Billet invité.
LE BAL DES VAMPIRES
On en découvre de belles, quand on s’intéresse aux banques centrales. Car si, en temps normal, elles demeurent plutôt confites dans un imperturbable silence, à peine rompu par de petites phrases sibyllines, elles nous abreuvent depuis la crise de leurs dévotions répétitives, faisant de même avec les banques, mais pour elles c’est à coups de liquidités. A chacun ses pauvres.
Notre miel à nous, c’est de pouvoir à cette occasion pénétrer un petit peu dans le saint des saints. Au terme de petites incursions, nous connaissons désormais un peu mieux les deux faces cachées de l’exercice favori du moment de ces puissantes divinités : la distribution de liquidités. D’une main, elles dispensent généreusement à leurs disciples, les institutions financières, une manne qui semble sans fond, dans le but proclamé de relancer le crédit qui reste en panne (et avec lui l’économie, qui en souffre de plus en plus) ; elles disent se préparer de l’autre à assécher le moment venu le marché de ces liquidités, afin de ne pas réveiller le monstre de l’inflation qui sommeille. Et, puisque leur credo est par tous les temps, bon ou mauvais, de nous bercer (et parfois de nous tancer, pour nous demander des coupes budgétaires), elles nous assurent qu’elles ont reçu la panoplie complète des outils permettant de récupérer leurs sous et les remettre dans la tirelire. Quel magnifique conte de fée à raconter aux enfants pour les endormir !
En levant les coins du tapis, on remarque vite que les choses ne se passent pas tout à fait comme cela nous est raconté par nos banquiers centraux, paternes et sévères à la fois. D’abord, parce que les banques utilisent l’argent qui leur est prêté à des taux très avantageux, presque nuls, non pas pour relancer le crédit, mais en priorité pour réaliser leurs affaires, petites certes, mais à grande échelle. Soit en replaçant les fonds aussi sec qu’empruntés auprès de la banque centrale, car ils y sont plus en sécurité, soit en faisant leur marché : achats d’obligations d’Etat ou surtout d’entreprises (les taux du moment sont plus avantageux et les risques très faibles), ou bien même actions des institutions financières, celles-ci restant sous la protection des Etats et ne risquant pas de faire défaut. Les banquiers centraux ne sont pas dupes et font la grosse voix, mais ils continuent néanmoins de déverser leurs liquidités sans plus de conditions, pour en réalité contribuer, sciemment et lentement, à la recapitalisation des banques qui en ont bien besoin, sans que leurs actionnaires ne soient mis à contribution. Car il ne manquerait plus que cela ! L’argent, lui, ne parvient que fort partiellement à l’économie ; ceci est la véritable raison de la reprise économique anémique qui nous est proposée par beaucoup d’experts, qui considèrent inconvenant de le révéler et préfèrent s’entourer de mystère afin de valoriser à peu de frais leur science. Entre eux, dans leur langage codé, ils évoquent la cause de manière énigmatique : « le mécanisme de transmission est cassé », constatent-ils alors. Nous ne saurons grâce à eux ni pourquoi ni comment. Une exception notable, cet article paru dans le Financial Times.
Mais de l’autre main ? Comment font-elles donc, ces banques centrales, pour arrêter de jouer les arroseurs et récupérer tout l’argent prêté sans compter qui, s’il ne risque pas de réveiller le monstre de l’inflation (car il ne redescend que peu dans l’économie), risque de finir par perturber les marchés financiers, faisant également tourner à vide cette belle machine qu’est une banque centrale. Elle qui s’est substituée au pied levé au marché interbancaire défaillant, une hérésie parmi tant d’autres dans cette période agitée. Déjà que leur jouet favori, le taux « repo », est cassé, que la création monétaire est bridée, et que le dernier d’entre eux disponible, l’injection de liquidités dans l’économie, ne fonctionne pas comme prévu par le mode d’emploi.
Pour apprécier ce qu’elles prétendent savoir faire haut la main, il fallait lire hier mardi la contribution du président de la Fed, Ben Bernanke, au Wall Street Journal, en avant-première de sa prestation semestrielle sur la politique économique et monétaire devant le Congrès. Avec beaucoup de pédagogie et afin de convaincre, il énumère quatre pistes : 1/ Des adjudications inversées, la Fed cédant des obligations inscrites à son bilan en échange de liquidités. 2/ La vente par le Trésor d’obligations, dont le produit serait déposé à la Fed. 3/ La création de dépôts à terme rémunérés. 4/ La vente d’une partie de ses obligations à long terme sur le marché. Le dossier est un peu technique, mais il suffit pour notre propos de retenir qu’il s’agit dans tous les cas de proposer de bonnes affaires aux investisseurs en possession des liquidités prêtées et que l’on cherche à récupérer, afin qu’ils les détournent d’autres utilisations moins profitables. Nous sommes, ne l’oublions pas, dans une logique de marché. Tout du moins quand il s’agit de faire gagner de l’argent aux investisseurs, pas quand ils risquent d’en perdre.
Tous ces savants mécanismes, que d’aucuns pourraient considérer comme un peu dévoyés de leur objet affiché, méritent que l’on s’y arrête un peu. Car si l’on comprend bien le rôle d’une banque centrale, en tout cas tel que l’on peut l’observer, c’est de prêter de l’argent à très bas prix aux banques quand cela va mal pour elles (et pour nous par ricochet), et de faire faire ensuite des affaires aux investisseurs (les banques au premier rang d’entre eux), afin que les choses rentrent ensuite dans l’ordre. L’ordre de qui ? Cela rappelle une autre histoire du même acabit, celle qui raconte qu’il est fait appel aux investisseurs privés pour financer la dette publique, après explosion de celle-ci, pour leur avoir permis d’esquiver ce qu’ils dénomment eux mêmes leur « responsabilité d’actionnaire ».
Wall Street, écrivaient ce matin les commentateurs boursiers, a été soulagé par les prestations de Ben Bernanke devant les commissions du Sénat et de la Chambre des représentants, et on s’interroge une fois de plus sur la raison de ce soulagement au vu de la situation économique. Ce n’est pourtant pas compliqué à décrypter, une fois résumées en trois points ses déclarations :
1/ La Fed ne va pas augmenter « pendant un long moment » ses taux et le loyer de ses liquidités (voir plus haut), répétant la fable habituelle : « à la lumière du marasme économique considérable et de pressions inflationnistes limitées, la politique monétaire reste concentrée sur le besoin de favoriser la reprise économique ».
2/ Elle asséchera le marché quand le moment sera venu (voir plus haut).
3/ Il n’est pas question qu’elle accepte que le Congrès puisse ne serait-ce que commenter ses décisions, car cela représenterait une perte de son indépendance en tant que de banque centrale (sous entendu : le pouvoir politique est par essence irresponsable). A ce sujet, Ben Bernanke a fait une mise au point très ferme, suite à une dure mise en cause de sa politique, afin de couper court. Hors de question d’ouvrir cette boîte de Pandore, d’y laisser glisser un petit doigt au risque que tout un bras y passe. Toutefois, afin d’amadouer les membres du Sénat, d’autant plus remontés contre les intentions de l’exécutif de confier l’essentiel des pouvoirs de régulation à cette Fed qu’ils n’ont sur elle aucun pouvoir (Ben Bernanke a eu beau jeu de leur rappeler qu’ils avaient voté cela), il a joué les innocents (aux mains pleines), arguant que « Le rôle de la Fed, tel que le conçoit l’administration, est une réorientation modeste de notre système actuel ». Afin de donner une preuve immédiate de son indépendance vis à vis de l’Etat, si ce n’est vis à vis des banques, il a aussi proposé aux membres du Congrès d’inclure dans le mandat de la Fed « la protection des consommateurs », alors que l’exécutif souhaite créer pour ce faire une agence fédérale, contre la création de laquelle les banques bataillent de toute leur énergie, car elle aurait pour tâche de s’intéresser de près aux contrats des prêts hypothécaires et aux réglementations des cartes de crédit. Enfin, pour rendre compte de son incursion dans le domaine économique, le président de la Fed, probablement au nom du respect de son indépendance (comme de celle du gouvernement dont on pourrait penser qu’elle est réciproque), a précisé que « s’attaquer aux problèmes budgétaires du pays exigera des choix difficiles, mais retarder ces choix les rendra encore plus difficiles », exhortant ainsi le Congrès à les faire si le gouvernement ne les fait pas. Les liquidités de la Fed ne sont pas destinées à financer le budget gouvernemental, au-delà de l’enveloppe déjà attribuée à l’achat de T-bonds (300 milliards de dollars, qui n’ont pas tous été utilisés à ce jour).
Hier a été une journée bien remplie, que seuls les malveillants pourraient vouloir ternir par l’évocation de la publication retardée de la mise à jour des chiffres du budget du gouvernement américain, qui promettent d’être exécrables du dire même du porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, qui a nié que ce retard était une manœuvre pour dissimuler la situation de l’économie et l’accroissement supplémentaire du déficit budgétaire. Vient derrière la réforme de la santé, qui est dans ces conditions mal partie.
82 réponses à “L’actualité de la crise : Le bal des vampires, par François Leclerc”
Alors, pour récupérer les liquidités qui inondent actuellement la finance -plus que l’économie réelle donc- la fed propose:
« Des adjudications inversées, la Fed cédant des obligations inscrites à son bilan en échange de liquidités’
Quels titres? Ceux potentiellement toxique qu’elle a accepter dernièrement en contrepartie, ou les ‘bonnes » obligations, dans le deuxième cas le privés serait grand gagnant au détriment de la réserve fédérale US
« la vente par le Trésor d’obligations, dont le produit serait déposé à la Fed »
Intéressant également, l’état fait une demande de crédit, les investisseurs privés se pointent et paye… la fed? Une chose doit m’échapper car il me semble que ça amènerait entre autres choix deux situations, soit une augmentation du risque (rémunération supérieure des T-bonds) soit carrément de participer à un risque de défaut du trésors US…
« La création de dépôts à terme rémunérés »
Je crois que c’est celle que je préfère, je la comprend de la manière suivante: « on vous a mit à disposition des liquidités à des taux « attractifs » -c’est rien de le dire- pour vous sauvez, maintenant que ça repart il faut qu’on fasse le ménage; vous nous les rendez et on vous rémunère (à un taux attractif j’imagine) sur ces fonds comme si il s’agissait d’un dépôt »
« la vente d’une partie de ses obligations à long terme sur le marché »
ça ressemble à la première, non?
« s’attaquer aux problèmes budgétaires du pays exigera des choix difficiles, mais retarder ces choix les rendra encore plus difficiles »
ça on connait, ça fait déjà pas mal de tant que la banque mondiale et le FMI ont une solution: ajustements structurels; de l’avis de ceux qui ont essayés, c’est que du bonheur…
Quant à la réforme de santé américaine elle laisse un gout amer en bouche pour ce qui se dessine (comment? vous avez dit maintenir en vie les travailleurs rentables et laisser crever tous les autres?! )
bonsoir,
Alors, pour récupérer les liquidités qui inondent actuellement la finance -plus que l’économie réelle donc- la fed propose:
“Des adjudications inversées, la Fed cédant des obligations inscrites à son bilan en échange de liquidités’
Quels titres? Ceux potentiellement toxiques qu’elle a accepter dernièrement en contrepartie, ou les ‘bonnes” obligations, dans le deuxième cas le privés serait grand gagnant au détriment de la réserve fédérale US
“la vente par le Trésor d’obligations, dont le produit serait déposé à la Fed”
Intéressant également, l’état fait une demande de crédit, les investisseurs privés se pointent et payent… la fed? Une chose doit m’échapper car il me semble que ça amènerait entre autres choix deux situations, soit une augmentation du risque (rémunération supérieure des T-bonds) soit carrément de participer à un risque de défaut du trésors US…
“La création de dépôts à terme rémunérés”
Je crois que c’est celle que je préfère, je la comprend de la manière suivante: “on vous a mit à disposition des liquidités à des taux “attractifs” -c’est rien de le dire- pour vous sauvez, maintenant que ça repart il faut qu’on fasse le ménage; vous nous les rendez et on vous rémunère (à un taux attractif j’imagine) sur ces fonds comme si il s’agissait d’un dépôt”
“la vente d’une partie de ses obligations à long terme sur le marché”
ça ressemble à la première, non?
“s’attaquer aux problèmes budgétaires du pays exigera des choix difficiles, mais retarder ces choix les rendra encore plus difficiles”
ça on connait, ça fait déjà pas mal de temps que la banque mondiale et le FMI ont une solution: ajustements structurels; de l’avis de ceux qui ont essayés, c’est que du bonheur…
Quant à la réforme de santé américaine elle laisse un gout amer en bouche pour ce qui se dessine (comment? vous avez dit maintenir en vie les travailleurs rentables et laisser crever tous les autres?! )
François Leclerc : « les banques utilisent l’argent qui leur est prêté à des taux très avantageux, presque nuls, non pas pour relancer le crédit, mais en priorité pour réaliser leurs affaires, petites certes, mais à grande échelle. Soit en replaçant les fonds aussi sec qu’empruntés auprès de la banque centrale, car ils y sont plus en sécurité, soit en faisant leur marché »
Il y a un point que j’aimerais mieux comprendre, si c’était possible.
Pourquoi les banques placent-elles leurs fonds auprès de la FED ? Est-ce par ce qu’ils y sont rémunérés ?
Vous dites « car ils y sont plus en sécurité », les banques auraient-elles un risque à simplement garder leurs liquidités ? Je me souviens avoir vu ici un lien proposé qui montrait une très forte hausse des volumes de fonds bancaires placés à la FED, et j’aimerais bien comprendre ce qui pousse les banques à faire cela.
D’avance merci pour vos éclaircissements.
On assiste dans les mois présents et les mois à venir au plus grand transfert de richesse (et donc de pouvoir) d’un état vers des intérêts privés, vraisemblablement de l’histoire entière de l’humanité !
Les Etats-Unis retourne à un âge féodal.
Je ne vois pas qui, ou quoi, pourrait arrêter ce processus.
@ Florence
La banque centrale suédoise a, seule à ma connaissance, décidé un taux négatif pour les fonds qui lui sont confiés. La BCE les rémunère, mais à un taux inférieur à ceux qu’elle prête.
Les banques poursuivent dans cette affaire deux intérêts: les coffres de la BCE sont sûrs (pas de risque de banqueroute ou de défaut, y compris d’elles-mêmes), et la liquidité (disponibilité) des fonds est totale à des conditions connues d’avance, permettant d’engager des opérations financières à tout moment.
@ François Leclerc
Si votre raisonnement n’est pas pris en défaut, cela signifie que toutes les postures « accommodantes » de la part du public sont risibles et indéfendables; cela signifie par conséquent que la modération dans la démarche jorionienne est ridicule et indéfendable en dépit du métrage de sa bibliothèque. Cela signifie enfin que tout cela « se finira mal », comme lé répétait le perroquet de Banville. Tel est en tout cas le sentiment de quelqu’un qui stocke 68 m de bouquins, dont… 94% de littérature (après calcul approximatif).
@ François Leclerc
Merci beaucoup pour votre explication.
Il y en a qui semble confondre le matériel et l’immatériel et qui on besoin de métrage pour mesurer l’esprit, peut être doit on mesurer la circonférence des biscottos ? Mais pour certains c’est en courant et sautant que l’on est allé sur la lune.
Certains organismes ne supportent pas la lumière.
C’est pourquoi, il faut continuer à décrypter pour les profanes et les élus les dessous de l’histoire.
Les « banquiers » se trouvent aujourd’hui dans la situation des fabricants de cigarettes il y a 15 ans.
C’était le début d’une série de révélations et de procès sur la pratique réelle de cette industrie.
Il est une chose de se tromper, il en est une autre de tromper son monde sciemment et à dessein.
Partout dans le monde il se trouvera des parlementaires qui iront poser les bonnes questions.
Les réponses étant ce qu’elles sont… « Ce sera la fin du monde selon GS »
Très belle description de la mécanique d’un système qui ne tourne plus que sur lui-même (de plus en plus déconnecté de l’économie réelle, donc du monde). Mais ce manège un peu pathétique tourne dans le vide. Et la nature a horreur du vide.
« En levant les coins du tapis, on remarque vite que les choses ne se passent pas tout à fait comme cela nous est raconté par nos banquiers centraux, paternes et sévères à la fois. »
Mon banquier à moi il pas ci terne que ça : http://www.youtube.com/watch?v=QQAb9cvwumA
« L’argent, lui, ne parvient que fort partiellement à l’économie ; ceci est la véritable raison de la reprise économique anémique qui nous est proposée par beaucoup d’experts, qui considèrent inconvenant de le révéler et préfèrent s’entourer de mystère afin de valoriser à peu de frais leur science. »
Pour mémoire : « Léternité c’est long, surtout vers la fin. » face de citron jaune 🙂
J’ai aussi l’impression que certains pensent qu’il n’y a pas de futur, que le temps est compté et qu’en attendant
on fait la fete dans la cité… Tout le reste est juste la pour nous occuper…
Il est definitivement evident que les banquiers transforment le marché au lieu de le servir.
M Anatine Shan ?
@ Florence voici le lien dont vous parliez :
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=ECBLDEPO:IND
Finalement, la solution la plus logique serait une fusion FED+Trésor fédéral+ les 4 ou 5 plus grandes banques commerciales de premier rang.
L’on éviterait ainsi tous ces jeux d’écritures ennuyeux, et ces contorsions perpétuelles à la limite de la déchirure musculaire.
L’ »industrie » étsunienne semble être devenue principalement l’industrie financière. Quand l’argent de la FED parvient aux banques commerciales, il parvient excellemment à l’ »économie » puisque le gros de l’économie ce sont précisément ces banques.
@Marquis
Les USA ont tjrs etaient un etat feodal.
@JJJ
Litterature ou livres plus conceptuels contiennent grosso-modo les memes savoirs. La presentation change.
@ Marquis de La place
On transfère surtout des quantités colossales de papier monnaie (plutôt scripturale d’ailleurs, à 85/90%) et créées à partir de rien (si ce n’est la sueur des méritants ouvriers d’imprimerie à qui il a été énormément demandé depuis 2007), de la monnaie sans contrepartie en terme de richesse réelle. Ce n’est en définitive qu’un transfert de billets de Monopoly. Après, la manière dont ce transfert d’une production de l’industrie papetière est ressenti relève de la croyance…
Evidemment, à une époque où l’on a de plus en plus de difficulté à distinguer le réel du virtuel, la distinction est difficile à appréhender pour la FED. Mais quelque chose me dit que le réel finit toujours pas réapparaître à un moment ou à un autre.
« Avec beaucoup de pédagogie et afin de convaincre, [Bernanke] énumère quatre pistes : 1/ Des adjudications inversées, la Fed cédant des obligations inscrites à son bilan en échange de liquidités. 2/ La vente par le Trésor d’obligations, dont le produit serait déposé à la Fed. 3/ La création de dépôts à terme rémunérés. 4/ La vente d’une partie de ses obligations à long terme sur le marché. »
1/ 2/ 4/ A quel prix? Ca va plomber les prix et donc faire grimper les rendements LT. La Fed sera en compétition avec le Trésor qui devra offrir des taux encore plus haut pour se financer.
3/ Mais bien sûr, rémunérons assez cher les dépôts, les pauvres banques ont besoin d’être aidées, c’est la seule manière d’aider l’économie réelle.
« Il n’est pas question qu’elle [Fed] accepte que le Congrès puisse ne serait-ce que commenter ses décisions, car cela représenterait une perte de son indépendance »
La Fed oublie que le Congrès lui délègue ses pouvoirs. Elle peut-être rayée par un trait de plume.
Autre argument de la FEDge Fund: la sacro-sainte confidence (ententez nos petites affaires sont secrètes, ne venez surtout pas y mettre le nez au risque de provoquer une panique).
Et pourquoi pas:
5/ Obliger les banques à racheter à la valeur du marché les actifs qu’elles avaient vendu à la Fed.
6/ Augmenter les taux de réserve obligatoire (sans les rémunérer cher comme en 3).
7/ Augmenter les ratios minimum de fonds propres.
8/ Amendes pour les banques incapables de satisfaire aux exigances
…
@MarquisDeLaPlace
Vous m’étonnez (en bien) 😉
En général les crises sont séparées par un laps de temps de 10 ans. Le Japon tout juste remis au bout de 10 ans de sa crise en enchaîne une autre…
Or on pense que cette crise va durer 10 ans, cela veut-il dire que désormais nous allons vivre dans une crise constante sans plus connaître de prospérité ?
Bernanke et le « point mort d’inflation à 5 ans »
http://www.leblogfinance.com/2009/07/bernanke-et-le-point-mort-dinflation-%C3%A0-5-ans.html
une explication très technique sur la politique de l’hélicoptère bernanke … mais qui peut permettre d’y voir un peu plus clair.
Quand à la suite des évènements, le documentaire IOUSA http://www.youtube.com/watch?v=O_TjBNjc9Bo nous rappelle que le papyboom va mettre les USA a genoux… au moment même ou ils n’ont plus de réserves.
Si je ne m’abuse, la FED est un organisme privé, et nous ne savons pas qui sont ses actionnaires (même si on peut deviner) et qui profite de cette situation et a quel point…
Combien ca rapporte a ceux qui sont derrière la FED toutes ces mag…ouilles ?
Je me souviens d’un élu américain d’un petit état qui voulait faire passer un loi au congrès pour obliger la FED a dévoiler ses actionnaires… Si jamais il y parvenait, ca signifierait surement la fin de la FED.
Je m’étonne aussi toujours du fait que les banques centrales ont été créées SOIT DISANT a la suites des précédentes crises pour éviter les prochaines … les politiques ont-ils à ce point la mémoire courte ????
Bon article, j’y pensais hier soir.
En fait les BC ont pretté aux banques non pas pour que celle ci continue a jouer avec les crédits, mais tout simplement pour que les banques fasses monter le prix des actifs boursier. En rachetant leur propres actifs et ces de leur clients les banques viennent de voire leur bénéfices gonfler, GS en est la preuve la plus flagrantes.
Hors si les BC veulent récupérer leur argent ils faudrat que les banques aient revendu leur actifs, aux pigeons de passage, comme ils sont beaucoup moins et que beaucoup ont été rincés, cela pourrait prendre du temps :))))
Voila ou est l’argent des BC, il ne sert qu’as éviter que l’édifice financier ne bascule dans les abimes. Mais c’est clair que les banques se frottent les mains de voir que leur valorisation a prit plus de 100% en l’espace de 4 mois. Alors que a situation économique ne cesse de se dégrader.
Le problème, est qu’avec cette manne de crédit, made in US BC, les banques comme GS pourrait avoir l’envie de profiter de toutes cette argent pour se positionner sur l’enssemble des marchés mondiaux. Et oui l’effet stabilisation c’est seulemnt du au fait qu’i y a eu quelqu’un pour racheter le marché et éviter que celui ci ne s’écroule. Hors toutes c’est liquidité ont été mise en place lorsque le marché était bas. Donc si GS a racheté le marché en bas et qu’il l’as soutenu. A la revente il seront largement gagnant, les entreprises devront racheter plus cher leur actifs ou elle devront laisser les prix descendrent. C’est d’ailleurs a se momment que les choses vont commencer a être sérieuse.
Il aurait été beaucoup plus simple et plus avantageux pour les BC de racheter eux même le marché pour le revendre au fils de l’eau. Au moins se serait elle qui aurait empoché les bénefs, plus value.
Se coup ci je suis d’accord lorsque Paul dit, que les BC ont permis aux banques de se remplir les poches a moindre cout, les taux d’interet étant trés bas. Et le pire c’est que se sont ces mêmes banques qui nous ont mis dans cette situation de crise, avec leur emmissions de crédit a tout va. Et se sont encore eux qui vont en profiter. A croire que tout cela pourrait avoir été prémédité. C’est d’ailleurs se que je pense.
Je n’est j’ais vue un juge sérre la main d’un assassin. A par lorsque l’assassin est aux ordres du juge. Et qu’il le remercie pour la tache ingrate qu’il a du acomplir.
C’est un peut se qu’il se passe. Les banques ricaines fouttent tout en l’air, et ensuite la BC US permet au acteurs de se grand bordel d’être les uniques bénéficiaires des plan de sauvetage. Plan de sauvetage qui sont en train de se transformer en plan, gros bénefs pour les banques comme GS.
J’ais beaucoup de mal a croire aux hasard. Surtout lorsqu’il est question d’argent :)))))
Quoiqu’il en soit, il n’y aura pas de reprise économique. Je suis un peu hors sujet, mais parfois j’ai l’impression que vous ne voyez pas la réalité en face ici, une sorte de déni.
1) J’ai déjà expliqué pourquoi le capitalisme est en crise de surproduction.
2) Il y a une autre raison pour laquelle aucun plan de relance ne fonctionnera, c’est tout bêtement parce qu’il a déjà eu lieu : les subprimes étaient un gigantesque plan de relance de façon implicite. On peut en constater l’échec.
3) face à cela, tout ce que peuvent faire les banques est bien dérisoire.
La Peste est là, parfois j’ai l’impression que je suis seul à la voir.
L
@Listfr
Non non vous n’etes pas la sule à la voir la peste… Mais comme on dit souvent « l’histoire se répète », on peut donc penser que l’on va un jour en sortir car les crises précédentes n’ont jamais duré éternellement…
Ceci dit je suis très contente de cette crise car on commence à assister à un changement des mentalités au point de vue des populations (bien sûr) car les politiques eux sont toujours aussi corrompus !
le seul…pardon
@ Marquis de Laplace
« Les Etats-Unis retourne à un âge féodal »
Ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. [Marc Levy]
Il y a peu de mensonges qui résistent à l’usure.[Madeleine Ouellette-Michalska]
Dès que le mensonge et la dissimulation risquent de nous servir, nous les pratiquons.[Jacques Rigaut]
L’on pourrait remarquer que le mensonge cesse d’être mensonge dans l’instant où il réussit. [Paul Nougé]
Celui qui dit un mensonge ne prévoit point le travail qu’il entreprend ; car il faudra qu’il en invente mille autres
pour soutenir le premier. [Alexander Pope]
Il n’existe pas de bouclier contre le mensonge. Ni la crainte des dieux ni la damnation n’ont jamais empêché le mensonge ou le parjure. [François Cavanna]
Ne posez pas de questions, on ne vous dira pas de mensonges.[Oliver Goldsmith]
Celui qui a l’habitude du mensonge, a aussi celle du parjure. [Cicéron]
La vérité est si obscurcie en ces temps et le mensonge si établi, qu’à moins d’aimer la vérité, on ne saurait la
reconnaître.[Blaise Pascal]
Le mensonge n’a qu’une jambe, la vérité en a deux.[Proverbe hébreu]
Un mensonge en entraîne un autre. [Térence]
L’homme n’est que mensonge.[La Bible]
http://m.lesechos.fr/marches/02076781635.htm
l article des échos traite du transfert a Londres du marché des dérives de crédit européens : il précise dans les deux dernières lignes que la compensation des dérivés de crédit exprimés en euros, revêt un intérêt primordial.
« Euro » n’ est peut être plus le terme adequat pour désigner cette monnaie liant les états nations européens et sur la valeur de laquelle ces mêmes états n auront aucun controle (ils ne contrôlent plus, ni le hardware ni le software de l émission de monnaie électronique via CDS et autres dérivés de crédit).
De quoi parlent ils, ces élus censés défendre les interret des citoyens qui les ont élus. Depuis combien de temps sont ils en vacances ? Que font ils ?
Quand bien même les citoyens inventeraient des monnaies locales, le hardware informatique indispensable a la fonctionnalité de ces monnaies, est déjà hors de leur contrôle.
Peut être n y a t il rien a faire.
Les carrottes semblent salement cuites.
On ne sait pas où on va, mais on y va vite !
@FL
Merci pour l’article. On s’approche du coeur de la machine. Il ne manque plus qu’un article sur le privilège exorbitant du dollar, et la boucle sera bouclée ! Car quid de la solvabilité des banques centrales ?
Si j’ai bien compris, elles se financent au passif par :
– les apports des états
– les dépôts des banques de 2nd rang
– les billets qu’elles impriment
Elles ont comme emploi à l’actif :
– de l’or (plus ou moins selon les états)
– des devises
– des titres publics
– des titres privés
– des prêts aux banques de 2nd rang
Il y a donc des sources de pertes potentielles très importantes pour les banques centrales :
– sur les titres privés pourris qu’elles ont acceptées comme collatéraux
– sur les titres publics qu’elles détiennent sur des états dont la solvabilité devient douteuse
– sur les prêts à des banques dont la solvabilité est devenue aussi douteuse
– mais peut-être encore plus sur les devises, c’est-à-dire sur les dollars US dont elles sont gavées
Si les banques centrales subissent des pertes trop importantes, comment se refinancent-elles ? Normalement en étant recapitalisées par les états, c’est-à-dire les contribuables. Si les états sont insolvables, il ne reste plus que la planche à billets, pour se faire refinancer (toujours) par les contribuables.
Le dollar US a failli chuter brutalement en juillet 2008, et a été soutenu par TOUTES les banques centrales, qui ont vendu des devises et acheté des dollars. Sinon, c’était la banqueroute pour elles (et donc pour nous).
Les bilans des banques centrales sont un condensé des risques actuels, elles sont toujours à la merci d’une défaillance du dollar ou du Trésor US, et les pertes à venir sur les collatéraux douteux ne feront qu’augmenter la pression sur leur bilan. Combien de temps ce petit jeu (de 64 ans quand même) va-t-il continuer ?
J’observe que le seul actif au bilan des banques centrales dont la valeur semble pérenne à long terme est constitué par leur seul actif réel : leur réserve d’or. Qui, si j’ai bien compris, n’est pas valorisé à son cours de marché dans le bilan : quelqu’un peut confirmer ?
Sinon, c’est amusant de voir le congrès interroger Ben Bernanke (chaîne C-SPAN)
Bill Posey qui demande (si j’ai tout bien compris) a avoir accès aux compte-rendus des décisions (même anciennes) de la FED concernant la fixation du taux d’intérêt et qui se fait bouler.
http://www.youtube.com/watch?v=6xzHtDDwhYA
Alan Grayson qui demande des comptes sur les échanges entre la FED et les autres banques centrales
http://www.youtube.com/watch?v=2_VCy0lMU1g
D’ailleurs à ce titre, je n’ai pas bien compris, dans la vidéo (cf mon anglais) de quel phénomène Grayson parle quand il demande à Ben Bernanke si c’est une coincidence
Et inénarrable Ron Paul qui flippe concernant la menace inflationniste et comment la FED se propose de la contrôler
http://www.youtube.com/watch?v=XKSKWSnhCwI
La réponse de BB étant que y’a pas de risque d’inflation tant que l’argent ne circule pas (si j’ai bien compris).
Bonjour M.Leclerc
Sortir les liquidités du système en cas de reprise de l’inflation .
Dans un mouvement de panique type septembre 2008, il faudra être rapide, pas comme les outils proposés par la FED.
Est-il possible qu’en cas d’accident financier, la BCE décide de ne pas libérer les liquidités déposées par les banques ?
Quelle différence y a t il entre la création monétaire et l’injection de liquidités ?
Les liquidités ne sont pas des créations monétaires ?
En reference : Video n°2 de Florence [le 23 à 12:32]
La disparition du Fed_System (pas sa nationalisation) va venir,
plus que jamais sur le même cursoAgenda rapproché que
la suppression de la BCE (pas sa nationalisation à 20 ! )
Au bal masqué ohé, ohé…
http://www.youtube.com/watch?v=zRrapbjfdNc
Aujourd’hui je fais ce qui me plaît, me plaît, devinez, devinez qui je suis ?
Aujourd’hui tout m’est permis, aujourd’hui tout m’est permis.
C’est bon pour le moral, c’est bon pour le moral des banquiers.
http://www.youtube.com/watch?v=twDhig0L97Q&feature=related
Quand on approche des banques centrales, ainsi que de la Banque des réglements internationaux, on est au plus près des mécanismes de dernière instance du système financier. Mais de nombreuses informations relatives à leur activité sont soit tenues secrètes, soit hermétiques de par leur technicité, soit encore communiquées sous forme d’agrégats finaux difficiles à interpréter.
On sait cependant, par exemple, comment les banques centrales soutiennent actuellement le dollar, dont elles n’ont pas intérêt à ce qu’il faiblisse trop, vu la quantité qu’elles en détienne. Elles ne sont, de ce point de vue, toutes plus ou moins dans la même situation, banque centrale chinoise comprise !
Les banques centrales n’ont pas toutes les Etats derrière elles. Le cas de la Fed, exception illustre, est bien connu. Mais elles rencontrent également des problèmes de bilan (on parle souvent du gonflement de celui-ci, de sa taille. Dans la période actuelle, elles engrangent également de grandes quantités d’actifs, en garantie, dont la valeur peut faire question. La question de leur refinancement pourrait en effet à un moment se poser. Elles disposent à cet égard non seulement de la possibilité de faire appel aux Etats, à leurs actionnaires banques pour la Fed, mais également d’émettre à leur tour des obligations sur le marché financier.
Il ne faut pas oublier l’existence d’une masse énorme de capitaux privés, plus ou moins flottants et liquides, toujours prêts à se vendre au plus offrant. Ou même à probablement faire la part du feu, si nécessaire. Les flux estimés de capitaux transitant par les paradis fiscaux peuvent en première approche en donner une idée.
D’ailleurs je n’ais jamais compris pourquoi la BCE par example. N’as jamais décidé de dire ont converti tous nos dollar en euro a pararité du jours. Un peux comme de gaulle avait dis ont converti tous les dollar en notre pocession en OR a fur et a mesure que nous faisont rentrer des dollars.
M’enfin, c’est vraiment un truc que je n’arrive pas a comprendre ????
Si quelqu’un pouvait me donner un avis ?????
@M.Leclerc
Il ne faut pas oublier l’existence d’une masse énorme de capitaux
privés, plus ou moins flottants et liquides, toujours prêts à se vendre
au plus offrant. :
Emettre des obligations au capitaux privés ? Mais les capitaux prives veulent du rendement. Comment une Banque Centrale donne du rendement si la croissance économique est dans le coma ? A moins de générer plus tard de l’inflation ?
@ Samuel
Très bonne question, merci de l’avoir posée. Autre question ?
Si les banques centrales essayent de compenser pendant une durée trop longue de fortes tensions à la baisse sur le dollar US, ne risquent-elles pas de mettre en péril leur propre monnaie fiduciaire ? C’est-à-dire que la politique monétaire expansionniste décidée par la Fed s’impose à l’ensemble du monde et conduit à une expansion de la création monétaire globale.
Si ces tensions sur le dollar US se poursuivent trop longtemps, ne peut-on pas penser qu’un certain nombre de banquiers centraux (ceux dont les états ont de grosses réserves de métal précieux) pourraient finir par se mettre d’accord pour estimer que l’or constitue la monnaie de réserve internationale, en lieu et place du dollar US ?
@DB
Ok merci DB. Il y a aussi une certaine pudeur, ou un essaie de conjuration du sort ou de pensée magique donc à ne pas dire la réalité même si on la sait. On ne nomme pas le mal, etc.
Oui il y a une satisfaction épistémologique à voir les tenants d’une fausse théorie balayés par la réalité, qui ne saurait être contredite.
L
« Les banques centrales n’ont pas toutes les Etats derrière elles. Le cas de la Fed, exception illustre, est bien connu. Mais elles rencontrent également des problèmes de bilan (on parle souvent du gonflement de celui-ci, de sa taille. Dans la période actuelle, elles engrangent également de grandes quantités d’actifs, en garantie, dont la valeur peut faire question. —La question de leur refinancement pourrait en effet à un moment se poser.— »
Pouvez-vous expliciter ce développement ? Que se passe-t-il si une portion de ces actifs se dévalorise de manière importante ?
@ logique
salut Logique,
Je ne sais pas, mais peut-être que la BCE garde des dollars :
– pour en avoir à disposition pour les achats européens de pétrole, gaz et autres matières premières vendues en dollars US ?
– Ou pour couvrir les besoins en dollars des banques de la zone euro ?
– Ou tout simplement ces dollars sont (et ont été) thésaurisés pour soutenir leur cours, et donc infine la valeur des obligations d’état US, ces dernières étant peut-être le seul marché de taille suffisante pour couvrir les besoins d’allocation de l’actif des BC ?
– A moins que la vente massive des dollar US ne soit un casus belli avec les USA
– ou tout cela à la fois
@ Leuco
Disparition du Fed-System et de la BCE ? Et finalement they will « crucify mankind upon a cross of gold » ?
à Logique
En 2008, la Fed a fourgué 533 millions de $ à X « banques centrales » ( 2 ? 3 ? … parmi 14 )
dont la BCE … contre des euros [ swaps foreign ctrl banks ]
C’est vérifiable et ce sera vérifié (Merci B-t-B et Coucou)
… swaps prétendument …. « pour faire descendre les taux d’intérêt à court terme en $ » !!
Mais qui s’amuse à faire monter ou descendre les taux d’intérêt en $ et/ou € selon sa fantaisie ?
Qui ? M. Ben Bernanke ?
Non … vous n’en savez rien. Dont acte.
@M.Leclerc
L’or constitue la monnaie de réserve internationale, en lieu et place du dollar US :
C’était mon opinion, il y a peu de temps. Mais je doute de cette option.
A la vue d’une carte montrant les bases américaines et le déploiement de la marine américaine dans le Golfe Persique.
C’est une débauche, une concentration, un amas ahurissant d’hommes et d’armes :
Bombardier furtif B-2, 1 milliard de dollars l’unité, à Diego Garcia, portes avions nucléaires entourés d’un essaim de frégates et de destroyers, sous-marins nucléaires d’attaques lanceurs de missiles de croisière, bases aériennes (ex en Turquie) etc.…
Est ce parce que chaque litre de pétrole qui dort dans le sous-sol arabe est en dollar ?
En cas d’incident dans la région, les banques centrales ont intérêts à retirer les liquidités aux spéculateurs banquiers.
Les choses ne s’arrangeant pas, beaucoups de champs pétroliers en dehors de cette zone (ex Mexique, Mer du Nord ) connaissent depuis peu de temps une chute de production.
Paradoxalement, le salut en dehors de cette région pour les pétroliers vient de la fonte des glaces de l’Arctique.
Le réchauffement climatique permettra d’extraire du pétrole grâce à des plates formes.
La levée de bouclier des gouvernements canadien et américain après qu’un sous-marin russe est planté un drapeau sous le pole Nord démontre des appétits dans la région.
@waccsa
« pourraient finir par se mettre d’accord pour estimer que l’or constitue la monnaie de réserve internationale, en lieu et place du dollar US ? »
L’or, non, trop problématique. Si la parité a été abandonnée, c’est pour cela.
Mais les DTS du FMI tel que demandé par la Chine, plus probablement …
à waccsa [14:25]
Vous êtes pour moi, ce que je suis pour d’autres, sans doute insuffisamment explicite
« crucify mankind upon a cross of gold »
J’ai trouvé ceci [http://www.serendipito.us/quotesTop.php]
et ceci en.wikipedia.
Q1 : Que cela vaut-il ?
à ybabel [15:08]
1 DTS n’a pas plus d’épaisser ou de vibration que 1$, 1£, 1€
soumis à toutes les spéculations des topTopAmasseurs dans la légalité anatiofurtive.
@ Ybabel
Trop problématique pour qui ? Pour ceux qui ont un déficit de la balance des paiements, et qui préfèrent « payer » leurs dettes avec des reconnaissances de dette.
Les DTS sont une unité de compte, mais pas une monnaie à proprement parler : ils sont constitués eux-même de monnaies fiduciaires.
Le pétrole a pris pendant un temps la place de l’or pour backer la valeur du dollar US : suite à la décision de Nixon en 1971, les membres de l’opep ont indexé de fait la valeur du baril sur celle de l’or, en contrepartie ils ont continué à le vendre en dollar. Ce qui a donné la forte inflation des années 1970. Le dollar est donc toujours indispensable, mais ça n’empêche pas sa valeur de s’éroder face à celle de l’or, considéré de fait comme la valeur de réserve même par les producteurs de l’opep.
@Leuco
Oui, le 2e lien est le bon. Ce qui signifie, contraction brutale de la masse monétaire, avec cycles de déflation chroniques, comme lors de l’abandon du bimétallisme or/argent, tout cela pour le plus grand bonheur du happy few détenteur d’or.
@samuel
Les USA disposent de plus de 700 bases worldwide, notamment effectivement au moyen orient.
Le nerf de la guerre se trouve la bas, allez expliquer aux américains qu’ils ont fait tous cela pour rien et que dorénavent, le pétrole cotera en Euro ou en Yen.
Qui plus est, que penserait l’omniprésent soldat US à l’étranger si il voyait sa monnaie s’effondrer. L’armée US en panique ne serait une bonne nouvelle pour personne.
Comme le dit Todd, il ne leurs plus qu’une hyper capacité de nuisance. (Je parle de l’administration-Lobbys, pas du citoyen lambda).
Il faudra être patient et attendre que le modèle s’effondre de l’intérieur, ça ne saurait trop tarder.
@wacsa: oui, je pense que cela serait considérer comme un Casus Belli, ce n’est que mon avis.
@waccsa,
pourtant les DTS ont changé de statut si je ne m’abuse. Je ne fais que rapporter l’actualité. Ce n’est pas une spéculation de ma part. C’est ce qui s’est passé avant le dernier G20 (a l’initiative de la chine soutenue par la russie, le brésil et autres) et qui a été mis en place peu après.
Zou, une ligne de crédit jusqu’à $23,7 trillons accordé par la Fed, FDIC…
C’est $23 700 000 000 000 ou $77 200 par américain ou $3 646 par terrien !
http://market-ticker.denninger.net/archives/1245-CNBC-Attempts-Assasination-on-Barofsky.html
Les banques britanniques recommencent à prêter (prêts hypothécaires +65% sur juin).
UK mortgage approvals at 15 month high
The number of mortgages approved by High Steet banks rose to the highest level in 15 months in June, the British Bankers’ Association said on Thursday.
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/houseprices/5892999/UK-mortgage-approvals-at-15-month-high.html
L’environnement financier a eu beau se détériorer en 2008, les ménages français sont restés friands de crédits. D’après une étude de l’Observatoire des crédits aux ménages, le taux de diffusion des crédits en 2008 s’est en effet établi à 52,6 % de l’ensemble des ménages. Un des niveaux les plus élevés depuis vingt ans. En tout, ce sont 14,05 millions de ménages français qui disposaient d’un crédit l’an dernier.
Alors que la situation des établissements de crédit suscitait des inquiétudes, les ménages n’ont pas tiré un trait sur leurs projets en 2008 : 9,8 millions de nouveaux crédits ont été débloqués, en légère baisse de 4,4 % après une année 2007 exceptionnelle.
2009 devrait être une autre histoire, les prévisions tablant sur un recul d’environ 25 % sur l’année.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/02076325524.htm
Pour les banques françaises, le choc va être terrible.
En 2008, les banques françaises ont distribué aux ménages 4,4 % de crédits de moins !
En 2009, les banques françaises vont distribuer aux ménages 25 % de crédits de moins !
Conséquence concrète : les banques françaises vont gagner beaucoup moins d’argent dans les années qui viennent.
@ Ybabel
à ma connaissance, non, le FMI a bien émis des obligations (nont-transférables au privé), mais les DTS sont toujours un panier de devises, pas une monnaie (pas de rôle d’intermédiaire des échanges).
Merci a wacca, et leuco,
Casus belli pour moi aussi :)))))
Par contre pour les amateur d’OR. Je ne pense vraiment pas qu’il soit possible de retourner a un sous-jacent OR. Pour la simple raison qu’il n’y en aura jamais assé et que son prix decrait être de quelques dizaine de millier de dollar l’once.
Ca aussi c’est du Casus belli a mon avis.
@ Ybabel, waccsa
Sur les DTS, la fiche technique du FMI :
http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/sdrf.htm
@ Samuel, A
Nous allons vite avoir l’occasion de reparler des banques centrales, mais je ne suis pas un spécialiste, ni même un économiste : j’observe et commente.
@Francois Leclerc
Vous avez un sacre niveau ! Vous avez l’art de tirer les vers du nez a l’amas d’informations qui se deferle tous les jours.
@logique
« D’ailleurs je n’ais jamais compris pourquoi la BCE par example. N’as jamais décidé de dire ont converti tous nos dollar en euro a pararité du jours. Un peux comme de gaulle avait dis ont converti tous les dollar en notre pocession en OR a fur et a mesure que nous faisont rentrer des dollars.
M’enfin, c’est vraiment un truc que je n’arrive pas a comprendre ????
Si quelqu’un pouvait me donner un avis ????? »
Ben après l’attaque de Soros sur la livre sterling en 1992 et la crise asiatique en 1997, ça peut se comprendre que les banques gardent des $ en réserves pour défendre leur devise.
@Leuco
Les swap de devises, ça s’apelle échange de bons procédés, ou quantitative easing mondial masqué, non? Idem pour l’émission de DTS accordée au FMI par la G20 de Londres.
à François Leclerc (supra 13:15)
Eh bien, depuis le 8 janvier 2009, un pas est franchi.
Venons en davantage à l’incontrôlable, aux OpaqVoiles des FaçadesNord,
aux puits acérés qui protègent l’Ananas
en attendant l’arrivée des choux-fleurs.
LeClownBlanc+LeucoClio, le 10 juillet à 16:45
Et le marché des euro€ ? : même ordre de grandeur, à la taille du domestique « arabo-sino-européen »
Ces points vous avaient-ils échappés ?
Gardez les bien en tête. Ils conditionnent le jeu des flux entre topOgresBanques et
plaques-tournantes inqualifiables dites « »banques centrales » »
(centrales de quoi ? aux yeux de qui ? ),
—– banques C dont le gras, les pertes et les compromissions sont payées dans la durée par les contribuables
—– banques C de rang 3 ou 4
—– banques qui illusionnent les C… ( couillonné(e)s = + 99.99% )
Ah ! il ne faut pas dire cela ! Personne ne le dit !
A la suite du billet 3852 « Ce qui m’intéresse une approche quantitative »
Leuco_¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ le 23 (ce jour) à 12:50
On peut sauter par dessus les contributions qui gênent,
Exemple à la suite du billet 3506 du 29 juin
Schumpeter et ‘ ‘ les crédits qui créent les dépôts’ ‘
7 juillet à 09:10
les tranches du réel non falsifiées, non tronquées,
reviennent sur le tuteur écarté ou ignoré.
Exemple 10 juillet [ billet 3731 ]
« Actualité: Une
im!!Puissance inavouable »LeucoClio, historienne + NuageBlanc le 10 juillet à 10:34
Exemple 10 juillet [ billet 3731 ]
« Le temps qu’il fait »
LeClownBlanc+LeucoClio 10 juillet à 16:49
LeClownBlanc+LeucoClio 10 juillet à 18:13
LeClownBlanc+LeucoClio 10 juillet à 18:36
Auguste 10 juillet à 18:59
à Oppossùm
En soutien et piste à lier à François Leclerc (supra 13:15) le 22 juillet (hier) à 22:20
(Je pars ce soir; ai de nbreux trucs à faire; …)
Oppossùm … Pourquoi pas un petit coup de main à François L. ?
Tout fout le camp : même le parti démocratique au Japon promet de ne plus souscrire de bons du Trésor US en dollars, s’il est élu en septembre. Seulement s’ils sont libellés en Yens. Tic-tac-tic-tac.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/8046599.stm
Et toujours en Asie, WEN Jibao déclare OFFICIELLEMENT qu’il vaut mieux pour la Chine acheter des actifs réels avec ses réserves en dollars US.
http://www.ft.com/cms/s/0/b576ec86-761e-11de-9e59-00144feabdc0.html
Le Canada sort de la récession
AFP
23/07/2009
L’économie canadienne est en train de sortir de sa pire récession depuis 1991 et la croissance sera de retour dès ce troisième trimestre, plutôt qu’au quatrième comme initialement prévu, a annoncé aujourd’hui la Banque du Canada.
Dans son rapport trimestriel de politique monétaire, rendu public aujourd’hui, la banque centrale canadienne note que « le ralentissement de l’activité au premier semestre de l’année a été moins marqué » que prévu en raison de « l’amélioration des conditions financières et le niveau plus élevé que prévu de la confiance des entreprises et des consommateurs ». « Et l’on s’attend maintenant à ce que la croissance redevienne positive au troisième trimestre », a-t-elle indiqué.
La banque prévoit que l’économie canadienne enregistrera une croissance de 1,3% au troisième trimestre par rapport à la même période de l’an dernier, au lieu de se contracter de 1% comme elle le prévoyait en avril dernier, ce qui mettrait un terme à trois trimestres de contraction.
L’analyse de François Leclerc, éclairante, rejoint largement celle des geselliens et la mienne!
Les liquidités restent dans les banques centrales, même peu ou pas rémunérées, car cela constitue un gros matelas de valeur refuge pour les banques, moins risqué que des prêts aux insolvables d’une économie en marasme!
Les banque centrales en sont conscientes, mais tant qu’elles n’émettent pas une monnaie anticrise, réellement efficace dans la circulation, il n’y aura pas réellement de reprise!
jf
@pornich dit :
23 juillet 2009 à 18:24
En appui voir : « la Canada se pose en modèle :
http://www.paperjam.lu/archives/2009/07/0907_NL_Canada/index.html
je rproduis ici un commentaire destiné à Paul Jorion et sa bibliothèque! Il a sa place ici aussi à propos de l’attitude attentiste qui prévau (thésaurisation):
johannes finckh dit :
23 juillet 2009 à 13:28
Tout cet étalage en rayons de la culture et du savoir est imposant, impressionnant et cependant décevant!
En effet, toutes ces pensées qui ne s’arrêtent pas sur ce fait central de la monnaie valeur refuge qui compte et qui est pourtant décisif!
L’être humain est assez insensible aux aux considérations morales et civilisatrices quand la possibilité subsiste de se remplir les poches en se nourrissant sans contrepartie du travail d’autrui!
Et tant que nous aurons une monnaie valeur refuge nous en serons au même point!
En effet, cette situation exerce invariablement, quelles que soient les belles pensées et les beaux systèmes démocratiques, le même chantage!
Celui qui ne veut consentir à ce racket restera en marge du développement possible grâce aux capitaux.
Aussi, je répète et j’insiste, tant que nous aurons cet ordre monétaire, rien ne changera jamais, en dépit des offusquations morales contre ceux qui se remplisent les poches déjà pleines!
Emettre une monnaie circulant en toute cironstance, mesure simple et facile à réaliser, changerait de fond en comble l’ordre des choses économiques!
Tant que les intellectuels refusent de voir cela, ils seront complices des spoliations qui se poursuivront sans faiblir!
Il s’agit d’atteindre le capitalisme en son coeur, à savoir au niveau le la capacité de la monnaie à demander un intérêt!
C’était aussi une des idées fortes de Proudhon, mais il n’a pas trouvé la réponse au problème en voulant supprimer la monnaie!
Il faut construire la monnaie autrement, pourvue de frais de garde, telle que Silvio Gesell l’avait proposée, qui sera seule capable de changer l’ordre des choses!
J’accuse tous les bienpensants, de gauche évidemment, de ne pas vouloir savoir cela, car leur éducation les amène à considérer l’argent comme une “chose sale et impure” qui ne mériterait que leur mépris!
En se positionnant ainsi, ils seront encore longtemps les complices de cet ordre capitaliste qui permet à Monsieur Wedeking (Bientôt ex pdg de Porsche!) de partir avec 100 000 000 d’euros (cent millions!) en poche en “indemnités” pour avoir fait perdre à l’entreprise près de 10 000 000 000 d’euros (10 milliards!), et après avoir eu, pendant 15 ans déjà, des salaires extravagants!
Bravo, continuez ainsi, les profiteurs afficheront toujous plus ouvertement et d’une façon toujours plus obscène et rigolarde leur rapacité, il n’ont rien à cirer du “moralisme” des bienpensants – ou, si, quand il s’agit de l’appliquer aux “salauds de pauvres”!
jf
Oui, mais Sarkozy et Fillon n’arrêtent pas de nous dire que la crise est mondiale et qu’on ne peut rien y faire etc. Comment se fait-il que le Canada s’en sorte si rapidement alors que nos usines continuent de fermer à vitesse grand V. Y aurait-il une tendance foncière à la mauvaise gestion par chez nous ?
@ pornich
à la lecture de l’article proposé par Evias, la réponse est surprenante: c’est parce que là-bas le capitalisme est méchamment bridé par l’Etat, cette source de tous les maux… incompréhensible 😉
cela dit, est-ce vraiment vrai ce qu’on nous raconte-là?
Il ya beaucoup plus de pauvre qui réveraient de devenir riche, en tout cas de ne plus avoir a trop compter les fins de mois, que de riche désirant devenir pauvre. Depuis que l’argent a été créé tout le monde en veux, d’ailleurs certains sont prêt a se rendre malade pour en obtenir plus. Vous avez raison, les personnes qui nous gournerve trouve complétement délirant que les pauvres veuillent devenir riche.
Alors pour aller vite. En 2001 emprumter 15 000 euro ou 100 000 francs, c’était le parcours du combattant. En 2004 emprunter 105 000 euro, s’obtenait facilement en graisse d’un billet de mille la main de l’intermédiaire entre vous et la banque. De la chance ou tout simplement la connaissances des règles en vigeur.
M’enfin cela n’est qu’une anecdote, vrai de surcroit, surtout pour des prêt a taux varialbles. Reconter moi vos histoire l’histoire que l’on puisse apréhender correctement les règles en vigeur. Car si la volonté d’en changer pouvait vous stimuler la réflexion, il est clair que la première chose a faire serait de comprendre quels sont les règles a l’heure actuel, ensuite une fois que l’ont sait, le ne reste qu’as transmettre votre savoir. Chacun ça façon a vrai dire, et chacun en fonction de son vécu personnel.
À logique
« Par contre pour les amateur d’OR. Je ne pense vraiment pas qu’il soit possible de retourner a un sous-jacent OR. Pour la simple raison qu’il n’y en aura jamais assé et que son prix decrait être de quelques dizaine de millier de dollar l’once.
Ca aussi c’est du Casus belli a mon avis. »
Pourquoi ?Tout est relatif, quelques dizaines de milliers de dollars l’once pour tous les possesseurs c’est toujours le même multiplicateur de leurs tonnages d’or. Les fortunes seront peut-être distribuées différemment, la pondération en or prenant le pas sur les devises. À ce sujet les US ne sont pas totalement dépourvus avec leurs réserves totales.
Il n’y a pas de problème logique. L’or sera plus cher, et alors ? Je vois un seul problème pratique, c’est pour les amoureux, il vaudra mieux apporter des chocolats pour déclarer sa flamme…(Sauf à ce que le cacao soit pris dans le tourbillon haussier des matières premières, etc. etc.)
À titre d’exemple, la Chronique Agora a réalisé un petit calcul qui est à actualiser vu la production incessante de billets verts:
« Maintenant, essayez un peu ce calcul…
L’or à 39 296 $ l’once !
Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d’or, selon les derniers chiffres du World Gold Council à décembre 2008 — soit près de 261,5 millions d’onces — dans leurs réserves.
Combien de dollars peut-on acheter avec autant d’or ?
Eh bien, en 1980, pour chaque once d’or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billet vert durant la fin du mandat de l’ancien président George W.Bush, ce chiffre n’est peut-être pas si fantaisiste.
Quoiqu’il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d’or en réserve !
Bien entendu, on ne verra jamais l’or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n’entendrez plus jamais — depuis le 23 mars 2006 — la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu’elle les « retirait » des futures déclarations » Tiré de la Chronique Agora:
http://www.publications-agora.fr/pack/investisseur-or-matieres_part.php
Merci ybabel pour le lien vers le documentaire IOUSA
Je les trouve un peu obsessionnels vis à vis des dépenses de sécurité sociale, mais c’était assez passionnant.
Une chose m’a marquée. Dans la description des revenus du gouvernement US en 2007, on trouve :
– Payroll taxes (je ne sais pas ce que c’est, la TVA ?) : 910 Billions
– Impôts sur le revenu des particuliers : 1.220 Billions
– Impôts sur le revenu des entreprises : 345 Billions
– Autres : 46 Billions
Ainsi donc, les particuliers contribuent aux rentrées à hauteur de 48% et les entreprises … à hauteur de 13% seulement !
Pas la peine de commenter …
Si …le documentaire n’aborde pas un instant cette piste de solution …
J’aimerais bien savoir ce qu’il en est en France. Combien payent les entreprises et les particuliers.
@ ybabel
Le discours de Bernanke où il explique son « point mort d’inflation à 5 ans » ou « marge de compensation pour l’inflation », est très intéressant lui aussi.
Je n’ai pas encore vraiment réfléchi à cette question de l’« inflation attendue ». Intuitivement j’ai le sentiment que la part du taux interprétée comme part d’« inflation attendue » représente en réalité tout autre chose : quelque chose qui appartient au présent plutôt qu’une « intrusion » du futur dans le présent sur la base d’une projection. En particulier du fait qu’il n’existe aucune base solide pour cette « attente ». La volatilité de ce spread que mentionne Bernanke suggère aussi qu’il s’agit d’autre chose que d’« inflation attendue ». Quelqu’un a une idée ?
à Florence [20:54]
« Payroll taxes » : Impôts sur les Charges de personnel (masse salariale)
En moyenne, les charges de personnel sont assez souvent de l’ordre du tiers des charges d’exploitation.
Naturellement, cela peut varier varier fortement d’une Branche à une autre (Services versus Equipement intensif)
La présidente de l’agence fédérale de garantie des dépôts bancaires (FDIC), Sheila Bair, a proposé jeudi 23 juillet au Congrès que les grandes institutions financières financent un fonds spécialement créé pour gérer la faillite éventuelle de l’une d’entre elles.
La réforme de la régulation financière présentée par le président Barack Obama en juin projette d’instituer une autorité publique chargée du redressement, hors du cadre de la loi sur les faillites, des institutions financières qui menacent de s’effondrer.
Lors d’une audition devant le Sénat, Mme Bair a estimé que « pour être crédible », cette autorité devait « avoir les fonds nécessaires » et que ceux-ci devaient être « apportés par l’ensemble des sociétés financières systémiquement importantes, plutôt que par le contribuable ».
La FDIC, chargée de gérer les faillites de banques et qui garantit les 250.000 premiers dollars des épargnants, fonctionne déjà sur ce modèle de commission des banques assurées, et ne reçoit pas d’argent du budget de l’Etat.
Mme Sheila Bair a également estimé que le nouveau fonds devrait être « autorisé à emprunter au Trésor si nécessaire ».
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00168881-etat-unis-la-fdic-propose-un-fonds-pour-gerer-la-faillite-des-grandes-banques.htm
Cette dernière phrase est géniale !
« Mme Sheila Bair a également estimé que le nouveau fonds devrait être « autorisé à emprunter au Trésor si nécessaire ». »
Imaginons ce qui va se passer :
1- Aux Etats-Unis, une grande banque va faire faillite.
2- La FDIC va gérer la faillite de cette grande banque.
3- La FDIC va donner à chaque client de cette grande banque la somme qu’il y avait déposée (somme maximale garantie par la FDIC : 250 000 dollars).
4- Problème : la FDIC n’aura JAMAIS assez d’argent pour donner 250 000 dollars aux clients de cette banque.
5- Par exemple, si 400 000 clients de cette grande banque avaient 250 000 dollars en dépôt, la FDIC devrait leur donner la somme totale de 100 milliards de dollars ! ! !
6- Seule solution : la FDIC va emprunter au Trésor, c’est-à-dire aux contribuables.
7- Conclusion : si un banquier américain fait d’énormes conneries, si un banquier américain envoie une grande banque à la faillite, c’est le contribuable américain qui remboursera les dépôts à chaque client de cette banque !
8- Conclusion numéro 2 : « Banquiers américains, faites encore des conneries ! Même si votre banque fait faillite, le contribuable paiera ! »
@Grospolo,
qu’est que vaudrait l’essemble des biens matériel si ont cevait passer a une parité OR. Personne ne serait en mesure de pouvoir faire le moindre échange. S’il n’y a oas d’échange il n’y a pas de marché? SI il n’y a pas de arché, il faut auto produire ou s’abstenir des biens. Je ne suis ni pour ni contre je suis juste pour qu’ont évite des situations auquels peux de personnes pourraient répondrent. Le problème est qu’entre la peste et le cholera, il ne reste que la vaccination.
Et ceux qui ont perdu, j’espère qu’ils ont eté vaccinés …… ceux qui ont gagner ont envie que cela continue …..
@tous,
Certains de ceux qui ont gagner ont envie que cela continue. Beaucoup comprennent a quoi ils ont participés, et je pense que beaucoup en sont paux fière.
En fait, les banques ne servent a rien, mais on se le savait déjà …
@logique:
« D’ailleurs je n’ais jamais compris pourquoi la BCE par example. N’as jamais décidé de dire ont converti tous nos dollar en euro a pararité du jours. Un peux comme de gaulle avait dis ont converti tous les dollar en notre pocession en OR a fur et a mesure que nous faisont rentrer des dollars. »
Il existe une différence notable, sous De Gaulle, la France, de par ses échanges commerciaux avec les us, avait quelques stocks de dollars us. De Gaulle très méfiant vis à vis de la politique américaine -qu’il suspectait de tendance impérialiste- a souvent tout fait pour « leur mettre la pression ». Or à cette époque tout dollars pouvait être échanger avec de l’or, donc De Gaulle a exigé que « les dollars français soit changé en or »… Et à d’ailleurs concentré en France l’or physique, ce qui a (il me semble) posé quelques problèmes…
Dans le cas dollar/euro la situation n’a rien à voir: il n’a jamais été dit que la fed (ou à la limite le trésors) change des dollars en euros. Ce que pourrait faire la BCE c’est comme la BC de Chine, liquider ces dollars pour se constituer un panier de devises; mais si une BC fait ça d’un coup on connait la suite… et ça n’arrangerait pas nos affaires!
à Paul [22:41]
Ref. Discours Bernanke 15 Avril 2004
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En réponse au souhait « Quelqu’un aurait-il une idée »
Le discours d’un voleur cynique s’adressant aux fauves formatés-éduqués
(a) imbibés dans la croyance de Marchés Financiers guidés par des taux sacrés optima descendant quotidiennement du ciel (pour le meilleur),
(b) convaincus du bien-fondé top-top de leurs études universitaires (très très coûteuses coûteuses) et des « intrabank management programs » pour privilégiés (chacun en est bien conscient) par les profs des meilleurs business schools — triés et grassement payés
(c) n’ayant jamais jamais jamais entendu parlé d’un projet de décision du Congrès Américain énonçant que le taux de base bancaire du $ domestique américain serait égal à zéro (ou 0.1%) comme le TBB de l’euro domestique (qui serait prévu par les Parlements de l’Europe continentale
(d) convainus que l’expression « Return to investors for bearing inflation risk » aurai un sens,
alors même que c’est les champions du FedSystem (Jp Morgan Chase) qui s’amusent à faire osciller le taux de base entre 3.5% à 10%. Greenspan il faut le lire !! … je me suis arrêté au milieu de son gros bouquin.
C’est insupportable.
Ici, avec Bernanke, idem
Franchement je ne peux pas le lire. C’est du mépris-tromperie de la première ligne à la dernière.
Pour écrire ce qui précède j’ai quand même lu les deux premières sections et la conclusion
Au nom des contribuables euro-américains
qui détiennent maintenant un mix inextricable d’euros et de dollars toxiques
et d’actifs de banques centrales co-pourris $+€
je demande
1°/ l’arrêt complet et définitif des discours malhonnêtes et insupportables de Trichet et Bernanke
2°/ la fermeture de ces établissements inqualifiables de brigandage que sont le FedSystem et la BCE
3°/ la déclaration simple que le taux-de-base bancaire des marchés domestiques en $ et € est 0.1%
Une première référence stable sans fantaisie.
Au moins les investisseurs de l’économie réelle — groupes de services, industriels, PME —
sauront à quoi s’en tenir quant à l’inflation induite par les ogres
« » attendue « » par les prétendus « »financial markets » » : ZERO.point1
1 point et non pas entre 35 et 100 points avec des hauts et des bas imprévisibles.
Ceci étant décidé sans tambour ni trompette, sans complication, sans discours.
nous pourrons alors tranquillement commencer à nous occuper du reste
… largement de quoi s’occuper pendant des années.
On en reparlera en Q4.
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L’éradication de l’accumulation folle d’intérêts bancaires indéfendables (la part sans risque et sans frais de gestion)
est un prerequisite à tout premier début de réforme élémentaire.
Et quel changement ! déjà rien que par cela.
Interrogez les centaines de milliers d’entreprises françaises
et tous les microéconomistes devant établir des tableaux prévisionnels — incertains par essence
de « Sources et Emplois de Fonds Prévisionnels » visant à évaluer l’opportunité ou non de s’engager dans un risque
alors que les prétendus régulateurs bancaires (brigands pirates) font vraiment n’importe quoi
à une échelle défiant absolument tout … la morale, la raison, l’emploi, le féodalisme le plus fou
le droit de cuissage étant (par dizaines de milliards) largement compris dans la débauche
… (je vous laisse compléter — )
Bonne soirée
FJ
Nota:
Rien à voir avec l’attaque de la « monnaie comme valeur d’épargne » ou comme « valeur refuge »
C’est une toute autre – tout autre – question, hors sujet ici.
johannes finckh dit :
23 juillet 2009 à 19:12
je reproduis ici un commentaire destiné à Paul Jorion et sa bibliothèque! Il a sa place ici aussi à propos de l’attitude attentiste qui prévau (thésaurisation):
johannes finckh dit :
23 juillet 2009 à 13:28
Tout cet étalage en rayons de la culture et du savoir est imposant, impressionnant et cependant décevant!
En effet, toutes ces pensées qui ne s’arrêtent pas sur ce fait central de la monnaie valeur refuge qui compte et qui est pourtant décisif!
L’être humain est assez insensible aux aux considérations morales et civilisatrices quand la possibilité subsiste de se remplir les poches en se nourrissant sans contrepartie du travail d’autrui!
Et tant que nous aurons une monnaie valeur refuge nous en serons au même point!
En effet, cette situation exerce invariablement, quelles que soient les belles pensées et les beaux systèmes démocratiques, le même chantage!
Celui qui ne veut consentir à ce racket restera en marge du développement possible grâce aux capitaux.
Aussi, je répète et j’insiste, tant que nous aurons cet ordre monétaire, rien ne changera jamais, en dépit des offusquations morales contre ceux qui se remplisent les poches déjà pleines!
Emettre une monnaie circulant en toute cironstance, mesure simple et facile à réaliser, changerait de fond en comble l’ordre des choses économiques!
Tant que les intellectuels refusent de voir cela, ils seront complices des spoliations qui se poursuivront sans faiblir!
Il s’agit d’atteindre le capitalisme en son coeur, à savoir au niveau le la capacité de la monnaie à demander un intérêt!
C’était aussi une des idées fortes de Proudhon, mais il n’a pas trouvé la réponse au problème en voulant supprimer la monnaie!
Il faut construire la monnaie autrement, pourvue de frais de garde, telle que Silvio Gesell l’avait proposée, qui sera seule capable de changer l’ordre des choses!
J’accuse tous les bienpensants, de gauche évidemment, de ne pas vouloir savoir cela, car leur éducation les amène à considérer l’argent comme une “chose sale et impure” qui ne mériterait que leur mépris!
En se positionnant ainsi, ils seront encore longtemps les complices de cet ordre capitaliste qui permet à Monsieur Wedeking (Bientôt ex pdg de Porsche!) de partir avec 100 000 000 d’euros (cent millions!) en poche en “indemnités” pour avoir fait perdre à l’entreprise près de 10 000 000 000 d’euros (10 milliards!), et après avoir eu, pendant 15 ans déjà, des salaires extravagants!
Bravo, continuez ainsi, les profiteurs afficheront toujous plus ouvertement et d’une façon toujours plus obscène et rigolarde leur rapacité, il n’ont rien à cirer du “moralisme” des bienpensants – ou, si, quand il s’agit de l’appliquer aux “salauds de pauvres”!
jf
Il est probable que « l’inflation attendue » en cause soit celle que les financiers pensent pouvoir déterminer à partir des taux d’intérêt à terme. Le calcul est en proposé à la fin du document figurant sous le lien ci-après
http://www.bank-banque-canada.ca/fr/conference/…/cn98-3f.pdf
http://ww.bank-banque-canada.ca/fr/conference/con98/cn98-11.pdf
ben non, ça ne marche toujours pas…
En reconstituant l’adresse ça doit être ça:
http://www.bank-banque-canada.ca/fr/conference/con98/cn98-3f.pdf
Peut être un document figurant sur cette page ?:
http://www.banqueducanada.ca/fr/conference/con98/con98-f.html
Suite à la crise-du-dollar-qui-menace-les-banques-centrales :
« CHANGES – Le Mercosur abandonne le dollar pour les devises locales pour les échanges
ASUNCION, 23 juil 2009 (AFP)
Le Conseil du marché commun du Mercosur a approuvé l’abandon du dollar au profit des devises locales pour les échanges commerciaux, une modalité déjà introduite par le Brésil et l’Argentine en 2008, a annoncé jeudi l’union douanière, réunie en sommet à Asuncion.
« Avec cet accord, toute activité impliquant l’utilisation d’argent sera effectuée avec les devises de nos pays sans utiliser le dollar comme référence », a déclaré à l’AFP le vice-ministre des Affaires étrangères, Oscar Rodriguez.
Le Paraguay et l’Uruguay intégreront le nouveau système d’échanges fin 2010, après finalisation de détails techniques dans les banques centrales des deux pays, ont précisé par ailleurs des porte-parole des ministres des Affaires étrangères. »
© 2009 AFP
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=225355