CDS
Le travail, en avoir ou pas
Comment on (ré-)écrit l’Histoire 😉 .
*Godot est mort !*
Comment on (ré-)écrit l’Histoire 😉 .
de nous prendre…en charge, quand…
N’est ce pas cher Khanard, que nous croyons encore que nos hommes et femmes politiques sont encore vêtus d’oripeaux éthiques…
(du « Congrès »…! )
Un rapport de la CIA du 26 juin 2025: https://www.cia.gov/static/Tradecraft-Review-2016-ICA-on-Election-Interference-062625.pdf Memo To: Director of the Central Intelligence Agency From :…
Ce qui m’interroge est la croyance en l’éthique et la déontologie des hommes politiques portée par les pauvres pions que…
L’IA a discrètement franchi une étape historique https://youtu.be/biZX5cnQ_UU?si=DuCaxjk1LhsZr6Sm
Comment parler intelligemment d’intelligence ? https://youtu.be/AwUpxjODogQ?si=sY0NBcElSXrLNogA
Il doit aussi y avoir des effets de seuil. Un type comme Macron ou Sarko ne peut pas avoir un…
@Paul Jorion 13h46 écrit : … » C’est cela l’abolition de la vérité : quand le mot ne renvoie plus…
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120 réponses à “Le temps qu’il fait, le 12 mars 2010”
Paul a une nouvelle descendance, mais linguistique cette fois, depuis que Daniel Schneidermann dans son Neuf-Quinze de ce matin a parlé -sans ironie aucune- de « l’initiative jorionienne ». Promotion méritée.
Merci Mr Jorion, moi meme dans la situation de sans emploi, vous me rendez une part de dignité ce matin. Et pour soutenir vos propos, je dirai que la création d’une constitution sur l’économie devrait prendre en compte l’utilité sociale des métiers. En effet produire par millions des déchets plastiques, creér de l’argent à partir de rien (spéculer) ou détruire des activités de lien social ne devrait plus etre rémunéré, mais taxé. A l’inverse les activités d’enseignement, de médecine, et d’écologie au sens premier du terme devrait constituer le socle d’une nouvelle manière de vivre ensemble sur la planète.
Rémunéré et taxé fortement.
On retrouve dans ce discours la différence entre les « bons » et les « mauvais » pauvres. Les bons étant ceux qui aimeraient travailler et ne trouvent pas; les mauvais étant ceux qui ne veulent pas travailler. Les deux vivant au crochet de ceux qui travaillent.
Le salariat étant devenu une chose rare; l’individualisation de la société post-fordiste créé des « prétentions » incompatibles avec les emplois restants (le « parce que je le vaux bien » de l’Oréal), souvent confiés aux immigrés; viendra le retour de la « police des pauvres » qui imposera le travail (ou la corvée) même si celui-ci ne permet pas d’en vivre.
Merci la finance.
Depuis des années je suis indépendante et actuellement on ne peut pas dire que cela soit facile, d’autant que j’ai changé de domaine avec un départ à zéro.
Je ne suis pas sans emploi, mais pas non plus dans l’emploi d’ailleurs en terme de revenus.
Je persiste, je n’ai pas envie de redevenir salariée.
Yann, je n’ai pas compris la même chose que vous en visionnant la vidéo de Paul. Son message me paraît beaucoup plus humaniste et généreux que ce que vous en dites.
Votre message me touche, parce qu’en 1989, je me suis retrouvé au chômage pour environ une année. Plutôt que de me renfermer sur moi-même, je me suis mis à réfléchir sur notre mode de vie, pourquoi je m’étais retrouvé au chômage. J’avais remarqué que nos automobiles n’étaient occupées que par une seule personne pour la plupart et ça n’a pas changé. La question de l’isolement m’est apparue comme une caractéristique importante de notre société et je me suis donc mis à réfléchir à une structure sociale qui serait en accord avec la modernité et la liberté et qui en même temps nous apporterais une meilleure solidarité, sans nous ramener à l’ancien communautarisme, aux anciennes corprations et congrégations que nous avions voulu quitter. C’est le début de ce projet d’état providence participatif que je continue à promouvoir malgré un bien faible succès. Réfléchir à ce projet m’a déjà très largement payé de mes efforts et j’y ai mis le meilleur de moi-même. Il se peut que ce soit une utopie, mais je crois toujours fermement qu’il est porteur d’avenir, qu’il peut nous aider à résoudre notre problème de redistribution d’activité et ainsi offrir une place à tous ceux qui le souhaitent, tout en developpant la pratique du soin que nous apportons aux plus dépendants d’entre nous, c’est àdire finalement à nous-même.
Pour les courageux, voici le témoignage de ce parcours:
http://solidariteliberale.hautetfort.com/media/02/01/3d8d8d6c6a23e6cc542b41b20e5bcb9f.pdf
Je suis intéressé par ce témoignage. Avez-vous un résumé disponible ?
A demobilier,
Oui, les pages 43 à 46 et 88 à 92 du document en lien résument assez bien le parcours effectué jusqu’en 1998.
Sur le sujet du travail, …. hier soir, certes, ce n’est peut-être pas encore vraiment le commencement d’un grand questionnement, … mais cette méchante petite pique dans les Guignols du 11/3 : vous n’avez pas d’emploi, est-ce que vous avez essayer le racisme, « racisme, première employeur de France » ….
Vous devriez postuler chez Goldman Sachs.
Une erreur courante que je ne pensais pas trouver chez vous, Paul, c’est de penser que les chômeurs veulent un emploi. Ils ne veulent pas un emploi, mais un revenu. C’est très différent.
Ensuite faire une activité utile ou pas à la société est une autre question. On peut être utile sans avoir de revenu ou être parfaitement inutile voire nuisible et très bien gagner sa vie.
Un travail, tout simplement. La tête et les mains occupés à construire un monde vivable pour d’autres yeux.
Vous l »avez dit: « …être parfaitement inutile voire nuisible et très bien gagner sa vie » !
Qui n’a jamais eu le sentiment que certaines personnes étaient trop payées pour leur travail ? Ou même pire, que certaines, a des postes hauts placées, deviennent obsolètes (misent au placard bien souvent) suite à une stratégie de pression sur ladite personne.
Bien évidemment ces idées, émises de cette façon, pourraient relancer le débat sur la capacité d’une personne à en juger une autre. Mais lorsque ce jugement est partagé par plusieurs, il doit probablement y avoir une grosse part de vérité sur l’incapacité de ce pauvre salarié.
J’en profite pour vous diriger vers ce lien de wikipédia, à la fois humoristique mais tellement vrai : http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_peter
Salutations à tous les lecteur
@ demobilier
« Une erreur courante que je ne pensais pas trouver chez vous, Paul, c’est de penser que les chômeurs veulent un emploi. Ils ne veulent pas un emploi, mais un revenu. »
Que voulez-vous dire ??, que tous les chômeurs ne sont que des parasites qui ne pensent qu’a bénéficier de revenus ??. Ces propos sont indigne de notre époque et surtout de ce blog.
@demobilier
Syllogisme du revenu:
Toute personne aspire à un revenu.
Or un sans-emploi est une personne.
Donc un sans-emploi aspire à un revenu.
So what?
Qu’est-ce que vous voulez dire par là, Demobilier ? Votre commentaire me glace le sang.
Dans notre société, un revenu est indispensable pour subsister. Pour pouvoir manger, avoir un toit. Vous n’avez jamais entendu parler des droits de l’Homme ? Vous pensez que les chômeurs devraient tous crever de faim et de froid sous un pont ?
Vous croyez au mantra néolibéral « quand on veut, on peut » ?
Ce mantra, je le traduirais approximativement par : « la société industrielle écrase tout le monde sans discriminations, quoique ni de la même manière ni au même rythme. »
Quand on veut quoi, exactement ? Et on peut quoi, exactement ?
Refuser de se laisser écraser est-il moralement condamnable ? Suffisamment pour mériter de déchoir, de pourrir sans espoir de rémission, d’être exclu du genre humain ?
Vous affirmez que « faire une activité utile ou pas à la société est une autre question. »
Je ne suis pas du tout d’accord : c’est un autre aspect de la même question.
Parmi les personnes sans emploi, il y en a beaucoup, et probablement de plus en plus, qui accepteraient avec grand plaisir d’exercer une fonction valorisante et utile à la société, mais ne peuvent se résoudre à n’être qu’un rouage de plus dans la grande machine à concasser les êtres.
Vous croyez que les chômeurs vivent aux crochets de la société, alors même que l’entièreté de leurs maigres revenus, qui ne font que transiter très temporairement à travers eux, bénéficient principalement aux commerçants de leur voisinage et au propriétaire de leur logement ? S’il y a bien une catégorie de la population qui ne thésaurise pas, ce sont les chômeurs.
Pour terminer : vous croyez toujours que les chômeurs sont des parasites sociaux, à l’heure où les innombrables abus de la soi-disant élite financière sont de plus en plus apparents ?
J’aimerais croire que vous vous êtes mal exprimé ou que nous avons mal interprété vos propos, comme le montre la forte concentration en points d’interrogation de ma réponse. Si ce n’est pas le cas, votre commentaire est à ce point dépourvu d’humanisme que c’en est choquant.
Quelle époque de m…
P.S. : Merci de tout cœur, Paul. Je fais partie de ceux dont les qualités et les talents ne trouvent pas de débouché constructif dans cette anti-société à l’agonie. Votre humanité et votre sagesse me sont d’un grand réconfort.
Coluche disait à peu près ceci : » On dit que les chômeurs on besoin de travail. Ce n’est pas vrai de l’argent leur suffirait. »
A Enrique :
Je vois que vous seul m’avez compris.
Aux autres :
Si demain on vous demande de travailler sans salaire, allez-vous l’accepter ?
Si demain on vous offre un salaire sans devoir travailler, allez-vous l’accepter ?
A Candy says…
Vous n’avez clairement pas compris mon propos.
Le vrai progrès serait que chacun puisse avoir un revenu sans être obligé de travailler (au sens « contrainte »). Ensuite chacun choisi les activités auxquelles il souhaite consacrer son temps.
Maintenant, si le travail est le seul moyen de gagner sa vie, il faut en passer par là. Mais ce n’est pas le but.
@ demobilier,
Je suis très heureux d’avoir mal compris vos propos. Comme je le disais à la fin de mon commentaire très épidermique, cette profusion de points d’interrogation exprimait (mal, sans aucun doute) que j’espérais les avoir mal compris.
J’espère que vous excuserez mon impulsivité. Il se trouve que je connais malheureusement des personnes qui pensent réellement ce que j’avais cru que vous pensiez.
Vous êtes donc partisan du revenu universel, si je ne vous comprends pas de travers une seconde fois.
On dirait que cette belle idée commence à se répandre. Comme quoi, cette crise ne débouchera pas nécessairement sur un monde encore plus invivable.
Pour répondre à vos deux questions :
– étant chômeur, on m’offre un salaire sans que je doive travailler.
– étant peintre, je travaille tous les jours même le dimanche sans autre rémunération que le plaisir que je trouve dans cette activité et la fierté que je ressens parfois (mais pas toujours) lorsque je parviens à coucher sur la toile ce que j’avais en tête. Cette satisfaction et les encouragements chaleureux de mon entourage sont des salaires d’une valeur inestimable. Ils valent largement le sacrifice du confort matériel et l’instabilité dans laquelle je vis.
Bien sûr, je préfèrerais ne pas devoir manger de la merde industrielle pour pouvoir acheter des toiles et de la peinture. Et je préfèrerais ne pas être vu comme un parasite par des crétins travaillant dans la publicité. Mais bon. J’ai choisi.
Encore une fois…
« Se trouver un travail pour avoir un salaire : – voilà ce qui rend aujourd’hui presque tous les hommes égaux dans les pays civilisés ; pour eux tous le travail est un moyen et non la fin ; c’est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu’il procure un gain abondant.
Or, il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans plaisir : ils sont délicats et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d’un gros gain lorsque le travail n’est pas lui-même le gain de tous les gains. De cette espèce d’hommes rares font partie les artistes et les contemplatifs, mais aussi ces oisifs qui passent leur vie à la chasse ou bien aux intrigues d’amour et aux aventures. Tous cherchent le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur, s’il le faut. Sinon, ils sont décidés à paresser, quand bien même cette paresse signifierait misère, déshonneur, péril pour la santé et pour la vie. Ils ne craignent pas tant l’ennui que le travail sans plaisir : il leur faut même beaucoup d’ennui pour que leur travaille réussisse. Pour le penseur et pour l’esprit inventif, l’ennui est ce calme plat de l’âme qui précède la course heureuse et les vents joyeux ; il leur faut le supporter, en attendre les effets à part eux : – voilà précisément ce que les natures inférieures n’arrivent absolument pas à obtenir d’elles-mêmes ! Chasser l’ennui à tout prix est aussi vulgaire que travailler sans plaisir. » Nietzsche, Le Gai Savoir
La vision est belle mais c’est aussi, à notre époque, le chemin le plus sûr vers la solitude…
Verywell
Pourquoi le chemin vers la solitude? Notre monde est suffisamment interconnecté (comme ici où nous nous parlons alors que nous sommes peut-être distants de centaines de kilomètres) pour que chacun trouve des humains qui partagent des façon de voir, de sentir, de penser peut-être très minoritaires (quoique…).
J’observe grâce à Internet la naissance de « communautés existentielles » qui préparent peut-être l’émergence de groupes, peut-être pas nietzschéeins, mais quand même non soumis aux impératifs de la société travailliste.
Verywell a raison, Alain.
Le fait de ne pas avoir « besoin » d’argent ou de se rendre compte des dégâts qu’occasionne l’obsession d’en gagner, vous place dans la catégorie des gens qui ne suivent pas les « us et coutumes » généraux.
Et ceci sans être obligatoirement SDF…
Prenons juste un exemple qui parlera à beaucoup.
Imaginons un cadre de société dont la fonction est d’acheter (approvisionner pour l’entreprise) et qui se rend compte des manœuvres « commerciales » pratiquées partout et qui consiste à le corrompre.
Ou un comptable de cabinet d’expertise qui est obligé de rester discret alors qu’il voit certains trafics dans une société.
Ou un inspecteur des impôts qui doit être au bord de l’écœurement en constatant chaque jour la malhonnêteté de certains…
Oui, l’argent compte…
Même dans les mafias actuelles.
Cela pourrait même, en terme de réflexion, aller un peu plus loin.
Regarder comment ont toujours été craints ou mis sur la touche, des humains qui ne pouvaient (ne voulaient) se faire acheter…
Alain A
Ce que vous dîtes est tout à fait juste.
Peut-être aurais-je dû parler plutôt de sentiment de solitude ou de solitude sensible, et ce en dépit des multiples interconnexions que permet internet.
Un chômage de longue durée et une certaine intransigeance – « chercher le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur, s’il le faut. Sinon, être décidé à paresser, quand bien même cette paresse signifierait misère, déshonneur, péril pour la santé et pour la vie » – me font voir les choses ainsi. Je ne pense pas être le seul dans ce cas et, à la fois, je n’entends pas généraliser.
Je ne suis ni artiste ni contemplatif, et je me reconnais pourtant dans cette description « cherchent le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés de plaisir », pour ma part, même largement moins rénuméré. J’ai bientôt 40 ans, j’ai atteint, je pense, la limite de tolérance dans l’entreprise dans laquelle je « gagne ma vie » (ce que je fais ne peut que s’appeler comme ça quand je vois le déplaisir apporté par mon activité professionnelle quotidienne).
Je suis entrain de travailler avec le Fongecif pour me reconvertir dans une voie qui m’a toujours énormément attirée, au point que je la pratique régulièrement dans mon garage, c’est la menuiserie. Je sais que mon revenu sera divisé par plus de 2 en étant employé dans cette voie, mais je travaillerai enfin, et ne « gagnerai plus ma vie ». Notre maison sera finie de payer l’année prochaine, et donc beaucoup moins de charges mensuelles, ce qui autorise une grande liberté dans le revenu !! Dans mon entourage proche, de nombreuses personnes aimeraient travailler, plutôt que gagner leur vie, mais sont prises au piège par leur loyer, leur voiture, et tous les artifices qui donnent la part belle à la consommation !!
Vivre simplement mais être heureux tous les jours est mon utopie, et j’espère que je la réaliserai. Et je ne comprends pas ce qui devrai m’emmener dans la solitude en suivant cette voie…
Verywell, Paul,
C’est une des meilleures introductions possibles !
La solitude peut permettre la réflexion, Jésus dans le désert ou Michel Martin dans l’antichambre de l’ANPE pour preuves ! Nous manquons de vraie solitude, nous sommes pris dans un tourbillon d’habitudes qui nous donnent l’impression de non-solitude alors que c’est tout le contraire : nous sommes seuls parmi la multitude, seuls faces aux divertissements, seuls au travail…tant les échanges y sont impersonnels et dénués de toute spiritualité. A tel point que le moindre signe de spiritualité est immédiatement interprété comme le signe d’un début de folie, un début de lâcher-prise.
La vraie solitude est crainte comme peut l’être la mort. A tort. C’est d’ailleurs un des bras armés de nos dirigeants que de supprimer toute possibilité d’exposition à la vraie solitude. N’ayant pas de modèle alternatif au travail rémunéré dans leur besace, ils se doivent pour garantir la survie du système, la survie de la société, de limiter le nombre de rêveurs : « Tout le monde au boulot, quel que soit le boulot », et vogue la galère. Mêmes les chômeurs se sentent coupables de ne pas participer à l’effort collectif : ceux qui sont privés de rames pédalent ou pompent avec les pieds. Ceux qui ne peuvent offrir à leurs enfants le minimum de qualité de vie défini par le groupe se sentent coupables au point bien souvent de n’être plus en mesure de leur donner le minimum d’amour indispensable pour qu’ils puissent oser chercher ailleurs la sérénité que eux n’ont pas trouvée.
Merci donc pour cette introduction.
Et pour rester dans la Nietzsche attitude :
« Ce qui se paie n’a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles. »
« Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu’il soit d’ailleurs ce qu’il veut : politique, marchand, fonctionnaire, érudit. »
à Reynald LETELLIER
Merci pour votre témoignage.
Il y a quelques années de ça j’avais suivi une formation d’ébéniste. Cependant, pour des raisons que je ne veux pas développer ici, je n’ai pas persisté dans cette voie.
Mais je continu à penser que c’est un très beau métier. Savoir fabriquer une table, une commode, ou un confiturier… quelle classe ! Rien que cette merveilleuse odeur du bois, n’est-ce-pas.
Donc, je vous en souhaite plein les narines et aussi les yeux.
Verywell, Yvan
Peut-être ne nous sommes pas compris sur le sens du mot solitude. Certes, en tentant de vivre selon ses désirs et pas selon ses besoins (souvent fictifs mais bien entretenus par la pub), l’on est considéré comme anormal (hors norme) par la majorité de vos contemporains. Cela ne veut pas dire qu’on est condamné à la solitude, au contraire: on peut développer quelques liens humains, vrai, profonds, sincères avec ceux qui, comme vous, pensent autrement.
Un témoignage: à la fin, des années 70, je me sentais seul et incompris en tant qu’écologiste très militant dans une société où ces idées étaient fort rares. Et puis en 1980, s’est créé le mouvement Ecolo en Belgique et des dizaines, puis des centaines, puis des milliers de personnes se sont rendues compte qu’elle n’étaient pas seules à penser autrement. Un lutte collective s’est développée depuis 30 ans et je peux vous assurer que je ne me suis plus jamais senti seul (et j’ai même pu faire de ma passion écologiste mon moyen de vivre, évidement sans excès consuméristes…).
Comme le dit Fab en d’autres: mots, on n’est jamais seul et on ne s’ennuie jamais quand on est avec soi….
Je suis heureux d’apprendre que je suis un « homme rare ». 🙂
Une bouffée d’air frais dans le smog irrespirable de cette interminable dépression en montagnes russes à laquelle cette anti-société me confine, ça fait du bien. Merci Nietzsche, et merci Verywell.
Il semble que nous soyons de moins en moins rares, d’ailleurs. Hommes et femmes rares de tous les pays, unissez-vous !
Le système se déshumanise à un point tel que toute personne douée d’au moins une qualité humaine n’aura bientôt plus d’autre choix que de s’en désolidariser.
Alain A, je confirme que ce chemin serpente à travers des étendues aussi riches intérieurement qu’elles sont pauvres socialement.
Internet est effectivement un lien très précieux, mais il ne remplacera jamais un véritable lien social. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier à leur juste valeur ces « communautés existentielles », en attendant impatiemment « l’émergence de groupes » qu’elles pourraient engendrer dans un futur plus ou moins proche.
à Fab
En lisant votre texte, j’ai poussé un gros soupir. Vous observez finement les grosses ficelles de la société contemporaine. Je n’utilise pas les smileys, mais je vous adresse quand même un clin d’œil complice.
moi je trouve que vous avez un travail, c’est celui d’alimenter notre réflexion à tous, et vous êtes rémunéré par les dons qui vous sont fait. les multiples sources de revenu que vous procure votre travail vous permette d’être indépendant. beaucoup de gens ne peuvent pas dire « merde » a leur patron car ils représentent leur seule source de revenu. c’est un aspect de notre société qu’il serais bon de changer et votre vie actuelle me semble bien plus équilibré que celle de nombreux salariés dont je fait parti.
Je pense que vous devriez conserver ce mode de vie, et que si vous avez besoin de plus de moyens, n’hésitez pas a demander 🙂
@Cyrille
Bravo ! Cyrille, pour cette magnifique encouragement et cette belle idée !
J’espère qu’il vous écoutera, le Vieux …
@ Paul
Vous êtes humain et sensible et c’est là peut-être votre principale qualité. Elle n’admet pas de compromission. La valeur des personnes n’est pas le montant de leurs revenus. « Combien on pèse ? » C’est, m’a-t-on dit, une question fréquente aux Etats-Unis. Ca l’est aussi ailleurs mas de façon moins directe. L’illusion de l’argent mais aussi son pouvoir réel ou supposé. Il ne fait pas le bonheur mais il y contribue dans notre monde tel qu’il est.
Combien on « pèze » ?
La valeur d’un humain lui est rendu chaque matin devant sa glace, encore faut il qu’il regarde et se questionne.
Bonjour M. Jorion
C’est toujours un plaisir de vous voir chaque semaine.
Ah ! Le travail !
Franchement, je préfèrerais ne pas avoir besion d’être payée pour le travail que je fais mais par contre avoir la possibilité de le faire bien !
Paul
Comment offrir à la société le meilleur de nous même et pas ce que souhaite en extraire le système dominant: vous ouvrez là une problématique essentielle et très vaste. Allocation universelle (appelée aussi revenu inconditionnel), bénévolat et tiers-secteur comme alternative au duopole privé/public, travail autonome ou hétéronome. Je sens qu’on va reparler d’André Gorz…
Je me pourlèches déjà (intellectuellement s’entend) de ce que nous allons lire ici.
Sur page du site Seesmic, on ne peut plus télécharger les vidéos au format MP4 pour les regarder off line. S’agit il d’un incident ?
Je viens de faire le test : les 2 formats flv et MP4 sont bien téléchargeables pour la vidéo du 12 mars sur seesmic.
En fait pour cette vidéo et pour les 2 dernières, il télécharge un fichier de taille nulle.
Ce problème est apparu à partir de la vidéo BFM du 1ier mars, avant tout va bien, je viens de revérifier sur celle du 26 février.
En résumé :
– Le temps qu’il fait, le 12 mars 2010 : ko (taille nulle)
– BFM Radio – le 8 mars 2010 : ko (taille nulle)
– BFM Radio – 1er mars 2010 : ko (taille nulle)
– Le temps qu’il fait, le 26 février : ok
… Ok
Merci à vous,
Contrairement à tant d’idées reçues sur les gens sans emploi,
Heureux l’Homme qui se reconnaîtra parfois dans la situation difficile d’un autre,
Il y a sûrement dans ce monde quelqu’un qui s’adresse déjà à l’homme autrement,
C’est bien connu un homme au chômage ne méritera jamais mieux le respect de tous,
Malheur à celui qui recherchera continuellement à maudire son prochain dans l’adversité,
Ne baisse pas les bras tu n’es peut-être plus le seul maintenant à être touché par la crise,
On ne devrait pas toujours forcer le chômeur à penser comme l’insensé aussi riche soit-il,
Vouloir continuellement rappeler à l’autre son malheur est-ce vraiment faire son bien ?
Et si le réel malheur de l’homme n’était pas de se retrouver subitement sans fortune,
Un homme trop influencé par certaines valeurs peut-il vraiment faire le bien du prochain ?
Quel était votre visage avant que tant de gens ne viennent s’empresser de vous déformer ?
C’est effrayant de voir tout ce qu’il est encore permis de dire durement à l’autre de nos jours,
Comme si le chômeur devait toujours se sentir responsable de ceux les plus difficiles à approcher,
Denrée rare de nos jours de voir un citoyen parler du chômeur autrement à l’antenne,
Il est toujours plus facile de dénoncer la paresse spirituelle chez les autres qu’en soi,
De nos jours un homme sans travail a-t-il encore le droit d’être reçu d’égal à égal ?
Il est bien connu de nos jours qu’un chômeur ne pensera jamais mieux qu’un animal,
Un homme qui n’aime déjà pas aider en son cœur quel bien peut-il vraiment bien dire ?
Pourquoi le politique moderne recherche-t-il toujours à interdire de voir l’autre autrement ?
Pour le politique un chômeur de moins et un autre point de plus gagné dans les statistiques,
Un cynique qui n’aime déjà pas se connaître en mettra toujours un autre de plus au placard,
Dans ce monde de marchands toujours bon de rappeler que la marchandise coute trop cher,
Faut pas croire un chômeur bien peu diplômé donne bien plus de travail aux gens difficiles,
Puis-je d’abord vous aider mais surtout de la même manière machinale que nos élites,
A quoi servirait encore le politique s’il n’y avait plus de gens sans emploi sans argent ?
Hélas pour le politique tout devient même une question de rentabilité à court terme.
Et si La meilleure façon de venir en aide à l’homme, c’était déjà d’avoir un peu le courage d’expérimenter en premier certaines lois,
Faut pas croire il devient même de plus en plus lucratif de nos jours de s’en prendre davantage aux petits qu’aux puissants, pourquoi vouloir d’abord payer si mal les hommes ?
A force de vouloir traiter plus durement l’homme, ne risque t-on pas indirectement de causer plus de mal à ceux qui ont encore la chance d’avoir une place,
Et si ce qui était habituellement dit à l’homme sans emploi de nos jours et dans ce monde en crise,
n’étaient pas du tout des paroles de vie,
Paroles de Jérémie pour toi le Chômeur d’un monde en crise,
– Alinsi donc vous voilà pensionné, qu’avez-vous fait durant toutes ces années ?
– J’étais en pause-carrière.
___________________________________
Oui à la résistance passive !
Et à l’humour comme révolution.
Louis Scutenaire a écrit: « Ne tombez pas dans une carrière! »
Merci Louis, et merci Jérémie !
Un jour j’ai croisé quelqu’un sortant d’un bureau complétement abattu, bien démoli humainement,
était-ce encore un homme, une marchandise trop coûteuse ? Oui vous auriez du voir son visage ?
Je me suis dit alors mon Dieu, mon Dieu, pourvu que j’en finisse pas un jour comme lui surtout à force d’être payé au rabais, surtout si la crise perdure, bien sur au début cela ne fait pas du tout mal on trouve même cela tout-à-fait normal tant c’est si bien rentré dans les mœurs, pire même dans l’esprit du plus grand nombre.
Hélas c’est surtout à l’usure que cela pousse à l’interrogation surtout de nos jours ou la concurencce en devient de plus en plus infernale même envers pour les plus diplômés, lorsque qu’est venu mon tour c’est bien la même chose que l’on a préféré plutôt me faire entendre aux mêmes automatismes de conduite comme de paroles. Si si je t’assure à toi mon frère, à toi le chômeur, oui c’est vraiment pas des choses très très belles à voir surtout en ce moment !
Du coup je comprends mieux pourquoi le plus grand nombre vit de plus en plus dans la peur de
se retrouver tôt ou tard au chômage d’avoir de nouveau à revivre cela demain comme pour hier, pour tes enfants, ta famille, comme pour d’autres partout ailleurs, mais ça je crois qu’il faut encore l’avoir vécu pour mieux en faire témoignage, sinon tout cela sonne faux dans la bouche de nos élites tu ne crois pas ?
A toi le chômeur d’un monde en crise, j’aimerais tellement te dire autre chose, t’adresser une autre parole à cet instant en ce moment, mais tu sais ce n’est guère évident parfois de pouvoir trouver le temps et l’occasion de penser autrement sa condition d’homme, de s’adresser à l’autre différemment tu sais d’égal à égal, et non selon les bêtes et dangereuses valeurs en cours.
Le temps qu’il fait chez eux dans les paradis fiscaux n’est bien plus du tout le même temps qu’il fait chez toi. Tu sais ce qu’on dit au grand bal masqué, la vie c’est surtout de l’argent et une croissance toujours plus folle et rapide pour les Marchands de la terre.
Alors au Diable le reste des hommes qui se trouvent déjà en enfer à cause de nos vaines richesses matérielles de plus.
Quand on a pas de métier il est urgent de trouver un emploi .
Et le métier d’homme ( ou de femme) mérite bien d’être le seul but .C’est pour ça que je m’étais fait fonctionnaire , sans trop me plaindre . Je vous livre un poème que j’avais écrit à l’âge de trente cinq ans , à la manière de R . Kipling :
Si tu peux,à vingt ans,
Choisir, sans nostalgie,
De servir en tous temps,
Tous ceux de ton pays,
Si tu peux résister aux tentations tenaces
De l’argent, dont partout tu sentiras la trace,
Si tu peux dire non en dépit de ta peur,
Si tu peux faire fi des ambiteux menteurs,
Si tu peux, insulté, honteux budgétivore,
Faire ton travail encore, point trop sûr de ton sort,
Si tu peux croire qu’envie et jalousie ne sont
Que des péripéties peu dignes d’attention,
Si tu peux garder propre cette image abusive
De l’Etat confondu avec la force vive
D’une Nation vivante ainsi qu’aux premiers jours,
Et qui te détruira pour nourrir son cours,
Si tu peux , au delà de tout opportunisme,
Croire que ton choix est bon car désintèressé,
Si tu peux échapper à cet immobilisme
Où l’aigreur conduit ceux qui vivent du passé,
Si tu peux enrichir tous les dons qu’en dépôt
La nature a pu mettre dans tes bras ou ta tête,
Si tu peux avouer au moment du grand saut,
J’ai fait sans certitude l’ange et souvent la bête,
Et si auprès des tiens tu peux rester aimable,
Eviter injustice et faiblesse haïssables,
Alors tous les héros t’apparaîtront vulgaires
Car tu seras élu au rang de fonctionnaire,
Mon fils ( puis , ma fille),
Et si tu es déçu n’en veux pas à ton père
Qui en fut un longtemps, modeste (?), mais sincère,
Pour que tu sois un Homme ( une Femme)…
Simplement
Infiniment .
mes activités de coach de poker m’amènent à être en contact avec un certain nombre de personnes « sans emploi » qui ne vivent pas leur condition comme un stigmate. Ces ex-consultant dans l’industrie automobile ou docteur en astrophysique se détournent temporairement d’un marché du travail qui ne se jette pas sur eux, et attendent des jours meilleurs en jouant au poker. On ne peut pas dire qu’ils contribuent quelque chose d’utile à la société, mais après tout 90% du secteur financier est dans le même cas.
En fait le problème n’est pas tant celui de l’emploi que celui de la précarité. On recherche l’emploi avant tout pour la diminution du risque de se retrouver en situation précaire, quitte à accepter l’aliénation qui l’accompagne parfois. Il serait intéressant pour nos statisticiens d’état de distinguer les emplois qui apportent un parcours professionnel sécurisé (fonctionnaires, grandes sociétés chez qui le plan social est tabou) des emplois qui ne sont que la première marche au dessus du chomage en terme de précarité (interim, auto-entrepreneurs). Cela donnerait une autre grille de lecture des politiques de privatisation, réduction du nombre de fonctionnaires etc..
@ Alix Martin
Oh là,là, mollo avec les auto-entrepreneurs ! On est l’avenir du pays … Pauvre Pays !!!
Je me balance de vos sentences
Je me balance
de vos sentences.
Tant qu’en conscience
je puis dévorer ma pitance,
je n’ai pas besoin d’allégeance
à vos pâles jactances
creuses. Accroître la sapience
je le peux par moi-même. La finance
depuis toujours régit le monde.
Il se fera bien tondre
celui qui à lui-même ne sait pas correspondre.
Et la pédanterie
n’est qu’une vilaine manie :
j’ai dit.
Robert Walser
Poèmes
Bonjour Paul,
j’ajouterai que si vous aviez été obligé d’accepter un emploi sans grand intérêt par rapport à vos recherches, celles-ci n’auraient probablement pas abouti dans les même délais.
Et la prise de conscience que vous avez instillée aurait été bien moindre.
Ah si certains politiques (et une majorité des gens) pouvaient enfin prendre conscience de la nécessité de l’instauration d’un revenu minimum de base – de décence – de ce genre:
http://le-revenu-de-base.blogspot.com/2009_10_01_archive.html
alors notre société pourrait commencer avec moins de violence la nécessaire transition vers une consommation durable et une plus grande liberté de choix de vie pour chacun.
La mécanisation nous promettait moins de temps à consacrer à un Travail non choisi (lequel engendre bien souvent un impact écologique de grande ampleur et n’apporte rien à la qualité de la vie).
Et bien c’est le moment de lui rappeler ses promesses.
Merci à vous pour cette voix qui commence à être écoutée, et pour ce blog qui aide à une meilleure compréhension du monde actuel.
Amicalementao à tous.
Paul,
A quand un livre TRAVAIL MODE D’EMPLOI ?
Nul doute qu’avec une phrase comme : » Ne vous découragez pas si vous n’avez pas d’emploi, vous pouvez apporter des choses au monde… » Vous allez à l’essentiel.
Il y a des hommes et des femmes qui se sentent vraiment démoli jusqu’au plus profond de leur Être. Entendre cela, a le pouvoir de faire une journée plus belle. Merci.
» Il y a des hommes et des femmes qui se sentent vraiment démoli jusqu’au plus profond de leur Être. Entendre cela, a le pouvoir de faire une journée plus belle. Merci. »
Pour toi le chômeur j’aimerais d’abord te dire autre chose, mais laisse moi encore un peu de temps d’y réfléchir pour mieux te le dire aussi autrement, mais pas aujourd’hui vois-tu car on me convoquera sans doute bientôt comme toi, et pour te dire quoi de moins plombant ? Et bien d’abord et avant tout la même parole que les grands de ce monde dans nos esprits.
Comme il est tellement plus facile de nos jours de laver le cerveau des petits que celui des grands de ce monde avec bien plus de moyens matériels, courage, courage, ne te laisse pas tant avoir si ça se trouve les plus mauvais travailleurs dans ce monde ne sont pas du tout les plus souvent montrés du doigt, tu ne crois pas ?
A suivre …
Excellente idée, mais je proposerai comme titre:
« COMMENT SUPPRIMER LE TRAVAIL OBLIGATOIRE »
Je garantis quelques sarcasmes comme à la parution de « Comment la vérité et la réalité furent inventées », mais un tirage d’enfer !
(Je me contenterai de 3% pour l’idée du titre, plafonnés à un euro)
Jérémie,
Là, je dois vous parler un tout petit peu de moi.
Cela fait des années que je me consacre à ma grande passion : LA PEINTURE.
L’année 1997 a été pour moi une sorte de renaissance (ma renaissance), un processus intérieur c’est mis en place, un mouvement, une respiration possible après bien des années de recherches et de tâtonnements. J’étais heureux comme un gosse, je peux vous le dire, de pouvoir appliquer sur une surface de papier ou de toile des couleurs en veux-tu en voilà. Intensément concentré, je n’avais plus qu’à suivre le mouvement de la main. Certaines personnes ont senti dans ce travail un surcroît de Vie. Aujourd’hui c’est un peu plus difficile, disons pour faire court, que c’est de nouveau une traversée du désert ou si vous préférez un manque d’inspiration.
Amicalement.
Paul Cézanne
Pendant trente-cinq ans, Paul Cézanne vécut dans l’obscurité, personne ne le connaissait, personne ne semblait même faire plus attention à lui, produisant des chefs d’œuvres, qu’il donnait par bonté et grande générosité à des voisins qui ne soupçonnaient rien. L’amour et le respect qu’il éprouvait pour son œuvre était si grand qu’il n’eut jamais d’abord la moindre envie d’être reconnu ni même d’être considéré comme le père de la peinture moderne, il était si modeste, si humble, denrée rare de nos jours à la télévision.
Il doit sa réputation à un vendeur de Paris qui avec quelqu’unes de ses peintures, les rassembla, et présenta au monde artistique c’était alors la première exposition de Cézanne. Le monde fut ébahi de découvrir de nouveau la présence d’une telle personne dans le monde de la peinture.
Cézanne lui même en fut tout autant surpris et ébahi le premier pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi sa peinture et pas celle d’un autre ? Il arriva à la galerie d’art appuyé au bras de son fils et ne put retenir de nouveau son étonnement, et peut-être bien quelques larmes lorsqu’il vit ses premières peintures exposées. Se tournant vers son fils, il dit: » Regarde, ils les ont même encadrées ! »
Qu’avait-il encore ressorti à ce moment là ? Notre monde manque cruellement de Cézanne je trouve. La peinture peut-elle encore émouvoir et guérir le cœur du financier, du banquier ? Je l’espère en tous cas dans le cas contraire on ne trouvera bientôt plus guère d’artistes encore en vie, de meilleurs joueurs de flute, des musiciens, des tailleurs de pierre, qui trouve encore le cœur, l’envie, l’honneur et l’inspiration de nos jours de se produire devant ce genre de personnes, surtout au regard de tout ce qui se passe de nos jours, oui comment peut encore fermer les yeux face à tout cela, c’est sur l’inspiration ne sera bientôt plus guère trouvé parmi ces gens là ressortant à l’habitude que du réchauffé, du déjà vu et entendu en fait.
Pas étonnant que l’humanité déchante de plus en plus au fil du temps qui passe, qui trouve encore l’inspiration de nos jours d’avoir des ailes, d’élever ses enfants autrement et non dans la peur du chômage.
Jérémie
Ah! Cézanne, la Peinture Couillarde. Le vert dans ses tableaux! fraîcheur fraîcheur! Et le bleu comme une douce vibration de l’âme. Le bruissement dans les feuilles, on sent le vent du Midi, comment non ? et l’ocre jaune ou rouge qui chauffe légèrement les joues. Vibrations du cœur. Des fruits d’amour peints avec Amour. Mordre dedans avec notre crâne d’os pulpe des vanités.
Tenez, un autre peintre si vous voulez bien, dans un autre registre.
Cet homme vivant et encore vivant né en Chine à Pékin : je veux parler de Zao wou-Ki. Comment un homme peut-il faire une chose pareille? Il me donne l’impression d’avoir passé des milliards d’années dans le liquide amniotique de la terre-mère, d’être né dans le bouillonnement de la lave pour à la fin, tranquillement, accorder sa voix aux rayons d’un antique soleil. Sa tête de sage là, chez nous, dans le monde. Pour faire cette peinture il faut être capable de faire le VIDE très nettement. Je ne me suis jamais tout à fait remis de l’exposition de 2003 à Paris, au Jeu de Paume.
Pour en revenir à Cézanne sa Sainte Victoire est aussi une saine victoire contre l’abrutissement généralisé.
@ Octobre
Un jour un peintre en manque d’inspiration se leva et sortit de chez lui pour aller faire un tour,
ce jour là il aurait pu prendre le tram, la voiture, la bicyclette, l’avion, le bateau, mais non quelque chose semblait le pousser à aller plus loin. Il marcha, marcha alors très longtemps, longtemps, vers un au delà de ce qu’il avait souvent pu voir près de chez lui, puis au bout d’un moment il s’approcha d’un autre lieu il prit alors la décision de rentrer pour se réchauffer un peu.
La porte s’ouvrit, et vit alors plusieurs personnes en train de jouer aux cartes et d’autres attablés en pleine discussion. Tandis qu’il observa minutieusement la pièce, les lieux, l’ambiance, le temps d’un éclair la voix de la patronne se fit entendre. La femme à la cafetière lui dit alors: » Et pour vous mon cher Monsieur qu’est-ce que je vous sers. » Il répondit : » Un petit café s’il vous plait merci, encore Madame. »
Puis posa son chapeau sur le comptoir, et se remit soudain à penser comment vais-je pouvoir mieux peindre cet instant ? Le temps est-ce aussi de l’argent pour tous les êtres de ce café ?
L’homme se dit ensuite, l’hiver cette année a été bien rude qu’est-ce qu’il fait bien froid dehors
les gens d’ailleurs n’ont plus guère le cœur et l’esprit à l’ouvrage, comme il me tarde de peindre de nouveau le printemps comme autrefois. Je ne peux pas non plus toujours peindre Madame Cézanne sur un fauteuil rouge ou sur une chaise jaune.
Puis remarquant une pendule noire au fond du café, l’homme frissonna quelque peu en lui, la vie et le temps passe si vite, malheureux de ne pouvoir trouver plus de temps pour pouvoir tout peindre, tant il avait faim et soif d’autre chose, pommes et biscuits, Oignons et bouteille, Pommes et oranges, Nature morte aux petits oignons, et tant d’autres choses et bien tant pis se dit-il peut-être bien dans une autre vie que je pourrais peindre Mme Cézanne sur une chaise verte.
http://www.youtube.com/watch?v=NQyNGq0vXbA&feature=PlayList&p=DB4523AB9A58CEC3&playnext=1&playnext_from=PL&index=22
Donc nous reparlons du rapport Stiglitz, qui se propose de mesurer la croissance autrement en remettant le PIB en question.
Merci Paul c’est un tres beau message que vous nous adressez la .Amities a tous
Bonjour M. Jorion.
Vous êtes le seul blogueur francophone que je connaisse qui arrive a retirer 2000 euros/mois et plus de son blog. C’est remarquable ! Félicitation.
Vos écris sont de qualité et vous pourriez facilement envisager en plus de créer une Newslettre payante sur un site d’abonnement. Je suis certain que le succès serait au rendez-vous.
Bonne continuation.
« une Newslettre payante sur un site d’abonnement » : un produit dérivé, en somme, vous croyez que Paul va accepter ?
Merci beaucoup Paul pour ce beau message. On l’oublie trop souvent lorsque nous sommes pris dans l’engrenage du quotidien. Mais c’est vrai, nous avons tous et toutes quelque chose de valeur à apporter à notre société… pour la faire avancer !
Paul,
– Comment ça va?
– C’est vendredi »
Combien de fois , n’ai-je pas entendu cela en 40 ans de loyaux services?
La fin de semaine devait tout arranger, tout faire oublier. On allait se ressourcer pendant un weekend.
Comme si on ne se ressource pas tous les jours de la semaine.
Le tout c’est d’avoir un job qui botte et non pas du bouche trou.
Les offices de placement
Je lisais aujourd’hui dans l’Echo, que l’efficacité de l’outplacement était en chute libre.
4600 entreprises y ont eu recours en 2009. L’entreprise y a une obligation d’y recourir.
Travailler ou chômer?
Travailler le plus longtemps possible pour assurer les pensions et puisque la durée de vie augmente.
L’homme est-il fait pour travailler et faire du bouche trou?
Nous ne sommes pas fait pour faire n’importe quoi.
L’ANPE, l’ONEM se doivent de placer un maximum de personnes en fonctions de leurs compétences.
Plus vite dit que fait. Alors, on fait n’importe quoi pour combler ce trou.
L’école n’empêche pas de suivre des filières d’études qui ne sont pas orientées vers l’emploi.
Le Plan n’est là que pour donner une idée du futur.
Les numerus clausus existent mais ne sont pas aimés. Ce qui est compréhensible, mais pas stratégique.
Faire ce qui plait et trouver une emploi motivant et en rapport avec ses études. C’est le pied.
Je l’ai déjà dit ici. Il y a pas que le pied dans le corps.
Les périodes de travail vont de plus en plus s’intercaler entre des périodes de recyclage, de repositionnement, enfin, en fonction des besoins.
L’école permanente et en alternance avec période de jachère et l’activité rémunératrice.
Paul, je ne considère pas que vous êtes au chômage, mais plutôt en période de chaumage.
Définition: « Temps où on coupe le chaume. La chaume est la tige qui à la fin de l’été ou au début de l’automne, lorsqu’elle sèche et s’éclaircit. ».
le train pour rencontrer Jane,
le metro pour ceux du blog,
métro, boulot pour les chanceux, dodo pour les moins stressés…
mais nous sommes tous à vos côtés, même dans le bus !
CDS: mensonges d’États, Par Serge Quoidbach – L’Echo
Je laisse à ceux qui sont plus calés que moi le soin d’argumenter cette vision biaisée ?
Le Droit à la paresse (1883), Paul Lafargue
« On s’est trompé, dit encore La Rochefoucauld, quand on a cru qu’il n’y avait que les violentes passions, comme l’ambition et l’amour, qui pussent triompher des autres. La paresse ne laisse pas d’en être souvent la maîtresse. » Que la paresse soit donc notre recours, notre pourvoi, notre défense, notre oasis. (Eugène Marsan, « Eloge de la paresse – La plus sage de nos passions »)
les machines,les robots,l’ia,tout cela est deja en marche depuis 150 ans
c’est inéluctable,et c’est bien
un français utilise déjà entre 125 et 130 équivalent personne (voir site manicore)
en 2080,entre 1% et 20% de la population aura un travail
le but est d’avoir des activités pour s’épanouir en ayant un revenu d’existence (1500E/MOIS en france en 2010)
cher paul,vous etes dans ce cas là si on retire le cout du blog en gros
reste les problemes financiers de votre femme et de votre fils,et du logement si ce n’est pas un hlm
pour resoudre cela par la redistribution,je ne vois que la tva entre 0.1% et 99.9%
Il est plein d’éclaircies le « temps qu’il fait » d’aujourd’hui! C’est bien agréable.
Coïncidence.
On s’interroge souvent sur les « hasards » des rencontres, comme celle que vous racontez (vous croisez un ami et un lecteur dans le même métro). Il paraîtrait (est-ce vrai?) qu’il nous arrive des dizaines de fois par jour, dans une grande ville, de croiser des personnes que nous connaissons, ou qui nous connaissent, et qui pourraient nous apporter les petits bonheurs que vous dites. Le jour où nous nous en rendons compte, est un jour où nous serions plus « réceptif », et eux aussi. C’est un peu mystique tout ça, mais il est vrai que certaines rencontres tiennent du miracle parfois (nous avons tous des exemples fabuleux à citer). Face au miracle, on cherche à comprendre.
Coïncidence.
Ce genre de rencontres peuvent donc aussi se faire d’une autre manière puisque vous semblez dire que le fond de l’article des Echos vient un peu de rencontres et de conversations très importantes qui ont lieu en « surface des choses » (en dehors du blog et de vos écrits). Vous dites qu’il y a un rapport entre ce qui était à la Une des Echos et vos articles et chroniques, au Monde ou sur BFM. Là aussi, peut-être faut-il que s’opère ce petit miracle qui fait que, à un moment précis, l’ensemble des acteurs sont soudain « réceptifs » au même moment.
Coïncidence.
Est-ce que ce que nous faisons coïncide avec ce que nous sommes? Et surtout est-ce que le rôle que nous voulons tenir dans la société, par notre métier ou notre activité, coïncide avec notre véritable utilité sociale?
Vos dernières paroles sont ambigües et pleines d’espoir.
Vos livres ne se vendent pas comme des « best-sellers » (=faible rôle), mais nous voyons qu’ils forment des balises aux réflexions actuelles (=grand rôle).
Vous allez peut-être devoir trouver bientôt une source de rémunération plus importante dans un rôle qui le sera moins. La coïncidence des deux ne se fera pas.
Concernant l’utilité sociale, je sens qu’il y a des guillemets à placer quelque part, mais je ne sais pas très bien où. Alors je n’en mets nulle part, tant pis.
La société ne valorise pas toujours les hommes à leur juste utilité sociale (1 sportif = 400 agriculteurs + 300 infirmières + 100 instituteurs + 100 ouvriers spécialisés ? …1 auteur de mélo « best-seller » = 50 philosophes + 50 sociologues + 20 linguistes + des dizaines d’auteurs scientifiques divers, qui vendent 1000 exemplaires chacun?).
La chose est complexe.
Expérience vécue:
Nous étions une quinzaines d’amis, réunis pour un repas. Je n’avais pas fait le constat que nous étions tous dans des métiers liés au spectacle au sens très large (cinéma, télé, publicité, édition, graphisme). Je m’en suis rendu compte lorsque le seul des convives qui n’était pas dans ces domaines (il était installateur de pylônes pour EDF), est venu me dire à l’oreille: « Jean-Luc, j’ai dit à tout le monde que j’étais romancier, ne vends pas la mèche ».
Il voulait sûrement tenir un rang social parmi le groupe, ne pas être « déclassé ».
Et pourtant! parmi tous les métiers qui étaient représentés, n’était-ce pas le sien le plus utile pour la société?!
Expérience vécue (bis):
Une amie, réalisatrice de film, m’a raconté avoir fait sa formation professionnelle, après le bac, à l’école du cinéma de Lodz, en Pologne. C’était encore l’époque communiste. Les professeurs rappelaient sans cesse aux étudiants en cinéma qu’ils avaient la chance de faire partie d’une élite, mais que, sans les ouvriers et paysans qui travaillaient durs en dehors de cette école, ils ne seraient rien et ne pourraient pas manger, se vêtir et se loger. La conclusion était toujours qu’ils devaient faire leurs films à destination des « travailleurs » du dehors, en forme de remerciement, et que ces films devaient être les meilleurs qui soient, à la hauteur de leurs sacrifices (Wajda, Kieslowski, Polanski, Zanussi ou Rybczynski, entre autres, ont été formés dans cette école).
C’était une façon de penser qui nous paraît difficile à accepter sans discussion, mais cette amie m’a dit que cette conception du cinéma lui a servi de guide pour toute sa carrière.
Comme vous le dites, on peut à tout moment apporter quelque chose d’utile au monde, même à une petite dose. Et qui sait? cette petite dose deviendra peut-être « mirobolante » par un effet d’entraînement …si les choses veulent bien finir par coïncider miraculeusement.
Jean-Luc,
J’ai bien aimé votre commentaire.
Oui, des rencontres miracles, fortuites existent et c’est celles-là que l’on retient le mieux. Anecdote.
Il y a un quart de siècle, je passais des vacances à Madère.
Il y avait un guide que j’avais repéré tellement il passait d’une langue à l’autre sans perdre la moindre information au passage.
Deux mois après, voilà que je le rencontre dans un magasin de Bruxelles.
Il y était pour deux jours seulement. Coïncidence de temps et d’espace.
Il ne se souvenait même plus de moi, vu le nombre de « clients » de toutes origines qui étaient passés devant lui.
Aujourd’hui avec le net, les rencontres sont virtuelles mais pas nécessairement dénuées d’intérêts.
Les masques tombent sur la toile.
Des pseudos, des absences de clarification sur l’ego de l’interlocuteur, porte un certain mystère en soi. Obligation de rester à l’abri des insultes qui volent parfois très bas, n’est pas rare. Mais école très fine de l’écriture et la maintenance de deux interlocuteurs pour que ni l’un ni l’autre ne se noient dans le jeu de la vérité non partagée.
Une autre école, quoi.
Bon weekend
@ L’enfoiré
Regardez l’autre coïncidence:
Au moment même où je découvre votre mot, j’entends à la radio que ce soir sera la fête des « Enfoirés » (vous savez, la soirée pour les Restos du Coeur). J’aime décidément beaucoup les télescopages du hasard.
Anecdote pour anecdote:
Ma première arrivée à Bordeaux, en solitaire. Je ne connais personne dans cette ville inconnue. Je pense soudain à une amie qui m’a dit qu’elle devait aller y travailler cette année-là. Est-elle dans cette grande ville? Je rentre dans le premier café venu et je m’attable (je pense que je demanderai un jeton tout-à-l’heure pour téléphoner à son frère -c’était avant les portables). En se levant, la fille qui est assise dos à moi me bouscule. Elle se tourne pour s’excuser; c’est elle, bien sûr.
Merci énormément pour la dernière partie de votre commentaire, qui me touche et me réconforte. Je comprends que vous m’avez lu ailleurs, et que certains malentendus peuvent être heureusement gommés à la lecture par une attention bienveillante. Vos mots ne peuvent pas être le fruit du hasard (ou alors dites-le moi vite, que j’aille au tabac avant la fermeture, pour m’acheter un billet de loterie!).
Jean-Luc,
« Je comprends que vous m’avez lu ailleurs, »
Très possible. J’utilise le même pseudo ailleurs. Blog, forums…
Même mon adresse email correspond.
« Les Enfoirés », j’ai enregistré l’émission.
Je me le réserve pour des moments de solitude.
Se retrouver en famille avec ses homonymes.
@+
Bonjour Monsieur Jorion,
Belle victoire pour l’ « interdiction Jorion » !!
Merci infiniment… C’est un symbole et c’est , en grande partie, le résultat de votre clairvoyance et de votre combat obstiné. Merci.
Et merci de rappeler aussi délicatement que chacun apporte au monde, d’une manière ou d’une autre, quelque chose d’important .
Vivement les échanges sur cette notion d’utilité au monde et aux autres!! 😀
Un beau message de remise en question qui s’oppose à la conclusion de l’article Valérie Bugault : « attendre et espérer » ?
Ce rapport entre les revenus que l’on obtient et le travail exercé peut se faire assez simplement je pense : par la diversité. C’est en s’intéressant au travail de l’autre et en le gratifiant du travail accompli que l’on pourra avancer. Je dis « gratifiant », cela peut être d’une façon financière, mais aussi en participant à l’activité ou plus simplement en faisant la promotion de ce travail. C’est pour ces raisons que je continue à lire chaque article de ce site et nombres de commentaires.
Les exemples qui montrent que l’enrichissement se fait dans la diversité sont suffisamment nombreux je pense. Bon week-end à tous : )
bqlou,
« attendre et espérer »
Il y a la chanson « On attend » de Suarez que j’aime beaucoup
Bravo Paul!!! Il fait vraiment beau aujourd’hui! Je n’aurais pas pensé entendre des mots aussi
justes dans votre bouche!!! Pour moi, c’est avec des idées comme celles-là, que nous quittons
ce qui a été, pour commencer à vivre en être humain!!!
» chaque être humain est beau, à sa façon unique! » C Beerlandt
Chaque être humain est un poème…
Un jour unique dans ma vie, j’étais parti square Bela Bartok dans le 15, ou 16è … en revenant par le métro, j’avais une vision différente, étrange…. en observant le camaieux bleu d’un sac, je ne cessais de découvrir des nuances de bleus que je n’avais pas remarquées d’abord… il y en avait tant, je parcourais le sac, sa prodigieuse richesse matérielle de coloris, de formes, de détails infimes. Ce sac était un monde… Je recommençais sur un manteaux blanc à plumes, je voyais tellement de choses… toutes ces nuances de blancs, sous la lumière blafarde, ces coutures, etc… les cheveux aussi. Arrivé dehors, je regardais les visages… l’infini du monde m’apparaissait partout. Le fourmillement du détail…
Impossible de refaire jamais la même expérience.
Cela est bien dit, mais n’oublions pas que chacun de nous est jugé par rapport à son métier (qu’il excerce réellement), et notamment à son statut social. C’est encore plus vrai en France qu’ailleurs. Ce n’est pas toujours la diminution des ressources qui traumatise les gens qui ont perdu leur emploi, mais bien la perte d’un statut. Nous sommes encore très loin, des années de lumière, de l’individu emancipé qui n’a qu’un seul but: la réalisation de soi, affranchi des barêmes de valeur qu’impose la société.
Germanicus
Des années lumière…! N’exagérez-vous pas un peu? La marche sera peut-être longue mais le premier pas, en lien avec votre première phase, ne serait-il pas de se libérer du jugement d’autrui, surtout que ce jugement est souvent stupide..
Cela fait plus d’un siècle que que le caractère ostentatoire de la consommation de la classe de loisir (les bourgeois de l’époque) a été mis en évidence et dénoncé par Thorstein Veblen. Ne serait-il pas temps d’en retirer les leçons, rendues urgentes par l’épuisement des ressources ?
Pour ceux qui ne connaitraient pas la contribution de Veblen à la lecture de la consommation ostentatoire, en voici un résumé dû à Daniel Bigilon.
« Veblen est bien connu pour ses travaux sur la consommation et plus précisément sur la sur-consommation des plus riches. On lui doit une explication de la consommation ostentatoire du gaspillage qui remplissent une fonction sociale. Pour lui, la consommation ostentatoire permet à l’élite sociale d’affirmer son rang. En principe, la demande d’un bien évolue en sens inverse de son prix; c’est ce que nous explique la théorie classique du marché par la loi de la demande. On parle d’effet Veblen lorsque, au contraire, la demande augmente avec l’augmentation du prix. Ce qui est cher est bien, car c’est un moyen de distinction sociale.
Dans l’ancien régime, l’élite sociale représentée par l’aristocratie justifiait son rang par ses valeurs chevaleresques et par des normes sociales qui interdisaient le travail et valorisaient la consommation ostentatoire. Autant M. Weber voyait dans l’ascétisme une spécificité culturelle du bougeois, autant Veblen ne fait pas une grande distinction entre la bourgeoisie et l’ancienne aristocratie par l’oisiveté et le comportement dispendieux qui les caractérisent et sur lesquels s’appuie la supériorité de leur rang social.
D’où vient la position sociale ? On avance assez aisément que la place qu’on occupe dans la société est devenue largement tributaire du travail et qu’en son absence les risques d’exclusion sociale sont grands. Ce n’est pas faux, mais c’est une façon de voir les choses un peu réductrice si on s’inspire de la pensée de Veblen. Il semblerait que la position sociale résulte autant de la création des richesses (le travail) que de leur destruction (la consommation), avec cette nuance que le travail est un moyen aléatoire de réussite sociale alors que la consommation ostentatoire est la manifestation de l’appartenance à l’élite sociale et on pourrait rajouter que l’accès à ce type de consommation n’a pas forcément pour corrolaire une disposition au travail sacerdotale; les revenus du capital semblent être, de ce point de vue, plus efficaces. On peut enfin remarquer que la distinction entre le travail et la consommation n’est pas socialement neutre; on ne prend pas le même plaisir à construire une Ferrari qu’à la conduire!
Bien sûr, aujourd’hui, l’accès aux richesses dépend largement de la contribution préalable à leur création et l’oisiveté n’est plus une marque distinctive socialement valorisée alors qu’en même temps le travail a gagné ‘ses lettres de noblesse’ en cessant d’être une activité sociale réservée aux ignobles (non-nobles). Mais là encore, des nuances doivent être apportées. Il est facilement admis que l’oisiveté est pernicieuse lorsque l’absence de travail de laquelle elle résulte réduit l’accès à la consommation; il en va autrement lorsque l’oisiveté se conjugue avec la consommation ostentatoire. En se substituant au rentier, le propriétaire ne remet pas en cause sa particularité à consommer sans travailler et par là ce qui fait sa supériorité sociale.
On le voit, le travail est devenu un puissant facteur d’intégration sociale pour la grande majorité d’entre nous, parce qu’il ouvre la porte de la consommation et que c’est elle qui est le principal révélateur de notre position sociale dans une économie dominée par les échanges marchands. Cependant, il n’est pas le seul opérateur et sa fonction devient beaucoup moins primordiale lorsqu’on atteind l’élite sociale qui semble garder à distance les autres groupes sociaux par ce qu’elle a de véritablement spécifique, c’est à dire sa consommation ostentatoire. »
Je connais un homme d’affaire, qui a commencé sa carrière réussie, en marquant sur sa carte de visite : certificat d’étude primaire.
J’aime raconter cette anecdote, car c’est rare des gens qui ne cherchent pas à en imposer mais plutôt le contraire, une revanche de la simplicité sur le parvenu, de temps en temps l’espace est rafraichi…
Bonjour et avant tout merci pour la fin de votre chronique qui ne me laisse pas indifférent car je suis moi-même sans emploi depuis 1996.
Nous nous rejoignons totalement sur le fait que ne pas avoir d’emploi ne doit pas nous faire percevoir comme des êtres en marge et voir au-delà paresseux. Voyez vous lorsque j’ai décidé de ne pas retrouver un emploi ce n’est pas que je ne voulais pas travailler et sombrer dans une oisiveté. Non, c’est parceque j’ai pris conscience que faire ce pourquoi l’on m’avait destiné ( cuisinier) ne correspondait pas vraiment avec ce que j’étais au plus profond de moi.
Alors je me suis mis à porter un regard très différent sur cette notion du Travail qui ne l’oublions pas n’était pas si en vogue il y a quelques siécles. Travailler fut un temps dévolu aux serfs. Serait ce pour cette raison que ce travail forcé entacha ce concept jusqu’à le rendre aliènant pour bien des gens ? Une chose est sur et cela je le certifie au travers ma propre expérience, ne pas travailler ouvre des voies extraordinaires. On prend plus le temps de Vivre avec ses proches et surtout ses semblables. On redispose de son temps pour s’adonner à divers activitées gratuites. On a le temps surtout d’écouter la détresse humaine et de tenter humblement avec des moyens autres que l’argent d’y remédier. Je me suis mis à écrire sur mon expérience personnelle pas pour les autres à ce jour mais pour moi. J’ai été chercher au fond de moi des ressources insoupçonnées pour être encore là aujourd’hui car on ne quitte pas si facilement un état pour un autre. Aujourd’hui je crois avoir réussi ma métamorphose. J’ai un blog que je n’alimente certes pas assez mais qui se veut par les quelques commentaires que j’y apporte , la vitrine de moi-même. Et c’est cela le plus important. Comme disait je ne sais plus qui, » l’ Aventure n’est pas à l’extérieur, elle est à l’intérieur de nous ».
Si certaines personnes veulent en savoir plus sur ma philosophie de Vie qu’il se rende sur mon blog
http://www.coachinghumanite.blogspot.com
Et qu’ils ne se gênent pas d’apporter leurs commentaires.
Bonne journée.
Paul,
vous commencez à sonner comme Peter Koenig (http://peterkoenig.typepad.com/fr/). Lui aussi est ancien salarié du privé et a écrit un livre sur l’argent ‘thirty lies about money’. Il est plus intéressé par la manière dont les gens « vivent » l’argent que son fonctionnement, parce que c’est un formidable révélateur: les gens projettent tout et n’importe quoi sur l’argent, et en particulier ce qui leur manque ou ce dont ils ont l’impression qu’il leur manque. Cela peut-être la sécurité (quand j’aurai de l’argent, je serai en sécurité), la liberté (quand j’aurai de l’argent je serai libre), le temps libre, le travail intéressant, les amis, etc…
Mais il n’est pas possible que la même chose puisse apporter tout et son contraire. La conclusion de Peter Koenig c’est: ce n’est pas l’argent qui apporte tout cela, c’est le monde (la nature + les gens + soi-même). Ce qui manque souvent, ce n’est pas l’argent, mais la confiance dans le monde: la nature est généreuse, les gens sont généreux. Bref, si vous faites ce que vous aimez, il n’y a aucune crainte à avoir, vous obtiendrez exactement ce qui vous convient (c’est là que c’est un peu subtil évidemment; on ne promet pas: « vous serez riches »).
Je pense que Paul Jorion est un excellent exemple de cela. Peter Koenig aussi: c’est assez amusant d’aller à un séminaire et de payer ce que l’on veut, avec un montant indicatif calculé en fonction de son propre revenu. Vous allez me dire: oui ça peut marcher quand on s’appelle Paul Jorion, qu’on a un QI de 179 (à vue de nez), qu’on est multilingue et multiculturel; moi je ne suis qu’un pauvre bougre: comment pourrais-je « gagner » 2000€ par mois en faisant ce que j’aime?
La réponse: vous ne gagnerez peut-être pas 2000€, mais vous serez heureux et vous ne mourrez pas de faim. Vraiment?
Ah, la confiance…
Pour tous ceux qui ne bénéficient pas d’une rente ( ceux dont le papa a eu de la « chance » disait Brel ) et auxquels on pourrait sans trop de remords mettre la corde au cou , le travail me semble avoir au moins deux fonctions :
– se « réaliser », satisfaire ses besoins ( de rang supérieur?)
– obtenir une garantie de subvenir à ses besoins ( de rang primaire ?) et ceux de sa famille , par l’obtention du signe monétaire dont on supposera , dans le meilleur des cas ,qu’il est sain et le reste .
Les interrogations peuvent alors être :
– peut on se réaliser sans travailler ? Sans doute si cette réalisation ne « coûte » rien à autrui .
– quelle est la « juste » rémunéraion pour subvenir à ses besoins – a de rang supérieur ?
– b de rang primaire ?
– mon travail est il utile à d’autres qu’à moi ?
– ai-je les moyens de ne pas me sentir « contraint » au travail ou dans mon travail non choisi ?
Je note aussi que la « valeur travail » avait été un thème de campagne fort de la dernière élection présidentielle . Tous les candidats posaient d’ailleurs que « hors le travail, point de salut » . certains ( dont Jacques Attali ) y voyant une des parades au déclin de la France ; ça se discute mais j’étais au moins d’accord avec lui sur le fait qu’il fallait moins rémunérer la rente , moins de fonctionnaires ( mais oui !) mieux utilisés – ce qui l’énerve lui c’est la trop grande protection par le statut – , réduire l’éventail des rémunérations ( réelles , immédiates ou différées) Ô que oui , retarder l’âge de la retraite ( forcément mais en valorisant la pénibilité) , réformer l’arc en ciel des institutions ( Ô que oui !).prévoir une rémunération correspondant au statut de » chercheur d’emploi » ( Est ce votre statut Monsier Jorion ?) ….
Je suis aussi assez d’accord que la dette , qui interdit de satisfaire les aspirations « de rang supérieur » , doit être réduite dans un contexte d’équité sociale . Faire casquer la rente , toutes les rentes me parait d’abord une priorité . Sans exclure que les rémunérations du travail soient elles aussi mises à contribution . J’avais d’ailleurs indiqué dans une réponse à l’un de ses billets il y a près de deux ans , que la fiscalité de l’impôt sur le revenu pourrait très bien être sévèrement accrue au delà d’un revenu net de l’ordre de 3000 euros/mois par ménage , hors prestations familiales , et dans l’hypothèse de l’absence d’inflation forte . Le but étant le remboursement accéléré de la dette et l’affectation prioritaire des parts de budget reconstituées aux actions pour les jeunes ( formation , accès à l’emploi , logement , mobilité ) .Certains pourront préférer la répudiation de la dette .
Cette « barre » devrait vous rassurer Monsieur Jorion . Elle semble encore au delà de votre » rémunération » actuelle . Mais en même temps , la finalité des sacrifices demandés aux plus âgés devrait vous rassurer sur l’avenir de Théodore ( qui j’espère peut aussi compter sur ses frères et soeurs ) .
Juan,
Vous vous souvenez d’Henri Salvador « Le travail c’est la santé ».
Soyez sûr qu’il pensait le contraire.
Le travail a été inventé par l’homme, pour l’homme et en dépits de l’homme.
Ce n’est plus du travail quand c’est une occupation hobby?
Oui, il faut s’occuper l’esprit et les membres.
« Sans travailler sans que cela coute à autrui »
J’ai écrit un article sur le sujet. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2005/10/11/en-avoir-ou-pas.html
Cela coute toujours à autrui.
La juste rémunération? C’est un peu chercher combien de temps mets le fut du canon pour se refroidir.
Votre travail est toujours utile pour les autres.
Jacques Attali, je peux vous dire qu’à ses yeux il ne travaille pas. Retarder l’âge de la retraite, n’a aucun sens, quand les potentiels de travail n’existent plus. Le vieillissement est un problème mondial.
Au Japon, on pense même continuer le « travail » et la production avec les robots.
Consommer le strict nécessaire ne coute presque rien (manger…). Ce sont toutes les charges qui sont annexes qui grèvent un budget. Assurances, voitures, habitation, soins…
La dette n’est pas un problème si c’est un investissement sur l’avenir.
Cela le devient si c’est à fonds perdus.
J’ai pris ma retraite toute petite, quitté Paris pour une vie plus sage en province, je sais maintenant ce que valent les tomates cueillies dans le potager du voisin, c’est autrement bon et gouteux que celles qui viennent par semiremorques de Valence à Rungis, pareil pour les cerises et le boulanger, et quelle qualité de vie! car en plus on fait du troc avec les voisins, on se rend service, on vit !!!!!!on se prete l’échelle pour les cerises. On meurt et les cloches sonnent pour dire au revoir aux copains.
On peut vivre bien et de peu Juan !
Comme le disait Ferrat………..
Pour le travail, l’important est de se sentir utile dans une chaine humaine, méme dans une usine; en Espagne les ouvriers du groupe Mondragon possédent leur boite qui est une coopérative ouvriere d’inspiration chrétienne (Fagor fonderies Asturiennes, Ibizcar) ils ont leur propre banque et se sentent utiles. Etonnante structure coopérative crée sous Franco par un pretre engagé…………..
Et puis, vous savez les grecs payent une corruption politique qui a succédée aux régimes pourris des colonels; pas étonnant que vous y trouviez des requins de la finance Amerloque, !!!!
Il parait que l’OR est une valeur refuge qui grimpe, personnellement je me demande si je ne vais pas spéculer sur le plomb comme monnaie étalon, comme le disait Charles De Gaulle: « Le plomb arrete les cons »
Et puis ça peut servir a sertir des vitraux.
Bon d’accord, c’est un peu léger…….léger mon raisonnement, il va falloir que je réfléchisse, que je me mettes du plomb dans la téte………..mais quant méme je chanterai toujours et sur l’air des lampions « Mort aux cons »
@Bernard Laget :
C’est bien à moi que vous répondez ?
J’ai eu une opportunité de boulot récemment. Je l’ai saisi… Ça a duré une journée avant que je ne me fasse éjecter… Et j’en suis pleinement satisfait. Satisfait de ne pas m’être impliqué dans le jeu de dupes ridicule auquel on m’offrait de jouer.
Histoire de vous situer un peu la chose, c’est une SSII qui m’avait embauché. Elle a répondu à tous les poncifs qui circulent sur ce secteur d’activité avec une rigueur méthodique, ce qu’on pourrait résumer d’un mot: Malhonnêteté.
Envers le client bien entendu, auquel on présente un novice – il coûte ainsi moins cher – en le prétendant expert – on le facture ainsi au maximum…
Envers l’employé également, vis-à-vis duquel on reste flou jusqu’au dernier moment quant-aux conditions de travail, et auquel on épargne aucun reproche – sans lui épargner la mauvaise foi la plus crasse – quand vient l’heure du bilan.
Et tout cela en conservant malgré tout un sourire hypocrite au possible et une attitude calme et froide, quasi mécanique – le soucis de mon employeur étant avant tout de « rassurer » ses interlocuteurs…
Aucun risque que ce genre de « contribution à la société » me manque jamais. Je ne me résume pas aux chiffres sur une fiche de paye. Néanmoins, je suis quand même curieux de savoir ce qu’en pensera mon nouveau-nouveau-nouveau-nouveau conseiller pôle-emploi – j’en change fréquemment, trop à mon goût, et je n’en ai plus de nouvelle depuis 5 mois…
Vais-je être catalogué comme « réfractaire » et éjecté du système comme un vulgaire parasite? Ça ne me surprendrait même pas…
C’est quoi une SSII pour les francophones hors hexagone?
@Mathieu
Au temps pour moi, j’aurai du préciser: Société de Services en Ingénierie Informatique.
C’est une Société de Service et d’Ingéniérie Informatique
Des sociétés qui proposent des prestations informatiques au forfait ou en régie.
Décidément, Dissonance, nous ne serons jamais sur la même longueur d’onde, bien que nous soyons sous l’influence de la même planète SSII. On n’écrit pas « Au temps pour moi » , selon une interprétation en vogue sur le net, mais « autant pour moi » qui signifie: toute l’erreur vient de moi. 🙂
@Crapeau Rouge
Débat d’académiciens… 🙂
Je vous renvoie à cette page , faute d’avoir un immortel sous la main qui puisse témoigner.
@Dissonance: merci pour cette référence où j’ai découvert, avec ravissement, que Grevisse confirme mon intuition, (« au temps » est un substitut pédantesque de « autant »), et, avec consternation, que mon Petit Robert fétiche préconise « au temps ».
@ Jean-Luc,
vive le phénomène de ‘percolation’ !!
Je connaissais pas ce truc Laurence. Je viens d’aller « surfer » pour me renseigner et ça a l’air chaud pour ma petite tête.
Si je comprends, ce serai une sorte d’explication aux phénomènes « hasardeux », c’est un peu ça?
Bonjour Paul, j’ai écouté attentivement, non pas parce que j’ai eu le temps, mais parce que le temps est la composante de mes travaux. Au pluriel. Je différencie mes sources de revenus, le « travail » dans son acceptation la plus commune, salarié ou pas, avec le temps qui passe, à écouter, lire, rêver, se révolter, penser, aimer, écrire, agir ou paresser. T’écouter ou te lire en est un par exemple. Bien sûr faire coïncider sa source de revenu avec un temps de travail qui vous correspond est une bonne chose; mais rare. Aussi, je préfère ne pas considérer le travail, quel qu’il soit, même la musique, comme le fondement de ma vie. Aucun travail ne m’empêchera de travailler sur moi avant tout. Le travail, l’œuvre, son opus personnel si tu veux, n’est pas synonyme de source de revenu. Mais il y a le mot « source » n’est ce pas; on est bien obligé de boire son eau pour vivre et c’est là tout le problème. Ne faisons pas de nos vies une annexe de notre travail.
Amitiés à tous.
Omar
Puisque vous parlez de l’eau, source de vie, un haïku boudhiste approprié à la réflexion sur le travail et l’activité nécessaire:
« Je coupe mon bois,
je puise l’eau de mon puits,
Tout est bien… »
Merci Paul pour ces propos humanistes.
Des boulots très divers et si variés, je crois vos propos très justes sur le travail rémunéré. Je n’ai pas été payé pour mon meilleur, je l’ai souvent ressenti dans le travail
Et légèrement hors de propos :
Je pense aussi très souvent à tous ceux qui ont travaillé pour produire ce que je consomme. Je ne crois pas que mon travail à « produit » tout cela. Travail/valeur/rémunération, l’injustice semble là devant moi.
Quelle misère ! « En attendant que Dieu daigne nous dévoiler l’avenir de l’homme », « si tous les gars du monde » de Barroso aux millions de travailleurs sans emploi, en passant par Sarkozy et Papandréou (à l’exception des spéculateurs en position nue, bien sûr)… écoutaient les recommandations de Paul Jorion, on avancerait vers la démocratisation de l’économie !
Les Etats ne sont pas en « faillite » parce qu’ils ne peuvent pas l’être, mais surtout parce qu’il reporte invariablement le poids de leur dette sur la population. Le « réforme de l’Etat », définie, par M. Camdessus au cours des années 1990, comme une priorité du FMI pour tous les pays d’Europe et le Japon, a considérablement réduit la souveraineté des Etats. Le pouvoir des gouvernements nationaux recule au profit de celui du capital financier. En dernier lieu, la souveraineté du peuple incarne la souveraineté de l’Etat ; le peuple peut souverainement décider de ne pas payer « la » dette ! Le peuple islandais a dit : « Non, ce n’est pas à nous de payer pour les banques et la faillite de leur système ! ». Je pensais que c’était l’histoire que Paul Jorion allait nous raconter…
Sarkozy a décidé de faire une pause. Peut-être la mettra-t’il à profit pour évaluer ce qu’il lui reste de souveraineté… et pour méditer « le temps qu’il fait ».
Il nous faut restaurer la Démocratie pour que tous ces merveilleux projets deviennent la Réalité de demain…
Vive la restauration rapide…
Merci pour ce tres positifs « temps qu’il fait »
En vous entendant parler de travail, cela me rappelle beaucoup la distinction faite entre ’emploi’ et ‘travail’ de Lazzarato.
« Pour le dire rapidement, travailler c’est travailler d’abord pour soi, pour s’individuer, alors qu’être employé c’est d’abord travailler pour un tiers. Les deux ne sont pas antinomiques, mais il doivent cependant rester distincts. »
http://www.christian-faure.net/2009/03/22/du-gouvernement-des-inegalites-a-la-necessite-dune-nouvelle-economie-politique/
Notre economie actuelle est en train de detruire les ’emplois’ dans nos societes….mais pas necessairement le ‘travail’. Au contraire, comme le pense Bernard Stiegler, la periode qui arrive est une opportunite de repenser les revenus et le ‘travail’ justement…vers une economie de la contribution.
Ayant appris ce matin-même que j’étais viré, le message n’en est que plus émouvant. Merci, Paul.
« Ce blog a moins bougé les choses que nous voulons le penser »
« N’est-il pas temps, alors, de s’engager? » (citations issues des réactions il y a quelques jours : http://www.pauljorion.com/blog/?p=8842#comment-62943)
Il est des questions, des affirmations que vous n’aimez guère et que vous préférez éluder. Du moins que vous avez préféré éluder pendant un temps. Aujourd’hui, aujourd’hui seulement j’ai ma réponse. Il y a un impact, il y aurait un impact. C’est du moins ce que dit l’homme de la rue, un journal Les échos à la main, l’autre main s’agrippant tant bien que mal à une quelconque rambarde du métro, magnifique héros du quotidien paré de tous les marques du réel, et qui pourtant, Mr Jorion, ne semble être guère plus qu’un relais de narration dans ce qui n’est qu’une fiction, un apologue. Relais de narration, notons le, qui prend en charge et légitime au mieux votre opinion : « oui, mes idées ont impact, quand bien même je ne ferais pas de politique, regardez l’homme de la rue : il parle comme moi ! » Monsieur Jorion, soyons sérieux. Vous ne pouvez à la fois nous dire une telle chose et nous dire ensuite à propos des CDS, je cite de mémoire : « il y a des rencontres, des conversations très importantes qui ont un rapport avec la une du journal ». Auriez-vous donc l’oreille des dieux (oups ! de nos dirigeants !) ? C’est en tout cas ce que vous suggérez. Et cela pourrait bien aussi expliquer pourquoi vos réponses sur l’engagement ont été si évasives…
Personnellement je prends acte : votre foi dans la démocratie est quelque peu défaillante. Vous semblez prendre parti du fait qu’il vaut mieux parler au Prince qu’au peuple. Comment vous en vouloir (c’est ce que j’avais fait ll y a presque deux ans), le reflux de la démocratie dont nous parlions est bel et bien un fait.
PS : Ah oui, le chômage…Il y a quelques jours quand je parlais d’urgence. Je crois bien que je parlais de ça…Votre pote, il n’aurait pas du boulot pour quatre millions d’autres…
Bien à vous
7. Mise en place du revenue de vie, 1500 euros garantie par l’état de façon mensuel pour chaque personne majeure. Si l’on souhaite gagner plus, on choisit de travailler etc.au debut,pour etre en cohérence budgetaire,de 0 à 5 ans : 250E,de 6 à 10 ans : 375E,de 11 à 14 ans : 500E,de 15 à 17 ans : 625E,de 18 à 23 ans : 750E,puis le seuil de pauvreté européen : 880E.il faudra compter une à deux generations pour atteindre l’objectif.
Courage, Crapaud Rouge et tous les amis du Blog . Quand mon ami a été viré, il s’est préparé pendant quelques mois à créer son entreprise dans son domaine de compétences, l’instrumentation. Depuis janvier, c’est le statut d’auto-entrepreneur qu’il a choisi. C’est épuisant mais au moins, aujourd’hui, il n’est plus un simple pion écoeuré, mal payé, méprisé, à la merci des caprices coûteux de supérieurs irréalistes qui font tout foirer ou de parasites qui s’engraissent à ses dépens et qui ne lui reversent que des miettes sur ses inventions . Cette fois, c’est lui qui décide et qui fait tout pour que ça marche . On verra bien . L’aventure en vaut la peine .
Bien sûr que tout le monde apporte quelque chose au monde tel qu’il est, monsieur Jorion, et ne doit pas se décourager (ça fait trente ans et plus que ça dure…), ce n’est pas le problème… mais participer à une société qui organise le chômage pour que les gros puissent régner, commence à m’énerver, moi… pas vous?
ça fait trente ans et plus qu’on attend que tout le monde ait du travail… le papy-boom arrive, on se dit « tient! il y en a qui vont partir à la retraite, du coup les autres, les plus jeunes, seront employés… » Eh bien « que croyez vous qu’il arrivât, c’est le patron qui l’emportât »… Ils délocalisent, ils liquident le secteur public (- 50 000 dans l’enseignement…bonjour les mômes bientôt, et à quand les précepteurs particuliers comme au XVIIème siècle …). Ce qui veut dire qu’ils nous prennent pour des imbéciles, des débiles, et vous aussi, j’en suis consciente… excusez de la formule… à accepter tout comme des enfants grondés, et qui n’ont pas les moyens de réagir, nous ne sommes pas dignes face à nous-mêmes.
J’en appelle à la dignité humaine de chacun…! Chacun se sent-il fier de quoi que ce soit aujourd’hui?
Alors…il est temps de le devenir… en route!
Dans quelques minutes sur France Inter ( rue des entrepreneurs ) : « travailler pour vivre ou vivre pour travailler » ? »
La matinale du même France Inter était ce matin dans l’actualité de ce billet , en donnant la parole à Cyntia Fleury pour » la fin du courage » Fayard , un appel au courage ( et au vote) comme son titre ne l’indique pas .
Paul,
Je me permets des question plus précises qui me turlupine.
J’ai été sur votre « A propos » en wikipedia.
Une petite année nous sépare. Vous êtes mon aîné.
Vous avez un CV grand comme le bras.
Je ne suis pas au chômage. Je suis retraité involontaire initialement.
J’utilise mon blog, les forums comme passe temps en freeware.
Ai-je eu plus de chance que vous?
Quand je vois des Stiglits et autres qui se bousculent, qui gesticulent, qui font des rapports à Sarkozy (comme j’en ai fait le résumé), je me dis qu’il y a problème quand ce n’est plus du freeware.
Est-ce le syndrome d’Erostrate, comme je le faisais remarqué récemment?
Désolé d’avoir été aussi précis dans mes questions.
Vous pouvez prendre un joker, bien entendu.
😉
Bonjour Mr Jorion,
Votre dernier message et notamment l’idée selon laquelle le niveau des revenus devrait être fonction de l’importance des services rendus à la société humaine est une idée »novatrice » pour ne pas dire »révolutionnaire ».
Je n’ai pas eu le temps de lire la centaine de messages précédents aussi celui-ci fera peut-être doublon avec un autre exprimant la même idée.
Il est évident que dans une économie de marché, le salaire est déterminé par la main »invisible » du marché. Un travail, une activité sont rémunérés selon leur valeur marchande, c’est à dire leur potentiel à générer des bénéfices !! Et nous arrivons à des absurdités, tels ces salaires mirobolants, abjects servis par le monde de la finance en général.
Quelle est leur utilité sociale ? Probablement mon propos est à nuancer mais, au vu de la crise actuelle et des précédentes, il m’apparaît évident que leur utilité sociale est nulle, que ces activités sont nuisibles à la société, que ces professions sont de véritables »parasites » vivant sur le dos de l’immense masse des salariés.
Une fois déjà, ces »professions » nous ont conduit à l’abîme, c’était en 1929/1939. Leur »utilité » sociale fut démontrée de manière tristement éclatante.
Et cela recommence actuellement…avec quelle issue ?
Oui, certaines professions bien rémunérées, excessivement rémunérées ont une inutilité sociale évidente et ont prouvé leur dangerosité tant par la passé que dans la période actuelle.
Ces professions, ces activités sont à supprimer, à interdire tant leurs effets nocifs sur la société humaine a été démontrée.
Tout un programme nécessitant un réel courage politique.
jeanpaulmichel,
J’ai fait un exercice de « style » dans le passé.
Un article tout simple « Tous à un dollar »
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/09/04/tous-a-un-dollar.html
Bonne lecture et bonne soirée
@ Alain A 19:40
Merci pour votre réaction. Je vous réponds à mon tour par deux citations qui figuront dans mon prochain bouqin:
« …that success consists of the increasing consumption of goods and services (and conversely that one who does not or cannot do this is a failure); that we are also tough to believe that we all have an equal opportunitiy to acquire such wealth and are thus responsible for not doing so; and that in fact the structure and organization of an capital-based economy depends on massive numbers of people engaged to relatively trivial occupations for meager compensation » (Tom Pysczynski, « Terror Management », Handbook for Social and Cinical Psychology). Et on est tenté d’y rajouter la phrase de Cl. Levi-Strauss: « Il n’y a plus rien à faire, la civilisation n’est plus cette fleur fragile qu’on préservait. L’humanité s’installe dans la monoculture; elle s’apprête à produire la civilisation en masse comme la betterave ». Autrement dit, nous vivons à l’heure de l’individu formaté, conformiste, influencable, auquel les pouvoirs en place – économiques, politiques.. – recommandend de consommer et de se taire; de se courber et de s’autoculpabiliser si la situation se gâte. Personnellement, je ne connais qu’un nombre restreint de personnes qui peuvent se permettre le luxe de réaliser leurs rêves, en dehors des chemins battus – ils ont des moyens pour le faire. Les autres sont contraints à payer cher pour matérialiser leur choix. Le reste souffre en silence.
Après une semaine où j’ai trouvé les thèmes du blog quelque peu techniques et où j’étais plutôt largué, excepté l’heureux intermédiaire de la Callas, nous retrouvons une chronique plus terre à terre et aussi une satisfaction de résultat qui nous encourage à continuer à contribuer à ce blog.
Un moyen d’action efficace d’action est d’alerter tous ensemble nos élites sur un sujet clairement délimité et où nous avons la certitude d’être dans le vrai, détenons les arguments pour le prouver et des moyens simples de communication pour convaincre une majorité de citoyens.
Exemple : la réduction des inégalités comme cela a été traité dans « Service Public » sur France Inter ce mardi 9 mars en partenariat avec Alternatives économiques.
« Qui profite de la société de consommation » (Louis Maurin, J.Paul Delevoye, Florence Aubenas)
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/index.php?id=88916
Temps forts pour gens pressés : minutes 19, 24, 39, 49
Ce n’est qu’un début car il y a bien plus à dire sur ce vaste sujet majeur.
Le travail, le chômage.
Pour ma part je considère qu’il faut travailler pour vivre même si parfois il m’est arrivé par passion de vivre pour travailler.
Pour la plupart nous n’exerçons pas le métier de nos rêves, parfois même nous avons été contraint de prendre ce qui se présentait.
Cependant dans tout travail il y a au moins une et parfois mille raisons de trouver des satisfactions.
Mon baromètre était simple, si j’avais du plaisir à me rendre le matin au boulot OK, c’est que l’ambiance, ce paramètre subtil, était bonne et que le job était intéressant, sinon c’est que le boulot était sans objectif clair ou l’ambiance était du type « panier de crabes » et chacun tirait la couverture à soi. Alors il faut changer DQP, pas simple actuellement.
Dans toute tâche il faut sortir du ronron, innover, varier, apprendre aussi chaque jour un peu et après le boulot la famille, les loisirs, la culture, ……
J’avais une règle d’or héritée sans doute de racines catholiques, préserver le dimanche.
Pole emploi
Je viens de parcourir un article dans La Croix qui m’a sidéré : « Pôle Emploi une entreprise en souffrance » (c’est un comble).
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2417819&rubId=4076
Triste quotidien des agents qui est loin de correspondre aux standards que j’évoquais plus haut, tout le monde craque :
Dans un livre publié mercredi « Confessions d’une taupe à Pôle Emploi » un conseiller du Pôle emploi raconte la vie quotidienne éprouvante des agents.
« tétanisé par la journée qui l’attend »
« un grand gaillard très nerveux s’est présenté à l’accueil en nous traitant de nuls »
Réponse à une requête d’un assuré « appelez le 3949 parce que on n’a pas accès à l’informatique des ex Assedic »
-Le nombre de dossiers en charge est excessif, 300 alors que l’objectif est de 60 et que la moyenne calculée est de 95, surcharge de travail réelle selon Pôle Emploi- (encore heureux de le reconnaître).
Et comme par hasard quelques temps plus tard j’entends à la volée s’exprimer sur France Info je crois l’auteur d’un rapport qui vient de sortir (encore un hasard sans doute) et qui dit qu’il y a des réglages à faire notamment dans la qualité des modèles de documents où les formules de politesse sont absentes. S’il n’y avait que ça.
Qui croire, encore une réforme à la hussarde à mon humble avis, c’est pas bon de s’inspirer des méthodes de Buonaparte surtout pas en période de crise où il y d’autres chats à fouetter.
Va falloir s’armer de patience et de courage pour trouver un job ou y aller au forceps.
Et pour finir
« Nous devons être le changement que nous voulons dans le monde » Gandhi
Le revenu nous est un droit
Un droit donné aux sans-emplois
Le revenu permet de vivre
C’est bien écrit dans tous les livres
Le revenu permet d’attendre
Le jour où l’on pourra se vendre
Et sans rien faire, juste à chercher
Écrire, timbrer, marcher, poster,
Le doigt posé sur le touche phone
Chômeurs attendent tous comme des clones
Et ne rien faire rien proposer
Ne rien créer, ne pas bouger
Le revenu est exigé
Le revenu est imposé
Enfant de classes préhistoriques
Il attend le bon point magique
Il lit pour plaire à la maitresse
Pour la carotte, l’image et cesse
D’apprendre pour son propre plaisir
Un bourricot, un âne et – pire –
Il finira juste pour la note
En méprisant « elle est bien sotte »
Insultant sa gentille voisine
Qui aime apprendre comme on dessine
Qui aime savoir comme une danse
Qui aime connaitre comme une jouissance
Qui aime aider comme un plaisir
Qui aime aider comme pour offrir
Qui aime partager son savoir
Qui – solidaire – refuse de voir
Son camarade comme concurrent
Et qui, lui dit, en souriant
-Elle choisit à dessein ses mots –
Tu finiras comme bourricot
Si tu commences en attendant
Une récompense pour tes talents
Bon point, image, le classement
La note à donner aux parents
Tu finiras comme imbécile
S’il faut la perche avec son fil
Au bout duquel pend le légume
Tu finiras sur le bitume
Si l’on oublie de t’appâter
Si l’on finit par te jeter
Tu finiras sur le trottoir
Si l’on oublie de te vouloir
Tu finiras ANPE
Tu finiras en malheureux
Quand les patrons te rejetteront
Quand les capitalistes diront
Votre travail nous indiffère
L’utilité est hors de sphère
Rentabilité n’est pas jumelle
De productivité réelle
Le seul critère pour nos larbins
Est quantité de nos talbins
De nos billets, de nos espèces
Qui rentreront dedans nos caisses
A quoi tu sers nous on s’en fout
Le fric ! Le fric ! C’est notre Pérou
L’Eldorado de nos futurs
Le Paradis de nos ruptures
C’est le profit et les gonzesses
Les putes idiotes et les belles caisses
Notre horizon est limité
Notre cerveau est programmé
Nous avançons comme des zombies
Joue à la hausse pour le profit
Joue à la baisse Zola nous dit
Que les yoyos sont les moyens
Les plus rapides pour les malins
Et pour la volatilité
Au maximum pour espérer
Que les retours soient gigantesques
Ton avenir, tes choix grotesques
Sont dérisoires à nos desseins
Tu viens tu pleures tu cries tu geins
Tu veux qu’on s’occupe de ton sort
Mais là tu n’es plus qu’un décor
Ce sont maintenant tous tes cousins
De Chine, d’Afrique qui sont nos mains
Et pour seulement 50 euros
Ils font là-bas tous les travaux
Quand tu réclames encore le SMIC
Tu parles de chômage endémique
Mais le coupable est ton miroir
Regarde toi et perds espoir
Tu as laissé ces malheureux
Se laisser gouverner par ceux
Qui sont devenus les amis
De tes patrons, tu es fini
Tu as laissé sans syndicat,
L’Afrique et tes cousins chinois
Tu as laissé sans lois sociales
Sans même une Internationale
Les travailleurs de Terre du Sud
Les conséquences que tu éludes
Elles sont sous tes yeux maintenant
Plus bête que tous tes grands parents
Je te raconte en Angleterre,
Une belle histoire d’arrière grand père
Une belle histoire pour les enfants
C’était il y a 150 ans
L’économie de ce pays
Fonctionnait sans un seul répit
Les salaires en augmentation
Les patrons cherchèrent solution
Il fallait réduire les salaires
Ils se demandaient tous « Que faire »
Le continent derrière la Manche
Devint l’endroit de leur revanche
Il leur suffisait d’investir
Meilleur endroit était le pire
Les bas salaires, leurs exigences
Parmi les travailleurs de France
Furent paradis pour ces patrons
Et la délocalisation
Juste en traversant le Channel
Fut leur paradis éternel
Mais les syndicats d’Angleterre
Devinrent furieux et en colère
Les trade unions en avait marre que ce
Travail s’en aille et Marx
Fut leur sauveur et leur allié
Si les patrons pour augmenter
Les taux de profit vont cherchant
Des travailleurs ne réclamant
Que bas salaires horaires géants
Il suffira tout simplement
Que les syndicalistes anglais
Versent une prime^pour les Français
Il suffisait – et c’est banal –
De faire une Internationale
Et la première fut financée
Par réformistes coalisés
Aux partisans du communisme
Aux deux créateurs du marxisme
Les ouvriers s’organisant
Et les salaires en augmentant
Sonnèrent la fin du paradis
De ces vampires de la City
Une telle histoire dans le passé
Ne pourrait pas recommencer
En ces temps là dans ces légendes
La rêverie était trop grande
Syndicalistes étaient pourvus
– c’est attesté et c’est connu –
Tous d’un cerveau, quand maintenant
Leurs héritiers leurs descendants
Syndicalistes voyant la Chine
Qui aspire toutes les usines
N’ont pas assez d’intelligence
Pour comprendre que pour la France
La solution est simplissime
Il suffirait – geste sublime –
De copier ces syndicalistes
Alliés aux révolutionnaires marxistes
Il suffirait de financer
Des syndicats aux ouvriers
De Chine et de toute l’Asie
Aux bas salaires, à nos amis
De les aider à se défendre
Contre ceux qui sont prêts à vendre
Même les corps des condamnés
Assassinés à heures données
D’aider tous nos cousins chinois
A réclamer le SMIC là-bas
A se défendre en politique
Dans toute l’Asie, dans toute l’Afrique
D’aider tous nos cousins Terriens
A résister à ces vauriens
Bernard Arnault pilleurs de Chine
Comme un Carrefour qui assassine
Vincent Crassus Bolloré
Qui assassine même les bébés
50 euros pour des esclaves
Le Ponce Pilate aux mains se lave
Il leur suffit à ces vautours
De récompenser comme toujours
Leur ami roi de forfaiture
Il protègera les dictatures
Par son armée d’analphabètes
Ces légionnaires aux pieds sont bêtes
Qui savent tuer mais sans grammaire
Qui savent tirer depuis les airs
Depuis les toits dans Abidjan
Les assassins étaient contents
Ne savent même pas parler français
Alliot Marie s’en contentait
Des assassins analphabètes
Sarkozy pourra faire la fête
C’est Legio Patria Nostra
C’est la devise de ces parias
Ces assassins de nos vautours
Colonialistes sans amours
Leurs bras armés sont sans cerveau
Qui savent tuer mais sans un mot
Les chefs savent se faire obéir
Pour assassiner, pour haïr
Point n’est besoin de notre langage
Pour commander des tueurs à gage
Des assassins venus de l’Est
Ces mercenaires sont ce qui reste
Pour Hervé Morin et les autres
Et leur morale n’est pas la nôtre
Ces assassins écrasent l’Afrique
Quand Rabiatou demande du fric
Syndicalistes compradores
La France à fric les adore
Syndicalistes corrompus
Les peuples regardent les repus
Les traitres et les vautours du Nord
Qui assassinent tous les Agbor
Et les neurones syndicalistes
Dégénérés sont mis en kystes
Ils sont aux abonnés absents
De France d’Europe du Continent
Les syndicats sont des vautours
Partagent le butin et sont sourds
Aux cris de 3 millions de mères
Qui – INED – chaque année enterrent
Ces 3 millions de bébés morts
Morts de ces traitres compradores
Morts de cette armée d’occupants
Morts de ces dictateurs sanglants
Morts de ces salaires indécents
Morts de 50 euros seulement
Pour un mois deux euros par jour
Les paniers d’huile de palme sont lourds
Au Cameroun et à Kienké
Tous les esclaves de Bolloré
Voient leurs enfants mourir souvent
C’est un sur dix : Le continent
D’Afrique martyr se désespère
Le génocide est sanitaire
Ces 3 millions de bébés morts
Morts de ces traitres compradores
Morts de cette armée d’occupants
Morts de ces dictateurs sanglants
Morts de ces salaires indécents
Morts de 50 euros seulement
Pour un mois deux euros par jour
Les paniers d’huile de palme sont lourds
Au Cameroun et à Kienké
Tous les esclaves de Bolloré
Voient leurs enfants mourir souvent
C’est un sur dix : Le continent
D’Afrique martyr se désespère
Le génocide est sanitaire
Le revenu nous est un droit
Un droit donné aux sans-emplois
Le revenu permet de vivre
C’est bien écrit dans tous les livres
Le revenu permet d’attendre
Le jour où l’on pourra se vendre
Et sans rien faire, juste à chercher
Écrire, timbrer, marcher, poster,
Le doigt posé sur le touche phone
Chômeurs attendent tous comme des clones
Et ne rien faire rien proposer
Ne rien créer, ne pas bouger
Regarde Paul Jorion écrire
Il est chômeur il peut dormir
Il a un blog il a une page
Il est chômeur il a la rage
Regarde Paul Jorion écrire
Il met en ligne le vendredi
Une vidéo où il nous dit
Que les chômeurs devraient savoir
Qu’ils n’ont besoin pour leurs espoirs
D’avoir un chef pour commencer
A rechercher à fabriquer
A être utiles à être humains
Il suffit de commencer demain
Il vous suffit de réfléchir
Et d ‘oublier les récompenses
Il vous suffit d’avoir un sens
Une direction, un but et mieux
Il vous suffit pour être heureux
De ne plus vouloir être ainsi
Et pour ce faire il vous suffit
De diriger votre énergie
Vers un but simple en apparence
Être content est délivrance
Il vous suffit « une méthode Coué »
De réfléchir et de penser
« Je veux être content de moi »
C’est mon envie, et c’est mon choix
Je deviendrai ainsi utile
Malgré les voix des imbéciles
Point n’est besoin d’avoir une note
Nos délégués seront nos votes
Point n’est besoin du Capital
La Bourse n’est qu’un voleur banal
Point n’est besoin de recevoir
Des ordres pour enfin savoir
Quoi faire, comment se débrouiller
Quoi faire et par quoi commencer
Pour être utile et solidaire
Le monde révolisationnaire
Sera un monde d’autonomie
où tu décides, où tu choisis.
Oublie ce que tu as appris
Oublie les ordres, les ennemis
Ennemis de ton intelligence
Oublie les cris de cette engeance
Oublie les ordres humiliations
Le cours devient récréation
Et les enfants s’amusent en classe
Les notes les rangs tu les effaces
Reprends ta vie au commencement
Tu espérais comme les enfants
Aimer savoir, savoir aimer
Aimer aider, et être aidé
Aimer apprendre et tout connaitre
Et tu comprendras que pour être
Il faut agir en solidaire
Tu comprendras que pour « espère »
Il faut cesser de tout avoir
Il faut cesser de tout vouloir
Pathologie consumériste
Pour imbécile en bout de piste
Pathologie consommation
Pour ces crétins sans émotion
Tu deviendras un être humain
En regardant tous les Terriens
En regardant jusqu’en Afrique
Tous tes cousins qui sous la trique
De ces légionnaires abrutis
De ton président Sarkozy
Sont les esclaves de ces barbares
Sont des esclaves sans espoir
Tu redeviendras un humain
En construisant nos lendemains
Et tu redeviendras toi-même
En irriguant ce que tu sèmes
Tu deviendras un être humain
En travaillant pour nos destins
Tu es chômeur ? La belle affaire
As-tu de quoi vivre sur Terre ?
Tu travailleras à renverser
Ce régime pourri sans pitié
Moins de carbone et dans le bus
Cesse de penser à gagner plus
Moins de carbone et en marchant
Oublie l’orgueil des carbonant
As-tu un blog ? as-tu un site ?
Apprends la liberté et vite
Tu comprendras le temps perdu
Depuis le CP au CM
Apprends les choses que tu aimes
La bourgeoisie te veut passif
Fais le contraire deviens actif
Deviens acteur de ton destin
Et révolutionnaire enfin
Sois permanent de la révolte
Capitalistes pour la récolte
Auront enfin ce qu’ils méritent
Apprend le web et crée ton site
Capitalistes sont des vauriens
Sont des vautours des moins que rien
Des inutiles parasitiques
Leur cerveau pue et pue leur fric
Prostitution est leur devise
Et les michetons de la bêtise
Leur pourriture est comme Midas
Qu’ils touchent la beauté, ils la cassent
Ils saccagent Lennon : même les morts
Sont les victimes de leurs efforts
Ils n’ont respect de rien sur Terre
Gangsters derrière des militaires.
Ils puent le bourgeois en Asie
Trafiquants de drogue au Vietnam aussi
Ils puent l’opium de leurs trafics
Leurs militaires qu’ils se fabriquent
Leurs marionnettes et les Karzaï
Partout ils vont et où qu’ils aillent
Ils tuent les femmes et les enfants
Et les hommes en Afghanistan
Ils puent le bourgeois en Afrique
Odeurs puantes que leur fabrique
Un cerveau raciste et pourri
D’occupation des colonies
Il serait temps – c’est le début –
Que tu comprennes que les repus
Sont les voleurs de tes cousins
Sont les voleurs des Africains
Qu’un PIB mondial moyen
A des voleurs et des malins
Pour piller ceux qui se contentent
D’une vie misérable mort lente
Il serait temps que tu comprennes
Que si l’Afrique n’a pas de haine
Contre ta vie et ton salaire
C’est par l’ignorance que sur Terre
La source de notre économie
Principale source du niveau de vie
C’est le savoir accumulé
Les découvertes de nos ainés
Et le partage de ce savoir
Sera l’enjeu de notre Histoire
Il serait temps que tu t’engages
A faire cesser ce grand saccage
Ce génocide silencieux
Contre le Sud, et que tes vœux
Prennent en compte l’État du Monde
Il serait temps que tu fécondes
Un avenir à ta hauteur
Toi misérable petit chômeur
Il est temps de te préparer
A accepter, à assumer
Pour un salaire définitif
Un renversement décisif
De ces trois classes exploiteuses
Il serait temps que gueux et gueuses
Main dans la main et planétaires
Pour un acte révolutionnaire
Préparent la fin de toutes ces Bourses
Une bourgeoisie en fin de course
Prépare la fin de toutes ces banques
Une bourgeoisie derrière ses tanks
Prépare la fin des bureaucrates
Même déguisés en démocrates
Prépare la fin des parasites
En leur disant d’apprendre et vite
Prépare la fin des corrompus
Que sont les HADOPistes repus
Prépare le règne des partageurs
Égalitaristes niveleurs
Héritiers de Thomas Münzer
Et des victimes de Luther
Les héritiers de Spartakos
Héritiers de Democritos
Prépare le règne des babouvistes
Le partage égalitariste
De tout le cadeau planétaire
Un partage révolutionnaire
Pour en finir avec les classes
Et l’oppression de ceux d’en face
Pour en finir de 10 000 ans
De temps perdu, de crimes sanglants
(Crétins contrôlent l’investissement)
Le peuple veut recommencement
Le peuple veut tout contrôler
Le peuple veut tout décider
Nous sommes tous la même famille
Mettre hors de nuire tous ceux qui pillent
Membres maudits, classes de voleurs
Esclavagistes semeurs de peurs
Nous les mettrons hors du circuit
Ils apprendront tous ces maudits
Qu’ils furent un jour un commencement
Qu’ils furent un jour tous des enfants
Même Sarkozy, même l’assassin
Fut un enfant, fut un Terrien
Même Bolloré, même l’assassin
Même devenu un moins que rien.
Ils furent un jour des innocents
Dont l’avenir par leurs parents
Fut saccagé sous influence
Ils virent détruite toute leur enfance
Comme ils le font pour les suivants
Pour les victimes de leur folie
Pour les laquais des bourgeoisies
Pour les victimes de ces malades
Chassons les fous comme pour l’Epad
Pour en finir de 10 000 ans
De temps perdu, de crimes sanglants
(Crétins contrôlent l’investissement)
Le peuple veut recommencement
Le peuple veut tout contrôler
Le peuple veut tout décider
Nous sommes tous la même famille
Mettre hors de nuire tous ceux qui pillent
Membres maudits, classes de voleurs
Esclavagistes semeurs de peurs
Nous les mettrons hors du circuit
Ils apprendront tous ces maudits
Qu’ils furent un jour un commencement
Qu’ils furent un jour tous des enfants
Ce texte est naturellement dédié à Paul Jorion.
Ne disposant pas de connexion Internet, je suis tributaire de wifi publiques erratiques et évanescentes. Je télécharge donc les vidéos et les listes de commentaires pour les lire plus tard hors connexion.
C’est ainsi qu’après avoir regardé la vidéo de Paul Jorion – et en particulier avoir été sensibilisé par la seconde partie…. j’ai lu les premiers commentaires. Surtout celui de pseudo-demobilier.
J’ai été choqué du tir de barrage qu’il a subi.
En effet, tout en me situant à l’extrême-gauche par rapport à un … centriste droitier Besancenot, je me considère à la fois comme libéral, mais aussi comme lucide au maximum.
Et c’est « demobilier » qui a raison !
En l’état actuel des choses, les chômeurs réclament un salaire d’employé.
Ils se contrefichent du contenu des travaux qui vont leur être demandés.
Ils se contrefichent même – comme la masse des salariés – du niveau de leur productivité réelle.
Pour ma part, je n’ai jamais TRAVAILLE dans cette acception.
Remunéré pendant 17 ans comme fonctionnaire enseignant, mon statut était celui de libre chercheur, libre pédagogue, libre travailleur.
La paye était un « surcroit » comme diraient les lacaniens.
C’est quand, à la suite du sabotage de mes projets de jeux vidéos pédagogiques, que je me mis en grève , que je découvris l’imbécilité profonde de ce système : Pour être payé normalement, cela impliquait que je cautionne la « disparition » des rapports écrits concernant mes recherches et les bilans pédagogiques tirés.
Il fallait que je m’assoie non seulement sur 27401 F (j’aurais pu me faire une raison) mais surtout laisser flanquer à la poubelle les résultats de 12 ans de recherches sur l’enseignement des mathématiques, 7000 heures de travail bénévole ( en sus de ma classe de CM ) pendant deux ans, et 7 mois de travaux hors classe (dont seuls 3 mois me furent finalement payés mais dont les contenus pédagogiques disparurent corps et biens)
Qu’à cela ne tienne : devenant mendiant, muni de ma guitare et chantant dans les restaurants le soir, il me restait 12 heures par jour pour continuer mes recherches.
==
Un aperçu rapide : comment, à 7 ans, les enfants peuvent comprendre
fonctions numériques, dérivées, primitives intégrales
http://www.youtube.com/watch?v=KVxWR1gbZTo
et Puissances racines et logarithme au même âge
http://www.youtube.com/watch?v=3q-ZkBxUyNc
Ces deux vidéos sont la pointe émergée de l’iceberg que l’Education Nationale s’est ingénié à submerger et à enfouir depuis octobre 1987 et l’officiel agrément du langage informatique Bizouk qui était le moteur graphique destiné à réaliser les jeux vidéos pour apprendre les maths en s’amusant. (après un prix en Février 87 pour inciter et faciliter …. l’exportation internationale de mon jeu (deuxième prix après JY CAntoni qui lui aussi subit les foudres d’une hiérarchie imbécile et rétrograde)
Le résumé de tout cela est concentré dans les vidéos : apprendre les logarithmes sont nécessaires à la compréhension de la retenue et donc nécessaires à la compréhension du passage de 9 à 10.
Mais il est un autre résumé : il faudra une REVOLISATION MONDIALE pour que les gens comme moi (comme NOUS – à la lecture des commentaires suivants le début) puissent assumer le fait de MAXIMISER en permanence leur PRODUCTIVITE PERSONNELLE.
Cela outrepasse le débat de ce fil, mais, cette productivité doit être conceptualisée comme « productivité historique »
http://www.google.fr/search?num=100&hl=fr&rls=com.microsoft:fr:&rlz=1I7TSEA_fr&q=%22productivit%C3%A9+historique%22+yanick+toutain&meta=&aq=f&aqi=&aql=&oq=
En effet, ceux qui travaillent à améliorer le genre humain dans tous les domaines (de la recherche à l’art en passant par les inventions positives) sont brimés par les membres des strates rétrogrades (strate des répétants et strate des parasites improductifs).
Il faudra donc une révolisation pour que les innovants (de la strate des innovants) puissent prendre le leadership de la société (leadership moral basé sur la délégation révocable et l’investissement démocratique)
Mon texte précédent (le sondage) est le versant rationnel et programmatique du contenu analytique de mon poème.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6943
@Yannick Toutain
J’ai vu vos deux vidéos et j’ai été déçue, vous savez de quoi ?
Qu’il n’y en ait pas d’autres pour continuer sur le sujet des maths.
Je commence sérieusement à me demander si tout n’est pas fait dans l’éducation nationale en fait pour ne pas transmettre le savoir puisqu’il est si facile de rendre l’enseignement lourd compliqué et rébarbatif plutôt que passionnant et ludique.
Merci de ce message – à la fois pour ceux qui ont un emploi, et pour ceux qui n’en ont pas – d’espoir. On ne sait jamais trop devant l’absolu ce qui est utile, mais même dans l’inutile on peut espérer faire valoir une préférence. « I would prefer not to »..