Le maire d’Auxerre est Guy Férez.
Compte rendu de ma communication aux Entretiens d’Auxerre par Benoit Ruelle sur rfi.fr
Si c’est trop ceci ou trop cela, à quoi sert de chercher à comprendre ? Antigone (Anouilh) CRÉON, la…
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Le maire d’Auxerre est Guy Férez.
Compte rendu de ma communication aux Entretiens d’Auxerre par Benoit Ruelle sur rfi.fr
Si c’est trop ceci ou trop cela, à quoi sert de chercher à comprendre ? Antigone (Anouilh) CRÉON, la…
Ni un numéro ! https://youtu.be/9QFwypWNsz8?feature=shared
je suis désolée sincèrement. Le ton (en l’occurrence ironique) change le sens d’une phrase. Il faudrait être Céline pour y…
Qu’est ce qui ressemble le plus à un commentaire de l’arsène ? Un autre commentaire de l’arsène. Un copier-coller depuis…
Il y a plusieurs pistes qui ne sont pas forcément bien synthétisées par nos camarades numériques: L’apprentissage qui permettrait une…
Je suis en plein dans le sujet Konrad. La preuve, tu dérailles. L’IA c’est juste l’avenir. Le futur en marche.…
Et tant qu’on y est, je veux référer à un modèle important dont l’auteur est mort en mars 2024, Franz…
Je ne voulais offenser personne en nous mettant tous et toutes dans la même catégorie de couillons mais, en allant…
@Garorock, Cloclo, Pardon, mais revenez au titre du billet ! Que vous inspire-t-il ? Sortir des sentiers battus, ça veux…
Achtung! On ne rigole plus, évoquer le prépuce d’une certaine personnalité politique, même sur un ton humoristique peut conduire à…
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46 réponses à “Le temps qu’il fait, le 8 novembre 2009”
paul,
ça réussira obligatoirement, parce que, ce qui nous fait bouger maintenant, c’est l’instinct de survie;
ça réussira sûrement mais dans combien de temps et après combien de désastres ? Il y a des perspectives alarmantes d’ici 2030, en particulier le pic pétrolier et j’ai l’impression que rien n’est fait pour anticiper (ça demande une longue préparation) un tel événement qui pourrait conduire à de nombreuses guerres pour le partage des ressources (les Chinois ont déjà compris qu’il fallait contrôler un maximum de ressources et se pressent d’acheter toutes les concessions minières achetables).
La perspective la plus honnête selon ma petite personne, ce serait une sorte de dé-mondialisation où le monde serait divisé en plusieurs blocs homogènes (tant à l’intérieur des blocs ce qui faciliterait l’émergence de démocraties qu’entre blocs pour limiter les conflits généralisés) essayant de vivre en quasi-autarcie et en concentrant les échanges autour de ressources essentielles que les autres n’ont pas en quantité. Un exemple serait l’Europe qui a beaucoup de ressources en eau et peu de pétrole et le golfe arabique qui a beaucoup de pétrole et peu d’eau. Ça a beaucoup d’inconvénients mais le mérite d’essayer de limiter les conflits. Mais ceci reste très imparfait (dès que l’on pense à l’Afrique qui ne peut constituer à court terme un bloc suffisamment puissant) et je le dis par quasi-dépit car je suis réticent aux gouvernances mondiales car elles sacrifient toujours les intérêts des peuples au profit de quelques uns.
Bien dit.
Pour faire bonne mesure, j’ajouterai que seule la victoire est envisageable.
Face à de tel enjeux, un « échec » serait l’injure suprême au génie du genre humain.
Retroussons-nous les manches 🙂
Au sujet du pic pétrolier, voici un lien très intéressant qui montre la liaison de la crise économico financière avec celui-ci
http://www.aspo.be/index6.html
à YB « CA DEMANDE UNE LONGUE PREPARATION »
Voir la conférence remarquable de Yves Cochet (surtout en fin de 2ème séquence) sur la décroissance où il estime qu’on a loupé le coche après ’68 et son amorce d’alternative radicale stoppée par les années ’80…
http://raffa.grandmenage.info/post/2008/08/30/GMTV-Pic-petrolier-:-conference-debat-avec-Yves-Cochet
Maintenant, le pif au mur, il va falloir escalader à mains nues…
Je suis également partagé. Je pense que les gens que Paul rencontre, et qui pensent que quelque chose est en train de changer, sont une minorité. Il faudrait toucher plus de monde et au-delà du cercle relativement étroit des gens qui s’intéressent à ce genre de questions. Et sur ce point, je suis pessimiste à court-terme. Tant qu’une partie relativement importante de la population française, et occidentale, se croit à l’abri, il n’y aura pas d’évolution majeure. C’est la raison pour laquelle les mesures prises lors des différentes réunions internationales sont si mineures.
Un autre élément me faisant penser que les choses, à court terme et moyen terme, ne vont pas évoluer favorablement, c’est l’inertie des politiques. Et quand je parle des politiques, je ne pense qu’à la gauche car la droite est convaincue qu’il suffit de « moraliser » le capitalisme, sytème qu’elle juge indépassable sous sa forme actuelle. Au Parti socialiste, Paul Jorion a été invité par la motion Hamon. Mais ce courant demeure minoritaire et la tendance à l’olligarchie fera très probablement qu’il le demeurera. Dans les autres courants, c’est un silence assourdissant. Lors du dernier Congrès, sur les questions économiques, il y avait plein de formules enjoignant à l’Union Européenne d’être plus sociale, de mettre sur pied une vraie gouvernance internationale. Du genre « il faut une harmonisaion fiscale », sachant très bien que c’est impossible en raison du rapport de force. Pis, la mondialisation néo-libérale reste le cadre de pensée dominant du Parti Socialiste. Je ne vois aucun homme d’envergure prendre des positions courageuses : qui s’est inspiré de la proposition de Paul de l’interdiction de la spéculation sur les matières premières ? Personne. Qui prend la parole pour critiquer la politique monétaire de la BCE ? Personne. Qui pour suggérer que la BCE pourrait monétiser une partie des déficits afin que des besoins essentiels en matière de santé, d’éducation ne soient pas sacrifiés ? Personne.
Au niveau politique local, c’est pire. Les logiques d’appareil et les stratégies électorales des notables prédominent. Dans une fête de la Rose tenue en septembre, la place prise par les prochaines régionales, question certes importante, a écrasé les questions économiques, monétaire et financières. Parfois, on assiste à des manifestations de schizophrénie assez impressionnantes. Le 1er mai, je me suis rendu à un meeting pour les européennes. Vauzelle, président de la Région PACA prit la parole pour faire l’éloge de Delors, l’homme de l’Acte Unique qui a fait de l’ouverture des marchés et de la libre concurrence l’alpha et l’oméga de l’UE, et en même temps défendre une pétition dont il était à l’origine pour défendre les services publics qui sont peu à peu démantelés depuis le début des année 90 sous le règne des socialistes.
Bref, à court et moyen terme, compte tenu de la génération d’hommes politiques en exercices, je vois mal comment les choses pourraient évoluer autrement. Au niveau européen, c’est pareil. Le Labour est dans les choux et le SPD a mis à sa tête l’ancien bras droit de Shröder. Les choses peuvent évoluer mais qu’est qu’il faudra pour les sortir de leur léthargie ?
Une autre catastrophe économique sera nécessaire et je reviens de mes illusions sur les chances de voir des intellectuels, Paul ou Krugman par exemple, d’avoir une réelle influence.
A propos de Hamon et de la monétisation de la dette par la BCE, lire l’article de Jacques Sapir » Benoit Hamon est-il idiot? »
http://ecosocietal.wordpress.com/2009/10/04/benoit-hamon-est-il-idiot-jacques-sapir/
A., le constat que vous faites est très juste. En ce qui concerne le PS, je dirais que les capitalistes bourgeois y ont fait de l’entrisme, à tel point qu’il est devenu aujourd’hui plus déconnecté des classes populaires et de leurs intérêts que la droite (c’est dire). Le choix réel est maintenant entre mondialisation (PS, UMP) ou pas mondialisation (les autres). Etonnament, les autres sont majoritaires, mais trop désunis pour faire le poids. Et puis, parmi les intellectuels les plus lucides, certains comme Paul, continuent à être favorables à la mondialisation (ce qui pour moi est désespérant et incompréhensible, sauf à penser qu’ils n’en soufrent pas mais en profitent plutôt).
Et concernant les saboteurs de la société civile, des droits humains et des richesses de la nature, est-ce autre chose
que l’instinct de survie – la leur exclusivement – qui les meut ? …meuh ! mais ça c’est pas gentil pour les vaches, les vraies.
Impossible de faire démarrer cette vidéo. Quelqu’un a un tuyau?
Essayer avec un autre navigateur, installer le bon plug-in (adobe shockwave/flash player),…
Vous avez salué à la fois le maire et son intervention , mais sans définir en quoi le contenu de cette intervention d’élu confronté à des » gens ordinaires » était significatif . En quoi , en particulier , participerait-il de l’élaboration d’un projet commun ?
Vous avez raison, la situation n’est pas idyllique, mais parfois je me sens fier de faire partie de l’espèce humaine même si elle est souvent décevante. Il y a malgré tout encore de quoi faire donc l’avenir n’est pas absent.
l homme est il un animal comme les autres ?
si l on voit le système darwinien qu il tente de mettre en place avec opiniâtreté alors oui et a la fin le vainqueur de cette orgie libérale sera le dernier lemmings vivant.
mais une espèce qui a fait naitre les lumières , qui a sut penser l utopie et précisément parce que l homme est homme (homo sapiens sapiens= l homme qui sait qu il sait) ,alors oui il a un avenir.
entre un egoisme instinctif et une conscience altruiste acquise ,il faudra choisir !
en est il capable ?
L’Homo Sapiens est-il capable d’exercer ce choix ,choix qui raméne à celui de « La Vie..ou la Mort… » ?
J’en suis perplexe et,ce malgré ces « lumières » ,je dirais lumignons,qui me paraissent en fin de compte avoir obscurci les intelligences…!
Puissé-je me tromper de a à z !
Il faudra un jour, Monsieur Jorion, que vous nous expliquiez comment le système pourrait aller mieux.
Sachant qu’il ne pourra jamais se corriger de l’intérieur.
Depuis que Mr Jorion est lisible ( contre-info puis son blog ), je pense n’avoir manqué aucun de ses avis, mais jamais
je n’ai posté de commentaire … c’est une première pour moi.
Pour aller dans le sentiment de Mr Jorion, à savoir que les opinions évoluent, voir les extraits des débats organisés par
l’institut Montaigne entre Mrs Jouyet, Apotheker et Filippi (dont Mr Jorion parle dans son message).
http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index.php/2009/09/21/358-jouyet-filippi-apotheker-les-videos-du-debat-crise-financiere-un-an-apres-lehman-brothers
( comment fait on pour que ce lien soit automatique ?)
Peut être comme cela !! ( suis pas certain que cela marche mais cela devrait 🙂 )
Jean-Pierre Jouyet : l’Europe face à la crise financièrepar institutmontaigne
Je crois qu’un système ne change pas mais s’effondre pour laisser place à un autre.
Je n’ai à la base pas très confiance en cette société, mais j’ai foi en la vie, qui nous a mené de « rien », jusqu’ici.
Et je crois que nous nous orientons vers un avenir plus abouti, même s’il est impossible de savoir comment ça va tourner exactement et par quoi on va passer d’ici là.
Je m’apprête psychologiquement à traverser une période difficile, car les choses sont telles que l’on ne peu imaginer que la transition se fasse en douceur.
Et je m’y prépare personnellement depuis mon adolescence dans les années 90, on n’a pas appelé cette génération « no-future » pour rien, j’ai du affronter un désespoir profond lorsque j’ai pris conscience du monde dans lequel je débarquais malgré moi.
Je ne crois pas que quelques lois vont permettre de donner une structure plus stable et « humaine » au système. Mais que le système doit tomber et que l’homme doit passer à un mode d’organisation très différent.
Je commence à développer l’idée d’un système que j’appelle « humanisme spirituel », j’en ai eu l’idée il y a à peine un mois, j’ai essayé de décrire cette conception mais cela demande doit être amélioré:
Seule une humanité guidée par la conscience individuelle éclairée peut constituer un système global équilibré et donc efficace et viable à long terme.
Si chaque élément du système y prend place librement et avec pour vocation la volonté d’agir au mieux pour l’ensemble, cela crée la condition pour amener le système à une régulation naturelle.
La sagesse est la meilleure garantie pour tous, d’une organisation générale efficace et saine.
Chaque individu doit pour ce faire posséder en lui une conscience ; de son universalité ; de la nature commune à chaque être de la conscience ; autrement dit, de l’unicité de l’être.
22/10/2009
Suite…
Le chemin du combat politique commence donc en soi, par un travail de conscience de soi.
C’est le plan de la vie qui est en train de se réaliser à grande échelle maintenant.
Le système est infaillible, aussi surement que la vie s’est extirpée du néant : la vie réalise son plan au travers de chacun d’entre nous.
Si nous traversons une telle époque, c’est qu’il est nécessaire qu’il en soit ainsi.
Nous allons certainement souffrir, et je suis prêt.
Mais ce n’est pas en vain, mais simplement pour la réalisation d’un lendemain plus abouti de ce dont est capable la vie.
1/11/2009
C’est tout frais mais je suis de plus en plus convaincu qu’il est envisageable que cela soit le sort de l’humanité (Sartre disait que le 21ème serait spirituel ou ne serait pas).
Je fonctionne personnellement de cette manière et c’est très efficace à de nombreux égards, y compris en terme d’épanouissement personnel. Cette manière de vivre m’apporte d’être heureux en permanence et de « fonctionner » harmonieusement à tout les niveaux de ma vie.
J’espère que cela puisse inspirer certains, ce qui est pratique, c’est que cela se met en place non pas en attendant qu’un certain nombre de gens se décide, mais simplement en se décidant soi-même de faire un travail en soi. D’essayer de saisir le sens de la vie de manière profonde, son essence.
J’ai rencontré un auteur qui partage identiquement ma conception de la vie, il s’agit d’Eckhart Tolle, pour ceux et celles qui sont intéressé. 😉
Portez-vous bien et @bientôt.
En fait le combat est perdu, vous combattez un système.
Le problème est le système mis en place par les loups pour les loups.
En effet vous n’êtes pas invité à la fête, mais vous allez payer les pots casser.
Et le prix à payez est beaucoup plus fort que vous imaginez.
Ce qui vous permettrez de vous rapprocher de cette réalité, ce serait un systeme à l’image du cube.
Je sais je parle d’un film, mais c’est juste pour vous ouvrir l’esprit un exemple somme toute.
Le film « le cube » (le premier).
Un cube est construit par un système, on ne c’est pas qui et pourquoi, mais en fait, on est tous dedans.
Tous ce que l’on sait , c’est que c’est pas pour votre bien, et vous allez en baver.
Ps : ne pas faire attention à mon français, mais plutôt au contenue qu’au contenaire…
Nops…
Bonjour chez vous.
Bien vu de parler de Cube. Ce film culte. Ceux qui l’ont créé sont en réalité à l’intérieur. Et seul le fou s’en sort…
« Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. »
(Chateaubriand)
@louis delgres « l homme est il un animal comme les autres ? »
bah ,oui …
Les choses avancent quand même: « Feu vert pour la réforme du système de santé américain ».
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/11/08/feu-vert-pour-la-reforme-du-systeme-de-sante-americain_1264311_3222.html
Bonjour,
Une arnaque par mis tant d’autres, exemple:
N’auront pas droit les malades de long durée, les avortements et j’en passe.
Obama, n’a pas loupé le coche il continuent l’empire us des escrocs de la finance.
Il a été mis en place uniquement pour l’idéologie mais dans les actes continue un ordre mondial réserver à la finance.
Il ne reste plus que la soumission des peuples (en très bonne voie) ou un refus des peuples.
Mais en aucuns cas une refonte du capitalisme moraliste de l’intérieur. (Ceci s’adresse notamment à Mr. JORION)
Bon délire à vous tous.
Et aussi: « Londres favorable à une taxe sur les transactions financières.
La Grande-Bretagne s’est ralliée, samedi 7 novembre, au projet de taxe sur les transactions boursières pour financer à l’avenir d’éventuels plans de sauvetage des banques. Le premier ministre britannique Gordon Brown a fait cette déclaration, qui marque un tournant net dans la ligne politique que suivait jusqu’à présent Londres, à l’occasion d’une visite surprise à Saint Andrews, en Ecosse, où se déroulait une réunion des ministres des finances et des responsables des banques centrales des pays du G20. »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/07/londres-envisage-une-taxe-sur-les-transactions-financieres_1264276_3234.html#ens_id=1216746
Malgré ça Bill Bonner déprime:
« Beau temps pour les consommateurs américains, les Etats-Unis sont en solde », déclare une dépêche sur Yahoo!Finance. « Les remises sont incroyables », ajoute un blogueur connu sous le nom de Frugal Rhode Island Momma. Dans tout le pays, les commerçants ne vantent plus les mérites de leurs produits ; ils en vantent le prix. McDonald’s fait la promotion de ses « repas à un dollar ». Les hôtels ont réduit leurs tarifs de 20% au cours de l’année passée. Les maisons ont baissé de 30% environ depuis 2006. Les vendeurs cassent les prix et veulent que les acheteurs le sachent. « Vendu 365 000 $ en 2006 — désormais à 195 000 $ », peut-on lire couramment dans les annonces immobilières.
Le monde — ou du moins la zone comprise entre le Rio Grande et le 49ème parallèle — est déflationniste. L’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis est négatif ; voilà 59 ans qu’il n’avait pas chuté aussi rapidement. Les ménages ne consomment que si l’on baisse les prix. Le programme « Cash for Clunkers » a réduit les prix des nouvelles voitures de 20% environ. Dès qu’il a pris fin, il en a été de même pour les ventes automobiles. La plupart des nouvelles ventes de maisons peuvent être attribuées à des crédits d’impôts — qui réduisent l’apport initial de 20% au moins. Ce programme devrait prendre fin en novembre. »
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20091107-2260.html
Mon cher Paul, j’aime votre gentillesse, votre bonne humeur, votre douce voie qui porte très loin.
Comme vous, je suis optimiste, le système sera remplacé par un autre, c’est à nous de réaliser le travail, ce n’est qu’une question d’effet de seuil.
Quand 30 à 40 % de la population auront compris cela, le changement se réalisera comme une trainée de poudre.
C’est comme le centième singe
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1628
Morceau choisi:
« Ce qui est important, c’est que la nécessité d’un changement fasse l’objet d’une prise de conscience d’un nombre suffisant de personnes.
Aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d’entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde. A l’opposé, d’autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu’est la Vie. A mesure qu’un nombre de plus en plus grand d’entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l’essentiel. C’est une condition que l’humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d’évoluer consciemment, dans la cocréation, vers un nouveau monde. Lorsque cette masse critique sera atteinte, les choses changeront de façon soudaine et irréversible et l’Humanité dans son ensemble basculera dans un nouveau paradigme. »
Je suis tout à fait d’accord avec cette façon de voir, alors cessons de tourner en rond dans des considérations morbides à n’en plus finir, ouvrons notre esprit et mettons nous à l’action.
Je partage votre opinion Mike.
Merci d’avoir partagé ce point de vue. 😉
@Paul
Je suis un peu déconcerté par cette nouvelle – je crois – tendance à un discours disons millénariste. Déconcerté sur le fond mais surtout peut-être sur la forme car je crains que ça nuise à votre crédibilité. Et ce serait vraiment gravement dommageable, on a besoin de vous !
Oui, Cher Monsieur Jorion,
Le monde va changer et il va radicalement changer.
Il va peut-être bien changer beaucoup plus profondément qu’on peut se l’imaginer.
Si l’on avait décris notre époque à quelqu’un qui vivait-il y 50, 100 ou 200 ans en arrière qu’aurait-il pensé de nos propos ? notre monde lui aurait été inconcevable.
C’est vrai que sur ce forum on parle surtout d’économie, il y eu la fin du système communiste, comment vas évoluer le système capitaliste ?, à voir.
Mais sur un autre plan, vous qui êtes anthropologue, l’apparition de la communication verbale, je ne sais pas, il y 100’000 ans , 50’000 ans ? puis l’apparition de l’écriture 5’000 ans, puis les mathématiques, la géométrie.
Puis, la renaissance et tout d’un coup la révolution industrielle a fait exploser littéralement la courbe d’avancées technologique d’une manière exponentielle à tel point que depuis l’avènement de l’ère informatique plus personne n’est capable d’apprécier l’étendue des nouvelles découvertes qui se font chaque jour, il faut être maintenant un spécialiste rien que pour apprécier l’avancée de son propre domaine . Cette courbe ne peut plus être encore plus exponentielle qu’elle ne l’est déjà, ce qui démontre que l’on arrive à grands pas et rapidement à une sorte de fin de cycle d’évolution.
Si l’on prend le système politique, c’est vrai que la démocratie est le moins mauvais des systèmes connus, mais il faut aussi voir les choses en face. Les masses sont manipulées par les médias et les politiques. Étant Suisse, j’observe avec attention l’attitude des gens vis à vis d’une démocratie des plus directe : ils sont désinterressés, lassés et désabusés. La manipulation, même avec consentement passif, n’est pas de la liberté. Là aussi, j’ai vraiment le sentiment que nos systèmes politiques occidentaux survivent de bric et de broc.
Les gens en on marre, ils sont fatigués, la tension monte de plus en plus, il va se passer quelque chose.
On sait que la planète se meurt, on commence à parler de l’extinction de l’humanité, mais il est évident que du point de vue du monde animal, fin du monde a déjà eu lieu, en tous cas pour certains fin de leur monde ou fin de leur espèce. Plus de la moitié de l’humanité entre dans une phase se survie face aux changements climatiques. On sait maintenant que si l’on veut survivre, on doit changer radicalement notre mode de vie. On voit aussi ici que l’on en fin de cycle
Si l’on fait aussi quelques réflexions sur les religions et la spiritualité. On s’aperçoit aussi que l’on est à une frontière. Avec la connaissance et la liberté de pensée, les hommes ont constaté à quel point les religions les ont manipulés. Il ont tout rejeté en bloc. ils ont remplacé la spiritualité par le matérialisme extrême, mais un vide s’est crée où les sectes en tous genre ont pris pied. Les églises se vident et les prêtres deviennent des JO. Le christianisme se meurt en occident, là on éradique les Tibétains et le monde musulman est en plein bouleversement ( on ressent moins la fin de cycle avec les Musulmans peut être parce Mahomet est le dernier des prophètes venus sur terre). De nouveau on est en fin de course.
La vie, la mort
Le printemps vient toujours après l’automne
Personnelement je pense qu’il n’y a pas de hasard, je pense que si l’humanité est apparue ce n’est pas anodin. Je pense aussi qu’il est présomptueux d’imaginer que l’omo sapiens, sapiens, que nous sommes est au sommet de son évoltuion. Un jour nos descendants nous regarderons assurément avec la même compassion avec laquelle on pose le notre sur les hommes de l’âge de pierre. Cette évolution nous est inimaginable au même titre qu’elle ne pouvait être imaginée par les habitants de Lascaux.
Peut être que c’est ça la clef
Lorsque je vois votre sourire et le bonheur avec lequel vous présentez votre lettre je ne peut m’empêcher de penser que vous entrevoyez ce futur.
Mais il ne faut effectivement pas être naif. S’il y a plan, les enjeux sont certainement tellement élevé qu’il ne sont pas à notre portée. Au même titre qu’une fourmi qui verrait son habitait détruit pour la construction d’un hopital.
Les choses vont changer, ce sera inimaginablement magnifique, mais ça passera par des souffrances terribles à la mesure des changements.
Encore merci pour ce forum
Olivier
Je doute que le monde changera si tôt. Une grande partie de la population active est contenté par le système et ne souhaite pas de changement et surtout pas ceux qui mettraient en cause ce système (Galbraith a bien décrit ce phénomène). Certes, l’on sent et l’on entend des gens qui font part de leurs frustrations et précarités, mais le problème est que personne n’est capable d’identifier une représentation qui pourrait être le cible du mécontentement. La composition de la crise, qui dure depuis plus de trente ans, est tellement complexe que les gens ont du mal à y voir clair. C’est la raison pour laquelle je suis convaincu qu’il faut donner aux gens une certaine éducation économique via presse et publication. Le salarié moyen n’est pas sensible aux question de la grande économie, il préfère à la limite regarder une émission berlusconisée au lieu de se coltiner des questions qui lui praissent prosaiques et abstraits.
à Germanicus [21:27]
c’est fort peu la représentation du mécontentement.
Est-ce que 99.99% n’en ont pas soupé du mécontentement ?
Ce qui fait défaut c’est une représentation de
Nikademus l’avait compris
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2008/02/27/004-plesiosaure-reptilemarin
sciencenat.over-blog.com/article-29210880
Le monde changera, car nous changeons!
Quel plaisir cet enthousiasme chez Mr Paul!!!
L’être humain qui croit en lui et en l’humanité, ne peut que trouver les solutions!!!
Chacun, à sa façon, avec ses talents, sa bonne volonté, sa bonté et son désir vivant participe à cela!!!
Il nous faut « créer » du nouveau, et nous sommes fait pour ça!!!
Il n’y a pas à convaincre qui que ce soit, de quoi que ce soit, cela se vit dans les tripes.
Et ce n’est pas que le secteur de l’économie qui est concerné, mais bien tout ce qui fait notre vie, tous
les systèmes qui s’avèrent, aujourd’hui, complètement dépassés, obsolètes, car nous changeons, et oui!
curieuse euphorie!
En attendant, j’attends que vous vous impliquiez un peu plus du côté des solutions que vous proposez que je ne saisi guère!
En tout cas, votre livre, « l’argent, mode d’emploi », où vous ne faites qu’effleurer les propositions, notamment, comment il faut réviser la monnaie, ne me semble absolument pas décisif!
Ma réponse est – comme je le dis dans le livre – que la raison pour laquelle l’argent a l’occasion de jouer un rôle de réserve de valeur est due au fait qu’il est réparti de manière très inhomogène, et qu’en particulier certains en ont tant qu’ils ne savent pas quoi en faire. Rendre la monnaie fondante est pour moi un moyen beaucoup trop indirect de s’attaquer au vrai problème : une organisation sociale et économique qui encourage la concentration des richesses.
J’ai le sentiment que les choses deviennent beaucoup plus contrastées. Les pires constats, les plus grandes craintes cohabitent désormais avec une évolution sensible des esprits ce qui se traduit par l’abandon lent mais certain de nombres d’idées reçues, ce qui n’était pas encore vraiment le cas il y a encore un ou deux ans, ou même six mois, la « machine » à agiter les idées — la crise — n’ayant alors pas encore été mise en route. Même certains des plus fervents partisans du système capitaliste reconnaissent désormais que nous ne pourrons plus nous permettre une autre crise que celle que traverse le système économique et financier actuel. La thèse de la crise cyclique a certes encore ses adeptes, mais ils sont beaucoup moins nombreux.
L’idée qu’une taxe financière puisse seulement être discutée était tout à fait impensable. D »ailleurs plus personne ou presque ne dit taxe Tobin, ce qui est assez révélateur du fait que l’idée a fait son chemin et qu’elle n’a donc plus besoin d’être identifiée à une personnalité, ou un courant d’idée particulier.
Sans doute l’adoption d’une taxe sur les transactions financières, ne ferait que retarder l’usure d’un système à bout de souffle, mais ce serait un pas de fait avant d’autres pas qui viendront, lesquels, de proche en proche, ou à la faveur d’événements imprévus, pourraient conduire les responsables à prendre des mesures vraiment décisives, lesquelles créeraient une tendance qu’il serait ensuite difficile de contrer, ce d’autant plus que les opinions publiques ne vont pas manquer de peser dans la balance, surtout avec des aiguilleurs de qualité comme Paul Jorion.
Il ne faut pas perdre de vue aussi que le type de questions que l’on se pose varie au fur et à mesure de l’évolution de la situation de crise. Autrement dit les questions qui semblaient jusqu’ici prioritaires passent au second plan laissant la place à d’autres problématiques, si bien qu’au final, ayant posé de nouvelles questions ou encore ayant posé de manière différente les questions précédemment prioritaires, on en vient à apporter des réponses vraiment différentes.
Bref, les configurations successives de la crise apportent les questionnements qui leur correspondent.
Or, si jusqu’ici les nouvelles questions n’ont pas débouché sur des actions décisives ce n’est peut-être pas tant que les nouvelles questions étaient mauvaises, mais que celles-ci n’avaient pas encore suscité une nouvelle représentation globale du monde ou même de nouvelles représentations en certains domaines, faute d’avoir été suffisamment bien formulées. Un moyen d’y remédier consisterait alors à remonter de façon systématique des problèmes spécifiques du moment vers des questions nouvelles, y compris en déplaçant le regard vers des expériences ou pensées du passé ou du présent par trop oubliées ou négligées. (voir sur ce thème de la réponse qui est dans la question : Questionnement et historicité, Michel Meyer.)
Tenez, une question, certes d’ordre un peu général : les idées s’imposent-elles de la puissance de ceux qui, pour ainsi dire, les poussent, les lancent avec des moyens plus ou moins considérables, ou bien possèdent-elles en propre une dynamique ? Si l’on considère qu’une idée n’est pas un atome mais une chose dont le « destin » est indissolublement liée à la situation qui l’a vu naître, alors peut-être n’est-il pas déraisonnable de penser que l’idée elle-même évolue, prend de l’importance, de la densité, de l’ampleur avec le développement d’une situation, si bien que parvenus à un certain stade de l’évolution du système, une « chiquenaude », bref, pas grand chose en apparence, suffira à anéantir celui-ci, abandonnant alors la place au monde nouveau.
Bonsoir,
Comme je l’ai écrit sur mon humble blog, jadis, ceux qui avaient accès à des connaissances fondamentales sur la nature de l’homme par exemple, ne pouvaient les révéler d’un coup. Ils s’exprimaient donc par paraboles, métaphores, symboles, allusions, sous-entendus. Ils avaient peur d’être mal compris. Ils créaient des initiations pour trier sur le volet ceux qui étaient dignes d’avoir accès aux informations importantes. Ils créaient des hiérarchies de connaissants.
Ces temps sont presque résolus. Désormais tous les secrets peuvent être presque exposés au grand public, car il faut nous rendre à l’évidence: « ne comprennent que ceux qui ont envie de comprendre ».
L’envie de savoir est le plus puissant moteur humain !
Encore bravo pour votre partage Monsieur Paul Jorion.
Cordialement,
Luc van Mulders (Belgique)
Ca échouera, l’humanité va d’abord se prendre une grande claque et quand à genoux elle aura comprit ce qui est réellement important elle s’en reprendra une est disparaitra majoritairement, ensuite ce sera l’âge des ténêbres puis quand le pétrole se sera reformé les conneries recommenceront (peut-être pas avec des humains, on pourrait être juste du cochon en tranche ‘ou pire’ pour la nouvelle espèce dominante), on parlera peut-être d’une civilisation dans les temps anciens mais pas bcp plus.
@zulu, moraliser le capitalisme c’est du rêve, le capitale se fout d’être moralisé la preuve à la première occasion il fout le camp dans un pays où il peut exploiter à moindre coûts, d’ailleurs je suis certain que le capital en a plein les bottes de la démocratie et de ses idées de le moraliser et c’est la raison pour laquelle il a migré massivement et migre encore vers l’empire du milieu, toute la société occidentale va s’effondrer et le reste suivra plus tard.
Moi je ne vois qu’une façon de s’en sortir.
1) détruire le pouvoir, tous les pouvoirs et surtout ne pas les remplaçer.
2) la simplicité volontaire.
Je sais, personne ne veut vivre comme les amish mais bon si une société doit nous survivre ce sera surement eux.
De toutes manières cela c’est toujours mal terminé pour le peuple et il n’y pas de raisons que ca change.
Votre manque de foi en l’humanité… me consterne.
Mr. Jorion,
C’est une bonne chose que de nous vanter les qualités d’un notable (quel est son nom, déjà?…ah, oui, Mr.Guy Ferez, le Maire d »Auxerre).
Mais…pourrions-nous savoir en quoi ce monsieur dit tellement vrai?
Vous ne faites que vous féliciter de son intervention, lui passant en quelque sorte la « brosse à reluire », et pour nous:rien…pas un mot sur la teneur réelle des propos de cet édile.
Alors, « il a dit quoi », ce Mr. Ferez, au juste?
Veuillez pardonner mon manque d’enthousiasme sur ce point précis, l’ensemble de votre Blog étant de grande qualité.
Je vais voir s’il peut me communiquer son texte.
Ma demande du 8 novembre à 14h58 allait dans le même sens . La différence entre un anthropologue et un élu , c’est que le second est en responsabilité de façon triviale et qu’il est en principe condamné à agir … ou à suffisamment bien discourir pour perpétuer l’illusion .
voici un homme comblé par la reconnaissance et l’amour du prochain, cela sera-t’il suffisant pour sauver l’espèce ? …
les reconnaissances de dettes ayant failli, la reconnaissance de nouvelles valeurs devient la clé de notre survie !