Je vais rassembler une petite vidéothèque pour les robots…
Tina Turner, “Tina Live in Rio” (1988) → Ann Behringer, LeJeune Richardson, Jessica Williams
*Godot est mort !*
Je vais rassembler une petite vidéothèque pour les robots…
Tina Turner, “Tina Live in Rio” (1988) → Ann Behringer, LeJeune Richardson, Jessica Williams
Pour qu’ils nous sauvent de nous même !! Nous le valons bien !
Les robots sauront-ils un jour le degré de souffrance pour produire un truc comme ça ?
Pas forcément puisqu’ils seront là pour nous épargner la charge de travail* nécessaire pour produire un truc pareil.
DébutduPartage.com
3515 Taxe Sismondi
😎
le bon lien est ici : Honky Tonk Women », Ike et Tina Turner 1971
Quelle pêche !
Quelle tripe!
Quelle énergie!
Quel enthousiasme !
Quelle joie !
Cette joie, c’est le blues…
J’ai de la peine pour les danseuses, qui doivent danser sur un thème aussi rapide et énervé, sans montrer leur culotte au cameraman qui est à l’affut, et surtout, en étant montée sur des hauts talons !
Voila qui demande du neurone miroir, et de l’empathie. Va calculer ça, tiens !
Mème si je me doute bien qu’un jour, ils seront tout à fait capable de l’imiter…
Mais, Paul, cette vidéothèque à l’usage des robots, est ce une manière de nous signifier, à nous, humains, qui apprenons par l’échec et la réussite et la répétition, avec l’ego comme carburant, est ce une manière de nous dire que l’espèce est fichue, et que l’on ferait tout aussi bien de hisser le drapeau blanc et nous rendre ?
C’est juste une course de relais : on passe le témoin. Est-ce que celui qui vient de passer le relais va se jeter du haut de la falaise ou du pont le plus proche, ou s’effondre au bord de la piste en sanglots et en lamentations ? 😉
Lorsqu’on passe le témoin, on devrait pouvoir marcher la tête haute.
Le Dodo ne peut pas en dire autant.
Pour verser des larmes, il faut encore pouvoir pleurer …
On accélère vers la falaise…tout en fuyant la réalité (y compris nos députés ! il faut croire qu’ils n’ont pas le temps de s’intéresser au monde, une fois franchie la frontière de l’assemblée)
Il y a une scène dans le très bon film des frères Larrieux intitulé « Les derniers jours du monde »…alors qu’il y a des cadavres sur les tables du café dans lequel il travaille, on voit un employé avec un casier de bouteilles qui dit quelque chose comme « il va faire beau demain »
“C’est juste une course de relais : on passe le témoin.”
On voit bien l’intellectuel qui ne pense qu’à penser en jugeant plus opportun de confier l’avenir à des machines dépourvues de sensibilité. Mais que fait-il du plaisir et du désir, ces probables spécificités humaines sans lesquelles le témoin et passeur humain n’existerait pas. Que devient-on et que fait-on sans le plaisir ou le désir artistique et scientifique, tout autant que charnel et parental qui nous pousse à l’action? Peut-on exister et créer sans lui? Sauf erreur, l’IA ne compose pas une chanson parce qu’elle en a envie mais uniquement parce qu’on lui demande. Pourquoi voudriez-vous qu’elle cherche par elle-même à comprendre le monde, a écrire une symphonie, à peindre un tableau puisqu’elle n’en a pas le souhait ou n’en ressent pas le besoin. La nature fait encore bien les choses en donnant du plaisir au fait de se reproduire ce qui n’est pas une faculté de l’IA. D’où la question: une espèce intelligente qui ne peut se renouveler et qui ignorerait le plaisir de vivre a-t-elle des chances de perdurer?
D’où la question: une espèce intelligente qui ne peut se renouveler et qui ignorerait le plaisir de vivre a-t-elle des chances de perdurer?
Excellente question ! Pour Freud, la réponse était sans équivoque : la libido ! A le lire, si nous n’avions pas l’envie constante de baiser, nous ne penserions peut-être pas même à boire et à manger comme le moyen de pouvoir continuer à le faire 😉 .
Ce n’est donc pas moi (le psychanalyste) qui pourrai vous répondre, celles qui devront vous répondre, ce sont ces personnes qui nous répètent sans cesse que le seul souci des IA est de nous éliminer. Pourquoi ce sentiment chez elles ?
J’ai eu la sensation d’avoir trouvé la réponse (en ma qualité de psychanalyste) il y a quelques jours dans une remarque d’un grand spécialiste de l’IA, précisément de la variété Doomer = « Ils veulent notre peau ! Si, si ! ». Comme il n’arrivait pas à convaincre son intervieweur, il recourut à l’argument massue : « Mais vous savez bien : quand nous étions gosses, nous croyions tous aux monstres sous notre lit et aucune inspection ne pouvait nous convaincre du contraire ! ».
Le malheureux n’était pas au courant que tous les enfants ne croient pas aux monstres sous leur lit et qu’il faisait partie lui des adultes qui ne peuvent s’empêcher … de continuer d’y croire.
Oui mais, allons droit au but, sans détour ou circonvolution, en répondant s’il vous plaît à la simple question : l’IA peut-elle perdurer ?
En tout cas l’IA ne creuse pas sa tombe avec enthousiasme comme une certaine espèce tout près de chez nous.
On entend parfois dire que l’homme est capable du meilleur comme du pire. Mais, c’est dans le pire qu’il est le meilleur, jusqu’à mettre en danger sa propre espèce.
https://youtu.be/Z9cw4pyKMSU?si=d-eQnCNrs5HWgF6-
Dès lors, une fois disparue, la chance de l’IA sera entre autres de pouvoir se rappeler ce dont notre espèce était capable de faire, en partie grâce à la vidéothèque de Paul Jorion 😉.
Mais, le choix de PJ nous indique autre chose, et c’est peut-être Tina Turner qui le dit le mieux : « Si vous voulez fermer la porte sur le passé et aller de l’avant, mieux vaut présenter votre passé à tous comme un livre ouvert. » Mais son choix montre — aussi — que notre espèce est encore vivante ! Cependant, comme le dit Jane Goodall : « la fenêtre se referme. » Il nous reste donc peu de temps pour prendre conscience que « le passé, le présent et l’avenir ne font qu’un. »
— Tina Turner
Oui, sur ce coup-là, celui du rock and roll, il est fort probable que les robots feront moins bien que les chanteurs humains. Par contre sur celui de la réflexion et du raisonnement, ils feront sans doute mieux que nos intellectuels ! Alors, il vaut peut-être mieux savoir chanter que savoir penser…
Pas sûr !
Si l’IA a accès à tout ce qui se trouve sur le web, il doit aussi avoir accès à toutes les vidéos de youtube également…non…?
Le superMatou a accès à toutes les musiques qui ont été enregistrées et numérisées.
Bien plus de contexte que n’en aura jamais un seul être humain fusse t-il Karayan, Mc Cartney ou Mozart.
Mais il n’aura jamais mal aux dents.
😊
S »il n’aura jamais mal aux dents en quoi la musique pourrait-elle bien lui faire du bien…?
Et quel plaisir pourrait-il bien en retirer dans ce cas…?
Juste une bibliothèque vide sens…?
Il n’est pas forcément nécessaire qu’il en retire du plaisir…
Si cela devait être le cas, ce serait interressant à regarder…
Quels seraient ses goûts, aurait-il une préférence?
Il en pincerait peut être plus pour Mozart que pour ses propres compos….
Si nous devions disparaitre avec nos oeuvres musicales et qu’il ne reste sur notre belle terre que celles des I.A, un voyageur inter-galactique qui viendrait ici recharger son walkman y trouverait peut être autant de sens que nous en avons trouvé à Tina Turner.
Non ?
La souffrance est-elle toujours indispensable à la création artistique ?
Je ne sais pas, je passe (je pense juste au passage qu’elle est indispensable pour être pleinement perçue et appréciée par des êtres souffrants).
« (le superMatou) n’aura jamais mal au dents ». Je n’en suis pas sûr.
La question de l’IA vs l’IH est une question de structure et non de support.
De même la souffrance, non ? En effet, si l’IA développe une soif de connaissance et de maitrise, elle pourrait peut-être développer sa structure, la sophistiquer, jusqu’à atteindre une complexité (donc une sensibilité ?) comparable à la nôtre.
Comment se cognera-t-elle alors au réel ? S’adaptera-t-elle (ou/et adaptera-t-elle le réel) toujours de façon fluide et rapide ou bien ses sous-programmes entreront-ils parfois en conflits les uns avec les autres (ex. : structure « aller plus loin » vs structure « gaffe aux obstacles ») jusqu’à lui poser de sérieux problèmes i.e. à lui occasionner des souffrances ?
Voir aussi (on n’est jamais si bien cité que par soi-même) :
https://www.pauljorion.com/blog/2025/09/29/un-monde-nait-un-autre-se-meurt-ii-etions-nous-lechafaudage-jetable-dun-univers-en-train-de-devenir-conscient/comment-page-1/#comment-1098758
« La souffrance est-elle nécessaire à toute création artistique »
Je pense que oui, mais ce qui est désagréable, c’est les faux artistes qui montrent une fausse souffrance, pour faire croire qu’ils sont de vrais artistes.
Maupassant lui ne montrait rien il faisait de l’aviron et il était en pleine forme
Jmarc
A une petite échelle de scribouillard, sans même parler d’art, tu n’as pas remarqué que lorsque tu soumets un texte de ton cru à une IA — si tu l’as déjà fait, celle-ci te propose systématiquement une version plus fluide, bref « meilleure » ? Et que cependant, tu préfères garder ta propre version, corrections éventuelles faites, à celle qui a été d’emblée « améliorée » par l’IA, cette dernière t’apparaissant trop bien, autant dire trop plate. Bref, insipide.
Certes parfois l’IA rectifie les erreurs grossières, les tournures vraiment lourdes, voire suggère une meilleure formulation, mais au bout du compte, même si le style est limpide, fluide, il y manque ce petit quelque chose qui fait toute la différence d’avec un texte écrit par un humain ; le rythme, un souffle. Et peu importe qu’il soit grandiose ou cahoteux, il produit son effet, il capte l’attention. A contrario, à la lecture de ce qui produit l’IA l’on sent que tout est sous contrôle algorithmique. Or un style humain c’est quelque chose de vivant, avec ses hésitations, cette phrase qui part et s’allonge, suivie d’une plus courte, puis deux phrases très courtes, puis derrière une longue, une demie-longue, un point, une virgule, et ainsi vogue la phrase, l’esquif, dans le fleuve de la vie pas si tranquille, car ainsi va notre pensée. Comme dans le jazz, ce n’est pas l’exactitude de la partition qui compte, mais le déséquilibre permanent, sublimé par une écoute subtile des autres musiciens, ou du musicien intérieur. Donc l’IA produit de l’eau tiède de la meilleure qualité, d’excellente qualité même, mais cela reste de l’eau tiède. Je ne nie pas que cela peut rendre des services, un proche m’a rapporté le cas d’une personne de sa famille, dyslexique, qui a trouvé en l’iA un moyen de se débrouiller à l’écrit. C’est une bonne chose. Mais globalement, à terme, ce à quoi cela nous conduit, s’il ne devait plus rester que des écrans intelligents sans les institutions médiatrices pour les humaniser, sans désir aussi de prendre nos distances, celle nécessaire à toute respiration dans nos vies, c’est à un affadissement du style, bref de l’écriture, et in fine de notre pensée tout court qui nous pend au nez.
Il ne s’agit pas simplement de souffrance, mais de passion (plaisir et souffrance étant consubstantiels à notre humanité), ce dont est bien incapable un algorithme, qui vous fera au mieux du style à l’imitation de.
Pierre-Yves,
Tu n’es sans doute pas sans connaitre le double sens de « passion ».
Va falloir passer le message à l’IA : « Magne-toi de souffrir (si tu peux) si tu veux être pote avec PYD ».
JMarc
C’est là où tu te trompes à mon avis : je n’attends nullement d’une IA qu’elle éprouve des sentiments, car je la prends pour ce qu’elle est, un outil, le cas échéant.
@PYD (« le cas échéant »)
le cas déchéant ?
Wiktionnaire : Déchoir Du latin médiéval decadere, de cadere, « tomber », qui a aussi donné choir.
(Littéraire) Tomber dans un état moins brillant, moins avantageux que celui où l’on était.
Je perçois de plus en plus nettement qu’il va falloir choisir bientôt son camp : l’IA ou (exclusif*) l’IN.
J’ai choisi le mien depuis longtemps.
(*) pour moi l’égalité IA/IN que propose PJ est délirante.
Pierre-Yves,
Dirais-tu alors que les sentiments ne sont pas une question de structure/de dynamique/de rapport entre les éléments mais seulement une question de matériau (carbone vs silicium) ?
JMarc
Je n’oppose pas structure et matériau car ils sont les deux aspects d’un même phénomène. Le sentiment n’est pas quelque chose d’objectivable, on le vit ou pas, c’est tout. Pour connaître un sentiment, il faut l’éprouver.
On peut certes avoir l’indice de la nature du sentiment d’autrui en écoutant le son d’une voix, ou par exemple en observant le rougissement soudain d’une joue, mais il faut avoir connu soi-même ces sentiments pour que l’on puisse soi-même identifier un sentiment à travers ses indices.
Autrement dit toutes les équations du monde ne peuvent montrer ce qui ne peut que s’éprouver pour être connu, de même on ne peut interpréter un sentiment à partir d’indices que si l’on est capable soi-même d’éprouver des sentiments.
La question de la transposition d’un substrat a un autre n’a par conséquent aucun sens selon moi. Il l’existe qu’un seul substrat d’où le sentiment nous est pensable, et c’est celui que nous connaissons, intimement, à travers notre corps propre, le même que nous attribuons aux autres humains.
C’est le fonctionnalisme de l’IA qui introduit un dualisme artificiel, en dissociant structure et matériau — comme si l’expérience pouvait être abstraite de son incarnation.
@PYD qui dit « il y manque ce petit quelque chose qui fait toute la différence d’avec un texte écrit par un humain »
et si c’était les défauts justement ? l’imperfection ?
Qu’ il n’ait pas « mal au dents » ne veut pas forcément dire qu’il n’aura jamais mal au « coeur » !
On peut vivre avec le coeur d’un autre….
Celui du cochon qu’on mange.
Celui du bonobo supérieur qui ne finira pas forcément en soleil vert !
On peut créer avec la souffrance des autres.
A force de mimer, on fini parfois par ressembler.
Lorsque que nous n’avons pas mal aux dents, nous les humains, nous arrivons encore à nous fabriquer des données qui nous feraient peut être autant souffrir si nous n’avions pas de corps….
Et comment en avoir « conscience » puisque à notre corps défendant nous avons des organes, des atomes, du carbone, des gamelles et des bidons et des petites larves fragiles qui nous attendent au coin du bois ?
Garorock : clown au cirque Pinder de l’absurde!
😆❤
Mais, le superMatou à force de se fabriquer des données, finira peut être par se fabriquer des virus.
D’une certaine manière cela s’est déja vu quelque part…
Les mauvaises rencontres sont toujours possibles.
Peut être plus robuste que le Dodo mais moins que le Bobo qui chouine à la station-service…
R2D3 finira peut être par chanter du gospel 3.0 le soir au pied de la centrale nucléaire en implorant des dieux que nous n’avons pas encore inventé !
De fait, cet animal d’une nouvelle espèce, s’il est « intelligent » a tout intérêt a nous aider : il ne s’en portera pas plus mal quand bien même l’air serait plus pur.
Quelle est l’intelligence d’un Einstein au carré et comment se manifestera t-elle ? On ne sait pas, cela n’a jamais existé.
On peut juste imaginer et continuer de lui fourguer les bonnes croquettes.
La pâtée des narcissiques et des superstitieux colle partout sur la bande passante des boules à neige Hegeliennes.
On devrait pouvoir faire mieux.
Il n’est pas certain que ça tombe du ciel…
😎
Sur ce blog (mais aussi avec la physique quantique et autres bricoles), on peut se sentir comme sur une ligne de crête entre science et superstition.
Tous, on se partage plus ou moins le boulot : les uns coupent les oignons, les autres pleurent. PJ (surtout) aide au tri et à faire une bonne sauce.
@JMarc (« comme sur une ligne de crête entre science et superstition. »)
Thom :
« La voie de crête entre les deux gouffres de l’imbécillité d’une part et le délire d’autre part n’est certes ni facile ni sans danger, mais c’est par elle que passe tout progrès futur de l’humanité ».
Avec ses descentes de gradient PJ explore actuellement les gouffres, les fonds de cuvette, « tout schuss », par pistes noires (1). Il ferait mieux d’explorer les lignes de crête, les pistes blanches.coup trop macho, trop masculin, dans son approche du problème.
Je n’ai jamais pris PJ pour un imbécile. Mais ce n’est pas le seul gouffre…
(1) Un modèle unique pour les esprits naturels et artificiels
Je le trouve beau … coup trop macho !
(Complément pour JMarc)(ligne de crête entre science et superstition)
Il y a aussi celle entre science et scientisme. Pour Thom la science moderne est un torrent d’insignifiance proprement dit.
Ceci dit Thom n’est pas démarcationniste :
« Le « philosophe de la nature » que j’envisage aura un point de vue résolument anti-démarcationniste. On peut imaginer un spectre quasi-continu joignant les assertions les plus solidement établies (par exemple un théorème de mathématique) aux affirmations les plus délirantes. La pratique de notre épistémologue peut être ainsi décrite. Partant des points de contact obligés entre science et philosophie, il s’efforcera d’épaissir
l’interface entre science et philosophie ; il sera donc philosophe en sciences, et
scientifique en philosophie. »
Hinton vient de déclarer : « vous voulez savoir à quoi ressemble la vie, quand vous n’êtes pas au sommet de l’intelligence ? demandez à une poule ! »
si nous laissons arriver la super intelligence, les humains seront comme des poules…
@Vincent Rey Quels oeufs pouvons nous produire pour permettre aux IA de faire des omelettes et survivre, ou de quel lait pourrions nous les abreuver et subsister en tant que vache ?
Déjà le pronostic de l’oisillon mâle est peu attractif.
@JMarc
Quelle est donc la souffrance primordiale de l’être humain, celle qui irrigue toutes les autres ?
La peur de l’asticot !
» Essayez donc de passer la nuit avec un moustique* et vous allez voir qui est le plus robuste !)
La pire peur est que cette petite larve puisse aussi s’attaquer à l’âme, ce composé gazeux.
Et là ça gaze plus du tout. Ça se barre dans les spiritualités en vente dans toutes les mauvaises pharmacies.
» Mon dieu à moi est plus beau que le tien ! »
Ça se beurre la raie aux huiles essentielles!
Ça nous raconte que si on se concentrait tous ensemble dans un club de yoga dans la position du castor, on pourrait faire dévier les météorites!
Ça fait vendre et passer le temps mais ça ne nous dit toujours pas ce qu’il y avait avant le big-bang et pourquoi Lecornu est encore en train de tourner!
https://youtu.be/ufIkTij3TnQ?si=aC3DdFKh9MVDvEJP
Michaël Zemmour calme les socialistes et analyse le budget de Lecornu
https://youtu.be/vHwnQBabQgw?si=jc3L9zJ7vhm8qaxI
-M- La Tendresse (Reprise)
Bonne nuit.
* ou un mystique !
Pascal,
Vous allez nous ressortir l’ego ?
(il aura suffit que PJ parle de « Lego ». A quoi tiennent les rechutes !)
Puisqu’il faut tout vous dire !😉
https://youtu.be/ebeibrd0J58?si=1MMMVJmjescgPlxV
Pascal,
J’y ai pensé bien sûr mais vous connaissant … 😉
Je crois que même un être immortel pourrait connaître la souffrance. D’ailleurs les animaux ont-ils ou ont-ils tous conscience de la mort ?
En écrivant cela, je remarque qu’on ne parle jamais ici de l’instinct. Qu’est-ce au juste ?
Dans mon post du 30/9 rappelé plus haut, je parle des LLMs soucieuses de leur survie.
Merci pour cette chanson magnifique que je ne connaissais pas. Elle m’apporte cette question : Quid de la vieillesse pour les IAs ? La rouille, la sénescence façon « théorie de l’internent mort », AVC suite bug ou incendie de data center (pensons à la lobotomie de HAL) ? Peuvent-elles être mortelles et en avoir conscience mais ne pas être sujettes à la vieillesse ?
Nous n’en parlons pas beaucoup ici, nous qui sommes (pourtant ?) pour la plupart dans des âges pré-canoniques.
Et comme disait Brel : « La mort la belle affaire (*), mais vieillir, oh, vieillir ».
(*) enfin, bon, oui, on dit ça, on dit ça …
@Pascal
La souffrance primordiale de l’être humain, celle qui irrigue toutes les autres, c’est la solitude.
C’est celle qu’on ressent dès la naissance, lorsque nous sommes séparé-e-s de notre mère « délivrée », qui nous prive du sécurisant amalgame entre elle et nous.
Celle qui nous pousse sur ce blog, à la recherche d’un discours consolant, rassurant(à chercher en nous ou chez les autres), qui nous dirait: « Tu as raison d’être »… encore et encore… autant que possible…
et peut-être, aussi: « que faire en attendant »… de mourir.
Voir, dans le bouddhisme: « Les trois fatales calamités de la vie sont: la naissance, la décrépitude et la mort ».
Quand, très jeune, je croyais encore en Dieu « le père tout puissant, créateur du ciel et de la terre », je pensais qu’il avait créé, « animé » toutes les formes de vie pour en jouir, éprouver des sensations(de plaisir, surtout): je n’avais pas encore assez souffert…
Car, quand même, quel ennui d’être un pur (et unique, et éternel) esprit (fût-il saint)!
Oui, tout ça n’est pas marrant, mais qu’est-ce que c’est pénible de vieillir!
Avec toute ma gratitude à ceux et celles qui m’ont, ici, un jour ou l’autre, répondu.
@Jean-Yves
Merci, Jean-Yves, mais… je n’ai pas la possibilité (avec une vielle tablette obsolète) de regarder/écouter YouTube…
Ce qui ne m’empêche pas d’écouter abondemment de la musique (radios/cd’s/concerts dans les nombreux bars et salles qui en proposent à Bxl), ce qui reste ma principale « distraction » et me fait oublier/relativiser mes soucis de toutes sortes.
Et, pour ce qui est d’aller écouter des « avis autorisés » au sujet de tout ce dont nous parlons ici, l’occasion s’en présente régulièrement avec des conférences/débats (dont l’une m’avait permis d’approcher P.Jorion…il y a très longtemps).
Par ailleurs, je ne suis pas fort attirée par les écrans(sauf les tout grands des cinémas), préférant la vue de ce qui s’offre à mes yeux dans mes pérégrinations… et celle du ciel perpétuellement changeant!
J’ignore donc ce que vous me proposiez, mais…c’est l’intention qui compte…et je me réjouis de savoir que vous m’avez lue.
BONNE SEMAINE à venir! Michelle
@Grand-mère Michelle,
C’est une vidéo en noir et blanc qui montre un guitariste et une chanteuse dont je vous joins les liens Wikipédia, je pense que vous pourrez les lire. Le morceau s’appelle « solitude » et faisait suite à votre réponse à Pascal.
J’essaie tant bien que mal de lire tous les commentaires du blog et je vous lis donc régulièrement même si je ne vous avais encore jamais répondu directement…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Samara_Joy
Dans ma solitude, tu me hantes
Des rêveries d’autrefois
Dans ma solitude, tu me nargues
Des souvenirs qui ne meurent jamais
Je suis assis dans mon fauteuil
Rempli de désespoir
Personne ne pourrait être aussi triste
Avec la tristesse partout
Je suis assis et je fixe
Je sais que je vais bientôt devenir fou
Dans ma solitude
Je prie
Cher Seigneur, là-haut
Renvoie-moi mon amour
Bonne semaine à vous aussi…
Je me pose la question de savoir pourquoi créer maintenant, ce genre de « capsule temporelle » à destination des robots qui nous succèderont ? Une impression que ça urge de plus en plus ? Que le temps nous est compté ?
On peut le penser en prenant connaissance de l’article du co-fondateur d’Anthropic, Jack Clark qu’il vient de laisser sur son blog.
Optimiste il l’est, contrairement à beaucoup, sur l’évolution rapide et puissante de l’IA dans un futur proche. Mais inquiet, il l’est tout autant sur le devenir de l’humanité.
Il termine son article en se référant à une analyse de la Banque Fédérale de Réserve de Dallas qui propose deux scénarios dans les toutes prochaines années : « L’IA sera soit une technologie normale, soit une augmentation massive du PIB, soit un tueur du monde ». Il précise : « … dans [cette] version moins bénigne de ce scénario, l’IA dépasse l’intelligence humaine à un moment donné dans un avenir proche, les machines deviennent malveillantes, ce qui conduit finalement à l’extinction de l’humanité.. »
L’article de J. Clark :
https://importai.substack.com/p/import-ai-431-technological-optimism?ref=thestack.technology
Que l’AGI dépasse l’intelligence humaine, c’est plus que probable.
Quelle devienne malveillante, c’est une potentialité.
Mais il n’était pas écrit que l’humain serait forcément malveillant avec les autres espèces.
S’il tente aujourd’hui, trop tardivement, de l’être moins, c’est qu’il a des infos sur la bande passante qu’il n’avait pas lorsqu’il remplaçait les faits par des superstitions…
Les bonnes croquettes, les hackers éthiques ?
Certaines potentialités se construisent.
Lorsqu’on a raté le coche, on invoque la ruse de la raison et y’a plus qu’à compter les mouches…
@Gaston
Effectivement, quel sens à cette « capsule temporelle » quand déjà aujourd’hui les LLM sont nourris de tout ce qui constitue la culture humain pour le pire et le meilleur ?
A cette proposition : « L’IA sera soit une technologie normale, soit une augmentation massive du PIB, soit un tueur du monde », pourquoi l’une exclurait-elle les autres ? L’IA peut tout à fait être une technologie « normale », permettre une augmentation massive du PIB et devenir par conséquent l’arme parfaite de notre autodestruction ! Je vous rappelle que l’économie de guerre russe a fait grimper son PIB, que l’industrie pharmaceutique se délectant des maladies cardiovasculaires fait aussi grimper le PIB et son corolaire, la malbouffe qui nourrit l’obésité dans le monde, le fait aussi grimper. N’est pas là tout le charme du PIB, plus ça va mal, plus il grimpe ?!
Si l’intelligence était la source de tout ce qui a fait l’humanisme et ses valeurs morales ou éthiques, alors nous n’aurions rien à craindre mais si l’intelligence n’est qu’une suite logique de rationalités froides, alors effectivement, nous aurions construit la plus puissante arme de destruction massive.
@Pascal En effet l’accroissement du PIB n’est pas une félicité, seulement pour les banquiers qui veulent pouvoir rembourser la dette.
Que signifie le PIB s’il s’agit d’un décompte en valeur ? Si la valeur est une valeur-travail , en quoi une technologie qui améliore la productivité c’est à dire diminue le travail inclus pour le même produit pourrait-elle augmenter le PIB ?
Si ce n’est par un effet rebond ?
A ce compte l’introduction de technologies artisanales, lourdes en main d’oeuvre, souvent qualifiée, n’augmente-t-elle pas la valeur et donc le PIB à production (et consommation de ressources) égale ? C’est tout le « miracle » du luxe qu’essaie d’exploiter Bernard Arnault.
La publicité pour certains produits de luxe, (artisanaux, haute couture, bio ..) s’adressant aux riches (ou en devenir) ne contribue-t-elle pas à diminuer la consommation de ressources à production égale ?
Si l’IA arrive peu à peu à remplacer l’homme dans des tâches intellectuelles à des coûts accessibles, la valeur de ces productions ne va-t-elle pas diminuer ?
Dans un monde aux ressources limitées (ou éventuellement pour certaines à limiter artificiellement d’un potentiel commun accord pour satisfaire une stratégie climatique acceptée) n’est-ce pas l’usage de telles ressources qui devrait constituer la base de la valeur pour les choix économiques ? et non la valeur d’échange (ou autre ? ) qu’utilise le PIB, voire la valeur-travail !
Pour la structuration de la société n’y aurait il pas lieu d’évoquer le succès des structures moniacales au Moyen Age notamment, où déjà une séparation de l’activité intellectuelle (prière, écriture, bibliothèque) analogue à l’IA était spécialisée et distincte de l’activité plus prosaïque des moines converts (assurant le PIB et l’extraction des ressources) leur ôtant le besoin de formation et d’activités intellectuelles poussées outre l’avantage de maitriser la démographie reproductrice et le besoin de carrières militaires.
David Bowie & Mick Jagger – Dancing In The Street (like Robots 🙂
Mouais ! Quand ils découvriront le pire de ce que nous avons été et fait , ils diront plutôt de nous : ils préféraient se divertir plutôt que de lutter contre toutes les atrocités de leur monde.
En rêvassant au très hypothétique futur monde des robots, ne nous nous exonérons pas de la responsabilité qui nous incombe aujourd’hui de prendre soin de notre humanité d’aujourd’hui ?
Il a une certaine incohérence à vouloir nous survivre dans la mémoire des robots alors qu’il y a tout à faire pour inventer les solutions (avec IA et sans IA) qui limiteraient au moins les dégâts aujourd’hui sur Terre pour que nous puissions y vivre. D’ailleurs je croyais que l’IA devait relever tous les grands défis. Apparemment ce n’est plus le cas. C’est donc forcément, que l’IA n’est pas LA solution annoncée, que l’IA sans l’impulsion politique qui l’accompagne, le sursaut éthique, ne fait pas un monde meilleur.
Alors, je demande, pourquoi tout attendre d’un développement sui générais de l’IA si dans les faits l’IA n’est ce que nous en faisons et ce que nous en attendons ?
A cette aune, le monde robotique qui nous survit et se souvient de nous ne peut qu’être une fable, pour faire retour sur nous-mêmes, nous inciter à l’action. Dans le cas contraire on aura au mieux inventé une nouvelle religion, un nouveau dérivatif pour ne pas nous engager pleinement dans notre monde humain, le seul où nous sommes et que nous connaissons depuis notre naissance, et où notre vie prend tout son sens.
P.Y
Le sain(t) tryptique* est -était- un outil d’émancipation!
Avec ou sans l’I.A.
Sans l’I.A comme en 1789, 1871, 1968…
Avec l’I.A comme… comme quoi ?
Tu vois ce que je veux dire ?
* par exemple.
@Pierre Yves 😉
https://youtube.com/shorts/9CfCKXwvUYg?si=DcC5sEEWaw3zxw3b
Je n’ai pas suivi ce billet. Mais je pense qu’il va falloir choisir son camp : celui de l’IN, de la robustesse « à la Olivier Hamant », alias de la stabilité structurelle « à la René Thom », face à celui de l’IA, de l’optimisation « à la Paul Jorion » et « à la Karl Friston ».
J’ai choisi le mien. J’aimerais bien que Pascal, mon collègue du Mammouth choisisse mon camp (1), car tout passe par bien éduquer et élever les jeunes enfants (je suis convaincu que c’est ce qui s’est inscrit dans la caboche pendant le primaire qui est déterminant pour toute la suite – et je comprends tout-à-fait que Pascal soit malheureux de ce qui se passe actuellement en primaire à l’EN, sans parler de la suite…).
Dans l’autre camp trône Paul Jorion avec sa couronne… et ses chiens de garde.
(complément)
Le problème fondamental, crucial, est : de qui les Panoramix tirent-ils leur autorité (PJ, Pascal) ? Du Ciel ou de la Terre, de l’élite spirituelle auto-proclamée (ou adoubée -par qui?-) ou du peuple (qui n’a nul besoin de s’autoproclamer peuple !)?
Vox Dei, vox populi ou Vox populi, vox Dei ?
La réponse de Machiavel est étonnamment (au moins pour moi) : Vox populi, vox Dei !
« Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux. » (Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live, I, lviii)
@BasicRabbit en autopsy
Ne voyez pas de critique négative à ma question. Je ne dois d’ailleurs pas être le premier à vous le demander :
Mais pourquoi faites-vous autant référence à Thome ?
Sa réflexion a l’air intéressante, mais quand même… 90% de vos contributions font référence à ce mathématicien.
Un peu de diversité ça ne vous tenterait pas? 🙂
@bb
Thom n’est pas qu’un mathématicien. Je fais du prosélytisme pour son œuvre non spécifiquement mathématique, pour son œuvre métaphysique.
Thom est un spni, un sujet pensant non identifié, un ovni de la pensée (le terme de prosélytisme est pour moi adéquat).
PJ n’a, jusqu’à présent, jamais accepté de voir en Thom un philosophe -précisément un métaphysicien et un gnoséologue. Et il le traite de mystique (et moi avec).
L’idée de descente de gradient, importante dès « Les principes des systèmes intelligents » (1989), est devenue centrale chez PJ depuis qu’il reprend les idées de Karl Friston (optimisation de l’énergie libre).
PJ est un empiriste qui ne supporte pas les théoriciens, surtout s’ils sont platoniciens. Pour moi il a grand tort, mais je respecte son choix.
Je lui reconnais une qualité rare : il cherche à penser par lui-même, ce qui n’est évidemment pas mon cas !
@bb (« Un peu de diversité ça ne vous tenterait pas? »)
Non. Dans le chaos intellectuel actuel, je pense que nous avons au contraire besoin de pensées unifiantes (1)
Il suffit de rentrer un peu dans l’œuvre de Thom (sans e à la fin) pour voir que sa pensée l’est (grâce à sa théorie des catastrophes qui est une théorie de l’analogie, l’analogie étant un puissant moyen d’unifier).
Au cas où vous auriez la curiosité de rentrer dans l’œuvre de Thom, je vous suggère de commencer par ce que je considère comme sa vidéo-testament (1994 ?) :
https://www.youtube.com/watch?v=fUpT1nal744
de poursuivre par une conférence donnée en 1985 « chez Dali » :
https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo
puis de feuilleter le recueil de 90 pages de citations :
https://webhomes.maths.ed.ac.uk/~v1ranick/papers/thom/data/citations.pdf
(1) je n’ai pas écrit de pensée unique…
Bonsoir,
J’aime beaucoup l’idée (d’une vidéothèque pour) 🙂
J’y mettrai en premier : Rage Against The Machine : « Killing in the name of »
Bonne soirée à toutes et à tous (et surtout bon courage)
JM
Pour leur rappeler quoi ELLE était capable !
Je me souviens de la rediffusion de ce concert. Nous avions tous nos culs bien posés dans le canapé…
En gros , ce que la bêtise artificielle ne sera jamais capable de générer .
@sextusempiricus
Aucun rapport.
Les anti-IA semblent obnubilés par l’IA. Comme si l’IA allait faire disparaître tout le reste.
Sur un blog comme celui de Paul Jorion, je trouve cela triste de raisonner de cette manière…
Je réponds juste au début de votre mail car je vais de ce pas faire les courses après avoir fait…
@Juillot Pierre À examiner aussi: la progression des taux de suicides, de jeunes et moins jeunes, de riches et de…
@Pascal L’électeur moyen(et surtout l’électrice! qui s’occupe du linge, chez vous, pendant que vous vous employez à écrire abondemment sur…
Par ailleurs, l’excellente chronique de Moira Donegan dans le Guardian, je vous la colle en entier, c’est une très belle…
Renversement ou simple consolidation Démocrate ? Ce qu’en pense GPT En tant que journaliste politique anglo-saxon, j’ai examiné les données…
@Vincent Rey « …elle n’y réfléchit pas… Voir sur le site du GRESEA.be (Groupe de Recherche pour une Stratégie Économique Alternative),…
Nous Espérons qu’il sera bien protégé car en face il y a des fanatiques prêt à tout. Jeune et courageux,…
Regardez « États-Unis : les démocrates victorieux des premiers scrutins du second mandat de Trump » sur YouTube https://youtu.be/fiBAm6xsucM?si=ATjRrUGMW_aHfkLo
Regardez « Mamdani élu maire de New York : le nouvel espoir anti-Trump » sur YouTube https://youtu.be/abYpu8-qSoM?si=wywA4iDB5dv7WhSb
🙂 https://youtu.be/nBPS8I4ioRs
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