270 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 26 NOVEMBRE 2010”
Michel MARTIN
Peut-être faut-il se promener en tenue bizarre dans la rue avec une bougie en plein jour comme Diogène avec la pancarte « je cherche un homme » ou « je cherche un économiste » etc…?
Bien sûr, si moi je le fais, on va tout de suite m’enfermer. Mais si Paul Jorion produit une variante actualisée de Diogène avec sa bougie sur un plateau télé, ça pourrait faire un buzz!
savier
Vous abordez sur la fin un sujet de nature à faire réagir presque tout le monde : l’effet de la crise sur l’épargne personnelle.
Pourquoi ne pas analyser ces effets plus précisément et diffuser cette information, afin qu’elle pénètre (sink in, dawn on…) les populations. Exposer les enjeux froidement et avec réalisme produira peut-être un mouvement salutaire? Ou un bank-run général…
Roland
Avant les effets, se sont les causes qu’il convient d’analyser « froidement », lire l’excellent « La Grande Régression » de Jacques Généreux (seuil), ça peu aider ! cordialement
vous parlez d’informer, ça supposerait que les gens qui détiennent les canaux médiatiques aient une conscience sociale ainsi qu’ils soient indépendants des groupes financiers. si vous lisez les journaux vous avez du noter que les conseils d’administration des entreprises du cac40 sont très ‘interpénétrés’ pour rester sobre, des affaires en famille en somme (couverture type ‘les 200 familles qui tiennent la france’).
Sylvain
« informer » comme Paul le fait sur ce blog par exemple…
Evidemment que les collusions financiaro-mediatiques ne donnent qu’un substrat propagandiste…
@ Roland
Les causes sont connues, en exposant les effets on peut toucher les individus et creer de l’inertie
bachibouzouk
J’aime bien : » Il faut des adultes dans la cour de recreation ! »
Vous pensez a quoi ? Le retour des contre pouvoirs ? Le retour de Dieu ? Un etat a l’echelle de la planete ?
Jérôme
Je trouve également très pertinente cette allusion aux enfants dans la cour de récréation, au fait que nos sociétés manquent tellement d’adultes, au sens véritable, et dans tous les domaines. Nos sociétés d’abondance matérielle et de consumérisme ne nous ont certes pas aidé à devenir adultes, bien au contraire.
Le mental et tout son cortège : son agitation dans chaque bocal, la dispersion, la confusion, l’ignorance, le conflit, la vanité, l’égoïsme, bref le séparateur en nous, voilà un aspect de l’enfant.
La vision d’ensemble, prendre de la hauteur, tenter de saisir l’ensemble des innombrables causes et circonstances ayant amené à cet état particulier du monde aujourd’hui, l’accepter comme réel et tenter modestement, chacun à son niveau, d’agir à partir de ce qui est (et non de l’illusoire « ce qu’il aurait fallu »), la prise en considération des besoins des autres, bref, l’unificateur en nous, voilà un aspect de de l’adulte.
Les civilisations naissent, vivent et meurent, comme tout ce qui est vivant, composé. Notre civilisation meurt, ce blog est un peu comme un journal de suivi médical, certains espèrent une guérison, d’autres un sursis, d’autres se désespèrent de (ou espèrent ) sa mort plus ou moins prochaine. Il semble que l’état de décomposition soit bien entamé : je suis d’avis qu’il faut favoriser une mort digne, sans acharnement thérapeutique mais avec de vrais soins palliatifs pour soulager au maximum la souffrance pour les populations (dont je fais partie prenante), préparer et accompagner le deuil à venir…
Il est des morts sereines, d’autres qui sont vécues de manière traumatisante dans la confusion et la peur la plus extrême.
Qu’elle soit vécue globalement -et différemment pour chacun – dans telle ou telle attitude parmi l’éventail des états d’esprit allant de la manière sereine à la manière la plus anxiogène, cela aura des conséquences extrêmement importantes, incalculables, pour les temps à vivre après l’effondrement probable de nos modes de vie actuels. L’origine de la crise se situe dans l’esprit et le cœur des hommes. En cela, à partir du présent, nous pouvons agir pour une transformation positive.
Charles A.
Des adultes, autrement dit de la responsabilité et de la maturité c’est sûr.
Mais comme cela n’indique pas la direction, Paul demande aussi « que faut-il faire »?
Et réponds je ne sais pas, fort conscient que l’interdiction de la spéculation ne suffit pas.
Ce qu’il faut faire ?
Mettre le monde à l’endroit.
Produire pour satisfaire les besoins, pas le profit.
Echapper ainsi à l’exploitation de l’homme et de la planète
qui mènent désormais à la perpétuation de la misère,
à l’explosion des inégalités, à à celle des criminalités qui va avec,
aux guerres et à l’épuisement de notre environnement.
La décadence menace, rappelle Paul.
Elle n’est pas inéluctable, le bien commum peut encore s’imposer
à la logique de l’avancée sans fin du monstre nommé capital.
On appelle cela comme on veut: le socialisme, l’autogestion, la démocratie…
on est de plus en plus nombreux à dire « le bon sens »…
Autrement dit la réponse est politique:
il faut s’unir, se rassembler, se préparer dans les luttes partielles,
et par la force et le nombre en finir avec l’Etat du capital,
en finir avec l’appropriation privée du capital.
Alors la responsabilité et la maturité de chacun trouvera sa cour d’expression.
Sylvain
La recreation est le moment où l’on laisse les enfants crier et se battre en fermant les yeux.
Les choses serieuses se jouent au conseil de classe.
Il aura lieu en fevier. http://www.brica.co.za
Il sera interessant de voir quelle couverture mediatique lui est reservé en « Occident »
lulu
Bonjour,
Merci pour vos video ,que je suis chaque semaine .
Voici un petit texte qui explique la cour de récréation,en référence aux députés européen. http://www.ordp.vsnet.ch/fr/resonance/2004/juin/gayet.htm
« La cour de récréation, laboratoire de civisme?
A voir les enfants courir dans tous les sens, à les entendre crier à tue-tête, comment ne pas penser que règne décidément dans les cours de récréation une confusion propre à donner le tournis à quiconque chercherait à en percer le mystère? Car c’est bien d’un mystère qu’il s’agit. Cette anarchie reste joyeuse parce qu’elle se conclut rarement par des drames: les corps ont beau se précipiter les uns vers les autres, ils parviennent à s’éviter avec une précision qui atteste qu’à chaque instant tous les gestes se régulent et se contrôlent. Comme si des lois physiques insoupçonnées s’opposaient à ce que le désordre apparent se mue totalement en chaos. Et ce n’est pas la seule présence des rares enseignants préposés à la surveillance et à la sécurité qui suffit à expliquer qu’une sorte d’ordre s’impose malgré tout. Ceux-ci s’allouent aussi quelques instants de repos et en dépit de leur vigilance obligée, ils profitent de la récréation pour délaisser leurs tâches pédagogiques. Où plutôt ils n’assument plus qu’une tâche pédagogique négative: veiller à ce que ne s’accomplissent pas des actes dangereux et répréhensibles. Si les actes restent visibles, les paroles restent diversement audibles dans le brouhaha général et sont plus difficilement contrôlables. Or, reconnaissons que si les enfants ne se contrôlaient pas eux-mêmes, la tâche de surveillance deviendrait impossible. »
quedepieds
comme disait Alfred
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » ,
si nous n’allons pas vers l’efficacité peut être atteindrons nous la beauté terminale…
Et si c’était Dieu, celui qui « quelque part nous écoute » ? S’il n’y avait plus d’autres alternatives que d’y croire en vain nous nous prédisposerions à l’accueil dans l’attente attisée d’une foi vers laquelle, humblement, nous nous inclinerions? Enfin, peut-être?
babiole
Oui, c’est aussi ce que je pensais en écoutant ce billet…. mais Dieu a déjà parlé et proposé des solutions , (si c’est lui qui parle) ..
Exode, nombre, Deutéronome( ex Ex 22/23, Dt 8 etc)……………..
mais jamais ces « théories économiques » n’ont été vraiment prises au sérieux, pendant quelques temps quand ça va très mal, et puis dès que les choses s’arrangent on recommence
Amos 2,3,4
Luc 16 19
et aujourd’hui encore des hommes comme Jean Ziegler
mais ne désespérons pas , peut être un prophète un jour va se lever ( nehémie 8)
Et comme disait l’autre ; pour changer le monde commençons par vous et moi..
bon courage
vladimir
Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France
16 novembre 2010 14:53, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en terme d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…. BNP Paribas grosse banque monde actifs Bloomberg. Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France – LMOUS
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en termes d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…
Le décompte de Bloomberg a de quoi faire frémir. Les actifs de BNP Paribas ont augmenté de 34% sur les trois dernières années, pour atteindre 2 240 milliards d’euros… soit plus que les actifs de Bank of America (la plus grande banque américaine) et de Morgan Stanley réunis !
Et, surtout, plus que le produit intérieur brut (PIB) français ! Logiquement, une telle niouze aurait dû faire les choux gras de la presse nationale, toujours prompte à enfourcher le coq pour hisser haut notre magnifique drapeau tricolore. Sauf qu’il aurait été difficile d’évoquer cette étude sans… rapporter l’analyse qui va avec…….
La révolte des étudiants anglais s’installe et s’organise
26/11/2010 – Ouverture libre
La révolte des étudiants anglais contre les mesures d’austérité du gouvernement n’est pas un feu de paille. Après sa deuxième manifestation le 24 novembre (130.000 manifestants dans plusieurs villes universitaires), elle prend racine et s’organise en un mouvement structuré et sur le long terme, pour devenir un fait politique de la situation britannique.
Avec ce mouvement, la contestation sociale brutale de la politique officielle est en train de “s’institutionnaliser”, avec un fort soutien des étudiants. Les démocrates-libéraux, qui font partie du gouvernement, sont divisés au niveau parlementaire et certains députés ont des contacts avec les étudiants.
Une structure de désordre contre la politique officielle du système est en train de naître.
Dans le Guardiuan du 25 novembre 2010.
….»More demonstrations are planned for the next month. More than 11,000 students have signed up to another wave of classroom walkouts and marches planned for next Tuesday. The demonstration will coincide with a Commons debate staged by Labour in a bid to expose Lib Dem divisions over the coalition’s plans to dramatically increase tuition fees……
CONSEQUENCE IMMEDIATE EN COURS LES CAPITAUX FLOTTANTS DES MULTINATIONALES QUITTENT L’EUROPE
L’EUROLAND face a la crise de trop
Depuis l’eclatement imprevu ?,de la crise irlandaise,resultat de l’octobre français,le bankrun des multinationales par le retrait des banques irlandaises (pourtant paradis fiscal), a commençé en septembre et s’est acceleré en octobre ,sous la crainte de mouvements sociaux en lien et echo avec le mouvement en France.
Lien qui s”est devoilé publiquement a Londres lors de la manifestation des etudiants (tous ensemble en français), comme en Allemagne, lors du blocage du train de dechets radioactifs (blocages resolus et desobeissance de masse franco allemande),et a Barcelone lors de la greve generale espagnole et l’occupation de l’ex Banque Centrale, posant la question de la visibilité mediatique sur la durée et l’occupation de la ville, comme du debat de masse et de ses lieux .
Le systeme est mis a nu,une dynamique nouvelle s’accelere,quasi invisible vu le brouillage mediatique,encore faut il relier les points dans chaque pays comme entre eux : Grece, Irlande, Espagne, Portugal, Italie, France, Belgique,Allemagne,Grande Bretagne,etc .
un systeme capitaliste mondial devenu irreformable mais non encore totalement perçu comme tel :
Vincent Benard – Le dramatique héritage économique et social des années « bulle »
DIALOGUE-16 : La “tension psychologique insurrectionnelle”
24/11/2010 – Ouverture libre
Dans votre précédent “DIALOGUES”, vous soulevez la question de ce que je nommerais “l’insurrection populaire et postmoderniste”. (Je préfère à la réflexion le mot “insurrection”, voire le mot “soulèvement”, que le mot “révolte” ; pour moi, ces mots expriment une dynamique presque propre à elle-même, engendrée par une situation de pression, qui est une réalité présente dans le mécontentement général, beaucoup plus nettement que le mot “révolte”, qui garde pour moi un élément de staticité soudain rompue, et un élément d’élaboration, de planification, qui n’est plus de notre temps.) Bien entendu, la principale énigme de l’insurrection, c’est le comment s’insurger, se soulever contre le système…
“Comment”, parce que c’est la question essentielle pour l’instant ; les autres questions, qui apparaissent en général beaucoup plus essentielles, – “se soulever avec quelle efficacité” et “se soulever dans quel but”, – m’apparaissent complètement secondaires chronologiquement mais aussi complètement secondaires ontologiquement….
Ce comment concerne avant tout ceux qui ont lutté par procuration, qui ont au mieux participé aux manifestations syndicales et qui attendent la suite pour vraiement s’y coller,faute de perspectives ?ni de visions sur le reel immediat.
Ceux qui se sont jetés dans les blocages, occupations, assemblées etc, sont aussi deja dans la recherche du pourquoi et avec qui,posant la question du pouvoir.
Ce n’est que par un debat collectif general et societal de masse qui n’a pas encore eu lieu, qu’une revolution culturelle anticapitaliste internationale entrainera les millions de revoltés dans l’auto activité permanente prelude a l’auto organisation.
VB
Tiens, les capitaux flottants pourraient-ils quitter tous les pays occidentaux en même temps ? pour aller se réfugier chez les émergents en attendant que ces derniers ne les confisquent : un juste retour de bâton : ça arrive ces choses là dans l’histoire.
sylba
Vidéo inaccessible (pour le moment);
Julien Alexandre
Ca marche sans problème ici… Quel est le souci exactement ?
VB
J’ai aussi un problème, ça marche un peu, puis, plus de son et coupure. Idem en allant directement sur dailymotion.
Gu Si Fang
La vidéo a été inaccessibles pendant les premières minutes et marche parfaitement à présent.
Julien Alexandre
@ Sylba et VB
Je viens de faire le test sur 3 configurations différentes : tout fonctionne parfaitement, sur le blog et sur Dailymotion.
Vérifiez votre connexion internet et éventuellement les mise à jour de FlashPlayer pour vos configurations.
twop
Pouvez-vous utilser un autre site que dailymotion car depuis les USA ca ne marche pas toujours et il y a une coupure de pub toutes les 5 minitues!!!!
Bonjour Paul,
Donc, j’avais raison: vous aviez une lassitude profonde, une désespérance.
Aujourd’hui, il faut se motiver artificiellement, puisque les nouvelles sont en dessous de toutes espérances. Méthode Coué. Méthode de jésuite, qui dit « tu n’as pas de problèmes quand tu vois ceux des autres moins bien lotis que toi »
Oui, les civilisations progressent, arrivent à leur apogée et dérapent vers les enfers. Je l’écrivais en 2006. Je le reprenais avec une autre constatation.
Idéologies suicidaires? Saisonnières?
Dans un commentaire qui se voulait « méchant », un commentateur qui voulait du bien disait « que j’écris pour meubler mon vide ». Cela m’a fait beaucoup sourire.
Prolonger l’agonie, comme vous dites?
Le problème, c’est que les processus deviennent de plus en plus complexes.
Alors, o,n traite au coup par coup. On met des emplâtres sur les jambes de bois en n’ayant plus le temps de chercher les raisons aux problèmes. J’ai bien connu ce processus dans ma carrière. Ce n’est donc pas récent. On n’a plus le temps de réfléchir entre métro-boulot-dodo. Nous sommes devenus des zombies par obligation.
On réagit, plutôt qu’on agit. Les adultes, qui sont-ils? Probablement les philosophes. Pas ceux des Lumières, mais d’aujourd’hui et ils sont aussi nombreux,
La situation de la Chine, ben, c’est celle qu’on ressentait après la guerre. Cela ne peut aller mieux demain qu’aujourd’hui.
Redistribuer les tâches et les moyens, voilà, le souhait que j’aurais pour les années à venir.
Certains en crèvent à trop devoir faire. D’autres crèvent dans l’inactivité.
Paul,
Je reviens encore une fois. Nous avons à peu près le même âge.
Qu’est-ce qui a changé par rapport à nos débuts?
On a vu les automatismes, les robots, l’informatique qui ont permis de superviser les processus de fabrication, mais n’ont plus permis de créer ces processus et les voir installer en finale.
Nous sommes retourné à l’époque des Temps Moderne montrée par Charlot.
Nous avons eu une certaine chance d’être « just in time ».
Heureusement les espérances des jeunes ne sont plus les mêmes que les nôtres.
Ca aussi je l’ai remarqué, très vite. Les aspirations ne sont plus les mêmes.
Cela malgré ce que les médias continuent à donner comme information.
Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive.
Le Vif Express belge dans son dernier numéro, a à la une, un dossier « Comment doper votre salaire? ».
Il ne se pose pas la question de « Comment doper votre plaisir? ».
Juste un seul conseil y était « Forme de rémunération, non financière ».
Mais quelques conseils sur comment se distinguer des autres.
Individualiste, peut-être, j’ai écris, il y a longtemps, » Aides-toi, tu t’aidera ».
JeanLuc
Paul est de plus en plus optimiste : il reconnaît que la solution D est inévitable sinon la meilleure. Et la chute de l’empire romain était un bien nécessaire à un recommencement….
HuguesL
@Jean-Luc
Dans l’absolu, la chute de l’Empire Romain a peut-etre ete une bonne chose, mais combien de vies ont du etre broyees dans l’effondrement.
« La théorie de Ward-Perkins, plus que celle de Bury et d’Heather, identifie une série d’évènements cycliques qui viennent ensemble causer le déclin définitif. La principale différence entre son travail et celui de Bury était que, comme Heather, il avait accès aux rapports archéologiques qui renforçaient l’idée que la chute fut un sérieux désastre pour des millions de gens. »
tire de: http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_de_l%27Empire_romain_d%27Occident
jducac
JeanLuc dit : 26 novembre 2010 à 12:39
Vous trouvez Paul Jorion de plus en plus optimiste parce qu’il dit être désespéré et envisage l’option D. Je n’ai pas tout à fait la même appréciation.
Je le trouve réaliste et lucide. Il me rend optimiste parce qu’il appelle à prendre de la hauteur, à sortir de l’idéalisme, à ne pas aller dans la rue pour tout casser, à prendre conscience de l’urgence et à agir avec quelques temps d’avance et non toujours avec un coup de retard.
De plus en plus, quand on parle d’effondrement, voire d’extinction, on peut être amené à s’interroger si, en se focalisant sur les questions de finance et de monnaies, on est bien en train de surveiller les indicateurs les plus pertinents pour résoudre le vrai problème qui affole les aiguilles économiques en tous sens.
Ceux qui font s’agiter les aiguilles, sont des gestionnaires de capitaux donc des gestionnaires de richesses.
Or la richesse de la terre, celle qui est fondamentale, celle qui est capitale, est essentiellement et uniquement constituée de la quantité d’énergie qu’on peut capter pour alimenter, chauffer, vêtir, protéger, éduquer, soigner, maintenir en vie notre communauté d’humains et les autres espèces vivantes qui nous sont nécessaires.
La question capitale qui se pose, alors qu’aucune source d’énergie nouvelle ne semble être disponible pour suppléer les énergies fossiles qui s’épuisent, est de savoir si nous sommes capables, en Europe, de résister à un changement plus ou moins brutal de condition de vie.
Certes, il y a 150 ans nos ancêtres vivaient sans ces énergies, mais ils étaient bien moins nombreux et leur mode de vie en faisaient des êtres d’autant plus différents de nous que les redistributions sociales on fait de nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés que certains vont même jusqu’à imaginer l’instauration de revenus sans même avoir besoin de travailler.
A-t-on les capitaux nécessaires en Europe pour financer une telle reconversion sans être, là aussi, toujours en retard d’un coup ? On peut en douter quand les créanciers des états s’inquiètent, et quand les banques, ces spécialistes des paris sur le futur ne prêtent que très difficilement.
Ils ont peut-être tenu à jour les études démarrées avec le Club de Rome.
Je ne peux pas imaginer que nos dirigeants n’aient rien fait faire aux échelons ministériels chargés de la prospective. On peut logiquement penser que si elles ont été reconduites, ces études ne sont pas très réjouissantes et que 2013 est l’échéance estimée nécessaire pour amener les populations à se rendre à une évidence douloureuse.
A moins qu’il y ait une solution tenue secrète. L’exploitation de l’énergie atomique n’a bien été révélée qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Pourquoi ne pas espérer ?
Tenant lieu envers et contre tout de pensée obsédante, dopée d’optimisme par obligation la stratégie des traders en dit plus que d’écouter les déclarations des représentants de nos instances diverses, qui s’il est vrai s’adressent à nous le font dos tourné (le débat est défensif, national, pensée basse, et agressif et bluffeur aux frontières, aux parts de marché. lisez cet entretien de Joffrey Ricome, gérant de portefeuille chez State Street Global Advisors (franchement j’aimerais pas l’avoir pour beauf’) ; si tout va comme de bien entendu, comme prévu http://www.lefigaro.fr/sicav/2010/11/26/04006-20101126ARTFIG00434-les-obligations-d-etat-ne-sont-pas-si-sures-que-cela.php
1 : « l’intervention de l’Europe en Irlande : « Il s’agit plutôt de rassurer les marchés financiers en cette fin d’année que d’éponger la dette de l’Irlande, puisque le pays n’a pas besoin de fonds avant juin 2011. » (…)
2 ; « le plan Irlandais ne suffira pas à rassurer les marchés financiers, tant qu’il y aura des risques sur le Portugal et l’Espagne. Les marchés ne se satisferont pas que l’Europe ait éteint un incendie local. » (…)
3 ; … « cela implique la création de prêts européens notés AAA qui feraient concurrence aux obligations allemandes ou françaises ».(…)
4 ; mais « Le profil sécuritaire de l’obligation d’Etat est donc sérieusement remis en cause. Entre le monétaire qui ne rapporte rien et des emprunts d’Etat pas si sûrs que cela, les investisseurs peuvent se demander quels sont les vrais produits sécuritaires ». je vous le demande, les rats optimistes quittent le bateau les premiers, on racle encore un peu le fond de cale, le grain prend des pourritures, qu’on va fourguer aux émergents, vent nul, ciel bas.
Qu’est-ce qui doit être sauvé en priorité ? Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets ?
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions ?
filantrop
Qu’est-ce qui peut être sauvé en priorité?: Qui peut, parce que sauve qui peut.
Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets? Les regrets, car les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions? Le petit Nicolas.
DidierF
filantrop,
Je vous apparais ridicule avec mes questions. À ma première question, vous répondez « sauve qui peut ». Vous êtes pour le chacun pour soi. À ma deuxième question, vous répondez les regrets. En avez vous ? Je pense que non. À ma troisième question, vous répondez Le Petit Nicolas. Goscinny et Sempé ont créé un petit garçon avec une immense naïveté et une très grande candeur et une gentillesse infinie. Si c’est ainsi que je vous apparaît, cela me convient. J’aime mieux être un petit garçon souhaitant naïvement du bien à tout le monde qu’un réaliste prêt à tout pour ne sauver que ma peau.
AMUTIO DENIS
La Chine un pays COMMUNISTE ? (ou dirigé par la bureaucratie du Parti Communiste Chinois ?)
La Chine est un pays socialiste, très exactement : République Populaire…
Communisme : pas d’Etat, pas de Classes, pas d’argent …c’est comme ça en Rép.Pop démocratique et socialiste ?
M. Jorion, dans ce cas de figure, vous vous contentez de répéter, comme n’importe quel insensé « communiste »… mais ,quelles sont les conditions réelles en Chine :le socialisme n’a pu exister que comme transition vers…le communisme, c’est ce caractère transitoire qui est. sa limite et sa contradiction. Le socialisme réel (URSS, Chine aujourd’hui) a abouti à cette impasse :bureaucratie, dictature militaire…
D’autre part le Mode de Production Capitaliste n’est pas, à proprement parler une « civilisation », de la même façon le concepr de « décadence » employé pour l’Empire Romain est non-opératoire (Lire P. Veyne), il n’y a pas eu de décadence de l’Empire Romain : ce sont des lieux communs faciles et sans base réelle.
De toute façon, ce n’est pas parce que « les gens » se sont dit « je fais ce que je veux » que la civilisation romaine s’est écroulé ( elle ne s’est pas écroulé), l’Empire s’est transformé de façon plus ou moins linéaire ou chaotique.
Il y a plus, selon vous la solution n’est pas de sortir dans la rue et de tout casser (c’est l’idée que VOUS vous faites d’une Révolution ?), mais de s’en remettre à d’autres individus ( toujours ceux des classes dominantes) pour les réformettes dont vous êtes le champion…cela n’a pas de sens.
Ce n’est pas la finance qui ne va pas, c’est l’ensemble des rapports sociaux qui arrivent à…terme; c’est les sociétés de classes, c’est l’exploitation, c’est les modes de production, et explicitement celui-là :basé sur la valeur et l’exploitation;
que l’€ s’écroule, aucune importance, Les chinois ne sont pas grand-chose sans les étatsuniens et les européens, c’est ce qu’il me semble…
Salutations paupérisées..
NOUS NE SERONS SATISFAITS QUE DE CE QUE NOUS AURONS BRICOLE NOUS-MÊMES GUY DEBORD
ghostdog
Taxer de réformette la proposition d’une constitution me semble relever de :
1)L’incompréhension ?
2)La mauvaise foi ?
3) La provocation ?
Citer Debord ne me paraît pas être un argument en soi, mais bon il semble que ce soit tout ce que vous avez à proposer… dommage.
AMUTIO DENIS
Oui, REFORMETTE:
1) Car de toutes façons, le problème n’est pas là : pas dans la finance, dans la totalité du mode de production actuel, dont « la phynance » n’est que partie. C’est parce que la critique du « capitalisme financier » est une critique tronquée qu’elle ne peut accoucher que de ce genre de rongeurs;
2)On ne comprend pas ce qu’est ce mode de production basé sur l’exploitation et la valeur, lorsqu’on ignore que c’est un système dont la fin et les moyens se confondent : le but de la production est la reproduction des conditions de la production.
3) Aucune constitution, aucun discours, aucune compréhension si « justes » soient-ils ne sont capable de modifier la dynamique de cette sociéte d’exploitation : on nage en plein idéalisme (bourgeois, mais c’est ainsi), comme je le constate sur ce blog, malgré quelques commentateurs mieux « renseignés »
4) Vous me dites « Que proposez-vous? », la question résume l’aporie du raisonnement qui y conduit : vous confondez un mode de production en crise et un restaurant : »qu’est-ce qu’il y a au menu ? Que me proposez-vous ?. Justement, rien et la phrase de Debord est suffisamment explicite « Ce que nous aurons bricolé NOUS-MÊmes », ce n’est pas une « proposition », qu’est-ce alors ?
A la lumière de celle-ci , je peux enfin conclure que votre commentaire relève de l’incompréhension. En effet, taxer de réformette une constitution touchant à l’économie parce que dites-vous, « la phynance » n’est pas le problème constitue dans le contexte actuel…ahumm une position réellement passionnante !
Le problème ce sont les rapports sociaux découlant des modes de production dites-vous. Je ne peux qu’exprimer mon accord.
Cependant je vous pose la question suivante, une constitution n’est-elle pas le cadre juridique idéal pour organiser ces rapports sociaux ? Et étant donné la place qu’occupe actuellement la « phynance », s’attaquer à son hégémonie et résoudre de ce fait les « externalités » (en terme guerriers on dirait dommages collatéraux) me paraît être un premier pas intéressant. Vous parlez d’idéalisme, moi je vous trouve très naïf, d’écarter d’un revers de main (au prétexte que le problème est ailleurs) la seule proposition qui s’attaque concrètement aux conséquences de la révolution (réussie) néo-libérale.
Votre critique est intéressante, vous souhaitez que nous ne arrêtions pas là, très bien, car je ne pense pas non plus qu’il s’agisse de la solution miracle.
Je ne comprends pas trop, par contre, ce ton méprisant (l’idéalisme bourgeois), à ce que je sache Debord n’était pas ouvrier chez Renault et tout marxiste qu’il fut, ses propos sont théoriques, il parle d’une place elle-aussi marquée par la domination…(culturelle, intellectuelle).
C’est marrant mais j’ai tout de même le sentiment que tout n’est black and white , et que l’intérêt essentiel de ce blog c’est justement de confronter les points de vue, de faire évoluer sa pensée etc.
quant au « menu » du restaurant », vous me dites, c’est A NOUS de transformer les conditions de production. Ok.
So what ? Je suis stupide, pardonnez-moi, je m’interroge. Comment ? Et ne me renvoyez-pas à moi-même (j’ai l’impression d’être face à un manager), il se trouve que je cherche à penser les choses de façon collective.
Comment collectivement pouvons nous mettre en place d’autres conditions de production ?
Bonne journée
Pierre-Yves D.
@ Amutio Denis
Sur quels éléments solides, je veux dire théoriques, vous fondez-vous pour affirmer que Paul Jorion ne tient pas compte des rapports d’exploitation ? Avez-vous lu « Le prix » ou même seulement les différents billets qui s’y rapportent dans lesquels l’économie est sociologiquement analysée comme rapport de forces ? Où les prix participent de la reproduction sociale. Lorsque Paul Jorion propose le modèle triangulaire des rapports réciproques entre investisseurs, entrepreneurs et salariés, nous avons toujours ce postulat du rapport de force au coeur de l’explication. Ce qui, par exemple, permet à Jorion d’analyser le salaire comme résultante d’un rapport de force dans le cadré triangulaire précité et non comme Marx l’avait pensé, simplement le coût d’un facteur de production, en l’occurrence celui du travail.
Vous voyez, cela va plus loin que sa simple critique du capitalisme financier.
S’il est souvent question sur le blog du capitalisme financier c’est parce que c’est ce qui caractérise le capitalisme dans sa phase actuelle. Or réguler le capitalisme actuel – financier donc — c’est lui enlever son principe, lui couper les ailes, autrement dit le condamner à renier sa logique intrinsèquement prédatrice, une logique qui est l’aboutissement d’un développement historique lié à des contraintes de milieu internes et externes.
Si la logique prédatrice conduit à l’autodestruction du capitalisme et avec lui la disparition d’une civilisation, de toutes les civilisations, y compris chinoise, c’est par antithèse que seul un modèle viable et durable d’économie où primeront les liens solidaires, complémentaires impliquant ses différents acteurs, pourra prendre la relève. Les nouveaux rapports sociaux donneront naissance à une nouvelle civilisation matérielle dont nous pouvons dire ce qu’elle ne sera pas mais pas encore tout ce qu’elle sera.
Le mode de production capitaliste n’est pas une civilisation, sur ce point je suis d’accord, mais ce n’est pas ce que dit Jorion surtout si l’on connait un peu ses écrits et déclarations antérieurs. Ce qu’il dit, me semble-t-il, c’est que l’effondrement sans transition du système capitaliste risque d’entraîner avec lui beaucoup d’aspects significatifs qui ont fait notre civilisation, au premier rang desquels un certain questionnement philosophique ainsi que la démocratie qui lui est fondamentalement associée.
Il ne s’agit pas de sauver à tout prix le capitalisme, mais d’abord la civilisation, par civilisation je n’entends pas des valeurs données d’autorité, mais à l’inverse la possibilité de questionner les valeurs, précisément parce que les valeurs sont le produit de nos relations. L’histoire de l’Europe en particulier, c’est l’histoire de l’incessante dialectique des idées ainsi que celle des institutions qui furent la traduction concrète de ces idées, où des puissances s’affrontent et se fécondent : l’individu face à la société, l’Etat face à l’Eglise, le principe immanent face au principe transcendant, sans que jamais aucun ce ces pôles ne gagne vraiment la partie.
Pour ce qui est des mouvements sociaux, je n’ai pas d’a priori concernant leurs aboutissements futurs. Leurs modalités peuvent être très diverses. Comme vous dites ils ne sont pas forcément destructeurs, mais compter seulement sur le rapport de forces est insuffisant si ce rapport de force ne vise pas à créer un nouveau cadre de civilisation où les forces brutes du capital qui se déchaînent et dévastent les sociétés peuvent être contenues efficacement et durablement.
Brian,
Vous avez raison. Ce genre de chanson n’existe plus. Il en manque énormément.
La dérision, l’auto-dérision s’est échappé par la même porte.
Je ne dis pas qu’il faille retourner à cette époque, mais regardez la date de sa création: 1936.
En plein marasme, qui suivait le crash de 1929.
Aller à contre courant, cela rapporte toujours quelque part.
C’est ça se distinguer des autres. 🙂
Brian,
Je ne sais si vous aimerez.
Pastiche de « Y’a de la Joie » de Charles Trenet
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois partout et y’a des noix!
Tout le jour, le cœur bat, chavire en ritournelles
C’est l’amour, « je ne sais que trop bien pourquoi »
C’est l’amour… Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a de la joie! Partout, y’a de la voix!
L’employer bat la chamade dans tous ses états
Mange du bon pain, boit du vin si fin que j’en viens
On voit un cœur qui s’endort là-bas
Comme un ange gris avec ses vœux d’avoir mieux
Miracle sans nom à la station Javelle
On voit le bobo qui sort de son tunnel
Grisé de soleil, de chansons et de rumeurs
Il court vers la ville, il court en pleines sueurs
Y’a de la joie! l’humour part en ballade
Comme une folle, il saute la peur à pieds joints
Puis il dit: « Tant pis pour toi si je tu es malade
Je t’embêtai toujours seul dans mon coin… »
Il a la foi, le percepteur qui prend sa raquette
Ramasse son fric et dit d’un air très doux
« Bien le bonjour! faut pas oublier la quête
Donnez tout Messieurs, donnez tout! »
Mais voilà soudain que je m’éveille dans mon lit
J’avais cauchemardé, bien mal m’en a prit
Il faut se lever, travailler pour se vêtir
Réapprendre à chanter même si çà cache le pire
Mais je crois que ce rêve inversé a du bon
Il m’a permis de reprendre une vielle chanson
Chanson de printemps, chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans, chanson de toujours
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois, partout et y’a des noix!
Alors, on a mal au foie, on cherche sa voix
On en perd la foi et on frissonne
C’est avec l’humour que les oreilles bourdonnent
Y’a de la joie, partout, car on y croit
avec un chouïa de recul, un brin de nihilisme, et beaucoup d’humour !
Pleurons en cœur, rions du malheur, avec nos larmes dérisoires qui n’y changeront rien !
De toute manière, Fukuyama a dit que l’histoire été finie… quoique…
Et vu que Dieu est mort selon Nietzsche, que reste-il donc qui ait du sens ?
Merci bien pour le lien à la chanson de Charles Trénet! En ce moment j’écoute « Nationale 7 ». Génial pour garder le morale, tout en continuant l’engagement!
Merci Roma, j’ai raté ce film …ce passage est trés beau :
Il y a de belles personnes, dans les moments les plus « délicats »…
Il suffit d’un tout petit rien pour retrouver du courage …
La culture et les cultures populaires en font partie
Charles Trenet, un géant …..
Gu Si Fang
Bonjour,
Expliquer la crise par la recherche de l’intérêt personnel, c’est comme tenter d’expliquer le crash d’un avion par la gravité. Nous ne sommes pas des termites, comme c’est très bien montré dans le dessin animé Antz de Walt Disney.
Effectivement, les publicains romains étaient très soucieux de leur intérêts personnel, comme beaucoup de gens d’ailleurs. Ce qu’ils avaient de plus, c’est une milice pour aller collecter les taxes sous la menace des armes. http://tinyurl.com/29x5on4
En procédant ainsi, ils satisfaisaient leur intérêt personnel au détriment de ceux qu’ils brutalisaient. Il est tellement évident qu’il ne peut pas y avoir harmonie des intérêts dans ces conditions. Notre intérêt personnel, c’est nous qui en décidons et nous seul : l’individu. Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt : http://tinyurl.com/34mbbpn
Ou encore ce principe très simple que nous suggère Michael Shermer : « Choisissez toujours vos buts en gardant à l’esprit que les autres aussi ont leur but. Ne choisissez pas votre but en essayant d’empêcher les autres d’atteindre le leur. » (ma traduction) http://tinyurl.com/37ogw98
Gu Si Fang, c’est toujours agréable de vous lire, mais votre anthropologie est erronée : individu, individualisme, tendre naturellement à réaliser son intérêt, concilier les libertés etc; autant de vieille baudruches philosophiques du premier libéralisme (celui qui était encore un peu honorable) disqualifiées depuis longtemps, de même que leur exact contraire (La masse, La société, La justice) etc. Vous confondez singularité et individualité, ou si vous voulez vous faites implicitement de l’individualisme l’essence de l’individualité de l’individu. Ce qui n’est pas stupide (on n’est pas coupable d’ignorer) mais faux : le grand batteur de jazz dialogue avec la formation, il devient ce qu’il est dans sa participation au rythme de cet « ensemble » au contours mouvants. En fait il n’y a d’individu atomique que dans des formes dégradées de l’existence, lorsque vous êtes renvoyé simplement à vous même par l’exacerbation de la rivalité, lorsqu’une force vous domine au lieu de vous augmenter. Vous savez bien que tant de choses nous traversent, tant de forces qui viennent d’au-delà de nous et pas forcément des autres d’ailleurs -qu’aucun homme n’est une île en somme- Pas d’insularité, du carrefour. De même pour l’intérêt : ce qui intéresse ne se laisse que très partiellement penser sous l’angle de l’intérêt -si vous entendez par là un profit personnel, financier ou autre, et qui suppose une rareté des biens ou leur appropriation exclusive. Intéresse tout ce qui produit une intensification de la vie, là où votre être s’implique dans le réel, c’est-à-dire s’y mêle et s’en trouve augmenté. La parade des ego, même bien éduqués, en est une forme des plus fades.
Je vois bien que votre libéralisme est des plus courtois et policé, qu’il s’efforce d’être humain, mais il s’accommode aussi des surnuméraires pour la raison même de ce qu’il est.
Nb : l’emploi du terme « termite » dans ce contexte : une réminiscence de Freud?
Jérémie
Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça.
Je comprends bien votre raisonnement, mais tout de même lorsque vous vous en référez à l’individu bien élevé au bon grain de notre temps, et comme seul principe rationnel à prendre en exemple de penser comme de conduite, comme à l’image de tout ce beau monde d’idôles en or et en argent, n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? Pas de duce, vous en êtes bien sur ça
pour les nombreux individualistes de ce monde ? On glorifie c’est vrai tellement la liberté marchande de nos jours comme une déesse, peut-être même la meilleure déesse de la raison, évidemment lorsqu’il n’y a plus guère de meilleur principe de sagesse içi ou là comme en soi, on peut mieux alors se conduire comme on l’entend d’abord comme partout ailleurs,
Vous avez peut-être raison sur le moment, lorsque vous nous dites qu’il n’y pas du tout d’ordre cosmique à respecter dans l’univers et la vie, soit pour les autres mais par pour moi mon cher monsieur, car si demain un plus grand nombre d’étoiles devaient subitement tomber du ciel, pourriez-vous me dire si vous pourrez toujours compter sur les seules forces invidividualistes du marché pour pouvoir encore mieux surmonter cela ? Nous en reparlerons bientôt monsieur !
Croyez-moi les meilleurs écrits individualistes du libéralisme ne conduiront pas mieux les êtres à une meilleure sagesse et prudence de conduite, si c’est vraiment bien cela que vous voulez me faire gober. Je me demande d’ailleurs comment une plus grand somme d’invididus de première, de gens bien distingués et de marques, et croyez-moi je modère beaucoup mon propos aujourd’hui, pourraient mieux amener le monde à changer de valeurs oui expliquez moi cela monsieur. Je n’ai certainement pas tout compris encore au libéralisme si savant de certains, dommage d’ailleurs que Paul me laisse pas plus passer certaines choses, nous ferions sans doute davantage bien plus pâle figure au regard de tout ceci et cela, mais je comprends la modération.
De toutes façons je crois que nous avons bien dit l’essentiel et chacun à sa manière ces derniers temps …
VB
Bonjour GSF,
Je n’insisterai pas car nous avons eu une assez longue conversation à ce propos il y a peu ;-).
Mais quand même : le droit sans limite des individus ou des groupes d’individus, c’est la jungle, la loi du plus fort. L’Etat dans ce qu’il a de plus grand est là pour arbitrer, rendre la vie en société la plus équitable possible, et non pas pour asservir ni pour servir des intérêts particuliers, comme nous en avons aujourd’hui le triste spectacle. De même que l’Etat excroissant en dimension ou en prérogatives, c’est l’asservissement.
Cdt.,
methode
gsf,
des milices il y en a toujours eu partout. sinon en élargissant, il y a les forces structurantes et les forces déstructurantes. une société digne de ce nom se fonde sur le partage de l’espace publique et la solidarité entre ces membres. ce sont des facteurs structurants. comment la recherche de l’intérêt individuel pourrait-elle être associée à quelque-chose de structurant? autant essayer de construire un gratte-ciel tout seul n’est ce pas?
si si vous êtes une termite.
DidierF
Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie. Trois légions furent anéanties dans les forêts de cette région. La réaction a été la fin des guerres de conquête que les Romains ont mené sans cesse (source de revenus très importante. L’une d’elles a payé le Colisée) jusqu’à cette date. Je ne suis pas un expert, mais je fais confiance à ce type. La conséquence de cette idée est une chute des revenus de l’état et donc un souci d’optimiser (au sens actuel) les ressources disponibles. Je pense qu’il y a eu des restructurations en série (toujours selon ce que je vois actuellement). Ces restructurations ont cassé radicalement ce qui unissait des tas de gens à l’empire (je me base sur ce que je vois actuellement). Ils ont également tenté d’importer une main d’oeuvre étrangère à bon marché (une part des « invasions barbares » est expliquée ainsi). Selon l’optique du XXIe siècle, c’est une forme d’optimisation des coûts pour faire baisser les salaires exorbitants demandés par les salariés et satisfaire ainsi les possédants. Ces derniers formaient une oligarchie aussi peu nombreuse que puissante. (Je retrouve cela aujourd’hui). Cela casse l’homogénéité (déjà faible) de la population et de plus en plus de gens se sentent jetés hors de la société romaine (sans activité sensée dans la société correspondant à leur formation ou aspirations). En un mot, sans aucune gloire, un individualisme forcené apparaît. Beaucoup de gens se retrouvent avec une vie à mener dans leur coin sans aucun lien avec l’empire romain. Ils sont tous disponibles pour toutes les aventures.
Vous, GSF, vous pensez que cela est sans conséquences pour l’empire romain. Vous en êtes plus sûr que le Pape Benoît XVI croit en Dieu. À cause de gens comme vous, avec ce genre de certitude, j’ai renoncé à croire au pouvoir de la Raison. Elle est sans aucune défense face à une certitude de cet acabit. C’est aussi répandu que désespérant.
Et là, c’est un socle de notre monde saute.
Gu Si Fang
@ jicé
Vous avez raison de vous placer d’emblée sur le terrain de l’anthropologie. Cela permet d’évacuer deux autres versions de l’individualisme qui ne sont pas le sujet ici :
– éthique (l’égoïsme égocentrique)
– épistémologique (l’individualisme méthodologique)
Je résume vos arguments : nous ne sommes pas des ermites (ni ermites, ni termites), l’homme n’est pas une île. Oui, je suis 100% d’accord. J’irais même plus loin : l’individu est élaboré et éduqué par ses interactions avec les autres. Cela commence avec les parents, les copains, les profs, les collègues, et tous les gens qu’il rencontre. Il est le produit d’un processus social. Et… ?
@ Jérémie
« n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? »
C’est un risque, en effet. Il se trouve que j’aime lire et apprendre, mais il n’y a pas de raison de penser que c’est le seul but dans l’existence, et encore moins de raisons de penser que je devrais contraindre quelqu’un par la force à le faire.
Michael Shermer dit dans le court extrait plus haut que nous recherchons le plus souvent des choses comme l’amour, la famille, une activité productive, les biens matériels, l’appartenance à un groupe, aider son prochain, une forme de transcendance, et la liste n’est pas exhaustive. Quasiment toutes ces valeurs ont été, à un moment ou a un autre, été érigées en credo idéologique (dans le sens de valeurs qui devraient être imposées aux autres) : le natalisme, « travailler plus pour gagner plus », la solidarité obligatoire, le collectivisme, la religion, etc. A chaque fois, certains individus croyaient qu’une valeur était « la » bonne, et ont cru bon de l’imposer aux autres à la pointe du fusil. Ils l’ont fait parce qu’ils étaient plus forts, ou plus nombreux, peu importe.
La phrase que vous mettez en exergue « Il n’y a pas d’intérêt supérieur etc. » ne veut pas dire que ces valeurs n’existent pas pour l’individu. Elles existent, il suffit de regarder autour de soi, mais elles ne s’imposent pas. On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
@ Valérie
« c’est la jungle, la loi du plus fort »
A l’évidence, je suis contre l’usage de la contrainte. Comment expliquer que cette position soit souvent assimilée à la « loi du plus fort » ? La seule explication que vois, c’est que certains appellent « force » le fait d’être plus riche, par exemple, ou en meilleure santé, ou plus intelligent, etc. etc. Dans cette vision, les individus ainsi dotés ne devraient pas être autorisés à utiliser leurs facultés pour acquérir des richesses, une position, une vie préférable à celle d’individus moins bien dotés. En érigeant une telle valeur en valeur universelle, on légitime l’usage de la force – la vraie force, avec des gendarmes et des bâtons – pour l’imposer. C’est ce que je décris plus haut.
Mais, et c’est là l’absurdité d’une telle position, légitimer l’usage de la force ne fait pas disparaître les différences de dotations et d’aptitudes des plus « forts ». Leur mettre un revolver contre la tempe n’est pas un argument, et cela n’a aucune raison de les convaincre d’utiliser leurs talents d’une certaine manière. Au contraire, ils risque d’utiliser ce nouvel outil – la contrainte – pour parvenir à leurs fins. Bad idea.
Quand on a des projets pour aider les plus démunis, pourquoi ne pas essayer de convaincre quelqu’un de riche et intelligent d’y contribuer ?
Cdt,
GSF
Jérémie
@ Gu Si Fang
Choisissez toujours vos buts en gardant à l’esprit que les autres aussi ont leur but. Ne choisissez pas votre but en essayant d’empêcher les autres d’atteindre le leur.
On pourrait croire et penser que c’est une belle parole de sagesse chinoise au premier coup d’oeil, mais voilà j’y vois encore quelque chose qui me laisse sur ma faim dans sa formulation.
Vous savez j’ai néanmoins un peu d’estime pour des gens comme vous lorsqu’ils recherchent tant bien que mal de nous prévenir, de nous faire réfléchir sur les diverses contradictions inhérentes au socialisme de beaucoup de personnes bien radintes aussi de part le monde, voir par exemple la mentalité chinoise socialiste par rapport à l’esprit de charité chrétienne, rassurez-vous je n’en suis pas moins dupe d’autre chose,
« Choisissez toujours vos buts de réussir le plus individuellement ou collectivement possible, en gardant continuellement à l’esprit et bien martèlement en tête, que les autres ont aussi un peu le même genre de but faut réussir à tous prix. Ne choisissez pas non plus un meilleur but de sagesse dans la vie, par exemple moins de ceci et cela à la fois, car évidemment cela en finirait par trop nuire aux grandes valeurs bien illusoires du moment. »
Et si le fait de vouloir souvent m’inciter à l’antenne à vivre dans le seul acte d’achat individuel
içi ou là, ne permettaient pas mieux les êtres de choisir d’autres meilleures valeurs de partage et de vie à l’esprit, n’est-ce pas plutôt un très grand lavage de cerveau occasionné aux êtres de plus mon cher mr,
Etes-vous vraiment sur mon cher monsieur que les gens qui veulent souvent réussir les mêmes buts de réussite individuelle ou collective en société, n’empèchent pas trop les êtres de pouvoir mieux voir et entendre autre chose à l’esprit dans le même temps ?
Transmettez également mes amitiés à vos meilleurs ami(e)s du libéralisme, moi j’attends toujours que l’on m’invite quelque part et au meilleur restaurant du coin,
Frank Nitti
@ DidierF : « Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie ».
Non, la bataille en question a eu lieu en l’an 9 (bataille de Varus). Or la dernière grande victoire
romaine a lieu en 451, quand le patrice Aetius bat Attila aux Champs Catalauniques. L’empire
romain ne s’est pas effondré, mais effacé..mille ans d’existence quand même..respect..
Jérémie
@ Gu Si Fang
L’homme recherche toujours sous une forme une autre à imposer quelque chose à l’esprit de son prochain, ainsi bien dans les termes les plus fleuris et attachants soient-ils en matière
de libéralisme marchand, de liberté, car à chaque fois, certains ont souvent pensés que ces seules termes, étaient la meilleure chose vocable à faire entendre aux êtres par rapport à celui d’en face, il est vrai que de nos jours on impose plus aux peuples de penser et de fonctionner d’une certaine façon à la pointe de fusil, non depuis on à trouver et inventer de meilleurs procédés de suggestion commune pour l’esprit des êtres, et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être prétendument plus libres et moins influencés que d’autres, oui peu importe, c’est tellement si important et vital la seule liberté du commerce de nos jours, l’individu, la liberté, etc …
Quand on a des projets pour aider les plus démunis, pourquoi ne pas essayer de convaincre quelqu’un de riche et intelligent d’y contribuer ?
Cela me rappelle un pauvre et modeste charpentier d’autrefois et qui avait essayé tant bien
que mal de les faire résonner autrement comme Paul, et dans l’idée folle de mieux aider les plus démunis mais vous connaissez l’histoire surtout à partir d’une certaine position dans
la société, si vous n’avez pas d’argent vous n’êtes guère mieux en mesure de les convaincre, vous pourriez même y essayer d’y passer toute votre vie, je vois mal d’ailleurs comment une plus grande somme de gens riches sur terre pourraient réellement faire le bien spirituel des êtres, car en réalité tout cela ne libère guère mieux le monde de son mal,
“ Bon Maître, que dois-je faire pour être un peu plus libre avoir en héritage la vie éternelle ? ”
» Tu connais les commandements, ……., …….., ……., ……….. ” Ne raconte pas plus de salades
aux autres pour faire plus d’argent et d’usure en plus.
“ Maître, lui dit-il, tout cela je l’ai observé dès ma jeunesse ”. Alors il fixa sur lui son regard
et l’aima car c’était un homme grandement bien habillé. Et il lui dit :
“ Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis, viens, suis-moi ”. Mais lui, à ces mots, s’assombrit et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » (Mc 10, 17-22).
A qui appartient la liberté ? La raison ? La prudence ? La sagesse ? La conscience ? L’esprit ? L’histoire ? La parole ? Le vocabulaire du monde aujourd’hui ? A qui appartient le soleil aussi ?
On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
en théorie oui. en pratique je ne suis pas sûr.
VB
@ GSF, bonsoir,
En effet, on pourrait disserter longtemps sur la notion de « plus fort », la vérité est, à mon avis, assez simple (comme le sont souvent les choses avant qu’on ne les complique) un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. Pour aller à l’essentiel, il semble en effet que les moyens varient en fonction de ce que le groupe reconnait à un moment donné comme quelque chose susceptible de le contraindre : la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini…
Bref, il faut, selon moi distinguer entre la fin, la contrainte effectué par un homme ou un groupe d’homme sur les autres, et les moyens, lesquels peuvent varier sans modifier la structure du problème.
Aussi, en l’absence de régulateur supérieur, qui ne peut être qu’une autorité ultime et non contestée, doté d’un fort sens de l’équité et d’une moralité à toute épreuve (je pense par exemple à Salomon) il ne peut y avoir d’autres loi que la loi, arbitraire, du plus fort.
Il résulte de cette démonstration en effet que l’Etat à lui seul ne suffit pas à garantir l’équité : il faut que ce soit un Etat accepté par ses citoyens (on pourrait aussi dire « ses sujets » mais je ne le fais par car le terme prête à polémique) et un Etat doté de sens moral. Ces deux conditions semblent pouvoir être réunies dans le cadre d’un Etat souverain doté d’organes élus par la majorité et de contre-pouvoirs permettant la prise en compte d’intérêts divergents ainsi que le changement de majorité.
J’ai néanmoins conscience que tout ceci est à la fois fragile et perfectible. Le point essentiel est qu’il faut que la majorité des membres d’une assemblée, sur un territoire donné, accepte de doter une institution de la souveraineté et de s’en remettre à elle en confiance pour l’organisation, l’administration et la direction de la vie de cette assemblée sur ce territoire.
L’Etat apparaît finalement être, de part son rôle ci-dessus décrit, un organe contraignant, mais cette contrainte est librement acceptée par le groupe dans la (seule) mesure où elle apparaît susceptible de le protéger. La contrainte est la contrepartie de la protection ; et la contrainte doit rester équitable afin de ne pas déséquilibrer la balance entre protection/contrainte.
Où l’on voit que l’Etat actuel ne rempli aucune des fonctions pour lesquelles, fondamentalement, il existe.
Au plaisir,
Cdt.,
Gu Si Fang
@ Valérie
« un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. »
Vraiment ?
« la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini… »
Ainsi, lorsque vous entrez chez votre boulanger acheter une baguette, c’est comme si vous dévalisiez une banque ?
Et si un homme viole une femme, et qu’elle proteste, il peut lui répondre : Mais voyons, ce n’est qu’un mariage !
@GSF : « Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt : » : ah non, pas Houellebecq ! Autant il peut être très bon quand il se cantonne à son rôle d’écrivain, autant il est nul à vomir quand il se lance dans ses « thèses » fumeuses dont on n’a rien à cirer.
VB
@ GSF,
Hum, je vois, mais vous ne semblez pas comprendre que de supprimer l’Etat n’empêchera pas les hommes de violer les femmes, ni de tuer, massacrer etc. J’aurai plutôt tendance à dire que c’est le contraire : le chaos, et donc l’absence d’Etat, favorise ce genre de choses.
Vous voltigez sans cesse d’un argument à l’autre sans vous concentrer sur la théorie que vous défendez : selon vous, l’Etat est le pire des mots, la contrainte irrémédiable et absolue. Et là, je suis au regret de vous dire que vous avez tort, et que vous venez vous même de déterminer pourquoi.
Mais je comprends aussi votre point de vue : le succès d’une institution repose sur la mesure, comme le succès de la vie en société repose sur la mesure.
Bien cordialement,
methode
si l’on prend au niveau mondial sans doute que le viol est un crime plus souvent impuni que puni: un homme n’a pas besoin de se justifier d’un viol, c’est cela la réalité des choses. comme il est possible de violer son épouse. le cas des femmes est parlant quand il s’agit de contraintes et de valeurs.
voilà où ça cloche en terre libérale, la liberté maximale existe belle et bien mais elle prend évidemment des formes irrecevables. la liberté se fiche du bien et du mal.
en ce qui concerne le libéralisme le blog de paul m’a aidé à me faire un avis solide, c’est bien beau les théories libérales, dommage que les plus grands requins y aient vu l’opportunité de justifier leur soif de domination. bref, à compléter.
ps: en terme de libéralisme, si une arme n’est pas un argument, reste-t-elle une marchandise?
pablo75
Après avoir assisté à l’effondrement du franquisme (dans la rue) et du communisme (devant la TV en compagnie d’exilés de l’Est), quelle chance de pouvoir assister ici en direct à celui du capitalisme !!
AMUTIO DENIS
Le franquisme s’est « effondré » où ça ?
Le franquisme s’est transformé, sans solution de continuité, dans la transition monarchique-démocratique.
Le Roi, Carlos, est l’enfant de Franco : Aznar et Cie, sont des cadres issus du franquisme, le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y apas une ligne de démarcation nette entre démocratie/dictature;
Le « communisme » est tombé lui aussi ? Ah! Mais comment se fait-il que tous, absolument tous ces systèmes se nomment eux-mêmes « Socialistes » ?
Bien entendu les dirigeants appartiennent aux partis communistes, mais dans ce cas là il faudrait croire sur parole les appelations des partis: par exemple Le parti de la liberté est bien entendu pour la liberté, le parti du bonheur pour le bonheur, etc…
Vous n’assisterez pas à l’effondrement du capitalisme devant votre écran, non :
ce n’est pas « le spectacle de la fin du monde, mais la fin du monde du spectacle » G.DEBORD
Lorsque l’électricité sera rationné, et que tout ne sera que tempête et décapitalisation, plus de tv, plus de net,
A VOUS DE JOUER
pablo75
@ amutio denis
D’abord, calmez-vous, vous m’avez l’air très agité dans votre bocal.
Ensuite, le franquisme s’est bien effondré, puisque jusqu’au dernier moment les franquistes ont essayé de conserver le pouvoir avec l’aide de l’armée, prenant le roi pour un imbécile (comme la moitié de l’Espagne à l’époque, moi le premier). C’est le roi, qui avait bien préparé les choses avec quelques fidèles (et suivant les conseils de son père, qui haïssait Franco), qui a écarté d’un coup la vieille garde que Franco avait mise partout, y compris à l’armée. Ce fut une espèce de coup d’état démocratique, et pas facile du tout à faire, puisque ça a été chaud pendant un bon moment. Il y a de très bons livres sur ce sujet. Informez-vous, donc, avant de parler ex-cathedra de quelque chose que visiblement vous connaissez par ouï dire.
« Le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y a pas une ligne de démarcation nette entre démocratie / dictature ». Là vous dites n’importe quoi, et on voit bien que vous n’avez pas vécu cette époque. Du jour au lendemain en Espagne tout ce qui était interdit a été permis: partis politiques (y compris le Parti Communiste qui faisait figure d’épouvantail), syndicats, presse libre, manifestations et meetings, livres et films censurés pendant des années, etc, etc. Le franquisme a disparu d’un coup, comme par miracle, au grand étonnement de tous les gens qui avaient connu la guerre civile (ma grande-mère, dont le mari avait été fusillé par les franquistes pour avoir donné des cours gratuits le soir à des adultes pauvres – il était maître d’école -, n’en revenait pas et a mis du temps à le croire). Si quand une chape de plomb en place pendant 36 ans tombe d’un coup ce n’est pas un effondrement, c’est quoi alors? Un petit fait divers pour la rubrique des chiens écrasés?
Par ailleurs, dire que Juan Carlos est l’enfant de Franco c’est ne rien connaître à l’histoire de l’Espagne. Encore une fois il y a des livres qui racontent très bien ce que le roi et sa femme ont dû endurer pendant des années pour faire semblant d’être des franquistes qui allaient continuer « son oeuvre ». On connaît la suite.
Quant à ce que vous dites sur le communisme, j’ai rien compris. Que sa disparition soit pour vous une petite anecdote sans importance ou que pour vous le mur de Berlin soit toujours debout, au fond on s’en fiche pas mal, vue la vision aussi panoramique que détaillée que vous avez de l’histoire récente.
Pour finir, un conseil: achetez-vous une TV à manivelle et un ordinateur à panneaux solaires pour les jours où « tout ne sera que tempête et décapitalisation ». Parce que c’est à ce moment-là que le monde aura le plus besoin de vos lumières.
argeles39
@ pablo75
Tu as bien sur raison. La « Chappe de plomb » est tombée du jour au lendemain (le régime franquiste a exécuté des opposants jusqu’à sa fin), et le roi a eu un rôle fondamental dans la transition.
Mais à mon sens la bête n’est pas morte, par exemple il y a encore de nombreux symboles franquistes et de la phalange (monuments, plaques de rue, noms d’écoles……) qu’il est très difficile d’effacer malgré la loi de mémoire historique. Les héritiers du franquisme (PP, Eglise, Opus Dei……..) ont encore beaucoup d’influence sur la société espagnole.
Moi
Depuis que Franco n’est plus là, les Espagnols sont libres. Ils peuvent faire la fête, boire de la sangria, regarder le foot, rester au chômage et travailler pour une misère. Avant, ils ne pouvaient pas faire tout ça.
Se le vio, caminando entre fusiles
por una calle larga,
salir al campo frio,
aun con estrellas, de la madrugada.
Mataron a Federico
cuando la luz asomaba.
El peloton de verdugos
no oso mirarle a la cara.
Todos cerraron los ojos ;
rezaron : ni Dios te salva !
Muerto cayo Federico
sangre en la frente y plomo en las entranas
que fue en Granada el crimen
sabed – pobre Granada ! – en su Granada !
Se les vio caminar…
Labrad, amigos,
de piedra y sueno, en el Alhambra,
un tumulo al poeta,
sobre una fuente donde llora el agua,
y eternamente diga :
el crimen fué en Granada ! en su Granada !
Antonio MACHADO
pablo75
@ Moi
Vous avez un problème avec les dictatures, vous. Déjà on en a discuté à propos de l’URSS, et vous me faites le même coup avec l’Espagne. Vous n’aimez pas les pays qui se libèrent des dictateurs, visiblement. Ou vous détestez la démocratie, plus simplement.
Pour vous la liberté c’est quelque chose d’abstrait, de philosophique, qui a peu à voir avec la vie quotidienne. Moi j’ai vécu le contraire, j’ai vu plein de choses qui m’étaient interdites devenir possibles du jour au lendemain, et j’ai vu des vieux républicains pleurer de joie dans le premier meeting du PSOE après la mort de Franco, dans un palais de sport rempli par des milliers de personnes et chauffé à blanc. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas.
On sent chez vous l’enfant gâté de l’Europe riche et libre depuis des siècles dont le seul événement grave dans sa vie a été l’interdiction de la sucette à 5 ans et qui se permet de donner de leçons de vocabulaire à des millions de gens trop bêtes pour comprendre que Franco et Zapatero ou Stalin et Putin, c’est la même chose.
Et surtout on sent chez vous le spectateur avachi dans son canapé regardant l’Histoire à la TV en pantoufles, les pieds sur une chaise.
pablo75
@argeles39
Oui, mais où la bête n’est pas morte? Tu crois qu’en France elle l’est? Partout en Europe l’extrême-droite monte et partout dans le monde les forces conservatrices (comme dirait un pédant) pèsent de tous leur poids pour éviter que le monde soit moins chaotique. Et c’est comme ça depuis les Babyloniens, au moins. Alors tu penses bien que l’Espagne ne va pas être une exception à la règle…
pablo75
Où la bête est morte? plutôt…
lefevre Jean-Pascal
Bonjour Paul,
D’abord ça me fait de la peine de vous entendre dire que vous êtes désespéré ! j’espère que ce n’est qu’une formule et que ça ne s’applique qu’à la façon dont les choses se passent au niveau économique sans refléter votre santé psychique !
Vous me faites un peu penser à un » Don Quichotte » qui imagine qu’il va arréter les moulins de tourner avec sa lance ! Mais le moulin tombera tout seul d’avoir tourner trop vite dans le vide !
Bien sûr que ce système va s’écrouler ! en tous cas en Occident ! Mais de toutes façons il ne fonctionne plus depuis maintenant longtemps !
Prenons la France ; les salaires sont à la traîne du coût de la vie, beaucoup de gens ont du mal à se loger, voir à se nourrir ou à se chauffer . De moins en moins auront du travail, pesant ainsi de plus en plus sur les » Actifs » ( comme si ne plus travailler dans le système marchand faisait de nous des « Inactifs », voir des » Inutiles » qu’on s’emploiera peut-ètre à éliminer bientôt !
Imaginons que l’état ne puisse plus s’endétter à bon marché comme il peut encore le faire aujourd’hui. Quid du système social à la française , Quid des revenus de ceux qui travaillent peu ou prou pour l’état, et ce ne sont pas que les fonctionnaires ?
Il faut se préparer grâce à des mouvements comme les Objecteurs de Croissance à d’autres alternatives et elles sont nombreuses et crédibles;
En tous cas il y a sûrement un débat dont on ne fera pas l’économie c’est celui de définir la place de l’Homme dans tout ça et sans doute de s’intérroger aussi sur ce que nous sommes réellement . La science aujourd’hui éclaire ces considérations millénaires ; qui sommes nous ,, d’où venons nous ?, où allons nous ?, de lumières nouvelles qui peuvent nous affranchir des mythes quelqu’ils soient, je pense à la mécanique quantique avec les principes de Non Séparabilité, Non Localité etc qui nous font relire Yung et la synchronicité et plein d’autres précurseurs avec des perspectives bien plus prométeuses pour l’avenir que l’évolution du CAC 40 !!!
Letoine
Encore cette quantique! Tout n’est pas qu’antique, non vraiment, tout n’est pas cantique, allons.
Philippe MEONI
Bonjour Monsieur Jorion,
Il y a bien des années que j’en étais arrivé au constat que vous proposez aujourd’hui et je vis dans le même désarroi depuis tout ce temps…
Je reste très marqué par l’ouvrage de Huxley, que j’ai lu dans ma jeunesse, « A brave new world », dans sa version française « le meilleur des mondes » car, finalement, sans vouloir passer pour totalement fou ou paranoïaque, à bien observer l’évolution de nos civilisations, à l’échelle mondiale, nous dérivons sensiblement vers le scenario décrit dans ce bouquin par l’apparition progressive des éléments qui constituent « la dictature parfaite » selon Huxley :
– L’usage régulier, par la masse laborieuse, de substitutifs artificiels, par le consumérisme, les médias, les loisirs avant tout, qui donnent l’illusion du bonheur permanent…
– Les recherches actuelles sur la génétique, également, qui viserait à créer l’humain parfait, indemne de toute maladie.
– L’appauvrissement intellectuel de toute une frange de la société et une avancée permanente de l’analphabétisme dans certaines couches de la population rendue plus manipulable
– Le marquage de plus en plus flagrant des classes, entre riches et pauvres, excluant ces derniers d’une vie décente
– La privation progressive, par les grandes multinationales, du droit au travail (et la privation du revenu) qui permet un chantage permanent sur la masse laborieuse obligé d’accepter n’importe quel emploi aux pires conditions.
– La monopolisation, par ces même multinationales, de la distribution des produits de première nécessité, l’eau, la nourriture, l’énergie, la santé.
– L’éradication progressive des services publics
– La montée inexorable de la répression et la militarisation privée des forces de l’ordre
– Un système où las « alfa » élus peuvent prendre toute décision, au détriment du bien commun et des peuples sans que ces derniers ne puisse s’y opposer…
Et le plus lamentable de tout ça, c’est que nous avons laissé faire, par manque de vigilance, par paresse d’esprit, par soif d’individualisme et de son propre confort.
Et tout comme vous, je suis très pessimiste à penser que les choses pourraient s’améliorer car, ouvrons les yeux, pouvons nous penser que les gouvernants de la planète soient si naïfs à ne pas s’apercevoir et ne pas réagir à temps quant au désastre qui survient, alors que nous autres, humbles pékins moyens, l’avons nous prédit, partant juste de l’observation et des constats des événements qui survenaient peu à peu…
Cette « aveuglement » de nos élites ne peut être fortuit et j’ai l’intime conviction que leurs desseins, à notre sujet, « delta » et « gamma » que nous sommes, vont beaucoup plus loin que ce que le commun des démocrates pourrait imaginer…
Je ne sais pas pour vous, mais, pour ma part, cette « société idéale » ou « meilleur des mondes » que nous fabriquent peu à peu les puissants de la planète, je n’en veux pas…
Bien à vous – Philippe
kapax
A la reflexion , la science fiction ne parle pas vraiment du futur c’est plutot l’expression goguenarde et bariolée de l’interpretation du présent qu’en fait l’insconcient . relire huxley ou orwells à l’aune de leur vie éclaire bien des aspects de leurs romans , je ne suis pas sur qu’il faille absolument prédire l’avenir de nos sociètés à travers ces oeuvres ..
J.Gorban
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
quedepieds
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
c’est bien dit, c’est de qui ? (de J Gorban ?)
filantrop
Les poules étaient sorties …dès qu’on leur avait ouvert la porte. (se dit à haute voix)
Merci pour le premier témoignage, il illustre à la perfection qu’il n’est pas aisé d’aller à contre-courant.
Thom Bilabong
Comme l’écrivain, je préfère ceci comme allégorie : La rencontre des oiseaux et des escargots me parle.
Jeanne
Merci mille fois pour le premier lien !! à faire circuler…
Thom Bilabong
Manquait le bon lien
Mike
Et du chaos, une voix me parlait: » Souris et sois joyeux, ce pourrait devenir pire! « Et je riais, j’étais joyeux » et ça empirait, donc. Otto Waalkes
Le Renard
sauver se qui peut être encore sauvé.
Mais pour quoi faire ?
il n’y a pas de surpeman et je n’ai aucune motivation pour sauver ce monde
qu’il s’écroule c’est tant mieux
c’est ce qui peut se faire de mieux.
ce monde est comme une pomme pourrie, il ne reste plus rien de bon.
pour l’irlande, tout ses milliards d’euros dont on parle
ne profiteront jamais a ceux qui ont en le plus besoin
jamais il ne verront la couleur de cette argent.
ça ira dans les banques de l’irlande
mais ça ne profitera pas non plus a l’irlande
les milliards atterriront dans d’autres banques étrangères
et ca finira dans les mains de X et Y et les requins seront calmés pour un temps
avant que ça recommence.
Pouls ,tension artérielle ,fluence verbale,contre toute attente ,tout est heureusement nominal pour Paul,il n’ y a que la civilisation qui soit en péril.Pour cette dernière ,on serait tenté de demander l’arrêt de l’acharnement thérapeutique.Je ne puis prendre cette décision seul.Il faut qu’on en parle.
filantrop
Je propose une partie de pêche à la ligne.
D-croissance
Bonjour!
Je n’ai pas eu la chance de voir la vidéo pour l’instant mais je me réjouis de l’effondrement du système actuel qui n’est plus viable et plus sauvable. Je me réjouis mais j’ai peur comme beaucoup d’entre vous. Je ne sais pas de quoi sera fait notre avenir mais je sais deux choses.
D’abord plus la chute est retardée plus nous tomberons de haut. Ensuite dans le chaos qui s’ensuivra nous retrouverons une prise sur les évènements et peut-être enfin entendra-t-on d’autres voix…Je ne nie pas les dangers: guerres, famines etc…Mais la situation actuelle est très dangereuse et cruelle et ne doit pas perdurer!
De plus j’ai une proposition: comment faire une révolution sans violence? Et si tous les mécontents refusaient de regarder la télé et la pub (y compris TV sur internet bien-sûr)?En premier lieu on se mettrait à reparler avec nos semblables. Et puis on serait moins abrutis par cette grande machine à laver le cerveau du peuple. On irait chercher des infos différentes des JT. On ouvrirait les yeux sur la gravité de la situation etc etc…
Quelqu’un a un avis sur cette idée?
Merci et cordialement.
jacques a
Je préférerai que la transition se fasse de manière pacifique, mais l’aveuglement de mes concitoyens m’inquiète. Comment réagiront-ils quand ils se rendront compte à quel point ils ont été abusé par nos chers dirigeants?
D-croissance,
Quel est votre système D?
Celle qui remplacera la situation actuelle?
Décidément tout le monde saute la montre en or.
On cherche chez l’autre ce que l’on a pas chez soi.
On écrit, On commente. On ne lit plus en vase clos.
La preuve?
J’ai répondu à votre question avant que vous ne la posiez, un peu plus haut au sujet d’Internet et de la télé.
Je reprends:
« Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte chez les jeunes, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive. Moins de pub? Mais non, simplement plus ciblée. »
.
Peak.Oil.2008
J’imagine que vous avez déjà vu ces vidéos trouvées sur decroissance.org,
je les ai trouvées très CONSTRUCTIVES !
Je rejoins l’Enfoiré , au sujet de votre proposition « de ne plus regarder la TV ».
En revanche, Ne plus posséder de TV, de lecteur DVD, de DVD, ne conserver qu’un seul outil électroménager électrique pour la cuisson ( par exit les fours à micro- ondes…quand on possède la cuisine plaque et four trad.), le rasoir électrique, les sèche cheveux- linge, etc ….et:
1/Soit, les déposer au centre de collecte, en ayant pris soin de s’assurer qu’ils soient inutilisables, au minimum.
2/Soit les déposer devant les portes et/ou marches de la mairie, préfecture, agences bancaire et d’assurance, dans le meilleur des cas .
Pourquoi ? Le message est multiple. Il est à destination de plusieurs destinataires ( politiques aux responsabilités différentes…locales, régionales, nationales et européennes / monde de la finance et de l’assurance/ Industriels ( EDF, theolia, chaînes de TV, publicitaires, artistes, …. tous ceux parties directement et indirectement dans le secteur de l’energie, medias, ….).
PS : Mesures complémentaires pour canaliser l’attention
Appel à toutes les bonnes volontés:
– Blocage de tous les médias de presse écrite ( de masse, bien entendu), directement et indirectement. L’information véhiculée par ces medias ne doit ne doit pas parvenir au client final.
– Blocage de la diffusion de tous les radios de masse, vehiculant une information biaisée . Clairement, on a besoin de techniciens.
– Création spontanée de journaux locaux sous forme d’associations spontanées, selon un format de parution basique, reprenant les informations et rélfexions révélées sur nombre de sites, institut, commision, association…. centralisé sur un ou 2 sites, pour ce qui concerne les informations et réflexions à echelle mondiale, continentale, nationale… Les informations d’ordre régionale, départementale, cantonale et locale, devront être traité par chaque association ou par un groupement d’associations informelles selon le secteur géographique.
La diffusion de ces journaux se fera en des lieux de flux de circulation ( pietons, vehicules) significatifs, et selon une méthode de diffusion similaire à celle d’une insurrection asymétrique.
A nous tous de jouer.
D-croissance
@L’Enfoiré
J’avais bien lu votre commentaire. Il se trouve que je travaille dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive!
Mon système D? Je crois qu’il y a beaucoup de débuts de réponses dans la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc…
« … dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! »
Je suis un consommateur de beaucoup de médias. La TV n’est pas morte chez moi. Je ne dis pas hélas. Vous allez rire, parfois j’ai la télé dans un oeil et mon PC dans l’autre.
Dans un hôpital, c’est le seul moyen de passer le temps plus agréablement.
« Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive! »
Peut-être, mais c’est la seule manière de pouvoir garder Internet gratuit dans la majorité des cas, de garder des prix abordables pour les publications papier.
Le prix est inversement proportionnel aux nombres de pub dans une publication.
« …la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc… »
Si vous allez voir mon « A propos » sur mon blog, vous verrez que j’ai passé la frontière de la « rupture du numérique » depuis toujours. C’est une philosophie que je connais très bien.
J’aime la logique, les sciences exactes. Je les adapte dans la vie de tous les jours. On ne se refait pas aussi facilement, même quand on sort d’une carrière complète.
La décroissance est un antidote pour moi, plutôt qu’une réalité existentielle.
Etant dans un hôpital, je comprend parfaitement votre approche différente.
Bon week end
Papimam
RAI TRE « Vieni via con me »
Le Monde du 23/11 : « Italie : grands maux sur petit écran »
D-croissance
@tomate:
Je ne pensais pas forcément à des solutions si radicales! Par exemple j’aime le cinéma et je regarde pas mal de DVD, je trouverais dommage de me passer de ça. Il y a aussi pas mal de films-documentaires que l’on trouve sur DVD qui nous aident aussi à comprendre le monde actuel et à garder l’espoir…
Mais je suis d’accord pour se débarasser proprement de l’électro-ménager superflu et il y en a tant! Je trouve juste dommage de les rendre inutilisables et je préfère les donner à un magasin de seconde main: il y aura toujours du monde pour acheter ça alors autant qu’ils utilisent de l’occasion!
Pour votre approche de la presse je trouve vos pistes de réflexion très intéressantes! A creuser…
@L’Enfoiré:
On peut lire dans un hôpital vous savez…c’est un bon moyen de passer les moments tranquilles! Mais la santé est maintenant gérée par de froids financiers qui organisent notre travail de manière à nous éviter de trop pouvoir souffler! Et de moins en moins de personnel pour toujours plus de travail bien-sûr! Rentabilité, rendement, argent…prosternons-nous!
Vos remarques sur la pub: j’aimerais mieux payer plus cher la connexion internet et être débarrassé de la pub! Elle n’a pas sauvé la presse écrite elle l’a tué un peu plus en lui otant la liberté éditoriale et rédactionnelle (ne pas froisser les annonceurs et encourager la consommation de masse). Que m’importe de payer un prix bas pour un journal où il n’y a rien à lire, qui n’est qu’un catalogue de publicités et de l’info mainstream?
D’aileurs la pub n’a pas suffit à sauver la presse écrite et les titres se font racheter par les requins de la finance qui en font leurs relais de propagande!
Le numérique: je ne suis pas du tout nostagique des postes à galène et des lampes à huile mais je crois de moins en moins à la civilisation numérique: trop gourmande en énergie; trop fragile (le réseau internet est en surcapacité et tient avec des rustines, comme la finance); stockage de l’info complexe et coûteux; difficulté de retrouver l’information (regardez sur ce blog: des milliers de commentaires intéressants et pertinents…ils sont là mais si vous en recherchez un précis vous n’avez pratiquement aucune chance de le retrouver…il faudrait tout classer, réorganiser, reformuler et résumer etc…parfois je me dis qu’il faudrait archiver sur papier ce blog pour qu’il soit aisément accessible aux chercheurs du futur…vous savez pouvoir passer des extraits au stabilo et mettre des annotations en marge etc…j’adorerais faire ça avec ce blog!) Le support physique est fragile mais le support numérique aussi: plus de courant plus de blog et plus de Paul Jorion en vidéo (heureusement il nous restera ses livres!!!)
(Il neige dans ma campagne si belle, un manteau blanc étouffe pour un moment la rumeur inquiétante du monde, ça fait du bien un peu de repos et de répit!)
« On peut lire dans un hôpital vous savez… »
C’est évident. C’est ce que j’ai d’ailleurs fait en début d’année. J’ai même écrit « La ménisquerie« . Je suis sûr que cela vous amusera.
« … être débarrassé de la pub! »
Vœu pieu, mais qui ne ne sera pas suivi par beaucoup de monde aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’on ne veut plus payer le juste prix pour un bien, une information, Si on veut supprimer le capitalisme, les lois du marché actuelles, c’est en remontant à ses « outils » de propagation et aux envies, aux « tares » de ses consommateurs. Mon tout premier billet eu comme titre « Nous sommes tous responsables« .
Je n’essayerai pas de vous convaincre, évidemment. Chacun trouve sa voie. Je ne suis pas un tueur de médias, ils ont tous leurs avantages et inconvénients. Les hyperliens, les recherches par mots clés existent, tout est disponible sur Internet. Vous ne pourrez pas avoir une bibliothèque assez grande pour contenir tout cela.
Oui, sur le blog de Paul, il y aurait du travail de consolidation à faire, du travail de localisation d’une information perdue sans mot clé. Je suis sûr qu’il note en parallèle les idées fortes pour sans souvenir dans ses bouquins. Mais je ne vous ai rien dit, évidemment.
Bon weekend
Ernesto
Cher Paul, Vous semblez de plus en plus désemparé. Pourtant, vos analyses sont toujours aussi pertinentes. Merci encore de vos efforts qui permettent aux citoyens d’être éclairés et informés.
Vous vous demandez ce qu’il faut faire désormais puisque notre classe politique au pouvoir semble nous trahir ?(je ne crois pas à leur incompétence, je les pense beaucoup plus cyniques..)
La solution n’est pas économique cher Paul. Elle est politique et c’est les institutions politiques qu’il faut remettre en question. Que peuvent faire dix, cent, mille types aussi brillant que vous s’il n’ont pratiquement aucun moyen d’intervenir dans la gestion de la cité? Il est important d’observer, d’analyser, de critiquer mais quel est l’espace public qui permet aujourd’hui au citoyen de gouverner? L’urne tous les cinq ans ? La rue ? Internet ?
Cher Paul, c’est la démocratie que l’on nous a confisqué et donc le pouvoir d’être pleinement citoyen. Je comprend votre tristesse et partage votre impuissance. Même votre désarrois me touche, Paul, quand vous prenez en exemple la Chine… Je ne rêve pas de Chine Paul. Mais je continue à penser qu’une révolution est nécessaire et qu’il est temps de remettre en question les institutions qui pillent depuis trop longtemps notre bien commun au profit de quelques un. Le peuple doit redevenir souverain et le plus court chemin pour y arriver est l’instauration d’une démocratie partagé et participative.
Souvenez vous de l’Argentine: http://www.internationalnews.fr/article-memoires-d-un-saccage-memorias-del-saqueo-film-de-fernando-solanas-2003-vo-1h-54-61090204.html
Aujourd’hui est à nous et l’avenir nous appartient.
ploucplouc
Bonjour paul
Moi je trouve que votre vision est extrêmement Ameloquécienne. Si grâce a l’incompétence de nos dirigeant l’euro tombe à 0.50 Cts par rapport aux dollars. cela ne relancerait-il pas l’économie Européenne? Les entreprises ne recolariseraient-elle pas leur activité en Europe? le chômage ne diminuerait-il pas? je parle en tant qu’européen, nos problème ne serait pas résolu?
Les riches européen serait plus pauvre que les Amerloques est-ce cela votre dépression?
yvan
Nous pouvons aussi faire comme au Zimbabwe, tant que vous y êtes.
Avant de supprimer leur dollar, ils étaient tous milliardaires 🙂
ploucplouc
on est en train de faire faire comme au Zimbabwe vive l ‘inflation
ploucplouc
Je parle de déflation et non pas d’inflation comme ce qui c’est passé au Zimbabwe. vous me direz c’est la même chose les riches deviennent plus pauvre Mais l’expérience du Zimbabwe ancienne Rhodésie est intéressante la volonté des gouvernantsa aider les plus pauvre les ont amener a une impasse financière . Doit t’on en blâmer les gouvernant ou un système débile. Actuellement les gens vivent peut être difficilement par rapport à nos concepts idiot . la définition de la vie humaine etant impossible suivant nos concept débile la crise financière trouve son expression.
yvan
Moitié de ton pseudo.
Ce sont les pauvres qui dépensent. Autrement ils seraient riches.
Bonne crise à toi. Puisque ta mentalité en est le résultat.
Papillon
Et voici l’hiver venu ! Cela n’a pas dépassé 13 degrés de la semaine là où je dors.
Et je connais des endroits pires ! J’ai connu des hivers pires !
Mais je garde toujours des forces pour gueuler, anticapitaliste pour toujours.
Plus tôt ce système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde
pour construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer. A moins
que la tyranine militaire à la solde des nantis l’emporte. Mouai ! On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire.
Putains de merde ces panneaux publicitaires pour bourgeois ! Couchés sur le sol,
ils feraient de bons matelas chauffés avec leurs ampoules allumées…
Cher Papillon,
J’aime votre pseudo, mais pas votre manière de foncer, de tout casser, sans savoir ce par quoi vous aimeriez remplacer.
« … système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde »
Peut-être, mais c’est bien avant que cela ne casse qu’il faut avoir des plans de reconstruction. Vous êtes aussi en retard d’un guerre comme le disait Paul, en réagissant à chaud.
« …construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer….On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire. »
Merde (excusez, j’utilise votre vocabulaire), quelles bases? L’histoire ne se reproduit jamais telle quelle.
Il y a les bourgeois et ceux qui rêvent de le devenir.
Je n’ai pas étudié un système, j’en ai même étudié plusieurs.
L’un d’entre eux: « Tous à un dollar »
Mais, je ne suis pas sûr qu’il vous plaira.
Cordialement
Jeanne
A l’évidence camarade tu n’as pas lu attentivement le mail de Papillon : il dort dans une pièce où il fait 13 degrés. Donc, 1 dollar par jour, ca lui suffit et il connaît déjà…
tomate
@ Papillon :
Execellente idée concernant les supports verticaux de publicités. Pour avoir pu en observer plusieurs d’entre eux, rien de plus simple ( outillage) et methode ( l’expérience s’acquièrera rapidement).
Ainsi:
1/ nous participerons aux souhaits de certains ( les agences publicitaires) qui affirment que » trop de pub, tue la pub », en nous créant la fonction professionnelle de « régulateur de supports verticaux » PRENONS LES AU MOT.
2/ Ces supports représentent une pollution visuelle environnementale significative.
3/ Ils représentent un danger réel, pour les papillons de nuit, qui, dans leur fuite face à leur prédateur ( oreillard, chauve souris, DIRISI, DCRI, DRM, DGSE…), viennent heurter violemment ce support… et se retrouvent avec une dyplopie pendant 48 heures, qui en conséquence, modifie leurs champs de visions ( double) et leur sens de l’équilibre ( vol sur le dos trapézoîdale)….
PS : Bordel ! Si avec ça, JORION et tous les décadents de ce blog, dignes successeurs du mouvement décadentiste ayant sévi durant la 2ème moitié du XIXème siècle et qui recherchait RIMBAUD ( « leur maître ») en vain… ne retrouvent pas leurs sourires et leurs allant vers ( à l’envers…) , Il n’ya plus qu’ à se mettre à la pratique de l’entartrage !
PSS: Allons vers le peuple . Allons vers le peuple !
Charles A.
Le propos de Papillon est très clair.
1) en finir avec la logique du capital; c’est le minimum
2) s’y mettre tous pour l’alternative; liberté d’expression, d’association, etc…
Papillon est un homme courageux, réaliste et démocrate.
Comme il dit lui même Anti-K !
yvan
T’inquiètes, Papillon.
Ces panneaux vont tomber tout seul par manque d’entretien, d’utilité et d’argent.
Ne transforme pas ces panneaux en éoliennes du Don Quichotte moderne que tu es.
Les riches et puissants n’attendent que ça : que tu te trompes de cible.
Sinon, tu serais tombé dans leur piège du « POUVOIR D’ACHAT ».
Quelque chose n’a pas marché, propablement moi-même.
Je voilaus mettre trois bout de films comme reponse aus désespérance de Paul Jorion montré dans son temps gu’il fait. Qui ne peut pas resentir cette désespérance parfois?
Vous avez mille fois raison, mais au niveau ou je suis, que puis-je faire d’autre que de réveiller la conscience de mes proches ?
Le monde de la politique, du syndicalisme, du travail, de l’art, de la consommation et même du bénévolat sont déjà verrouillés.
Quel espace reste-t’il ?
Paul, qu’est-ce qui vous permet d’être encore debout ?
jean-luce morlie
Les « posture de la crises » de J.M. Granier peuvent être, a priori, complétées d’une variante Batesonienne régressive; dans ce modèle, le changement attendu en D est non pas « une authentique métamorphose et se retrouve à l’arrivée très différent de son point de départ » , mais le retour au modèle qui précédait le modèle A dont l’échec est patent.
L’approche batesonienne est structurée autour des notions de niveaux d’apprentissage, et de double contrainte, c’est très simple à comprendre (je transpose de mémoire, l’exposé de base est dans Steps to an Ecology of Mind, et je n’ai pas le bouquin sous la main ). L’intérêt du cadre batesonien serait d’aider à poser des questions telles que « qu’est-ce qui grouille dans le ventre de la bête en décomposition ». « Pourquoi l’interdiction des paris sur les prix ne passe-t-elle pas la rampe ? », « Pourquoi « le vent déjà en poupe », l’économie sociale s’interroge-t-elle si peu sur son déficit démocratique ? ».
Bateson retient quatre niveaux d’apprentissage, le dernier n’étant jamais atteint par aucune forme d’organisation sur terre ( un changement dans les modes biologiques de l’apprentissage) .
– Au niveau d’apprentissage 0, il n’existe aucun choix quant à la réponse que l’organisme peut donner comme réponse au changement du milieu, la réponse est soudée, genre tropisme irrépressible.
– Au niveau I, l’organisme peut choisir entre plusieurs réponses possibles mais dans un mode de réponse déterminé.
ex. les différents modes d’organisation d’un système de classes fixes de type féodal,
– Au niveau II, l’organisme peut faire le choix entre plusieurs ensembles de réponses possibles.
ex. libéralisme / communisme . remarquons que si les deux systèmes affichent une rupture vis-à-vis du principe des classes, ils fonctionnent tous deux sur le mode schismogène de la double contrainte, car par delà de l’injonction idéologique, l’injonction sous-jacente cachée est de reconstituer en sous-main la reproduction des hiérarchies.
– Au niveau III, l’organisme se sent capable d’apprendre à construire de nouveaux ensembles de réponses possibles.
(La société se sent capable d’auto-instituer de nouveaux imaginaires, elle a appris qu’elle peut apprendre à se construire selon de nouvelles règles.)
Pour passer à ce stade, la société doit être capable d’abandonner toutes certitudes, sa seule certitude est de se sentir capable de s’adapter en inventant des solutions entièrement nouvelles.
Quel serait l’intérêt de garder le modèle batesonnien « en réserve dans un coin de l’esprit » ? Après tout, la dynamique générale du laisser-faire relatif aux paris sur les fluctuations de prix n’est-elle de permettre de durer encore un peu et d’engranger une dernière fois ? Le seul imaginaire étant qu’après la crise la société se réorganise selon l’ordre « des magots » ,ainsi, une dernière fois, sauvés . Si les politiques de gauche sont si mous (ou joue les faux durs, sans rien proposer d’une nouvelle civilisation), n’est-ce pas parce que – l’asservissement par les travaux de proximités – leur garanti le maintient de postes acquis. Ne tiennent-ils pas les villes et les communes tout autant que la droite ?
La faillite imminente de la société libérale et notre impuissance à nous lancer collectivement dans l’apprentissage d’un nouvel ensemble de réponses aux problèmes de l’organisation sociale ne signent-ils pas, en place de l’émergence du tout à fait neuf, l’appétit de retour au plus ancien. Tactiquement, dans une perspective batesoninne et dans l’attente d’être capables d’inventer de nouvelles réponses, nous pourrions , collectivement , tenter d’analyser les progrès souterrains des tendances régressives dans les changements qui en cours comme dans ceux qui nous seront proposés.
pappy
Si l’âne ne veut plus avancer, celui qui était juché dessus finira bien par en descendre tôt ou tard.
Letoine
Si l’âne se jette dans un précipice, celui juché dessus aura t’il eu le temps de descendre? C’est plus ça, la question. Descendre en marche est toujours un peu plus compliqué.
Il y a de l’espoir quand je lis ce blog et écoute certains. Tout dépend d’où on se place, d’où on part pour arriver où? Car effectivement beaucoup ont à perdre, mais tout n’est pas fini. L’enjeu sera t’il de sauver sa mise ou d’éviter l’extinction. Suivant le point de vue, il y aura frayeur ou espoir. Dans les deux cas, il faut rester éveillé, et commencer pas se préoccupé de sa petite santé.
Un monsieur légèrement populiste a dit « qu’ils s’en aillent tous », ce n’est qu’une formule, elle raisonne pourtant clairement dans des millions de têtes qui réclament plus de démocratie réelle, il s’agit presque d’un voeu collectif. On saura bien se débrouiller, il y a de l’espoir, mais trop de larmes seront-elles évitables.
tomate
Je n’ai, à ce jour, entendu , ni vu un âne se jeter d’un précipice…
Un cheval, une brebis.
en revanche… oui !
Je me doute qu’en citant Cioran je prends pas mal de risques mais tant pis, j’y vais :
« Dans le pessimiste se concertent une bonté inefficace et une méchanceté inassouvie. »
On taxera l’auteur de facilité si l’on veut, je trouve cet aphorisme particulièrement réussi et il me semble, monsieur Jorion, que vous vous débattez avec toute l’énergie possible pour en invalider le second terme. Je comprends et j’envie votre concept de pessimisme éclairé, mais je regarde en moi et je vois bien que la méchanceté inassouvie est bien là aussi. Je pourrais la draper dans de nobles intentions mais ce serait bien malhonnête de ma part : je ne puis m’empêcher d’éprouver le désir de laisser court à ma méchanceté vis à vis de ceux qui organisent ou laissent s’organiser ce monde navrant, malgré les intentions empruntes de sincère bonté et d’empathie qui sont les miennes vis-à-vis de mes semblables en général. Peut-être est-ce parce que vous avez fait une psychanalyse et moi non. Réussirez-vous à faire mentir Cioran en rendant votre bonté efficace, au moyen de ce blog et de vos livres ? Je vous le souhaite, pour nous tous !
BA
La Banque d’Espagne demande aux banques espagnoles plus de transparence.
La Banque d’Espagne a demandé vendredi aux banques du pays d’être plus transparentes, en publiant désormais plus d’éléments dans leurs résultats, notamment leur exposition au secteur immobilier, sinistré depuis l’éclatement de la bulle en 2008.
« Au moment où les marchés financiers internationaux montrent leur aversion au risque et leur gêne face aux systèmes bancaires très dépendants du financement externe », les banques espagnoles doivent « consolider leurs avances » et continuer d’utiliser la transparence comme « principal instrument pour montrer aux investisseurs la solidité du système », a déclaré le gouverneur adjoint de la Banque d’Espagne, Javier Ariztegui.
Lors d’un salon financier à Barcelone, M. Ariztegui a annoncé que la Banque d’Espagne demanderait désormais aux banques du pays de publier plus d’éléments dans leurs résultats annuels et trimestriels, notamment leurs investissements dans le secteur immobilier.
Ces nouvelles règles s’appliqueront à partir de mars 2011, a-t-il précisé.
L’immobilier, qui a porté la croissance de l’Espagne pendant ces dernières décennies, l’a plongée dans la récession avec l’éclatement de la bulle fin 2008. Depuis le pays peine à croître à nouveau.
Il est depuis plusieurs jours soumis à une turbulence boursière, dans le sillage du plan de sauvetage irlandais, et les valeurs bancaires sont particulièrement touchées : à 13H26 (12H26 GMT), le numéro un espagnol Santander plongeait de 4,49 % à 7,469 euros, BBVA glissait de 4,20 % à 7,415 euros et Banco Popular perdait 3,75 % à 3,958 euros, dans un marché en recul de 2,53 %.
Que verrait-on si les banques espagnoles devenaient véritablement transparentes ? Vont-elles tout montrer ou ne montrer que le « montrable » ? Si elles ne montrent que le montrable, les marchés s’en laisseront-ils compter pour autant ?
Fatso
« Descendre dans la rue et tout casser »
C’est, on est tous d’accord je pense, une réaction très primaire (et de désespoir) qui ne produit rien (à part des drames, comme en Grèce).
Cependant, au point où l’on en est, et au vu de ce qui se passe en Angleterre, en Irlande, au Portugal, en Islande, en Italie, en Espagne et surement bientôt chez nous, une réaction violente ne ferait-elle pas office d’électrochoc pour ceux qui peuvent agir (élites et autres) mais qui semblent plongés dans l’indécision (pour rester poli). Il serait temps qu’ils se réveillent. On est tous en train de payer pour leur aveuglement idéologique, des peuples entiers sont noyés dans la misère et la précarité…. et l’on ne peut rien faire.
Vous entendre dire « je suis désespéré » m’a glacé Mr Jorion. Comment à notre niveau peut-on se sentir utile si même des gens comme vous (cad informés, doués et au coeur de l’action) n’y arrivent/croient plus ?
La réponse est peut-être dans la rue.
Letoine
Oui, enfin, Paul se contredit un peu tout de même, est-il désespéré ou furieux? A moins d’être désemparé, justement. Un jour l’un, un jour l’autre, comme on se met en avant pour faire un pas et on recommence au suivant, un pied, l’autre pied, le déséquilibre est un apprentissage, il permet d’avancer. Paul apprend à marcher, les gamins à côté le voient, terrible envie de l’imiter. Serons-nous tous dedout?
tomate
« La réponse est dans la rue » !
C’est un lieu … Ce n’est pas le seul !
En voici un autre, histoire de suivre les autres européens, avec une variante en 2 temps :
1/ Fermez tout vos contrats de placements financiers ( assurance vie, PEL, OPCVM….) , sans donnez le motif réel avec votre conseiller !
2/ retirez chaque semaine, ce qui vous est accordé!
En réfléchissant, vous devriez trouver , des placements et investissements alternatifs et bénéfique collectivement ….
arkao
Une note d’optimisme dans ce concert de lamentations eschatologiques ?
Le système économique de l’Empire Romain s’est effondré, soit.
Mais la civilisation de l’antiquité gréco-romaine, elle, n’est pas complètement morte. Elle est parvenue jusqu’à nous, par d’étroits chemins de traverses. Les langues romanes, le droit, la philosophie, une grande partie de l’architecture, entre autres, en sont un héritage vivant.
A nous maintenant d’essayer de transmettre ce que l’on suppose être le meilleur de notre civilisation.
VB
Oui, c’est vrai mais le meilleur de notre civilisation va être difficile à trouver dans l’architecture, les arts et la philosophie ! Quant aux langues, après avoir tout fait pour saboter le français, il ne restera guère que l’anglais mal parlé et l’espagnol pour attester de ce que fût, un jour, l’occident.
Cdt.,
Fatso
Et entre temps, les populations ont surement bien morflées.
Personnellement, je me fiche de notre civilisation, l’important, ce sont les gens.
juan nessy
@Fatso :
Les gens civilisés ou pas ?
Fatso
les gens.
ceux qui seront broyés par l’Histoire se moqueront bien de savoir si c’était la fin de la civilisation occidentale.
arkao
@ Fatso
Si nous, les gens, pouvons communiquer en ce lieu, c’est bien parce que nous sommes tous le fruit d’un héritage culturel plusieurs fois millénaire.
La civilisation peut paraître une préoccupation bien pompeuse face à la misère qui touche de plus en plus d’individus de chair et d’os, mais j’entends aussi par civilisation un ensemble de savoirs liés à la culture matérielle, à des techniques.
Vous pensez que du jour au lendemain, sans expérience et sans connaissances, on peut se mettre à cultiver des légumes pour tenter de survivre? Est-ce qu’il suffit de planter n’importe quelle graine n’importe où, à n’importe quelle saison? Non-non, la transmission des savoirs est indispensable à toute société, à toute civilisation.
juan nessy
@Fatso :
Ils se moqueront d’ailleurs effectivement de pas mal d’autres choses .
Comment fait on pour rester dans l’heureuse catégorie des non broyés par l’histoire ?
Hole Street
Oui Arkao, je veux bien ; mais voyez aussi ce que les banquiers nous ont fait à partir du théorème de Pythagore … ;.)
Fatso
@ Juan et @Arkao
Encore faudrait-il que cette catégorie existe. Mais j’imagine que certains n’hésiteraient pas une seconde à quitter le bateau dont ils auraient plus ou moins provoqué l’engloutissement.
Pour être tout a fait clair, j’exagérais bien évidemment en disant me moquer royalement de notre civilisation. Ca ne me laisse pas indifférent, mais de là à s’épancher sur le sort de ce qui n’est finalement qu’un concept mal définit (quest-ce que la civilisation occidentale ?), il me semble que se préoccuper du sort de ce qui est à la base de la-dite civilisation, c’est-à-dire nous, est plus important. Qu’on ne finisse pas tous dans la fosse commune de l’Histoire.
Beaucoup pérorent sur la chute de l’empire de Rome, imaginant des fresques épiques. la réalité a surement été bien plus prosaïque, avec une longue déchéance, le retour des guerres (adieu la « Pax » Imperia), des famines, de la misère et des épidémies (pendant un temps du moins). On en est pas là, et peut-être que ce ne sera jamais le cas, toujours est-il qu’au final, lorsque l’on meurt du choléra au fond d’une tente, par exemple, on ne se préoccupe pas de savoir si la culture de notre pays nous survivra…
juan nessy
@Fatso :
Tous les haïtiens que vous faîtes parler ne semblent pas raisonner comme vous .
Je crois malgré tout sentir ce que vous voulez exprimer . L’urgence oblige à faire simple .
Pas simpliste .
Surtout si , dans ce qu’on jète pour se délester ( courage , fuyons !) , il y a quelques outils pour pour assurer des jours meilleurs .
Si on le veut bien .
La civilisation occidentale ( pour moi plutôt gréco-latine ) a encore des choses à faire dans ce monde pourvu qu’elle sache faire fructifier dans son patrimoine la part d’universel et d’harmonieux qui peut apporter des éléments de solution à la confrontation des individus , des peuples , dans un monde de plus en plus « fini » .
Je ne suis pas prêt à me livrer à un ailleurs , » civilisation en main » , qui ne soit pas de ma construction ;
On n’achète pas un avenir comme une action en bourse , ou un ticket de cinéma .
Fatso
Que la civilisation occidentale actuelle disparaisse ne veut pas dire qu’il n’y aurait plus d’occident (avec ces fameuses racines greco latine, plus 2-3000 ans d’histoire)…
Pour l’instant, malgré tous les outils que nous avons en main, le futur que l’on se construit est assez sombre. Si pour sauver l’actuelle civilisation occidentale, il faut passer au broyeur 15-20 % de la population, je préfère laisser mourir le truc… mais c’est mon point de vue.
Et tous les Haïtiens ne sont heureusement pas à l’agonie au fond d’une tente…
Je ne suis pas prêt à me livrer à un ailleurs , » civilisation en main » , qui ne soit pas de ma construction ;
Vous comprenez donc bien – pardonnez moi d’insister – le « refus » non d’Europe, mais d’une E.U.
fabriquée par d’autres, pour le « bien » de quelques uns, et sans l’aval des Peuples …..
l‘E.U. telle qu’en elle-même n’étant pas de notre construction ( nous, gens « ordinaires », ordinaires mais debout !)…
J ‘en suis rassurée !
juan nessy
@M:
Je n’ai rien pensé , commis ou écrit qui puisse faire croire que je me satisfais d’une Europe « imposée » , prépensée et contactualisé dans un flot d’attendus (explicites ou pas ) en dehors de tout frottis-frottas démocratiques .
Je regrette encore simplement que nous ( peuples européens ) soyons encore si anesthésiés d’évidences capitalo-libérales que nous ne puissions pas encore être en état de nous » mesurer » dans un véritable débat politique qui ait une chance de déboucher sur un « truc » commun que j’appelle Europe , capable de tenir la route , par sa taille et l’effet de seuil , en répondant au souci d’un avenir avec une autre façon d’imaginer les rapports sociaux , les rapports de pouvoirs , les rapports à la richesse financière , les rapports à la nature , les rapports au reste du monde .
Où voulons nous situer nos dépendances et à quelles conditions ?
urope , capable de tenir la route , par sa taille et l’effet de seuil , en répondant au souci d’un avenir avec une autre façon d’imaginer les rapports sociaux , les rapports de pouvoirs , les rapports à la richesse financière , les rapports à la nature , les rapports au reste du monde
.
oui, je pense qu’avec des « sensibilités » diverses, nous sommes tous conscients de cela ….
Voir à gauche de la gauche : c’est là que ça cherche …
verticalisme minimal : la Loi et le Droit pour protéger les plus faibles
horizontalisme, ou transerversalisme, pour le reste …avec plus de générosité , et plus d’humilité
(par exemple envers des savoirs anciens d’autres lieux de la planête)
Ne pas renverser le dieu-gold par le dieu-techno tout aussi fou ….
Quant aux langues, après avoir tout fait pour saboter le français, il ne restera guère que l’anglais mal parlé et l’espagnol pour attester de ce que fût, un jour, l’occident.
= je préfère Europe à occident ( qui porte des choses peu saines politiquement, de mon point de vue )
Nos zélites trahissantes, aveuglées par la loi du « divin marché » , se sont soumises – sans nous avertir à la domination US – et ont trouvé trés « chic » de Globischer à tout va ! …
Il n’en va de même du reste de la population ! …Le français (et les autres langues) ne disparaitront que si nous abdiquons ! Quoi, nos ancêtres migrants auraient fait l’effort de parler cette langue ! porteuse d’une Culture, mais aussi d’une idée : phénoménale idée de « Liberté, Egalité, Fraternité » , jamais obtenue, toujours à remettre sur l’ouvrage …mais qui nous a mis, et combien de fois dans le rue …une langue doit vivre et on doit se l’approprier, y compris ce qui vient du Peuple, soit une langue plus colorée, savoureuse, imagée ( nos aieux savaient faire cela trés bien !) =) quand je vois de jeunes groupes se réapproprier certaines chansons anciennes, car ils les aiment, et en faire « autre chose », avec des rythmes différents, cela me comble de joie ! …Et ce serait oublier un peu vite la Francophonie, d’ici, de là-bas et d’ailleurs, avec ses auteurs magnifiques, jouant avec les mots, les réinventant : quelle richesse !
J’allais dire : ce que nous avons de mieux, c’est notre langue ! Et, il faudrait la lâcher ! pourquoi ? pour complaire au GMT ! Non merci !
VB
@ M,
Oui, bien sûr, vous avez parfaitement raison : notre langue est à cultiver. Le problème est l’enseignement du français, qui laisse sérieusement à désirer ; ouvrez un livre de grammaire française scolaire, vous comprendrez de quoi je parle.
Enfin, oui, les langues sont vivantes et évoluent, mais le français se mâtine de plus en plus souvent de termes anglophones, du style « gouvernance », qui ne veulent strictement rien dire d’autre que ce que l’on connaît déjà et ont pour seul objectif de brouiller les cartes et faire prendre des vessies pour des lanternes.
Bien cordialement,
yvan
Un doute m’habite. Sur la Chine.
Leur demande intérieure reste faible. Et pour cause.
Leurs dirigeants continuent à les faire rêver mais leurs revenus vont baisser. Hors, il n’y personne de plus attacher à l’argent qu’un Chinois.
Bref, l’ennemi pourrait être comme d’habitude de l’intérieur.
Ceci dit, ils font effectivement rêver tous ceux qui n’y vivent pas, et ont pour l’instant cette force qui en fait un « supermarché » qui n’est pas à un client près.
A voir.
Ernesto
« Il n’y a personne de plus attacher à l’argent qu’un chinois. » Ouf… c’est limite comme réflexion. Tu connais beaucoup de Chinois?
yvan
Je connais un paquet d’Asiatiques qui travaillent avec des Chinois. Contraints et forcés 😉
Mais lorsque l’on sait juste qu’un Japonais va refuser de parler chinois pour faire des affaires, mais parler anglais, on peut se poser des questions.
Peut-être suis-je influencé par leur filtres culturels, aussi. Mais…
Lorsqu’une ASEA ressemble à une Europe à ce point, nous n’avons rien à leur envier.
Ceci dit, je te confirme : un Chinois est radin comme pas deux. Et veut SURTOUT devenir riche.
Suis les mouvements de contestation dans les usines, tu constateras.
Yvan,
Peut-être n’aviez-pas vous remarqué ce post de Charles A.
=) lien intéressant, et me paraissant approfondi sur l’histoire du pays du Milieu, et ses « dérivations », ce que sous-tend le passage à un capitalisme ravageur, avec un PC ne lâchant pas le morceau ..les MinGong …leurs révoltes, mais le règne des mafias ….suite ??? chi lo sa ?
Fab
Bonjour,
Ce qui moi me désespère c’est l’absence de réaction à des perches tendues comme celle de schizosophie par exemple :
Mais son agonie durera tant que le salariat, c’est-à-dire le rapport de production centré sur la valeur d’échange qu’entretiennent les hommes entre eux, durera. Et elle durera non sans remissions momentanées. Il faut savoir qu’il ne suffit pas d’attendre.
Ne pas croire que l’on puisse être maître de sa vie, et ne pas réaliser qu’une société vraiment démocratique ne peut exister qu’à cette condition : mystère !
Les paramètres changent, la civilisation doit s’adapter. Apparemment, les mayas ni les habitants de l’île de Pâques n’ont su le faire. Une culture serait-elle moins capable d’adaptation que le code ADN ?
arkao
Tiens,
Vous avez lu « Effondrement » de J. Diamond
Jean-Luc D.
A l’évocation de la chute de l’empire romain et de la citation de Toynbee par Paul Jorion, j’ai immédiatement pensé au livre remarquable de Jared Diamond « Effondrement » évoqué par arkao.
Si l’effondrement de l’empire romain ne constitue pas le centre de sa démonstration, il évoque, dans le passage qu’il lui dédie, la probabilité que cette chute soit la conséquence d’une « combinaison de problèmes économiques, politiques, environnementaux et autres. » La thèse de la recherche exclusive de l’intérêt personnel ou de la montée des intérêts particuliers n’est pas à rejeter, mais n’est, probablement, que la résultante d’une problématique beaucoup plus complexe et multifactorielle.
Au delà de cette remarque, il est à noter que la thèse de Diamond et la citation de Toynbee se rejoignent sur l’idée de suicide, Diamond concentrant toute sa démonstration sur la notion d’ « écocide ».
Voici le passage en question sur Rome : Mais au bout du compte ce furent les Barbares et non les Romains qui remportèrent les batailles : quelle fut la raison fondamentale de ce revers de fortune? Fut-il causé par des changements chez les Barbares eux-mêmes, qui devinrent plus nombreux ou mieux organisés, acquirent de meilleures armes ou plus de chevaux, ou profitèrent de changements climatiques survenus dans les steppes d’Asie centrale? Si tel fut le cas, nous serions en mesure d’affirmer que ce sont bien les Barbares qui causèrent la chute de Rome. Ou alors s’agissait-il des mêmes Barbares qui n’avaient pas changé et qui attendaient toujours aux frontières de l’Empire romain, sans jamais l’emporter jusqu’à ce que Rome soit affaiblie par une combinaison de problèmes économiques, politiques, environnementaux et autres? Dans ce cas, ce sont les propres problèmes de Rome qui seraient responsables de sa chute, les Barbares se contentant de lui assener le coup de grâce. Cette question est encore aujourd’hui posée. La même question essentielle se pose dès lors que l’on cherche à expliquer la chute de l’Empire khmer, qui s’était développé autour d’Angkor Vat, et qui subit l’invasion de ses voisins Thaï, le déclin de la société Harappan de la vallée de l’Indus qui subit des invasions aryennes, ou la chute de la Grèce mycénienne et d’autres sociétés méditerranéennes de l’âge de bronze envahies par les Peuples de la mer.
juan nessy
Cro Magon a dit à Cro Magnonne :
» fais rentrer ls gosses qui s’amusent dehors , dans le fond de la caverne ,prévois à manger et reste avec eux »
Et il s’est installé avec sa massue au seuil de la caverne en se relayant avec le bellâtre de la caverne d’à côté pour dormir .
juan nessy
Il a complèté , après un temps de réflexion :
« Dis aussi à Jducac et Juan Nessy de nous rejoindre . On les bouffera quand les vivres viendront à manquer . »
juan nessy
et il a enfin conclu , après un effort de réflexion qui l’a presque fait muté en homo sapiens :
» Récupère aussi le Paul Jorion , ça peut servir quand on aura traversé ce bordel . »
J’avais tout entendu ; l’dée de finir à mon âge en substitut de steak d’urus ne pas pas trop épouvanté . Et puis aucun ne savait que j’avais un ticket avec Cro-Magonne qui valait bien tous ces sacrifices .
Les monnaies franches, le retour, Johannes va être content!
Jérémie
Après tout ce que nous avons écrit, je vois mal ce que nous pourrions écrire d’autres dans la modération,
L’une de vos plus lucides interventions résumés sur la crise, et qui incite à vouloir toujours essayer d’y croire, malgré une plus grande montagne d’absurdités et d’iniquités en plus,
Comment faire, comment mieux endurer cela plus longtemps dans le civisme, le calme
et la patience, le sage peut très bien accepter plus longtemps cet état de fait, en essayant même graduellement de se retirer afin de mieux leur laisser toute la latitude de conduite,
Mais voilà il y a un hic, comment la multitude le prendra-t-elle si elle s’aperçoit tôt ou tard qu’on lui a encore fait un bel enfant dans le dos, surtout si cela perdure sous une forme guère peu différente de la première, comme pour une plus grande mauvaise foi partagée par les premiers tenants du système. Je partage votre inquiétude sans trop non plus pousser les êtres à ne plus y croire, à vrai dire ce n’est pas tant la résurgence de la dialectique de Karl
Marx dans le monde qui me soucie le plus, mais bien le sentiment de plus en plus mécontent et anti-judéo-chrétien grandissant, la très forte augmentation tendancielle du taux de révoltés contre hélas les bien fausses valeurs judéo-chrétiennes du moment,
Le tout règne de l’usure, de la pratique de l’intérêt en plus, avec en prime au Moyen Orient la très forte montée en puissance de la Finance Islamique et où à chaque jour c’est toujours bien sur à un autre chrétien que l’on s’en prend le plus pour se faire la main, bien sur ça ne fait pas encore la une bien tragique dans certains pays du globe,
Que celui qui a bien à coeur d’avoir une meilleur vie d’ensemble calcule le nombre de toute cette multitude de personnes révoltés à qui donc se dévoueront-ils le plus demain ? Oui pourquoi vouloir se montrer encore si dur, aveugle et sourd n’est-ce pas déjà assez déraisonnable à voir ? Mais que font nos élites mondiales la plupart du temps, vous vous rendez compte de la tête que feront ces gens lorsque tout cela s’écroulera, c’est pourtant bien une éventualité qui pourrait se produire.
Joseph C.
Jérémie, à trop parler des valeurs « trahies » de la Judéo-chrétienté vous allez réveiller le Nietzschéen qui sommeille en moi ! J’aurais plutôt tendance à dire, à titre personnel, que ce sont bien là des valeurs judeo-chrétiennes qui nous ont mis dans le pétrin ! Relisez l’épisode du « talent » dans l’ancien testament. Entre autres.
Jérémie
@ Joseph
C’est normal je n’ai jamais été un bon judéo-chrétien on ne peut pleurer sur une bonne religion qui réussit, tout cela vient sans doute de ma trop mauvaise éducation religieuse, laissez moi plutôt vous raconter une histoire :
Le créateur
Après bien des années, un créateur découvrit un jour l’art de produire autre chose dans l’univers, faire du feu, de l’eau, d’autres mondes, il exprima alors le meilleur de son haleine dans les régions les plus boréales des globes, couvertes de neige et enseigna à une première tribu d’invididus — et les avantages et les inconvénients à trop faire commerce de feu et d’os. Les gens furent à ce point captivés, par son tout nouveau procédé, par cette nouveauté qu’il ne leur vint même pas à l’esprit de lui dire merci, et comme celui-ci était l’un des rares humains à aimer réellement son prochain, il n’aspirait pas à ce qu’on se rappelle sa mémoire ni même qu’on le vénère davantage par obligation et contrainte : tout ce qu’il recherchait, c’était la satisfaction de savoir que quelqu’un avait su davantage tiré de son invention, non pas tant pour soi, mais pour autrui surtout lorsque les temps deviennent moins cléments,
La tribu suivante dans laquelle il se rendit était tout aussi désireuse d’apprendre comme
la première, c’est-à-dire comment mieux se réchauffer gratuitement sans tout ceci et cela,
afin que le monde éprouve moins de froid et de souffrance. Mais les grands prêtres de l’endroit, jaloux de l’emprise de l’étranger sur ces gens, le firent assassiner comme tant d’autres un peu plus tard et avant. Pour écarter tout soupçon relatif à cet autre grand crime spirituel, ils firent installer en conséquence un portrait du grand inventeur juste au dessus
du maître-autel, dans l’espoir peut-être de mieux reconstruire automatiquement le temple,
et on composa une très merveilleuse lithurgie, puis une autre dans laquelle son nom serait continuellement vénéré dans l’idée de mieux entretenir la foi vivante dans le coeur des fidèles, comme au premiers temps. On choisit et on veilla même avec le plus grand soin à ce qu’on ne changeât ni n’omît la moindre rubrique de cette liturgie. Les outils destinés à faire du feu furent même déposés dans les meilleurs coffrets et on allait répétant qu’ils procureraient la guérison à quiconque y plaçait les mains avec foi.
Le grand prêtre lui-même du moment, entreprit la tâche de rédiger une biographie de l’inventeur, ouvrage qui devint le Saint Livre autorisé à lire et à faire partager sans trop de dégats moraux et religieux, dans lequel il décrivait la bonté pleine d’amour et de tendresse
de l’inventeur, présenté à tous comme un meilleur modèle à imiter, ses glorieux hauts hauts faits étaient exaltés, scrupuleusement bien gardés et représentés, sa nature surhumaine, divine élevée à la dignité d’un autre article de foi. Les grands prêtres assurèrent que le bon
livre de vie fût bien transmis avec bon coeur et esprit aux autres générations, noble tradition des hommes oblige, tandis qu’au fil du temps ils interprétaient avec autorité le sens des paroles de l’inventeur premier, et la signification de sa sainte vie très loin du commerce des choses comme de sa mort. Et ils châtiaient impitoyablement quiconque avait dévié de leur doctrine. Naturellement absorbé qu’il était, dans ces taches de plus en plus irreligieuses au fil du temps et des progrès tant accomplis dans beaucoup de choses visibles et rassurantes,
le bon peuple fut alors plus facilement conduit par les premiers, le peuple oublia même complètement l’art de faire du feu sans rien.
Non ça c’est pas de moi, remerciez en plutôt Anthony de Mello le premier.
logique
La notion de « suicide » pour les civilisations me parrait tout a fait juste. Mais il faut se demender si se suicide est causé par le desespoire de ceux qui reste attaché a cette civilisation ou par ceux qui l’ont abandonné afin de chercher de nouveau espoir ailleur. En gros, est ce que se suicide a pour origine le desepoir du peuple ou l’espoir des plus riche de partir gagner plus ailleurs en ne laissant que des ruines derrière eux ?
juan nessy
Ce n’est pas par la logique qu’on échappe au suicide .
Voir notre petit échange avec Fab et Pierre Yves D dans le billet BFM je crois ( mais à pondre ses oeufs partout , on ne sait plus où couver ).
logique
A pondre c’est oeufs dans d’autre lieux, façon financière, ont n’est pas non plus a l’abri des prédateur de ses autres lieux. En terrain connu ont est censé connaitre les prédateurs.
Bourdon
Un signe d’impuissance votre vidéo M. Jorion, nous le sommes tous plus ou moins, face à la déraison humaine pas bcp de solutions, sauf la morale sans doute.
Il y a 20 ans, je suis havrais, j’ai tenté de faire bouger le port du Havre, j’y ai cru, tout le monde me suivait, enfin pas vraiment, car tout le monde veut que cela change mais toujours dans son sens et sans jamais ne rien donner.
Aujourd’hui le port du Havre est à l’agonie, rien de changé depuis 20 ans, reste très peu d’entreprises réellement havraises, quant à moi j’ai commis deux erreurs, et alors le système s’est vengé… et j’ai souffert, avec le recul me reste des souvenirs, la connaissance de la mentalité humaine, et le fait d’avoir vu juste…
En fait face à l’individualisme, face à la déraison humaine pas de solution, sans doute pour un économiste comme vous la possibilité de tenter de comprendre ce qui se passe et qu’est ce qui pourrait nous sauver…bref une histoire entre vous et vous, faire la synthèse de toutes les idées et enfin dire voilà ce qui ne va pas, sauf que le monde est devenu tellement complexe que plus vraiment de théorie unique !…
Reste que dans un marché totalement ouvert, l’Europe l’est, le port du Havre également, à un instant donné la concurrence devient impitoyable et la sanction inéluctable, nous sommes proche de cette fin sauf que :
Notre agonie va durer, sans doute est ce cette lenteur de l’agonie qui fait mal, voilà trouver le moyen de redonner du temps au temps, regarder comment cette société si folle nous a amené à un point de développement si extraordinaire, j’aime la musique, j’ai quasi tout sous ma main désormais, j’ai une question qui me turlupine, Google est présent…
Sans doute le moment présent est-il le plus extraordinaire que l’homme n’ait eu à connaitre et à vivre, alors vivons le, ouvrons les yeux, nos oreilles, profitons de ce que la technique nous donne, est ce que cela durera ….c’est une autre histoire.
Il faut cependant continuer à vivre, regarder ce monde avec un peu plus de détachement, se dire que malgré cette crise, bordel qu’est ce qu’on vit bien … alors bon WE et respirer, respirer, prener un peu de distance et tenter de relativiser, vous n’êtes pas le sauveur….et tout le poids de la planète ne repose pas sur vous.
Quant à notre analyse de la crise, elle nous est propre, non que les décideurs ne soient pas intelligents, non juste que leur but n’est pas le notre, ils veulent le pouvoir, et peu importe l’objet du pouvoir, ce n ‘est que le pouvoir qu’ils recherchent.
France riche ou exsangue peu importe, l’important est de devenir roi, c’est en cela que nous sommes démunis, ils n’ont pas le même but que nous, c’est comme les jeunes, ne veulent pas forcément réussir comme leurs parents, non veulent juste vivre avec le moins de contraintes possibles…
Nous sommes ici sur la planète de la raison et vous êtes notre roi M. Jorion et le roi aussi à le droit de respirer.
juan nessy
Booof….
tomate
@ Bourdon !
Ohhhh LES COEURS !
Y’a de la joie ( cf. l’enfoiré ).
REVEIL !!!!!
C’est bien beau de se cacher pour passer l’hiver, le Bourdon … Mais n’oublie pas ceci :
Avant de rentrer dans ta tanière, durant ta dernière « collecte », tu es passé devant des centaines de représentants du monde végétal …. Et qu’as tu pu observer ????
Qu’as tu pu observer en regardant le châtaigner, masquant l’entrée de ta tanière????
Que les bourgeons sont là !!!
En clair : le chataigner est endormi … mais il est prêt !!!!
Bourdon
Juan et la Tomate : j’ai repris tous les commentaires pour tenter de savoir qui me répondait avec autant de tact, la déraison humaine vous semblez vous y complaire, bien évidemment vos commentaires font avancer la compréhension de la crise.
Simple de tout mettre sur le dos du capitalisme ou plutôt simpliste, bon We messieurs.
Je ne souhaite de difficultés à personne. Je sais que beaucoup sont dans des situations précaires et qu’ils dépendent des gouvernements pour manger et rester en bonne santé, avoir un toît.
Je veux bien qu’on sauve l’Europe. Mais pourquoi faire ?
On dévaste la planète avec ce système. Je ne veux pas qu’on le perpétue. Je dirais quoi aux enfants plus tard quand il n’y aura plus de tigre sur la planète ? plus de baleines et de dauphins, uniquement des saumons clonés pour notre consommation et quelques plantes privatisées par Monsanto après que les forêts aient été rasées par l’ONF pour payer les dettes ???
Je lui dirais « mais il fallait bien sauver l’Euro, on était obligé » ????????
?????????????
?????????????
argeles39
Tu diras « essayez de faire mieux que vos pères, soyez moins cons ».
Mais je ne sais pas si ça suffira, au diner du siècle ils ont tous été un jour des petits garçons en culottes courtes………
Le Renard
l’euro se casse la gueule c’est du direct
ça se passe maintenant
oui il y aura des mauvais moments on le sait.
c’est trop tard et on n’a pas la motivation
et je pense qu’il n’y a rien faire.
Donc allons-y sans peur.
tomate
@ Renard !
Dis donc !!!!
Il est ou ton flair ????
REVEIL !!!!!
Réfléchis !
Cherche nous les corbeaux !!!!!
Les fromages ne devraient pas être bien loin, pour toi, ta fammille de santg et ta famille de coeur! Pour tes voisins également ….
c’est trop tard et on n’a pas la motivation
et je pense qu’il n’y a rien faire.
Donc allons-y sans peur.
renard,
sans peur, mais pas sans reproche ….
car, il y a à faire ….les voisins se réveillent, ne voulant pas se laisser plumer ….
ça va bouger dans les populations …mais à nous de mettre le tempo …tranquillement ….
pression régulière …
Papillon
« » » » »L’enfoiré dit :
26 novembre 2010 à 15:12
Cher Papillon,
J’aime votre pseudo, mais pas votre manière de foncer, de tout casser, sans savoir ce par quoi vous aimeriez remplacer.
« … système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde »
Peut-être, mais c’est bien avant que cela ne casse qu’il faut avoir des plans de reconstruction. Vous êtes aussi en retard d’un guerre comme le disait Paul, en réagissant à chaud.
« …construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer….On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire. »
Merde (excusez, j’utilise votre vocabulaire), quelles bases? L’histoire ne se reproduit jamais telle quelle.
Il y a les bourgeois et ceux qui rêvent de le devenir.
Je n’ai pas étudié un système, j’en ai même étudié plusieurs.
L’un d’entre eux: « Tous à un dollar »
Mais, je ne suis pas sûr qu’il vous plaira.
Cordialement » » » » »
Tous à un dollar (extrait):
« Droite et gauche s’étaient confondus dans une idéologie mixte, pas tellement différente. L’ancienne droite et gauche s’étaient imbriquées entre cœur et esprit.
Mais j’utilise l’imparfait. Temps imparfait, car le mouvement est encore actuel. On entreprend, pour l’instant, une nouvelle restructuration pour intégrer encore plus les plus faibles dans le jeu de la vie. Je m’en vais lire ce qui est proposé sur le sujet avant de voter sur NaturalFaces, le réseau citoyen qui a pris, depuis un certain temps, une extension qu’envierait Facebook de l’époque.
Dommage qu’on ne puisse remonter le temps pour leur montrer que la vie peut-être belle sans extrémités trop acérées ou mal réfléchies. »
Non, ce système ne me plait pas. Un autre système à la place ? Oui il existe, il suffit qu’une majorité de peuples prenne le taureau par les cornes et investisse le champ politique pour en débattre. Oui, parfois à bout, je fonce tête baissée et j’écris sûrement des bétises. C’est beau de rêver l’Enfoiré et d’en arriver à ce texte ci-dessus. Au fait, vous doublez ou vous triplez le nombre de centrales nucléaires pour que votre roman fonctionne ? Et les armes, elles se transforment toutes seules en champs de blé et en rivières propres ou bien ? Et je le répète:
« L’histoire de l’humanité nous apprend aussi que l’insoumission et la rébellion, la désobéissance civile donc, pour une juste cause permettent à des peuples, lors de victoires réelles, de considérables bonds émancipateurs. »
« En cas d’urgence, les riches n’hésitent pas à (laisser) crever un grand nombre afin que leurs castes survivent, ne l’oublions pas. Ne l’oublions jamais ! »
Je suis pour un transition pacifique vers le socialisme du XXIe siècle. Mais l’Histoire nous apprend que les riches ne lâchent rien, sans douleurs, et qu’ils sont les premiers comme nous pouvons le constater encore en ce début de XXIe siècle dans plusieurs pays, à faire couler le sang sans scrupule. Je sais, je suis minoritaire, anticapitaliste, pacifiste et je pense fermement que ce système doit être détruit avant d’en construire un nouveau. Juste minoritaire et sans moyen. Je vois bien que les riches continuent de s’éclater. J’entends bien que la lobotomie des pubs et slogans politiques capitalistes se poursuit. Je sens bien que l’air se surcharge de conneries nauséabondes. Mais mes mains ne toucherons pas ce cambouis de capitalisme vert ni mes pieds ne fouleront le dernier chemin de la fatalité qu’on veut me voir
emprunter.
Le green-washing est évidemment une ruse des neolib …c’est une blague (scandaleuse…)
voilà pourquoi je suis si dérangée par Europe-Ecologie, qui ne remet rien en cause du système délétère ….Ils ne sont pas sérieux …
rien au feu- PS ni chez EE ( certaines personnes, de valeur, s’y sont égarées : grand mystère ! ) : une vaste blague : il n’y a pas de penseurs à ce niveau : je parle de ceux qui sont visibles….
Or, s’il faut « décroisser », soit, faudrait-il le faire aussi à l’aide d’ingénieurs agronomes, avant que toutes nos terres ne soient détruites: il est bien tard déjà …( pas ceux des lobbies) ceux qui, par exemple, sont allés en Afrique, pour tenter des choses, avec les habitants, en les écoutant d’abord : savoir-faire millénaire à respecter, réfléchissant, discutant, proposant …(la « vérité », la « solution », n’étant jamais l’apanage d’un seul, fort de sa puissance, son savoir omnipotent, ses » intérêts », mais quelque part au milieu …là…une essence qui prend forme, et qui devient ….
Décidément, ces sociétés verticales descendantes sont désastreuses …
C’est sur le transversal qu’adviendra quelque chose, on ne sait quoi ….
Pas de hiérarchie statutaire, mais oui, à la hiérarchie de compétence : celle-là étant compétente justement , n’écrase pas, car elle n’a pas peur, mais aide à l’accouchement, au développement : la transmission dans la vie, ce doit être cela …le respect doit y être présent …il ne doit pas y avoir d’uniformité …car nous sommes du même, et de l’autre …dans une équipe, celui ou celle qui peut sembler être un « point faible »/ terminologie neolib, peut s’avérer être un point fort, à tel ou tel instant …
Ceci dit ( vaguement entendu Badiou sur ce point ) : la discipline, oui, c’est inévitable pour bâtir…mais la discipline qui vient de l’intérieur, dans un but d’aller ensemble …et pas de l’extérieur ( asservissement ) : or, cela s’apprend avec ses parents, ou celui-qui-tient-lieu-de parent, dans la petite enfance …car acheter des cadeaux inutiles, c’est facile, ne pas poser de limites douces, c’est facile, ne pas éduquer, c’est facile : ce n’est en aucun cas « aimer », mais « se débarrasser » …refuser d’être soi-même un adulte …
Papillon
Non, l’enfoiré votre système ne me plait pas: trop de centrales nucléaires dans un sytème trucmuche vert à un dollar.
Tout à un dollar (extrait):
« Droite et gauche s’étaient confondus dans une idéologie mixte, pas tellement différente. L’ancienne droite et gauche s’étaient imbriquées entre cœur et esprit.
Mais j’utilise l’imparfait. Temps imparfait, car le mouvement est encore actuel. On entreprend, pour l’instant, une nouvelle restructuration pour intégrer encore plus les plus faibles dans le jeu de la vie. Je m’en vais lire ce qui est proposé sur le sujet avant de voter sur NaturalFaces, le réseau citoyen qui a pris, depuis un certain temps, une extension qu’envierait Facebook de l’époque.
Dommage qu’on ne puisse remonter le temps pour leur montrer que la vie peut-être belle sans extrémités trop acérées ou mal réfléchies. »
Pour ma part c’est d’abord émancipation, rapport de force et construction. Les riches versent le premier sang pour garder leurs privilèges (c’est écrit dans l’Histoire) et il le font encore aujourd’hui, en 2010. Je suis pacifiste, anticapitaliste, et minoritaire. Alors barbarie ou socialisme ? Mon choix est fait depuis que je suis ado. Il faut détruire ce système et retirer les pouvoirs aux nantis. Pacifiquement, ce n’est pas évident mais j’y crois.
D’abord merci d’avoir lu. Je l’ai relu avant de vous le soumettre et c’est long.
Vous comprenez que c’était une fiction futuriste qui m’était venue par cet article qui parlait de ces GM qui ont décidé, et on sait comment, de se faire payer par un dollar symbolique.
Pure extrapolation, comme vous feriez avec votre tableur avec la fonction « What if ».
Je ne parlais pas de centrales nucléaires ou de trucmuche.
« Pour ma part c’est d’abord émancipation, rapport de force et construction. »
Donc vous êtes partisan des compétitions tout azimut. Le meilleur gagne. Ok, voyons la suite.
« Les riches versent le premier sang pour garder leurs privilèges (c’est écrit dans l’Histoire) et il le font encore aujourd’hui, en 2010. »
Exact. Dans nos pays européens, mais pas vraiment dans un pays libertaire comme les States si vous rappelez des dernières élections de mi-parcours avec les Tea-Party.
« Je suis pacifiste, anticapitaliste, et minoritaire. »
Pacifiste, pas de problème. Anticapitaliste, donc communisme ou socialisme ou…
Minoritaire, là, je ne vois pas l’allusion. Les microcosmes se retrouvent toujours dans des macrocosmes.
« Il faut détruire ce système et retirer les pouvoirs aux nantis. »
Qui va investir dans le futur? Qui va faire progresser le schmilblick? Pourquoi avez-vous été à l’école d’après vous? Pour rester à ne rien faire ou pour vous situez parmi les meilleurs d’une catégorie et donc rejoindre votre première idée de la compétition?
J’ai déjà beaucoup tourné les problèmes. Soyez en sûr.
Cordialement
J’oubliais de vous dire cet article était surtout là pour faire réfléchir.
Si vous allez lire les commentaires
Ne croyez pas que Stanley Kubrick quand il a sorti son « Orange mécanique » voulait que son futur soit comme il le décrivait dans son film.
Sur ce bon week-end et merci encore pour votre réaction vive comme je les aime.
😉
tomate
@ Papillon :
Tu écris « En 2010, je suis pacifiste…. ».
Qu’ est ce que pour toi, être pacifiste ???
ps : Avant de répondre, je t’invite à te renseigner sur certains peuples actuels qui se revendiquent pacifiste !!! Du côté de l’océanie et du sud est asiatique …. histoire d’élargir le champ de vision !
Rosebud1871
Je ne m’engagerai pas dans de sombres calculs sur la baisse tendancielle du taux de profit, puisque je remarque que mondialement la classe possédante a augmenté en nombre et en qualité depuis 20 ans, ça crève les yeux.
Par contre du coté du sytème D, je constate que les classes moyennes connaissent des fins de mois difficiles, le revenu minimum de base du blog est loin d’être atteint ce 26 novembre.
juan nessy
Il va falloir que Cro-Magon emmagasine davantage que Jducac et Juan Nessy alors ….!
Rosebud1871
@Juan Nessy,
Vous avez importé clandestinement un steak de mammouth de Sibérie et une modification génétique genre la mouche de Cronenberg s’ensuit ?
Votre épouse vous a offert un dvd de « La guerre du feu » pour votre anniversaire et vous le regardez en boucle ?
Vous subissez un retour du refoulé de la parenté terminologique de votre patronyme avec le diminutif de monstre du Loch Ness ?
Ou vous subissez parfois comme moi parfois l’épithète de vieux dinosaure ?
juan nessy
@Rosebud1871:
Votre dernière hypothèse est sans doute celle qui pourrait le plus facilement correspondre à une proche réalité .
En fait j’avais gardé ce personnage au détour d’une file de posts endiablés sur l’origine supposé du capitalisme , qui a lamentablement fini en analyse lacanienne des pulsions de prédation de nos ancêtres.
Je l’avais conservé comme substitut représentatif de la perception que pouvait éventuellement avoir le commun des mortels , des bouillonements de jus de cervelle qui agitent ce blog , et de la perplèxité pessimisto-rageuse froide de Paul Jorion .
Mais vous avez raison , je vais le laisser s’exprimer tout seul .
Cro-Magnonne par contre …..
Thom Bilabong
@ Paul;
Pas de désespoir, voyons midi à notre porte.
Vous avez vous-même pointé une des solutions possibles pour faire entendre nos voix, c’est la manifestation adaptée à chaque contexte, façon syndicaliste (je n’en suis pas, hélas).
Ainsi, dans chaque pays, les peuples montrent leur mécontentement par rapport à ce qui les concerne au premier chef. Ici, en France, il suffit de faire ceci :
1) aller dans une banque, n’importe laquelle mais pas la sienne, à une heure de grande affluence.
2) Demander tout haut, bien fort, à un guichetier quelle est l’exposition de ladite banque aux pertes bancaires de leurs consœurs grecques, irlandaises, portugaises et espagnoles, voire américaines.
3) Rappeler que le renflouage de ces dernières passera donc par une dépréciation de nos avoirs dans la banque où nous sommes en ce moment (en regardant les gens bien dans les yeux avec un air sur de soi) ou alors nos impôts et une rigueur intolérable pour des honnêtes gens qui ne sont pour rien dans ce marasme.
4) Incidemment demander à une personne faisant la queue si elle a des placements dans la banque.
5) Attendre de se faire aimablement raccompagner à la porte par un vigile et dans ce cas dire tout fort à quel point cette attitude montre combien la vérité fait peur ici…
6) Variante : discuter avec le directeur de l’agence sur le même thème devant tout le monde
7) répéter l’opération dans différentes agences autant de fois qu’on en a le temps et l’envie (de rire).
8) signaler sur un blog de journal quelconque, régional, les incidents relatés ci-dessus.
tomate
Excellente idée !
Déjà réalisée !!!
Résultat : Pas d’indicateurs de mesures, car nous n’étions que deux , et mon accompagnatrice s’est liquéfiée … tout comme les 3 conseillers bancaire, et une stagiaire!
Bonne question?
Paul était-il catholique ou protestant avant de sombrer dans l’athéisme ?
pablo75
« A trop détruire l’enfer que les autres vous construisent sans cesse, on oublie de bâtir son paradis. » (Monique Apple)
SKINNER
Les membres lucides (ou presuqe) de ce blog sont encore une minorité dans notre société bombardé de désinformation..Il faut encore un peu de temps avant que les choses ne bougent,encore un peu d’austérité ,de la vrai injustice.Lorsque notre président , pris de panique face aux marchés ,aux agences de notation qui dégraderont notre triple A ,mettra en oeuvre une austérité façon Grèce,Irlande ,Portugal,Royaume unis alors les gens comprendront l’étendue de la crise, et se révolteront(peut etre….) .Les gens n’ont pas encore compris,ils se disent que ça va repartir,de toute façon y a des hauts et ya des bas, y
Certes, il y a 150 ans nos ancêtres vivaient sans ces énergies, mais ils étaient bien moins nombreux et leur mode de vie en faisaient des êtres d’autant plus différents de nous que les redistributions sociales on fait de nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés que certains vont même jusqu’à imaginer l’instauration de revenus sans même avoir besoin de travailler.
Cher jducac, vous feriez bien d’aller y voir de plus près sur et nous dire si vous maintenez votre caricature.
Pétrole ou pas les acquis de la division du travail demeurent, la question de la palce faite à chacun aussi.
Cordialement.
Charles A.
JduCAC 40: « nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés… »
Chacun sur ce blog ne parle qu’en son nombre propre….
jducac
@ Revenu de Base Inconditionnel dit : 26 novembre 2010 à 18:50
Je maintiens que notre civilisation est totalement différente de celle de nos ancêtres d’ il y a 150 ans à cause de l’énorme quantité d’énergie que nous avons à notre disposition à très bon compte et qui fait, qu’en France, nous disposons chacun, en moyenne, de plus 100 personnes virtuelles qui réalisent des tâches pour notre compte, tels des employés contribuant à un embourgeoisement dont nous ne nous rendons pas compte. http://www.manicore.com/documentation/esclaves.html
Les valeurs morales étaient aussi totalement différentes de sorte que la population était bien plus résiliente qu’aujourd’hui. Le sens du devoir était notablement plus développé et rendait les gens notablement plus responsables de la recherche autonome des moyens d’assurer leur survie. Si vous avez connu la dernière guerre mondiale, vous devez bien vous rendre compte de ce que cela implique.
Il faut dire aussi que cela était rendu possible parce que les gens étaient dispersés sauf dans les bourgs (qui a donné bourgeois) lesquels n’étaient que de gros villages, loin, très loin de nos villes qui accueillent maintenant 50% d’une population qui a cru.
Hélas, il n’y a rien d’acquis définitivement. Tout dépend des ressources que nous sommes capables de capter pour vivre. Le problème est de reconvertir notre civilisation, moralement et énergétiquement et de trouver les moyens de financer cette reconversion alors qu’au lieu d’avoir accumulé des capitaux pour le faire, nous avons accumulé des dettes.
Je souhaite me tromper et que l’on puisse instaurer un revenu de base inconditionnel, mais je ne vois pas comment il pourrait être financé.
Cordialement.
Fab
Je souhaite me tromper et que l’on puisse instaurer un revenu de base inconditionnel, mais je ne vois pas comment il pourrait être financé.
Comment il pourrait être financé…? C’est c’la oui… »Financé » dites-vous…Ce doit être rassurant de savoir qu’on peut compter sur la finance…que dis-je, que l’on s’appuie sur la finance !
Ne vous inquiétez pas de ça jducac ! Si vous y tenez, on peut dire que la richesse d’un pays (et d’un de ses membres) correspond à la paix royale qu’il va f—– à l’autre, pour cela il faut qu’il soit bien dans sa tête, donc que ses activités (travail compris !) le rendent heureux et lui laissent le temps de se préoccuper de lui et des autres. Ensuite on fabrique des billets, des images ou ce que vous voudrez et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Et surtout on aura le temps de se demander s’il est absolument nécessaire pour le pays, et pour l’homme, d’avoir une activité qui ne l’intéresse pas, pour la seule et unique raison qu’il faut qu’il « fasse comme tout le monde » !
Bien sûr qu’on peut travailler par envie, par plaisir, par passion : mais ce n’est pas le cas de tout le monde (euphémisme) toute la journée toute la vie ! Il n’y a plus la place pour ça ! Admettez-le et vous comprendrez que c’est le salariat qui impose que tout le monde ait une activité salariée, juste pour avoir une activité salariée, quitte à ce que cette activité n’ait absolument aucun sens, qu’elle ne soit qu’un emplacement où l’on pose quelqu’un juste pour qu’il ait le sentiment de participer au même jeu que les autres ! C’est tyrannique. C’est inhumain.
Ou on continue comme ça et on essaye d’arranger la sauce pour faire passer le goût amer, ou on passe à autre chose et tout va bien se passer parce qu’on a envie que ça change et surtout on a envie que ça se passe bien.
Ou on continue comme ça et on essaye d’arranger la sauce pour faire passer le goût amer, ou on passe à autre chose et tout va bien se passer parce qu’on a envie que ça change et surtout on a envie que ça se passe bien.
Vous ne savez pas où vous allez aller ?
Peu importe, pourvu que ça change et ça va bien se passer parce qu’on en a envie….
Certains, il y a quelques années partaient en transit pour Sirius grâce au Temple solaire ; avec vous, j’avais imaginé que votre vaisseau pourrait être le Temple de la conscience, mais je m’étais probablement trompé. Le Temple de l’inconscience conviendrait certainement mieux. D’ailleurs, n’est-ce pas le dernier état de la vie avant le stade ultime et définitif où ça se passe probablement bien puisque personne n’est jusqu’alors revenu officiellement, pour dire le contraire aux vivants.
Au fait, qu’y fait-on ? Est-ce qu’on est appelé à y travailler quand on ne l’a pas fait avant ? Il faut bien finir par payer à un moment ou à un autre.
Ou bien, est-ce l’inverse, pour ceux qui ont travaillé précédemment ?
Bonne chance!
Fab
jducac,
Je vous ai répondu aussi ici, où l’on voit que malgré tout nous sommes d’accord. Je continue donc à être direct.
La manière dont vous rejetez ce qui vous gêne en le qualifiant de secte révèle que la désynchronisation entre vos esprits géométrique et de finesse a commencé. Pour le dire autrement, vous commencez à vous rendre compte que les valeurs qui vous motivent sont elles aussi dignes d’une secte, au sens où vous l’entendez, à savoir pas forcément en bien. Les enfants le disent encore plus simplement, et vous savez ce qui sort de la bouche des enfants – quand ils ne sont pas entre les mains des grands prêtres de certaines sectes : y’a que la vérité qui fâche.
Petit rappel : Jésus, un gentil barbu hippie descendu du ciel, né d’une mère vierge, d’un père omnipotent, faisant des miracles par-ci par-là avec ses apôtres, transformant l’eau en vin (j’avoue avoir un petit faible pour celle-là), multipliant les petits pains, demandant à ce qu’on laisse les petits nenfants venir à lui…la liste est longue et vous la connaissez probablement mieux que moi !
Voyez où ça nous a menés. Ajoutez à ça que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », je comprends que vous soyez fâché : ça sent la secte à plein nez !
Je n’ai rien contre la religion catholique que je n’ai contre les autres. L’histoire est belle, et la croyance peut aider au quotidien. Mais il y a quand même des limites à l’endoctrinement, vous ne trouvez pas ? La Terre, c’est pour en baver, le paradis c’est pour après !!! Hého…is there somebody in there ?
Admettez que certains aient pu vouloir se détacher de l’emprise de cette « secte » (je précise – à d’autres – que ce n’est que pour vous répondre, avec votre logique, avec vos arguments, que je prends la religion sous cet angle ! Anne si vous êtes là : ne m’en voulez pas, mais certains confondent croyance et soumission) ! Que vous les traitiez à votre tour de secte est bien compréhensible…au début !
[…] This post was mentioned on Twitter by Jean Maxence Granier, Entre midi. Entre midi said: Jorion : LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 26 NOVEMBRE 2010 http://tinyurl.com/22rp6do […]
Certes, il y a 150 ans nos ancêtres vivaient sans ces énergies, mais ils étaient bien moins nombreux et leur mode de vie en faisaient des êtres d’autant plus différents de nous que les redistributions sociales on fait de nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés que certains vont même jusqu’à imaginer l’instauration de revenus sans même avoir besoin de travailler.
Cher jducac, vous feriez bien d’aller y voir de plus près sur http://revenudebase.free.fr/ et nous dire si vous maintenez votre caricature.
Pétrole ou pas, les acquis de la division du travail demeurent, la question de la place faite à chacun dans la société aussi.
Cela ne veut pas dire que la raréfaction des ressources non renouvelables pose une véritable question.
Cordialement
Satheene
Je suis plutôt d’accord sortir dans la rue et tout casser actuellement ne sert à rien.
La bankrun non plus.
Par contre une grève général de la consommation du superflu sauf minimum vital, me paraît intéressant.
Par ce biais qui atteignons-nous ?
Tout le système qui fonctionne sur la poursuite de la fausse richesse .
Evidemment, ce sont déjà les plus pauvres et ce qui sont exclus du système qui, par obligation, sont déjà dans ce mode de fonctionnement.
Alors pour les autres qui est prêt à jouer le jeu jusqu’au bout ?
Piotr
Vous le savez bien ,ne pas consommez le superflu est la pire des solutions,vous ne laisseriez même pas l’opportunité de vous répondre au travers de cette invention superflu qu’est la toile.
Piotr
superflue
Satheene
Jolie pirouette,
Alors décrétons que l’accès internet fait partie du minimum vital…
C’est ma seul concession sauf l’alimentation et le déplacement.
Je comprends lorsque vous dîtes que vous êtes désespéré, pour les grognards du blog, on se souvient de cette émission d’ARTE sur la sainte crise, vous étiez encore aux US, et on attendait de vous « écouter », telles des ouailles en adoration, mais vous n’aviez à l’époque pas été sélectionné parmi les rushes et on était resté sur notre fin. Votre explication était la suivante : vous aviez peur que les enfants, nos enfants, crèvent de faim ! Impossible pour les journalistes de relayer ce message, ni de vous prendre au sérieux. Pourtant votre pessimisme était justifié. Il l’est encore aujourd’hui. De retour en Europe, vous sermonniez François Leclerc lorsqu’il se laissait aller à confier sa lucide « lassitude » envers les événements et cette spirale descendante. Peut-être ce vendredi, à son tour, va-t’il lui aussi vous « optimiser » pour continuer la lutte.
La posture ?
La D, vous le savez bien Paul. Comme François Leclerc, comme beaucoup de lecteurs ici.
Que faire ?
1/ Plus rien, je le crains, pour enrayer la chute inéluctable…
2/ … mais tout en ce qui concerne les plans futurs de reconstruction, après la chute.
Si nos espaces d’expression ont une utilité, c’est celle-ci : non pas nous répandre en gémissements sur la civilisation condamnée, mais contribuer à préparer celle qui lui succèdera. Rien d’autre.
juan nessy
Tiens ! Le Yéti parle comme Cro-Magnon …
jean-luce morlie
Quel optimisme !
Les « posture de la crises » de J.M. Granier peuvent être, a priori, complétées d’une variante Batesonienne régressive; dans ce modèle, le changement attendu en D est non pas « une authentique métamorphose et se retrouve à l’arrivée très différent de son point de départ » , mais le retour au modèle qui précédait le modèle A dont l’échec est patent.
Fab
Le Yéti,
Et qu’est-ce que vous croyez qu’on fait ici depuis tout ce temps ? On a même arrêté (je n’ai jamais commencé !) de parler d’économie ! C’est dire si on a pris de l’avance quant à « celle qui lui succédera » !
LA révolution (celle que tout le monde connaît) (je crois !) a démarré au son de « du pain ! du pain ! du pain! »…
les gens avaient faim.
certains (peu) mangeaient (trop)
d’autres (trop) ne mangeaient pas.
en ce moment, on entend crier : « du travail ! du travail ! »
le minimum vital ce n’est pas de manger mais d’avoir de quoi acheter…
ce n’est pas le son d’une révolution.
c’est celui de la victoire du capitalisme.
bon, j’imagine que c’est pas un scoop… mais, pour moi, c’est comme une révélation.
et… ouai… c’est peut-être plutôt nos enfants qui feront la révolution.
si ils sont trop à avoir trop faim.
…. mais c’est pas supportable d’imaginer que son enfant va avoir faim.
jeannot14
Travail ! travail ! le bon peuple veut du travail = argent. Vous inversez la donne ARGENT = travail, le tour est joué. Que font donc les spéculateurs argent = travail = + argent, en somme la multiplication des pains, tient moi l’incroyant j’ai déjà entendu ce slogan, dieu l’ a souhaité, le génie de l’homme l’ a réalisé.
C’est aussi le génie de l’homme, qui veut donner valeur à cet argent, combien de travailleurs inutiles sont employés à cette tache.
Si argent = travail, l’argent provient du: revenu d’existance, de l’allocation universelle,…….etc, nous n’avons plus qu’à nous battre sur le terme à employer.
Et de vivre des jours heureux non plus dans la compétition mais dans la résolution des problèmes de ressource à venir, le réflexe étant: tu sera riche de ce que tu n’auras pas consommé inutilement.
TRAVAIL = ARGENT NON et NON, OUI OUI OUI ARGENT = TRAVAIL qu’on se le dise!!!!!!!
Fab
jeannot14,
A la télé ils disent tous les jours: «Y a trois millions de personnes qui veulent du travail». C’est pas vrai: de l’argent leur suffirait.
Coluche
C’est le coup de la valeur de PSdJ qu’on met dans sa vie, dans son travail ! Actuellement : pas bézef ! On subit : la vie, le travail. La valeur c’est l’argent qu’on nous a dit étant enfants, c’est que ça doit être vrai ! La vie, le travail : c’est l’argent. Je vais bien…tout va bien…fais dodo…tout va bien se passer…on pense pour toi…
La dictature, c’est « ferme ta gueule ».
La démocratie, c’est « Cause toujours »
Coluche
Quidam
D’autant plus que du pain, on en jette.
Les surplus alimentaires sont brûlés dans des centrales d’incinération.
Les fruits sont laissés à pourrir sur les arbres lorsque la centrale d’achat n’en veut pas au prix demandé par le producteur.
c’est peut-être plutôt nos enfants qui feront la révolution.
si ils sont trop à avoir trop faim.
les » vieux « doivent soutenir ces jeunes là, qui n’aiment pas du tout, mais alors pas du tout ce qu’ils ont devant les yeux …..
ne serait-ce que pour pouvoir se regarder en face !
juan nessy
Ce qui n’est pas supportable c’est de laisser à ses enfants le soin de faire la révolution .
Fab
Ce qui n’est pas supportable c’est de laisser à ses enfants le soin de faire la révolution
Sur le fait que les civilisations se suicident et non ne meurent, un des symptomes extrèmement clair de cela aujourd’hui, et le silence quasi total sur le fait qu’il est maintenant officiel que le pic de production pétrolier est passé depuis 2006 (dernier rapport IEA). Absolument quasi rien là dessus dans les media mainstream, alors qu’il est bien évident que si l’on ne fait rien le mur va arriver très vite (quelques % en moins de pétrole par an dispo, on peut essayer de camoufler bio carburants sables bitumineux, etc, les chiffres montrent qu’il n’y a là bien que du camouflage).
Et sinon par rapport à l’interdiction des paris sur les évolutions de prix, je n’ai pas encore trouvé le temps (ou courage) de lire l’analyse en V parties (quelle honte), mais je lisais récemment que sur le marché du pétrole, les échanges purement financiers c’est 30 fois plus que les échanges commerciaux :
« Les marchés dérivés sur le pétrole pèsent 30 fois plus lourd que le marché physique. Le prix du brut n’est plus dicté par l’offre et la demande, mais par les mouvements de capitaux sur des contrats financiers, soumis à des bulles spéculatives. Remettre de l’ordre dans ce marché est nécessaire. Mais insuffisant si nous voulons de la lisibilité sur le prix de l’énergie ces prochaines années. » http://www.challenges.fr/magazine/analyse/0233-032940/l-insoutenable-probabilite-d-un-choc-petrolier.html
Il y aurait-t-il moyen de prendre ce marché en tant qu’exemple actuel (et au combien important), pour bien comprendre l’approche et l’analyse ? J’avoue qu’en première approche si ces 30 fois plus ont pour conséquences que plein d’argent soit ponctionné (sur qui à terme d’ailleurs ?) à travers toutes ces transactions pour finir dans la poche des traders ou organismes financiers, j’ai du mal à comprendre en quoi cela pourrait changer les « fondamentaux » d’évolution du prix du pétrole. Une analyse par l’exemple pourrait aider (mais peut être déjà ds les v parties que je dois lire …)
Interdire QUI sur les marchés financiers ? Et comment ?
Il faudrait le préciser Mr Paul, car le manque de précision autour de votre suggestion rend l’dée trop approximative et impratiquable …..
SVP : on compte sur vous pour donner un contenu applicable a votre idéalisme.
e-déalist
idéalisme: non
e-déalisme: oui
se référer à la Révolution noétique à venir…. vous avez dit changement….! ça a tout l’air d’en prendre la direction.
Papimam
Je vous livre quelques impressions après une journée au contact direct de nos voisins situés de l’autre côté du Rhin.
Activité fébrile, enthousiasme, euphorie même voilà mes premières impressions, une ruche, une fourmilière que j’ai observé dans une ville moyenne du Bade-Wurtemberg.
J’ai croisé à midi les lycéens et les étudiants très nombreux à la sortie des cours : gouailleurs, regroupés en grappes, joyeux.
Dans les commerces, les rues, les marchés de Noël, se côtoient des citoyens de tous âges et CSP : actifs, trépidants, conviviaux. Les restos sont pleins à 12h00, le prix des repas invitent à la pause déjeuner pour 8 à 10 euros. Bref une cour de récré où il fait bon s’ébattre.
Dans un petit village où nous nous sommes arrêtés pour boire un café dans une « Konditorei », même ambiance relax et conviviale.
Nous avons terminé la soirée dans un Landgasthof qui m’a laissé pantois et admiratif face à la superbe du décor mais aussi la simplicité du personnel : charme, accueil, rapport qualité /prix défiant toute concurrence. J’espérais croiser Wolfang Schauble, loupé. Les classes sociales, elles, se côtoyaient en toute simplicité.
Où est la crise ? Je n’ai peut être que croisé 41% des citoyens qui disposent d’un revenu du travail.
Tout au long de cette journée nous avions beaucoup échangé sur les qualités respectives et les différences de nos 2 peuples.
Quelle complémentarité et que de gains d’échelle possibles dans le rapprochement entre citoyens européens d’horizons divers.
Mais attention, on m’a rappelé que les stigmates du passé ne sont pas totalement enterrés, même chez les gamins.
En tous cas un véritable enrichissement.
Que faire :
En préalable et comme affiché en lettres d’or au fronton de l’université de cette ville :
« DIE WARHEIT WIRD EUCH FREI MACHEN » (la vérité vous rendra libre).
Alors copions nos autres voisins italiens et créons notre propre RAI TRE et une émission à l’image de « Vieni via con me » (pars avec moi) afin de vivre avec son temps, avant de dérailler.
On m’avait informé de cette émission décapante bien avant que je ne découvre l’article du Monde du 23/11 « Italie : grands maux sur petit écran »
« Un programme sévère et important, créer un rite laïc ».annonçait Fabio Fazio.
Les politiciens peuvent s’exprimer mais seulement brièvement et de manière régulée (technique de la liste).
Je verrais bien dans le rôle de Roberto Saviano, Paul accompagné de François et Eva, le rôle de grand modérateur/animateur reste à définir : Michel Drûcker ou Nicolas ….Demorand, je vous laisse choisir mais mon intime conviction est faite.
« Roberto Saviano, l’auteur de « Gomorra », et un vieux routier de la télévision italienne ont lancé leur émission. Sobre et implacable, elle passionne le pays. Un décor nu inspiré du théâtre antique. Pas de starlettes plus ou moins dénudées, d’acteurs en tournée de promotion, de chanteurs d’une saison. Quelques notes de la chanson de Paolo Conte, « Vieni via con me » (« Pars avec moi »), qui donne son titre à l’émission, mais pas de « bonjour mesdames, bonjour messieurs… ». Et ça démarre pour deux heures trente de paroles respectées et audibles.
Les records d’audience ont explosé en 3 semaines ».
Je compte sur Jean-luc pour nous conseiller.
En tous cas : privilégier le fond à la forme, l’essentiel au superflu, le collectif à l’individualisme stérile et surtout déconsommons. et foin de la société du spectacle continuel, de l’agitation qui nous mène droit vers les murs.
Papimam
Et aussi : baillonner les parasites et enfermer les prédateurs.
un passant
J. Sapir semble tout aussi « optimiste »
« Après l’annonce du plan d’aide à l’Irlande, la situation continue à se dégrader dans la zone euro. Cette dégradation annonce la crise terminale de cette zone, qui devrait survenir d’ici à l’hiver 2011/2012, et peut-être avant. »
Magnifique Dup grand merci!!!
J’ai même pas envie de commenter ce qu’il dit tellement c’est « vrai » (dans le sens « sincère »).
Merci encore pour cette interview exceptionnelle.
Portez vous bien et… Banzaï!!! lol
Pierre
« Tous les cris c’est d’la douleur. »
Julien, attention à la loi Hévain !!!!! 🙂
Moi, j’aurais voulu un papa comme ça à noël……. MERCI
cher paul,
vous constatez pour nous l’indécrottabilité des élites. hormis la mobilisation de rue, la grève générale de durée illimitée et autres remèdes de cheval, rien à faire qu’à attendre la descente d’une nouvelle marche, chaque marche nous rapprochant d’un remède de cheval au choix. ce que nous pouvons faire, c’est comme vous dites, de continuer la réflexion, non pour s’occuper mais pour être prêt en cas de besoin, la révolution catharsis étant passée. il faut également participer à repolitiser la multitude, votre ascendant moral vous le permet, et en particulier les classes moyennes qui constitue votre auditorat. mr mélenchon et dupont aignan de bords opposés, y’en a donc pour tout le monde, proposent tout deux du non politiquement correct et tout consommateur de votre blog se devrait d’être politiquement engagé dans des partis ou après avoir proposé longtemps on finit par dire non. à la façon dont un adulte, dont vous réclamez le retour, fini par dire à son enfant qu’il le bassine et que la récré est terminée.
Quidam
avionnette dit (26 novembre 2010 à 22:00):
« …tout consommateur de votre blog se devrait d’être politiquement engagé dans des partis ou après avoir proposé longtemps on finit par dire non. »
Non.
Pour ma part, je ne veux plus signer de chèque en blanc à un quelconque parti que ce soit et encore moins devenir un de leurs moutons tant que la démocratie représentative sera organisée pour être un simulacre de Démocratie.
Qu’ils s’en aillent tous !…Mélenchon y compris. 😉
Guillaume
Tiens, après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, apparemment ce sera la Belgique vu le Guardian et le Wall Street Journal
dissy
Je crois que ‘si Espagne’ il y a, cela sera tout ce qu’il restera
BA
Le peuple portugais va être pressé comme une orange. Le Portugal va connaître une terrible régression sociale.
Et que dit l’Union Européenne ?
L’Union Européenne dit ça :
Bruxelles salue le vote du budget d’austérité par le Parlement portugais.
La Commission européenne a salué vendredi le vote définitif par le Parlement portugais du budget d’austérité pour 2011, tout en appelant Lisbonne à continuer l’effort, alors que les rumeurs enflent sur un possible plan d’aide financière au Portugal.
« Je salue l’adoption aujourd’hui par le Parlement portugais du budget 2011 », a déclaré dans un communiqué le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
Pour chaque chef d’Etat européen, pour chaque premier Ministre européen, le choix est le suivant :
1- Sauver la protection sociale, sauver l’Etat providence, mais sacrifier la monnaie unique.
2- Ou alors sacrifier la protection sociale, sacrifier l’Etat providence, mais sauver la monnaie unique.
Les chefs d’Etat et les premiers Ministres choisissent (ou choisiront) l’option 2 ? Oui, sans doute.
Alors, dans quelques semaines, dans quelques mois, dans quelques années, l’Union Européenne s’effondrera.
Qu’est-ce qui succèdera à l’Union Européenne ?
Qu’est-ce qui émergera des ruines de l’Union Européenne ?
Des Etats autoritaires ?
Des Etats fascistes ?
Des Etats révolutionnaires type 1793-1794 en France ?
Plus d’Etat, l’anarchie, le chaos ?
Je ne sais pas.
jeannot14
Des états? Malheureusement BA, l’autoritaire faciste est déjà en place, lors des dernières grèves, le travail de sape souterrain, les condannations expresses, les renvois de nos jeunes grévistes, les courriers vichyiste envoyés aux parents d’élèves………….etc!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hier sur le répondeur de las bas si j’y suis, en auvergne, je n’ai pas retenu le nom du bourg, 1400 Habitants, autant de force de l’ordre mobilisée pour la venue du président. Interdiction faite à la population de sortir, prendre sa voiture, d’aller au travail pendant 24 heures, plus de téléphone, ni d’internet. Message d’une dame, au ton de sa voix, dépitèe. Bon dimanche à tous.
Fab
jeannot14,
Ce serait-y pas des fois Tarnac ?
C’est toujours plus facile de voir la poutre dans l’oeil de l’autre…
Les civilisations naîtraient-elles dans les choux ? On serait tenté de le croire quand on voit que l’on parle toujours de leur disparition, jamais de leur naissance.
pablo75
En Espagne on dit que les enfants viennent de Paris. Pour les civilisations ça doit être pareil, non? 😉
C’est comme pour les hommes (et les femmes) célèbres : on annonce toujours leur mort, jamais leur naissance 😀
Lisztfr
Les types comme Gengis Kahn ont eu du succès, 1 million de descendants. Ceux qui veulent le pouvoir aujourd’hui marchent dans ses pas. Que faire avec une pareille engeance ? Ils sont programmés pour la course au pouvoir, condition siné qua non pour la procréation … Avec ce genre de programmation génétique, le chacun pour-soit est comme on dit « hard-wired » dans le cerveau des individus…
La concurrence intra-spécifique existe. Dans la nature, seul le plus fort peut se reproduire bien souvent. Jamais on ne fera consentir à ceux qui bénéficient de ce système d’en changer, ils perdraient leur avantage biologique dans la reproduction. La terrible réalité de ce monde est bel et bien là. La lutte génétique pour la survie, ça n’est pas drôle et le coopération n’est qu’un moyen pour sa propre fin.
« The selfish gen ». On a même pensé que chaque gène luttait pour sa survie…
Et la croyance dans le cortex pré-frontal de Jorion n’y changera rien à ce déterminisme darwinien. Le plus éminent cortex doit penser à se reproduire, en nombreux exemplaires si possible, sinon, adieu veau, vaches, cochon, etc.
D’où procède tout le dilemme de La Rochefoucault, en effet il n’y a pas d’action purement morale.
Et j’ai du mal à concevoir qu’avec ce genre de bipèdes décrits par Hobbes aussi, car le transvasement vers l’état de droit, – on n’a fait qu’acclimater le primate à la civilisation, il n »y sent pas à l’aise comme on sait, eh bien même dans la civilisation l’homme surtout, doit poursuivre les mêmes buts qu’avant la civilisation ! Une civilisation gynocratique n’irait pas mieux car, les mères seraient préoccupées par leurs fils.
Donc je te demande, quelle civilisation ? Avez vous vu une civilisation ? non car ça n’existe pas. Les mêmes lois darwiniennes valent en dehors et en dedans !
Pierre
Bonjours Crapaud 66
La civilisation née dans le choux de Friedman. Dans le choc et la fureur.
Voir ci dessous.
Noux revient parcequ’il n’y a qu’ici.
Heu, une question me turlupine les copains,
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment une civilisation qui maitrise et dispose d’une telle technologie, capable de tout détruire, peut-elle s’écrouler en laissant la moindre chance aux suivants?
On est d’accord pas de violence, c’est les vacances, mais quelle légitimité à le peuple de « Bankruner » ou pas? That the question. Des manifs ok, mais le poids des travailleurs est devenu tellement léger que ca ne veut plus rien dire.
Si on laisse faire, la tension va continuer à monter, et ces cher messieurs qui préfèrent leurs idéos capitalistes vont se fâcher tout rouge parce-que ça ne marche plus. Donc on va se foutre dessus encore une fois, retardé par notre avance, mettant de coté les bases énergétiques et préférant l’armement.(y a t-il un échappatoire pacifique?)
Au revoir
pablo75
@ tous les mécontents
Arrêtez de vous plaindre. On vit des journées historiques ! Vous auriez préféré vivre le 11 avril 1954?
« D’après les calculs du programmeur informatique William Tunstall-Pedoe, cette journée d’avril 1954 est objectivement la plus insignifiante depuis 1900, explique le Telegraph. A part une élection en Belgique, la naissance d’un académicien turc, et la mort d’un footballeur anglais, il ne s’est pas passé grand-chose. »
Il y a toujours l’actualisation et la potentialisation en tout domaines.
Tout de même, 3 toutes petites semaines après cet « insipide » 11 avril, il y eut, le 7 mai 1954 à Dien Bien Phu. Après une bataille majeure à Dien Bien Phu, la reddition de l’Armée Française en Indochine devant le Viêt-Minh, un bras du communisme à l’époque. Déjà le mondialisme était en marche, et l’Indochine, devenue Viêt-Nam, ne fut que le point de « friction », sanglant évidemment, de l’avancée du mondialisme alors nommé communisme. La « friction » sanglante devait encore se prolonger des années avec la guerre des États-Unis au Viêt-Nam (toujours eux et combien de fois, encore! et encore! dans le monde, depuis 56 ans!), une guerre vraiment meurtrière, tout à fait fausse, étant bien compris (le recul du temps le montre clairement) que les États-Unis, vérolés à la tête par leur direction politique mondialiste historique et d’actualité, allaient ‘évidemment’ perdre la guerre du Viêt-Nam.
On peut voir: http://www.dienbienphu.org/
RTE reports that the IMF/EU Irish rescue package will come with a whopping 6.7% rate for nine year money. Per the RTE article, it is unclear if that will be an APR or some multi-year blended effective annual yield: « The Government’s four year plan assumes that by 2014, interest payments will have increased from €2.5 billion to €8.4 billion a year – around one fifth of all tax revenue. » Regardles of how it is calculated, newspaper tomorrow will be blasting the 6.7% number, which is 150 bps wide of what Greece is paying on backstopped paper, and will only create further resentment at the fact that not only is Europe split into a core and PIIGS, but that it is now apparent that not all PIIGS are treated as equals. How Irish citizens will react once they find out that the EU believes they are less creditworthy than even the Greeks, only the IRA can predict.
« Les civilisations ne sont pas assassinées, on ne les tue pas, elles se suicident »
Arnold Toynbee ( 1889-1975)
Pierre
Le capitalisme du désastre : Au pays de Milton,nous sommes tous Friedmanien…..
Enfin un film basé sur le livre de Naomi Klein… Avec Naomi Klein .
SUPER remise en perspective pour les plus jeunes d’entre nous.
Allez, pour se réveiller du bon pied ! un must ! Pauline Carton – 1936
[Pedro]:
L’amour, ce fruit défendu
Vous est donc inconnu ?
Ah ! Cela se peut-il,
Joli petit bourgeon d’avril ?
[Honorine]:
Ah ! Je ne l’ai jamais vu,
Jamais vu ni connu,
Mais mon cœur ingénu
Veut rattraper, vois-tu,
Tout le temps perdu !
[Pedro]:
Ah ! Rien ne vaut pour s’aimer
Les grands palétuviers,
Chère petite chose !
[Honorine]:
Ah ! Si les palétuviers,
Vous font tant frétiller,
Je veux bien essayer…
{Refrain:}
[Pedro]:
Ah ! Viens sous les pa …
[Honorine]:
Je viens de ce pas,
Mais j’y vais pas à pas !
[Pedro]:
Ah ! Suis-moi veux tu ?…
[Honorine]:
J’ te suis, pas têtu’,
Sous les grands palétu …
[Pedro]:
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller
Sous les palétuviers
[Honorine]:
Ah ! Sous les papa papa
Sous les pa, les létu,
Sous les palétuviers …
[Pedro]:
Ah ! Je te veux sous les pa,
Je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses …
[Honorine][Pedro]:
Aimons-nous sous les palé,
Prends-moi sous les létu,
Aimons-nous sous l’évier !…
{Fin du Refrain}
{2ème couplet:}
[Pedro]:
Ah ! Ton cœur me semble encor’
Hésiter cher trésor,
Mais je veux tout oser
Pour un p’tit, tout petit baiser !
[Honorine]:
Un vertige m’éblouit ,
Un baiser c’est exquis ! …
Même un p’tit tout petit,
Je crains d’être pour lui
L’objet du mépris !…
[Pedro]:
Non, le mépris, je t’en prie,
Ce n’est pas dans mes prix,
Car je suis pris, mignonne !…
[Honorine]:
Ah! mon coeur est aux abois,
Tu peux prendre ô mon roi,
Mon corps au fond des bois …
{au Refrain}
{3ème couplet:}
[Pedro]:
Près des arbres enchanteurs
Viens goûter les senteurs
Ce cocktail où se mêlent
Le gingembre avec la cannell’
[Honorine]:
Oui c’est l’effet du tropique
Qui me pique, pic, pic, pic…
Je sens les muscadiers,
Je sens les poivriers
Et les bananiers !…
[Pedro]:
Le parfum des néfliers
Et des doux pistachiers
N’ vaut pas l’étuvier tendre …
[Honorine]:
Tous ces arbres tropicaux
Vous incitent aux bécots,
Allons-y mon coco !…
{au Refrain}
Si je comprends bien
Tu me veux mon chien
Sous les grands palé…
Tu viens !…
Herrmiss
Version plus récente recommandable : par Chanson Plus bifluorée.
Lisztfr
J’aimerai bien que quelqu’un réponde à la question des contradictions internes de ce qu’on appelle la civilisation, à savoir la nécessité de se soumettre à la course à la reproduction et donc, du pouvoir, les vertus de l’égoïsme, de la loi du plus fort, avec l’exigence de collaboration, de bien collectif ? Il y a des contradictions insurmontables à ce niveau il me semble, il faut aussi arrêter de se leurrer et de se prendre pour « civilisés ». On ne l’est pas. Nous sommes des flux génétiques, des passages pour des brins d’ADN malins, toronnants.
juan nessy
« Je me livre en aveugle à l’ADN qui m’emporte »
Racine n’avait pas prévu cette nouvelle version de la querelle des anciens et des modernes .
HP
Dans la plupart des civilisations, ce n’est pas son génome qui compte mais celui du groupe. Groupe qui n’est défini que relativement : préférence à ses enfants, puis neveux, puis voisins, à ceux qui parlent la même langue, ont la même religion, la même couleur de peau… puis sont des primates, des mammifères, des animaux, des vivants…
Le choix des limites est aussi social et culturel. La compétition en tant qu’individu contre d’autres est une absurdité créatrice d’angoisse et d’agressivité, on est fait pour vivre en communauté(s).
Statistiques de novembre 2009 du réseau MIGREUROP relatives aux clandestins disparus en mer aux frontières de ‘Europe forteresse
3059 dans le Canal de Sicile
2275 entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne
828 en mer Egée entre l’Egypte et la Grèce
220en mer Adriatique
Des hommes, des femmes, des enfants se sont ainsi noyés dans leurs tentatives pour rejoindre une Europe mythique fuyant la misère, les poursuites politiques, le désenchantement d’un continent.
Où sont leurs restes, ou plutôt les débris de leurs restes, sinon dans les entrailles de ces poissons ou de ces crustacés carnivores que nous achetons sur les marchés (ou le coeur des bactéries ou le sable des grèves) ? Ainsi nous ingurgiterions sans le savoir des portions de frères humains, leur accordant par notre cannibalisme l’accès à un eldorado improbable enfin atteint et où nous, les autochtones, survirons dans le corps de cette globalisation des injustices et les errements des dirigeants !
Ces morts en mer, engloutis dans des fonds opaques, ne peuvent-ils se révéler comme une métaphore désespérée comme pourrait le dire Paul, de notre propre inconscience, de nos propres nages affolées, de notre incapacité (ou qui sait capacité) à atteindre un rivage où reprendre pied et souffle, où rencontrer d’autres naufragés prêts à une aventure commune ?
Ces morts en mer, engloutis dans des fonds opaques,
… » Un coquillage, une conque touchent là un crâne, ici le limon bouge, libère une bulle qui monte du fond de l’océan, non pas pour hurler, se plaindre ou haïr, mais juste chargée de hautes ténèbres, pour s’offrir tranquille à la lumière… »
Glissant-Chamoiseau/ L’intraitable beauté du Monde.
et, aussi ( dans mon volontaire désordre des mots)
… » Les revanches ne vont pas si loin, elles ne ramènent rien du passé, la seule revanche vivable et celle du dépassement des murs, et de la liberté de l’esprit. »
/ même opus .
Peak.Oil.2008
Notre civilisation est malade de ses excès … et ce n’est pas nouveau.
… »une constitution n’est-elle pas le cadre juridique idéal pour organiser ces rapports sociaux ? Et étant donné la place qu’occupe actuellement la « phynance », s’attaquer à son hégémonie et résoudre de ce fait les « externalités » (en terme guerriers on dirait dommages collatéraux) me paraît être un premier pas intéressant. Vous parlez d’idéalisme, moi je vous trouve très naïf, d’écarter d’un revers de main (au prétexte que le problème est ailleurs) la seule proposition qui s’attaque concrètement aux conséquences de la révolution (réussie) néo-libérale. »
Eh bien, non, une constitution ,etc…
Pour quelles raisons voulez-vous organiser les rapports sociaux ,c’est à dire la gestion de la force de travail (ou du troupeau humain ). Il n’y pas d’hégémonie de ceci ou cela: il y a un mode de production. Si les critiques , ici, portent essentiellement sur « la finance prédatrice », c’est parce que c’est une critique tronquée : je note simplement qu’il s’agit d’une façon bourgeoise de voir les hommes et le monde. Les financiers sont » corrompus », « égoïstes » etc…mais que dire des industriels ? Sympathiques et indispensables : industrie de l’armement, du nucléaire, des mines, des élevages…de la déforestations, industries de la prison, des camps …?
Et c’est bien une position bourgeoise, car elle s’en réclame ; Sir R. Keynes,etc..
quant au prétendu argument ; Debord ou même Marx, ou qui vous voulez, ne « sont pas des ouvrier de Renault »,, en effet, sauf cum grano salis : il ne s’agit pas d’un péché d’origine :il s’agit de prise de parti.
Il y a de la plèbe dans toutes les classes » Hegel
Vous ne semblez pas saisir que c’est tout l’arc historique qui est en cause : La Fin des Sociétés de Classes, non pas un arrangement, une nouvelle donne, etc…
seul un mouvement social d’une grande ampleur peut accoucher de « proposition » c’est-à-dire de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, sans médiation, sans classes, argent, genre. Ce n’est pas une question de réforme, ni de finance, ni d’interdire ceci ou cela,.
Naïvement (càd : nouveau, neuf) c’est une question qui dépasse de loin tout cela, c’est la question du Communisme;
Fab
AMUTIO DENIS :
On ne comprend pas ce qu’est ce mode de production basé sur l’exploitation et la valeur, lorsqu’on ignore que c’est un système dont la fin et les moyens se confondent : le but de la production est la reproduction des conditions de la production.
Meilleure base on ne peut trouver.
ghostdog :
Comment collectivement pouvons nous mettre en place d’autres conditions de production ?
La réponse est dans la question ! Collectivement, en y pensant, en en parlant : le but c’est le chemin.
Pierre-Yves D. :
Il ne s’agit pas de sauver à tout prix le capitalisme, mais d’abord la civilisation, par civilisation je n’entends pas des valeurs données d’autorité, mais à l’inverse la possibilité de questionner les valeurs, précisément parce que les valeurs sont le produit de nos relations. L’histoire de l’Europe en particulier, c’est l’histoire de l’incessante dialectique des idées ainsi que celle des institutions qui furent la traduction concrète de ces idées, où des puissances s’affrontent et se fécondent : l’individu face à la société, l’Etat face à l’Eglise, le principe immanent face au principe transcendant, sans que jamais aucun ce ces pôles ne gagne vraiment la partie.
Vous ici ! Étonnant…
L’histoire de notre civilisation, c’est l’histoire de l’incessante dialectique élitiste, qui s’appuie sur une valeur de base (donnée d’autorité ou pas, on peut en discuter) : la soumission à des croyances (j’ai déjà (…) expliqué pourquoi : la peur existentielle). Et si on ne casse pas cette valeur de base ça risque de durer, la dialectique élitiste ! Surtout si l’on « commence » en imposant une constitution élitiste !
Pierre-Yves, je vous le dis de nouveau : vos propositions sont bonnes, chirurgicales. Qu’est-ce qui « vous » empêche d’élargir l’angle de vue, l’angle d’attaque ? Vos propositions seules ne résoudront pas le problème de la soumission. Elles permettront de repartir sur de bonnes bases économiques (pour ceux qui les adopteront), mais le mal resurgira (j’attends toujours les preuves historiques du contraire…), puis la commune refleurira…et puis ça recommencera !
Tout le monde décrie l’influence des médias dominants, pourquoi celles et ceux qui ont la parole, dont la parole est écoutée par les politiques et par les médias, ne proposent-ils de débattre publiquement de sujets qui font notre quotidien, notre vie ??? J’en ai proposés, mais il y en a d’autres… C’est le sens de la phrase que citait Denis : NOUS NE SERONS SATISFAITS QUE DE CE QUE NOUS AURONS BRICOLE NOUS-MÊMES, GUY DEBORD. On peut ajouter : PAR DÉFINITION. Tout converge dans ce sens, tous les bons conseils des religions, toutes les philosophies, tous les penseurs, toutes les Lumières, et au fond toutes les volontés de tous les hommes de bonne volonté…
Alors pourquoi freiner des deux pieds ? Pourquoi toujours et encore adopter la même méthode qui descend d’en haut en espérant que le bas s’en imprégnera, qu’il réagira ?
Certains se demandent ce qui viendra après, mais Denis l’a dit :
Vous me dites « Que proposez-vous? », la question résume l’aporie du raisonnement qui y conduit : vous confondez un mode de production en crise et un restaurant : »qu’est-ce qu’il y a au menu ? Que me proposez-vous ?. Justement, rien et la phrase de Debord est suffisamment explicite « Ce que nous aurons bricolé NOUS-MÊmes », ce n’est pas une « proposition », qu’est-ce alors ?
De quoi peut-on rêver de mieux que chacun parvienne à rêver sa vie et à en discuter avec son voisin ? Ça peut (et ça a !) fait l’objet d’une vie. C’est pas plus compliqué que ça la vie, contrairement à ce que l’on persiste à croire, soumission oblige…
AMUTIO DENIS
à paco » D’abord, calmez-vous, vous m’avez l’air très agité dans votre bocal. »
Qu’est-ce qui peut vous faire dire cela ?
Je ne suis ni spécialement agité ni dabs un bocal, ni un poisson, voyez-vous…
Je pense, ad contrario, que VOUS devriez vous renseignez à propos de cette période, c’est vrai il y a plein de bons bouquin, et aussi plein de mauvais, c’est pourquoi je me permet de vous conseiller la lecture de G.Debord afin de préciser le contenu de cette période de »transition démocratique »…
J’insiste ; Aznar ( porté au pouvoir démocratiquement, comme de nombreux cadres démocrates) est le symbole même du fait qu’il y eu continuité et non « effondrement » ni rupture.
Quant à savoir si le monarque et sa femme ont beaucoup souffert pour faire semblant d’adhérer, je m’en fiche :ce qui m’importe :Juan Carlos faisant le salut nazi-fasciste au balcon en compagnie du dictateur (Vous connaissez cette PHOTOGRAPHIE ?)
D’autre part, j’ai fréquenté l’Espagne tout au long de mon enfance et adolescence, et encore à présent, ma mère et mon père , est et était de là-bas, donc…
Les symboles : le Roi faisant le salut nazi-fasciste, le drapeau, celui de la monarchie :exhiber « el pendon morado », le drapeau de la République est passible d’amende…Les dirigeants Carillo ou Gonzalez (PCE,PSOE) se sont empressés, honteusement, d’aller prêter serment à cette bannière honnie, celle des franquistes…Pas de rupture, une continuité, mon bon monsieur…
jean-luce morlie
Manifestement, les expériences communistes ne mettent pas fin aux classes (et ce n’est pas la faute à la course aux armements exigée par l’Ouest), de plus la classe bureaucratique y est encore plus puissante. Qu’ espérer -vous ? Est-ce un moment de joie collective, oui certes, et puis après … c’est contre ces dérives qu’il serait utile d’ajouter un volet économique aux constitutions « bourgeoises » et « prolétariennes » aussi bien.
peter
Tout le monde financier et politique et les critiques comme vous savent depuis longtemps que certains pays sont en difficulté croissante et on se rend compte de toute la mascarade des médias qui ont l’air de découvrir le problème (même BFM) à chaque fois que celui-ci apparaît.
Entre temps les spéculateurs spéculent et certains jeux du casino restent autorisés donc ils en profitent et poussent les états à renflouer leur fond de roulement . Quelle hypocrisie, quelle gabegie.
Je me demande si l’argent facile, en ne servant presque uniquement que de son petit doigt, ne fait pas perdre la mémoire (historique,sociale,environementale), si ce n’est pas aussi grave que l’alzheimer ou le vieillissement prématuré du cerveau, et qu’un plan de la dépendance vis à vis de cette catégorie d’individus formatés ne devrait pas être activé, pour leur apporter un soutien psychologique et les remettre dans des perspectives de la réalité économique, sociale et humaine.
Faudrait en parler au Président!
wayside
Nous vivons dans un monde apparence qui est l ombre de la realité.
Mikael Jackson
Jérémie
Ne désespère pas autant l’ami(e), il vient bientôt, non pas celui à qui tu penses déjà, mais bien
le banquier pour mieux te faire les poches, tu sais c’est un peu pour la bonne économie du monde qu’il veut ça, tu vois il n’y a pas tant de raison de s’inquiéter comme lui, car même en période de disette il n’oublie jamais son autre créance contagieuse de plus, alors elle est pas belle la vie avec un peu plus de grippes-sous au dessus des êtres, des peuples, ni Dieu, ni Maître, ni même meilleur principe de prudence et de raison au dessus de nous, se redisent-ils tous à chaque fois, pour s’en rassurer, s’en convaincre, pour perdurer ainsi. Je sais, je sais tu aimeras bien toi aussi savoir mieux compter et donner comme le banquier, aussi bien envers Paul comme envers Pierre et Jacques, surtout que Noël approche pour beaucoup d’enfants.
Vous terminez votre billet par une claire allusion à Philippe Descola, un autre anthropologue de la filiation de Levi-Strauss. Une explication pour les moins branchés est peut-être utile. Je mets un début de pistes ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Descola .
Rumbo
« »Ne nous laissons pas impressionner par l’uniformité obligatoire des phénomènes de masse, bien au contraire. Les tentations d’établissement d’un État universel ou d’une Paix universelle n’ont jamais été annonciatrices que d’un effondrement universel » »
(ndlr, n’est-ce pas Messieurs Attali, Soros, et consorts mondialistes?)
Arnold Toyonbee (dans A study of History)
Calimero
Comment voyez vous le retour à la réalité pour les occidentaux?
La chute brutale du niveau de vie des occidentaux que beaucoup annoncent n’entrainerait-elle pas une réindustrialisation de nos nations développées.
Et donc quel impact pour les pays emergents, les chinois, les indiens? Auront ils l’autonomie pour continuer leur développement dans la mesure où les industries tendront à revenir vers nos pays ?
Le protectionnisme va t’il revenir en force?
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270 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 26 NOVEMBRE 2010”
Peut-être faut-il se promener en tenue bizarre dans la rue avec une bougie en plein jour comme Diogène avec la pancarte « je cherche un homme » ou « je cherche un économiste » etc…?
Bien sûr, si moi je le fais, on va tout de suite m’enfermer. Mais si Paul Jorion produit une variante actualisée de Diogène avec sa bougie sur un plateau télé, ça pourrait faire un buzz!
Vous abordez sur la fin un sujet de nature à faire réagir presque tout le monde : l’effet de la crise sur l’épargne personnelle.
Pourquoi ne pas analyser ces effets plus précisément et diffuser cette information, afin qu’elle pénètre (sink in, dawn on…) les populations. Exposer les enjeux froidement et avec réalisme produira peut-être un mouvement salutaire? Ou un bank-run général…
Avant les effets, se sont les causes qu’il convient d’analyser « froidement », lire l’excellent « La Grande Régression » de Jacques Généreux (seuil), ça peu aider ! cordialement
Petit plus que je viens de découvrir : http://www.dailymotion.com/video/xfs14y_jacques-genereux-pg-de-financiariser-l-economie_news#from=embed
bonjour savier,
vous parlez d’informer, ça supposerait que les gens qui détiennent les canaux médiatiques aient une conscience sociale ainsi qu’ils soient indépendants des groupes financiers. si vous lisez les journaux vous avez du noter que les conseils d’administration des entreprises du cac40 sont très ‘interpénétrés’ pour rester sobre, des affaires en famille en somme (couverture type ‘les 200 familles qui tiennent la france’).
« informer » comme Paul le fait sur ce blog par exemple…
Evidemment que les collusions financiaro-mediatiques ne donnent qu’un substrat propagandiste…
@ Roland
Les causes sont connues, en exposant les effets on peut toucher les individus et creer de l’inertie
J’aime bien : » Il faut des adultes dans la cour de recreation ! »
Vous pensez a quoi ? Le retour des contre pouvoirs ? Le retour de Dieu ? Un etat a l’echelle de la planete ?
Je trouve également très pertinente cette allusion aux enfants dans la cour de récréation, au fait que nos sociétés manquent tellement d’adultes, au sens véritable, et dans tous les domaines. Nos sociétés d’abondance matérielle et de consumérisme ne nous ont certes pas aidé à devenir adultes, bien au contraire.
Le mental et tout son cortège : son agitation dans chaque bocal, la dispersion, la confusion, l’ignorance, le conflit, la vanité, l’égoïsme, bref le séparateur en nous, voilà un aspect de l’enfant.
La vision d’ensemble, prendre de la hauteur, tenter de saisir l’ensemble des innombrables causes et circonstances ayant amené à cet état particulier du monde aujourd’hui, l’accepter comme réel et tenter modestement, chacun à son niveau, d’agir à partir de ce qui est (et non de l’illusoire « ce qu’il aurait fallu »), la prise en considération des besoins des autres, bref, l’unificateur en nous, voilà un aspect de de l’adulte.
Les civilisations naissent, vivent et meurent, comme tout ce qui est vivant, composé. Notre civilisation meurt, ce blog est un peu comme un journal de suivi médical, certains espèrent une guérison, d’autres un sursis, d’autres se désespèrent de (ou espèrent ) sa mort plus ou moins prochaine. Il semble que l’état de décomposition soit bien entamé : je suis d’avis qu’il faut favoriser une mort digne, sans acharnement thérapeutique mais avec de vrais soins palliatifs pour soulager au maximum la souffrance pour les populations (dont je fais partie prenante), préparer et accompagner le deuil à venir…
Il est des morts sereines, d’autres qui sont vécues de manière traumatisante dans la confusion et la peur la plus extrême.
Qu’elle soit vécue globalement -et différemment pour chacun – dans telle ou telle attitude parmi l’éventail des états d’esprit allant de la manière sereine à la manière la plus anxiogène, cela aura des conséquences extrêmement importantes, incalculables, pour les temps à vivre après l’effondrement probable de nos modes de vie actuels. L’origine de la crise se situe dans l’esprit et le cœur des hommes. En cela, à partir du présent, nous pouvons agir pour une transformation positive.
Des adultes, autrement dit de la responsabilité et de la maturité c’est sûr.
Mais comme cela n’indique pas la direction, Paul demande aussi « que faut-il faire »?
Et réponds je ne sais pas, fort conscient que l’interdiction de la spéculation ne suffit pas.
Ce qu’il faut faire ?
Mettre le monde à l’endroit.
Produire pour satisfaire les besoins, pas le profit.
Echapper ainsi à l’exploitation de l’homme et de la planète
qui mènent désormais à la perpétuation de la misère,
à l’explosion des inégalités, à à celle des criminalités qui va avec,
aux guerres et à l’épuisement de notre environnement.
La décadence menace, rappelle Paul.
Elle n’est pas inéluctable, le bien commum peut encore s’imposer
à la logique de l’avancée sans fin du monstre nommé capital.
On appelle cela comme on veut: le socialisme, l’autogestion, la démocratie…
on est de plus en plus nombreux à dire « le bon sens »…
Autrement dit la réponse est politique:
il faut s’unir, se rassembler, se préparer dans les luttes partielles,
et par la force et le nombre en finir avec l’Etat du capital,
en finir avec l’appropriation privée du capital.
Alors la responsabilité et la maturité de chacun trouvera sa cour d’expression.
La recreation est le moment où l’on laisse les enfants crier et se battre en fermant les yeux.
Les choses serieuses se jouent au conseil de classe.
Il aura lieu en fevier.
http://www.brica.co.za
Il sera interessant de voir quelle couverture mediatique lui est reservé en « Occident »
Bonjour,
Merci pour vos video ,que je suis chaque semaine .
Voici un petit texte qui explique la cour de récréation,en référence aux députés européen.
http://www.ordp.vsnet.ch/fr/resonance/2004/juin/gayet.htm
« La cour de récréation, laboratoire de civisme?
A voir les enfants courir dans tous les sens, à les entendre crier à tue-tête, comment ne pas penser que règne décidément dans les cours de récréation une confusion propre à donner le tournis à quiconque chercherait à en percer le mystère? Car c’est bien d’un mystère qu’il s’agit. Cette anarchie reste joyeuse parce qu’elle se conclut rarement par des drames: les corps ont beau se précipiter les uns vers les autres, ils parviennent à s’éviter avec une précision qui atteste qu’à chaque instant tous les gestes se régulent et se contrôlent. Comme si des lois physiques insoupçonnées s’opposaient à ce que le désordre apparent se mue totalement en chaos. Et ce n’est pas la seule présence des rares enseignants préposés à la surveillance et à la sécurité qui suffit à expliquer qu’une sorte d’ordre s’impose malgré tout. Ceux-ci s’allouent aussi quelques instants de repos et en dépit de leur vigilance obligée, ils profitent de la récréation pour délaisser leurs tâches pédagogiques. Où plutôt ils n’assument plus qu’une tâche pédagogique négative: veiller à ce que ne s’accomplissent pas des actes dangereux et répréhensibles. Si les actes restent visibles, les paroles restent diversement audibles dans le brouhaha général et sont plus difficilement contrôlables. Or, reconnaissons que si les enfants ne se contrôlaient pas eux-mêmes, la tâche de surveillance deviendrait impossible. »
comme disait Alfred
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » ,
si nous n’allons pas vers l’efficacité peut être atteindrons nous la beauté terminale…
Tricky – Really Real
http://www.youtube.com/watch?v=SC2QFVBmWvY
merci roma, je l’avais loupé celui-là… on trouve vraiment tout sur le blog de paul jorion
@ roma
Cette vidéo inclut du contenu de WMG, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur.
André lorimier
Québec
euh… Tricky – Mixed Race (zip)
Et si c’était Dieu, celui qui « quelque part nous écoute » ? S’il n’y avait plus d’autres alternatives que d’y croire en vain nous nous prédisposerions à l’accueil dans l’attente attisée d’une foi vers laquelle, humblement, nous nous inclinerions? Enfin, peut-être?
Oui, c’est aussi ce que je pensais en écoutant ce billet…. mais Dieu a déjà parlé et proposé des solutions , (si c’est lui qui parle) ..
Exode, nombre, Deutéronome( ex Ex 22/23, Dt 8 etc)……………..
mais jamais ces « théories économiques » n’ont été vraiment prises au sérieux, pendant quelques temps quand ça va très mal, et puis dès que les choses s’arrangent on recommence
Amos 2,3,4
Luc 16 19
et aujourd’hui encore des hommes comme Jean Ziegler
mais ne désespérons pas , peut être un prophète un jour va se lever ( nehémie 8)
Et comme disait l’autre ; pour changer le monde commençons par vous et moi..
bon courage
Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France
16 novembre 2010 14:53, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en terme d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…. BNP Paribas grosse banque monde actifs Bloomberg. Les actifs de BNP Paribas dépassent le PIB de la France – LMOUS
Oïez, oïez citoyens. Début novembre, BNP Paribas devenait la plus grosse banque du monde en termes d’actifs, selon Bloomberg (*). Cocorico !!! Euh… Cocorico ? Oups, ‘fallait pas en parler ? Désolé…
Le décompte de Bloomberg a de quoi faire frémir. Les actifs de BNP Paribas ont augmenté de 34% sur les trois dernières années, pour atteindre 2 240 milliards d’euros… soit plus que les actifs de Bank of America (la plus grande banque américaine) et de Morgan Stanley réunis !
Et, surtout, plus que le produit intérieur brut (PIB) français ! Logiquement, une telle niouze aurait dû faire les choux gras de la presse nationale, toujours prompte à enfourcher le coq pour hisser haut notre magnifique drapeau tricolore. Sauf qu’il aurait été difficile d’évoquer cette étude sans… rapporter l’analyse qui va avec…….
http://www.lesmotsontunsens.com/les-actifs-de-bnp-paribas-depassent-le-pib-de-la-france-8423
La révolte des étudiants anglais s’installe et s’organise
26/11/2010 – Ouverture libre
La révolte des étudiants anglais contre les mesures d’austérité du gouvernement n’est pas un feu de paille. Après sa deuxième manifestation le 24 novembre (130.000 manifestants dans plusieurs villes universitaires), elle prend racine et s’organise en un mouvement structuré et sur le long terme, pour devenir un fait politique de la situation britannique.
Avec ce mouvement, la contestation sociale brutale de la politique officielle est en train de “s’institutionnaliser”, avec un fort soutien des étudiants. Les démocrates-libéraux, qui font partie du gouvernement, sont divisés au niveau parlementaire et certains députés ont des contacts avec les étudiants.
Une structure de désordre contre la politique officielle du système est en train de naître.
Dans le Guardiuan du 25 novembre 2010.
….»More demonstrations are planned for the next month. More than 11,000 students have signed up to another wave of classroom walkouts and marches planned for next Tuesday. The demonstration will coincide with a Commons debate staged by Labour in a bid to expose Lib Dem divisions over the coalition’s plans to dramatically increase tuition fees……
@SIGNATURTE = dedefensa.org
http://www.dedefensa.org/article-la_revolte_des_etudiants_anglais_s_installe_et_s_organise_26_11_2010.html
les effets immediats de la structure de desordre :
Une du Wall Street Journal,au lendemain de la manifestation : la rebellion au coeur de Londres,centre de la finance europeenne
Affrontements ce jour dans plusieurs villes anglaises
http://www.20minutes.fr/article/628157/monde-manifestations-grande-bretagne-13-blesses-15-arrestations-londres
http://www.guardian.co.uk/education/2010/nov/24/student-school-pupils-protests-walkout
CONSEQUENCE IMMEDIATE EN COURS LES CAPITAUX FLOTTANTS DES MULTINATIONALES QUITTENT L’EUROPE
L’EUROLAND face a la crise de trop
Depuis l’eclatement imprevu ?,de la crise irlandaise,resultat de l’octobre français,le bankrun des multinationales par le retrait des banques irlandaises (pourtant paradis fiscal), a commençé en septembre et s’est acceleré en octobre ,sous la crainte de mouvements sociaux en lien et echo avec le mouvement en France.
Lien qui s”est devoilé publiquement a Londres lors de la manifestation des etudiants (tous ensemble en français), comme en Allemagne, lors du blocage du train de dechets radioactifs (blocages resolus et desobeissance de masse franco allemande),et a Barcelone lors de la greve generale espagnole et l’occupation de l’ex Banque Centrale, posant la question de la visibilité mediatique sur la durée et l’occupation de la ville, comme du debat de masse et de ses lieux .
Le systeme est mis a nu,une dynamique nouvelle s’accelere,quasi invisible vu le brouillage mediatique,encore faut il relier les points dans chaque pays comme entre eux : Grece, Irlande, Espagne, Portugal, Italie, France, Belgique,Allemagne,Grande Bretagne,etc .
un systeme capitaliste mondial devenu irreformable mais non encore totalement perçu comme tel :
Vincent Benard – Le dramatique héritage économique et social des années « bulle »
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-le-dramatique-heritage-economique-et-social-des-annees-bulle
DIALOGUE-16 : La “tension psychologique insurrectionnelle”
24/11/2010 – Ouverture libre
Dans votre précédent “DIALOGUES”, vous soulevez la question de ce que je nommerais “l’insurrection populaire et postmoderniste”. (Je préfère à la réflexion le mot “insurrection”, voire le mot “soulèvement”, que le mot “révolte” ; pour moi, ces mots expriment une dynamique presque propre à elle-même, engendrée par une situation de pression, qui est une réalité présente dans le mécontentement général, beaucoup plus nettement que le mot “révolte”, qui garde pour moi un élément de staticité soudain rompue, et un élément d’élaboration, de planification, qui n’est plus de notre temps.) Bien entendu, la principale énigme de l’insurrection, c’est le comment s’insurger, se soulever contre le système…
“Comment”, parce que c’est la question essentielle pour l’instant ; les autres questions, qui apparaissent en général beaucoup plus essentielles, – “se soulever avec quelle efficacité” et “se soulever dans quel but”, – m’apparaissent complètement secondaires chronologiquement mais aussi complètement secondaires ontologiquement….
http://www.dedefensa.org/article-dialogue-16_la_tension_psychologique_insurrectionnelle__24_11_2010.html
Ce comment concerne avant tout ceux qui ont lutté par procuration, qui ont au mieux participé aux manifestations syndicales et qui attendent la suite pour vraiement s’y coller,faute de perspectives ?ni de visions sur le reel immediat.
Ceux qui se sont jetés dans les blocages, occupations, assemblées etc, sont aussi deja dans la recherche du pourquoi et avec qui,posant la question du pouvoir.
Ce n’est que par un debat collectif general et societal de masse qui n’a pas encore eu lieu, qu’une revolution culturelle anticapitaliste internationale entrainera les millions de revoltés dans l’auto activité permanente prelude a l’auto organisation.
Tiens, les capitaux flottants pourraient-ils quitter tous les pays occidentaux en même temps ? pour aller se réfugier chez les émergents en attendant que ces derniers ne les confisquent : un juste retour de bâton : ça arrive ces choses là dans l’histoire.
Vidéo inaccessible (pour le moment);
Ca marche sans problème ici… Quel est le souci exactement ?
J’ai aussi un problème, ça marche un peu, puis, plus de son et coupure. Idem en allant directement sur dailymotion.
La vidéo a été inaccessibles pendant les premières minutes et marche parfaitement à présent.
@ Sylba et VB
Je viens de faire le test sur 3 configurations différentes : tout fonctionne parfaitement, sur le blog et sur Dailymotion.
Vérifiez votre connexion internet et éventuellement les mise à jour de FlashPlayer pour vos configurations.
Pouvez-vous utilser un autre site que dailymotion car depuis les USA ca ne marche pas toujours et il y a une coupure de pub toutes les 5 minitues!!!!
Bonjour Paul,
Donc, j’avais raison: vous aviez une lassitude profonde, une désespérance.
Aujourd’hui, il faut se motiver artificiellement, puisque les nouvelles sont en dessous de toutes espérances. Méthode Coué. Méthode de jésuite, qui dit « tu n’as pas de problèmes quand tu vois ceux des autres moins bien lotis que toi »
Oui, les civilisations progressent, arrivent à leur apogée et dérapent vers les enfers. Je l’écrivais en 2006. Je le reprenais avec une autre constatation.
Idéologies suicidaires? Saisonnières?
Dans un commentaire qui se voulait « méchant », un commentateur qui voulait du bien disait « que j’écris pour meubler mon vide ». Cela m’a fait beaucoup sourire.
Prolonger l’agonie, comme vous dites?
Le problème, c’est que les processus deviennent de plus en plus complexes.
Alors, o,n traite au coup par coup. On met des emplâtres sur les jambes de bois en n’ayant plus le temps de chercher les raisons aux problèmes. J’ai bien connu ce processus dans ma carrière. Ce n’est donc pas récent. On n’a plus le temps de réfléchir entre métro-boulot-dodo. Nous sommes devenus des zombies par obligation.
On réagit, plutôt qu’on agit. Les adultes, qui sont-ils? Probablement les philosophes. Pas ceux des Lumières, mais d’aujourd’hui et ils sont aussi nombreux,
La situation de la Chine, ben, c’est celle qu’on ressentait après la guerre. Cela ne peut aller mieux demain qu’aujourd’hui.
Redistribuer les tâches et les moyens, voilà, le souhait que j’aurais pour les années à venir.
Certains en crèvent à trop devoir faire. D’autres crèvent dans l’inactivité.
Paul,
Je reviens encore une fois. Nous avons à peu près le même âge.
Qu’est-ce qui a changé par rapport à nos débuts?
On a vu les automatismes, les robots, l’informatique qui ont permis de superviser les processus de fabrication, mais n’ont plus permis de créer ces processus et les voir installer en finale.
Nous sommes retourné à l’époque des Temps Moderne montrée par Charlot.
Nous avons eu une certaine chance d’être « just in time ».
Heureusement les espérances des jeunes ne sont plus les mêmes que les nôtres.
Ca aussi je l’ai remarqué, très vite. Les aspirations ne sont plus les mêmes.
Cela malgré ce que les médias continuent à donner comme information.
Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive.
Le Vif Express belge dans son dernier numéro, a à la une, un dossier « Comment doper votre salaire? ».
Il ne se pose pas la question de « Comment doper votre plaisir? ».
Juste un seul conseil y était « Forme de rémunération, non financière ».
Mais quelques conseils sur comment se distinguer des autres.
Individualiste, peut-être, j’ai écris, il y a longtemps, » Aides-toi, tu t’aidera ».
Paul est de plus en plus optimiste : il reconnaît que la solution D est inévitable sinon la meilleure. Et la chute de l’empire romain était un bien nécessaire à un recommencement….
@Jean-Luc
Dans l’absolu, la chute de l’Empire Romain a peut-etre ete une bonne chose, mais combien de vies ont du etre broyees dans l’effondrement.
« La théorie de Ward-Perkins, plus que celle de Bury et d’Heather, identifie une série d’évènements cycliques qui viennent ensemble causer le déclin définitif. La principale différence entre son travail et celui de Bury était que, comme Heather, il avait accès aux rapports archéologiques qui renforçaient l’idée que la chute fut un sérieux désastre pour des millions de gens. »
tire de:
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_de_l%27Empire_romain_d%27Occident
JeanLuc dit : 26 novembre 2010 à 12:39
Vous trouvez Paul Jorion de plus en plus optimiste parce qu’il dit être désespéré et envisage l’option D. Je n’ai pas tout à fait la même appréciation.
Je le trouve réaliste et lucide. Il me rend optimiste parce qu’il appelle à prendre de la hauteur, à sortir de l’idéalisme, à ne pas aller dans la rue pour tout casser, à prendre conscience de l’urgence et à agir avec quelques temps d’avance et non toujours avec un coup de retard.
De plus en plus, quand on parle d’effondrement, voire d’extinction, on peut être amené à s’interroger si, en se focalisant sur les questions de finance et de monnaies, on est bien en train de surveiller les indicateurs les plus pertinents pour résoudre le vrai problème qui affole les aiguilles économiques en tous sens.
Ceux qui font s’agiter les aiguilles, sont des gestionnaires de capitaux donc des gestionnaires de richesses.
Or la richesse de la terre, celle qui est fondamentale, celle qui est capitale, est essentiellement et uniquement constituée de la quantité d’énergie qu’on peut capter pour alimenter, chauffer, vêtir, protéger, éduquer, soigner, maintenir en vie notre communauté d’humains et les autres espèces vivantes qui nous sont nécessaires.
La question capitale qui se pose, alors qu’aucune source d’énergie nouvelle ne semble être disponible pour suppléer les énergies fossiles qui s’épuisent, est de savoir si nous sommes capables, en Europe, de résister à un changement plus ou moins brutal de condition de vie.
Certes, il y a 150 ans nos ancêtres vivaient sans ces énergies, mais ils étaient bien moins nombreux et leur mode de vie en faisaient des êtres d’autant plus différents de nous que les redistributions sociales on fait de nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés que certains vont même jusqu’à imaginer l’instauration de revenus sans même avoir besoin de travailler.
A-t-on les capitaux nécessaires en Europe pour financer une telle reconversion sans être, là aussi, toujours en retard d’un coup ? On peut en douter quand les créanciers des états s’inquiètent, et quand les banques, ces spécialistes des paris sur le futur ne prêtent que très difficilement.
Ils ont peut-être tenu à jour les études démarrées avec le Club de Rome.
Je ne peux pas imaginer que nos dirigeants n’aient rien fait faire aux échelons ministériels chargés de la prospective. On peut logiquement penser que si elles ont été reconduites, ces études ne sont pas très réjouissantes et que 2013 est l’échéance estimée nécessaire pour amener les populations à se rendre à une évidence douloureuse.
A moins qu’il y ait une solution tenue secrète. L’exploitation de l’énergie atomique n’a bien été révélée qu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Pourquoi ne pas espérer ?
Tenant lieu envers et contre tout de pensée obsédante, dopée d’optimisme par obligation la stratégie des traders en dit plus que d’écouter les déclarations des représentants de nos instances diverses, qui s’il est vrai s’adressent à nous le font dos tourné (le débat est défensif, national, pensée basse, et agressif et bluffeur aux frontières, aux parts de marché. lisez cet entretien de Joffrey Ricome, gérant de portefeuille chez State Street Global Advisors (franchement j’aimerais pas l’avoir pour beauf’) ; si tout va comme de bien entendu, comme prévu
http://www.lefigaro.fr/sicav/2010/11/26/04006-20101126ARTFIG00434-les-obligations-d-etat-ne-sont-pas-si-sures-que-cela.php
1 : « l’intervention de l’Europe en Irlande : « Il s’agit plutôt de rassurer les marchés financiers en cette fin d’année que d’éponger la dette de l’Irlande, puisque le pays n’a pas besoin de fonds avant juin 2011. » (…)
2 ; « le plan Irlandais ne suffira pas à rassurer les marchés financiers, tant qu’il y aura des risques sur le Portugal et l’Espagne. Les marchés ne se satisferont pas que l’Europe ait éteint un incendie local. » (…)
3 ; … « cela implique la création de prêts européens notés AAA qui feraient concurrence aux obligations allemandes ou françaises ».(…)
4 ; mais « Le profil sécuritaire de l’obligation d’Etat est donc sérieusement remis en cause. Entre le monétaire qui ne rapporte rien et des emprunts d’Etat pas si sûrs que cela, les investisseurs peuvent se demander quels sont les vrais produits sécuritaires ». je vous le demande, les rats optimistes quittent le bateau les premiers, on racle encore un peu le fond de cale, le grain prend des pourritures, qu’on va fourguer aux émergents, vent nul, ciel bas.
un peu de baume Terry Riley ~ Return of the Ancestors
http://www.youtube.com/watch?v=WLBKkBl7fNs&feature=youtube_gdata
Qu’est-ce qui doit être sauvé en priorité ? Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets ?
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions ?
Qu’est-ce qui peut être sauvé en priorité?: Qui peut, parce que sauve qui peut.
Qu’est-ce qui peut être abandonné sans regrets? Les regrets, car les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Qu’est-ce qui me permet de répondre à ces deux questions? Le petit Nicolas.
filantrop,
Je vous apparais ridicule avec mes questions. À ma première question, vous répondez « sauve qui peut ». Vous êtes pour le chacun pour soi. À ma deuxième question, vous répondez les regrets. En avez vous ? Je pense que non. À ma troisième question, vous répondez Le Petit Nicolas. Goscinny et Sempé ont créé un petit garçon avec une immense naïveté et une très grande candeur et une gentillesse infinie. Si c’est ainsi que je vous apparaît, cela me convient. J’aime mieux être un petit garçon souhaitant naïvement du bien à tout le monde qu’un réaliste prêt à tout pour ne sauver que ma peau.
La Chine un pays COMMUNISTE ? (ou dirigé par la bureaucratie du Parti Communiste Chinois ?)
La Chine est un pays socialiste, très exactement : République Populaire…
Communisme : pas d’Etat, pas de Classes, pas d’argent …c’est comme ça en Rép.Pop démocratique et socialiste ?
M. Jorion, dans ce cas de figure, vous vous contentez de répéter, comme n’importe quel insensé « communiste »… mais ,quelles sont les conditions réelles en Chine :le socialisme n’a pu exister que comme transition vers…le communisme, c’est ce caractère transitoire qui est. sa limite et sa contradiction. Le socialisme réel (URSS, Chine aujourd’hui) a abouti à cette impasse :bureaucratie, dictature militaire…
D’autre part le Mode de Production Capitaliste n’est pas, à proprement parler une « civilisation », de la même façon le concepr de « décadence » employé pour l’Empire Romain est non-opératoire (Lire P. Veyne), il n’y a pas eu de décadence de l’Empire Romain : ce sont des lieux communs faciles et sans base réelle.
De toute façon, ce n’est pas parce que « les gens » se sont dit « je fais ce que je veux » que la civilisation romaine s’est écroulé ( elle ne s’est pas écroulé), l’Empire s’est transformé de façon plus ou moins linéaire ou chaotique.
Il y a plus, selon vous la solution n’est pas de sortir dans la rue et de tout casser (c’est l’idée que VOUS vous faites d’une Révolution ?), mais de s’en remettre à d’autres individus ( toujours ceux des classes dominantes) pour les réformettes dont vous êtes le champion…cela n’a pas de sens.
Ce n’est pas la finance qui ne va pas, c’est l’ensemble des rapports sociaux qui arrivent à…terme; c’est les sociétés de classes, c’est l’exploitation, c’est les modes de production, et explicitement celui-là :basé sur la valeur et l’exploitation;
que l’€ s’écroule, aucune importance, Les chinois ne sont pas grand-chose sans les étatsuniens et les européens, c’est ce qu’il me semble…
Salutations paupérisées..
NOUS NE SERONS SATISFAITS QUE DE CE QUE NOUS AURONS BRICOLE NOUS-MÊMES GUY DEBORD
Taxer de réformette la proposition d’une constitution me semble relever de :
1)L’incompréhension ?
2)La mauvaise foi ?
3) La provocation ?
Citer Debord ne me paraît pas être un argument en soi, mais bon il semble que ce soit tout ce que vous avez à proposer… dommage.
Oui, REFORMETTE:
1) Car de toutes façons, le problème n’est pas là : pas dans la finance, dans la totalité du mode de production actuel, dont « la phynance » n’est que partie. C’est parce que la critique du « capitalisme financier » est une critique tronquée qu’elle ne peut accoucher que de ce genre de rongeurs;
2)On ne comprend pas ce qu’est ce mode de production basé sur l’exploitation et la valeur, lorsqu’on ignore que c’est un système dont la fin et les moyens se confondent : le but de la production est la reproduction des conditions de la production.
3) Aucune constitution, aucun discours, aucune compréhension si « justes » soient-ils ne sont capable de modifier la dynamique de cette sociéte d’exploitation : on nage en plein idéalisme (bourgeois, mais c’est ainsi), comme je le constate sur ce blog, malgré quelques commentateurs mieux « renseignés »
4) Vous me dites « Que proposez-vous? », la question résume l’aporie du raisonnement qui y conduit : vous confondez un mode de production en crise et un restaurant : »qu’est-ce qu’il y a au menu ? Que me proposez-vous ?. Justement, rien et la phrase de Debord est suffisamment explicite « Ce que nous aurons bricolé NOUS-MÊmes », ce n’est pas une « proposition », qu’est-ce alors ?
Pour ceux, nombreux, que la Chine intéresse:
Fin ou début d’un modèle ?
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article16161
Merci pour votre réponse.
A la lumière de celle-ci , je peux enfin conclure que votre commentaire relève de l’incompréhension. En effet, taxer de réformette une constitution touchant à l’économie parce que dites-vous, « la phynance » n’est pas le problème constitue dans le contexte actuel…ahumm une position réellement passionnante !
Le problème ce sont les rapports sociaux découlant des modes de production dites-vous. Je ne peux qu’exprimer mon accord.
Cependant je vous pose la question suivante, une constitution n’est-elle pas le cadre juridique idéal pour organiser ces rapports sociaux ? Et étant donné la place qu’occupe actuellement la « phynance », s’attaquer à son hégémonie et résoudre de ce fait les « externalités » (en terme guerriers on dirait dommages collatéraux) me paraît être un premier pas intéressant. Vous parlez d’idéalisme, moi je vous trouve très naïf, d’écarter d’un revers de main (au prétexte que le problème est ailleurs) la seule proposition qui s’attaque concrètement aux conséquences de la révolution (réussie) néo-libérale.
Votre critique est intéressante, vous souhaitez que nous ne arrêtions pas là, très bien, car je ne pense pas non plus qu’il s’agisse de la solution miracle.
Je ne comprends pas trop, par contre, ce ton méprisant (l’idéalisme bourgeois), à ce que je sache Debord n’était pas ouvrier chez Renault et tout marxiste qu’il fut, ses propos sont théoriques, il parle d’une place elle-aussi marquée par la domination…(culturelle, intellectuelle).
C’est marrant mais j’ai tout de même le sentiment que tout n’est black and white , et que l’intérêt essentiel de ce blog c’est justement de confronter les points de vue, de faire évoluer sa pensée etc.
quant au « menu » du restaurant », vous me dites, c’est A NOUS de transformer les conditions de production. Ok.
So what ? Je suis stupide, pardonnez-moi, je m’interroge. Comment ? Et ne me renvoyez-pas à moi-même (j’ai l’impression d’être face à un manager), il se trouve que je cherche à penser les choses de façon collective.
Comment collectivement pouvons nous mettre en place d’autres conditions de production ?
Bonne journée
@ Amutio Denis
Sur quels éléments solides, je veux dire théoriques, vous fondez-vous pour affirmer que Paul Jorion ne tient pas compte des rapports d’exploitation ? Avez-vous lu « Le prix » ou même seulement les différents billets qui s’y rapportent dans lesquels l’économie est sociologiquement analysée comme rapport de forces ? Où les prix participent de la reproduction sociale. Lorsque Paul Jorion propose le modèle triangulaire des rapports réciproques entre investisseurs, entrepreneurs et salariés, nous avons toujours ce postulat du rapport de force au coeur de l’explication. Ce qui, par exemple, permet à Jorion d’analyser le salaire comme résultante d’un rapport de force dans le cadré triangulaire précité et non comme Marx l’avait pensé, simplement le coût d’un facteur de production, en l’occurrence celui du travail.
Vous voyez, cela va plus loin que sa simple critique du capitalisme financier.
S’il est souvent question sur le blog du capitalisme financier c’est parce que c’est ce qui caractérise le capitalisme dans sa phase actuelle. Or réguler le capitalisme actuel – financier donc — c’est lui enlever son principe, lui couper les ailes, autrement dit le condamner à renier sa logique intrinsèquement prédatrice, une logique qui est l’aboutissement d’un développement historique lié à des contraintes de milieu internes et externes.
Si la logique prédatrice conduit à l’autodestruction du capitalisme et avec lui la disparition d’une civilisation, de toutes les civilisations, y compris chinoise, c’est par antithèse que seul un modèle viable et durable d’économie où primeront les liens solidaires, complémentaires impliquant ses différents acteurs, pourra prendre la relève. Les nouveaux rapports sociaux donneront naissance à une nouvelle civilisation matérielle dont nous pouvons dire ce qu’elle ne sera pas mais pas encore tout ce qu’elle sera.
Le mode de production capitaliste n’est pas une civilisation, sur ce point je suis d’accord, mais ce n’est pas ce que dit Jorion surtout si l’on connait un peu ses écrits et déclarations antérieurs. Ce qu’il dit, me semble-t-il, c’est que l’effondrement sans transition du système capitaliste risque d’entraîner avec lui beaucoup d’aspects significatifs qui ont fait notre civilisation, au premier rang desquels un certain questionnement philosophique ainsi que la démocratie qui lui est fondamentalement associée.
Il ne s’agit pas de sauver à tout prix le capitalisme, mais d’abord la civilisation, par civilisation je n’entends pas des valeurs données d’autorité, mais à l’inverse la possibilité de questionner les valeurs, précisément parce que les valeurs sont le produit de nos relations. L’histoire de l’Europe en particulier, c’est l’histoire de l’incessante dialectique des idées ainsi que celle des institutions qui furent la traduction concrète de ces idées, où des puissances s’affrontent et se fécondent : l’individu face à la société, l’Etat face à l’Eglise, le principe immanent face au principe transcendant, sans que jamais aucun ce ces pôles ne gagne vraiment la partie.
Pour ce qui est des mouvements sociaux, je n’ai pas d’a priori concernant leurs aboutissements futurs. Leurs modalités peuvent être très diverses. Comme vous dites ils ne sont pas forcément destructeurs, mais compter seulement sur le rapport de forces est insuffisant si ce rapport de force ne vise pas à créer un nouveau cadre de civilisation où les forces brutes du capital qui se déchaînent et dévastent les sociétés peuvent être contenues efficacement et durablement.
Pierre-Yves D. dit :
27 novembre 2010 à 00:54
Alors là, Pierre-Yves D. , j’en suis coite …
Si je puis me permettre, « vous en avez dans la calebasse » !
Je suis sincère ….
Cette analyse de la situation me semble équilibrée …
Allez les enfants – et c’est un autre enfant qui vous dit ça – :
http://www.youtube.com/watch?v=f62NzWHvUiQ
Y’a d’la joie 😀
Brian,
Vous avez raison. Ce genre de chanson n’existe plus. Il en manque énormément.
La dérision, l’auto-dérision s’est échappé par la même porte.
Je ne dis pas qu’il faille retourner à cette époque, mais regardez la date de sa création: 1936.
En plein marasme, qui suivait le crash de 1929.
Aller à contre courant, cela rapporte toujours quelque part.
C’est ça se distinguer des autres. 🙂
Brian,
Je ne sais si vous aimerez.
Pastiche de « Y’a de la Joie » de Charles Trenet
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois partout et y’a des noix!
Tout le jour, le cœur bat, chavire en ritournelles
C’est l’amour, « je ne sais que trop bien pourquoi »
C’est l’amour… Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a de la joie! Partout, y’a de la voix!
L’employer bat la chamade dans tous ses états
Mange du bon pain, boit du vin si fin que j’en viens
On voit un cœur qui s’endort là-bas
Comme un ange gris avec ses vœux d’avoir mieux
Miracle sans nom à la station Javelle
On voit le bobo qui sort de son tunnel
Grisé de soleil, de chansons et de rumeurs
Il court vers la ville, il court en pleines sueurs
Y’a de la joie! l’humour part en ballade
Comme une folle, il saute la peur à pieds joints
Puis il dit: « Tant pis pour toi si je tu es malade
Je t’embêtai toujours seul dans mon coin… »
Il a la foi, le percepteur qui prend sa raquette
Ramasse son fric et dit d’un air très doux
« Bien le bonjour! faut pas oublier la quête
Donnez tout Messieurs, donnez tout! »
Mais voilà soudain que je m’éveille dans mon lit
J’avais cauchemardé, bien mal m’en a prit
Il faut se lever, travailler pour se vêtir
Réapprendre à chanter même si çà cache le pire
Mais je crois que ce rêve inversé a du bon
Il m’a permis de reprendre une vielle chanson
Chanson de printemps, chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans, chanson de toujours
Y’a de la voix! Bonjour, bonjour les fricadelles
Y’a des fois! Avec le miel au dessus des émois
Y’a des croix! Et du soleil dans les prunelles
Y’a des Rois, partout et y’a des noix!
Alors, on a mal au foie, on cherche sa voix
On en perd la foi et on frissonne
C’est avec l’humour que les oreilles bourdonnent
Y’a de la joie, partout, car on y croit
http://www.youtube.com/watch?v=Mt20iGdWGNs
… On y revient toujours :
avec un chouïa de recul, un brin de nihilisme, et beaucoup d’humour !
Pleurons en cœur, rions du malheur, avec nos larmes dérisoires qui n’y changeront rien !
De toute manière, Fukuyama a dit que l’histoire été finie… quoique…
Et vu que Dieu est mort selon Nietzsche, que reste-il donc qui ait du sens ?
🙂
Effroyables jardins – Film (2) Y’a d’la joie
http://www.youtube.com/watch?v=z1ubvnFgRj4
@ Brian Jacob
Merci bien pour le lien à la chanson de Charles Trénet! En ce moment j’écoute « Nationale 7 ». Génial pour garder le morale, tout en continuant l’engagement!
Merci Roma, j’ai raté ce film …ce passage est trés beau :
Il y a de belles personnes, dans les moments les plus « délicats »…
Il suffit d’un tout petit rien pour retrouver du courage …
La culture et les cultures populaires en font partie
Charles Trenet, un géant …..
Bonjour,
Expliquer la crise par la recherche de l’intérêt personnel, c’est comme tenter d’expliquer le crash d’un avion par la gravité. Nous ne sommes pas des termites, comme c’est très bien montré dans le dessin animé Antz de Walt Disney.
Effectivement, les publicains romains étaient très soucieux de leur intérêts personnel, comme beaucoup de gens d’ailleurs. Ce qu’ils avaient de plus, c’est une milice pour aller collecter les taxes sous la menace des armes.
http://tinyurl.com/29x5on4
En procédant ainsi, ils satisfaisaient leur intérêt personnel au détriment de ceux qu’ils brutalisaient. Il est tellement évident qu’il ne peut pas y avoir harmonie des intérêts dans ces conditions. Notre intérêt personnel, c’est nous qui en décidons et nous seul : l’individu. Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt :
http://tinyurl.com/34mbbpn
Ou encore ce principe très simple que nous suggère Michael Shermer : « Choisissez toujours vos buts en gardant à l’esprit que les autres aussi ont leur but. Ne choisissez pas votre but en essayant d’empêcher les autres d’atteindre le leur. » (ma traduction)
http://tinyurl.com/37ogw98
Et, pour finir, ne regrettons pas trop l’empire romain.
http://tinyurl.com/2v8s2fd
Cdt,
GSF
Gu Si Fang, c’est toujours agréable de vous lire, mais votre anthropologie est erronée : individu, individualisme, tendre naturellement à réaliser son intérêt, concilier les libertés etc; autant de vieille baudruches philosophiques du premier libéralisme (celui qui était encore un peu honorable) disqualifiées depuis longtemps, de même que leur exact contraire (La masse, La société, La justice) etc. Vous confondez singularité et individualité, ou si vous voulez vous faites implicitement de l’individualisme l’essence de l’individualité de l’individu. Ce qui n’est pas stupide (on n’est pas coupable d’ignorer) mais faux : le grand batteur de jazz dialogue avec la formation, il devient ce qu’il est dans sa participation au rythme de cet « ensemble » au contours mouvants. En fait il n’y a d’individu atomique que dans des formes dégradées de l’existence, lorsque vous êtes renvoyé simplement à vous même par l’exacerbation de la rivalité, lorsqu’une force vous domine au lieu de vous augmenter. Vous savez bien que tant de choses nous traversent, tant de forces qui viennent d’au-delà de nous et pas forcément des autres d’ailleurs -qu’aucun homme n’est une île en somme- Pas d’insularité, du carrefour. De même pour l’intérêt : ce qui intéresse ne se laisse que très partiellement penser sous l’angle de l’intérêt -si vous entendez par là un profit personnel, financier ou autre, et qui suppose une rareté des biens ou leur appropriation exclusive. Intéresse tout ce qui produit une intensification de la vie, là où votre être s’implique dans le réel, c’est-à-dire s’y mêle et s’en trouve augmenté. La parade des ego, même bien éduqués, en est une forme des plus fades.
Je vois bien que votre libéralisme est des plus courtois et policé, qu’il s’efforce d’être humain, mais il s’accommode aussi des surnuméraires pour la raison même de ce qu’il est.
Nb : l’emploi du terme « termite » dans ce contexte : une réminiscence de Freud?
Je comprends bien votre raisonnement, mais tout de même lorsque vous vous en référez à l’individu bien élevé au bon grain de notre temps, et comme seul principe rationnel à prendre en exemple de penser comme de conduite, comme à l’image de tout ce beau monde d’idôles en or et en argent, n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? Pas de duce, vous en êtes bien sur ça
pour les nombreux individualistes de ce monde ? On glorifie c’est vrai tellement la liberté marchande de nos jours comme une déesse, peut-être même la meilleure déesse de la raison, évidemment lorsqu’il n’y a plus guère de meilleur principe de sagesse içi ou là comme en soi, on peut mieux alors se conduire comme on l’entend d’abord comme partout ailleurs,
Vous avez peut-être raison sur le moment, lorsque vous nous dites qu’il n’y pas du tout d’ordre cosmique à respecter dans l’univers et la vie, soit pour les autres mais par pour moi mon cher monsieur, car si demain un plus grand nombre d’étoiles devaient subitement tomber du ciel, pourriez-vous me dire si vous pourrez toujours compter sur les seules forces invidividualistes du marché pour pouvoir encore mieux surmonter cela ? Nous en reparlerons bientôt monsieur !
Croyez-moi les meilleurs écrits individualistes du libéralisme ne conduiront pas mieux les êtres à une meilleure sagesse et prudence de conduite, si c’est vraiment bien cela que vous voulez me faire gober. Je me demande d’ailleurs comment une plus grand somme d’invididus de première, de gens bien distingués et de marques, et croyez-moi je modère beaucoup mon propos aujourd’hui, pourraient mieux amener le monde à changer de valeurs oui expliquez moi cela monsieur. Je n’ai certainement pas tout compris encore au libéralisme si savant de certains, dommage d’ailleurs que Paul me laisse pas plus passer certaines choses, nous ferions sans doute davantage bien plus pâle figure au regard de tout ceci et cela, mais je comprends la modération.
De toutes façons je crois que nous avons bien dit l’essentiel et chacun à sa manière ces derniers temps …
Bonjour GSF,
Je n’insisterai pas car nous avons eu une assez longue conversation à ce propos il y a peu ;-).
Mais quand même : le droit sans limite des individus ou des groupes d’individus, c’est la jungle, la loi du plus fort. L’Etat dans ce qu’il a de plus grand est là pour arbitrer, rendre la vie en société la plus équitable possible, et non pas pour asservir ni pour servir des intérêts particuliers, comme nous en avons aujourd’hui le triste spectacle. De même que l’Etat excroissant en dimension ou en prérogatives, c’est l’asservissement.
Cdt.,
gsf,
des milices il y en a toujours eu partout. sinon en élargissant, il y a les forces structurantes et les forces déstructurantes. une société digne de ce nom se fonde sur le partage de l’espace publique et la solidarité entre ces membres. ce sont des facteurs structurants. comment la recherche de l’intérêt individuel pourrait-elle être associée à quelque-chose de structurant? autant essayer de construire un gratte-ciel tout seul n’est ce pas?
si si vous êtes une termite.
Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie. Trois légions furent anéanties dans les forêts de cette région. La réaction a été la fin des guerres de conquête que les Romains ont mené sans cesse (source de revenus très importante. L’une d’elles a payé le Colisée) jusqu’à cette date. Je ne suis pas un expert, mais je fais confiance à ce type. La conséquence de cette idée est une chute des revenus de l’état et donc un souci d’optimiser (au sens actuel) les ressources disponibles. Je pense qu’il y a eu des restructurations en série (toujours selon ce que je vois actuellement). Ces restructurations ont cassé radicalement ce qui unissait des tas de gens à l’empire (je me base sur ce que je vois actuellement). Ils ont également tenté d’importer une main d’oeuvre étrangère à bon marché (une part des « invasions barbares » est expliquée ainsi). Selon l’optique du XXIe siècle, c’est une forme d’optimisation des coûts pour faire baisser les salaires exorbitants demandés par les salariés et satisfaire ainsi les possédants. Ces derniers formaient une oligarchie aussi peu nombreuse que puissante. (Je retrouve cela aujourd’hui). Cela casse l’homogénéité (déjà faible) de la population et de plus en plus de gens se sentent jetés hors de la société romaine (sans activité sensée dans la société correspondant à leur formation ou aspirations). En un mot, sans aucune gloire, un individualisme forcené apparaît. Beaucoup de gens se retrouvent avec une vie à mener dans leur coin sans aucun lien avec l’empire romain. Ils sont tous disponibles pour toutes les aventures.
Vous, GSF, vous pensez que cela est sans conséquences pour l’empire romain. Vous en êtes plus sûr que le Pape Benoît XVI croit en Dieu. À cause de gens comme vous, avec ce genre de certitude, j’ai renoncé à croire au pouvoir de la Raison. Elle est sans aucune défense face à une certitude de cet acabit. C’est aussi répandu que désespérant.
Et là, c’est un socle de notre monde saute.
@ jicé
Vous avez raison de vous placer d’emblée sur le terrain de l’anthropologie. Cela permet d’évacuer deux autres versions de l’individualisme qui ne sont pas le sujet ici :
– éthique (l’égoïsme égocentrique)
– épistémologique (l’individualisme méthodologique)
Je résume vos arguments : nous ne sommes pas des ermites (ni ermites, ni termites), l’homme n’est pas une île. Oui, je suis 100% d’accord. J’irais même plus loin : l’individu est élaboré et éduqué par ses interactions avec les autres. Cela commence avec les parents, les copains, les profs, les collègues, et tous les gens qu’il rencontre. Il est le produit d’un processus social. Et… ?
@ Jérémie
« n’avez-vous pas parfois l’impression d’agir intellectuellement pour voir un plus grand nombre de gens qui vous ressemble ? »
C’est un risque, en effet. Il se trouve que j’aime lire et apprendre, mais il n’y a pas de raison de penser que c’est le seul but dans l’existence, et encore moins de raisons de penser que je devrais contraindre quelqu’un par la force à le faire.
Michael Shermer dit dans le court extrait plus haut que nous recherchons le plus souvent des choses comme l’amour, la famille, une activité productive, les biens matériels, l’appartenance à un groupe, aider son prochain, une forme de transcendance, et la liste n’est pas exhaustive. Quasiment toutes ces valeurs ont été, à un moment ou a un autre, été érigées en credo idéologique (dans le sens de valeurs qui devraient être imposées aux autres) : le natalisme, « travailler plus pour gagner plus », la solidarité obligatoire, le collectivisme, la religion, etc. A chaque fois, certains individus croyaient qu’une valeur était « la » bonne, et ont cru bon de l’imposer aux autres à la pointe du fusil. Ils l’ont fait parce qu’ils étaient plus forts, ou plus nombreux, peu importe.
La phrase que vous mettez en exergue « Il n’y a pas d’intérêt supérieur etc. » ne veut pas dire que ces valeurs n’existent pas pour l’individu. Elles existent, il suffit de regarder autour de soi, mais elles ne s’imposent pas. On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
@ Valérie
« c’est la jungle, la loi du plus fort »
A l’évidence, je suis contre l’usage de la contrainte. Comment expliquer que cette position soit souvent assimilée à la « loi du plus fort » ? La seule explication que vois, c’est que certains appellent « force » le fait d’être plus riche, par exemple, ou en meilleure santé, ou plus intelligent, etc. etc. Dans cette vision, les individus ainsi dotés ne devraient pas être autorisés à utiliser leurs facultés pour acquérir des richesses, une position, une vie préférable à celle d’individus moins bien dotés. En érigeant une telle valeur en valeur universelle, on légitime l’usage de la force – la vraie force, avec des gendarmes et des bâtons – pour l’imposer. C’est ce que je décris plus haut.
Mais, et c’est là l’absurdité d’une telle position, légitimer l’usage de la force ne fait pas disparaître les différences de dotations et d’aptitudes des plus « forts ». Leur mettre un revolver contre la tempe n’est pas un argument, et cela n’a aucune raison de les convaincre d’utiliser leurs talents d’une certaine manière. Au contraire, ils risque d’utiliser ce nouvel outil – la contrainte – pour parvenir à leurs fins. Bad idea.
Quand on a des projets pour aider les plus démunis, pourquoi ne pas essayer de convaincre quelqu’un de riche et intelligent d’y contribuer ?
Cdt,
GSF
@ Gu Si Fang
On pourrait croire et penser que c’est une belle parole de sagesse chinoise au premier coup d’oeil, mais voilà j’y vois encore quelque chose qui me laisse sur ma faim dans sa formulation.
Vous savez j’ai néanmoins un peu d’estime pour des gens comme vous lorsqu’ils recherchent tant bien que mal de nous prévenir, de nous faire réfléchir sur les diverses contradictions inhérentes au socialisme de beaucoup de personnes bien radintes aussi de part le monde, voir par exemple la mentalité chinoise socialiste par rapport à l’esprit de charité chrétienne, rassurez-vous je n’en suis pas moins dupe d’autre chose,
« Choisissez toujours vos buts de réussir le plus individuellement ou collectivement possible, en gardant continuellement à l’esprit et bien martèlement en tête, que les autres ont aussi un peu le même genre de but faut réussir à tous prix. Ne choisissez pas non plus un meilleur but de sagesse dans la vie, par exemple moins de ceci et cela à la fois, car évidemment cela en finirait par trop nuire aux grandes valeurs bien illusoires du moment. »
Et si le fait de vouloir souvent m’inciter à l’antenne à vivre dans le seul acte d’achat individuel
içi ou là, ne permettaient pas mieux les êtres de choisir d’autres meilleures valeurs de partage et de vie à l’esprit, n’est-ce pas plutôt un très grand lavage de cerveau occasionné aux êtres de plus mon cher mr,
Etes-vous vraiment sur mon cher monsieur que les gens qui veulent souvent réussir les mêmes buts de réussite individuelle ou collective en société, n’empèchent pas trop les êtres de pouvoir mieux voir et entendre autre chose à l’esprit dans le même temps ?
Transmettez également mes amitiés à vos meilleurs ami(e)s du libéralisme, moi j’attends toujours que l’on m’invite quelque part et au meilleur restaurant du coin,
@ DidierF : « Un admirateur de Rome m’a assuré que l’empire s’est effondré quand il a subi une très grosse défaite en Germanie ».
Non, la bataille en question a eu lieu en l’an 9 (bataille de Varus). Or la dernière grande victoire
romaine a lieu en 451, quand le patrice Aetius bat Attila aux Champs Catalauniques. L’empire
romain ne s’est pas effondré, mais effacé..mille ans d’existence quand même..respect..
@ Gu Si Fang
L’homme recherche toujours sous une forme une autre à imposer quelque chose à l’esprit de son prochain, ainsi bien dans les termes les plus fleuris et attachants soient-ils en matière
de libéralisme marchand, de liberté, car à chaque fois, certains ont souvent pensés que ces seules termes, étaient la meilleure chose vocable à faire entendre aux êtres par rapport à celui d’en face, il est vrai que de nos jours on impose plus aux peuples de penser et de fonctionner d’une certaine façon à la pointe de fusil, non depuis on à trouver et inventer de meilleurs procédés de suggestion commune pour l’esprit des êtres, et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être prétendument plus libres et moins influencés que d’autres, oui peu importe, c’est tellement si important et vital la seule liberté du commerce de nos jours, l’individu, la liberté, etc …
Cela me rappelle un pauvre et modeste charpentier d’autrefois et qui avait essayé tant bien
que mal de les faire résonner autrement comme Paul, et dans l’idée folle de mieux aider les plus démunis mais vous connaissez l’histoire surtout à partir d’une certaine position dans
la société, si vous n’avez pas d’argent vous n’êtes guère mieux en mesure de les convaincre, vous pourriez même y essayer d’y passer toute votre vie, je vois mal d’ailleurs comment une plus grande somme de gens riches sur terre pourraient réellement faire le bien spirituel des êtres, car en réalité tout cela ne libère guère mieux le monde de son mal,
“ Bon Maître, que dois-je faire pour être un peu plus libre avoir en héritage la vie éternelle ? ”
» Tu connais les commandements, ……., …….., ……., ……….. ” Ne raconte pas plus de salades
aux autres pour faire plus d’argent et d’usure en plus.
“ Maître, lui dit-il, tout cela je l’ai observé dès ma jeunesse ”. Alors il fixa sur lui son regard
et l’aima car c’était un homme grandement bien habillé. Et il lui dit :
“ Une seule chose te manque : va, ce que tu as, vends-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis, viens, suis-moi ”. Mais lui, à ces mots, s’assombrit et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » (Mc 10, 17-22).
A qui appartient la liberté ? La raison ? La prudence ? La sagesse ? La conscience ? L’esprit ? L’histoire ? La parole ? Le vocabulaire du monde aujourd’hui ? A qui appartient le soleil aussi ?
http://fr.news.yahoo.com/63/20101127/tfr-a-qui-appartient-le-soleil-angeles-d-019dcf9.html
gsf,
On ne peut pas utiliser la force pour le faire « adhérer » quelqu’un contre son gré à l’une ou l’autre de ces valeurs. Un revolver n’est pas un argument.
en théorie oui. en pratique je ne suis pas sûr.
@ GSF, bonsoir,
En effet, on pourrait disserter longtemps sur la notion de « plus fort », la vérité est, à mon avis, assez simple (comme le sont souvent les choses avant qu’on ne les complique) un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. Pour aller à l’essentiel, il semble en effet que les moyens varient en fonction de ce que le groupe reconnait à un moment donné comme quelque chose susceptible de le contraindre : la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini…
Bref, il faut, selon moi distinguer entre la fin, la contrainte effectué par un homme ou un groupe d’homme sur les autres, et les moyens, lesquels peuvent varier sans modifier la structure du problème.
Aussi, en l’absence de régulateur supérieur, qui ne peut être qu’une autorité ultime et non contestée, doté d’un fort sens de l’équité et d’une moralité à toute épreuve (je pense par exemple à Salomon) il ne peut y avoir d’autres loi que la loi, arbitraire, du plus fort.
Il résulte de cette démonstration en effet que l’Etat à lui seul ne suffit pas à garantir l’équité : il faut que ce soit un Etat accepté par ses citoyens (on pourrait aussi dire « ses sujets » mais je ne le fais par car le terme prête à polémique) et un Etat doté de sens moral. Ces deux conditions semblent pouvoir être réunies dans le cadre d’un Etat souverain doté d’organes élus par la majorité et de contre-pouvoirs permettant la prise en compte d’intérêts divergents ainsi que le changement de majorité.
J’ai néanmoins conscience que tout ceci est à la fois fragile et perfectible. Le point essentiel est qu’il faut que la majorité des membres d’une assemblée, sur un territoire donné, accepte de doter une institution de la souveraineté et de s’en remettre à elle en confiance pour l’organisation, l’administration et la direction de la vie de cette assemblée sur ce territoire.
L’Etat apparaît finalement être, de part son rôle ci-dessus décrit, un organe contraignant, mais cette contrainte est librement acceptée par le groupe dans la (seule) mesure où elle apparaît susceptible de le protéger. La contrainte est la contrepartie de la protection ; et la contrainte doit rester équitable afin de ne pas déséquilibrer la balance entre protection/contrainte.
Où l’on voit que l’Etat actuel ne rempli aucune des fonctions pour lesquelles, fondamentalement, il existe.
Au plaisir,
Cdt.,
@ Valérie
« un homme ou un groupe d’homme prend un jour le dessus sur les autres, les moyens pour ce faire importent finalement peu. »
Vraiment ?
« la force brutale est un moyen, l’argent en est un autre, on peut aussi imaginer d’autres moyens, à l’infini… »
Ainsi, lorsque vous entrez chez votre boulanger acheter une baguette, c’est comme si vous dévalisiez une banque ?
Et si un homme viole une femme, et qu’elle proteste, il peut lui répondre : Mais voyons, ce n’est qu’un mariage !
J’attends vos arguments avec impatience.
Cdt,
GSF
@GSF : « Il n’y a pas d’intérêt supérieur auquel l’individu doive rendre compte, pas d’autorité divine, pas d’ordre cosmique, pas de duce. C’est fini tout ça. Ecoutez par exemple ce qu’en dit notre dernier Goncourt : » : ah non, pas Houellebecq ! Autant il peut être très bon quand il se cantonne à son rôle d’écrivain, autant il est nul à vomir quand il se lance dans ses « thèses » fumeuses dont on n’a rien à cirer.
@ GSF,
Hum, je vois, mais vous ne semblez pas comprendre que de supprimer l’Etat n’empêchera pas les hommes de violer les femmes, ni de tuer, massacrer etc. J’aurai plutôt tendance à dire que c’est le contraire : le chaos, et donc l’absence d’Etat, favorise ce genre de choses.
Vous voltigez sans cesse d’un argument à l’autre sans vous concentrer sur la théorie que vous défendez : selon vous, l’Etat est le pire des mots, la contrainte irrémédiable et absolue. Et là, je suis au regret de vous dire que vous avez tort, et que vous venez vous même de déterminer pourquoi.
Mais je comprends aussi votre point de vue : le succès d’une institution repose sur la mesure, comme le succès de la vie en société repose sur la mesure.
Bien cordialement,
si l’on prend au niveau mondial sans doute que le viol est un crime plus souvent impuni que puni: un homme n’a pas besoin de se justifier d’un viol, c’est cela la réalité des choses. comme il est possible de violer son épouse. le cas des femmes est parlant quand il s’agit de contraintes et de valeurs.
voilà où ça cloche en terre libérale, la liberté maximale existe belle et bien mais elle prend évidemment des formes irrecevables. la liberté se fiche du bien et du mal.
en ce qui concerne le libéralisme le blog de paul m’a aidé à me faire un avis solide, c’est bien beau les théories libérales, dommage que les plus grands requins y aient vu l’opportunité de justifier leur soif de domination. bref, à compléter.
ps: en terme de libéralisme, si une arme n’est pas un argument, reste-t-elle une marchandise?
Après avoir assisté à l’effondrement du franquisme (dans la rue) et du communisme (devant la TV en compagnie d’exilés de l’Est), quelle chance de pouvoir assister ici en direct à celui du capitalisme !!
Le franquisme s’est « effondré » où ça ?
Le franquisme s’est transformé, sans solution de continuité, dans la transition monarchique-démocratique.
Le Roi, Carlos, est l’enfant de Franco : Aznar et Cie, sont des cadres issus du franquisme, le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y apas une ligne de démarcation nette entre démocratie/dictature;
Le « communisme » est tombé lui aussi ? Ah! Mais comment se fait-il que tous, absolument tous ces systèmes se nomment eux-mêmes « Socialistes » ?
Bien entendu les dirigeants appartiennent aux partis communistes, mais dans ce cas là il faudrait croire sur parole les appelations des partis: par exemple Le parti de la liberté est bien entendu pour la liberté, le parti du bonheur pour le bonheur, etc…
Vous n’assisterez pas à l’effondrement du capitalisme devant votre écran, non :
ce n’est pas « le spectacle de la fin du monde, mais la fin du monde du spectacle » G.DEBORD
Lorsque l’électricité sera rationné, et que tout ne sera que tempête et décapitalisation, plus de tv, plus de net,
A VOUS DE JOUER
@ amutio denis
D’abord, calmez-vous, vous m’avez l’air très agité dans votre bocal.
Ensuite, le franquisme s’est bien effondré, puisque jusqu’au dernier moment les franquistes ont essayé de conserver le pouvoir avec l’aide de l’armée, prenant le roi pour un imbécile (comme la moitié de l’Espagne à l’époque, moi le premier). C’est le roi, qui avait bien préparé les choses avec quelques fidèles (et suivant les conseils de son père, qui haïssait Franco), qui a écarté d’un coup la vieille garde que Franco avait mise partout, y compris à l’armée. Ce fut une espèce de coup d’état démocratique, et pas facile du tout à faire, puisque ça a été chaud pendant un bon moment. Il y a de très bons livres sur ce sujet. Informez-vous, donc, avant de parler ex-cathedra de quelque chose que visiblement vous connaissez par ouï dire.
« Le franquisme s’est transformé en démocratie, car il n’y a pas une ligne de démarcation nette entre démocratie / dictature ». Là vous dites n’importe quoi, et on voit bien que vous n’avez pas vécu cette époque. Du jour au lendemain en Espagne tout ce qui était interdit a été permis: partis politiques (y compris le Parti Communiste qui faisait figure d’épouvantail), syndicats, presse libre, manifestations et meetings, livres et films censurés pendant des années, etc, etc. Le franquisme a disparu d’un coup, comme par miracle, au grand étonnement de tous les gens qui avaient connu la guerre civile (ma grande-mère, dont le mari avait été fusillé par les franquistes pour avoir donné des cours gratuits le soir à des adultes pauvres – il était maître d’école -, n’en revenait pas et a mis du temps à le croire). Si quand une chape de plomb en place pendant 36 ans tombe d’un coup ce n’est pas un effondrement, c’est quoi alors? Un petit fait divers pour la rubrique des chiens écrasés?
Par ailleurs, dire que Juan Carlos est l’enfant de Franco c’est ne rien connaître à l’histoire de l’Espagne. Encore une fois il y a des livres qui racontent très bien ce que le roi et sa femme ont dû endurer pendant des années pour faire semblant d’être des franquistes qui allaient continuer « son oeuvre ». On connaît la suite.
Quant à ce que vous dites sur le communisme, j’ai rien compris. Que sa disparition soit pour vous une petite anecdote sans importance ou que pour vous le mur de Berlin soit toujours debout, au fond on s’en fiche pas mal, vue la vision aussi panoramique que détaillée que vous avez de l’histoire récente.
Pour finir, un conseil: achetez-vous une TV à manivelle et un ordinateur à panneaux solaires pour les jours où « tout ne sera que tempête et décapitalisation ». Parce que c’est à ce moment-là que le monde aura le plus besoin de vos lumières.
@ pablo75
Tu as bien sur raison. La « Chappe de plomb » est tombée du jour au lendemain (le régime franquiste a exécuté des opposants jusqu’à sa fin), et le roi a eu un rôle fondamental dans la transition.
Mais à mon sens la bête n’est pas morte, par exemple il y a encore de nombreux symboles franquistes et de la phalange (monuments, plaques de rue, noms d’écoles……) qu’il est très difficile d’effacer malgré la loi de mémoire historique. Les héritiers du franquisme (PP, Eglise, Opus Dei……..) ont encore beaucoup d’influence sur la société espagnole.
Depuis que Franco n’est plus là, les Espagnols sont libres. Ils peuvent faire la fête, boire de la sangria, regarder le foot, rester au chômage et travailler pour une misère. Avant, ils ne pouvaient pas faire tout ça.
http://www.palabravirtual.com/index.php?ir=ver_voz1.php&wid=274&p=Federico%20Garc%EDa%20Lorca&t=Prendimiento%20de%20Anto%F1ito%20el%20Camborio&o=Miguel%20Herrero
El crimen fue en Granada
A Federico Garcia Lorca
Se le vio, caminando entre fusiles
por una calle larga,
salir al campo frio,
aun con estrellas, de la madrugada.
Mataron a Federico
cuando la luz asomaba.
El peloton de verdugos
no oso mirarle a la cara.
Todos cerraron los ojos ;
rezaron : ni Dios te salva !
Muerto cayo Federico
sangre en la frente y plomo en las entranas
que fue en Granada el crimen
sabed – pobre Granada ! – en su Granada !
Se les vio caminar…
Labrad, amigos,
de piedra y sueno, en el Alhambra,
un tumulo al poeta,
sobre una fuente donde llora el agua,
y eternamente diga :
el crimen fué en Granada ! en su Granada !
Antonio MACHADO
@ Moi
Vous avez un problème avec les dictatures, vous. Déjà on en a discuté à propos de l’URSS, et vous me faites le même coup avec l’Espagne. Vous n’aimez pas les pays qui se libèrent des dictateurs, visiblement. Ou vous détestez la démocratie, plus simplement.
Pour vous la liberté c’est quelque chose d’abstrait, de philosophique, qui a peu à voir avec la vie quotidienne. Moi j’ai vécu le contraire, j’ai vu plein de choses qui m’étaient interdites devenir possibles du jour au lendemain, et j’ai vu des vieux républicains pleurer de joie dans le premier meeting du PSOE après la mort de Franco, dans un palais de sport rempli par des milliers de personnes et chauffé à blanc. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas.
On sent chez vous l’enfant gâté de l’Europe riche et libre depuis des siècles dont le seul événement grave dans sa vie a été l’interdiction de la sucette à 5 ans et qui se permet de donner de leçons de vocabulaire à des millions de gens trop bêtes pour comprendre que Franco et Zapatero ou Stalin et Putin, c’est la même chose.
Et surtout on sent chez vous le spectateur avachi dans son canapé regardant l’Histoire à la TV en pantoufles, les pieds sur une chaise.
@argeles39
Oui, mais où la bête n’est pas morte? Tu crois qu’en France elle l’est? Partout en Europe l’extrême-droite monte et partout dans le monde les forces conservatrices (comme dirait un pédant) pèsent de tous leur poids pour éviter que le monde soit moins chaotique. Et c’est comme ça depuis les Babyloniens, au moins. Alors tu penses bien que l’Espagne ne va pas être une exception à la règle…
Où la bête est morte? plutôt…
Bonjour Paul,
D’abord ça me fait de la peine de vous entendre dire que vous êtes désespéré ! j’espère que ce n’est qu’une formule et que ça ne s’applique qu’à la façon dont les choses se passent au niveau économique sans refléter votre santé psychique !
Vous me faites un peu penser à un » Don Quichotte » qui imagine qu’il va arréter les moulins de tourner avec sa lance ! Mais le moulin tombera tout seul d’avoir tourner trop vite dans le vide !
Bien sûr que ce système va s’écrouler ! en tous cas en Occident ! Mais de toutes façons il ne fonctionne plus depuis maintenant longtemps !
Prenons la France ; les salaires sont à la traîne du coût de la vie, beaucoup de gens ont du mal à se loger, voir à se nourrir ou à se chauffer . De moins en moins auront du travail, pesant ainsi de plus en plus sur les » Actifs » ( comme si ne plus travailler dans le système marchand faisait de nous des « Inactifs », voir des » Inutiles » qu’on s’emploiera peut-ètre à éliminer bientôt !
Imaginons que l’état ne puisse plus s’endétter à bon marché comme il peut encore le faire aujourd’hui. Quid du système social à la française , Quid des revenus de ceux qui travaillent peu ou prou pour l’état, et ce ne sont pas que les fonctionnaires ?
Il faut se préparer grâce à des mouvements comme les Objecteurs de Croissance à d’autres alternatives et elles sont nombreuses et crédibles;
En tous cas il y a sûrement un débat dont on ne fera pas l’économie c’est celui de définir la place de l’Homme dans tout ça et sans doute de s’intérroger aussi sur ce que nous sommes réellement . La science aujourd’hui éclaire ces considérations millénaires ; qui sommes nous ,, d’où venons nous ?, où allons nous ?, de lumières nouvelles qui peuvent nous affranchir des mythes quelqu’ils soient, je pense à la mécanique quantique avec les principes de Non Séparabilité, Non Localité etc qui nous font relire Yung et la synchronicité et plein d’autres précurseurs avec des perspectives bien plus prométeuses pour l’avenir que l’évolution du CAC 40 !!!
Encore cette quantique! Tout n’est pas qu’antique, non vraiment, tout n’est pas cantique, allons.
Bonjour Monsieur Jorion,
Il y a bien des années que j’en étais arrivé au constat que vous proposez aujourd’hui et je vis dans le même désarroi depuis tout ce temps…
Je reste très marqué par l’ouvrage de Huxley, que j’ai lu dans ma jeunesse, « A brave new world », dans sa version française « le meilleur des mondes » car, finalement, sans vouloir passer pour totalement fou ou paranoïaque, à bien observer l’évolution de nos civilisations, à l’échelle mondiale, nous dérivons sensiblement vers le scenario décrit dans ce bouquin par l’apparition progressive des éléments qui constituent « la dictature parfaite » selon Huxley :
– L’usage régulier, par la masse laborieuse, de substitutifs artificiels, par le consumérisme, les médias, les loisirs avant tout, qui donnent l’illusion du bonheur permanent…
– Les recherches actuelles sur la génétique, également, qui viserait à créer l’humain parfait, indemne de toute maladie.
– L’appauvrissement intellectuel de toute une frange de la société et une avancée permanente de l’analphabétisme dans certaines couches de la population rendue plus manipulable
– Le marquage de plus en plus flagrant des classes, entre riches et pauvres, excluant ces derniers d’une vie décente
– La privation progressive, par les grandes multinationales, du droit au travail (et la privation du revenu) qui permet un chantage permanent sur la masse laborieuse obligé d’accepter n’importe quel emploi aux pires conditions.
– La monopolisation, par ces même multinationales, de la distribution des produits de première nécessité, l’eau, la nourriture, l’énergie, la santé.
– L’éradication progressive des services publics
– La montée inexorable de la répression et la militarisation privée des forces de l’ordre
– Un système où las « alfa » élus peuvent prendre toute décision, au détriment du bien commun et des peuples sans que ces derniers ne puisse s’y opposer…
Et le plus lamentable de tout ça, c’est que nous avons laissé faire, par manque de vigilance, par paresse d’esprit, par soif d’individualisme et de son propre confort.
Et tout comme vous, je suis très pessimiste à penser que les choses pourraient s’améliorer car, ouvrons les yeux, pouvons nous penser que les gouvernants de la planète soient si naïfs à ne pas s’apercevoir et ne pas réagir à temps quant au désastre qui survient, alors que nous autres, humbles pékins moyens, l’avons nous prédit, partant juste de l’observation et des constats des événements qui survenaient peu à peu…
Cette « aveuglement » de nos élites ne peut être fortuit et j’ai l’intime conviction que leurs desseins, à notre sujet, « delta » et « gamma » que nous sommes, vont beaucoup plus loin que ce que le commun des démocrates pourrait imaginer…
Je ne sais pas pour vous, mais, pour ma part, cette « société idéale » ou « meilleur des mondes » que nous fabriquent peu à peu les puissants de la planète, je n’en veux pas…
Bien à vous – Philippe
A la reflexion , la science fiction ne parle pas vraiment du futur c’est plutot l’expression goguenarde et bariolée de l’interpretation du présent qu’en fait l’insconcient . relire huxley ou orwells à l’aune de leur vie éclaire bien des aspects de leurs romans , je ne suis pas sur qu’il faille absolument prédire l’avenir de nos sociètés à travers ces oeuvres ..
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
nous sommes nombreux à ne pas vouloir leur monde
nombreux et seuls en même temps ; cherchant la fissure où enfoncer un coin
c’est bien dit, c’est de qui ? (de J Gorban ?)
Les poules étaient sorties …dès qu’on leur avait ouvert la porte. (se dit à haute voix)
Un témoignage instructif sur le boom immobilier Irlandais
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/403161-moi-survivant-du-boom-irlandais
Une info non discutée ici (je crois).
On nous explique que les fins d’exercices sont sujets à ce type de réajustement.
Mais toute de même…il s’agit d’1 M d’euros…?
http://www.france-info.com/chroniques-tout-info-tout-eco-2010-11-26-l-etat-a-la-peine-pour-payer-ses-fonctionnaires-a-noel-499564-81-149.html
Merci pour le premier témoignage, il illustre à la perfection qu’il n’est pas aisé d’aller à contre-courant.
Comme l’écrivain, je préfère ceci comme allégorie : La rencontre des oiseaux et des escargots me parle.
Merci mille fois pour le premier lien !! à faire circuler…
Manquait le bon lien
Et du chaos, une voix me parlait: » Souris et sois joyeux, ce pourrait devenir pire! « Et je riais, j’étais joyeux » et ça empirait, donc. Otto Waalkes
Mais pour quoi faire ?
il n’y a pas de surpeman et je n’ai aucune motivation pour sauver ce monde
qu’il s’écroule c’est tant mieux
c’est ce qui peut se faire de mieux.
ce monde est comme une pomme pourrie, il ne reste plus rien de bon.
pour l’irlande, tout ses milliards d’euros dont on parle
ne profiteront jamais a ceux qui ont en le plus besoin
jamais il ne verront la couleur de cette argent.
ça ira dans les banques de l’irlande
mais ça ne profitera pas non plus a l’irlande
les milliards atterriront dans d’autres banques étrangères
et ca finira dans les mains de X et Y et les requins seront calmés pour un temps
avant que ça recommence.
triste réalité de ce monde de dupe.
Charles Trénet bon choix…
http://www.youtube.com/watch?v=wTONt-xEkLs&feature=more_related
Pouls ,tension artérielle ,fluence verbale,contre toute attente ,tout est heureusement nominal pour Paul,il n’ y a que la civilisation qui soit en péril.Pour cette dernière ,on serait tenté de demander l’arrêt de l’acharnement thérapeutique.Je ne puis prendre cette décision seul.Il faut qu’on en parle.
Je propose une partie de pêche à la ligne.
Bonjour!
Je n’ai pas eu la chance de voir la vidéo pour l’instant mais je me réjouis de l’effondrement du système actuel qui n’est plus viable et plus sauvable. Je me réjouis mais j’ai peur comme beaucoup d’entre vous. Je ne sais pas de quoi sera fait notre avenir mais je sais deux choses.
D’abord plus la chute est retardée plus nous tomberons de haut. Ensuite dans le chaos qui s’ensuivra nous retrouverons une prise sur les évènements et peut-être enfin entendra-t-on d’autres voix…Je ne nie pas les dangers: guerres, famines etc…Mais la situation actuelle est très dangereuse et cruelle et ne doit pas perdurer!
De plus j’ai une proposition: comment faire une révolution sans violence? Et si tous les mécontents refusaient de regarder la télé et la pub (y compris TV sur internet bien-sûr)?En premier lieu on se mettrait à reparler avec nos semblables. Et puis on serait moins abrutis par cette grande machine à laver le cerveau du peuple. On irait chercher des infos différentes des JT. On ouvrirait les yeux sur la gravité de la situation etc etc…
Quelqu’un a un avis sur cette idée?
Merci et cordialement.
Je préférerai que la transition se fasse de manière pacifique, mais l’aveuglement de mes concitoyens m’inquiète. Comment réagiront-ils quand ils se rendront compte à quel point ils ont été abusé par nos chers dirigeants?
D-croissance,
Quel est votre système D?
Celle qui remplacera la situation actuelle?
Décidément tout le monde saute la montre en or.
On cherche chez l’autre ce que l’on a pas chez soi.
On écrit, On commente. On ne lit plus en vase clos.
La preuve?
J’ai répondu à votre question avant que vous ne la posiez, un peu plus haut au sujet d’Internet et de la télé.
Je reprends:
« Ce matin, j’écoutais un débat sur la télévision. La télévision est morte chez les jeunes, c’est Internet qui a pris la relève. Moins d’images? Ben non, bien plus, mais sélectionnée, interactive. Moins de pub? Mais non, simplement plus ciblée. »
.
J’imagine que vous avez déjà vu ces vidéos trouvées sur decroissance.org,
je les ai trouvées très CONSTRUCTIVES !
Qu’est ce que la décroissance?
http://www.dailymotion.com/video/xbli4s_qu-est-ce-que-la-decroissancey_shortfilms#from=embed
Vers une sobrieÌteÌ volontaire
http://www.dailymotion.com/video/xblrvj_vers-une-sobrieytey-volontaire_shortfilms
Bonsoir !
@ D-croissance :
Je rejoins l’Enfoiré , au sujet de votre proposition « de ne plus regarder la TV ».
En revanche, Ne plus posséder de TV, de lecteur DVD, de DVD, ne conserver qu’un seul outil électroménager électrique pour la cuisson ( par exit les fours à micro- ondes…quand on possède la cuisine plaque et four trad.), le rasoir électrique, les sèche cheveux- linge, etc ….et:
1/Soit, les déposer au centre de collecte, en ayant pris soin de s’assurer qu’ils soient inutilisables, au minimum.
2/Soit les déposer devant les portes et/ou marches de la mairie, préfecture, agences bancaire et d’assurance, dans le meilleur des cas .
Pourquoi ? Le message est multiple. Il est à destination de plusieurs destinataires ( politiques aux responsabilités différentes…locales, régionales, nationales et européennes / monde de la finance et de l’assurance/ Industriels ( EDF, theolia, chaînes de TV, publicitaires, artistes, …. tous ceux parties directement et indirectement dans le secteur de l’energie, medias, ….).
PS : Mesures complémentaires pour canaliser l’attention
Appel à toutes les bonnes volontés:
– Blocage de tous les médias de presse écrite ( de masse, bien entendu), directement et indirectement. L’information véhiculée par ces medias ne doit ne doit pas parvenir au client final.
– Blocage de la diffusion de tous les radios de masse, vehiculant une information biaisée . Clairement, on a besoin de techniciens.
– Création spontanée de journaux locaux sous forme d’associations spontanées, selon un format de parution basique, reprenant les informations et rélfexions révélées sur nombre de sites, institut, commision, association…. centralisé sur un ou 2 sites, pour ce qui concerne les informations et réflexions à echelle mondiale, continentale, nationale… Les informations d’ordre régionale, départementale, cantonale et locale, devront être traité par chaque association ou par un groupement d’associations informelles selon le secteur géographique.
La diffusion de ces journaux se fera en des lieux de flux de circulation ( pietons, vehicules) significatifs, et selon une méthode de diffusion similaire à celle d’une insurrection asymétrique.
A nous tous de jouer.
@L’Enfoiré
J’avais bien lu votre commentaire. Il se trouve que je travaille dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive!
Mon système D? Je crois qu’il y a beaucoup de débuts de réponses dans la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc…
D-Croissance,
« … dans un hôpital en Suisse. Vous n’imaginez pas le nombre de gens de la base qui ne tiennent qu’avec la TV, le foot, l’euromillion et autres jeux à gratter…La TV n’est pas morte hélas! »
Je suis un consommateur de beaucoup de médias. La TV n’est pas morte chez moi. Je ne dis pas hélas. Vous allez rire, parfois j’ai la télé dans un oeil et mon PC dans l’autre.
Dans un hôpital, c’est le seul moyen de passer le temps plus agréablement.
« Quant à la pub ça reste une pollution, si elle est ciblée elle sera plus efficace donc pas moins nocive! »
Peut-être, mais c’est la seule manière de pouvoir garder Internet gratuit dans la majorité des cas, de garder des prix abordables pour les publications papier.
Le prix est inversement proportionnel aux nombres de pub dans une publication.
« …la décroissance telle que théorisée dans le mensuel du même nom. C’est-à-dire une vie plus simple, avec moins de tout ce qui est matériel et plus de temps, plus de partage etc… »
Si vous allez voir mon « A propos » sur mon blog, vous verrez que j’ai passé la frontière de la « rupture du numérique » depuis toujours. C’est une philosophie que je connais très bien.
J’aime la logique, les sciences exactes. Je les adapte dans la vie de tous les jours. On ne se refait pas aussi facilement, même quand on sort d’une carrière complète.
La décroissance est un antidote pour moi, plutôt qu’une réalité existentielle.
Etant dans un hôpital, je comprend parfaitement votre approche différente.
Bon week end
RAI TRE « Vieni via con me »
Le Monde du 23/11 : « Italie : grands maux sur petit écran »
@tomate:
Je ne pensais pas forcément à des solutions si radicales! Par exemple j’aime le cinéma et je regarde pas mal de DVD, je trouverais dommage de me passer de ça. Il y a aussi pas mal de films-documentaires que l’on trouve sur DVD qui nous aident aussi à comprendre le monde actuel et à garder l’espoir…
Mais je suis d’accord pour se débarasser proprement de l’électro-ménager superflu et il y en a tant! Je trouve juste dommage de les rendre inutilisables et je préfère les donner à un magasin de seconde main: il y aura toujours du monde pour acheter ça alors autant qu’ils utilisent de l’occasion!
Pour votre approche de la presse je trouve vos pistes de réflexion très intéressantes! A creuser…
@L’Enfoiré:
On peut lire dans un hôpital vous savez…c’est un bon moyen de passer les moments tranquilles! Mais la santé est maintenant gérée par de froids financiers qui organisent notre travail de manière à nous éviter de trop pouvoir souffler! Et de moins en moins de personnel pour toujours plus de travail bien-sûr! Rentabilité, rendement, argent…prosternons-nous!
Vos remarques sur la pub: j’aimerais mieux payer plus cher la connexion internet et être débarrassé de la pub! Elle n’a pas sauvé la presse écrite elle l’a tué un peu plus en lui otant la liberté éditoriale et rédactionnelle (ne pas froisser les annonceurs et encourager la consommation de masse). Que m’importe de payer un prix bas pour un journal où il n’y a rien à lire, qui n’est qu’un catalogue de publicités et de l’info mainstream?
D’aileurs la pub n’a pas suffit à sauver la presse écrite et les titres se font racheter par les requins de la finance qui en font leurs relais de propagande!
Le numérique: je ne suis pas du tout nostagique des postes à galène et des lampes à huile mais je crois de moins en moins à la civilisation numérique: trop gourmande en énergie; trop fragile (le réseau internet est en surcapacité et tient avec des rustines, comme la finance); stockage de l’info complexe et coûteux; difficulté de retrouver l’information (regardez sur ce blog: des milliers de commentaires intéressants et pertinents…ils sont là mais si vous en recherchez un précis vous n’avez pratiquement aucune chance de le retrouver…il faudrait tout classer, réorganiser, reformuler et résumer etc…parfois je me dis qu’il faudrait archiver sur papier ce blog pour qu’il soit aisément accessible aux chercheurs du futur…vous savez pouvoir passer des extraits au stabilo et mettre des annotations en marge etc…j’adorerais faire ça avec ce blog!) Le support physique est fragile mais le support numérique aussi: plus de courant plus de blog et plus de Paul Jorion en vidéo (heureusement il nous restera ses livres!!!)
(Il neige dans ma campagne si belle, un manteau blanc étouffe pour un moment la rumeur inquiétante du monde, ça fait du bien un peu de repos et de répit!)
Cordialement à tous et bon week-end…
D-Croissance,
« On peut lire dans un hôpital vous savez… »
C’est évident. C’est ce que j’ai d’ailleurs fait en début d’année. J’ai même écrit « La ménisquerie« . Je suis sûr que cela vous amusera.
« … être débarrassé de la pub! »
Vœu pieu, mais qui ne ne sera pas suivi par beaucoup de monde aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’on ne veut plus payer le juste prix pour un bien, une information, Si on veut supprimer le capitalisme, les lois du marché actuelles, c’est en remontant à ses « outils » de propagation et aux envies, aux « tares » de ses consommateurs. Mon tout premier billet eu comme titre « Nous sommes tous responsables« .
« … civilisation numérique: trop gourmande en énergie; trop fragile… »
Je n’essayerai pas de vous convaincre, évidemment. Chacun trouve sa voie. Je ne suis pas un tueur de médias, ils ont tous leurs avantages et inconvénients. Les hyperliens, les recherches par mots clés existent, tout est disponible sur Internet. Vous ne pourrez pas avoir une bibliothèque assez grande pour contenir tout cela.
Oui, sur le blog de Paul, il y aurait du travail de consolidation à faire, du travail de localisation d’une information perdue sans mot clé. Je suis sûr qu’il note en parallèle les idées fortes pour sans souvenir dans ses bouquins. Mais je ne vous ai rien dit, évidemment.
Bon weekend
Cher Paul, Vous semblez de plus en plus désemparé. Pourtant, vos analyses sont toujours aussi pertinentes. Merci encore de vos efforts qui permettent aux citoyens d’être éclairés et informés.
Vous vous demandez ce qu’il faut faire désormais puisque notre classe politique au pouvoir semble nous trahir ?(je ne crois pas à leur incompétence, je les pense beaucoup plus cyniques..)
La solution n’est pas économique cher Paul. Elle est politique et c’est les institutions politiques qu’il faut remettre en question. Que peuvent faire dix, cent, mille types aussi brillant que vous s’il n’ont pratiquement aucun moyen d’intervenir dans la gestion de la cité? Il est important d’observer, d’analyser, de critiquer mais quel est l’espace public qui permet aujourd’hui au citoyen de gouverner? L’urne tous les cinq ans ? La rue ? Internet ?
Cher Paul, c’est la démocratie que l’on nous a confisqué et donc le pouvoir d’être pleinement citoyen. Je comprend votre tristesse et partage votre impuissance. Même votre désarrois me touche, Paul, quand vous prenez en exemple la Chine… Je ne rêve pas de Chine Paul. Mais je continue à penser qu’une révolution est nécessaire et qu’il est temps de remettre en question les institutions qui pillent depuis trop longtemps notre bien commun au profit de quelques un. Le peuple doit redevenir souverain et le plus court chemin pour y arriver est l’instauration d’une démocratie partagé et participative.
Souvenez vous de l’Argentine: http://www.internationalnews.fr/article-memoires-d-un-saccage-memorias-del-saqueo-film-de-fernando-solanas-2003-vo-1h-54-61090204.html
Aujourd’hui est à nous et l’avenir nous appartient.
Bonjour paul
Moi je trouve que votre vision est extrêmement Ameloquécienne. Si grâce a l’incompétence de nos dirigeant l’euro tombe à 0.50 Cts par rapport aux dollars. cela ne relancerait-il pas l’économie Européenne? Les entreprises ne recolariseraient-elle pas leur activité en Europe? le chômage ne diminuerait-il pas? je parle en tant qu’européen, nos problème ne serait pas résolu?
Les riches européen serait plus pauvre que les Amerloques est-ce cela votre dépression?
Nous pouvons aussi faire comme au Zimbabwe, tant que vous y êtes.
Avant de supprimer leur dollar, ils étaient tous milliardaires 🙂
on est en train de faire faire comme au Zimbabwe vive l ‘inflation
Je parle de déflation et non pas d’inflation comme ce qui c’est passé au Zimbabwe. vous me direz c’est la même chose les riches deviennent plus pauvre Mais l’expérience du Zimbabwe ancienne Rhodésie est intéressante la volonté des gouvernantsa aider les plus pauvre les ont amener a une impasse financière . Doit t’on en blâmer les gouvernant ou un système débile. Actuellement les gens vivent peut être difficilement par rapport à nos concepts idiot . la définition de la vie humaine etant impossible suivant nos concept débile la crise financière trouve son expression.
Moitié de ton pseudo.
Ce sont les pauvres qui dépensent. Autrement ils seraient riches.
Bonne crise à toi. Puisque ta mentalité en est le résultat.
Et voici l’hiver venu ! Cela n’a pas dépassé 13 degrés de la semaine là où je dors.
Et je connais des endroits pires ! J’ai connu des hivers pires !
Mais je garde toujours des forces pour gueuler, anticapitaliste pour toujours.
Plus tôt ce système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde
pour construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer. A moins
que la tyranine militaire à la solde des nantis l’emporte. Mouai ! On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire.
Putains de merde ces panneaux publicitaires pour bourgeois ! Couchés sur le sol,
ils feraient de bons matelas chauffés avec leurs ampoules allumées…
Cher Papillon,
J’aime votre pseudo, mais pas votre manière de foncer, de tout casser, sans savoir ce par quoi vous aimeriez remplacer.
« … système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde »
Peut-être, mais c’est bien avant que cela ne casse qu’il faut avoir des plans de reconstruction. Vous êtes aussi en retard d’un guerre comme le disait Paul, en réagissant à chaud.
« …construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer….On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire. »
Merde (excusez, j’utilise votre vocabulaire), quelles bases? L’histoire ne se reproduit jamais telle quelle.
Il y a les bourgeois et ceux qui rêvent de le devenir.
Je n’ai pas étudié un système, j’en ai même étudié plusieurs.
L’un d’entre eux: « Tous à un dollar »
Mais, je ne suis pas sûr qu’il vous plaira.
Cordialement
A l’évidence camarade tu n’as pas lu attentivement le mail de Papillon : il dort dans une pièce où il fait 13 degrés. Donc, 1 dollar par jour, ca lui suffit et il connaît déjà…
@ Papillon :
Execellente idée concernant les supports verticaux de publicités. Pour avoir pu en observer plusieurs d’entre eux, rien de plus simple ( outillage) et methode ( l’expérience s’acquièrera rapidement).
Ainsi:
1/ nous participerons aux souhaits de certains ( les agences publicitaires) qui affirment que » trop de pub, tue la pub », en nous créant la fonction professionnelle de « régulateur de supports verticaux » PRENONS LES AU MOT.
2/ Ces supports représentent une pollution visuelle environnementale significative.
3/ Ils représentent un danger réel, pour les papillons de nuit, qui, dans leur fuite face à leur prédateur ( oreillard, chauve souris, DIRISI, DCRI, DRM, DGSE…), viennent heurter violemment ce support… et se retrouvent avec une dyplopie pendant 48 heures, qui en conséquence, modifie leurs champs de visions ( double) et leur sens de l’équilibre ( vol sur le dos trapézoîdale)….
PS : Bordel ! Si avec ça, JORION et tous les décadents de ce blog, dignes successeurs du mouvement décadentiste ayant sévi durant la 2ème moitié du XIXème siècle et qui recherchait RIMBAUD ( « leur maître ») en vain… ne retrouvent pas leurs sourires et leurs allant vers ( à l’envers…) , Il n’ya plus qu’ à se mettre à la pratique de l’entartrage !
PSS: Allons vers le peuple . Allons vers le peuple !
Le propos de Papillon est très clair.
1) en finir avec la logique du capital; c’est le minimum
2) s’y mettre tous pour l’alternative; liberté d’expression, d’association, etc…
Papillon est un homme courageux, réaliste et démocrate.
Comme il dit lui même Anti-K !
T’inquiètes, Papillon.
Ces panneaux vont tomber tout seul par manque d’entretien, d’utilité et d’argent.
Ne transforme pas ces panneaux en éoliennes du Don Quichotte moderne que tu es.
Les riches et puissants n’attendent que ça : que tu te trompes de cible.
Sinon, tu serais tombé dans leur piège du « POUVOIR D’ACHAT ».
L’homme dans son (mon) désépérance est plus proche qu’il pense dans ces soi disant différences.
Biutiful sur Comme Au Cinema
Quelque chose n’a pas marché, propablement moi-même.
Je voilaus mettre trois bout de films comme reponse aus désespérance de Paul Jorion montré dans son temps gu’il fait. Qui ne peut pas resentir cette désespérance parfois?
Les trois indiqué était.
Dieux et les hommes.
Butiful
et
Small is beautifull
http://culturebox.france3.fr/all/30277/erik-truffaz-feat-et-sophie-hunger-en-live-avec-let-me-go-#/all/30277/erik-truffaz-feat-et-sophie-hunger-en-live-avec-let-me-go-
Vous avez mille fois raison, mais au niveau ou je suis, que puis-je faire d’autre que de réveiller la conscience de mes proches ?
Le monde de la politique, du syndicalisme, du travail, de l’art, de la consommation et même du bénévolat sont déjà verrouillés.
Quel espace reste-t’il ?
Paul, qu’est-ce qui vous permet d’être encore debout ?
Les « posture de la crises » de J.M. Granier peuvent être, a priori, complétées d’une variante Batesonienne régressive; dans ce modèle, le changement attendu en D est non pas « une authentique métamorphose et se retrouve à l’arrivée très différent de son point de départ » , mais le retour au modèle qui précédait le modèle A dont l’échec est patent.
L’approche batesonienne est structurée autour des notions de niveaux d’apprentissage, et de double contrainte, c’est très simple à comprendre (je transpose de mémoire, l’exposé de base est dans Steps to an Ecology of Mind, et je n’ai pas le bouquin sous la main ). L’intérêt du cadre batesonien serait d’aider à poser des questions telles que « qu’est-ce qui grouille dans le ventre de la bête en décomposition ». « Pourquoi l’interdiction des paris sur les prix ne passe-t-elle pas la rampe ? », « Pourquoi « le vent déjà en poupe », l’économie sociale s’interroge-t-elle si peu sur son déficit démocratique ? ».
Bateson retient quatre niveaux d’apprentissage, le dernier n’étant jamais atteint par aucune forme d’organisation sur terre ( un changement dans les modes biologiques de l’apprentissage) .
– Au niveau d’apprentissage 0, il n’existe aucun choix quant à la réponse que l’organisme peut donner comme réponse au changement du milieu, la réponse est soudée, genre tropisme irrépressible.
– Au niveau I, l’organisme peut choisir entre plusieurs réponses possibles mais dans un mode de réponse déterminé.
ex. les différents modes d’organisation d’un système de classes fixes de type féodal,
– Au niveau II, l’organisme peut faire le choix entre plusieurs ensembles de réponses possibles.
ex. libéralisme / communisme . remarquons que si les deux systèmes affichent une rupture vis-à-vis du principe des classes, ils fonctionnent tous deux sur le mode schismogène de la double contrainte, car par delà de l’injonction idéologique, l’injonction sous-jacente cachée est de reconstituer en sous-main la reproduction des hiérarchies.
– Au niveau III, l’organisme se sent capable d’apprendre à construire de nouveaux ensembles de réponses possibles.
(La société se sent capable d’auto-instituer de nouveaux imaginaires, elle a appris qu’elle peut apprendre à se construire selon de nouvelles règles.)
Pour passer à ce stade, la société doit être capable d’abandonner toutes certitudes, sa seule certitude est de se sentir capable de s’adapter en inventant des solutions entièrement nouvelles.
Quel serait l’intérêt de garder le modèle batesonnien « en réserve dans un coin de l’esprit » ? Après tout, la dynamique générale du laisser-faire relatif aux paris sur les fluctuations de prix n’est-elle de permettre de durer encore un peu et d’engranger une dernière fois ? Le seul imaginaire étant qu’après la crise la société se réorganise selon l’ordre « des magots » ,ainsi, une dernière fois, sauvés . Si les politiques de gauche sont si mous (ou joue les faux durs, sans rien proposer d’une nouvelle civilisation), n’est-ce pas parce que – l’asservissement par les travaux de proximités – leur garanti le maintient de postes acquis. Ne tiennent-ils pas les villes et les communes tout autant que la droite ?
La faillite imminente de la société libérale et notre impuissance à nous lancer collectivement dans l’apprentissage d’un nouvel ensemble de réponses aux problèmes de l’organisation sociale ne signent-ils pas, en place de l’émergence du tout à fait neuf, l’appétit de retour au plus ancien. Tactiquement, dans une perspective batesoninne et dans l’attente d’être capables d’inventer de nouvelles réponses, nous pourrions , collectivement , tenter d’analyser les progrès souterrains des tendances régressives dans les changements qui en cours comme dans ceux qui nous seront proposés.
Si l’âne ne veut plus avancer, celui qui était juché dessus finira bien par en descendre tôt ou tard.
Si l’âne se jette dans un précipice, celui juché dessus aura t’il eu le temps de descendre? C’est plus ça, la question. Descendre en marche est toujours un peu plus compliqué.
Il y a de l’espoir quand je lis ce blog et écoute certains. Tout dépend d’où on se place, d’où on part pour arriver où? Car effectivement beaucoup ont à perdre, mais tout n’est pas fini. L’enjeu sera t’il de sauver sa mise ou d’éviter l’extinction. Suivant le point de vue, il y aura frayeur ou espoir. Dans les deux cas, il faut rester éveillé, et commencer pas se préoccupé de sa petite santé.
Un monsieur légèrement populiste a dit « qu’ils s’en aillent tous », ce n’est qu’une formule, elle raisonne pourtant clairement dans des millions de têtes qui réclament plus de démocratie réelle, il s’agit presque d’un voeu collectif. On saura bien se débrouiller, il y a de l’espoir, mais trop de larmes seront-elles évitables.
Je n’ai, à ce jour, entendu , ni vu un âne se jeter d’un précipice…
Un cheval, une brebis.
en revanche… oui !
Le pays des ânes qui volent…
Je me doute qu’en citant Cioran je prends pas mal de risques mais tant pis, j’y vais :
« Dans le pessimiste se concertent une bonté inefficace et une méchanceté inassouvie. »
On taxera l’auteur de facilité si l’on veut, je trouve cet aphorisme particulièrement réussi et il me semble, monsieur Jorion, que vous vous débattez avec toute l’énergie possible pour en invalider le second terme. Je comprends et j’envie votre concept de pessimisme éclairé, mais je regarde en moi et je vois bien que la méchanceté inassouvie est bien là aussi. Je pourrais la draper dans de nobles intentions mais ce serait bien malhonnête de ma part : je ne puis m’empêcher d’éprouver le désir de laisser court à ma méchanceté vis à vis de ceux qui organisent ou laissent s’organiser ce monde navrant, malgré les intentions empruntes de sincère bonté et d’empathie qui sont les miennes vis-à-vis de mes semblables en général. Peut-être est-ce parce que vous avez fait une psychanalyse et moi non. Réussirez-vous à faire mentir Cioran en rendant votre bonté efficace, au moyen de ce blog et de vos livres ? Je vous le souhaite, pour nous tous !
La Banque d’Espagne demande aux banques espagnoles plus de transparence.
La Banque d’Espagne a demandé vendredi aux banques du pays d’être plus transparentes, en publiant désormais plus d’éléments dans leurs résultats, notamment leur exposition au secteur immobilier, sinistré depuis l’éclatement de la bulle en 2008.
« Au moment où les marchés financiers internationaux montrent leur aversion au risque et leur gêne face aux systèmes bancaires très dépendants du financement externe », les banques espagnoles doivent « consolider leurs avances » et continuer d’utiliser la transparence comme « principal instrument pour montrer aux investisseurs la solidité du système », a déclaré le gouverneur adjoint de la Banque d’Espagne, Javier Ariztegui.
Lors d’un salon financier à Barcelone, M. Ariztegui a annoncé que la Banque d’Espagne demanderait désormais aux banques du pays de publier plus d’éléments dans leurs résultats annuels et trimestriels, notamment leurs investissements dans le secteur immobilier.
Ces nouvelles règles s’appliqueront à partir de mars 2011, a-t-il précisé.
L’immobilier, qui a porté la croissance de l’Espagne pendant ces dernières décennies, l’a plongée dans la récession avec l’éclatement de la bulle fin 2008. Depuis le pays peine à croître à nouveau.
Il est depuis plusieurs jours soumis à une turbulence boursière, dans le sillage du plan de sauvetage irlandais, et les valeurs bancaires sont particulièrement touchées : à 13H26 (12H26 GMT), le numéro un espagnol Santander plongeait de 4,49 % à 7,469 euros, BBVA glissait de 4,20 % à 7,415 euros et Banco Popular perdait 3,75 % à 3,958 euros, dans un marché en recul de 2,53 %.
Les Echos
Que verrait-on si les banques espagnoles devenaient véritablement transparentes ? Vont-elles tout montrer ou ne montrer que le « montrable » ? Si elles ne montrent que le montrable, les marchés s’en laisseront-ils compter pour autant ?
« Descendre dans la rue et tout casser »
C’est, on est tous d’accord je pense, une réaction très primaire (et de désespoir) qui ne produit rien (à part des drames, comme en Grèce).
Cependant, au point où l’on en est, et au vu de ce qui se passe en Angleterre, en Irlande, au Portugal, en Islande, en Italie, en Espagne et surement bientôt chez nous, une réaction violente ne ferait-elle pas office d’électrochoc pour ceux qui peuvent agir (élites et autres) mais qui semblent plongés dans l’indécision (pour rester poli). Il serait temps qu’ils se réveillent. On est tous en train de payer pour leur aveuglement idéologique, des peuples entiers sont noyés dans la misère et la précarité…. et l’on ne peut rien faire.
Vous entendre dire « je suis désespéré » m’a glacé Mr Jorion. Comment à notre niveau peut-on se sentir utile si même des gens comme vous (cad informés, doués et au coeur de l’action) n’y arrivent/croient plus ?
La réponse est peut-être dans la rue.
Oui, enfin, Paul se contredit un peu tout de même, est-il désespéré ou furieux? A moins d’être désemparé, justement. Un jour l’un, un jour l’autre, comme on se met en avant pour faire un pas et on recommence au suivant, un pied, l’autre pied, le déséquilibre est un apprentissage, il permet d’avancer. Paul apprend à marcher, les gamins à côté le voient, terrible envie de l’imiter. Serons-nous tous dedout?
« La réponse est dans la rue » !
C’est un lieu … Ce n’est pas le seul !
En voici un autre, histoire de suivre les autres européens, avec une variante en 2 temps :
1/ Fermez tout vos contrats de placements financiers ( assurance vie, PEL, OPCVM….) , sans donnez le motif réel avec votre conseiller !
2/ retirez chaque semaine, ce qui vous est accordé!
En réfléchissant, vous devriez trouver , des placements et investissements alternatifs et bénéfique collectivement ….
Une note d’optimisme dans ce concert de lamentations eschatologiques ?
Le système économique de l’Empire Romain s’est effondré, soit.
Mais la civilisation de l’antiquité gréco-romaine, elle, n’est pas complètement morte. Elle est parvenue jusqu’à nous, par d’étroits chemins de traverses. Les langues romanes, le droit, la philosophie, une grande partie de l’architecture, entre autres, en sont un héritage vivant.
A nous maintenant d’essayer de transmettre ce que l’on suppose être le meilleur de notre civilisation.
Oui, c’est vrai mais le meilleur de notre civilisation va être difficile à trouver dans l’architecture, les arts et la philosophie ! Quant aux langues, après avoir tout fait pour saboter le français, il ne restera guère que l’anglais mal parlé et l’espagnol pour attester de ce que fût, un jour, l’occident.
Cdt.,
Et entre temps, les populations ont surement bien morflées.
Personnellement, je me fiche de notre civilisation, l’important, ce sont les gens.
@Fatso :
Les gens civilisés ou pas ?
les gens.
ceux qui seront broyés par l’Histoire se moqueront bien de savoir si c’était la fin de la civilisation occidentale.
@ Fatso
Si nous, les gens, pouvons communiquer en ce lieu, c’est bien parce que nous sommes tous le fruit d’un héritage culturel plusieurs fois millénaire.
La civilisation peut paraître une préoccupation bien pompeuse face à la misère qui touche de plus en plus d’individus de chair et d’os, mais j’entends aussi par civilisation un ensemble de savoirs liés à la culture matérielle, à des techniques.
Vous pensez que du jour au lendemain, sans expérience et sans connaissances, on peut se mettre à cultiver des légumes pour tenter de survivre? Est-ce qu’il suffit de planter n’importe quelle graine n’importe où, à n’importe quelle saison? Non-non, la transmission des savoirs est indispensable à toute société, à toute civilisation.
@Fatso :
Ils se moqueront d’ailleurs effectivement de pas mal d’autres choses .
Comment fait on pour rester dans l’heureuse catégorie des non broyés par l’histoire ?
Oui Arkao, je veux bien ; mais voyez aussi ce que les banquiers nous ont fait à partir du théorème de Pythagore … ;.)
@ Juan et @Arkao
Encore faudrait-il que cette catégorie existe. Mais j’imagine que certains n’hésiteraient pas une seconde à quitter le bateau dont ils auraient plus ou moins provoqué l’engloutissement.
Pour être tout a fait clair, j’exagérais bien évidemment en disant me moquer royalement de notre civilisation. Ca ne me laisse pas indifférent, mais de là à s’épancher sur le sort de ce qui n’est finalement qu’un concept mal définit (quest-ce que la civilisation occidentale ?), il me semble que se préoccuper du sort de ce qui est à la base de la-dite civilisation, c’est-à-dire nous, est plus important. Qu’on ne finisse pas tous dans la fosse commune de l’Histoire.
Beaucoup pérorent sur la chute de l’empire de Rome, imaginant des fresques épiques. la réalité a surement été bien plus prosaïque, avec une longue déchéance, le retour des guerres (adieu la « Pax » Imperia), des famines, de la misère et des épidémies (pendant un temps du moins). On en est pas là, et peut-être que ce ne sera jamais le cas, toujours est-il qu’au final, lorsque l’on meurt du choléra au fond d’une tente, par exemple, on ne se préoccupe pas de savoir si la culture de notre pays nous survivra…
@Fatso :
Tous les haïtiens que vous faîtes parler ne semblent pas raisonner comme vous .
Je crois malgré tout sentir ce que vous voulez exprimer . L’urgence oblige à faire simple .
Pas simpliste .
Surtout si , dans ce qu’on jète pour se délester ( courage , fuyons !) , il y a quelques outils pour pour assurer des jours meilleurs .
Si on le veut bien .
La civilisation occidentale ( pour moi plutôt gréco-latine ) a encore des choses à faire dans ce monde pourvu qu’elle sache faire fructifier dans son patrimoine la part d’universel et d’harmonieux qui peut apporter des éléments de solution à la confrontation des individus , des peuples , dans un monde de plus en plus « fini » .
Je ne suis pas prêt à me livrer à un ailleurs , » civilisation en main » , qui ne soit pas de ma construction ;
On n’achète pas un avenir comme une action en bourse , ou un ticket de cinéma .
Que la civilisation occidentale actuelle disparaisse ne veut pas dire qu’il n’y aurait plus d’occident (avec ces fameuses racines greco latine, plus 2-3000 ans d’histoire)…
Pour l’instant, malgré tous les outils que nous avons en main, le futur que l’on se construit est assez sombre. Si pour sauver l’actuelle civilisation occidentale, il faut passer au broyeur 15-20 % de la population, je préfère laisser mourir le truc… mais c’est mon point de vue.
Et tous les Haïtiens ne sont heureusement pas à l’agonie au fond d’une tente…
juan nessy dit :
26 novembre 2010 à 22:15
Vous comprenez donc bien – pardonnez moi d’insister – le « refus » non d’Europe, mais d’une E.U.
fabriquée par d’autres, pour le « bien » de quelques uns, et sans l’aval des Peuples …..
l‘E.U. telle qu’en elle-même n’étant pas de notre construction ( nous, gens « ordinaires », ordinaires mais debout !)…
J ‘en suis rassurée !
@M:
Je n’ai rien pensé , commis ou écrit qui puisse faire croire que je me satisfais d’une Europe « imposée » , prépensée et contactualisé dans un flot d’attendus (explicites ou pas ) en dehors de tout frottis-frottas démocratiques .
Je regrette encore simplement que nous ( peuples européens ) soyons encore si anesthésiés d’évidences capitalo-libérales que nous ne puissions pas encore être en état de nous » mesurer » dans un véritable débat politique qui ait une chance de déboucher sur un « truc » commun que j’appelle Europe , capable de tenir la route , par sa taille et l’effet de seuil , en répondant au souci d’un avenir avec une autre façon d’imaginer les rapports sociaux , les rapports de pouvoirs , les rapports à la richesse financière , les rapports à la nature , les rapports au reste du monde .
Où voulons nous situer nos dépendances et à quelles conditions ?
E
.
oui, je pense qu’avec des « sensibilités » diverses, nous sommes tous conscients de cela ….
Voir à gauche de la gauche : c’est là que ça cherche …
verticalisme minimal : la Loi et le Droit pour protéger les plus faibles
horizontalisme, ou transerversalisme, pour le reste …avec plus de générosité , et plus d’humilité
(par exemple envers des savoirs anciens d’autres lieux de la planête)
Ne pas renverser le dieu-gold par le dieu-techno tout aussi fou ….
VB dit :
26 novembre 2010 à 16:22
= je préfère Europe à occident ( qui porte des choses peu saines politiquement, de mon point de vue )
Nos zélites trahissantes, aveuglées par la loi du « divin marché » , se sont soumises – sans nous avertir à la domination US – et ont trouvé trés « chic » de Globischer à tout va ! …
Il n’en va de même du reste de la population ! …Le français (et les autres langues) ne disparaitront que si nous abdiquons ! Quoi, nos ancêtres migrants auraient fait l’effort de parler cette langue ! porteuse d’une Culture, mais aussi d’une idée : phénoménale idée de « Liberté, Egalité, Fraternité » , jamais obtenue, toujours à remettre sur l’ouvrage …mais qui nous a mis, et combien de fois dans le rue …une langue doit vivre et on doit se l’approprier, y compris ce qui vient du Peuple, soit une langue plus colorée, savoureuse, imagée ( nos aieux savaient faire cela trés bien !) =) quand je vois de jeunes groupes se réapproprier certaines chansons anciennes, car ils les aiment, et en faire « autre chose », avec des rythmes différents, cela me comble de joie ! …Et ce serait oublier un peu vite la Francophonie, d’ici, de là-bas et d’ailleurs, avec ses auteurs magnifiques, jouant avec les mots, les réinventant : quelle richesse !
J’allais dire : ce que nous avons de mieux, c’est notre langue ! Et, il faudrait la lâcher ! pourquoi ? pour complaire au GMT ! Non merci !
@ M,
Oui, bien sûr, vous avez parfaitement raison : notre langue est à cultiver. Le problème est l’enseignement du français, qui laisse sérieusement à désirer ; ouvrez un livre de grammaire française scolaire, vous comprendrez de quoi je parle.
Enfin, oui, les langues sont vivantes et évoluent, mais le français se mâtine de plus en plus souvent de termes anglophones, du style « gouvernance », qui ne veulent strictement rien dire d’autre que ce que l’on connaît déjà et ont pour seul objectif de brouiller les cartes et faire prendre des vessies pour des lanternes.
Bien cordialement,
Un doute m’habite. Sur la Chine.
Leur demande intérieure reste faible. Et pour cause.
Leurs dirigeants continuent à les faire rêver mais leurs revenus vont baisser. Hors, il n’y personne de plus attacher à l’argent qu’un Chinois.
Bref, l’ennemi pourrait être comme d’habitude de l’intérieur.
Ceci dit, ils font effectivement rêver tous ceux qui n’y vivent pas, et ont pour l’instant cette force qui en fait un « supermarché » qui n’est pas à un client près.
A voir.
« Il n’y a personne de plus attacher à l’argent qu’un chinois. » Ouf… c’est limite comme réflexion. Tu connais beaucoup de Chinois?
Je connais un paquet d’Asiatiques qui travaillent avec des Chinois. Contraints et forcés 😉
Mais lorsque l’on sait juste qu’un Japonais va refuser de parler chinois pour faire des affaires, mais parler anglais, on peut se poser des questions.
Peut-être suis-je influencé par leur filtres culturels, aussi. Mais…
Lorsqu’une ASEA ressemble à une Europe à ce point, nous n’avons rien à leur envier.
Ceci dit, je te confirme : un Chinois est radin comme pas deux. Et veut SURTOUT devenir riche.
Suis les mouvements de contestation dans les usines, tu constateras.
Charles A. dit :
26 novembre 2010 à 16:18
Pour ceux, nombreux, que la Chine intéresse:
Fin ou début d’un modèle ?
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article16161
Yvan,
Peut-être n’aviez-pas vous remarqué ce post de Charles A.
=) lien intéressant, et me paraissant approfondi sur l’histoire du pays du Milieu, et ses « dérivations », ce que sous-tend le passage à un capitalisme ravageur, avec un PC ne lâchant pas le morceau ..les MinGong …leurs révoltes, mais le règne des mafias ….suite ??? chi lo sa ?
Bonjour,
Ce qui moi me désespère c’est l’absence de réaction à des perches tendues comme celle de schizosophie par exemple :
Ne pas croire que l’on puisse être maître de sa vie, et ne pas réaliser qu’une société vraiment démocratique ne peut exister qu’à cette condition : mystère !
Bonne soirée
Les paramètres changent, la civilisation doit s’adapter. Apparemment, les mayas ni les habitants de l’île de Pâques n’ont su le faire. Une culture serait-elle moins capable d’adaptation que le code ADN ?
Tiens,
Vous avez lu « Effondrement » de J. Diamond
A l’évocation de la chute de l’empire romain et de la citation de Toynbee par Paul Jorion, j’ai immédiatement pensé au livre remarquable de Jared Diamond « Effondrement » évoqué par arkao.
Si l’effondrement de l’empire romain ne constitue pas le centre de sa démonstration, il évoque, dans le passage qu’il lui dédie, la probabilité que cette chute soit la conséquence d’une « combinaison de problèmes économiques, politiques, environnementaux et autres. » La thèse de la recherche exclusive de l’intérêt personnel ou de la montée des intérêts particuliers n’est pas à rejeter, mais n’est, probablement, que la résultante d’une problématique beaucoup plus complexe et multifactorielle.
Au delà de cette remarque, il est à noter que la thèse de Diamond et la citation de Toynbee se rejoignent sur l’idée de suicide, Diamond concentrant toute sa démonstration sur la notion d’ « écocide ».
Voici le passage en question sur Rome :
Mais au bout du compte ce furent les Barbares et non les Romains qui remportèrent les batailles : quelle fut la raison fondamentale de ce revers de fortune? Fut-il causé par des changements chez les Barbares eux-mêmes, qui devinrent plus nombreux ou mieux organisés, acquirent de meilleures armes ou plus de chevaux, ou profitèrent de changements climatiques survenus dans les steppes d’Asie centrale? Si tel fut le cas, nous serions en mesure d’affirmer que ce sont bien les Barbares qui causèrent la chute de Rome. Ou alors s’agissait-il des mêmes Barbares qui n’avaient pas changé et qui attendaient toujours aux frontières de l’Empire romain, sans jamais l’emporter jusqu’à ce que Rome soit affaiblie par une combinaison de problèmes économiques, politiques, environnementaux et autres? Dans ce cas, ce sont les propres problèmes de Rome qui seraient responsables de sa chute, les Barbares se contentant de lui assener le coup de grâce. Cette question est encore aujourd’hui posée. La même question essentielle se pose dès lors que l’on cherche à expliquer la chute de l’Empire khmer, qui s’était développé autour d’Angkor Vat, et qui subit l’invasion de ses voisins Thaï, le déclin de la société Harappan de la vallée de l’Indus qui subit des invasions aryennes, ou la chute de la Grèce mycénienne et d’autres sociétés méditerranéennes de l’âge de bronze envahies par les Peuples de la mer.
Cro Magon a dit à Cro Magnonne :
» fais rentrer ls gosses qui s’amusent dehors , dans le fond de la caverne ,prévois à manger et reste avec eux »
Et il s’est installé avec sa massue au seuil de la caverne en se relayant avec le bellâtre de la caverne d’à côté pour dormir .
Il a complèté , après un temps de réflexion :
« Dis aussi à Jducac et Juan Nessy de nous rejoindre . On les bouffera quand les vivres viendront à manquer . »
et il a enfin conclu , après un effort de réflexion qui l’a presque fait muté en homo sapiens :
» Récupère aussi le Paul Jorion , ça peut servir quand on aura traversé ce bordel . »
J’avais tout entendu ; l’dée de finir à mon âge en substitut de steak d’urus ne pas pas trop épouvanté . Et puis aucun ne savait que j’avais un ticket avec Cro-Magonne qui valait bien tous ces sacrifices .
Les monnaies franches, le retour, Johannes va être content!
Après tout ce que nous avons écrit, je vois mal ce que nous pourrions écrire d’autres dans la modération,
L’une de vos plus lucides interventions résumés sur la crise, et qui incite à vouloir toujours essayer d’y croire, malgré une plus grande montagne d’absurdités et d’iniquités en plus,
Comment faire, comment mieux endurer cela plus longtemps dans le civisme, le calme
et la patience, le sage peut très bien accepter plus longtemps cet état de fait, en essayant même graduellement de se retirer afin de mieux leur laisser toute la latitude de conduite,
Mais voilà il y a un hic, comment la multitude le prendra-t-elle si elle s’aperçoit tôt ou tard qu’on lui a encore fait un bel enfant dans le dos, surtout si cela perdure sous une forme guère peu différente de la première, comme pour une plus grande mauvaise foi partagée par les premiers tenants du système. Je partage votre inquiétude sans trop non plus pousser les êtres à ne plus y croire, à vrai dire ce n’est pas tant la résurgence de la dialectique de Karl
Marx dans le monde qui me soucie le plus, mais bien le sentiment de plus en plus mécontent et anti-judéo-chrétien grandissant, la très forte augmentation tendancielle du taux de révoltés contre hélas les bien fausses valeurs judéo-chrétiennes du moment,
Le tout règne de l’usure, de la pratique de l’intérêt en plus, avec en prime au Moyen Orient la très forte montée en puissance de la Finance Islamique et où à chaque jour c’est toujours bien sur à un autre chrétien que l’on s’en prend le plus pour se faire la main, bien sur ça ne fait pas encore la une bien tragique dans certains pays du globe,
Que celui qui a bien à coeur d’avoir une meilleur vie d’ensemble calcule le nombre de toute cette multitude de personnes révoltés à qui donc se dévoueront-ils le plus demain ? Oui pourquoi vouloir se montrer encore si dur, aveugle et sourd n’est-ce pas déjà assez déraisonnable à voir ? Mais que font nos élites mondiales la plupart du temps, vous vous rendez compte de la tête que feront ces gens lorsque tout cela s’écroulera, c’est pourtant bien une éventualité qui pourrait se produire.
Jérémie, à trop parler des valeurs « trahies » de la Judéo-chrétienté vous allez réveiller le Nietzschéen qui sommeille en moi ! J’aurais plutôt tendance à dire, à titre personnel, que ce sont bien là des valeurs judeo-chrétiennes qui nous ont mis dans le pétrin ! Relisez l’épisode du « talent » dans l’ancien testament. Entre autres.
@ Joseph
C’est normal je n’ai jamais été un bon judéo-chrétien on ne peut pleurer sur une bonne religion qui réussit, tout cela vient sans doute de ma trop mauvaise éducation religieuse, laissez moi plutôt vous raconter une histoire :
Le créateur
Après bien des années, un créateur découvrit un jour l’art de produire autre chose dans l’univers, faire du feu, de l’eau, d’autres mondes, il exprima alors le meilleur de son haleine dans les régions les plus boréales des globes, couvertes de neige et enseigna à une première tribu d’invididus — et les avantages et les inconvénients à trop faire commerce de feu et d’os. Les gens furent à ce point captivés, par son tout nouveau procédé, par cette nouveauté qu’il ne leur vint même pas à l’esprit de lui dire merci, et comme celui-ci était l’un des rares humains à aimer réellement son prochain, il n’aspirait pas à ce qu’on se rappelle sa mémoire ni même qu’on le vénère davantage par obligation et contrainte : tout ce qu’il recherchait, c’était la satisfaction de savoir que quelqu’un avait su davantage tiré de son invention, non pas tant pour soi, mais pour autrui surtout lorsque les temps deviennent moins cléments,
La tribu suivante dans laquelle il se rendit était tout aussi désireuse d’apprendre comme
la première, c’est-à-dire comment mieux se réchauffer gratuitement sans tout ceci et cela,
afin que le monde éprouve moins de froid et de souffrance. Mais les grands prêtres de l’endroit, jaloux de l’emprise de l’étranger sur ces gens, le firent assassiner comme tant d’autres un peu plus tard et avant. Pour écarter tout soupçon relatif à cet autre grand crime spirituel, ils firent installer en conséquence un portrait du grand inventeur juste au dessus
du maître-autel, dans l’espoir peut-être de mieux reconstruire automatiquement le temple,
et on composa une très merveilleuse lithurgie, puis une autre dans laquelle son nom serait continuellement vénéré dans l’idée de mieux entretenir la foi vivante dans le coeur des fidèles, comme au premiers temps. On choisit et on veilla même avec le plus grand soin à ce qu’on ne changeât ni n’omît la moindre rubrique de cette liturgie. Les outils destinés à faire du feu furent même déposés dans les meilleurs coffrets et on allait répétant qu’ils procureraient la guérison à quiconque y plaçait les mains avec foi.
Le grand prêtre lui-même du moment, entreprit la tâche de rédiger une biographie de l’inventeur, ouvrage qui devint le Saint Livre autorisé à lire et à faire partager sans trop de dégats moraux et religieux, dans lequel il décrivait la bonté pleine d’amour et de tendresse
de l’inventeur, présenté à tous comme un meilleur modèle à imiter, ses glorieux hauts hauts faits étaient exaltés, scrupuleusement bien gardés et représentés, sa nature surhumaine, divine élevée à la dignité d’un autre article de foi. Les grands prêtres assurèrent que le bon
livre de vie fût bien transmis avec bon coeur et esprit aux autres générations, noble tradition des hommes oblige, tandis qu’au fil du temps ils interprétaient avec autorité le sens des paroles de l’inventeur premier, et la signification de sa sainte vie très loin du commerce des choses comme de sa mort. Et ils châtiaient impitoyablement quiconque avait dévié de leur doctrine. Naturellement absorbé qu’il était, dans ces taches de plus en plus irreligieuses au fil du temps et des progrès tant accomplis dans beaucoup de choses visibles et rassurantes,
le bon peuple fut alors plus facilement conduit par les premiers, le peuple oublia même complètement l’art de faire du feu sans rien.
Non ça c’est pas de moi, remerciez en plutôt Anthony de Mello le premier.
La notion de « suicide » pour les civilisations me parrait tout a fait juste. Mais il faut se demender si se suicide est causé par le desespoire de ceux qui reste attaché a cette civilisation ou par ceux qui l’ont abandonné afin de chercher de nouveau espoir ailleur. En gros, est ce que se suicide a pour origine le desepoir du peuple ou l’espoir des plus riche de partir gagner plus ailleurs en ne laissant que des ruines derrière eux ?
Ce n’est pas par la logique qu’on échappe au suicide .
Voir notre petit échange avec Fab et Pierre Yves D dans le billet BFM je crois ( mais à pondre ses oeufs partout , on ne sait plus où couver ).
A pondre c’est oeufs dans d’autre lieux, façon financière, ont n’est pas non plus a l’abri des prédateur de ses autres lieux. En terrain connu ont est censé connaitre les prédateurs.
Un signe d’impuissance votre vidéo M. Jorion, nous le sommes tous plus ou moins, face à la déraison humaine pas bcp de solutions, sauf la morale sans doute.
Il y a 20 ans, je suis havrais, j’ai tenté de faire bouger le port du Havre, j’y ai cru, tout le monde me suivait, enfin pas vraiment, car tout le monde veut que cela change mais toujours dans son sens et sans jamais ne rien donner.
Aujourd’hui le port du Havre est à l’agonie, rien de changé depuis 20 ans, reste très peu d’entreprises réellement havraises, quant à moi j’ai commis deux erreurs, et alors le système s’est vengé… et j’ai souffert, avec le recul me reste des souvenirs, la connaissance de la mentalité humaine, et le fait d’avoir vu juste…
En fait face à l’individualisme, face à la déraison humaine pas de solution, sans doute pour un économiste comme vous la possibilité de tenter de comprendre ce qui se passe et qu’est ce qui pourrait nous sauver…bref une histoire entre vous et vous, faire la synthèse de toutes les idées et enfin dire voilà ce qui ne va pas, sauf que le monde est devenu tellement complexe que plus vraiment de théorie unique !…
Reste que dans un marché totalement ouvert, l’Europe l’est, le port du Havre également, à un instant donné la concurrence devient impitoyable et la sanction inéluctable, nous sommes proche de cette fin sauf que :
Notre agonie va durer, sans doute est ce cette lenteur de l’agonie qui fait mal, voilà trouver le moyen de redonner du temps au temps, regarder comment cette société si folle nous a amené à un point de développement si extraordinaire, j’aime la musique, j’ai quasi tout sous ma main désormais, j’ai une question qui me turlupine, Google est présent…
Sans doute le moment présent est-il le plus extraordinaire que l’homme n’ait eu à connaitre et à vivre, alors vivons le, ouvrons les yeux, nos oreilles, profitons de ce que la technique nous donne, est ce que cela durera ….c’est une autre histoire.
Il faut cependant continuer à vivre, regarder ce monde avec un peu plus de détachement, se dire que malgré cette crise, bordel qu’est ce qu’on vit bien … alors bon WE et respirer, respirer, prener un peu de distance et tenter de relativiser, vous n’êtes pas le sauveur….et tout le poids de la planète ne repose pas sur vous.
Quant à notre analyse de la crise, elle nous est propre, non que les décideurs ne soient pas intelligents, non juste que leur but n’est pas le notre, ils veulent le pouvoir, et peu importe l’objet du pouvoir, ce n ‘est que le pouvoir qu’ils recherchent.
France riche ou exsangue peu importe, l’important est de devenir roi, c’est en cela que nous sommes démunis, ils n’ont pas le même but que nous, c’est comme les jeunes, ne veulent pas forcément réussir comme leurs parents, non veulent juste vivre avec le moins de contraintes possibles…
Nous sommes ici sur la planète de la raison et vous êtes notre roi M. Jorion et le roi aussi à le droit de respirer.
Booof….
@ Bourdon !
Ohhhh LES COEURS !
Y’a de la joie ( cf. l’enfoiré ).
REVEIL !!!!!
C’est bien beau de se cacher pour passer l’hiver, le Bourdon … Mais n’oublie pas ceci :
Avant de rentrer dans ta tanière, durant ta dernière « collecte », tu es passé devant des centaines de représentants du monde végétal …. Et qu’as tu pu observer ????
Qu’as tu pu observer en regardant le châtaigner, masquant l’entrée de ta tanière????
Que les bourgeons sont là !!!
En clair : le chataigner est endormi … mais il est prêt !!!!
Juan et la Tomate : j’ai repris tous les commentaires pour tenter de savoir qui me répondait avec autant de tact, la déraison humaine vous semblez vous y complaire, bien évidemment vos commentaires font avancer la compréhension de la crise.
Simple de tout mettre sur le dos du capitalisme ou plutôt simpliste, bon We messieurs.
On va essayer de tenir jusqu’à lundi .
Je ne souhaite de difficultés à personne. Je sais que beaucoup sont dans des situations précaires et qu’ils dépendent des gouvernements pour manger et rester en bonne santé, avoir un toît.
Je veux bien qu’on sauve l’Europe. Mais pourquoi faire ?
On dévaste la planète avec ce système. Je ne veux pas qu’on le perpétue. Je dirais quoi aux enfants plus tard quand il n’y aura plus de tigre sur la planète ? plus de baleines et de dauphins, uniquement des saumons clonés pour notre consommation et quelques plantes privatisées par Monsanto après que les forêts aient été rasées par l’ONF pour payer les dettes ???
Je lui dirais « mais il fallait bien sauver l’Euro, on était obligé » ????????
?????????????
?????????????
Tu diras « essayez de faire mieux que vos pères, soyez moins cons ».
Mais je ne sais pas si ça suffira, au diner du siècle ils ont tous été un jour des petits garçons en culottes courtes………
l’euro se casse la gueule c’est du direct
ça se passe maintenant
oui il y aura des mauvais moments on le sait.
c’est trop tard et on n’a pas la motivation
et je pense qu’il n’y a rien faire.
Donc allons-y sans peur.
@ Renard !
Dis donc !!!!
Il est ou ton flair ????
REVEIL !!!!!
Réfléchis !
Cherche nous les corbeaux !!!!!
Les fromages ne devraient pas être bien loin, pour toi, ta fammille de santg et ta famille de coeur! Pour tes voisins également ….
renard,
sans peur, mais pas sans reproche ….
car, il y a à faire ….les voisins se réveillent, ne voulant pas se laisser plumer ….
ça va bouger dans les populations …mais à nous de mettre le tempo …tranquillement ….
pression régulière …
« » » » »L’enfoiré dit :
26 novembre 2010 à 15:12
Cher Papillon,
J’aime votre pseudo, mais pas votre manière de foncer, de tout casser, sans savoir ce par quoi vous aimeriez remplacer.
« … système se cassera la figure, plus tôt on aura besoin de tout le monde »
Peut-être, mais c’est bien avant que cela ne casse qu’il faut avoir des plans de reconstruction. Vous êtes aussi en retard d’un guerre comme le disait Paul, en réagissant à chaud.
« …construire sur de bonnes bases. Il le faut. Et je serai content de participer….On sait où l’on va,
il suffit de lire l’Histoire. »
Merde (excusez, j’utilise votre vocabulaire), quelles bases? L’histoire ne se reproduit jamais telle quelle.
Il y a les bourgeois et ceux qui rêvent de le devenir.
Je n’ai pas étudié un système, j’en ai même étudié plusieurs.
L’un d’entre eux: « Tous à un dollar »
Mais, je ne suis pas sûr qu’il vous plaira.
Cordialement » » » » »
Tous à un dollar (extrait):
« Droite et gauche s’étaient confondus dans une idéologie mixte, pas tellement différente. L’ancienne droite et gauche s’étaient imbriquées entre cœur et esprit.
Mais j’utilise l’imparfait. Temps imparfait, car le mouvement est encore actuel. On entreprend, pour l’instant, une nouvelle restructuration pour intégrer encore plus les plus faibles dans le jeu de la vie. Je m’en vais lire ce qui est proposé sur le sujet avant de voter sur NaturalFaces, le réseau citoyen qui a pris, depuis un certain temps, une extension qu’envierait Facebook de l’époque.
Dommage qu’on ne puisse remonter le temps pour leur montrer que la vie peut-être belle sans extrémités trop acérées ou mal réfléchies. »
Non, ce système ne me plait pas. Un autre système à la place ? Oui il existe, il suffit qu’une majorité de peuples prenne le taureau par les cornes et investisse le champ politique pour en débattre. Oui, parfois à bout, je fonce tête baissée et j’écris sûrement des bétises. C’est beau de rêver l’Enfoiré et d’en arriver à ce texte ci-dessus. Au fait, vous doublez ou vous triplez le nombre de centrales nucléaires pour que votre roman fonctionne ? Et les armes, elles se transforment toutes seules en champs de blé et en rivières propres ou bien ? Et je le répète:
« L’histoire de l’humanité nous apprend aussi que l’insoumission et la rébellion, la désobéissance civile donc, pour une juste cause permettent à des peuples, lors de victoires réelles, de considérables bonds émancipateurs. »
« En cas d’urgence, les riches n’hésitent pas à (laisser) crever un grand nombre afin que leurs castes survivent, ne l’oublions pas. Ne l’oublions jamais ! »
Je suis pour un transition pacifique vers le socialisme du XXIe siècle. Mais l’Histoire nous apprend que les riches ne lâchent rien, sans douleurs, et qu’ils sont les premiers comme nous pouvons le constater encore en ce début de XXIe siècle dans plusieurs pays, à faire couler le sang sans scrupule. Je sais, je suis minoritaire, anticapitaliste, pacifiste et je pense fermement que ce système doit être détruit avant d’en construire un nouveau. Juste minoritaire et sans moyen. Je vois bien que les riches continuent de s’éclater. J’entends bien que la lobotomie des pubs et slogans politiques capitalistes se poursuit. Je sens bien que l’air se surcharge de conneries nauséabondes. Mais mes mains ne toucherons pas ce cambouis de capitalisme vert ni mes pieds ne fouleront le dernier chemin de la fatalité qu’on veut me voir
emprunter.
Le green-washing est évidemment une ruse des neolib …c’est une blague (scandaleuse…)
voilà pourquoi je suis si dérangée par Europe-Ecologie, qui ne remet rien en cause du système délétère ….Ils ne sont pas sérieux …
rien au feu- PS ni chez EE ( certaines personnes, de valeur, s’y sont égarées : grand mystère ! ) : une vaste blague : il n’y a pas de penseurs à ce niveau : je parle de ceux qui sont visibles….
Or, s’il faut « décroisser », soit, faudrait-il le faire aussi à l’aide d’ingénieurs agronomes, avant que toutes nos terres ne soient détruites: il est bien tard déjà …( pas ceux des lobbies) ceux qui, par exemple, sont allés en Afrique, pour tenter des choses, avec les habitants, en les écoutant d’abord : savoir-faire millénaire à respecter, réfléchissant, discutant, proposant …(la « vérité », la « solution », n’étant jamais l’apanage d’un seul, fort de sa puissance, son savoir omnipotent, ses » intérêts », mais quelque part au milieu …là…une essence qui prend forme, et qui devient ….
Décidément, ces sociétés verticales descendantes sont désastreuses …
C’est sur le transversal qu’adviendra quelque chose, on ne sait quoi ….
Pas de hiérarchie statutaire, mais oui, à la hiérarchie de compétence : celle-là étant compétente justement , n’écrase pas, car elle n’a pas peur, mais aide à l’accouchement, au développement : la transmission dans la vie, ce doit être cela …le respect doit y être présent …il ne doit pas y avoir d’uniformité …car nous sommes du même, et de l’autre …dans une équipe, celui ou celle qui peut sembler être un « point faible »/ terminologie neolib, peut s’avérer être un point fort, à tel ou tel instant …
Ceci dit ( vaguement entendu Badiou sur ce point ) : la discipline, oui, c’est inévitable pour bâtir…mais la discipline qui vient de l’intérieur, dans un but d’aller ensemble …et pas de l’extérieur ( asservissement ) : or, cela s’apprend avec ses parents, ou celui-qui-tient-lieu-de parent, dans la petite enfance …car acheter des cadeaux inutiles, c’est facile, ne pas poser de limites douces, c’est facile, ne pas éduquer, c’est facile : ce n’est en aucun cas « aimer », mais « se débarrasser » …refuser d’être soi-même un adulte …
Non, l’enfoiré votre système ne me plait pas: trop de centrales nucléaires dans un sytème trucmuche vert à un dollar.
Tout à un dollar (extrait):
« Droite et gauche s’étaient confondus dans une idéologie mixte, pas tellement différente. L’ancienne droite et gauche s’étaient imbriquées entre cœur et esprit.
Mais j’utilise l’imparfait. Temps imparfait, car le mouvement est encore actuel. On entreprend, pour l’instant, une nouvelle restructuration pour intégrer encore plus les plus faibles dans le jeu de la vie. Je m’en vais lire ce qui est proposé sur le sujet avant de voter sur NaturalFaces, le réseau citoyen qui a pris, depuis un certain temps, une extension qu’envierait Facebook de l’époque.
Dommage qu’on ne puisse remonter le temps pour leur montrer que la vie peut-être belle sans extrémités trop acérées ou mal réfléchies. »
Pour ma part c’est d’abord émancipation, rapport de force et construction. Les riches versent le premier sang pour garder leurs privilèges (c’est écrit dans l’Histoire) et il le font encore aujourd’hui, en 2010. Je suis pacifiste, anticapitaliste, et minoritaire. Alors barbarie ou socialisme ? Mon choix est fait depuis que je suis ado. Il faut détruire ce système et retirer les pouvoirs aux nantis. Pacifiquement, ce n’est pas évident mais j’y crois.
Papillon,
D’abord merci d’avoir lu. Je l’ai relu avant de vous le soumettre et c’est long.
Vous comprenez que c’était une fiction futuriste qui m’était venue par cet article qui parlait de ces GM qui ont décidé, et on sait comment, de se faire payer par un dollar symbolique.
Pure extrapolation, comme vous feriez avec votre tableur avec la fonction « What if ».
Je ne parlais pas de centrales nucléaires ou de trucmuche.
« Pour ma part c’est d’abord émancipation, rapport de force et construction. »
Donc vous êtes partisan des compétitions tout azimut. Le meilleur gagne. Ok, voyons la suite.
« Les riches versent le premier sang pour garder leurs privilèges (c’est écrit dans l’Histoire) et il le font encore aujourd’hui, en 2010. »
Exact. Dans nos pays européens, mais pas vraiment dans un pays libertaire comme les States si vous rappelez des dernières élections de mi-parcours avec les Tea-Party.
« Je suis pacifiste, anticapitaliste, et minoritaire. »
Pacifiste, pas de problème. Anticapitaliste, donc communisme ou socialisme ou…
Minoritaire, là, je ne vois pas l’allusion. Les microcosmes se retrouvent toujours dans des macrocosmes.
« Il faut détruire ce système et retirer les pouvoirs aux nantis. »
Qui va investir dans le futur? Qui va faire progresser le schmilblick? Pourquoi avez-vous été à l’école d’après vous? Pour rester à ne rien faire ou pour vous situez parmi les meilleurs d’une catégorie et donc rejoindre votre première idée de la compétition?
J’ai déjà beaucoup tourné les problèmes. Soyez en sûr.
Cordialement
J’oubliais de vous dire cet article était surtout là pour faire réfléchir.
Si vous allez lire les commentaires
Ne croyez pas que Stanley Kubrick quand il a sorti son « Orange mécanique » voulait que son futur soit comme il le décrivait dans son film.
Sur ce bon week-end et merci encore pour votre réaction vive comme je les aime.
😉
@ Papillon :
Tu écris « En 2010, je suis pacifiste…. ».
Qu’ est ce que pour toi, être pacifiste ???
ps : Avant de répondre, je t’invite à te renseigner sur certains peuples actuels qui se revendiquent pacifiste !!! Du côté de l’océanie et du sud est asiatique …. histoire d’élargir le champ de vision !
Je ne m’engagerai pas dans de sombres calculs sur la baisse tendancielle du taux de profit, puisque je remarque que mondialement la classe possédante a augmenté en nombre et en qualité depuis 20 ans, ça crève les yeux.
Par contre du coté du sytème D, je constate que les classes moyennes connaissent des fins de mois difficiles, le revenu minimum de base du blog est loin d’être atteint ce 26 novembre.
Il va falloir que Cro-Magon emmagasine davantage que Jducac et Juan Nessy alors ….!
@Juan Nessy,
Vous avez importé clandestinement un steak de mammouth de Sibérie et une modification génétique genre la mouche de Cronenberg s’ensuit ?
Votre épouse vous a offert un dvd de « La guerre du feu » pour votre anniversaire et vous le regardez en boucle ?
Vous subissez un retour du refoulé de la parenté terminologique de votre patronyme avec le diminutif de monstre du Loch Ness ?
Ou vous subissez parfois comme moi parfois l’épithète de vieux dinosaure ?
@Rosebud1871:
Votre dernière hypothèse est sans doute celle qui pourrait le plus facilement correspondre à une proche réalité .
En fait j’avais gardé ce personnage au détour d’une file de posts endiablés sur l’origine supposé du capitalisme , qui a lamentablement fini en analyse lacanienne des pulsions de prédation de nos ancêtres.
Je l’avais conservé comme substitut représentatif de la perception que pouvait éventuellement avoir le commun des mortels , des bouillonements de jus de cervelle qui agitent ce blog , et de la perplèxité pessimisto-rageuse froide de Paul Jorion .
Mais vous avez raison , je vais le laisser s’exprimer tout seul .
Cro-Magnonne par contre …..
@ Paul;
Pas de désespoir, voyons midi à notre porte.
Vous avez vous-même pointé une des solutions possibles pour faire entendre nos voix, c’est la manifestation adaptée à chaque contexte, façon syndicaliste (je n’en suis pas, hélas).
Ainsi, dans chaque pays, les peuples montrent leur mécontentement par rapport à ce qui les concerne au premier chef. Ici, en France, il suffit de faire ceci :
1) aller dans une banque, n’importe laquelle mais pas la sienne, à une heure de grande affluence.
2) Demander tout haut, bien fort, à un guichetier quelle est l’exposition de ladite banque aux pertes bancaires de leurs consœurs grecques, irlandaises, portugaises et espagnoles, voire américaines.
3) Rappeler que le renflouage de ces dernières passera donc par une dépréciation de nos avoirs dans la banque où nous sommes en ce moment (en regardant les gens bien dans les yeux avec un air sur de soi) ou alors nos impôts et une rigueur intolérable pour des honnêtes gens qui ne sont pour rien dans ce marasme.
4) Incidemment demander à une personne faisant la queue si elle a des placements dans la banque.
5) Attendre de se faire aimablement raccompagner à la porte par un vigile et dans ce cas dire tout fort à quel point cette attitude montre combien la vérité fait peur ici…
6) Variante : discuter avec le directeur de l’agence sur le même thème devant tout le monde
7) répéter l’opération dans différentes agences autant de fois qu’on en a le temps et l’envie (de rire).
8) signaler sur un blog de journal quelconque, régional, les incidents relatés ci-dessus.
Excellente idée !
Déjà réalisée !!!
Résultat : Pas d’indicateurs de mesures, car nous n’étions que deux , et mon accompagnatrice s’est liquéfiée … tout comme les 3 conseillers bancaire, et une stagiaire!
Je soutiens !
un de mes voisins dit que vous êtes un « huguenot new age », je viens de prendre votre défense car ses propos sont ridicules.
sinon, Rome brûle et brûlera encore…
des cendres nous renaîtrons !
Avec des voisins pareils, vous allez être obligé de changer de quartier !
oui, l’enfer c’est les autres …
Bonne question?
Paul était-il catholique ou protestant avant de sombrer dans l’athéisme ?
« A trop détruire l’enfer que les autres vous construisent sans cesse, on oublie de bâtir son paradis. » (Monique Apple)
Les membres lucides (ou presuqe) de ce blog sont encore une minorité dans notre société bombardé de désinformation..Il faut encore un peu de temps avant que les choses ne bougent,encore un peu d’austérité ,de la vrai injustice.Lorsque notre président , pris de panique face aux marchés ,aux agences de notation qui dégraderont notre triple A ,mettra en oeuvre une austérité façon Grèce,Irlande ,Portugal,Royaume unis alors les gens comprendront l’étendue de la crise, et se révolteront(peut etre….) .Les gens n’ont pas encore compris,ils se disent que ça va repartir,de toute façon y a des hauts et ya des bas, y
Cher jducac, vous feriez bien d’aller y voir de plus près sur et nous dire si vous maintenez votre caricature.
Pétrole ou pas les acquis de la division du travail demeurent, la question de la palce faite à chacun aussi.
Cordialement.
JduCAC 40: « nous aujourd’hui, des êtres d’une autre espèce, tellement embourgeoisés… »
Chacun sur ce blog ne parle qu’en son nombre propre….
@ Revenu de Base Inconditionnel dit : 26 novembre 2010 à 18:50
Je maintiens que notre civilisation est totalement différente de celle de nos ancêtres d’ il y a 150 ans à cause de l’énorme quantité d’énergie que nous avons à notre disposition à très bon compte et qui fait, qu’en France, nous disposons chacun, en moyenne, de plus 100 personnes virtuelles qui réalisent des tâches pour notre compte, tels des employés contribuant à un embourgeoisement dont nous ne nous rendons pas compte. http://www.manicore.com/documentation/esclaves.html
Les valeurs morales étaient aussi totalement différentes de sorte que la population était bien plus résiliente qu’aujourd’hui. Le sens du devoir était notablement plus développé et rendait les gens notablement plus responsables de la recherche autonome des moyens d’assurer leur survie. Si vous avez connu la dernière guerre mondiale, vous devez bien vous rendre compte de ce que cela implique.
Il faut dire aussi que cela était rendu possible parce que les gens étaient dispersés sauf dans les bourgs (qui a donné bourgeois) lesquels n’étaient que de gros villages, loin, très loin de nos villes qui accueillent maintenant 50% d’une population qui a cru.
Hélas, il n’y a rien d’acquis définitivement. Tout dépend des ressources que nous sommes capables de capter pour vivre. Le problème est de reconvertir notre civilisation, moralement et énergétiquement et de trouver les moyens de financer cette reconversion alors qu’au lieu d’avoir accumulé des capitaux pour le faire, nous avons accumulé des dettes.
Je souhaite me tromper et que l’on puisse instaurer un revenu de base inconditionnel, mais je ne vois pas comment il pourrait être financé.
Cordialement.
Comment il pourrait être financé…? C’est c’la oui… »Financé » dites-vous…Ce doit être rassurant de savoir qu’on peut compter sur la finance…que dis-je, que l’on s’appuie sur la finance !
Ne vous inquiétez pas de ça jducac ! Si vous y tenez, on peut dire que la richesse d’un pays (et d’un de ses membres) correspond à la paix royale qu’il va f—– à l’autre, pour cela il faut qu’il soit bien dans sa tête, donc que ses activités (travail compris !) le rendent heureux et lui laissent le temps de se préoccuper de lui et des autres. Ensuite on fabrique des billets, des images ou ce que vous voudrez et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Et surtout on aura le temps de se demander s’il est absolument nécessaire pour le pays, et pour l’homme, d’avoir une activité qui ne l’intéresse pas, pour la seule et unique raison qu’il faut qu’il « fasse comme tout le monde » !
Bien sûr qu’on peut travailler par envie, par plaisir, par passion : mais ce n’est pas le cas de tout le monde (euphémisme) toute la journée toute la vie ! Il n’y a plus la place pour ça ! Admettez-le et vous comprendrez que c’est le salariat qui impose que tout le monde ait une activité salariée, juste pour avoir une activité salariée, quitte à ce que cette activité n’ait absolument aucun sens, qu’elle ne soit qu’un emplacement où l’on pose quelqu’un juste pour qu’il ait le sentiment de participer au même jeu que les autres ! C’est tyrannique. C’est inhumain.
Ou on continue comme ça et on essaye d’arranger la sauce pour faire passer le goût amer, ou on passe à autre chose et tout va bien se passer parce qu’on a envie que ça change et surtout on a envie que ça se passe bien.
Bonne journée.
@ Fab dit : 27 novembre 2010 à 07:35
Vous ne savez pas où vous allez aller ?
Peu importe, pourvu que ça change et ça va bien se passer parce qu’on en a envie….
Certains, il y a quelques années partaient en transit pour Sirius grâce au Temple solaire ; avec vous, j’avais imaginé que votre vaisseau pourrait être le Temple de la conscience, mais je m’étais probablement trompé. Le Temple de l’inconscience conviendrait certainement mieux. D’ailleurs, n’est-ce pas le dernier état de la vie avant le stade ultime et définitif où ça se passe probablement bien puisque personne n’est jusqu’alors revenu officiellement, pour dire le contraire aux vivants.
Au fait, qu’y fait-on ? Est-ce qu’on est appelé à y travailler quand on ne l’a pas fait avant ? Il faut bien finir par payer à un moment ou à un autre.
Ou bien, est-ce l’inverse, pour ceux qui ont travaillé précédemment ?
Bonne chance!
jducac,
Je vous ai répondu aussi ici, où l’on voit que malgré tout nous sommes d’accord. Je continue donc à être direct.
La manière dont vous rejetez ce qui vous gêne en le qualifiant de secte révèle que la désynchronisation entre vos esprits géométrique et de finesse a commencé. Pour le dire autrement, vous commencez à vous rendre compte que les valeurs qui vous motivent sont elles aussi dignes d’une secte, au sens où vous l’entendez, à savoir pas forcément en bien. Les enfants le disent encore plus simplement, et vous savez ce qui sort de la bouche des enfants – quand ils ne sont pas entre les mains des grands prêtres de certaines sectes : y’a que la vérité qui fâche.
Petit rappel : Jésus, un gentil barbu hippie descendu du ciel, né d’une mère vierge, d’un père omnipotent, faisant des miracles par-ci par-là avec ses apôtres, transformant l’eau en vin (j’avoue avoir un petit faible pour celle-là), multipliant les petits pains, demandant à ce qu’on laisse les petits nenfants venir à lui…la liste est longue et vous la connaissez probablement mieux que moi !
Voyez où ça nous a menés. Ajoutez à ça que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », je comprends que vous soyez fâché : ça sent la secte à plein nez !
Je n’ai rien contre la religion catholique que je n’ai contre les autres. L’histoire est belle, et la croyance peut aider au quotidien. Mais il y a quand même des limites à l’endoctrinement, vous ne trouvez pas ? La Terre, c’est pour en baver, le paradis c’est pour après !!! Hého…is there somebody in there ?
Admettez que certains aient pu vouloir se détacher de l’emprise de cette « secte » (je précise – à d’autres – que ce n’est que pour vous répondre, avec votre logique, avec vos arguments, que je prends la religion sous cet angle ! Anne si vous êtes là : ne m’en voulez pas, mais certains confondent croyance et soumission) ! Que vous les traitiez à votre tour de secte est bien compréhensible…au début !
Je vous attends donc pour de nouvelles aventures.
Bon dimanche !
[…] This post was mentioned on Twitter by Jean Maxence Granier, Entre midi. Entre midi said: Jorion : LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 26 NOVEMBRE 2010 http://tinyurl.com/22rp6do […]
Cher jducac, vous feriez bien d’aller y voir de plus près sur http://revenudebase.free.fr/ et nous dire si vous maintenez votre caricature.
Pétrole ou pas, les acquis de la division du travail demeurent, la question de la place faite à chacun dans la société aussi.
Cela ne veut pas dire que la raréfaction des ressources non renouvelables pose une véritable question.
Cordialement
Je suis plutôt d’accord sortir dans la rue et tout casser actuellement ne sert à rien.
La bankrun non plus.
Par contre une grève général de la consommation du superflu sauf minimum vital, me paraît intéressant.
Par ce biais qui atteignons-nous ?
Tout le système qui fonctionne sur la poursuite de la fausse richesse .
Evidemment, ce sont déjà les plus pauvres et ce qui sont exclus du système qui, par obligation, sont déjà dans ce mode de fonctionnement.
Alors pour les autres qui est prêt à jouer le jeu jusqu’au bout ?
Vous le savez bien ,ne pas consommez le superflu est la pire des solutions,vous ne laisseriez même pas l’opportunité de vous répondre au travers de cette invention superflu qu’est la toile.
superflue
Jolie pirouette,
Alors décrétons que l’accès internet fait partie du minimum vital…
C’est ma seul concession sauf l’alimentation et le déplacement.
Je comprends lorsque vous dîtes que vous êtes désespéré, pour les grognards du blog, on se souvient de cette émission d’ARTE sur la sainte crise, vous étiez encore aux US, et on attendait de vous « écouter », telles des ouailles en adoration, mais vous n’aviez à l’époque pas été sélectionné parmi les rushes et on était resté sur notre fin. Votre explication était la suivante : vous aviez peur que les enfants, nos enfants, crèvent de faim ! Impossible pour les journalistes de relayer ce message, ni de vous prendre au sérieux. Pourtant votre pessimisme était justifié. Il l’est encore aujourd’hui. De retour en Europe, vous sermonniez François Leclerc lorsqu’il se laissait aller à confier sa lucide « lassitude » envers les événements et cette spirale descendante. Peut-être ce vendredi, à son tour, va-t’il lui aussi vous « optimiser » pour continuer la lutte.
La posture ?
La D, vous le savez bien Paul. Comme François Leclerc, comme beaucoup de lecteurs ici.
Que faire ?
1/ Plus rien, je le crains, pour enrayer la chute inéluctable…
2/ … mais tout en ce qui concerne les plans futurs de reconstruction, après la chute.
Si nos espaces d’expression ont une utilité, c’est celle-ci : non pas nous répandre en gémissements sur la civilisation condamnée, mais contribuer à préparer celle qui lui succèdera. Rien d’autre.
Tiens ! Le Yéti parle comme Cro-Magnon …
Quel optimisme !
Les « posture de la crises » de J.M. Granier peuvent être, a priori, complétées d’une variante Batesonienne régressive; dans ce modèle, le changement attendu en D est non pas « une authentique métamorphose et se retrouve à l’arrivée très différent de son point de départ » , mais le retour au modèle qui précédait le modèle A dont l’échec est patent.
Le Yéti,
Et qu’est-ce que vous croyez qu’on fait ici depuis tout ce temps ? On a même arrêté (je n’ai jamais commencé !) de parler d’économie ! C’est dire si on a pris de l’avance quant à « celle qui lui succédera » !
Bonne journée !
LA révolution (celle que tout le monde connaît) (je crois !) a démarré au son de « du pain ! du pain ! du pain! »…
les gens avaient faim.
certains (peu) mangeaient (trop)
d’autres (trop) ne mangeaient pas.
en ce moment, on entend crier : « du travail ! du travail ! »
le minimum vital ce n’est pas de manger mais d’avoir de quoi acheter…
ce n’est pas le son d’une révolution.
c’est celui de la victoire du capitalisme.
bon, j’imagine que c’est pas un scoop… mais, pour moi, c’est comme une révélation.
et… ouai… c’est peut-être plutôt nos enfants qui feront la révolution.
si ils sont trop à avoir trop faim.
…. mais c’est pas supportable d’imaginer que son enfant va avoir faim.
Travail ! travail ! le bon peuple veut du travail = argent. Vous inversez la donne ARGENT = travail, le tour est joué. Que font donc les spéculateurs argent = travail = + argent, en somme la multiplication des pains, tient moi l’incroyant j’ai déjà entendu ce slogan, dieu l’ a souhaité, le génie de l’homme l’ a réalisé.
C’est aussi le génie de l’homme, qui veut donner valeur à cet argent, combien de travailleurs inutiles sont employés à cette tache.
Si argent = travail, l’argent provient du: revenu d’existance, de l’allocation universelle,…….etc, nous n’avons plus qu’à nous battre sur le terme à employer.
Et de vivre des jours heureux non plus dans la compétition mais dans la résolution des problèmes de ressource à venir, le réflexe étant: tu sera riche de ce que tu n’auras pas consommé inutilement.
TRAVAIL = ARGENT NON et NON, OUI OUI OUI ARGENT = TRAVAIL qu’on se le dise!!!!!!!
jeannot14,
Coluche
C’est le coup de la valeur de PSdJ qu’on met dans sa vie, dans son travail ! Actuellement : pas bézef ! On subit : la vie, le travail. La valeur c’est l’argent qu’on nous a dit étant enfants, c’est que ça doit être vrai ! La vie, le travail : c’est l’argent. Je vais bien…tout va bien…fais dodo…tout va bien se passer…on pense pour toi…
Coluche
D’autant plus que du pain, on en jette.
Les surplus alimentaires sont brûlés dans des centrales d’incinération.
Les fruits sont laissés à pourrir sur les arbres lorsque la centrale d’achat n’en veut pas au prix demandé par le producteur.
Mieux répartir les richesses.
les » vieux « doivent soutenir ces jeunes là, qui n’aiment pas du tout, mais alors pas du tout ce qu’ils ont devant les yeux …..
ne serait-ce que pour pouvoir se regarder en face !
Ce qui n’est pas supportable c’est de laisser à ses enfants le soin de faire la révolution .
Sur le fait que les civilisations se suicident et non ne meurent, un des symptomes extrèmement clair de cela aujourd’hui, et le silence quasi total sur le fait qu’il est maintenant officiel que le pic de production pétrolier est passé depuis 2006 (dernier rapport IEA). Absolument quasi rien là dessus dans les media mainstream, alors qu’il est bien évident que si l’on ne fait rien le mur va arriver très vite (quelques % en moins de pétrole par an dispo, on peut essayer de camoufler bio carburants sables bitumineux, etc, les chiffres montrent qu’il n’y a là bien que du camouflage).
Et sinon par rapport à l’interdiction des paris sur les évolutions de prix, je n’ai pas encore trouvé le temps (ou courage) de lire l’analyse en V parties (quelle honte), mais je lisais récemment que sur le marché du pétrole, les échanges purement financiers c’est 30 fois plus que les échanges commerciaux :
« Les marchés dérivés sur le pétrole pèsent 30 fois plus lourd que le marché physique. Le prix du brut n’est plus dicté par l’offre et la demande, mais par les mouvements de capitaux sur des contrats financiers, soumis à des bulles spéculatives. Remettre de l’ordre dans ce marché est nécessaire. Mais insuffisant si nous voulons de la lisibilité sur le prix de l’énergie ces prochaines années. »
http://www.challenges.fr/magazine/analyse/0233-032940/l-insoutenable-probabilite-d-un-choc-petrolier.html
Il y aurait-t-il moyen de prendre ce marché en tant qu’exemple actuel (et au combien important), pour bien comprendre l’approche et l’analyse ? J’avoue qu’en première approche si ces 30 fois plus ont pour conséquences que plein d’argent soit ponctionné (sur qui à terme d’ailleurs ?) à travers toutes ces transactions pour finir dans la poche des traders ou organismes financiers, j’ai du mal à comprendre en quoi cela pourrait changer les « fondamentaux » d’évolution du prix du pétrole. Une analyse par l’exemple pourrait aider (mais peut être déjà ds les v parties que je dois lire …)
Le Dessous Des Cartes – Vers Le Pic Pétrolier
http://rutube.ru/tracks/3820192.html?v=39830d3f58713ef2ca7d9862a49f814f&autoStart=true&bmstart=15627
Interdire QUI sur les marchés financiers ? Et comment ?
Il faudrait le préciser Mr Paul, car le manque de précision autour de votre suggestion rend l’dée trop approximative et impratiquable …..
SVP : on compte sur vous pour donner un contenu applicable a votre idéalisme.
idéalisme: non
e-déalisme: oui
se référer à la Révolution noétique à venir…. vous avez dit changement….! ça a tout l’air d’en prendre la direction.
Je vous livre quelques impressions après une journée au contact direct de nos voisins situés de l’autre côté du Rhin.
Activité fébrile, enthousiasme, euphorie même voilà mes premières impressions, une ruche, une fourmilière que j’ai observé dans une ville moyenne du Bade-Wurtemberg.
J’ai croisé à midi les lycéens et les étudiants très nombreux à la sortie des cours : gouailleurs, regroupés en grappes, joyeux.
Dans les commerces, les rues, les marchés de Noël, se côtoient des citoyens de tous âges et CSP : actifs, trépidants, conviviaux. Les restos sont pleins à 12h00, le prix des repas invitent à la pause déjeuner pour 8 à 10 euros. Bref une cour de récré où il fait bon s’ébattre.
Dans un petit village où nous nous sommes arrêtés pour boire un café dans une « Konditorei », même ambiance relax et conviviale.
Nous avons terminé la soirée dans un Landgasthof qui m’a laissé pantois et admiratif face à la superbe du décor mais aussi la simplicité du personnel : charme, accueil, rapport qualité /prix défiant toute concurrence. J’espérais croiser Wolfang Schauble, loupé. Les classes sociales, elles, se côtoyaient en toute simplicité.
Où est la crise ? Je n’ai peut être que croisé 41% des citoyens qui disposent d’un revenu du travail.
Tout au long de cette journée nous avions beaucoup échangé sur les qualités respectives et les différences de nos 2 peuples.
Quelle complémentarité et que de gains d’échelle possibles dans le rapprochement entre citoyens européens d’horizons divers.
Mais attention, on m’a rappelé que les stigmates du passé ne sont pas totalement enterrés, même chez les gamins.
En tous cas un véritable enrichissement.
Que faire :
En préalable et comme affiché en lettres d’or au fronton de l’université de cette ville :
« DIE WARHEIT WIRD EUCH FREI MACHEN » (la vérité vous rendra libre).
Alors copions nos autres voisins italiens et créons notre propre RAI TRE et une émission à l’image de « Vieni via con me » (pars avec moi) afin de vivre avec son temps, avant de dérailler.
On m’avait informé de cette émission décapante bien avant que je ne découvre l’article du Monde du 23/11 « Italie : grands maux sur petit écran »
« Un programme sévère et important, créer un rite laïc ».annonçait Fabio Fazio.
Les politiciens peuvent s’exprimer mais seulement brièvement et de manière régulée (technique de la liste).
Je verrais bien dans le rôle de Roberto Saviano, Paul accompagné de François et Eva, le rôle de grand modérateur/animateur reste à définir : Michel Drûcker ou Nicolas ….Demorand, je vous laisse choisir mais mon intime conviction est faite.
« Roberto Saviano, l’auteur de « Gomorra », et un vieux routier de la télévision italienne ont lancé leur émission. Sobre et implacable, elle passionne le pays. Un décor nu inspiré du théâtre antique. Pas de starlettes plus ou moins dénudées, d’acteurs en tournée de promotion, de chanteurs d’une saison. Quelques notes de la chanson de Paolo Conte, « Vieni via con me » (« Pars avec moi »), qui donne son titre à l’émission, mais pas de « bonjour mesdames, bonjour messieurs… ». Et ça démarre pour deux heures trente de paroles respectées et audibles.
Les records d’audience ont explosé en 3 semaines ».
Je compte sur Jean-luc pour nous conseiller.
En tous cas : privilégier le fond à la forme, l’essentiel au superflu, le collectif à l’individualisme stérile et surtout déconsommons. et foin de la société du spectacle continuel, de l’agitation qui nous mène droit vers les murs.
Et aussi : baillonner les parasites et enfermer les prédateurs.
J. Sapir semble tout aussi « optimiste »
« Après l’annonce du plan d’aide à l’Irlande, la situation continue à se dégrader dans la zone euro. Cette dégradation annonce la crise terminale de cette zone, qui devrait survenir d’ici à l’hiver 2011/2012, et peut-être avant. »
…article interessant malgre l’accroche discutable
http://lebondosage.over-blog.fr/article-j-sapir-vers-une-crise-terminale-61719012.html
L’hallali ,lalalère.
Joyeux Noel a tous :
Désespéré ne veut dire triste.
Ps: si qqn sait comment on peut faire apparaître la fenêtre de la video et pas seulement le link je suis tout ouie. SOS modo!! ???
C’est fait, la vidéo s’affiche.
Super!! Merci!
Merci DUP !
Magnifique Dup grand merci!!!
J’ai même pas envie de commenter ce qu’il dit tellement c’est « vrai » (dans le sens « sincère »).
Merci encore pour cette interview exceptionnelle.
Portez vous bien et… Banzaï!!! lol
« Tous les cris c’est d’la douleur. »
Julien, attention à la loi Hévain !!!!! 🙂
Moi, j’aurais voulu un papa comme ça à noël……. MERCI
Merci
Merci 🙂
Un autre:
http://www.ina.fr/media/entretiens/video/I00003732/jacques-brel-interview-inedite-a-la-rtb.fr.html
cher paul,
vous constatez pour nous l’indécrottabilité des élites. hormis la mobilisation de rue, la grève générale de durée illimitée et autres remèdes de cheval, rien à faire qu’à attendre la descente d’une nouvelle marche, chaque marche nous rapprochant d’un remède de cheval au choix. ce que nous pouvons faire, c’est comme vous dites, de continuer la réflexion, non pour s’occuper mais pour être prêt en cas de besoin, la révolution catharsis étant passée. il faut également participer à repolitiser la multitude, votre ascendant moral vous le permet, et en particulier les classes moyennes qui constitue votre auditorat. mr mélenchon et dupont aignan de bords opposés, y’en a donc pour tout le monde, proposent tout deux du non politiquement correct et tout consommateur de votre blog se devrait d’être politiquement engagé dans des partis ou après avoir proposé longtemps on finit par dire non. à la façon dont un adulte, dont vous réclamez le retour, fini par dire à son enfant qu’il le bassine et que la récré est terminée.
avionnette dit (26 novembre 2010 à 22:00):
« …tout consommateur de votre blog se devrait d’être politiquement engagé dans des partis ou après avoir proposé longtemps on finit par dire non. »
Non.
Pour ma part, je ne veux plus signer de chèque en blanc à un quelconque parti que ce soit et encore moins devenir un de leurs moutons tant que la démocratie représentative sera organisée pour être un simulacre de Démocratie.
Qu’ils s’en aillent tous !…Mélenchon y compris. 😉
Tiens, après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, apparemment ce sera la Belgique vu le Guardian et le Wall Street Journal
Je crois que ‘si Espagne’ il y a, cela sera tout ce qu’il restera
Le peuple portugais va être pressé comme une orange. Le Portugal va connaître une terrible régression sociale.
Et que dit l’Union Européenne ?
L’Union Européenne dit ça :
Bruxelles salue le vote du budget d’austérité par le Parlement portugais.
La Commission européenne a salué vendredi le vote définitif par le Parlement portugais du budget d’austérité pour 2011, tout en appelant Lisbonne à continuer l’effort, alors que les rumeurs enflent sur un possible plan d’aide financière au Portugal.
« Je salue l’adoption aujourd’hui par le Parlement portugais du budget 2011 », a déclaré dans un communiqué le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
Les Echos
Pour chaque chef d’Etat européen, pour chaque premier Ministre européen, le choix est le suivant :
1- Sauver la protection sociale, sauver l’Etat providence, mais sacrifier la monnaie unique.
2- Ou alors sacrifier la protection sociale, sacrifier l’Etat providence, mais sauver la monnaie unique.
Les chefs d’Etat et les premiers Ministres choisissent (ou choisiront) l’option 2 ? Oui, sans doute.
Alors, dans quelques semaines, dans quelques mois, dans quelques années, l’Union Européenne s’effondrera.
Qu’est-ce qui succèdera à l’Union Européenne ?
Qu’est-ce qui émergera des ruines de l’Union Européenne ?
Des Etats autoritaires ?
Des Etats fascistes ?
Des Etats révolutionnaires type 1793-1794 en France ?
Plus d’Etat, l’anarchie, le chaos ?
Je ne sais pas.
Des états? Malheureusement BA, l’autoritaire faciste est déjà en place, lors des dernières grèves, le travail de sape souterrain, les condannations expresses, les renvois de nos jeunes grévistes, les courriers vichyiste envoyés aux parents d’élèves………….etc!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hier sur le répondeur de las bas si j’y suis, en auvergne, je n’ai pas retenu le nom du bourg, 1400 Habitants, autant de force de l’ordre mobilisée pour la venue du président. Interdiction faite à la population de sortir, prendre sa voiture, d’aller au travail pendant 24 heures, plus de téléphone, ni d’internet. Message d’une dame, au ton de sa voix, dépitèe. Bon dimanche à tous.
jeannot14,
Ce serait-y pas des fois Tarnac ?
C’est toujours plus facile de voir la poutre dans l’oeil de l’autre…
http://www.charliehebdo.fr/etranger.html#278
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19113998&cpersonne=36582.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20101126.OBS3711/interview-crise-portugaise-l-ue-doit-doubler-son-fond-de-soutien.html
Les civilisations naîtraient-elles dans les choux ? On serait tenté de le croire quand on voit que l’on parle toujours de leur disparition, jamais de leur naissance.
En Espagne on dit que les enfants viennent de Paris. Pour les civilisations ça doit être pareil, non? 😉
C’est comme pour les hommes (et les femmes) célèbres : on annonce toujours leur mort, jamais leur naissance 😀
Les types comme Gengis Kahn ont eu du succès, 1 million de descendants. Ceux qui veulent le pouvoir aujourd’hui marchent dans ses pas. Que faire avec une pareille engeance ? Ils sont programmés pour la course au pouvoir, condition siné qua non pour la procréation … Avec ce genre de programmation génétique, le chacun pour-soit est comme on dit « hard-wired » dans le cerveau des individus…
La concurrence intra-spécifique existe. Dans la nature, seul le plus fort peut se reproduire bien souvent. Jamais on ne fera consentir à ceux qui bénéficient de ce système d’en changer, ils perdraient leur avantage biologique dans la reproduction. La terrible réalité de ce monde est bel et bien là. La lutte génétique pour la survie, ça n’est pas drôle et le coopération n’est qu’un moyen pour sa propre fin.
« The selfish gen ». On a même pensé que chaque gène luttait pour sa survie…
Et la croyance dans le cortex pré-frontal de Jorion n’y changera rien à ce déterminisme darwinien. Le plus éminent cortex doit penser à se reproduire, en nombreux exemplaires si possible, sinon, adieu veau, vaches, cochon, etc.
D’où procède tout le dilemme de La Rochefoucault, en effet il n’y a pas d’action purement morale.
Et j’ai du mal à concevoir qu’avec ce genre de bipèdes décrits par Hobbes aussi, car le transvasement vers l’état de droit, – on n’a fait qu’acclimater le primate à la civilisation, il n »y sent pas à l’aise comme on sait, eh bien même dans la civilisation l’homme surtout, doit poursuivre les mêmes buts qu’avant la civilisation ! Une civilisation gynocratique n’irait pas mieux car, les mères seraient préoccupées par leurs fils.
Donc je te demande, quelle civilisation ? Avez vous vu une civilisation ? non car ça n’existe pas. Les mêmes lois darwiniennes valent en dehors et en dedans !
Bonjours Crapaud 66
La civilisation née dans le choux de Friedman. Dans le choc et la fureur.
Voir ci dessous.
Heu, une question me turlupine les copains,
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment une civilisation qui maitrise et dispose d’une telle technologie, capable de tout détruire, peut-elle s’écrouler en laissant la moindre chance aux suivants?
On est d’accord pas de violence, c’est les vacances, mais quelle légitimité à le peuple de « Bankruner » ou pas? That the question. Des manifs ok, mais le poids des travailleurs est devenu tellement léger que ca ne veut plus rien dire.
Si on laisse faire, la tension va continuer à monter, et ces cher messieurs qui préfèrent leurs idéos capitalistes vont se fâcher tout rouge parce-que ça ne marche plus. Donc on va se foutre dessus encore une fois, retardé par notre avance, mettant de coté les bases énergétiques et préférant l’armement.(y a t-il un échappatoire pacifique?)
Au revoir
@ tous les mécontents
Arrêtez de vous plaindre. On vit des journées historiques ! Vous auriez préféré vivre le 11 avril 1954?
« D’après les calculs du programmeur informatique William Tunstall-Pedoe, cette journée d’avril 1954 est objectivement la plus insignifiante depuis 1900, explique le Telegraph. A part une élection en Belgique, la naissance d’un académicien turc, et la mort d’un footballeur anglais, il ne s’est pas passé grand-chose. »
http://www.slate.fr/lien/30825/journee-la-plus-chiante-xxeme-siecle
Il y a toujours l’actualisation et la potentialisation en tout domaines.
Tout de même, 3 toutes petites semaines après cet « insipide » 11 avril, il y eut, le 7 mai 1954 à Dien Bien Phu. Après une bataille majeure à Dien Bien Phu, la reddition de l’Armée Française en Indochine devant le Viêt-Minh, un bras du communisme à l’époque. Déjà le mondialisme était en marche, et l’Indochine, devenue Viêt-Nam, ne fut que le point de « friction », sanglant évidemment, de l’avancée du mondialisme alors nommé communisme. La « friction » sanglante devait encore se prolonger des années avec la guerre des États-Unis au Viêt-Nam (toujours eux et combien de fois, encore! et encore! dans le monde, depuis 56 ans!), une guerre vraiment meurtrière, tout à fait fausse, étant bien compris (le recul du temps le montre clairement) que les États-Unis, vérolés à la tête par leur direction politique mondialiste historique et d’actualité, allaient ‘évidemment’ perdre la guerre du Viêt-Nam.
On peut voir: http://www.dienbienphu.org/
Les titres sont mauvais :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20101126.REU5362/les-bouses-europeennes-en-baisse-sur-fond-de-crise-en-zone-euro.html
Update Irlande:
RTE reports that the IMF/EU Irish rescue package will come with a whopping 6.7% rate for nine year money. Per the RTE article, it is unclear if that will be an APR or some multi-year blended effective annual yield: « The Government’s four year plan assumes that by 2014, interest payments will have increased from €2.5 billion to €8.4 billion a year – around one fifth of all tax revenue. » Regardles of how it is calculated, newspaper tomorrow will be blasting the 6.7% number, which is 150 bps wide of what Greece is paying on backstopped paper, and will only create further resentment at the fact that not only is Europe split into a core and PIIGS, but that it is now apparent that not all PIIGS are treated as equals. How Irish citizens will react once they find out that the EU believes they are less creditworthy than even the Greeks, only the IRA can predict.
http://www.zerohedge.com/article/not-all-piigs-are-created-equal-irish-bail-out-package-come-67-interest-tag-15-higher-greece
« Les civilisations ne sont pas assassinées, on ne les tue pas, elles se suicident »
Arnold Toynbee ( 1889-1975)
Le capitalisme du désastre : Au pays de Milton,nous sommes tous Friedmanien…..
Enfin un film basé sur le livre de Naomi Klein… Avec Naomi Klein .
SUPER remise en perspective pour les plus jeunes d’entre nous.
http://www.centpapiers.com/la-strategie-du-choc/47512
Allez, pour se réveiller du bon pied ! un must ! Pauline Carton – 1936
[Pedro]:
L’amour, ce fruit défendu
Vous est donc inconnu ?
Ah ! Cela se peut-il,
Joli petit bourgeon d’avril ?
[Honorine]:
Ah ! Je ne l’ai jamais vu,
Jamais vu ni connu,
Mais mon cœur ingénu
Veut rattraper, vois-tu,
Tout le temps perdu !
[Pedro]:
Ah ! Rien ne vaut pour s’aimer
Les grands palétuviers,
Chère petite chose !
[Honorine]:
Ah ! Si les palétuviers,
Vous font tant frétiller,
Je veux bien essayer…
{Refrain:}
[Pedro]:
Ah ! Viens sous les pa …
[Honorine]:
Je viens de ce pas,
Mais j’y vais pas à pas !
[Pedro]:
Ah ! Suis-moi veux tu ?…
[Honorine]:
J’ te suis, pas têtu’,
Sous les grands palétu …
[Pedro]:
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller
Sous les palétuviers
[Honorine]:
Ah ! Sous les papa papa
Sous les pa, les létu,
Sous les palétuviers …
[Pedro]:
Ah ! Je te veux sous les pa,
Je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses …
[Honorine][Pedro]:
Aimons-nous sous les palé,
Prends-moi sous les létu,
Aimons-nous sous l’évier !…
{Fin du Refrain}
{2ème couplet:}
[Pedro]:
Ah ! Ton cœur me semble encor’
Hésiter cher trésor,
Mais je veux tout oser
Pour un p’tit, tout petit baiser !
[Honorine]:
Un vertige m’éblouit ,
Un baiser c’est exquis ! …
Même un p’tit tout petit,
Je crains d’être pour lui
L’objet du mépris !…
[Pedro]:
Non, le mépris, je t’en prie,
Ce n’est pas dans mes prix,
Car je suis pris, mignonne !…
[Honorine]:
Ah! mon coeur est aux abois,
Tu peux prendre ô mon roi,
Mon corps au fond des bois …
{au Refrain}
{3ème couplet:}
[Pedro]:
Près des arbres enchanteurs
Viens goûter les senteurs
Ce cocktail où se mêlent
Le gingembre avec la cannell’
[Honorine]:
Oui c’est l’effet du tropique
Qui me pique, pic, pic, pic…
Je sens les muscadiers,
Je sens les poivriers
Et les bananiers !…
[Pedro]:
Le parfum des néfliers
Et des doux pistachiers
N’ vaut pas l’étuvier tendre …
[Honorine]:
Tous ces arbres tropicaux
Vous incitent aux bécots,
Allons-y mon coco !…
{au Refrain}
Si je comprends bien
Tu me veux mon chien
Sous les grands palé…
Tu viens !…
Version plus récente recommandable : par Chanson Plus bifluorée.
J’aimerai bien que quelqu’un réponde à la question des contradictions internes de ce qu’on appelle la civilisation, à savoir la nécessité de se soumettre à la course à la reproduction et donc, du pouvoir, les vertus de l’égoïsme, de la loi du plus fort, avec l’exigence de collaboration, de bien collectif ? Il y a des contradictions insurmontables à ce niveau il me semble, il faut aussi arrêter de se leurrer et de se prendre pour « civilisés ». On ne l’est pas. Nous sommes des flux génétiques, des passages pour des brins d’ADN malins, toronnants.
« Je me livre en aveugle à l’ADN qui m’emporte »
Racine n’avait pas prévu cette nouvelle version de la querelle des anciens et des modernes .
Dans la plupart des civilisations, ce n’est pas son génome qui compte mais celui du groupe. Groupe qui n’est défini que relativement : préférence à ses enfants, puis neveux, puis voisins, à ceux qui parlent la même langue, ont la même religion, la même couleur de peau… puis sont des primates, des mammifères, des animaux, des vivants…
Le choix des limites est aussi social et culturel. La compétition en tant qu’individu contre d’autres est une absurdité créatrice d’angoisse et d’agressivité, on est fait pour vivre en communauté(s).
Grincement de cannibalisme
Statistiques de novembre 2009 du réseau MIGREUROP relatives aux clandestins disparus en mer aux frontières de ‘Europe forteresse
3059 dans le Canal de Sicile
2275 entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne
828 en mer Egée entre l’Egypte et la Grèce
220en mer Adriatique
Des hommes, des femmes, des enfants se sont ainsi noyés dans leurs tentatives pour rejoindre une Europe mythique fuyant la misère, les poursuites politiques, le désenchantement d’un continent.
Où sont leurs restes, ou plutôt les débris de leurs restes, sinon dans les entrailles de ces poissons ou de ces crustacés carnivores que nous achetons sur les marchés (ou le coeur des bactéries ou le sable des grèves) ? Ainsi nous ingurgiterions sans le savoir des portions de frères humains, leur accordant par notre cannibalisme l’accès à un eldorado improbable enfin atteint et où nous, les autochtones, survirons dans le corps de cette globalisation des injustices et les errements des dirigeants !
Ces morts en mer, engloutis dans des fonds opaques, ne peuvent-ils se révéler comme une métaphore désespérée comme pourrait le dire Paul, de notre propre inconscience, de nos propres nages affolées, de notre incapacité (ou qui sait capacité) à atteindre un rivage où reprendre pied et souffle, où rencontrer d’autres naufragés prêts à une aventure commune ?
… » Un coquillage, une conque touchent là un crâne, ici le limon bouge, libère une bulle qui monte du fond de l’océan, non pas pour hurler, se plaindre ou haïr, mais juste chargée de hautes ténèbres, pour s’offrir tranquille à la lumière… »
Glissant-Chamoiseau/ L’intraitable beauté du Monde.
et, aussi ( dans mon volontaire désordre des mots)
… » Les revanches ne vont pas si loin, elles ne ramènent rien du passé, la seule revanche vivable et celle du dépassement des murs, et de la liberté de l’esprit. »
/ même opus .
Notre civilisation est malade de ses excès … et ce n’est pas nouveau.
– La bulle immobilière chinoise.
Ordos, ville nouvelle et ville fantôme de la croissance chinoise
http://chine.aujourdhuilemonde.com/ordos-ville-nouvelle-et-ville-fantome-de-la-croissance-chinoise
Ordos, China: A Modern Ghost Town
http://www.time.com/time/photogallery/0,29307,1975397_2094492,00.html
China’s empty city – 10 Nov 09
http://www.youtube.com/watch?v=0h7V3Twb-Qk
– Cela me fait penser au JTI (Journal des Travaux Inutiles),
un programme TV belge qui a marqué les esprits au milieu des années 80.
http://www.dailymotion.com/video/x41rjf_jti-10_fun
… »une constitution n’est-elle pas le cadre juridique idéal pour organiser ces rapports sociaux ? Et étant donné la place qu’occupe actuellement la « phynance », s’attaquer à son hégémonie et résoudre de ce fait les « externalités » (en terme guerriers on dirait dommages collatéraux) me paraît être un premier pas intéressant. Vous parlez d’idéalisme, moi je vous trouve très naïf, d’écarter d’un revers de main (au prétexte que le problème est ailleurs) la seule proposition qui s’attaque concrètement aux conséquences de la révolution (réussie) néo-libérale. »
Eh bien, non, une constitution ,etc…
Pour quelles raisons voulez-vous organiser les rapports sociaux ,c’est à dire la gestion de la force de travail (ou du troupeau humain ). Il n’y pas d’hégémonie de ceci ou cela: il y a un mode de production. Si les critiques , ici, portent essentiellement sur « la finance prédatrice », c’est parce que c’est une critique tronquée : je note simplement qu’il s’agit d’une façon bourgeoise de voir les hommes et le monde. Les financiers sont » corrompus », « égoïstes » etc…mais que dire des industriels ? Sympathiques et indispensables : industrie de l’armement, du nucléaire, des mines, des élevages…de la déforestations, industries de la prison, des camps …?
Et c’est bien une position bourgeoise, car elle s’en réclame ; Sir R. Keynes,etc..
quant au prétendu argument ; Debord ou même Marx, ou qui vous voulez, ne « sont pas des ouvrier de Renault »,, en effet, sauf cum grano salis : il ne s’agit pas d’un péché d’origine :il s’agit de prise de parti.
Il y a de la plèbe dans toutes les classes » Hegel
Vous ne semblez pas saisir que c’est tout l’arc historique qui est en cause : La Fin des Sociétés de Classes, non pas un arrangement, une nouvelle donne, etc…
seul un mouvement social d’une grande ampleur peut accoucher de « proposition » c’est-à-dire de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, sans médiation, sans classes, argent, genre. Ce n’est pas une question de réforme, ni de finance, ni d’interdire ceci ou cela,.
Naïvement (càd : nouveau, neuf) c’est une question qui dépasse de loin tout cela, c’est la question du Communisme;
AMUTIO DENIS :
Meilleure base on ne peut trouver.
ghostdog :
La réponse est dans la question ! Collectivement, en y pensant, en en parlant : le but c’est le chemin.
Pierre-Yves D. :
Vous ici ! Étonnant…
L’histoire de notre civilisation, c’est l’histoire de l’incessante dialectique élitiste, qui s’appuie sur une valeur de base (donnée d’autorité ou pas, on peut en discuter) : la soumission à des croyances (j’ai déjà (…) expliqué pourquoi : la peur existentielle). Et si on ne casse pas cette valeur de base ça risque de durer, la dialectique élitiste ! Surtout si l’on « commence » en imposant une constitution élitiste !
Pierre-Yves, je vous le dis de nouveau : vos propositions sont bonnes, chirurgicales. Qu’est-ce qui « vous » empêche d’élargir l’angle de vue, l’angle d’attaque ? Vos propositions seules ne résoudront pas le problème de la soumission. Elles permettront de repartir sur de bonnes bases économiques (pour ceux qui les adopteront), mais le mal resurgira (j’attends toujours les preuves historiques du contraire…), puis la commune refleurira…et puis ça recommencera !
Tout le monde décrie l’influence des médias dominants, pourquoi celles et ceux qui ont la parole, dont la parole est écoutée par les politiques et par les médias, ne proposent-ils de débattre publiquement de sujets qui font notre quotidien, notre vie ??? J’en ai proposés, mais il y en a d’autres… C’est le sens de la phrase que citait Denis : NOUS NE SERONS SATISFAITS QUE DE CE QUE NOUS AURONS BRICOLE NOUS-MÊMES, GUY DEBORD. On peut ajouter : PAR DÉFINITION. Tout converge dans ce sens, tous les bons conseils des religions, toutes les philosophies, tous les penseurs, toutes les Lumières, et au fond toutes les volontés de tous les hommes de bonne volonté…
Alors pourquoi freiner des deux pieds ? Pourquoi toujours et encore adopter la même méthode qui descend d’en haut en espérant que le bas s’en imprégnera, qu’il réagira ?
Certains se demandent ce qui viendra après, mais Denis l’a dit :
De quoi peut-on rêver de mieux que chacun parvienne à rêver sa vie et à en discuter avec son voisin ? Ça peut (et ça a !) fait l’objet d’une vie. C’est pas plus compliqué que ça la vie, contrairement à ce que l’on persiste à croire, soumission oblige…
à paco » D’abord, calmez-vous, vous m’avez l’air très agité dans votre bocal. »
Qu’est-ce qui peut vous faire dire cela ?
Je ne suis ni spécialement agité ni dabs un bocal, ni un poisson, voyez-vous…
Je pense, ad contrario, que VOUS devriez vous renseignez à propos de cette période, c’est vrai il y a plein de bons bouquin, et aussi plein de mauvais, c’est pourquoi je me permet de vous conseiller la lecture de G.Debord afin de préciser le contenu de cette période de »transition démocratique »…
J’insiste ; Aznar ( porté au pouvoir démocratiquement, comme de nombreux cadres démocrates) est le symbole même du fait qu’il y eu continuité et non « effondrement » ni rupture.
Quant à savoir si le monarque et sa femme ont beaucoup souffert pour faire semblant d’adhérer, je m’en fiche :ce qui m’importe :Juan Carlos faisant le salut nazi-fasciste au balcon en compagnie du dictateur (Vous connaissez cette PHOTOGRAPHIE ?)
D’autre part, j’ai fréquenté l’Espagne tout au long de mon enfance et adolescence, et encore à présent, ma mère et mon père , est et était de là-bas, donc…
Les symboles : le Roi faisant le salut nazi-fasciste, le drapeau, celui de la monarchie :exhiber « el pendon morado », le drapeau de la République est passible d’amende…Les dirigeants Carillo ou Gonzalez (PCE,PSOE) se sont empressés, honteusement, d’aller prêter serment à cette bannière honnie, celle des franquistes…Pas de rupture, une continuité, mon bon monsieur…
Manifestement, les expériences communistes ne mettent pas fin aux classes (et ce n’est pas la faute à la course aux armements exigée par l’Ouest), de plus la classe bureaucratique y est encore plus puissante. Qu’ espérer -vous ? Est-ce un moment de joie collective, oui certes, et puis après … c’est contre ces dérives qu’il serait utile d’ajouter un volet économique aux constitutions « bourgeoises » et « prolétariennes » aussi bien.
Tout le monde financier et politique et les critiques comme vous savent depuis longtemps que certains pays sont en difficulté croissante et on se rend compte de toute la mascarade des médias qui ont l’air de découvrir le problème (même BFM) à chaque fois que celui-ci apparaît.
Entre temps les spéculateurs spéculent et certains jeux du casino restent autorisés donc ils en profitent et poussent les états à renflouer leur fond de roulement . Quelle hypocrisie, quelle gabegie.
Je me demande si l’argent facile, en ne servant presque uniquement que de son petit doigt, ne fait pas perdre la mémoire (historique,sociale,environementale), si ce n’est pas aussi grave que l’alzheimer ou le vieillissement prématuré du cerveau, et qu’un plan de la dépendance vis à vis de cette catégorie d’individus formatés ne devrait pas être activé, pour leur apporter un soutien psychologique et les remettre dans des perspectives de la réalité économique, sociale et humaine.
Faudrait en parler au Président!
Nous vivons dans un monde apparence qui est l ombre de la realité.
Mikael Jackson
Ne désespère pas autant l’ami(e), il vient bientôt, non pas celui à qui tu penses déjà, mais bien
le banquier pour mieux te faire les poches, tu sais c’est un peu pour la bonne économie du monde qu’il veut ça, tu vois il n’y a pas tant de raison de s’inquiéter comme lui, car même en période de disette il n’oublie jamais son autre créance contagieuse de plus, alors elle est pas belle la vie avec un peu plus de grippes-sous au dessus des êtres, des peuples, ni Dieu, ni Maître, ni même meilleur principe de prudence et de raison au dessus de nous, se redisent-ils tous à chaque fois, pour s’en rassurer, s’en convaincre, pour perdurer ainsi. Je sais, je sais tu aimeras bien toi aussi savoir mieux compter et donner comme le banquier, aussi bien envers Paul comme envers Pierre et Jacques, surtout que Noël approche pour beaucoup d’enfants.
Michel
Vous terminez votre billet par une claire allusion à Philippe Descola, un autre anthropologue de la filiation de Levi-Strauss. Une explication pour les moins branchés est peut-être utile. Je mets un début de pistes ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Descola .
« »Ne nous laissons pas impressionner par l’uniformité obligatoire des phénomènes de masse, bien au contraire. Les tentations d’établissement d’un État universel ou d’une Paix universelle n’ont jamais été annonciatrices que d’un effondrement universel » »
(ndlr, n’est-ce pas Messieurs Attali, Soros, et consorts mondialistes?)
Arnold Toyonbee (dans A study of History)
Comment voyez vous le retour à la réalité pour les occidentaux?
La chute brutale du niveau de vie des occidentaux que beaucoup annoncent n’entrainerait-elle pas une réindustrialisation de nos nations développées.
Et donc quel impact pour les pays emergents, les chinois, les indiens? Auront ils l’autonomie pour continuer leur développement dans la mesure où les industries tendront à revenir vers nos pays ?
Le protectionnisme va t’il revenir en force?
c’est vraiment trop injuste !