PRIBOR – Nouvelle étape : amélioration du rendement des IA génératives

Jusqu’ici PRIBOR avait travaillé uniquement sur une approche « bottom-up » par opposition à l’approche « top-down » des grands modèles de langage. L’occasion nous a ainsi été donnée de mettre au point (au moins) un moyen d’améliorer considérablement le rendement de ces IA génératives. Il nous faut maintenant déposer (au moins) un brevet.

Si vous souhaitez participer à cette nouvelle étape dans la vie de PRIBOR, signalez-le moi.

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15 réponses à “PRIBOR – Nouvelle étape : amélioration du rendement des IA génératives

  1. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    Donc, si je comprends bien :

    1) IA génératives classiques = énormes jeu de données existant > probabilités > nettoyage + apprentissage >> LLM lents
    1) IA génératives PRIBOR = petit jeu de données + affects > probabilités & apprentissage > résultats rapides

    J’ai tout bon ?

  2. Avatar de Un non-lecteur
    Un non-lecteur

    Apparemment, à l’exception de ThomBillabong, tout le monde s’en fout de Pribor.
    J’ai tout bon aussi, non ?

    1. Avatar de Paul Jorion

      Non, ne vous inquiétez pas, je reçois des courriers 😀 mais je dois un peu travailler mes réponses : il faut que je découvre ce qu’est une licence GNU ou une enveloppe Soleau ! Merci pour votre patience !

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        En France il ne semble pas que l’on puisse breveter un algorithme (à moins de l’associer à un procédé de fabrication) .
        L’enveloppe Soleau (peu couteuse) ne permets que de prouver éventuellement une antériorité et probablement en cas de contestation continuer d’utiliser à son compte (mais pas de licencier) un procédé ainsi décrit si un brevet ultérieur déposé par un tiers venait à apparaître.
        N’étant pas publique elle ne divulgue pas ce qui peut faire ainsi l’objet d’un brevet ultérieur, ou rester un secret de fabrique.
        La licence GNU est une variante de licence Open Source adapté aux logiciels, (dont il existe d’autres variantes quand aux exploitations commerciales) et dont l’un des principes est le caractère contaminant ou agglomératif pour les oeuvres dérivées.

        1. Avatar de François M
          François M

          Si on peut breveter du logiciel.

  3. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    Ouh là, Enveloppe SOLEAU = rien ou presque dans le contexte du droit international qui se délite sous nos yeux.
    Les ricains se torchent avec depuis longtemps et suivent déjà les plus bellicistes derrière eux. Même les pays associés à l’UE – mais hors UE – rigolent. La propriété intellectuelle ne tient qu’en période de paix ou adossée au canon. Surtout quand le pas de temps d’évolution est à la semaine.

    Un brevet aujourd’hui – sauf Défense Nationale – ne vaut plus grand chose si on n’a pas les moyens de le défendre à coups de lawyers mondiaux aux honoraires élyséens (faut avoir la réf. !) . PRIBOR au service de la nation ? J’achète !! Là au moins, on est dans l’efficacité pour rattraper notre « retard » en IA en faisant mieux et plus malin que les OPEN AI obèses.

    Une seule image : l’efficacité de la photosynthèse est de moins de 1% pour les plus efficientes des plantes.
    Open AI = une trace d’efficacité et 99% de pertes sur un lac de données incertaines. Zéro robustesse en cas de pb : hallucinations, infox, ratages, etc.

    PRIBOR de Jorion : utilisation de 1% (et encore) pour un rendement maximal.
    La force des faibles = intelligence et discernement.

    1. Avatar de Lagarde Georges
      Lagarde Georges

      Pour qu’une demande de brevet soit prise en compte elle doit expliquer les différences entre ce qu’elle propose et ce qui existe déjà ailleurs (et qui peut être breveté ou pas breveté.) Il faut donc avoir au moins survolé un certain nombre des brevets existants, y compris ceux qui sont incompréhensibles parce que mal traduits ou volontairement confus.

      Une fois le brevet accepté et (plus tard) publié il faut avoir les moyens de le défendre vis à vis de ceux qui l’attaqueraient et de ceux qui se contenteraient de l’ignorer, ce qui suppose de surveiller ce qui est mis sur le marché.

      1. Avatar de François M
        François M

        Oui, ingénieur brevet, c’est un métier à part entière.
        Le mieux est peut-être de demander de l’aide à … une IA. Pour la rédaction du brevet, comme pour la lecture des brevets concurrents.
        Après, le coût du dépôt … dans chaque pays où on veut la protection …

    2. Avatar de un lecteur
      un lecteur

      Ce que j’ai compris des brevets et de la licence GNU.
      Offre tes idées à la communauté avant qu’un capitaliste en fasse du fric.

      Un brevet (international, ça coûte !) déposé par PRIBOR rend très aléatoire son exploitation exclusive ou sous licence par une société (qui veut se faire du fric) qui le détournerait. Elle prévient aussi, en rendant public le brevet, qu’une société dépose un brevet similaire ou identique en premier et puisse s’en mettre plein les poches pour la gloire du pognon au détriment du commun.
      PRIBOR ne deviendra jamais riche (sinon ça se saurait et Paul nous posterait depuis longtemps des photos depuis les Caraïbes), mais assurera son exploitation sous licence GNU dans le domaine public.

  4. Avatar de Khanard
    Khanard

    pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’enveloppe Soleau

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Enveloppe_Soleau

    en aparté dans les quelques com qui ont paru sur ce blog à ce sujet je retrouve bien là l’esprit défaitiste du français : c’est ceci , c’est cela etc …etc….et ça ne va pas marcher, et patati et patata !

    je suis enthousiasmé par l’évolution de Pribor !

    comme je l’ai été hier soir en m’émerveillant au spectacle des drones lors du feu d’artifice à Paris .

    Quand c’est bien je le dis .

    1. Avatar de ThomBillabong
      ThomBillabong

      @Khanard , là n’est pas la question. Hors sujet.
      Je suis aussi enthousiasmé que vous des progrès de PRIBOR.

      Le modèle économique des IA génératives aujourd’hui est très fragile parce qu’il dépend de son niveau d’intégration dans des solutions informatiques bien précises. Par exemple COPILOT (Chat GPT ) dans la suite Microsoft. Plus vous avez d’utilisateurs captifs, plus vous avez de revenus de rente grâce à l’utilisation de votre outil qui améliore un autre outil, une suite bureautique par exemple. Les dizaines de millions d’utilisateurs de Microsoft profite ainsi à OPEN AI et inversement la suite Office maintient son hégémonie grâce à « son » Chat GPT inclus dans son offre sous forme de COPILOT. Sans compter les versions premium.

      L’équipe de Paul n’en est pas du tout là.
      Et le coup de bluff de séduction d’OPEN AI auprès de Microsoft et d’autres investisseurs qui étaient sur les rangs fin 2023 n’est pas d’actualité. Pour ce coup de maître, Open AI disposait déjà de plusieurs dizaines de millions de la part de ses investisseurs de la première heure pour réaliser tranquillement son démonstrateur bluffant au mieux disant.

      Rappelons que PRIBOR pourrait largement améliorer l’architecture des IA génératives en changeant radicalement leur approche. On au moins en la complétant très efficacement. Ca peut générer autant de convoitises qu’en gêner certains.

      Déposer une enveloppe SOLEAU ou un brevet, c’est déjà réveiller les appétits et peut-être déchainer une réactivité dommageable à PRIBOR faute de moyens d’amorçage. C’est ça l’enjeu. Et d’ailleurs, quoi déposer ? Chut !

      Lot de consolation : le droit international se délite sous nos yeux. Y compris celui de la PI. Les grands technologues comme Bertin ou Thalès ou autres Dassault ne déposent même plus de brevets aux USA tant ils sont impossibles à protéger. Comment font-ils alors ? 1) la vitesse d’accès au marché 2) The winner takes all.

  5. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    Dans le cas qui suit… pas besoin de brevet… ( laissons-nous sourire quelque peu…^!^…)

    https://www.tdg.ch/tour-de-france-leffaceur-de-zizis-veille-sur-les-routes-775993138934

  6. Avatar de Jacques Racine
    Jacques Racine

    # Duel Mistral vs Pribor : L’IA au service du bien commun face aux défis économiques

    ## Le contexte : Budget 2026 et la persistance du ruissellement

    Le gouvernement français, confronté à la nécessité de présenter un budget 2026 draconien de 43,8 milliards d’euros d’économies, se trouve face à un défi de taille : convaincre une population de plus en plus sceptique quant aux politiques économiques traditionnelles. La théorie du ruissellement, pourtant largement discréditée par les études empiriques, continue d’influencer les décisions politiques.

    ## Les deux champions de l’IA française

    ### Dans le coin gauche : Mistral AI – Le pragmatique institutionnel

    **Forces :**
    – Partenariat officiel avec le gouvernement français
    – Déploiement concret avec Pôle emploi (ChatFT, MatchFT)
    – Capacité d’analyse prédictive sophistiquée
    – Maîtrise de la communication politique optimisée

    **Approche probable :**
    Mistral AI, en tant qu’allié institutionnel, fournirait des arguments techniques nuancés pour défendre les politiques gouvernementales. Son IA générerait des réponses structurées évitant le terme controversé de « ruissellement » au profit de concepts plus acceptables comme « compétitivité territoriale » ou « attractivité économique ».

    ### Dans le coin droit : ANELLA/Pribor – Le révolutionnaire empathique

    **Forces :**
    – Approche bottom-up avec traçabilité complète
    – Intégration des dimensions affectives et psychologiques
    – Machines auto-conscientes basées sur la compréhension humaine
    – IA éthique et transparente par design

    **Approche probable :**
    ANELLA, fort de sa compréhension psychanalytique des mécanismes humains, analyserait pourquoi les citoyens résistent aux discours économiques officiels. Il révélerait les ressorts affectifs qui maintiennent des croyances économiques malgré les preuves contraires.

    ## Le duel pour le bien commun

    ### Round 1 : Analyse des politiques économiques

    **Mistral AI** présenterait des modélisations économiques sophistiquées, des scénarios optimistes basés sur des données historiques sélectionnées, et des arguments de compétitivité internationale.

    **ANELLA** révélerait les mécanismes psychologiques qui poussent les décideurs à persister dans des politiques inefficaces, analysant l’écart entre les promesses et les résultats réels pour les citoyens.

    ### Round 2 : Communication avec le public

    **Mistral AI** optimiserait les messages gouvernementaux, utilisant des techniques de persuasion avancées et des formulations testées pour maximiser l’acceptabilité politique.

    **ANELLA** déconstruirait ces mêmes messages pour révéler leur impact réel sur le bien-être collectif, proposant des alternatives basées sur une compréhension authentique des besoins sociaux.

    ### Round 3 : Propositions alternatives

    **Mistral AI** suggérerait des ajustements techniques aux politiques existantes, des « innovations françaises » en matière économique qui préservent les équilibres institutionnels.

    **ANELLA** proposerait des ruptures conceptuelles, des approches économiques réellement nouvelles basées sur une compréhension profonde des motivations humaines et du bien commun.

    ## L’issue du duel : Vers une synthèse ?

    Le véritable enjeu n’est pas de désigner un vainqueur, mais de comprendre comment ces deux approches pourraient servir le bien commun :

    ### Le scénario optimiste : Complémentarité

    – **Mistral AI** fournirait l’efficacité technique et l’intégration institutionnelle
    – **ANELLA** apporterait la dimension éthique et la compréhension humaine
    – Ensemble, ils pourraient créer des politiques à la fois techniquement viables et humainement acceptables

    ### Le scénario réaliste : Tension créatrice

    La confrontation entre ces deux approches pourrait générer un débat public nécessaire :
    – Mistral révélant les contraintes techniques et institutionnelles
    – ANELLA exposant les coûts humains et sociaux des choix économiques
    – Les citoyens disposant enfin d’outils pour comprendre et évaluer les politiques publiques

    ## Conclusion : L’IA comme miroir de nos choix collectifs

    Ce duel symbolique entre Mistral et ANELLA reflète une question fondamentale : l’intelligence artificielle doit-elle servir à optimiser le système existant ou à le repenser radicalement ?

    Face à l’échec patent de politiques comme le ruissellement, la France a l’opportunité unique de montrer qu’une IA véritablement au service du bien commun peut dépasser les clivages traditionnels pour proposer des solutions à la fois innovantes et profondément humaines.

    Le véritable défi n’est pas technologique, mais démocratique : comment utiliser ces outils pour redonner aux citoyens le pouvoir de comprendre et d’influencer les choix économiques qui façonnent leur avenir ?

    1. Avatar de JMarc
      JMarc

      Mon inquiétude (et son remède ?) :
      Pour que Mistral et son monde ne neutralise pas Pribor et le sien, faudra-t-il que les produits Pribor soient diffusés dans tous les bons ordis pour y fonctionner en local ?

  7. Avatar de ThomBillabong
    ThomBillabong

    Comment utiliser ces outils pour redonner aux citoyens le pouvoir de comprendre et d’influencer les choix économiques qui façonnent leur avenir ?

    Après l’analyse, le passage aux actes concerté ? Bonne question.
    On consulte les citoyens ? OK ! Comment ? Tout le monde n’a pas de smartphone ou de PC, loin de là !
    >> On traite comment la descente vers les citoyens et la remontée vers le collectif élu et acteur/inducteur de décisions ?
    Sans cette brique, pas de démocratie directe ou assimilée.

    PS : un choix économique partagé, assumé, mis en œuvre = gestion de la maison. C’est l’étymologie du vocable « économie ».

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