Désolé pour les images hachées : j’étais dans une chambre d’hôtel et dépendait de la qualité de leur accès internet.
Comment votre manuscrit peut-il, simultanément, mesurer l’efficacité des données (I = C/D), garantir la transparence des programmes, reconnaître les limites…
140 réponses à “Le temps qu’il fait, le 5 février 2010”
Merci Paul!
Vu Eric Woerth hier soir devant vous.
L’aplomb de ces politiques est toujours étonnant.
Peu importent les chiffres et les circonstances.
On va continuer à privatiser , ajoutons un emprunt débouchant sur quelques mesures « dynamisantes » pour favoriser la « croissance »…
Car d’après le ministre la croissance est tout de même INDISPENSABLE!
Comment faire de la croissance?
Ben c’est simple comme tout, vous êtes bouchés ou quoi?
L’emprunt va permettre de relancer les secteurs d’avenir et nous vendrons des millions de téléphones portables.
Fin du chômage et de la concurrence chinoise!
Voilà le plan..CQFD.
Donc optimisme, circulez.
Réélection assurée en 2012 malgré l’échec UMP aux régionales.
Au fait Monsieur Jorion, vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes « belge », et vous l’avez avoué vous même en direct!
Mépris Woerthien.
Eric Woerth: » … le téléphone portable… tout ça … le monde est plein de progrès… juste y faut savoir où ce progrès va se situer: est-ce que ce sera en Chine, au Brésil, aux Etats-unis, en Europe… »
Le monde est plein de progrès: on vient de passer le chiffre hallucinant d’un milliard de personnes en état de malnutrition.
Le monde est plein de progrès: 500 personnes sur terre détiennent la même fortune que 500.000.000 d’autres.
Le monde est plein de progrès: les conditions de vie sur terre se dégradent pour la grande majorité des habitants.
Le monde est plein de progrès: la plupart des élus, émus à l’idée même de perdre un fifrelin de pouvoir répètent inlassablement que la seule voie à suivre est celle de la compétition économique à outrance.
Le monde est plein de progrès: il s’effondrera tout seul.
Ensuite… nul ne sait.
Monsieur Jorion, après avoir regardé attentivement ce débat je pense que seul un mouvement citoyen de grande ampleur peut, peut-être, freiner et rediriger la machine.
Comment parvenir à organiser des débats de propositions alternatives accessibles au plus grand nombre ?
Voilà ma question du jour.
Bien cordialement et encore bravo pour votre courage à affronter les moulins à vide…
Bonne journée à tous
Oui, certainement, » seul un mouvement citoyen de grande ampleur … » , car en effet, les arguments ne pèsent plus dans la situation, enfin, pas assez pour ré-orienter la machine.
J’ai à plusieurs reprise ici plaidé en ce sens, notamment en imaginant un processus visant à faire émerger le mouvement susceptible de conduire vers la masse critique, que je situais autour de 3 millions de personnes. Notre effort et nos intelligences devront désormais s’employer à celà. Il n’y a aucune raison objective de ne pas y parvenir. Simplement, il faudra s’y mettre, et je ne doute pas que ce soit hors de portée, à condition que la stratégie à mettre en place ne soit en aucun cas soumise à de l’idéologie , quelqu’elle soit.
En effet, voilà plusieurs messages que je consacre à poser un problème : celui de l’arrivée au pouvoir des idées alternatives qui selon moi n’ont aucune chance d’être portées par les représentants en place, même si on leur crie dans les oreilles. Comment fait-on, à partir du moment où toux ceux qui promeuvent ces idées sont convaincus qu’en leur absence, on court droit à la catastrophe ?
Monsieur Jorion, que pensez-vous de l’organisation d’un rdv périodique de débat contradictoire filmé « en direct », quitte à proposer aux intervenants de communiquer par « webcam » ?
Chacun pourait ainsi proposer des solutions alternatives qui seraient ensuite répertoriées dans un forum et soumises à l’appréciation de tous.
L’écran serait quadrillé et chaque intervenant apparaîtrait dans une fenêtre… Une autre suggestion ?
Quelqu’un a-t-il l’expérience et la technique à proposer ?
Merci à tous
De la perversité des émissions « débat » à la télé.
Dans la présentation que vous faisiez de l’émission, vous vous attendiez à être 5 invités. Or, vous étiez 7, ou plutôt, un ministre plus 6 invités. Et ça change les choses, car paradoxalement, passer de 5 à 7 augmente le temps de parole du ministre (qui peut commenter l’intervention de chacun des 6 invités), et diminue évidemment le temps de parole des 6.
Vous avez fait au mieux dans les 3 minutes qui vous étaient concédées. La télé peut garder bonne conscience en disant permettre la contradiction, et le ministre a 20 minutes pour jouer son rôle favori, afficher la sérénité de celui qui détient la vérité.
J’ai peur que parmi les téléspectateurs, plus très nombreux à cette heure-ci, beaucoup ne vous connaissent pas (hélas), et pour beaucoup d’entre eux, l’idée que le ministre ne fait pas ce qu’il faut leur est difficilement supportable au regard de leurs angoisses existentielles. Ca les rassure de le croire compétent, et vous êtes relégué au rôle de l’irréductible pessimiste, ce qui est un comble.
Je ne sais pas comment les autres habitués du blog ont perçu cette émission…
Pareil,
A écouter l’assurance si sûre d’elle-même du ministre souriant et tranquille, ça rassure la majorité des spectateurs qui se disent au moins celui-là est pondéré, mesuré, il connait ses dossiers et fait ce qu’il y a de mieux à faire. Les personnes catastrophistes sont inquiétantes, elles m’annoncent des malheurs, je préfère croire que tout est encore sous contrôle, que tout va aller mieux demain… Parceque je suis informé, sur ce blog et ailleurs, jamais le discours d’un politique en exercice ne m’était apparu comme le fruit d’un tel savoir-faire époustouflant de maitrise des mots, de l’éludation discrète des questions dérangeantes posées, de l’emploi la méthode Coué, d’insuffler contre toutes les évidences de la confiance, encore de la confiance, toujours de la confiance, car vendre de la confiance aux électeurs est le but permanent de tout politique qui veut durer, et toute pédagogie du réel est zappée. Le discours d’Eric Woerth est brillant et creux, se mouvant dans un espace de pensée (et surtout de croyances) bien trop étroit et ancien. La « saine » colère de Paul Jorion passe hélas plus difficilement à la télé quand en même temps il faut amener des questions et concepts plus pointus dans un laps de temps court, mais c’est il me semble le seul moment qui a vraiment réveillé le ministre de son masque de « béatitude confiante ». C’était quand même bien de secouer le cocotier de cette torpeur mortelle… Il faut réveiller tous ces endormeurs endormis avec l’irruption du réel à leur mettre fermement sous les yeux. Ils se défilent aussitôt des questions les plus essentielles, alors il faut remettre le couvert, jusqu’à ce que…
Quand on n’est pas spécialiste, que l’on reste un simple spectateur télévisuel, on gobe à la télé ce que les pros de la communication savent faire passer.
Ils étaient deux pros de la communication hier au soir, les plus connus, le Ministre Eric Woerth et François De Closet.
Le ministre est dans son rôle pour démontrer que ce qu’il fait est bien dans l’intérêt du pays, que le 1% des 3% du … de … et la future croissance à 3% … parce que l’on a du génie et qu’on est la France … na gna na gna … on est sur la bonne voie, soyez optimiste, il sourit, est heureux, c’est la joie … méthode Couet, ayez confiance. Sûr, il sait, c’est le Ministre du budget
F de Closet, c’est la voix qui porte, regard face à la caméra, il s’impose, en impose … ce n’est pas 1%, pas 3% c’est … 20% par an depuis 30 ans, et cette année 40 %, c’est faramineux, la dette, la dette, la dette … Et parce qu’on n’avait pas entendu, il va couper encore une fois la parole pour répéter la même chose … à lui seul, plus de 20 mn. C’est un pro, c’est clair, simple, on a compris, on doit serrer la ceinture, il faut rembourser.
Il y avait les autres, qui disposaient d’un peu de temps à partager pour , pour, ??? … débattre ? Interroger ? Contredire … Vendre leur livre ? … Faire passer une autre logique économique ?
Quand on n’est pas expert, et que le sujet intéresse au point de rester à attendre (pas devant la télé) alors que d’ordinaire je dors; si j’allume le poste à 23 h, c’était pour écouter et regarder la prestation de mon idole, et là, hier au soir, c’était Paul Jorion. Et les autres, pour bien dire, je n’ai pas tout entendu, pas tout compris, il faut être expert … et vouloir comprendre.
Alors qu’ai-je-retenu de mon préféré blogueur économique ? Moi qui l’écoutait, ce ne fut pas facile de l’entendre malgré mon attention et mon application. Car son parlé n’est pas tonique, avec un accent qui mange les consonnes … comme mon cousin Américain :
Paul Jorion a posé les questions qu’il fallait poser, avec pugnacité.
Qu’est-ce que la dette, qui la paie et pourquoi …?
Paul a évoqué le sexe des anges dont on parlait lorsque à Constantinople l’empire s’effondrait.
Il a demandé au ministre ce qu’il ferait si la croissance n’était pas au rendez-vous.
Que pense le ministre des agences de notation.
Bref, Il est allé droit au but.
Pour en savoir plus, lisez les commentaires sur le blog, écrits après 23 heures.
C’est là que je me rends compte que pour apprendre et comprendre, surtout ne nous limitons pas à écouter la télé. Je constate aussi autre chose, et cela est nouveau pour moi; comprendre l’actualité dans les livres, n’est pas possible. parce que l’actualité court vite, très vite … un livre doit être pensé, écrit, édité, c’est long au rythme des événements. Alors restent les journaux … l’abonnement est nécessaire, il faut trier; cela devient du professionnalisme.
Par contre aujourd’hui, sur Internet on trouve! Ce que je trouve extraordinaire, c’est l’actualité en direct telle que présentée sur le blog de Jorion avec des intervenants de qualité et une multitude de commentaires très très enrichissants; je ne connaissais rien en finance et économie, enfin je commence à comprendre.
L’actualité, ce qui se déroule en direct, sous nos yeux, est l’histoire dont on ne connait pas l’issue. Dans ma campagne, loin de l’agitation, j’estime que je dois m’en mêler, je ne veux pas la laisser à quelques uns, alors j’essaie d’y participer à ma manière, de comprendre et de dire comment je pense.
C’est quoi faire de la politique ? D’abord donner mon avis, essayer de comprendre et diffuser.
Nous sommes au coeur d’un chamboulement dont on ne veut pas que l’on se mêle.
Il se passe la même chose dans une entreprise en crise. Une seule voix est permise celle de l’optimisme forcené, positivisme ou méthode coué comme on l’a appelé à d’autres époques. Le problème, c’est que si la méthode coué peut marcher à l’échelle individuelle ou dans un petit groupe pour combattre une baisse de régime passagère, elle ne marche pas dans un groupe de la taille d’une entreprise, et encore moins à l’échelle d’un pays.
Woerth est l’équipe sarkozy font un pari, celui de la reprise, tout en sachant qu’ils n’ont aucun contrôle sur les événements. Mais l’important est que l’homme de la rue le pense de manière à ce qu’en cas de reprise, ils puissent s’en attribuer le mérite. Si la reprise ne revient pas ou pas assez vite, ils se recaseront tous « à droite ou à droite ». Ils ne courent aucun risque puisqu’ils feront fructifier leurs années au pouvoir en tant que consultant dans des cabinets de conseils ou d’avocat.
De même qu’à gauche, la crise est leur seule chance de revenir sur le devant de la scène et d’être crédible pour 2012. Une reprise économique pourrait leur être fatale. La politique est un vrai buisness.
Même sentiment, ils prennent les gens pour des faire valoir, je n’en attendais pas plus.
Il faudrait passer à un débat ou un travail commun sérieux entre vrais experts avérés comme Paul, J Attali et aussi F Lordon, d’autres dans un premier temps et plus tard, quand la problématique est clairement mise sur la table avec un représentant de chaque grande tendance politique française….mais surtout pas de tribuns, des gens qui raisonnent à court, moyen, long terme, intègres, d’une honnêteté intellectuelle non partisane.
Suite.
N’oublions pas des gens comme Marc Jancovici, des représentants d’ONG, ne pas négliger les apports d’un mouvement comme Attac.
La dimension française n’est pas suffisante, il faut une dimension européenne.
@Papiman
Et pourquoi pas mondiale ? Il existe des organisations internationales. Il existe en fait une multitude d’organisations qui toutes bataillent dans leur coin (la tendance semble être aux échanges toutefois). ATTAC est effectivement très structuré en France et un peu partout dans le monde. Il existe aussi énormément d’organisations partout dans le monde.
La création d’une organisation internationale de réflexion fédérant l’ensemble des organisations pourrait permettre des actions concrètes et avoir plus de poids qu’un Greepeace seul, qu’un ATTAC seul … De plus, cela permettrait de sortir de l’approche partielle des évènements et d’avoir une approche globale des problématiques.
C’est évidemment beaucoup plus compliqué à gérer, mais je crois fermement qu’en dehors d’une approche globale, nous continuerons à commettre des erreurs.
Concernant l’émission d’hier, je partage à 100% l’analyse de Christian de nissa.
Bonjour Monsieur Jorion,
Merci pour votre intervention dans le débat ; espérons qu’elle fasse réflechir, malgré la loi du genre (émission tardive avec de nombreux intervenants et peu d’espace pour chacun). Heureusement votre Blog a une large audience.
J’ai noté dans le débat sur France 24 que la liste des problèmes se concentrait sur l’Europe Continentale et la zone Euro. Bien sûr les problèmes sont réels et graves, mais ne pensez vous pas qu’une forme de manipulation puisse être « appuyée » par un certain « clanisme » anglo-saxon avec un triple avantage : gêner des concurrents, braquer l’attention ailleurs, et faire des sous en passant ?
PS : Il m’a semblé que Monsieur Woerth avait deux opposants : Monsieur de Closets (à sa façon) et vous même; je dirai que Monsieur Woerth l’a ressenti. Compte-tenu de (ou malgré) ce que vous avez dit sur votre éthique personnelle et sur les critères qui forment certaines logiques de groupe, il peut être productif de « bien envelopper » ses arguments pour continuer à être écouté (noyauter le système ?).
bonjour, félicitation Paul ,ton intervention hier soir a surpris tadei (revoir l’émission)on voit son visage sourire face a votre colère,le bateau coule ,la musique continue de jouer ;la solution n’est plus collective mais individuel ,tampis pour l’egoisme.quand neuf personnes sur dix ne veulent rien comprendre ,sauve qui peut ………………………………………….
Il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas. Qui sont ces gens qui sont aux manettes pouvant décider de « faire tomber » la grèce, l’espagne …? Je ne conteste pas qu’ils puissent exister mais a-t-on affaire à un phénomène de type main invisible de Smith généré par la somme des actions individuels des spéculateurs à la baisse, ou bien y a-t-il vraiment des personnes physique ayant les moyens de faire chuter des pays ?
Et si on me dit « ce sont les banquiers et les traders », rappelons nous que certaines de ces grandes banques ont disparu de la place du jour au lendemain avalées, digérées. Pour le moins on pourra dire que ces banques là n’étaient pas assises à la table des décideurs occultes.
Tout celà n’est pas clair pour moi, mais j’y travaille.
@ Kidam;
C’est une excellente question, si vous avez la réponse ne manquez pas de nous le faire savoir, merci 🙂
Les grandes familles et les groupes industriels – incluant l’industrie de la finance- avec la complicité des pouvoirs exécutifs des états qu’ils ont au préalable fait ou défait …
« les grandes familles et les groupes industriels »???? Vous voulez parler de qui exactement? bétancout, buffet, meetal… ? Ou s’agit-il d’autre chose ? Je ne vois pas trop ce que ces familles industrielles gagnent dans la crise.
D’aucun diront que la Grèce tombe toute seule,les marchés ne font que sanctionner l’impéritie des gouvernants qui se sont abrités derrière l’euro et les faibles taux d’intérêt pour faire n’importe quoi.C’est que j’entendais ce matin sur une radio spécialisée.Je n’ai pas d’expertise ,donc pas de point de vue personnel sur le sujet.
C’est vrai que les « ils », « ces gens », « ils ont », ça commence à bien faire. Des noms s’il vous plaît. Georges Soros par exemple?
Pas trop discourtois …. bravo pour vos interventions, plus musclées qu’à l’habitude, surtout sur ce plateau là.
Peut-être l’agacement qu’on ressent chez vous vient-il de l’impression de plus en plus forte que ceux qui parlent d’ »après crise » ont conservé la mentalité et les réflexes d’avant la crise (l’Etat est obèse et inefficace, il faut tailler dans le social, surtout pas d’augmentation des impôts, pas touche aux riches …) … rien ne change … ils ne veulent pas changer.
Vos interventions sont archivées ici :
http://www.youtube.com/watch?v=PM9dPKFqrLA
http://www.youtube.com/watch?v=k9zXq5Hu_gk
Bonjour et merci pour les liens,
Vous serait-il possible de mettre en ligne l’intégralité de l’émission, la vidéo sur le site de Ce soir ou jamais ne fonctionnant pas ?
Merci
merci pour avoir mis les questions de mr jorion en youtube, mais nous n’avons pas les réponses aux questions.
Je ne suis pas sûr d’avoir le droit de publier l’intégralité de l’émission sur Youtube …
En ce qui concerne les réponses aux questions, vous n’en aurez pas plus en regardant l’émission en entier …
Dominique Larchey-Wendling,
Merci.
Léger détail, cependant, à la toute fin de la deuxième video :
M. Jorion : Ne pensez-vous pas que ces agences de notation ont un pouvoir exorbitant ?
M. Woerth : Oui, vous avez raison … enfin, non, vous n’avez pas raison … enfin … …(au secours, sortez-moi
de là, M. le présentateur, intervenez quoi, faites le boulot).
La réponse de Monsieur Woerth, dans son premier jet, a tous les accents de la sincérité digne d’un honnête homme
qui, sans arrière pensée, prend en compte l’avis de son interlocuteur et y répond de manière constructive
et éclairante ; autant pour les deux parties que pour les autres intervenants, et le public alentour, et les téléspectateurs.
Mais, une mouche l’a piqué et l’a rappelé aux cadres définissant strictement, etc.
Dommage.
Bonjour à tous
Pour la Grèce, le Portugal et l’Espagne, que fait la BCE ? rien ; que disent nos politiciens de gauche ? rien, ils sont bien trop occupés pour se faire réélire .
Elle est belle la solidarité européenne pilotée par Mme Merkel et Mr Sarkozy……Cette situation est lamentable.
Que pensez vous de la campagne dénonçant les mal façons de Toyota ? C’est bon pour l’industrie automobile américaine?
MERCI.
L’émission de M.Taddei m’a permis de découvrir votre travail et votre pensée.Déjà cela,c’est beaucoup
J’ai vite compris que M.Woerth vous tenais en estime, gravement, ainsi que le prof Sciences PO.
Pour faire court quel grand décalage de pensées et de propos par rapport à la version officielle, c’est toujours une surprise pour moi de le vérifier jour après jour aussi bien par des propos venant de Paul comme d’autres intervenants.
Et comme dirait le ministre du budget ou de la propagande, il y a tout plein de progrès visible partout, donc tout va bien dans le meilleur des mondes, le notre forcément celui de notre temps, bien évidemment lorsqu’on gratte un peu en profondeur, ce n’est déjà plus du tout la même chose que nous éprouvons alors le besoin de faire principalement entendre aux autres, ne serait-ce pas avant tout le premier devoir de tout honnête homme dans une société ?
Bonjour mr Jorion.
Vous parler des marchés jouant la faillite de certains états via des CDS mais qui selon vous est suffisament costaud sur le marché pour assurer ces pays ?
Croyez vous qu’en cas de défaut, certains acteurs des marchés puissent à nouveau se retrouver incapable d’honorer leurs paris ?
Bonjour Monsieur Jorion,
bonjour à tous,
une question : que pouvons nous faire d’ores et déjà dans nos vies quotidiennes étant
donné la situation..
– Grève de la consommation ?
-Revente de nos appartements non encore payés ?
– ………………………
Je lis avec bcp d’intérêts les analyses et constats de chacun et cela est édifiant..
Mais que pouvons-nous f a i r e ici et maintenant ?
Je suis une ‘citoyenne’ sans connaissances particulières en économie…
Quelqu’un peut-il me donner des pistes d’action ??
Je me sens démunie.
Merci beaucoup.
Merci Monsieur Jorion, grâce à vous et à tous les intervenants de ce blog, je me sens un peu moins mal parceque la connaissance est fondamentale … Merci.
Ne revendez pas un logement non encore payé complètement.
L’Europe n’est pas les US. Les prix de logements ne chuteront pas autant. La valeur de l’argent, elle, se chargera de chuter pour vous.
Ainsi, comme le voient actuellement les états, c’est le moment de s’endetter au maximum : la dette ne sera pas payée.
Bonjour. Vous êtes une citoyenne, parfait. Sans connaissance particulière en économie, parfait.
J’ai été rechercher dans ma bibliothèque ce passage tiré de « L’homme vivant » de Louis Calaferte.
Sachez qu’il y a l’arme du refus.
Le refus est une arme spirituelle.
Si le refus engendre autour de vous la violence – effacez-vous.
Mais ensuite – revenez au refus.
Revenez inlassablement au refus.
Ce qui ainsi sera obtenu l’aura été par la seule véritable et insurpassable force – celle de l’esprit.
Que vos gains soient exclusivement ceux de l’esprit.
Pour être ce monstre phagocytaire qu’elle est, la société a besoin de soumission.
Opposez-lui l’insoumission de l’esprit.
La violence est impuissante devant la détermination de l’esprit.
Ce que vous n’admettez pas – dites-le par le refus.
Ce que vous n’admettez pas – transformez-le par le refus.
Si vous n’êtes pas heureux – c’est qu’ils ont tort.
Si votre Vie n’est pas ce que vous désirez qu’elle fût – c’est qu’ils ont fait des erreurs.
Faites-leur réparer leurs erreurs par le refus.
Leurs règles aujourd’hui ne sont ni les seules ni forcément les meilleures.
Changez ces règles par le refus.
Et que ce soit égalisation et paix que souhaite votre refus.
hors sujet (quoique) mais exemple de rebelle en refus (en écho à la réponse de Martin Olivier – http://www.pauljorion.com/blog/?p=7604#comment-5426)
http://yurtao.canalblog.com/archives/2010/02/17/16943290.html
Bonjour,
Vous devez déranger du monde, sur le site de ce soir ou jamais il est impossible de voir la vidéo!?
Un autre lien peut aitre? (pour voire la vidéo en entier, par avance merci)
Selon les économistes du monde politique un pays ne peut « faire faillite ».
par contre il peut toujours en langage policorrect de bois:
« faire défaut »
ou
« répudier » sa dette.
Le résultat du point de vue des agences de notation est probablement différent à terme, mais en quoi?
Je pense que c’est proportionnel au degré d’asservissement des peuples de chaque pays car si un pays ne fait pas faillite son peuple amortit le choc.
Ami Haché, répudier sa dette peut se faire lorsque UN pays est trés trés mal.
(voir actuellement le cas de la Grèce où les autres pays doivent jouer au plus pauvre pour aider le moins possible, vu leur endettement.)
(voir le remboursement des emprunts russes toujours en discution)
Le premier pays de l’OCDE qui fait défaut tombe instantanément dans les griffes du FMI. (voir : rachat de crédits avec étalement de la dette)
Ne restera plus comme solution aux endettés à faire de l’hyper-inflation. Lorsque le temps est contre toi, raccourcis le temps.
un pays ne fait pas faillite au sens d’une entreprise. En effet, comment imaginer un pays « licencier » ses ressortissants.
Face à un problème de solvabilité, on peut imaginer que le pays en question puisse :
– soit réemprunter comme dans le cas de la Grèce,
-soit si il ne trouve pas à emprunter, il peut augmenter les prélèvement fiscaux mais jusqu’à un certain point seulement car attention aux pressions révolutionnaires que ça génèrerait dans le pays
-soit « Répudier » sa dette autrement dit effacer l’ardoise, ce qui reviendrait à s’exclure de la communauté économique mondiale pour un retour à l’autarcie.
Enfin tout cela est théorique à mon avis.
Woerth s’en fout. Il a du fric et des téléphones portables plein les poches,
un véritable môme qui dit : « C’est à moi ça! »
🙂
Ces financiers qui parient sur la chute d’un pays au travers des CDS, où iront-ils habiter après avec leur famille et que feront-ils ?
Vivre dans les paradis fiscaux n’est pas une vie ! Le soleil, la plage, le ski, les randonnées n’ont qu’un temps !
Que signifie alors qu’un pays « tombe » ?
La notion physique et géographique devrait nous faire réfléchir …
Lorsqu’un pays tombe, il ne faut pas être investi dans sa monnaie, dans son économie propre, mais vous pouvez très bien continuer à y vivre tranquillement tout en devenant plus riche avec des avoirs placés sur d’autres monnaies, secteurs, places, etc. Le seul problème, c’est lorsque cela tourne vraiment mal, lorsque le stade de l’écœurement déclenche une dynamique de haine et des désordres pouvant aboutir à une guerre civile ou autres cataclysmes de civilisation en déshérence.
Paul, votre baromètre était en léger décalage, seulement d’une semaine ; bravo !
Nous sommes encore bien loin du stade de l’écoeurement pouvant conduire à de telles extrémités dans nos pays d’enfants gâtés 🙂
mais si les gâteries viennent à manquer… ce sont les classes moyennes, habituées à un certain confort de vie, qui finissent par mettre des tyrans au pouvoir. La masse est aveugle, elle désire sans penser.
Bonjour Paul Jorion,
L’impression générale de ce débat d’hier a fait sentir qu’il existait « une résistance » au discours du « tout va bien et on y croit tous », et cela est une bonne chose.
Votre démarche est celle d’un homme qui essaie d’anticiper et de rechercher des solutions. Il faut bien entendu que les bonnes questions soient posées avant.
Mais cela peu de gens le savent.
Votre communication doit mettre en avant que vos questionnements servent une bonne cause (et vous devez apprendre à le faire si vous voulez continuer à gagner la confiance de ceux qui vous écoutent).
Vous obtiendrez l’adhésion du plus grand nombre si celui-ci comprend le but réel des questionnement actuels sur ce blog comme une recherche de solutions, plutôt que comme il est parfois perçu (à tort bien sûr) de celui qui agite le torchon qui brûle.
Vous n’êtes pas encore tombé dans cette étiquette, mais nombreux seront ceux qui essaieront de vous la coller. Alors votre réussite et donc celle de vos idées a besoin que vous fassiez passer avant tout que vos questionnements servent une bonne cause !
Juste une remarque,
On entend dire dans les médias que les ‘marchés’ d’attaque de l’euro. Il attaque les faible car c’est sa nature prédatrice évidement.
Le simple fait que l’on parle d’attaque est déjà une victoire. Et on ne parle pas des spéculateurs, on parle du marché.
C’est par ces glissements sémantiques que l’on peut mesurer le changement d’ambiance.
Alors monsieur Woert, on attaque un pays souverain, donc on nous attaque nous citoyen.
Vous êtes mandaté pour nous défendre, comment défendez vous le peuple?
En réduisant les deficits public?
Mais c’est pour cela que l’on nous attaque, donc monsieur Woert vous avez capitulé, face à plus puissant que vous, vous êtes battu, les citoyens sont battus.
La crainte du politique, c’est que le peuple s’aperçoive qu’il n’a pas plus de pouvoir que lui.
Et on ne parle pas de qui a déclenché l’attaque: les agences de notation. Et de qui est derrière ces agences de notation.
Très bon raisonnement. Je crois qu’il faut insister pour les très profanes (par opposition aux un peu profanes comme moi), sur des mécanismes un peu simplifiés mais justes : les banques et le système financier d’une part exigent des rendements actionnariaux qui pressurent à la fois entreprises et employés, d’autre part provoquent la crise par les conséquences des premières exigences : crédit et spéculation à outrance. Ces banques se font sauver rubis sur l’ongle par les Etats qui s’endettent pour ce faire avec pour contrepartie demandée la réinjection des fonds dans le crédit pour relancer l’économie. résultat ? Le secteur financier garde l’argent pour lui, le place dans la spéculation pour essayer de regagner des fonds propres mis à mal par les produits toxiques qui dorment toujours hors bilan, ne fait aucunement repartir le crédit et en plus pressure les Etats sauveurs pour renchérir la dette creusée par le sauvetage. Au final, les contribuables et les salariés (futurs chômeurs) payent sans qu’il n’y ait pour eux aucune contrepartie. On appelle ça une escroquerie géante et les politiques en places en sont complices…Vous trouvez ça juste mesdames et messieurs ?
Difficile de répondre sans tomber dans les travers conspirationnistes.
Il y a d’une part les USA en tant qu’état qui peut y avoir intérêt géopolitique.
Les détenteurs de capitaux, les banques.
Le problème avec la collusion d’intérêts c’est que l’on ne sait plus qui commande qui.
Moi, tu inverses les rôles.
Les agences de notation sont payées par les « investisseurs » qui décident d’attaquer qui ils veulent.
Et payées aussi grassement par ceux qui veulent des bonnes notes.
C’est comme ça que ça marche aussi dans la Mafia lorsque tu achètes un flic. Je t’expliquerai plus en détail lorsque nous aurons le temps.
@yvan: Et qui sont ces investisseurs qui payent les agences de notation, hein? Ils sont tous aux manettes à Washington, et pas tellement en coulisses que ça. Goldman Sachs, Merryl Lynch, Bank of America ou USA, c’est kif kif bourricot. Ce qui bénéficie à l’un, bénéficie à l’autre, et inversement. Les USA sont dirigés par une ploutocratie financière et on vient nous dire que « les marchés » font ceci ou cela? Et toujours dans l’intérêt US?
Le jour où ces agences dégraderont la note des USA et GB, comme cela devrait déjà avoir eu lieu depuis longtemps, je commencerai à peut-être croire qu’elles sont indépendantes. Pas avant. Et ce jour ne risque pas d’arriver, même quand plus personne ne voudra des bons du trésor US.
Après avoir été celui qui avait prédit la crise, serez-vous celui qui avait dit ce qu’il aurait fallu faire ?…
Vous avez raison, les questions sur le cadre général sont très importantes.
Il ne faut pas tomber dans la théorie du complot mais pourquoi ne pas l’aborder sous l’angle de la morale (qui est à la mode).
C’est cette contribution qu’il faut faire émerger du blog :
donner au public les réponses à ces questions sur le fonctionnement du cadre général.
Cette prise de conscience est nécessaire pour en chasser sa fatalité.
Cette crise financière – conséquence de la fin de la fonction positive du crédit – n’est qu’une petite partie de l’iceberg de la fin d’une croissance – prédation de la matière première – qui nous semblait éternelle et dû à l’humanité entière.
Le réveil est dur, si dur que nous sommes encore pour quelques années dans le déni.
Nous nous devons de ne pas ignorer que ce type de crise était prévisible et prévu par le club de Rome dès 1968 et le rapport Meadows § al en 1972 !
De notre compréhension courageuse et collective de cette problématique dépendra la paix de demain !
Re-bonjour!!
Moi j’aime beaucoup cette idée que le peuple -le nombre- est plus puissant qu’il ne le pense.
Quelles a c t i o n s (pacifiques) pouvons-nous mener, dans notre quotidien, pour nous faire entendre ??
Pourquoi, sachant si bien les choses, continuons-nous à a c c e p t e r ?? Sans Broncher.
Merci pour les pistes si quelqu’un en a…..
Bonjour,
J’ai apprécié votre intervention d’hier soir et ai souri lorsque vous avez posé la question sur les agences de notation. Il est cependant dommage que vous n’ayez pu pousser votre propos jusqu’au bout et demander simplement s’il était bien normal que quelques organisations privées constituées d’un nombre limité de personnes aient la possibilité de s’arroger l’évaluation d’un Etat représentant des dizaines de millions de personnes !
Laurence, « Agir pour se faire entendre » , n’est-ce pas prétentieux ?
Je crois qu’il suffit d’agir tout simplement, sans attendre « la grande prise de conscience » des autres
Et d’être cohérent dans ses actes avec ses propres convictions : c’est déjà un vaste programme.
Martin Luther King disait que le malheur du monde ne vient pas de quelques malfaisants, mais de
l’inaction de tous ceux qu’on appelle « de bonne volonté ».
Le vocabulaire de crise.
Ne plus dire investisseurs mais dire prédateurs.
Ne plus dire agence de notations mais tribunal.
Ne plus dire règles internationales mais règles impériales.
Ne plus dire dollar mais monnaie de singe.
Galien,
on peut discuter des termes mais vous avez tellement raison
c’est le vocabulaire avant tout qu’il convient de changer
ok
on commence comme ceci, entre nous
la communauté internationale: l’empire hégémonique et ses valets
les Droits de l’Homme: ceux de l’homme blanc de l’hémisphère Nord de la middle class up
etc etc
les medias: les mass merdias
etc;; à nos futurs lexiques qui définissent un peu mieux pour nous ce que nous vivons
Ne plus dire euro mais roupie de sansonnet.
Le ministre du budget est là pour rassurer,c’est son job.Ce qui n’exclut pas que derrière la façade il y ait de véritables inquiétudes et un jeu actif de concertations ,de réflexions,voire de décisions .La pérennité de la zone euro semble en jeu,et je pense pas que l’heure soit à la rigolade pour les élites qui s’efforcent de nous gouverner.Le problème c’est qu’il y a une grosse déchirure dans la coque.
Ce qui est en cours (Grèce, Portugal, Espagne …) est le fait de la finance mais ne peut être ignoré des politiques d’outre-atlantique (et d’outre-manche).
Il s’agit d’actes de guerre.
On est en droit d’attendre une réponse politique vigoureuse de nos gouvernants.
Je constate depuis quelques temps que Paul dit les choses comme elles sont, ne prend plus les pincettes, perd son ton énigmatique pleins de sous-endentus. Bravo, chacun peut te recevoir clair et net, Paul (et François aussi).
L’émission « Ce soir (ou jamais) » d’hier était une cacophonie avec 2 personnages qui ont confisqué la parole sur des détails futiles (de Closet) ou en étant sourd et aveugle et éludant/détournant les sujets de fond « délicats » (Woerth). Trop d’invités, la qualité de cette émission s’en ressent.
dommage, j’aimerais bien voir l’émission en entier sur le site de france 3 mais elle n’est pas disponible …
Mr. Woerth « Il n’y a pas de dogme là dedans »…
Pourtant, quelle autre justification que celle de principe pour la réforme fiscale (dite « paquet fiscal ») du début de mandat de Mr. Sarkosy, ou que son affirmation persistante de « ne pas vouloir augmenter les impôts »?
« L’Etat français est en situation de faillite » (F. Fillon, 2007).
Il n’y a pas 36 méthodes connues pour équilibrer un budget en déficit: Augmenter les recettes, réduire les dépenses ou une savante combinaison de ces deux possibilités. Pourquoi l’augmentation des recettes (par l’impôt) est-elle systématiquement balayée d’un revers de main, si ce n’est du fait d’une posture dogmatique?
Comble, par quel mécanisme formidable le budget pourrait-il s’équilibrer par un recours à de nouvelles dépenses (emprunt), si ce n’est par la croyance (le pari) que « demain, tout ira mieux »? Et si demain tout ne va pas mieux, que fait-on de ce surcroit de dépenses?
pour faire simple si je comprends bien, les méthodes pour équilibrer le budget c’est l’inflation, m’enfin bon j’ai surement pas tout compris.
de plus l’inflation sert la consommation,
comment l’inflation peut servir l’investissement ?
L’inflation dans ce contexte est un jeu de dupes: On assume pas le poids de la dette contractée, mais on en donne l’illusion au créancier en le payant en monnaie de singe. Entre ça et la répudiation pure et simple de la dette, cette deuxième option a au moins le mérite de la franchise.
Par ailleurs cet « outil » n’est disponible que pour les États ayant le contrôle de leur planche à billets, ce qui n’est justement pas le cas pour les membres de la zone Euro, si j’ai bien compris.
Quand on invite un ensemble de bovins sur un plateau, il n’est pas étonnant qu’on entende plus la vérité. P J est le seul à avoir posé les questions qui comptent, sur le partage à faire entre dette et impôt (plus d’impôts, sur les plus riches = moins de dette).
Quand on pense à la dose d’incapacité qui nous gouverne, l’image de Byzance était la plus juste qu’on pouvait trouver.
Hier on a assisté à un moment d’éclatante vérité, qui sera reconnu comme tel à postériori.
Quand à agir ensemble, il a toujours était impossible de contrôler un mouvement social une fois lancé (ou difficile). Les conflits éclaterons par catégories, puis au delà, et la dynamique de ces mobilisations, de cette dynamique résultera une nouvelle force politique, les acteurs seuls essaieront de la canaliser.
Ici ne pouvons pas créer cette force, on ne décrète pas la révolution. Si nous avions un Bakounine, alors là oui. Ils arrivait quelque part et fomentait une révolution, c’était ça profession.
Désolé pour l’orthographe
C’est pas grave, j’en ai fait des pires.
MAIS c’est LA que nous voyons que tout ce système s’ingénue à vivre sur la crédulité.
Fais un test : sors dans la rue et dis ce qui est écrit sur le blog : je te donne entre 2 heures et 2 jours pour que tu te retrouves enfermé comme agitateur public.
Si Paul Jorion PEUT aller en donner une partie sur un plateau télé (et entre nous, on ne le laisse quasiment pas parler, trop de vérité est mauvais pour les élections) c’est qu’il faut éviter de faire un scandale.
Il est ainsi devenu « notre » porte-parole et bouc-émissaire.
You’re welcome, fils Jorion. Good luck.
Bonjour Thomas,
j’aimerais juste (avec plein d’autres je l’espère) ‘acter’ dans mon quotidien mon désaccord avec le système.
Se faire entendre serait prétentieux ?? Pourquoi????
Prétentieux parce que le web nous fait tous monter sur l’estrade, alors que nous n’avons pas tous quelque chose à dire.
Paul Jorion ou François Leclerc se font entendre, tant mieux, ils ont réellement des éléments à apporter à la collectivité par leur point de vue, leur angle d’attaque sur les grosses questions actuelles, mais nous ?
Qu’allons nous apporter sinon un peu plus de volume au brouhaha ambiant ? Pour moi, tout le monde n’a pas vocation à émettre des idées et parler.
Un lieu d’échange comme ici est précieux, il permet de constater que l’on est pas fou, que nos idées s’y retrouvent peut-être mieux exprimées et argumentées que par nous même, et surtout reconnues par d’autres ce qui est réconfortant.
Mais de retour à la maison, il faut arrêter de bloguer, il y a de quoi faire avec ses mains. Des actes, une vie, pèsent bien plus lourd que des paroles si il s’agit de convaincre.
Bien sur ce n’est pas spectaculaire, c’est bêtement quotidien, cela parait insignifiant mais c’est pourtant là que le monde change, pas dans les livres encore moins dans les journaux ni sur le net.
Donner du temps aux enfants, passer au minimum par les banques, aider les jeunes à accéder à la propriété, créer ou participer à des réseaux de solidarité, préserver des espèces locales (animales et végétales, domestiques ou sauvages) maîtriser les sources de son chauffage, de son transport, de son alimentation, avoir un métier qui vous ressemble (quitte à gagner moins) avoir une forme de capital qui vous ressemble (quitte à gagner moins), lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes, préserver des savoirs faire, être à l’origine de liens sociaux…..
PS Bonjour Laurence !
Malgré votre constat , un complément d’information sur la « Volcker Rule »: déposition de Simon Johnson devant le Sénat: testimony-submitted-to-the-senate-banking-committee-feb-3-2010-sj-final2.pdf
Bravo Paul pour votre intervention d’hier !
Dans votre vidéo du jour vous évoquez la possibilité que la note du gouvernement US soit abaissée, et j’ai lu un communiqué d’une agence de notation disant que ce n’était pas à terme impossible.
Je n’y crois pas.
La note d’un Etat reflète sa capacité à rembourser DANS SA MONNAIE, ici le dollar, les emprunts qu’il a contractés; et j’ai appris en économie que un état préfèrerait toujours émettre plus de monnaie pour rembourser ses dettes que de se déclarer en banqueroute. La pratique qui s’est récemment instaurée aux USA de faire émettre par la FED l’argent dont le gouvernement a besoin va dans ce sens.
Ainsi je crois que les USA auront toujours un AAA, et rembourseront leurs trillions de dettes, mais en $ dévalués, en assignats.
Ce qui pour les emprunteurs est un piège pire : il n’y aura pas de signal d’alarme, les agences continueront à leur promettre qu’ils reverront leur dollars prêtés au gouvernement US, sans leur dire que la valeur, le pouvoir d’achat de ces dollars ne sera en rien comparable à ce qu’ils croient.
Et c’est là qu’on voit le piège dans lequel l’euro enferme la Grèce : elle ne peut se tourner vers sa banque centrale pour lui faire produire la monnaie nécessaire à ces paiements. Elle doit s’adresser à M. Trichet. La pauvre !
@ Mortimer,
Si vous le permettez je vais dans votre sens et j’ajoute une précision:
L’astuce politique du dollar c’est de le répandre, donc la dette n’a aucune importance, et s’est même dans ce but d’épandage qu’elle est crée, puisque les usa récupèrent la plus-value de l’économie mondiale tant qu’ils restent la monnaie de réserve par le fait que le dollar est la matière première des transactions internationales.
La Grèce elle est en bout de chaine (comme l’Espagne et le Portugal) de pompage de l’Europe. Car au final tout ce qui est produit par ces pays pauvres européen et qui ira sur le marché mondial, sera d’abord ponctionné par l’euro (à cause du rapport sur les niveaux de vie de ces pays par rapport à la moyenne de l’europe), puis ponctionné une deuxième fois par la machine dollar pour pouvoir être échangé sur les marchés internationaux.
ce que vous dites est lié à l’inflation ou je me trompe ?
donc la solution à la crise tant recherché c’est l’inflation,
désolé d’insister sur l’inflation
@ Thierry,
« ce que vous dites est lié à l’inflation ou je me trompe ? »
L’inflation est ce qui maintient le système de pouvoir faire grossir sans cesse cette dette, et d’en tirer les bénéfices, sans que pour cela le capital de la dette ne soit jamais remboursé.
En augmentant sans cesse les prix (immobilier en premier, les autres suivent …) le consommateur doit toujours emprunter plus creusant ainsi la dette des banques, puis des états, ce qui justifie (de façon erronée au yeux de tout un chacun) le système. Et cela donne l’illusion d’un accroissement des richesses, alors que la seule chose qui croit c’est la DETTE !
L’astuce étant créée pour ceux qui vivent des intérêts de la dette, qui eux sont toujours payés la le dernier maillon de la chaine, soutirant ainsi la richesse REELLE qui est créée par leur travail.
C’est pourquoi le production de l’occident s’écroule, est délocalisée, car l’aspiration créée par ceux qui vivent de ce système est telle qu’il faut que le prix de production soit minimum pour que cela marche.
donc quelque part l’inflation c’est de la spéculation,
ce n’est pas le travail de l’inflation non ?, mais peut etre que la spéculation est partout.
ton parano !
@ Thierry,
vous posez:
« donc quelque part l’inflation c’est de la spéculation, »
A mon sens non car:
– l’inflation c’est ce que subissent les soi-disant gentils
– la spéculation c’est ce que créent les soi-disant méchant
Chacun se renvoie la balle, de la culpabilité de la faute, et par conséquence de la DETTE
Etats-Unis : 20 000 destructions d’emplois en janvier.
20 000 emplois ont été détruits au mois de janvier aux Etats-Unis, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient 5 000 créations d’emplois.
En revanche, le taux de chômage a reculé de 10 % à 9,7 %, ce qui est inférieur au consensus de 10 %.
150 000 emplois ont été détruits en décembre, à comparer avec 85 000 destructions annoncées en première estimation.
Le chiffre de novembre a été révisé de 4 000 créations de postes à 64 000.
Boursorama
Alors que décembre est une période de recrutement, vu la consommation et le nombre de pères noël partout aux US…???
Vous allez voir janvier. On va rire. Si les chiffres ne sont pas trop trafiqués, bien sûr.
Impossible de visionner l’émission du 4 Février sur le site de France 3. Quelqu’un a t’il une explication ?
Les émissions des autres jours sont visibles.
U.S. Unemployment Fell to 9.7% in January; Payrolls Drop 20,000
Etrange…
– 0.3 point… Question de béotien. Comment en arrive-t-on là? Alors que l’économie américaine a détruit en janvier 20000 emplois et qu’en novembre et décembre, après révision, cela fait 61000 destructions supplémentaires…
« The Labor Department today also issued the annual benchmark update showing the economy lost 930,000 more jobs than previously estimated in the 12 months ended March 2009. »
Et ça c’est quoi?
Car si la raison est la suivante : « La baisse du taux de chômage peut s’expliquer par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail, à 1,1 million en janvier contre 734.000 il y a un an. »
Cela ne signifie pas que les résultats sont « mitigés » comme on peut le lire un peu partout mais qu’ils sont mauvais.
avec les gains de productivité ,il faut se rendre à l’évidence ,le travail devient un luxe !
comment encadrer une population qui de toute façon ne travaillera plus jamais ?
cette question est étroitement liée à celle de la dette (individuelle,étatique,privée,publique etc ) :
on peut dire qu’un état existe quand il ya des impots .si tous les individus sont endettés sur des générations ,ils ne paieront plus eficacement .
Ccomment un état peut survivre à la concentration des richesses détenues par 2% de la population mondiale ?
après la globalisation et sa cavalerie financière ,la régionalisation continentale entrainera protectionisme,fascisme supranational et guerre globale .
avec les gains de productivité ,il faut se rendre à l’évidence ,le travail devient un luxe !
comment encadrer une population qui de toute façon ne travaillera plus jamais ?
Très juste, c’est sans doute pourquoi Eric Woerth et le gouvernement veut reculer l’âge de la retraite. Pour un ministre du budget c’est grave de pas savoir compter : -1 retraité + 1 chômeur = zero la tête à toto.
Paul Jorion se demande : « Comment faire coïncider production et consommation dans un monde où le travail est devenu une denrée rare ? »
Le débat d’hier était très intéressant en ce qu’il a montré jusqu’à l’absurde que l’économie et ses règles, loin d’être une science au sens de « science dure », ce que les économistes s’évertuent à démontrer qu’elle est, est au contraire un corpus de croyances.
Lorsque dans un groupe donné l’ensemble des membres est d’accord pour une interprétation de la « réalité », celle-ci est considérée comme réelle. Jusqu’au moment ou la confrontation avec d’autres « réalités » d’autres groupes changent cette première qui est alors relégué au rang de « pensée archaïque » par les anciens tenants de celle-ci.
Il serait trop long ici de montrer en quoi le totalitarisme communiste, « réalité » considérée comme réelle par ses supporters s’est écroulé par confrontation avec cette autre « réalité » « évidente »: l’économie de marché. Gageons que devant ses propres excès, celle-ci, dans sa forme capitalistique et spéculative (l’échange de biens, services et idées restera comme inhérente au fonctionnement humain) disparaîtra de la même façon.
L’univers dans lequel nous vivons n’est qu’un système de conventions multiples. La notion de bien collectif inaliénable par exemple, a disparu, confisquée pour la plus grande prospérité de ceux qui trafiquent la « réalité » pour en tirer profit. Comment expliquer à un étranger à notre planète (un martien ou un avatar ou un guarani) pourquoi la terre, la mer et ses ressources, bien commun de l’humanité, peuvent être possédées et exploitées par certains hommes ou groupes sans que ceux-ci ne reversent à la collectivité la quote-part qui n’est pas constituée par leurs frais d’exploitation plus marge? C’est loin d’être le cas pour les compagnies minières ou pétrolière ou les sociétés de distribution d’eau. Comment expliquer également pourquoi la terre agricole peut être possédée, sans contrôle d’utilisation, par un agriculteur qui, manipulé par le système agroalimentaire, ne manquera pas, le couteau sous la gorge, de charger ce sol en nitrate, le dénaturant, polluant les cours d’eau, produisant des algues vertes etc.
Notre quotidien est une « réalité »manipulée, que nous pensons être inévitable et pérenne. Une péremptoire journaliste d’ »Alternatives Economiques » (lesquelles?) s’appuyait sur l’histoire pour affirmer que depuis la révolution, l’Etat français n’avait pas fait faillite. Or, l’histoire est un ensemble d’histoires qui n’éclairent que le passé. Avait-elle réfléchi sur le fait que le roi louis XVI et ses ministres devaient tenir le même type de raisonnement: il n’y aura pas de révolution puisqu’il n’y en a jamais eu. Or celle-ci les a balayé.
Wall Street, la City et autre Neuilly et Chantilly devraient pourtant se référer à cette période. L’ordre économique actuel, une fois mis à mal par la cupidité des spéculateurs (qui sont constitutifs de leur « monde »), il se pourrait que la parole publique et officielle, maintenant les braves gens dans la croyance que le monde fonctionne tel qu’il est parce que ça a toujours été comme ça, soit tellement dévaluée que la confiance quasi religieuse en cet univers de consommation, incapable d’apporter le bonheur, s’écroule avec pertes et fracas. La crise actuelle a commencé par une crise de crédit (subprimes), elle a continué en une longue crise de crédit entre les banques (plus de confiance entre elles). Les états et banques centrales ont pris le relais, mais leur crédit s’effrite également. Or, crédit= credo=je crois. C’est en fait un système de croyance qui est en train de s’effondrer pan par pan.
Cette propagande, relayée par médias et publicité, qui décrit la prospérité comme un accès de tous à des biens de pacotille en valorisant l’attitude égoïste de chacun, laissera place aux vrais richesses à la portée de chacun et gratuites: l’altruisme, l’humanité, le savoir et la sagesse.
D’accord, et tout à fait intéressant. Et merci pour l’étymologie du mot crédit à laquelle je n’avais jamais fait attention ! Le sens étymologique de crédit est la confiance accordée à autrui. Il s’agit du participe passé latin de credere, croire (source wikipédia).
Et quid du parallèle entre la « science économique » et les travers de certains dogmatismes religieux ? (pensée unique, caste des prêtres-économistes intouchables délivrant la Vérité Une et Universelle, Foi absolue dans le Saint Progrès Perpétuel et les lois du Saint Marché éternellement bienfaisant, prosternation quotidienne devant les chiffres de la Sainte Bourse, et, quand ça va mal, croyance de salut toujours reportée à plus tard dans le futur…)
Je vais faire de l’apparté, mais… le temps qu’il fait pour retrouver un commentaire peut parfois demander du temps et je propose, de ce fait, une éventuelle solution.
Ainsi, il serait intéressant de créer une petite base de données avec juste le nom de l’auteur et les cents premiers caractères de son commentaire.
Base de données uniquement reconstruite (rafraichie) une fois par nuit. Les commentaires du jour, si on ne sait plus les retrouver soi-même, faut arrêter le jaja.
Je propose, vous disposez. (décidez. Et non : « disposez, soldats » 😉 )
Bravo pour la remarque sur le sexe des anges discuté à la veille de la chute de Constantinople! Ca a dû sonner dans les oreilles de quelques-uns. Bravo également pour la tonalité de vos deux interventions (et de la phrase de conclusion). Vous étiez dans un bon jour, Paul. Votre gravité a montré que, pour vous, la discussion n’était pas qu’un échange à bâtons rompus entre gens du même monde. Chacun (ou presque) était venu avec son petit message, sa marotte personnelle (sauf Mme Moatti, qui m’a quand même déçu, car elle s’est laissée prendre au jeu; son patron Philippe Frémeaux vaut mieux qu’elle).
Au risque de prendre le contrepied des autres commentateurs, je voudrais défendre (un peu) Eric Woerth, qui était DANS SON RÔLE. Que voulait-on qu’il fît? Qu’il contredise la ligne de son gouvernement? Il lui a fallu un certain courage pour venir affronter sans préparation (et sans conseiller!) un groupe hétérogène dont il ne connaissait pas grand chose a priori. Je ne vois personne d’autre au gouvernement (hormis François Fillon) qui oserait se risquer à ce jeu. Et j’ai eu comme l’impression à la fin qu’il partageait (sans le dire) votre souci profond des menaces sans fin qui vont peser sur l’Europe et l’euro, sans parler du reste… On notera à ce propos qu’il ne vous a pas contredit sur la question des pouvoirs exorbitants des agences de notation. Il est bien placé pour en ressentir les effets.
Tout compte fait, je partage la préoccupation de certains commentateurs quant au « format » de ce type d’émission. Trop de participants, trop d’intérêts particuliers étriqués. F. Taddéi n’a sans doute pas le choix: il faut bien qu’il présente une ‘cross section’ des courants d’opinion. Le fait qu’il vous ait invité témoigne de son estime à votre égard. Il reste qu’une interview individuelle fait plus pour votre cause que Ce soir ou jamais!, où votre message n’est pas dilué, mais atténué pour des raisons « structurelles ». Evidemment, pour le moment vous n’avez guère le choix. Je serai curieux de lire L’Express la semaine prochaine, car vous serez en terrain ennemi, comme on dit. Et avec une tout autre audience!
Ca a fait plaisir de vous revoir. You were in a feisty mood! C’est l’état d’esprit que partagent le plupart des lecteurs de ce blog.
Votre commentaire est honorable à l’égard de ce ministre, permettez moi néanmoins d’y répondre.
« Au risque de prendre le contrepied des autres commentateurs, je voudrais défendre (un peu) Eric Woerth, qui était DANS SON RÔLE. »
Prisonnier d’un rôle, comme tant d’autres.
» Que voulait-on qu’il fît? Qu’il contredise la ligne de son gouvernement? »
Peut-être un peu plus de silence et moins de langue de bois venant de sa part, cela aurait pu permettre alors à Mr Jorion de développer un peu plus son propos à l’antenne.
» Il lui a fallu un certain courage pour venir affronter sans préparation (et sans conseiller!) un groupe hétérogène dont il ne connaissait pas grand chose a priori. »
Quand savons nous ? si ça se trouve il avait quelque peu potassé son intervention, oui on appelait cela une certaine forme de courage, pour moi le réel courage c’est quand même autre chose que cela, quel conformisme.
« Je ne vois personne d’autre au gouvernement (hormis François Fillon) qui oserait se risquer à ce jeu. »
En êtes-vous si sur pour des gens adorant constamment passer à la télé faire le beau ministre du budget.
« Et j’ai eu comme l’impression à la fin qu’il partageait (sans le dire) votre souci profond des menaces sans fin qui vont peser sur l’Europe et l’euro, sans parler du reste… »
Le meilleur de votre propos et que je préfère retenir, il aurait donc un peu d’inquiètude au coeur, rassurez-vous quand bien même la crise s’aggraverait il en coulerait pas plus de larmes après avoir quitter le plateau.
bonjour à tous
l »enregistrement n’est pas disponible sur le sire de France3, et ce n’est pas la norme dans ce type d’émissions, j n’ai donc pas vu ni entendu la cacophonie.
@ Paul Jorion,
pour ce qui concerne la répudiation de la dette ( les autres options de sa résorption étant, car j’apprends en lisant ce blog, l’inflation, les coupes budgétaires et les réformes structurelles, l’augmentation massive des impôts) se mettre hors économie mondiale, pourquoi pas?
en se fabricant un réseau de pays qui répudient leurs dettes vis-à-vis deleurs créanciers, à savoir les banques non nationals.
L’Afrique souffre de ce mal, quelques pays d’Amérique Latine, pourquoi ne pas se consacrer à multiplier des relations SUD-SUD en s’adjoignant ceux du Nord qui se sont Sudisés?
Disé-je là une absurdité?
Je vous communiquerai dès que je le peux mes réflexions à propos du décalage temporel entre l’action sans intention et la conscience qui l’interprète dans un temps second et l’intègre.
mais d’ores et déjà, l’enfant qui vient au monde-par les voies naturelles- présente son occiput (site du troisième oeil?), ses yeux sont clos et ‘regardent’ la filière vers la région sacrée maternelle.
Tu m’étonne que le ministre n’ais pas apprécié le discoure C’est un ancien dirigent d’Arthur Andersen.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Woerth
je souhaiterais que l’on prenne en compte , que l’on active , que l’on impose , que l’on légifère , la déspéculation , notamment immobilière.
Quelle soit organisée par un juge local et que la spéculation soit répartie en cascade sur les bénéficiaires précédents.
C’est l’unique moyen de rendre la liberté à l’économie , aux préteurs , aux emprunteurs , aux propriétaires , aux locataires , tous étranglés par des valeurs non supportables.
Etats-Unis : 1,1 million de demandeurs d’emplois découragés sont sortis des statistiques en janvier 2010.
Lisez cet article :
L’économie américaine a supprimé 20.000 emplois en janvier mais le taux de chômage a reculé à 9,7 %.
La baisse du taux de chômage s’explique au moins en partie par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail. Le nombre de ces « demandeurs d’emploi découragés » a atteint 1,1 million en janvier, contre 734.000 il y a un an.
Boursorama
Un autre article donnait une autre explication sur cette contradiction entre le taux de chômage qui baisse et le nombre d’emplois perdus qui augmente : nombre d’américains qui cumulent plusieurs petits jobs en perdent une partie, sans pour autant venir pointer au chômage.
Précarité, paupérisation, encore et toujours…
@ Jean-François
Dans le prolongement de votre propos,
Un jour j’aimerais bien lire un petit billet fort bien écrit, sur le lien de causalité direct ou indirect entre la précarité de plus en plus grandissante du monde du travail et la détérioration de plus en plus visible de la santé d’une société *
pourquoi les caisses de santé sont-elles toujours autant déficitaires dans les sociétés ou les gens se trouvent être de plus en plus mal-traités comme des esclaves, comme des objets jetables après usage. Je m’étonne du grand silence de l’ordre des médecins dans ce pays comme partout ailleurs.
*(Corps-Ame-Esprit)
J’aimerais faire une proposition d’une mesure très concrète: L’interdiction du loto.
Il n’y aurait ainsi plus de raison de croire qu’on puisse s’en sortir autrement que par la rémunération du travail.
Fil de l’actu:
Marc Touatti à fait un petit calcul (et oui il est très fort), on devrait créer un million d’emploi aux US cette années grâce à la reprise, merci Marc.
Commençons aussi par nous débarrasser de ces gugus.
Je plussoie
A mon avis, on sera plus proche d’1 million d’emploi détruit que de 1 million d’emploi crée.
Triste temps ou des pseudos économistes nous sortent des chiffres totalement déconnecté de la réalité.
Pour changer, une note optimiste & un clin d’oeil.
Lu dans le Monde du 3 février, la lettre de Wall Street de Silvain Cypel « Le nouvel Incorruptible »
Les USA ont trouvé un nouveau Eliott Ness, Neil Barofsky, mieux que Sarkozy et Tousàski, vive la glisse.
Plus fort que Zorro & Robin des bois « une sorte de croisement entre Eva Joly & et Laurence Vichnievsky » aussi.
M. Jorion doit connaître, je crois même qu’il en a parlé récemment.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/02/le-nouvel-incorruptible-par-sylvain-cypel_1300124_3232.html
Paul,
Nous sommes début février, rupture de stock dans les brochures de voyage.
« Nous irons tous, tous, tous, à Torremolinos », chantait Stellla
Il est clair que plus on va dans le nord de l’Europe, plus cela va bien. Plus on va dans le Sud, plus cela va moins bien.
Exception, l’Islande.
Wiki dit: « L’Economie de l’Islande était l’une des plus prospère du monde, avec, en 2006, un revenu par habitant de 42 768 euros, une croissance du Produit national brut de 2,6%, un taux de chômage de 2,9%, une inflation à 6,7%, un budget de l’État dégageant un surplus. La seule ombre au tableau était un fort déficit du commerce extérieur. »
Donc, faites marcher votre commerce extérieur, et tout ira bien.
Plus, l’argent dévalue (moins on a d’argent pour sortir du pays) plus tout va, puisque les exportations augmentent.
Donc, restons à la maison puisqu’on n’a plus le sous pour le faire.
Puisqu’on ne sait plus payer ce qui est importé, fermons les frontières.
Un peu de protectionnisme ne fait pas de tort.
Est-ce le cercle vicieux dans lequel on se jette?
Je me demande ce que vaut le livre concurrent à celui d’Eric Laurent « La face cachée des banques » et qui a été présenté ce matin sur la Première « Banque qui pillent… banques qui pleurent »
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/marco-van-hees-est-linvite-de-matin-premiere-184480
Pour ceux qui comme moi, n’était pas habitué avec le signe CDS, (transaction non financée)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Credit_default_swap
Paul a eu raison de parler avec ses tripes, et de toute façon on sentait bien que c’est une raison impérieuse, une nécessité qui s’imposait de tout son être, une raison portée à incandescence par l’affect, même si de toute évidence son propos sortait tout droit de ses deux derniers billets et de quelques autres réflexions bien senties qu’il avait déjà exprimées sur le blog. Blog n’est plus un intervenant isolé, il a maintenant derrière lui des centaines, des milliers de lecteurs qui lui permettent de donner le meilleur de lui-même. L’accent de Paul, sa diction, n’ont rien à voir avec ce qui se passe effectivement et ce qu’entendent les téléspectateurs. Pour preuve les nouveaux venus ici déposés par la vague de « Ce soir ou jamais ».
Le fond et la forme ne font qu’un et ce qui peut paraître une faiblesse peut se révéler au contraire une force pourvu qu’on assume ce que l’on est. A vrai dire quand Paul a dit cette nuit à la fin de l’émission qu’il n’était pas français, j’ai ressenti une grande fierté, et oh combien d’une certaine façon il l’était totalement français pour avoir ainsi porté au premier plan un discours de vérité au nom de nous nous tous, cela au moment où notre pays, l’Europe et le monde traversent une crise qui n’a pas encore dit son dernier mot.
Je n’ai plus vu aucune différence entre ce qu’il a dit et sa manière de l’avoir dit et ce qui peut se faire de mieux dans ce pays quand il s’agit de monter au créneau et tenir un langage de vérité, combatif, et sans haine. Pour moi Paul est bien entendu Belge, c’est son pays d’origine, une culture, mais hier soir il était français ! (et le restera 🙂
La voix du ministre était assurée dit-on, mais tellement assurée qu’elle n’a su trouver les arguments et s’est trouvé déstabilisé face à un contradicteur qui, pour une fois, contredit avec des questions qui sont de vraies questions, car ces questions mettent à nu les contradictions du système.
Les téléspectateurs ne sont pas dupes, ce d’autant qu’à cette heure d’écoute vient écouter celui qui veut entendre d’autres sons de cloche. Bravo Paul. « Mission » accomplie.
A vous lire et d’après ce qu’on en dit sur le blog, j’aurais peut-être mieux fait d’allumer mon téléviseur à ce moment là s’il a vraiment tenu un langage de vérité, parlé avec ses tripes et ses boyaux, alors je lui tire mon chapeau à ce monsieur dont vous me faites tant les mérites, sur ce je vous salue.
Je me permets une remarque sur la forme de votre intervention M Jorion. Vous dites :
« Il se fait monsieur, que depuis 2 ou 3 ans, c’est moi qui explique comment les choses fonctionnent et c’est moi qui fait des prévisions qui se réalisent»
Ca à sonné terriblement prétentieux à mon oreille de téléspectateur. Sur le fond je sais que vous avez raison.
En face d’un mur tel que celui érigé par le ministre, dans l’incompétence et l’inaction, je pense que vous étiez agacé à juste titre. Personnellement, je suis incapable de parler en public et je mesure la difficulté de l’exercice. Mais je suis très attentif au sentiment laissé par la parole.
Votre remarque à du faire le même effet à d’autres spectateurs et cela enlève un peu de la force de votre discours par la suite. Je suis persuadé que ce n’était pas votre intention, parce que je connais un peu mieux votre discours et que je suis un lecteur assidu du blog.
Mais les gens qui ne vous connaissent pas risquent de vous cataloguer en « devin » ou en quelqu’un de trop sur de lui.
Vos adversaires pourraient également se servir de cela en disant que le succès du blog lui est monté à la tête.
Je trouve que le ton calme, posé, vous sied mieux et augmente la portée de vos discours. Je vous vois plutôt au dessus de la mêlée, que y prenant part en ce qui concerne les débats, parce que dans les idées vous êtes dans le mille !
Cette remarque n’est que mon ressenti personnel. Je n’étais pas sur place et il est toujours facile de donner des conseils quand on a eu le temps d’analyser à froid. Mon seul souhait est de vous aider en donnant mon avis.
Votre remarque est juste ; cela m’a aussi fait un drôle d’effet.
Mais on peut comprendre le profond agacement de Paul Jorion, entouré de personnes qui ne se rendent pas réellement compte de la situation dramatique dans laquelle nous sommes ou qui préfèrent noyer le poisson – M. Woerth n’est pas assez bête pour ne pas connaître l’étendue du désastre… enfin, espérons-le, pour lui.
Paul, je partage le sentiment de Kay à propos de cet emportement – « Il se fait monsieur, que depuis 2 ou 3 ans, c’est moi qui explique comment les choses fonctionnent et c’est moi qui fait des prévisions qui se réalisent » – qui vous a drapé dans un habit quelque peu messianique. Je ne vous jète pas la pierre.
Toutefois, je comprend la débordante pression que les commentateurs du blog ont pu vous déléguer à l’approche de l’émission et la formidable énergie amassée qui ne demandait qu’à éclater avant ce rendez-vous. Pour se lancer dans le bain, il n’y avait pas mieux, merci les gars.
On peut également constater que François de Closets et sa bibliographie de bon père de famille réacto-populo-plussiste a circonscrit le périmètre du débat avec l’aplomb d’un professionnel du poste en manque d’audimat. Il a joué le rôle d’un auteur en service après-vente – en concurrence avec vous dans le cadre de cette scénographie – et monopolisé la parole de façon inappropriée en faisant buter le sujet sur un point fixe qui a pris une part importante de l’émission. D’ailleurs, il m’a fait penser à un agent double ou un lobbyiste capable d’incarner une opposition de façade afin d’imposer un discours de convenance. Le ministre pouvait se friser les moustaches entretemps. Je conçois que cela ait pu vous agacer.
Le ministre aussi qui de la retraite à la maladie attendait peut-être une effusion sur le scandaleux montage Ircantec – AGIRC-ARRCO à son supplémentaire profit chapeau ou bien un exposé étranglé sur la généreuse dotation de l’industrie pharmaceutique à la suite du H1N1. Tout ça pour rester dans un cadre franco-français. Où comment parler en n’en disant goutte.
Je crains que contrairement à ce que j’ai pu lire plus haut, cette émission ait été préparée à l’avance, les invités bien sélectionnés et le débat soigneusement phagocyté. Il fallait bien élever la voix pour rappeler à son existence, quitte à laisser galoper quelques prétentions démonstratives. Et ce risque ne peut que se reproduire lorsque l’on fait un état des lieux rapide du ton général adopté dans les médias en particulier les visuels. Se faire entendre reste un challenge lorsque la réputation précède.
Vous devriez peut-être demander quelques tuyaux à un comédien pour le placement de la respiration.
100% d’accord avec cette remarque.
en 2080,1% à 20% de personnes travaillant reellement,si on ne change pas de paradigme,le soleil vert deviendra réalité.j’avais proposé la tierce économie étrange du non profit
limité la speculation est bien,mais absolument pas suffisant
entre 2010 et 2020,la crise du petrole
le crise démographique est là,1 M de personnes meurent de faim
que faire:la revolution pacifiste du refus est possible mais trop lente
une constitution économique portée par la gauche et la droite gaullienne serait appropriée
je vais essayé d’apporter des arguments au fur et à mesure sur la T2E[dNP]
http://www.lesmotsontunsens.com/le-high-frequency-trading-fait-trembler-la-planete-finance-6997
60% des échanges automatisés,plus que 20% pour etre dans les clous pour ce secteur,pas mal pour un debut
La mode, en 2010, c’est de faire disparaître les demandeurs d’emploi des statistiques.
Exemples :
– aux Etats-Unis,
« La baisse du taux de chômage s’explique au moins en partie par une augmentation marquée du nombre d’Américains ayant renoncé à chercher du travail. Le nombre de ces « demandeurs d’emploi découragés » a atteint 1,1 million en janvier, contre 734.000 il y a un an. » (Source : Boursorama)
– en France,
« Fin de droits : 600.000 chômeurs sans revenu de remplacement en 2010 (selon le président de l’ Unedic).
Le président de l’Unedic Gaby Bonnand (CFDT) a estimé jeudi sur BFM « autour de 600.000 » le nombre de chômeurs en fin de droits à une indemnisation chômage qui n’auront « rien » en 2010.
Boursorama
En clair :
– un million de chômeurs arriveront en fin de droits cette année ;
– 170 000 obtiendront l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), soit 450 euros par mois ;
– 230 000 obtiendront le Revenu de solidarité active (RSA) ;
– 600 000 se retrouveront sans rien.
Là encore, un million de chômeurs en fin de droits, c’est un million de chômeurs qui vont sortir des statistiques officielles.
Les dirigeants français et étatsuniens n’ont qu’un problème : la baisse du chômage officiel s’accompagne de l’explosion de la pauvreté réelle.
Débat avec cartes un peu biseautées: beaucoup trop d’intervenants, avec l’un d’entre eux dans le rôle du faux méchant accaparant le débat sur un sujet sans intérêt (F de C bien sûr..), et permettant au ministre de délayer à loisir sa sauce d’optimisme forcé. Seul moment ou EW a baisser un peu le masque, c’est quand PJ a commencé à poser les bonnes questions. Mais cela pouvait apparaitre, sur la forme et au détriment du fond, comme un peu trop aggressif bien que probablement motivé par le désir de faire passer beaucoup de messages dans un temps malheureusement trop restreint. Economistes de service sans intérêts hors Moati qui est venue plus en spectatrice qu’en actrice;dommage!
Difficile exercice!
He bien voilà un commentaire bien argumenté qui se suffit à lui-même pour comprendre les difficultés. Merci PJ de ce travail important qui commence à porter ses fruits semble t-il. Vous êtes connus, médiatique. Vous engueulez le ministre ? C’est très bien. Ils ne savent pas ce qu’il faut faire, ou plutôt je les crois coincés dans leurs règle de fonctionnement étroites : profit des financiers qui les soutiennent et contraintes syndicales, l’emploi, l’économie…… Quand je vous dis que vous êtes plus utile là qu’à chercher du travail.
Je me réjouis que l’on commence à penser exclure les paris sur les cours, tous les cours. Ces paris faussent la mesure des paramètres économiques que sont l’offre et la demande concrète. La bourse remplace et démultiplie la foire d’antan mais dois en garder l’esprit et les règles.
Interdire aux banques de dépôt de risquer l’argent de leurs clients sur des paris me paraît tellement élémentaire que je suis sidéré que l’on ait permis que cela se fasse.
@ Kay
C’est vrai, et j’ai eu la même impression, mais en même temps il fallait absolument rappeler la chose suivante:
1/ Chacun à sa place.
Il n’a pas à argumenter avec Paul Jorion sur la description de l’état du système. De ce point de vue la légitimité n’est pas de son côté, tout simplement parce-que ce n’est pas son job.
Appelons ça une querelle de légitimité.
C’est vrai qu’il y avait un agacement palpable chez Paul. La pression plus le contexte (émission + gravité de la situation) y sont pour beaucoup. Au final c’est vrai que ca a pu agacer quelques téléspectateurs, mais que d’autres vont être piqués de curiosité.
Pour ma part je retiens:
– que le ministre du budget ignore la situation économique réelle (incompétence, inconscience?) ou ment de manière éhontée (ce qui relève de la trahison).
– que le ministre du budget n’a aucun plan de prévu pour la guerre économique en cours, dont il ne semble pas avoir conscience (guerre du dollar/matières premières/protectionnisme…)… et n’est pas capable d’annoner autre chose que « pourcentage de déficit »… il faut dire à sa décharge que ce n’est pas son job de s’occuper de ça. Il est ministre du budget (encore qu’on aimerait savoir quelle part du budget ira financer cette guerre).
– que le ministre du budget ne comprend pas le monde économique et la manière dont les rapports de force entre puissances le structurent (cf. les agences de notation). Il ne peut répondre qu’aux critiques/objections qu’il imagine celles que lui feraient un politique de gauche (un tissu de conneries dépourvu d’intérêt, sauf pour les inspecteurs des Finances).
Comme beaucoup de comptables il pense naïvement qu’une compta prévisionnelle peut faire office de stratégie. A ce niveau là c’est grave… parce-que ceux qui en font, de la stratégie, ne feront aucun cadeau aux citoyens français. D’ou la nécessité de comprendre le système dans sa globalité, et ce n’est manifestement pas son cas.
– que le ministre du budget ne comprend pas qu’avec l’inflation et un taux de chômage à deux chiffres les français n’en auront rien à f… du dernier téléphone portable qu’ils ne pourront de toute façon plus se payer (ou celui-ci ne sera pas rentable) et qui sera fabriqué dans un pays du BRIC dans le meilleur des cas.
Évidemment poser la question de la demande, c’était poser la question du chômage et de la répartition des fruits de la coopération sociale entre les différentes parties prenantes… du soutien de l’Etat aux établissements financiers…
3 pour-cents de croissance: Est-il complètement idiot?
Ou bien ce n’est pas une flèche, ou bien ça l’amuse de s’humilier en public.
– que le ministre français de l’économie défend les intérêts des marchés qui attaquent l’euro plutôt que les intérêts des français, ce qui est de la trahison pure et simple.
Bref Rome brûle, et […] joue de la Lyre…
Félicitations pour votre punch hier soir : Woerth s’est gratté le nez très nerveusement après votre première intervention 🙂 L’émission fut courte, il faudrait vraiment une soirée spéciale avec des gens comme vous et quelques ministres ou idéologues gouvernementaux. Mais ne rêvons pas…
@ Diabolo :
J’ai bien peur que vous n’ayez raison 🙁
Haute trahison ou haute démission ? Dans les deux cas se pose un problème d’ordre national. Avouons tout de même que M. Woerth n’est que le porte parole actuel d’une situation qui se prépare et dure depuis 40 ans : trahison.
Une amie du blog vers la 6.30 à la 9eme minute parle un peu d’économie.
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/corinne-lepage-3628612/
Pour voir un peu son discours médiatique.
Je n’ai pas lu tous les commentaires et je ne sais pas si ça a été dit, mais j’ai trouvé qu’Eric Woerth a réduit à peu de choses l’argumentation de Paul avec sa phrase « vous êtes pessimiste ». J’ai trouvé le ministre assez efficace avec cette répartie, ca lui a éviter de rentrer dans le débat proposé par Paul.
Il me semble que dans un tel cas de figure, il faudrait faire remarquer cette pirouette au dit ministre et aux téléspectateurs. Comment ? Je ne suis pas spécialiste, mais ca doit être possible !
« Sovereign debt issues will make markets nervous …. »
Roubini sur Bloomberg (on sourit plus sur le plateau)
il rajoute le Japon a votre liste et n’oublie pas les USA bien sur
toujours pas d’émission FR3
non seulement vous avez le droit de traiter les misérables comptables pour ce qu’ils sont, boutiquiers gérant péniblement un budget, mais soyez assuré que vous en avez le devoir
contrairement à ce qui avait été dit par l’un d’entre nous, les mass merdia organisent des pugilats et non des confrontations d’idées
il faut être organisé pour placer ses uppercut
et prendre prétexte du moindre propos pour y raccrocher le droit, le gauche
bien entendu, on ne vous a pas laissé l’espace pour venir frapper avec le recul suffisant et donc la force qui aurait déstabilisé leur tranquillité repue de verbiage ligneux.
si dans l’arène, on vous cantonne dans un petit carré, il vous reste la possibilité d’employer le déploiement de votre adversaire, soulignant point par point son incohérence et son incapacité à prévoir.
je vous ai trouvé beau dans votre colère et très élégant
Félicitations Mr Jorion, vous êtes le meilleur. Il est quand même stupéfiant d’entendre un responsable de notre pays dire, en introduction au débat, que la situation économique et financière ne l’empêche pas de dormir, devant des invités médusés. Comme dit un intervenant, qu’avons nous donc fait de si mal pour mériter de tels gens au gouvernement et pour ne voir aucune alternative à cette clique de postulants à la gouvernance de la France. Cordialement, j’attends avec impatience toutes vos interventions. Gisèle
Une perle ?
» Il est quand même stupéfiant d’entendre un responsable de notre pays dire, en introduction au débat, que la situation économique et financière ne l’empêche pas de dormir, devant des invités médusés. »
OUI C’EST BIEN CA LE PROBLEME CELA NE LES EMPÊCHE PAS ENCORE DE DORMIR comment voulez vous alors …..
comme quoi je m’étais pas trop trompé au sujet de ces gens là.
Voici un graphique concernant le chômage aux Etats-Unis :
C’est le nombre de demandeurs d’emploi découragés qui sortent chaque mois des statistiques officielles :
Business.theatlantic
En septembre 2009, au total, 700 000 demandeurs d’emploi découragés sont sortis des statistiques officielles.
En janvier 2010, au total, 1,1 million de demandeurs d’emploi découragés sont sortis des statistiques officielles.
Merci Mr jorion pour votre blog, vos propos sont souvent visionnaires (merci aussi à Mr Leclerc), tout ce déroule comme prévu : on a renfloué les banques , les banques demandent aux états de faire des efforts qu’ils sont incapables de faire au vu des renflouements faits ! Demain peut être la fin du dollar, de l’euro donc de l’europe , enfin peut être !
Tout s’accélere et le tout peut ne ressembler à rien de connu ! A Bas le libéralisme et vive le progrès social !
Enfin bon, en ce moment, il vaut mieux se préparer à une décennie de régression sociale généralisée…
Paul,
Je n’arrive pas à voir le débat d’hier soir en entier (Bizarre non ??? On en viendrait presque à se poser des questions…), mais ce que j’ai pu voir de votre prestation sur youtube laisse à penser que c’était musclé ! C’est bien. « Dos Cojones, por favor ! ». « A quoi ça sert Monsieur ? », la question type qu’il faut poser à tous les Shadoks 🙂 ! Le plus drôle, c’est qu’il avait l’air d’en avoir conscience le ministre 🙂 : c’est bien de le lui avoir rappelé, s’il remet la main sur sa conscience il risque d’avoir quelques nuits d’insomnies…ou de démissionner et de suivre le parcours de mère Teresa !
De ce que j’ai pu voir de l’émission donc (je ne sais pas par exemple qui sont ces gens avec lesquels vous ne vouliez pas être discourtois…) : 19/20. Une pointe d’énervement certes, mais qui dans le ton traduisait la sincérité.
Bon, j’espère que Pierre-Yves D, que VOUS méritez bien appréciera mon introduction 🙂 !
Alors, aujourd’hui vous parlez de l’actualité, de l’IPEP et d’un cadre de réflexion plus général que celui de l’économie.
L’actualité laisse à penser que M. Woerth et consorts auront du mal à continuer de vous écarter d’une pichenette.
L’IPEP : en gros, « si l’on introduit une mesure du type IPEP, la finance tomberait alors de 70 à 80%, et cet argent récupéré sera disponible pour faire des choses socialement utiles… ». Afin d’anticiper une éventuelle réponse du système conservateur, afin de préparer le plus grand nombre à s’opposer à une éventuelle nouvelle tentative de sauver son cadre, vous serait-il possible, à des fins pédagogiques donc, de préciser : quelle somme cela représenterait-il pour la France, pour l’Europe ; quels exemples de choses socialement utiles ; ces choses socialement utiles pourraient-elles concerner les pays sous-développés et si oui comment ? ; l’équilibre social y survivrait-il ? (à savoir que la ponction énorme de la finance sur l’économie réelle a un « intérêt » politique en démocratie : elle garantit l’asservissement de la population au travail, ce qui est un facteur de paix sociale qu’il serait dangereux de négliger), etc. 🙂 (le sourire c’est pour le etc., pas pour les questions).
Envisagez-vous qu’un cadre de réflexion humaniste puisse englober le cadre des sciences humaines ? Dans ce cadre-là, la remise en état de l’économie peut certes apporter un mieux à l’homme mais elle ne peut ni changer le regard de l’homme sur sa vie, sur son humanité, ni le pousser à envisager son humanisme. A moins que les « choses socialement utiles » n’en tiennent compte et ne se réduisent pas à de simples aménagements dans l’équilibre social actuel.
Merci.
PS : malgré toutes les difficultés à convaincre qui semblent s’annoncer (un exemple : le « c..cc…c’est absurde » de F. de Closets en réponse à votre première intervention, qui a l’air comme un poisson dans l’eau dans ce système qu’il critique pour mieux en profiter !), je reste persuadé que la prise de conscience est là, juste derrière la porte. Le peuple, surtout des pays sous-développés ou émergents, ne réfléchit pas dans le cadre économique et (p)ressent l’absurdité du système économique prisonnier de son propre cadre, puisqu’il l’observe d’un cadre humain.
J’espère donc simplement (Pierre-Yves : j’espère, je ne dénigre pas 🙂 !) que mon rêve de vivre dans une société éveillée pourra se réaliser…ici, et qu’il ne sera pas repoussé de quelque dizaine, centaine ou millier d’années parce que l’homme aura cru s’être sauvé en sauvant son cadre économique.
Bon, ben il ne me reste qu’à appuyer Fab.
Il semble qu’on partage pas mal de points tous les 2.
Paul, si Fab est OK, moi je suis OK pour que vous lui communiquiez mon e-mail.
Fab,
merci de m’avoir relu, il fallait lire : » Paul qui le mérite bien » et non » Paul qui me mérite bien ». Bien entendu !
Je suis vraiment confus. 😉
A propos du cadre de réflexion humaniste, cela fait longtemps que je ne me pose plus la question concernant la démarche de Paul.
La modification du rapport de force au sein de la triade investisseurs-entrepreneurs-salariés n’est pas une fin en soi, mais une des conditions pour un changement de société, de civilisation. Paul évoque d’ailleurs bien d’autres sujets …. qui ont un lien plus direct avec l’humanisme, même si désirer plus de justice sociale m’apparaît déjà comme une démarche humaniste.
La question de savoir quelles résistances s’opposeraient au processus n’a pas de sens dans la mesure où accepter le maintien du cadre économico-financier existant est en soi une impasse financière, économique, sociale, écologique, humaine.
Selon moi la modification du rapport de forces est comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises sur ce blog tout à la fois un point d’aboutissement et un commencement. Si l’on veut bien admettre que les idées ont des conséquences. Si donc les mesures préconisées par Paul (dont un certain nombre sont aussi communes à celle proposées par d’autres personnalités) sont adoptées c’est qu’une partie de l »intelligentsia économique et politique aura fait sienne ces idées parce que les idées ont des conséquences et parce que la situation qui prévaut encore sera devenue intenable. Bref les mesures s’imposeront comme un fruit mûr qui tombe de son arbre, la pression populaire faisant également son oeuvre (voir billet : la prise de conscience).
Cela serait aussi un commencement parce que la substitution d’un cadre de pensée à un autre induite par les mesures qui seraient prises attesterait, provoquerait l’émergence d’une nouvelle représentation des relations entre les choses, qui elle-même favoriserait la une rupture historique, dont dimension économique ne serait qu’un aspect. L’histoire n’est pas linéaire. Elle est fait en quelques occasions de brusques accélérations, irréversibles. Cela a déjà été dit sur ce blog, mais souvenez vous par exemple qu’une mesure aussi simple que l’apparition des clôtures (enclosure en anglais) en lieu est place des terrains communaux à la fin du moyen age, à l’orée de la naissance du capitalisme, marqua la fin de la féodalité tandis que se mettait en place le cadre d’une société libérale, axée sur la propriété privée, universelle, et négociable.
En conclusion, je ne pense pas que le « système » soit susceptible d’être aménagé. Parce que dans de nombreux domaines on atteint des seuils au delà desquels le système déraille. Le système financier en l’état n’est plus tenable, car on prévoie de nouvelles crises dans la crise. Or d’autres cycles énergétiques, climatiques vont venir interférer avec la crise économico-financière, achevant le dérèglement du système.
Concernant les pays sous-développés, ils se trouveront dans une nouvelle configuration. La mise en application des nouvelles règles, signera ipso facto l’arrêt de mort de la logique prédatrice globale, celle qui met le principe de concurrence généralisée avant celui de la complémentarité, de la contribution, de la coopération. La concurrence, les rapports de force ne disparaîtront pas complètement si c’est à cela qui vous pensez. Une violence globalisée pourrait se reporter sur des espaces plus restreints, c’est une possibilité, mais rien n’indique qu’elle soit plus probable qu’une autre. Ne brûlons pas les étapes. A chaque phase de la crise suffit sa pensée pragmatique du changement vers un meilleur. Rien n’interdit d’anticiper comme vous le faites, mais pourquoi faudrait-il que l’avenir soit déjà écrit ?
Vincent WALLON,
🙂
Paul, no souci pour donner mon e-mail à VW…bien que des échanges visibles me semblent plus profitables.
Merci
Pierre-Yves,
Je vous ai compris. Je ne suis pas sûr que le contraire soit vrai. Etes-vous d’accord, oui ou non, avec cette idée, j’allais dire cette vérité, que le système tel qu’il fonctionne aujourd’hui garantit sa sécurité par l’asservissement du plus grand nombre au/par le travail [un exemple (que j’ai déjà exposé) : la finance ponctionne une partie de la richesse produite obligeant ceux qui l’ont produite à travailler encore et encore. Remplacez finance par dette, ça marche aussi.] ? Etes-vous d’accord donc avec cette idée que le système nous occupe, le corps et l’esprit, par le travail et qu’il garantit ainsi sa propre sécurité ?
Dans l’attente votre réponse, que de tout coeur j’espère positive,
Veuillez croire, etc 🙂 !
Bon. Imaginons que votre réponse soit positive. Qui est ce système ? D’où vient-il ?…
Dans l’attente votre réponse…
Il ne semble pas déraisonnable de penser qu’un système puisse être l’émanation de ce que ressent une population à un moment donné, et que donc, par nécessité, pour sa survie et pour se rassurer, elle perpétue. Il ne semble pas non plus déraisonnable d’imaginer qu’avec le temps cette conviction puisse perdre de sa force : appelons ce phénomène une crise de civilisation.
Nous, occidentaux, avons remisé la spiritualité – la spiritualité n’est pas nécessairement liée à la religion – derrière cette conviction que nous avons eue un jour que la vie était synonyme de travail, donc de consommation, donc…vous connaissez la suite, nous l’avons sous les yeux. Et aujourd’hui nous nous en mordons les dents !
Or, la crainte que je tente (vainement ?) d’exprimer ici, est de voir cette prise de conscience disparaître de nouveau pour quelque temps derrière les solutions que l’on apportera à la crise économique. Certes ces solutions apporteront du mieux à l’économie, et donc à l’homme je vous l’accorde*, mais après ? Il y a des millions d’individus qui occupent des emplois dénués de sens moral, l’économie pourra « repartir » sur de meilleurs rails, de nouvelles productions pourront-être mises en place, d’autres devront l’être…mais, où seront alors les voix de ceux qui, de plus en plus nombreux, ressentent le besoin intérieur, individuel, d’un autre système ? Ces emplois dénués de sens n’y survivraient pas, or les solutions économiques proposées aujourd’hui ne tiennent à aucun moment compte de cette disparition. Et c’est ce qui m’inquiète : parce que la prise de conscience peut disparaître (être de nouveau cachée, à nouveau enfouie pour un temps) ET parce qu’elle peut malgré tout percer sans que nous ne nous y soyons préparés. Des deux alternatives je ne sais laquelle est préférable : entre la peste et le choléra…
Pour finir, je ne vois pas en quoi le fait que l’avenir soit écrit ou pas change quoique ce soit à cette réflexion : j’aurais pu vous faire la même remarque.
Dans l’attente etc.,
Bien à vous.
* « Je dois reconnaître qu’entre l’économie et l’éthique je ne trace aucune frontière précise, si tant est que je fasse la distinction. » Gandhi
Fab
j’ai bien saisi votre propos qui consiste à dire qu’une fois l’économie remise d’aplomb ou du moins sur la bonne voie, les gens se contenant du mieux qui est advenu par rapport à la situation antérieure, risquent d’oublier toutes les critiques que l’on peut faire du système en termes de conditions de travail, de contenu du travail et des buts du travail.
Notre divergence n’est pas sur ce point précis, car bien entendu je ne me satisferais pas que l’économie soit seulement remise sur les rails.
Mon point de désaccord avec vous c’est l’idée qu’une remise sur pied de l’économie n’aurait pas d’implications autres que celles, purement économiques, relatives au fonctionnement global du système.
Or comme j’avais essayé de vous le dire précédemment, la remise sur pied de l’économie impliquerait une mutation du système actuel telle que les conséquences ne pourraient pas être seulement économiques au sens où vous l’entendez au sens où vous entendez le mot économie, dans son acception étroite.
Aujourd’hui c’est le court-termisme qui prévaut. Or sortir du noeux des contradictions inhérentes au fonctionnement terminal du système actuel imposera une économie portée sur une nouvelle temporalité. Les conséquences seront immenses. Le rôle dévolu à la coopération, la mutualisation, la contribution prendront une plus grande dimension. Dans quelle proportion il est difficile de le prévoir,
cela parce que le monde qui viendra est conditionné par la façon dont on aura remis l’économie en place.
Je ne dis pas qu’il faut réfléchir dès aujourd’hui à la meilleure façon d’envisager la mutation, mais il me semble faux d’affirmer que les rapports sociaux aliénants seront reproduits dans le système nouveau. De nouveaux problèmes se poseront certainement, mais au moins de nouveaux espaces sociaux se dégageront pour l’initiative des acteurs sociaux, et cette fois plus seulement pour une minorité.
C’est du moins ce que je souhaite et qui me semble de l’ordre du possible si la transition ne se passe pas trop mal.
Rien n’interdit d’anticiper comme vous le faites, mais pourquoi faudrait-il que l’avenir soit déjà écrit ?
L’avenir des marchands de la terre avait été déjà bien prédit et écrit à l’avance, oui pourquoi il ne serait pas toujours bon pour l’homme que l’histoire soit toujours funeste et semblable à ces gens là, à de mêmes écritures économiques entre le choléra et la peste ? Si ça se trouve certaines choses ont été écrites autrefois afin de pouvoir mieux remonter le moral spirituel des troupes, croyants ou pas peu importe et cela à certains moments comme certaines époques, même si parfois de nos jours un très grand nombre de gens en finissent peu à peu par perdre l’espoir et la foi de croire qu’il soit possible dans l’histoire de l’homme, des hommes les plus avisés que cela ne soit pas toujours le cas.
Les marchands de la terre ne pourront pas toujours être en mesure de sauver leur vaine civilisation commerciale de la ruine !
Car sinon ce serait toujours la même histoire vu et entendu à l’antenne, plus de surprises, plus d’espoir, plus de joie.
On ne peut pas parler de « remise en état de l’économie » au sens où tout le monde l’entend aujourd’hui
Il faut tendre vers une réorientation
Je reviens ce soir après 22h
Concernant la perception que certains d’entre vous ont eu de la phrase de Paul Jorion où il a affirmé sa clairvoyance haut et fort, je dois dire à l’inverse de vous que son affirmation m’a simplement ravi. Il suffit, il faut maintenant prendre la parole et la légitimité selon les faits et non selon l’habitude. Il me semble que nous tous ici, et en dehors autour de nous, devons dire maintenant NON devant ce genre d’individu en place. Nous ne sommes pas des enfants qui attendent le droit de parler et qui sont intimidés par des « adultes » qui eux sauraient. Ils ne savent pas plus que nous et souvent ils savent moins engoncés qu’ils sont dans leurs salades permanentes, sans direction, sans pensée, sans horizon. Alors oui, il faut affirmer que nous savons, ce n’est pas de la prétention, ni du messianisme, nous savons et eux sont au pire des menteurs cupides ou mieux des crétins ignorants dangereux.
Il faut prendre la place, leur place, occuper l’espace, leur espace, devant eux, derrière eux, autour d’eux et finir en les délogeants à grands coups de pieds intellectuels et à la force de notre conviction en les renvoyant dans les cordes. Oui nous savons et il est donc légitime de leur fermer le clapet et le caquet à partir d’argument d’autorité. Ce n’est pas de la prétention, c’est du combat lorsque l’opposant est soit totalement idiot soit totalement hypocrite et pervers (souvent les deux en même temps en général) et qu’il y a le feu au lac !
Quand on explique que la politique libérale menée engendre le saccage du système social et qu’on vous rétorque d’un côté que vous n’êtes pas fier de ce système pour le critiquer ainsi et qu’en outre en arrière fond un vieux débris sénile qui jacasse sur tout comme un âne vous dit que « c’est absurde » de parler d’ultralibéralisme en France,
On lui,leur dit simple : LA FERME ! (Ce qui reste d’une courtoisie extraordinaire selon moi…)
Un autre article invraisemblable: NYT Seeking a Safer Way to Securitization
merci
je parcours le site à grande vitesse, (je n’étais pas chez moi, pas d’ordi, d’internet … )
merci à Paul, un grand merci
NB d’autant plus que ma soeur vit en Grèce, mon frère à Tahiti ….