Récupéré ! (du 6 au 12 septembre 2009)

12/09/2009

Postface au Manuel du spéculateur à la Bourse de Pierre-Joseph Proudhon (1857)

Publié par Paul Jorion dans Constitution pour l’économie, Monde financier, Psychanalyse, matières premières, tags: Constitution pour l’économie, moralisation de la finance, spéculation

Je vous avais signalé que Les Éditions è®e m’ont fait l’honneur de me demander une postface à une édition de morceaux choisis du Manuel du spéculateur à la Bourse de Pierre-Joseph Proudhon (4e édition de 1857). L’ouvrage paraîtra dans quelques semaines. Voici cette postface, dont l’un de mes billets antérieurs (L’extraterritorialité morale de la finance n’a que trop duré !), constituait une esquisse.

Proudhon publie son Manuel du spéculateur à la Bourse en 1854. C’est l’époque où la spéculation triomphe : la Bourse met enfin l’exploitation de son prochain à la portée de toutes les bourses ! Pour que la spéculation vacille, il faudra attendre encore un siècle et demi.

Une banque réalise une opération spéculative, disons à la hausse du prix du pétrole, comme ce fut le cas durant l’été 2008, quand le prix du baril de brut atteint 147 $, un doublement de sa valeur en un an. Elle gagne un milliard. Le trader qui l’a menée a droit à 10 % du total, soit 100 millions. Si vous lisiez les journaux à l’époque, vous savez qu’il ne s’agit pas d’une illustration purement imaginaire : le trader en question s’appelait Andrew Hall et était employé par la banque américaine Citigroup ! Moralisons la finance dit-on l’année suivante : plafonnons le bonus des traders.

Andrew Hall n’aura plus droit qu’a un million de dollars. Examinons maintenant l’avant et l’après. Avant : 100 millions pour le trader, 900 millions pour la banque, coût pour la communauté en prix du carburant, 1 milliard. Après : 1 million pour le trader, 999 millions pour la banque, coût pour la communauté, 1 milliard. Question : a-t-on vraiment moralisé la finance ? Vous m’avez compris : la réduction du bonus des traders laisse la spéculation intacte et la finance n’en est pas pour autant moralisée. La morale – ou plutôt l’absence de morale – ne réside pas dans le taux de la commission : elle est dans l’opération qui plume la communauté. Seulement, de cela, on ne parle pas. Pourquoi ? Parce que la seule communauté que connaissent les banques centrales est celle des investisseurs. Les autres, c’est l’ennemi : les autres réclament en effet des augmentations de salaires qui pénalisent les seuls qu’il s’agit de défendre : les investisseurs, ceux qui détiennent la capital : les « capitalistes ». Quand « les autres » crient trop fort, les banques centrales augmentent d’un cran le taux d’intérêt. Les usines ferment, et au bout d’un moment, « les autres » ont compris et eux aussi la ferment.

On dit : « la finance est amorale » et on entend comme au feu d’artifice des « Ah ! » et des « Oh ! » Ce n’est pas qu’elle est immorale comme chacun croit pourtant l’observer mais qu’elle est a-morale. Avec ça, tout semble-t-il a été dit, et chacun rentre chez soi satisfait. Mais accepterions-nous qu’on nous dise à propos du politique, s’il s’avérait immoral, que ce n’est rien, que ce n’est pas grave : qu’il est simplement a-moral ? Non ! Alors pourquoi cette tolérance quand le même discours nous est tenu à propos de la finance ? Parce qu’on nous dit : « C’est la liberté qui est en jeu ! » On nous dit : il faut choisir entre liberté et égalité, il faut choisir entre concurrence et solidarité. Et c’est là que nous nous laissons berner parce que nous répondons : « Ah ! ben oui, c’est vrai ça ! » Non ce n’est pas vrai, parce que ce à quoi ils pensent quand ils vous disent « liberté », c’est individualisme à tout crin, « Après moi le déluge ! », l’agressivité sans contrainte, et quand ils vous disent « concurrence », ils pensent à la loi du plus fort, à savoir eux-mêmes, et une fois de plus : l’agressivité sans contrainte. Et il n’y a pas là, voyez-vous, de choix véritable. Il ne s’agit pas d’un système de valeurs à instaurer, car il s’agit tout simplement de l’animalité au cœur de l’homme, telle que la nature l’a créé. Ce n’est pas un choix : c’est le donné sur lequel notre espèce a bâti. Le seul choix authentique, c’est de faire ou non un pas en-dehors de l’animalité, en domestiquant nos instincts. Et la nature ici n’est pas une excuse, parce que si elle nous a dit dans un premier temps : « C’est votre agressivité qui vous permettra de survivre », elle nous dit aujourd’hui dans un second temps : « Sur une planète dont vous découvrirez un jour les limites… ».

Ce que Proudhon observe à propos du capital quand il dit de lui qu’il est « immoral, ennemi de la patrie, alarmiste, toujours prêt à pactiser avec l’étranger, hostile à tout sentiment d’honneur, de loyauté, de respect aux lois, de probité », c’est ce que j’exprime moi-même en parlant de l’économie comme je viens de le faire : en tant que reflétant toujours la nature laissée à elle-même : comme le champ du donné animal propre à la nature humaine, où l’on observe l’exercice d’une agressivité brute et sans bornes débouchant sur l’élimination du faible par le plus fort, par la généralisation du « Malheur aux vaincus ! »

Proudhon – on aura pu le constater à la lecture – n’a pas l’âme analytique. Il s’y essaie brièvement, puis verse aussitôt dans l’imprécation, ou dans l’énumération interminable. Il évoquera ainsi « les agitations de la place publique, les harangues des tribuns, les manifestations populaires, les orages de la tribune, les luttes de la presse », ou bien encore « le gouvernement, la religion, l’autorité, la justice, la police, la garde nationale, le suffrage universel, les chauvins de 1793, et les ratapoils de 1854 », convoquant ainsi sous nos yeux, d’énormes tumultes qui semblent dresser son propre portrait.

Et il en va ainsi de la définition de la spéculation qu’il offre dans Le manuel : « La Spéculation n’est autre chose que la conception intellectuelle des différents procédés par lesquels le travail, le crédit, le transport, l’échange, peuvent intervenir dans la production. C’est elle qui recherche et découvre pour ainsi dire les gisements de la richesse, qui invente les moyens les plus économiques de se la procurer, qui la multiplie soit par des façons nouvelles, soit par des combinaisons de crédit, de transport, de circulation, d’échange ; soit par la création de nouveaux besoins, soit même par la dissémination et le déplacement incessant des fortunes. » On y va dans un grand mouvement ratissant large – ou, faudrait-il dire, balayant large – de l’esprit d’entreprise aux paris sur la fluctuation des prix en passant par le consumérisme. Pas étonnant dès lors que Proudhon y trouve aussi bien le meilleur que le pire.

Les reproches que l’on peut faire aujourd’hui à la manière dont le théoricien socialiste, le « mutuelliste », aborde ces questions lui furent déjà adressés en son temps, par Bastiat et par Marx : qu’il dit sur tout, une chose et son contraire. Proudhon y voyait lui, une nécessité : la preuve de leur complexité. La spéculation est bonne d’un certain point de vue, et mauvaise sous un autre affirme-t-il, et de même pour la propriété, et la raison de cette ambivalence apparente, c’est que ce qui le dérange en réalité, ce n’est jamais le système en soi – qui lui paraît validé par son existence historique – mais les abus dont il a à souffrir : il n’y a rien qu’il condamne vraiment dans ce qu’il observe, sinon l’excès. Du coup, toute question pour lui se réduit à faire en sorte que des choses dont il y a trop il y ait moins et de celles dont il n’y a pas assez, il y ait davantage. Mais la question de la spéculation et du parasitisme qu’elle inflige au monde est-elle véritablement soluble en termes de plus ou de moins ? Et que constitue alors, pour les critiques actuels de la spéculation, la croisade menée contre elle en son temps par Proudhon ? Un bagage encombrant : le danger pour ceux qui la mènent aujourd’hui, que leur message soit situé par ses adversaires au sein d’une tradition dont Proudhon ferait partie et qu’il faille lire leurs propos en les éclairant – ou plutôt en les opacifiant – de ce qu’il en avait dit lui-même. Le XIXe siècle a connu d’une part le dogmatisme de Marx, prônant une dictature « révolutionnaire » du prolétariat et, d’autre part, la sympathie que Proudhon manifeste pour le confus, ou plutôt, cette tolérance qu’il a pour le confus, et qui fait qu’il ne cherche pas à en sortir par le tri et la clarification. On se surprend à rêver : et si le XIXe siècle avait pu connaître au lieu de cela un penseur qui combine au projet de Proudhon, la clarté analytique de Marx ? La face du monde n’en aurait-elle pas été changée ? L’humanité s’épargnant en particulier la parenthèse désespérante du communisme et la brutalité arrogante d’un capitalisme à bout de souffle ?

La notion de risque permet d’opérer un tri salutaire au sein du fatras rassemblé par Proudhon au sein de la spéculation comme il l’entend. L’esprit d’entreprise n’en relève pas, ni non plus le désir d’obtenir une rétribution pour avoir consenti des avances. La spéculation implique deux parties ayant conclu le même pari et, à son issue, l’une aura gagné et l’autre aura perdu une certaine somme qui constituait l’enjeu du pari. C’est de cette manière que la spéculation crée de toutes pièces un risque qui n’existait pas préalablement car celui qui perd se trouvera éventuellement incapable de s’acquitter de dettes qu’il avait envers d’autres, les exposant eux-mêmes à un risque qui n’existait pas pour eux préalablement. Entretemps le prix sera monté vers des sommets vertigineux, assommant le consommateur, ou descendu vers les abysses, assassinant cette fois-ci le producteur. Mais le spéculateur lui aura trouvé son compte : raflant la mise et proclamant son innocence : « J’étais là pour procurer de la liquidité. C’est tout ! » Quelle âme généreuse ! Surtout si l’on sait que le spéculateur habile ne crée pas de la liquidité mais en consomme ! Tout est dit dans la définition de l’agio par le Dictionnaire d’économie politique (1853), citée dans l’essai introducteur de ce volume, L’empire de la Bourse : « C’est un pari où les joueurs conservent l’arrière-pensée de tricher au jeu. L’agioteur ne base son profit que sur la perte qu’il fait supporter aux autres. Lorsque son opération est terminée, il n’y a eu aucun service rendu, aucune valeur créée ; ce qui se produit est un simple déplacement de richesse, en même temps qu’une atteinte profonde portée à la morale. » Quel soutien admirable à ma proposition d’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, que cette définition !

Notre espèce a émergé de l’animalité brute pour ce qui touche au politique en exigeant avec la démocratie que la politique soit désormais morale. Mais nous n’y sommes pas parvenus, parce que nous avons accepté au cœur de nos sociétés une finance amorale qui dévoie le politique en permanence en le soumettant au pouvoir de l’argent. Il s’agit maintenant de domestiquer la finance à son tour en la soumettant elle aussi à la règle morale. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que pour cela, on ne pourra pas se contenter de règlementer la manière dont elle fait les choses : il faudra aller voir aussi quelles sont précisément les choses qu’elle fait, et dire à propos de certaines – comme nous l’avons fait partout ailleurs dans nos sociétés : « Ceci n’est pas bien ! », le condamner et le faire disparaître. L’extraterritorialité morale de la finance n’a que trop duré !

11/09/2009

Le temps qu’il fait, le 11 septembre 2009

Publié par Paul Jorion dans Economie, blog, tags: incertitude, Proudhon, science économique

Ma semaine qui s’achève :
L’offre de chronique à la radio
Au bord de l’autoroute
Proudhon
« Parier sur l’incertitude » à Bruxelles
« L’économie, une science qui nous gouverne ? » à Arc-et-Senans
Vous, quand je vous rencontre

10/09/2009

Terre de mission ? Perte de temps ? Voire perte d’âme ?

Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier, tags: Bourse, capitalisme, moralisation de la finance

Avant-hier. Une aire de repos sur l’autoroute du soleil, entre Dijon et Auxerre. Un bonhomme est assis sur le gazon à côté de sa voiture. À gauche du véhicule, à cinq mètres, un petit bois ; à droite, à quinze mètres, une rangée de poubelles très écologiques, avec choix de recyclage.

Le gars ramasse les restes et emballages de son pique-nique, en fait un baluchon, qu’il balance dans le sous-bois.

Quelques minutes plus tard, une voiture s’arrête à hauteur des poubelles, un monsieur en sort. Il a dans la main ce qui ressemble à un papier froissé. Il se dirige vers l’une des poubelles, y dépose l’objet en question, rentre dans sa voiture et s’en va.

Si l’on me disait : « Accepteriez-vous de discuter d’un monde nouveau avec ces deux individus ? », je répondrais la chose suivante : « Ce n’est certainement pas par hasard que j’ai spontanément dit « bonhomme » et « monsieur » en parlant respectivement de ces deux personnages. Avec le second, je parlerai volontiers ; avec le premier, j’aurais l’impression de perdre mon temps ».

On pourrait bien entendu me rétorquer : « Il n’y a pas grand-mérite à parler aux convertis et à ignorer les autres. Ni surtout grand progrès à en attendre ! »

Pourquoi vous ai-je rapporté ces mini-anecdotes ? Parce que je viens de recevoir le message suivant :

Je vous écris, car nous aimerions beaucoup proposer aux auditeurs un rendez-vous régulier avec vous : une chronique hebdomadaire (ou davantage) de 2 à 3 minutes : « conscience » et « sentinelle », vous leur apporteriez votre analyse ou votre hauteur de vue sur les événements boursiers et économiques en cours sur la planète. Nous miserions évidemment sur votre liberté de parole, sur une radio essentiellement dédiée aux acteurs de l’économie et aux étudiants.

Je pense que ce rendez-vous apporterait à l’antenne une maturité nouvelle, et une critique constructive des choses. (1)

–––––––-
(1) Ces chroniques ne sont pas rémunérées.

09/09/2009

Les deux princes

Publié par Paul Jorion dans Constitution pour l’économie, Economie, Politique, sociologie, tags: banque centrale, capitalisme, science économique, sociologie

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

L’Université d’été de l’Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie s’est terminée hier à l’heure du déjeuner. Elle a duré cinq jours en tout. Parlant à Bruxelles samedi, je n’avais pu assister qu’aux discussions de la fin de la journée de dimanche, du lundi (où j’étais le premier orateur) et du mardi.

Le thème de l’Université d’été de l’IHEST était : « L’économie, une science qui nous gouverne ? » Je n’ai donc pas tout vu ni tout entendu, mais assez pour observer des non-économistes assez remontés – c’est le moins qu’on puisse dire – et des économistes sur la défensive – défensive bonhomme pour ceux qui eurent l’habilité de se redéfinir en cours de carrière comme des économistes « trait d’union », je veux dire par là « socio-économiste », par exemple – et défensive ombrageuse pour ceux qui n’ont hélas pour eux pas d’autre étiquette. Les rapports de synthèse me confirmèrent d’ailleurs que telle avait bien été l’atmosphère qui régna au cours des cinq journées.

Émergea également des rapports de synthèse, un portrait très complet de la « science » économique, dressé par l’ensemble des participants, faisant en particulier le relevé de ce qui la distingue précisément d’une science – en dépit de son accumulation tape-à-l’œil des « signes extérieurs de scientificité » : subjectivisation de l’objectif (centrage sur l’agent économique, « utilité », etc.) au lieu de l’objectivation du subjectif, caractère normatif de son discours : ne décrit pas ce que fait l’agent rationnel mais lui dicte au contraire ses comportements, enfin, et surtout – et soulignant sa nature profondément idéologique – définit les questions à résoudre en fonction de solutions déterminées à l’avance, au prétexte que c’est le seule moyen connu de rendre les problèmes solubles (le fameux TINA [There Is No Alternative], mis au point donc originellement par les économistes).

À l’origine en particulier d’un tollé, l’affirmation proférée par un économiste, que « la science économique est la seule – la seule, vous dis-je ! – qui vise à définir le bien-être général ». Réponse unanime de l’assemblée : « Le bien-être général, peut-être, mais alors tel que se le représente le Prince ».

Participant à la discussion sur le Prince, je posai la question de son identité et, résultat de l’enchaînement de quelques brefs syllogismes, j’aboutis à la conclusion que le Prince aujourd’hui, c’est le Président de la Banque Centrale – nationale ou mieux encore, supranationale.

Pendant que la discussion suivait son cours, le sociologue se réveillait doucement en moi, qui me soufflait à l’oreille de nouvelles questions dérangeantes. Nous étions là, en effet, dans la Saline royale d’Arc-et-Senans, remarquablement bien reçus par Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Directrice de l’IHEST : fort bien logés, fort bien nourris (en particulier, un excellent coq au vin jaune du Jura), fort bien divertis (un quatuor à cordes venu tout expressément de Besançon) et conviés à résoudre la question : « L’économie, une science qui nous gouverne ? », le doute s’insinuait en moi : se pouvait-il donc qu’il existe aujourd’hui un autre Prince, à la recherche d’une autre « science » que l’économie – désormais KO – qui l’aiderait à définir le Bien-Être général, d’une autre manière, éventuellement nouvelle ?

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

06/09/2009

The Roaring Twenties

Publié par Paul Jorion dans Arts, Questions essentielles, tags: Al Jolson, Jelly Roll Morton, Whispering Jack Smith

Malgré mes pérégrinations infinies, je n’ai pas perdu grand-chose des objets auxquels je tenais. Ma collection de trente-trois tours fait quand même partie du lot. Les Beatles, ça se rachète bien entendu mais bien des 33 tours ne furent pas convertis en CD. Je regrette en particulier la collection assez complète de disque Folkways que j’avais constituée (qui me rendra cet enregistrement douloureux de « Who will care for Mother now ? », la complainte d’un soldat moribond de la Guerre de Sécession), un très bel assortiment de chants traditionnels anglais, écossais et irlandais enregistrés dans les années 1930 à 1950 que m’avait permis de constituer au fil des années une boutique hippie de Mill Road à Cambridge, et ma collection de disques couvrant la musique des années 1920. En hommage ému à mes disques perdus, voici trois héros appartenant à la troisième catégorie.

Al Jolson et Jelly Roll Morton vous sont sûrement connus mais vous serez nombreux, j’en suis sûr, à découvrir « Whispering » Jack Smith.

Whispering Jack Smith

Al Jolson

Jelly Roll Morton

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2 réponses à “Récupéré ! (du 6 au 12 septembre 2009)”

  1. Avatar de yvan
    yvan

    Houtch, Paul.

    Lorsque vous récupérez et mêlez de l’ancien à du récent, je suis paumé. Comme quoi, je devais avoir pris trop d’habitudes…
    L’humain est faible.

    Bon, sinon, une autre anecdote. J’aime bien.

    Dans l’usine de production de machines agricoles de mon père (américaine implantée en France), les ouvriers proposant une idée pouvant faire gagner de l’argent à l’entreprise gagnaient 10% des gains.
    Le système a été arrêté car certains devenaient millionnaires…

  2. […] à l’origine “Deux princes”, mais qui s’est retrouvé rangé dans “Récupéré! (du 6 au 12 septembre 2009) […]

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  1. @ Ruiz, Un savoir c’est l’ensemble des connaissances/informations acquises par une personne ou une collectivité via l’étude, l’observation, l’apprentissage et/ou…

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