L’actualité de la crise : Les zombies sont au pouvoir, par François Leclerc

Billet invité.

LES ZOMBIES SONT AU POUVOIR

A force de suivre les épisodes à rebondissement de l’actualité financière américaine, au prétexte que là se trouve l’épicentre de la crise (avec son corollaire, qu’il en viendra sa solution), il ne faudrait pas négliger celle qui court en Europe, même si elle n’est pas toujours aussi flamboyante. Le FMI a sonné il y a quelques jours le tocsin (le mot n’est pas trop fort), devant ce qui la menace, estimant que le vieux continent était très loin d’avoir accompli tous ses efforts d’assainissement, qui restaient donc devant lui. Dans son dernier « Rapport sur la stabilité financière dans le monde », il a estimé qu’il faudra encore injecter entre 325 milliards et 725 milliards de dollars dans le capital des banques de la zone euro (hors Grande-Bretagne donc) pour les sauver.

Il semble désormais acquis que le système financier américain est, dans son entièreté, dans un état de très fort délabrement. De plus en plus difficile à dissimuler, en dépit de la récente petite embellie boursière dont il a bénéficié à Wall Street, qui ne signifiait pas que les banques ont recouvert la santé, comme on a voulu y croire. A la veille de la publication des « stress tests » du Trésor US, déjà qualifiés de « danse des sept voiles » par des esprits facétieux, il n’en reste pas grand chose. Chaque échéance renvoie à la suivante, c’est pour l’instant du moins sans fin. Cela signifie-t-il pour autant que l’Europe n’est que marginalement touchée ?

Des banques anglaises et allemandes, néerlandaises et belges, puis suisses (j’espère n’avoir oublié personne), ont les unes après les autres défrayé la chronique ces dernières semaines. Dans cette actualité-là, il pouvait à tort sembler qu’aucun système financier national n’était atteint dans son entier, comme aux USA. L’accent des gouvernants était mis sur la solidité de leurs banques, sans que des informations ne viennent contredire leurs assertions. Des doutes s’exprimaient tout au plus, isolés et minoritaires, des interrogations apparaissaient, réservées à des cénacles d’initiés.

En réalité, c’est l’ensemble du système financier mondial qui est à terre. Les banques centrales, par leurs injections systématiques de liquidités, alimentent l’illusion qu’il fonctionne régulièrement. Ce ne sont pas, ici et là, des banques qui sont devenues des « zombies », comme l’a assené Willem Buiter dans sa chronique du Financial Times, terme qui a depuis fait florès, c’est toute « l’industrie financière » qui peut être en réalité qualifiée ainsi. Elle, qui connaît une déroute sans précédent, cette orgueilleuse qui ne veut toujours pas en rabattre et qui plaque au sol l’activité économique.

Bien sûr, les dégâts sont inégalement répartis mais plus l’on approche de ce qui était l’élite du système bancaire et financier international, plus on touche à ce qui étaient ses centres nerveux, à ses grandes places financières, plus ceux-ci sont selon toute probabilité étendus, même s’ils ne sont pas des plus apparents. Masqués grâce à des écritures comptables plus ou moins légales, travestis à grand renfort d’ingénierie financière, planqués dans ces refuges discrets que sont le hors bilan et les « paradis fiscaux » et dans ce cas-là externalisés dans de discrètes filiales, compensés partiellement grâce aux profits que les gros réalisent en mangeant les petits, aux excellentes affaires en tout genre que la crise suscite (dont le « carry trade » qui est de retour), et enfin, en raison de l’argent facile et quasiment gratuit que les banques centrales leur procurent sans compter, les marges opérationnelles des banques s’élargissant en conséquence. Sans oublier les aides sur fonds publics, les souscriptions d’actions, les prêts, les garanties, tout un arsenal mis à disposition sans véritables contreparties.

Plus la surface financière des banques est grande, plus les capacités d’absorption et de dissimulation des scories de leurs dérèglements sont importantes. En d’autres termes, l’arbre a pourri par la tête, pas par les pieds.

Mais, pour revenir à l’Europe, prenons donc le cas de la France, cette quasi miraculée dont on voudrait nous faire une sainte, dont il nous a été dit et redit qu’elle était largement prémunie de ces turpitudes d’origine yankees, faisant dire aux mauvais esprits que nous revivions cette étonnante situation qui avait voulu que le nuage de Tchernobyl s’était en son temps arrêté aux frontières, de part la seule grâce des autorités a-t-on par la suite découvert.

L’OCDE, dont il nous sera accordé qu’elle ne peut être suspectée de complaisance avec les critiques implacables du capitalisme financier qui enflent par ailleurs, vient de rendre public, le 28 avril dernier, son « Etude économique de la France 2009 ». Un exercice rituel, avec un contenu qui en général ne l’est pas moins. A l’exception de quelques petites phrases, et de commentaires de son auteur lors de sa présentation, qui ressemblent bien à des coups de pied de l’âne. Qui n’ont regrettablement pas fait la une de la presse.

« Il y a clairement des expositions à des institutions et à un certain nombre d’actifs dont l’évaluation est très difficile aujourd’hui, c’est pour ça qu’il faut rester prudent », a déclaré Alain de Serres, co-auteur de l’étude, à propos des bilans des banques françaises. Insistant, en ajoutant, « Il faut rester vigilant (…) tant qu’il y aura des doutes qui pèseront sur le bilan des banques françaises notamment reliées à la question du traitement des actifs toxiques ». La récession expose « les banques à de nouvelles dégradations de leurs actifs alors qu’elles sont déjà fragilisées », bien qu’elles semblent « en meilleure posture que dans d’autres pays » (propos repris par l’AFP).

Il y a peu de chance que les résultats du 1er trimestre 2009 de BNP Paribas et de la Société Générale, qui seront rendus publics mercredi et jeudi prochains, nous éclairent à ce propos. Ces banques ont fait des bénéfices en 2008 et vont continuer à en annoncer d’autres, et alors ? Il faut l’opiniâtreté de certains journalistes (je fais référence à Nicolas Cori, de Libération), pour soulever des lièvres comme cela a été dernièrement le cas à propos de la Société Générale, mais c’est resté, tout du moins pour l’instant, sans lendemain. A aller dénicher, dans des annexes de compte de bilan, certaines valorisations flatteuses d’actifs, qui ont été comme isolés dans des filiales qui ont toute l’apparence de structures de cantonnement dont on ne dit pas le nom. La banque, disent les banquiers, est une affaire complexe. Si l’on veut.

La banque d’investissement Natixis ne peut même plus afficher ce genre de santé. Elle est en toute première ligne, d’après François Pérol, le président du directoire de la Caisse nationale des caisses d’épargne et directeur général de la Banque fédérale des Banques populaires, ses maisons-mère. Elle pourrait en effet avoir à encore déprécier ses actifs illiquides, actuellement inscrits pour une valeur actuelle d’environ 50 milliards d’euros dans ses livres, sans qu’il soit précisé de combien. Natixis, qui a été à ce jour la plus touchée des banques françaises, a en 2008 reconnu 2,8 milliards d’euros de perte, et cela risque de ne se révéler que de la menue monnaie. Les deux réseaux, qui ont déjà dû fusionner pour faire face à leurs propres pertes, sont dans l’incapacité de faire face à cette situation par leurs propres moyens. En décembre dernier, Natixis avait cantonné dans une structure spécifique un « certain nombre d’actifs risqués, totalement illiquides (…) des actifs titrisés, de l’exposition aux réhausseurs de crédit essentiellement américains, de l’exposition à des véhicules sophistiqués » a reconnu, en guise d’évaluation provisoire des dégâts, François Pérol, devant une commission du Sénat le 29 avril dernier.

Va-t-il falloir envisager en France, comme il semble que cela puisse prendre tournure aux USA, avec la publication retardée à jeudi prochain des résultats des fameux « stress tests » (le temps de négocier avec les banques le bout de gras), une opération vérité ? Chaque gouvernement en retarde le plus possible l’échéance et ne s’y résout que lorsque ne rien dire serait encore pire. Les Allemands ont ainsi repoussé à septembre prochain, à après leurs élections législatives, la création de « bad banks ». Les travaillistes britanniques, selon toute probabilité, vont être en quelque sorte sauvés par leur prochaine défaite électorale et passeront ainsi le bébé à leurs successeurs. En France (et aux USA), la majorité politique ne dispose pas de cette ressource, et c’est bien embêtant pour ceux qui occupent les sièges du pouvoir.

Un article du 27 avril dernier de Dominique Mariette, dans slate.fr, avait à ce propos de quoi attirer l’attention. Sous le titre : « L’Elysée envisage de nationaliser les banques », l’ancienne rédactrice en chef de la Tribune, spécialisée dans les questions financières, écrivait : « L’Elysée explore toutes les pistes pour assainir la situation des banques françaises. Si la crise financière se prolonge, comme cela semble être le cas aux Etats-Unis, l’année 2009 pourrait se traduire à nouveau par de très mauvaises surprises avec de nouvelles dépréciations d’actifs, des pertes et pour finir des problèmes de solvabilité. Pour faire face à un tel scénario, l’Elysée étudie la possibilité de lancer un grand emprunt afin de financer des nationalisations temporaires qui permettraient d’isoler les actifs toxiques et de les cantonner dans une structure ad hoc. La Caisse des dépôts pourrait aussi être appelée en renfort. »

Aucune source n’a certes été mentionnée à l’appui de cette information, mais elle ne détonne pas dans le paysage, et elle ne devrait pas être démentie par la suite des opérations.

Depuis octobre dernier, l’Etat français pratique l’équivalent de l’art discret de l’endettement hors bilan, grâce à la Société de Financement de l’Economie Française (SFEF), que préside Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. Cette structure avait été initialement dénommée Société de Refinancement des Activités des Etablissements de Crédit (SRAEC), mais il faut croire que son activité était ainsi trop explicitement décrite et qu’il fallait la baptiser autrement. La SFEF, société privée détenue à 66% par sept grandes banques françaises et 34% par l’Etat, est un intermédiaire entre les marchés et les établissements de crédit, avec pour mission de réaliser des émissions sur le marché obligataire, en lieu et place des banques, avec la garantie de l’Etat, et de leur prêter ensuite les fonds recueillis. A ce jour, elle a émis 35 milliards d’euros d’obligations libellées en euros et 18,5 milliards de dollars de titres libellés en dollars. Les émissions de la SFEF sont pour l’instant plafonnées à 265 milliards d’euros sur la durée de vie du programme, actuellement prévue pour la fin 2009.

Ce montage permet donc d’évacuer du budget de l’Etat la charge de refinancement des banques françaises, mais il est un peu scabreux. C’est la raison pour laquelle il a peut-être fait son temps. Il évite également de poursuivre l’émission par les banques d’actions subordonnées (sans droit de vote), souscrites par l’Etat mais politiquement insoutenables, si elles devaient se poursuivre.

Mais les ratios sont les ratios. Au fur et à mesure que des dépréciations d’actifs vont devoir inévitablement être enregistrées dans le monde bancaire, il ne va plus lui être possible de prétendre toujours être « dans les clous » de Bâle II, ces accords internationaux déterminant les réserves en capital dont les banques doivent obligatoirement disposer. Des recapitalisations vont donc être nécessaires.

C’est cette exigence à venir qui explique l’énervement manifeste que les estimations du FMI en matière de recapitalisation ont suscité, à l’occasion de sa récente « réunion de Printemps » de Washington, chez Jean-Claude Trichet, gardien du temple de la BCE, ainsi accessoirement que chez Christine Lagarde, ministre française de l’économie. Le doigt était en effet mis là où cela fait politiquement mal.

C’est dans ce même contexte qu’il faut aussi analyser les sourdes batailles en cours, dont il ne nous parvient que des échos très affaiblis, à propos de l’évolution des normes comptables d’évaluation des actifs, suite à celle qui est intervenue en urgence aux USA. Et pour laquelle l’« International Accounting Standards Board » (IASB), l’organisme en charge dont le siège est à Londres, traîne les pieds aux yeux de nos édiles. Sous l’étendard de la lutte contre la finance américaine, déjà dénoncée pour avoir exporté son mal, que les banques européennes ont pourtant été ravies de partager, elles prétendent protéger le système financier européen de dangereux déséquilibres concurrentiels. En réalité, Il est surtout cherché le moyen de minorer au maximum la nécessité de recapitaliser celui-ci, en raison des risques politiques redoutés qui en découleront.

Décidément, par quelque bout que l’on prenne les choses, nous sommes bien entrés dans l’acte II de la crise. Elle était financière et économique, elle va devenir politique.

Partager :

83 réponses à “L’actualité de la crise : Les zombies sont au pouvoir, par François Leclerc”

  1. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    EN APPLICATION DE LA VALEUR D’ECHANGE DE LA MONNAIE

    Je me suis soigneusement tenu à l’écart des débats passionnés à propos de la monnaie qui parcourent ce blog, ne me sentant pas encore prêt pour les affronter. Et maintenant j’y viens, par un drôle de biais. Car si j’ai une certitude, appliquée au blog de Paul Jorion, c’est que l’échange qui s’y pratique est inégal ! Une remarque semble-t-il partagée, à lire les commentaires suscités par son dernier billet à ce propos, sans que toutes les conséquences pratiques n’aient pu encore en être tirées. Seule l’occasion en manque, à mon avis. Je vais à nouveau essayer d’y contribuer.

    Avec la publication par Paul des résultats décevants d’avril du montant des dons qu’il a reçu, moins d’un tiers du mois précédent, je reviens à la charge, en oubliant cette idée de souscription que j’avais maladroitement lancée, et qui, par l’ambiguité de cette appellation, pouvait créer un malentendu, laisser croire qu’il s’agirait de restreindre l’accès de ce blog à ceux qui payeraient. Ce n’était pas mon intention, car cela aurait été, de toute évidence, incompatible avec la personnalité de son auteur, comme avec la tenue de son blog et la nature des liens qui unissent avec eux deux ses lecteurs et commentateurs.

    L’argent, tant qu’à faire, doit servir à quelque chose. En l’occurrence à contribuer à assurer la permanence de l’édition d’un blog qui semble avoir un prix aux yeux de ceux qui le fréquentent, dont bien entendu moi. Je voudrais donc rappeler leur engagement à ceux qui en avaient pris un (mais je pense pas que cela n’est pas nécessaire), et surtout appeler beaucoup d’autres à faire de même, pour le montant qui leur convient. Afin de s’engager, chacun, à verser une somme mensuelle, chaque mois. Avec la faculté d’interrompre son versement à tout moment.

    La liberté de propos qui règne sur ce blog n’en sera évidemment pas atteinte, tout au contraire, pas plus que la liberté d’y venir de ceux qui ne contribueront pas, quelles que soient leurs raisons, car ils y seront toujours les bienvenus, sans aucune discrimination (ce n’est d’ailleurs pas à moi d’en décider). C’est en tout cas ainsi que je vois les choses, avec le sentiment de ne pas être le seul dans ce cas.

    Internet a déjà initié de nouveaux modèles économiques, même s’ils sont bien souvent chancelants et dans les limbes, rien ne nous interdit de participer à notre façon à ce mouvement. D’être de modestes précurseurs. Car il va bien falloir que l’information, et le débat qui s’en suit, qui y trouvent une nouvelle jeunesse (porteuse comme chacun sait d’espoir), trouvent quelque part leur compte, puisque l’ancienne manière d’y parvenir est en danger. « Pay what you want » (payez ce que vous voulez) est un modèle qui se répand, au départ de la Grande-Bretagne. Nous pourrions en faire le nôtre.

    Il suffit pour ce faire de « poster » à la suite de ce commentaire un petit message, avec le montant de sa contribution. Nous pourrons ainsi, ensemble, faire les additions des engagements atteints, au fur et à mesure qu’ils seront pris. Je ferais de mon côté les additions. Vérifier que ce qui pourrait être notre objectif, atteindre mensuellement le montant des dons recueillis en mars, deviendra réalité.

    Le montant était précisément de 1.798 euros, ce qui n’est pas grand-chose, vous en conviendrez, au regard des milliards que nous évoquons tous les jours, en dollars, ou en euros, bientôt peut-être en yuans. Mais nous ne sommes pas des oligarques financiers, j’en conviens.

    Merci par avance de votre réponse.

  2. Avatar de EOMENOS
    EOMENOS

    Tout cela est vrai. Tout cela commence à mouliner par le détails des états de fait, qu’instinctivement on pouvait prédire.

    Il y a déjà quelques mois, j’ai écrit : la baisse la plus forte des actifs jusqu’à octobre 2009. Ensuite, ralentissement de la baisse et plus bas environ en octobre 2010, après on redémarre, mais très doucement.

    Un peu plus d’un an aura été nécessaire pour que la crise ne vienne à bout de la plupart des banques (juillet 2007- octobre 2008) une autre année environ sera nécessaire pour venir financièrement à bout des Etats,(octobre 2009- Mars 2010) la troisième viendra à bout du reste (octobre 2010- mars 2011).

    Trois ans d’une immense braderie pour vider les sur-stocks de 20 ans d’excès, c’est raisonnable.

    Ce qui me chagrine c’est Lavoisier. En chimie rien ne se perd, tout se transforme.En matière financière c’est la même chose.

    La Grande Question est de savoir, comme toujours : à qui, malgré des pertes, profite la crise.

  3. Avatar de Dupont
    Dupont

    Ce blog est lu par des français typiques: les immobiles. Ne comptez pas sur eux pour payer mais plutot pour casser, détruire, faire grève, revendiquer, dénoncer, rejeter et bien entendu faire payer les autres au nom du grand principe de l’égalitarisme et de la médiocrité imposée de force.

  4. Avatar de BA
    BA

    Pour le moment, ceux qui font payer les autres, ce sont les banquiers qui ont mené leur banque à la faillite.

  5. Avatar de Béatrice
    Béatrice

    Bonjour François,
    Ma contribution sera de 5 € chaque mois en compensation de revues que je ne lis plus. Merci pour votre travail journalistique que je parcours avec beaucoup d’intérêt.

    Cher Paul,
    Je me réjouis de votre retour en Europe. Merci encore pour la qualité de votre blog.

    A Dupont,
    Dispensez-vous de vos jugements de valeur sur une prétendue catégorie de français. Vos commentaires sont sans intérêt sur ce blog.

  6. Avatar de Mikael EON
    Mikael EON

    Sauf erreur j’ai participé à hauteur de 42 euros depuis décembre soit 7 euros par mois. Pourquoi ce montant et pas plus ou moins, je n’en sais rien. Je n’ai jamais compris le rapport qu’il y avait entre les salaires ou rémunérations diverses qui ont été les miennes et le temps et les efforts qu’ils étaient sensés balancer.

    Les engagements sont peut-être efficaces, je n’en prendrai jamais.

    En revanche je « rémunèrerai » peut-être différemment si je vois s’afficher dans le haut de l’écran quelques chiffres clés. Celui des attentes de Paul (2000euros par mois il y a quelques temps), celui des dons reçus. Ces deux chiffres pour le mois et en cumul sur l’année par exemple.

    C’est agréable de savoir si « on » (ce on que constituent les habitués du blog) profite d’un travail pour lequel l’auteur estime ne pas avoir reçu sa rémunération ou si « on » a satisfait les besoins exprimés par l’auteur.

  7. Avatar de syl
    syl

    @dupont : c’ui qui dit c’est c’ui qui y’est

    pourquoi ne pas laisser le blog en libre accès à tous pour la lecture mais seulement aux abonnés pour déposer les commentaires. Les abonnés versent la somme qu’ils veulent et sont informés de combien et quand ils ont contribué la dernière fois ainsi que du montant des contributions totales du mois. Et disons qu’une contribution de 2 euros vaut abonnement pour un an ? 6 mois ?

    5 euros par mois est Ok pour moi

  8. […] from: L’actualité de la crise : Les zombies sont au pouvoir, par François Leclerc Categories : […]

  9. Avatar de François
    François

    Nos contibutions? elles ne sont pas à 1,2 ou 3 chiffres. Elles sont sont la mesure de notre empathie mâtinée de notre égoïsme.. Car l’empathie a ses limites….Et ces limites ne sont pas nécessairement financières! …. y a comme une attente, ATTENTE …..attente que les besoins personnels seront satisfaits… hahaha lecteurs, je ne NOUS crois pas si désintéressés! et vous non plus Paul!

    pour l’instant je paie à 2 chiffres. Je lis plein de commentaires qui vous attendent comme le sauveur. Attention Paul! …. avez-vous pensé à 3 chiffres? lolllllllll je rigole bien sûr!

  10. Avatar de galapiat
    galapiat

    Je pense que la gratuité est un trompe l’oeil, rémunérer un travail me parait être une valeur essentielle qu’il convient de préserver par ces temps difficiles.Je n’adhère pas du tout à ce concept en tout cas.
    Comme je l’ai dit par ailleurs ce sera 2 € par mois pour ma part .
    respectueusement galapiat

  11. Avatar de François
    François

    Paul est un catalyseur formidable
    De toute façon, sans Paul, le changement aura lieu!
    Peut-être par un chemin différent et plus long?
    C’est pourquoi je pense que ce site tient sa valeur de 2 phénomènes:
    – la présence de Paul et son expérience
    – sa propension à nous faire partager ses réflexions

  12. Avatar de Targa
    Targa

    La ville de New York paie ses enseignants entre $50,000 et $100,000 par an.

    Il y a plusieurs semaines on a proposé, en France, de payer plus les enseignants qui accepteraient d’aller travailler dans les quartiers difficiles. Tollé syndical immédiat. Atteinte à l’égalitarisme mentionné plus haut par un blogeur.

    Il y a 1 millions de fonctionnaires dans l’Education Nationale française. Dont 40% avec contrat précaire. Comment un tel système peut-il fonctionner? Qui fait-il vivre si bien pour qu’il soit impossible de le modifier?

    Dans le Nord de la France, ils se battent pour envoyer les enfants dans les écoles belges où l’enseignement est resté de qualité et à « l’ancienne ».

    A propos de banquiers voleurs, c’est le patron de Porsche qui est le mieux payé en Europe. 72 millions d’euro annuels aux dernières nouvelles.

    Alors….

  13. Avatar de Mathias
    Mathias

    Je suis sur un financement de 2€ par mois (j’ai pris un peu d’avance).
    Je fais des dons à d’autres sites aussi mais j’ai trouvé une bonne solution pour financer tout ça… j’ai rendu ma TV et je ne payerai plus ma redevance audiovisuelle cette année.
    J’ai donc redirigé mon financement media vers internet… dont Paul Jorion, contreinfo, arrêt sur image…

    Merci pour votre blog et aux contributeurs d’articles.

  14. Avatar de kerema29
    kerema29

    OK pour 5€ par mois.

  15. Avatar de BA
    BA

    Le patron de Porsche mérite son argent car son entreprise vend de plus en plus de bagnoles.

    En revanche, quand nos amis les banquiers mènent leur entreprise à la faillite, les CONtribuables doivent payer pour sauver les banques de la faillite.

    Indirectement, les CONtribuables doivent payer pour que nos amis les banquiers puissent continuer à rouler en Porsche.

  16. Avatar de Franck du Faubourg
    Franck du Faubourg

    (frustration de ne pas pouvoir faire un Paypal sur le champs…)
    5 Euros/mois me parait légitimement le minimum, compte tenu de l’intéret que je porte au blog de Paul Jorion
    Je tacherais de faire plus, si possible (30 Euros/ trimestre?)
    J’attends la possibilité de régler par chèque, ou mandat

    Bienvenu à Paul Jorion de retour dans la « vieille europe »!

  17. Avatar de TARGA
    TARGA

    @BA

    Alors si vous trouvez normal qu’un patron gagne 72 millions d’euros dans l’année, ne vous étonnez pas que les banques fassent faillite et qu’avec votre salaire de misère on vous taxe pour renflouer les banques! D’après vous, l’argent qui permet d’acheter les Porsche en leasing d’où vient-il? Des banques!

    72 millions d’euros c’est le salaire annuel charges incluses de 18000 salariés en France! Vous ne trouvez pas un peu exagéré d’être payé 18000 fois plus qu’un « bon » salarié français?

    C’est si gros que vous ne le voyez pas, alors on vous enfume avec tout un tas de trucs pour vous distraire… taper sur les banques par exemple. Les banques, on le sait bien, elles travaillent dans le désert pour que les Shaddoks puissent y pomper le sable!!!!

  18. Avatar de EOMENOS
    EOMENOS

    Faut-il rétribuer P.J.? Vaste débat s’il en est. Ma religion n’est pas faite, mon virement bien.

    Le montant est, selon moi, une chose qui devrait rester discrète, entre P.J. et chacun de ses « souteneurs ».

    Ne m’accusez pas de tous les mots de la terre, je sais que Paul n’est pas une bonne gagneuse.
    C’est d’ailleurs là que réside une partie du problème.

    Le débat relève à mon sens aussi de la question : professionnel ou amateur ?

    Quand on lance un blog, c’est parce qu’on estime avoir quelque chose à communiquer et qu’on espère rencontrer des gens
    qui voudrons faire de même. Si outre les envies on à également des idées en commun c’est mieux. Nous entrons alors dans le domaine du »plus si affinité ». Cela ressort indiscutablement du domaine privé et donc amateur.
    A ce niveau, les gens passionnés sont passionnants.

    Le problème, c’est que l’animal ayant un certain talent (pour ne pas dire un talent certain) il s’est (comme les coureurs cyclistes)
    piqué au jeu et voudrait semble t’il devenir professionnel (même si ce n’est dans une première étape) qu’à temps partiel.

    Dans un tout autre domaine, mon neveu s’est lancé dans le sport : il pratique avec beaucoup de maîtrise l’arbalète.
    J’ai bien sûr contribué aux frais d »acquisition d’une arme de compétition, ainsi qu’ à toute une série de déplacements en Europe. Il a fait imprimer des auto-collants et j’en ai fourgé toute une cargaison à mes amis et connaissances.
    Si d’aventure il me demandait de le rémunérer partiellement suite à sa décision de passer professionnel, je ne pense pas que je le suivrais sur ce chemin, je continuerais cependant à le soutenir dans son effort, comme aujourd’hui.

    Je pense que j’agirai de la sorte avec Paul.

    .

  19. Avatar de Razzy HAMMADI

    C’est mon ami, Paul Détourné, président du Mouvement des Jeunes Socialistes qui m’a orienté vers ce blog.

    Je dois avouer que je vais très vite rejoindre les afficionados de ce blog qui contribuent (en tout cas financièrement…) par leur lecture puis par la diffusion d’une perception pertinente et réaliste de la scène qui se déroule sous nos yeux. C’est ce que ce dernier article illustre.

    Secrétaire national du PS et membre du BN, je suis parmi ceux qui au sein de nos instances rappellent un certain nombre d’évidence que l’on retrouve
    dans l’article sans pour autant être véritablement écouté….il est plus facile de participer à la dénonciation morale et seulement morale des bonus et retraites chapeaux plutôt que de se concentrer à lutter contre les causes de tels dérives…

    De ce point de vu…mon Parti n’est pas encore à la hauteur, mais je garde espoir…

    Demain, je publie une tribune dans Libération faisant écho au « lièvre » soulevé et concernant la Socgen…

  20. Avatar de johannes finckh

    @ pour ma part: 10 euros/ mois, jf

  21. Avatar de EOMENOS
    EOMENOS

    juste pour taquiner….

    @johannes F.

    En monnaie fondante ou non ?

  22. Avatar de lurker
    lurker

    Ma contribution à 0.01 euro (j’imagine que les points ci-dessous ont déjà été évoqués sur le blog). Tout de mémoire, merci de corriger si je dis des bêtises. Quelques squelettes des banques françaises, à défaut de zombies :
    – BNP Paribas : a une filiale aux USA du nom de « Bank of the West » qui opère à 40 % en Californie. L’encours de prêts de cette filiale aux particuliers et entreprises est de l’ordre de 30 milliards de dollars (prêts immobiliers, prêts à l’industrie agricole,…). BNPP a aussi une filiale à Hawaï (plus petite). A surveiller car il paraitrait que l’immobilier se porte mal aux USA.
    – SG : aurait une « énorme » exposition aux pays de l’est (prêts aux particuliers et aux entreprises). Bien sûr, ce n’est pas vraiment un problème si la SG a eu l’intelligence de tout faire assurer par AIG.
    – Caisses d’épargne (+banque populaires depuis la fusion) : exposition très importante à l’immobilier français (via ses investissements du genre Nexity). Sans parler de Natixis. Dans le jeu du « qui sera nationalisé à au moins 51% le premier ? », CE-BP est en pôle position, à mon très humble avis (l’état a déjà une part de 20% me semble-t-il).
    – Crédit Agricole : possède des parts de banque espagnole (Santander peut-être, je ne me souviens plus).

    Merci de bien vouloir compléter/corriger cette liste.

  23. Avatar de johannes finckh

    @eomenos: bien sûr, en monnaie fondante … juste pour taquiner!

  24. Avatar de BA
    BA

    Targa,

    le patron de Porsche gagne 18 000 fois ce que je gagne : je répète que cela ne me choque pas (à condition qu’il paie ses impôts).

    Qu’il existe sur la planète des milliardaires, cela ne me choque pas (à condition qu’ils paient leurs impôts).

  25. Avatar de joelle
    joelle

    va pour 5 € par mois. j’ai donné 20 € en mars, je redonnerai en Juillet

  26. Avatar de dissy
    dissy

    Si vous vous imaginez qu’ils paient leurs impôts vous ètes bien naif….

  27. Avatar de EOMENOS
    EOMENOS

    @ Johannes F.

    Merci de votre réponse.

    Je crains que dans ces conditions Paul soit chocolat. Il pourra cependant encore envisager de s’offrir une dame blanche.

  28. Avatar de Monique
    Monique

    OK pour 10 € par mois

  29. Avatar de clive
    clive

    Je suis peut-être trop curieux mais j’aurais aimé savoir le nombre de personnes qui participé aux 1798 de mars…
    Les 1798 sont ils une base suffisante pour l’existence du blog ?
    « on donne ce qu’on veut »
    aussi « on donne en fonction des besoins »
    Si j’envoie 5€ par mois, avec 400 autres (parmi les 20000), c’est bon?
    Sommes-nous 400?
    Si vous faites un point le 15 du mois, avec le nombre de dons, le montant moyen et donc la somme atteinte, c’est une bonne indication pour nous, on peut éventuellement compléter ou essayer de battre un record…
    Boule de neige.

  30. Avatar de brehat
    brehat

    Bonsoir Paul,

    Tout d’abord, je vous souhaite un bon retour en Europe.

    Avez vous noté un début de phénomène aux USA qui pourrait prendre de l’ampleur et qui sans marquer un tournant dans la gravité de cette crise, témoignerait qu’elle n’a pas encore montré toute sa gravité : la destruction de maisons, lotissement neufs jamais habité. Cela a commencé à avoir lieu en Californie pour des logements finis d’être construits il y a 18 mois et qui appartenaient à des banques depuis la failitte du promoteur immobilier. Je ne sais si ce processus est limité actuellement mais c’est le premier pas qui coûte comme l’on dit. Les 600,000 maisons saisies et stockées par les banques (non mises en vente) pourraient bien connaître le même sort sans compte que la fin du moratoire (fin mars je crois) sur les saisies va probablement venir re-grossir ces mêmes stocks. Bref, la baisse du marché de l’immobilier US déclencheur de cette crise de solvabilité n’est probablement pas prête de s’arrêter ce qui justifierait cette décision extrême de faire disparaître purement et simplement les stocks neufs ou pas.

    Les conséquences sont désastreuses :

    1 . pertes sèches pour les banques qui ne récupéreront rien des prêts associés (il faut en plus payer la démolition) => dépréciation seront plus massives encore .Faut il que la situation du marché immobilier US soit désespéréee pour en arriver là ? Cela a t’il déjà existé ? En 1929-1933 ?

    2. Pourquoi construire de nouvelles maisons lorsque l’on détruit des neuves qui ne se vendent pas et qui sont devenus des charges (frais de gardiennage, taxes à payer, …) ? Bien entendu cela ne s’appliquera pas partout, des maisons neuves continueront à être construites là où la demande strcuturelle le nécessite = > le marché de la construction immobilière va avoir une activité très très faible avec tout ce que cela entraîne

    3. Moins de maisons, moins de construction cela va certainement engendrer une baisse de revenu énorme pour les états, les fournisseurs de meubles, d’electroménager, d’assurances, de matériaux => les secteurs économiques connexes à l’immobilier n’ont pas encore fini de souffrir.

    Merci pour votre réponse,

    Bréhat

    PS : vous m’aviez indiqué sur mon adresse perso que vous répondriez à ma question sur les tenants et les aboutissants de l’acceptation de La FASB du changement des règles « mark to market » (vous faisiez noté que en plus du mark to model, la FASB vait réussi à maintenir qu’un delta entre prix du marché, lorsqu’il y en aura de nouveau, et prix « mark to model » devrait être appliqué qui faisait que finalement, l’on ne s’écarterait pas tant que cela du « mark to market ». Vous évoquiez des menaces voilées envers le FASB).

  31. Avatar de Jean-Baptiste

    Au pouvoir et ailleurs.
    N’importe quel personne voulant s’installer à son compte, ou voulant emprunter pour sa boite doit présenter à son « banquier » un « business plan » ou un rendement 3 fois plus rentable que n’arrivait à le faire Monsieur Madoff en escroquant (il arrivait réellement à 11%). C’est dire le délire Et cela est considéré comme normal par l’employé de banque et l’emprunteur qui arrive à mettre sur papier un délire intégral dénué de toute réalité. les zombies sont partout… et pour faire marcher l’économie c’est pas donné. Les personnes de gauche sont toujours d’accord pour partager ce qui tombe « naturellement » de la pissette en croyant naïvement que c’est une loi naturelle que l’argent tombe comme la pluie et s’opposant à des gens de droite qui considèrent pour certains qu’en poussant le plus ils auraient une plus grosse part de ce qui tombe en sachant tout juste un peu plus qu’une minorité crée réellement, qu’une majorité fabrique ou gère mais ne fait que ce que l’on leur aura affecté comme tâche (ce qui n’est pas critiquable) et sert tout de même à maintenir l’ensemble au haut niveau où nous sommes ce qui est aussi nécessaire, mais n’arrivant pas à conceptualiser qu’un minorité font monter l’eau dans la colonne avant qu’elle ne retombe. Il est normal de ne pas pouvoir conceptualiser ce que votre intellect ne vous permet pas de faire pour autant la valeur d’exemples pourraient tout de même permettre aux gens de comprendre et de ceux qui crée réellement on ne nous montre que le coté clinquant ou des contes pour enfants tel que nous le présente des émissions de télévision nous expliquant comme une recette la soit disant la réussite économique de tel ou tel. La création n’est justement pas l’application d’une recette mais une chose conceptuellement nouvelle par définition !

  32. Avatar de Nicolas
    Nicolas

    Bonsoir,

    je voudrais preciser quelques points d actualite aux US:

    Je vis en Caroline du Nord qui ne fait pas vraiment parti des etats les plus touches par la crise immobiliere mais les journaux locaux ont recemment rapporte que les banques commencent a ne plus exercer leurs droits dans les saisies immobilieres: la procedure de « foreclosure » prenant un certain temps, les batiments de degradent, sont squattes, vandalises et il semble que dans certains cas les banques preferent laisser ce genre d actif sur les bras des proprietaires expulses qui n ont souvent d autre choix que de faire raser leur propriete a leurs frais ( eventuellement sur injonction municipale)

    Je voudrais aussi ajouter que la prochaine crise qui s annonce est celle des obligations municipales et des etats qui font face a des deficits enormes pour l annee en court du fait de la chute des recettes fiscales quelques exemples suivent:
    > en North Carolina, il y a prelevement a la source de l impot sur le revenu, l etat reversant en debut d anne civile le trop percu aux non imposables: cette annee les versements ont eu plusieurs semaines de retard expliquees simplement par le tresorier de l etat par le fait que la situation budgetaire oblige a gerer les cash flow au plus pres: dit autrement l etat n est pas tres loin de la situation de cessation de paiement.
    > De ce fait les etats font des coupes sombres dans enormements de programmes+ conges sans solde obligatoire pour les fonctionnaires, la degradation de certains services est deja visible: heures d ouverture reduites de certaines administration, limitation des reparations des routes: les « potholes » sont plus nombreux que jamais.
    les etats affichent clairement que l argent du stimulus package va servir essentiellement a limiter les coupes budgetaires plutot qu a favoriser des investissements, c est une raison de plus pour douter de son efficacite!

    Sur le mode de financement de ce blog, je suis absolument scandalise que certains puissent avoir la malhonnete intellectuelle de penser que ce financement devrait d une maniere ou d une autre relever d un financement public.
    C est une facon un peu trop facile de se dedouanner de ses responsabilites, si vous souhaitez vraiment etre acteur de votre information et garantir une source fiable et independante n attendez pas que cela tombe du ciel, agissez!

    Nous avons une bonne lecon a prendre des US ou la tradition de fundraising est bien ancre, que ce soit pour la radio publique (50% du budget vient de donateurs individuels) ou des oeuvres de charite diverses, les gens se sentent en devoir de contribuer a maintenir et a ameliorer les services auquels ils accedent fussent ils propose gratuitement.
    Dans la majorite des cas, ils verraient d un oeil tres suspect tout financement public suppose aller avec une ingerence gouvernementale dans des affaire prives.
    J emploie a dessein le terme gouvernemental et non pas etatique car ici, on peut considerer que le concept d Etat au sens francais n existe pas (pas de mot courant en american english pour traduire ce concept)
    Ici etat= gouvernement= washington= corruption , inepties, gachis…
    Au contraire, il me semble qu en Europe, le concept d un Etat relativement impartial, machine administrative consideree comme relativement efficiente, protectrice et impartiale fait vraiment partis de notre culture (en particulier en France)
    Ceci explique sans doute aussi le rejet par une frange non negligeable de la population y compris les plus pauvres de toute intervention du gouvernement (et non etat) dans des affaires prives comme les banques ou le systeme de sante:
    le gouvernement va decider de l attribution des credits selon des criteres politiques
    le gouvernement va decider de la politique de l assurance maladie selon des criteres non objectifs

    (Ce point meriterait sans doute de plus amples explications que je serais bien incapable de fournir…)

  33. Avatar de kabouli
    kabouli

    Comme vous le savez « zombies  » est un mot créole et ceuxci ébauchent ces derniers temps des conseils pour sortir HONORABLEMENT de la crise. Ainsi Leur leader Domota peut affirmer…

    Yo tout sé on bann vólè !  Ce sont tous des voleurs

    La seule chose que nous leur disons, et nous le disons aussi en destination des politiques, des Renseignements généraux qui sont présents : Si ces hôtels ne rouvrent pas et ne reprennent pas tous les travailleurs : FOUMALKAN ! QU’ILS FOUTENT LE CAMP !!! Et qu’ils aillent poser leurs hôtels ailleurs !!! Parce que tous ces licenciements déguisés sont une répression contre les travailleurs. C’est parce que les travailleurs étaient en mouvement et mobilisés qu’ils sont licenciés !

    Mais à bien y regarder, en France – où il n’y a pas de LKP – c’est des dizaines de milliers de travailleurs qu’ils foutent à la porte matin midi et soir ! Et là aussi, nous portons notre solidarité et encouragements à tous les travailleurs de France. Quelque soient les méthodes qu’ils emploient, ils ont raison ! Quelque soit ce qu’ils peuvent être amenés à faire, ils ont raison ! Quelque soit les séquestrations et les coups qu’ils peuvent foutre à ces gens là, ils ont raison ! Car à partir du moment où vous foutez des gens à la porte comme des chiens, nous n’avons à faire preuve d’aucune considération vis-à-vis de vous ! D’autant plus qu’on entend tous les jours de quelle manière ils en profitent pour se remplir les poches.

    http://ugtg.org/article_884.html

  34. Avatar de lebanquier
    lebanquier

    va pour 10€/mois

  35. Avatar de frederic
    frederic

    bonjour

    j’aimerais connaître l’opinion de l’auteur quant à l’annonce faite par le LEAP d’une dislocation géopolitique mondiale pour l’été 2009.

    merci

  36. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ frederic

    Désolé, Je m’en tiens à une chronique de l’actualité, c’est à dire de ce qui est établi, aux erreurs d’analyse près (les miennes).

    Quand à LEAP, j’ai déjà eu l’occasion de dire mes réserves avec le catastrophisme systématique de ses analyses. La situation actuelle, déjà suffisamment catastrophique en soi, ne justifie pas que l’on en rajoute, poursuivant ainsi des objectifs que je ne discerne pas.

    Par ailleurs, je ne pense pas que l’on puisse observer le monde d’aujourd’hui avec les binocles de 14-18. Après l’annonce d’une nouvelle guerre de tranchée, je suggère, cela serait c’est cette fois-ci plus d’actualité, de prévoir une gigantesque pandémie, qui pourrait être transmise par…le papier monnaie.

  37. Avatar de Gracques
    Gracques

    Je serai moins généreux que beaucoup , mais 2€ par mois c’est OK

  38. Avatar de frederic
    frederic

    @ François Leclerc

    Merci pour votre réponse.

  39. Avatar de Franck
    Franck

    A partir d’aujourd’hui je cesserai de lire et de participer à la notoriété de ce blog pour les raisons suivantes.

    C’est quand même un peu fort de demander continuellement de l’argent à des gens qui parfois n’ont même plus les moyens de payer aussi leurs factures de leur coté, vouloir continuellement les ramener à cela aussi en vous lisant,
    super vraiment vous croyez être aussi le seul à vivre dans la panade et la difficulté d’une vie au quotidien, commencez donc par rémunérer aussi tous ces pauvres gens et contributeurs et qui parfois se donnent bien aussi la peine de contribuer indirectement à la « notoriété » de votre « blog » si précieux soit-il pour la société et oui il y en a toujours que pour Paul ou Jacques de nos jours … Puissiez vous également vivre plus longtemps dans la panade afin de mieux vous rendre aussi ce que c’est de vivre davantage dans la difficulté sans personne à vos cotés, hélas pas du tout encore votre réel chemin de croyez moi…

    Tant d’intellectuels, tant d’économistes de nos jours passant aussi la plupart de leur temps dans les médias, mais ne se montrant hélas même plus capable de mieux gagner leur vie d’homme autrement quel monde formidable, si si je vous assure on est vraiment pas prêt de changer de monde.

    C’est juste qu’on préfère davantage s’illusionner plus longtemps en société …

  40. Avatar de Jean Louis Bars
    Jean Louis Bars

    Bon ,je suis hors sujet ,c’est mon statut.
    Mais je pose la question :
    Les résultats des stress tests des 19 banques seront-ils plutôt mauvais ,mauvais,assez bons,médiocres?
    Et ,question rattachée : Réactions boursiéres prévisibles (dans le court terme bien sûr)
    Merci pour la ,les réponses.

    A mon avis : désinformation massive…..

  41. Avatar de Jean-Baptiste

    J’ai beau être pour le partage des richesses, je ne crois pas que le rôle des entreprises puissent être d’employer des gens à ne rien faire : on scie la branche sur laquelle on est assis. Si en effet on oblige les entreprises à employer des gens si elles ont des bénéfices on sous entend que celle ci doivent payer des gens à ne rien faire et là ensuite on décrédibilisera totalement le travail ! Que l’on taxe plus les entreprises qui fassent du bénéfice et qui préfère payer leur actionnaire grassement plutôt que d’investir soit mais sous entendre que le rôle d’une entreprise soit de payer les gens à faire de la présence peut certes être socialement justifié mais à terme est bien plus dangereux et finit par faire rentrer dans l’esprit des gens que le travail n’est qu’une présence rémunérée ce qui est contraire à la définition du travail.

  42. Avatar de Jean Louis Bars
    Jean Louis Bars

    @ Franck

    Pour Survivre,ne serait-ce que pour cette raison , et malgré les réalités décrites, il me faut croire à l’intégrité des acteurs ,aux capacités d’influence trés forte de ce blog .
    J’estime donc plus que raisonnable de verser une contribution à ces Personnes là plutôt qu’à des instances fiscales ou même nombre d’ong où nos « sous » partent tous azimuts ,sans réel contrôle.

  43. Avatar de david
    david

    Esprer, croire.
    Un prophète avec une église à son nom.
    Et des dévos qui quettent en son nom…

    Amen.

    Je comprend pas trop ce qui est demandé ici en fait.
    Est ce un blog à but lucratif à l’atention de Paul?
    Le but est-il d’ atteindre tout les mois le montant des dons du mois de Mars?
    Et pourquoi mars; parce que c’étais le meilleur? Et si on monte à 4000€ ce mois ci, ça deviendra la nouvelle norme?
    Qui touche l’argent de ces donnations, Paul en exclusivité? Et les contributeurs/commentateurs?

    Ou alors nous sommes la pour partager, échanger.

    Non pas que je n’attribu aucune valeure à ce que fait Paul, mais que pour moi, la contribution des commentateurs vau autant.

  44. Avatar de Cécile
    Cécile

    à Jean-Baptiste
    La question ne serait-elle pas surtout d’arrêter de financer, rémunérer, gratifier…. ceux dont l’occupation , le faire, l’activité, …. est délétère, nocive, toxique, néfaste …. ?

  45. Avatar de Fracture
    Fracture

    Une révolte couve, l’état prend peur , des indices le montrent, exp :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/04/01016-20090504ARTFIG00296-24-heures-de-garde-a-vue-pour-un-sms-douteux-.php

    Surveillance accrue, nervosité des forces de répression.

    Ami, entends-tu… ?

  46. Avatar de dissy
    dissy

    Après le téléthon..le blogothon…pour des gens qui ne se prennent pas pour de la m****…qui ont visiblement fait de bonnes études et une brillante carrière…seraient ils subitement ruinés après avoir trop spéculé eux aussi?Donc fait comme ceux qu’ils critiquent…s’il faut payer chaque blog que l’on visite chaque jour..ou va t’on ?M Jorion ca découvrir en rentrant en Europe que des tas de journaux ‘papiers’ sont devenus gratuits (métro,20 minutes etc etc)…les sites payants d’information sont tous un échec…encore plus par temps de crise..sur l’influence de ce blog sur la politique j’en doute très fort sinon la crise serait terminée depuis longtemps non?
    Ceci dit souvent de belles analyses..mais aucune prévision ne s’est à ce jour vérifiée…critiquer le LEAP…oui pourquoi pas…parce que trop catastrophique..ben voyons..retour de la censure…’ma vérité’ oui la ‘tienne’ non …
    Je trouve tout cela assez pathétique…
    Et pendant ce temps les bandits de WS et de la City continuent leurs délits et crimes en toute impunité…quel beau monde….la fin d’une civilisation …

    Lorsque vous observez que les échanges sont réalisés non par consentement mutuel, mais par obligation,

    Lorsque vous observez que pour produire vous devez obtenir l’autorisation d’hommes qui ne produisent rien,

    Lorsque vous observez que l’argent coule vers ceux qui échangent non des biens ou services, mais des faveurs et des privilèges,

    Lorsque vous observez que ces hommes s’enrichissent par l’appropriation des biens d’autrui plus que par le travail,

    Lorsque vous observez que vos lois ne vous protègent pas contre eux mais les protègent contre vous,

    Lorsque vous observez que la corruption est récompensée et que l’honnêté devient un sacrifice…

    Vous pouvez commencer à vous rendre compte que votre société est condamnée.

    Ayn Rand

    Something to Reflect on, 1959

  47. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Jean Louis Bars

    Ces tests ne sont pas financiers, ils sont politiques et considérés comme tels dans la presse américaine dite de référence. Avant même que leurs résultats ne soient annoncé, avec retard, leur méthodologie est déjà discutée. Ils n’étaient pas conçus pour révèler, mais pour masquer. C’est raté.

  48. Avatar de iGor milhit

    @dissy
    des papiers gratuits? où ça? vous voulez dire ceux que je ne lis jamais (vraiment trop de désinfo) mais que je paie en achetant mes petits-suisses, mon pain et mes légumes? vous voulez dire ces dépliants publicitaires agrémentés de quelques dépêches d’agence savamment choisie? il se pourrait bien que ces « papiers » plus chers qu’on ne le croit atterrissent un jour automatiquement dans votre boîte aux lettres, que vous le vouliez ou non. avec le gaz lacrymo en promo…

    à ce que je sache M. Jorion et M. Leclerc (et tant d’autres) sont bien plus généreux et utiles que ces « papiers », il n’y a pas de comparaison possible.

    désolé d’avoir pris le temps de réagir, j’ai pas pu m’empêcher. j’ajoute que pour l’instant je n’ai encore rien « versé » et je sais comment je fais pour ne pas me sentir méchamment attaqué ou interdit d’entrée…

    gratuit… en plus ce blog ne l’est pas du tout, pensez donc, il faut encore faire l’effort de le lire et d’y comprendre quelque chose…

    la gratuité… les 68uitards en avaient rêvé, les gros capitalistes l’ont réalisé, cherchez l’erreur.

  49. Avatar de blackhole
    blackhole

    @Cécile

    En effet, si on ne devait payer que les personnes qui sont vraiment utiles à la société, il ne resterait pas grand monde.
    Surtout dans nos sociétés occidentales basées quasi exclusivement sur le secteur tertiaire (et financier).

  50. Avatar de Vengeur masqué
    Vengeur masqué

    @ Dissy

    Les prédictions du LEAP valent ce qu’elles valent. Ce sont des prédictions, en aucun cas des analyses. On trouverait en vain chez eux une analyse de fond des flux monétaires, par exemple. Pour le reste, quand on voit la stupidité profonde de leur sortie sur la situation des pays de l’Est, on peut s’interroger. Entre la rigueur scientifique et la contre-influence (qui a sa place) il faut trancher. Visiblement, ils ne savent pas le faire. Pour le reste « la phase de dislocation politique majeure » etc etc… faut pas avoir inventé le fil à couper le beurre pour s’en rendre compte. Mais l’important c’est la question des « modalités » de cette dislocation. Là-dessus ils sont à la rue. A la limite les analyse de dedefensa.org sont supérieures.

    Vous ignorez visiblement tout de cette nouvelle « classe », le prolétariat intellectuel. Si vous saviez le nombre de vigiles à la Samaritaine qui maîtrisent leur discipline de recherche pendant que des gens médiocres sont recrutés/cooptés… à l’université (règle de base: on ne recrute pas meilleur que soi, surtout en cas de crise; et on se méfie aussi des « originaux » dont les travaux pourraient jeter le discrédit sur l’établissement)!
    Évidemment pour aller dans votre sens, ces « jeunes » sont bien plus dangereux que tous les jeunes issus de quartiers défavorisés réunis. Je sens confusément que, là aussi, les choses vont changer.

    Vous citez/détournez Ayn Rand… en grande partie intellectuellement RESPONSABLE de la situation que vous dénoncez. J’ai rarement vu libertarien minarchiste/anarchiste plus sectaire que ceux qui en faisaient leur bible. Je ne connais pas de dirigeant de top banque/ top réseau US qui ne soit pas un de ces prédateurs en puissances élevé « à la Rand ».

    « Après le téléthon..le blogothon…pour des gens qui ne se prennent pas pour de la m****…qui ont visiblement fait de bonnes études et une brillante carrière…seraient ils subitement ruinés après avoir trop spéculé eux aussi? »
    Pour un commentaire comme le vôtre si j’étais Paul, j’arrêterais tout de suite le blog. Et j’irais vendre mes services à un hedge fund qui saurait très bien quoi faire de mes talents.

  51. Avatar de Rumbo
    Rumbo

    Voici le « travail » des zombies!

    J’ai copié collé ce texte février (sauf erreur) 2008, signé Alter-Europa que je ne connaissais pas. Il colle, je crois (et par expérience) à la réalité, au moins jusqu’à début 2008. Mais ceci découle sur cela…

    – Pourquoi le Taux Directeur de la BCE est-il une vaste escroquerie financière ?.

    A. Le Taux Directeur de la BCE : en hausse !

    UNE FOIS PAR MOIS, LE CONSEIL DES GOUVERNEURS SE REUNIT pour commenter l’actualité en termes sibyllins et annoncer « la » décision capitale : quel sera le taux directeur ? Or, comme nous l’avons déjà souligné, ce taux de
    refinancement à trois mois des grandes banques a augmenté régulièrement depuis la nomination de J.C TRICHET au poste de gouverneur de la BCE puisqu’il est passé de 2% (le 6/6/2003) à 4% (le 13/06/2007) et à 4,25% le
    2/07/2008. La presse financière laisse même planer le doute sur de futures augmentations pour le second semestre 2008, et même en 2009, « pour combattre l’inflation, principale source d’inquiétude de la BCE ».

    Pendant ce temps, les Etats-Unis ont réduit, et le Japon a maintenu à un niveau très faible, leur taux de refinancement des grandes banques à court terme (trois mois). Cette politique a permis de contenir les taux à dix ans,
    principale source de financement des Administrations Centrales, alors que leur situation respective d’endettement est bien plus inquiétante que celle de la Zone Euro : ±55% du PIB[1] pour la Zone Euro (amélioration
    constante) ; ±50% pour les Etats-Unis (dérapage depuis fin 2007) ; ±160% pour le Japon (contre 120% en fin 2000, mais amélioration en 2007).

    Pour souligner l’absurdité de cette situation, le gouvernement japonais peut se financer (à dix ans) au taux de ±1,6%, tandis que les gouvernements « eurolandais » et américains doivent se financer à plus de 4,5%.

    Or, rien ne justifie que les gouvernements européens doivent se financer auprès des banques commerciales à des taux si élevés.

    CETTE FIXATION ARBITRAIRE DES TAUX CONDUIT A UNE VERITABLE ASPHYXIE DES PAYS
    EUROPEENS LES PLUS ENDETTES.

    En effet, un taux directeur de 4,25% conduit à faire un cadeau annuel à la Haute Finance et aux rentiers de 3,3% de notre PIB (et même de 4,0% si l’on tient compte de l’endettement de toutes les administrations) : ± mille
    euros par an et par citoyen, dans les pays les plus endettés, qu’il soit nouveau-né ou mourant.

    Il est donc facile de comprendre que « la lutte contre une reprise (réelle) de l’inflation en Zone Euro » représente l’argument favori de la Haute Finance pour imposer une prédation de cette ampleur.

    En clair, cette « politique monétaire », c’est toujours plus de produits financiers pour ces grands prédateurs, et toujours plus de sacrifices pour les peuples européens (ne résidant pas dans les paradis fiscaux).

    Autrement dit, c’est la la « CROISSANCE ZERO GARANTIE »… pour les peuples…

    B. Le Taux Directeur de la BCE : un taux qui ne dirige rien du tout !

    PREMIER ETAGE DE LA PREDATION : LE TAUX DIRECTEUR.

    Si la BCE fixe le taux de refinancement des grandes banques à trois mois, c’est bien sûr pour prêter plus de sept mille milliards d’euros aux administrations européennes à des taux encore plus élevés, soit à ±5%, toutes administrations confondues.

    Pour les grands bonimenteurs d’un « marché où la concurrence est libre et non faussée », la prédation n’est jamais satisfaisante : les entreprises et les particuliers sont les victimes de choix de la Haute Finance.

    DEUXIEME ETAGE DE LA PREDATION : LIBERTE TOTALE DES BANQUES.

    Pour simplifier les analyses dans le contexte d’une Zone Euro où il existe une bonne centaine de taux de référence, nous retiendrons deux taux qui « encadrent » généralement les pratiques bancaires : le Taux de Base Bancaire et les Taux d’Usure, ou taux usuraires.

    Par contre, si l’exemple suivant concerne la France, il faut très vite relever que la plupart des pays européens ne fixent aucune limite à l’usure…

    En France, les banques commerciales peuvent fixer librement leur Taux de Base Bancaire (TBB). Et donc, malgré une baisse, puis une hausse du Taux Directeur de la BCE, le TBB moyen pratiqué par les banques françaises est
    resté « cloué » à 6,60% depuis décembre 2002 (venant de 7,10% avant 2002).

    Les ententes (illicites) sont donc évidentes au sein de cet oligopole parfaitement hermétique, regroupé au sein de l’Association Française des Banques (AFB).

    Or, ces TBB sont eux-mêmes à la base d’une multitude de taux de référence dans chaque banque : pour tous les rêts, les taux pratiqués varient en fonction des emprunteurs, des durées, des montants et des garanties offertes.

    Les banques françaises sont mêmes libres de fixer les sommets qu’elles peuvent frôler, mais ne pas dépasser, puisque c’est la Banque de France, leur banque, qui détermine la liste des taux usuraires.

    Au sommet de cette pyramide se trouve le taux usuraire le plus élevé, celui des prêts à la consommation accordés aux petites gens (prêts inférieurs à 1.524€) ; depuis janvier 2008, il est à 20,60% hors frais de dossiers de toutes sortes.

    Pour les entreprises, c’est le découvert autorisé qui est le taux le plus élevé : il est « limité » à 14,29% mais les banques peuvent quand même facturer un supplément d’agios avec la règle du « plus gros découvert utilisé ». Un seul jour de découvert utilisé (autorisé par contrat), et les entreprises paient généralement un mois de frais financiers… C’est légal puisque c’est « leur » loi.

    TROISIEME ETAGE DE LA FUSEE « INSTITUTIONNELLE » QUI FAIT GRIMPER LES TAUX D’INTERET.

    La BCE donne des statistiques sur les Taux Moyens Mensuels (TMM) pratiqués par les banques pour chaque catégorie de crédit, de découvert et de prêt. Et là, c’est le bonheur complet : les taux pratiqués par les banques sont
    toujours très inférieurs aux taux usuraires (s’ils existent).

    Que se passe-t-il donc ? En fait, les taux usuraires servent de référence aux Sociétés de Crédit qui sont généralement) les filiales de ces mêmes banques. Et celles-ci sont spécialisées (dans le racket) pour toutes sortes de financement (crédits, prêts, LOA, crédit-bail), pour toutes sortes de clients (administrations, entreprises, particuliers), pour toutes sortes de biens (consommation, équipement, immobilier) et pour toutes sortes de services (affacturage, crédits grand public, crédits automatiques par découverts). Bien sûr, elles interviennent pour toutes les durées possibles,
    y compris pour les crédits permanents (revolving) par cartes bancaires et pour les crédits à vie (trente ans, et même cinquante ans, pour les crédits immobiliers). Dans ce contexte de « légalisation » du racket en faveur des Sociétés de Crédit, il est facile pour un banquier de refouler les demandes d’intervention de ses clients (déposants) vers les « sociétés spécialisées » tout en donnant l’image du banquier vertueux, « populaire », « mutuel », « coopératif » et même « agricole » (des gens de la campagne). Les spots télévisés sont d’ailleurs très révélateurs de l’image sympathique que veulent donner les banquiers… pour nous emprunter de l’argent ou pour nous vendre des placements et des assurances… Mais surtout pas pour nous prêter de l’argent, car c’est bien plus rentable pour la Haute Finance de refouler nos demandes vers les Sociétés de Crédit.

    Nous venons de parler essentiellement de la France, mais c’est bien pire dans d’autres pays : Espagne, Italie, Portugal, Grèce, Allemagne, Belgique…Dans la plupart de ces pays, il n’y a même plus de fixation de « taux
    usuraires »… Or, c’est bien le Pouvoir Politique, et donc le Parlement Européen au sein de toute l’Union Européenne, qui devrait « encadrer » et « harmoniser » les pratiques de la Haute Finance, notamment en plafonnant (à
    des niveaux très bas) les taux d’usure. Dans la réalité, les Banques Centrales, chacune dans son pré carré, ont le droit de publier, ou de ne pas publier, ce type de taux à ne pas dépasser… Et quand elles publient ces taux, c’est tout simplement pour institutionnaliser un système de racket particulièrement bien organisé…

    C. Peut-on chiffrer le racket financier ?

    Pour toutes les Administrations de la Zone Euro, les frais financiers (±5%) s’élèveront, durant l’année 2008, à environ 350 milliards d’euros, soit un peu plus de 225 MD€ pour les Etats les plus endettés, et un peu moins de 125 MD€ pour les autres administrations.

    Pour les entreprises résidentes, les frais financiers représenteront plus de 750 MD€ (une masse de crédits et de prêts de ±10.000 MD€, soumise à un taux moyen de 7,5%), mais ce n’est qu’une (petite) partie seulement des ponctions
    réalisées par la Haute Finance à tous les niveaux de la vie économique et au sein de l’Economie Réelle : marchés boursiers, marchés obligataires, marchés des matières premières, marchés du foncier et de l’immobilier, commissions
    sur tout ce qui bouge, et même « consulting » obligatoire (à des tarifs mafieux) pour les entreprises sous leur contrôle.

    Pour les particuliers, dont les sociétés en nom propre font partie, le racket n’est pas réellement chiffrable car les banques centrales ne publient aucune statistique sur les sociétés de crédit… alors que ces dernières occupent une place grandissante (40%) dans le total des crédits et des prêts accordés aux résidents (location et crédit-bail compris)… De plus, les Sociétés de Crédit se sont multipliées pour « spécialiser » leur racket, pour optimiser leurs bénéfices et pour dissimuler leur vraie puissance, en s’implantant dans les paradis fiscaux.

    Même les sociétés de recouvrement de créances sont aujourd’hui les filiales des banques, des organismes de crédit, des caisses interprofessionnelles du logement et des groupes d’assurance : elles « rachètent » les crédits
    impayés à vil prix et mettent à l’abri (dans les paradis fiscaux) les recouvrements de ces « impayés »… Pour ces sociétés, les recouvrements de créances deviennent des plus-values non imposables, certaines alimentant les
    caisses noires des dirigeants et des ex-dirigeants… La Justice « locale » de leurs (malheureux) clients les protège, c’est la règle, et elle leur donne même le droit d’exercer leur forfait pendant trente ans. Tout confondu, le chiffrage des prestations de ces Sociétés de Crédit et de Recouvrement (pour les seuls frais financiers) représente plus de 500 MD€ à l’échelle de la Zone Euro.

    Au total, le racket financier au sein de la Zone Euro se monte (pour les seuls frais financiers) à plus de 1.600 MD€ par an, soit plus de 5.000€ par an et par habitant. CQFD : c’est la croissance zéro garantie… pour les peuples européens !

    D. Conclusion

    Sur « un marché où la concurrence (doit être) libre et non faussée », nous venons de découvrir l’institution la plus anti-démocratique (la BCE) que l’Histoire Européenne ait jamais engendré : elle est gérée uniquement par des Hauts Fonctionnaires, « jamais élus, jamais responsables, jamais coupables », adoubés par la Haute Finance (il faut avoir un passé de banquier).

    Personne n’a le droit d’ingérence dans leurs décisions et dans le contrôle de leurs activités ; et pourtant, quand ils octroient des crédits et des prêts aux banques commerciales, c’est l’argent des peuples qu’ils gèrent, et ce sont les peuples qu’ils endettent.

    De plus, toutes les pratiques bancaires et financières sont gérées par un système d’ententes illicites qui ont pour but d’encourager les « enrichissements sans cause », condamnés par ARISTOTE, par toutes les religions chrétiennes et par l’Islam pendant plus de cinq siècles.

    La liberté ? C’est celle d’un racket bien organisé !

    Merci de réagir, et surtout de faire réagir le plus grand nombre d’entre nous,

    ALTER-EUROPA

    Pour une Autre Europe… –

    Et (bien sûr) pour un Autre Euro…

  52. Avatar de Lemar
    Lemar

    @Dissy

    Un ardent admirateur de Ayn Rand : Alan Greenspan
    http://www.nytimes.com/2007/09/15/business/15atlas.html

    @ A tout ceux qui critiquent Paul (et François) pour sa demande de soutien pécunier, je les trouve de fort méchante humeur. A ce que je sache, personne ne vous oblige à donner quoi que ce soit. C’est incroyable de vous voir irrités à ce point là ! Paul consacre un temps inestimable à ce blog ; ce travail, d’une grande qualité, est mis à la disposition de tous librement, sans contrainte, et vous vous insurgez qu’il puisse simplement vous suggérer d’apporter une éventuelle et volontaire contribution pécuniaire ! J’avoue que je suis sidéré par tant de mesquinerie.

    Merci à Paul et tous les auteurs pour ce blog remarquable.

  53. Avatar de Moi
    Moi

    @Lemar : entièrement d’accord avec vous. Personne n’est obligé de donner, le blog est gratuitement ouvert à tous, et malgré cela y’en a encore pour râler comme si on les expoliait. Dingue.

  54. Avatar de roger
    roger

    Ce blog est un dépotoir.

  55. Avatar de D-croissance
    D-croissance

    @Franck: Vous pouvez sans autre quitter le blog, bonne suite à vous! Vos problèmes me touchent mais votre agressivité ne me manquera pas!

  56. Avatar de D-croissance
    D-croissance

    @ roger: merci de nous laisser entre amis dans notre si joli « dépotoir » où nous nous roulons avec grand plaisir et sans fausse honte 🙂

  57. Avatar de ROMUALD
    ROMUALD

    JE propose un système beaucoup plus simple que le décompte de chaque commentaire,

    Créer une rubrique spéciale sous forme de tableau avec a gauche une colonne indiquant les noms (pseudos) et a droite la promesse de dont.

    cela ne viendra pas entacher le blog et cela sera plus facile a comptabiliser, de plus on évitera le fayotage.

  58. Avatar de roger
    roger

    Ah oui, les adeptes de la décroissance, les samsuffit du sous emploi et du chomage. En 1945 l’Allemagne et le Japon était ruinés et rasés, ils sont aujourd’hui industriellement omniprésents dans le monde entier. La France qui a gagné les deux guerres n’est plus perçue que sous les traits d’un tiers monde autrefois élégant mais depuis les émeutes urbaines…. Alors depuis les bobos du vélo et de la voie pour autobus…. Restez ensemble, bonne idée, plus personne ne veut de vous! Meme pour venir en vacances!

  59. Avatar de Oppossum
    Oppossum

    @ François Leclerc

    Est-il possible de concevoir qu’un hausse des bourses, même manipulée ou soutenue artificiellement, puisse permettre une sorte de dégonflement des besoins en financement du secteur bancaire , voire une amélioration de la solvabilité générale des acteurs endettés ? Amélioration qui pourrait -compte tenu de la mise en place de pas mal d’action de ‘relance’- au moins maintenir la crise sur une sorte de plateau, pendant un certain temps.

  60. Avatar de Vincent
    Vincent

    @Roger: Attention, le temps passé à poster sur ce blog est du temps perdu où vous n’astiquez pas votre fusil et nourrissez Zeus et Apollon…..
    Jusqu’à présent, ce site était exempt de troll, ils ont fini par trouver (par hasard?) Dommage.

    Pour le Japon, pour l’Allemagne, (et pour le reste je ne sais pas mais si tout est à l’avenant….) vous vous trompez lourdement : Ces pays ont fait le pari, dans la globalisation, de l’hyper spécialisation : la GB, s’était la Haute-finance, Allemagne et Japon, l’export haut de gamme l’un dans la machine outil, l’autre dans l’électronique gand public, les deux dans l’automobile. Il n’est même pas besoin d’imaginer ce qui se passerait lorsque la manne de l’export se tarirait, il suffit de regarder ce qui se passe maintenant dans ces deux pays! Et même sans Crise mondiale, il était un peu arrogant de croire que ces pays allaient garder, « at vitam eternam » les dix ou douze ans d’avance technologique et de savoir-faire dans leurs métiers, obligatoires, pour garder un marché captif. Le Japon avait pourtant l’expérience coréenne, dans les années 70, lorsque ce dernier pays avait marché sur les plates-bandes qui faisait ses choux-gras on depuis les années 50 : les chantiers navals « dumpés »et les voitures bon marché. Poussé dans ces retranchement, le Japon avait dû effectuer un bon technologique dans l’électronique.
    Vain également d’imaginer que la Chine allait se contenter de fabriquer les poupées de chiffon pendant encore 50 ans, et laisser aux autres les marges sur les téléphones portables ou la TV plasma….

    Quant à la France… et bien la France, avec ses poussées d’eczéma révolutionnaires régulières (1789, 1830, 1848, 1870, 1968) montre qu’elle a encore une conscience politique et sociale qui n’en est pas encore rendue à l’encéphalogramme plat des autres pays occidentaux, où la dernière des vertus est la délation du voisin pour fraude fiscale ou crotte canine, sous l’oeil des millions de caméra de Big Brother (Cf GB…)
    En outre, elle a gardé un savoir-faire technologique, artisanal, militaire, industriel, agricole dans bon nombre de domaines, qui ne lui donne pas que des avantages quand le Monde Globalisé Idéal fonctionne, mais lui assure une indépendance bien utile dans les périodes de troubles.

    Elle n’a pas encore eu le temps en outre (mais c’était moins une…) de casser complètement ses services publiques, et peut donc faire fonctionner le bidule, même en mode dégradé, alors que d’autres pays sont sur le point de s’effondrer, économiquement et politiquement.

  61. Avatar de JJJ
    JJJ

    @°François Leclerc

    Je ne suis pas sûr que votre intervention soit très pertinente, cette fois-ci, concernant l’intendance. Vous avez adopté le ton du bedeau courroucé par la modicité de la quête, se hissant en chaire pour tancer paternellement la ladrerie des fidèles. Et leur promettre les tourments de l’enfer (à défaut, ceux de la mauvaise conscience) en cas de récidive. C’est plutôt infantile et contraire, me semble-t-il, à l’esprit de la « donation », tel que PJ l’a défini.
    Je comprends qu’il soit compliqué d’inventer un système à ce point raffiné qu’il « produise » spontanément et régulièrement les revenus souhaités, dans l’allégresse des donateurs. Je comprends aussi la déception dans la chute du « chiffre », après un premier résultat encourageant.
    Mais soit il faut accepter le caractère aléatoire d’un système de don discrétionnaire, soit il faut imposer un « péage ». C’est l’un ou l’autre. Car la donation sous contrainte est un mode bien particulier de contribution : cela s’appelle le tribut. 🙂
    Ceci étant dit sans intention polémique, et en toute sympathie.

  62. Avatar de BA
    BA

    Pour détendre l’atmosphère :

    1er février 2004 :

    Janet Jackson crée un scandale aux États-Unis le 1er février 2004 lorsqu’elle dévoile un sein lors du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, retransmise en direct sur la chaîne de télévision CBS.

    Cinq ans après, le lundi 4 mai 2009 :

    Etats-Unis : la Cour suprême va se pencher sur l’affaire du sein de Janet Jackson.

    La Cour suprême des Etats-Unis a accepté lundi 4 mai de se saisir de l’affaire du sein nu de la chanteuse Janet Jackson, qui était apparu en direct à la télévision lors d’une finale de championnat de football américain.

    La Cour suprême devra décider si la chaîne CBS doit payer une amende.

    http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-05-04/etats-unis-la-cour-supreme-va-se-pencher-sur-l-affaire-du-sein-de-janet/924/0/340387

  63. Avatar de Fracture
    Fracture

    @Ba,

    Ca ne détend pas vraiment l’atmosphère quand tu lis dans l’article des échos sur le même sujet :

    « Les Echos :
    Fin avril en effet, les neuf sages ont autorisé le gouvernement à poursuivre les chaînes de télévision non câblées et les radios qui diffuseraient des mots grossiers prononcés en direct. »

    on peut renvoyer sur le site « http://www.lesmotsontunsens.com/ » plus que jamais d’actualité avec cette citation :

    « « A vingt heures, à la télé, quand tous les pauvres sortent du travail, on ne peut pas dire toute la vérité. Sinon la majorité n’irait pas travailler le lendemain. » (Coluche) »

    Ca craint grave tu ne crois pas ?

  64. Avatar de david
    david

    Ce que j’avais trouvé d’indessant c’est de chiffrer les dons.

    Que ce soit pour les demandeurs (objectif: les dons du mois de mars. Qui correspondent à la plus grosse somme donnée. Et je me dit, tien, on tente une entropie ici? Et pourquoi cet objectif en particulier?) Et qui demande? Paul pour Paul, François pour Paul, Paul pour François? o.O

    Et ceux qui donnent. Quel objectif: Se vanter d’avoir donné ou d’avoir quelque chose à donner? Se donner en exemple? Trouver la juste rémunération pour un travail?
    Quand vous dites que vous donnez 10€ par mois et que vous soulignez que vous trouvez ça normal, par opposition je comprend que vous ne trouvez pas ça normal de ne pas le faire…

    Maladresse de part et d’autre je dirais. De la part de ceux qui ont ralés car ils ont étés choqués aussi (surtout? :-))
    Mais avant de « donner » j’aimerais bien savoir à qui? (qui est rémunéré, qui est bénévole et comment ça se décide)

  65. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ JJJ

    J’accepte bien entendu votre critique, bien que la religiosité que vous me prêtez me soit pour le moins étrangère, ainsi que la pratique d’un quelconque chantage moral.

    Tribut, puisque vous en parlez, vient du latin tribulum et signifie contribution. Celle-ci n’était pas nécessairement versée en signe de soumission, mais aussi de respect.

    Je n’ai pas d’autre objectif que de contribuer à assurer à l’éditeur de ce blog des dons réguliers. Si d’autres appels peuvent être plus convaincants que le mien, ils sont les bienvenus !

    Cordialement à vous

  66. Avatar de Lemar
    Lemar

    @ david

    Pourquoi autant de méfiance ?
    Quelle importance de voir son pseudo publié ou non, avec un montant à côté ? Peut-on un instant arrêter de classer les gens entre eux et de les mettre en compétition ? Pourquoi ne pas donner anonymement, sans arrière pensée et sans attendre de retour ? Serait-il grave que Paul fasse un « bénéfice » (on en est loin à mon avis) grâce à des dons ?
    Prenez vous autant de précautions pour tout ce que vous dépensez ? Restons simples.

  67. Avatar de Moi
    Moi

    Ha la la!, dès qu’il y a des histoires de sous, c’est toujours la même chose… 🙂

  68. Avatar de D.frami
    D.frami

    je suis pr^t a payer 5euros par pour la qualité de ce blog, la contribution exceptionnnelle en la personne de paul, dans tout le sens du terme ,francais , fier de pouvoir contribuer , même si je dois payer plus , ce qui est rare est cher , et les contributions de mr jorion , détone tellement dans ce paysage de gens anéantis par le suivisme et l’abêtissement provoqué par la massmédia , que cette aide est trop précieuse pour s’en passer et pour pouvoir lutter et faire avancer les choses côute que côute face au big méga lobbying bancaire américain comme européen d’ailleurs

  69. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    Objet du billet: Les zombies sont au pouvoir

    à NuageBlanc

    Dominique Mariette, ancienne rédactrice en chef de la Tribune, spécialisée dans les questions financières,
    écrivait le 27 avril (slate.fr):

    « L’Elysée explore toutes les pistes pour assainir la situation des banques françaises.
    Si la crise financière se prolonge, comme cela semble être le cas aux Etats-Unis,
    l’année 2009 pourrait se traduire à nouveau par de très mauvaises surprises avec de nouvelles dépréciations d’actifs, des pertes et
    pour finir des problèmes de solvabilité.
    Pour faire face à un tel scénario, l’Elysée étudie la possibilité de lancer un grand emprunt
    afin de financer des nationalisations temporaires qui permettraient d’isoler les actifs toxiques et de les cantonner dans une structure ad hoc

    Un Etat — américain, anglais, français, etc. emprunte pour « renflouer les banques ».

    Il renfloue quoi et qui au juste ? … et comment ?
    A – Se met t-il en position de créancier à l’égard des actionnaires antérieurs de la banque,
    son « apport en dette » étant immédiatement avalé par une tranche d’actif sans valeur ?
    B – Se met-il en position de co-actionnaire à côté des actionnaires antérieurs de la banque,
    à la différence près que son « apport en capital (éventuellement négatif) est immédiatement avalé par une tranche d’actif sans valeur ?
    C – Vient-il se substituer à des créanciers existants cherchant à ne pas perdre leurs billes onshore ?
    D – Vient-il se substituer à des actionnaires existants cherchant à ne pas perdre leurs billes onshore ?
    E – Vient-il jouer directement dans les comptres d’actif de la banque sans être même présent au Passif ?
    F – Autre ?
    G – Serait-ce un petit mix d’un peu tout ça ? dans quelles proportions ?

  70. Avatar de NuageBlanc
    NuageBlanc

    à LeClownBlanc

    à: LeClownBlanc

    Les activités offshore que la loi rend inaccessibles aux Etats et les « Opérations quotidiennes de prix-de-transferts à effet de détournement-de-fonds » (par dizaines de milliards) sont approuvées par les 20 majorités parlementaires du G20.
    Très récemment, je survolais Neuf-Mondes.
    [ Le flash sur ce vol n’a pas été retenu par le blog, mais cela le sera un jour, ici ou ailleurs].

    Z, le neuvième et dernier des Neuf-Mondes, comprend la Couronne d’archipels Mardi
    déjà partiellement décrite par Herman Melville en 1849 (Voyage Thither).
    Avant l’existence de cette gerbe d’archipels le topMécène Vivo construisit, entre terre et ciel,
    un hyperboloide de 20.000 km de base tenant sur 30 pieds géants, dont
    [4] Delaware State, [7] Caraibe, [11] City-of-London, [13be] Bruxelles, [13lu] Luxembourg, [13ch] Genève et Canton-de-Vaud, etc. jusqu’à [29] Singapour] et [30] Mélanésie.

    Ce ruban Ohonoo constitutait la base de cet hyperboloide intercédant avec Mars et Vénus.
    Vivo, arrivé sur terre, commença par parcourir les parlements proches de l’anneau Ohonoo;
    écœuré par la perversion qu’il y découvrit
    retourna au ciel en détruisant les marches derrière lui.
    Les blocs tombèrent dans la mer et formèrent le chapelet d’îles Zardi
    qui comprend l’archipel Mardi exploré par Melville.

    Le nom Ohonoo signifie « territoires des topInnocents-criminels »
    dont les activités offshore et/ou prix-de-transferts scandaleux sont approuvées par les 20 majorités parlementaires du G20.

    Oppossùm, le 3 mai (à 16:57), fit une très juste observation

    De plus, comme vous le savez, malgré l’endettement prodigieux de tous les agents économiques, les liquidités sont bien là , en grandes quantités, attendant sagement que la déflation des actifs ait atteint son terme, pour se repositionner sur les actifs sains. Et alors là, il n’y aura plus besoin de monnaie fondante puisque l’hyperinflation jouera largement ce rôle, inutile d’en rajouter ! (Bien entendu, ce scénario suppose qu’on aille au bout de la crise pour identifier les maillons faibles et faire dégorger le système de ses créances/dettes qui ne peuvent plus être tenues)

    Du très vrai et du pas clair dans cette phrase importante.

    On se saurait être ultra-endetté et hyperliquide simultanément.
    … à moins que ce soit, pour ce qui est des banques (de toutes « cultures ») respectivement sur un Versant Nord et sur un Versant Sud.
    La Chine n’est pas endettée, les familles royales pétrolières ou émirales non plus. Ces ont deux exemples.
    Comment se présentent respectivement les liquidités offshore (Zf) et les liquidités onshore ? …
    … est-ce si différent vu l’efficacité des circuits de blanchiment ?
    … Alors que des établissements ON-et/ou-OFF-Shore croulent sous les liquidités,
    pourquoi les Etats emprunteraient-ils à nouveau massivement par centaines de milliards ?

    Un chiffre a circulé sur les trillions offshore des particuliers, près de 8 trillions.
    Dans le journal LesEchos.fr du 16 mars 2009

    « Selon le Boston Consulting Group, près de 2.000 milliards de dollars d’actifs étaient gérés en Suisse en 2007 pour le compte de fortunes étrangères. Cela correspondrait à 27 % du total offshore mondial

    Quel tri a effectué le Boston Consulting Group dans les comptes offshore ?

    Ni la BRI, ni la Fed33LibStreet (NY), ni John Lipsky (FMI, Usa), ni Trichet, etc.
    souffle un seul mot …
    – sur les autres trillions ($, £, €, Y, etc.) des transnationales
    – sur ces masses liquides (ou quasi liquides), par dizaines de milliards,
    dont les détenteurs attendent patiemment le moment d’investir,
    quand tout sera au plus bas … les détenteurs_Z, zardiques.
    Quelles ZarFiducies ?
    Zf1 : Fiducies (comme çi ou comme ça) de familles royales ou impériales
    Zf2 : Fonds souverains intouchables,
    Zf3 : Fiducies-caisses-noires de transnationales financieres ou bancaires
    Zf4 : Fiducies-caisses-noires de transnationales de l’industrie ou du commerce

    En dehors du palpable (pétrole, matières premières, munitions, etc.)
    quelles « masses liquides« , autres que des titres en or, sont comptabilisées offshore ?
    … ont intéressées, depuis des décennies, les géants de l’opaque ?
    … en dehors des titres d’entités de l’économie réelle (industrie, commerce, immobilier, services non bankass) cotés en Bourse.
    Pour rester dans ce qui est aisément compréhensible par tout un chacun :
    (La) Comptes-courants off-on
    (Lb) Emprunts d’Etat, (Lc) Treasury Bonds, (Ld) Municipalities,
    (Le) Titres de banques ou d’établissements financiers,
    (Lf) Obligations émises par des banques,
    (Lg) Papiers dénommés « monétaires » indexés sur un taux-de-base (sympa) « entre banques » (interbancaire, ça fait moins …),
    (Lh) Certificats de dépôts.

  71. Avatar de Auguste
    Auguste

    à LeClownBlanc


    http://www.intox2007.info/?post/2009/03/01
    Deux questions :
    Q1 : Y a t-il — oui ou non — 16.3 trillions de livres d’actifs pourris en Europe ?
    Q2 : Parallèlement, comment se porte l’offshore ?

    Pour la réponse à la question 2,
    ce qui nous intéresse ici c’est le Tableau Offshore des trillions
    avec
    en colonne les ZarFiducies Zf1, Zf2, Zf3, Zf4
    en ligne les classes de liquidités La, Lb, Lc, Ld, Le, Lf, Lg, Lh
    en totaux les trillions rendus inaccessibles pas les 20 majorités parlementaires du G20.

  72. Avatar de thomas

    Dissy,

    Pour ceux qui apprécient le copié-collé, l’information gratuite est un idéal, mais je doute que ce procédé survive à la période de vaches maigres qui s’annonce.

    Quand à notre hote ici même, personne ne vous oblige à quoi que ce soit, même si les messages ci dessus font un peu dans le et moi- et moi qui, avec la répétition donne un peu une sensation d’enchère…

    Enfin, votre message rejoins beaucoup d’autres, vous bouillez de faire enfin quelque chose, mais c’est justement le moment de consacrer du temps à la recherche, pour tenter de ne pas se tromper, ni de coupable, ni de solution, non ?

  73. Avatar de pyt
    pyt

    Pourquoi un premier message aujourd’hui ?
    Peut-être parce que cette polémique sur les dons, parce que vous êtes tous devenus très importants pour moi, comme pour bien d’autres, depuis bientôt deux ans. Il semble nécessaire de le dire quand arrivent les éléphants bâfreurs, quand M. Jorion exprime des besoins, demande un soutien légitime… Que pourra devenir ce blog sans l’effort de quelques uns ? Contraint par quels ‘partis de gouvernement’ perdus et déconsidérés, par quels intérêts ? Le risque existe de l’abandon, n’est-ce pas ?

    Pour le lecteur qui n’a pas pu faire d’études, M. Jorion, ce blog et ses contributeurs, ont été une ouverture extraordinaire sur la réflexion, la curiosité, la culture. L’université. Bien sûr, pour la compréhension de bien des sujets il manque des clefs, des sources, des méthodes… Mais quel plaisir que de découvrir la pensée, de vous découvrir ! Se casser la tête à tenter de peser les solutions évoquées, de faire quelques recherches ! Croyez-moi, cela change des ‘gratuits’ que l’on trouve dans tous les bureaux, ateliers, usines, en concurrence avec les tracts de la CNT, de LO, du PT… Et tout cela est précieux, même si on n’en dit rien, n’exprime rien de public. Personnellement, je tiens à vous tous, qui me rassurez et m’éloignez de la panique qui s’installe, par le bas, par la désinformation, par les manipulations en cours en direction des sans-grades (que je pense pouvoir mieux deviner aujourd’hui que je suis plus critique). La liberté, l’érudition qui s’expriment ici sont précieuses et nous le savons tous, à chacun donc de décider de l’expression de son attachement, selon ses moyens, ses envies, son savoir. C’est simple, non ?

  74. Avatar de frédéric retord
    frédéric retord

    @ Paul et François
    Je ne vois aucune maladresse dans le fait de solliciter la contribution de vos lecteurs. La qualité de vos travaux rédactionnels mérite à l’évidence une rémunération. Deux suggestions : renouveler la « piqûre de rappel » chaque mois, et publier les montants recueillis. Merci pour la qualité de votre travail, pour votre élégance et aussi votre générosité.

  75. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Franck

    Ne vous formalisez pas outre mesure. Paul n’a que je sache jamais exigé quelque argent que ce soit. Il a fallu l’initiative de François Leclerc pour que Paul consente à relancer ses lecteurs de façon régulière.
    Il dit simplement : je me suis consacré à plein temps pour éditer et animer ce blog, et je n’ai guère d’autres ressources de revenus en dehors de mes droits d’auteur, pour l’instant. Il ne dit pas autre chose. Paul n’a cessé de dire qu’il était dans une logique du don. Mais que les choses étant ce qu’elles sont, ce don ne peut être un sacrifice. Ce qui compte c’est ce que Paul nous donne ici.
    Je considère, après avoir consulté et écrit sur ce blog depuis de nombreux mois, qu’il donne beaucoup. Aussi serais-je attristé que l’expérience s’arrête de sitôt. Peu importe à la limite que Paul soit milliardaire ou millionnaire, ou qu’il soit à la limite de la pauvreté, là n’est pas la question. Ce qui importe c’est que Paul puisse continuer à faire ce qu’il fait, car j’estime que cela en vaut la peine.
    Estimons-nous que ce qu’il fait vaut nos encouragements ? A cette question je réponds oui.

    Libre à chacun de donner ce qu’il veut ou ce qu’il peut, en le disant publiquement ou en le faisant en toute discrétion.
    Je vous accorde que tous les contributeurs, comme leur nom l’indique, contribuent à ce qui fait la richesse de ce blog. Mais reconnaissez tout de même que sans l’éditeur en chef, Paul Jorion, et ses billets de grande valeur, pédagogiques, heuristiques, nous ne serions pas ici pour « contribuer ». Connaissez-vous beaucoup d’autres blogs qui ait la qualité de celui-ci ?
    Si chacun ici donne beaucoup de soi-même, comme vous le notez, c’est d’abord parce que Paul Jorion initie le don de soi.
    Il est vrai que beaucoup de personnes dans nos sociétés donnent de leur personne sans le faire savoir et n’en sont que peu rétribués, sinon parfois pas du tout. Mais, dans la vie, dans l’action il y a des priorités. Or ce blog, dans l’ordre des priorités, pour toute personne un tant soi peu préoccupé par la marche du monde, tient une place de choix, car d’une grande exigence intellectuelle, tout en demeurant dans l’ouverture. D’autre part, si effectivement vous aspirez à un monde meilleur où chacun pourrait voir ses talents rétribués, reconnus à leur juste valeur, ce blog n’est-il pas justement le vecteur — étant donné les thèses qui y sont défendues, que je qualifierais d’humanistes –, un des moyens à notre disposition pour que ce monde puisse effectivement exister dans un avenir plus ou moins lointain ? Et tout au moins, pour nous sortir de cette crise, dont les enjeux sont colossaux.

    Il me semble que ce qu’offre ici Paul n’a pas de prix, car le travail de la pensée qui est mené ici jour après jour n’est pas de l’ordre du dénombrable. IL ne s’agit pas de gagner quelque chose, matériellement parlant, mais mais de gagner une meilleure compréhension du monde, pour le cas échéant mieux le transformer. Ce qui est en jeu, ce dont nous parlons, c’est de notre monde, de ce qu’il est, de ce qu’il pourrait être. Certes ce sont autant de choses qui n’auront pas un impact immédiat sur l’état du monde — encore que chacun en participant au blog, en le lisant, peut voir ses idées approfondies, transformées et donc agir différemment–, mais qui parce qu’elles traitent de tout ce qui touche à la cohérence du monde. Or si l’on veut transformer notre monde il faut d’abord savoir de quoi il est fait, pour ensuite agir au mieux.
    Cette transformation du monde ne vaut-elle pas qu’on la soutienne ?

    Bref, Paul Jorion est un médiateur-initiateur de la transformation du monde. Il partage ici ses connaissances, et nous incite avec lui, grâce à lui, à participer à un travail qui revient à faire un travail sur soi qui en même temps profite à tous, car les écrits visibles pour le plus grand nombre, tout blog constituant une édition.
    En partageant ici ce qui n’a pas de prix, Paul fait un don. Cela ne vaut-il pas quelque contre-don de notre part ?

  76. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Opposum

    Les cours de la bourse sont l’équivalent de ce qu’était le mètre étalon en platine conservé sous double cloche au pavillon de Breteuil ! Une mesure qui n’en est plus une et qui appartient désormais à l’histoire de la science.
    Les embellies boursières que l’on observe sont le signe que pendant la crise les affaires continuent. De là à leur attribuer un rôle dans la sortie de crise, c’est un pas que je franchirais pas. Certains actifs ne devront pas être autant dépréciés, voilà tout.

  77. Avatar de rémi
    rémi

    j’essaierais de donner 5 e / mois à l’avenir…

    bonne idée de publier à la mi-mois l’état des comptes du blog …

    bonne nuit et merci .

  78. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Dissy

    Détrompez-vous. J’ai lu récemment qu’un des plus diffusés des journaux gratuits français — le journal Métro — connaît actuellement des difficultés financières. Les journaux gratuits n’ont de gratuit que le nom. Ils vivent de la pub. Ce ne sont donc pas des substituts aux journaux traditionnels, ni des oeuvres philantropiques. On ne peut comparer leur contenu à celui des journaux traditionnels, ces derniers avec tous leurs défauts, sont tout de même plus étoffés. Si la manne publicitaire baisse, les « gratuits » ne sont plus viables économiquement.
    Les gratuits sont « light » et les grands journaux traditionnels sont dépendant (de gros actionnaires) du pouvoir financier, il ne reste donc plus, en dehors de quelques petits journaux ou magazines, que les sources d’information du type blog pour offrir une info vraiment indépendante et surtout des analyses moins conventionnelles, car plus diverses.
    Evidemment il faut faire le tri, il y a blog et blog, comme en toutes choses. Et puis un blog tisse une relation personnelle entre son auteur et ses contributeurs ce qui incite à un engagement plus fort, plus exigeant. Les journaux ont leur édition web, mais l’interactivité qui s’y produit est surtout réactive, elle n’est pas de l’ordre de la contribution, dans une optique de progression personnelle et collective de la connaissance, ce qui fait toute la différence.

  79. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Le Clown Blanc-Nuage blanc

    Merci pour la clarté de votre présent exposé, vous êtes un des rares, sinon l’unique, à soulever en ces termes la question du off-shore. Je ne suis pas spécialiste des questions financières, comme vous le savez, mais ce que vous dites semble cohérent.
    Belle ténacité. En vous demandant de faire un billet sur la question je vous demandais l’impossible, car le « off shore » est opaque par définition. Vous semblez cerner plus en plus votre objet.

  80. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Comme son nom l’indique le Clown Blanc est clair.

    Et drôle.

  81. Avatar de Cécile
    Cécile

    en dessous de Z, c’est la panade zombique, les zombiers seraient-ils des mardisants zardistes (masqués) en partance pour la planète mars

    source
    http://moktaramablog.over-blog.com/article-29817712.html#marque5

    extrait
    Le plan Geithner, la FAS 157-e et le G20 sont dans un bateau…
    Le jeudi 2 avril a été votée une nouvelle réglementation comptable par le Congrès américain, la FAS 157-e, qui permet aux banques d’inclure dans leur bilan un prix pour leurs actifs qui n’est pas forcément celui du marché « lorsque le marché en question ne reflète pas les bons prix » [8] . Pour faire « simple » , ce qui aurait pu être à n’importe quel autre moment une réflexion approfondie sur le fait que le prix du marché est souvent loin de refléter la réalité – et donc qu’une comptabilité de la valeur des actifs se doit d’en être quelque peu détaché – ; se transforme devant le sauvetage désespéré du systême par lui-même en la permission explicite donnée aux banques américaines de mentir en surrévaluant leurs actifs, notamment leurs actifs toxiques dont une bonne partie avait une valeur totalement délirante il y a quelques mois sans que cela ne choque personne, le marché n’étant dysfonctionnel que quand il chute à écouter les élites de la finance. Cela permet donc aux banques de faire face en améliorant virtuellement leur bilan en attendant que le plan Geithner – dont nous allons parler plus loin – entre en action, surtout compte tenu du fait que leurs actifs dits toxiques grossissent de jour en jour avec la dégradation de l’économie [1] .

    Comment cela s’intègre-t-il dans le plan Geithner, et en quoi consiste ce plan Geithner pour sauver une seconde fois les banques américaines ? Le plan Geithner consiste à faire ce qui avait été jugé trop dangereux et trop coûteux quelques mois auparavant, lors du premier plan de sauvetage sous l’administration Bush. Finalement, il avait été décidé de donner de l’argent aux banques, en les laissant éponger elles-mêmes leurs actifs douteux.

    la figure
    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/500×221/1/90/56/67//Premier-plan-US.jpg
    Plan Paulson ou TARP, tel qu’il est voté le 11 novembre 2008 [flux d’argent frais]

    ……..

  82. Avatar de Cécile
    Cécile

    en dessous de Z, c’est la panade zombique, les zombiers seraient-ils des mardisants zardistes (masqués) en partance pour la planète mars

    source
    http://moktaramablog.over-blog.com/article-29817712.html#marque5

    extrait
    Le plan Geithner, la FAS 157-e et le G20 sont dans un bateau…
    Le jeudi 2 avril a été votée une nouvelle réglementation comptable par le Congrès américain, la FAS 157-e, qui permet aux banques d’inclure dans leur bilan un prix pour leurs actifs qui n’est pas forcément celui du marché « lorsque le marché en question ne reflète pas les bons prix » [8] . Pour faire « simple » , ce qui aurait pu être à n’importe quel autre moment une réflexion approfondie sur le fait que le prix du marché est souvent loin de refléter la réalité – et donc qu’une comptabilité de la valeur des actifs se doit d’en être quelque peu détaché – ; se transforme devant le sauvetage désespéré du systême par lui-même en la permission explicite donnée aux banques américaines de mentir en surrévaluant leurs actifs, notamment leurs actifs toxiques dont une bonne partie avait une valeur totalement délirante il y a quelques mois sans que cela ne choque personne, le marché n’étant dysfonctionnel que quand il chute à écouter les élites de la finance. Cela permet donc aux banques de faire face en améliorant virtuellement leur bilan en attendant que le plan Geithner – dont nous allons parler plus loin – entre en action, surtout compte tenu du fait que leurs actifs dits toxiques grossissent de jour en jour avec la dégradation de l’économie [1] .
    ……..  »
    (une figure illustre la perspective zombière du plan zombier )

  83. […] l’économiste Nouriel Roubini en parlant des banques US renflouées par les États-Unis, et promis à un fort bel avenir vu l’évolution de la situation économique… )) . C’est à […]

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta