Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Jeudi dernier, dans son plus récent rapport, Nouriel Roubini expliquait avec force détails que les chiffres utilisés par les autorités américaines dans les « tests de détresse » auxquels sont soumises les dix-neuf principales banques américaines, étaient d’ores et déjà enfoncés, qu’il s’agisse des chiffres du chômage (à la hausse), du PIB (à la baisse) ou de la chute du prix de l’immobilier résidentiel (à la baisse). Il recommandait du coup que l’on cesse de parler de « stress tests » pour parler de « fudge tests » : tests bidouillés.
Aussi, quand ce matin un blogueur et animateur de radio, Hal Turner, affirma être en possession des résultats catastrophiques des tests et publia le verdict : 16 des 19 banques insolvables, il fut pris extrêmement au sérieux par les marchés qui vacillèrent aussitôt. Le Trésor américain démentit dans l’heure et, selon Turner, un représentant de la Securities & Exchange Commission (SEC), le régulateur des marchés boursiers américains, l’appela personnellement au téléphone pour lui demander quelle était la source de ses informations.
Il s’agit peut-être d’un canard (non, Nungesser et Coli n’avaient pas traversé l’Atlantique), le blogueur en question n’étant pas particulièrement digne de confiance : un propagandiste d’extrême-droite ayant prôné des actes de violence contre les noirs, les juifs et les immigrants, ainsi que le précisèrent rapidement les agences de presse. Interrogé par Bloomberg en particulier, Turner ne chercha pas à nier les faits qui lui sont reprochés : « Ces propos correspondent au contenu des émissions de l’époque », s’est-il contenté de commenter.
N’empêche, son coup était bien préparé : les chiffres qu’il avance sont en effet très convaincants, produisant en particulier un bilan très précis de l’exposition des banques américaines aux produits dérivés et si les experts de Wall Street les prirent très au sérieux c’est qu’ils confirmaient ceux des analyses qui circulent en ce moment dans les milieux bien informés.
Le 4 mai, le Trésor annoncera le résultat de ses « fudge tests », pardon « stress tests » : on apprendra que 19 banques sur 19 passent l’épreuve haut la main et avec un peu de chance, le marché de New York – bien déprimé aujourd’hui (-3,56 %) – repartira à la hausse. On entendra cependant des bruits bizarres en arrière-fond : coin-coin-coin-coin ! Le vrai canard, c’est là qu’il sera.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
62 réponses à “Le vrai et le faux canard”
Comme dirait Anne Roumanoff, « on nous dit pô tout ! »
Et dire qu’ils parlaient de changement, mais surtout ces derniers temps de transparences ah bien c’est clair qu’entre les stress tests qui sont plus un simulacre qu’une simulation, avec les nouvelles normes comptables nous somme bien gâtés.
C’est pas possible, les types qui nous gouvernent, les dirigeants en tous genres sont totalement novlangue et double pensée, c’est pas possible, ils arrivent à penser quelque chose tout en affirmant le contraire tout en n’ayant pas du tout la conscience de mentir !
Ou bien ces gens mentent, nous mentent et alors là c’est grave. Ou bien alors ils se mentent à eux même, ou ils croient vraiment ce qu’ils disent jusqu’à un certain point et là c’est grave. Ou bien ils savent parfaitement ce qu’ils disent et alors là c’est grave quand même
Bien entendu la tendance haussière des ces six dernières semaines s’accompagne de prises de bénéfices. Tous les indicateurs sont au vert, selon la formule de Pinochiov ont assiste effectivement à un renversement du cycle de Baratinov, et ceci naturellement quand la masse des investisseurs arrivent à bout des très techniques séances boursières qui suivent à la lettre la règle d’Arnakov.
Quelle beauté quand la science et l’ingénierie se met au service de chacun d’entre nous, attendons tout de même d’avoir atteint le temps de Lyapunov…
Il semble que les différentes autorités américaines ne savent plus comment faire pour publier les résultats d’une manière politiquement et économiquement correcte à la date prévue sans provoquer éventuellement une panique.
On peut peut-être traduire grosso modo le texte du site de Turner qui serait donc en fait des données venant d’une source invérifiable, enfin une fuite quoi, un informateur qui s’il est réel n’a d’ailleurs pas intérêt à se faire pincer le pauvre. Allez je me lance, vite fait bien fait quelques points de l’article :
1) Sur les 19 plus grosses banques du pays, 16 sont déjà techniquement insolvables. (basé sur le scénario d’une contraction de 3,3% de l’économie US en 2009, avec un taux de chômage de 8,9%, suivi d’une croissance de 0,5% mais un taux de chômage de 10,3% en 2010. PS : donc déjà souligné , les chiffres 2009 déjà dépassés et caduques à l’heure actuelle !)
2) Sur les 16 banques qui sont techniquement insolvables, aucune ne pourrait supporter des perturbations de trésoreries ou une détérioration plus marqués des non remboursements de prêts. (sans injection supplémentaire de cash de la part du gouvernement)
3) Si deux des 16 banques insolvables coulaient, elles absorberaient totalement tous le financement restant de l’assurance FDIC
4) Des 19 banques, les 5 plus grosses au sommet sont tellement dangereusement sous-capitalisées, qu’il y a des doutes sérieux quant à leur capacité de continuer à fonctionner.
5) 5 grandes banques américaines ont des expositions à leur dérivés de crédits qui excèdent leur capital, avec 4 en particulier : JP Morgan Chase, Goldman Sachs, HSBC Bank America et Citibank avec des risques spécialement élevés.
6) Bank of America a une exposition aux dérivés de l’ordre de 179% de son capital risque ; Citibank 278 % ; JP Morgan Chase 382 % ; et HSBC America 550 %. Pire encore, depuis que Goldman Sachs communique ses résultats en tant que banque commerciale, elle a révélé un total alarmant d’exposition de 1056 % soit 10 fois son capital. (HSBC ne fait pas partie de la liste des 19 banques mais est mentionnée à cause de sa forte exposition).
7) Non seulement il existe de sérieuses interrogations concernant si oui ou non JP Morgan, Goldman, Citibank, Wells Fargo, Sun Trust Bank, HSBC USA peuvent continuer, mais plus de 1800 banques régionales ou plus petites institutions risquent la faillite malgré les renflouages du gouvernement.
Pour ceux qui n’y étaient pas…chez Daniel Mermet.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1669
à partir de 15h08.
LE SYNDROME GUBLER
Il y a quelques mois, les États de l’Empire alarmés investissaient des milliards et des milliards (qui n’existaient d’ailleurs que dans leurs têtes et leurs papiers) dans un système bancaire qui partait en quenouille de partout.
Quelques semaines plus tard, voilà que nos agonisants tentent de faire passer ces perfusions d’un genre soins palliatifs, comme un succès personnel de leur volonté de vivre.
Vous voulez une illustration de la philosophie capitaliste néo-libérale ? vous l’avez : un écran de fumée et de faux-semblants pour gogos et esprits gamin à leur image.
Le problème, c’est leur maladie. Elle, elle est bien toujours là ! Et ils peuvent présenter tous les certificats médicaux à la Dr Gubler qu’ils veulent (Gubler, vous vous rappelez : le médecin de Mitterrand dernier épisode), à la fin, peut-être pas aussi proche que nous le souhaiterions, mais certainement pas aussi lointaine qu’ils voudraient nous le faire accroire, c’est la maladie qui gagne.
Pure provocation d’extrême-droite ou vraie fuite organisée, qu’importe, vous avez raison de souligner que Wall Street a immédiatement réagi, rendant ainsi cette information DEFINITIVEMENT vraisemblable pour beaucoup. Et ce n’est pas l’intervention immédiate de la SEC (grande spécialiste de la traque aux Madoff) qui va arranger la situation.
Par tradition l’extrême-droite américaine est très anti-Wall Street qu’elle prend pour un repaire de gros banquiers cosmopolites et, comment dirais-je, de religion douteuse quoi. Si elle a une occasion en or de taper à la fois sur ces banquiers et sur le gouvernement Obama (contrôlé en sous-main par le KGB comme chacun le sait), elle n’hésitera pas à enfoncer le clou. De toute façon, plus personne n’est crédible dans cette crise. Comme aux pires temps de la défunte URSS, il faut vraiment se plonger dans les blogs-samizdat pour espérer trouver quelques lueurs de vérité.
je ne comprends pas bien ….. vraies ou fausses ces infos sur ces « tests » ? et vrais ou faux ces « tests » ?
Ce matin, aucune télévision, ni aucune radio, ne reprend cette conclusion de l’OFCE datée du lundi 20 avril :
« Les signes avant-coureurs d’une inversion du mécanisme récessif sont loin d’être évidents, » a noté Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE, pour qui le risque est réel de voir cette crise sans précédent depuis les années 1930 déboucher sur un marasme de longue durée avec déflation.
« On attend plutôt une reprise en ‘L’, et le scénario qu’on a en tête, c’est le Japon des années 1990, » a-t-il conclu.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=29c87fa8e3e736c6041cc5095f4673b8
Je suis en train d’éplucher la presse écrite : pour l’instant, je n’ai trouvé aucun quotidien qui reprend cette conclusion de l’OFCE.
Pourquoi aucun grand média ne reprend cette conclusion de l’OFCE ce matin ?
Pourquoi ?
@ BA,
Pourquoi pourquoi? Chut! (« On » réfléchit à la bonne réponse en haut lieu! Patience elle va venir, le temps de présenter le bébé un peu ingrat à la mère patrie)
Bonjour,
Le fait le plus important a noté est qu’un « blogueur et animateur de radio » « fut pris extrêmement au sérieux par les marchés » ceci au détriment de la SEC qui s’est d’ailleurs donné la peine de le joindre pour savoir l’origine de ses informations sachant qu’elle devrait en toute logique être bien mieux informée que lui.
Finalement manipulation ou pas, vrai ou fausse information sont secondaires si j’ose dire…
L’Atlantique, non seulement ils l’ont traversé, mais avec un passager clandestin encore….
@paul et à tous ceux qui ont suivi ou suivent leur idéaux aux prix de leur poste
http://www.youtube.com/watch?v=qldI6a8VZ0Q&feature=related
amicalement,
chris
Bonjour,
Il est évoqué la possibilité d’une fuite « organisée » sur cetains forums US. Une fuite présentant un tableau de résultats pires que les résultats réels. Cela permettrait de publier dans qq jours des résultats « moins mauvais » qu’attendus. En d’autre termes de transformer une pillule bearish en suppositoire bullish.
@BA
Que ce soit en Belgique, en France, aux Etats-Unis, renseignez-vous sur le point suivant: à qui appartiennent ces différents médias.
Le danger pour les blogs, et leur qualité en même temps, est de répondre un peu vite à une actualité dont les sources sont, elles, pas mal contrôlées par les gouvernants (dépêches d’agences, émissions de télévision etc) : il faudrait sans doute avoir des sources d’information réellement indépendantes et crédibles. On voit que même si l’information existe, le mensonge par omission est répandu (exemple de l’OFCE citée plus haut). N’y a-t-il pas moyen de créer un réseau de veille directement relié aux entreprises, à leurs résultats, conseils d’administration etc ?
A propos de l’OFCE, vous trouverez ci-dessous le lien vers leur lettre datée du 20 avril :
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/lettres/309.pdf
@ lacrise
Très juste, il faut bien voir que les blogs sont des commentaires d’informations produites et diffusées par d’autres…
La valeur ajoutée des blogs vient du croisement des informations et donc tout à la fois de leur complément et de leur critique.
Le réseau de veille est indispensable : il doit s’appuyer sur le local (impossible d’avoir des informations sur ce qui se passe réellement à 500 km de chez soi sans passer par les médias classiques (capitalistes dans le mainstream) et sur un fonctionnement démocratique de personnes insérées localement. Les relations entre ces groupes passant par un forum internet : cela me semble essentiel pour connaître la réalité des choses sur le terrain dans les entreprises, les collectivités territoriales (qui vont être soumises à d’énormes tensions, cf. la situation des états US, comme la Californie par exemple).
C’est une nouvelle forme de communication qui est à organiser de manière rationnelle et démocratique et dans laquelle les journalistes indépendants, professionnels, pourraient nous aider.
« Pourquoi aucun grand média ne reprend cette conclusion de l’OFCE ce matin ? »
Parce que leur zinzin ne peut pas fonctionner sans LA CONFIANCE.
Alors, sur leur Titanic « insubmersible » en plein naufrage, ils tentent à tout prix et en désespérés, de masquer les irréparables fissures en faisant jouer l’orchestre à fond.
En réalité, ILS NE PEUVENT PLUS RENDRE PUBLIQUE L’ÉTENDUE DU DÉSASTRE.
Voilà pourquoi, de jour en jour, ils vont répétant contre toute vraisemblance que la crise est FORCÉMENT derrière nous.
Voilà pourquoi aujourd’hui encore, M. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France annonce, un brin pathétique, sans le moindre biscuit sérieux à nous mettre sous la dent : « les choses sont un peu moins mauvaises ces derniers mois. »
Voilà pourquoi !
Les progrés de la communication ont fini par créer le monstre du virtualisme. A chaque étage de la pyramide, les chiffres et les faits sont bidouillés de façon à leur donner un sens « communicable », celui attendu par l’idéologie, puis repassé à l’étage supérieur qui va les retraiter à son tour. Tous les bidouilleurs sont sincéres dans leur volonté de rendre les faits présentables sans les altérer. Mais de bidouillage en bidouillage, on s’écarte de plus en plus de la réalité.
De temps en temps, il y a une dyscontinuité majeure qui permet de revenir à la réalité tous ensembles, sans rupture du consensus.
Par exemple, on nous dit que le pouvoir d’achat progresse grace à la mondialisation, qu’il n’y a pas d’inflation grace à l’euro, que le chomage diminue parce qu’on libére (pas assez) l’entreprise. Au bout de quelques années de ce discours même les bavards stipendiés n’y croit plus. Puis survient la crise et c’est l’occasion de purger l’écart entre le discours et la réalité : appauvrissement des classes moyennes, précarité pour les pauvres, paradis fiscaux, economie casino, etc. Mais l’actualité des mauvaises nouvelles n’est pas un sujet vendeur et la planéte politico-médiatique excédée a vite repris sa belle histoire d’un monde enchanteur.
Ainsi, les previsions du plan quinquenal sont toujours dépassées.
Le Yéti : « Parce que leur zinzin ne peut pas fonctionner sans LA CONFIANCE. »
Je n’y crois pas trop à cette nécessité de la confiance. Du moins, je ne crois pas que cela soit un facteur fondamental du fonctionnel d’un système. Il y a des facteurs objectifs qui font que ça marche ou pas. La confiance est juste un déclencheur de l’écroulement ou un retardateur de la chute (suivant qu’elle persiste ou disparaît).
Ici, ils ne font que retarder l’échéance. L’URSS ne s’est pas écroulée par la perte de confiance de ses citoyens, même si cela a déclenché l’écroulement. Il y avait des facteurs objectifs, c’est d’ailleurs pourquoi certains analystes perspicaces (Emmanuel Todd par ex.) ont pû prévoir cette chute bien avant l’événement.
« Ici, ils ne font que retarder l’échéance »
Ah mais tout à fait d’accord ! Je maintiens que leur système ne peut pas marcher sans la confiance. Mais la confiance ne suffit pas à faire marcher le système. Surtout aussi artificiellement créée contre toute vraisemblance et réalités.
Les pauvres font ce qu’ils peuvent ! En vain, je parie.
@Le Yéti: « Je maintiens que leur système ne peut pas marcher sans la confiance. Mais la confiance ne suffit pas à faire marcher le système. »
Subtil. 🙂
Tout à fait d’accord.
gil dit :
21 avril 2009 à 09:07
Bonjour,
« »Il est évoqué la possibilité d’une fuite “organisée” sur cetains forums US. Une fuite présentant un tableau de résultats pires que les résultats réels. Cela permettrait de publier dans qq jours des résultats “moins mauvais” qu’attendus. En d’autre termes de transformer une pillule bearish en suppositoire bullish. » »
Je crois que c’est quelque chose comme ça, et cela fait longtemps que ce processus médiatique est praiqué, j’en témoigne.
Dramatiser (vrai ou faux, on verra après) pour annoncer haut et fort les mauvaises données qui annoncent « sans doute » le pire. Puis, au vu de ces résultats-là, annoncer non moins haut et fort que le pire a été évité et que les résultats sont moins mauvais qu’attendus. Ouf! Pendant ce temps, la réalité continue son chemin quelle qu’elle soit.
@MOi
Quand une économie est basée sur le crédit, la confiance est indispensable
c’est ce qui fait la différence entre les USA et le reste du monde.
Et quand on a le crédit + le chomage+faible protection sociale+endettement de l’état+ perte de confiance
je dirais que les US ont du soucil a se faire.
@Allfeel
Toute l’économie, dans le reste du monde comme aux USA, est basée sur le crédit puisque toute la monnaie n’est originaire que du crédit…
Mais je suis d’accord avec vous: les USA le sont beaucoup plus que les autres…
@ Le Yéti
Suis 100 % d’accord. Je propose seulement de remplacer le mot « confiance » par « aveuglement »…
Non pas « confiance » ni « aveuglement » mais « alignement ». Alignement aveugle dans ts les domaines. Il faut aller jusqu’aux bouts, maintenant. Il n’y a pas d’autre choix. Leur arrogance a été telle qu’il n’y a plus de retour possible à l’anormal.
@bogiidar
« il n’y a plus de retour possible à l’anormal »
joli ! Si c’est volontaire, naturellement.
Confiance, aveuglement, alignement, bétise, cécité, autisme, etc. ne sont que les produits d’un gigantesque système d’illusion – et le produisent en retour – dans lequel rien n’est vrai et tout est permis.
Voilà une dépêche AFP : personnellement je n’ai aucun souvenir d’une quelconque restriction de ce « coût global de la crise » aux seuls Etats Unis dans les précédents bilans du FMI. Mais l’AFP ne fait qu’un commentaire succint donc…Mensonge par omission ou pire, encore une fois. Bientôt on annoncera un coût deux fois supérieur avec une autre excuse a posteriori.
FMI: le coût de la crise à 4.000 mds $
AFP
21/04/2009
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse aujourd’hui son estimation du coût de la crise financière mondiale, qui se montera selon lui à plus de 4.000 milliards de dollars.
Le FMI parvient à ce chiffre de 4.054 milliards de dollars en additionnant les pertes liées à des dépréciations d’actifs financiers américains (2.712 milliards), européens (1.193 milliards) et japonais (149 milliards).
En d’autres termes, ce coût est celui qu’ont dû et vont devoir supporter l’ensemble des institutions financières, en raison notamment de la baisse de la valeur des actifs qui garantissaient leurs crédits, comme l’immobilier.
La précédente estimation, qui datait de janvier, ne prenait en compte que les actifs américains, et se montait à 2.200 milliards de dollars.
Le mensonge est d’ailleurs le principal principe de la publicité, la grande messe de la consommation. Pourquoi se principe commercail par excellence,le mensonge publicitaire, serait differents des principes commeciaux des banques.
Coût de la crise : 50000 milliards de dollars : le FMi n’avait pas pris en compte les CDS complètement pourris de l’ensemble de la planète…Désolés, amis contribuables.
Si une énorme boite s »ecroule, les garanties qu’elle assurait s’effondrent aussi , à moins d’être reprises par un état, mais avec un plafond restreint, vu l’énormité des sommes en cause. Si l’état ne garantit plus, qu’en est-il de la réalité des sommes prêtées sur ces garanties ? Il n’y a plus d’oxygène dans la bouteille ! Pas grave, donnez leur de l’éther !
confiance ou croyance
vous croyez en « quelque chose », et donc au fil du temps vous y trouvez la confiance, qui vous permet un accroissement de croyance dans ce « quelque chose » (poussé au bout de la logique on y trouve les extremiste,fondamentaliste……..)
Un aveuglement qui vous empeche de voir de l’autre coté des oeillères ces autres « quelque chose »
La confiance, d’accord, mais c’est quand même ce qui fait les cocus.
[Jovette-Alice Bernier]
Vous sentez cette petite démangeaison à l’arrière de votre crane…….. des cornes 🙂
Il faut reprendre la proposition de JeanNimes (voir plus haut 21 avril à 10h15 http://www.pauljorion.com/blog/?p=2873#comment-24346) mais je crois que la formule du forum est trop lourde et peu ergonomique. Peut-être prendre le modèle wikinews ? Voir http://fr.wikinews.org/wiki/Accueil
« On a plus de croyance à 60 ans qu’à 6 ans car on a de la mémoire. »
[Alain Sotto]
60 ans d’aveuglement contre 6 ans d’insouciance, il est grand temps de rappeler jesus pour faire recouvrir la vue a tout ces Né cessiteux.
@lacrise
» Il n’y a plus d’oxygène dans la bouteille ! Pas grave, donnez leur de l’éther ! »
Je pense qu’ils sont déjà au crack.
Trés attirant ce débat initié par Paul Jorion.
Je ne vais pas plagier et dire : » mais que fait la police » ?
Non, c’est nous,ensemble,d’ici et d’ailleurs,qui devons agir et agir vite.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et j’y invite les lecteurs de passage qui ne l’auraient pas fait,de lire ,dans
Le Monde dissident ( sur le Moteur Google i.e) de cristomonte89 ,une page qui reléve les positions d’un des plus grands économistes algériens , Abderrahmane MEBTOUL » une construction pour l’économie »,laquelle se rapproche sensiblement de la constitution pour l’économie de P. Jorion,soutenu par des Economistes chevronnés.
« La Vérité vous rendra libres » (La Bible )
@ Paul
« Le 4 mai, le Trésor annoncera le résultat de ses « fudge tests », pardon « stress tests » : on apprendra que 19 banques sur 19 passent l’épreuve haut la main et avec un peu de chance, le marché de New York – bien déprimé aujourd’hui (-3,56 %) – repartira à la hausse. On entendra cependant des bruits bizarres en arrière-fond : coin-coin-coin-coin ! Le vrai canard, c’est là qu’il sera. »
Ne croyez-vous pas que le Trésor américain vient de poser une mine contre la démocratie s’il s’avérait que les résultats des « stress tests » sont truqués par l’entité qui les produits, soit par le Trésor lui-même ? Je crois que le 4 Mai, vous aurez encore l’occasion d’affirmer que « la fin du capitalisme américain » (2e round) n’est pas une vue de l’esprit, mais une fusée dont les étages explosent les uns après les autres. Désormais c’est l’Etat qui truque la comptabilité de ceux qu’il est censé surveiller pour légitimer sa survie. Je n’imaginais pas vivre ça de mon vivant, ça s’arrose presque ! (je plaisante).
A défaut de réaliser des résultats véritables, tangibles, pour faire face à leurs engagements démentiels, les banques doivent récolter de l’argent par tous les moyens. Celui du contribuable ne suffit pas. Quelques adaptations comptables sont souvent utiles à cet effet. Par contre, étant donné que les banques sont les princiaux teneurs de marché sur les places occidentales. Comme ce sont elles aussi qui conseillent et agissent pour la myriade de fonds de placement, de pension, spéculatifs et autres, il leur est actuellement aisé de manipuler les cours. Après une hausse de près de six semaines d’affilée, alors que les petits boursicoteurs, par le biais de leur lettre de placement, sont invités à rejoindre le marché, à ne pas manquer le départ de ce train prometteur, il est temps de récolter les bénéfices engendrés. Une petite fuite bien pensée arrive alors bien opportunément, non ?
Après quoi, comme le dit Paul, les autorités « compétentes » prétendront le contraire de ce qu’affirme Hal Turner et on sera reparti pour un nouveau cycle de hausse « court-termiste ». Une martingale infaillible ! A tout le moins, jusqu’à nouvel ordre.
non non, les cycles de hausse en bourse même à court terme, c’est terminé
tropicalbear.over-blog.com
ouillouillouill ! Même pas mal ! Tout est chou controle
A noter le contraste saisissant entre les soi-disant bonnes nouvelles du secteur bancaire et de la Bourse et les résultats liés à l’économie réelle (consommation, industrie, PIB). Ce décalage montre à quel point on n’est pas vraiment sorti de la crise.
L’élan d’optimisme que l’on décèle actuellement chez les financiers et les gouvernants permet en tout cas de comprendre que les réformes nécessaires sont repoussées à mathusalem. Au lieu de s’attaquer aux véritables raisons de la crise et aux châteaux de carte financiers, on préfère sortir de celle-ci au plus vite et recommencer comme avant. Merci quand même l’argent des contribuables pour cette vaste orgie.
La simple idée que l’on puisse appliquer des « stress tests » aux banques est en soi un « canard » de première grandeur !!
Le principe, connu, est d’évaluer la résistance d’un « matériel » testé à un environnement (généralement mécanique et climatique), celui-ci étant généralement « durci » pour s’assurer d’une robustesse en service.
Quid de cet environnement « durci », où sont les infos ‘on the air » à son sujet ?
C’est en effet là qu’est tout le problème, et le point sur lequel doivent converger toutes les attentions et tous les points de vue avant de trouver un consensus sur le protocole à appliquer.
Or, on reste entre initiés…
La manip doit pour moi se lire « à l’envers »: il s’agit, connaissant le « paysage bancaire » attendu de sortie de crise, de déterminer l’environnement le plus à même de mener à ce résultat, déterminé par un choix adéquat (obtenu par simulation sur modèle) d’actions sur les leviers politiques et économiques en vue de s’approcher de cet objectif.
C’est l’adaptation « scientifique » de la politique à la survie du système bancaire imaginé pour le futur!
Bonne chance, dans ce contexte, au concept de « constitution pour l’économie », que je trouve contreproductif, comme au lancement du concept: une constitution, c’est fait pour contrôler un pouvoir, un point c’est tout !
CONFIANCE OU CROYANCE, c’est kif kif !
l’angoisse individuelle face à la crise quand elle est devient partagée par un grand nombre de personnes peut , quand le point de percolation est atteint (cf l’explication de notre hote hebergeur) , basculer dans l’angoisse collective. A ce moment là quel que soit les differentes approches pour l’attenuer, la prendre en charge, rien n’y fait , tout reste anxiogene.
Mais un état d’angoisse, individuel ou collectif, est difficilement supportable sur la durée. Le risque de cette saturation peut-etre l’apparition « soulageante » d’un déni, d’un aveuglement ou bien aussi d’une quete d’ideal collective (mais c’est la meme chose) pour faire baisser une tension trop forte.
Tiens donc ! Depuis 2 semaines, plusieurs sondages mesurant le moral des français ont été publié. Ils indiquent que les français en ont assez d’entendre parler de la crise. Depuis, Avez vous remarqué que les médias ont mis la pédale douce sur les nouvelles anxiogénes et meme ont multiplié les sujets revigorants du genre : « ceux qui reussissent » , « comment profiter de la crise » etc … et les bons sujets classiques rassurants – la securité, la lutte contre les bandes, les arrestations d’immigrés à Calais etc – au succes assuré en periode electorale…
Je dresse l’oreille. Sommes nous en cours d’elaboration d’un déni collectif, d’un jusqu’à-là-tout-baigne (reference eculée au film « la haine », mais qui a mieux illustré le déni ?) ?
En tout cas, une chose est sure , ce n’est pas comme cela que l’on établit la confiance, je parle bien-sur de la vrai confiance celle qui s’enracine dans un ressenti profond et authentique des bonnes experiences vecues de maniére répétée, qui génere une sécurité et une stabilité interieure et collective, et qui permet de construire une vision positive de l’avenir.
tout le reste est de la simple « croyance » en la confiance, de la confiance virtuelle, quoi ! comme sur les marchés et à la bourse
Ne voit-on pas avec horreur et désolation l’immensité des pouvoirs entre les mains de quelques centaines de milliers d’argentiers ,dirigés par une majorité de canailles ?
« Ils » nous ont conduit là où nous gisons,estomaqués ! Et,suivant les bonnes vieilles (et efficaces) régles de l’accord multilatéral sur investissement ou AMI ,qui permet à ces derniers (la canaille ) de faire plier le genou aux politiques,où et quels qu’ils soient, les mêmes replâtrent « leur » systéme pourri (bad ) , et veulent ,via medias aux ordres ,nous faire gober ,encore une fois,la lune.
Oui,je le redis avec une majorité d’économistes intégres et altruistes,avec votre appui qui ne pourrait que servir la cause (la seule à défendre ) de l’intérêt commun des Peuples, soit au final de la Dignité de chaque Etre Humain , qu’il nous faut ,le plus vite possible,organiser un contre-pouvoir .
Pourquoi pas à partir de la base existant ici et dans de nombreux autre lieux de réflexion prêts à se rallier…
@BA
Le Monde a parlé du rapport de l’OFCE :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/04/20/l-ofce-predit-deux-annees-noires-aux-francais_1183092_3234.html
mais ne cite pas la phrase sur la déflation et termine sur un paragraphe positif voulant que la France soit mon exposée à la crise compte tenu de son système social.
@BA
On ne peut pas dire que personne n’en parle, je propose le réflexe « google actualités » avant de se sur-émouvoir, voici le dernier paragraphe dans Le Point.fr :
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-04-20/l-ofce-prevoit-la-destruction-de-800-000-emplois-en-2009-et-2010/916/0/336345
« Les signes avant-coureurs d’une inversion du mécanisme récessif sont loin d’être évidents, » a noté Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE, pour qui le risque est réel de voir cette crise sans précédent depuis les années 1930 déboucher sur un marasme de longue durée avec déflation.
« On attend plutôt une reprise en ‘L’ et le scénario qu’on a en tête c’est le Japon des années 1990, » a-t-il conclu.
Bravo au site Le Point.fr !
Et à part Le Point.fr et Boursorama, qui a repris la phrase de conclusion de Xavier Timbeau ?
C’est la méthode coué. Tout va bien la crise est derrières ns! Magouillage et tripatouillage sont les deux mamelles des financiers et autres multinationales qui gouvernent cette planète, à l’aide de leurs marionnettes. Mais tout cela n’est pas nouveau, il suffit de voir ou revoir « Mort d’un pourri » de G Lautner (1977) et en particulier la scène entre K Kinski et A Delon. La réalité dépasse souvent la fiction.
Bonne soirée.
dans le genre je conseille « le Sucre » avec Depardieu et Carmet sur la spéculation , c pas mal 🙂
Pourquoi ne sommes-nous pas surpris ? Réglé comme du papier à musique :
Les Echos qui ont repris l’étude de l’OFCE dans 4 articles sur LesEchos.fr :
Les deux premiers citent la « reprise en L » :
http://www.lesechos.fr/info/france/reuters_00140283-l-ofce-prevoit-la-destruction-de-800-000-emplois-en-2009-et-2010.htm
http://www.lesechos.fr/info/inter/4856043-l-ofce-prevoit-une-crise—longue-et-dure–.htm
Les deux suivants mettent à disposition les Lettres de l’OFCE pour le monde et la France :
http://www.lesechos.fr/info/france/300344193-ofce—perspectives-2009-2010-pour-l-economie-francaise.htm
http://www.lesechos.fr/info/inter/300344210-ofce-les-perspectives-2009-2010-pour-l-economie-mondiale.htm
Cordialement
Il y a aussi le site de L’Usine Nouvelle qui a commenté hier l’étude de l’OFCE :
http://www.usinenouvelle.com/article/france-800-000-emplois-perdus-d-ici-a-2010-selon-l-ofce.162894?xtor=EPR-169
Si cet article ne cite pas la « reprise en L », il renvoie au blog de Xavier Timbeau.
« Let’s make money » ; tout le monde devrait avoir vu ce film : il explique tout. Dépéchez vous !
Peut-on mettre en rapport ces valses d’informations contradictoires, certaines susceptibles d’induire panique, crainte ou soumission et d’autres au contraire apaisantes avec la notion que l’entourage intellectuel du pouvoir central US, notamment économique, serait remarquablement marqué par la présence et l’emprise d’adeptes du comportementalisme (ou behaviorisme) ? …..
Cass Sustein, Richard Thaler, Daniel Ariely, Daniel Kahneman, Peter Orszag, Jeffrey Liebman, Alan Krueger, Austan Goolsbee, Sendhil Mullathainan et …. Larry Summers auraient ainsi été cités comme tels par le magazine Times.
Des spécialistes de la manipulation collective et individuelle en quelque sorte…..
Orwell, 1984, la novlangue, encore et toujours … le vrai c’est le faux, le mal c’est le bien, etc, etc …
Petit post ludique (?)
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En parlant de la finance,beaucoup ont évoqué l’image du casino.
Dans le genre, un éditorial nous parle d’un autre « jeu »:
http://www.lecho.be/actualite/edito/Les_Etats-Unis_engages_dans_un_jeu_de_poker_menteur.8172963-622.art
Alors … on fait chapeau ?
Ou bien,alternativement, et dans l’attente de jours meilleurs,nous pouvons nous aussi nous mettre à jouer:
– à faire l’autruche
– à prendre des vessies pour des lanternes
– à la roulette russe
– au dîner de cons
– à présenter des excuses à ceux qui nous tondent en règle (du jeu)
… à complèter
La vie n’est peut-être qu’un jeu après tout ?
Pour certains malheureusement, c’est déjà (ou bien cela sera bientôt), « à qui perd une vie de travail qagne »:
– une cure amaigrissante forcée pour se détacher des ses particules « actives » toxiques
– la vie spirituelle détachée du matérialisme ambiant (bonjour à tous les penseurs et au-revoir et merci aux bling-bling du monde entier, pas beau et trop cher une Rollex)
– le paradis (non,non pas fiscal cette fois-ci, c’est promis!)
– à être connu (ça c’est plus exceptionnel, je pense « gagne à être connu comme notre Paul »,certainement !)
Non, mais sans blagues, il faut aussi remarquer qu’en ce moment certains grands de ce monde jouent avec notre moral, notre santé et … nos pieds! ( et nos sous, j’allais les oublier, mais avec ce qui va en rester, autant s’habituer à ne plus en parler).
David KELLERMANN, CFO de Freddie Mac a été retrouvé suicidé ce matin à son domicile.
JeanLuc dit :
21 avril 2009 à 17:33
Xavier Timbeau voit sûrement juste. Il confirme exactemebt ce qu’avait prévu Denis Gauci président de l’Association pour les Droits Économiques et Démocratiques, ADED en parlant il y a environ 2 ans déjà d’un scénario à la japonaise touchant la finance mondiale. Je l’ai repris et répercuté ici (et ailleurs) plusieurs fois il y a plusieurs mois.
« Les économistes de l’institution internationale ont calculé que, pour parvenir à retrouver des fonds propres correspondant à 1/25e de leurs crédits, les banques américaines et européennes devraient rassembler, respectivement, 275 milliards et 600 milliards de dollars de capitaux. Des chiffres qui atteindraient 500 et 1 200 milliards si on revenait aux normes qui prévalaient au milieu des années 1990 »
Les Echos
Bras de fer en perspective entre le Trésor américain et les banques américaines. Pour rembourser les montants généreusement alloués aux banques par l’Etat américain, autrement dit le contribuable dans le cadre du TARP, celles-ci doivent s’acquitter d’un petit supplément, un warrant, lequel correspond à l’option d’achat d’actions ordinaires que l’Etat s’est réservé et auxquelles les banques ont consenti. Evidemment, les banques ne sont pas contentes. Il y a 6 mois, elles étaient pourtant contentes de recevoir une petit coup de main de l’Etat. Mettons-nous dans la peau d’un citoyen lambda, un pauvre hère de base qui a soucrit un emprunt hypothécaire. Si celui-ci souhaite rembourser son emprunt anticipativement, la banque n’aura aucun scrupule à lui faire payer une sorte de dédit. Mais apparemment, les banques ne veulent pas se voir appliquer le même traitement. Deux poids deux mesures. Quelle bande d’escrocs!
http://online.wsj.com/article/SB124035639380840961.html?mod=mktw
Plus les jours passent, plus on en apprend de belles grâce à l’action de deux incorruptibles, le procureur général Andrew Cuomo et l’inspecteur chargé de superviser la bonne exécution du TARP, Neil Barofski. Une enquête menée par Cuomo révèle que Paulson et Bernanke ont forcé le CEO de Bank of America d’acquérir Merril Lynch en menaçant de virer l’ensemble du management en cas de refus. Ils l’ont également conseillé de cacher aux actionnaires de la banque le coût des conséquences de cette transaction. Barofski, quant lui, a informé une commission du Congrès qu’à part deux banques (Citi et BofA), aucune autre banque n’avait daigné expliquer l’affectation exacte des capitaux versés par le Trésor sous l’égide du TARP. Barofski ignore toujours à quoi était destinée la dernière modeste petite tranche de 30 MILLIARDS d’USD accordés par l’Etat à AIG. Formidable, non? Ubuesque! Il avertit également le Congrès que le plan Geither consistant à faire racheter les actifs toxiques par un consortium public/privé va finir par coûter très très cher au contribuable américain.
http://www.marketwatch.com/news/story/Lewis-told-seal-Merrill-deal/story.aspx?guid=%7B44D09600%2D944A%2D4A04%2D8AB9%2D919E166E0AF4%7D
http://www.marketwatch.com/news/story/Treasury-faulted-oversight-use-TARP/story.aspx?guid=%7BB117152F%2DA9E0%2D4A26%2DA1A3%2D277B00A6DF05%7D
Coin, coin…
http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/8015063.stm