Blog de Paul Jorion

4 réponses à “VIVENT LES PETITS ENFANTS !”

1. 

   arkao

   06 décembre 2025 17h52

   De tous les peuples de la Gaule, les plus sympathiques, drôles et adeptes de la dérision sont les Belges (d’après Jules César).

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2. 

   bb

   06 décembre 2025 21h49

   Sommes-nous tous, dans une certaine mesure, des trolls potentiels ?

   L’interaction numérique, caractérisée par l’anonymat et la distance physique, met à l’épreuve les fondations de notre conscience morale et sociale.
   L’existence du trolling révèle non pas que nous sommes intrinsèquement malveillants, mais plutôt que notre conscience est profondément sensible aux mécanismes de désinhibition qu’offre l’espace en ligne.
   C’est le contexte numérique qui, en levant les barrières habituelles, donne le champ libre à des pulsions ludiques, agressives, ou simplement attentionnelles, que la bienséance sociale du monde réel maintient habituellement sous contrôle.

   Cette libération comportementale est formalisée en psychologie par l’effet de désinhibition en ligne.
   Ce phénomène se manifeste sous deux formes principales.
   D’une part, la désinhibition dite « bénigne » permet aux individus de s’ouvrir, d’exprimer des émotions profondes et de créer des liens significatifs sans la peur du jugement physique.
   D’autre part, la désinhibition « toxique » est le terreau fertile du trolling et de l’agressivité. L’écran agit comme un bouclier, nous dissociant des conséquences émotionnelles immédiates de nos actes. Le troll est alors un individu conscient de la douleur ou de la frustration qu’il génère, mais cette conscience est rendue tolérable, voire satisfaisante, par l’absence de retour visuel et la perception d’une impunité relative.

   Le trolling peut également être interprété comme une forme d’expérimentation de l’identité.
   Internet est un vaste laboratoire social où la conscience explore ses propres limites et ses facettes cachées.
   En adoptant le masque du troll, l’utilisateur s’octroie temporairement le droit de rejeter les normes établies. C’est un jeu de rôle où la quête d’attention, même négative, sert de validation. Le comportement provocateur garantit une réaction, nourrissant le besoin humain fondamental d’être vu et d’avoir un impact, même si cet impact est destructeur.
   Cette dynamique suggère que le trolling n’est pas toujours une simple méchanceté gratuite, mais une tentative, mal orientée, d’engager le dialogue ou de perturber la routine par le biais du chaos.

   En définitive, le lien intime entre la conscience et le trolling réside dans le choix d’ignorer l’empathie.
   Le comportement troll n’est pas le produit d’une conscience absente, mais d’une conscience qui a activement suspendu ses filtres sociaux pour capitaliser sur l’environnement numérique.
   Si tous les utilisateurs d’Internet ne sont pas des trolls actifs, tous possèdent le potentiel de flirter avec la désinhibition toxique lorsque les conditions (anonymat, frustration, besoin de pouvoir) sont réunies.

   Le trolling est donc un puissant révélateur des zones d’ombre de la conscience humaine, mises en lumière par la neutralité et la plasticité du médium numérique.

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3. 

   gaston

   06 décembre 2025 22h59

   Soyons troll !
   Et mangeons du charbon !

   Le charbon végétal, c’est bien connu de tous, est excellent pour la santé. Non seulement il a des capacités antipoison, mais en plus il a la vertu d’absorber les gaz intestinaux et ainsi d’éliminer toutes flatulences…

   C’est autant de dioxyde de carbone et de méthane qui n’iront pas rejoindre l’atmosphère.

   https://www.vidal.fr/parapharmacie/complements-alimentaires/charbon-vegetal-active.html

   https://presse.signesetsens.com/sante/le-charbon-vegetal-un-desintoxicant-universel.html

   Alors, n’en déplaise à Nicolas, soyons troll, mangeons du charbon et sauvons la planète ! 😇

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4. 

   sextusempiricus

   06 décembre 2025 23h23

   Comme auraient dit les  » Monty pythons  » : de mon temps on auraient été contents d ‘ avoir du charbon à manger .

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