Les carnets du psychanalyste Il y a vraiment de la place dans un cerveau !

Je me dis : « Tiens ! Je vais aller me chercher une bière ! ».

Plein d’enthousiasme, je bondis sur mes pieds en m’écriant : « Le moment est venu ! ». Et là, à ma grande surprise, je termine la phrase par : « … de fumer une Boule d’Or légère ! ».

« Le moment est venu de fumer une Boule d’Or légère ! », un slogan publicitaire entendu dans la petite enfance … et certainement pas depuis !

Je me pose du coup la question, en ai-je d’autres de stockés ? Eh bien oui : « Qui a bu, boira, la chicorée Pacha ! », « La boldoflorine, la boldoflorine, la bonne tisane pour le foie ! », « La Vitelloise, l’eau qui chante et qui danse ! », « Pour toi, cher ange, un Pschitt orange, pour moi garçon, un Pschitt citron ! ». Et j’imagine que si je n’étais pas en train d’écrire un livre sérieux qui monopolise mon esprit, je pourrais continuer à tirer sur la pelote et en trouver une douzaine d’autres ! Oui il y a vraiment de la place dans un cerveau, où vont s’accumuler au fil des ans une tonne de c…ries !

🟡 Boule d’Or Légère : une cigarette emblématique

Produite en Belgique dès les années 1950 par les établissements Odon Warland S.A., la Boule d’Or Légère était une cigarette filtrée de 70 mm, conditionnée en paquets souples de 25 unités. Elle se distinguait par son tabac noir léger, une rareté dans l’univers du tabac, qui lui conférait un goût subtil et une image raffinée.

🎭 Une phrase, un instant suspendu

Ainsi, « Le moment est venu de fumer une Boule d’Or légère » résonne comme une capsule temporelle, évoquant une époque où le tabac était synonyme de style et d’élégance. Aujourd’hui, cette phrase peut être perçue avec nostalgie, conscience ou critique, selon la perspective adoptée.

(ChatGPT 4o)

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8 réponses à “Les carnets du psychanalyste Il y a vraiment de la place dans un cerveau !

  1. Avatar de arkao

    Ma grand-mère fumait avec le café du repas dominical une Craven « A »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Craven_A

    « Aux spécialistes d´la scoumoune
    Qui se sapaient de courants d´air
    Et qui prenaient pour un steamer
    La compagnie Blondit and Clowns
    Aux pannes qui la langue au pas
    En plein hiver mangeaient des nèfles
    A ceux pour qui deux sous de trèfle
    Ça valait une Craven A  »

    Léo Ferré « Le Chien »

  2. Avatar de gaston
    gaston

    Les Celtiques aussi ont disparu, trop fortes en nicotine et en goudron :

    https://lamalleapapa.com/brand.php/celtique?id=celtique

    « Quand je fumerai autre chose que des Celtiques »

    https://www.youtube.com/watch?v=jnjZ_geKfE0

    1. Avatar de Paul Jorion

      Moi qui vous parle Monsieur (tousse ! tousse !), je fumais des Boyard à une époque. On voyait le goudron qui remontait sur la cibiche à mesure qu’on fumait. Arrivé à hauteur du mégot, il était d’un marron foncé. Je me tourne vers Dieu en l’écrivant, le remerciant d’être toujours en vie !

      En comparant les rendements — les seules données « dures » dont on dispose avant l’entrée en vigueur des plafonds européens de 1992 — les Boyard arrivaient nettement devant les Celtiques :

      Marque & variante (fin années 1970) Goudron (mg/cig.) Nicotine (mg/cig.) Source
      Boyards Caporal Maïs (papier maïs) 45 2,95 ZigSam
      Boyards Caporal Ordinaire papier maïs 37 2,2 ZigSam
      Boyards Caporal Blanc 29 1,95 ZigSam
      Celtique Caporal (soft‑pack France) 25,5 1,75 ZigSam
      Celtique Caporal (soft‑pack Allemagne) 21 1,3 ZigSam

      Pourquoi cette différence ?

      1. Type de tabac et papier
        Les deux marques utilisaient du tabac brun « caporal », très chargé en nicotine, mais Boyard proposait une version “papier maïs” : un papier très poreux (plus d’air, combustion plus chaude) qui fait monter les rendements de goudron et accentue le “coup” en gorge.

      2. Diamètre vs teneur brute
        Les Celtiques étaient réputées « gros module » – diamètre plus large, fumée volumineuse – et déjà classées « plus fortes que Gauloises et Gitanes » par la SEITA lamalleapapa.com. Mais même ce format n’atteignait pas les 37–45 mg de goudron des Boyard Maïs.

      3. Perception sensorielle
        Au-delà des chiffres, la “force” perçue dépend aussi de la température de la fumée, de la rapidité de combustion et de l’absence de filtre. Sur ce plan également, les Boyard Maïs (fumée très chaude, tirage dur) étaient considérées comme les plus « costaudes » du marché français.

      Verdict

      Si l’on parle de force mesurée (rendement goudron/nicotine) et de force ressentie, les Boyard Caporal Maïs dominent clairement les Celtiques. Les Celtiques restaient toutefois redoutables — surtout pour qui venait d’une cigarette blonde filtrée — mais elles jouaient « une division en dessous » de la Boyard Maïs, souvent surnommée la barricade par les fumeurs de l’époque.

      (ChatGPT 4o)

      1. Avatar de Khanard
        Khanard

        au final c’est un peu comme la méteo avec les températures mesurées et ressenties !

        et aussi sur mon avis sur les rencontres réclusiennes : le ressenti est assez morose .

  3. Avatar de Pascal
    Pascal

    Mon adjudant, pendant mon service militaire, repérait les non fumeurs et récupérait les paquets de Gitane maïs de nos vieilles rations de combat ! Tout un monde, c’était dans l’autre siècle 😄

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