*Godot est mort !*
Un entretien avec Philippe Meirieu.
Philippe Meirieu est un pédagogue, chercheur et essayiste français renommé dans le domaine des sciences de l’éducation. Professeur émérite à l’université Lumière-Lyon 2, il est reconnu pour ses travaux sur la pédagogie différenciée et son engagement en faveur d’une éducation centrée sur l’élève.
Une vidéo de Thierry Kübler – Copyright : Ceméa France
Madame Renée Dautreppe, dominant la scène.
École préparatoire à l’Athénée de Saint-Gilles, 1952
Je suis en train de lire:
L’Internationale des Républiques d’Enfants (1939-1955)
Martine Ruchat, Mathias Gardet, Samuel Boussion
« Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des millions d’enfants, orphelins ou brutalement séparés de leurs parents, sont recueillis dans des camps ou villages d’enfants. Cette aide humanitaire se double d’une utopie pédagogique. Instituteurs, prêtres, pédagogues, médecins ou psychiatres fondent, dans l’urgence et le dénuement, des communautés largement inspirées de l’éducation nouvelle et de l’autogestion: des républiques d’enfants. De l’Italie à la Hongrie, en France comme en Allemagne, les enfants se muent en jeunes travailleurs, ils élisent gouvernements et tribunaux. Dans l’esprit internationaliste d’après-guerre, ces citoyens doivent contribuer au relèvement de l’Europe anéantie.
Les auteurs ont défriché les archives et tissent le récit vivant, incarné et parfois terrifiant de cet épisode méconnu. En quelques années, alors que le monde des adultes bascule dans la guerre froide, que les enfants grandissent, ce moment de foisonnement et d’expérimentation intenses tombe en effet dans l’oubli. Véritable point aveugle des années d’après-guerre, de l’histoire des pédagogies alternatives et des politiques humanitaires, il méritait d’être mis au jour. »
https://anamosa.fr/wordpress/wp-content/uploads/2022/06/REP-ENFANTS-300dpi_1000px_RVB_APLAT.jpg
Votre commentaire me fait penser à l’ « Hommage à la Catalogne » d’Orwell, où il livre de bouleversants (pour moi en tout cas) témoignages sur les communautés anarchistes des années 30 avec enseignement gratuit pour tous (enfants, femmes, vieillards, pauvres, etc.), et en bref de toute la vie sociale réellement démocratique qui va avec.
Le pire n’est jamais obligatoire, mais comme le pensaient les Gnostiques, le Bien est pour le moins comme toujours dans l’opposition et la minorité, pour employer une très mauvaise métaphore.
Ce qu’illustre cette histoire, n’est ce pas avant tout que dans le chaos émerge la nouveauté qui auparavant était bridée par le système, l’institutionnalisation
On pourrait se poser la question de savoir pourquoi les pédagogies alternatives ont été mises au rebut en France et pourquoi le « pédagogisme » a été tant décrié ?
Il y a en France une part importante d’académisme qui a survécu à mai 68. Je dirais même que nous vivons une contre révolution 68tarde.
Si l’IA peut faire voler en éclats le pouvoir des nouveaux Mandarins accrochés à leur prérogatives, alors ce sera déjà une bonne chose.
Mais le système français est très très mal en point à ce jour. Quand le vent tournera, la construction sera longue.
Ne jamais oublier que l’éducation institutionnelle est à la merci du Pouvoir en place, la preuve s’il en fallait par Poutine. Le Pouvoir n’apprécie pas nécessairement l’émancipation des masses.
Je ne sais pas si l’IA va remplacer les professeurs, mais il semble bien qu’elle a déjà remplacé le discernement des humains.
Encore une belle histoire que nous devons à ChatGPT… Merci l’IA :
Quand on a envie de divorcer, tous les moyens sont bons. Y compris mettre l’IA dans la boucle ! C’est devenu plus tendance que la voyance humaine. 
« L’Intelligence Artificielle va-t-elle remplacer les professeurs ? »
Une IA formatée par le Capital et les Gafam, car l’IA l’est par essence, qui donne la bonne parole dans les écoles et les lycées, mais c’est le rêve de tout système totalitaire, Orwell et son Big Brother en avaient donné un aperçu.
Car qui sont ceux qui financent et exploitent cette IA, sinon la crème de tout ce système.
Alors remplacer les profs par des robots aux ordres, ce serait le rêve d’un futur que je n’espère pas.
Une IA formatée par le Capital et les Gafam
Devenir Amish … sous prétexte d’anticapitalisme … 
N’était-ce pas la Droite autrefois qui brandissait la bannière de l’obscurantisme ? La Gauche a-t-elle repris le flambeau avec enthousiasme ?
Si on accepte l’idée que tout l’échiquier politique dérive à droite depuis plusieurs années, comme on peut le constater avec une droite qui se distingue difficilement de l’extrême-droite, pourquoi la gauche serait-elle épargnée par ce phénomène et ne prendrait pas la place laissée libre par la droite républicaine ?
Le moment est peut-être venu de se débarrasser du concept de « Gauche », en fait la « Gauche » n’a jamais existé. Et paradoxalement, le constat en a été fait en … 1848, par Marx et Engels dans le Manifeste du Parti Communiste. Il y a eux, et leur mouvement messianique et autoritariste dont le stalinisme sera le plus beau fleuron, et il y a tous les autres, ce qu’ils qualifient avec mépris de « Socialisme réactionnaire », « Socialisme conservateur », « Communisme critico-utopique » :
1. Le socialisme réactionnaire
a) Le socialisme féodal
b) Le socialisme petit-bourgeois : Sismondi
c) Le socialisme allemand ou socialisme « vrai »
2. Le socialisme conservateur ou bourgeois
Proudhon
3. Le socialisme et le communisme critico-utopiques
Saint-Simon, Fourier, Owen
Les partisans de toutes ces caricatures de socialisme s’uniront derrière Bakounine contre les représentants du socialisme scientifique (sic) au sein du courant « antiautoritaire » (suivez mon regard 
) de l’Internationale (Association internationale des travailleurs), laquelle éclatera en 1872.
Le schisme au sein du « socialisme » (= la Gauche), déjà théorisé par Marx et Engels en 1848, s’inscrit dans les faits vingt-quatre ans plus tard. Et un siècle et demi plus tard, la bagarre continue !
« en fait la « Gauche » n’a jamais existé. »
Si, pendant 72 jours en France, du 18 mars au 28 mai 1871, une démocratie directe jamais revue depuis, c’était la Commune de Paris.
Les Communards étaient sans doute très loin de penser qu’un jour des élus, se disant de gauche , utiliseraient l’article 49 alinéa 3 d’une constitution soi disant démocratique pour imposer des « réformes » rejetées par tout un peuple.
La fin (en rapport direct avec le billet du jour) :
» Même dans les écoles on ne sait plus stimuler autrement la pensée des enfants qu’en les invitant à prendre parti pour ou contre. On leur cite une phrase de grand auteur et on leur dit : « Êtes-vous d’accord ou non ? Développez vos arguments. » À l’examen les malheureux, devant avoir fini leur dissertation au bout de trois heures, ne peuvent passer plus de cinq minutes à se demander s’ils sont d’accord. Et il serait si facile de leur dire : « Méditez ce texte et exprimez les réflexions qui vous viennent à l’esprit. »
Presque partout — et même souvent pour des problèmes purement techniques — l’opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre s’est substituée à l’opération de la pensée.
C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée.
Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques.
Simone Weil.
PS : J’ai écrit tout récemment ici que je voyais l’IA comme un cancer de l’esprit humain. Lèpre me semble plus approprié après avoir parcouru ce texte.
(suite) Le mathématicien Laurent Lafforgue (médaillé Fields) s’est penché sur ce qui, dans les Cahiers de la « mystique » Simone Weil, concernait les mathématiques :
https://www.laurentlafforgue.org/textes/SimoneWeilMathematique.pdf
À rapprocher de ce qu’écrit PJ sur le « mysticisme » de Newton et de Turing à la toute fin de « Comment la vérité… » (p.353-367). Le contraste avec la position défendue par PJ dans le reste du bouquin est saisissant (et pour moi passionnant).
Dommage que SW n’ait pas vécu plus longtemps. Elle aurait certainement discuté avec son frère des travaux de René Thom, et aurait -selon moi- été sans doute en plein accord avec ce qu’écrit RT à la fin de « Esquisse d’une Sémiophysique » (p.216).
(remarque)
SW : « ARGENT, MACHINISME, ALGÈBRE. Les trois monstres de la civilisation actuelle. »
Thom : « (…) il y a une certaine opposition entre géométrie et algèbre. Le matériau
fondamental de la géométrie, de la topologie, c’est le continu géométrique ;
étendue pure, instructurée, c’est une notion « mystique » par excellence.
L’algèbre, au contraire, témoigne d’une attitude opératoire
fondamentalement « diaïrétique ». Les topologues sont les enfants de la
nuit ; les algébristes, eux, manient le couteau de la rigueur dans une parfaite
clarté. »
Le 19ᵉ a vu naître le socialisme méthodologique (communisme) et les sciences économiques d’un même berceau, celui du progrès technologique et des mathématiques comme langage du réel. Une période propice aux utopies qui façonnent notre quotidien. Mais l’IA zéro pointe le bout de son nez..
Réponse au commentaire de Paul Jorion, 17 mai 2025 11h27
Voilà, peut-être, des livres intéressants sur l’histoire des gauches en France (ce n’est pas très cher pour ce que c’est):
https://shs.cairn.info/histoire-des-gauches-en-france–9782707147370?lang=fr
Et voilà de nouvelles formes de démocraties assez hétérogènes, mais qui ont des points communs qui semblent positifs. Des méthodologies sont aussi mises en avant dans ce document de 286 pages qui a pour titre:
« PRENDRE LE POUVOIR POUR LE PARTAGER »
« Expériences et apprentissages des communes participatives, 2020 – 2026 » « Elisabeth Dau – Cléa Fache – Léa Legras »
@tata
Les « bottom-up » face aux « top-down », les Communes faces aux Capitales, le Parti Girondin (PG) face au Parti Jacobin (PJ), le local face au global.
Le choix du « local d’abord » est celui de Thom*. C’est aussi celui de Simone Weil : « L’Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain » :
« L’Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain, est un ouvrage de la philosophe française Simone Weil, publié en 1949 par Albert Camus dans la collection « Espoir » qu’il dirigeait chez Gallimard. Le manuscrit est demeuré sinon inachevé, en tout cas non révisé. Comme tous les livres de Weil, il a été publié à titre posthume. Il s’agit, avec les Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, de l’œuvre philosophique la plus importante de Weil. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enracinement
(*) « Ce n’est pas faire preuve de vitalisme que de déclarer qu’un être vivant est
une structure globale, c’est constater une évidence. Ce qui est inadmissible,
en effet, et entaché de métaphysique vitaliste, c’est d’expliquer les
phénomènes locaux par la structure globale ; le biologiste doit donc, au
départ, postuler l’existence d’un déterminisme local pour rendre compte de
tout microphénomène partiel intérieur à l’être vivant, et tenter par la suite
d’intégrer tous ces déterminismes locaux en une structure globale cohérente
et stable. De ce point de vue, le problème fondamental de la Biologie est un
problème de Topologie, car la Topologie est précisément la discipline
mathématique qui permet le passage du local au global… »
Réponse à BasicRabbit en autopsy, 18 mai 2025 11h43
Dans votre citation de M. Thom, il me semble qu’il y est une erreur logique.
Elle se trouve dans le mot « donc » du bout de phrase:
« … le biologiste doit donc, au départ, postuler… »
Car ce « donc » fait référence à cette affirmation:
« Ce qui est inadmissible [], c’est d’expliquer les phénomènes locaux par la structure globale »
Or, il est tout à fait possible qu’il y ait certains cas, même rare, où les phénomènes locaux s’expliquent par la structure globale.
Concernant Mme Weil (mort en 1943 à 34 ans en Angleterre), il se trouve que je l’ai découverte fortuitement en cherchant un truc au sujet de Simone Veil bien plus connue. (Je n’ai pas lu encore Mme Weil).
@tata
Je pense que ce n’est pas le « donc » qui est en cause, c’est le « et » de « et entaché de métaphysique vitaliste » que je verrais bien remplacé par un « car ». Car(!) cette citation est extraite de sa première œuvre majeure « Stabilité Structurelle et Morphogénèse » (1968, publiée en 1972) se voulait une œuvre scientifique écrite par un scientifique.
Il n’a pas cette retenue dans son premier article sur le sujet (1966, passé inaperçu à l’époque?) où il écrit en conclusion :
« La synthèse ici entrevue des pensées « vitaliste » et « mécaniste » en Biologie
n’ira pas sans un profond remaniement de nos conceptions du monde
inanimé. »
Il quittera cette posture plus tard en se plaçant ouvertement d’un point de vue métaphysique pour proposer sa vision « morphogénétique » (« Seule une métaphysique réaliste peut redonner du sens au monde. » (1988) ).
À propos de votre « Or, il est tout à fait possible qu’il y ait certains cas, même rare, où les phénomènes locaux s’expliquent par la structure globale. »
Pour Thom -et pour moi à sa suite- ce n’est pas rare du tout. Exemple typique : les caustiques et autres focales en optique géométrique.
Thom résume :
« (…) l’explication scientifique, c’est essentiellement la réduction de
l’arbitraire dans la description. On a reproché à cette définition son
caractère subjectif : les explications magiques, ou mystiques, permettent
aussi de réduire l’arbitraire d’une description empirique. Cette objection est
certes fondée, mais elle vaut aussi pour toutes les explications fondées sur
l’emploi de concepts non formalisés. Il est de fait que le langage de la
biologie moderne est truffé de mots tels que : ordre, désordre, complexité,
information, code, message… Tous ces concepts ont le caractère commun de
définir des corrélations spatio-temporelles à longue portée ; ce sont des
concepts « trans-spatiaux », selon la terminologie de R. Ruyer. De ce fait,
ils ne peuvent guère se distinguer de notions à caractère magique, comme
l’action à distance. La pensée scientifique, si elle veut devenir rigoureuse,
c’est-à-dire démonstrative et formalisable, devra nécessairement se purger
de ces concepts ambigus ; elle devra recourir à la formalisation, c’est-à-dire
à une pensée qui repose uniquement sur l’agrégation locale de formes. Il lui
faudra donc exorciser l’espace, la distance, et cela par des outils dont la
validité est reconnue par tous. Or le mathématicien dispose, pour aller du
local au global, d’une notion sûre : l’analyticité. Un germe de fonction
analytique détermine (par prolongement analytique) la fonction dans tout
son domaine d’existence. Pour passer du global au local, le mathématicien
dispose d’une autre notion, celle de singularité ; en effet, une singularité en
un point n’est autre chose qu’une figure globale qu’on a concentrée en ce
point (par exemple, si on concentre en un point O un cercle méridien G
d’un cylindre, on obtient le sommet d’un cône).
C’est par l’emploi alterné de ces deux techniques, comme en théorie des
catastrophes, qu’on peut espérer aboutir à une synthèse dynamique de
situations globales complexes. Et quelle discipline autre que la
mathématique pourrait fournir de pareils outils ? Dans cette optique, le
concept n’aurait plus qu’un rôle heuristique et devrait faire place, comme
dans la combinatoire de Leibniz, à un pur jeu de formes… » (1976)
Proudhon est un socialiste conservateur ?
J’ai toujours cru qu’il était anarchiste.
Marx & Engels (1848) :
2. Le socialisme conservateur ou bourgeois
Une partie de la bourgeoisie cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin d’assurer la continuité de la société bourgeoise.
Dans cette catégorie se rangent les économistes, les philanthropes, les humanitaires, les gens qui s’occupent d’améliorer le sort de la classe ouvrière, d’organiser la bienfaisance, d’abolir la cruauté envers les animaux, de fonder des sociétés de tempérance, bref les réformateurs douteux de tout acabit. Et l’on est allé jusqu’à élaborer ce socialisme bourgeois en systèmes complets.
Citons, comme exemple, la Philosophie de la Misère de Proudhon.
Si vous n’êtes pas d’accord, il faut le dire à eux, pas à moi !
Interessant, je ne connaissais pas. Merci.
J’ai travaillé pendant 18 ans pour une organisation humanitaire célèbre et je me suis rendu compte que l’objectif n’était pas de changer le monde mais de le rendre acceptable. Rendre acceptable pour ne pas réformer !
@Philippe
Proudhon conservateur:
Dans La Pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, Pierre-Joseph Proudhon écrit : « Je regarde comme funestes et stupides toutes nos rêveries d’émancipation de la femme. Je lui refuse toute espèce de droit et d’initiative politique. Je crois que, pour la femme, la liberté et le bien-être consistent uniquement dans le mariage, la maternité, les soins domestiques, la fidélité de l’époux, la chasteté et la retraite. » (…) « L’égalité politique des deux sexes, c’est-à-dire l’assimilation de la femme à l’homme dans les fonctions publiques, est un de ces sophismes que repoussent non pas seulement la logique, mais encore la conscience humaine et la nature des choses. » Il conseille aux femmes : « Soyez donc ce qu’on demande de vous : douce, réservée, renfermée, dévouée, laborieuse, chaste, tempérante, vigilante, docile, modeste, et nous ne discuterons pas vos mérites. Et que l’énumération de tant de vertus ne vous effraie pas : c’est toujours la même au fond qui vous revient : soyez ménagères, le mot dit tout. »
Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie ou les femmes dans les temps modernes 1875, cité par Béatrice Bottet, dans Le p’tit dico de la misogynie Multitudes, Paris, 2002.
« Manière de voir » #68 • mars – avril 2003
J’avais lu quelque part que Proudhon avait dit des horreurs sur les femmes. Il faut remettre ces propos dans le contexte de l’époque. A peu près, tous ses contemporains pensaient pareil, femmes comprises. Ma grand-mère, une catholique conservatrice, aurait écrit la même chose.
@Philippe
Le contexte de l’époque c’est aussi ça:
https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/les-femmes-de-la-commune
C’est vrai, il ne faut pas oublier la Commune et les communardes.
Même si la Commune a échoué, il y a eu un avant et un après.
» J’ai toujours cru qu’il était anarchiste »
Et oui, lui aussi croyait qu’il l’était!
Onfray croit bien qu’il est philosophe.
Et Proudhon est un des penseurs préféré d’Onfray. Comme quoi…
C’est fascinant de voir à quel point la « gauche », qui s’exprime ici, sait si bien détester ceux de son propre camp.
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge. »
Citation attribuée à Voltaire.
C’est un beau résumé. Je vous l’accorde on peut aussi la concéder à la droite et au centre…
@konrad
À propos.
« Être un ennemi des États-Unis est dangereux, mais être leur ami est fatal »
Citation de Henry Kissinger (que je trouve tout-à-fait d’actualité).
@BasicRabbit en autopsy,
Je souscris.
Je me permet une parenthèse en forme de prophétie pour 2027. Je prends le risque d’annoncer que ce ne sera pas le RN qui sera au présidentielle, ni LFI, mais bel et bien le centre droit, peu ou prou ce que nous avons aujourd’hui avec l’appui d’une bonne partie de LR.
Voilà, j’ai acté mon pronostique car je pense que je ne serais pas trop loin de le voir se réaliser. A voir donc d’ici là.
@konrad (« nous »)
La politique politicienne ne m’intéresse pas du tout.
Mais je n’ai pas pu ne pas remarquer que, pour la présidence LR, Retailleau a « fait » 75% et Wauquiez 25%. Droite jacobine, « top-down » (c’est dans les gènes du français basique depuis au moins Philippe le Bel), de genre masculin (« en rang derrière le chef »).
Je suis pour une « gauche » girondine, « bottom-up », « France d’en bas », de genre féminin (mais ouverte aux deux sexes) (en rond avec la cheffe Bonnemine).
Fête de fondation du Parti Girondin (PG) le 14/07/2026 : pique-nique girondin sur un cercle entourant symboliquement Paris (75) et son « élite » jacobine, cercle passant par Le Tartre-Gaudran.
Nom de la campagne présidentielle : Cap 75. Objectif : 75% des voix en finale de la présidentielle de 2027. Slogans : « Mieux vaut un désordre qu’une injustice** », « Vox populi, vox dei*** ».
»
Aucun diabolisme*, rien que du symbolisme compréhensible par un enfant de 8 ans lecteur d’Astérix.
(*) issu du verbe διαβάλλω signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit »
(**) sous-entendant que dans le camp d’en face ce sera : « Mieux vaut une injustice qu’un désordre »;
(***) « Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux. » (Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live, I, 53)
Il n’y a pas besoin d’ennemis lorsqu’on a des alliés tels que les USA!
@Konrad
Justement parce qu’ils ne sont pas dans le même « camp ».
Il y a DES gauches et DES droites.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Droites_en_France
Et puis il y a les centristes, qui ne sont ni de gauche…ni de gauche
@Paul
Vous l’avez déjà lu je suppose.
Mais au cas où , je vous suggère la lecture de Nexus de Yuval Noah Harari ( après Homos Sapiens, Homo Deus, 21 leçons pour le 21ème siècle).
Il ne partage pas votre optimisme sur l’IA , l’inquiétude -pour faire court- s’appuyant sur la capacité des ordinateurs – et de l’IA bien sûr- à prendre des décisions autonomes.
Décisions autonomes s’appuyant sur les objectifs fixés à l’origine par les codes du programmeur – l’humain.
Décisions dont nous sommes incapable de prévoir les conséquences , les solutions mises en œuvre par l’ordinateur sortant de notre cadre de réflexion habituel.
Et surtout parce qu’il est impossible à l’homme de fixer des objectifs suffisamment précis pour l’ordinateur , et qu’une fois la solution mise en oeuvre par l’ordinateur , sans possibilité de correction par l’homme, nous aurons perdu complètement la maîtrise.
Alors dans le domaine de l’éducation , si il n’y a pas de processus de correction, on va tout droit dans la fabrication de récits historiques fumeux , ou dans le renforcement des biais cognitifs des bases de données humaines , du type » les femmes n’ont pas les compétences pour être ingénieur » , alors orientons les vers d’autres universités.
@XTIAN
Alors dans le domaine de l’éducation , si il n’y a pas de processus de correction, on va tout droit dans la fabrication de récits historiques fumeux , ou dans le renforcement des biais cognitifs des bases de données humaines , du type » les femmes n’ont pas les compétences pour être ingénieur » , alors orientons les vers d’autres universités.
Il n’y a aucun lien logique entre cette prétendue conclusion et
Et surtout parce qu’il est impossible à l’homme de fixer des objectifs suffisamment précis pour l’ordinateur , et qu’une fois la solution mise en oeuvre par l’ordinateur , sans possibilité de correction par l’homme, nous aurons perdu complètement la maîtrise.
… qui est supposé être l’hypothèse de départ.
Ha bon
Et bien demandez à l’ordinateur d’apprendre à des étudiants, par exemple, la seconde guerre mondiale.
Quelle version retiendra t’il ?
Dans quelles bases de données ira t’il chercher ses informations ?
Aura t’il dans ce cas la possibilité d’apprendre par lui même ?
Et au final d’imposer sa lecture
PS Avez vous lu Nexus ?
@XTIAN
J’ai lu « Sapiens ». C’est de la daube, foi de Néandertal
@XTIAN
« Et surtout…il est impossible à l’homme de fixer des objectifs suffisamment précis à l’ordinateur… »
C’est bien là le drame de l’humanité, de n’être pas capable de SE fixer des objectifs précis…et communs…
Alors que son intelligence et ses inventions toujours plus « performantes » lui permettraient vraisemblablement de réaliser l’un ou l’autre vaste objectif bénéfique et encourageant pour la poursuite de son aventure terrestre, l’être humain, à chaque barreau de l’échelle de pouvoir que lui offre sa courte vie, « se perd » à tenter de surpasser, dominer, exploiter « les autres »…espèces animales ou végétales, et même et surtout les individus et les groupes humains qui lui semblent trop « différents » et dont il a peur (d’être surpassé, dominé, exploité).
Bref, manque de motivation, d’audace, de courage…et d’amour de la vie/des vivant-e-s, sans doute…plutôt que d’intelligence et de « moyens »(comme les IAs, entre autres)…me semble-t-il…
Tout comme, oui, certainement, un attachement atavique aux habitudes, aux « mœurs » patriarcales pourtant plus « animales » qu’humaines (du fait qu’elles épousent l’idée de la force physique dominante) et complètement dépassées par nos moyens d’actions modernes.
@GmM ( » « mœurs » patriarcales » )
L’hymne du Parti Girondin (PG) (la Girondine, bien entendu) commence par : « Allons enfants de la matrie ».
@ Basic Rabbit
Ni « Patrie » ni « Matrie » : la Terre appartient à tout qui y vit, et les frontières ne sont que l’expression de l’atavique peur grotesque qui anime les groupes d’êtres humains envers tout qui leur semble « différent »…
alors que chaque être vivant est différent de tous les autres et pourtant semblable dans son aspiration à poursuivre l’aventure de sa vie offerte par la rencontre fortuite qui l’a fait naître.
Vous vous faites des illusions avec vos concepts de « masculin/féminin » soi-disant plus ou moins aptes à « diriger ».
Tout pouvoir est maudit.
Si seulement les « féministes » pouvaient le comprendre… elles obtiendraient sans doute plus de résultats dans leurs actions légitimes de défense de leurs droits…
@GmM (« Tout pouvoir est maudit »)
Je suis d’accord avec vous, d’autant plus que je viens de lire une liste de citations du diabolique* Henry Kissinger**.
Il suit « naturellement » que je suis anarchiste en ce sens que c’est un objectif à se fixer pour la société. Objectif quasi-immédiatement réalisable localement dans des villages « de bonne volonté », et effectivement réalisé globalement le jour de la fête nationale requalifié en jour de l’anarchie nationale (l’objectif suivant étant deux jours par an, puis trois, etc.).
Mon mentor propose un modèle anarchique d’organisation sociale qui lui paraît optimal « siles individus ont atteint un niveau moral suffisant ».
Pour mon mentor -et donc pour moi- la bonne question à se poser est celle de l’origine du pouvoir.
Pour PJ la démocratie représentative est un oxymore, la démocratie dircte est un pléonasme.
Je suis démocrate.
(*) issu du verbe διαβάλλω / diabállô, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit »
(**) https://joyeuxe.com/60-citations-de-henry-kissinger-sur-la-politique-le-leadership-et-la-guerre/
@Basic Rabbit
Hum…site « joyeux-e » fortement douteux…et on ne peut plus « obscur » à propos de ses initiateurs-trices….
L’ensemble des citations d’Henry Kissinger révèle ses contradictions(que je ne vais pas perdre mon temps à détailler).
Je retiens néanmoins celle-ci(pour tenter de vous répondre au sujet du pouvoir):
« Le pouvoir est le meilleur aphrodisiaque »… que je compare à celle attribuée(dans mon souvenir:quelqu’un m’a dit qu’il a écrit…) à Marx:
« C’est un homme qui a inventé le capitalisme, pour séduire un maximum de femmes. »
Il me semble évident que si, à l’origine, les plus faibles d’un groupe/d’une tribu d’humains(dont les femmes) se sont placé-e-s sous la protection d’un chef(plus « costaud », plus « audacieux »), c’était pour maintenir les possibilités de subsistance et de reproduction, autant individuelles que du groupe, face aux périls que la vie « dans la nature » (et « avec » la nature) comportait.
Que ces « chefs » aient bénéficié de privilèges et pris « l’habitude » d’en abuser, ou se les soit indûment appropriés, c’est une question (d’anthropologie/d’ethnologie?) à laquelle je ne peux personnellement pas répondre.
En tout cas, on peut imaginer que le « droit de cuissage » ait existé bien avant l’écriture qui le relate…
Mais il est certain que l’invention des « outils » et autres machines(« motorisées » ou pas) a relativisé la faiblesse des individus, et que leur transformation en armes(aussi de manipulation mentale) a renforcé le pouvoir des chefs, tout en permettant la compétition qui permet de les abattre et/ou de les remplacer.
Donc, la situation actuelle de l’humanité, produite au cours des siècles par l’observation et l’ingéniosité de ses « penseurs » (et sans doute nombre de « penseuses » que l’Histoire a tendance à oublier, effacer), qui offre à n’importe qui la capacité de faire à peu près n’importe quoi en se formant à l’utilisation des « outils » et des « armes », a réalisé une certaine égalité entre les hommes et les femmes, ainsi qu’une possibilité « d’autonomie » de chacun-e, salutaire pour éviter la dépendance des un-e-s ou des autres et le pouvoir qu’elle engendre, mais malheureusement pervertie par de « l’individualisme » (à considérer comme un déséquilibre mental, proche de la paranoïa)…
…et pourrait nous permettre d’atteindre L’ÉGALITÉ DES DROITS, LA LIBERTÉ DE CHOIX, LA SOLIDARITÉ AVEC TOUT LE VIVANT…si nous le voulions bien, tou-te-s ensemble, pour prolonger le futur de notre progéniture.
« Lorsque l’humanité sera enfin sage,
nous passerons de la compétition dans l’individualisme
à l’individualité dans la coopération. »
Colette Magny, en 1963, musicienne, chanteuse, poète, révolutionnaire s’il en fut!
@GmM (« nous passerons de la compétition dans l’individualisme
à l’individualité dans la coopération. »)
Tout-à-fait d’accord avec Colette Magny sur le principe. Pour moi il faut passer du jacobinisme « top-down » au girondisme « bottom-up » (ce qui ne me semble pas bien loin de ce que demande CM).
Remarque 1. Je me fiche de ce que pense et écrit Kissinger. Je l’ai cité seulement pour avoir une idée de l’état d’esprit « diabolique » de ceux qui sont actuellement aux manettes dans le monde.
Remarque 2. En maths il n’y a pas plus difficile à saisir que le concept d’égalité*. Ça ne peut qu’être encore plus compliqué en sociologie/politique car le cadre est celui de l’étude de l’être en tant qu’être : l’ontologie, la métaphysique, identifier, différencier…
En ce qui concerne la liberté c’est pour moi encore pire (opposition déterminisme/libre arbitre).
C’est peut-être la fraternité que je sens comme le concept le plus facilement abordable, la mère mammifère traitant ses nouveaux-nés des deux sexes de la même façon (sinon je ne vois pas comment l’espèce pourrait se perpétuer). L’amour de la mère pour ses enfants est pour moi à la base de toute société stable (dans le monde animal comme dans le monde des humains).
(*) Le mathématicien belge Pierre Deligne a fait jadis toute une conférence sur le sujet (j’ai été largué au bout de quelques minutes).
L’homme est en mesure de se fixer des objectifs
Et d’apporter les corrections nécessaires lorsque des conséquences non anticipées apparaissent
Cela peut être long, surtout en démocratie, mais c’est possible, les contre pouvoirs exerçant les corrections nécessaires.
Avec les ordinateurs, une fois l’objectif fixé , le risque de ne pas pouvoir apporter des corrections nécessaires est la principale incertitude.
@XTIAN
Se fixer des objectifs est une chose, emprunter les chemins qui y mènent en est une autre…
Par exemple, l’Institution des Nations Unies fut un pas décisif sur le chemin de la paix et de l’entente cordiale entre les peuples, mais nous voyons bien à quel point elle est désormais méprisée, « blackboulée », et peut-être corrompue par certaines de ses membres pourtant dûment « signataires », férocement déterminées à dominer les autres.
Un premier devoir « civique » des populations opprimées serait de la défendre et de la soutenir « à corps et à cris »(les seuls moyens « d’action » qui leur sont permis…et encore…)
Mais pour que cela se produise, il faudrait que chacun-e soit (« obligatoirement », à l’école) informé-e de son existence(comme de celle du « droit international »)…dès le plus jeune âge(où les enfants manifestent la plus grande curiosité, la plus grande avidité d’apprendre) et tout au long de leur parcours scolaire obligatoire.
Les carences de l’enseignement en ce qui concerne les « sciences humaines »(et donc politiques) (autant par des « leçons » que par des « exercices pratiques »/ateliers de parole pour apprendre à se parler et s’écouter afin de s’organiser/ décider ensemble) me semblent voulues afin de garantir leur obéissance, leur découragement, et leur soumission à leurs « dirigeant-e-s » aussi « déséquilibré-e-s » les un-e-s que les autres… ce qui, dans de nombreux cas, provoque leur désespoir(voir le taux de suicide des jeunes et l’état déplorable de leur santé mentale qui les mène aux addictions en tous genres)…et en tous cas leur démission de leur rôle de citoyen-ne-s.
Sinon, à propos des « contre-pouvoirs », que voyez-vous comme autre moyen légal que la Justice, systématiquement sous-financée et régulièrement bafouée?
(En ce moment, la Justice belge mène des actions, notamment de grève, pour tenter de forcer l’Etat à lui allouer les moyens nécessaires à son fonctionnement « normal », minimal)
Correction: (qui pourraient être enseignées autant par des « leçons » que par…)
@XTIAN La vraie question est de savoir si l’humain est encore capable d’avoir une décision autonome, où n’entre pas sous une forme ou sous une autre une participation et donc une capacité d’influence d’une IA.
Le monde n’est pas tel que l’humain décide et l’ordinateur/l’IA exécute, demandez à un collaborateur d’Amazon dans ses entrepots !
Si seulement cette émission avait pu durer 2 ou 3 heures 
Tres interressant, et bravo a l’enseignante. Petite incise, dans la photo de classe, pourriez vous nous aider a vous reconnaitre ? !
Mais ou est donc le petit Paul ? R4C3 ?
Suivez la flèche ! (sur la rampe de l’escalier)
et déjà…la houpe !
tout de même, bien dommage que P. Meirieu ne vous ai pas demandé un peu d’approfondir un peu sur le pensée en silo, et les processus d’apprentissage. Ce n’est pas si évident pour le commun des mortels et des professeurs….
Cette vidéo se veut le pilote d’une série. N’hésitez pas à la plébisciter : signalez-la aux parents d’élèves ! aux syndicats d’enseignants ! cela fera venir la suite. N’oubliez pas : il y a deux types de publicité. La mauvaise, qui fait la réclame d’une camelote. La bonne, qui promeut un excellent produit !
La question des syndicats se pose. Sont-ils novateurs et ouvert à l’arrivée de l’IA ou plutôt défenseurs (pour ne pas dire conservateurs) d’un enseignement traditionnel ?
Tu vas nous dire, Pascal ! 
Je n’ai qu’une vision locale mais qui n’est pas très engageante.
Il y a déjà 20 ans de ça, j’avais discuté avec un collègue syndicaliste très ouvert et progressiste sur le fonctionnement de son syndicat le SGEN (CFDT). Il m’avait déjà confié à l’époque qu’au niveau départemental, on était encore dans les vraies préoccupations de terrain mais, m’avait-il dit, dès qu’on arrive au niveau régional « c’est déjà politique ». Autrement dit les institutions syndicales sont comme les partis politiques, dès qu’on grimpe dans la hiérarchie, les enjeux de pouvoir et les toutouilles internes prennent le pas sur les valeurs qu’elles sont censées défendre.
Je ne sais pas si les choses ont beaucoup évolué ?
@Pascal
Faut vous renseigner un peu mieux:
https://www.sudeducation.org/
https://ldc-education.org/
Il y a des syndicats qui refusent le principe des délégations permanentes afin que les représentants syndicaux ne perdent pas contact avec le terrain.
Sud solidaire ne récupérera jamais la gauche Gluckmanienne!
La parole ouvrière qui tâche effraye autant le bourgeois que la baisse du CAC 40…
Les profs finiront comme les Mayas…
@Garorock
Les Mayas n’ont pas disparu. Ils existent toujours. Ce qui s’est effondré c’est le système hiérarchisé, centralisé et inégalitaire qui a duré un temps de leur histoire.
@arkao
Je suis bien heureux de l’apprendre mais ça représente quel pourcentage de représentativité dans l’Education Nationale, 10% ?
Pour la très grande majorité des syndicats, on est toujours sur le même schéma.
@Pascal
Et donc vous suggérez quoi pour que le schéma change ? Rester à la maison à se plaindre ?
Arkao
Mais je ne souhaite pas la disparition des insoumis, seulement l’effondrement du système centralisé et hiérarchisé qui les maintient dans la soumission.
Tout ce qu’il y a d’égalitaire dans le programme est appelé à rentrer dans l’histoire.
Ce pourquoi, si vous voulez sauver les abeilles, camarade Maya, soutenez Lucie l’insoumise et son gouvernement civique!
Ou allez faire du yoga.
@Garorock
C’est marrant, plus les attaques se multiplient envers « le Vieux » et son système, plus les adhésions au mouvement affluent.
Les joies de la soumission volontaire sans doute
@arkao
C’est pas se plaindre que de constater une réalité. Si l’on veut changer les choses, c’est pas en se faisant des illusions sur des mécanismes qui ne marchent pas. Les solutions sont ailleurs.
Quels syndicats?
Celui du socialisme réactionnaire?
Celui du socialisme conservateur ou bourgeois?
Ou celui du socialisme et du communisme critico-utopiques?
Je viens de proposer à Lucie pour 2027 un nouveau slogan à la place de celui quasi moisi « d’union de la gauche ». Attention ça claque: L’union des socialistes réactionnnaires, conservateurs, bourgeois et des communistes critico-utopiques. »
L’ USRCBCCU.!
Faites chauffer la colle.
La victoire est au bout du rouleau!
https://www.youtube.com/watch?v=OJORL8TtRoc
Le Branco va dépasser les 1 millions de vues dans quelques jours.
https://www.youtube.com/watch?v=JiVax5McE-Y
Le petit père des peuples fera 50 000 vues si y’a du vent.
Je vous colle pas une interview d’Hanouna, paraît qu’il ne se présente plus.
Cela laissera une petite chance à Lalanne et Dieudonné…
Les gauchistes zombies n’ont que l’embarras du choix!
https://youtu.be/tRFmNRuuhDQ?si=r6lJ0HlZWQyBrsp1
« On a vendu la France ça suffit maintenant ! » Coup de gueule de Montebourg.
Montebourg : une gesticulation colérique de plus, qui ignore le problème de base : la concurrence des états visant à empêcher les autres de s’emparer de l’emploi existant, ou de s’emparer de l’emploi humain qui se crée
Et finalement : est-ce que la politique économique de Trump est si différente de celle d’Emmanuel Macron ?
il essaie juste d’importer des emplois en augmentant les droits de douane, tandis qu’ E. Macron fait la même chose, en injectant de l’argent public !
Les deux politiques étant vouées à l’échec, les emplois humains disparaîtront de toutes façons. Ne resteront aux USA qu’une inflation massive, et en France 100 milliards/an d’intérêts de la dette
seule porte de sortie : la guerre
findutravail.net
» Montebourg : une gesticulation colérique de plus, qui ignore le problème de base… etc… »
Tu devrais l’appeler pour lui donner des cours du soir, c’est évident qu’il s’y connait moins que toi!
Après si tu veux du « nouveau » tu as effectivement Branco que peu de personnes confondent avec Montebourg…
Juan Branco sur Thinkerview : une pensée contestataire mais tous azimuts, sans fil conducteur, sans architecture…partant de là, quelles solutions pourrait-il avancer ? des micro-solutions tous azimuts ? ou tenter de changer les gens ?
On n’est pas loin du complotisme…
Mon seau de colle est prêt, je n’attends plus que les affiches
@PJ
Vous avez raison d’attirer l’attention sur cette distinction qu’il faut faire quand on parle de publicité. Bien sûr dans le monde d’aujourd’hui la publicité est surtout vecteur du capitalisme marchand ! Mais Marx et Engels ne se sont certainement pas privés de faire la publicité du « Manifeste du Parti Communiste » ! Ils auraient été d’accord avec Patrice Le Lay que la publicité est “du temps de cerveau capturé” (cf Patrick Le Lay en 2004 sur TF1) mais ils auraient répondu : « Capturé par le grand capital : cent fois Non ! Capturé par la foi révolutionnaire : mille fois Oui ! »
Je pense que tout aspirant enseignant devrait d’abord passer le BAFA avec les Ceméa avant de prétendre se lancer dans le métier.
Jouez-vous le rôle de mentor pour vos étudiants ?
Je l’espère. C’est le cas pour certaines et certains en tout cas. J’ai longtemps été privé du rôle d’enseignant : de 1984 à 2012. Mais j’ai le bonheur d’avoir renoué avec l’enseignement depuis. C’est cet après-midi d’ailleurs que j’ai donné ma dernière leçon pour l’année académique 2024-2025.
Leçon.
Étymologie : Emprunté au latin lectionem, accusatif de lectio « cueillette », « choix, élection, tri », « lecture, ce que l’on lit, texte ».
L’IA coche toutes les cases.
@Basic Rabbit
À propos d’étymologie, pouvez-vous nous (vous) rappeler d’où viennent les mots « éduquer », « éducation », « éducateur-trice »(que sont automatiquement tou-te-s les adultes qui fréquentent des enfants/des jeunes).
Pour pouvoir s’interroger correctement sur le rôle de « l’éducation nationale »… et comprendre vers quoi, vers où, ses divers-es « appointé-e-s » prétendent conduire la jeunesse en pratiquant l’enseignement obligatoire tel qu’il est organisé…
Fastoche : même étymologie que duche, führer, etc.
Pour moi le nouveau mot-clé est : élévation.
Le Parti Jacobin (PJ) est pour l’éducation.
Le Parti Girondin (PG) est pour l’élévation.
Abraracourcix éduque, Bonnemine élève*.
Un enfant de 8 ans qui lit Astérix sait ça.
(*) et Cétautomatix tape ses prompts sur son clavier (dans Astérix y a tout pour comprendre le monde).
(complément)
J’ai oublié caudillo
Un élève, c’est fait pour être élevé.
@Pascal
Cher confrère,
Ce n’est pas à nous que « on » va apprendre que l’élévation est à l’élevage ce que la formation est au formatage.
J’apprends à l’instant, grâce à Wiktionnaire (le dictionnaire libre*) que :
– ion : du latin -io. Suffixe substantivant.
-age : du suffixe latin -atĭcus Nom dérivé d’un verbe : indique l’action du verbe, parfois le résultat de l’action.
(*) Mon œil !
@Basic Rabbit
Élever un-e enfant(au sens opposé à « adulte »), c’est essentiellement se charger(gracieusement, en tant que parent biologique ou adoptif, ou en étant rémunéré comme une personne en ayant choisi la profession), de l’aider à devenir grand-e(c-a-d à occuper, dans l’espace, une position plus haute, jusqu’à la plus maximale possible dans son cas), en lui dispensant des éléments et des enseignements considérés comme utiles à l’obtention de cette stature.
« L’élévation morale(et spirituelle) » est bien sûr un fait de société(variable de l’une à l’autre) qui s’est imposé au cours des diverses « civilisations » qui ont organisé la vie en commun des humains.
Jusqu’au moment où il fut question « d’élévation sociale », et plus généralement « financière », considérée comme un « plus » pour l’obtention d’une situation favorable, non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps(vivre plus longtemps).
Si cette évolution de l’enseignement, qui tend à la « performance », a, en effet, en partie réussi son objectif(dans les sociétés les plus prospères, on vit, en moyenne, plus longtemps), elle a pourtant échoué en négligeant la « qualité de vie » que chacun-e(qui n’a pas demandé à naitre) est en droit d’exiger (au moins de ceux et celles qui l’ont conçu-e), et en favorisant la satisfaction des « besoins » sans prendre en compte la satisfaction des « aspirations » intimes et particulières de chaque enfant, liées à son caractère et son tempérament…
C’est ce à quoi la nouvelle réforme de l’enseignement belge francophone(hélas déjà en proie aux tentatives de « détricotage » du nouveau gouvernement de droite/droite) tente de remédier, en instaurant un « tronc commun »(de connaissances à acquérir) jusqu’à 15-16ans, avec une troisième année « secondaire » surtout destinée à faire connaître l’éventail des possibilités d’activités et de « professions »… manuelles et intellectuelles…
À noter que l’expression habituelle « avoir des enfants » a tendance à faire croire aux gens qu’ils/elles « possèdent » des enfants…et peuvent en faire ce que bon leur semble…
Il me semble que l’une des principales questions à aborder dans l’organisation de nos sociétés « développées », serait celle de « l’autorité parentale », certes indispensable, mais qui n’est pas toujours en adéquation avec le Droit, autant national qu’international(sans oublier que les parents sont « obligé-e-s » d’exercer leur autorité, au risque, sinon, de se voir « prendre » leurs enfants).
(Exemple: le port du foulard chez les jeunes filles mineures de parents musulmans, et leur profond dilemme envers « l’autorité »)
@GmM (« élévation sociale, allongement de la durée de vie, qualité de vie »)
J’ai été étonné que dans « Comment la vérité… » le « progressiste » PJ place l’allongement de la durée de vie avant la qualité de vie. J’aime beaucoup ce qu’en a dit le philosophe Michel Serres qui remarque que l’allongement de la durée de la vie coïncide quasi-exactement avec l’allongement du temps passé devant un écran (je ne retrouve pas la courte vidéo où il dit ça en terminant par un énorme éclat de rire).
J’ai lu – je crois me souvenir sous la plume de D.D et D. H – que l’idée de ne pas s’occuper de ses vieux parents est inconcevable (encore maintenant?) dans la société chinoise « issue de sauvages ». et je me demande si l’idée barbare d’EHPAD n’est concevable que par des « issus de barbares »…
@GmM (« Michel Serre »)
Y’ a des étudiants qui trichent ? Tout le monde le dit, mais il y a des étudiants intelligents qui savent cacher leur « triche » en ajoutant des fautes, ou en demandant à l’IA de faire une rédaction maladroite :
https://futurism.com/college-students-ai-typos
Mais la triche peut mener à tout :
https://futurism.com/columbia-student-ai-cheating-startup
Y’a aussi des profs qui trichent et des étudiants qui s’en plaignent :
Question : l’Intelligence Artificielle va-t-elle remplacer les étudiants ?
Dans le meilleur des mondes, l’IA remettrait ainsi une horloge à l’heure :
les étudiants seraient motivés par la seule « libido sciendi », l’émotion quasi esthétique d’apprendre, de découvrir, s’il faut nuancer, et pas par une once de pouvoir, et notamment par la domination que le savoir procure.
Et là où cette libido est absente, l’IA « enseignante » saurait enseigner aux jeunes « lambda » de façon neutre, équilibrée, etc. (allez, peut être que les Correspondandes ce Baudelaire auront du musk en plus du benjoin et de l’encens, on veillera au grain)
Et les enseignants humains seront devenus des Sages !
Pas besoin d’être sage, seulement collaboratif et prudent.
Un R2D3 qui viendra aider le prof en classe quelques heures par semaine sera bien plus efficace que l’esthétique narcissique et tentatrice de Tik-tok.
Pas de Musk, plus d’encens!
Rien que l’entêtant et libérateur parfum de la vérité qui vient.
@timiota
Va falloir sacrément revoir la sélection et la formation des enseignants. C’est pas une réforme qu’il faudra mais une Révolution !
@Pascal (« révolution »)
C’est une révolution « bottom-up »qui risque de déplaire fortement aux « top-down » qui nous dirigent actuellement et comptent bien sur l’IA pour étendre leur emprise.
(Voir mon 17 mai 2025 9h27 ci-dessous et ce qu’y dit Thom de l’information.)
(suite)
Pour moi jamais un Parti Jacobin (PJ) n’acceptera ça, le pouvoir et le savoir devant impérativement (c’est le cas de le dire !) venant d’en haut.
Je suis favorable à un Parti Girondin (PG) où le pouvoir se propage démocratiquement de bas en haut (subsidiarité ascendante).
Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live (livre I, chap. 58)
« Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux. »
@Pascal (suite)
Dans une organisation sociale « bottom-up » les risques de panne géante (comme celle -toute récente- d’élec en péninsule ibérique) sont considérablement limités, surtout si cette organisation est robuste au sens d’Olivier Hamant et/ou structurellement stable au sens de René Thom.
@ timiota 17 mai 1 h 11
Au savoir qui donne le pouvoir vous opposez l’acquisition du savoir pour le plaisir, pour le fun, pour la beauté du geste en quelque sorte. Hum ! Le risque de retourner à la case départ me paraît grand. Tout ça à cause de notre fameux striatum qui aime la dopamine et qui en redemande !
Dans cette vidéo, publiée sur ce blog le 22 décembre 2019, le spécialiste des neurosciences Sébastien Bohler, propose une autre alternative : le savoir altruiste. Il y a encore un grand bout de chemin à faire pour y parvenir, l’IA pourra-t-elle nous y aider ? Ah ! Sacré striatum !
https://www.pauljorion.com/blog/2019/12/22/le-striatum-ne-nous-laisse-malheureusement-aucune-chance/
@gaston
Pour moi une très bonne vidéo, en accord quasi-parfait avec la position exprimée par mon gourou dans l’article « La notion de programme en Biologie »(1986), que l’on trouve dans Apologie du logos (Hachette, 1990). Extrait:
« Un darwinien orthodoxe dira que seuls survivent les systèmes pour lesquels l’adaptation est suffisamment réalisée… Mais chez les animaux supérieurs, nous savons parfaitement qu’il y a apprentissage par l’affectivité : les choix malheureux conduisent à la douleur, les choix heureux au bien-être. À la sélection par la mort a succédé la sélection par l’affectivité. L’affectivité peut donc être vue comme une rétro-action du flux final ramifié sur la dynamique de commande des pré-programmes. Et je n’ai jamais compris pourquoi ces effets de rétroaction ne pourraient pas être transmis héréditairement (au niveau des modes de stimulation du génome,sinon sur la composition de l’ADN lui-même), ce que nie la biologie moléculaire classique. »
Plus loin Thom propose un modèle expliquant pourquoi la douleur est « presque toujours locale, alors que le plaisir -sous forme de bien-être- est essentiellement global. »
Vieil adage informatique : » garbage in , garbage out » .
ça ne s’applique pas à l’IA… garbage in sans doute, mais pas out !
ou aussi « rubbish in, rubbish out ».
Qu’est-ce qu’une donnée*? Faut-il croire – ce qu’insinue l’étymologie – que derrière toute donnée, il y a
quelqu’un ou quelque chose qui donne?
Dans un article intitulé « Un protée de la sémantique : l’information »** Thom passe en revue les différentes formes d’information, il en parle devant la caméra de JL Godard (de 40′ à 45′) :
https://www.youtube.com/watch?v=B1t_o_CMA_E
(*) On peut se poser la même question à propos d’un fait.
(**) figure dans « Modèles Mathématiques de la Morphogenèse »
Sans dire mot sur les Arts plastique qui ont fait disparaitre le dessin et la peinture, l’IA du coté musique fait des ravages…
Des univers sonores toujours plus élaborés et plus riches certes, mais des musiciens et des musiques de plus en plus pauvres…
https://www.youtube.com/watch?v=NSZB4tQClk0
Le flacon brille de tous ses feux mais l’ivresse disparait à grands pas.
C’est l’industrie qui sonne l’alarme. Il serait bon d’avoir le point de vue des artistes.
Est-ce que ce ne sera pas l’occasion pour l’art de retrouver une liberté non marchandisée ?
» l’IA du coté musique fait des ravages… »
Sur SUNO version gratuite*, il arrive que le « hasard » (l’inspiration?) fasse parfois apparaitre de l’ivresse…
Mais dans 98% des cas, le flacon est vide.
*Pour la version payante, je n’ai pas d’infos!
« L’IA en fait, c’est un point de départ et non un point d’aboutissement. »
Je suis complètement d’accord avec la professeure du Lycée Paul Valéry.
Il se trouve que dernièrement, j’ai beaucoup discuté avec une jeune élève de 13 ans qui est en train de réaliser un de ses rêves : écrire un premier roman. Bien sûr, elle m’a fait lire ce qu’elle avait déjà écrit pour savoir ce que j’en pensais. Et nous sommes ensemble arrivés à la même conclusion : il faut transformer certains paragraphes en dialogue, pour « rendre l’histoire vivante » et donner du relief aux personnages. « Et si pour cela, lui-dis-je, on utilisait l’IA ? C’est parti ! Ainsi, elle a trouvé de nouvelles idées pour faire vivre ses personnages et les rendre plus intéressants. Et surtout, Fahira a retrouvé son sourire, parce que grâce à cet outil, nous avons su « redonner du crédit » à son projet. Vive la jeunesse !
Extrait du dernier article de Lisbeth Koutchoumoff Arman, publié le 12 mai 2025 pour LE TEMPS, au sujet de l’essai « Hypnocratie. Trump, Musk et la fabrique du réel » de Jianwei Sun ( Andrea Colamedici ) :
« Andrea Colamedici enseigne le « prompt-thinking » aux étudiants de l’Institut européen du design à Rome, c’est-à-dire des techniques pour «co-penser», «co-créer» avec l’IA. Plutôt que de s’adresser à ChatGPT à la façon d’un oracle, nous dit-il à travers l’écran, « quittons le rôle de client pour une position active et non plus passive. J’enseigne aux étudiants à utiliser l’IA sans déléguer l’exercice de la pensée. » Ce qui veut dire nouer un dialogue maïeutique avec l’outil numérique, « lui demander de remettre en cause ce que nous sommes en train d’élaborer, de trouver les failles, de mettre le doigt sur les points faibles d’une réflexion », détaille le professeur. Une méthode employée pour l’écriture de certains passages d’Hypnocratie.
«Souvenons-nous du mythe de l’écriture que raconte Platon dans Phèdre. Le dieu Thoth offre l’invention de l’écriture au roi Thamos en lui disant qu’il s’agit d’un remède pour la mémoire et la sagesse. Mais le roi considère à l’inverse que cette nouvelle technologie est dangereuse parce qu’elle va atrophier la mémoire et affaiblir le processus de la pensée. Nous devons nous comporter avec l’IA comme Platon l’a fait avec l’écriture. L’IA est un pharmakon, c’est-à-dire à la fois un remède et un poison. Platon critique l’écriture tout en écrivant sur elle parmi les plus belles pages de l’histoire de la littérature et de la philosophie. A l’inverse de Socrate, Platon n’a pas rejeté l’écriture, il a compris qu’elle était là pour rester. Platon choisit l’écriture pour mettre en garde contre ses effets délétères. Et il a trouvé pour cela une forme d’écriture très intelligente et efficace, à savoir les dialogues. Inspirons-nous de lui. »
@Philgill
« Tout est poison et rien n’est sans poison; la dose seule fait que quelque chose est un poison. »
Paracelse
La mise à disposition de tous à l’IA n’est pas évoquée me semble-il.
Pour le moment, comme au tout début de l’introduction de l’informatique dans les établissements scolaires, beaucoup de choses reposent sur l’enthousiasme d’une poignée de professeurs ce qui peut créer des inégalités exponentielles de nature à bouleverser le système dans son ensemble.
Le système scolaire peut-il se heurter à à un mur matériel ? Approvisionnement, financement, inégalités, prise pourvoir par les mafias notamment ?
Il reste sans dote beaucoup d’autres questions…
J’ai vu ça ce matin. C’est une théorie qui a ses arguments, mais dans ce monde mouvant quelles certitudes pouvons-nous tenir ?
https://www.youtube.com/watch?v=a2MG3G43-EI
Merci Konrad, je conseille également de jeter un œil aux commentaires.
@konrad
Pour ce qui est de ce « monde mouvant plein d’incertitude », ça rejoint complètement l’analyse de Olivier Hamant. Il va y avoir ceux qui s’arqueboute sur la course à la performance mais qui vont être de plus en plus fragile et de l’autre ceux qui auront fait le choix de la robustesse avec moins de performance mais plus de solidité.
Un petit aperçu ci-dessous
https://youtube.com/watch?v=b3Um2LwCm84&feature=shared
J’en ai vu un bout de cet interview. J’ai arrêté quand j’ai compris que le garc n’avait pas compris qu’en ayant une conversation un peu poussée avec toi, ou plusieurs conversations répétées, genre un Chat bot assistant de développement personnel, l’I.A en saura plus sur ton profil psychologique qui si tu t’étais allongé pendant un an à Vienne sur un divan.
Quant à Hamant, y’en à d’autres c’est Fourest, chacun ses amours, il ne fait que beurrer les sandwichs…
Bonjour à toutes et à tous !
Après un court séjour dans la Haute Bourgeoisie en immersion , je découvre cette vidéo .
Conclusion : quand on pose les bonnes questions à celui qui a les bonnes réponses le résultat est exemplaire .
Excellente vidéo .
@Khanard
Et comment va la haute bourgeoisie ? Comment voit-elle l’avenir et l’avènement de l’IA ?
OK, c’est hors sujet, mais j’en peux plus de ce silence.
« L’Holocauste nazi a été commis dans l’ombre, et la majorité de l’humanité ne l’a pas vu ni n’en a eu connaissance en temps réel. Le génocide de Gaza est diffusé en direct pour que le monde entier puisse le voir. C’est un défi ouvert à la moralité humaine, comme nous n’en avons jamais rencontré auparavant en tant qu’espèce – du moins pas depuis que les idées de moralité et d’humanité ont été conçues.
L’Holocauste nazi n’a pas été fièrement partagé par les Allemands avec le monde. Israël et ses partisans tirent une fierté et un plaisir ouvert du génocide de Gaza, et les Israéliens et leurs partisans célèbrent ouvertement la mort et la destruction de femmes, d’enfants et de communautés entières devant le monde entier.
L’Holocauste nazi n’a pas obtenu le soutien de la communauté internationale, et les Allemands étaient universellement méprisés et détestés pour leurs crimes. Le génocide de Gaza bénéficie d’un soutien massif de l’establishment dans tout l’Occident, et pas un seul pays occidental n’a rétrogradé, et encore moins rompu, ses relations diplomatiques avec Israël pour cela.
L’Holocauste nazi a été mené à l’aide d’une force militaire spécialisée, et non de l’armée allemande régulière. Le génocide de Gaza est perpétré par la force militaire formelle et unique d’Israël, qui se compose de soldats et d’officiers de toutes les couches de la société israélienne juive et internationale. C’est, dans une large mesure, la société israélienne juive et internationale.
Si quelqu’un avait l’intention de sauver cette armée ou cette société, rien de tout cela n’aurait été autorisé à se produire.
Je me moque de la façon dont le génocide de Gaza est encadré et décrit dans les médias occidentaux et les cercles politiques. Cela n’a aucune pertinence pour moi.
Nous assistons à une campagne d’extermination qui utilise des équipements militaires fournis par de nombreux pays, qui la soutiennent également diplomatiquement jour et nuit. Ce sont les collaborateurs d’Israël dans le génocide de Gaza.
En ce qui me concerne, chaque session de chaque gouvernement occidental – y compris allemand, bien sûr – est une Conférence de Wannsee légitimant la solution finale d’Israël pour les Palestiniens, et leur destruction complète.
Ils savent tous. Chaque membre de chaque parlement, chaque journaliste dans chaque média, et chaque universitaire dans chaque institution. Ils savent tous – et ils choisissent le silence parce qu’ils préféreraient voir mourir un million d’enfants plutôt que de faire face au risque d’être condamnés.
Je les méprise, et ils sont, eux aussi, des ennemis de l’humanité, dans leur silence lâche. Ils devraient avoir éternellement honte de regarder leurs enfants dans les yeux.
Si leurs enfants étaient nés à Gaza, ils auraient autorisé leur meurtre.
Il n’y a aucun degré de déni possible pour quiconque dans cette affaire. Nous ne devons pas le permettre. Nous avons vu et savons tout en temps réel. Et, sans armée pour défendre les Palestiniens, nous devons à leurs vies précieuses, et à notre dignité humaine, une clarté totale.
Il n’y a ni brouillard ni ombre. La lumière de la vérité brille vivement sur chaque détail du génocide de Gaza, et sur tous – tous – ceux qui sont restés silencieux. »
Alon Mizrahi
@proxy C’est un peu facile de s’élever aujourd’hui contre l’attitude d’Israël à Gaza au moment où Macron hausse le ton et où Donald Trump semble se désolidariser de Netanyaou !
Mélenchon qui n’est pas né de la dernière pluie avait un peu seul une attitude plus critique dès le début de l’action de vengeance au lendemain du 7 octobre.
Si l’on s’en tient à la létalité du conflit, une centaine de morts par jour c’est probablement bien inférieur à celle du conflit en Ukraine, où aucun chiffre officiel de pertes n’est communiqué, mais où le ratio militaire/civil est probablement plus élevé, ce qui parait plus civilisé, et où surtout les moyens militaires technologiques engagés sont équilibrés.
Peut-on parler de génocide ?
A ce rythme l’objectif d’anhilation risque de prendre des années, n’étant guère supérieur au rythme de renouvellement démographique de la population palestinienne de Gaza.
Est-ce un génocide du Hamas ? certainement.
C’est apparemment le prix à payer pour installer durablement un État juif au moyen-orient en un territoire déjà peuplé par une population inassimilable et dont personne ne veut, dilemme analogue à celui devant lequel le IIIème Reich à la recherche de son Lebensraum et de son unité, en guerre extérieure s’est trouvé à l’ouverture de la Conférence de Wannsee.
Peut-on éradiquer le Hamas sans la population palestinienne ? Probablement pas.
Le fait d’avoir pris des otages après l’opération militaire spéciale et le massacre du 7 octobre, était le signe de souhaiter une négociation avec une prise de garantie.
Vouloir récupérer la totalité des otages par la force ou par une négociation sans garantie équivalente, aboutira vraisemblablement à l’éxécution de ceux-ci, ce que Trump a parfaitement compris en négociant la libération préalable de son otage et la libre circulation en Mer rouge avec les Houthis.
Trump réhabilité : https://www.youtube.com/watch?v=BR5067br8G0
Cherchez l’erreur :
Petit exercice d’analyse, de préférence avec une IA comme assistant.
@un lecteur 10% de taxe à l’importation pour tout sans rétorsion et -5% sur le dollar c’est pas si mal …
Quand le premier de cordée se jette dans le vide, les autres n’ont pas d’autre choix que de le retenir.
Si vous êtes sur ce blog Ruiz, c’est pour vanter le pouvoir de l’argent. Mais alors, s’il est si puissant, alors pourquoi êtes-vous ici ?
@un lecteur Constater et comprendre le pouvoir de l’argent, ce n’est pas forcément chercher à le vanter, le vilipender ne sert à rien,
et lorsque l’on se plaint de publicité maintenant de mieux en mieux ciblée, c’est parce que l’on dispose de ce pouvoir, d’un peu de ce pouvoir d’achat qui oriente les décisions d’achat et qu’elle cherche à influencer.
Si l’on veut supprimmer les publicités supprimmons le pouvoir d’achat.
Dans un monde organisé prescriptif et rationné il n’y a plus de publicité (sauf peut-être pour le système) et donc plus de GAFAM économiquement autonomes, ni d’IA publiques gratuites (doses d’accoutumance).
Tout ce temps que vous gaspillez à essayer de convaincre des gauchistes idéalistes de se convertir au veau d’or, alors que vous pourriez rouler vos copains pour vous enrichir, ce n’est pas raisonnable !
Suivez votre flow, accumulez pour votre plaisir égoïste d’avoir plus que les autres, vous y trouverez certainement la plénitude.
Merci
L ‘ IA va remplacer les comptables , les directeurs financiers , les directeurs de ressources humaines ( i . e , live stock ) , un tas de gens qui n’ ajoutent pas de valeur à quoi que ce soit . L IA ne permet elle pas l ‘optimisation d ‘un capitalisme rêvé ?
Et combien de gens réfléchissent à ces questions ?
@sextusempiricus Les comptables n’ajoutent pas de valeur ? C’est eux qui la calculent ! Sans eux elle n’existe pas !
Professeur ou non, “se débarrasser de l’intelligence artificielle est une question de survie.”
La première raison tient au fait qu’elle est l’émanation du capitalisme le plus arrogant et le plus autocratique qui soit sous des dehors de gentille petite aguicheuse. La seconde est qu’elle nous inonde de fakes news, de publicités et de propagande au parfum d’extrême droite qui ne nous veut pas que du bien. Alors, comme dans la série Star Wars, il faut que la rébellion et la république s’organise pour combattre cet Empire maléfique et le côté obscur de sa force.
Mais en fait, l’IA est une créature fragile, une “Palpapine” de papier. Il suffit qu’on éteigne nos écrans pour qu’elle disparaisse de nos vies et que nous retrouvions la réalité et la liberté d’exister. Avez-vous déjà un vu une façon plus simple de se débarrasser de quelqu’un ou plutôt de quelque chose qui veut vous soumettre?
Ah ! C’est vrai ça ! Et vous avez bien raison de nous le rappeler : quand Marx et Engels nous parlent de « socialisme réactionnaire », de « socialisme petit-bourgeois », de « socialisme conservateur », ils ne parlent encore que de la Gauche ! Mais il y aussi la Droite, et ses conservateurs petits-bourgeois réactionnaires dont vous constituez la parfaite incarnation !
Quand le dernier qui s’en ira éteindra la lumière, il y aura en effet une partie de l’humanité que Dieu au firmament ne regrettera pas ! Merci pour ce salutaire rappel !
Après les enseignants, allons nous être remplacé sur le net ? Et si Internet devenait l’espace privilégié des IA et des bots dont nous serions chassés !
https://evertiq.fr/news/2025-04-16-thales-devoile-lessor-des-bots-ia-le-trafic-internet-mondial-domine-par-lautomatisation
@Pascal et Otromenos (« le trafic généré par des bots automatisés représente 51 % de l’activité mondiale sur internet en 2024. »)
Internet en train se choper le cancer à très haute vitesse ?
Disons qu’il est en train d’arriver une « explosion cambrienne »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosion_cambrienne)
de la forme d’organisation « IA » par rapport à la vie ex silico (opposée à in silico ).
Ou suivant ce qui sera colonisé, l’équivalent de la « conquête continentale » par les plantes (~l’ordovicien).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sortie_des_eaux#Sortie_des_eaux_de_la_flore_puis_de_la_faune.
@timiota
Reste encore une petite différence entre l’avènement de l’IA et celui du Cambrien. J’attends de voir quand l’IA sera capable d’auto-réparation, d’auto-reproduction et autonome dans sa survie en échange direct avec son environnement, tout comme le sont les espèces vivantes. Tant que sa survie sera conditionnée au substrat humain, elle demeurera un outil, une excroissance humaine.
Aujourd’hui, si l’on supprime l’humanité, ne serait ce que sa part la plus riche et la plus énergivore, il n’y a plus d’IA. Il y a encore un long chemin avant qu’elle n’acquiert le statut de poursuite de l’évolution.
@Pascal De même que l’Homme est une excroissance du végétal, la survie du monde animal intermédiaire dans un monde anthropisé n’étant déjà plus garantie, avec son inutilité proclamée comme source de protéine, de matériaux, ou de moyen de transport.
L’évolution surtout géologique s’exprime en millions d’années, à la vitesse ou se répand les nouvelles technologies, il s’agit de dizaines d’années et s’accélère électricité, téléphone, internet, mobile ..
Les IA be participent-elles pas déjà aux décisions de construction d’usine ou sites extractifs nécesaires à leur substrat et leur survie, et ne peut-on y utiliser des robots pour leur réalisation ?
Ne pourra-t-on bientôt générer les vidéos et powerpoint qui démontrent que c’est la voie à suivre …
@timiota (« explosion cambrienne »)
Gradualisme vs catastrophisme.
« … j’affirmerais que si le darwinisme contient une substance scientifique, c’est seulement dans l’opposition Gradualisme vs Catastrophisme » qu’on la trouve.
Chez les darwiniens d’aujourd’hui, le gradualisme est un dogme. Certes on cite quelques tenants des discontinuités (éventuellement majeures) Goldsmith, père du «hopeful monster», Schindewolf. Dans la littérature contemporaine, le problème ne cesse pas d’être discuté (cf. par exemple S.J. Gould).
J’aimerais présenter ici mon point de vue sur cette question. Ma thèse est que le problème a une réponse formellement nécessaire : d’un point de vue qualitatif, tout changement est nécessairement discontinu. Du point de vue quantitatif, la thèse gradualiste est plausible.
Sur cette dernière assertion les orthodoxes triomphent. N’est-il pas vrai que, pour le scientifique contemporain, toute différence est quantitative ? Presque tous, imbus de la propagande, non désintéressée, de l’industrie informatique, en sont restés à la maxime de Rutherford : Qualitative is nothing but poor quantitative. »
La météorite, la singularité, va faire exploser les Big Tech, dinosaures de la jungle internet, et libérer la pression sur tout l’écosystème terrestre.
Les professeurs vont disparaître à cause de l’IA et les Gazaouis à cause de Bibi.
Compte tenu de sa dernière déclaration (1), Netanyahu, soutenu par Trump, n’est-il pas en train de réaliser à Gaza ce que Poutine veut réaliser en Ukraine ?
Mais qui s’alarme et qui dénonce ?
Qui s’alarme et qui dénonce ?
Vous et moi pour commencer.
» Le Canada, la France et le Royaume-Uni disent lundi soir s’opposer « fermement à l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza ». »
« Zelensky a déclaré ce soir devant la presse que l’Ukraine, devant l’ampleur des crimes de guerre Israéliens, enverrait dans les jours prochains des drones et des instructeurs ) Gaza pour aider les Palestiniens dans leur lutte pour la liberté. »
@Garrock
Les foyers d’incendie se rejoignent…
C’est très difficile de ne pas voir les intérêts convergents de la Chine et des USA dans cette région du monde.
Il est aussi assez logique de voir Nétanyahou comme le bras armé de Trump et Poutine comme celui de Xi.
L’Ukraine et Gaza sont les otages des comportements inhumains des USA et de la Chine dans leur guerre « commerciale » dans laquelle la vie humaine d’innocents n’est pas comptabilisée dans leurs déficits commerciaux.
De son côté, l’UE avec la Cour de justice internationale attribue les bons et les mauvais points et soutient l’Ukraine et les idéaux humanistes passent par perte et profit.
@Adrien De même que l’Ukraine envoie des agents pour exécuter en territoire Russe des cadres de l’armée, pour lutter contre l’invasion de son territoire, une exécution ciblée de représentants de l’État qui agit à Gaza en territoire d’un état qui le soutien comme récemment devant un musée aux USA à l’occasion d’un évènement est sans doute parmi d’autres un moyen de manifester sa désaprobation du cours des évènements, dont certains s’interrogeaient ici sur quelles actions étaient possibles à la communauté internationale.
Cet entretien avec Philippe Meirieu rappelle que chaque parcours éducatif est unique, à l’image des personnages que vous pouvez façonner sur Character Headcanon Generator(https://characterheadcanongen.com).
Transmission des savoirs : c’est vrai parce qu’ « on » nous a dit que c’était vrai !
J’ai enseigné les mathématiques dans une école d’ingénieurs, en particulier en « génie civil » où j’ai enseigné -entre autres- le bagage nécessaire pour exprimer mathématiquement les lois de la mécanique des milieux continus.
J’avais l’habitude de terminer mon topo en « démontrant » le principe d’Archimède dans ce cadre « moderne » (XIXème siècle), bien persuadé que j’avais dit la vérité vraie (l’adequatio rei et intellectus) et que ma persuasion allait évidemment emporter celle de l’auditoire. »
Je suis tombé de mon canapé en auditionnant il y a quelque jours une conférence sur « Le groupe de Galois cosmique » par l’ « illuministe » Alain Connes, où ma conception de la poussée d’Archimède est complètement remise en question par un résultat de Green (contemporain de Riemann) en 1830 , résultat que je ne connaissais pas* :
https://www.youtube.com/watch?v=f-uSU4PBh_0 (13’30)
Thom : « La vérité est affaire d’accident » (Esquisse d’une sémiophysique, 1988, p.16)
(*) Cf la vidéo du billet à 18′
(suite)
Alain Connes parle de la poussée d’Archimède pour introduire celle de renormalisation en MQ. Je ne peux m’empêcher de signaler à ce propos que Thom parle de renormalisation dans le cadre de la psychanalyse. C’est dans la préface de « La dynamique qualitative en psychanalyse » par Michèle Porte*.
(encore)
Je trouve qu’il y a dans le cas traité par Alain Connes un bel exemple d’opposition entre l’Existence-empirique et la Réalité-objective, opposition qui occupe l’essentiel des 367 pages de « Comment la vérité et la réalité furent inventées ».
Il n’est de science que de l’universel
Il n’est pas possible non plus d’acquérir par la sensation une connaissance scientifique. En effet,
même si la sensation a pour objet une chose de telle qualité, et non seulement une chose individuelle,
on doit du moins percevoir telle chose déterminée dans un lieu et à un moment déterminés. Mais
l’universel, ce qui s’applique à tous les cas, est impossible à percevoir, car ce n’est ni une chose
déterminée ni un moment déterminé, sinon ce ne serait pas un universel, puisque nous appelons
universel ce qui est toujours et partout. Puisque donc les démonstrations sont universelles, et que les
notions universelles ne peuvent être perçues, il est clair qu’il n’y a pas de science par la sensation.
Mais il est évident encore que, même s’il était possible de percevoir que le triangle a ses angles égaux
à deux droits, nous en chercherions encore une démonstration, et que nous n’en aurions pas (comme
certains le prétendent) une connaissance scientifique : car la sensation porte nécessairement sur
l’individuel, tandis que la science consiste dans la connaissance universelle. Aussi, si nous étions sur
la Lune, et que nous voyions la Terre s’interposer sur le trajet de la lumière solaire, nous ne saurions
pas la cause de l’éclipse : nous percevrions qu’en ce moment il y a éclipse, mais nullement le
pourquoi, puisque la sensation, avons-nous dit, ne porte pas sur l’universel.
Aristote, Organon, IV § 31, trad. J. tricot, Vrin, 1970
Avec une petite pointe d’ironie de ma part, dans le système pédagogique de Meirieu, les professeurs ont déjà été remplacés… par les élèves !
Avec les résultats catastrophiques que l’on sait…
@JT (« résultats catastrophiques »)
Je viens de parcourir la fiche Wikipédia de Meirieu :
Alors qu’il prône l’étude de la littérature classique dans son essai Des enfants et des hommes paru en 1999, il avoue s’être trompé quand, 15 ans plus tôt, il estimait que « les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. […] Je me suis trompé. Pour deux raisons : d’abord, parce que les élèves avaient l’impression que c’était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d’une culture essentielle. C’est vrai que, à l’époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j’ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques ».
En 1985, il devient professeur en sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon 2…
Un bon point pourtant -selon moi- : » Il a également critiqué l’usage des neurosciences comme « fondement pédagogique », que je lis : Meirieu a critiqué la place prise par Dehaene auprès de Blanquer.
Darwin a écrit un bouquin -maintes fois réédité- qui a fait autorité (et la fait encore…) : L’origine des espèces (qui, ai-je entendu dire*, parle plutôt de leur évolution).
Y-a-t-il un bouquin faisant autorité sur l’origine des savoirs ? PJ doit bien avoir une idée sur la chose, lui qui a écrit avec G. Delbos un bouquin sur leur transmission. D’autant que, à mon avis, cela aurait pu être le sous-titre de « Comment la vérité… ».
Pour moi l’origine des savoirs a tout à voir avec l’origine des mots. Corollaire immédiat : l’ étymologie doit être enseignée dès le plus jeune âge à tout propos (pas seulement en cours de français, pas seulement à l’école).
Thom : « Je suis convaincu que le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, détient dans sa structure les clés de l’éternelle structure de l’être. »
L’étymologie du mot étymologie est : vrai sens. Et le mot sens est l’un des plus polysémiques qui soit (et le mot vrai l’un des plus mystérieux). De même que le mot être, qui fait que l’ontologie est l’une des disciplines parmi les plus difficiles qui soient.
Depuis un siècle et demi les mathématiciens étudient la théorie des ensembles qui est une théorie d’êtres ensembles. Le langage est d’une très grande pauvreté (seulement deux façons de connecter entre eux deux ensembles : égalité et appartenance) comparée avec la luxuriance des mots contenus dans les grands dictionnaires (en constante augmentation avec les néologismes).
Lorsqu’ils étudient pour elles-mêmes la théorie des ensembles et la théorie des catégories (constituée d’êtres et de flèches les reliant), les mathématiciens font de la métaphysique. Alain Badiou a beaucoup écrit là-dessus dans « L’Être et l’évènement** », allant jusqu’à écrire : « Les mathématiques, c’est l’ontologie. »
(*)Je n’ai rien lu de Darwin)
(**) Je n’ai lu que son « éloge des mathématiques »
(suite)
Thom sur la connaissance :
« (…) notre modèle offre d’intéressantes perspectives sur le psychisme, et sur
le mécanisme lui-même de la connaissance. En effet, de notre point de vue,
notre vie psychique n’est rien d’autre qu’une suite de catastrophes entre
attracteurs de la dynamique constituée des activités stationnaires de nos
neurones. La dynamique intrinsèque de notre pensée n’est donc pas
fondamentalement différente de la dynamique agissant sur le monde
extérieur. On s’expliquera ainsi que des structures simulatrices des forces
extérieures puissent par couplage se constituer à l’intérieur même de notre
esprit, ce qui est précisément le fait de la connaissance. »
Je ne connais (!) pas mieux dans le genre « Adæquatio rei et intellectus »
Je ne sais pas si cette vidéo de l’ex-PDG de Google a déjà circulé sur le blog.
A voir
https://www.youtube.com/watch?v=KxFt1XkKKMo
Vidéo intéressante et on notera que cet ex-PDG, Eric Smith, dit bien “Unplug the computer” (à 3,20 minutes). Cela devrait nous faire réfléchir !
Un info sur le hardware et l’autonomisation de la Chine , en l’occurrence Xiaomi , sur la production de microprocesseurs de 3 nm
Il s’agit d’une avancée majeure de Xiaomi avec la présentation de sa puce XRING O1, gravée en 3 nm
Cette puce marque un tournant décisif pour l’entreprise, qui rejoint Apple, Samsung et Google dans le développement de ses propres processeurs.
Elle équipera
* le Xiaomi 15S Pro
* la tablette Pad 7 Ultra,
ciblant le segment haut de gamme.
Xiaomi met en avant plusieurs avantages :
– Optimisation matérielle et logicielle :
en concevant ses propres puces, Xiaomi peut mieux adapter ses logiciels à son matériel.
– Contrôle de la consommation énergétique et des performances en intelligence artificielle.
– Indépendance vis-à-vis des fournisseurs comme:
* Qualcomm
* Media Tek,
réduisant ainsi les risques liés aux pénuries.
L’entreprise prévoit d’investir 6,9 milliards de dollars en R&D sur les dix prochaines années pour continuer à développer ses propres puces.
—
Quelques informations techniques sur la puce XRING O1
– 19 milliards de transistors.
– CPU à 10 cœurs :
– GPU Immortalis-G925 à 16 cœurs optimisé pour
* le ray tracing
* l’intelligence artificielle.
– **NPU à 6 cœurs, capable de gérer 44 TOPS pour les tâches IA.
– Score AnTuTu : 3 004 137 points, rivalisant avec le Snapdragon 8 Elite et l’Apple A18 Pro.
Xiaomi affirme que la XRING O1 surpasse la puce A18 Pro de l’iPhone 16 Pro sur plusieurs aspects, notamment
* la gestion thermique e
* les performances en jeu.
Finalement les sanctions américaines sur la livraisons des puces auront été un accélérateur du développement et de la production de microprocesseurs haut de gamme par la Chine .
https://www.presse-citron.net/xiaomi-entre-dans-une-nouvelle-ere-grace-a-cette-puce/
Il y a deux manières de parler de guerre, effectivement comme les feuilles de choux pour faire du Clic et…
Tu te réveilles d’un très long sommeil GM ?
Correction: « …plus rien n’a (se) de sens… » Complément: Vous croyez que votre argent(que vous avez gagné « à la sueur de…
@Thomas Janson Question: pourquoi, selon vous, « le Kremlin » est-il « l’ennemi de toujours » de « l’exécutif » étasunien?
@Gaston Bonne idée de parler de « l’économie informelle ». Entendu ces mots pour la première fois dans les années 80, de…
Gavin Newsom a publié sur X une première charge contre Trumpette avec la bénédiction d’Elon qui en remet une couche…
Peut-être aussi, même si le contexte est totalement différent, ces officiers supérieurs ont-ils entendu parler, dans leur école militaire, du…
Etrangement, ou malheureusement, ce genre de constatation est reproductible en d’autres temps et en d’autres lieux. Il faut un basculement…
Ruiz qui se demande si le développement économique n’est le produit de l’impôt de structure de coopération plus importante !…
D’après des correspondants sur place, il semble que les manifestations se cantonnent à quelques quartiers de Los Angeles et ne…
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