Avec un peu d’avance, parce que demain matin, je prends la route très tôt (préparation du lancement de Misère de la pensée économique).
Repenser à la formule.
Sur YouTube, c’est ici.
*Godot est mort !*
Avec un peu d’avance, parce que demain matin, je prends la route très tôt (préparation du lancement de Misère de la pensée économique).
Repenser à la formule.
Sur YouTube, c’est ici.
Je crois que tu fais du second degré là arkao n’est ce pas ? Mes capacités neurologique et cognitive font…
Alvin Ton message dit textuellement : La corruption est certes un des éléments déclencheurs, mais le plus important … c’est…
Mieux que Guevarra, la Pasionaria. Et pour ça on a Clémence.
J’ai eu brièvement le même pb sur Brave (j’ai proposé au MEDEF de supprimer les WE pour les webmasters). En…
Soyons situationnistes (créons la situation, avec son aide, où l’IA nous sera bénéfique) !
Soyons situationnistes (créons, avec son aide, la situation où l’IA nous sera bénéfique) !
Je ne vois pas en quoi laisser une place aux humains et au vivant en général pourrait poser problème à…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandria_Ocasio-Cortez
Si une I.A incapable de mentir présentait le 20 heures tous les soirs à la place de Léa qui est…
Non mais c’est Garorock qu’a écrit ça ???!!! Faut de tout.
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
173 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 21 SEPTEMBRE 2012”
Sur YouTube.
http://www.dailymotion.com/video/x1mx5m_hugues-aufray-adieu-monsieur_music
Les enfants font une farandole
Et le vieux maître est tout ému
Demain il va quitter sa chère école
Sur cette estrade il ne montera plus
REFRAIN:
Adieu monsieur le professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre coeur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu monsieur le professeur
PS : En attendant, ils taxent toujours plus le travail, plutot que la speculation : TVA sur la médecine et la chirurgie (esthétique) !
On aimerait que les experts non medecins se penchent sur leur domaine financier plutôt que sur les dossiers des malades pour distinguer ce qui est spéculatif de ce qui est indispensable.
Adieu au secret médical.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/20/97001-20120920FILWWW00755-la-chirurgie-esthetique-soumise-a-la-tva.php
Adieu l indépendance des médecins , bonjour la mise au pas :
http://www.dailymotion.com/video/xtn6oj_dr-didier-legeais-ucdf-exercice-liberal-en-danger_news
Merci !
Sauve qui peut à Francfort et dans toutes les chancelleries Comment les élites transnationales jouent contre les Peuples, article publié par l’Espoir.
Vous avez fait un travail impressionnant au fil de vos 260 vidéos !
Passer à une nouvelle étape…? oui, et peut-être aussi déléguer ?
Pour ma part je constate :
Enregistrer le constat des Crises et de leurs évolutions semaines après semaines, nous aide à nous situer, à décrypter correctement, à relayer autour de nous… C’est vraiment utile dans le contexte actuel des médias…
D’autres que vous pourraient-ils le faire à présent ?
Je continuerai de gueuler tant que j’aurai les moyens de le faire.
C’est une évidence,qui peut douter
Nous sommes le ….. novembre .J’ai vingt ans et une aigue marine .Tu me racontes tartes groseilles sous les bombes .A plusieurs reprises, je te demande, »vous saviez, vous saviez les camps, les juifs, les fours, vous saviez ? »A chaque fois tu me dis non .Et puis pour en quelque sorte donner du possible à la schoah ,tu me dis que « C’était écrit, c’était écrit dans ta bible, toute petite on te l’a appris .Ils ont tué Notre Seigneur Jésus-Christ ,ils ont crié : » A mort Jésus,à mort » et Ponce Pilate s’est lavé les mains disant : »Que son sang retombe sur vous et sur vos enfants » Les minutes qui suivent tes paroles sont lourdes,chargées de cendres. Je ne peux plus parler moi si bavarde .Le Christ n’a pas fini de porter sa croix .Et toi maman je sais qu’il se passe quelque chose. C’était écrit sûrement quelque part, un jour, on comprend la duperie
Il faut du temps .A partir de ce jour, Dieu se fit plus proche
Je suis triste….Une page se tourne. PAUL devient « stratégique »…. Pourtant, j’aime sa façon « généraliste » d’exposer ses idées. Sa réflexion sur le fait que ses idées sont maintenant de plus en plus écoutées, reprises… l’incite à imaginer une autre manière de témoigner en se spécialisant. De « généraliste » à « spécialiste », y gagnerai-je ?
Bonne continuation PAUL….
Misère !
Mireille Mathieu et Guy Lux en 2012…Au goulag !
http://www.youtube.com/watch?v=ackQ47EiK7Q
Martine, auriez vous l’intention de faire chanter Paul ?
à creuser !
Paul, ceci est une bonne occasion de rejoindre le PC !
Une idee serait de le faire une fois par mois seulement et peut-etre a cette occasion, le faire quand c’est possible sous la forme d’un petit dialogue avec une personnalite interessante, une de celles que vous rencontrez lors de vos peregrinations et qu’on ne voit pas souvent dans les medias…
Bonne idée… Toutefois, je serai « en manque » 3 vendredis sur 4 !!!
Francois leclerc prendra le relais alors ! :-)))
… et pourquoi pas un VRAI film que la communauté financerait (peut-être…) ? Un peu sur le même principe de production que « les mutins de Pangée » …
Sans bien évidemment supprimer notre rendez-vous hebdomadaire préféré (peut-être plus bref mais traitant en grosses lignes des avatars en cours de « la crise » !
vidéos des « mutins de Pangée »
http://vimeo.com/lesmutins/videos
http://www.lesmutins.org/
et/ou : scop le pavé
http://www.youtube.com/results?search_query=scop+le+pav%C3%A9&oq=scop+&aq=0&aqi=g10&aql=&gs_sm=1&gs_upl=8205l9328l0l12466l5l5l0l0l0l0l92l390l5l5l0
http://www.scoplepave.org/pave-en-sauces
… j’attends avec impatience la sortie de « Howard Zinn » auquel j’ai souscrit …
» Bonjour, c’est fini, …..heu vendredi ! »
On peut vous comprendre mais cela va nous manquer considérablement. C’est toujours un formidable outil pour convaincre autour de soi et c’est aussi un plaisir de vous entendre. Comme quelqu’un l’a dit, c’est un repère important pour notre santé mentale. Nous ne sommes pas fous !
Peut-être qu’une solution de transition serait que François Leclerc prenne le relai en vous attendant à certaines occasions importantes ou une fois par mois.
Non ? mauvaise pioche ?
Je n’oublie pas que c’est votre blog personnel mais bon… quel silence cela va faire ! Il ne faudrait pas que l’on se croit à l’église non plus, même si ça peut avoir son charme. L’incarnation c’est bien aussi. Même transitive, par l’image.
Bonne courage M. Jorion, pour votre nouvelle mission en Belgique et à bientôt de toutes les façons.
Je trouverai sûrement autre chose avant longtemps.
L’union fait la force … Je ne peux qu’encourager votre prise de décision pleine de lucidité, même si la suite que vous allez donner à votre travail reste pour l’instant encore un peu teintée de mystère.
Faire la danse du ventre pour en savoir plus.
Le » friday morning preach » ma manquera. C’était une balise dans la semaine. Le signal que le WE arrivait. Mais foin de nostagie, la vie est mouvement et vous avez sans doute raison Paul, de questionner vos usages. Rien ne serait pire que de vous répéter indéfiniment. Je pense pour ma part que vous devriez réserver l’outil vidéo, qui est à la fois direct et ludique, pour des occasions précises. Cela donnerait plus de poids à vos interventions. Quant à de plus prospectives réflexions, je pense que cela procède d’une excellente dynamique. Dans le flou généralisé de la situation, nous avons certes besoin d’une chronique régulière pour nous situer (ce que fait François Leclerc avec grand talent… ) mais également d’une vision plus prospective. Vous pourriez ainsi tenter d’esquisser le monde d’après, en mettant à contribution les habitués de votre blog (comme cela a été plus ou moins esquissé déjà), et pourquoi aussi pas des personnalités additionnelles que nous inviteriez ponctuellement à exposer leurs vues. Ce monde d’après, qui n’existe pas encore, a grand besoin de mots, d’idées, d’audace et de générosité. Ses contours existent déjà, matière éparse, au sein même de notre société. Il faut la répertorier, l’adapter parfois, la recycler souvent. Bref, il y a du pain sur la planche, mais quel bonheur de marcher sur la neige vierge au petit matin…
Il faut inventer d’autres moyens, comme la vidéo hebdomadaire l’était il y a cinq ans. La BD de quatre cases quotidienne comme Peanuts ? Tu es prêt Grégory ?
En fait , il me semble (je ne peux me baser que sur mon intuition) que nous souffrons tous (au moins vos auditeurs) des débats propagandistes d’experts qu’offre le monde médiatique et qui produisent en ritournelle un discours de secte très déprimant pour ceux qui ne se sentent pas illuminés par ce catéchisme. Pourquoi ne pas transformer vos vidéos en conférence « skype » à plusieurs (par exemple avec les autres exilés du web tels Daniel Schneidermann, Edwy Plenel, certains des économistes atterrés,…+quelques autres parmi des philosophes ou des sociologues) pour faire un genre BFM mais avec des intervenants un peu moins bas de plafonds…..et si ça marche pourquoi pas une radio libre; enfin libre!!!! Bien, que quoi qu’il en soit, coquin de sort, votre trou dans l’eau aura du mal à se refermer, et vos vidéos du vendredi risquent de beaucoup me manquer!
NB: j’ai vu votre livre à la Fnac (peut-être l’avant-dernier que vous ayez fait, je ne sais plus) et on m’a fait un plaisir immense en me l’offrant, et en plus cela a été le fait de la personne que j’aime le plus: double plaisir!
L’idée de Luigi me parait très intéressante (= faire peau neuve, tout en restant vidéo-présent ici – les deux choses sont souhaitables et il est possible de les avoir à la fois). Qu’en pensent les autres?
Elle repose sur une réalité tangible: la pollution conceptuelle engendrée régulièrement par « C’est dans l’air » et émissions semblables où de bons vieux copains experts toujours les mêmes (et toujours nuls et déprimants) viennent nous expliquer … qu’il n’y a rien à comprendre à notre niveau (nos dirigeants s’en chargent, toujours un oeil rivé sur les sondages)
La contrainte hebdomadaire (ou bi-hebdomadaire, ou même mensuelle) pourrait être structurante. Ce sera(it) du boulot, mais stimulant pour Paul je crois. Et on passerait à la vitesse supérieure, en termes de fédération des vraies têtes pensantes (Jorion, Lordon, Stiegler, Stiglitz, etc, etc.)
Et ça pourrait faire boule de neige au niveau de l’auditoire. Plein de gens se passionneraient pour un « C’est dans l’air » où Jorion et les autres vrais experts comme lui seraient présents régulièrement
Un titre ? une piste d’inspiration : « on est 99% à comprendre » ?
Un horaire ? comme CSOJ pour commencer ?
Et les néolibéraux, ils ont quoi, eux ? De « fausses têtes pensantes » ?
@ Crapaud Rouge
tu penses à qui comme tête pensante néo-libérale, à H.H. Hoppe??? Propose toujours, je suis ouvert au suggestions (sinon gobeur de pseudo-pensée)
@Timiota (pardon pour le retard de la réponse)
Je pense qu’il faudrait (mais comment?) que nous organisions cela, entre gens du blog. Je suis sûr qu’en écrivant cela je fais rire des gens, mais je suis sérieux! 🙂 Mais ce serait plus simple de discuter de cela ailleurs que sur le blog! Il faudrait: (1) fantasmer, avec humour mais aussi efficace, une idée (plan d’action réaliste); (2) puis déterminer ses sous-parties pratiques et vers qui se tourner pour les réaliser (exemple: comment fait-on une radio internet, ou une vidéo-conférence avec les moyens du bord, etc.) (autre exemple: qui peut nous donner l’espace web nécessaire); (3) puis réaliser la chose, si les intervenants visés sont d’accord (Jorion, Stiegler, Caillé, Lordon, etc. etc.)
Merci de nous faire partager votre bonheur.
http://www.youtube.com/watch?v=iREkxNVetbQ&feature=related
Parce que c’était réellement vous ? J’ai toujours cru que c’était une animation. 🙂
Tiens, à propos de vidéo en voici une faite pour dégeler les cerveaux.
Un homme en colère certainement. Sauf que ça cogne là où il faut et pas n’importe comment mais avec méthode. S’agit pour lui également d’analyser les causes profondes du grand malaise général. Dans le fond même combat mais avec une approche autre – des outils – aussi bien pour affiner le sens critique ou réarmer la pensée.
Mis en ligne par Caroline Stiegler il y a cinq jours :
Pharmacologie du Front National, conférence de Bernard Stiegler.
Oui, il engueule même des Eva Joly et autres, à un moment. C’a m’a surpris…
Le temps qu’il fait devient le temps qui passe. Le blog mûrit et nous, lecteurs, acteurs et spectateurs, sommes invités à mûrir à sa suite, quelque pincement que cette annonce provoque en nous.
Si j’ai bonne mémoire, c’est surtout dans les vidéos que des alertes étaient parfois adressées aux Officiels. Une fonction à ne pas perdre, même si elles ne sont pas suivies d’effets.
Bonne remarque, j’en tiendrai compte.
cette même nécessité de passer à autre chose, il devient urgent, mettre le coeur à l’ouvrage, la même chose que dit Lordon en terminant son billet hier, L’austérité, mais dans le calme– :
Zik; Timber Timbre – Swamp Magic
J’ai assez d’expérience(s) pour savoir que quand elle me dit « Tu sais, il s’agit simplement pour moi de prendre du recul », ou que quand il monte sur une chaise pour affirmer « Il s’agit maintenant de poursuivre notre combat sous d’autres formes. », ça n’annonce rien de bon pour la suite.
Ce blog, c’est celui de Jorion. Et Jorion, c’est le temps qu’il fait, la poutre maitresse de l’édifice.
J’aime bien Leclerc, mais il a de plus en plus de mal à créer du suspense autour des négociations de chiffonniers en zone euro, qui n’en aurait pas.
De plus, la mort de l’euro semble écartée (peut toujours y avoir une rechute, mais ce coup-ci, y a les médicaments dans le tiroir de la table de nuit). La révolte populaire a tourné à une contestation classique de politiques anti-sociales. Reste l’agonie du capitalisme… fatale, un jour, surement, mais qui risque de durer.
Bref, le temps d’encaisser, la nuit va surement porter conseil.
@ Renard
Lâchez les basques de FL. Culture. Retrouvez l’instinct de votre espèce. Nature. Chassez le lapin! 🙂
Merci Lapinou de me proposer une partie de chasse pour me remonter le moral. Mais outre que, dans ces jeux-là, le renard fait aussi souvent que vous office de cible, je n’avais pas le cœur à ça.
Si vous avez bien lu, ce n’était pas aux basques de FL que je m’en prenais, mais à cette putain d’actualité qui lambine et se répète, à ce bordel de château de sable de l’économie mondiale qui ces temps-ci ne lâche que grain après grain.
Mon espèce est peu sociable et m’apprivoiser à un blog me demande de longs efforts. Me dire que cet asile risque de perdre de son importance dans l’esprit de son bâtisseur m’a filé un coup de blues.
Malgré tout, je comprend parfaitement la position de Jorion, ses tribunes ne sont pas une fin en soi, mais un outil. Si l’outil s’use, ou si de meilleurs sont accessibles, la priorité reste la diffusion des idées qui sont défendues ici.
A suivre.
Pour mettre des collets a renards,toujours les placer dans le 1er rang d’un labour d’une terre fraichement retournee,pour les lapins c’est plus facile…
@ Renard
Il n’en reste pas moins que pour moi FL nous donne des nouvelles du front, typiquement du culturel, là où je ne vois guère de naturel.
PJ est plus éclectique mais reste dans le (ou proche du) réel, il ne peut guère s’en écarter, « tenue » du blog oblige.
Nous autres animaux n’avons pas ces problèmes: on fume un peu d’herbe, on se lâche, on rêve…
Ce qu’il y avait d’agréable avec la vidéo, c’était le sentiment de proximité avec Paul. Tous les vendredis, il nous invite dans son salon pour une petite parlotte bien sympa.
Bon, c’est lui qui choisit les sujets de conversation, et pis y a que lui qui parle 😉 mais c’est cela qui manquera le plus. Peut-être est-ce cette chaleur humaine qui a contribué au succès du blog et au sentiment d’adhésion de ceux qui participent au blog.
A évaluer avant toute décision définitive je pense..
A bientôt, de toute façon.
Ah non, z’allez pas vous y mettre vous aussi. Franchement l’attirail pharmaceutique me semble bien limité et puis la rigueur a été testée cliniquement et elle ne fonctionne pas. Y a une vraie déprime sur le blog. Haut les coeurs, ne nous résignons pas. La teneur désabusée des billets de MM. Jorion et Leclerc, n’indique-t-elle pas plutôt une lassitude personnelle qu’une augmentation des chances de survie de l’euro. Une lassitude d’attendre la vérification de leurs prédictions et de ne pas être écoutés. Une lassitude bien compréhensible, mais très regrettable à mon humble avis, car pour vérifier une prédiction il faut la tester. Tester c’est analyser les données d’une expérience. De quelles expériences dispose-t-on ? La sphère praticienne de l’économie étant résolument hermétique aux idées de MM. Jorion et Leclerc, il y a l’expérience de pensée, celle que mène M. Jorion avec le cours « STEWARDSHIP OF FINANCE ». Mais il reste aussi l’expérience réelle, celle décrite par M. Leclerc dans ses billets. Et quel meilleur laboratoire que ce blog, le premier blog eco de France, pour tester ces prédictions aux vues des nouvelles données fournies par l’expérience réelle ?
« Enfin j’espère que vous n’avez rien compris. Et c’est parce que vous avez compris que vous n’avez rien compris que vous allez rester au-dessus de cette confusion. »
Il suffirait peut-être de s’habituer au fait d’être entendu par tout le monde (le livre de Stiglitz a l’air de faire un tabac, ce qui est très bon signe), tout le monde excepté l’ensemble des parlementaires que nous élisons, l’ensemble des ministres que nous avons au gouvernement, et l’ensemble des présidents de la république.
« Stiglitz »
Il semble connu (pas de moi hormis le nom), c’est peut-être un bon économiste (je n’y connais rien).
Au pif je pense qu’il est loin d’avoir la hauteur de vue de PJ (économie/finance + anthropologie/sociologie + psycho Freud/Lacan + linguistique/info + maths + …).
Logique, noble, prometteur, et nous voilà nostalgiques.
oui, y’a de quoi.
Autrefois, jadis, il y avait les journaux, la radio, la télé.
Puis il y eut la vidéo du vendredi. 😉
Stratégique: mettre des vidéos de chatons (même s’ils vous griffent) tout les vendredi.
C’est le seul animal, ou on ce demande si c’est lui, ou nous qui l’avons domestiqué, ça à l’air d’être un moteur d’intérêt à fort potentiel (je m’inclus 🙂 )
Le temps est loin où Paul Jorion écrivait au Président Sarkozy…
Aujourd’hui il considère la nécessité d’une stratégie de communication. C’est bien. Mais attention à ne pas « enrayer la machine »: les topos du vendredi sont devenus quelque chose d’attendu et utile.
La « perte de temps » de Paul Jorion a été de considérer qu’il pouvait être écouté et suivi par des « décideurs », des gens de pouvoir. Il n’en a rien été. Pourquoi ? C’est cette question qu’il faudra bien creuser . Il ne suffit pas en effet de dire qu’ils seraient stupides et aveugles.
De même, dire que la Révolution Française n’a pas « atteint ses buts », interroge sur ce que l’on pouvait attendre d’elle. Bergson disait que la notion de désordre était absurde.
Le désordre actuel convient à ceux qui détiennent réellement le pouvoir (qui est celui de la finance). De même que la Révolution Française devait trouver sa fin logique avec la dictature bonapartiste.
Je crois que c’est dans l’album « en passant » de Goldman, il y a une chanson, ou il chante:
« les fumés et alcools nous ont volés nos douleurs », peut-être est-il temps de ne plus ce rassurer d’une vidéo tout les vendredi, pas forcement pour refroidir les commentateurs, mais aussi pour ne plus rassurer les autres.
Quelques nouvelles du Québec:
Victoire sur toute la ligne pour les étudiants et pour les écolos:
Les fédérations étudiantes se réjouissent de l’annulation de la hausse des droits de scolarité annoncée par la première ministre Pauline Marois, jeudi après-midi.
« Collectivement, on vient d’écrire un chapitre de l’histoire du Québec », a souligné la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/09/20/005-reactions-federations-etudiantes.shtml
Le Québec ferme son unique centrale nucléaire et dit non au gaz de schiste.
http://www.romandie.com/news/n/_Le_Quebec_ferme_son_unique_centrale_nucleaire_et_dit_non_au_gaz_de_schiste69200920122227.asp
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/09/20/002-martine-ouellet-moratoire-complet-gaz-de-schiste.shtml
chapeau bas !
après marikana le mouvement fait contagion,
http://www.liberation.fr/monde/2012/09/19/marikana-ouvre-une-breche-en-afrique-du-sud_847484
Le pouvoir échoit au PQ. Mais comme ailleurs on se retrouve face aux mêmes problèmes et notamment à la baisse général des revenus qui rend difficile le remboursement des prêts étudiants.
@ dissy
A propos de gaz de schiste , ne jamais oublier que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » comme disait Pasqua ( je crois ).
Après l’annonce tonitruante de Hollande à ce propos , voir le « canard enchaîné » de cette semaine : où l’on verra que c’est pas gagné !
Le temps passe et ce qui sort par la grande porte rentre bien souvent peu de temps après par la fenêtre .
Ouais, menfin pour le Canada, vu la chute des prix en Am-Nord, la chute des exportations vers le grand voisin, la hausse régulière des stocks, le niveau des réserves en conventionnel et l’exploitation qui persiste, plus rentable que jamais, des sand-oils berta on comprend fort bien la logique autant que les vertus « environnementalistes » des blanches zautorités canadiennes…
@ Vigneron Et oui, le Québec, un des gros producteurs d’électricité per capita au monde, n’a toujours que 35 km de voies ferrées électriques et donc reste dépendant du pétrole pour le transport en commun. Triste, triste constatation au moment où l’on ne sait plus quoi faire des surplus électriques…
Deux-Montagnes Québec
Ouaip lorimiera, Gaz, pétrole. hydro, céréales, biomasse, etc, tout ça pour une grosse poignée de bûcherons, hockeyeurs et banquiers… ça fait beaucoup… on en parle pas souvent des pauv’ canadiens hyperendettés et grands dévastateurs de commodities mais un d’ces quatre faudra partager… on vous laissera les dettes, promis.
« Blanches zautorités canadiennes »: vous voulez dire « québécoises » ? Il y a une petite distinction à faire, surtout en cette matière.
A contrario de ceux qui voit le Canada comme un état centralisé, comme la France ou d’autres pays européens, il faut bien distinguer le pouvoir des provinces, la différence entre celles de l’Ouest, comme l’Alberta bien décidée à gérer la manne pétrolière et celles de l’est. Le Québec de son côté a toujours tenté de garder l’hydro-électricité comme une richesse nationale québécoise. Il y a de grandes différences économiques d’une région à l’autre, entre Terre-Neuve et la Colombie britannique par exemple.
La révolte est née à Montréal, ville magique. Elle ne fut pas le fait de l’action de partis traditionnels comme le PQ. Même si en fin des compte, comme souvent, beaucoup ont accepté la récupération politicienne. Un salut et un toast aux camarades, notamment ceux de l’UCL et des IWW actifs et indomptables, La lutte continue.
Des velus, que j’disait, les québécois !
Carrément même des poilus, avec leur guerre des tranchées mais qui a finit par payer et par la meilleure façon qui soit : non seulement reconnaissance pleine et entière de leurs revendications mais aussi transformation politique.
Sans eux, je crains que le PQ n’ait pu voir la victoire électorale et le fin de Charest.
Un séisme, qu’on appelle ça.
La jeunesse a de l’avenir au Québec.
Le Québec aussi.
Mes hommages.
Concernant les gaz de schistes le point de vue de Dmitry Orlov : les gaz de schistes vus de la Russie
En résumé :
et puis :
en conclusion :
Je ne sais pas ce qu’il en est à l’heure actuelle pour les coûts d’extractions, mais le risque de pollution des nappes phréatiques est énormes et très difficile à évaluer.
PS: et même si gasland est un hoax (ce que j’ignorais), la réunion à la région Rhône-Alpes n’en était pas un avec au moins une bonne dizaine d’universitaire spécialistes en chimies, hydrogéologie, géologie et pleindautrelogie.
Elle est bien bonne. Un séisme? Mais non, un tsunami!
@ kaiel,avez vous des donnees assez preçises sur les projets en rhone alpes et massif jurassien?Tout ce que j’ai reussi a trouver sur le net est imcomplet ou tres flou.
Soufflons un peu
» Alain Rey suppose que le verbe pisser n’est apparu, par plaisanterie, qu’en remplacement d’un verbe comme souffler ou siffler.
La locution d’origine aurait alors été souffler dans un violon (dont on trouve effectivement une utilisation dans un numéro de l’Apiculteur de 1901), action dont l’inutilité est flagrante lorsqu’on sait que souffler dans une flûte ou une trompette permet effectivement de produire de la musique, mais qu’avec un violon, le résultat devient tout de suite nettement moins probant. »
@ Kaiel –
« Gasland « … un hoax ? ……N’importe quoi ! Vraiment du grand n’importe quoi…Vous êtes payé par qui pour raconter ce genre de salades ? Brouillez les pistes, touillez vigoureusement, secouer énergiquement en souriant à vos commanditaires et faites toujours en sorte que la vérité soit un moment du faux….Oui, nous connaissons bien la logique de la dite » désinformation » : Noyer le poisson en même temps qu’on étrangle le bébé dans l’eau du bain. Mais tout de même, ici ! Sur le blog de Paul Jorion, tenez-vous un peu que diable ! Allez désinformer en rond ailleurs.
Merci
@JEFF
c pas moi qui le dit : http://www.pauljorion.com/blog/?p=41514#comment-361802
Hoax , en français CANULAR , dommage de se priver de ce mot rigolo !
Ceci dit » Gasland n’en est pas un .
» Le mot vient probablement du latin canula, « petit roseau », qui a donné le terme médical canule, désignant un petit tuyau servant à introduire un liquide dans le corps, généralement par l’anus. Le mot a donné le verbe « canuler », signifiant « importuner, ennuyer ».
À la fin du XIXe siècle, les élèves de l’École normale supérieure forgent à partir de ce verbe le mot pseudo-latin canularium, désignant une farce jouée aux dépens de quelqu’un, une sorte de bizutage intellectuel. Au début du XXe siècle, le mot est attesté, dans le jargon normalien, sous la forme abrégée canular. Il s’est depuis répandu dans la langue courante. «
Voilà à quoi sert une mobilisation. Bravo le Québec ! Ca redonne de l’espoir.
Sommes-nous capables ici de nous mobiliser de manière aussi spectaculaire… et efficace, non-violente, rassemblant une base aussi large ?
Espérons..
L’intégration…euhhhh désintégration Européenne se poursuit:
La Slovénie ne ratifiera le traité d’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne prévue en 2013 que lorsqu’un accord sera conclu entre les deux ex-Etats yougoslave concernant des dépôts bancaires, a prévenu jeudi un responsable slovène. « C’est seulement après que (le contentieux) aura été réglé conformément au droit international, que nous serons disposés à entamer la procédure de ratification de l’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne », a déclaré jeudi aux journalistes le président d’une commission parlementaire et membre de la coalition de centre droit au pouvoir en Slovénie Jozef Horvat. L’entrée de la Croatie dans l’UE doit être ratifiée par les membres du bloc européen pour avoir lieu comme prévue en 2013.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2012-09-21/la-slovenie-pourrait-bloquer-l-adhesion-de-la-croatie-a-l-ue-938907.php
ça ratifie plus ça rature. Y a toujours ratus dedans. Qu’en dit Alain Rey (j’aimais bien ses interventions sur france Inter il fut un temps juste avant neuf heures. ça s’est gâté quand il a fait le même job sponsorisé par les banquiers (véridique!).
L’étymologie, les proverbes, devraient ama être des disciplines majeures enseignées à l’école: « Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens »
Voui voui… manifestement Jansa, le chef de gvt slovène soutenu par la coalition conservatrice, est infiniment plus dérangé par les mouvements de comptes bancaires croato-slovènes que par ceux, plus opaques il est vrai, concernant des comptes de marchands d’armes finlandais vers ses propres comptes ou ceux de son parti. Comme on le comprend.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/24/97001-20120324FILWWW00366-le-1e-ministre-slovene-poursuivi.php
He oui !! Commencer à faire de propositions…
Si, comme je le crois, le problème s’articule autour de la propriété privée et de son moteur qu’est l’épargne, voici quelques propositions qui pourraient servir éventuellement d’axe de réflexions.
Plaidoyer pour le crédit bancaire et le système de réserve fractionnaire :
Amplifié par le système de réserve fractionnaire, le système de crédit bancaire par le biais des intérêts extirpe l’argent de l’économie réelle pour alimenter le système financier et le patrimoine des plus nantis.
Non inflationniste dans une économie en croissance, la création de richesse compensant l’accroissement de la masse monétaire, le crédit bancaire devient potentiellement inflationniste en cas de croissance insuffisante.
Notre perception d’une monnaie peu inflationniste depuis plusieurs décennies, bien que la croissance soit en berne, pourrait être due à la conjoncture de deux phénomènes qui telles les deux mâchoires d’un étau enserreraient et broieraient les peuples au seul bénéfice de la propriété privée.
1) Extirpation de la monnaie du circuit de l’économie réelle dans le circuit stérilisant de la finance, par le biais des intérêts du crédit bancaire.
2) Mécanismes déflationnistes initiés par la compétition productiviste et son cortège de privatisations, de dumping social et salarial, par le biais de l’épargne actionnariale et des rapports de forces induits.
Cependant à la décharge de ce système il lui faut reconnaître quelques sérieux atouts tels que sa capacité réelle à répondre aux besoins en investissements ou son aptitude dynamique à adapter la masse monétaire à l’économie.
Mais surtout, ce que peu de gens ont vu, c’est l’efficience de la mutualisation des dépôts permettant ainsi de bâtir et de garantir un crédit au bénéfice d’une tierce partie !!!
Les déposants à l’origine de ce fabuleux processus de mutualisation sont pourtant exclus de la manne des intérêts !!!
Cette capacité mutualiste des dépôts tendrait à démontrer que l’on peut dissocier l’investissement de l’épargne privée et tel que le préconise Frédéric Lordon, la fermeture des bourses devient tout à fait possible dans le cadre d’un système bancaire public et ceci sans handicaper, d’aucune manière, la capacité d’investissement du système.
En reprenant l’initiative du financement de l’économie, le système public pourrait alors se confronter aux bulles patrimoniales qui devront alors faire face à des systèmes fiscaux totalement désinhibés.
Bien sûr l’épargne privée, devenant obsolète, devra être compensée afin de répondre aux désirs légitimes des gens à se préserver face aux aléas de la vie, et les couvertures sociales tel que la santé, l’éducation, le chômage, les retraites et les minimums de revenus décents, deviendront impératifs.
Dégagé des contraintes de la rente du financement privé, le coût pour la collectivité d’une telle redistribution, contrairement à ce que prétendent les défenseurs du libéralisme, est soit nul dans le pire des cas, soit plus sûrement à solde positif.
Le secteur entrepreneurial privé peut voir ce brassage de richesse sociale comme de nouvelles opportunités et un investissement par la demande. Le coût d’un système social public bénéficie d’un rendement bien supérieur à celui d’un système privé tout en répondant bien mieux à la réalité des besoins.
Je suis profondément persuadé que l’argent a cette étrange particularité de toujours vouloir remonter et s’agglomérer, telles les bulles d’air dans l’eau, et qu’une bonne mécanique économique doit reposer sur des processus de capture de la richesse au niveau le plus haut afin de la réinjecter au niveau le plus bas. Plus l’irrigation de la base sera efficiente plus l’ensemble du tissu économique sera dynamisé.
« l’investissement social est un investissement économique formidable !!! Et c’est vrai, je n’ai aucune hésitation à le dire, les trente glorieuses n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas fait cette législation sociale. Historiquement, la chose est démontrée… » Maurice Kriegel-Valrimont, ancien membre du Conseil National de la Résistance.
Options de redistributions des intérêts du crédit bancaire :
1) Contribution au budget de l’état.
2) Subside à la banque centrale dans le cadre de politique monétaire générale.
3) Rétribution des comptes au prorata des dépôts.
4) Rétribution des comptes identiques pour tous.
A titre personnel je serais plutôt un ardent défenseur de la 4eme proposition, en effet cette solution serait un efficace soutien à la demande et pourrait devenir l’embryon d’un revenu universel d’existence et dans tous les cas un levier de lissage des patrimoines mais surtout un puissant vecteur de développement transnational dans le cadre d’une zone monétaire. De plus la diversité des mécanismes de redistribution serait une garantie face aux états dont les structures tant fiscales, qu’administratives peuvent être momentanément déficientes.
Cependant, il ne faut pas voir dans ce système un mécanisme auto-régulé de redistribution, une économie moderne devra intégrer la nécessité d’une croissance à taux variable et négative à terme, de ce fait la redistribution par le biais de l’investissement sera insuffisante et devra être compensée par de réelles mécanismes tant sociaux que politiques.
Croire en un mécanisme miracle qui s’autorégule par la demande serait faire preuve de la même illusion que les libéraux qui, observant la croissance liée à la reconstruction des 30 glorieuses et le relatif équilibrage des rapports de force sociaux entre les classes rentières, entrepreneuriales et salariales, ont cru en l’autorégulation par l’offre et en la pérennité du capitalisme.
La contre révolution industrio-consumériste devra faire appel à d’énormes capitaux publics afin de répondre à ces nouveaux enjeux.
Ces capitaux disponibles grâce à la mutualisation de nos patrimoines devront rebâtir toutes les structures sociales malmenées depuis le début des années 80.
Le remodelage du tissu industriel, face aux énormes contraintes environnementales, sociales et de gestion parcimonieuse des ressources, devra faire appel à l’imaginaire, la créativité et le désir d’enrichissement du secteur entrepreneurial. Il sera pour cela soutenu autant par l’offre avec le crédit public que par la demande avec les intérêts du crédit public et la redistribution sociale.
Le contrôle du niveau de leurs richesses et surtout de la non-retransmission de celles-ci se ferait par une fiscalisation adéquate.
Taux d’intérêts sectoriels et marchés :
Le marché pourrait être réorienté grâce à des taux d’intérêts discriminants, allant de taux prohibitifs à des taux négatifs, selon l’urgence et la pertinence des secteurs à remodeler tel que le recyclage et la récupération, les énergies renouvelables, l’agriculture intensive et raisonnée etc..
Bien sûr une chambre législative dévolue aux règles économiques en collaboration avec diverses associations devront élaborer des cahiers des charges très précis afin de contrôler les processus de production tel que des obligations qualitatives intégrant des normes de longévité, de standardisation et d’interchangeabilité des pièces détachées, des obligations de maintenance et de recyclage, de pertinence dans l’innovation, d’impact CO2, d’impact social, d’impact sur les ressources non renouvelables, d’impact sur la biodiversité, d’impact sur les générations futures etc…
Bien sûr toutes ces contraintes auront une conséquence directe sur le niveau des prix, mais cette politique de production qualitative est à mettre en parallèle avec les politiques de soutien à la demande.
Réalisme géo-économique :
A mon avis, si la mise en place d’un crédit et d’un système bancaire mutualisé avec son cortège redistributif est inéluctable, car seul en mesure de répondre efficacement à l’effondrement de la propriété privée, je crains qu’il en soit autrement pour la prise en compte des nécessités environnementales.
Débarrassé de la rente privée, un système redistributif sera perçu comme vecteur de croissance et les normes environnementales perçues uniquement comme contraintes surtout si les économies nationales ne règlent pas leurs rapports à la concurrence et à la compétition.
Tel que le préconise Paul Jorion, le seul moyen de pérenniser une économie moderne passera alors par diverses assemblées constitutionnelles supra-nationales et une zone monétaire.
Cette zone monétaire constitutionnalisée devra être ouverte automatiquement à tout état demandeur en dehors de toute considération de régime politique, de culture ou de localisation continentale.
L’adhésion aux constitutions économique et monétaire entamant le processus d’adhésion à la zone.
La démocratie réelle ne se décrète pas et s’impose encore moins, elle se bâtie, mais rien n’interdit de construire une structure socio-économique dans laquelle elle aura éventuellement les moyens de s’épanouir.
« Dans nos prétendues « démocraties modernes », la source essentielle d’inégalité est d’ordre économique. Sans démocratie économique, la démocratie politique ne restera qu’une illusion » : Michel Lasserre
La banque centrale de cette zone s’appuierait sur une constitution monétaire qui serait dévolue, entre autre, au développement social des états adhérents.
Les mécanismes de financements souverains pourraient ressembler aux mécanismes des banques de second rang et utiliser la mutualisation pour générer du crédit sectoriel à taux variable suivant la pertinence ou l’urgence des besoins des états. La création monétaire pure et simple pourrait aussi être utilisée, dans la mesure où l’inflation se diluant sur une vaste zone monétaire, serait considérée comme une charge collective au profit du développement d’un état en difficulté, un investissement à retour différé ou un investissement géopolitique.
A terme dans une zone monétaire pérenne, en indexant les revenus les plus faibles sur l’inflation d’un côté, en constitutionnalisant les obligations sociales de l’autre, les rapports de forces entre salariat et entrepreneuriat pourraient s’équilibrer via la menace de la création monétaire.
Un recule du fiscalisme entraînerait alors une inflation dont la charge reposerait essentiellement sur les épaules des classes les plus favorisées.
Un des préambules de la constitution monétaire pourrait ressembler à quelque chose d’approchant :
« La monnaie est un bien commun au service de tous les peuples indépendamment de toutes formes de régimes politiques. »
Telle une économie étayée par une monnaie fondante, prônée par Silvio Gesell, une économie mutualisée aura la fâcheuse tendance à surchauffer et à favoriser la surconsommation.
La constitution économique aura pour vocation de contrôler ce processus et de réorienter le dynamisme économique vers une consommation plus sociale et culturelle. Ses outils seront outre l’élaboration de taux d’intérêts incitatifs ou dissuasifs, toute une série de taxes, sociales et environnementales, des obligations qualitatives et de pertinence des produits industriels, diverses réglementations fiscales et sociales etc…
Cette constitution économique sera sûrement la partie la plus délicate à mettre en place, contrairement au système monétaire elle risque d’être perçue comme repoussoir par les pays industrialisés qui, eux aussi, auront découvert les joies du financement mutualisé et de ce fait, probablement, relancé leurs marchés intérieurs.
Un des moyens pour palier ce problème sera une mise en place des règlements au fur et à mesure de l’accroissement de la zone, les contraintes n’augmentant qu’avec l’augmentation potentielle des débouchés.
Dans tous les cas cette constitution devra être mise en place avec tact et concertation et devra exclure toute forme de dogmatisme afin de prendre en compte les réalités des transitions industrielles et les réalités des confrontations possibles avec les économies hors zone.
Plutôt que de compter sur un consensus à la Brentton Woods, qui n’a été possible que grâce à la l’hégémonique domination des USA, ce processus de constitutionnalisation pourrait être mis en place unilatéralement par un état éclairé ou en situation insurrectionnelle et suffisamment puissant.
L’adhésion à cet embryon de zone monétaire pourrait alors se faire par agglomération et synergie d’intérêts, les pays les plus riches, grâce à leurs patrimoines, assurant la solvabilité de la zone et les pays les plus pauvres assurant les débouchés.
Un système économique public de coopération et de mutualisation ne pourra se construire que sur la ruine de la propriété privée.
Ruine qui arrivera inéluctablement et qui débutera sûrement par un défaut de payement souverain.
Tel Janus la dette a deux visages, un visage d’asservissement des peuples mais aussi un visage d’émancipation.
Conclusions
Une économie à financement public-mutualiste, n’est pas la panacée universelle si elle n’est pas pilotée politiquement et socialement, elle est juste plus efficace qu’une économie à financement privé car elle perce les poches patrimoniales, elle est capable du pire comme du meilleur.
Le pire serait une relance redistributive entérinant le consumérisme et la compétition internationale.
Le meilleur serait une sociabilisation redistributive de l’économie à vocation universelle, respectueuse de l’être humain, de son environnement et des générations futures.
Ses atouts sont réels : Prise de conscience universelle, reprise en main des leviers de commande par le politique étayé par « des nécessités qui font loi », libération de l’intelligence collective occultée par la propriété privée et le consumérisme, dégoût et rejet du système actuel etc..
La seule légitimité idéologique de la droite est d’entériner la réalité des rapports de forces engendrés par la compétition et par la propriété privée, en cas de destruction de celles-ci, elle pourrait être renvoyée au niveau d’une idéologie exotique tel que peut l’être aujourd’hui la monarchie de droit divin.
« On a toujours su que cela arriverait un jour, mais on n’arrive pas à croire que cela puisse tomber sur notre génération » : Paul Jorion
« On nationalisera les banques pour 1 €uro symbolique » : Fredric Lordon
« Les banques ne valent même pas 1 €uro, je ne leur donnerais rien !!! »: Olivier Berryier
« Il n’y a pas à composer avec ce système » : Monique Pinçon-Charlot
Définition de la propriété privée : Patrimoine rentier, essentiellement financier, qui s’accroît du simple fait de son existence sous prétexte de financement de l’économie privée ou publique.
Bon c’est un peu triste mais une bonne occasion de mettre en oeuvre le concept de résilience et de passer à autre chose.
C’est tout à fait juste.
Moi même je me désintéresse des infos économiques, sachant très bien là où les politiques nous emmènent et ce qui en découlera.
Rien ne les fera changer de cap, tels les rats qui suivent le joueur de pipeau.
Alors les suivre journellement m’assomme.
Malgré tout les vidéos sont regardées par beaucoup de gens, c’est un moyen de communication qui continuera à vous aider.
Reste à trouver le contenu en effet.
Paul,
J’espère que vous reviendrez sur cette décision,
cette video du vendredi est bien plus qu’un commentaire de l’actualité,
elle est le départ d’une série de discussions tous azimuts hors blog
qui ne concernent pas que l’économie
mais le sens même de la vie.
Il me semble qu’aucun cours ne peut remplacer cette « piqûre » hebdomadaire qui met les cerveaux en route. Toutes sortes de cerveaux…
Des anonymes..qui se mettent à réfléchir à partir de cette video
et piochent et cherchent ensuite tout autour.
Cette forme de pédagogie me semblait unique et vraiment indispensable,
et beaucoup plus utile et productive que vous ne l’imaginez, Paul….
En tous cas, merci pour ce travail, toutes ces années.
Je le redis, je regrette cette décision.
Je n’aurais pu mieux dire … et je m’associe pleinement
… même réaction qu’ALCB , et en effet une donnée peut être moins évidente pour Paul , le bouche à oreille fonctionne , les idées circulent sans support visible … après consultation du blog !
Pareil.
http://www.egliseduchrist-strasbourg.com/sermons/2011/2mondes/11-09-04.html
Daniel Balavoine :
« Je m’présente, je m’appelle Henri …
…
Puis quand j’en aurai assez
De rester leur idole ; Je remont’rai sur scène
Comme dans les années folles ; Je f’rai pleurer mes yeux
Je ferai mes adieux
Et puis l’année d’après Je recommencerai
Et puis l’année d’après, Je recommencerai
Je me prostituerai ; Pour la postérité… »
bon alors si ça vient de Strasbourg…..
Nous étions quelques uns à avoir l’intuition que ce ne serait pas le développement qui serait durable, mais l’effondrement, tant les puissances qui sont prêtes à tout changer pour que rien ne change sont opérantes alors que les forces d’opposition semblent dispersées et impuissantes.
Comme le blog, dont c’est déjà en partie la nature, tourne en rond, je pense qu’il est temps de passer à d’autres modes de critique.
Quant aux différents moyens d’expression, je crois que, si véritablement « le medium est le message », il convient de bien considérer les tactiques dont l’éventail et le choix dépendent de la place que chacun occupe dans la société.
Votre blog a été, pour moi, un vrai parcours universitaire me permettant de comprendre le système dans lequel on nous impose de vivre.
Depuis que je lis les billets et les commentaires (et j’ai eu du boulot pour rattraper le retard), je suis aujourd’hui doté d’arguments viables lorsque j’ai l’occasion de tordre le cou aux idées reçues lors de conversations ou débats avec mon entourage.
Ce qui fait peine, c’est découvrir que vous pensiez pouvoir atteindre la corde sensible des metteurs en scène de « la crise »… Bien que vous en rejetiez l’idée, il faut admettre que le fait de perdurer autant ne peut être le simple fait du hasard, le désordre est, en effet, trop bien orchestré pour penser qu’il n’est qu’aléatoire.
Pour m’être longtemps intéressé à l’histoire du Chili, on retrouve, en ce moment, cette même synchronisation d’événements « clé » qui font doucement, mais sûrement, basculer la situation aux mains des dictateurs. Question : Y a t-il eu, ou non, conspiration pour soumettre « le peuple » et installer Pinochet au pouvoir ?
Question : Y a t-il aujourd’hui conspiration pour soumettre « les peuples » de la communauté européenne ? La désignation des commissaires et décideurs européens, non élus démocratiquement, n’est il pas déjà une forme de dictature ?
Je reste persuadé que vous auriez dû vous pencher un peu plus sur l’hypothèse qu’il existerait un plan, tenu « secret », comme tant ont existé dans l’histoire… Dans ce cas, peut être auriez vous aussi moins d’illusions qu’il soit possible de convaincre les possédants de changer un cadre qui, somme toute, leur convient parfaitement, c’est un fait…
Pour ma part, je ne vois pas d’autre issue, pour briser ce cadre, qu’un coup d’état (populaire, si possible)… Encore une fois, l’histoire nous conte que quelque avancée sociale que ce soit, qu’ait connu notre civilisation, s’est obtenue par la force, la résistance, souvent la violence… Peut être eût il été judicieux de le rappeler plus fréquemment au fil de vos billets, et, peu à peu, en venir à cette conclusion très bien résumée dans un commentaire antérieur de Yvan qui évoque la machette ?
Votre remise en question de ce jour est totalement logique… après avoir fait comprendre, ouvert les yeux, constaté, il ne reste que deux options : Se taire, ou, enfin, parler non pas de l’utopique « sortie » du cadre, mais de COMMENT LE BRISER… ?
Sortir du cadre c’est surtout admettre que l’Histoire a été une suite d’actions/réactions dont la résultante est un statu quo pratique et la régression à l’horizon si on intègre la notion de surexploitation et d’épuisement des ressources.
Soit on s’élève et on casse cette mécanique pendulaire, soit nous sommes condamnés à revivre jusqu’au « end of game » des phénomènes récurrents à intervalles chronologiques et géographiques divers.
Des coups d’état il y en a eu par centaines et ça n’a pas empêché les circonstances de converger pour en justifier à nouveau l’éventuelle pertinence. LA question c’est comment faire pour qu’elle ne le soit plus jamais. Un peu plus de cortex et un peu moins de reptilien chez tous les gens de bonne volonté, sinon http://www.freeimagehosting.net/hl4tl
Peut être qu’aujourd’hui la « masse » est un peu plus « avertie », informée, qu’auparavant et saurait éviter ce retour à la fatalité dont vous parlez ?
à Pedro Gil,
Je suis en grande sympathie avec ce que vous affirmez, sauf sur un point, mais qui n’est pas négligeable.
Je ne pense pas que la domination dispose d’un plan « secret ».
Le plan n’est pas secret, il est visible pour tous ceux qui n’ont aucune illusion.
La donination domine tout simplement parce qu’elle ne rencontre aucune véritable opposition, à l’exception de quelques livres et de quelques paroles critiques.
La domination paraît combattre un parti révolutionnaire, mais ce parti est absent.
N.B. Il faut comprendre parti non comme organisation de type léniniste mais comme une collectivité armée d’une stratégie.
En un mot, certains, comme Paul Jorion et bien d’autres, ont bien une intelligence de la catastrophe, mais aucun emploi de cette intelligence.
Une véritable opposition organisée armée d’une stratégie, oui, certainement, mais pour combattre sur quel terrain ?
Dans un premier temps, je suis convaincu que si la responsabilité pénale était applicable à tous les « dirigeants » et prétendants, tels qu’ils soient, je crois déjà qu’il y aurait bien moins de candidats aux postes, et que ces derniers feraient bien plus attention à leurs actes…
Le délit de « mauvaise gestion » existe en droit des entreprises privées et peut mener un chef d’entreprise jusqu’en prison… Pourquoi pas un président d’une nation ?
Est ce que le premier combat ne serait pas celui ci ? Faire payer les « erreurs » ou abus aux tenants des pouvoirs ? Exiger justice, à n’importe quel prix ?
@Marlowe et Pedro Gil
Je me permets de vous rejoindre tous les 2 , Marlowe sur l’absence de plan « secret » tout comme l’absence d’opposition réelle (il suffit bien malheureusement d’aller une manif pour manisfester contre n’importe quoi pour se rendre compte de l’absence d’idée alternative et de la vanité de cette démarche).
Je suis aussi d’accord avec Pedro, si même sans idée alternative, on se contentait de justice, d’une part ça éviterait les fausses pistes et les illusions, d’autre part on y verrait un peu plus clair dans les ambitions de beaucoup à nous diriger.
Oui, hema, pour aller plus loin, je pense qu’une partie du problème vient de l’impunité envers ceux qui se prétendent « responsables »… Au pire, leur responsabilité se limite au risque de ne pas se faire réélire ou re-nommer à certains postes… Ils entraînent des millions de personnes vers la misère et à la fin de leur mandat, ils se barrent en laissant le suivant se débrouiller avec le foutoir, toujours au détriment des mêmes qui paient l’addition finale : NOUS
Ça veut dire qu’un type comme rajoy, qui s’est vanté, durant sa campagne, de faire mieux que les précédents, mais qui au final, n’a fait que mentir et aggraver la situation, puisqu’il s’agit désormais d’un job, d’être politique, il est temps d’assortir ce boulot des notions telles l’obligation de résultats et de faute professionnelle, assorties de poursuites pénales personnelles…
Il va de même pour les présidents de régions corrompus qui ont dilapidé des fortunes dans des œuvres qui n’en valaient pas le prix…
Que dire de l’impunité des banksters et des dirigeants de multinationales… Même combat, non ?
Dans la série « je sais quelque chose mais je ne peux pas ».
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/jacques-attali-daniel-cohen-nous-avons-use-toutes-nos-cartouches_337126.html
« Jacques Attali – Daniel Cohen: « Nous avons usé toutes nos cartouches »
« Ni les Etats-Unis, ni l’Europe, ni la France n’ont des dirigeants à la hauteur de l’histoire qui se joue. Voilà ce que disent en substance, et avec élégance, ces deux économistes dont le coeur penche à gauche. »
Le paragraphe d’entête est tordant. Ca fera plaisir à Hollande qui demande encore conseils au meme et se fait salement éconduire.
N’empeche avec ce titre, j’ai crû une seconde que c’était les interviewés qui avouaient ENFIN qu’ils n’avaient plus -jamais eu?- d’idées, qu’il fallait qu’on les laisse ENFIN tranquilles (collants ces roquets de journalistes!).
Hélas… Plus de cartouches mais ils continuent à s’agiter avec leur fusil et toujours… à gauche. Toujours.
la tactique quand on a plus de munitions c’est de continuer à tirer pour faire croire à l’ennemi qu’on en a encore (où ai-je lu ça?)
OUI , parlons du futur cadre…
Non!
le cadre ne doit pas se définir à priori.
J’ai toujours détesté les cadres.
Démolissons l’existant d’abord, ensuite positionnons nous contre ce que nous ne voulons pas et là le « cadre » se définira de lui même.
Les cadres, les lois sont aux services du citoyen, bordel! 🙂 Pas l’inverse!
Le bon cadre est celui qu’on ne sent pas.
Get out of the groove!
Suivez votre instinct Paul !
Oui, oui ! Mais où diable est-il allé se cacher ? Montre-toi !
En accord avec Renard (17),tout se passe comme si le malade sub-claquant ,sorti de réanimation, s’était transformé en malade chronique.Dès lors la chronique de la maladie perd un peu de son sens.Sauf géocroiseur,la mort n’est plus au rendez -vous de l’agonie,c’est une grande déception.
Rassurons-nous ,une très mauvaise nouvelle n’est jamais exclue.
Cela n’enlève rien à l’intérêt porté à ce blog; intérêt le vilain mot.
No comment.
Bonjour !
À ceux qui pensent que la suppression de la vidéo du vendredi, du moins, dans sa formule actuelle, est « un coup de canif porté au contrat ?! »…
Moi je dis, que Paul a naturellement raison de s’interroger au bout de cinq années, sur sa réalisation et sa durée.
Déposer maintenant le dossier, prendre du recul pour le regarder, comprendre et aborder de nouvelles orientations, voilà un travail qu’il faut savoir anticiper.
Car Paul va accéder très prochainement à une nouvelle étape dans son engagement professionnel auprès des jeunes élèves de sa chaire, à la VUB. C’est un moment important et très concret pour l’homme, mais comme pour tout homme, de transmettre en citoyen libre et indépendant, son savoir acquis.
Ce blog inclut le fait de recueillir depuis plusieurs années, diverses informations, allant du sujet intime au thème le plus universel, via tous les supports proposés, du billet au commentaire. Le résultat est assez chouette, non ?!
Mais Paul peut aller plus loin, car en deux coups d’ailes, il va redécouvrir l’enseignement universitaire. De cet autre rivage, des potentiels en « Double Rainbow » vont se dessiner… Ce que je veux dire c’est que nous ne sommes plus seuls sur ce blog, nombreux à le soutenir dans son cheminement. D’autres arrivent, jeunes et espérons-le plein de hardiesse ! …
– BONJOUR, ON EST HARDI !
– Il fait quel temps chez vous?
Quand un y va, l’autre le suit
Toujours ensemble, toujours unis
On se dispute mais qu’est-ce qu’on rit
Nous sommes La VUB et HARDIS !
Vous avez travaillé comme René Haquin, Journaliste au « Soir ». Vous vous souvenez sans doute que la Belgique, dans les années 1980, s’est trouvée prise dans des assassinats « inexpliqués » sur des parkings de Grandes surfaces (Delhaize, Colruyt). Chaque jour, René Haquin a écrit , si on veut, le même article pour essayer de dire au plus près les mécanismes à l’oeuvre derrière ces 27 assassinats. Comme vous, au sujet de la Crise. Il s’agit à chaque fois -chaque jour ou chaque semaine- de remettre le tissu sur le métier et se poser la question de savoir si à la lumière de ce qui est en train de se passer, le cours des choses pourrait en sortir modifier.
C’est très ardu et très exigeant comme travail surtout lorsque vous constatez que vos collègues ne vous lisent pas car si ils l’avaient fait, ils n’auraient plus dû faire le même journal. C’est peut-être moins vrai avec vous, Mr Jorion.
Sauf que Haquin n’était pas au milieu de la bande qu’il décrivait,
Heureusement d’ailleurs car, poussé par le délire ambiant, la bande qu’il a imaginé, c’était vraiment La Bande, tous dans un grand SAC plein de toutes sortes de paranoïas plombifères.
Si Jorion ressemble à Haquin, je dégage d’ici vite fait. Les bonnes intentions c’est bien, les bonnes méthodes, c’est mieux.
Oui, je suis d’accord. De la méthode, toujours de la méthode, rien que de la méthode.
Sur les » Tueries du Brabant » et la « Stratégie de la Tension » en Belgique dans les années 80, il s’agira de lire le livre suivant pour bien comprendre la logique et les intentions qui se sont manifestées à cette époque. Rigoureux & décoiffant.
J’aimerais bien voir les visages de tous les fidèles de ce blog car j’apprends autant par la lecture des billets que par celle des commentaires qu’ils suscitent. Pourquoi ne pas laisser la parole à tous ceux là par le biais des vidéos.
Ce serait notre café-débat du vendredi. Je pense également à la formule du micro-trottoir car les gens de la rue ont également beaucoup de choses à dire et leurs témoignages comptent autant que l’avis des spécialistes.
Cela contribuerait à élargir l’audimat de ce blog. Il y a de nombreuses occasions de faire participer les gens au débat, une grève, une manifestation populaire, une fermeture d’usine, une initiative économique locale etc … Et toutes ces journées mondiales, consacrées à la femme, au patrimoine, à l’enfance , à la liberté de la presse …. Les sujets de réflexion ne manquent pas comme vous le verrez sur ce lien.
http://www.journee-mondiale.com/plan.php
L’essentiel n’est pas dans ce qui est dit car ce qui est dit , tout le monde le sait ,
c’est dans le silence de ce qui est tu que réside l’essentiel !
que ne disent pas les économistes , les politiciens , les militaires ?
La surconsommation est le mode de vie d’accès aux produits, ceci a provoqué de graves problèmes écologiques : réchauffement climatique, acidification des océans, surexploitation des ressources naturelles, disparition massive des abeilles donc des fruits et légumes (à terme), et épuisement des sols. Bien que le concept d’auto-suffisance soit à notre portée, les libéraux et les obbys tendent vers toujours plus de consommation à outrance.
Actuellement, il faudrait plusieurs planètes, 5 selon des calculs, pour soutenir le niveau de consommation occidental. Ce modèle s’est exporté vers des pays à plus grande population, comme la Chine et l’ Inde. La surconsommation ne sera pas soutenable à ses échelles de populations, et va accentuer le mphénomène d’emballement des problèmes écologiques.
Deux continents de déchets dans les océans :
Pacifique
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_continent_dechets_pacifique_nord.php
Atlantique
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2306_continent_dechets_ocean_Atlantique.php
Pourtant les projections futures parlent toujours de hausse d’utilisation des énergies, des matières premières ou de produits sur les rayons. Il n’y a aucune vision pour créer une idée de consommation auto-suffisante, c’est comme si il ne fallait pas intégrer l’idée de limitations environnementales et climatiques, de cycle de renouvellement ou de réduction des produits pour garder sa capacité de production.
« A quoi ça sert d’avoir de bonnes idées si on n’ a pas le pouvoir » C Castoriadis.
Et lycée de Versailles .
@ mephisto
Putain de bonne question !
Mais qui en appelle une autre automatiquement ?
Comment sait-on si une idée est Bonne ou pas ?
Par la démonstration ?! … Vous en voyez beaucoup, vous des gens au pouvoir, qui prennent le temps de démontrer que leur idée est bonne ? La plupart d’entre eux essaient d’appliquer un programme avec plus ou moins de subtilités, tandis que les autres, soit, n’ont pas d’idée ou en cherchent encore une sans savoir s’ils pourront la développer. Le temps, justement ! Pas de temps sans espace, pas d’espace sans dimension, pas de dimension sans géométrie, pas de géométrie sans objet, pas d’objet sans expérience, pas d’expérience sans vie, pas de vie sans démonstration, pas de démonstration sans idée et donc inversement…
La Bonne idée que nous devons faire avancer ici comme ailleurs est donc celle de respecter le plus simplement possible, la vie. Or, il ne devrait pas y avoir de pouvoir sans la base de ce respect.
À nous de nous alerter en tant que citoyens libres et égaux quand cela n’est plus le cas. Ni le temps ni les idées ne doivent nous manquer pour leur rappeler notre solidarité fraternelle.
Qu’en pense Théodore et les générations futures ?
Ce blog est et reste précieux.
A sa découverte, dans sa première version et ensuite, ce qui était impressionnant était la richesse de la réflexion qui y était menée. Les thèmes : philosophie, anthropologie, sociologie, mathématiques…Hegel, Aristote, Einstein, Marx, Mauss, Durkheim et tous les autres étaient invités à la discussion sur un média nouveau, internet.
Réflexion théorique et collective qui a, certes, laissé peu à peu la place à un commentaire de l’actualité de la crise.
L’originalité de ce blog est de susciter la pensée et les esprits, tout en étant en prise directe avec les évènements. Expérience unique et nouvelle, car incluant la participation des commentateurs qui sont du même coup bien plus que de commentateurs : une sorte de communauté philosophique et démocratique.
Passer les vidéos du séminaire, diffuser les textes des cours, faire participer le blog à la réflexion ?
Tiens, pour un peu, je me sentirais abandonnée… Pour un peu, je serais jalouse de ces étudiants qui vont bénéficier de l’enseignement de Paul Jorion. Et en anglais : même retranscrit, je n’y comprendrai rien !
Bien sûr je continuerai à lire ce blog, quotidiennement. Mais les vidéos, c’était Paul Jorion qui parlait à chacun de nous, nous faisant même parfois partager l’intimité d’une chambre d’hôtel (voire de sa salle de bain), avec pour seul souci d’être audible, sans tenir compte de son état de fatigue souvent évident, ou des angles de prises de vue peu flatteurs 🙂 .
C’était le rendez vous de la fin de semaine. La parole incarnée, amicale, complice. Un autre moyen de nous faire réfléchir, de nous maintenir éveillés.
Mais la vie va. Il faut avancer, et Paul Jorion n’a manifestement pas l’habitude de cultiver l’immobilisme.
Allons, je sais bien qu’il a raison.
Mais quand même : peut-être une petite vidéo de temps en temps ?
Pour un peu, je serais jalouse de ces étudiants qui vont bénéficier de l’enseignement de Paul Jorion.
Jaloux,comme dirait Dutronc moi, pas du tout.
Enseignement à domicile,nul besoin de faire la queue à l’entrée de l’amphi,possibilité de poser des questions au maître, d’obtenir des réponses (parfois cinglantes il est vrai),contrôle continu de l’ignorance,polycopiés aux jaquettes colorées,et même tout dernièrement, illustrés,travaux pratiques en groupe avec des types sympa(je citerai vigneron, qui nous offre en plus des dégustations gratuites),et bien d’autres aussi talentueux,une pensée pour PSDJ,un cauchemar pour certains d’entre nous,moi ça va,j’ai fait mon deuil.
Le master,les doigts dans le net.
@ Nathalie
Ne soyez pas si pessimiste. Je crois que la pensée de Paul Jorion est plus accessible aux sensibles, aux artistes, aux intuitifs, aux femmes, aux pratiquants des sciences molles (anthropologie, sociologie, psychologie, linguistique). Je suis persuadé que ce seront ceux formés aux sciences dures (Maths, Physique..;) qui auront à mon avis le plus de mal: je parle ici d’expérience.
Me fait penser, cette litanie, à celle d’American Land :
« The McNicholas, the Posalskis, the Smiths, Zerillis too
The Blacks, the Irish, Italians, the Germans and the Jews
They come across the water a thousand miles from home
With nothing in their bellies but the fire down below »
@ zébu
Vous pensez à qqchose comme:
« Heureux les pauvres (d’esprit bien entendu), le royaume des cieux est à eux »? 🙂
Bah! Paul est juste en colère parce qu’il a des pépins avec tous ses I trucs d’Apple!
Si y’en a un parmi vous qu’a campé cette nuit devant le store fermé du marchand de pommes et qu’il se trouve encore dans la queue, puisqu’il est pas à 500 euros près, qu’il prenne donc un ordi tout neuf pour notre météorologue préféré et qu’on en parle plus… 😉
L’INVITÉ DES MATINS par Marc Voinchet du lundi au vendredi de 7h42 à 7h56
Joseph Stiglitz
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4498783
@ Paul JORION ; Avec ce blog, vos articles, vidéos et commentaires vous avez suscité et motivé la réflexion ; mais la « crise » s’éternise, le « capitalisme et la finance » provoquent l’affaiblissement acceléré des démocraties et des peuples .Un sentiment de « tourner en rond » pourrait tuer l’énergie ; cette rupture de rythme que vous sentez et dans laquelle vous nous entrainez arrive à un moment où la France bascule dans la spirale des « PIIGS »- Nous avons l’éxpérience de leurs résistances momentannément vouées à l’échec – il conviendrait donc d’innover de nouveaux scénarios – Nos dirigeants sont dans le cadre et n’écouteront pas(ou ne peuvent pas écouter les voix montrant le chemin hors du cadre ; Nous devons donc booster toutes les énergies pour essayer des solutions pour sortir du cadre par le haut avant l’effondrement des peuples.
Monsieur Jorion, j’interviens pour la première fois sur votre site pour déplorer votre décision d’arreter votre vidéo du Vendredi.Les meilleures choses ont toujours une fin,hélas!,mais je me permets de vous rendre hommage pour le coté didactique qu’elle représentait pour le profond ignare en économie que je suis!Par ailleurs,c’était pour beaucoup d’entre nous un rituel quasi sacro-saint(au risque de sombrer dans la surenchère sémantique!!)….Alors , merci pour tous vos efforts accomplis dans vos vidéos dans le but de nous éclairer. Bien à vous!
Trahi par Apple? Rien de très étonnant… c’est sans doute l’heure de vous mettre à Linux, et d’en profiter pour en faire une parabole sur une bonne manière de sortir du cadre, en s’inspirant des expériences du libre.
Je pense que cette philosophie, cette vision du monde, à l’heure des solutions, a toute sa place dans votre pensée.
C’est bien connu, sous Linux les micros ne tombent jamais en panne.
Cher monsieur,
sous linux il est rare de voir un micro de mauvaise qualité enchassé dans une structure inouvrable. Mais bon, vous faites comme vous voulez, et surtout comme vous croyez.
Linux et hardware = rien à voir.
Les micros de iPad sont dégueulasses, c’est vrai (ah, l’évolution du matos Apple depuis l’iPhone…), mais ils sont parfaitement réparables.
Bonjour Julien,
Vu que vous êtes le modérateur de ce site, c’est clair, vous avez raison. Absolument. Je ne dis plus rien. Désolé du dérangement., hein… 🙂
« à l’heure des solutions » zeitoun pour tous.
Et puis si, tant pis si je me fâche avec vous (ce qui me comblerait de peine, il faut l’avouer). Mais vu la politique commerciale d’Apple de lier conséquemment soft et hard, je trouve étonnant que vous critiquiez le simple fait d’en parler. Pour signifier que d’autres ne font pas ce choix.
Voilà…. Désolé, mais c’est vous qui avez raison quoiqu’il arrive, je ne remets pas ça en cause… 🙂
Manureva,
Pas de quoi fouetter un chat 😉 Je suis Apple depuis 1986, mais je n’ai pas d’iPhone. Je n’utilise que le matos pro (je suis sur MacPro) et c’est le jour et la nuit avec les PC dans cette catégorie, rien à faire. Et la raison du succès, c’est précisément le fait qu’il n’y a jamais aucune incompatibilité entre le soft et le hard.
Mais comme beaucoup je regrette l’évolution de ces dernières années.
si Jobs avait laissé umax et powercomputing, continuer de développer des macs (avec une obligation de maintenir un hardware commun)….J’aurai surement gardé la plateforme (même si le style et la qualité des performas et imacs étaient très bons).
Mais bon, depuis un XP et avec un ordinateur classique, ça marche bien aussi (j’ai rien contre linux, mais faut toujours un peu chercher)
Bonjour Paul,
Pour ma part, en tant que fidèle lecteur du blog et de vos livres depuis plusieurs années, je trouve dommage de supprimer la vidéo, lien de proximité magique entre vous et les lecteurs du blog.
Je sais que vous allez être très occupé avec cette magnifique expérience que va être l’animation de votre chaire d’économie au service de la société (pour le dire en français) ;-).
Pourquoi pas une formule avec une vidéo par semaine de François Leclerc, qui serait chargé de faire le point sur les évènements de la semaine et l’avancement des travaux du blog et une intervention mensuelle de vous-même et lors de d’évènements importants, tant pour le blog que pour l’économie?
Titi
Monsieur Jorion,
Les nouveaux systèmes qui sont en train d’émerger coexistent dans un premier temps avec le système en train de s’effondrer.
La transition a déjà commencé !
En voici les signes: pour la première fois, mes médias grand public abordent ces questions:
– cet été, le scandale du Libor
– cette semaine, les propos de Bernard Debré contre l’industrie pharmaceutique
– la parution de cette étude scientifique contre les OGM
Le modèle économique de tous ces consortiums est en train de tomber.
Celui du nucléaire aussi…
C’est le signe que la transition est déjà en cours.
Ces consortiums perdent leur légitimité aux yeux du public.
Les politiciens seront obligés de ne plus les soutenir. et de soutenir les formes émergentes.
Ce serait un sujet passionnant à suivre, à analyser, et à tirer de cette transition les nouveaux principes qui régiront le monde de demain !
Avec des vidéos dans lesquelles vous pourriez discuter avec des gens compétents, votre blog pourrait devenir une web TV…
Paul, Paul, Paul !!!
Non, surtout pas ! N’arrêtez pas vos vidéos, et surtout avec votre matos Apple !!! Comment je ferai sinon pour vous aider ?!? Vive les désynchronisations, vive les micros tout pourris, vous vous rendez pas compte….
Moi j’aime bien vous aider….. 🙂
Très bonne soirée, vous formez une équipe formidable.
Merci à M. Jorion de nous bousculer dans nos petites habitudes (« le commencement de la mort ») et bon vent pour la suite, bravo pour toutes ces causeries c’était super !
Help! I’m a rock – The mothers of invention – 1966
Bonsoir Paul ,
C’est avec melancolie que j’ecoute votre video . Deja 4 ans ont passes depuis que mon mari et moi avons presque tout perdu avec Lemann . Yes , Lemann Bros « » Been their-Done that « » .Je vous remercie de m’avoir expliquer les tenants et aboutissant de cet evenement qui a toucher des millions d’etres humain , petit et grand . Vous m’avez aider a passer ces moments difficiles avec vos video hebdomadaires . Retroussons nos mancher et allons de l’avant . Je vous souhaite un denoument positif en europe . Bonne chance ! good luck ! Balle Balle !
Susie
Toronto , Canada
Toutes mes condoléances, Suzy. Vraiment.
Mais je ne peux pas m’empêcher, à mon corps défendant, d’être attiré par le problème écrit récurrent que vous avez avec le participe passé, comme si vous compreniez malgré vous la symbolique de l’expression….
Pour parler très franchement, si je me mets à la place de Paul Jorion, je trouverais à force le truc assez chiant sur la durée…Meme si nous, nous trouvons ça génial…
De l’ennui naquit l’uniformité de la pensée…
Par contre des interventions beaucoup plus longues, plus argumentées devant un public ,me semblent plus interessantes: On peut les archiver, et les réécouter, ce qui est rarement le cas des petites vidéos, qui ne sont guère que des pistes à suivre, des invitations.
Nous constatons que la population n’est pas intéressée par la compréhension des phénomènes économiques ? Elle veut juste des résultats palpables au quotidien par la rémunération comme un gage de liberté. Pas sûr, notamment grâce à la volonté d’hommes éclairés qui partagent leurs connaissances (cf BJ). « Le temps qu’il fait » est un outil de propagation de la connaissance des faits économiques existants qui prend le temps qu’il faut. Avec le temps tout court, on peut s’attendre à ce que ce soit une prise de conscience (responsabilité générationnelle) et/ou un raz le bol général qui marqueront la cause probable d’un nouveau paradigme (la source du changement possible).
Soit c’est par une étincelle (un événement) qui libérerait les frustrations se traduisant par une remise en cause des statuts existants mais par la violence. Les conséquences seraient alors catastrophiques et connues de nos élites (histoire des révoltes et révolutions) mais aussi désastreuses pour l’ensemble de la population (le désordre). Dans ce genre de conflits, on ne connaît pas la fin. Par conséquent, une révolte passive mais affirmée est une solution préconisée (boycotts, manifs, sollicitations politiques ou médiatiques,…). Faire entendre sa voix en dehors des urnes !
Soit l’objectif des élites pourrait être une contre-attaque (par anticipation) en prétextant les lacunes d’un système qu’ils auraient conçu via une mise en situation (faillites bancaires comme soupape) afin d’anticiper un point de rupture défavorable (le chaos). En fait, la main mise sur la société (ex : paiements bancaires ou électroniques) par la maîtrise de l’échange permet de procéder à un réel chantage tant idéologique que pratique le cas échéant.
C’est pourquoi, nous avons besoin de réelles institutions représentatives (et de proximité) pour encadrer l’instrument financier et monétaire (moyens d’échange). Plus que jamais, la vigilance et la nécessité de comprendre l’économie doivent nous protéger des dérives possibles suite aux solutions proposées par les oligarques. Notre faible engagement dans la compréhension des phénomènes économiques qui régissent le modèle choisi (libéral) a donné un terrain favorable aux théories de la catastrophe comme libératoire des revendications (émeutes et chaos) mais aussi à la potentielle stratégie de mise en place d’un nouvel ordre par nos dirigeants (la dominance). Abandonnons les écrans pollués de propagande et reconsidérons les relations humaines pour préparer l’avenir ! Cela pourrait consister à retrouver une certaine autonomie comme contre pouvoir au royaume des marchands. La démotivation (résultat d’un excès d’inégalités, forme d’impuissance) n’est pas productive et dangereuse (lorsque l’esclave n’a plus que ses chaînes…). La rareté existait déjà à l’époque de Malthus…….
Questions : A quoi doit servir le progrès technique ? Que doit-on faire des gains de productivité ?
Questions : À quoi doit servir la démocratie ? Que doit-on faire des pouvoirs qui nous gouvernent ?
De quel pouvoir voulons-nous ?
Au fil du temps et de notre histoire s’est échafaudé tout un arsenal de pouvoirs. Du pouvoir souverain, politique, exécutif, législatif, judiciaire, médiatique, publics… au niveau démocratique et sans nous perdre dans une plus longue liste en termes connexes, le problème que la crise attise de plus belle, selon moi, est que l’ordre et la définition même du pouvoir, au sens large, sont remis en question. Et que la crise économique est lié fondamentalement à qui détient le pouvoir aujourd’hui et qui le détiendra demain ?
Elle en est où cette 6 ème république ? Ils en sont où les pouvoirs du peuple ? On est encore loin du Cap?…
@Olivier 69
//// Questions : A quoi doit servir le progrès technique ? Que doit-on faire des gains de productivité ? ////
Ce qui doit faire réfléchir , c’est que le premier « gain de productivité » de toute espece animale , sert a etre compétitif envers d’autres individus ou d’autres groupes de meme espece …..
Qu’une part de ce gain de productivité , le temps gagné , est réinvestit en production…….culturelles (meme chez les loups) , en rites structurants , renforçant la structure du groupe ou du groupe de groupe ….
réfléchir a ce factuel basique pour etudier nos dérives me semble urgent .
je me refends ici d’une réponse déjà faite :
La technique nous sert à agir sur le réel » présent » . C’est un outil irremplaçable…mais ça ne reste que le quart des ressources nécessaires à la marche du moteur » humanité » . A l’oublier , le technicien devient technocrate .
Relire aussi Herbert Marcuse ( L’homme unidimensionnel 1964 ): » l’a priori technologique est un a priori politique dans la mesure où la transformation de la nature entraine celle de l’homme,et dans la mesure où les créations faites par l’homme proviennent d’un ensemble social et y retournent » .
Ou encore Jean Cazeneuve ( l’ethnologie 1967 ) : » La distinction entre les deux types de vie matérielle , celui qui consiste à piller la nature et celui qui la transforme(…) correspond à quelque chose de très profond. »
Les bonnes idées finissent un jours par prendre corps, il ne faut pas désespérer.
Il est normal que des idées qui remettent en cause un ordre établi, un ordre qui bénéficie à ceux qui ont le réel pouvoir – c’est à dire le pouvoir économique – peinent à s’imposer.
Ne serait-ce que parce que les tenants de l’ordre établi, usent de tous les moyens de propagande à leur disposition, et ils sont puissants et nombreux, pour discréditer ces idées ou les noyer plus simplement dans le bruit général des moyens de communications.
D’autant plus que lorsqu’ils ne peuvent arriver à leurs fins par les moyens précédents, ils récupèrent purement et simplement ces idées en les détournant à leur profit.
C’est pour cela que je pense qu’il faut que l’émetteur original de ces idées ne renonce pas à les exprimer lui même, et ne se les laisse pas voler.
Pour alléger la contrainte d’une vidéo hebdomadaire, il faudrait peut-être envisager d’en faire à une moins grande fréquence, ou simplement lorsque les événements le justifient.
John Maynard Keynes
Keynes a pas dit un truc dans le genre (repris tel quel par Todd…) : « Ce ne sont pas les hommes qui influent l’économie mais les idées dominantes dans les classes moyennes supérieures ».
On commence par sérieusement leur faire (re)lire la Richesse des Nations de Smith à nos CSP+, par exemple à la Lumière de la lecture qu’en fait un Sen (prudence/sympathie ou égoïsme/éthique) et on a déjà 75% du boulot de déconstruction/reconstruction de fait…
Mon expérience universitaire en sciences économiques m’avait convaincu que les vrais keynésiens avaient disparu. Mais dans mes propos, vous l’avez peut-être déjà remarqué. De nombreux enseignants donnaient l’illusion d’être des keynésiens afin d’affirmer leur appartenance à un mouvement socialiste (le groupe). En fait, je retrouve en vous de la sincérité. A l’inverse, on me voyait comme un étudiant libéral (peut-être à cause de l’artisanat). Vous comprendrez pourquoi je suis très attaché à la façon d’utiliser l’instrument monétaire et financier….. 🙂
En conclusion, les libéraux ont malmené l’outil en réponse à une politique alternative gênante à leur dessein !
Sixtynine, faut arrêter avec les archétypes. Y’a entre keynésiens et monétaristes ou néolibs sensiblement le même écart que les deux blocs d’immeubles victoriens qui sépareraient deux clubs de la gentry londonienne, l’un se piquant d’être un peu mieux éclairé que l’autre tout au plus.
Et je peu te dire qu’au moins dans l’Académie il en reste un paquet du club des purs de chez purs maynardophiles.
vini,
« Et je peu te dire qu’au moins dans l’Académie il en reste un paquet du club des purs de chez purs maynardophiles. », généralises pas s’il te plait. Je t’invite à relire plutôt que de sortir ton flingue tout de suite. Apparemment, il y a un fossé entre l’académie et la section économique. C’est un autre débat. L’académie ? De sciences économiques ?
Car où as-tu vu des keynésiens en sciences économiques ? Keynes n’a jamais dit que l’outil monétaire était extensible à l’infini, bien au contraire.
C’est vrai que ne pas avoir vu venir le piège de la dérégulation financière m’étonnera toujours.
Pour moi, l’abolition du « glass steagall act » : lorsque les keynésiens ont fait un pacte avec le diable. Quand l’outil de flexibilité devient une arme……..La gourmandise ? Tout le monde, il était content……sauf que !
» « Ce ne sont pas les hommes qui influent l’économie mais les idées dominantes dans les classes moyennes supérieures ». », je trouve mon post approprié. Non ? Lorsque le keynésien auto proclamé se prend pour un bourgeois. Regardons le nombre d’enseignants qui mettent ou voudraient mettre leurs enfants en écoles privées, ce serait un indicateur intéressant pour l’interprétation (ce n’est qu’une interrogation et non une affirmation) ? C’est un indice de confiance ?
ps : les idées (keynésiennes ou pas) sont bonnes lorsqu’elles profitent au plus grand nombre. Et je préfère regarder devant plutôt que derrière malgré tout ! 🙂 L’identité ?
Neunundsechzigluftballons, arrête ton manège s’te plait. Primo, tu causes de « ton expérience universitaire » et secundo tu dis n’avoir pas vu de véritables profs keynésiens pour prétendre que « les vrais keynésiens ont disparu ». Tu ne parlais pas de cette « section économique » si différente de l’académisme keynésienne. Et je te répondais donc et reréponds qu’il existe toujours des profs authentiquement académiques et authentiquement keynésiens (circuitistes comme Poulon à Bx Montesquieu dont j’ai parcouru le cours).
« Keynes n’a jamais dit que l’outil monétaire était extensible à l’infini, bien au contraire. » Oh poulet, on parle pas des charlatans du chartalisme là ! Mais dis moi l’expression « économie monétaire de production » c’est bien de Maynard hein ? Pas d’Hayek ? Ni Marx ? Harribey peut-être ?
C’est vrai vini,
Tout le monde n’a pas la chance de connaître Monsieur Poulon à Bx Montesquieu !
Polémique stérile, c’est bien toi…. Et oui, ce fut mon expérience. Elle te pose un problème, semble-t-il ? C’est plus fort que toi, il faut que tu joues le censeur, le senseur ou le « censure eux » ? 🙂 Un réflexe ? Attention, tu vas finir par avoir du « sang sur eux » !
« « Keynes n’a jamais dit que l’outil monétaire était extensible à l’infini, bien au contraire. » Oh poulet, on parle pas des charlatans du chartalisme là ! Mais dis moi l’expression « économie monétaire de production » c’est bien de Maynard hein ? Pas d’Hayek ? Ni Marx ? Harribey peut-être ? » Tu pars en sucette ? 🙂
Lis bien « de production ». Mais comme pour toi, les actifs financiers font partis de la sphère réelle (une vraie production intellectuelle), ce n’est pas étonnant. Le fictif (le nominal) qui absorbe le réel. A la fin, sais-tu ce que c’est que le réel et le nominal. Revois les définitions de la monnaie et tu comprendras. Mais cela, tu ne veux pas l’admettre puisque tu as certainement investi dans ces poisons.
ps : tu reveux une démo sur l’équation du poissonnier (Fisher) ?
« ps : tu reveux une démo sur l’équation du poissonnier (Fisher) ? »
J’y connais rien mais ça ressemble à une équation bilan comme il y en a des pelletées en Physique. Ici il y a, quatre « trucs »: P, Q, M, V. Toujours ce réflexe de matheux de dire que PxQ=MxV définit l’une des entités par rapport aux trois autres. Si ces quatre entités ont chacune un sens (pourquoi pas?), cette équation définit alors le temps (via V qui une vitesse). J’avoue n’avoir aucune idée de ce que peut être le temps financier; il a l’air de s’accélérer actuellement…
oui basic,
4 inconnus pour décrire le marché monétaire. C’est très simple. Opposons les deux équations suivantes :
MV=PQ avec M appartient à Q et une autre avec M n’appartient pas à Q.
Q étant la quantité de biens et services marchands qui ont besoin d’un prix (sensé établir une valeur, le marché).
Donc il faut que l’offre de monnaie soit fonction de la demande de prix (rapport de force des biens entre eux) sinon pourquoi une monnaie ? Le marché monétaire a pour vocation fondamentale de permettre un marché des biens et services marchands en fixant un prix (exprimé en monnaie). Par contre, la causalité est importante car si c’est une interaction (et non une causalité) alors cela perturbe la demande de prix (nouveaux arrivants dans le champ du rapport de force, le marché). Le prix fixe le rapport de force (le marché) mais la monnaie fixe le prix. C’est à cet instant que l’on passe du réel au nominal.
– L’offre de monnaie : la masse monétaire (les agrégats : moyen de paiement potentiel) mais aussi la vitesse de circulation (1 euro ou une créance peut servir plusieurs fois). Soit MV est la quantité de monnaie en circulation mis à disposition pour fixer la valeur des biens et services.
– La demande de monnaie : une demande de prix pour l’ensemble des biens et services marchands (en terme de quantités échangeables) à un instant T. A l’instant T, car le volume des biens et services marchands évolue dans le temps.
@ olivier69
Merci. Vous aviez déjà essayé de m’expliquer ça l’an dernier. Mais pendant ce laps de temps mon rejet du quantitatif s’est accentué…
PS: vous me parlez de cause… alors que je suis moniste.
Basic,
ne m’en voulez pas. Je n’ai pas appris le langage du moniste. 🙂
C’est peut-être à cause du « mot nietzsche ». Pardon le « nom » ou le « non » ?
Il nous faut nous rendre à l’évidence, chaque vendredi vous nous manquerez. En évoquant un manque, ceux qui comme moi ont retenu quelques unes de vos formules-choques ne pourront pas manquer de penser à celle qu’on retrouve en page 30 du Capitalisme à l’agonie :
Oui, le rendez-vous du vendredi était capital pour nous ressourcer, nous redynamiser, nous faire repartir dans un cycle de réflexion et de confrontation d’idées, à seule fin de mieux comprendre l’évolution du monde, faute de pouvoir beaucoup l’infléchir. Vous avez donné une impulsion tellement forte qu’il vous suffira de quelques pichenettes de temps à autre pour que le processus se perpétue d’autant mieux qu’on pensera à vous, au moins chaque vendredi.
Merci à vous et à votre équipe pour tout ce que vous faites.
http://www.youtube.com/watch?v=THz2vrJOhKI
Comprends pas, (comme toujours), ce concert de lamentations. Cette transmission de la voix et de l’image n’est qu’un artifice technique sans intérêt eu égard au message qui se transmettrait bien mieux par l’écrit. Nous sommes dans une civilisation de l’écrit, que je sache, on va quand même pas revenir à l’arbre à palabres pour refaire le monde ! Et s’agissant des auteurs depuis belle lurette trépassés, (par exemple Aristote, au hasard), est-ce qu’il y a quelqu’un pour déplorer de ne pas le voir et l’entendre parler ? Non ! Alors, si la pensée du taulier à de l’importance, elle n’a que faire d’être transmise oralement. Perso, je serais très content que prenne fin cette allocution hebdomadaire qui me rappelle trop le sermon du curé.
Pour finir, cela n’interdit pas de faire des vidéos occasionnelles, qui n’en seront que plus remarquées.
Il est normal que les idées qui remettent en cause un ordre établi, un ordre qui bénéficie à ceux qui ont le réel pouvoir – c’est à dire économique – peinent à s’imposer.
J’aime beaucoup le travail fait par Mr Jorion pour trouver des chemins hors des sentiers battus. Comme beaucoup d’autres sur ce blog je lui en suis reconnaissant même si je ne suis pas un aficionado de la 1ere heure. Toutefois il me semble avoir compris que l’idée maîtresse défendue par Mr Jorion est que la captation des richesses par une minorité tjrs + riche possédant le capital est cause du « malaise dans la civilisation’ et comme remède à la crise il conviendrait de mieux répartir les richesses avec comme conséquences ( P.A, relance, croissance, baisse du chômage. Cette idée accompagnée en // à d’autres développées ici sur la fiscalité, la spéculation, les paradis fiscaux pourraient être prises à l’intérieur du système. Mais est ce que les tenants du pouvoir sont contre ces idées ? Pour le moment OUI, mais à terme elles pourraient être reprises par les tenants du pouvoir eux mêmes pour sauver un système qui prend l’eau de toutes parts. Actuellement ils ne voient pas de périls majeurs ( W Buffet croit même qu’il est en train de gagner la lutte des classes ), il spécule et ensuite avec ce capital fictif il le réinvesti dans une entreprise qui marche – ex Lubrisol 4,5Mlds de dollars à peu prés( j’étais pas la quand ils ont signé). On passe de l’immatériel au matériel c’est plus sur car il a bien compris que seul le travail produit la véritable richesse. L’argent pour être blanchi doit passer par la case travail.
Une meilleure répartition des richesses avec de fortes augmentations de salaire au détriment du capital changerait-elle les rapports sociaux entre le travail et le capital?. Un salarié même très bien
payé reste un salarié soumis en échange de son salaire à la subordination.
A quoi sert le progrès technique? Dans un 1er temps à produire plus pour ensuite mettre du monde dehors. Et que doit-on faire des gains de productivité: Ils doivent servir à supprimer le travail comme activité salariée dans un futur indéterminé laissé au choix des exploités .
Méphisto,
« On passe de l’immatériel au matériel » annonciateur d’une nouvelle anticipation spéculative (hausse des prix des biens réels) comme une pure stratégie financière.
Rassurant ou inquiétant ?
« Une meilleure répartition des richesses avec de fortes augmentations de salaire au détriment du capital changerait-elle les rapports sociaux entre le travail et le capital? » oui dans l’immédiat. Ensuite, cela laisse du répit à la réflexion car vous avez raison le problème ne serait pas résolu pour autant. Mais les tensions s’apaiseraient. Un compromis pourrait alors être trouvé.
Enfin, votre conclusion permet d’interpeler……..
Les gars du Larzac, ils étaient pas très nombreux au départ. Ils ont fait des grandes choses …
Euhhh ça sent fort la pétition de principe ou en tous cas la généralisation abusive Crapao là. Alors ok, libre à toi de te faire le porte-parole officiel des rubiconds de mare bondissants unanimes, mais je n’en décidément suis pas et prendrais volontiers une rasade d’Aristote en live face caméra discutaillant, par exemple, du Mariole de la BCE, de l’Angela de Berlin ou de misère de l’économie…
A mon sens, cette vidéo hebdomadaire est une –particularité–, dans sa forme, de par son titre et de par sa fréquence dans la durée quelles que soient les circonstances.
Du pur « Paul Jorion » en somme ! Plus que tous les autres supports, elle donne à entrevoir une personnalité hors du commun et cela doit avoir un impact lui aussi particulier.
En tous cas cette durée en fait quelque chose de Monumental !
En les visionnant, je resens :
– le souci de se perfectionner et de démontrer son engagement,
– de la prise de risque (mélange d’improvisation, réflexion et documentation) qui plaide pour la sincérité de l’homme,
– unité entre le corps et l’esprit.
Étant pas franchement gros, ça lui donne de l’épaisseur !
Perso, j’attends toujours la séquence avec musique légère, en arrière-plan des belles filles à peine vêtu au bord d’une piscine le tout perché sur le pont supérieur d’un yacht de 200 Millions. Titre : un anthropologue en mission chez les multimilliardaires.
Oui, la vidéo nous manquera, parce qu’elle nous offrait un résumé, en langage accessible, de l’actualité économique. Très utile pour ceux qui n’ont pas le temps de lire le blog en entier. Un rituel du vendredi soir ou du samedi matin qu’il faudra remplacer…
Être entendu par la population, pas par les décideurs ? En effet, le fossé se creuse. Les élections communales approchent en Belgique, et tous les partis qui se présentent sont à des années-lumière de ce dont il est question ici. C’est pourtant à tous les échelons qu’il faut agir.
Olivier69
«Soit c’est par une étincelle (un événement) qui libérerait les frustrations se traduisant par une remise en cause des statuts existants mais par la violence. Les conséquences seraient alors catastrophiques et connues de nos élites(histoire des révoltes et révolutions) mais aussi désastreuses pour l’ensemble de la population(désordre).»
Le désordre n’est pas le chaos. Le plus souvent l’ordre n’est que l’illusion d’un système qui se veut démocratique. En réalité l’ordre en démocratie est une façon pour l’état d’imposer des normes et parfois par la force s’il le faut au détriment du bien commun . ( l’ordre règne sur Athènes ) .
«La remise en cause par la violence des statuts existants seraient catastrophiques»
Est-ce que le monde tel qu’il fonctionne actuellement n’est pas une catastrophe et n’est -il pas violent. Effectivement l’histoire c’est comme le moteur à explosion elle ne progresse que par des étincelles. Tout récemment c’est l’immolation d’ un pauvre marchand de fruits et légumes tunisien qui a mis le feu aux poudres dans les révolutions arabes . La violence il l’avait retournée contre lui-même et son sacrifice aurait du stopper toute violence, mais il faut croire que la prise de pouvoir dans une situation révolutionnaire échappe difficilement à la violence. Pour l’instant il semble que personne n’a trouvé de sortie en douceur…existe -t-elle?
De toute façon une situation révolutionnaire ne se décrète pas. C’est un « événement » pour le dire comme A Badiou , qui surgit dans une situation particulière à un moment particulier de l’histoire sans que personne ne l’ait ordonné. Il arrive un moment où le fruit est mûr et rien ne l’empêchera de tomber. Et ce fruit, bien sur, ce sont les idées…Mais où sont-elles aujourd’hui ces idées révolutionnaires …Qui fait le bilan des révolutions passées pour analyser ce qui n’a pas marché…ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire…comment résoudre le problème de la violence ?.Le seul qui fasse illusion d’apporter une réponse dans ce sens est J L Mélenchon … prenez le pouvoir par les urnes…Tu parles…On n’a jamais vu çà nulle part …Ils ont voté et puis après… (A j’oubliais… Chavez au Vénezuela…) Dépoussiérer les vieux slogans gauchistes…prendre des boucs émissaires…les patrons…les banques…le marché et tous les accessoires qui vont avec. Voilà où en est la gauche de la gauche … Je ne parle pas de l’extrême gauche restée en panne dans ces vieux clichés sans évoluer d’un iota depuis Mai 68 …ou recyclée à l’européenne façon Cohn Bendit.
J’aimerais croire comme Olivier69 aux révoltes passives pour changer de paradigme. C’est sûrement possible dans le cadre de la démocratie telle que l’entendait le grand Aristote… et oui on ne touche pas au grand Aristote…. Mais la démocratie dans laquelle on est est une oligarchie…Nous avons été des milliers à user nos godillots sur l’asphalte contre la réforme des retraites…çà gueulait fort dans la rue.. résultat des courses , face à un pouvoir intransigeant abrité derrière le suffrage universel, tout le monde est rentré la queue entre les… dents. Les manifestations peuvent- elles encore changer le cours de l’histoire…après ce qui vient de se passer en Grèce , en Espagne où des réformes scandaleuses qui brisent les reins des peuples sont appliquées ?… Peut être que là aussi il faudra envisager autre chose….
Le BJ favorise la compréhension. C’est une forme d’unification.
L’union est notre force.
Merci pour le post et ne pas perdre l’espoir.
Pendant ce temps là, à Aulnay…et ailleurs…
A travers le monde poursuivons les spéculateurs, les banquiers, attrapons-les avant qu’ils ne nous jettent dans la guerre ! Il semble qu’ils trouvent toujours un refuge quelque part, chez un imbécile à courte vue qu’ils payent grassement. Ou bien détruisons la monnaie ! Envoyons péter tout ça , en joie et communion mondiale, pour une fois, ne laissons pas la guerre l’emporter ! GREVE GENERALE ! STRAJK ! STRIKE ! Journée mondiale de la grève ! SCIOPERO ! ضرب ! удар ! LOOMA ! STAAK ! STREIC ! 罢工 ! हड़ताल ! ストライ゠! menyerang ! ধরà§à¦®à¦˜à¦Ÿ ! штрајк ! verkfall ! frapi ! greba ! àºàº²àº™à»‚ຈມຕີ ! staking ! percutiet ! απεÏγία ! שביתה ! ಹೊಡೆ ! mgomo ! frape ! tÉ™til ! schlagen ! Ñтачка ! اعتصاب ! folga ! tấn công ! stailc ! grev ! પà«àª°àª¹àª¾àª° ! Ûڑتال ! გáƒáƒ¤áƒ˜áƒªáƒ•ის ! lakko ! ç½·å·¥ ! 치다 ! Õ£Õ¸Ö€Õ®Õ¡Õ¤Õ¸Ö‚Õ¬ ! uderzać ! hampasin ! ตี ! దెబà±à°¬à°µà±‡à°¯à± ! அறை ! udeÅ™it ! stavke ! udrieÅ¥ ! sztrájk ! strejke ! vaga ! ўдар !
On regrettera à coup sûr la vidéo du vendredi.
Pour se consoler et avant (psycho?)thérapie :
http://youtu.be/2AzEY6ZqkuE
[…] Paul Jorion < yanboe Get flash to fully experience Pearltrees LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 21 SEPTEMBRE 2012 […]