J’ai vécu aux États-Unis de 1997 à 2009. Durant cette période, je n’ai vu parmi les films français et belges que les très rares qui traversaient l’Atlantique. Parfois dans des conditions intéressantes, il faut bien le dire, comme le jour où j’ai vu Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain présenté par Jeunet lui-même à l’Egyptian Theater sur Hollywood Boulevard.
Qu’est-ce que j’ai raté, et qu’il faut absolument voir ?
221 réponses à “UN PETIT SERVICE QUE PEUVENT ME RENDRE LES COUCHE-TARD”
propolis de jacques lange
la dernière abbaye de trucruche .
touche pas à montmiel de, qui déjà ?
ah le cinoche … quel envoutement ! ( sympa qd même )
addendum à ma liste pour « COMBAT d’AMOUR EN SONGE » de Raoul Ruiz (décédé il y a peu malhereusement), probablement le film qui m’a rendu le plus dingo la décennie precedente. Je riais nerveusement à la sortie sans savoir pourquoi, sans doute quelques fusibles qui avaient laché devant l’overdose…
Alors là, on est hors-categorie, puisque dès le debut du film, les acteurs sont conviés à une réunion ou on leur explique tableau noir a l’appui ce qui determinera leurs roles a savoir une espece de logique combinatoire gratinée. avec comme ingrediens 9 histoires de depart, qui recouvrent les siecles et les personnages (ca va du couvent transformé au bordel pour payer le loyer au site internet qui raconte ta vie 24h AVANT que tu la vives 😀 ) . Ruiz étant facétieux, le tableau noir sera effacé en cours de film mais peu importe, on sera tous hallucinés depuis longtemps
http://www.lecinemaderaoulruiz.com/raoul-ruiz-cineaste/combat-damour-en-songe
http://www.erudit.org/culture/cb1068900/cb1093117/33647ac.pdf
Bonjour Paul,
Ils ne sont pas français, ni belges, mais américains, d’un metteur en scène malheureusement méconnu : Tom McCarthy. Je vous le recommande vivement, car ses deux films vous plairont en tant qu’anthropologue :
The Station Agent (2003)
The Visitor (2007)
Après leur vision, on se sent mieux, plus serein, plus chaleureux. Une vraie cure.
Vous les trouverez sans encombre sur http://www.filecrop.com
Bonne soirée cinématographique
Bruno Dumont est un cinéaste essentiel.
Ses films sont immédiatement identifiables.
Leurs substrat: le peuple et son humanité indépassable. Pas de bons sentiments. Une approche rude, brutale, déconcertante. Un langage dégagé de toute sémantique… c’est un comble. Il est question ici de l’ineffable et de l’indicible.
Un grand coup de pied au cul aux contempteurs du populisme.
Des films à connaître:
« La vie de Jésus » Caméra d’or au Festival de Cannes 1997.
« L’Humanité » Cannes 1999 : Grand Prix du jury, Prix d’interprétation masculine et prix d’interprétation féminine
« Flandres » Cannes 2006 : Grand Prix du jury
oui quelqu’un d’autre avait déjà listé Bruno dumont plus haut, et je ne peux que plussoir, juste ajouter son dernier film à la liste , Hadewijch qui est le plus incroyablement renversant/emouvant depuis « L’humanité ». Il y a bien eu quelques projections eparses aux U.S. mais pas de vraie sortie là-bas il me semble
Sauf erreur et après examen rapide, « Oui, mais… » n’est pas dans la liste, film d’Yves Lavandier sorti en 2001.
C’est le premier film d’Émilie Dequenne après le succès de Rosetta. On se demandait donc comment elle allait réussir à passer à autre chose, et la réponse est: très bien ! Gérard Jugnot y joue, très bien aussi, le rôle du bon psy compréhensif et créatif – genre éricksonien.
C’est d’après moi un des meilleurs films sur l’adolescence, quand les filles et les garçons sont aux débuts de leur vie sexuelle, avec les filles qui, en butte à la bêtise machiste traditionnelle, font monter le niveau. Très réjouissant.
Et malheureusement, c’est le bon film le plus méconnu de la décennie, pour avoir eu la malchance de sortir en même temps que le succès écrasant d’Amélie Poulain. J’ai vu les deux la même semaine, et, franchement, j’ai préféré « Oui, mais… ». La fraîcheur d’Amélie Poulain, qui a fait un malheur à New York, a évidemment ravi les gens stressés adonnés à la culture du réalisme, dont je ne suis pas. 🙂
Je confirme, excellent traité sur notre relation aux autres (en plus de la métamorphose des adolescents en « adultes ») et notre manie de la télécommande à changer les autres.
Je recommande vivement !
« Delicatessen » (1991) de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet.
« .Le Souper » (1992) de Edouard Molinaro
« C’est arrivé prés de chez vous » (1992) de Remy Belvaux …. Un belge !
« Thomas est amoureux » (2000) de Pierre-Paul Renders ……. Encore un belge !
Et qui nous montre la vie d’un agoraphobe coincé chez lui derrière son ordinateur…… Génial « petit » film avec petit budget !!!
Ce n’est ni belge, ni français : c’est japonais et çà s’appelle « Departures » (titre anglais). Ca date de 2008 ou 2009 et ça dépeint la vie d’un jeune musicien viré de son orchestre qui trouve du boulot dans sa ville natale en tant qu’assistant dans une entreprise de pompes funèbres. Je ne fais pas de commentaires ni de critiques : c’est juste beau. Si vous avez le temps, regardez-le.
Ah, Yolande Moreau ! Séraphine de Senlis ! Bien sûr. Les magnifiques plans de « Quand la mer monte… »
Je m’étonne que personne ne cite une autre grande découverte de cette période : Frédéric Schoendoerffer. Le film de genre au travers d’un point de vue très réaliste : Truands, Agents secrets, Scènes de crime… et la série Braquo.
À part l’excellente trilogie de Belvaux (on peut voir les trois films dans n’importe quel ordre), « Quand la mer monte » et « De battre mon coeur s’est arrêté » ainsi que les Chabrol (déjà cités plus haut, mais ils valent vraiment le détour), je vous recommande:
– « Gabrielle » de Patrice Chéreau, avec Isabelle Hupert, tiré de la nouvelle The Return de Joseph Conrad
– « Depuis qu’Otar est parti », film franco-géorgien avec une Esther Gorintin qui crève l’écran
– « Brodeuses », d’Éléonore Faucher, avec Ariane Ascaride et Lola Naymark. Une rencontre entre une femme ayant perdu son fils et une adolescente enceinte malgré elle.
– « Les plages d’Agnès » (Varda), « le film d’une petite vieille bien vivante »
– « Le mystère de la chambre jaune », avec Denis Podalydès. La scène de l’horloge est impayable.
Et aussi un fil germano-turc
– « De l’autre côté »
Et si vous aimez les dessins animés:
-Persepolis
-Ratatouille
Quelqu’un a mentionné La vie de Jésus, mais c’est trashissime. On l’a juste affublé de ce titre pour pouvoir le projeter dans toutes les salles malgré les scènes de pornographie (comment qualifier autrement tous ces gros plans de pénétrations?) en faisant croire qu’il y avait une quelconque allégorie. Aucun intérêt. Ou alors, allez voir « Quand la mer monte » juste après. Le contraste n’en sera que plus saisissant.
« tous ces gros plans de penetration » ? faut se calmer , hein, il y en a tres exactement UN dans la vie de Jesus, et encore, en plein air 🙂
Si ces 20 secondes vous ont aveuglé au point d’oublier le reste du film, c’est votre problème.
Et si c’est ce que vous avez vu de plus trash, vous avez raison, restez-en à Varda et Podalydes, vous ne risquez rien, vous êtes en zone tout confort, personne ne vous bousculera, surtout pas les films
Je ne vais pas aller revoir cette imposture pour vérifier, mais d’après mes souvenirs, il y avait plus qu’un seul plan de ce type. Enfin, si le spectacle les djeunz qui n’ont rien d’autre à faire que picoler, faire des virées à mobylette, regarder les défilés de majorettes, molester une adolescente rondelette et massacrer un maghrébin, c’est votre tasse de thé, tant mieux pour vous. Mais je persiste et signe: appeler cela « La vie de Jésus » pour faire croire à une allégorie est ridicule.
Je n’ai rien contre les films sombres, au contraire (ils dominent dans ma liste), mais à condition qu’ils soient intéressants, comme « De l’autre côté », avec un scénario et des personnages qui tiennent la route, ou la plupart des Chabrol, ou De battre mon coeur s’est arrêté…
Pour Varda, je vous rassure, je ne suis pas fan en temps normal. J’ai cru périr d’ennui en voyant ses autres fims, en particulier « Le Bonheur », mais « Les plages d’Agnès » valaient le détour.
On ne peut pas toujours se fier à ses préjugés. Après, tout, il y a bien deux ou trois films avec Depardieu que j’ai trouvés regardables.
C’est légèrement trash, mais c’est justifié par le scénario et la trashitude de la vie sociale décrite.
Quand au titre, il est excellent et tout à fait adapté.
Mais il y a évidemment un gros plan à ne pas rater pour le comprendre.
Re-bonjour,
je pense avoir tout lu et je me rends compte que personne n’a cité :
le temps du loup, de Mikael Hanneke :
un pays qui ressemble aux notres où l’état en faillite a disparu, où la population livrée à elle-même réinvente la société. A méditer absolument par les temps qui courent…
peut-etre parce que c’est son pire film ? La thématique ok, mais là pour le coup, il tombe a plat ce film. et ses grandes oeuvres (en gros le 7eme continent pour son radicalisme asphyxiant et funny games pour son sens de l’humour plus que noir/sa deconstruction de la jouissance du spectateur) sont anterieures a sa carriere francaise, peut-etre pour ça qu’elles n’ont pas été nommées ici . La pianiste et Caché restent des bons films, mais c’est déjà limite plan-plan pour lui…
C’était bien sûr en relation avec le temps présent.
En revanche je cherche toujours le sens de l’humour dans Funny games…
bonjour Paul Jorion,
Vous allez faire une indigestion de films. Peut-être auriez vous dû demander LE film culte de ces années là pour chaque lecteur du blog… Alors un seul (qui n’a pratiquement pas été cité) c’est QUAND LA MER MONTE de et avec Yolande Moreau et Gilles Porte. Mais je suis une femme donc plus sensible à ce style de films sans doute. Avez-vous remarqué d’après les noms et même les pseudos qu’il semble y avoir beaucoup plus d’hommes qui fréquentent votre blog ,que de femmes?
Et un film cité plusieurs fois que je considère comme le pire film à ne surtout pas conseiller , sauf à votre pire ennemi: LOUISE MICHEL
Vous pourriez voir aussi quelques films d’Eugène Green :
en particulier Le Monde vivant et Toutes les nuits
Il faut absolument voir « Enfermé dehors » d’Albert Dupontel (2006).
« Louise-Michel » de Gustave Kervern et Benoît Delépine (2007)
« J’ai toujours rêvé d’être un gangster » de Samuel Benchetrit (2008)
Sinon, quelques films de divertissement, qui n’auront sans doute pas été signalés par les cinéphiles, mais qui font dignement partie de la culture populaire :
« Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre » d’Alain Chabat (2001)
« Le Boulet » d’Alain Berbérian et Frédéric Forestier (2002)
« Tais-toi ! » de Francis Veber (2003)
« Rire et Châtiment » d’Isabelle Doval (2003)
‘RRRrrrr!!!’ d’Alain Chabat (2004)
Oubliez Amélie Poulain, d’abord.
Ce Jorion, il est vraiment très fort !
2008 :LA VISITE DE LA FANFAREde Eran Koliriu
Film ni Belge, ni français mais Israélien : plein de tendresse et de poésie, drôle également : la rencontre d’une fanfare d’Alexandrie arrivée par erreur au fin fond d’Israel dans un petit village perdu, oublié où la vie n’est pas forcément rose
e film raconte l’arrivée en Israël d’une fanfare de la police égyptienne venue jouer pour l’inauguration d’un centre culturel arabe. Mais suite à une erreur de parcours, la formation musicale se retrouve égarée dans une ville de province au fin fond du désert israélien. Les musiciens vont découvrir peu à peu certains des habitants de la bourgade, à commencer par la patronne d’un petit restaurant…
« La visite de la fanfare » est un film magnifique, d’une intensité poétique incroyable. C’est un film israélien certes, mais qui nous prouve qu’il y a d’autres manières de découvrir ce magnifique pays, au delà des reportages télévisés et des relations habituellement décrites comme difficiles des deux populations.
Ici point d’histoires de terrorisme ou de guerre, point de soldats en armes ou de checkpoints. Du bonheur uniquement. » (relevé d’une critique).
LA GRAINE ET LE MULET (déjà cité plus haut)
ON CONNAIT LA CHANSON (Alain Resnais) 1997
Sabine Azema, P Arditi, JP Bacri etc…
César du meilleur film, du meilleur scénario, meilleure actrice etc…
Divertissant, drôle; critique acerbe d’une certaine société
Y aura t il de la neige à Noël, de Sandrine Veysset
Les Dogma, dont le magnifique les idiots
Les convoyeurs attendent de Benoit mariage avec poolvoere
plus beaucoup de ceux déjà cités, mais Amelie Poulain…bof
« Dialogue avec mon jardinier » était très sympa…
Peut-être que certains d’entre vous auront quelques commentaires au sujet de ce film de 2011 :
http://www.youtube.com/watch?v=EcxF5NnTivE
« dans paris », c’est un très mauvais film et en même temps un film à voir absolument….
sinon, dans un genre drôle (mais là c’est drôle volontairement), « 2 days in paris », et « in bruges », même si ce n’est pas vraiment un film belge…
(c’est pour votre séance de profiling ça, non ?)
Mr Jorion
Pour une bonne tranche de rire et de bonheur : « Chat Noir Chat Blanc » (1998), d’Emir Kusturica
Uniquement français et belges ou tous les films non-américains?
J’ai l’impression que « Entre les murs » n’a pas été cité, or c’est un grand film et il me semble que vous aurez l’intelligence de voir que Cantet ne reprend pas le discours de Bégaudeau au premier degré, réalisant ainsi un vrai film et non le pamphlet que certains ont voulu y chercher…
« Ma petite entreprise » est aussi un film très intéressant malgré son prétexte apparemment anecdotique.
L’esquive vaut largement le coup aussi, ne vous limitez pas à la « Graine et le Mulet ».
Les Depardon sont évidemment des grands films; Portrait Paysans bien sûr, et 10° Chambre que je n’ai pas encore vu.
Sans avoir le discours social (et légèrement nihiliste) des « Triplettes de Belleville », « La prophétie des grenouilles » est distrayant, bien fait et son méchant a une psychologie travaillée (peut–être même un peu trop pour des jeunes âmes…).
Copie quasiment conforme des Miyazaki et au message social un peu court, « Mia et le Migou » comporte quelques scènes de bravoure.
Si vous arrivez à supporter le personnage joué par Louis Garrel, « Les Chansons d’Amour » vaut probablement le coup.
Lady Chatterley est très beau.
« L’équipier » devrait vous intéresser, vu son contexte. Le jeu d’acteur est excellent en tous cas.
Jeanne Et le Garçon Formidable est un beau film, réellement.
J’ai bien aimé le « Conte d’Automne », personnellement.
On connaît la chanson est un Jaoui réussi.
« Ceux qui m’aiment prendront le train » est aussi à voir.
Persépolis a été cité, et il est vrai qu’il vaut la peine d’être vu même si je suppose que vous avez lu la BD.
Welcome également n’a pas été cité il me semble et bien que je n’aie pas encore eu l’occasion de le voir on m’a confimé qu’il était excellent.
J’ai également entendu plutôt du bien des Poupées Russes et de la Science des Rêves, et encore plus de Gainsbourg, vie héroïque.
Si vous le permettez, j’aimerais bien avoir votre avis (probablement beaucoup mieux informé que le mien sur les luttes idéologiques américaines) sur le film américain « The last supper », que vous avez probablement vu, et dont la fin m’est jusqu’à présent restée indéchiffrable.
bonjour MR JORION
Je suis un fidéle lecteur de votre site qui m’apprend beaucoup sur le systeme finançier , ainsi que sur les magouille de nos CHER BANQUES ……
voici quelques films qui mon beaucoup plu
– LE CONCERT
– W
– JFK
– RED
-TITANIC pour la reconstitution réel du naufrage , les décors ( identique du vrais bateau et réalisé chez les meme fourniseur avec les photos des objets ) , la réalisation de cameron etc etc etc
– LE DECLIN DE L’EMPIRE AMERICAIN + LES INVASIONS BARBARE + L’AGE DES TENEBRES triptyque du réalisateur canadien DENYS ARCAND film vraiment fabuleux sur l’histoire d’une bande d’amis qui se posent des questions essentiel sur leurs vies , leur projets etc etc
-AVATAR de cameron
– NE LE DIT A PERSONNE
– LES PETITS MOUCHOIRS
– THE GHOST-WRITER polanski ( magnifique )
– LE PIANISTE polanski
– LA NEUVIEME PORTE polanski
– LE BAL DES VAMPIRES polanski
– MARS ATTACK ….. de tim burton
– FORREST GUMP sublime ……
-SAUVER LE SOLDAT RYAN de spileberg totalement magnifique et trés dur surtout le 20 premiéres minutes
-DANSE AVEC LES LOUPS
– PHILADELPHIA
– SUR LA ROUTE DE MADISON
– LA LISTE DE SCHINDLER
……………. enfin voila dejas de quoi vous distraire de longue nuits , j’en ai CERTAINEMENT OUBLIER …… ma passion pour le cinéma est tel que j’en perd la mémoire LOL bien sur les films de ce grand monsieur EASTWOOD sont magnifique , enfin a part deux ou trois mais GRAN TORINO et génial …
VOILA je vous laisse au milieu de cette foule d’acteurs , actrices , figurants , réalisateurs qui vont essayer de vous faire oublié ce monde ou l’ont vie , entourer par tout ces vautours de banquiers…..
BIEN A VOUS MONSIEUR JORION
et encore MERSEA POUR VOTRE BLOG
dominique
« Seraphine » avec Yolande Moreau. Une femme de ménage un peu primaire et misérable que son talent de peintre magnifie. Un film plein de tendresse magnifiquement interprété.
Mais il est relativement récent.
Plutôt polar : Le convoyeur Dupontel excellent, Dujardin étonnant à contre-emploi
Fantastique/Horreur/Fableécologique : The Host
Et pour revenir en Belgique : Dikkenek
Un long dimanche de fiançailles personnellement je le déconseille ou alors faut pas avoir lu le livre, la charge antimilitariste est devenue une bluette bien gentille (après c’est bien filmé mais sans plus…)
bonjour,
Pour ma part, je vous conseille tous les Hayao Miyazaki 😉
et même ceux sorti avant 1997 🙂
bien à vous
http://www.allocine.fr/personne/filmographie_gen_cpersonne=18793.html
Ce n’est pas la bonne période mais je vous dirais bien Joyeux Noël, même si c’est un peu Ridicule.
Ah, si jétais riche ! comme Harry, un ami qui vous veut du bien, alors j’irais voir Le concert donné par Le pianiste. En fait, ce serait pareil à Un long dimanche de fiançailles.
En tout cas, aimer Les chevaliers du ciel, ce n’est pas Un crime au paradis et ce n’est pas non plus manquer de respect envers Le peuple migrateur.
Si c’est celui qui est le plus cité qui gagne, je n’en citerai qu’un:
« La graine et le mulet » http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/la-graine-et-le-mulet,54102
M. Jorion, je ne pense pas que nous avons les mêmes goûts mais voici les films français que j’ai aimés :
Comédies :
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
Bienvenue chez les Ch’tis
Le diner de cons
JCVD
Les dents de la nuit
Le cycliste
Podium
Taxi
Films noirs ou violents :
L’adversaire
36 quai des orfèvres
C’est arrivé près de chez vous
L’immortel
Banlieue 13 (pour les performances physiques)
Il n’y a pas que les films, il y a aussi les séries. Même si les séries françaises sont relativement moyennes : Engrenages sort clairement du lot. Qualité du scénario, suspense, densité des épisode et surtout le jeu époustouflant de Audrey Fleurot et Caroline Proust.
Vous devez regarder quelques épisodes 🙂
Bon divertissement 🙂
Magnifique !
je ne sais pas si notre hôte aura le loisir un jour de voir tant de films , mais son petit article a pour effet de faire écrire beaucoup de lecteurs qui se font plutôt très discrets d’habitude
Matière à une étude anthropologique ?
Présentations et salutations , pour sûr …
Vous aussi vous vous interrogez quand à ce billet inhabituel ? 😉
Bien à vous
» la merditude des choses » de Felix Van Groeningen
Paul Jorion avait demandé des films français, mais en effet, comme l’ont dit plusieurs commentateurs, les dernières années ont vu de très bons films belges sortir: n’a pas été cité le film RUMBA, film quasi muet, excellent; un film très drôle, sympa: les BARONS.
KHAMSA de Karim Dridi
Marseille, un camp de Gitans, un coin oublié sous un échangeur de l’autoroute du Soleil. Marco, 11 ans, une fragilité à fleur de peau, vient de s’échapper de la famille d’accueil où il avait été placé. Marco retrouve le camp. Mais ni sa belle-mère, ni son père ne veulent de lui. Il a perdu sa mère, une Arabe qui n’était pas du camp, il n’a d’elle qu’une main porte-bonheur, d’où ce surnom de « Khamsa » (cinq). Il traîne donc avec ses cousins, enchaînant trafics, bagarres et larcins de moins en moins mineurs…
Ce camp gitan existe réellement et la vision qu’en donne le film n’a rien de folklorique, c’est un coin de quart-monde, un quotidien chaotique, mais aussi la vie à l’état brut saisie par Karim Dridi, l’énergie et la grâce de ces enfants, tous des habitants du camp. On n’oublie pas facilement le jeune Marco.
AU DIABLE STALINE, VIVE LES MARIES (Nunta muta) d’Horatiu Malaele
FISH TANK
Andrea Arnold
Dans une cité anglaise, Mia, 15 ans, est une adolescente rebelle, rejetée du collège, agressive et violente. Un jour d’été sa mère rentre à la maison avec un nouvel amant, Connor, qui s’installe chez elles. L’adolescente mal dans sa peau tombe amoureuse de la séduisante conquête de sa mère…
Andrea Arnold est une jeune réalisatrice qui renouvelle le fameux réalisme social anglais : une banlieue prolétaire, une mère immature et ses deux filles « sauvageonnes ». Mais le film sait nous attacher aux personnages, faire place à l’imaginaire, l’espoir, une certaine poésie. Mia va s’ouvrir, mûrir, s’humaniser. FISH TANK réussit à élargir le territoire du film social anglais vers d’autres horizons.
GOODBYE SOLO Ramin Bahrani
Avec Souleymane Sy Savané, Red West, Diana Franco Galindo…
Prix de la Critique Internationale Festival de Venise 2008.
LES CHATS PERSANS (Kasi az gorbehaye irani khabar nadareh)
de Bahman Ghobadi
A leur sortie de prison, Negar et Ashkan, deux jeunes musiciens, sont décidés plus que jamais à monter un groupe pour chanter leur révolte. Lassés de ne pouvoir s’exprimer dans leur pays, ils veulent partir à Londres. Pour financer leur voyage et leurs faux-papiers, ils tentent d’organiser un grand concert clandestin. Pour trouver des musiciens, ils vont parcourir avec Hamad, leur guide, le Téhéran « underground », au propre et au figuré, car en Iran, le rock, le rap sont hors la loi, toute musique est impure puisqu’elle provoque joie et gaîté, on joue donc dans des caves ou des sous-sols…
Souvent très drôle, plein de fougue et d’énergie, le film apporte un témoignage formidable sur le Téhéran d’aujourd’hui, la répression et la corruption qui y règnent, mais aussi la vitalité de sa jeunesse et l’insolence de sa résistance au pouvoir. Le film a été tourné à la sauvette, en dix-sept jours, par un cinéaste dont tous les films ont été interdits en Iran. Après avoir présenté son film à Cannes, Bahman Ghobadi, rentré en Iran, a été arrêté et forcé à l’exil. Les deux musiciens, interprètes principaux, viennent, eux, de demander l’asile politique en Angleterre.
un dernier :
LIBERTE
Tony Gatlif
Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli » P’tit Claude » dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l’institutrice, fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. P’tit Claude se prend d’amitié pour Taloche, un grand gamin bohémien de trente ans, il est fasciné par son violon et sa démesure. Mais le régime de Vichy impose des contrôles de plus en plus contraignants.
Tony Gatlif a choisi la fiction, reprenant partiellement deux récits de vie, pour évoquer » Samudaripen », l’extermination de milliers de Tsiganes européens mais aussi pour rappeler les camps de concentration français conçus à leur intention. Le film, comme toujours avec Gatlif, déborde de sincérité, d’énergie, de force, d’émotion, s’offrant quelques jolies séquences de poésie. James Thiérrée, le petit fils de Chaplin, réussit avec le personnage de Taloche une performance d’acteur extraordinaire.
AJAMI Scandar Copti & Yaron Shani
Ajami est un quartier populaire de Jaffa, en Israël, où cohabitent juifs, musulmans et chrétiens. Omar, jeune arabe israélien, et toute sa famille sont en danger depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d’une autre famille ; il se retrouve impliqué dans un trafic de drogue. Malek, un jeune réfugié Palestinien, travaille clandestinement en Israël pour financer l’opération que sa mère doit subir. Quant à Dando, un policier juif, il ne désire qu’une chose, venger la mort de son frère assassiné par des militants palestiniens…
Le choix de ce quartier d’Ajami est significatif : s’y concentrent les tensions et les interrogations de tout le pays. La narration, en chapitres, fait alterner les trois histoires, chacune racontée d’un point de vue différent, révélant progressivement la complexité des situations. Mais la force du film tient à sa forme qui brouille les frontières entre fiction et documentaire : les acteurs, non-professionnels, sont pour la plupart des habitants du quartier jouant leur propre rôle. Le résultat est impressionnant de réalisme et d’efficacité, on parle pour ce premier film de Loach et de Scorsese à la fois.
Dits moi ta mémoire du spectacle et je te dirai qui tu es……. Grand succès !
Actuellement en salle : »Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous » de Paul Jorion.
Après avoir visionné tous ces films, pourquoi pas un livre de réflexion sociologique et philosophique sur l’évolution de la société française pendant cette décade ? IL y aurait sûrement beaucoup de choses à dire. Et puis ça ferait une sacrée séance de rattrapage pour tous les non cinéphiles complètement largués. 🙂
Allez, va pour les films belges aussi ! Mais j’ai une petite question à tous. Y a-t-il une spécificité du film belge francophone ? Qu’est-ce qui le distinguerait des films français de la même période ?
@ Pierre-Yves D.
Le surréalisme, of course !
l’atitude 😀
Je me défie du cinéma et n’y vais que pour y conduire mes petits enfants .
ça consterne ma femme qui n’a cependant pas demander le divorce pour autant .
Je n’ai hélas rien retenu d’intéressant dans les films pour enfants que j’ai pu voir .
Ni pour la marmaille , ni pour moi , donc ni pour vous .
En fait , au cinéma , il faut regarder l’écran tout en évitant de piquer un roupillon.
A partir de là , çà peut devenir intéressant
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_films_fran%C3%A7ais_sortis_dans_les_ann%C3%A9es_2000
Sage raisonnement. Ça peut s’appeler aussi ressentir.
Le non cinéphile est une espère assez rare de nos jours.
J’aime à l’occasion voir un (très) bon film, mais la plupart du temps il faut dire que je m’ennuie au cinéma, j’y vais donc rarement. Le cinéma devrait avoir beaucoup d’atouts pour lui en tant que spectacle visuel et sonore mais justement ce coté spectaculaire pour moi par trop voyant m’empêche d’adhérer. Autrement dit fait souvent défaut la croyance indispensable, le temps du film, pour adhérer à la fiction proposée si bien que les scènes m’apparaissent souvent fausses, invraisemblables. Je ne parle pas ici d’une invraisemblance liée à une question de genre. Mais d’une invraisemblance par manque d’effet de réel. Il faut vraiment que le montage, la cohésion du film soit géniale pour que j’oublie le coté spectaculaire.
Aussi je préfère de beaucoup livre un livre, si celui-ci ne capte mon attention je puis le refermer, puis l’ouvrir plus tard. La lecture ne demande pas tant une croyance que l’activité de la raison et de l’imagination qui nous donnent toute latitude pour interpréter ce que l’on lit, projeter par soi-même un monde, des mondes possibles dont il m’appartient de définir exactement les contours et dans lesquels je peux en comparaison réfléchir d’autres mondes, ceux que nous avons déjà rencontrés au cours d’autres lectures, ou simplement en relation avec notre vécu.
Le cinéma est une activité à mon sens beaucoup plus passive. On peut être saisi sur le coup par de fortes émotions, mais celles-ci sont plus imposées que suggérées.
Ceci dit, je souffre peut-être d’un problème psychologique qui resterait à identifier m’empêchant de goûter et apprécier cet art à sa juste mesure. 😉
bonjour,
je suis atteint des mêmes symptômes . un film passe , c’est tout ce qui reste , pas grand chose …
sauf celui qui reste , et qui marque . ceux là sont rares , ils viennent souvent pour étayer sa vision, la conception du réel, sans doute parce qu’ils sont au cœur de sa problématique personnelle .
on ne peut pas mémoriser toutes les formes, images, accumuler , empiler sinon, on se fait grenouille qui devint bœuf…
on perd l’essentiel ; on est comme un avare sur un tas d’or , qui a force d’arguments écrase ses adversaires , au lieu de les éclairer et est écrasé par ses fausse richesses qui appauvrissent .
il y a correspondance entre ces compilations de « savoirs » et de sous .
on a de l’or, on a compris son signe , mais les autres signes nous échappent .
dans Métropolis de Lang, on a tous les ingrédients de l’effondrement , non seulement de la civilisation , mais des hiérarchies « célestes » et de la science, en tant que savoir universel , du sens, et du chaos . on a toutes les figures et rôles d’une cosmologie en Å’uvre, d’une lutte , etc. et d’une apothéose .
bon, ce film est calqué sur quelque chose de très occidental . et s’adresse à cette mentalité là .
les autres films que je vois me donnent l’impression de lire le journal , c’est la température à un moment donné , ça passe , on a de la fièvre et un jour on ne l’a plus .
c’est consommé .
il ne peut pas y avoir tous les jours des Dante
@Pierre-Yves D. :
Comme ça étonnait aussi mon entourage , je me suis fait une tentative d’auto-analyse pour essayer de comprendre d’où venait ma » défiance » du cinéma :
– inaptitude à fonctionner sur le mode affect et émotion ? Peur d’avoir peur ?
– trop grande aptitude au « sur-moi » et à l’analyse , besoin de causes et de conséquences ?Peur d’avoir « de la peine » ?
Sans doute un peu des deux .
En vieillissant , je me suis aperçu que mon aptitude à l’émotion passait en fait par le son ( le chant en particulier ) , et que l’oeil était pour moi le sens privilégié de la raison et de l’analyse . Le goût m’invite assez naturellement à l’alimentation basique , l’odorat à la surprise et l’imagination . Le toucher m’envoie dans le faire ..
Pour profiter d’un film en laissant l’accès à l’émotion , il me faudrait donc , contrairement à ce que dit Béber , fermer les yeux , car dès que je les ouvre c’est la machine à disséquer qui se met en marche .
En fait il n’arrive que peu souvent que j’arrive à concilier tout ça , c’est lorsque je me fais mon propre cinéma , au terme d’une lecture qui m’a remué les méninges , que je trouve parmi mes CD un chant slave , en sirotant une bière au mois d’avril quand toutes les senteurs explosent et que je cherche la bêche pour attaquer le jardin .
Comme tout le monde , je me fais par contre mon cinéma beaucoup moins exhaustif , tous les jours .
Quand la raison triomphe d’un de ses sens , relire le Petit Prince .
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
@Béber :
Je sais bien , et qui ne connaît cette phrase de Saint Ex .
Mais les mots ont leur propre vie et leur masque ( » sens » , par exemple) .
Le » On ne voit bien qu’ » de Saint EX , au sens où il l’exprimait vraisemblablement , est pour moi réducteur . A mon idée , cette sorte d’extase philosophique n’est atteinte « que » lorsque tous les sens ( et les sens ) sont en harmonie interne .
Pour moi , selon mes propres statistiques , pas plus d’une fois tous les 10 ans …et fugace comme la flamme d’une bougie .
« se souvenir des belles choses »
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28605.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Se_souvenir_des_belles_choses
Parce que tout fini dans l’oublie…
Oh, j’ai honte. J’avais oublié…!
Magnifique en effet. merci pour ce rappel
Vous n’avez rien raté , les fameux films Français qu’il « faut absolument voir » n’ont jamais existé
Il y a aussi « Swing » et « Tous les soleils », les deux étant tournés en Alsace.
Et aussi incontournablement bien joué, « Contre-enquête » avec un JeanJean Dujardin surpuissant.
Bon, il est italien, mais c’est celui que j’emporterais sur une île déserte: La meglio gioventù de Marco Tullio Giordana (2003). Une famille italienne pendant les années de plomb.
RIP Mr Jobs
Avida ou Dupontel fait une apparition éclair. Tombé dessus par hazard, mais vu jusqu’au bout malgré….. à ma plus grande surprise, bref, je vous laisse juge
En Amérique vous loupiez les films français, mais avez-vous vu les film américains?…
James Gray Lodge Kerrigan Gus van sant …
Et les films du monde?… Sharunas Bartas Tsai Ming Liang Sinji Aoyama Lars bon trier Michael Haneke Pedro Costa …
L’art est subversif résiste a la mort n’a aucun pays.
Et les grandes bouches du blog sont closes.
En France puisque c’est la question, voyez Dumont ( anne et Claude en cause plus haut) voyez Seul contre tous de Noé …
Quand vous allez au Prado, c’est pas pour vous divertir.
Ou alors Blake Edwards, mais il n’est pas français et il est mort.
Bonne projo.
Un film « écrasant », mais qui m’a bien fait rire :
La Merditude des Choses
Encore quelques uns…!?
« Nocturnes pour le roi de Rome » de Jean-Charles Fitoussi.
« La France « de Serge Bozon.
« Selon Charlie » de Nicole Garcia.
« Petite Lili » de C.Miller.
« Ne touchez pas la hache » de J.Rivette. .
« Extension du domaine de la lutte » de P.Harel.
« Itinéraire de Jean Bricard » de D.Huillet et J.M Straub.
« A vendre » de L. Masson.
« Effroyables jardins » de Jean Becker.
« Notre musique » de J.L Godard.
« Les acteurs » de Blier.
« Le furet » de J.P Mocky.
« Ceux d’ en face » de Jean-Daniel Pollet.
« Blueberry » de Jan Kounen.
« Pola X » de L.Carax.
» Le grand alibi » de P.Bonitzer.
« Coco chanel » d’Anne Fontaine.
« Plage noire » de Michel Piccoli.
« Le temps retrouvé »(Franco-Chilien) de Raoul Ruiz.
« L’éternité et un jour » ( franco- grec ) de Theo Angelopoulos…
La trilogie de Lucas Belvaux:
-Un couple épatant
-Cavale
-Après la vie
entre autres…
Oui. Belvaux plus Audiard fils et Garrel – fils encore (Les amants reguliers) et le compte est bon pour l’hexagonal. On rajoute les Dardennes pour la Wallonie et basta.
Un petit complément, pour voir un François Cluzet en John Lennon et Marie Trintignant en Janis Joplin…improbable, non ? Et pourtant :
2003 : « Janis et John »
comédie de Samuel Benchetrit
Bon, à voir (bien) après certains chefs d’oeuvre cités plus haut.
Bonne journée, et courage pour vos yeux !
Bon , j’y vais de ma petite liste , plutôt internationale…
Blood and Bones (Kitano)
Rumba (Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy)
Du Jour au Lendemain (Philippe Le Guay)
Les Virtuoses (Mark Herman)
In This World (Michael Winterbottom)
A Scene At The Sea (Kitano)
Le Cahier (Hana Makhmalbaf)
Baboussia (Lidia Bobrova)
Familles A Vendre (Pavel Lounguine)
Séraphine (Martin Provost)
Au Sud Des Nuages (J-F Amiguet)
Terres Et Cendres (Atiq Rahimi)
La Visite De La Fanfare (Eran Kolirin)
Ulzhan (V. Schlöndorff)
Après La Pluie (Takashi Koizumi)
Hanabi (Kitano)
Camera Kids (ZanaBriski, Ross Kuffman)
Printemps, Eté , Automne, Hiver…et Printemps (Kim Ki-Duk)
Chiens Egarés (Marziyeh Meshkini)
Chacun Cherche Un Chat (Cedric Klapisch)
L’Eté de Kikujiro (Kitano)
Gipsy Caravan (Jasmine Dellal)
Bébés (Alain Chabat)
Anna (Nikita Mikhalkov)
Gabbeh (Mohsen Makhmalbaf)
Vodka Lemon (Hiner Saleem)
Où Est La Maison De Mon Ami ? (Abbas Kiarostami)
Cabale A Kaboul (Dan Alexe)
Musée Haut Musée Bas (Jean-Michel Ribes)
The Man Without A Past (Aki Kaurismäki)
Les Cerfs Volants de Kaboul (Marc Forster)
« Voilà ! »
« Les quatre saisons d’Espigoule », ça se passe dans le Var, drôle et touchant.
La question humaine, de Nicolas Klotz, avec Mathieu amalric en rôle principal<
Merci pour vos cogitations : je vais essayer de digérer tout cela (cela représente 62 pages en texte serré). Heureusement pour moi certains n’ont pas compris ma question puisqu’ils mentionnent des films en français en-dehors du créneau 1997-2009 (Giono !) ou des films que j’ai eu l’occasion de voir aux US pour des raisons évidentes (La matrice I, II et III !).
Merci !
Un film magnifique sur une famille et plusieurs générations :
« Le premier jour du reste de ta vie ». C’est juste beau et poignant.
Une comédie, sous estimée, qui vous rappellera peut-être l’époque Claude François :
« Podium ». Les dialogues sont ciselés.
Hors catégorie :
Après 2009 : « Le nom des gens », comédie aussi.
Non Français : Fabuleux : – « Le Voyage de Chihiro » de Hayao Miyazaky
J’approuve la plupart des films cités et j’ajoute:
« Harry, un ami qui vous veut du bien » avec Sergi López que j’aime beaucoup.
Je vais en rajouter un. film inconnu aujourd’hui « c’est le bouquet » 2002 français tous un programme Et Ulhzan la réalité humaine scénarisé.
Celui-ci devrait vous plaire :
Standing in the Shadows of Motown Paul Justman 2002
Et voici une liste de mes préférés « français » :
Les Glaneurs et la glaneuse Agnès Varda 2000
Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures Claude Lanzmann 2001
Etre et Avoir de Nicolas Philibert 2002
Marie-Jo et ses 2 amours Robert Guédiguian 2002
Les amants réguliers philippe garrel 2004
Le Petit Lieutenant Xavier Beauvois 2005
Lady Chatterley Pascale Ferran 2006
Persepolis, de Marjane Satrapi 2007
Abdellatif Kechiche
2000 : La Faute à Voltaire
2003 : L’Esquive
2007 : La Graine et le mulet
Jean-Pierre & Luc Dardenne
1999 : Rosetta
2002 : Le Fils
2005 : L’Enfant
laurent cantet
1999 : Ressources humaines
2001 : L’Emploi du temps
2005 : Vers le sud
2008 : Entre les murs
Christophe Honoré
2006 : Dans Paris
2007 : Les Chansons d’amour
2008 : La Belle Personne
Alain Guiraudie
2001 : Du soleil pour les gueux
2001 : Ce vieux rêve qui bouge
2007 : On m’a volé mon adolescence (téléfilm)
Claire Denis
1999 : Beau Travail
2001 : Trouble Every Day
2002 : Vendredi soir
2004 : L’Intrus
2008 : 35 rhums
Raymond Depardon
2001 : Profils paysans, l’approche
2002 : Un homme sans l’Occident
2004 : Quoi de neuf au Garet ?
2004 : 10e chambre, instants d’audience
2004 : Profils paysans, le quotidien
2008 : Profils paysans, la vie moderne
Bonsoir M. P. Jorion, les noctambules vous saluent ! Ils aiment le cinéma et la littérature aussi : E. Zola, l’Argent (1891) Le Krach de l’Union générale avec l’aide Rothschild. Panique, manipulation de la bourse, vente à découvert, ruine et « aide » pour éviter un risque systémique :
« Une heure sonna, la cloche annonça l’ouverture du marché. Ce fut une Bourse mémorable, une de ces grandes journées de désastre, d’un de ces désastres à la hausse, si rares, dont le souvenir reste légendaire. Dans l’accablante chaleur, au début, les cours baissèrent encore. Puis, des achats brusques, isolés, comme des coups de feu de tirailleurs avant que la bataille s’engage, étonnèrent.Mais les opérations restaient lourdes quand même, au milieu de la méfiance générale. Les achats se multiplièrent, s’allumèrent de toutes parts, à la coulisse, au parapet ; on n’entendait plus que les voix […] à la corbeille, criant qu’ils prenaient toutes les valeurs, à tous les prix ; et ce fut alors un frémissement, une houle croissante, sans que personne pourtant osât se risquer, dans le désarroi de ce revirement inexplicable. Les cours avaient légèrement monté, Saccard eut le temps de donner de nouveaux ordres à Massias, pour Nathansohn. Il pria également le petit Flory qui passait en courant, de remettre à Mazaud une fiche, où il le chargeait d’acheter, d’acheter toujours ; si bien que Flory, ayant lu la fiche, frappé d’un accès de foi, joua le jeu de son grand homme, acheta lui aussi pour son compte. Et ce fut à cette minute, à deux heures moins un quart, que le tonnerre éclata en pleine Bourse l’Autriche cédait la Vénétie à l’empereur, la guerre était finie. D’où venait cette nouvelle ? personne ne le sut, elle sortait de toutes les bouches à la fois, des pavés eux-mêmes. Quelqu’un l’avait apportée, tous la répétaient dans une clameur, qui grossissait avec la voix haute d’une marée d’équinoxe. Par bonds furieux, les cours se mirent à monter, au milieu de l’effroyable vacarme. Avant le coup de cloche de la clôture, ils s’étaient relevés de quarante, de cinquante francs. Ce fut une mêlée inexprimable, une de ces batailles confuses où tous se ruent, soldats et capitaines, pour sauver leur peau, assourdis, aveuglés, n’ayant plus la conscience nette de la situation. Les fronts ruisselaient de sueur, l’implacable soleil qui tapait sur les marches, mettait la Bourse dans un flamboiement d’incendie.
(…) « … s’était offert, pour éviter l’immédiate déclaration de faillite, avec l’extraordinaire sens pratique d’un monsieur, qui, forcé de mettre le feu chez un voisin, se hâterait ensuite d’apporter des seaux d’eau, afin que le quartier entier ne fût pas détruit. Il était au-dessus de la rancune, il n’avait d’autre gloire que d’être le premier marchand d’argent du monde, le plus riche et le plus avisé, ayant réussi à sacrifier toutes ses passions à l’accroissement continu de sa fortune. »
@anita
Si vous arrivez à les retrouver sur le blog, Paul a fait un compte-rendu de sa lecture de « L’argent » sous forme de billet et je crois qu’il en a parlé dans la vidéo du vendredi qui suivait…
Bonjour,
Quand vous aurez épuisé la liste des indispensables à voir absolument, en voici d’autres sympathiques et divertissants : Le Hérisson 2009 et Odette tout le monde 2007 (qui soulignent la façon dont « la france d’en bas » est stigmatisée et rangée dans des cases) ; Dragons 2009 comme film d’animation.
Personne ne l’a cité je crois car il a eu une petite production:
The Foutain (2006): http://www.imdb.com/title/tt0414993/
Trip d’auteur, on aime ou on déteste je pense!
Puisque vous avez montré être bédéphile, voulez-vous également la liste des BDs que vous avez manquées ou ont-elles plus facilement traversé l’atlantique?
Il y a « Papa » également avec Alain Chabat, un film assez terrible sorti en 2005.
J’ai lu tout ce que vous aviez écrit et j’ai fait une liste de vos dix premiers.
Bon, c’était pas très scientifique mais j’ai pas dû me tromper beaucoup. La graine et le mulet arrivait en premier. Je l’ai regardé entre hier soir et ce soir.
Je ne regrette pas de vous avoir consultés. Je suis même fier de vous.
1°) Léger hors sujet chronologique (un film de 96), mais ça peut intéresser l’auteur d’un livre intitulé « comment la réalité fut inventée » (réponse : « des putains d’invendus ! »), s’il ne connaît pas déjà :
« Des nouvelles du bon Dieu » – Comédie idéalistico-existentialiste en taxi déjanté, on va dire… – une brochette d’anticonformistes et/ou de paumés veulent rencontrer le romancier minable qui leur a f… cette vie de merde. Moi, j’adore. – http://www.imdb.com/title/tt0116081/
2°) Également hors sujet (émission télé) :
« Délégation de très haut niveau », un épisode devenu « culte » de la fameuse émission Strip Tease, en 2000 – voyage en Corée du Nord de parlementaires belges. – http://www.culturalgangbang.com/2007/06/une-dlgation-de-trs-haut-niveau.html
3°) enfin dans le sujet :
– « Feux rouges » (d’après Simenon, avec Jean-Pierre Darroussin)
– « L’homme du train » de Patrice Leconte
+ 1 film danois de 2003 : « Inheritance » de Per Fly (où comment l’on apprend que c’est moins l’héritier qui hérite d’un patrimoine que l’héritage qui hérite d’un « support » humain):
http://en.wikipedia.org/wiki/Arven_%282003_film%29
Le film qui m’a le plus ému et dont le souvenir me reviens encore assez rapidement est « C’est quoi la vie » avec Jacques Dufilho, Jean-Pierre Darroussin, Isabelle Renaud
Synopsis : Nicolas vit à la ferme avec ses parents et grands-parents. Endettée à mort, la famille doit partir. Son père se suicide. Nicolas cherche alors par tous les moyens à s’en sortir, mais échoue à chaque tentative. A moins de reprendre cette ferme abandonnée, là-haut sur le Causse, là où vit Maria, celle qu’il aime par dessus tout…
« Dans la vie » est magnifique bien que ce soit un film à petit budget…
Les dessins animés de Miyasaki :
* 1984 : Nausicaä de la vallée du vent (風ã®è°·ã®ãƒŠã‚¦ã‚·ã‚«, Kaze no tani no Naushika?)
* 1988 : Mon voisin Totoro (ã¨ãªã‚Šã®ãƒˆãƒˆãƒ, Tonari no Totoro?)
* 1992 : Porco Rosso (ç´…ã®è±š, Kurenai no buta?)
* 1997 : Princesse Mononoké (ã‚‚ã®ã®ã‘å§«, Mononoke hime?)
* 2001 : Le Voyage de Chihiro (åƒã¨åƒå°‹ã®ç¥žéš ã—, Sen to Chihiro no kamikakushi?)