Bande son seule (merci à Quidam !)
J’ai dit que Mr. Kanjorski, membre du Congrès américain, qui avait pris la direction de l’offensive menée contre le FASB, avait reçu une somme de 780.000 dollars du secteur bancaire sur une période de deux ans. C’est une erreur : le chiffre correct est de 704.000 dollars.
122 réponses à “Le temps qu’il fait, le 24 juillet 2009”
M.Jorion
Tout d’abord bravo pour votre intervention qui résume parfaitement la situation actuelle.
Je voulais vous demandez ce que vous pensez du scénario suivant :
Imaginez que les LBO et CDO se mettent à faillir dès septembre alors que les banques affichaient des résultats surprenant. Ne pensez vous pas que cela pourrait donner un coup de grâce à la confiance et susciter l’incompréhension totale de la population qui a vu les banques verser des bonus records ce trimestre.
j’ai un petit souci avec la vidéo et c’est bien la première fois que cela m’arrive… quand je clic sur play tout reste noir, pas un son…
j’ai vérifié ma version du flash player, j’ai été jusqu’à redémarrer (sait-on jamais), mais rien n’y fait… c’est frustrant. si quelqu’un à une idée, bien volontiers…
Il y a les même pressions en Europe pour changer les règles comptables.
La banque de défaisance allemande (bad bank) va racheter les actifs toxiques à 90% de leur valeur au 30 juin 2008, càd avant la faillite de Lehman Brothers. Cela laisse penser que tous les actifs pourris dans les banques européennes seraient évalués à leur valeur au 30 juin 2008.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601100&sid=avdgQjQd0RxQ
« Under the bill before parliament, private banks will be able to swap toxic assets for guaranteed bonds at 90 percent of their value.
A last-minute change agreed on this week by the coalition parties brings forward the cut-off date for the valuation of structured products to June 30, 2008, in a “smart compromise between keeping the responsibility with the owners and economic reason »
rien à faire…
je précise que pour les anciens « temps qu’il fait » je ne rencontre pas de problème, c’est seulement pour celui-ci…
mes excuses pour ces commentaires liés à l’intendance
commentaires de logistiques, dernière: euh… ça fonctionne maintenant, ouf. mais je n’ai rien compris (à la panne, pour l’intervention de M. Jorion je vais voir ça tout de suite).
Il faut que çà s’arrête pas seulement pour des questions financières et économiques mais parce que çà met à mal le psychique des jeunes notamment du fait qu’on s’est éloigné si fort du « réel ». Par exemple, nous constatons dans les écoles secondaires que, depuis qu’au « sommet », les enfants et leur famille ont compris que le « dessus » (= pas le politique seulement mais surtout l’économique et la finance) de la société avait failli, n’avait pas tenu là où il fallait tenir, les choses sont plus difficiles en classe. Nous sentons depuis, deux ans maintenant, un souffle inoui de violence verbale et physique. Un verrou a sauté. Chacun s’autorise de plus en plus de lui-même pour traiter l’autre. On ne parle peut-être pas suffisamment assez des répercussions de tout ce bâti de travers, de la financiarisation du monde des banques sur l’inconscient collectif des enfants. Nous avons toutes les peines du monde à tenir en classe parce que c’est comme si aussi les enfants n’y croyaient plus. Je pense à la rentrée en septembre car je vous parle depuis une région sinistrée de la première crise de 1970 (fermeture des ateliers de construction métallique et du coup disparition de la culture technique qui y était liée). Hier, St Gobain parlait de fermeture de glaceries. J’ai bien peur que çà touche notre région déjà touchée par 243 licenciements avant juin.
Devant cet état de fait, nous ne sommes pas restés les bras croisés et avons cherché avec nos collègues comment faire avec des jeunes qui n’hésitent pas -parce qu’ils ne savent pas reconnaître ce qui leur arrive- à tabasser un élève, à le filmer, à mettre le film sur internet. Pendant 2 ans, nous avons cherché et avons testé un dispositif que nous avons appelé « atelier repérage » pour que les enfants puissent justement reconnaître ce qui leur arrive.
Et donc on comprend avec cet exemple le sens du combat à mener à tous les niveaux pour que les choses ne soient pas bâties n’importe comment, avec des règles qui n’en sont pas et les valeurs sous-jacentes que cela entraîne.
Encore merci Mr Jorion de reprendre chaque semaine le même discours en y intégrant ce ce qui s’est passé d’important à vos yeux la semaine précédente. Ce qui fait que le discours en sort modifié .Ce travail de digestion permanente de l’info est nécessaire, il donne sens à tout ce qui est à faire pour prendre avec soi l’inoui qui est arrivé et le retourner pour ceux qui sont très affaiblis de tout ce chaos.
ouah, j’ ai compris ! Merci mille fois…
Cependant, cela m’engendre deux réflexions :
– On a l’ impression que les fiannciers viennent de brûler leur dernière cartouche
– C ‘est une martingale ! Tout le monde va être d’ accord , à commencer par les petits épargnants, non ? Vous parlez de conséquences surtout à ( très ?) long terme avec une reprise. Mais quelles sont les conséquences à plus court terme, sachant qu’on ne peut imaginer ( et vouloir) une repirse économique dans des conditions « d’avant ». Je ne saisis pas le danger immédiat…
Soyez certain que chacun, à notre niveau, continuons le combat.
Merci encore de nous garder les yeux ouverts
@Paul Jorion
la meilleure intervention de votre part que j’ai eu l’occasion de visionner.
Expliquer de façon simple tout ce qui se passe à l’heure actuelle au plus grand nombre, telle est la solution…
Bonjour,
Ou s’arrête les capacités de monetisation de « l’interface » Fed-BRI-BCE-BOE ?
Si celle-ci est limitée, alors effectivement le système est à jamais insolvable puisqu’il ne dépend in fine que de la capacité des ménages-contés-états-entreprises à rembourser (le prix des maisons n’est qu’une variable de valorisation qui reflète la capacité des ménages à s’endetter-rembourser, la solvabilité du système ne dépend que de leurs capacité à rembourser les dettes)
Merci.
C’est bien ainsi que se sont passées les choses, et pas autrement ! Mais y avait-il un autre choix possible que de truquer les chiffres et d’espérer qu’il va y avoir du vent ? Oui, dit à juste titre Paul Jorion : il suffisait de « nationaliser et de remettre les compteurs à zéro ». Vaste et inacceptable programme pour le monde de la finance, qui ne veut pas être exproprié et payer ses dettes., assumer ses responsabilités d’actionnaire.
Willem Buiter avait pourtant donné à cette alternative un contenu plus précis, et qui permettait des accommodements à bien y regarder, en parlant de la création de « good banks ». Il s’agissait de laisser en tête à tête les actionnaires des banques actuelles, des banques zombies comme il dit, et de créer avec de nouvelles banques en y transférant les actifs sains et les dépôts (quitte à ce que ce soit avec les mêmes actionnaires). Un mécanisme compliqué mais envisageable Qui permettait, en tout cas sur le papier, les compteurs à zéro et de repartir sur de nouvelles bases désormais réglementées. Afin l’Etat ne récupère pas les actifs toxiques, comme il le ferait dans le cadre d’une nationalisation « sui generis ».
Mais, sans surprise, personne parmi les gouvernants n’a relevé le gant et le dispositif qui s’en approchait en réalité le plus, le plan privé-public d’achat des actions toxiques de Tim Geithner et du Trésor américain, a été écarté comme ne fonctionnant pas, les actionnaires des banques y faisant en fait obstacle.
En attendant, les Allemands et les Espagnols s’embarquent actuellement dans la création de bad banks pour l’automne. On verra s’ils iront jusqu’au bout et où cela les mènera. Dans un accès de franchise, les autorités allemandes ont d’ailleurs reconnu que cela ne permetta que de gagner du temps (ils ont inscrit dans la loi vingt ans!). C’est la solution préférée des politiques quand ils sont coincés.
Les banques, ainsi que les gouvernements Européens qui les relayent activement, mettent actuellement une pression maximum pour que l’IASB, l’organisme international qui fixe les règles comptables, suive dans les meilleurs délais (et en tout cas à temps pour la clôture des comptes 2009), l’exemple de la FASB américaine (puisque les finances américaines se sont octroyés le droit à une « exception financière », pour reprendre le concept que les Français ont réclamé et obtenu pour la culture au sein de l’Europe). Mais, aux dernières nouvelles, l’IASB renâcle à jouer aussi clairement le jeu et entend procéder par étapes, ce qui ne fait pas le bonheur de tout le monde.
« Ainsi allait ce soir le monde », disait à la fin du « CBS Evening News », le célébrissime et désormais disparu Walter Conkrite, qui l’a présenté pendant trente ans…
On peut donc supposer que le même M. Kanjorski prendra très bientôt la tête d’une Mark to market Coalition, s’il se confirme (ce qui n’est rien moins qu’évident) que la machine à créer de l’argent à partir de rien est retombée sur ses pieds. Quelle merveille, cette démocratie étasunienne !
Ce qui m’interroge, c’est le:
« – Est-ce qu’on avait le choix?
– Non. »
Pas le choix que de venir en aide à la finance pour éviter le risque systémique. Pas le choix que de modifier les règles comptables pour faire croire que les choses s’améliore… D’un côté je comprends bien que de repousser la catastrophe donne du temps, et que dans ce temps peut-être des idées pourront être développées pour un autre système. D’un autre côté, je me dis que ça présage rien de bon pour les « choix » futurs, si il n’y a pas le choix…
Mais des choix il y en avait, il y en a, puisque vous parlez de la nationalisation dont on ne veut pas. En fait ce que vous expliquez, c’est que « le système est cassé » et que ceux qui en profitent le plus (et pas qu’eux) ne veulent pas l’admettre.
Sera-t-il possible de changer quelque chose à ce monde de fou sans passer par la case « chaos général » ou « horreur un peu plus absolue que les absolus déjà connus »?
@ Vincent Porel
Bonne question ! Puisque lorsque Paul Jorion explique que la création de bad banks s’est révélée trop chère pour les Etats, et qu’elle a donc du être abandonnée, on pourrait lui rétorquer qu’il suffisait alors de monétiser ces dettes. Revenant en arrière sur les discussions qui se sont déroulées à ce propos sur ce blog, vous remarquerez que de nombreux commentaires considéraient comme acquis que ce serait la solution « traditionnelle » qui allait adoptée.
Mais c’est encore croire que cette crise est une répétition des précédentes. En effet, les milieux financiers américains, n’en veulent pas, car les conséquences sur le dollar ne sont pas envisageables pour eux. Où iraient-ils chercher refuge, en achetant des yuans…? Il faut au moins leur laisser le temps pour se retourner !
Idem !
« j’ai un petit souci avec la vidéo et c’est bien la première fois que cela m’arrive… quand je clic sur play tout reste noir, pas un son… »
marche pas avec firefox 3.0 mais marche dans IE
On comprend bien la hantise de l’establishment étasunien face à une perspective de nationalisation: celle-ci lui enlèverait des mains un bel outil à créer du profit (profit virtuel certes mais soutenu par la croyance en sa réalité).
Une course de vitesse est engagée entre le rétablissement (les tentatives de rétablissement) de la situation pre 2007 et l’approfondissement de la crise dans le monde non financier. C’est peut-être l’élément psychologique (les animateurs eux-mêmes de ce système n’y croient plus) qui fera pencher la balance en faveur de la vraie crise.
Pas de video ici… je suis sur Win Me en plus il n’est pas possible de la télécharger pour la visionner avec VLC, etc ?
L
@lau
Cette énorme bulle de crédit devra inélucatement dégonfler d’une manière ou d’une autre. C’est une crise de surendettement à tous les niveaux. Tous ces mauvais crédits se sont accumulés depuis au moins 25 ans, principalement à cause des banques centrales qui ont refusé de laisser dégonfler les bulles précédentes. En voulant relancer au plus vite, les BC ont maintenu les taux trop bas trop longtemps pensant ainsi « amortir » la chute qu’ils jugeaient à tord inacceptable. Tout ce crédit trop facile a produit quantité de bulles de mal-investissements dont les subprimes sont le summum. Les erreurs se sont produites dans le passé, mais on ne peut revenir en arrière de manière « douce ». Impossible de dé-construire les maisons en surnombre, trop luxueuses, de défaire les prêts irresponsables, de détricoter les CDO et autres titres exotiques… Tout a commencé aux USA, ne l’oublions pas. Un pays qui vit à crédit depuis bien trop longtemps, tous acteurs confondus: du ménage à l’état (guerres, déficit commercial et fiscal). Leur économie est basée sur la sur-consommation à crédit, aucune épargne. Le pays vit à crédit financé par les chinois, japonais, producteurs de pétrole, ceux qui ont acheté leur tritres plus exotiques et obscurs les uns que les autres, entre autres l’épargne européenne. Ce qui se passe aux USA nous tombe dessus après quelques mois car les grandes banques et assurances ont toujours des monceaux de créances titrisées. Maintenant ça s’est propagé au monde entier et c’est loin d’être terminé.
Cette énorme bulle de crédit devra inéluctablement crever, mais quelqu’un devra « payer » la note, assumer les pertes. La seule question est de savoir qui. Les grandes banques et assureurs font tout leur possible pour que ce soit le (futur) contribuable, avec la complicité des états et BC. En renflouant les goufres des grands banques et assureurs, les états et BC ne font qu’empiler encore plus de dettes sur le dos du (futur) contribuable. Mais les anciennes dettes restent toujours dues. Un particulier ou une entreprise n’a que deux manières d’éteindre une dette: la payer ou faire défaut/faillite. Une BC peut aussi monétiser une dette, càd « imprimer » de l’argent tout neuf pour la payer. Certaines BC vont même plus loin en monétisant des créances privées de toutes sortes (Quantitative Easing). La Fed, BoE, BoJ ne s’en privent pas et font tourner la « planche à billet » à vitesse hypersonique. Mais cette monétisation provoque un excès de monnaie en regard d’une activité économique en déclin (récession) et à terme si l’économie redémarre cela provoquera une inflation d’autant plus forte qu’il y a de la monnaie en excès. Cette nécanique peut s’emballer hors de tout contrôle des BC et provoquer une hyperinflation.
Est-on condamné à faire payer la note au (futur) contribuable? Non, c’est non seulement immoral mais ruineux et contre-productif car les dettes ne font que s’ammasser et les états eux-mêmes deviennent insolvables. Les autorités se sont trompées dès le début, croyant à une crise de liquidités, puis à une crise passagère, puis… Pas sûr qu’il soit encore possible de sauver les contribuables et sages épargants. Mais il faut essayer au plus vite, de toute urgence. Les grandes banques sont en faillite, mais elles sont « Too Big To Fail » nous dit-on, il n’y a pas d’autre alternative que de les sauver sinon tout s’écroule (crédo TINA de la haute finance). L’erreur a été de leur permettre de devenir « Too Big To Fail », de confondre les genres: banque de dépôt, banque d’affaires & assurance. Les banques doivent pouvoir faire faillite sans que cela pose de risque systémique. Elles doivent assumer les risques qu’elle prennent, sans les refourger ailleurs (titrisation), sans garantie des BC (prêteur de dernier ressort), sans la garantie des états. Tout ce qui les conduit naturellement à devenir encore plus « Too Big To Fail », à prendre des risques les plus fous puisqu’ils rapportent plus, à « innover » des titres financiers obscurs puisque cela les décharges des risques. En les forcant à assumer les risques qu’elles prennent, les banques apprendront à les mesurer et non à jouer au casino. Mais on constate maintenant juste le contraire, une concentration des grandes banques qui reprennent leurs concurrentes en faillite, qui deviennent encore plus « Too Big To Fail » et finalement « Too Big To Save ».
@ François Leclerc
Les américains rêvent depuis bien longtemps d’acheter des yuans pour rendre la Chine moins compétitive.
Ils poussent des cris d’orfraie depuis bientôt 10 ans car en arrimant le yuan au dollar, elle a fait de leur monnaie leur problème.
Mais c’est la Chine qui a un excédent commeriale à l’endroit des US, la BCC (banque centrale de Chine) peut donc se permettre de racheter les dollars de ses compatriotes à loisir avec ses yuans. La balance des paiement US ne donne pas cette possibilité à la Fed.
Et cela ne répond donc pas à ma question mais merci quand même 🙂
@ Fujitsan
Merci de la réponse, mais la question était : Les banques ont décidé d’augmenter les cours de bourse de leurs actifs afin de pouvoir rentrer à nouveau dans les ratios de solvabilité ( J’ ai bien compris ?).
Et ma seconde réflexion ( après avoir été une nouvelle fois outré) fut de me dire : Mais c’ est une vraie martingale . Tout le monde va être d’accord car chacun va récupérer ses billes , y compris les petits épargnants. Tout le monde va y gagner…
M. Jorion développe l’idée d’un danger à moyen voire long terme , sauf erreur de ma part, mais n’ y en a t il pas un à court terme ?
S’il n’ y en a pas , n’ ont ils pas trouvé LA solution ? Pour le long terme, on verra plus tard, n’ est ce pas …
@ Vincent Porel
C’était une blague et ce n’en était pas une !
La convertibilité du yuan est une longue marche, certes, mais la position commerciale du dollar va être tous les jours un peu grignotée, tandis que sa valeur va être soumise à rude épreuve au fur et à mesure que le déficit budgétaire américain va augmenter.
De quoi donc croyez-vous que les Américains et les Chinois vont bien pouvoir discuter lors de leur grand rendez-vous stratégique de Washington de la semaine prochaine ?
Un grand bargain va tôt ou tard être entamé, il va demander du temps, il faudra pour qu’il aboutisse qu’il n’y ait plus d’autre issue.
@Paul Jorion: « il n’y avait pas d’alternative à la nationalisation des banques »
Des alternatives il y en a toujours. La preuve, on n’a pas nationalisé les banques. La question c’est de voir quelles seront les conséquences (politiques surtout). Tant que le niveau de vie de la majorité n’en pâtira pas trop et surtout pas trop brusquement, ça ira.
La seule chose inéluctable dans cette affaire c’est le déclin des USA. Leur position hégémonique est déjà du passé. A terme, c’est sans doute la fin du modèle anglo-saxon de la démocratie parlementaire comme référence.
http://www.myspace.com/lhommeparle
petit moment récréatif …
@bsna
Vous avez touchez un très bon point.
Comment possiblement justifier de dire à des enfants (ou d’autres) d’être honnête (allo Sarkozy!) alors qu’on permet les pires malhonneteté au grand jours, sans aucune conséquence si c’est n’est qu’un boni supplémentaire de 5 millions d’euros.
C’est impossible.
Pendant ce temps, au Canada, Bank of Canada, relayé par les médias, annonce depuis hier en grande pompe que la récession est terminée! Nous serons la première nation à sortir de la récession… parce que nous avons une forte demande intérieure!
@ FL
A votre avis, combien vaut Taïwan : 2 000 milliards de dollars…?
@lau
Les modifications des règles comptables, c’est du trucage, du maquillage de pertes.
Les grandes banques abreuvées de liquidités par les BC les utilisent non pour « aider » l’économie réelle moribonde mais pour engranger des profits faciles en jouant au casino. Environ 70% de l’activité en bourse est faite par les programmes informatiques.
Les récents bénéfices ne sont donc que du vent, une illusion, sauf pour les top-managers.
« chacun va récupérer ses billes , y compris les petits épargnants »
Mais non, la réalité économique n’est pas l’illusion comptable. Toutes les « billes » reposent réellement sur la solvabilité des emprunteurs. La réalité c’est les ménages, entreprises et états (= contribuables) surendettés, les millions de chômeurs, les entreprises en faillites, les états en faillites (Californie, Islande…). On ne peut mentir longtemps contre la réalité. Elle devra faire surface un jour ou l’autre.
Le danger évoqué par Paul Jorion c’est que les banques masquent la réalité en trucant leurs comptes avec la bénédiction des autorités. Mais elles savent toutes que les autres banques font de même et donc aucune banque ne fait confiance aux autres puisque leur situation n’est qu’une illusion comptable.
@fujisan
Encore pire que cela. Si une banque affiche une bonne santé artificielle. Si elle commence à sombrer elle préférera ne rien dire pour ne pas se faire passer pour une menteuse et pour ne pas avoir la tutelle du trésor.
Et quand on s’apercevra dans quel état elle est vraiment, il sera trop tard pour la sauver …
Monsieur Jorion,
J’ignore si cela vous intéresse toujours. J’ai tenté de traduire l’article « The unemployment timebomb is quietly ticking*. J’ai deux ou trois termes pas trop sürs et sûrement quelques erreurs. Dans tous les cas, …
La tuile du chômage oscille sous la bourrasque.
Il reste une tuile de la crise actuelle qui attend de nous tomber dessus. Mis à part les émeutes d’Athènes et la faillite des pays baltes, nous n’avons rien vu des amères protestations politiques en train de dévorer la légitimité des élites dirigeantes d’Amérique du Nord, d’Europe et du Japon. Cela pourrait n’être qu’une question de temps.
Au début des années 90, j’ai couvert les USA et ait vécu des expériences bizarres. L’une d’elles consista à visiter des groupes de miliciens apparus au Texas, en Idaho et dans l’Ohio à la suite d’une récession. C’étaient essentiellement des cols bleus, victimes précoces de l’arbitrage global du travail. C’étaient aussi des gens assez en colère contre Washington pour passer les weekends en treillis avec un M16. Ils protestaient en soutenant Ross Perot, candidat à l’élection de 1992, promettant de fermer la frontière mexicaine au commerce, qui ramassa 19 % des votes exprimés.
Cette protestation brouillonne se dissipa avec les emplois retrouvés après une reprise économique. Elle ne vint pas assez vite pour un groupe extrême qui fit sauter le bâtiment fédéral d’Oklahoma City en 1995. Cette fois, les emplois ne seront pas présents à la reprise. Les taux d’occupation battent des records de minimum (68 % aux USA, 71 % dans l’Eurozone) et se traduiront par des pertes d’emplois du même ordre.
Le choc n’est pas seulement venu de la perte de 467 000 emplois en mai, mais aussi d’une chute du temps de travail de 6,9 % par rapport à l’année dernière pour arriver à un misérable 33 heures par semaine.. « Jamais durant les récessions des années 90 et 2001 nous ne sommes arrivés à un nombre aussi explosif d’emplois perdus » déclara David Rosenberg de Glukin Shelf. « Nous avons perdu le nombre record de neuf millions de pleins-temps durant ce cycle. »
Les gains ont chuté de 1.6 % en taux annuel durant le dernier trimestre. La déflation des salaires à la japonaise s’installe. Plus intéressant, l’organisation international du travail est assez inquiète demander un pacte global pour éviter à tous les pays une ruineuse spirale descendante des salaires afin d’essayer de mendier un avantage à son voisin.
Des baisses de salaires US sont déguisées en réduction de temps de travail. C’est le cas de plus 238 000 fonctionnaires californiens avec deux jours chômés mensuels supplémentaires par mois depuis février. Cette situation se retrouve, avec des variantes, dans 22 autres états..
Le centre d’études du marché du travail (CLMS) de Boston affirme que le chômage US est maintenant de 18.2% selon l’ancienne méthode de calcul. La raison pour laquelle tout cela ne « ressemble » pas aux années 30 est la plus vitesse à laquelle les étapes de la Dépression se succèdent. Il faut du temps aux gens pour dépenser leurs économies et tomber dans la misère. Cela suffira peut être à nous éviter d’autres « Raisins de la Colère ». Mais 20 millions de propriétaires fonciers sont dans les chiffres rouges (NEGATIVE EQUITY). Les expulsions se poursuivent à une vitesse terrifiante.
Environ 342 000 maisons ont été saisies en avril, forçant une petite armée d’enfants à vivre dans des maisons de charité (CHARITY SHELTERS). Cela est à comparer avec les 273 000 maisons perdues en 1932. Les shériffs du Michigan et de l’Illinois refusent discrètement de jeter des familles à la rue. Ils rappellent la désobéissance de la police catholique durant la Grande Dépression.
L’Europe est environ à une année de cette situation et rattrape très vite son retard. Le chômage a atteint 18.7% en Espagne (37% chez les jeunes) et 16.3% en Lettonie. L’Allemagne a retardé la chute verticale en payant ses entreprises pour garder leurs employés congédiés dans des « Kurzarbeit ». Les « sages » d’Allemagne craignent que le nombre de sans emplois passe de 3.7 à 5.1 millions l’année prochaine. L’OCDE s’attend à 57 millions de chômeurs dans les pays riches à la fin de l’année prochaine.
Cet effet de traîne est mortel. Il est troublant de voir les gouvernements repousser les coupes budgétaires et éviter le piège de la spirale des intérêts composés de leur dette.
Le président français Nicolas Sarkozy, sensible aux humeurs du peuple, déclare : « Nous devons tout réformer. Il est impossible d’avoir un système de rentiers et d’assistés socialement avec la globalisation. Soit nous avons la justice ou nous aurons la violence. C’est une chimère de penser que cette crise est juste un incident bientôt clos et que nous pourrons continuer comme avant. »
Ce message n’est pas arrivé à Wall Street ou la City. Si les banquiers savaient ce qui est salutaire pour eux, ils percevraient un salaire d’enseignant pendant quelques années, le temps de laisser passer l’orage. S’ils touchent les bonus proposés maintenant et que les contribuables paient les erreurs de leur caste, alors ils doivent s’attendre à un contre coup féroce.
Nous avons de la chance que le président US actuel jouit d’une grande compréhension et d’un congrès avec une majorité claire. D’autres nations doivent faire avec des gouvernements très affaiblis : la grande coalition allemande paralysée, les reliques calcinées du PLD japonais, la marche à la mort des travaillistes britanniques. Quelques uns prennent des précautions : Silvio Berlusconi tente d’émasculer son parlement (avec peu de protestations) pendant que le Kremlin a activé ses unités « anti-crise » pour étouffer toute protestation à sa naissance.
Nous passons dans la phase II de la grande destruction (UNWINDING). Il serait temps de se débarrasser des textes de Keynes, Friedman et Fisher, qui furent tant utiles pour la phase I, et de commencer à étudier ce qui arriva à la société quand le chômage global échappa à tout contrôle en 1932.
Bonne soirée
les manoeuvres sur les marchés des super computers de Goldmann Sachs et Cie
même la presse « main stream » (New York Times) s’y met et avec un luxe appréciable d’infos récentes et éclairantes
http://www.nytimes.com/2009/07/24/business/24trading.html?_r=1&ref=global-home
quand la bourse va, tout va? -)
@ lau
On peut truquer la comptabilité, pas la réalité.
Imaginez un commerçant dont toute la marchandise à été détruite par une inondation.
Il doit la jeter, mais au lieu de comptabiliser cela comme une perte, il continue à comptabiliser son stock pour sa valeur initiale.
Avec son bilan, il peut tromper qui il veut, mais ses clients ne pourrons acheter aucune marchandises chez lui.
L’étape suivante, c’est quoi ?? inscrire de fausses recettes ??
La seule voie qui aurai peut-être pu éviter le désastre, c’était de refinancer les ménages quand c’était encore possible, par reéchelonnement de leurs dettes afin qu’il restent solvables, du coup plus d’actifs toxiques, plus d’expulsions, chute de l’immobilier enrayée, étalement de la dette sur la durée initiale des prêts et cerise sur le gâteau moins de gens à la rue. (c’est la thèse de frédéric Lordon)
N’oublions jamais qu’à la base, les subprimes sont une escroquerie. Accorder un crédit à quelqu’un dont on est sûr qu’il ne pourra pas le rembourser en sachant qu’on refilera cette dette au petit copain d’à coté, c’est le jeux du pouilleux.
Je ne vois nulles martingales dans tout cela, juste une énorme escroquerie de plus et personne n’y gagnera ni à court terme ni à long terme
@ bob
ben, c’ est à dire que , si je ne me trompe , l’ on parle de la Bourse , des actions de Renault,Peugeot, Microsoft, qui vous voulez et pas des subprimes…
pour reprendre l’exemple du commerçant, en réalité, celui-ci déclare son stock de bilan en bilan sans que personne ne s’en émeuve.Il peut tout à fait le déclarer mais ne pas le vendre.
On est bien d’accord qu’ à un moment , son commissaire aux comptes ne va pas lui certifié les comptes ou bien suite à d’ autres évènements malencontreux , il soit dans l’ obligation d’essayer de vendre ce stock et qu’ évidemment il n’ en tire pas le bénéfice escompté…
Dans le cas qui nous occupe , le commissaire aux comptes a touché 27 M de dollars pour fermer les yeux. Problème réglé.
Pour que le système ne marche pas, il serait nécessaire d’avoir des ennuis parallèles à ceux-ci. Bon, en vérité, ils ne manquent pas, mais le gain de temps généré par cette duperie peut permettre aux financiers de se « refaire ».
C’ est je pense le cheminement de M.Jorion, auquel cas, on peut ensuite déprécier ledit stock sans mettre en péril le fond de commerce.
Et je ne vois aps de conséquences néfastes ( pour eux ) à court terme…
C’ est en cela que j’ emploie le mot de martingale, qui n’exonère pas non plus le mot escroquerie.
Me trompé-je ?
D’apres cette article les robots de goldman sachs influence clairement les cours puisqu’il génère des plus values de 150 millions de dollar par séance boursière. On peut se demander pourquoi ils ne sont pas interdit. On peut se demander également le levier que possède Goldman sachs pour intervenir sur le marché.
Mr Jorion,
Juste 2 petites remarques à propos de vos rendez-vous « le temps qu’il fait »:
– Faites attention à la position du micro par rapport à votre souffle. Décalez-vous afin que le souffle des plosives n’atteignent pas le micro directement et si celui-ci est intégré, évitez que le souffle des plosives atteigne également la carcasse de l’appareil dans lequel il se trouve. Faites un test préalable avec des « peuh, beuh, teuh ».
http://fr.440tv.com/video.php/v/2758/Tuto-Son-Contr%F4ler-les-plosives
– Pourrait-on avoir également une version avec seulement le son. Je suis un grand habitué de la radio, et quand l’image n’ajoute rien au message, je préfère m’en passer. Cela économisera également de la bande passante.
Merci d’avance et merci pour ce blog.
A partir du moment ou tout cela se sait, la manipulation devient un mensonge qui ne trompe que le menteur.
Les banques ne vont elles pas bientot recommencer a se regarder en chiens de faience.
@lau
« Pour que le système ne marche pas, il serait nécessaire d’avoir des ennuis parallèles à ceux-ci »
Pour reprendre l’exemple du commerçant, celui ci doit toujours payer ses fournisseurs. Si trop de fournisseurs réclament leur dû, l’illusion est terminée. Traduire « dettes fournisseurs » par dépôts en banque des ménages & entrepises encore solvables mais dont la situation s’aggrave.
La bourse monte parce qu’en ce moment elle s’intéresse davantage aux résultats trimestriels des entreprises qu’aux infos macro-économiques. Et les résultats de certaines entreprises phares sont bons ou moins mauvais que prévu, sans doute parce que la barre avait été mise assez bas. Le macro-économque est passé à l’arrière-plan. Par exemple, on a appris aujourd’hui que le PNB de l’Angleterre avait baissé de 6% sur base annuelle mais cela n’a pas empêché de Footsie de grimper à cause des bons résultats de Vodafone. Il faut aussi savoir que certains secteurs comme la haute-technologie ont le vent en poupe car les sociétés high-tech ne sont pas endettées et elles s’auto-financent.
D’autre part, on constate une hausse de ce que l’on appelle « l’appétit pour le risque ». Ou comme le disait un commentateur « la peur de ne pas acheter a pris le pas sur la peur d’acheter ». On constate par exemple que le VIX est passé en dessous de 30.
Cela dit, lorsque la saison des bilans aura pris fin, les facteurs macro-économiques domineront sans doute à nouveau.
Il faut ajouter que la majorité des économistes croient en une reprise, quoique modérée, de l’activité économique globale. Pour la plupart des experts, le pire est passé. L’hypothèse d’une reprise suivie d’une deuxième récession (schéma en W ou double dip) n’est pas partagée par la majorité des économistes.
@Lau
Le changement comptable dont parle M Jorion concerne les engagements des banques sous toutes leurs formes, pas uniquement les actions sauf erreur de ma part.
Sinon la hausse artificielle des cours de bourse serait suffisante pour redonner des couleurs à leurs bilans.
Pour mémoire dans la faillite d’Enron beaucoup de monde avait fermé les yeux, ça n’a pas empêché Enron de couler.
Juste laissé un peu de temps aux patrons pour revendre en vitesse leurs actions de la société effectivement.
Demandez aux employés qui ont perdu simultanément emploi, couverture sociale, participation et future retraite si la martingale était bonne pour eux
Cela dit, il y en a qui sont très optimistes, à la limite de « l’exubérance irrationnelle » pour reprendre les termes de Greenspan. En voici un qui voit le PNB américain grimper à 4% dans la deuxième moitié de l’année.
http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203946904574300290585964718.html
Ceux qui s’interrogent sur l’insolente santé des places boursières devraient s’intéresser au High Frequency Trading, ainsi qu’aux disparitions de personnel chez Goldman Sachs et aux fonds « introuvables » de la FED.
Une gigantesque méthode Coué?
@Serge Demoulin
« nous voyons au travers de la bourse que d’une certaine manière ça repart »
Alors qu’environ 70% des ordres en bourse sont passés par des progammes informatiques réagissant à la pico seconde ? Mais qui donc pourrait « manipuler les marchés de manière malhonnête » et annoncer des bénéfices jamais vu?
Voir la petite boîte à anomalies de Paul Jorion:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=3717
@ Bob
Oui, oui, ça sent le coup d’Enron et de je sais plus quel assureur dont parlait M. Jorion dans Le Monde et le PDG avait empoché une plus value de 700 M$ avant de déposer le bilan.
Ce peut être ça également…
Par contre, la martingale est bonne pour eux, mais pas pour nous . mais ça, y s’en fichent un peu ( beaucoup).
Mais je reste persuadé que, à la manière dont on peut apprécier un coup d’échecs, c’ est tout de même , à court terme, un beau coup…Cela va leur permettre de gagner un temps précieux.
@ Fujitsan
Oui, bien sûr, mais le coup n’est pas si mauvais car en même temps que remontent les cours de bourse, remonte également la confiance…
Et puis, outre le commissaire aux comptes, on a également arroser un peu les services fiscaux, et plus géénralement l’ Administration et les politiciens,pourquoi pas…
Mais évidemment, non seulement je n’y souscris pas, mais on enrage de voir que personne , y compris M.Obama, ne soutient les gens « normaux ». Dire que c ‘est un scandale est un euphémisme…Comme dirait M. JORION, « ça va mal finir »…
Merci
A mon humble avis, le « high frequency trading » n’a rien à voir avec la hausse des bourses. Comme l’explique bien l’article du New York Times, cette méthode est un aspirateur à centimes. Elle permet de devancer les opérateurs ordinaires pour leur piquer quelques centimes au passage, dans un sens ou dans un autre. Ce n’est pas le « high frequency trading » qui explique que Apple soit passé de 80 à 160 en 4 mois. C’est en partie les performances d’Apple (5 millions d’Iphone vendus en 3 mois) et en partie, l’espoir, rationnel ou irrationnel, que les performances de cette entreprise suscitent auprès des investisseurs à plus long terme.
Bonsoir à tous,
Malheureusement et à cause de ma connexion internet,
je ne peux pas voir votre vidéo…
Mais je tiens à dire que ce blog est un oasis de vérité,
d’expression LIBRE et d’informations bien précieuses!
Pour ceux qui comme moi, sont des béotiens de la finance…
Donc MERCI Paul Jorion et François Leclerc 🙂
Merci également à Serge Demoulin pour m’avoir fait découvrir ce blog.
Cordialement,
Ordjoun
Pour Goldman Sachs, Pierre Jovanovic vient d’avoir une très bonne intuition. Elle permet de minimiser les effets de la « finance quantique » qui agite quelques uns depuis quelques jours, et qui devient pour le coup un paravent dressé devant une situation plus simple qui elle acquiert ainsi l’évidence de la lettre volée. Après la mort de Bear Stearns, puis celle de Lehman Brothers toutes les deux achevées par l’ancien GS boy Henry Paulson, GS est devenue le quasi exclusif opérateur pour les Bons du Trésor US. Autrement dit, plus il y a de dette plus GS est riche. Elle a récupéré la part des autres, et par la même occasion les commissions qui vont avec. Ceci consolidé avec les modifications des règles comptables, et vous avez le portrait de Dorian Gray.
» L’argent pour parvenir au pouvoir, le pouvoir pour protéger l’argent. »
Devise de la famille des Médicis
Trouvé au deuxième chapitre du livre de Henri Alleg : S.O.S. America! édité chez Messidor, en 1985.
Mentalité, mentalité pourrrrrie…
@ Visiteur. Je me demande d’où vous tenez que GS est l’opérateur quasi exclusif pour les Bons du Trésor. Vous avez ci-dessous la liste des primary dealers auprès de la Fed de NY.
http://www.newyorkfed.org/markets/pridealers_current.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Primary_dealer
Notre conscience est un juge infaillible quand nous ne l’avons pas encore assassinée. [Honoré de Balzac]
Fonds secrets. Sommes incalculables avec lesquelles les ministres achètent les consciences. [Gustave Flaubert]
Si on avait assez de fonds pour acheter toutes les consciences ce qu’elles valent et les revendre ce qu’elles s’estiment, ça serait une belle affaire. [Paul Gavarni]
Ceux qui prétendent que l’injustice est inévitable oublient qu’elle ne l’est que parce que trop de gens leur ressemblent.
[Jean Rostand]
Dormez, dormez braves gens voyez comme le cours de la Bourse est en train de remonter par nos folles pratiques.
Les drames sans images, sans visages, ont peine à atteindre la conscience collective. [Jacques Chirac]
Rien n’est plus dangereux que des consciences endormies, satisfaites ![Marie-Claire Blais]
Seul l’humain peut avoir conscience de la perte de l’humain. [Edward Bond]
Quand la bourse augmente, la conscience de l’homme s’endort.
Un journal, c’est la conscience d’une nation. [Albert Camus]
Oui les banques mentent a tout le monde avec la bénédiction des politiques
Si on admet qu’elles vont avoir du mal a prêter tant par manque de liquidité que par manque de confiance enves l’économie réelle
Si on admet aussi que les grandes banques vont privilégier la spéculation sur les matières premières et le trading intraday
On peut imaginer qu’elles ont interret a faire l’animation des bourses , a créer de la volatilité pour maintenir une actualité,
et faire une certaine publicité pour les actions car ca devient leur principale activité, une bourse atone, mollement baissière ou faiblement haussière leur enlèveraient leur dernière chance de se refaire.En gros, elles se convertissent officiellement en casino a part qu’elles peuvent choisir quand la roue sera rouge ou verte et qu’elles peuvent prendre des paris pour elles meme en meme temps que pour leurs clients .Apres les assurances qui n’assurent rien , maintenant les banques qui ne prêtent rien…
Bientot ce seront les états qui ne controleront plus rien.
ça fait sourire quand on lit que la bourse monte parce que telle ou telle rare entreprise déclare quelques résultats positifs, alors même que le pib baisse de 6%; comme si le pib n’était pas, en particulier, la somme des résultats des entreprises
@Jérémie
Ajouter:
1 mg de conscience vaut mieux qu’un kg de bombe nucléaire (pensez 1929, Keynes et 2ième guerre mondiale) (auteur inconnu)
Où sont les responsables ?
Quel conspirationniste a dit « à la City »?
Euronext déplace ses superordis de Gennevilliers à Londres…
Why?
Le Figaro:
« Paris place financière d’envergure mondiale ? Si l’idée était recevable il y a deux ans lorsque les groupes américain New York Stock Exchange (NYSE) et européen Euronext ont fusionné et avaient opté pour la banlieue de Paris à Aubervilliers pour y installer sa plate-forme du marché «cash» (actions et obligations) européen, celle-ci a été sérieusement ébranlée avec l’annonce ce mercredi par le quotidien économique Les Echos selon laquelle NYSE Euronext aurait acté le transfert de cette plate-forme vers la banlieue de Londres. La date serait fixée au second semestre 2010 et le groupe financier travaillerait déjà activement aux modalités de transfert. »
« Cette décision est motivée par plusieurs raisons. Tout d’abord, NYSE Euronext estime qu’il s’agit là du seul moyen pour «contrer la tendance à l’érosion des volumes traités». Il s’agit là de ne pas perdre de terrain face aux plates-formes alternatives que sont Chi-X et BATS, toutes deux installées à Londres. De plus, l’objectif du groupe transatlantique est de pouvoir proposer à ses clients «toute la palette complète de produits côtés». Or, la filiale de NYSE Euronext, le London International Financial Futures and options Exchange (LIFFE), dont les principaux produits sont les dérivés, est également basée à Londres, d’où la volonté de concentration des activités de la part de NYSE Euronext. Il en va de même pour SmartPool et NYSE Arca, deux plates-formes de négociations appartenant au groupe franco-américain. Enfin, NYSE Euronext veut se rapprocher des arbitragistes, qui assurent de plus en plus de volumes, et par conséquent de leurs serveurs londoniens, dans un souci de réduction maximale des temps de latence entre déclenchement et traitement des ordres. »
Le µ-secondes ??
Les flux?
Les pannes et les grèves??
Les viols informatiques sont plus beaux sous la Tamise…
Aubervilliers et pas Gennevilliers…
Source:
http://www.lefigaro.fr/societes/2009/07/22/04015-20090722ARTFIG00338-nyse-euronext-quitte-paris-pour-londres-.php
Pourquoi mon commentaire est-il en cous de modération?
en cours (sorry)
@ Bob
Vous n’avez pas compris : dans une bulle de l’immobilier, les pauvres peuvent vraiment s’acheter une maison (j’ai expliqué cela dans « L’implosion: La finance contre l’économie. Ce que révèle et annonce la crise des subprimes » (2008). Il n’y a pas d’escroquerie, seulement c’est un processus de cavalerie : ça ne peut pas durer.
Impossible de voir cette vidéo… malheureusement.
@blackhole
a part les insultes et les propos calomnieux il n’y a a ma connaissance pas de censure ici.
Il y a aussi les textes trop longs ou des emprunt non signalés a d’autres auteurs (il faut toujours citer les auteurs)
Si vous prétendez qu’il y a une censure idéologique ici qu’est ce donc si ce n’est une tentative pour discréditer le blog?
Je ne pense pas que vous ayez quoi que ce soit a dire qu mérite une censure, réessayez.
auspitz, à cela on peut apporter deux réponses.
1. La réponse pessimiste. Les investisseurs (et spéculateurs) ne voient pas plus loin que l’horizon étroit de leur intérêt personnel et le court-terme. Autrement dit, les bons résultats de Vodafone comptent davantage que l’annonce d’un PIB anglais en chute libre.
2. La réponse optimiste. La bourse anticipe les évolutions. Autrement dit, elle ne s’intéresse pas au PIB actuel mais au PIB du second semestre ou de l’année prochaine. On prétend qu’elle anticipe la reprise économique d’environ 6 mois. Comme elle a touché le fond en mars, il faut prévoir un rebond économique pour le dernier trimestre. Evidemment, si l’hypothèse du double dip se concrétise, elle rechutera quelques mois avant le retour de la récession, c’est-à-dire probablement vers la fin de l’année ou le début de l’année prochaine.
@ton vieux copain Michel
3. Et puis il y a la réponse réaliste: la bourse anticipe
a) que la baisse du dollars américain aura lieu et donc que comme le SP500 est constitué de multi-nationales ayant une grande partie de leur profit en dehors des USA, leur profits, même si réellement inférieur en unité de « panier de monnaie », ces profit seront supérieurs en dénomination américaine.
b) que si les profits baissent de 3/4 et que le « earning ratio » passe de 6% à 1.5%, un produit qui donne 1.5% vaut mieux que des placement qui donne 0%-0.25% surtout si l’espérance est que les autorités feront tout pour regonfler la bulle quelque soit les conséquences à long terme (qui se produiront au moment où ils auront pris leur retraite (dorée)).
@bsna
Bravo de ne pas baisser les bras en tant qu’enseignant!
C’est vraiment ce type d’actions qui mérite d’être développé pour décoder et changer cette société malade de l’argent-roi.
Voulez-vous soumettre un billet à Paul pour nous expliquer dans les grandes lignes le principe de vos ateliers de repérage?
Merci!
L’homme sans « bourse » ne serait peut-être plus que l’ombre de lui-même, mais au moins cette ombre n’empécherait pas le soleil de briller, de nouveau, sur les potagers enfriche et permettre ainsi l’éclosion d’un nouveau type d’ Humanité consciente.
Si les bourse montent c’est pour mieux vous plumer. Je pense que le corbeau et le renard est de mise. Avec le renard dans le role des banques et le corbeau dans celui du peuple. Et pour le fromage c’est notre épargne.
bonne intervention, je vous est trouvé en forme.
Paul nous rappelle ce lobbying, cette prévarication qui s’exerce aux USA ( chez nous aussi, de manière plus subtile ) par l’association des banquiers sur des membres du Congrès . Pressions pour empecher l’extension de l’interdiction des prets rapaces par la Caroline du Nord, modifications des regles comptables de laFASB , adoption du mark to fantasy…..C’est le déni de la démocratie . Ces banquiers corrupteurs qui devraient se retrouver devant un tribunal pénal d’exception viennent racketter le contribuable pour leurs bonus ,en sus de tous les malheurs qu’ils ont provoqué avec la complicité d’élus de la nation. Ils espèrent se refaire en plumant le client à coups de services payants et en plumant les contribuables avec la prochaine bulle verte des quotas de CO2. Plus vite on nationalisera les banques pour faire le ménage, plus vite on verra la sortie.
@Didier,
vous estes lucide,
@Paul,
bonne intervention, vous etes en forme.
@Tous,
Je propose de revoir la fable du borbeau et du renard avec : dans le renard les banques, le corbeau c’est le peuple et le fromage nos économies. Quand la bourse va bien cela va bien pour les actionnaires de GS, mais que pour eux.
depuis que paul est revenu des USA « le temps qu’il fait » me fait défaut une semaine sur deux .
Merci à paul pour son blog.
à Michel
Merci pour les liens.
J’admet que « quasi exclusif » est une expression un peu forte.
Toutefois, je constate que sur les Amériques seules deux banques surnagent (GS et Citigroup) comme il faut d’abord acheter les bons aux enchères avant de les revendre, la liste des primary dealers se réduit à ceux qui en ont les moyens (même si les achats peuvent se faire avec des prêts adossés à des hypothèques [réservé aux banques US ?], de même que les acheteurs finaux peuvent avancer les sommes). Il faudrait donc accéder aux chiffres des volumes négociés par établissement. Peut-on comparer GS et BNP-Paribas ? Les achats sont plutôt régionalisés, quel est le poids de l’Europe ? Et surtout, qui vend aux chinois ? UBS ? HSBC peut-elle encore jouer dans la cour des grands ? Etc.
Certes, il faut être exact. Mais mon sentiment est que la taille de la banque joue un petit peu, de même que les accointances gouvernementales qui ont déblayées quelques grands rivaux. Si les USA sont systématiquement en guerre ouverte ou larvée avec le reste du monde, ce n’est pas le cas de la Chine qui pour ne pas tout perdre est très accommodante. Bien sûr, vous avez raison il faut mieux documenter ce « sentiment » ; prenez le, si vous le voulez bien, comme une piste de recherche.
Par ailleurs, je constate que trois autres banques ont disparu récemment de la liste : Countrywide Securities Corporation, Merrill Lynch Government Securities Inc., et Dresdner Kleinwort Securities LLC. Si l’on en croit l’état des banques allemandes, cette dernière s’est peut-être retirée d’elle même de la liste parce qu’elle n’a plus le premier kopeck pour intervenir.
Enfin, pour moi les USA n’essaient pas seulement de faire repartir la machine as usual, mais ils en sont encore à la phase précédente : sauver une partie de leur système bancaire tout simplement et en tant qu’un des instruments de la domination (avec le dollar, et les agences de notation en ce qui concerne la finance). Dans ce cadre une « petite » subvention par l’intermédiaire de T-quelque-chose n’est pas malvenue.
@bsna : merci pour vos interventions. Je travaille aussi avec des enfants, et, de ce que je peux observer, la philosophie du « no limit » qui germe doucement chez ceux-ci est une bombe à retardement. C’est une crise qui déborde largement le cadre économique. Une part grandissante de la population prends conscience qu’elle ne sera jamais inclus dans « le jeu » par les voies « légales »…
@Didier : merci pour la traduction. Un texte bienvenu qui sort du cadre parfois trop technique de l’économie :-p
Bonne nouvelle.
La déflation s’en vient. Oui ! C’est une BONNE nouvelle pour les gens (mais pas pour les financiers de Wall Street) .
Vous voulez vous achetez une maison? Oui?
VOUS EN AVEZ (probablement) LES MOYENS !
Si, si. En tout cas, si vous êtes prêt à déménager à Détroit (mais dans quelques mois ou années ce sera peut-être pareil en France!)
Vous avez 5,000 euros? Chic alors. Vous pouvez payez votre maison CASH en un seul coup. SANS hypothèque !
Mieux, vous aurez même l’embaras du choix!
Dans la ville de Détroit à proprement parler car c’est 9x plus cher en banlieue), le prix ***median*** d’une maison est de $6,500 (soit $4,660 euros)
(source: Detroit free press
http://www.freep.com/apps/pbcs.dll/article?AID=2009907210325)
Monsieur, madame, ce sera combien de maisons pour vous aujourd’hui?
dernière correction – en date- de S&P : nouvelle aggravation des prévisions de défaillances subprime (USA)
les agences de notation tentent de se racheter?
quelqu’un aurait une autre lecture?
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=aGpyUsUSL6_0
Le temps qu’il fait chez vous, cher Paul, et que vous voulez bien partager avec nous, c’est un vrai moment de plaisir intellectuel, grâce à tous les autres intervenants aussi.
Quelqu’un sur le fil de la discussion parlait de l’époque Médicis, de la grande manipulation de cette lignée, dont le bien et le mal qu’elle apporta au monde ne pussent être jamais séparé. On en discute de moins en moins de nos jours mais c’est du fait de la faiblesse de l’enseignement de l’histoire et de la faiblesse de l’intérêt pour celle-ci.
Ma frustration et peut-être qu’elle n’est pas que mienne, c’est que je ne serais plus là pour voir la fin de cette histoire. Mon optimisme me dit que de toute manière tout cela va finir par finir, un jour, et que cette fin (probablement sinistre et horrible) sera jugé par les prochaines élites dominantes avec la même hypocrisie que le récit de l’histoire a toujours connu. Les survivants (parmi les élites) s’accorderont tout le mérite de toutes ces choses qu’ils sont incapables de comprendre aujourd’hui.
C’est dire que ces futurs « héros » seront les premiers opportunistes de ce lendemain qu’on attend tous.
Pour ce qui est de mon optimisme, qui dépasse ma propre personne et les limites de mon existence, il vient de ma perception de nos limites en tant qu’espèce animale, créée par une nature que nous avons eu le culot de considérer comme l’ennemi à abattre, il y a pas long temps. Que nous supplions aujourd’hui de nous supporter encore, encore un peu, le temps de nous assagir.
Je pense aussi que rien, même pas nos « high technologies », n’empêchera pas la Nature de suivre son parcours, avec ou sans nous. Autrement les lions, les tigres ou les requins auraient pu, eux aussi, devenir les maîtres du monde.
C’est pour ça que les Goldman Sachs ne me font pas peur, et je n’arrive même pas à être indigné (je n’ai jamais joué à la bourse mais elle m’informe sur le monde contemporain).
Par contre je suis abasourdi devant tous ces « pauvres pères de famille », de tous niveau, qui s’imaginait qu’en spéculant sur les revenus et sur l’innocence (bêtise) des autres pères de famille, ils pourraient s’enrichir et ceci en empruntant auprès de Goldman et autres Sachs.
C’est ça qui me fait de la peine et c’est à tous ces gens (dont certainement je fait parti) de se réveiller, de faire l’effort de comprendre et de payer leurs erreurs.
Quelqu’un d’autre a parlé de la part belle que le » USA and co » se sont faite en tant que combattant de la pire « ignominie » politique jamais connue par l’histoire politique : l’URSS. De la peur, qu’ils ont quand même eu, pendant cette période de guerre froide et qui les a obligé de céder des part du gâteau au peuple laborieux. Part aussitôt reprise une fois que cette froide guerre fut finie. Je pense qu’il a raison et je tiens ma conviction, entre autres, de John Dos Passos et de son « 42-ème Parallèle ».
D’ailleurs, j’ai l’impression qu’après la guerre froide c’est la guerre des frontières culturelles qui s’est installée. Aucun bruit ne passe plus, en provenance de l’autre côté de ce monde des vaincus. On dirait que toute expression de l’intelligence et de la culture de « l’autre côté » se soit éteinte. Plus d’un Tarkovski, d’un Mikalkov, d’un Soljenitzin, plus aucun esprit n’a survécu à la « Voice of America ». Nous sommes seuls au monde, avec Goldman Sachs, nos Banques Centrales, nos pantins politiques… tant qu’on ne parle pas de la Chine (dont on ne nous a jamais appris la culture). Nous regardons les cours de ces bourses que nous haïssons mais que nous admirons malgré nous et nous espérons que finalement notre modèle occidentale survivra. Car autrement, comment pourrons nous vivre sans nos « ordi », nos i-phone », nos autos mythique, nos maisons surdimensionnées pour faire crever de jalousie le voisin… et tous le reste.
Moi, j’ai l’impression qu’on s’est tous fait mener en bateau. Les US : splash ! hollywood, la Lune, le progrès, la super démocratie, l’I-phone, l’internet, la silicon valley …
Alors que les US sont gangrenés par le business et le fric.
C’est leur cancer et ils nous l’ont refilé … Le fric, le fric, le fric.
Et on en crève tous.
Mais, je trouve, on commente ici beaucoup la situation aux US.
Mais coté Europe il se passe quoi ? On en parle moins. Est-ce parcequ’on a moins d’info ? Ou parceque nous continuons à regarder vers cet eden sublimé ?
Et si on s’intéressait un peu à nous, en Europe ?
Tout d’abord, merci Paul pour ces explications sur la bourse et la finance. On se sent moins bête 🙂
Petit message : Un système économique correspond à une société et à des valeurs.
Pour notre système actuel quelques unes de ces valeurs sont :
-le mérite
-le travail
-la rapidité
-l’accumulation
-l’égocentrisme
-le fatalisme (s’il y a des gens qui meurent de faim, c’est comme ça et il y en aura toujours)
-le carpe diem…
Ces valeurs, on les tient de l’éducation de nos parents, de notre entourage, des médias etc.
Si on veut changer le système économique ou même juste le modifier (réguler la finance, supprimer la spéculation ou la bourse), ce changement nécessite de nouvelles valeurs, une nouvelle société.
C’est un blog très fortement orienté vers l’économie et ce ne serait pas pour me déplaire qu’il s’oriente vers une réflexion sur la société en général. Mais on perdrait peut-être un « côté ludique ».
Les aléas de la bourse, des grandes banques, des états, d’un côté, ça distrait. (surtout quand on est pas encore touché par la crise)
C’est effrayant mais ça nous fascine.
Du genre, je prends mes popcorns et je suis ce formidable feuilleton qu’est cette crise, avec de nombreux rebondissements !
On attend tous le dénouement avec impatience…
Comme juste au dessus, les banques et financiers ne m’indignent pas plus que ça. Ils ne sont que le reflet de la société qu’on accepte tous. Une société où on répond à nos besoins les plus primaires, où on ne réfléchit pas. Une poignée d’homme ne fait pas un monde.
Ce blog est un exemple, les participants utilisent leur raison, au grand plaisir de beaucoup de lecteurs dont je fais partie.
Je ne vois que ça 😉
http://money.cnn.com/magazines/fortune/storysupplement/recovery_index/index.html
quel impact pourrait avoir une pandémie de grippe H1N1 sur l’économie mondiale ?
(pour rappel ; 1917-1918 épidémie de grippe en Russie qui a fait des ravages, puis novembre 1918 révolution russe….bon il paraît que l’histoire ne repasse pas les plats, mais ….)
@lenz: « quel impact pourrait avoir une pandémie de grippe H1N1 sur l’économie mondiale ? »
Et une chute de météorite? Ou le retour de Jésus? Paul, votre opinion là-dessus?
@ Lenz
Non, ce n’est pas si idiot que ça comme question, juste un peu naïf, c’est tout.
La révolution russe n’est pas fille de la grippe mais de la guerre. Face aux troupes de l’axe, l’immense front russe, mal commandé (voir abandonné de ses chefs), sous ravitaillé, s’est débandé. Les soldats ont alors voté avec leurs pieds et le problème pour le régime en place est qu’ils sont rentrés chez eux avec leurs flingues, les bolcheviques jouant les animateurs socio-culturel pour resserrer les rangs et faire chanter tout le monde dans la bonne humeur.
Même chose pour la révolution chinoise. Le camarade Mao, qui connaissait ses classiques, avait dit aux jeunes paysans pendant la guerre avec le Japon : « on vous donne un fusil alors prenez le et enrôlez vous dans l’armée régulière ! » Sachant tout le parti qu’il pourrait tirer plus tard de ce détail technique.
Sinon, rien à attendre de la maladie en tant que vecteur émancipateur des peuples, elles ont toujours accompagné les conflits sans autre effet que d’en accentuer les dégâts. La deuxième guerre mondiale a sans doute été le premier conflit où l’invention de nouveaux médicaments –la pénicilline au premier chef- a pu limiter la casse microbienne (il était temps).
Auparavant, pour ce qui concerne les guerres modernes, le rapport était de 50 / 50 à peu près. Cinquante pour cent de morts au feu et cinquante pour cent dans la fiente (surtout le choléra et le typhus). Outre la grippe espagnole qui fit à peu près autant de victimes que la première guerre mondiale (7 milliards de morts), on peut citer la guerre de sécession aux Etats Unis (300 000 / 650 000) et la guerre de Crimée (150 000 / 300 000) qui ont fait l’objet de statistiques assez précises. Mais dans ces deux derniers conflits, on mourrait aussi encore beaucoup de choc opératoire (casser sa pipe quoi !) car l’ostéosynthèse (clou, broche, plaque etc.) n’existant pas, le moindre bris d’os se soldait par une prompte amputation : un cap difficile à passer…
Sur le plan économique, pas de miracle à attendre non plus. Cela fait surtout plus de boulot pour les survivants (l’historien Guy Bois avait étudié cet aspect là aprèsla grande peste du moyen âge).
Et oui mon petit gars ! Pas de casse pipe, pas de jolie révolution, juste le Che en effigie sur le maillot pour aller jouer au foot avec les gars du coin ! T’es prêt à payer le prix ?
Bjr M.Jorion,
En fait, cette remontée des bourses peut avoir 2 significations :
– La première que vous avez expliquée de façon très pédagogique ( j’ ai compris je crois !)
Mais aussi
– Celle que vous aviez développé dans les colonnes du Monde : Je fais monter la Bourse , je vends mes actions et je fais exploser la maison.
Les deux ne sont pas incompatibles et la solution qu’ ils ont trouvée me paraît , vu de leur camp, la meilleure.
Mais quel est véritablement leur objectif ?
Au delà de ça, comment peut on contrer une chose pareille, alors que même les politiques sont d’accord ( Ils ne peuvent évidemment l’ignorer)., même si certains en france du moins clame leur désaccord.
Dans mon entreprise, j’ ai fait une note de service à tous les employés pour leur dire de se méfier de ce qu’ on leur raconte et de garder en éveil leur esprit critique. Mais bon, c’est une goutte d’eau
» La meilleure façon de vaincre le mal est le progrès absolu dans le bien » ( Lao tseu)
Bonjour lau,
Dire à quelqu’un d’arrêter de gober ce qu’on lui raconte et d’aiguiser son esprit critique,
c’est l’inciter à penser, à réfléchir à ce qui se passe.
Et par les temps qui courent, c’est un acte de salubrité publique.
Bravo ! bonne fin de semaine à vous, et aux blogueux.
@ M Paul Jorion
Bonjour,
Vous me dites que je n’ai pas compris, que les subprimes ne sont pas une escroquerie, juste un processus de cavalerie qui ne peut pas durer.
Il me semble que la cavalerie est une forme d’escroquerie, ( les pauvres la pratique aussi lorsqu’ils prennent un crédit pour rembourser le précédent et ainsi de suite, cela se termine souvent par le sur-endettement et la faillite personnelle)
Mais l’escroquerie à mon sens ne se situe pas à ce niveau. Vous êtes libre de prêter de l’argent à un emprunteur qui n’offre pas toutes les garanties. C’est même le rôle d’une banque de prendre des risques.
L’escroquerie se situe dans la titrisation de cette dette, à partir du moment ou vous savez que vous ne supporterez pas le risque en cas de défaillance de l’emprunteur, vous pouvez vous affranchir de toutes règles prudentielles.
De plus, lorsque vous accordez un prêt a taux fixe sur deux ans, qui se transforme en prêt à taux variable ensuite avec des mensualités qui finiront par rendre l’emprunteur insolvable, vous vous donnez le temps de « refourguer le bébé ».
L’escroquerie c’est aussi par ce biais de gonfler artificiellement la demande, ce qui permet l’augmentation rapide du prix de l’immobilier et donne l’illusion aux acquéreurs de faire de bonnes affaires.
Vous me dites que les pauvres peuvent acheter, bien sûr. Si seul les riches pouvaient consommer le système serait mort depuis longtemps.
Le problème comme disais Coluche c’est : » moins tu peux payer, plus tu paye ». Si à la base on vend un bien surévalué avec un taux trop élevé sur une durée trop longue, à la fin ce que vous auriez du payer 100 vous coûte 300 .
Lorsque le marché se retourne 100 vaut 50, mais l’emprunteur doit toujours 300.
Même les emprunteurs solvables initialement deviennent vite insolvable à ce jeux là, c’est le problème actuel. Le pire étant que même en revendant le bien, l’acquéreur reste fortement débiteur.
Effectivement je suis totalement d’accord avec vous ce système ne peut pas durer.
Le principe de base du capitalisme à savoir: » celui qui ne peut pas acheter ruine celui qui ne peut pas vendre » à trop longtemps été contourné grâce au crédit, aujourd’hui cette cavalerie atteint ses limites.
A quoi allons-nous jouer à l’avenir telle est la question.
En vous remerciant, vous et tous les participants pour la qualité de ce blog.
Au plaisir de vous lire.
@ Daniel Dresse
7 milliards de mort pendant la première guerre mondiale, Fichtre comme vous y allez !!!
Certes par les temps qui courent million, milliard, trillion, billion on s’y perd mais tout de même…
Plus sérieusement, j’ai lu hier (hélas je ne retrouve plus le lien) que l’OMS avait changé ses critères concernant les pandémies.
Au paravent était considéré comme pandémie une maladie à fort taux de mortalité et pour laquelle il n’y avait pas de traitement connu.
Comme vous pouvez le constater, la grippe A H1N1, ne répond pas à ces deux critères, il n’y a pas que les banques qui changent de plan comptable, cela doit être dans l’air du temps.
Sur le site CF2R à la rubrique notes d’actualité, voir l’article : » OMS est-elle un nouvel instrument de contrôle mondial ?
qui donne une idée des répercutions d’une pandémie sur l’économie mondiale.
Déjà la Grande Bretagne prévoit une diminution de son PIB
Pandémie, nouvelle excuse pour expliquer les mauvaises performances économiques à venir?
@ Highway-To-Hell
Ce que je trouve très intéressant dans ce Fortune Big Picture Index, c’est que la confiance des chefs d’entreprise continue de se dégrader : ils n’achètent pas d’actions dans leur propre entreprise, malgré le rebond de la Bourse. Cela va dans le sens de mes deux hypothèses : 1) s’apprêtent en réalité à vider la caisse (Le Monde) ; 2) savent que les chiffres sont truqués (Le temps qu’il fait, le 24 juillet 2009).
la fameuse (fumeuse) grippe : 700 morts pour toute la planète; et on se garde bien de dire dans quel état de santé se trouvaient ces personnes avant de contracter la maladie;
la grippe est aussi en france; ce n’est que très furtivement que l’on apprend qu’on en guérit en 3 jours, et que les jeunes enfants en témoignent;
cependant, les journalistes continuent, depuis des mois, à additionner le nombre de personnes touchées, comme si, depuis des mois, elles se trouvaient alitées et hors d’état; alors même qu’une personne qui a été malade est ensuite immunisée;
cette campagne, qui met tellement les médias à contribution, doit avoir un intérêt quelque part, voire plusieurs :
-financier : fabricants de vaccins, de masques de protection, etc ..
-politique : la peur, qui fait oublier d’autres soucis, comme l’emploi, les banques, et autres;
: la solidarité nationale, autour des autorités en place, qui ont trouvé un nouvel ennemi commun à combattre tous ensemble;
on peut en parler le plus tranquillement du monde;
ils nous ont fait le même cirque avec la grippe aviaire; des rapports d’experts très sérieux avaient évalué le nombre de décès que nous aurions en france; et les journalistes se sont rués sur le sujet;
personne ne s’est excusé de s’être trompé, ou d’avoir affolé la population pour rien;
un galop d’essai ?
Pour ceux qui comprennent l’américain, ne pas manquer l’interview de Robert Shiller et Nouriel Roubini sur Bloomberg radio du 12 juillet.
http://www.bloomberg.com/avp/avp.htm?clipSRC=mms://media2.bloomberg.com/cache/vbkEUR2nRKBs.asf
ou
http://www.ritholtz.com/blog/2009/07/shiller-roubini-discuss-anemic-economic-recovery/
Le cours de la Bourse n’est pas la réalité, le bénéfice supplémentaire d’une grande banque qui manipule les marchés non plus par d’autres logiciels ou autres postes de vendeurs ou d’acheteurs fictifs. Malheureusement les grands de ce monde ne nous donnent guère plus le temps de mieux rechercher à saisir la réalité d’une société, d’un être ou d’une fleur autrement et comme tout va de plus en plus vite nous nous risquons alors follement à rentrer davantage en conflit de guerre commerciale les uns contre les autres et puis contre la nature ce qui n’est guère mieux à voir. L’idée n’est pas la réalité, l’idée « liberté » n’est pas la liberté n’est pas non plus le réel progrès spirituel des êtres, n’est pas mieux rendre compte de la réalité d’une société autrement tout juste votre propre vocabulaire marchand imposé davantage idéologiquement dans l’esprit de l’autre, à la grande image désolante de ce monde en pleine faillite morale. Il n’y a pas non plus que des gens comme Keynes qui nous ont conduits tout droit à l’enfer idéologique ou concentrationnaire après la grande crise de 1929 mais également beaucoup d’autres du même genre qui ne recherchaient plus qu’à répéter le même vocabulaire de mort et non de vie à l’égard des êtres. Fausses lumières du 19 siècle et qui n’ont pas su mieux rendre le monde plus prudent, plus sage, plus noble, plus responsable. Que celui qui a encore un peu de lucidité calcule le nombre de ces gens, c’est hélas un grand nombre d’hommes puissants et riches préférant encore nous conduire plus longtemps de la sorte les premiers avec beaucoup d’armes et bagages, c’est leur réussite, leur distinction, leur marque occupant bien les premières places de ce monde.
Il y a tout de même une chose que je ne comprends pas. Ils font monter artificiellement les cours de la bourse, mais dans ce cas-là ils achètent donc des actions de sociétés qui vont mal (puisque les chiffres sont truqués). Qui est finalement le couillon du bout de la chaîne qui achète les actions ? (je ne pense pas que ce soient les particuliers -à moins d’être vraiment naïf-).
Donc, qui va tout perdre au final quand on s’apercevra que les actions ont été survalorisées ?
Pour l’instant, les menaces qui pèsent sur notre pays, relativement épargné, sont de deux ordres.
La première est celle d’une épidémie active annoncée et qui semble inéluctable, dès le mois de septembre, avec comme risque principal une désorganisation socio-économique – dont l’importance est encore difficile à apprécier -, si beaucoup de salariés, employés, ouvriers, cadres, sont malades en même temps. Et avec un taux certain de décès à déplorer, mais qui restera relativement limité.
L’autre menace, c’est la mutation du virus H1N1 vers une forme plus grave et qui provoquerait alors un nombre de morts bien plus important. Ainsi, la pandémie de 1918 terriblement mortelle avait été précédée d’une épidémie estivale relativement bénigne.
http://www.lefigaro.fr/sante/2009/07/24/01004-20090724ARTFIG00469-grippe-a-h1n1-l-oms-prevoit-2milliards-de-malades-.php
Serge Demoulin dit : « Logiquement ceux qui investissent en bourse sont des spéculateurs qui espèrent gagner sur leurs placements. »
Il n’y a pas que des spéculateurs. Il y a aussi des investisseurs à long terme. Par exemple: les fonds de pension des fonctionnaires de l’Etat ou des employés du privé qui placent ainsi l’argent de leur retraite. Ça doit représenter 10 trillions. Voici une liste par ordre d’importance:
http://www.pionline.com/article/20080901/CHART2/23723097/-1/WWTOPFUNDS
@ BSNA et MODERATO CANTABILE : Expériences et réflexions intéressantes …. En prenant plus de recul, vous pourriez aller plus loin … dans vos réflexions … vos craintes, espoirs, actions!
@ Florence : quelques vérités… pour soulever le voile …. clap !clap!clap !
http://www.jovanovic.com/blog.htm
un blog intéressant ( parmi tant d’autres) de l’apocalypse financière où l’on reconnait de la lucidité et de l’humour aussi
@ Bob à 7h21
Pardon, j’ai confondu avec le trou de la sécu ! Il s’agissait bien sûr de 7 millions de morts, estimation à minima (certains avancent le double). Votre conclusion rejoint la mienne, même si le ton badin que j’ai employé répondait à la question un peu incongrue de Lenz : les épidémies sont des catastrophes humaines et économiques mais elles accompagnent les grands bouleversements historiques bien plus qu’elles ne les provoquent. Merci pour l’article recommandé en tuyau.
@ Stubborn
Je comprend votre distinction entre légalité et illégalité, mais de même que pendant des années on nous a expliqué que le capitalisme n’était, ni moral, ni immoral, qu’il était amoral, je crois que son fonctionnement n’est ni légal ni illégal il est : « a légal ».
Combien de délit d’initiés non punis ? De patrons défaillants parti avec la caisse en laissant un champs de ruine derrière, , eux, d’emplois fictifs, au sens ou des commissaires aux comptes, sociétés d’audit, boites de notation, conseils d’administration, etc… valident des bilans truqués.?
Combien de conflits d’intérêt laissés en l’état ( c’est le cas de le dire)?
Le patron de Lheman est-il SDF ? le fait de distribuer une dernière tournée de bonus avant de mettre la clef sous la porte, n’est-ce pas au moins de l’abus de bien social, à défaut de parler de banqueroute frauduleuse.?
Combien de golden hello et de parachutes injustifiés au vu des résultats? (Si tous les commerciaux de la terre étaient rémunérés de cette manière, il n’y aurai plus une entreprise).
Lorsque la Société Générale laisse un seul de ses traiders engager plus que ses fonds propres et que personne ne voit rien !!! incompétence ou malveillance ? et si les pertes de SG en France deviennent super profits de SG à Jersey ou ailleurs pour échapper à l’impôt (simple supposition) légal, astucieux, brillant ?
L’actionnaire n’est-il pas responsable de ses investissements, c’est facile de toucher des dividendes lorsque tout va bien et de faire payer le contribuable tout en restant propriétaire lorsque les choses tournent mal?
Est-ce légal, moral, éthique, de « trafiquer » la comptabilité pour la plier à ses désirs?
Je pourrais continuer ainsi pendant longtemps
La finance s’est affranchie de toutes règles et de toutes loi, ensuite on peut disserter là dessus pendant des siècles, ça ne changera pas la réalité des faits, pas plus qu’un changement comptable n’évitera d’avoir à solder les comptes et à mon avis très rapidement.
Clair comme de l’eau de roche. A diffuser au maximum.
1/ Il faut multiplier les liens vers ce genre d’intervention à la portée de tous (ceux qui veulent savoir).
2/ Cette intervention mériterait largement à avoir une version écrite (plus facilement consultable).
@Bob
La question que soulève l’intérêt ou non de distinguer « escroquerie » et « cavalerie » – l’escroquerie étant caractérisée en Droit par l’intention de nuire – est en fin de compte, encore une fois, celle du choix du délit comme seule voix d’accusation.
Or à mon sens, cette question du délit n’est pas complètement pertinente. D’une part parce que nous savons que c’est l’Ethique qui fonde la Justice. D’autre part, parce qu’un travail critique vraiment dérangeant doit précisément porter sur la question des rapports de force hors crime. C’est pourquoi il me semble que ce travail ne peut se faire que si le Droit, dont la fonction exacte est de sanctionner l’abus, ne s’occupe pas, en exclusivité, du rapport de force.
Bonjour,
J’ai pris la liberté d’extraire la piste audio de cette vidéo afin d’aider ceux qui ont du mal à la lire en ligne. Le fichier est au format « mp3 » et fait 7,6 Mo auquel j’ai joint un fichier texte reproduisant les références données par son auteur.
Le tout est compressé dans un fichier « zip » qui est téléchargeable à cette adresse:
http://dl.free.fr/asiURtRtt
Pour ceux qui n’auraient pas d’utilitaire pour dézipper cette archive, 7-zip est un utilitaire gratuit qui pourra le faire:
http://www.7-zip.org/
Pour ceux qui aurait des problèmes pour lire le fichier mp3, VLC media player fonctionne très bien avec de nombreuses plateformes:
http://www.videolan.org/
Si cette initiative ne plaisait pas à Mr Jorion, qu’il me le fasse savoir grâce à l’adresse mail que j’ai donné avec cette réponse et j’effacerai le fichier.
Le terme cavalerie peut-être également étendu et entendu ainsi en amont, au grand galop dans l’empressement de faire pareillement comme autrui sans prudence et c’est alors que tout s’enchaîne en aval lorsque la bulle éclate.
@ Stubborn
Ok je comprends votre point de vue.
Juridiquement la titrisation ne peut être assimilé à une escroquerie dans la mesure ou c’est une opération tout à fait légale.
D’un point de vue éthique éventuellement cela pourrait se plaider à condition de prouver l’intention de nuire.
Dans les faits nous savons tous les deux que personne ne poursuivra personne et le même petit jeu pourra continuer aussi longtemps qu’il y restera des « pigeons à plumer »
@Daniel Dresse
Cela fait plaisir de vous relire !
Je croyais que vous boudiez !
@lenz: j’ai jeté un oeil sur le blog de Jovanovic. Cela se laisse lire mais un type qui a pour obsessions l’or et la vierge, c’est de l’humour ou de l’extrême-droite?
@ Le Coucou
Etant moi-même un vieux Coucou déplumé, je ne boude jamais bien loin. Il faut reconnaître aussi que le nid du Grand Barbu Pop (gong !) se situe nettement dans la partie supérieure de la canopée (et puis chez les autres, je crois que ma monnaie n’a pas cours). Merci pour le coup de sifflet l’Oiseau, et puis un conseil, évitez le grand nid bleu sur votre gauche au dessus du manguier. Il n’y a rien ni personne dedans … c’est une bassine tombée d’un Airbus.