On a reçu ça

From: bankster.tv
Sent: Friday, February 13, 2009 2:40 PM
To: ‘Paul Jorion’

Mr Jorion,

Je viens vous annoncer qu’a l’occasion du ZDay le 15 mars prochain nous publierons une vidéo concernant vos dires et vos pratiques.

Je regrette d’avoir a faire cela.

Malheureusement vous ne nous laissez aucun choix, le débat « démocratique » nous ait interdit et vous effacez des informations cruciales méconnues de vos lecteurs que vous commentez à contre sens en privée.

A ce titre vous ne respectez pas le droit à la liberté d’expression, ni meme le droit de réponse quand vous écrivez des fausses allégations concernant l’Argent Dette.

Dont Acte

Bonne chance pour la « suite »

Partager :

437 réponses à “On a reçu ça”

  1. Avatar de Shiva
    Shiva

    @arkalia

    Rectification :

    Non, pas d’accord, si vous remboursez toutes les dettes, il n’y a plus de dette.

    Selon moi les dettes de banques ne circulent pas…

  2. Avatar de Nadine
    Nadine

    Shiva les dettes de banques envers les clients ? ça circulent de compte à compte.
    Pour moi si on rembourse toutes les dettes liées aux crédits il reste la monnaie scripturale privée des banques qui ont monetisé leurs achats (titres, actions, patrimoines, or, etc…) et la quantité est sans doute énorme compte tenu des intérets gagnés par les crédits depuis x années.

  3. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    @ Arkalia : dans la liste des livres qu’Etienne Chouard n’a pas compris ou dont les auteurs font des raccourcis pour décrire la « création monétaire » par les banques, il n’y en a aucun qui soutient votre théorie (et celle de Milet) que la compensation annule automatiquement les soldes parce que les banques émettent des crédits en proportion de leurs part de marché des flux monétaires, qui se transforment comme par miracle en dépôt dans l’exacte même proportion de leur part de marché. Je répète que ce raisonnement ne s’applique pas à un marché hiérarchisé (avec une banque centrale) et concurrentiel.

    Je comprends que vous soyez embêté et que vous vouliez changer de sujet, mais ce que vous et Milet décrivez, n’a aucune application dans le système monétaire actuel, et n’a aucune référence ou source dans la littérature économique.
    Si vous aimez l’algèbre, faites donc la démonstration de votre théorie, non pas avec 2 mais 500 banques , non pas sans, mais avec une banque centrale, et en intégrant une valeur d’indice concurrentiel entre les banques dans vos calculs. Vous verrez que les résultats seront bien différents!

    Pour cette histoire de dépôts/crédits, je répète :
    – Intermédiation non-monétaire = la banque prête l’argent de ses déposants = les dépôts font les crédits.
    – Intermédiation monétaire = la banque prête l’argent avant d’avoir les ressources, elle se refinance ex-post (elle “crée de la monnaie”) = “les crédits font les dépôts”
    Notez l’utilisation des guillemets, c’est une maxime (élément que j’ai expliqué plus haut)

    Ps : la lecture du sommaire du bouquin de Milet sur « le contrôle de la pensée », la « propagande », « le danger du renseignement » ou le « péril qui menace les institutions » ne me donne, certainement à tort, pas envie de lire son raisonnement sur la création monétaire… Je sais pas pourquoi 🙂

  4. Avatar de Shiva
    Shiva

    @Nadine

    Pour moi, lors d’un achat entre deux agents économique, la dette de la banque A vis à vis de son client, l’acheteur, est éteinte suite à la compensation bancaire, une nouvelle dette est créée entre la banque B et son client, le vendeur.

    Il y a destruction d’une dette et création d’une autre dette. Il n’y a donc pas à proprement parlé de circulation d’une dette d’un compte à l’autre.

    La monnaie, qui ne connait qu’un possesseur à la fois, peut circuler de mains en mains et de comptes en comptes la dette est un contrat passé entre deux personnes qui peut se transmettre avec l’accord des parties. Dans ce cas cela se passe entre trois personnes.

    C’est un détail, mais l’idée d’une dette de banque qui circule amène à confondre dette et monnaie.

    Qu’appelez-vous « monnaie scripturale privée des banques » ?

  5. Avatar de arkalia
    arkalia

    Shiva: les dettes pour le peuple c’est leur argent. ils mangent avec leur dettes et ils croient que c’est de l’argent.
    D’ailleurs jamais une banque ne leur a dit que ca n’était pas de l’argent mais un « moyen de paiement » ou une « monnaie bancaire privée » on a déjà soulevé ces points. Si il y a pleine divulgation de cela dans un contrat de compte courant, vous voudriez bien nous citer chez quelle banque, merci.
    Alors ne jouons pas (et plus) sur les mots, la société civile n’a plus d’argent « de moyen de paiement » « de fausse monnaie » si les dettes sont remboursées (et qu’il n’y a pas de nouveaux crédits ou en nombre suffisants), d’où le besoin de croissance infinie dans un monde fini.

    « Si vous remboursez toutes les dettes il reste la monnaie centrale… »
    1. Et comme il n’y a que des 0 et 1 sur un compte bancaire, c’est censé rassurer quelqu’un ou prouver quelque chose ?
    2. Elle est entre les mains de qui la monnaie centrale ? 😉

    Julien, tout le monde se doutait de vos commentaires.
    Concernant le « Je comprends que vous soyez embêté et que vous vouliez changer de sujet »
    Quel sujet ? Je suis embêté par quoi ?

    Julien: « qui se transforment comme par miracle en dépôt dans l’exacte même proportion de leur part de marché. »

    http://www.banque-france.fr/fr/supervi/telechar/agrement/cecei45.pdf
    « L’observation se vérifie pour la France : le ratio des cinq premiers établissements 35 (sur base sociale)
    montre, à fin 2007, une part de marché de 51,8 % pour le total de bilan (contre 51,9 % en 2005 et 52,3 % en
    2006), de 59,3 % pour les dépôts (contre 61 % en 2005 et 60,6 % en 2006) et de 50 % pour les crédits (contre
    50,5 % en 2005 et 50,4 % en 2006). En revanche, la même observation portant sur les cinq premiers
    groupes montre, à fin 2007, une part de marché de 71,8 % pour le total de bilan (contre 75,4 % en 2005
    et 76 % en 2006), de 74,5 % pour les dépôts (contre 76 % en 2005 et 75,4 % en 2006) et de 73 % pour les
    crédits (contre 73,4 % en 2005 et 2006). »

  6. Avatar de Nadine
    Nadine

    @Shiva
    « Qu’appelez-vous “monnaie scripturale privée des banques” ? »

    C’est une dette de la banque envers son client qu’elle doit pouvoir honorer à tout moment et dont le montant est enregistré comptablement sur les DAVs et cette dette a la particularité de se déplacer comme une monnaie en échange d’un bien, c’est de l’argent-dette si on veut.

  7. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Arkalia, ou comment tendre le bâton pour se faire battre (amicalement:)). Vous soutenez avec Anne (et le complotiste David Millet, votre seule référence) que les banques prêtent exactement dans la même proportion que leur part de marché des dépôts, de sorte que la compensation « annule exactement » les soldes entre banques. Vous n’avez aucune source pour étayer vos propos, et vous appuyez sur votre « raisonnement logique ».
    On vous démontre sans peine que votre proposition est vrai si et seulement si on raisonne dans une système non hiérarchisé, sans banque centrale et sans concurrence, ce qui ne correspond pas à la réalité. Mais vous vous obstinez (ce qui est une qualité), et vous citez ceci :

    http://www.banque-france.fr/fr/supervi/telechar/agrement/cecei45.pdf
    “L’observation se vérifie pour la France : le ratio des cinq premiers établissements 35 (sur base sociale)
    montre, à fin 2007, une part de marché de 51,8 % pour le total de bilan (contre 51,9 % en 2005 et 52,3 % en
    2006), de 59,3 % pour les dépôts (contre 61 % en 2005 et 60,6 % en 2006) et de 50 % pour les crédits (contre
    50,5 % en 2005 et 50,4 % en 2006). En revanche, la même observation portant sur les cinq premiers
    groupes montre, à fin 2007, une part de marché de 71,8 % pour le total de bilan (contre 75,4 % en 2005
    et 76 % en 2006), de 74,5 % pour les dépôts (contre 76 % en 2005 et 75,4 % en 2006) et de 73 % pour les
    crédits (contre 73,4 % en 2005 et 2006).”

    Allons y!

    1/ Une observation triviale pour commencer : sur base sociale, la PDM des 5 premiers établissements est de 59,3% pour les dépôts et… seulement 50% pour les crédits! Comme aux dernières nouvelles 50 n’est pas égal à 59,3, j’en conclus que les 5 premières banques ne prêtent pas en proportion de leur part de marché des dépôts. Et donc que votre raisonnement est caduque.

    2/ Même observation pour les chiffres sans critères de comparaison sur base sociale : 74,5% de dépôts et seulement 73% de crédit. La encore, les banques ne prêtent pas en proportion de leur part de marché des dépôts. Et donc votre raisonnement est infirmé.

    3/ Une observation un peu moins triviale : vous n’ignorez certainement pas que 5 banques ayant 74,5% de PDM des dépôts ne signifie pas que chacune a 14,9% de PDM des dépôts, tout comme 5 banques ayant 73% de PDM des crédits ne signifie pas que chacune a 14,6% de PDM des crédits.
    Il est même fort probable que les disparités que l’on retrouve en agrégeant les PDM de ces 5 banques se retrouvent dans les PDM entre ces 5 banques. Et que ce que vous ne pouvez pas vérifier en concentrant 5 banques ne puisse pas être vérifié en prenant les banques une à une.

    4/ Une observation encore moins triviale : je vous rappelle que la compensation est un mécanisme journalier, et que ce que vous avancez n’implique pas seulement une parfaite égalité des PDM dépôts et crédits sur base annuelle, mais également sur base quotidienne. Ce qui signifie que chaque jour, chaque banque va émettre des crédits en fonction de sa PDM des dépôts. Chaque jour! J’en déduis que dans votre système, il n’y a aucune imprévisibilité et aucune concurrence… Allons!

    Donc je répète : il n’y a aucune source qui étaye votre théorie que la compensation annule automatiquement les soldes parce que les banques émettent des crédits en proportion de leurs part de marché des flux monétaires, qui se transforment comme par miracle en dépôt dans l’exacte même proportion de leur part de marché. Je répète que ce raisonnement ne s’applique pas à un marché hiérarchisé (avec une banque centrale) et concurrentiel.

    Julien, tout le monde se doutait de vos commentaires

    Merci. En effet, quand on soumet une théorie qui ne s’applique pas au système monétaire actuel, en se basant sur de la littérature complotiste, je ne vois pas trop quels commentaires on peut faire, à part de souligner ce trait dans les écrits de l’auteur que vous nous soumettez. Vous êtes embêté car la seule personne qui soutient la même chose que vous (à part Anne) s’appelle David Millet et son seul fait d’arme a été d’écrire un bouquin gratuit pour dénoncer le grand complot occidental sur le thème « on vous cache tout » (j’ai finalement pris la peine de le parcourir pour savoir de quoi je parle, c’est édifiant!)
    Le résumé pour les curieux qui n’ont pas de temps à perdre avec ce genre de bêtises : http://www.zombiemedia.org/spip.php?breve615

    On arrête les frais Arkalia?
    Cordialement, Julien

  8. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Encore une précision sur la référence d’Arkalia : la Maison d’édition de Mr David Millet, la « Fondation Fleur de Lys », est un éditeur à compte d’auteur. Ca rappellera de bons souvenirs à tous ceux qui ont lu « Le pendule de Foucault » d’Umberto Eco 🙂

  9. Avatar de aarkaliaa
    aarkaliaa

    Vous avez un sérieux problème avec les maths, l’éco mais surtout la logique !

    I.) 59,3 % – 50 % = 9.3 / 5 = une varation inférieur a 2% entre chacune d’elle, soit la marge d’erreur !

    II.) ca se précise ici puisque plus le spectre est large (nombre de banques) plus on se rapproche de la répartition de masse monétaire (parts de marchés de l’ensemble)
    74.5 – 73 = 1.5 / 5 = une variation inférieure/égale à 0.3% entre chacunes !!

    Mais vous allez me dire que c’est la théorie du hasard bientôt 😉

    Sinon l’autre solution c’est de reprendre vos études et effectivement « arrêtez de prendre les gens pour des cons » comme l’a si bien dit etienne parce que pour votre gouverne cela aussi est dans tous les manuels d’économie !
    « Les clients de A vont en effet les dépenser auprès de l’ensemble des agents non bancaires de l’économie dont on
    connaît la répartition »

    Cours « Systèmes monétaires et financiers », chap II, Le marché de la monnaie, Arnaud Diemer, MCF Université
    d’Auvergne, Faculté de Sciences économiques et de Gestion, 2ème année DEUG
    http://www.oeconomia.net/private/cours/monnaie/chapitre2.pdf

  10. Avatar de 2Casa
    2Casa

    @ Arkalia – 1

    @ Julien Alexandre : s’ils ne sont pas tous passés au pilon peut-être les a-t-il rachetés et prêtés à Grignon ? 😉

  11. Avatar de memet
    memet

    aarkaliaa pourquoi diviser par 5 ? les chiffres parlent d’eux mêmes, la division est inutile.

    2007 PDM =71.8% dépôts =74.5% crédits =73%
    2006 PDM =76% dépôts =75.4% crédits = 73.4%
    2005 PDM = 75.4% dépôts =76% crédits = 73.4%

    Voir: http://www.pauljorion.com/blog/?p=1353#comment-13236

  12. Avatar de aarkaliaa
    aarkaliaa

    2Casa: L’ensemble des crédits octroyés par une banque ou toutes les banques se répartira toujours selon la part de marchés des dépôts si ca n’est pas vrai sur une opération ca l’est sur l’ensemble des opérations puisque c’est ainsi que les parts de marchés sont determinées. D’ailleurs le mouvement selon lequel un crédit va se répartir (ou l’ensemble des crédits vont se répartir) c’est bien les « fuites »

    voir aussi: http://www.pauljorion.com/blog/?p=1353#comment-13236

  13. Avatar de aarkaliaa
    aarkaliaa

    Ou bien voir aussi:

    p81

    « Cette condition dite de dévéloppement équilibré indique que les fuites hors de chaque réseau bancaire se compensent parfaitement si le rapport des crédits nouveaux est égal au rapport des parts de marché de dépôts. Nulle opération de refinancement n’est nécessaire (« Toutes les banques marchent au même pas » dit Keynes)

  14. Avatar de aarkaliaa
    aarkaliaa

    Ou bien voir aussi: http://books.google.fr/books?id=Ipc1I0sIa28C

    p81

    « Cette condition dite de dévéloppement équilibré indique que les fuites hors de chaque réseau bancaire se compensent parfaitement si le rapport des crédits nouveaux est égal au rapport des parts de marché de dépôts. Nulle opération de refinancement n’est nécessaire (« Toutes les banques marchent au même pas » dit Keynes)

  15. Avatar de erusnec
    erusnec

    Ou bien voir aussi: http://books.google.fr/books?id=Ipc1I0sIa28C

    p81

    « Cette condition dite de dévéloppement équilibré indique que les fuites hors de chaque réseau bancaire se compensent parfaitement si le rapport des crédits nouveaux est égal au rapport des parts de marché de dépôts. Nulle opération de refinancement n’est nécessaire (« Toutes les banques marchent au même pas » dit Keynes)

  16. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Aarkaliaa ou Arkalia,
    La règle de croissance équilibrée est un principe théorique vers lequel les banques devraient tendre. Les exemples du bouquin de Gilles Caire sur la croissance équilibrée font référence à ce principe théorique appliqué à un système monétaire à 2 banques non hiérarchisé et sans concurrence. Le cours d’Arnaud Dimier fait référence à ce principe en rappelant que les banques ont intérêt à respecter cette règle, mais qu’il ne s’agît que d’un principe de gestion, et pas d’une description de la réalité du système monétaire. Les chiffres de la Banque de France que vous avez citez prouvent que ce principe théorique n’est pas d’application, ce qui a pour conséquence un besoin de refinancement des banques, et non une « annulation exacte » des soldes de compensation inter-bancaires.

    Vous avez un sérieux problème avec les maths, l’éco mais surtout la logique !

    I.) 59,3 % – 50 % = 9.3 / 5 = une varation inférieur a 2% entre chacune d’elle, soit la marge d’erreur !

    Excusez-moi, mais votre calcul ne veut absolument rien dire. Vous divisez par 5 au nom de quoi? Parce qu’il y a 5 banques :)? Quelle marge d’erreur de 2 %? Il ne s’agît pas d’un sondage!!! Il y a un différentiel de 9,3 points entre les parts de marché des dépôts et les parts de marché des crédits. Donc pas de croissance équilibrée.

    II.) ca se précise ici puisque plus le spectre est large (nombre de banques) plus on se rapproche de la répartition de masse monétaire (parts de marchés de l’ensemble)
    74.5 – 73 = 1.5 / 5 = une variation inférieure/égale à 0.3% entre chacunes !!

    Le spectre n’est pas « large » comme vous le dites, il s’agît des 5 premiers groupes bancaires avec un ratio consolidé par groupe. Donc encore une fois, votre division par 5 n’a aucun sens. Et 0,3% n’est pas une marge d’erreur, car il ne s’agît toujours pas d’un sondage… Il y a un différentiel de 1,5 points entre les parts de marché des dépôts et les parts de marché des crédits. Donc pas de croissance équilibrée. J’ajoute que le fait de prendre en compte plus de banques ne change rien : si même avec seulement 2 banques, il y a déséquilibre, alors il y a refinancement en monnaie centrale. Avec 500 banques et toujours un déséquilibre, il y a aussi refinancement en monnaie centrale.

    Mais vous allez me dire que c’est la théorie du hasard bientôt 😉

    Sinon l’autre solution c’est de reprendre vos études et effectivement “arrêtez de prendre les gens pour des cons”

    Merci pour cet sympathique invitation. Je vais vous demander comme aux autres interlocuteurs (décidément) de ne pas m’insulter. Je ne crois pas que l’attaque donne de la force à la répétition de votre raisonnement erroné par votre incompréhension de la différence entre un principe de gestion idéale et la réalité du système monétaire.

    Je vous laisse donc dénoncer « les secrets bien cachés de la création monétaire » et le « contrôle de la pensée » (qui m’affecte probablement!) avec David Millet.
    Cordialement, Julien

  17. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    @ 2 Casa : ils ne passent pas les bouquins au pilon chez Fleur de Lys, ils les impriment seulement quand ils sont vendus!!! L’édition à compte d’auteur a fait des progrès depuis Eco 🙂 Tant mieux, parce que le bouquin sur les « secrets du monde » de David Millet, à mon avis, ils ont pas du en vendre des masses, et ça aurait été dommage de couper des arbres pour imprimer ça.

  18. Avatar de erusnec
    erusnec

    Oui la division est fausse et inutile, personne n’a eu besoin de vous pour le remarquer, d’ailleurs c’était dit et corrigé juste après mais vous devez avoir les yeux qui convergent ou besoin d’un os à ronger.

    Non seulement vous avez tout faux quand vous dites que personne ne soutient ca, alors que c’est à la base même du métier, voir Keynes.
    Je rappelle vos écrits « il n’y a aucune source qui étaye votre théorie que la compensation annule automatiquement les soldes parce que les banques émettent des crédits en proportion de leurs part de marché des flux monétaires, qui se transforment comme par miracle en dépôt dans l’exacte même proportion de leur part de marché. »

    La simple vérité c’est que vous êtes tombé dans le panneau de la critique facile comme un bolide dans un mur à partir d’une source volontairement peu crédible.
    Alors que ceci est expliqué dans tous les manuels d’économie et les chiffres de la banque de france le confirme amplement.
    Tout comme la discussion sur la création monétaire ex-nihilo, bizarre tout ce hasard…

    74.5 – 73 = 1.5

    Cela est suffisant pour prouver ce qui a été avancé précédemment et ce qui se trouve dans tous les manuels d’économie et que vous avez nié jusqu’à maintenant et vous tentez un nième retournement de veste.

    Cela est également suffisant pour montrer que les banques souhaitent, veulent et font tout leur possible pour ne pas avoir a se refinancer, et cela annule tous les commentaires du genre « oui mais le crédit a cause du refinancement coute cher » sur 73 pourcent du marché, les 5 grands réseaux ont besoin de refinancer 1.5 pourcent, quel cout astronomique !!

    Anne avait bien raison, voir son commentaire plus haut.
    Je vous souhaite un joyeux « bank run » vous l’avez bien mérité !

  19. Avatar de Julien Alexandre
    Julien Alexandre

    Erusnec, Arkalia, Aarkaliaa, une réponse groupée puisque vous postez les mêmes messages :

    – 74,5% n’est pas égal à 73% donc l’affirmation « dans l’exacte même proportion » est fausse.
    – 74,5% et 73% sont une agrégation des parts de marchés de 5 groupes bancaires. Nous ne savons rien des différences qui peuvent exister à un niveau individuel, groupe par groupe, banque par banque. Il est possible qu’il y ait parmi ces groupes des banques dont la PDM des crédits est plus éloignée de sa PDM des dépôts. Vous ne pouvez donc pas affirmer que les 5 grands groupes ne se refinancent que pour 1,5%. Et je rappelle que la compensation a lieu quotidiennement, et que la moyenne de PDM annuelle en tant que moyenne n’est pas un indicateur des fluctuations journalières entre émission de crédits et réception de dépôts qui peuvent varier énormément.

    La simple vérité c’est que vous êtes tombé dans le panneau de la critique facile comme un bolide dans un mur à partir d’une source volontairement peu crédible.

    Si je comprends bien, vous avez fait exprès de prendre appui sur les thèses complotistes de David Millet pour que l’on vous signale que David Millet avait écrit un bouquin complotiste. Brillant! Peut-être qu’au fond je suis le jumeau caché de David Millet, Julien Millet, et que j’entretiens cette référence pour faire vendre le bouquin de mon frère, et vous êtes tombé dans le panneau? 🙂

    vous devez avoir les yeux qui convergent ou besoin d’un os à ronger

    Sans commentaires…

  20. Avatar de Nadine
    Nadine

    @erusnec
    Vous dites: «73 pourcent du marché, les 5 grands réseaux ont besoin de refinancer 1.5 pourcent, quel cout astronomique !! »

    1.5% pour les fuites et sur les 73% qui sont revenus en dépôt il faut bien que les banques se refinancent de 17% soit 2% pour les réserves obligatoires et 15% pour les retraits en espèces. Oui le coût est important dans ce mode de fonctionnement (financement à posteriori)

    Ce que vous expliquez avec d’autres c’est que les banques essaient d’avancer comme le dit Keynes au même pas pour n’avoir qu’à utiliser que le minimum de monnaie centrale à savoir en zone Euro 2% pour les réserves obligatoires et 15% pour les retraits en espèces. Si les banques n’avancent pas au même pas ou presque la demande en monnaie centrale explose pour payer les soldes des compensations interbancaires.
    Alors oui beaucoup de monnaies scripturales privées pour un minimum de monnaie centrale (17%).
    Salutation

  21. Avatar de Shiva
    Shiva

    @arkalia

    Pour le commun des mortel son argent c’est le solde de son relevé de compte c.à.d. des 0 et des 1…
    Ces 0 et ces 1 semblent très rassurant pour le commun des mortel, et pourtant cela ne tient que par la capacité de la banque à honorer sa partie du contrat à savoir payer sur ordre en monnaie centrale et fournir du fiduciaire à la demande.

    « Elle est entre les mains de qui la monnaie centrale ? »

    Sous forme fiduciaire, entre toutes les mains sous forme électronique entre les mains des banques (commerciales et centrales).

    Je ne serais pas contre l’idée d’envisager de laisser au commun des mortels le soin de manipuler directement la monnaie électronique et non par le biais d’ordre passés à sa banque.

    C’est même l’avenir à mon avis, je dis cela le nez au vent !

    Imaginer le remboursement des dettes entre agents économique et banques commerciales revient à imaginer la suppression du système bancaire privé.

    Les banques paient leurs dettes, en fiduciaire obligatoirement puisque les agents économiques sont très peu nombreux à pouvoir manipuler la monnaie électronique, il y aura beaucoup de monnaie centrale en circulation. Il faudrait bien sûr du papier et de l’encre pour imprimer tout cela. Les banques seraient en faillite.
    Pour que les agents économiques paient leurs dettes immédiatement il faudrait les annuler (?) mais bon admettons que ces dettes soient payées en même temps que les dettes de banques.

    On aurait donc la masse des dépôts retirés des banques convertis en fiduciaire dans la poche des agents économiques et une masse de monnaie centrale électronique dans les mains des banques.

    @Nadine

    Je n’arrive pas à faire le lien dans tout cela :

    « Pour moi si on rembourse toutes les dettes liées aux crédits il reste la monnaie scripturale privée des banques »

    « “Qu’appelez-vous “monnaie scripturale privée des banques” ? »

    « C’est une dette de la banque envers son client »

    je traduit par:

    Pour moi si on rembourse toutes les dettes liées aux crédits il reste une dette de la banque envers son client.

    ?

  22. Avatar de Nadine
    Nadine

    @Shiva

    Si tous ceux qui ont emprunté aux banques remboursaient leurs crédits il resterait non pas 0 ( à part la monnaie fiduciaire) comme le dit Grignon mais toute la monnaie scripturale émise par les banques lorsqu’elles ont acheté des actifs ou ont réglé les salaires ou ont distribué les dividendes (c’est le principe de la monétisation par les dépenses, la démonétisation c‘est l‘inverse) . En réinjectant de cette façon de la monnaie scripturale dans l’économie les banques permettent aux agents économiques de finir de payer leurs crédits (intérêt+capitale) tout en capitalisant les richesses produites. C’est de la monnaie scripturale permanente au même titre que la monnaie fiduciaire mais sa nature est différente. Ce ci dit les nouveaux crédits qui servent à payer les anciens restent valables.
    C’est plus clair?

  23. Avatar de erusnec
    erusnec

    Mais oui bien sur… Les banques se refinancent ainsi:

    « En plus des avantages génériques présentés, certains cas particuliers sont importants à souligner :

    Les banques qui se refinancent à des niveaux élevés (Euribor+) ont intérêt à prendre du risque de crédit synthétiquement, donc à utiliser des dérivés de crédit. Par exemple, une banque qui se refinance à Euribor + 20 bps et achète une obligation asset swappée à Euribor + 50 bps ne reçoit en net que 30 bps : alors que dans le cadre d’un CDS, elle n’a aucun besoin de financement et reçoit une prime sensiblement égale à 50 bps. Inversement, les banques qui se refinancent à des niveaux bas (Euribor -) n’auront que peut d’intérêt à prendre du risque de crédit synthétiquement. Elles seront cependant limitées par la taille de leur bilan.

    Les dérivés de crédit ne servent pas uniquement à travailler sur un unique sous-jacent, mais permettent également de travailler sur des portefeuilles entiers de crédits. Notamment, ceci permet d’effectuer des titrisations synthétiques (CDO par exemple). Tous les avantages des dérivés de crédit standard rejaillissent sur ce genre d’opérations lorsqu’elles sont effectuées synthétiquement. Par ailleurs, dans le cas particulier d’une titrisation, les dérivés de crédit permettent de minimiser les coûts par rapport à une titrisation classique : pas besoin de mettre en place des SPV, opérations standardisées, coût comptables, juridiques, informatique plus faible. Ce genre d’opérations, concerne les banques, aussi bien pour titriser certains de leurs risques de crédit, que pour prendre de nouveaux risques, diversifiés et complémentaires de ceux qu’elles portent déjà.  »

    CDS c’est pas ce qui va nous pêter à la gueule bientôt ?
    On attend que ca arrive pour continuer la discussion ?

  24. Avatar de erusnec
    erusnec

    1) Les banques évitent autant que possible le refinancement en « conservant les proportions » entre PDM dépôts et crédits.
    les chiffres BdF aidant a l’ajustement journalier.

    2) L’argument de « compensation journalière » qui serait couteux ne tient pas pour deux raisons: première c’est que si elles payent plus aujourd’hui(besoin de financenent) et recoivent plus demain(excedentaire), et ceci sur 1 an, ca ne change rien, la moyenne reste identique. La deuxième c’est qu’elles évitent également le refinancement BC et préfèrent l’émission de titre.

    les titrisations ont été inventées pour sortir du bilan des banques des prêts immobilier, cartes de crédits ou autres en les mettant dans des structures extérieures et en les refinancement par l’émission de titres (titrisation de crédits). L’intérêt de l’opération étant de rapprocher des capitaux long terme avec des besoins de financement que les banques ne voulaient plus porter a fin de réduire leur risque et d’alléger leurs bilans.

    La création monétaire est au coeur de la crise et le refinancement se fait en grande partie via CDS d’ailleurs les prochaines semaines vont achever de le prouver pour les récalcitrants.

    http://www.dailymotion.com/video/x8jrxu_attention-crise-des-cds-qui-arrive_news

    Quelque chose me dit, que vous êtes d’accord avec ce monsieur 😉

  25. Avatar de Paul Jorion

    @ erusnec

    Les CDS ont une fonction assurantielle que quelques-uns utilisent. Sinon, pour la plupart des intervenants, il s’agit de paris purement spéculatifs. Les CDS n’ont du coup aucun rôle à jouer dans le financement des établissements bancaires, ce qui explique pourquoi seules les banques d’investissement, les hedge funds et les salles de marché opérant sur fonds propres des banques commerciales, soient présents sur ce marché.

    A quel mécanisme pensez-vous quand vous écrivez : « La création monétaire est au cœur de la crise et le refinancement se fait en grande partie via CDS » ?

  26. Avatar de Shiva
    Shiva

    @Nadine

    Oui c’est plus clair, mais j’ai toujours du mal à substituer le mot monnaie au mot dette.

    Je dirais que si on annule les dettes des clients vis à vis de leurs banques il restera les dettes de banques vis à vis de leurs clients. Sans aller plus loin…

  27. Avatar de erusnec
    erusnec

    55.000 milliards c’est « quelques uns » ?
    Merci pour votre solicitude mr Jorion mais je vais me plutôt me réferer aux architectes du système monétaire:

    Sir Evelyn de Rothschild on CNBC Dec 10, 2008
    http://www.youtube.com/watch?v=MzuCOTOzSBo&feature=related
    a 8min31s

     » But I think what we gonna to face up to this is not just regulation we’ve got to go back to basics and teach bankers and investments people whether it is hedge funds or whatever exists that they’ve got to work within the prescribed limit. They can’t just do what they want what we’ve had for the last 1015 years is unlimited attitude: we can make money we can do anything we like we just have tons of times, do what we want. Without regarding the regulation or regarding the basics of how you run your business »

    Traduction: « Mais je pense que ce que nous aurons a affronter n’est pas juste une regulation, nous devons retourner aux bases et enseigner aux banquiers et aux investisseurs qu’ils soient hedge funs ou quoi que ce soit qui existe qu’ils doivent travailler à l’intérieur des limites préscrites. Ils ne peuvent pas juste faire ce qu’ils veulent, ce qu’on a eu pendant les 10/15 dernières années est une attitude illimitée: on peut faire l’argent, on peut faire tout ce qu’on a envie, on a plein de temps, on fait ce qu’on veut sans regarder les regulations ou sans regarder les bases de comment gérer son affaire »

  28. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    « Jojo la carambouille » … ne manquez pas cette video qui devrait mettre une fin à ce billet, mais pas nécessairement au débat sur le « travail » des banques commerciales.
    http://tinyurl.com/d6do68

  29. Avatar de antoine
    antoine

    @ Anne J
    scandaleux… une litanie d’arguments d’autorité. Quand bien même y aurait-il mille ouvrages qui iraient dans ce sens, cela ne prouverait rien du tout tant qu’on n’a pas examiné de près le fond argumentatif de ces ouvrages.

    Je n’ai pas d’avis sur la question, mais je vois qu’ils utilisent la persuasion quand d’autres ici utilisent la raison.
    Le recours à des videos « passionnelles » de ce type, quand on discute de thèmes aussi sérieux qui engagent les citoyens ordinaires, confine à la manipulation et à la malhonnêteté. C’est ce que j’appelle, une atteinte à l’intégrité intellectuelle, une véritable agression (eussent-ils raison d’ailleurs…). Et ils parlent de dignité!!!!

  30. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @Antoine

    Moi je ne trouve pas cela scandaleux. Ce qui l’est c’est l’amalgame de ceux qui, s’appuyant effectivement sur les explications de dizaines d’économistes , de banquiers, d’universitaires (etc) sont quasiment classés comme des gens d’extrême (droite ou gauche), si ce n’est pire. La position de P.J. est pour moi un refus de reconnaitre qu’il s’est à un moment, trompé… c’est grave pour quelqu’un qui se dit scientifique.

    Tenez, pour en terminer ici, une traduction « à la volée » de quelques paragraphes de « MODERN MONEY MECHANICS » de la Federal Reserve Bank of Chicago . N’hésitez pas à signaler les erreurs de traduction.

    Qui crée la monnaie?

    Les variations dans la quantité de monnaie peuvent provenir des actions de la Réserve fédérale (la banque centrale), des institutions de dépôt (principalement les banques commerciales), ou du public. Le contrôle majeur, toutefois, incombe à la banque centrale.

    Le processus de création de monnaie a lieu principalement dans les banques. Comme indiqué précédemment, les passifs vérifiables des banques sont de la monnaie. Ces passifs sont les comptes des clients. Ils augmentent lorsque les clients déposent des espèces et des chèques et lorsque le montant des prêts accordés par les banques sont portés au crédit des comptes des emprunteurs.

    En l’absence de réserves obligatoires, les banques peuvent augmenter les dépôts en augmentant les prêts et les investissements tant qu’elles gardent suffisamment d’espèces de façon à satisfaire le montant que les détenteurs de dépôts veulent convertir en espèces. Cet attribut unique de l’activité bancaire a été découvert il y a bien des siècles.

    Cette activité a commencé par des orfèvres. Comme banquiers avant l’heure, ils ont d’abord fourni des services de garde, faisant leur bénéfice des frais d’entreposage de l’or et des pièces déposées chez eux. Les gens pouvaient céder leur « reçu de dépôt  » à chaque fois qu’ils avaient besoin d’or ou de pièces de monnaie pour acheter quelque chose, et physiquement transférer l’or ou des pièces au vendeur, qui, à son tour, les déposera en lieu sûr, souvent chez le même banquier. Tout le monde a vite constaté que c’était beaucoup plus facile d’utiliser tout simplement le reçu de dépôt directement comme un moyen de paiement. Ces reçus, qui sont devenus connus sous le nom de billets, étaient acceptés en tant que monnaie car la personne qui les détenaient pouvaient aller chez le banquier et les échanger pour de la monnaie métallique.

    Ensuite, les banquiers ont découvert qu’ils pouvaient faire des prêts uniquement en donnant leurs promesses de payer, ou billets de banque, aux emprunteurs. De cette façon, les banques ont commencé à créer de l’argent. Plus de billets pouvaient être délivrés que l’or et des pièces disponibles, car seule une partie des billets en circulation serait présenté pour paiement au même moment. Évidemment, suffisamment de monnaie métallique devait être disponible, pour rembourser les billets présentés pour paiement.

    Les dépôts à vue transférables sont la contrepartie moderne des billets de banque. Il n’y eut besoin que d’un petit pas de l’impression des billets à l’établissement de livres comptables créditant des dépôts des emprunteurs, emprunteurs qui, à leur tour, pourraient «passer» par écrit des chèques, « imprimant » ainsi leur propre monnaie.

    Quelles sont les limites du montant de monnaie que les banques peuvent créer?

    Si le dépôt de monnaie peut être créé si facilement, qu’est ce qui empêche les banques d’en faire trop – plus que le montant suffisant pour maintenir la productivité des ressources de la nation pleinement employés sans inflation des prix? Comme son prédécesseur, la banque moderne doit avoir à disposition, pour en effectuer le paiement sur demande, un montant important d’espèces et de fonds en dépôt auprès de la banque centrale. La banque doit être prête à convertir en espèces, pour les déposants qui demandent des espèces, de la monnaie en dépôt. Elle doit faire des versements sur les chèques de ses déposants présentés pour paiement par d’autres banques (régler les soldes de compensation). Enfin, elle doit maintenir les réserves légalement requises, en forme de réserve en espèces et / ou de soldes à sa Banque Fédérale de Réserve, égal à un pourcentage de ses dépôts.

    La demande d’espèce par le public est très variable, mais généralement, suit un modèle saisonnier qui est tout à fait prévisible. Les effets de ces variations dans le montant des espèces détenues par le public sur les fonds de la banque sont généralement compensés par la banque centrale, qui remplace les réserves absorbée par les retraits d’espèces. (la méthode sera expliqué plus tard.) Pour toutes les banques prises dans leur ensemble, il n’y a pas de soldes après compensations. Un chèque tiré sur une banque est normalement déposées au crédit d’un autre compte, si ce n’est dans la même banque, alors dans une autre banque.

    Ces besoins d’exploitation influencent le montant minimal des réserves qu’une banque isolée (individuelle) tiendra volontairement.. Toutefois, tant que ce montant minimum est inférieur à ce qui est légalement requis, les besoins de l’exploitation sont de relativement peu d’importance comme limite sur l’expansion du total des dépôts dans le système bancaire. Cette expansion ne peut pas continuer au-delà du point où le montant total des réserves détenues par toutes les banques est juste suffisante pour satisfaire les exigences légales dans le cadre de notre système de « réserve fractionnaire ». Par exemple, si des réserves de 20 % étaient requises, les dépôts ne pourraient se développer que jusqu’à ce qu’ils soient cinq fois plus importants que les réserves. Des réserves de 10 millions de dollars pourraient permettre des dépôts de 50 millions de dollars. Au plus le pourcentage est faible, au plus grande est l’expansion du dépôt qui peut être pris en charge par chaque dollar supplémentaire de réserve. Ainsi, le ratio de la réserve légale ainsi que le montant en dollars des réserves des banques sont les facteurs qui déterminent la limite supérieure de la création de monnaie.

    Dépôts bancaires – Comment ils se dilatent ou se contractent

    Faisons l’hypothèse que l’expansion de la masse monétaire est souhaitée par la Réserve fédérale pour atteindre ses objectifs politiques. Une des façons par laquelle la banque centrale peut engager une telle expansion a lieu par le biais des achats de titres sur le marché libre. Le paiement des titres ajoute des réserves bancaires. Ces achats (et ventes) sont appelés « opérations d’open market. »

    Comment les achats d’open market augmentent-ils les réserves bancaires et les dépôts? Supposons que le Système Fédéral de Réserve, par l’intermédiaire de son bureau commercial à la Banque de la Réserve Fédérale de New York, achète 10.000 $ de bons du Trésor en valeurs mobilières du gouvernement américain. Dans le monde des transactions financières informatisées d’aujourd’hui, la Banque fédérale de Réserve paie les titres par chèque « électronique » tiré sur elle-même. Par l’intermédiaire de son « réseau de transfert », la Réserve fédérale avise le concessionnaire désigné de la banque (banque A), que le paiement des titres devraient être portés au crédit (dépôt) du compte du vendeur à la Banque A. Dans le même temps, le compte de réserve de la banque A à la Réserve fédérale est crédité pour le montant de l’achat de titres. Le Système fédéral de réserve a ajouté 10.000 $ de titres à son actif, qu’il a payé, en effet, par la création d’un passif sur elle-même sous la forme d’une balance en réserve de banque. Ces réserves sur les livres de la banque A sont compensées par 10.000¤$ des dépôts du vendeur, qui n’existait pas auparavant.

  31. Avatar de Paul Jorion

    Je l’ai regardé : excellente pub, même mon avertissement contre les manipulateurs d’extrême-droite est repris. On va évidemment imaginer que nous sommes complices. Ce n’est pas le cas !

    Ce qui est intéressant bien entendu, ce sont les manières entièrement distinctes dont les ex-nihilistes et nous avons procédé : nous avons travaillé en ingénieurs, à démonter le problème et à recomposer la machine. Les ex-nihilistes ont abordé la question comme s’il s’agissait d’une question de rapport de forces. Comme s’il s’agissait d’une pétition pour laquelle il convient de rassembler le plus grand nombre de signatures. C’est d’ailleurs ce qu’ils continuent de faire dans la vidéo. Aussi je le répète : la manière dont cela fonctionne est une question de fait, pas de savoir combien de gens, appartenant à combien d’académies, croient – peut–être erronément – à une hypothèse particulière.

  32. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    moi je trouve que c’est plutôt une attaque d’amoureux déçus, éconduits…

  33. Avatar de antoine
    antoine

    mouais…
    Ca rappelle les pires heures de la propagande sovietique… la fin justifie les moyens.
    C’est évidemment une video d’influence, dans sa construction. Tout y est: le son d’Arkana, la construction dramatique, les phrases hors contexte ou surinterprétées. AUCUN argument. Que de la m…

    C’est tellement gros que je me demande si la vidéo n’est pas le produit de quelque lobby de la finance (c’est bien dans leurs méthodes). Ce genre de pression psychologique des citoyens sur d’autres citoyens est inacceptable… et ce sont les mêmes imbéciles… qui vont se plaindre de TF1 et des discours/amalgames de tel ou tel… (sic)
    Ils perdent toute crédibilité, ayant fait preuve d’un manque de probité et d’honneteté qui ne leur laisse aucune excuse.
    Mais encore une fois, je doute que l’extrême gauche soit assez stupide pour se tirer une balle dans le pied comme ça (enfin sait-on jamais). Peut être un lobby de la finance est-il responsable. Décrédibiliser P. Jorion auprès de l’extrême gauche activiste, voilà un cas d’école du « divider pour mieux regner ».

    Pour ce qui est de l’amalgame, Anne, je suis d’accord… mais la faute à un centre républicain mou, et à une extreme gauche qui a tout fait pour monopoliser l’espace de la critique, et qui n’a pas accepté son échec philosophique, empêchant toute forme d’expression contestataire non alignée. Elle fait là encore la preuve de son sectarisme (si c’est bien elle qui est derrière). Combien de Gesell, de néo-thomistes, de libéraux égalitaristes, de démocrates radicaux ces imbéciles nous ont-ils coutés, avec leurs théories périmées et erronées (tout comme celles du libéralisme économique mondialisé)??? Et leurs méthodes toutes droit sorties du KGB.

    Pour ce qui estd es deux thèses, aucun élément comptable ne vient confirmer la validité de l’une ou l’autre des thèses, ce qui est incroyable. J’attends un élément matériel pour me décider. pour l’instant je n’en ai aucun. Chaque élément de preuve pouvant être porté au bénéfice de l’une ou de l’autre des deux théories. Une chose est sure: les banques commerciales créent du crédit, et de la monnaie si tel est le cas de façon indirecte seulement. Ce qui n’est absolument pas la thèse soutenue au départ par les partisans de la création « ex nihilo ». Du reste quelle que soit la théorie retenue, les banques se foutent de nous et s’approprient quelque chose qui ne leur revient pas en propre, mais à la collectivité.
    C’est pourquoi il est inutile d’accorder autant d’importance à cette question. La nécessaire remise en cause du sytème n’étant contestée par personne sur ce blog.

  34. Avatar de erusnec
    erusnec

    La position de Mr Jorion est la même que celle de Jacques Attali: http://www.youtube.com/watch?v=xGbWU-77aaw

    Il n’y a plus rien à discuter, les architectes du système monétaire nous ont donné raison:
    sir evelyn de rothschild
    « Ils ne peuvent pas juste faire ce qu’ils veulent » (en parlant des banques commerciales et hedge funds), « ce qu’on a eu pendant les 10/15 dernières années est une attitude illimitée: on peut faire l’argent, on peut faire tout ce qu’on a envie, on a plein de temps, on fait ce qu’on veut sans regarder les regulations ou sans regarder les bases de comment gérer son affaire »

  35. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    Les « créationnistes » pensent que les banques commerciales peuvent émettre du crédit et s’adresser ensuite à la banque centrale en disant  » nous avons besoin de base monétaire – de monnaie centrale – pour assurer les réserves obligatoires et les demandes de votre monnaie par le secteur non financier, allez, 12% de nos crédits au total  » : ce sont les tenants du « diviseur de crédit »

    Ceux qui rejettent ‘idée de création de crédit « ex nihilo » pensent que les banques commerciales doivent d’abord disposer des 12% de monnaie centrale pour émettre les crédits que leur demande le secteur non financier (contre garanties) … ce sont les tenants du  » multiplicateur de crédit  »

    Les deux thèses sont bien débattes dans tous les livres d’économie.

  36. Avatar de Julien

    @Jorion
    Il est correct que Mises et Hayek etaient opposes a Marx. Ils n’en sont pas pour autant d’ »extreme droite », sauf si votre definition d’extreme droite est « tout ce qui n’est pas d’extreme gauche ».
    J’ai vu votre apparition sur Arret sur Image et aussi l’une de vos videos (a propos de Ron Paul), et elles trahissent votre ignorance au sujet de Mises, Hayek et Paul (qui font parti du courant de l’ecole autrichienne d’economie). Vous devriez faire un effort honete de vous renseigner avant de faire des declarations de ce type. Au passage, les « autrichiens » sont parmi les rares economistes a avoir prevu la crise, dans la mesure ou l’on peut prevoir des crises.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Non, non : ma définition de l’extrême-droite est en réalité très restrictive. On y trouve cependant les noms suivants : von Mises, von Hayek, Rothbard, Ron Paul. Si vous les considérez comme des démocrates, retournez-y voir. Les rapports amicaux entre cette idéologie et le Chili de Pinochet ne sont pas accidentels.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. @Benjamin « …la fin d’un modèle globalisé pour basculer dans un modèle de seigneuries/baronnies localisées sur fond de crises… » Oui, votre…

  2. Musk cumule les déboires https://futurism.com/tesla-robotaxi-week-disaster La première semaine du robotaxis de Tesla a été un désastre 🚗 **Résumé de l’article…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta