Billet invité.
PROBLEMES DE RICHES
Il est parfaitement connu qu’à l’origine de toutes les bulles financières qui sont apparues depuis plusieurs décennies, il y a un même phénomène : l’excès de liquidité. En l’occurrence, l’existence d’une gigantesque manne de capitaux qui cherchent les meilleures opportunités d’investissement et se déplacent au gré de l’apparition de celles-ci. Parfois brutalement, créant ainsi des catastrophes. On dit que ces mouvements sont erratiques, voulant signifier qu’ils errent et sont instables, laissant parfois aussi entendre qu’ils n’ont pas de cohérence, ce qui est faux à un double titre. Du point de vue de la langue française, comme de la réalité du phénomène.
Leur cohérence est en effet simple à trouver, c’est celle de la conjugaison optimale entre meilleur rendement et moindre risque. Mais cette belle formule réclame un éclaircissement immédiat: les rendements, il suffit de les étudier, les risques, il faut à tout prix les minorer. Ce qui justifie l’emploi de toutes sortes d’artifices, avouables ou non, dont la maîtrise est le véritable savoir-faire de la finance. La finance, c’est bien connu, a horreur du risque. Et lorsque l’on entend parler du retour de « l’aversion au risque », on est sur de se retrouver une fois de plus dans le grand bain idéologique dans lequel de nombreux experts en économie adorent nous faire barboter, car en fait de retour, on ne se sépare jamais de cette profonde aversion lorsque l’on est un financier avisé.
Parmi les nombreux problèmes que le système financier traverse aujourd’hui, il en est un peu détecté, bien qu’il annonce des périls encore plus importants que ceux auxquels on cherche à s’échapper. Non, il ne s’agit pas de la concentration bancaire, qui a été engagée à chaud au cours de la crise actuelle, et qui va se poursuivre tout au long de la période à venir, au fur et à mesure que les banques vont tenter de colmater leurs brèches. Bien que ce soit un problème majeur, devant lequel la « régulation systémique » qui nous est promise apparaît déjà, avant même d’avoir été mise en place, comme n’ayant comme vocation que d’être inévitablement dépassée par les événements. Expliquant d’ailleurs que, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, lieu d’accueil actuel des principales places financières, on souhaite en confier la responsabilité aux banques centrales, car en réalité elles l’exercent déjà (ou tentent de le faire). Non, le problème encore plus important et néanmoins oublié est celui de la croissance des liquidités en cours.
Quel est le principal effet des plans de lutte contre la crise financière et économique ? Accroître encore davantage la masse de ces excès de liquidité qui ont été à l’origine des bulles précédentes. Quelle conclusion peut-on en tirer ? Que la taille de la prochaine bulle sera encore plus imposante. Quelles en seront les implications ? Nul ne le sait, mais elles seront encore plus dévastatrices !
La logique du système financier n’est pas seulement de se reproduire, envers et contre tous, elle est aussi de grossir et devenir obèse, cette pandémie du siècle. Les liquidités sont un terme trompeur, comme souvent le sont les termes financiers. Ils évoquent la souplesse des fluides, l’huile qui permet aux rouages de bien fonctionner en mécanique. Les financiers revendiquent comme une victoire de la développer et s’opposent à tout ce qui pourrait la restreindre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il leur est nécessaire de pouvoir à tout moment sauter sur les occasions, partir à la recherche d’un meilleur rendement. C’est à dire le placement qui offre le meilleur taux et qui est le plus…liquide. Et tout le vocabulaire est à l’avenant : on ouvre les vannes du crédit, mais c’est pour endiguer la crise. On injecte des liquidités, alors que la crise résulte de l’insolvabilité… Allez comprendre !
De fait, les liquidités sont un véritable poison dont on ne sait plus se débarrasser. Adopter le point de vue d’un investisseur, c’est se mettre sur le dos un sacré problème de riche : où placer, pour ensuite les déplacer, ses liquidités ? Ce n’est pas un problème de pauvre, car ceux-ci sont sommés de se désendetter. Les économistes préfèrent dire qu’ils doivent désormais épargner, ce qui est tout de même un comble. Cela ne va pas poser un problème aux riches, car ils vont désormais prêter aux Etats, et puis faire leurs affaires entre eux, mais cela va contribuer à encore augmenter les liquidités…
104 réponses à “L’actualité de la crise : Problèmes de riches, par François Leclerc”
Probléme de riches….
Pour combien de temps leur rêve illusoire,lequel se met ouvertement en place,à tous les niveaux .?
Les autres,les pauvres donc,ceux là qui ont produit les émeutes alimentaires,ceux là qui meurent par manque de soins,ceux là qui perdent leur emploi,ceux là qui triment dur au travail précaire (flexibilisé !!! ) pour engraisser et assurer les dividendes à deux chiffres(le plus proche de 20 svp ) etc….se taisent encore…
Leurs représentants ,à l’instar des décideurs politiques qu’ils ont contribué à élire,leurs associations ,sont largement dépassés.
Qui peut ,s’il réfléchit un peu , croire qu’une telle pandémie de miséres n’engendrera pas ,trés vite,bien au delà des mesures dites sécuritaires (elles le sont ), un mouvement d’ampleur dont nul ne peut prévoir les suites ?
Je n’aimerais pas être du côté de ceux qui méprisent ,qui insultent , qui bafouent la dignité de l’Humain.
Et cela vaut partout ,vers quel pays ,quel continent où on se tourne.
on va donc finir par se noyer dans les liquidités 😉
Les riches il faut les appauvrir & les pauvres les enrichir.
Il ne faut surtout pas que les manettes restent trop longtemps dans les mains des mêmes élites & castes établies car sinon ils se croient les maîtres du jeu & privilégient leur entourage.
Quand je joue au tarot nous redistribuons les cartes avant chaque partie et gare aux tricheurs.
Cest quoi une pandémie ? Quelle est la maladie qui provoque le plus de morts & combien ?
Problèmes de riches… solution des peuples.
Donc, la seule bouée de sauvetage dans cette océan de mépris, c’est nous-mêmes, les exploités. Notre force, c’est le nombre, qui peut faire la différence et faire émerger des alternatives pragmatiques face à l’égoïsme. Elles existent nous le savons. Il faut juste s’emparer du champ politique, tous ensemble.
Je me permet à nouveau de vous signaler que le mot hyper-inflation n’est toujours pas employé sur ce blog, par ailleurs excellent….
Un tabou pour une solution?
Il y deux sortes de « riches »:
1/
Les Soros ou W.Buffet qui savent manipuler la macro-économie et connaissent les cours à l’avance en tant qu’auto-initiés.Leurs fonds font la finance…et les dirigeants politiques.
2/
Toute la population du trading pour le compte de tiers qui ne fait que « gèrer » les liquidités des lumpen-investisseurs.
Cette population s’engraisse et se goinfre de commissions et de gratifications sans rien risquer de sa propre fortune.
Tout ceci en exploitant les vides des législations fiscales.
@ François Leclerc
merci pour ce nouvel article judicieux
il a bcp été question sur ce blog des scénarios A, B, C, D, avec de nettes préférences – ou prévisions – pour le C voire le D (Granier – typologie d’une sortie de crise)
à présent, ces paramètres d’analyse ne sont plus du tout abordés. j’en suis surpris.
quel est votre sentiment à ce sujet?
l’impression dominante ne tend-elle pas à l’apaisement au regard des scénarios extrêmes, ceci ne signifiant certes pas que la crise et les souffrances qui l’accompagnent soient terminées mais indiquant simplement que le bouleversement attendu – ou redouté – ne paraît plus inévitable et moins encore imminent
d’avance merci
Les problèmes de riches sont de toutes natures et de tous ordres.
Les plus variés et inattendus que l’on puisse imaginer !
Certains d’entre eux, les riches, mais c’est rare, se font même des croche-patte pendant le footing au jardin…
Pffff.,
Bonsoir,
je suis d’accord avec pierre pour dire que l’inflation peut servir d’éponge à tout cet excès de liquidité. En ça plus donnera un peu d’air aux personnes qui ont empruntés à taux fixe pour acheter leur logement (endettés pour 20 ou 25 ans).
Le revers c’est les pays pauvres et les vieux retraités ils vont s’en prendre plein les fesses.
Le monde est tout retourné, je travaillais dans un cabinet d’audit, on contrôlé des sociétés de gestion d’épargne collective et institutionnelle : les goinfres, ils prélevés tous les jours 1.5 à 2% de taux de frais de gestion journalier sur les encours (mal) gérés : c’est du vol et les vedettes sont les banques dans ce jeu de dupe.
La liberté est la mort de l’art disait Da Vinci, et pour l’économie il n’en va pas autrement. La solution serait-elle peut-être musicale? Comment introduire une petite musique dans l’économie, une nouvelle religion (?) qui mettrait une distance entre soi et le monde… Il n’y a pas de musique sans règles, motifs, contre-points. Or la musique des pièces d’or n’est agréable qu’à Arpagon, n’étant en fait qu’un bruit.
On devrait mesurer les règles économiques à l’étalon musical ? N’admettre que des règles qui font sens en musique, équilibre, composition, agrément. Ce monde là n’est pas encore né, mais il est tentant de composer sa vie selon une tocata de bach par exemple, si la chose était possible :
http://www.youtube.com/watch?v=nir_Cq4aXhI
Le problème ici exposé par François Leclerc rejoint mon analyse qui dit que les liquidités en excès sont du « thésaurisé » auprès des banques centrales ou dans les coffres des milliardaires, en attendant la prochaine bulle spéculative encore plus gigantesque! Nous sommes bien d’accord!
En fait, nous sommes pris dans le paradoxe de dire que c’est du liquide « pas liquide du tout », au sens où ce liquide n’irrigue en rien l’économie réelle.
L’expression de liquidités « gelées » de DSK me plait assez!
Encore une fois, tout cela trouverait un dénouement simple et rapide en émettant une monnaie anticrise, réellement liquide!
M. Strauss-Cahn parle de liquidités gelées, car c’est quelqu’un de bien poli.
On pourrait aussi bien parler de liquidités en fermentation, à l’heure qu’il est, car trop longtemps contenues,
retenues, confinées en des lieux mal aérés et sombres, et provoquant des petits soucis de transit et d’enflures.
Un des problèmes de riches pourrait être de constipation… une sorte de constipation psychique : si cela se peut.
Sauf le respect…
Pauvres riches, euh enfin façon de parler ah hem….. Nous allons finir par les plaindre avec tous leurs soucis…..
Tous les problèmes de ce monde viennent du fait que les riches veulent devenir toujours plus riches et que tous les pauvres rêvent d’être un jour des riches. Les riches ne lâchent rien, se sont des collectionneurs ultimes, ils collectionnent la richesse sous toutes ses formes. Les riches ne lâchent jamais rien et c’est ce qui causera la perte de ce système, car plutôt que de permettre une plus grande égalité, de mieux répartir les richesses, ils préfèrent encore faire de l’anti jeu au point de détruire réellement toute l’économie.
Quand je vois sur tel ou tel forum tant de gens prendre la défense de ses riches, accablés par des impôts élevés, l’ISF, des charges de plus en plus importantes au point qu’ils doivent se résigner à quitter leur pays pour élire domicile dans des paradis fiscaux, obligés de faire des concessions, de relever un peu plus que prévus le salaire des travailleurs, être obligé de licencier un tas de travailleur pour pouvoir conserver des dividendes au minimum comparable à ceux de l’année dernière, mein Gott……..C’est dur d’être riche….
On cause, on cause mais concrètement, on fait quoi ? Non parce que les décisions se prennent pendant qu’on cause. Et nos impôts vont renflouer tout ça. Ce fric va être employé par quelques gros milliardaires à faire voyager les usines encore plus vers l’est. Et nous on regarde ça béats, en ronchonnant un peu. C’est de la magie.
Risques, liquidités, mouvements « erratiques » : dans le fond, tout est là. Tout ce qu’il faudrait réellement changer et qui ne changera pas, à moins d’un miracle.
Suppression des « paradis fiscaux » = conquête armée de Jersey,Londres,Caïman,Cocos et Genève…etc!
Afin d’appliquer en ces lieux une fiscalité digne de l’état français.
Allez une bonne guerre mondiale ou une métapandémie pourvoira!
Sinon…rien!
@ papillon
Par l’usage de la force, la répétition des mêmes comportements provient souvent du nombre aussi, le réel changement d’une société ne vient surtout pas des mêmes comportements déjà vus ou entendus à plusieurs par faute d’un réel manque de courage spirituel sur le fond… C’est toujours aussi dur d’être moins idéologue avec autant de gens riches…
Tous ensemble nous aurons beau continuellement nous jeter sur les biens matériels des gens riches le monde ne s’en portera guère mieux…
@ Pornish
« On cause, on cause mais concrètement, on fait quoi ? »
N’est-ce pas mieux de prendre parfois le temps de réfléchir à ce qui est prononcé concrètement contre la causette, la réflexion venant d’un autre, à vouloir toujours plus de choses concrètes et matérielles aussi en société que voit-on de mieux ensuite dans nos rapports aux autres ?
Soyons d’abord et avant tout le non changement de plus que nous voudrions voir et entendre en société.
@ papipam
« Les riches il faut les appauvrir & les pauvres les enrichir. »
Qu’est-ce qui enrichit et appauvrit vraiment un homme dans une société ?
Pourquoi vouloir continuellement appauvrir matériellement les gens riches, et enrichir matériellement les gens pauvres ?
Et oui nous préférons encore nous conduire et penser pareillement en surface comme les gens riches…
Quels sont les mécanismes qui font que l’argent ne se dévalue pas dans cette situation d’excès de liquidité?
Quels sont ces riches dont vous parlez? Des personnes physiques, des entités financières, des mafias, … Peut-on en dresser la liste par ordre décroissant de leurs richesses, de leurs activités? On verra ensuite s’il est possible de faire quelque chose pour s’en protéger, ou bien influer sur le cours des choses.
@ PDG
Je crois que l’on ne sortira de cette crise que pour rentrer dans une autre !
1/ Il est possible que l’actuelle crise ne connaisse pas de nouvelle excursion (au sens d’excursion nucléaire), au profit du dégonflement de la bulle de l’endettement, de son « lissage » contrôlé sur une longue période. C’est en tout cas ce qui est tenté.
2/ Rien ne permet de dire que cela est assuré et qu’il n’y aura pas un incident de parcours (le crédit hypothécaire est le meilleur candidat pour le déclencher, mais tous les compartiments du crédit y contribueraient ensemble cette fois-ci).
3/ ce processus est fait pour tellement s’étaler dans le temps, afin de fonctionner, qu’il sera pas terminé que la prochaine crise interviendra. En ce sens, nous sommes entré dans une nouvelle phase du capitalisme, celui de sa crise chronique permanente. Les machines ne sont pas prêtes d’être débranchées.
4/ La régulation finalement mise en place sera contournée, ne faisant que tourner autour du pot, alors que de nouvelles bulles (publique et privée) sont en train de se constituer et que la précédente n’est pas dégonflée.
Il n’y a rien de plus concrèt que l’argent pour se sentir plus heureux et en sécurité qu’en déciderons nous alors à en produire davantage de liquidités artificielles pour rassurer le monde.
Les besoins matériels sans cesse toujours plus croissants conditionnant davantage la réalité concrète de tant d’êtres dans les illusions supplémentaires.
Si seulement nous pouvions toujours croire et penser que seule la matière, l’or ou l’argent et les folles richesses de plus acquises préexisteront toujours au dessus des choses de l’esprit.
Évidemment le monde n’est pas prêt de changer de sitôt …
La réponse à cette crise, comme aux précédentes, a été d’innonder les trous béants laissés dans l’Economie, par d’autres liquidités, qui se sont retirées brutalement de secteurs devenus improductifs de gains inavouables. Un peu à la manières de ces carrières qu’on innonde, pour maintenir en surface l’aspect antérieur, ou pour faire des plans d’eau. Bref, pour cacher l’inavouable, ou ce qu’on ne veut pas montrer.
Voilà pour le côté métaphore, reste que ces liquidités je n’en vois toujours pas une goutte arroser mon petit jardin. S’agirait-il encore d’un de ces abus de langage qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes ?
Elles sont, bel et bien, illiquides ces liquidités, gelées, confisquées, détournées, la liste n’est pas exhaustive.
Quant au problème de riche, qui serait de garder sa richesse, je me permettrai juste de répondre, que la problème du pauvre qui veut de débarraser de sa pauvreté est bien plus un problème.
Cette lapalissade énoncée, il est utile de définir un niveau à partir duquel on est riche . Au niveau des Buffet, Soros, Gates…? Au niveau des dirigeants des grandes banques…? Des traders…? Des gouvernants de tout poil…?
Comme les cours boursiers mondiaux qui ne reflètent plus rien d’autre que l’expertise manipulatrice de quelques uns, la définition du mot riche ne reflète plus que la capacité à confisquer la richesse produite, qui, elle, reste bien concrète.
Excellente analyse.
Le problème principal ne vient-il pas du fait que les « riches », comme vous les nommez vaguement, sont trop gourmands? Un rendement à deux chiffres, comme les investisseurs en ont connu ces dernières années, ce n’est pas soutenable; ça demande un transfert de richesse massif des plus pauvres vers le plus riches. On voit maintenant qu’il n’est plus possible de continuer: les plus pauvres (dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord) n’ont vraiment plus rien. Prochaine victime: la « classe moyenne »?
Il faut clairement que les possédants acceptent de vivre de manière moins excessive (= acceptent des rendement plus proches que ce que la physique permet). Faudra-t-il les y forcer?
« On n’a qu’à manger des artichauts. Les artichauts, c’est un vrai plat de pauvres. C’est le seul plat que quand t’as fini de manger, t’en as plus dans ton assiette que quand tu as commencé ! »
« Je hais les pauvres, ils parlent tout le temps d’argent »
Coluche
Ci-dessous une pub pour l’une de ces plateformes transactionnelles alternatives encore appelées « Dark pools of liquidity ».
A noter son argument de vente: « protégez-vous des requins ».
C’était la minute quotidienne d’humour involontaire.
http://www.pipelinefinancial.com/images/PowerPlay_REV_PIPE_1019_NS.mpg
@ Ton vieux copain Michel
Normal, les requins de la finance nagent dans l’océan de liquidités des (swimming) dark pools…
@ Jérémie
on est bien d’accord qu’à partir d’un certain niveau, ce ne sont pas les biens matériels qui améliorent la qualité d’une société.
mais des inégalités extrêmes de richesses sont un réel problème. certains deviennent les propriétaires des autres, et parmi ces autres beaucoup n’ont pas accès à l’eau (par exemple), non pas parce qu’il manque d’eau autour d’eux, mais parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer aux propriétaires le droit à l’eau.
je suis partant pour diminuer passablement mon niveau de vie (déjà assez « frugal » pour mon entourage, on a perdu toute mesure…), mais aussi de déconcentrer les richesses, une fois que l’on a défini ce qui est vraiment un bien et ce qui n’est qu’une illusion de bien qu’on a réussit à transformer en un objet concret complètement inutile.
les inégalités de richesses, ça veut dire la destruction des petits commerçants, des artisans, de la liberté de la plupart… je m’arrête là, parce que je n’ai pas encore lu le billet suivant et que son titre me semble bien intéressant 🙂
La méga bulle du dollar est en train d’éclater … c’est tout 😉
@ Jeremy
Vous dites: » Pourquoi, vouloir continuellement appauvrir matériellement les gens riches et enrichir matériellement les gens pauvres »
Je vous retourne la question. Pourquoi, vouloir continuellement appauvrir matériellement les gens pauvres et enrichir matériellement les gens riches; Votre interrogation fonctionne encore mieux dans ce sens là.
Sauf à vouloir supprimer une grande partie de la population mondiale, combien de riches peuvent vivre sur notre petite planète. C’est peut- être juste une question de justice et in fine leur intérêt dans « lâcher un peu » s’ils veulent pouvoir vivre en paix. Au Monopoly quand le dernier joueur a raflé le dernier billet….le jeu s’arrête.
@ Pornish Dit : » On cause, on cause mais concrètement on fait quoi »
Comme lors d’un incendie qu’on ne peut plus arrêter, on regarde fasciné le spectacle…. en réfléchissant à l’avenir.
Beaucoup de monde voyait arriver le mur, certain dont moi, pensaient naïvement que le fait de le voir permettrai de l’éviter. Il semble en fait qu’il faille le heurter violemment afin qu’une masse critique se dégage et décide de prendre son avenir en main.
Je crois que nous sommes dans la phase de la constitution de cette masse critique de citoyens exigeant un nouveau paradigme économique. Chacun sur ce blog et ailleurs y contribue modestement en partageant son savoir et ses connaissances. Comme le dit si bien Jeremy, réfléchir avant d’agir c’est déjà agir.
Un travail bien pensé, est un travail à moitié fait.
On voit bien dans cette écoeurante pub les sinistres travers de ceux qui prennent leurs clics pour des réalités.
Un des problèmes des riches serait d’en avoir à revendre et de vouloir continuer comme ça, à l’infini, sur le dos des autres.
Un des problèmes des pauvres serait de continuer de croire qu’ils pourront toujours se donner l’illusion d’imiter les riches.
N’oublions pas que les occidentaux, si modestes soient leurs revenus pour la plupart, restent les millionnaires de la planète…
Ce blog avait annoncé la fin du capitalisme
On y parle maintenant d’une « nouvelle phase du capitalisme »
Une remarque en passant…
Press Release For immediate release: July 23, 2009
CONTACT: Tanya Smith, (510) 325-6381, tanyagays@yahoo.com
Jelger Kalmijn, (619) 370-3753, president@upte-cwa.org
UC regents award huge pay increases
to execs while furloughing staff
As the Board of Regents voted last week to furlough UC faculty and staff amid the
biggest protests they’ve seen in years, they also quietly approved dozens of
compensation increases and perks to top executives and administrators.
Several executives were appointed at salaries from 11% to 59% higher than their
predecessors. The regents also voted to give “administrative stipends” ranging
from $24,000 to $58,625 to several employees, without any extra duties, and
added several new highly paid executive positions.
“These are outrageous actions, taken at the same time as UC has been pleading
poverty, forcing staff and faculty to take furloughs, and hinting at more student fee
increases,” said Jelger Kalmijn, a staff research associate and president of
University Professional and Technical Employees (CWA-9119), which represents
12,000 researchers, tech staff and health care professionals at UC systemwide.
“UC President Mark Yudof keeps saying we all have to ‘share the pain,’ but it is
obvious that many administrators will not be feeling the pinch,” he added.
Minutes from the July 16 regents’ meeting bring the total number of compensation
increases, new hiring and perks to top administrators to over 40 in 2009 (see
below).
“Despite the regents’ claim in January of a ‘freeze’ on executive pay increases,
they’ve doled out bonuses and perks at each of their meetings in February, March,
May and July,” added Kalmijn. “And despite layoffs and hiring freezes at many
campuses, they continue to hire and create positions for highly-paid
administrators.”
“If there really is a ‘financial crisis’ at UC, why do they have all this money for top
administrators?” asked Tanya Smith, a Berkeley editor and UPTE’s local president
there. “UC is sitting on billions in reserve funds and is expecting hundreds of
millions more from fundraising, the profit-making UC medical centers and the
federal stimulus bill, but claims that it needs to cut employee pay and raise student
fees to cover a small state budget shortfall of less than 3%.”
“Sometimes the regents do things we applaud heartily such as last week’s
decision to fund Cal Grants,” continued Smith. “But how were they able to come
up with the $120 million to do that? It’s time for the regents to open the books. We
need to know if there really is a budget crisis at UC or just a crisis of leadership.”
@ ex-clive
L’identité des auteurs de différents billets est clairement annoncée. Les billets qui ne mentionnent pas
sont rédigés par moi-même.
Supression des paradis fiscaux?
Une vaste entreprise de banquiers à se foutre du monde!..
Etats-Unis : les prêts diminuent, banquiers et emprunteurs évitent les risques.
Les prêts des grandes banques américaines continuent de diminuer alors que banquiers et emprunteurs évitent les risques dans un contexte économique incertain, rapporte le Wall Street Journal (WSJ) lundi 27 juillet dans une analyse.
Le montant total des prêts accordés par 15 grandes banques américaines a baissé de 2,8 % au deuxième trimestre, selon l’étude du WSJ, alors que plus de la moitié du volume des prêts des mois d’avril et de mai ont plutôt servi au refinancement des hypothèques et au renouvellement des crédits pour les affaires, qu’à financer de nouveaux prêts.
L’analyse du WSJ a notamment porté sur J.P. Morgan Chase, Bank of America et Citigroup, ainsi que des banques régionales telles que Fifth Third Bancorp et Regions Financial Corp.
Les 15 banques détiennent 47 % des dépôts garantis au niveau fédéral et ont bénéficié de 182,5 milliards de dollars (128,3 milliards d’euros au cours de lundi) d’injection de fonds publics à travers le plan relance, selon le quotidien.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39955400@7-46,0.html
@ Serge Dumoulin
Il faut s’entendre sur les mots. Les liquidités injectées par les banques centrales, en effet, redescendent peu dans l’économie « réelle » (un concept qui me laisse circonspect). Effacer les dettes, cela signifie qu’on les annule (on remet les compteurs à zéro). Mais la tentative en cours, c’est d’espérer que certaines vont redevenir solvables (remboursables) et que les autres seront finalement passées en pertes, « digérées » après une lente recapitalisation des institutions financières.
Je propose quand même du concret!
Il suffirait que les banques centrales proposent des frais de garde pour les liquidités, une monnaie anticrise (fondante), pour changer de système et pour changer de la logique capitaliste qui enrichit toujours et encoer les trop riches!
Pourquoi une telle idée simple n’est-elle pas reprise par tous ceux qui ont compris que le système actuel n’est pas viable?
merci de vos commentaires!
jf
@Johannes Finckh
je salue votre persévérance. Deux questions:
1) pouvez-vous fournir un lien vers un document qui détaille précisément votre proposition (sans les détails, il n’y a pas moyen de discuter)
2) Quels que soient ces détails je ne pense pas que cette monnaie fondante puisse résoudre le problème principal actuel qui est le rapport de force déséquilibré entre une minorité et la majorité.
En effet, si vous êtes très gros actionnaire d’une ou plusieurs très grosses entreprises, dans notre société actuelle (code pénal et civil, règles du commerces, lobby, règles politiques, paradis fiscaux, fiscalité, brevets, bref l’ensemble du « corpus social » liée au commerce), vous pouvez facilement faire en sorte que les employés de votre(s) société(s) soient peu payés/licenciés et empocher de plantureux dividendes/plus values. Or ce rapport de force est d’abord concrétisé dans la propriété, la justice, etc…Je ne vois pas bien comment une monnaie fondante pourrait modifier ce rapport de force.
Si l’on en croit John Mauldin, le « stimulus plan » chinois destiné à relancer la consommation intérieure par l’octroi massif de crédits est en train de créer une énorme bulle spéculative là-bas. La bourse chinoise a bondi de près de 100% et l’immobilier flambe. Le tout est de savoir si cette croissance assez artificielle est de nature à sortir les autres économies du marasme.
http://www.safehaven.com/article-14011.htm
Et le pronostic de John Mauldin sur la santé des banques européennes fiche vraiment la trouille.
http://www.safehaven.com/article-13946.htm
En parlant de la crise voici une chanson bien à propos.
Titre : Les poches vides. Auteur : Nuckson
Avant la crise…c’était déjà la crise ! Résumé d’une journée type. Travailleurs, travailleuses, classe moyenne ou bas salaires, c’est pour vous !!! Enregistré à la maison, petit diapo en visuel.
Liens :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/poches+vides/video/x9z0rs_la-crise-les-poches-vides_music
http://www.youtube.com/watch?v=BtWjqsU2j8s
@ Mathieu:
1)En ce qui concerne les « détails »: consultez mon blog http://monnaiefondante.canalblog, vous y trouverez des éléments!
D’autre part, je vous enverrai gratis, à mes frais, en cadeau l’ouvrage de Silvio Gesell « l’ordre économique naturel » en traduction française! A vous de de lire ensuite et de le commenter! Envoyez-moi un mail à johannes.finckh@wanadoo.fr avec votre adresse postale.
Je vous indique aussi le livre d’Helmut Creutz, « le syndrome de la monnaie » paru en français aux éditions économica en décembre 2008.
2) Quant à votre deuxième point « quels que soeient ces détails, je ne pense pas… »
Eh bien, abstenez vous de « penser » sans penser!
Ce que je peux vous dire c’est que le « rapport de force » existant est entièrement basé sur l’extraordinaire privilège de la monnaie d’être valeur refuge ultime!
A ce moment-là, tous ceux qui ont accès à des liquidités importantes peuvent toujours exercer un chantage, et ce chantage est la racine même du capitalisme!
Quant aux divendes et autres profits liés à la propriété, tous ces revenus sont tributaires de la question, fondamentale, de l’ordre monétaire dans lequel nous vivons.
Tant que les intelectuels, de gauche soi-disant, ne se saisissent pas de ce problème, nous tournerons en rond, et les capitalistes n’ont strictement rien à cirer des indignations morales!
Il convient de frapper là où ça peut faire mal, à savoir au niveau du fonctionnement même de la monnaie!
Bien à vous, jf
@jf
« Il suffirait que les banques centrales proposent des frais de garde pour les liquidités, une monnaie anticrise (fondante), pour changer de système et pour changer de la logique capitaliste qui enrichit toujours et encoer les trop riches! »
Vous croyez vraiment que les BC indépendantes, dirigées par des transfuges de la finance privée défendent l’intérêt de tous, et vont se sucider de la sorte?
@ Bob
« Je vous retourne la question. Votre interrogation fonctionne encore mieux dans ce sens là.
C’est juste, cela entretient davantage les idées reçues dans l’esprit des êtres et cela tout au long de l’histoire,
je ne vous en adresse pas la liste elle serait trop longue à énumérer. Si je devais soumettre une seule proposition, elle serait la suivante, mais avant de la suivre je chercherais encore à écouter quelqu’un d’autre…
Le concrèt serait de plafonner sévèrement les salaires de nos hauts dirigeants jusqu’à un meilleur retour à l’équilibre, les payer et les considérer comme ils préfèrent payer et traiter durement les gens en société n’est ce donc pas cela ce qu’ils préfèrent plus voir en société et oui je sais c’est toujours et encore la même idéologie de revanche qui animera l’esprit des gens chacun son tour, à tour de rôle, bien sur plus nous permettrons à des gens de vivre davantage dans le laisser faire et plus alors ils se mettront davantage de gens à dos ce qui vous avouerez ne serait pas mieux pour leur sécurité, malheureusement plus nous luttons contre une chose dans l’histoire et plus cela finit paradoxalement par se retourner contre les gens qui voulaient absolument ne plus revoir cela, c’est hélas le grand drame de l’humanité c’est que nous n’avons toujours rien compris…
« qui d’un point de vue purement comptable « :
1/Il n y a pas de point de vue « purement » comptable. Ou plutôt l’expression est redondante « la comptabilité n’est rien d’autre que l’expression d’un point de vue », et en tant que tel, bien que produisant des effets de réalité, n’est à « rien » proprement parler. La comptabilité est toujours déjà un mélange de métaphysique et de philosophie politique.
2/Il n’y a de faillite que déclarée par les autorités juridico-administratives. La faillite n’est pas un concept issu de la « science » économique mais un concept issu de la sphère juridique.
J’ai l’impression que vous sous-entendez qu’il puisse y avoir quelque chose de tel qu’une conception réaliste, économique, de la « faillite » par opposition à une conception juridico-légalo-comptable qui serait, elle, fictive. Mais ce n’est pas le cas. De tout ceci, peut-être faut-il seulement conclure que les conditions juridico-légales de la « faillite » pour un grand établissement bancaire ne sont plus les mêmes que celles valables pour les autres types d’activités (c’est à dire les autres entreprises de coopération sociale, qui sont autant d’associations entre les citoyens, dotées de leurs modalités d’organisation propres et de leurs fins déterminées). Dans le cas de certains établissements bancaires la seule « insolvabilité », peut-être, ne suffit plus.
Est-ce que je défend alors une position nominaliste? Je ne suis pas très sûr de ce que j’avance ici… et si c’était le cas ça m’embêterait.
Bien évidemment, de ce que je dis plus haut il ne découle pas que cette différence de traitement de faveur soit « juste », c’est à dire qu’il ne découle pas que la différence de traitement soit cohérente du point de vue démocratique, (point de vue ultime à partir duquel sont normalement implicitement « fixées » les obligations de chaque citoyen dans chaque contexte d’interactions possible… bien évidemment il existe différentes variantes de ce qui est possible, ce qui justifie l’existence de différentes formations politiques à l’intérieur du contexte démocratique).
C’est bien là d’ailleurs que réside le malaise: il semble impossible de justifier cette différence de traitement à partir de l’idéal démocratique, politique et moral, de respect mutuel entre ÉGAUX: il n’y a plus un peuple, mais deux peuples, car au fond il n’y a plus UN système public de règle (on appelle ça la « Loi » dans une démocratie, qui est donc tout autre chose qu’un phénomène juridique), mais deux, juxtaposés, qui distinguent le Peuple des banquiers et le Peuple des autres. La communauté quoique socio-économiquement intégrée u co-dépendante est politiquement dissoute.
Je me rend d ailleurs compte en écrivant ces lignes que CHAQUE FOIS qu’on éclipse cette dimension fondamentale du lien civique, on fait courir à la communauté politique les plus grand dangers en sapant toujours davantage ses fondements. Nul besoin d’être libertarien, il suffit en fait d’aborder les questions gouvernementale comme autant de problèmes techniques qui se succèdent les uns les autres pour saper les bases d’une démocratie. A terme, la communauté politique finit par se perdre dans les sables, alors même que les institutions, par effet d’inertie, continuent encore à de façonner des citoyens de plus en plus rares. L’identité publique commune ne vient plus de l’intérieur, mais du « dehors », dehors des procédures juridico-légales quant à la prise de décision, dehors de la nomination par l’autre ‘être citoyen ne signifie plus alors qu’être le ressortissant d’un Etat reconnu comme tel par la « communauté internationale ».
Bref: c’est toute la question de la responsabilité et de l’autonomie politique qui sont à repenser en repartant de zéro.
Bon je me suis déprimé tout seul… ca partait presque bien pourtant…
A François Leclerc et Serge Demoulin
Depuis le début de cette crise (ou du moins depuis que l’on en parle) l’option « remettre les compteurs à zéro » est celle qui m’a toujours paru la plus évidente.
Dire à tous ces financiers « vous avez assez joué, vous nous avez mis dans une impasse, on recommence tout à zéro, mais avec de nouvelles règles et ces règles c’est nous qui allons les définir et surtout sans l’aide de tous ces économistes qui ont écrit des tonnes de bouquins sur la question. »
C’est très naïf et je le sais bien, mais c’est aussi la seule manière de faire comprendre à tous que l’on ne peut accepter ces comportements de prédateurs vis à vis de l’argent.
Je l’ai déjà dit ailleurs, la croissance infinie de l’économie est une absurdité sans nom, parce que la surface de la planète n’a pas de croissance du tout, elle !!! Donc RIEN ne peut croître indéfiniment sur terre.
La masse d’argent doit correspondre à des richesses réelles et cette masse est donc « finie », la captation de trop d’argent ou de richesses par un petit nombre prive un plus grand nombre du minimum vital et peut s’apparenter à un crime.
La notion de pauvre est aussi difficile à évaluer que celle de riche.
Car telle personne que vous jugerez pauvre estime vivre confortablement à son goût et même pensera que le pauvre c’est vous qui ne pouvez, malgré toutes vos richesses, apprécier sa qualité de vie!
Il faut donc réfléchir oui, mais il faudrait peut-être se dépécher un tantinet sinon certains pourraient en profiter pour établir un nouvel ordre mondial qui ne serait pas du goût de tout le monde.
@jf
Concernant la monnaie fondante universelle, je constate que les expériences passées sont des initiatives privées ou locales. Quand ces monnaies ont pris un essort trop important aux yeux des autorités, celles ci les ont combattues, rendues illégales, voire pousuivit leurs promoteurs. On a quelques exemples modernes de monnaies locales complémentaires en fonctionnement comme SOL ou Chiemgauer mais elles sont le plus souvent à vocation sociale et locales et non pas universelles. Simple constat.
Voir aussi:
http://userpage.fu-berlin.de/~roehrigw/
http://www.lietaer.com/
http://www.complementarycurrency.org/
http://www.uea.ac.uk/env/ijccr/
http://www.transaction.net/money/
@ Jérémie
Je suis pour une bonne répartition des richesses. Un enfant de dix ans le comprend. La force du nombre pour moi signifie la grève générale jusqu’à auto-organisation des travailleurs. La force des armes vient des riches qui ne lâchent rien. Jérémie, quel est le point de rupture d’un travailleur avant qu’il ne manifeste son profond désaccord et ne renverse le système moribond qui l’écrase ? Cela dépend de quoi ?
N’oublions pas qu’il y a une prise de conscience et une prise de responsabilités urgentes à faire, du local à l’international, puisque notre planète se meurt.
Pas de travailleurs = plus rien pour les riches
Pas de démocratie, pas de transparence, pas de contrôle de la part du peuple = pas d’économie et de finance fiables
Pas de planète = plus rien pour tous
Socialisme du XXIe siècle ou barbarie
bien à vous,
Papillon
@johannes finckh
Le livre de gesell est disponible sur le net, merci. Et je suis plutôt pour une monnaie fondante, pour plusieurs raisons, mais je ne pense pas avoir consacré assez de temps à la question moi-même pour avoir un avis que je suis prêt à défendre (même si j’y ai déjà passé de longues journées).
Par contre, je ne peux pas raisonnablement croire que c’est le ‘silver bullet’ qui va tout résoudre. La raison est que je peux facilement imaginer une société avec une monnaie fondante où l’exploitation des plus démunis par les plus nantis est la règle. Il suffit pour cela que l’argent circule suffisamment vite pour que l’aspect ‘fondant’ n’ai pas un grand impact. Tant que les autres catégories de propriété privée ne sont pas « fondants » eux aussi (comme la propriété foncière, la propriété d’actions, etc…), vous ne pouvez pas garantir l’absence d’exploitation outrancière. Même si la monnaie fondante peut participer à une solution, ce n’est pas suffisant, loin s’en faut.
Comme le dit Peter Koenig, je pense que le système monétaire est plus une expression de « l’esprit de la société contemporaine ». Le système monétaire actuel est, en quelque sorte, le meilleur système monétaire pour notre société capitaliste à l’anglo-saxone. Avant de changer de système monétaire, il convient de changer « l’esprit de la société capitaliste » (aussi non on ne changera rien). Parler uniquement de changer le système monétaire, comme vous le faites, revient pour moi à mettre l’accent sur l’épiphénomène, plutôt que sur la question politique fondamentale.
Cordialement,
@ Johannes Finckh
Une chose me chiffonne dans la monnaie fondante.
Elle est censée « imposer » la consommation.
Càd restaurer l’insupportable et agaçante sacro-sainte « croissance ».
Alors que le bien serait de « refroidir » le système par une saine décroissance.
De fait les libéraux extrêmes pourraient avoir raison.
La « crise », provoquée ou pas, sera un facteur efficace de décroissance automatique ( et violente).
Une main invisible dans un gant de fer….
@ fujisan:
Il ne s’agirait pas d’un suicide, mais, bien au contraire, d’un moyen pour elles, de mener véritablemen une politique monétaire digne de c nom!
Actuellement, elles sont (privées ou publiques, peu importe) totalement dépassées dans leur tache, et elles courent après l’évenement!
Comment comprendre que les liquidités qu’elles injectent n’ont pour ainsi dire aucune efficacité actuellement, avant de déclencher peut-être un jour une hyperinflation!
Il ne faut sûrement pas confondre la misson des banques centrales avec celle des autres banques qui, elles, doivent mettre en relation les déposants et les investisseurs (le système de crédit).
Les banques centrales ont pour mission de veiller à ce que la monnaie (sous forme de revenus) circule efficacement!
jf
Pourquoi et en quoi les riches sont-ils riches ? Ce n’est pas la détention de leurs « liquidités » qui les motivent, c’est tout ce qu’ils pourraient s’acheter ou collectionner, leur motivation ultime. Le pouvoir, ça s’achète aussi.
Je crois que sur ce blog Paul Jorion en a déjà parlé de la propriété, du droit à la propriété et de la nécessité de l’encadrer par les droits à la succession, afin de remettre à égalité les générations successives. Une sorte de traitement anti-sclérose de la société.
La fin de ce système c’est la possession excessive des choses qui ne peuvent plus être ni entretenues ni valorisées. Trop de richesse tuera la richesse.
Le commentaire de Lisztfr me touche parce que je pense le comprendre. Mais je pense en même temps qu’on n’est plus du tout dans cette époque où la musique et ses effets menaient à la recherche de l’harmonie. Les mathématiques cherchaient la même chose à pareille époque, aujourd’hui elles cherchent imposer les « jeux » qui pourraient tromper la perception du commun des mortels, du genre 1+1=3. Du temps de la musique dont parle Lisztfr, tous les acquis de la science, de la connaissance et de la conscience humaine étaient logiquement liés la musique, comme l’art en général, en faisait la synthèse. Aujourd’hui c’est tout le contraire, tant la musique contemporaine que l’art en général ne font que nous éloigner de la logique du développement humain, de la beauté et de l’harmonie. Leur mission « industrielle » c’est de déstructurer tout cela, de nous faire accepter le laid comme étant la beauté à la mode.
Et à tout cela se rajoute la fragmentation des savoirs et des connaissances. Nous avons peut-être tous raison, mais c’est souvent une raison partielle. Au moins ici sur cet endroit de parole que Paul Jorion à mis à notre disposition et où chacun parle de son domaine de connaissance, offert à lui par son propre parcours d’éducation scolaire et de vie, nous pouvons faire l’effort de reconstituer le puzzle, en bénéficiant chacun de la générosité et de la libre parole de l’autre.
Il reste peut être à faire tomber le reste des barrières, c’est à dire oser se départir de l’image qu’on voudrait donner de soi même et de sa « réussite », tel que notre hôte le fait. En étant sincère avec soi-même ils nous offre l’occasion d’en faire autant.
Erata : je voulais dire « trop de richesse tuera les riches »
@mathieu:
Merci pour votre réponse!
Il est vrai qu’il convient de « réguler » quelque chose aussi quant ax autres richesses, notamment en ce qui concerne les richesses foncières et minières, car se sont des richesses que l’industrie humaine ne produit pas, mais prélève dans la nature!
ceci dit, je vous remercie de reconnaître que la monnaie dite « fondante » participe d’une façon essentielle à la solution du problème!
En effet, aucun « bien » n’exerce des contraintes aussi fortes que la monnaie valer refuge! Il s’ensuit, pour moi, que les autres biens spéculatifs, les ressources naturelles notamment, pourront âtre régulés bien plus efficacement quand on aura réformé la monnaie. Ettant que l’on ne s’y attaque pas (à la monnaie), toutes les réformes, foncières par exempe, échoueront, car la spéculation commetelle utilise toujours la case « liquidité » pour se réaliser!
En empêchant que la case « liquidité monétaire » puisse servir à cela, même les gains spéculatifs les plus « choquants » ne pourront plus bloquer la circulation des richesses et l’investissement. Imaginez des gains spéculatifsimportants liés à des opérations foncières, il rest toujours que le « gagnant » d’une telle opération sera bien obligé de réinvestir l’argent gagné, moyennant quoi, il ne pourra se retirer du circuit économique et provoquer des crises comme maintenant!
je maintiens donc mon invitation à tous les intellectuels choqués et indignés par le capitalisme de se concentrer sur la question de la monnaie! Il n’y aura pas d’autre voie réaliste pour entamer l’obscénité actuelle!
jf
Confirmation de ma précédente intervention, le mot inflation n’a toujours pas était employé dans le fil de la discussion…
Pourtant le sujet s’y prête, non ?
Dans sa dernière production, « La crise et après » J. Attali ose une page ( et une seule la 134) sur le sujet. Ses propos sont clairs:
» A terme, les énormes masses financières et monétaires injectées dans l’économie, transférant la dette des ménages sur des prêts émis par des États impécunieux, ne peuvent que conduire à une augmentation massive de la masse monétaire mondiale très supérieure aux contreparties possible dans la production. On peut donc s’attendre à terme, malgré tous les efforts des banques centrales, à une inflation galopante. Celle-ci se déclenchera brutalement, au moment où on s’y attendra le moins, entraînant les monnaies dans une spirale à la baisse.
Cette inflation pourrait être souhaitée pour éliminer les dettes excessives accumulées par les ménages et les états, que nul ne saurait apurer autrement, à moins d’un moratoire signifiant le renoncement de l’Etat au respect de sa parole. »
Questions : Les morts ont-ils une parole?
Les générations à naitre peuvent-elles signer un engagement sur un contrat de prêt?
Remarque : Ne pas oublier que cette « crise » et actuellement gérée entre-autre par d’ex-Keupons britanniques formés au ‘No futur » et à l’ « Anarchie in UK ». Punck is not dead ?
@jf
Vous êtes bien naïf de croire encore que les BC auraient une mission de service du public. Elles sont avant tout au service de la haute finance, des assoc de malfaiteurs, maffieux, racketeurs et Cie. Tout le reste c’est propagande et belles paroles.
@ Papillon
« La force du nombre pour moi signifie la grève générale jusqu’à auto-organisation des travailleurs. »
Pour moi la force du nombre n’est pas toujours synonyme d’une meilleure conduite de l’homme.
Contrairement aux idées reçues venant de la part des vainqueurs après la chute du Mur de Berlin, je constate que
ce n’est pas encore tout-à-fait la fin des idéologies, je peux bien sur me tromper. Certes une grève générale de quelques jours pourrait peut-être apporter le changement d’une nation mais pour le reste je m’interroge, en avons nous seulement ce réel courage spirituel au cœur et à l’esprit, lorsque nous préférons surtout manifester viscéralement pour notre seul pouvoir d’achat en société, c’est-à-dire en fait vouloir vivre surtout d’abord pour ces seules choses.
Malheureusement le plus grand nombre, la force du plus grand nombre provoquant souvent par réaction le débordement supplémentaire de quelques-uns histoire d’aller plus loin encore et c’est alors que la barbarie s’installe de nouveau.
Que voulez vous dire exactement par socialisme du XXIe siècle ou barbarie ?
Serait-ce également une autre forme de chantage à l’idéologie, c’est nous ou la barbarie c’est hélas ce que disent la plupart des libéraux les plus atteints. Vous savez les gens n’ont jamais été aussi conditionnés à penser de nos jours
que seul le libéralisme ou le capitalisme étaient responsables de tout, c’est vrai mais ils ne sont pas non plus les seuls à blâmer.
Un enfant de dix ans plus spirituel qu’un adulte moderne pourrait également comprendre que la seule redistribution ou répartition des richesses matérielles sur terre ne pourrait suffire indéfiniment à combler les seuls besoins matériels des hommes cela peut bien sur apporter la grande revanche idéologique de certaines contre les autres, mais pas toujours, une autre idéologie de remplacement sous la main, moins remise en cause à vouloir ne parler d’abord que des seuls méfaits économiques ou sociaux du libéralisme.
Mais quel grand piège tendu à l’humanité, pourvu que le plus grand nombre ne tombe pas aussi en plein dedans.
Faites alors bien attention à vous, vous aussi les gens pauvres comme les gens riches.
Jérémie
Il n’y a plus de solution parce l’idéologie est au bout du rouleau. A quelle nouvelle bulle va t’on faire croire les gens? Comment « ré-enchanter » les sociétés de consommation? Que va t’on trouver à raconter aux bons braves citoyens US et européens? Qu’ils doivent maintenant consentir à la semaine travaillée de 7 jours, à la retraite à 70 ans et à l’euthanasie à 75 ans? La production de richesses réelles s’est tellement affaissé durant les 30 dernières années au profit de la création « comptable ». L’atterrissage s’annonce acrobatique. L’argent comme moteur principal de l’économie est cassé. On ne peut plus motiver les uns en leur accordant toujours plus, payer les autres de discours et s’arranger en créant des dettes. La souplesse du système a disparu, les intérêts ne sont plus conciliables. C’est la fin de la bulle occidentale. On entre maintenant dans le temps de la vrai politique. Le test de viabilité de nos modèles « démocratiques » c’est donc à partir de maintenant. A des degré divers bien-sûr, car par exemple la différence de situation entre la France et l’Allemagne est énorme.
Certains mettent sur le compte de la mondialisation l’effondrement de nos industries en France par exemple. Je ne suis pas d’accord. Nous payons le prix d’un renoncement au développement technique et industriel. C’est un choix de modèle de société. Un choix de culture. Malheureusement les mœurs du clergé et de l’aristocratie ne sont pas généralisables. Il est trivial de dire que ça ne nourrit pas mais c’est vrai. Le monde est mal fait sans-doute et Venise si belle… (je déteste).
C’est la Chine qui me nourrit. J’aime construire de belles usines, totalement automatisées et ultra productives. Je le fais avec d’autant plus d’enthousiasme que ces super machines à cash font exploser le capitalisme financier « occidental », l’idéologie et les mythes. L’investissement industriel à totalement repris depuis le début de l’année. Le marché intérieur semble avoir complètement pris le relais. Je trouve qu’on a toujours dix ans de retard en France sur notre perception du monde. Alors quoi proposer? devenir membre du PC chinois!
@ Jérémie, vous dites :
« Contrairement aux idées reçues venant de la part des vainqueurs après la chute du Mur de Berlin, je constate que
ce n’est pas encore tout-à-fait la fin des idéologies, je peux bien sur me tromper. »
Les « vainqueurs » étaient préparés à vaincre le « mur » bien avant qu’il ne soit pas construit. Pensez à toutes les guerres idéologique et armées qui ont eu lieu depuis « octobre rouge » et même avant.
Ce que nous ne savions pas c’est que les « vainqueurs » étaient aussi préparés à vaincre les illusions de ceux qu’ils avaient embrigadés dans cette guerre idéologique. C’est ce qu’il se passe depuis 1989.
Les « vaincus » des deux côtés n’ont qu’à s’en rendre compte, dans la mesure où ils arrivent encore à utiliser le vaste héritage culturel et historique que l’Histoire leur en fourni.
Inflation, voire même hyper-inflation ? Je serais prudent à propos de ces perspectives, soit parce qu’elles seraient inéluctables, soit même car elles seraient des remèdes souhaitables.
Dans le premier cas, parce que les liquidités dont on parle, ces masses de capitaux dits « flottants » qui ne cessent de croître, ont une existence de plus en plus déconnectée de l’économie « réelle ». Ce qui ne veut pas dire qu’elles n’ont pas d’impact sur celle-ci. Exemple: les instruments financiers de « nus » n’impliquent ni achat ni vente « physique » de pétrole, mais ont un fort impact sur le cours de celui-ci, et donc sur son acquisition en « réel ».
La pyramide financière repose de plus en plus sa pointe et sa base d’en haut s’élargit, ce qui la rend de plus en plus instable.
Dans le second, parce que l’inflation ne favorise ceux qui ont des dettes que si celles-ci sont à taux fixe et que leur revenu est lui indexé. Nuance! Et que cette hypothèse d’école serait difficilement supportable tant par l’économie que par le système monétaire international actuel et créerait un gigantesque chaos. Les temps ont changé.
En réalité, le danger inflationniste proviendrait d’une mauvaise synchronisation entre le redémarrage du crédit bancaire, signe de les injections de liquidité descendent dans l’économie, et le retrait de ces mêmes liquidités du marché par les banques centrales.
@François Leclerc
Concernant l’inflation, dans « Le bal des vampires » vous dites:
“Avec beaucoup de pédagogie et afin de convaincre, [Bernanke] énumère quatre pistes : 1/ Des adjudications inversées, la Fed cédant des obligations inscrites à son bilan en échange de liquidités. 2/ La vente par le Trésor d’obligations, dont le produit serait déposé à la Fed. 3/ La création de dépôts à terme rémunérés. 4/ La vente d’une partie de ses obligations à long terme sur le marché.”
Et pourquoi pas:
5/ Obliger les banques à racheter à la valeur comptable les actifs qu’elles avaient vendu à la Fed.
6/ Augmenter les taux de réserve obligatoire (sans les rémunérer cher comme en 3).
7/ Augmenter les ratios minimum de fonds propres.
8/ Amendes pour les banques incapables de satisfaire aux exigeances
…
Un avis?
@Michel MARTIN
Qui dit le 27 juillet 2009 à 08:54
« Quels sont les mécanismes qui font que l’argent ne se dévalue pas dans cette situation d’excès de liquidité? »
Une tentative de réponse:
Si on différencie l’argent de l’économie dont l’origine est le crédit et qui n’est pas véritablement de l’argent mais plutôt des reconnaissances de dettes et l’argent (le vrai) qu’utilisent les banques entre elles et qui est produit par la banque centrale, est-ce que l’excès de liquidité c’est l’argent de l’économie (dépôts, comptes épargnes,etc) ou l’argent des banques (monnaie centrale)?
Dans la première hypothèse, il va disparaître de lui-même par le désendettement (n‘oublions pas que c‘est une monnaie temporaire), dans le second cas pour la monnaie centrale si les banques n’accordent plus de crédit parce que les agents économiques sont devenus insolvables il va rester gelé.
L’ensemble de la première et de la deuxième hypothèse devrait donner une déflation sévère dans les années à venir. Le dollar va prendre de la valeur.
Quand on dit que l’immobilier a perdu 50% de sa valeur, n’est ce pas plutôt le dollar qui a augmenté intrinsèquement sa valeur de 50% ?
J’ai lu qu’au passif de la FED dans son bilan il n’y a que 3000 milliards de dollars (est-ce exact?), si c’est vrai, c’est qu’aux USA et dans le monde il n’y a que 3000 milliards de dollars de vrai argent, ce qui me semble peu au final pour une monnaie internationale quand on sait que le PMB est de 55 000 milliards de dollars/an.
Pour moi pour l’instant il ne peut pas y avoir de risque d’hyperinflation avec ces montants là.
@pierre:
je pense que ce que vous citez de jacques Attali pourrait bien se produire! jf
François Leclerc dit :
27 juillet 2009 à 09:33
@ PDG
[….]
» La régulation finalement mise en place sera contournée, ne faisant que tourner autour du pot, alors que de nouvelles bulles (publique et privée) sont en train de se constituer et que la précédente n’est pas dégonflée. »
A partir des années 1980, les gens de finance ont obtenus une autonomie
presque totale: la crise actuelle montre qu’ « ils » n’ont pas su en user avec efficacité.
« Ils » ont mis en danger les bases de notre Société et « ils » sont irréformables.
( Simon Johnson est essentiel…)
Le mammouth, c’est « eux », pas l’Etat.
Historiquement, les exemples sont nombreux qui montrent qu’une collectivité
progresse quand de soit-disant obstacles lui sont proposés.
Exemple: les ravages de l’esclavage et son abolition.
Il n’y a aucun paradoxe à soutenir qu’une réglementation est un progrès.
L’idée selon laquelle la finance serait hors du champ étatique est déraisonnable.
Porter remède aux destructions sans précédent d’une bande de faillis est
un acte nécessaire pour toute démocratie encore vivante.
Le dire souvent, sans faiblir:
ils ont échoués;
la page est blanche;
place aux pouvoirs publiques (démocratiques);
un consensus est à créer;
@ fujisan
Ce n’est pas moi qui décide…(obviously!)
@ fujisan:
vous avez peut-être raison; mais même dans ce cas, il pourrait être dans l’intérêt de la haute finance de pouvoir recourir à une circulation monétaire qui permettrait une parfaite stabilité des prix car, n’oublions pas qu’une hyperinflation ruine, certes, collectivement tout le monde, mais en premier lieu les grandes fortunes financières!
Paradoxalement, une monnaie anticrise (fondante), en étant un moyen efficace de sa circulation, pourrait ajuster l’émission si bien que toute évolution inflationniste sera évitée.
En fin de compte, les plus fortunés cesseraient de s’enrichir via la mécanique diabolique des intérêts et des intérêts composés, mais leur « avoir » serait protégé, car stable dans le temps. La non-croissance exponentielle de leurs fortunes en le maintenant simplement stable serait déjà un résultat remarquable!
Je précise que les frais de garde seraient appliqués à la nouvelle monnaie émise, la monnaie traditionnelle resterait dans les coffres ou retrournerait à la banque centrale moyennant prélèvement de frais de garde et au rythme choisi par les détenteurs de billets.
Il me semble que la transition vers cette réforme pourra et devra se faire sans spoliations massives, mais par une adaptation qui interviendrait tranquillement en mettant le temps choisi par les détenteurs des billets actuels.
Car, je rappelle que la transition ne doit pas être confiscatoire, étant donné que ceux qui se sont enrichis ne sont pas forcément « pires » que ceux qui n’ont pas réussi, alors, match nul!
jf
À force de jouer au Casino, voilà ce qui risque d’arriver aux riches: « Chine : un patron battu à mort par ses employés. La croissance n’épargne pas la Chine des conflits sociaux de grande ampleur. Vendredi dernier, la restructuration de l’usine sidérurgique Tonghua Iron and Steel au nord-est du pays, a tourné au drame. À l’annonce d’un plan de 30 000 licenciements (sur 35 000 salariés), des ouvriers de l’usine ont battu à mort leur directeur général, Chen Guojun. » http://fr.news.yahoo.com/80/20090727/twl-chine-un-patron-battu-mort-par-ses-e-554568f.html
Ne critiquez plus Bernanke, ce martyre de la crise:
Bernanke s’est « bouché le nez » lors des renflouements bancaires AP | 27.07.2009 | 03:58
Le patron de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a déclaré dimanche dans le Missouri qu’il avait dû « se pincer le nez » l’an dernier lors du plan de renflouement des banques avec l’argent du contribuable, mais il a soutenu que cette décision était indispensable pour éviter un effondrement de l’économie.
Ben Bernanke a fait cette remarque lors d’une rencontre avec le public à Kansas City, Missouri, sous le feu des questions à propos du sauvetage des établissements financiers déclarés « trop gros pour tomber », comme le géant de l’assurance AIG.
Comme un petit entrepreneur lui disait avoir du mal à avaler de telles actions, alors que les PME se battent pour survivre, Bernanke a reconnu: « Rien ne m’a plus frustré et mis en colère que d’avoir à intervenir quand des sociétés avaient ‘fait des paris hasardeux’ ». Mais il a rappelé que ne rien faire aurait été encore plus dommageable pour l’économie.
« Je ne voulais pas être la patron de la Réserve fédérale qui aurait présidé la Seconde Grande Dépression » a précisé le banquier, « Alors je me suis bouché le nez. Cela me dégoûte autant que vous ». AP
@ fujisan:
oui, je suis un « naïf », sans doute, mais, au fond, je suis naïf, pas en ce qui concerne les fortunés et leur supposé comportement cynique et maffieux, mais en ne comprenant toujours pas la couardise des « bienpensants » de gauche qui s’indignent des enrichissements scandaleux des riches mais se contentent de « gueuler » ou de « marxiser », de s’enfoncer dans des non-solutions!, au lieu de se saisir des propositions concrètes d’une réforme monétaire qui peut et doit marcher dès que suffisamment de personnes la souhaitent, disons démocratiquement!
Au fond, 99% de la population aurait à y gagner dans cette réforme, les 1% les plus riches seraint simplement limités par rapport à un enrichissement supplémentaire, alors, l’obstacle est bien dans la tête des gens et dans leur incapacité de penser du nouveau! L’objectif de cette réforme es la suppressionde la rente du capital! Tout simplement!
Il fait que j’admette que cette réfrme monétaire est à ce point nouvelle qu’elle bouleverse tous les conditionnements infligés par l’université et par la tradition de 4000 ans au moins, un peu comme à la renaissance quand il fallait bien admettre que la terre tourne autour du soleil! Cela a mis du temps!
Bernard Liétar m’a bien prévenu à quel point il est difficile de changer les paradigmes!
Et il est vrai que l’essentiel de l’enseignement des sciences économiques doit être jeté par dessus bord!
Il me semble que c’est cela le plus grand obstacle à franchir!
Il est peut-être « naïf » de croire que les gens pourraient penser par eux-mêmes!
j
@ J_Finckh
je soutien tout à fait votre idée de monnaie fondante….ce n’est pas le sens de ma remarque…
je vous l’ai déjà dit ,d’ailleurs , sous d’autres pseudos…
je cherche le comment pouvoir faire passer cette idée lorsque ,quand elle a pu ètre mise en œuvre un temps , elle s’est vu
« interdite » malgré sa popularité , comme vous le dites plus haut.
il me parait très important pour que les sociétés humaines puissent se doter d’un système monétaire non « »thésauratif »
d’identifier les raisons qui permettent l’apparition de régimes autoritaires imposant le retour aux monnaies
il est bien évident qu’on ne peut plus rien attendre des appareils politiciens dont le pseudo-clivage DroiteGauche
n’est qu’un cache-sexe….
il me semble que vous touchez du doigt le vrai problème quand vous dites plus haut:
« Il est peut-être “naïf” de croire que les gens pourraient penser par eux-mêmes! »
il n’y a pour moi aucune naïveté , mais une utopie dont notre responsabilité est de la réaliser….
j’essaie de m’y employer tout les jours à la mesure de mes capacités….;
cordialement
Je ne partage pas tout à fait les idées générales, dans les grandes (ou petites) lignes, question de point de vue.
Personnellement je pense tout simplement (mais c’est là que le dogme de la pensée unique s’installe) que les taux d’intérêts pour les prêts/emprunts n’ont aucune raison d’exister! Quelle est leur justification « naturelle » (le temps, le risque). Le temps est un facteur subjectif pur (d’ailleurs même les physiciens ne savent pas le définir), et le risque devrait être assuré par celui qui prête.
Quel est l’hypothèse qui me dit qu’une maison aujourd’hui vaut plus qu’une maison demain
Pourquoi devrais-je payer une prime de défaut de payement (risque) de mon prêt? (La banque ne doit pas me prêter si elle n’a pas confiance)
Donc, je ne vois pas pourquoi une banque prête de l’argent avec un taux d’intérêt. Une commission je peux comprendre (rémunération des transactions et du personnel) mais le taux d’intérêt, non.
Les taux d’intérêts, ajoutés aux réserves fractionnaires (obligatoires) et ont comprend le reste de la supercherie…
Je voudrais bien que quelqu’un m’explique….
PS : de véritables explications, pas les beans des manuels économiques…
Le malheur d’être riche, c’est qu’il faut vivre avec des gens riches. [Logan Pearsall Smith]
Celui qui s’attache à une idéologie échoue à changer le vocabulaire du monde, d’où les nombreux problèmes supplémentaires des gens riches ou des gens pauvres.[anonyme]
Le superflu des riches devrait servir pour le nécessaire des pauvres, mais tout au contraire, le nécessaire des pauvres sert pour le superflu des riches.[Jean Domat]
Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça.[Coluche]
J’ai été riche et j’ai été pauvre. Il vaut mieux alors être riche pour mieux avoir davantage d’ami(e)s flatteurs à vos cotés au restaurant.
Le sort du riche n’est pas lié au sort du pays. Le riche appartient au monde sans frontières de la puissance.
[Louis Pauwels]
Nous voyons par expérience que le riche, à qui tout abonde, n’est pas moins impatient dans ses pertes que le pauvre, à qui tout manque. [Jacques-Bénigne Bossuet]
Pourquoi ce ne sont pas les riches qui vont au sage, mais plutôt l’inverse ? Parce que les sages savent bien ce dont ils ont besoin pour vivre, tandis que les riches l’ignorent, dépendant de l’argent plus que de la sagesse. [Antisthène]
« Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches.[…] Cet autre est riche et vole les pauvres. » [Victor Hugo]
L’homme n’est riche que de la modération de ses désirs. [Louis de Bonald]
Les riches ont des angoisses, les pauvres ont des inquiétudes. [Louis Scutenaire]
Le plus riche des hommes, c’est l’économe, le plus pauvre, c’est l’avare.[Chamfort]
La feinte charité du riche n’est en lui qu’un luxe de plus ; il nourrit les pauvres comme des chiens et des chevaux.
[JJ Rousseau]
Les lions sont comme les riches, ils laissent toujours quelque chose. [Daniel Pennac]
On excuse les vices du riche, et on ne supporte pas les défauts du pauvre. [Michel Campiche]
Fermons les yeux, vous ne pouvez pas toujours aider ou protéger le riche en brimant continuellement le pauvre.
Les riches : vous voyez bien ce qu’ils ont, vous ne voyez pas ce qui leur manque.[Saint Augustin]
Il ne dépend pas de toi d’être riche, mais il dépend de toi d’être heureux.[Epictète]
On se ruine souvent pour soutenir qu’on est riche.[Gustave Le Bon]
Nous sommes plus riches que nous ne pensons ; mais on nous dresse souvent à l’emprunt.[Montaigne]
Savoir se contenter de ce que l’on a : c’est être riche. [Lao-Tseu]
Je suis riche des biens dont je sais me passer. [Louis Vigée]
Il faut plaindre les riches : leurs biens les environnent et ne les pénètrent pas. [Anatole France]
Nous sommes riches aussi de nos misères. [Antoine de Saint-Exupéry]
Attache plus de prix à un humble vertueux qu’un riche orgueilleux passant devant toi. [Miguel de Cervantès]
C’est l’esprit qui fait le bien ou le mal, qui rend heureux ou malheureux, riche ou pauvre. [Edmund Spenser]
La pauvreté paraît bizarre aux riches. Ils ont du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont faim ne sonnent pas pour qu’on leur serve le déjeuner.[Walter Bagehot]
Distances. La seule chose que les riches soient prêts à accorder aux pauvres en souhaitant qu’ils la gardent.
[Ambrose Bierce]
Bien sûr, la loi est différente pour le riche et pour le pauvre. Sinon qui se lancerait dans les affaires ? [Ralph Stewart]
Parole d’homme riche : les pauvres, on a beau ne rien leur donner, ils n’arrêtent pas de demander. [Chamfort]
Les plus riches ont remplacé le besoin par les besoins. [Paul Morand]
Si la société libre ne parvient pas à améliorer le sort de la majorité des pauvres, elle ne pourra pas sauver la minorité des riches. [John Fitzgerald Kennedy]
Quoi qu’on fasse, on ne peut se déshonorer quand on est riche. [Denis Diderot]
En bornant ses désirs, on borne ses besoins ; Le plus riche est celui qui désire le moins. [J. Saintine]
Pour se faire riche, le mépris des richesses est la plus courte voie. [Sénèque]
Il n’est pas nécessaire de mépriser le riche, il suffit de ne pas l’envier.[Jules Renard]
C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. [Victor Hugo]
C’est du chômage de l’autre, que l’homme bête se sent fier et vaniteux de nos jours, c’est le progrès des riches.
C’est parfois l’homme le plus pauvre qui laisse à ses enfants l’héritage le plus riche.[Ronald Ross]
Il ne faut jamais se foutre de la gueule des riches car on ne sait pas ce qu’on peut devenir.[Frédéric Dard]
Le plus pauvre n’échangerait pas sa santé pour de l’argent, mais le plus riche donnerait tout son argent pour la santé.
[Charles Caleb Colton]
Les riches sont partout chez eux, pas les pauvres. [Gilbert Cesbron]
Il y a toujours de la sueur de pauvre dans l’argent des riches. [Eugène Cloutier]
Le pauvre sans désir possède le plus grand des trésors ; il se possède lui-même. Le riche qui convoite n’est qu’un esclave misérable.[Anatole France]
La loi ne donne pas les mêmes droits au pauvre qu’au riche. [Plaute]
On questionne d’ailleurs souvent plus les gens pauvres que les gens riches de nos jours, certains sont même davantage payés de nos jours pour mieux laver le cerveau des hommes, soyez toujours malheureux sans joie.
Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. [Henri Lacordaire]
L’économie est une science qui est seulement à la portée des riches. [Henry Murger]
Si la fortune est aveugle, le riche est sourd. [Eugène Beaumont]
Donnez, riches ! L’aumône est soeur de la prière (ou de la concorde). [Victor Hugo]
Seuls les riches peuvent être ruinés, Seuls les malades peuvent guérir ; Voilà encore deux grandes injustices de la vie.
[Yves Mortier]
Toute destruction brouillonne affaiblit les faibles, enrichit les riches, accroît la puissance des puissants. [Jean-Paul Sartre]
Etre aimé, c’est plus qu’être riche, car c’est être heureux. [Claude Tillier]
Ne dirait-on pas que la richesse rend heureux ? Ce sont les pauvres gens qui font courir ce bruit ;
les gens riches seuls savent qu’il est faux. [Joseph Méry]
Les nouveaux riches mangent les truffes avec tant d’avidité qu’ils ont l’air de les trouver. [Robert de Montesquiou]
Le libéralisme contemporain profite aux riches ; et à personne d’autre. [Gilbert Keith Chesterton]
Ce n’est pas aussi en tourmentant davantage les gens pauvres que l’on rendra les riches plus tranquilles.
L’homme pauvre, mais indépendant des hommes, n’est qu’aux ordres de la nécessité. L’homme riche, mais dépendant, est aux ordres d’un autre homme ou de plusieurs. [Chamfort]
Les riches ne se lient jamais d’amitié sincère avec les pauvres. [Massa Makan Diabaté]
Un homme riche passera souvent pour un homme juste bon et intelligent qu’un homme pauvre et sans parure.
La charité du pauvre, c’est de vouloir du bien au riche. [Anatole France]
Les riches héritent, les pauvres n’ont pas de parents. [Baltasar Gracian Y Morales]
Les riches croient que les pauvres le font exprès. [Jean-Pierre Milovanoff]
Les nouveaux maîtres du monde sont riches et ne voient rien d’autre que leur richesse. [Sébastien Lapaque]
Je vous dénonce la misère, cette longue agonie du pauvre qui se termine par la mort du riche. Législateurs, la misère est la plus implacable des lois. [Victor Hugo]
Mesdames, un conseil. Si vous cherchez un homme beau, riche et intelligent… prenez-en trois ![Coluche]
La France est un pays riche avec trop de pauvres. [Lionel Jospin]
Ce ne sont pas les biens qui rendent l’homme riche, mais le bon usage qu’il en fait.[Chevalier de Méré]
Il ne sert à rien d’être l’homme le plus riche du cimetière. Vous ne pouvez conclure aucune transaction de là.
[Harland D. Sanders]
La condition des pauvres donne moins d’inquiétude que celle des riches. Ceux-ci doivent craindre, au lieu que les autres n’ont qu’à espérer. [Chevalier de Méré]
L’on est toujours assez riche, quand on est content de peu. [Chevalier de Méré]
Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent. [Jean-Paul Sartre]
Malheur à vous, les riches, car vous tenez déjà votre consolation des puissants. [Saint Luc]
Si la mort paraît effroyable aux riches, elle doit bien consoler les malheureux. [Chevalier de Méré]
On sortira peut-être de cette crise grâce à de nouvelles monnaies. Lire ici.
à Crapaud Rouge – Ce qui me dérange c’est le « on » de : « on sortira de cette crise ». Cette crise n’est pas la mienne et donc je ne veux pas être mélé à ce semblant de sortie de LEUR crise . Il faut bien comprendre qu’une sortie de crise par une « paix des esclaves » où tout le monde met la main à la patte ne me paraît pas attrayante à première vue. Une crise ce n’est pas une pandémie comme une grippe où chacun se sent concerné par une issue heureuse pour la collectivité. Là je ne me sens pas concerné, mais suis consterné . Les banksters ne voudrons jamais faire le ménage dans les écuries (que sont les banques et les bourses). Un peu de dialectique …ils y seront forcés ! mais quand et comment ? Nous passons d’une bulle spéculative à une autre, c’est un épisode à feuilleton qui a pour conséquence d’ affamer les populations… il faudra faire table rase !
Encore merci pour le travail de recherche, d’information et de réflexion de Paul Jorion et ses amis !
@ Jérémie
Je suis pour une grève illimitée avec auto-organisation des travailleurs. Pour le peuple, par le peuple.
Ce que je veux dire, c’est que le capitalisme met l’humanité et la planète en danger. Ce système capitaliste génère des crises alimentaires, économiques, écologiques, énergétiques, financières, sanitaires, sociales, des tensions internationales et des guerres, dont les conséquences sont toujours dramatiques. Ce que je veux dire, c’est que l’offensive des classes dominantes contre les travailleurs et les peuples pour augmenter les profits aboutit à l’heure actuelle à une crise profonde et structurelle du mode de production capitaliste lui-même. Ses crises sont systémiques et meurtrières, nous le savons. Le désastre climatique et les ravages sur la biodiversité sont inacceptables.
Ce que je veux dire, c’est qu’au nom du profit, les capitalistes organisent la surproduction de marchandises inutiles et nocives, alors que plus de trois milliards d’habitants de la planète, soit près de la moitié de l’humanité, vivent avec moins d’un euro par jour. Un milliard de personnes vivent dans des bidonvilles et 970 millions souffrent de malnutrition. Selon le directeur de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), il suffirait de 20 milliards d’euros par an pendant 15 ans pour en finir avec l’insécurité alimentaire alors que des milliers de milliards de dollars sont engloutis pour renflouer les spéculateurs.
Ce que je veux dire, c’est que les patrons licencient à tour de bras, accroissent la concurrence à l’échelle mondiale entre les travailleurs en vue d’obtenir les salaires les plus bas possible, démantèlent le droit du travail sous nos yeux dans l’indifférence majoritaire. La précarité explose. Les sous-contrats précaires se multiplient, éparpillent les travailleurs dans de nouvelles cases sociales et éclatent le monde du travail : CDD, stagiaires, chômeurs, emplois aidés, temps partiels imposés, intérimaires, RSA, etc. La flexibilité et l’intensification des rythmes génèrent une dégradation des conditions de travail (souffrance, accidents, maladies professionnelles, suicides). Les services publics sont démantelés ; leurs secteurs les plus rentables sont privatisés.
Et effectivement, soit nous laissons les forcenés aux commandes répressives et mensongères soit nous, le peuple, les peuples, les travailleurs, reprenons en main notre destin qui est aussi, au passage, le futur de nos enfants. Libérées de la propriété et de l’appropriation capitalistes, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière. Se nourrir, se chauffer, se loger, se soigner, s’éduquer, se cultiver, se déplacer sont des besoins essentiels qui doivent être garantis pour toutes et tous. Des exemples pratiques et des coopérations de part le monde existent et se multiplient, mais ne sont pas relayées par les médias à la solde des oligarchies.
Le socialisme du XXIe siècle, l’écosocialisme plus précisément, c’est le pouvoir des travailleurs et travailleuses dans tous les domaines et à tous les échelons de la vie politique, économique et sociale. C’est la démocratie des producteurs associés décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins.
Maintenant, il manque juste à chacune et à chacun d’ouvrir les yeux, de s’informer réellement, et d’en mettre un coup une bonne fois pour toutes afin de sortir de cette impasse ignoble. Que la majorité des travailleuses et des travailleurs sorte de son sommeil ou plutôt qu’elle arrête simultanément d’avoir la tête dans les nuages tout en marchant dans la merde.
Vivement que le secteur bancaire et le secteur financier soient unifiés et nationalisés sous contrôle populaire !
Vivement que la banque centrale européenne devienne publique !
De la transparence, du contrôle et pas de magouilles !
Je ne suis pas une marchandise ! Nous ne sommes pas des marchandises ! Nos enfants ne sont pas à vendre ! Le savoir n’est pas monnayable ! La planète n’est pas jetable !
Nos adversaires, les capitalistes, se moquent des frontières. Ils parlent les langues du monde entier. Ils sont très bien organisés et pour les combattre, il faut nous organiser avec autant d’efficacité. Car la paix est incompatible avec ce système :
“ Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ” (Jean Jaurès).
Et merci au Nouveau Parti Anticapitaliste
Bien à vous,
Papillon
le patron de la FED voit une reprise rapide avec un taux de croissance de 1% au deuxième semestre aux USA… Donc il est temps de passer vos commandes au père Nöel dès aujourd’hui (car c’est dans cinq mois Nöel)… Pour rester sérieux, nous sommes dans une nouvelle bulle et tout va bien. Il sera toujours temps de nous ressortir le moribond du placard quand quelques lampistes de service seront rendus coupable de son éclatement. Combien de temps cela durera-t-il ? Difficile à dire.
Vous êtes gentil, Papillon, et qui pourra contredire ce que vous dites ?
Le problème c’est que tout ça a été déjà dit et même accompli. Le problème c’est aussi que ceux qui ont poussé « les travailleurs » à accomplir leur révolution ne les ont pas du tout remercié en retour.
Le problème c’est aussi que tous ceux qui souffrent sont en même temps ceux qui alimentent la « machine » capitaliste. C’est en cela que le discours des partis tel que celui que vous citez devrait changer.
La prochaine révolution devrait se traduire dans les mœurs et habitudes des pauvres et non pas dans une lutte plus ou moins armée.
Pour l’instant les pauvres rêvent de devenir riches, en promettant qu’une fois qu’ils y arriverons ils seront bien plus charitables que les « patrons » du jour.
Les partis comme celui dont vous parlez sont nécessaires, ne fusse-t-il que pour offrir un espoir et un espace de parole à tous les « travailleurs » qui ne se retrouvent pas dans l’espace politique classique et officiellement reconnu.
Mais ils, ces partis, devraient changer de discours si le but est vraiment d’accomplir un changement de la société. Pour y parvenir il faudrait d’abord arriver à changer les mentalités de la « base », apprendre aux gens comment s’organiser et faire de la révolte « passive ». Ce sont eux, ces gens, la base économique du système, ce sont eux qui pourraient le changer, le tout c’est de pouvoir organiser leur immense pouvoir. Celui de ne pas acheter tout et n’importe quoi.
Aux USA, il parait que tout ça se met en place, sans que les acteurs principaux aient vraiment compris le mécanisme, sans qu’ils l’aient souhaité non plus.
Che Guevara est mort et il ne ressuscitera pas, à mon avis Jésus non plus. Ils peuvent, par le souvenir laissé par leur passage, nous faire réfléchir, nous pousser à nous dépasser nous même et faire un tri de nos valeurs. Sans plus, à moins de chercher son refuge dans l’irresponsabilité plus ou moins divine.
Il faut que d’autres héros naissent, plus conformes à l’époque.
Une question à J Finckh
Une monnaie fondante , si j’ai bien compris est une monnaie qui perd de sa valeur avec le temps et dont l’objectif est d’accélérer sa circulation donc les échanges ,et d’éviter sa thésaurisation.
Mes parents m’ont toujours appris d’avoir de l’argent de coté pour prévenir les moments difficiles.
Que faites vous des personnes sans emplois, des retraités qui survivent avec l’épargne qu’ils ont pu mettre de côté pendant des années ou avec les primes de licenciements qu’ils ont perçues ?
Ils sont des millions et leur nombre augmente.
Faut-il jouer les cigales ?
On connait tous la fin de la fable.
La monnaie fondante peut elle ne s’appliquer qu’à partir d’un certain niveau de thésaurisation ?
Lorsqu’il est écrit dans les écritures saintes certaines choses très dérangeantes surtout au regard du contexte actuel de l’Amérique et de sa folle civilisation marchande décadente, je pense qu’il est surtout question de quitter en esprit et au plus tôt ces folles valeurs, mais pas seulement cela aussi, les autres idéologies qui en révent aussi follement de prendre de nouveau la place, fausse source de sécurité et de bonheur constant, oui j’ai bien peur que le seul propos anticapitaliste de Mr Besancenot ne l’aveugle davantage ne puisse toujours suffire à paraître plus crédible, surtout pour les gens un peu moins terre à terre à moins bien sur que nous voulions voir davantage de fléaux climatiques ou matériels s’abattent de nouveau sur la terre qui se meurt aussi de ces gens là par la force du nombre, des corps.
Sans non plus chercher davantage refuge dans l’irresponsabilité plus ou moins trompeuse des plus terre à terre, c’est important je crois de parler de temps en temps de l’évolution spirituelle…
Il ne suffit pas toujours de crier révolution, révolution, à bas le capitalisme pour mieux proposer aussi en retour quelque chose de plus rassurant, de moins dualiste, de moins oppressant, vous pouvez bien sur de nouveau en attraper un grand nombre et par la force du nombre dans vos filets et dans les médias, mais pas moi …
Vous avez d’ailleurs bien fait de quitter au plus tôt les vaines valeurs mercantiles et très matérielles de l’Amérique Mr Jorion à la longue cela devait être certainement très oppressant à vivre n’est ce pas ?
Je précise qu’il est question de changer de système, pas d’essayer de le moraliser (!). Et encore moins de changer les habitudes des « pauvres » sans changer de système.
Un capitalisme vert est-il possible ? diaporama Université d’été du CADTM, juillet 2009
DSL !
Un problème de guillemets en trop dans le lien:
http://hussonet.free.fr/capiverdi.pdf
@ Serge Demoulin
Au fond vous avez un sacré sens de l’humour… 😉
Jérémie,
Depuis toujours ce qui est écrit dans les »écritures » n’est pas accessible aux « nombreux ». Et depuis toujours la traduction qui leurs en a été faite les a asservis. Je ne conteste pas la beauté et la richesse des « écritures » (pas que les chrétiennes) mais leur libre accès à la compréhension de tout un chacun.
Papillon,
Le « système » c’est la « foule » anonyme que vous prétendez servir qui l’alimente. Vous et tout les autres « parleurs » au nom de la « foule » admettez que le capitalisme est « immoral » mais ne voulez pas admettre que la moralité de la « foule » soie douteuse et en ne pas vouloir « moraliser » les pauvres vous alimentez le cercle vicieux du système des « riches ».
A Serge Demoulin
Un grain certes mais 213 500 000 000 kg de blé et vous ensemencez toutes les terres émergées (calcul à la louche), ya plus de place pour le vin ni pour le « boursin »!!
@iGor milhit: « Au fond vous avez un sacré sens de l’humour… »
C’est comme regarder un film de Jean-Claude Van Damme.
Je profite de la tournure très prospective qu’ont pris les débats sur ce billet pour glisser ce long entretien, du très bon blog de Karim Emile Bitar, avec un personnage dont la lucidité et l’optimisme donneront peut-être du baume au cœur à quelques uns.
Il y est question de la crise économique actuelle et de sa mise en perspective avec celle de 1929, mais aussi de Marx et des économistes en général, de la Chine et des Etats Unis, de l’avenir de la démocratie et de l’action politique. Vraiment très complet.
Je ne prêche pas forcément pour ma paroisse, même si je sais qu’il y a point précis dans cet entretien, à propos des solutions pour sortir de la crise, avec lequel Paul Jorion ne sera pas d’accord. Ce serait vraiment bien (surtout pour nous) si ces deux hommes pouvaient se rencontrer et en débattre sous l’œil d’une caméra.
http://cyrano.blog.lemonde.fr/2009/07/12/entretien-avec-emmanuel-todd-protectionnisme-et-democratie/
Comment changer réellement de société si déjà par manque de temps ou de paresse spirituelle nous refusons de nous défaire de certains cadres de penser ou de fonctionnement très habituels en nous cela n’a pas de sens c’est comme vouloir changer le monde avec le même vocabulaire machinal à la bouche pour l’autre. Je vous assure c’est tellement plus facile de s’en prendre continuellement à l’idéologie d’autrui que d’apprendre à mieux la voir ou la dénoncer en soi pour l’autre.
Mais pas seulement le béat cadre de penser de l’école Autrichienne mais celui aussi de l’école Kar Marx et qui je vous le rappelle était lui aussi plein d’humanisme, remplis de bon sentiments de progrès pour les autres.
Voyez par exemple les gens du capitalisme ou du socialisme qui n’arrêtent pas de se crêper le chignon pour mieux de nouveau prendre leur revanche idéologique à l’antenne, et puis après que voyons de mieux à travers ces gens là ?
Sur le fond sont-ils réellement bien différents lorsqu’ils préfèrent continuellement adresser aux hommes le même vocabulaire de mort en société.
C’est hélas le grand marquage spirituel et « PROGRESSIF » des êtres à la chaîne, L’Amérique de son coté et puis le régime Chinois de l’autre, oui super quel monde vraiment formidable à suivre des deux cotés.
Soit vous êtes pour le capitalisme soit vous êtes pour le socialisme, mais alors point d’autre vocabulaire possible en société, à vous de choisir ou alors un plus grand mélange des deux si vous préférez encore mieux le vivre au quotidien.
Combien sont-ils ? Certainement encore beaucoup trop nombreux pour laisser passer ne serait-ce qu’un seul petit propos spirituel venant de la part d’un enfant. Pourquoi nous ne voulons plus écouter nos enfants, la veuve ou l’orphelin, nos vieillards, nos sages, les philosophes, mais enfin le sens de la vie ce n’est pas non plus que le seul propos idéologique de plus en société…
Voyez également ces gens là se travestirent de nouveau sous les mêmes vétements de l’hypocrisie écologique,
oui croyez vous vraiment que le monde puisse changer avec ces gens là et oui des gens très terre à terre aussi.
L’histoire est une lutte qui se déroule entre des principes contradictoires, opposés, et tout n’y est pas toujours vaine réussite matérielle idéologique. Il y a dans l’histoire accumulation non seulement de bien matériels, mais aussi de tromperie, c’est pourquoi contrairement à ces gens là je pense que l’histoire à un sens, que la vie à un sens, que la seule richesse ou pauvreté matérielle d’un autre aussi, oui l’histoire ne donnera pas toujours raison à ces gens là,
au nom même du seul progrès technique ou très matériel de plus, comme si cela n’était jamais aussi suffisant à combler, toutes les réalisations matérielles de l’histoire apparaissent comme des échecs, très peu concrètes en fait sur le fond.
Faut-il donc renoncer définitivement à l’histoire, aux écritures ? Non : l’histoire est une épreuve, une expérience libératrice que l’homme doit subir : les échecs de l’histoire, des réalisations historiques ne sont pas des expériences faites en pure perte, car c’est à travers ces échecs mêmes que l’homme s’achemine parfois vers autre chose…
Seulement la conscience bornée de l’homme moderne ou très matérialiste s’en rend pas suffisamment compte.
@ Jérémie
Personne n’est venu me convaincre de quoi que ce soit. Et je ne cherche à convaincre personne. Les informations, depuis toujours, je suis allé les chercher là où elles se trouvaient: éparpillées de part le monde et surtout pas relayées par les médias. J’en ai bavé à gauche et à droite. Avec cette expérience, j’en déduis que face aux grandes difficultés globales, la démocratie est nécessaire, que la transparence est nécessaire, que le contrôle est nécessaire, par les peuples eux-mêmes, par les travailleurs eux-mêmes. Je sais qu’il y a eu des millions de morts depuis la naissance du capitaliste suite au système féodal et que ce système ne s’est pas mis en place d’un claquement de doigt. C’est pour cela que je ne suis pas prêt d’accepter l’inacceptable, ni pour moi ni pour mes enfants. Avoir le courage de reconnaitre que ce système n’est pas bon, c’est aussi avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques. Je ne suis pas adepte du mensonge ni de la violence. Je crois en l’homme et en ses capacités de réaliser de bonne choses. Il suffit de prendre le meilleur de ce que nous avons pu réaliser dans l’Histoire et de le mettre en pratique. Face à la crise globale, il faut une mobilisation globale. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, je le conçois. Je suis un honnête homme dans un système moribond. Je suis un observateur, un philosophe. Je suis un travailleur qui ne veut pas se complaire. Je ne suis sutout pas un serviteur qui doit se taire. Que faites-vous de concret Jérémie face à la minorité de profiteurs qui manipule quotidiennement ? Vous courbez l’échine ?
bien à vous,
Papillon
@moderato-cantabille
Oui vous avez raison c’est comme les écritures « économiques » elles ne sont pas toujours rendus plus claires et compréhensives envers l’autre.
Tout n’est pas bon à jeter dans les diverses écritures économiques, progressistes c’est juste qu’après les avoir lus les hommes ne se rendent plus guère capables de s’adresser plus différemment aux autres, et c’est là je pense le grand danger pour l’humanité.
@ Serge Demoulin 27 juillet 2009 à 23:45 écrit:
Arf, mais pas le pétrole, le gas, le cuivre… !!!!!
« Le Prophète » ~ Khalil Gibran
@ Papillon
« Personne n’est venu me convaincre de quoi que ce soit. »
Certes vous semblez tellement attaché à ne dénoncer d’abord que les seuls méfaits du capitalisme.
« Et je ne cherche à convaincre personne. »
Nous cherchons toujours à convaincre les autres sous une forme ou une autre plus ou moins approprié.
« J’en ai bavé à gauche et à droite ».
Vous n’êtes pas le seul.
« Avec cette expérience, j’en déduis que face aux grandes difficultés globales, la démocratie est nécessaire, que la transparence est nécessaire, que le contrôle est nécessaire, par les peuples eux-mêmes, par les travailleurs
eux-mêmes. »
Quand je lis vos propos j’éprouve malheureusement le sentiment que cela ne vient guère de vous, mais de quelqu’un comme Besancenot par exemple que le contrôle de l’autre est nécessaire, alors que nous sommes déjà bien tous marqués comme cela, par les peuples eux-mêmes, par le plus grand nombre de gens aussi préférant toujours autant dormir et travailler bien machinalement en société, par les travailleurs eux-mêmes, la force du nombre.
« Je sais qu’il y a eu des millions de morts depuis la naissance du capitaliste suite au système féodal et que ce système ne s’est pas mis en place d’un claquement de doigt. »
Vous devriez également savoir que le seul propos de plus envers le grand capital n’a pas toujours apporté le meilleur.
« C’est pour cela que je ne suis pas prêt d’accepter l’inacceptable, ni pour moi ni pour mes enfants. »
Si c’est vraiment pour vous et pour vos enfants, vous devriez également cesser d’accepter l’inacceptable idéologique.
« Avoir le courage de reconnaitre que ce système n’est pas bon, c’est aussi avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques. »
Avoir le courage d’apporter des alternatives pragmatiques, c’est se montrer capable de pouvoir jeuner son corps, son esprit, de reconnaître que les autres systèmes alternatifs ou plus travestis encore par les nouveaux moyens modernes peuvent également de nouveau davantage tromper l’esprit des hommes.
» Je ne suis pas adepte du mensonge ni de la violence. »
Je sais bien nous sommes tous des gens très bien, très sains d’esprits aussi, d’ailleurs il n’y a que les autres qui ne font d’abord que du mal en société mais jamais nous mêmes bien évidemment les premiers.
« Je crois en l’homme et en ses capacités de réaliser de bonne choses. »
Oui mais en quel genre d’homme préférez vous croire ? L’homme qui vous ressemble comme tant d’autres aujourd’hui ?
« Il suffit de prendre le meilleur de ce que nous avons pu réaliser dans l’Histoire et de le mettre en pratique. »
Qu’avons nous réaliser de bien lorsqu’on nous recherchons continuellement à nous glorifier des oeuvres de nos mains.
« Face à la crise globale, il faut une mobilisation globale. »
Face à la crise universelle, il faut une mobilisation universelle des légions d’anges et de chérubins.
« Cela ne se fera pas du jour au lendemain, je le conçois. »
Pourquoi vouloir toujours construire un meilleur lendemain pour nous rassurer d’avancer.
« Je suis un honnête homme dans un système moribond. »
Je suis un pauvre pécheur ne sachant toujours pas mieux gagner plus d’argent que les autres.
» Je suis un observateur, un philosophe. »
Nous sommes toujours le rapporteur de quelqu’un à notre insu sans même en prendre véritablement conscience.
» Je suis un travailleur qui ne veut pas se complaire. »
Le seul travail de la terre ne suffit pas toujours à faire le bien de l’homme lorsque la grêle se met de nouveau à tomber sur le vignoble, lorsque l’orage éclate de nouveau pour renverser toute nos vaines œuvres de plus.
» Je ne suis sutout pas un serviteur qui doit se taire. »
Que l’on soit riche ou pauvre il faut au contraire ne jamais refuser de servir réellement un autre en lui parlant.
« Que faites-vous de concret Jérémie face à la minorité de profiteurs qui manipule quotidiennement ? »
Je monte sur la montagne et je prie le ciel que la minorité de profiteurs ne pollue pas toujours le monde de la sorte, j’essaie tant bien que mal de faire passer quelque chose d’autre par rapport au plus grand nombre, sans la force du nombre derrière moi et croyez moi ce n’est pas du tout beaucoup plus facile parfois.
« Vous courbez l’échine ? »
Chacun sa croix.
bien à vous,
Papillon
Demoulin 27/7 23:45
en réponse à Louise pr la croissance; du fini!
La croissance? mon point de vue, provient du fait de la transaction matérielle ou immatérielle, l’immatérielle
est de bon vouloir, donc infinie. Comme le travail rémunéré, peut être de création matériel ou immatériel ou
même du savant mélange des deux, le travail est donc infini. Si le travail est infini, la rémunération de ce travail
est infinie, donc tout le monde travaillant devrait au minimun en retirer le droit de vivre décemment.
Reste à définir le travail, sa rémunération ou sa non rémunération en instaurant un revenu minimun de vie.
Libre après à chacun d’augmenter son minimun par du travail rémunéré.
Ce minimun de vie, est perçu en contre partie de l’aide « bénévole » fait par tous citoyen qui se respecte, à autrui
dans son cercle de vie.
Enrichis……..Bill Gates……….les riches aident les pauvres, non non et non, dans notre République laîque seule
la république par son système de répartition social doit intervenir « laîquement » envers tous les menbres de
la société connaissant des difficultés.
@jeannot14
Vous oubliez la démographie mondiale en croissance exponentielle. Homo sapiens n’ayant pas de prédateurs (à part lui même) pourrait suivre la croissance d’une population de bactéries dans une boîte de Petri.
Voir: http://www.drmillslmu.com/peakoil.htm
Oui François,
L’excès de liquidités, dénoncé par beaucoup (sur ce sujet, « globalisation, le pire est à venir », résume bien les choses) constitue le problème majeur.
La machine à bulles encourage l’irresponsabilité bancaire et non l’inverse.
Au delà des débordements idéologiques… une fois les choix politiques établis chacun reste dans son registre, les pauvres, les riches, les banquiers, les actionnaires, les salariés etc etc
Fermer les yeux quand un enfant fait une vraie bêtise et…let’s go…
Les 11 milliards de profits réalisés par quelques grandes banques US au T2 2009 ne me choquent pas du point de vue des banques, pourquoi se gêneraient-ils puisque les règles en vigueur définissent cette raison d’être ?
Non ce qui me choque c’est que l’administration US continue à organiser toutes les conditions à la réalisation d’une situation moralement et économiquement intenable et ainsi non seulement favorise la création de nouvelles bulles alors que l’on devrait laisser le désendettement global faire son oeuvre mais aussi contribue à une montée en puissance des extrêmes de tout poil.
Surtout ne pas se tromper de bouc émissaire.
A jeannot14
Je ne comprends pas bien votre « travail infini » mais ce n’est pas grave.
Je suis tout à fait d’accord pour un système de revenu universel, chacun le complétant suivant ses besoins par un travail rémunéré ou non .
A fujisan
Tout à fait d’accord
@ jeannot14
“La plus grande lacune de la race humaine est notre incapacité à comprendre la fonction exponentielle.” ~ Albert Bartlett
Prenons l’exemple de la population mondiale. Selon les chiffres des Nations Unies la population mondiale en 2007 était de 6,671 millards. Comment peut-on se représenter cette croissance exponentielle? Le plus simple est de calculer le temps écoulé pour doubler la population (ou toute autre croissance). La moitité de la population de 2007 est 3,336 millards, nombre d’Humains que comptait la planète en 1965. C’est à dire en 43 ans, la population mondiale a doublé. En 43 ans la population a augmenté autant que depuis l’aube de l’Humanité jusqu’à 1965. Si on continuait la même croissance, tous les 43 ans la population doublerait, on atteindrait 13,342 millards en 2050, 26,684 millards en 2093, 53,368 millards en 2136… NB l’ONU prévoit +- 9 millards en 2050.
Quand on cite un taux de croissance de 7%, ça ne parle pas. Mais si on dit que la quantité double tous les 10 ans, alors on a une meilleure idée. Chaque fois que vous voyez un taux de croissance, faites ce calcul : divisez 70 par le taux pour obtenir une bonne approximation du temps de doublement.
@jeannot14
Ne croyez surtout pas qu’un travaill « immatériel » (un service) ne consomme rien comme ressource physique. Il faut se déplacer, utiliser des infrastructures ou services… Tout cela consomme de l’énergie, des produits… Seul l’amour, l’amitié, la chaleur humaine… sont sans limites.