« Tout d’abord, la méthode du tableau [de Quesnay] permet une extraordinaire simplification. La vie économique d’une société non socialiste consiste effectivement en millions de relations ou de flux entre les entreprises et des ménages particuliers. Nous pouvons établir à leur sujet certains théorèmes, mais il nous est impossible de les observer dans leur totalité. Cependant, si nous remplaçons ces relations par des relations entre des classes, ou par des flux d’agrégats sociaux (ou autres), le nombre insaisissable de variables que présente le problème économique se réduit d’un seul coup à un petit nombre que l’on peut traiter et suivre facilement » (Joseph A. Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, Tome I, [1954] 1983 : 339).
Effectivement ! Merci ! Rappel : Chine / Occident : deux manières d’appréhender le monde, le 1er mai 2021 -…
97 réponses à “Le temps qu’il fait, le 17 juillet 2009”
alors, tout est « grotesquement » économique ?
ce temps qu’il fait c’est un peu comme un divan hebdomadaire, on devient psy à l’écoute bienveillante pour comprendre le grotesque de la situation ; Minc et Roubini devraient venir écouter de temps en temps. On a bien plus à apprendre avec Paul Jorion, vous êtes un super prof même si les fonds de pension ou autre répartition ne vous aident pas particulièrement.
La question que je me pose est de savoir quand et comment le système peut changer et évoluer étant donné qu’il a prouvé qu’il était voué à l’échec. Déclin de civilisation ?
Quand des décisions de sanctions, d’interdictions dans le domaine bancaire et financier vont-elles être mises en place ?
C’est ça l’oligarchie ? La toute puissance qui permet de museler les hommes politiques ?
« On ne nous dit pas tout ! » Et c’est là justement le problème … Nous sommes comme dans cette histoire de la grenouille qui cuit à feu doux et qui ne s’en rend pas compte car c’est insidieux …
Merci Paul pour tout ce travail de réflexions et d’analyses entrepris et de tous les posts pertinents qui alimentent un désir de compréhension. Cela nous sort des sentiers battus de la désinformation et de la manipulation médiatique.
Concernant cette oligarchie de wall street, Mr Francois Asselineau en parle très bien dans ses conférences car on y découvre que la creation de l’union européenne est issue de la volonté des banquiers de wall street.
Ce Francois Aselineau était l’ancien chef de cabinet de Pasqua, dominique de villepin puis inspecteur général des finances.
Il évoque clairement cette oligarchie dominante dont l’un des but est de créer une union européenne à l’image de l’ex URSS.
Pour ceux que ca intérésse, les conférences vidéos sont à visionner ici :
Qui gouverne la France ?
http://www.dailymotion.com/playlist/x10h38_Auzarmes_qui-gouverne-la-france-y
A part ça, tout va bien…
et
Pendant que Goldman Sachs annonce des bénéfices record et qu’on chuchote partout que l’économie mondiale est en train de repartir, une énorme vérité éclate au grand jour : celle de l’état de quasi-faillite d’un grand nombre d’Etats américains.
Désormais, c’est 48 des 50 Etats qui affichent des déficits qu’en principe la loi leur interdit. Si le total représente 166 milliards de dollars pour 2010, ces déficits représentent une moyenne de 24% des revenus des Etats, avec 32,2% pour l’Etat de New York, 33% pour l’Illinois, 37,8% pour le Nevada, 41,1% pour l’Arizona et même 58,2% pour la Californie qui se trouve en quasi-cessation de paiements depuis le 1 juillet.
à lire absolument, vraiment excellent…
le rayon de soleil qui manque tant à Paul dans sa chambre…
[http://www.objectifliberte.fr/2009/07/cabotinage-estival.html#comments]
j’adore paul jorion;
quand il s’adresse à nous, à moi, on a l’impression qu’il parle à un ami;
merci;
Merci Capone pour l’info. Trés intéressant.
@ DTX
très drôle et très vrai à la fois.
Qui peux croire aujourd’hui mis à part les bobos que notre activités économiques puisse dérégler tout un univers dont nous ne sommes qu’une simple gouttelette ? Les changements de cycles ne sont pas spécifiques à notre époque, il en a été ainsi depuis la création de notre planète et même bien avant.
En revanche, ce qui devient dangereux, c’est le fait de culpabiliser les peuples en leur faisaint porter le fardeau de la pollution et du réchauffement climatique. Ceci étant également le prexter idéal pour leur imposer des taxes mais aussi commencer à mettre sur la table le problème de la surpopulation, c’est bien de cela dont il s’agit.
Attention aux envies d’eugenisme sous couvert de Green economy.
Le réchauffement climatique est aussi l’argument géostratégique empechant ainsi certains continents de se développer, puisqu’on le sait pour se développer il faut au préalable passer par une phase d’industrialisation qui est relativement polluante.
A mon avis ce sont les mêmes qui ont également intérets à ce que certains pays n’accèdent pas non plus au nucléaire civil afin de ne pas leur laisser trop d’indépendance énergétique, il vaut mieux importer cette dépendance énergétique bien sur…
Faudra que l’on m’explique comment de la remise en cause des thèses de la science économique de l’école autrichienne avec son corollaire (quel est l’intérêt de présenter les choses de cette façon ? à qui cela profite ?), peut-on passer à la remise en ? du changement climatique…
On s’en fout de la prose du blog de la pensée libérale, ce qui est en jeu ici est bien plus intéressant…
Alors, fin de la récré, c’est possible d’avoir des avis sur ce que Paul nous communique en cette fin de semaine ?
Je constate que la pollution n’est pas qu’une conséquence des activités industrielles, la file de ce billet en est la preuve !
@Capone13000 dit :
17 juillet 2009 à 12:48
Une vision intéressante des choses.
On peut penser aussi que la créature finira par échapper à son créateur.
Le despotisme anonyme d’une oligarchie est quelquefois aussi effroyable et plus difficile à renverser que le pouvoir personnel aux mains d’un bandit. [Arthur Arnould]
« Il n’est plus nécessaire d’aimer la lumière pour entreprendre le bien, seul la flatterie de nous tous nous suffit »
Si seulement le seul fait de tout parier pouvait suffire, à la seule réunion de pensée et d’action semblable à la notre.
Nous croyons toujours en nous nous sommes encore si riches, si puissants, c’est nous qui tirons encore les ficelles.
La preuve nous avons beaucoup d’automates éclairés chez nous aux mêmes lumières de fonctionnement du 19ème.
Seul d’ailleurs les personnalités les plus fortunés modernes plus mondaines peuvent éclairés les autres, des notres.
Par conséquent il n’est plus nécessaire d’avoir encore un esprit de pauvreté pour mieux entreprendre l’action humaine.
Nous avons une très grande expérience internationale la plupart de nos membres sont d’ailleurs des gens très en vus, fréquentant beaux salons, beaux hôtels de luxe, belles assemblées secrètes ou pas, des gens si importants si précieux.
La bêtise, l’orgueil, la vanité, la distinction de plus, L’avidité, la cupidité, l’empressement, la petitesse sans freins, sans limites, sans cesse, sans lois, sans foi, sans frontière, sans tradition, sans intégrité aucune les grands de ce monde.
Ils auront beau y faire les malins l’humanité va bientôt subir cruellement autre chose grâce à eux. Une fin heureuse pour tout le monde comme la plupart des films Américains qui passent encore si bien en boucle à la télévision.
C’est une dépression globale il n’y a aucune issue à suivre ces gens là.
« O pierre philosophale du marché humain, transforme de nouveau nos vices en une plus grosse ficelle de plus »
Le temps qu’il fait chez eux dans le luxe et l’opulence à des années lumière de vous n’est d’ailleurs pas du tout le même temps qui fait chez eux.
Merci encore Mr Jorion d’avoir su si bien préserver votre intégrité, votre humanité, votre liberté, quel courage, votre indépendance d’esprit, vous avez l’air si différent de ces gens là.
@Paul Jorion
Vous colportez un préjugé tenace (comme beaucoup d’autre): qu’il y aurait d’une part « la raison », et d’autre part « l’émotion ».
Ainsi lorsque vous dites en parlant de l’homo économicus: « qu’on s’aperçoit qu’il n’agit pas toujours selon la raison mais bien souvent selon l’émotion » (en paraphrasant) comme si y aurait une opposition entre l’un et l’autre ou qu’il y aurait une dichotomie, ou que les deux seraient presque de nature différente et indépendante.
Une fois que vous enlever cette dichotomie fausse, on a:
Ce qu’on fait à un moment donné est toujours raisonable pour soi à l’instant où on le fait
Ce n’est pas un principe. C’est un simple énoncé tautologique
Ne vous fâchez pas, ghost dog. Ce que dit implicitement Paul, c’est que l’économie n’est pas une science. Les théories économiques reposent sur des préjugés ; elles ont pour effet (et peut-être pour objet, dans certains cas) de légitimer les comportements dominants, avec plus ou moins de rigueur intellectuelle. En ce sens, la défunte appellation d’« économie politique » était plus appropriée – et plus honnête dans l’humilité de ses ambitions.
Le parallèle avec le réchauffement climatique coule de source : la mobilisation contre « le changement climatique provoqué par l’Homme » repose sur une théorisation foireuse du fonctionnement du climat, sur le bidouillage des statistiques et le recours à des « groupes d’experts » (tels le GIEC) aussi experts en climatologie que vous l’êtes sans doute en droit canon – cela dit sans vouloir offenser l’étendue de votre culture. Et au cas d’espèce, les préjugés véhiculés ont vraiment pour objet de susciter des actions politiques déterminées, comme le souligne capone13000 avec pertinence. En somme, le même processus qui conduit à des « politiques économiques » orientées vers des intérêts de classe.
@ Marquis de Laplace
« Ce qu’on fait à un moment donné est toujours raisonable pour soi à l’instant où on le fait »
On ne vous accordera ni un comté ni une principauté pour de telles allégations -:)
@ Marquis de Laplace
J’ai travaillé autrefois en Intelligence Artificielle dans le cadre d’un laboratoire des British Telecom. J’ai mis au point un logiciel appelé ANELLA (Associative Network with Emergent Logical and Learning Abilities). L’originalité de ce projet était que le « raisonnement » produit par la machine était généré entièrement par l’association à un réseau de mots d’une dynamique qui mimait une logique d’affect.
Cette idée m’était venue de ma familiarité avec la psychanalyse et je persiste à croire que c’est à partir de ce type d’hypothèses que l’on pourra un jour réellement générer l’intelligence artificielle. Donc en réponse à votre commentaire, pour moi, la raison, c’est ce que produit une dynamique d’affect associée à un réseau de mots.
Ceci dit, quand je parle des « sentiments » qui se trouvent au sein de la science économique, il ne s’agit pas de l’affect, il s’agit, comme je le dis, du sentiment, tel qu’il appartient à ce que j’appelle une « psychologie de bazar », une psychologie « populaire » faite de notions intuitives et inanalysées.
J’ai expliqué tout cela dans mon livre intitulé « Principes des systèmes intelligents » (Masson 1990).
Bonjour à tous,
Paul, tout à fait d’accord sur la pertinence de la représentation des interactions économiques entre classes sociales. Malheureusement, la majorité des « économistes » ont enterrés cette représentation sous les ruines du mur de Berlin. Mais je pense qu’il faudrait ajouter une dimension géographique à ces interactions. Selon que vous êtes à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières mondiales du développement, l’interaction n’est pas la même. Par exemple, au Brésil, on retrouve la structure de classes mais elle est subordonnée aux intérêts « occidentaux ». La classe pauvre, très majoritaire, sert de main d’œuvre à bas prix voire d’esclave dans certains coins de l’amazonie. La classe moyenne, qui s’est élargie quelque peu durant la dernière décennie, est censée représenter le marché intérieur pour dynamiser la consommation, mais elle est en situation précaire, et peu retomber très vite du côté « pauvre » (cf Argentine 2001), ce qui la rend bien servile. Quand à la classe dominante, elle fait tout son possible pour rendre l’investissement occidental attractif et rentable, en retirant sa part de bénéfice du pillage de leur propre pays et en maintenant la paix sociale, par la violence s’il le faut. C’est une structure sociale totalement orientée vers les capitaux étrangers.
Mais les mouvements de contestation sont légions même si peu relayé par les médias. Pour en revenir au précédent post de Ghost Dog, le dernier forum social au Brésil a connu un large succès. Et différents mouvements au sein des grandes agglomérations luttent pour l’accès aux besoins de base (électricité et eau courante dans les favelas). Bref, je pense que nous devons faire cette différenciation pour mieux appréhender ces structures dans l’économie-monde. Et surtout nous pencher sur les différents mouvements sociaux émergents dans les « économies périphériques ». La lucha sigue 😉
Paz
ps : j’espère que mon commentaire n’est pas trop brouillon…
Il y a aussi les cas où l’on soupçonne d’avoir fait une grosse connerie mais on se rassure bien vite en donnant à cet acte une explication raisonnable, voire rationnelle.
Les cognitivistes appellent ça la dissonance cognitive.
@Paul Jorion
« la raison, c’est ce que produit une dynamique d’affect associée à un réseau de mots. »
On est sur une longueur d’onde similaire.
« Ceci dit, quand je parle des « sentiments » qui se trouvent au sein de la science économique, il ne s’agit pas de l’affect, il s’agit, comme je le dis, du sentiment, tel qu’il appartient à ce que j’appelle une « psychologie de bazar », une psychologie « populaire » faite de notions intuitives et inanalysées. »
Ok. Mais pour un souci de plus grande précision, ne pourrait-on pas ajouter quelque chose comme:
« Différent acteurs influent sur les cours de la bourse. Pour certains, qu’on appelle communémment « investisseurs », la bourse représente le prix de biens sous-jacents qu’on peut se procurer avec moins de coût/effort lorsque le prix est bas (et ainsi réponde à un besoin animal d’acquisition à moindre effort pour mieux survivre); pour d’autres, de par une éducation et des intérêts différents, qu’on pourrait appeler « spéculateurs » ou « en besoin d’excitation » la bourse représente une source de changement qui met en mouvement un instinct profond de suivre les autres, lequel besoin origine vraisemblablement d’une expérience animale similaire au mouton où le fait de suivre le troupeau a comme effet bénéfique de diminuer la probabilité d’être mangé par le loup ambiant qui ne mangera qu’un seul mouton pour assouvir sa faim(une forme d’assurance pour le mouton). Ainsi si la bourse décuple, le spéculateur dans le troupeau ne risque pas d’avoir à compétitionner avec des personnes 10x plus riches pour l’acquisition de biens dans le futur, alors que ce pourrait être le cas en restant à côté. Dans les deux cas, il s’agit donc pour chaque intervenant d’un acte rationnel dans sa logique/connaissance à lui »
Les spéculateurs ne sont pas tous moutonniers, loin de là, Il y en a qui spéculent contre la tendance et il y en a qui s’en foutent complètement de la tendance et ne font jamais de paris directionnels. D’autre part, les investisseurs sont aussi des spéculateurs (dans une certaine mesure) car ils spéculent sur les bénéfices à venir des entreprises.
@ton vieux copain Michel
Parfaitement correct.
Et tous agissent de façon rationelle dans leur logique/connaissance à eux.
L’homo oeconomicus est bien vivant et en santé!
Mouais… Il a quand même pris un sérieux coup dans l’aile, l’homo oeconomicus. Il suffit de lire la liste des biais cognitifs dont il est affligé, ça ressemble à un gruyère.
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_cognitive_biases
Et attention, ça c’est ce que les cognitivistes ont trouvé. On ne parle même pas de la psychanalyse.
@Paul Jorion
Finalement, ne serait-ce pas quand on a plus rien à perdre que l’on peut prendre du recul en toute objectivité et approcher la vérité et le bonheur (Certains philosophes grecs demandaient d’ailleurs à leurs disciples de se défaire de leurs biens matériels et de leurs liens avec la société pour être heureux).
Pour ma part, toute ma vie, j’ai cherché à être indépendant, aussi bien au niveau intellectuel que professionnel.
Bien qu’ayant entre autres une formation en économie, ce n’est qu’avec la chute des bourses que j’ai réellement commencé à m’intéresser aux différents systèmes économique et aux manipulations propres à chacun et votre site m’y aide beaucoup. Ce n’est pas très plaisant de comprendre que l’on est manipulé et impuissant à changer les choses, mais ça ne doit pas nous empêcher de vivre. Je suis très content d’avoir trouvé quelqu’un comme vous, indépendant et objectif : je me sens moins seul !?…
Je serais absent une bonne semaine, pendant laquelle j’ai bien l’intention de faire un peu le vide !
@Ton vieux copain Michel qui aurait du avoir un nom de plume plus court !
« sérieux coup dans l’aile, l’homo oeconomicus »
Tsssst tsssst, on retombe encore dans l’erreur initiale.
L’homo oeconomicus agit en fonction de sa logique/connaissance/biologie À LUI
Ce que vous décrivez (liste de biais cognitif) est une logique/connaissance/biologie de d’AUTRES personnes (qui peuvent avoir d’ailleurs tort ou non d’après le premier).
De plus, lorsque notre gentil homo oeconomicus apprendra ces soi-disant « connaissances » des autres, il pourra s’il le désire (selon sa logique/connaissance/biologie/makeup psychanalytique) les intégrer ou non.
Il reste toujours rationelle selon SA logique/connaissance/biologie/neurones/etc à quelques moment précis que ce soit.
Comme je l’ai dit l’homo oeconomicus rationel est une tautologie
Dans le modèle de l’homo oeconomicus, on DEFINIT le mot « rationel » de la forme suivante: est rationel POUR UNE PERSONNE ELLE-MEME tout ce qu’elle fait a un moment donné. C’est une définition, une tautologie, ce n’est PAS un principe ou une observation empirique.
@ Marquis de Laplace
Parfaitement, et c’est pourquoi l’interdiction du comportement est dans certains cas la seule option possible.
impossible de lire la vidéo jusqu’au bout ????
@Ton vieux copain Michel
« Don’t eat the Marshmallow … yet » par Joachim de Posada
http://www.youtube.com/watch?v=ykLUZO_-QZk
@Jorion
« Parfaitement, et c’est pourquoi l’interdiction du comportement est dans certains cas la seule option possible. »
L’un voudra interdire, l’autre ne voudra pas.
« seule option possible »
Dans votre logique/connaissance/makeup psychanalytique/etc peut-être.
Dans la mienne, certainnement pas: on peut concevoir de changer la logique/connaissance/makeup psychanalytique/etc des intervenants. C’est souvent plus simple et BEAUCOUP plus EFFICACE que d’interdire (ce qui à cause du make psychanalytique de certains produira exactement l’effet contraire ….!)
D’ailleurs n’est-ce pas le but de votre blog?
Certes si on l’interroge, il dira probablement que son action est rationnelle à ses yeux mais la théorie dite de l’agent rationnel, la SEM (pour Standard Economic Model) va plus loin que cette tautologie. Elle dit que le comportement de l’agent est rationnel pour un observateur ou un tiers dans la mesure où l’agent maximise son utilité. Et même si cela n’est pas vrai, car les tenants du modèle savent bien qu’il s’agit d’une fiction utile qui ne colle pas toujours à la réalité, il faut faire comme si c’était vrai.
Je ne sais pas si c’est rationnel ou si c’est un affect ,mais je trouve assez logique que vanham , s’inquiétant de la « chute des bourses « ait commencé à s’intéresser » aux manipulations propres à chacun » .
Par ailleurs ,pour tenter de décourager Paul , pour autant qu’on puisse assimiler » la vie économique d’une société non socialiste » à des flux de circulation , je lui signale qu’aucun logiciel n’est venu à bout d’un problème qui se résout pourtant chaque jour dans toutes les grandes mégalopoles : comment faire circuler des millions de piétons sur des espaces finalement assez restreints sans se rentrer dedans .
@Ton vieux copain Michel
Pas d’accord
« Elle dit que le comportement de l’agent est rationnel pour un observateur ou un tiers dans la mesure où l’agent maximise son utilité. »
Le mot crucial qui est la colle qui met tout ensemble est: *** « UTILITY » ***
C’est ça qui est rationel dans la logique/connaissance/psycho/etc de chacun.
Cette UTILITY est éminemment PERSONELLE, et l’utility de l’un est parfois la total « inutility » de l’autre.
Et ainsi, il est rationel que chacun puisse trouver que l’ »autre » soit irrationnel.
Désolé, je vais faire moins dans la profondeur, pour en rajouter dans les bonnes nouvelles pour les jeunes pousses :
Comme quoi, Paul, la solution « reconnaissance de dettes = monnaie » serait finalement utile – la preuve, même la Californie s’y essaie avec ses IOU ;o)
Plus sérieusement, un extrait de la Chronique Agora :
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090717-1982.html
En quelque sorte le sorte le retour à une analyse marxiste de l’économie.
@ Olivier Beru
« Le virus de la grippe A/H1N1 se propage dans le monde à une vitesse “sans précédent” par rapport à d’autres épidémies, a averti vendredi l’Organisation mondiale de la santé. L’agence onusienne renonce donc à ses statistiques globales sur la contamination. »
Ce que l’agence onusienne ne dit pas, dans cet extrait d’un communiqué inconnu, c’est que cette grippe semble moins meurtrière qu’un rhume des foins et qu’en plus ceux qui l’ont déjà contracté se trouvent immunisés, plus besoin de vaccins (qui coûterons la bagatelle de presque un million d’euros pour les comptes publics des français).
Quelqu’un parlait de la politique de la peur, c’est le meilleur exemple.
@moderato
mes excuses, comme ce n’est pas l’objet principal du blog, je suis resté elliptique ; voici le communiqué officiel : http://www.who.int/csr/disease/swineflu/notes/h1n1_surveillance_20090710/fr/index.html
Par ailleurs, le cout des vaccins est de l’ordre de 1 milliard d’euros, pas million
Pour information, le virus tue entre 1 et 5 malades pour mille. La pandémie en France pourrait toucher entre 10 et 40 % de la population. On est donc entre 6 000 et 130 000 morts si rien n’est fait… Ce n’est pas QUE psychologique quand même… Certes la grippe tue aussi beaucoup tous les ans. Mais ici, ce sont surtotu des personnes entre 5 et 40 ans qui décèdent, sans qu’on sache trop pourquoi…
Mais comme tu le soulignes, tout le battage fait autour de la maladie est inquiétant au sens où le pays entier aura peur à la rentrée, ce qui risque de le paralyser (qui va mettre ses enfants dans une école touchée, qui ira travailler dans une entreprise touchée, etc ?)
A suivre…
@ DTX
Comme vous avez pu le voir, « rayon de soleil » n’est pas vraiment la manière dont les autres commentateurs ont interprété ce qui se trouvait au bout du lien que vous recommandiez de cette manière. J’ai lu l’article en question et honnêtement, je me suis demandé si je n’insulte pas involontairement les lecteurs de mon blog en le laissant en place. En maintenant le lien je le cautionne aussi de la réputation de mon propre blog. Je vais ressusciter une pratique que j’ai utilisée autrefois, mettre un lien entre crochets, l’équivalent d’un avertissement : « ne mérite pas le détour ! »
Certes, il est probable que ce qui est considéré rationnel pour les uns ne l’est pas pour les autres (on dit dans ce cas qu’il n’y a pas de comparaison interpersonnelle des utilités) mais dans la SEM, le concept de rationalité à un autre sens. Il ne porte pas sur le jugement que chacun peut avoir sur ses choix mais sur le fait que, selon cette théorie, il est supposé qu’entre un choix moins avantageux et un choix plus avantageux en termes de rétributions (outcomes), l’agent rationnel choisira toujours le plus avantageux. La rationnalité est ainsi définie objectivement, pas subjectivement.
Cette théorie est contestée par d’autres modèles qui forment ce que l’on appelle l’économie comportementale. Mais ll est à noter que les biais cognitifs ou comportementaux qui infirment la théorie de l’agent rationnel n’ont pas lieu au hasard. Ils possèdent une consistance. Autrement dit, nous avons tendance à avoir les mêmes biais, à être « irrationnels » de la même façon.
Par exemple, la théorie prospective montre qu’il existe une asymétrie par rapport au gain et à la perte. Si nous achetons un titre 100, nous sommes plus enclins à le vendre à 110 pour faire un bénéfice qu’à le vendre à 90 pour limiter notre perte. Nous préférons attendre, quitte à voir notre perte se creuser davantage alors que nous prenons notre gain sans attendre, au risque de le prendre trop vite.
Attention à bien veiller à ce qui essentiel ,en particulier ici ,entre nous ,autour des analyses,des discussions,points de vues divers et riches :
ne pas mélanger ,même si cela peut fasciner un temps, l’Humain ,libre en principe, et son contraire : le Pouvoir de l’argent aliénant et mortifére à tous égards.
La grippe qui tue est une catastrophe à combattre mais à un tout autre niveau que celui des méfaits de bandits-argento-financiers qui ont amené notre Humanité,notre Planéte commune à l’abîme.
La pandémie passera,avec hélas et vraisemblablement nombre de victimes. Et il n’y aura aucune autre conséquence.
L’effondrement du bad capitalisme lui, doit être l’occasion de contribuer à son achévement,parce qu’il se démontre par lui-même dans ses perversions, tout en travaillant à édifier un systéme juste et solidaire pour notre « économie » mondiale. D’où découlent nos relations inter personnelles.
@ton vieux copain michel
« il est supposé qu’entre un choix moins avantageux et un choix plus avantageux en termes de rétributions (outcomes), l’agent rationnel choisira toujours le plus avantageux. La rationnalité est ainsi définie objectivement, pas subjectivement. »
Non!
Vous dites un choix entre « moins avantageux » et « plus avantageux »
Avantageux pour qui?
Avantageux est définit en function de l’ « utility value » qui EST personnelle et subjective.
« Cette théorie est contestée par d’autres modèles qui forment ce que l’on appelle l’économie comportementale. »
Cette théorie est déformée par des gens qui cherchent à se montrer comme « brillant » « révolutionnaire » à leur façon: rien de tel pour cela que de dire qu’une théorie acceptée par tous depuis belle lurette n’est pas exacte: on devient l’ Einstein de l’économie, on demande aux copains un prix Nobel. C’est typiquement banal comme comportement, mais c’est utile: cette envie de reconnaissance est un excellent stimulant pour la recherche: un jour ou l’autre on trouve vraiment de quoi de nouveau, mais pour cela il ne faut PAS déformer la théorie initiale…!
@Olivier Beru
« la solution “reconnaissance de dettes = monnaie” serait finalement utile »
Si votre but est de prendre la richesse de tous les citoyens pour la remettre dans les mains de ceux qui ont sciemment fait de mauvais prêt (et normalement devrait en payer les conséquences) alors oui « reconnaissance de dettes=monnaie » serait utile car ce que vous proposez aura exactement ces conséquences.
Je ne crois pas que ce soit le but de la majorité des personnes de ce blog et de 99.99999% des gens de la planète.
@ Marquis de Laplace
Je vous donne un exemple de résultat de l’économie comportemetale, à savoir que nous manifestons une aversion à la perte (qui a souvent pour conséquence de nous faire perdre plus qu’il ne le faudrait) et vous me répondez avec une envolée sur le besoin de reconnaissance. On peut aussi parler du beau temps si vous voulez.
@PJ,
toujours pas possible de lire la vidéo ??? dois je insister ?????
@Ton vieux copain Michel
Oubliez l’envolée s’il vous le voulez et ne conservez que la réponse directe à votre question (que vous esquivez adroitement!):
La théorie que les autres contestent n’est PAS la théorie originale, mais une théorie fausée, déformée, évidemment morte née et qui n’a jamais été proposée par quiconque (du moins à ma connaissance) .
@Ton vieux copain Michel
J’oubliais! Vous pouvez ajoutez à votre liste de cognitive bias celui ci:
« In 2009, it was proposed by Marquis de Laplace to add the following previously not yet recognized bias:
Reconnaissance bias: the tendency to consider in a more favorable light a theory or fact that leads to a higher consideration of oneself in society
No Nobel Prize have yet been awarded for this prodigious insight.
»
Vous voyez mon envolée n’était pas aussi hors sujet que ça!
Les idées exposées semblent contradictoires. P. Jorion affirme d’abord que l’économie n’est pas affaire de psychologie mais de relations d’échanges entre groupes, donc quelque chose d’appréhendable et de quantifiable dont on peut éventuellement tirer des règles. Il précise cependant qu’il ne saurait exister un « homo economicus », un « agent » dont le comportement serait totalement rationnel donc calculable et prévisible. Cet agent est bien sûr une fiction (belle démonstration de J. Sapir dans « Les trous noirs de la science économique »). Car comme le rappelle PJ ce qui motive le choix de l’individu ressort davantage du sentiment, de la subjectivité (qu’est-ce que l’utilité?), que de la pure rationalité, et ressort donc de la psychologie. Raison pour laquelle l’économie restera une science humaine mais ne sera jamais une science exacte. Si c’est la psychologie qui meut les décisions des individus c’est donc la psychologie collective qui oriente au moins en partie l’économie. L’importance de cette partie est sans doute impossible à déterminer. En agissant sur la psychologie on agit sur l’économie (cf la question récurrente de l’efficacité de la pub sur les comportement d’achat des individus). Ce qui revient, dans le fonctionnement économique, à l’élément psychologique et ce qui revient à la mécanique et à la tuyauterie des processus économique est difficile à deméler. Il ne sera jamais possible dans le monde réel d’isoler les motivations des individus des conséquences de ces motivations. Impossible de maîtriser la chaîne des causalités si ce qui met en branle cette chaîne vous échappe. Les tentatives de faire de l’ »économisme » seront donc toujours vaines. A l’origine des subprimes il y a chez l’emprunteur la croyance, de nature superstitieuse, que le fardeau de la dette sera supporté puis résorbé par la hausse ininterrompue des prix de l’immobilier. Encore de la psychologie. Pour les financiers qui ont grassement profité des subprimes il y a la croyance, de nature superstitieuse également, qu’une richesse encore plus abondante les rendra « plus » tout ce que l’on veut, et donc en définitive plus heureux. Psychologie aussi.
@Serge Demoulin,
De 2002 à 2005 les revenus par foyers ont augmentés de 0,06 % par ans, mais précisons:
Les 5% les plus riches ont vus leurs revenues augmenter de +11%
Les 1% les plus riches, de 19%
Les 0,1 les plus riches (35000 foyers), de 32%
Les 0,01% les plus riches (3500 environ), de 43%
Il me semble que cela met en perspective ce que vous écriviez:
« enfin, une « classe titulée » de moins de 1% de la population, qui peut être assimilée à une « classe possédante », « à condition de comprendre que cette possession n’est pas seulement économique », correspondant à la « haute bourgeoisie ». »
Mr Paul, derrière vos mots, je ressens un Choix; oui, vous avez choisi votre Liberté, mais encore plus,ne pas
vous perdre, en n’entrant pas!
Ce que c’est bon de savoir qu’un esprit comme le votre fasse ce Choix!!! Ce que c’est bon!!!
Sans regret!!!
@Boukovski
Vous avez fait le plus exposé de l’homo oeconomicus de cette suite de commentaire. Bravo!
« ce qui motive le choix de l’individu ressort davantage du sentiment, de la subjectivité »
OUI! C’est ce qui exactement la théorie de l’homo oeconomicus. Nous sommes tous d’accord!
« de la subjectivité (qu’est-ce que l’utilité?) »
Vous venez de le suggérér et vous avez raison: l’ UTILITE est SUBJECTIVE dans la théorie de l’homo oeconomicus.
« que de la pure rationalité, »
en fait subjectivite EGAL rationalité personnelle.
Donc effectivement, AUCUNE opposition entre les deux
« et ressort donc de la psychologie. »
Bravo encore. Vous pouvez aussi ajouter… et de la biologie humaine, des neurones, des lois de la physique sur le corps humain, etc, etc…
« ll précise cependant qu’il ne saurait exister un “homo economicus”, un “agent” dont le comportement serait totalement rationnel donc calculable et prévisible. »
Avec cette définition d’homo economicus qui est SEULEMENT LA SIENNE, tous le monde est d’accord, non?
Mais comme la définition originale du mot et de la théorie était aux antipodes de son exposé, cela choque.
On aurait aimer qu’il dise: « je propose de nommer homo economius …. sachant bien que cette définition ne doit pas être confondue à l’usage conventionnel qui est donné au termee… etc »
@ Olivier Beru
Ce n’est pas le sujet principal, mais ce n’est pas si éloigné des réactions émotionnelles et psychologiques de cette crise dans laquelle on cherche tous les moyens pour sortir un peu plus de moyens du portefeuille des gens.
Je suis un peu méfiant en ce qui concerne cette grippe. D’autant plus méfiant que j’ai été très inquiet à ses débuts et pour cause, ma fille se trouve au Mexique. Et au Mexique il parait qu’on n’en parle plus et qu’on n’a pas vu vraiment des morts et des blessés, autres que ceux de la guerre des gangs de la drogue.
On entend tout et son contraire concernant cette grippe, entre les enfants des colonies de vacances traités au paracétamol et les dangers mortels pour la nation si elle se propageait.
Vous avez raison, il s’agit d’un milliard d’euros, mais il est vrais que ce dernier temps, million, milliard, trillion,… ne représentent plus rien d’autre pour moi que des abstractions.
@ à Marquis de La Place
Vous jouez avec les mots. Subjectivité n’a rien à voir avec « rationalité personnelle » : un oxymore. « Rationalité » renvoie à la peu romantique raison et aux règles sèches et sévères mais récurrentes de la logique. Vous suggérez que ce qui est « rationnel » est ce qui répond à mon besoin. Alors il faut dire « cohérent » et non « rationnel ».
Je serai ravi et néanmoins fasciné de rencontrer un jour un être humain uniquement mû par une « rationalité personnelle ». Ce serait un fou. Entre le tout-subjectif et le tout-tuyauterie économique j’espère qu’il y a un chemin 🙂
A lire pas mal de commentaires , il semble qu’il n’y a en fait que deux classes : ceux qui comprennent et se nourrissent de l’anglo-saxon dans le texte et les théories , et les autres . C’est du moins l’opinion des premiers .
A toutes fins … utiles .
PS : Jacques Attali , mentor de Paul Jorion avait lui aussi ,dans son blog, lancé , il y a plus d’un an , un billet intitulé » à quoi servent les économistes ? ». L’absence de réponse ne l’a pas empêché de survivre , avec quelques mouvements d’humeur ( on ne sait pas à quoi sert un économiste , mais on sait que c’est un animal susceptible) devant les étranges lucarnes .
@guillaume
Malheureusement ces statistiques utilisées dans un sens ou l’autre sont d’une certaine manière bidon (comme d’ailleurs celle du PIB).
Voici pourquoi:
1) les américains vont se doter (on l’esperera) d’un service de santé universelle. Admettons qu’un bas revenu aux USA est de $20,000 et que cette couverture en valeur réelle soit (minimum) $10,000: que va t’on avoir?
– statistiques: les bas revenus ($20,000) n’ont fait aucun gain en 2009
– réalité: les bas revenus ont vu bondir leur revenu de 50%
2) idem en France: un bas revenu a acquis au cours des années de nombreux avantages non insignifiants: soins de toutes sortes (presque) toujours bonifiés au cours du temps, aide au logement ou logement gratuit, éducation de base gratuite, puis éducation universitaire, etc… Ce n’est pas négligeable du tout. Cela coutait une fortune et n’était accessible qu’aux plus fortunés il y a seulement quelques décennies!
3) une bourse surévaluée bondit d’une année à l’autre 20%: diriez-vous que les détenteurs se sont enrichis? L’année suivante elle revient à sa valeur antérieur, se sont-ils appauvris?
4) une taxe de consommation sur des produits de luxe est augmentée de 5%? Or, ce sont ces produits qui sont majoritairement acheté par la très haute bourgeoisie: où appraitra dans la statistique que leur pouvoir d’achat a diminué et donc la valeur réelle de leur bien d’autant?
5) une personne a faible revenu emprunte (à 99% de la valeur) pour acheter une maison aux usa qui augmente par la suite durant une bulle immobilière de 50% en 2 ans:
– statistique: la classe à faible revenu s’est enrichi spectaculairement grâce à une économie florissante
– réalité: la classe à faible revenu s’est endetté et enchainé à un rythme effarant et est dans un état qui n’a jamais été aussi précaire.
6) une femme décide de travailler à temps partiel (1/2 temps) par choix personnel et son mari qui gagne autant par heure (mais maintenant 2x plus qu’elle en somme totale) accepte de payer davantage les frais de la demeure et quotidiens
– statistique: la situation de cette femme n’a jamais été aussi précaire avec des revenus totaux moitié moindre que son conjoint
– réalité: la situation de cette femmes s’est améliorée considérablement et est plus enviable (strictement économiquement parlant) que celle de son conjoint.
Donc personnellement, je ne crois pas à et n’utilise pas ses statistisques: je préfère observer de facto la vie quotidienne réelle des gens. On est parfois très surpris! Les apparences et surtout les statistiques sont parfois FORT trompeuses.
@ Marquis de Laplace.
Reprenons, voulez-vous?
1. Selon vous, en quoi consiste la théorie de l’agent rationnel ou de l’homo oeconomicus?
2. Selon vous, quelles sont les théories qui contestent le théorie de l’agent rationnel?
Juste pour savoir si nous parlons de la même chose.
@ton vieux copain Michel
1) Ce que c’est:
L’homme agit rationnellement. Est rationel pour lui , à un moment donné ce qu’il fait, par définition. Cette rationalité est, bien entendu, subjective.
Les échanges économiques résultent de l’interaction de toutes ces rationalités *subjectives*.
2) Ce que ce n’est pas:
J’en décrirai une en particulier parce qu’en fait la majorité des gens la confondent (à grand tort) avec la première:
« Le marché boursier peut prédire le futur mieux que n’importe quoi d’autre car sa valeur résulte de l’interaction de personne rationelles qui cherchent toutes à maximiser leur bien, utilisent toutes les connaissances dont ils disposent et ainsi véhiculent ensemble une quantité d’information supérieure à celle que pourrait avoir un quelconque individu »
Ceci une variante du « efficient market theory » qui est en partie une des causes de la catastrophe financière actuelle.
@ Capone13000
Tres intéressante cette conférence.
J’ai trouvé ceci sur ce Mr Asselineau:
« Lorsque Nicolas Sarkozy devint ministre de l’économie et des finances en 2004, il signa une lettre de mission pour le moins originale en nommant auprès de lui François Asselineau, membre du corps de l’Inspection générale des finances comme responsable de l’intelligence économique. »
Je ne sais pas trop quoi en penser.
Peut être que Paul Jorion à un avis a donner après avoir visionné les vidéos ?
@ Marquis de Laplace
L’homme agit en cohérence avec ses besoins et son imaginaire, il fait alors des choix. Pour autant, il ne fait pas forcément preuve de rationalité.
Vous déplacez la notion de rationnalité. Vous considérez que le terme s’applique au lien qui relie l’individu à ses décisions : puisque l’individu prend telle décision c’est que, par définition, elle est rationnelle pour lui. C’est votre postulat et c’est un postulat. Ces choix seraient « rationnels » parcequ’ils satisfont un besoin ou une décision personnelle.
Est « rationnel » ce qui obéit à la raison. Obéit à la « raison » ce qui obéit à la logique ou à ce qu’une société/collectivité définit comme rationnel. C’est donc une notion collective. Elle relie non pas l’individu à ses choix mais l’individu à une collectivité.
Confondre rationalité et cohérence personnelle c’est faire de chaque homme le centre de sa propre rationalité, c’est subordonner le tout à son ego et ses besoins particuliers et en définitive casser le lien et la communication entre tous. La « rationalité » est précisément ce lien commun qui permet la communication entre chacun.
Querelle de mots je crois.
@ Bukovski et Marquis de la Place
C’est plus qu’une querelle de mots, c’est une querelle de ce qu’on considère être l’homme et en le plaçant dans une fonction dont la plupart d’entre eux ne sont pas conscients. Celle de l’homo oeconomicus. Or, à mon humble avis, la plus part du temps cet homme qui fait le bonheur des « marchés » trouve sa liberté ultime dans les décisions impulsives, dans les achats plaisir (on n’achète pas tous les jours une maison), dans le « je fais ce que je veux à contrario de ce que l’on attend de moi et parce que je le fais j’existe. Pour la comptabilité, je verrais plus tard. Est-ce si invraisemblable que ça, cet homme ?
/fr.wikipedia.org/wiki/Rationalité
@boukovski
Oui, en partie c’est une querelle de mot.
Pour le mot: « homo oeconomicus » qui a une longue histoire, laissons la discussion à wikipedia (en anglais) qui a un bon article là-dessus.
Pour rationalité: il peut ici y avoir une querelle de mot ou ce peut être une conception philosophique vraiment différente de la réalité.
En détail:
1)
Rationalité subjective: la définition que j’ai déjà proposée qui concerne la décision subjective d’un instant donné d’un individu donné avec sa connaissace/biologie/psycho/etc du moment. Je crois que tous nous nous entendons (ou pouvons facilement nous entendre là-dessus);
2)
Rationalité « objective »: cette définition de rationalité peut être 2 choses différentes (d’où le possible choc d’idée)
A- une rationalité objective, platonique, kantienne, (religieuse?), avec existence (quasi-)indépendante des individus
B- une rationalité objective qui n’est que la « somme » de toutes les individualité subjectives et qui s’observe empririquement (à la Hume) dans la nature et l’économie
Ma définition choisie: B.
(C’est d’ailleurs pourquoi chez choisit comme nom: Marquis de Laplace)
Et vous? A ou B?
@ Marquis de Laplace,
Bon, je pense que vous devinerez pourquoi, j’envisage de me tromper, mais… quand vous dites:
« Je préfère observer de facto la vie quotidienne réelle des gens. On est parfois très surpris! Les apparences et surtout les statistiques sont parfois FORT trompeuses. »
Dans un cas où la stat montrerait « une augmentation » aussi peu proportionnelle (0,6% pour la population et 43% pour les 0,01% les plus riches) des revenues, on pourrait être amener à penser (corrigez moi) que nous observons un risque de captation des richesses.
Puisque vous aimez les stats, selon l’agence Onusienne World Institute for Development Economics Research:
« Les 1% les plus riches détenaient en 2000 40% de la richesse mondiale et les 10% les plus riches 85%.
Les 50% les plus pauvres ne détiennent que 1% de la richesse globale.
ou encore:
L’inégalité de la répartition varie notablement d’un pays à l’autre. Les 10% des américains les plus fortunés possèdent 70% des richesses de leur nation, contre 40% en Chine. »
Je vous promets que je serais amené à penser c’est assez cohérent avec la réalité, mais même plus, que ça permet de comprendre et de cibler les problèmes auxquelles nous sommes confrontés…
– captation des richesses, dans des proportions qu’aucuns discours ne peut légitimé
– stratégies individuelles et « corporatistes » (j’aurais envi d’écrire: « de classe ») pour rendre légitime cette réalité
– sur le constat que la « république démocratique » ne peut à terme que contester cette situation, risque potentiel d’une action de déstabilisation de ce système politique dans l’objectif dans voir naitre un nouveau plus favorable à long terme à ces « intérêts de classe »
mais vous me rassurez, les statistiques sont FORT trompeuses…
« un bas revenu a acquis au cours des années de nombreux avantages non insignifiants: soins de toutes sortes (presque) toujours bonifiés au cours du temps, aide au logement ou logement gratuit, éducation de base gratuite, puis éducation universitaire, etc… »
Et vous préférez « observer de facto la vie quotidienne réelle des gens » ? C’est plus proche de la « réalité »?
Quand un ballon est pris en photo à deux mètres du sol, il faut être attentif pour savoir si il monte ou si il tombe…
Si vous voulez me faire dire que dans la dynamique actuelle tout le monde en profite (« Ce n’est pas négligeable du tout. Cela coutait une fortune et n’était accessible qu’aux plus fortunés il y a seulement quelques décennies! »), je vous répond: c’est négligeable!
car sur la photo il y a deux ballon, un qui est en pleine ascension (reste à voir si le tir sera réussi) et l’autre et à deux seconde de toucher le sol…
@guillaume
Je ne connais pas la situation en France, je vis au Canada.
J’observe: les gens « ordinaires » n’ont jamais vécu aussi bien que maintenant et beaucoup mieux que moi et bien d’autre quand nous étions jeunes.
Nous avions une seule chambre de bain pour une famille de 7 personnes. Pas de douche. On devait compter les morceaux de papier de toilette.
Chambre à 3 puis à 2 puis individuelle au fur et à mesure de l’amélioration de mes parents et du départ de mes frères et soeurs.
Mes parents faisaient partie de la class moyenne. Ce n’était guère mieux chez les autres.
J’ai fait mes études avec $4.00 par jour pour manger (à ce moment j’étais personnellement dans le dernier décile sinon bien pire).
Aujourd’hui, ici au Canada, j’observe: la richesse dans la classe moyenne est sidérante en utilisant comme comparaison la richesse de mes parents et famille lorsque j’étais jeune.
Evidemment si on a vécu son enfance dans une famille de classe très élevée, l’appréciation sera différente.
Peut-être qu’en France la classe moyenne vit encore comme à Cuba: je vous laisse m’y décrire la situation en France. (et à Cuba où dit-on il n’y a pas de gros riches qui prennent l’argent de tous, et supposémment tout le monde devrait être plus riche)
Mais à entendre parler les gens qui je connais qui vivent en France, c’est peut-être pas aussi bien qu’au Canada, mais ça a l’air pas mal du tout!
Quant à l’envie envers les riches, je ne suis pas envieux; et d’ailleurs je n’échangerais nullement ma situation pour celle de Bill Gates, de Bill Gross, de Greenberg ou de la plupart des dirigeants bien payés.
Par contre, je n’aime pas qu’on prenne mon argent ou celle de mes concitoyens pour renflouer des compagnies dirigés par des incompétents non-scrupuleux comme c’est le cas aux USA, mais beaucoup moins au Canada.
Mais pour les dirigeants d’entreprises honnêtes, les managers et les ouvriers spécialisés, qui produisent de bons services et produits, qu’ils soient beaucoup plus riche que moi: Alleluiah! Si cela les rend heureux, vive la vie!
@ Marquis de Laplace,
« Oubliez l’envolée s’il vous le voulez et ne conservez que la réponse directe à votre question (que vous esquivez adroitement!) »
Je répète:
« sur la photo il y a deux ballon, un qui est en pleine ascension (reste à voir si le tir sera réussi) et l’autre et à deux seconde de toucher le sol »
Ne vous inquiétez pas trop de la situation de la France sur la photo 😉 je vous pose la question:
Ce niveau social (en France, au Canada et ailleurs en occident) est il en début d’ascension ou se rapproche t-il du sol?
Sur ce point, je vous laisse me décrire la situation au Canada, mais en France l’ascension semble pleine d’embuches…
Ça pourrait se résumer par: « le système social « à la française » qui a été tant décrié pendant 30 ans et qui semble -profitons en- nous protéger de la crise (« nous » c’est les français moyens) est en plein remaniement… plus que jamais…
Ah oui, je précise:
notre système est en pleine évolution et on sent une forte inspiration dans ces évolutions des systèmes « anglo-saxons », dont l’actualité nous informe de la pertinence.
Au Marquis,
« Peut-être qu’en France la classe moyenne vit encore comme à Cuba: je vous laisse m’y décrire la situation en France. (et à Cuba où dit-on il n’y a pas de gros riches qui prennent l’argent de tous, et supposémment tout le monde devrait être plus riche) »
Oui, enfin, je suis pas convaincu que de comparer les mérites de quelques pays occidentaux en matière de niveau de vie à la situation de Cuba soit de très bonne guerre… A Cuba, ils ont pas à avoir de gros riches qui prennent tout, on le fait pour eux (vos voisins en particuliers, vous n’êtes pas sans connaitre l’utilisation scandaleuse du droit de veto u.S. pour faire perdurer un embargo à toute une population depuis des décennies -embargo qui fait d’ailleurs bien le jeu de nos « gros riches » qui visiblement ne se satisfont pas de notre argent…)
« Quant à l’envie envers les riches, je ne suis pas envieux; et d’ailleurs je n’échangerais nullement ma situation pour celle de Bill Gates, de Bill Gross, de Greenberg ou de la plupart des dirigeants bien payés. »
Le jour où un prisonnier torturé me raconte qu’il n’envie pas la position de son bourreau (ou de ses supérieurs) promis, je revois ma position sur la torture
PS: en voilà un post au trait bien grossi 😉
@Guillaume
Votre analogie du ballon (qu’on voit statiquement) est tout-à-fait excellente.
Moi, tout ce que je dis est que mon expérience de vie personnelle au Canada m’indique que le ballon est plus haut qu’il n’était dans ma jeunesse. Quelqu’un d’autre peut avoir une opinion personnelle différente de la situation au Canada: c’est normal et sain. Il serait étonnant que deux personnes avec des expériences différentes arrive à des conclusions parfaitement identiques.
Je ne sait pas si notre ballon économique va continuer à monter ou s’il est en fait en train de descendre: cela dépendra d’une foule de facteurs parfois imprévisible: comportement de nos gouvernements (et de celui des USA), guerres futures sur la planète, capacité des citoyens de faire agir les gouvernements (aux abonnés absents) devant les scandales financiers
horripilants et, nature et sagesse des prochaines régulations financières à venir.
Personnellemnt, je suis peu optimiste à court terme (<5 ans) mais TRES optimiste à plus long terme, surtout à cause du développement technologique qui est en ascension exponentielle spectaculaire. Je crois (à 95% convaincu) que quelqu’un qui a 20 ans aujourd’hui vivra jusqu’à 150 en très bonne santé (hormis cause accidentelle) grâce à des manipulation génétique, la robotique (incluant des laboratoires gigantesques de recherche automatisé), les nouvelles mesures préventives, l’utilisation de la publicité rendu terriblement efficaces à des fins bénéfiques pour changer les comportement de santé (au lieu de la détruire comme c’est le cas actuellement), les dossier médicaux informatisés à l’échelle mondiale avec recherche épidémiologique automatique grâce à ces dossiers en ligne, et toutes sortes d’autres améliorations. Je crois aussi que des blogs comme celui de Jorion sont partie prenante de la transformation politico-économique à venir (qui ne sera pas exactement comme Jorion l’aura prévu, mais qui intégrera certaines de ses idées qui sont en fait surprenamment très partagée dans la noosphère même dans des différentes idéologies à l’apparence en conflit mais qui au fond cherchent le même but (hormis les cas individuels excessifs et marginaux (au demeurant parfois très dangereux) présent dans CHAQUE idéologie).
Par contre, l’argument de l’embargo sur Cuba me semble faible: c’est l’argument classique des communistes pour tenter d’expliquer que la situation économique à Cuba n’est pas le nirvana promis par la théorie. L’argument ne tient pas car l’embargo ne concerne QUE les USA: Cuba peut commercer (et commerce beaucoup) avec le Canada (qui aime très bien leur sympathiques confrères cubains), peut échanger avec ses confrères latino-américains (facilité par la même langue), de même qu’avec la Chine (avec passé communiste commun) ainsi que TOUS les autres pays de la planète qu’elle désire (à moins que quelque chose m’échappe et que j’aimerais que vous m’expliquier).
Et n’aller pas dire que la distance y est pour quelque chose. Ici, au Canada, nos produits coutent moins cher en provenance de la Chine qu’en provenance de nos voisin américains.
De plus l’argument tient encore moins lorsqu’on considère ceci: pendant des années les communistes nous disent que presque tous les problèmes du monde proviennent du gros méchant exploiteur américain qui « pille » les ressources naturelles des autres pays. Quel bonheur donc pour Cuba de se libérer définitivement de ce méchant exploiteur, et de ne plus commercer qu’avec des amis communistes ou neutre, non?
Donc, les USA (qui se sont (comme d’autres pays aussi) souvent comporter de façon tout-à-fait, ignominieuse) se retrouvent maintenant dans une drôle de position:
– s’ils commercent avec Cuba, ce sont des exploiteurs, et cela explique pourquoi Cuba ne va pas aussi bien qu’il pourrait aller
– s’ils ne commercent pas avec Cuba, ils sont également la cause des problèmes de Cuba
Une jour ou l’autre, les communistes devront choisir ce qu’ils veulent vraiment!
(Par ailleurs, que Cuba ait une situation difficile est aussi liée à aussi bien d’autres causes que le communisme, je ne le nie pas.)
Au Marquis,
Ce que je voulais dire pour Cuba, c’est qu’une des raisons de la pauvreté (comme ailleurs sur la planète) se trouve dans les politiques stratégiques des pays occidentaux; ce n’est pas moi qui vais vous dire que le communisme apporte une quelconque solution favorable à la population…
« tous les problèmes du monde proviennent du gros méchant exploiteur américain qui “pille” les ressources naturelles des autres pays »
Surement pas « tous » les problèmes, mais votre formulation laisse croire que c’est de la propagande de coco de penser que l’occident « vampirise » le reste du monde. Si c’est votre avis, faites vous plaisir, lisez en passant « la haine de l’occident » de Jean Ziegler (un peu communiste lui aussi, non?) si ça ne vous fait pas réfléchir ce n’est pas grave: l’occident peut vivre dans le déni, un jour ou l’autre les 87% du reste de la population mondiale en jugeront…
Sinon, je précise: mon image des ballons c’était pas tant sur des critères économiques que sur des rapports de forces « de classe » ; vous connaissez la sortie de W. Buffett, un des principaux soutien d’Obama qui déclarait sur le New York Times du 26-11-06 : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter »
Vous me direz « c’était vrai en 2006, ce n’est plus le cas en 2009 et se sera un lointain souvenir en 2010 », mais vous ne le ferez pas, ça serait un peu comme quand Minc dit « la crise est bêtement psychologique »: C’est évidement faux, reste la question: incompétence ou stratégie d’intérêt?
Je dois vous dire que vivre 150 ans c’est le derniers de mes soucis, à la limite je pourrais l’espérer dans l’objectif d’essayer de connaitre un jour une république efficiente digne de ce nom… c’est pas gagné…
vous n’avez surement pas d’actions, mais ne seriez vous pas a la solde des US ????
C’est quand même un peut bizare qu’un inconu belge-américain débarque en france et est autant de facilité a se produire dans les médias ???
@ logique
J’ai la faiblesse de croire que ça a un rapport avec la qualité de ce que j’écris (pratiquement sans fautes d’ortograf d‘ailleurs).
@guillaume : notre système répond aux exigences de Bruxelles, soit un démantèlement du service public (privatisation de l’éducation, de la santé, de l’énergie… cf le lien donné par Capone13000)
@Marquis de Laplace : « Peut-être qu’en France la classe moyenne vit encore comme à Cuba » la belle ironie… vous savez bien que non… Cependant vous ne pouvez nier une précarisation grandissante de la population des pays « riches » accompagnée dune diminution de la classe moyenne.
Vous vivez mieux que vos parents ? C’est aussi ce que me répond mon père (qui à 56 ans) quand nous refaisons le monde. Mais que signifie pour vous vivre mieux que… quand dans le même temps, les pays « riches », et la France en Tête sont les plus gros consommateurs d’ antidépresseurs ? Le « mieux-vivre que » à un coût psychologique non négligeable !
Pardonnez moi cette comparaison mais je ne peux m ’empêcher de penser à la métaphore de la tour de Babel quand j’entends la croyance en un niveau de vie toujours plus élevé, un « vivre mieux » que nos parents, au delà de toute considération morale ou religieuse…
« Je crois (à 95% convaincu) que quelqu’un qui a 20 ans aujourd’hui vivra jusqu’à 150 en très bonne santé (hormis cause accidentelle) grâce à des manipulation génétique, la robotique (incluant des laboratoires gigantesques de recherche automatisé), les nouvelles mesures préventives, l’utilisation de la publicité rendu terriblement efficaces à des fins bénéfiques pour changer les comportement de santé (au lieu de la détruire comme c’est le cas actuellement), les dossier médicaux informatisés à l’échelle mondiale avec recherche épidémiologique automatique grâce à ces dossiers en ligne, et toutes sortes d’autres améliorations. »
– Alors là je ne sais pas si je dois rire ou pleurer ! La propagande nazie ne disait rien de plus quand elle parlait du surhomme. C’est vrai qu’elle le restreignait au genre aryen ! j’ai encore en tête les affiches nazies du bel athlète allemand taillé dans le marbre ! Un esprit saint dans un corps saint… l’eugénisme (qui n’est pas une invention nazie soit dit en passant…)
– en dehors de toute considération idéologiques, vu l’état de précarisation galopant de nos sociétés « riches », seule une minorité pourra avoir accès à tout ces « bienfaits » !
Je crois au contraire, et mon optimisme va à l’encontre du votre, qu’une des spécificités de l’humain est qu’une partie de lui échappe à tout contrôle : la boite noir, l’inconscient, le refoulé.
Une autre spécificité,et non des moindres : une propension à se berner, à s’illusionner lui-même, sur ce qu’il est et ce qu’il peut !
Je crois au contraire qu’une part grandissante de la population des pays « riches » ne sert à rien, au sens où le progrès technologique que vous semblez vénérer permet au « système » de fonctionner sans cette part. Ou plutôt, pour être cynique, disons plutôt qu’elle sert à dissuader de sortir des sentiers battus.
S’il n’y a plus d’argent pour acheter la paix sociale, qui va la maintenir et comment ? Va-ton voir fleurir des murs de 10 mètres de haut, des corridors et des milices privés, comme ça existe déjà, pour protéger ceux qui ont les moyens de ceux qui n’en ont pas ?
Merci Mr. Jorion pour votre indépendance et votre courage et veuillez m’excuser si je déborde le cadre de votre sujet !
ha oui : que devient l’homo oeconomicus exclut du système économique ? un homo barbarius ?
@Cedric : Je viens de lire un livre de Viviane Forrester, juive d’extrême gauche réfugiée en Espagne en 1943, une fondatrice d’ATTAC, elle annonçait en effet dans ce livre datant de l’an 2000, cette idée que le « capital » n’a plus besoin de l’essentiel des travailleurs… D’où le chômage de masse… Les gens ne sont plus utiles au système. Elle prédit une forme d’élimination des gens en trop…
Chose positive, elle encourage au bon usage de la technique, qui n’est pas actuellement utilisée pour libérer l’homme, lui permettre d’avoir des tâches plus « amusantes ».
Le probleme est perceptible dès le niveau de l’entreprise, qui d’un côté produit une valeur sur le marché, de l’autre distribue un pouvoir d’achat bien plus faible, amputé du « profit », des impôts, etc.
Voyons : Prenons une petite part concrete de l’économie, 2 entreprises et une administration. Cet échantillon pourra être étendu à l’ensemble, de façon récursive, ou fractale….
L’hypothèse : la masse salariale de chaque entreprise est plus faible que la valeur de ce qu’elle produit.
Concernant l’entreprise A, nous admettons que l’ensemble de sa production est absorbée par le petit secteur C que nous examinons (concession réthorique). Sa production doit être achetée par des salariés de l’entreprise B, et les fonctionnaires qui eux vivent des impôts prélevés sur A et B, donc leur pouvoir d’achat doit être intégralement retiré au pouvoir d’achat des salariée de A et B. Admettons donc que B achète la totalité de la production de A, il reste à trouver des débouchés pour B. Est-ce que le marché constitué par A est suffisant pour B ? A priori non, les 2 entités n’ont pas les moyens d’acheter l’ensemble de ce qu’elles ont produit, donc si A vend tout, B doit quand-même trouver des débouchés externes.
Comme le monde n’a pas de débouchés sur Mars, le monde est un marché autarcique et en crise de surproduction…
Bref, je suis désolé mais un simple raisonnement permet de comprendre pourquoi ça ne marche pas sans crédit, et je suis contre l’idée de laisser l’économie aux experts. La valeur travail, un enfant de 6 ans peut la comprendre disait Marx, de même beaucoup de choses sont accessibles aux enfants sinon ce ne serait pas la peine d’aller à l’école….
Et ça permet de comprendre pourquoi toutes les théories libérales sont fausses à mon humble avis.
L
L
Je n’arrive pas à voir les seesmic… avec firefox 2.0.0.11, ni avec Opera…
L
@guillaume
A la suite de votre commentaire, j’ai regardé des résumé du livre de Ziegler: inutile de le lire, je pense déjà pareil donc cela serait une pert de temps!
J’aimerais que vous (ainsi que Jorion) maintenant parler des alternatives que vous proposez.
Car c’est là le principal problème: il n’existe présentement (à ma connaissance, mais j’attends vos recommandations!, c’est d’ailleurs la 2ième fois que je fais cette demane sur ce blogue (liver? pdf sur internet?) … et c’est toujours le silence total ….toujours aucune réponse) aucun projet cohérent (je ne demande pas à ce qu’il soit réalisable – mais évidemment ce serait encore mieux si c’était le cas) alternatif ne semble avoir été conçu!
C’est le principal problème: quand les gens manifestent mais non rien à proposer que peux-t-on dire d’autre que: « mmouais ils ont un peu raison mais ils n’ont pas eux-même idée quoi faire donc alors tout ça mène à rien, juste du grabuge de plus à encore nettoyer »
Le parti socialiste français est un bon exemple: UNE OCCASION EN OR pour eux de décoller. Qui ne veut pas changer de gouvernement quand ça va mal?… mais ils n’ont aucun projet!
Rien que des slogans vide, creux, mort-nés, carrément stupide pour n’importe qui a le moindre neurone dans la tête.
http://sites.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=2717
Intervention de Paul Jorion sur une « Californie au bord de la banqueroute ».
Malgré une semaine ‘Champagne’ sur les différentes places boursières, peut-être que tout ne va pas si bien…
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE56G10V20090717
@ Marquis de Laplace
Soit la crise en cours n’est qu’une crise parmi tant d’autres et une fois digérée on en reviendra à la situation initiale. Donc aucun besoin d’un programme nouveau.
Soit la crise en cours est le signe d’une crise de civilisation dont l’ampleur interdit à quiconque, pour le moment, de faire des propositions en l’absence de repères sur ce que sera le monde nouveau. Attendre et voir. Donc aucun besoin d’un programme nouveau.
Au fait, pour répondre à votre question, le choix c’est B naturlich, en précisant que si la « rationalité objective » n’est que la “somme” de toutes les individualité subjectives, cette somme comprend aussi l’histoire sociale et politique, la culture dans lesquelles nous baignons.
Cedric7693 dit :
18 juillet 2009 à 11:26
Marquis parle de l’amélioration du confort matériel en basant son affirmation sur l’observation de sa sphère personnelle. Considérations doublement partielles qui n’a donc valeur que de témoignage.
« Tout d’abord, la méthode du tableau [de Quesnay] permet une extraordinaire simplification. La vie économique d’une société non socialiste consiste effectivement en millions de relations ou de flux entre les entreprises et des ménages particuliers. Nous pouvons établir à leur sujet certains théorèmes, mais il nous est impossible de les observer dans leur totalité. Cependant, si nous remplaçons ces relations par des relations entre des classes, ou par des flux d’agrégats sociaux (ou autres), le nombre insaisissable de variables que présente le problème économique se réduit d’un seul coup à un petit nombre que l’on peut traiter et suivre facilement » (Joseph A. Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, Tome I, [1954] 1983 : 339).
@Marquis @Paul
Il s’agit d’une crise de civilisation et trouver un nouveau programme, un nouveau système n’est pas d’actualité à mon avis car il s’agit aussi d’une crise de conscience.
Si déjà on ne se persuade pas qu’il faut changer radicalement et qu’il faut attendre une hypothétique sortie de crise on ne fera qu’un pansement sur une jambe de bois.
Faire la somme de toutes les « individualités subjectives », faire un tableau qui permettrait de simplifier la compréhension du rapport entre la production et la consommation (ça ressemblerait à la lutte des classes …), quel est notre rapport à l’économie et comment pouvons-nous être acteurs dans les décisions (blocage, désobéïssance etc …)
Si le PS, les forces de gauche et les alter-mondialistes n’ont pas de solutions toutes trouvées c’est parce qu’ils nous faut les inventer tous ensemble par un changement radical de notre façon de penser premièrement …
Les études sociologiques sur l’émergence des créatifs culturels en est un exemple frappant : beaucoup veulent vivre autrement mais rien ne les fédère pour que le changement puisse s’opérer …
Si nous ne voyons, pensons que la crise n’est avant tout qu’économique nous ne voyons qu’un facteur et il nous faut réfléchir dans une approche intégrale ou comme vous l’écrivez Marquis : … »cette somme comprend aussi l’histoire sociale et politique, la culture … »
En attendant qu’une nouvelle culture émerge, qu’un programme ou un système apparaîsse viable et engendrant une plus grande justice sociale, cela n’empêcherait pas de « brider » les bandits de la finance ! Mais que font nos hommes politiques ?
Faudrait-il faire de l’éducation populaire sur l’économie et ses rouages pour que les consciences s’éveillent ? Nous ne sommes pas que des oies à qui l’on demande de consommer pour que la relance nous sorte de la crise.
J’aime bien le raisonnement que tient Patrick Viveret et Edgar Morin lorsqu’ils abordent ces questions sur le plan de la civilisation et de la culture du Vivant.
@ Marquis de Laplace , vous souhaitez des propositions alternatives,ca a un petit cote » dessines moi un mouton ».
Au stade ou est la societe contemporaine ,la reorganisation du systeme n’est plus envissageable, c’est de l’entropie, pour reamorcer le systeme il faudrait une somme d’energie, plus disponible du fait des limites de notre planette.
Amities a tous .
Le ballon a bien monté récemment, mais il ne monte plus et commence à osciller.
Ne serait-ce pas lié au fait qu’il ne reste plus que la moitié du gaz qui permettait de chauffer l’air et le faire monter ?
La pression commence à baisser, ça ne chauffe plus aussi bien et on ne monte plus.
Qu’en pensez vous ?
http://www.cafedelabourse.com/archive/article/economie-us-vers-le-grand-plongeon-du-dieu-dollar/
l’été en pente douce
Autres questions,
quel action tenir maintenant face au comportement actuel du ballon :
– Le faire monter ?
– Le maintenir à l’altitude actuelle ?
– Descendre doucement ?
Sachant que la quantité de gaz embarquée viendra un jour à s’épuiser, quelle sera la conséquence de chacune de ces actions à long terme ?
Bonjour,
Le capitalisme est mort (http://www.pauljorion.com/blog/?p=2354), l’argent a perdu son pouvoir (http://www.pauljorion.com/blog/?p=3770), l’analyse et la critique de l’économie sont-elles toujours payantes, les livres vont-ils se vendre, les dons vont-ils continuer d’affluer ?
Terrain glissant que celui des groupes sociaux… »Observons les différents groupes de cette espèce… » Brrrr, ça fait froid dans le dos de se sentir observé et classifié par une caste supérieure…Oh grand danger. Danger, encore une fois, d’imposer ses catégories, ses groupes, comme le tout-économie a été imposé et l’est malheureusement encore par un sous-groupe dont je tairai le nom mais qui assure ainsi sa survie. J’avoue que je suis à un doigt (http://www.dailymotion.com/video/x1zw05_la-cite-de-la-peur-repliques-cultes_shortfilms) de vomir…Chez les militaires on se convainc du bien-fondé de tuer son prochain, chez les religieux on se convainc du bien-fondé de se prosterner ou pour certains également de tuer son prochain, et chez les éconophiles on se convainc du bien-fondé de parler d’économie.
L’économie de marché, l’économie comme principale activité, est un jeu. Je n’y joue pas et je mets dans le même sac (ou groupe tiens, ça leur apprendra) ceux qui y participent activement et ceux qui les observent. Non mais, je ne vais pas me laisser classifier par un autre ! Sinon, j’y vais moi aussi de ma classification !!!! Par exemple tenez : dans nos sociétés modernes occidentales il y a principalement deux groupes d’individus, ceux qui sont persuadés de l’importance de ce qu’ils font et essaient d’imposer leur point de vue aux autres, et les autres justement. Ca calme non ?
Je me permets de mettre un lien vers mon précédent message : http://www.pauljorion.com/blog/?p=3770#comment-33100 qui est resté sans réponse, et je tiens à préciser que je n’ai aucun intérêt dans l’économie, je n’ai aucun intérêt à ce que les discussions restent focalisées sur l’économie, je ne gagne pas un cent à parler d’économie !
Questions : mais où est donc passée la crise de civilisation dont certains parlaient ? Et qu’ont-ils à gagner à n’en exposer que le côté économique ? Sont-ils conscients du risque qu’ils nous font courir, le risque de repartir pour un tour de manège économique ?
Oublions l’économie. Notre civilisation est en crise, laissons-lui le temps de la métamorphose ! Si j’arrivais à imposer l’idée que la crise que nous traversons est due à l’augmentation de la population dans les pays en voie de développement, peut-être le danger d’une prise de position sectaire sauterait-elle davantage aux yeux, non ? Actuellement c’est l’économie qui occulte le reste, mais pensez-vous sérieusement que ce soit raisonnable ? Pensez-vous sérieusement qu’une activité boursière, qu’elle soit considérée par les experts comme socialement correcte ou pas, soit raisonnable ? Pensez-vous sérieusement que les activités non créatrices de bonheur soient raisonnables ? Pensez-vous sérieusement que la majorité des emplois dans nos sociétés occidentales soient indispensables à la société et dignes de l’homme ?
Vous l’aurez compris : personnellement je ne le pense pas ! Les emplois auxquels je pense ne sont là que pour occuper les populations. Et c’est là précisément que se situe la crise de civilisation : dans la prise de conscience individuelle grandissante de l’inutilité de sa propre occupation principale. Pensez donc, se lever aux aubes (attention aux liaisons dangereuses), subir des heures de transports polluants, pour produire de l’inutile et finalement ne pas être suffisamment disponible pour ses proches (famille, amis, voisins…), et tenter de noyer cette réalité dans l’alcool, les drogues, la télé…Hé ! Ho ! C’est quand qu’on va s’arrêter de jouer à touche-pipi avec l’économie ? Ah, c’est sûr que de revêtir l’habit de Zorro, de Robin des bois ou de Gaspard de Besse ça en jette ! Mais après ? Ils vont être contents nos enfants ! Essayer de mieux répartir la richesse ! On aura tout entendu ! Juste une image pour ceux qui ne comprennent pas ou qui ne veulent pas comprendre, je pense en avoir suffisamment parlé sur ce blog : si on suppose que la carotte puisse faire avancer l’âne, que pensez-vous qu’il se passerait si l’on disposait des carottes dans toutes les directions autour du même âne ?
Bon, ça y est, j’en ai marre car je pressens que ce message va rejoindre les autres dans l’oubli…Me trompe-je à ce point ou sont-ce les autres qui ne veulent pas admettre que leur vie puisse être si éloignée de ce qu’ils mériteraient, si éloignée de leurs rêves d’enfants ?
Allez vive, santé paix et amour.
Grippe porcine : le virus se propage si vite que l’OMS renonce à compter.
Au dernier pointage de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 94 512 personnes avaient été contaminées par la grippe A, dans 136 pays. Un chiffrage largement sous-estimé, des pays très touchés, comme les États-Unis, ayant déjà renoncé à compter les cas.
Vendredi 17 juillet, l’OMS a décidé à son tour de laisser tomber les statistiques.
Le virus « se répand au niveau international à une vitesse sans précédent », explique l’Organisation basée à Genève. Les premiers cas, au Mexique, ont été signalés par l’OMS le 24 avril 2009. L’alerte pandémique de niveau 6 (propagation mondiale) a été déclenchée le 11 juin 2009, voilà seulement six semaines.
« Le virus A/H1N1 ne peut plus être arrêté, rappelle Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS. Tous les pays vont avoir besoin de vaccins. »
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDetFdj_-Le-virus-se-propage-si-vite-que-l-OMS-renonce-a-compter_39382-1008895_actu.Htm
Roselyne Bachelot a précisé que le gouvernement avait également passé des commandes « optionnelles » pour 44 millions de doses supplémentaires. Il tient à anticiper au mieux pour éviter une pandémie qui est, selon leurs propres termes, « presque inévitable. »
Outre l’achat de 94 millions de vaccins, le gouvernement a tenu à avertir la population de ce qui pourrait se passer en cas de pandémie avérée. Le programme tient en cinq points :
1 – Mobiliser les généralistes pour suppléer les urgences ;
2 – Vacciner certaines populations en priorité (femmes enceintes,…) ;
3 – Fermer les écoles, les lieux publics, et organiser le rationnement pour éviter les déplacements et les contacts interhumains ;
4 – Prévoir un ralentissement économique ;
5 – Vacciner les populations dans des centres dédiés.
Le virus est présent sur le territoire français, mais le gouvernement ne parle pas de pandémie. 481 cas ont pour le moment été recensés selon l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS).
http://news.doctissimo.fr/grippe-a-h1n1-94-millions-de-vaccins-commandes_article5535.html
Vous avez bien lu le point numéro 4 ?
« Prévoir un ralentissement économique. »
Grippe porcine : le virus se propage si vite que l’OMS renonce à compter.
Au dernier pointage de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 94 512 personnes avaient été contaminées par la grippe A, dans 136 pays. Un chiffrage largement sous-estimé, des pays très touchés, comme les États-Unis, ayant déjà renoncé à compter les cas.
Vendredi 17 juillet, l’OMS a décidé à son tour de laisser tomber les statistiques.
Le virus « se répand au niveau international à une vitesse sans précédent », explique l’Organisation basée à Genève. Les premiers cas, au Mexique, ont été signalés par l’OMS le 24 avril 2009. L’alerte pandémique de niveau 6 (propagation mondiale) a été déclenchée le 11 juin 2009, voilà seulement six semaines.
« Le virus A/H1N1 ne peut plus être arrêté, rappelle Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS. Tous les pays vont avoir besoin de vaccins. »
Source : OUEST-FRANCE.FR
Roselyne Bachelot a précisé que le gouvernement avait également passé des commandes « optionnelles » pour 44 millions de doses supplémentaires. Il tient à anticiper au mieux pour éviter une pandémie qui est, selon leurs propres termes, « presque inévitable. »
Outre l’achat de 94 millions de vaccins, le gouvernement a tenu à avertir la population de ce qui pourrait se passer en cas de pandémie avérée. Le programme tient en cinq points :
1 – Mobiliser les généralistes pour suppléer les urgences ;
2 – Vacciner certaines populations en priorité (femmes enceintes,…) ;
3 – Fermer les écoles, les lieux publics, et organiser le rationnement pour éviter les déplacements et les contacts interhumains ;
4 – Prévoir un ralentissement économique ;
5 – Vacciner les populations dans des centres dédiés.
Le virus est présent sur le territoire français, mais le gouvernement ne parle pas de pandémie. 481 cas ont pour le moment été recensés selon l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS).
http://news.doctissimo.fr/grippe-a-h1n1-94-millions-de-vaccins-commandes_article5535.html
Vous avez bien lu le point numéro 4 ?
« Prévoir un ralentissement économique. »
à propos de comportements,de rationalité ,il suffit de localiser les circuits de récompense dans le cerveau par IRM pour modéliser entierement l’être humain et dans la mesure où tout est physiologique ,l’âme n’existant pas ,il sera facile de controler efficacement les individus pour generer des revenus subtantiels !
@BobMorale
citation :
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Il s’agit d’une crise de civilisation et trouver un nouveau programme, un nouveau système n’est pas d’actualité à mon avis car il s’agit aussi d’une crise de conscience.
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Ah ? et cette crise de conscience aurait quelle origine ? s’il n’y avait pas de crise économique, pensez-vous qu’il y aurait une crise de conscience ?
D’autres part, Il faut se positionner par rapport à la phrase de Marx selon laquelle c’est l’infrastructure qui détermine la superstructure, et le fait que Marx estimait avoir mis Hegel à l’envers : La conscience est déterminée par les conditiosn sociales, l’Etre est déterminé par les conditions du progrès, de l’Histoire, etc. Précurseur de l’existentialisme, l’existence précède l’essence. Or vous passez joyeusement sur tout cela en déclarant qu’il s’agit d’une crise de conscience tout simplement, comme si elle venait du ciel. Et en plus il serait inutile selon vous de chercher une alternative, eh bien vous êtes optimiste car lorsque la roue crève il vaut mieux avoir une roue de secours.
L
@ simple sans tete entre autres,
Il semble pourtant qu’il s’agisse bien d’une crise de civilisation : http://www.telerama.fr/idees/paul-jorion-pire-qu-une-crise-economique-c-est-une-crise-de-civilisation,35224.php
Je ne sais pas pourquoi cette approche a disparu…peut-être pas assez rentable !?
J’ai posté un (plusieurs en fait en quelques mois!) message à ce sujet à 15h35 (il est resté en modération un moment) : http://www.pauljorion.com/blog/?p=3787#comment-33259
Bonsoir.
@ simple sans tete entre autres,
Il semble pourtant qu’il s’agisse bien d’une crise de civilisation : http://www.telerama.fr/idees/paul-jorion-pire-qu-une-crise-economique-c-est-une-crise-de-civilisation,35224.php
Je ne sais pas pourquoi cette approche a disparu…peut-être pas assez rentable !?
J’ai posté un (plusieurs en fait en quelques mois!) message à ce sujet à 15h35 (il est resté en modération un moment) : http://www.pauljorion.com/blog/?p=3787#comment-33259
Bonsoir.
@ASIMOV dit :
Je pense que vous étes malheureusement dans le vrai. Pas contre si l’ame n’existe pas, se que je peine a croire, la mémoire elle existe, certes sous une forme inconsciente. Mais il y a un momment ou cette inconscience cherche a briser la conscience afin que l’équilibre se fasses. Je pense donc que cette conscience maintenu en éveille grace au principe de récompense commence tout simplement a devenir une fiction pour beaucoup d’individu. La conscience de faire confiance a du plomb dans l’aile et je rajouterais que l’inconscience c’est surement la puissance en devenir, malheureusement. Commaissant un peux la psychanalyse, le refoulé social qui est en train de prendre forme dans nos société de l’argent perçus comme unique vecteur de récompense et de satisfaction commence a fissurer. Des générations entière ont deja subit une rétrogradation existenciel, bien sur d’autres ont ont profiter. Mais ils n’ont profité que des tarifs alléchant mais pas du support des populations locales. Croire qu’il est possible de garder le pouvoir économique, les usines les technos, c’est tout simplement l’histoire du pére noél et de toutes les autres histoire qu’on veux bien nous faire croire.
Moi je propose un Strees Test pour tout les gogos qui se sont fait bien pigeonner et en beauté par dessus le marché.
Revendez toutes vos assurance vie et garder tout vaux avoir dans la banque qui a souscrit l’assurance. Juste ça comme Stress Test. Ensuite tout le monde aura compris pourquoi il y a des banques commercial, des banques qui font les commerces de l’argent.
M’enfin je pense que notre société et devenu une société d’abruti qui est présuader que le bonheur, la confiance, l’amour sont des principes indiscutables. Hors pour beaucoup de ces croyants, je leur dirait que la terre c’est pas que des anges il y a un paquets de crapule dont le travail consiste a modéliser les réflèxes, les réponses aux questions.
M’enfin t’en qu’ont a la tête sur les épaules et la détente facile. Si l’ame n’existe pas le corp lui il existe et il faut aussi en prendre soins. D’ailleurs cela doit bien servir a autre chose qu’as produire de l’argent un corps. M’enfin cela ne regarde que moi.
@Paul
Je ne pense pas qu’un texte disant avec humour que les dirigeants du G20 « brassent de l’air » en ce moment en parlant du réchauffement climatique soit insultant pour les lecteurs de ce blog…
En effet, le GIEC parle de 0.17°C d’augmentation de la température tous les dix ans, donc essayer de le limiter à 2°C d’ici 2050, comme le préconise le G20, ne relève pas vraiment de l’exploit…
Derrière ces bonnes paroles, nos dirigeants arrivent à masquer le fait qu’aucune décision n’est prise au sujet de la crise actuelle…
S’il y a quelque chose de triste dans ce texte c’est bien çà, au delà du fait bien sûr, que rien de concret n’est fait aussi pour le réchauffement climatique…
Comme disait Desproges on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde…
Les réactions de certains lecteurs me le confirme.
@Mrs jorion,
j’ais pris le temps de réflehir a votre réponse. Si je continue dans la ligne de Asimov. J’ais touché et vous avez bien sur répondu par le même réflèxe, touché mon orthographe lamentable, le piége c’est l’intellignece de l’homme, faites en un livre il aura beaucoup de succés. La dessus ont en convient, la logique ne peut pas être controlé. C’est deja un bon piont soyez logique et la bien être et a porté de vous, si je rajoute la jeunnese, avec des fautes, c’est pour mieux vous séduire ………
En tout cas j’aime bien se blog, tant qu’il sera permis d’éviter les portes en FTP.
Mais Mrs jorion vous restez un esprit brillant, j’espère juste que cette brillance, sera se détachez de ses liens, tel l’esclave levant le glaive.
La pandémie de grippe porcine, qui se propage à une vitesse sans précédent selon l’OMS, pourrait saper les chances d’une reprise de l’économie planétaire cet automne et la plonger dans une phase de déflation, a prévenu vendredi 17 juillet le cabinet britannique Oxford Economics.
Ce cabinet, lié à la célèbre université anglaise d’Oxford, dit avoir extrapolé les conséquences économiques potentielles de la grippe porcine à partir des précédentes épidémies grippales et de celle de pneumonie atypique (ou SRAS) qui avait éclaté en Asie en 2003.
Il en conclut, dans une étude publiée vendredi, que si l’impact économique et social de la grippe porcine est pour l’instant « très réduit », « si les taux d’infections se mettaient à grimper, il faudrait s’attendre à des coûts importants ».
Les économies asiatiques avaient su se remettre rapidement après la crise du SRAS, mais « cette fois-ci, un rebond aussi rapide semble peu probable », avance le cabinet, en expliquant que la grippe porcine risque de bloquer chez eux des millions d’employés, et de faire chuter la consommation et les dépenses touristiques dans les pays touchés.
« La perte au niveau du Produit Intérieur Brut pour six mois de pandémie pourrait atteindre environ 5 % au Royaume-Uni », en cas d’infection de 30 % de la population, et d’un taux de décès de 0,4 %, des hypothèses conformes au pire des scénarios établis par les autorités sanitaires britanniques.
Et il se pourrait même que « la grippe porcine entraîne le Royaume-Uni et le reste du monde dans la déflation », c’est-à-dire une crise économique profonde marquée par une baisse générale et prolongée de la valeur des biens et des actifs, et qu’elle retarde de deux ans le redressement de l’activité économique, prévient le cabinet.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/516971/la-grippe-a-pourrait-couter-cher-a-l-economie-mondiale.html
@ BA qui nous dit :
« Ce cabinet, lié à la célèbre université anglaise d’Oxford, dit avoir extrapolé les conséquences économiques potentielles de la grippe porcine à partir des précédentes épidémies grippales et de celle de pneumonie atypique »
je réponds :
Vive la grippe porcine qui apprendra au « quidam » comment retrouver sa propre échelle de valeurs et libérera sa pensée des « valeurs » imposées par l’ennui d’une vie pauvre dans un pays riche. Une telle libération mettra les « marchés » K.O. plus vite que toutes les théories qui spéculent autour de l’avenir de l’homo oeconomicus. Elle nous apprendra aussi l’humilité, à tous ceux qui avons appris à nous hisser au dessus de l’océan humain, celui des petites mains et des petites vies qui ne rêvent pas à vivre 150 ans et d’ailleurs, savons nous encore à quoi rêve ce peuple silencieux qui nous sert sans qu’on soit obligé de le prendre en compte – mondialisation oblige, à ça aussi.
Bonjour,
juste pour dire que la déclaration de Roubini a été un peu manipulée à des fins de hausse boursière. Bien vu, donc, Monsieur Jorion.
Roubini tempère et nuance cette information sur son site. C’est retransmis ici (voir figure 5) :
http://www.pro-at.com/analyse-bourse/technique-Indices-en-folie-1-9186.html