Mise à jour n°144 (lundi 09h55)
« Aux grands maux les grands remèdes ! » Tepco vient finalement d’annoncer que les 11.500 tonnes d’eau contaminée allaient être rejetées à la mer à partir de mardi, faute d’autres solutions.
La contamination de cette eau est estimée à 100 fois la valeur normale, mais il ne s’agit que d’une moyenne trompeuse.
Cette décision a été prise afin de pouvoir reprendre sans tarder les travaux en vue de reprendre le contrôle de la centrale. Ce qui en signifie l’urgence. « Entre deux maux, choisir le moindre ! »
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Mise à jour n°143 (lundi 09h20)
En dépit de l’utilisation de produits absorbants, n’ayant pas réussi à colmater la fuite d’eau hautement contaminée, l’opérateur a utilisé un colorant pour déterminer d’où elle se répand dans l’océan. L’idée est d’installer devant et dans la mer des « barrières » créant des accumulations de vase. Il est espéré ainsi contenir le plus possible l’eau contaminée dans une zone limitée.
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Mise à jour n°142 (dimanche 23h08)
L’attention s’est polarisée sur les tentatives de l’opérateur de colmater la brèche par laquelle fuit vers l’océan l’eau hautement contaminée provenant du réacteur n°2. Ainsi que sur les multiples projets improvisés visant à limiter le plus possible la poursuite de la contamination radioactive s’échappant de la centrale; ou à bien à stocker cette eau.
La priorité a également été donnée à la lutte contre l’élévation de la radioactivité sur le site, qui pourrait avoir conséquence de rendre encore plus dangereux les travaux qui ont été interrompus et doivent s’y poursuivre, préalablement à l’éventuel rétablissement des circuits de refroidissements.
Ces mesures accréditent l’idée que la suite va être très longue. Fukushima est un accident qui de tous points de vue innove.
Mais cette actualité laisse toujours sans réponse les sérieuses hypothèses – pour ne pas dire certitudes – émises à propos de la fusion du combustible dans les différents réacteurs, l’existence d’un corium résultant de celle-ci, et l’intégrité d’au moins une cuve. Il n’a toujours pas non plus été expliqué quel chemin avait emprunté la très importante contamination radioactive découverte dans les sous-sols de trois réacteurs. Ces questions sont pourtant déterminantes pour la suite des événements.
Dans le meilleur des cas, les réponses qui devraient y être apportées impliqueront la poursuite pendant une longue période du refroidissement des cuves et des piscines, avant d’envisager un ensevelissement des 4 réacteurs.
Dans l’autre, elles justifieront de continuer à craindre le pire, c’est à dire une explosion projetant dans l’atmosphère une grande quantité de matières hautement radioactives.
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Mise à jour n°141 (dimanche 15h05)
Les rotations des techniciens travaillant sur le site sont de plus en plus difficiles à organiser, au fur et à mesure que le danger s’accroît en raison de l’élévation de la contamination et qu’augmentent les doses cumulées de radiation qu’ils ont déjà absorbé. Tepco doit proposer des salaires de plus en plus élevés mais ne communique pas sur ce sujet.
19 travailleurs ont déjà été déclarés irradiés, malgré que les plafonds admissibles aient été relevé par les autorités, dès l’annonce de la catastrophe.
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Mise à jour n°140 (dimanche 12h52)
Les ouvriers ne parviennent pas à obstruer le (ou les) tuyaux par lesquels l’eau contaminée est déversée dans le puits, avant de rejoindre la mer. Après avoir essayé en pure perte le ciment, ils en sont à un mélange de polymères, de sciure et de papier journal…
Il y a dans cette réparation très dangereuse, en raison de la très forte contamination de l’eau, un côté totalement absurde qui recentre les discussions sur l’énergie nucléaire.
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Mise à jour n°139 (dimanche 10h23)
Un conseiller du premier ministre a reconnu que des mois seraient nécessaires avant que ne soient stoppées les émanations radioactives de la centrale.
Des ouvriers vont tenter de colmater par des injections de poudre polymère la fuite d’eau hautement contaminée vers l’océan Pacifique. A haut pouvoir absorbant, cette poudre est utilisée notamment pour les couches-culottes et va être utilisée pour occulter les tuyaux joignant le puits où la fissure (ou brèche ?) a été découverte et le bâtiment du réacteur n°2, sans plus de précisions.
Les ouvriers « dégagent de la place » dans des réservoirs indéfinis du site afin de pouvoir y stocker l’eau radioactive découverte dans le puits, une fois que la fuite aura été stoppée.
L’injection d’azote dans les cuves des réacteurs commencera par celle du n°1 et devrait intervenir au plus tôt mardi prochain.
Les pompes utilisées pour injecter de l’eau douce dans les réacteurs vont être connectées dans la journée au réseau d’alimentation électrique, en remplacement des groupes diesel.
Les corps de deux ouvriers, dont la disparition depuis le 11 mars n’avait pas été annoncée, ont été découverts et ont du faire l’objet de longues opérations de décontamination. Leur mort a été annoncée comme ayant été causée par les effets du tremblement de terre et du tsunami, lors d’une inspection des installations.
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Mise à jour n°138 (samedi 15h12)
Après avoir estimé que 13.000 tonnes d’eau contaminée devaient à l’heure actuelle être pompées des sous-sols des réacteurs – avant de pouvoir reprendre le travail de réparation, remplacement d’équipements et remise en marche des installations de refroidissement – l’opérateur est toujours à la recherche d’une solution de stockage de celles-ci.
La dernière hypothèse est d’utiliser une île flottante – selon une technologie japonaise – que la ville de Shizuoaka pourrait fournir, mais qui ne pourrait provisoirement stocker que 10.000 tonnes d’eau contaminée.
Par ailleurs, en attendant l’injection d’azote dans les réacteurs – afin d’éviter de nouvelles explosions d’hydrogène – des tests de projections de résine sur le sol de la centrale, où de nombreux débris radioactifs résultants des explosions précédentes jonchent le sol, ont été effectués hier vendredi, dont les résultats ne sont pas connus.
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Mise à jour n°137 (samedi 11h16)
Très impressionnantes photos aériennes du site, découvrant l’étendue des dégâts aux bâtiments des réacteurs.
Egalement, une interprétation étayée de ces documents (en Anglais).
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Mise à jour n°136 (samedi 10h19)
Une fissure de 20 cms a été découverte par l’opérateur sur la paroi d’un puits proche de la mer, sans plus de précision, par laquelle s’écoulerait de l’eau fortement contaminée (1000 millisieverts). Une analyse comparative de celle-ci avec des échantillons d’eau de mer devrait permettre de déterminer s’il s’agit bien de l’origine de la contamination de cette dernière.
La fissure va être colmatée par des injections de béton.
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Mise à jour n°135 (samedi 08h55)
Après s’être précipitées, les informations se font rares. On en est réduit aux hypothèses.
Un diagnostic n’est toujours pas publiquement établi à propos de l’état du combustible et l’étanchéité des cuves des 4 réacteurs. Or, c’est dans le cœur inaccessible des réacteurs que se concentrent les plus lourdes inconnues et les phénomènes les moins maîtrisables.
Rien ne garantit donc, à ce stade, que les cuves résisteront à la formation – probablement déjà intervenue – de coriums, que les fuites radioactives actuelles ne s’accentueront pas, ou que de nouvelles explosions d’hydrogène n’interviendront pas.
Il est au minimum établi que le refroidissement des installations par des moyens de fortune va se poursuivre pendant de nombreux mois et que la contamination d’une vaste zone autour de la centrale et dans son sous-sol va se poursuivre irrésistiblement.
Plus tard, une zone devra être précisément délimitée par une campagne systématique de mesures ; elle restera interdite d’accès pendant de très nombreuses années. Son étendue dépendra de l’efficacité des mesures à l’étude afin de limiter les dégagement radioactifs des réacteurs dans l’atmosphère et de la possibilité de ne pas procéder à de nouveaux rejets de gaz contaminés. La plus grande inconnue réside dans leur infiltration dans le sous-sol et leur ruissellement dans la mer, qui vont se poursuivre en raison de la nécessité de continuer les aspersions et injections d’eau.
Dans le meilleur des cas, il ne pourra qu’être à terme envisagé d’ensevelir les bâtiment des 4 réacteurs – le démantèlement de telles installations étant hors de question – en espérant que le sous-sol sera en mesure de supporter la charge ainsi crée.
Dans l’immédiat, c’est un autre sarcophage qui est en train d’être posé, sur l’information.
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Mise à jour n°134 (vendredi 19h40)
De nouveaux moyens d’aspersion d’eau sont en cours d’acheminement, en provenance d’Allemagne et des Etats-Unis.
Il s’agit de pompes à eau ou à ciment dotées d’un bras pouvant atteindre 70 mètres de hauteur et qui sont, une fois installées, télécommandables. Elles ont déjà servi à Techrnobyl.
Sept pompes de ce type, qui pourraient ultérieurement servir à déverser du béton, pourront être au total installées sur le site dans le courant de la semaine prochaine. Une est déjà en fonction.
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Mise à jour n°133 (vendredi 16h30)
Tepco envisage d’injecter de l’azote dans les cuves des réacteurs afin d’empêcher de nouvelles explosions d’hydrogène.
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Mise à jour n°132 (vendredi 10h32)
Les manquements de Tepco s’additionnent.
Pour la deuxième fois, l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise vient de relever de nouvelles erreurs de relevé de la radioactivité, en raison d’une surévaluation de la présence de tellure, molybdène et zirconium lors de l’analyse de la nappe phréatique sous la centrale. On apprend ainsi leur présence, que l’opérateur n’avait pas explicitement mentionné.
Il a également été relevé que tous les travailleurs intervenant sur la centrale ne disposaient pas de dosimètres individuels, seuls les chefs d’équipe en possédant un dans certains cas.
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Mise à jour n°131 (vendredi 09h16)
Après les vivants, les morts.
Les corps d’un millier de personnes tuées par le séisme et le tsunami n’ont pas été ramassés dans la zone d’exclusion de 20 kms. Contaminés, ces cadavres sont à l’abandon et symbolisent l’incurie des autorités. Ils n’ont pas été ramassés, encore moins restitués aux familles, elles-mêmes évacuées.
Une vaste opération de recherche de corps restitués par la mer a été lancée sur la côte Nord-Ouest du pays, avec le concours des forces d’auto-défense japonaises (l’armée) et de l’armée américaine, mobilisant une grande quantité d’hélicoptères et de navires. Mais elle ne concerne pas la zone dans un rayon de 30 kms autour de la centrale.
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Mise à jour n°130 (vendredi 08h35)
Katsunobu Sakurai est le maire de Minamisoma, une ville de 70.000 habitants qui a connu les ravages du tremblement de terre et du tsunami et est maintenant exposée aux radiations de la centrale de Fukushima, pour être située dans la zone des 20-30 kms autour de la centrale.
Ses habitants sont « confinés » chez eux, le gouvernement refusant de les évacuer en dépit des recommandations qui se multiplient. Ils sont encore 20.000, qui y vivent dans des conditions précaires.
Il a lancé un poignant appel à l’aide internationale, afin que des vivres parviennent, décrivant dans cette vidéo sous-titrée en anglais la vie très difficile de ses administrés et « l’injustice » qu’ils subissent, condamnés à la famine, laissés à eux-mêmes et pratiquement ignorés des médias japonais.
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Mise à jour n°129 (jeudi 19h47)
La situation n’est en rien stabilisée. Il se confirme que la centrale contamine très gravement son environnement, sans que rien puisse être fait pour le stopper, l’origine des fuites n’étant pas décelée.
La présence d’iode 131 à un taux 10.000 fois supérieur à la normale a été mesuré dans une nappe d’eau phréatique sous la centrale. Aucun des nouveaux expédients qui ont été envisagés – stockage de l’eau contaminée dans un tanker, bâchage des réacteurs et projection de résine sur le sol et les débris des explosions – n’a encore pu être mis en place.
Ces mesures ne régleraient en rien les ruissellements d’eau contaminée, qui continuent d’être alimentés par les injections d’eau dans les réacteurs.
Rien n’est par ailleurs dit sur la présence encore plus inquiétante d’autres radio-éléments, dont le césium 137 (période de 30 ans).
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Mise à jour n°128 (jeudi 08h05)
Un taux d’iode radioactif 4.385 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer, à 300 mètres du rivage de la centrale, signe d’une forte accentuation de la contamination de celle-ci.
Cent cinquante-cinq Marines américains spécialisés dans les situations d’urgence sont envoyés au Japon. Ils fourniront « une expertise radiologique aux responsables sur le terrain et si besoin aux forces militaires japonaises, dans les domaines du médical, de la logistique et des matières dangereuses, chimiques, biologiques, nucléaires ».
Les autorités japonaises n’envisagent pas d’étendre la zone d’évacuation de 20 kms autour de la centrale, en dépit de l’annonce par l’AIEA de la découverte d’une contamination radioactive supérieure à la normale dans un village situé à 40 kms de celle-ci.
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388 réponses à “LA SITUATION A FUKUSHIMA, (VI), par François Leclerc”
Sur le site de France Info il y a une photo de la fuite. Voici le lien si quelqu’un est compétent pour commenter la photo:
http://www.france-info.com/monde-japon-2011-04-03-fukushima-la-fuite-radioactive-dans-la-mer-toujours-pas-colmatee-527303-14-517.html
Dans ce communiqué, il y a un amalgame de fait (volontaire ou pas ?) entre « cuve du réacteur » et ce qu’on appelle la « cavité sèche ».
– La cuve du réacteur est une cuve en acier qui contient le coeur. Dans un réacteur à eau bouillante, il n’es pas possible d’avoir accès à celle-ci (circuit fermé) autrement que par le circuit primaire (unique).
Il existe donc, en cas de fusion du coeur, une cavité dite « sèche » (car sèche en temps normal) que l’on inonde et dans laquelle baigne la cuve.
Il faut bien comprendre que ce cavité ne permet pas de refroidir le coeur mais uniquement la cuve.
En fait, il y a le feu dans la cuve, on ne peut pas l’éteindre alors on trempe la cuve dans l’eau.
Cette cavité « sèche » (certainement plus aujourd’hui :)) fait partie intégrante de la structure (enceinte de confinement).
Normalement cette cavité est étanche. On injecte de l’eau, elle bout, on ouvre une vanne régulièrement dans le haut pour la décomprimer et éviter qu’elle n’explose. Il n’y a donc normalement jamais d’eau dans cette cavité mais uniquement de la vapeur.
Au dessus de cette cavité, se trouvent les piscines pour les combustibles usés qui participent au refroidissement et assurent une certaine « isolation » (bouclier) vis à vis des rayonnements. Elles servent également de refroidisseur pour les condenseurs de secours.
exemple ici : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bb/Swr1000.jpg
Les températures qui sont données sont celles de cette cavité, pas dans la cuve.
Ca ne présume en rien d’une non perforation des cuves. Si les cuves sont percées (ce qui est quasi certain sur au moins 2 réacteurs et très probablement sur 3), et que le corium est sur la dalle, les choses se passeront de la même manière.
Par contre, les débits d’eau devront sans doute être différents suivant la rapidité a laquelle l’eau se transformera en gaz (vapeur en cas de surchauffe « modérée » et possibilité d’une certaine mise sous pression de la cavité ou H2/O2 en cas de corium).
Quand on observait des fumées blanches (dans les premiers jours), les cuves étaient certainement intactes. La totalité de l’eau se transformait en vapeur -> fumées blanches.
Depuis que l’on observe plus ou moins de fumées blanches (depuis après les fumées noires en fait), une partie des rejets sont des gaz incolores (H2, O2), signe très certainement de la présence du corium hors des cuves.
Cela est confirmé par le fait que les techniciens parlent d’injecter de l’azote (gaz neutre pour contrer l’effet comburant de l’O2) et essayer d’éviter des explosions d’H2 !
Ce qui me semble inquiétant ce sont les températures très basses (120 et 90°) du réacteur 3.
90° cela signifie qu’il y a présence d’eau liquide et que donc la cuve est peu chaude, peu active… cela pourrait laisser penser que le coeur est déjà « loin ».
Celà est cohérent avec le fait que le réacteur 3 fonctionnait au Mox. Il a donc pu (du) fondre plus vite.
Personnellement, j’analyserait la situation comme telle (ce n’est que mon avis) :
– réacteur 1 : fondu entre 60 et 80%
– réacteur 2 : fondu entre 40 et 60%
– réacteur 3 : fondu à 100%
– enceinte (cavité sèche) percée sur le réacteur 2 : pression interne = pression atmosphérique, confirmé par des débits d’eau plus importants (9 m3/h).
« cela pourrait laisser penser que le coeur est déjà “loin”. »
Que voulez-vous dire? Que le coeur serait déjà sous terre?
Sous terre, peut-être pas (ou pas encore) mais sans doute plus en surface de la dalle.
A Tchernobyl, on avait constaté une apparente stabilité extérieure quand le corium avait attaqué la dalle. Il n’y avait alors plus de fumées, le taux de radioactivité avait diminué un peu …
Ceci dit, à Tchernobyl, la dalle était en 2 parties : Une première dalle assez peu épaisse et une seconde située 20 m plus bas : la dalle de soutien du bâtiment et qui servait de support à la chambre de suppression heureusement vidée)
Le poids du corium a fait s’effondrer la première dalle. Le corium s’est retrouvé « emprisonné » dans une salle qui a retenu une partie des émissions radioactives.
Au Japon, la structure n’est pas du tout la même.
La chambre de suppression est juste sous la cuve et la dalle de soutien est unique.
De plus, la chambre de suppression ne pourra pas être vide puisqu’elle fait partie intégrante de la structure. L’eau qui sert à arroser les réacteurs va forcément s’y retrouver en partie.
C’est cette chambre qui a explosé sur le réacteur 2 le 14 mars. C’est aussi l’origine des fuites d’eau contaminée et la raison de la pression atmosphérique dans l’enceinte de confinement :
Monday, March 14, 2011
Explosion Near Suppression Pool of Fukushima Daiichi Unit 2
The following is an update from the NEI web site:
UPDATE AS OF 9:40 P.M. EDT, MONDAY, MARCH 14:
An explosion in the vicinity of the suppression pool at Fukushima Daiichi 2 just after 6:20 a.m. Japan Standard Time (5:20 p.m. EDT) may have damaged a portion of the reactor’s primary containment structure.
Pressure in the suppression pool has been reported to have decreased to ambient atmospheric pressure shortly after the blast. Plant operator Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) has reported possible damage to the reactor’s pressure-suppression system. Radiation levels at local monitoring stations have risen but are still in flux. TEPCO has evacuated some workers from all three Fukushima reactors with the exception of approximately 50 workers involved in sea water pumping activities into the reactors as part of emergency cooling efforts.
Residents within a 20-kilometer (12.5 mile) zone around the plant were ordered to evacuate on Saturday following a hydrogen explosion at Unit 1. Another hydrogen explosion occurred this morning (U.S. time) at Unit 3.
Efforts to inject sea water into Unit 2 have been complicated by a faulty pressure relief valve. The fuel at Unit 2 has been exposed at least twice, before being re-covered with sea water.
Japan’s Chief Cabinet Secretary, Yukio Edano, has said a partial defect has been found inside the containment vessel of reactor 2 at the Fukushima Daiichi nuclear power plant
D’ici à ce qu’il ressorte pas loin de La Nouvelle-Ecosse !
Il faut que je retourne voir Le Syndrome Chinois « .
La NHK prépare l’opinion à une saturation progressive et inéluctable du système de santé, (3 semaines après le 11 mars) et à un transfert de malades, n’est-ce pas une mesure priorisée pour commencer une évacuation inéluctable, en commençant par ceux qu’il ne serait pas aisé d’évacuer en urgence ou en conditions difficiles ?
L’expérience des premiers jours, où il aurait été plus facile que maintenant de récolter les morts de la zone d’exclusion de 20 Km alors qu’elle n’était pas encore contaminée, est-elle prise en compte dans l’improvisation ultérieure ?
Ou craignait-on réellement à l’époque une explosion au point de ne pas risquer la vie de sauveteurs pour des morts ? ce qui ne serait plus le cas -pour le moment-, maintenant qu’avec l’électicité l’on n’est plus aveugle sur la situation réelle.
Ou l’augmentation accrue constatée maintenant des entrées dans les hopitaux serait-elle l’effet domino logistique de la disparition d’établissements détruits ou inaccessibles ou la première conséquence visible de la radioactivité sur une population réfugiée, agée, mal nourrie, stressée …
On a un sacré problème de manque d’infos!
Le sarcophage posé sur l’information dont parle François Leclerc bien-sûr.
Tous les envoyés spéciaux rapatriés du Japon ça n’arrange rien.
Le danger des radiations qui dissuade d’aller fouiner trop près de la centrale ça renforce le black-out.
La langue japonaise que personne ne semble parler sur le blog.
Pourtant il me semble impossible qu’il n’y ait pas des fuites d’infos en plus des fuites radioactives!
A mon avis les infos existent mais ne sont pas relayées!
Y-a-t-il moyen de rentrer en contact directement avec des gens qui peuvent être relativement bien informés???
Je suggère quelques pistes si quelqu’un veut tenter sa chance pour trouver un moyen de les contacter (par exemple par mail?) (je ne me débine pas mais mon anglais est assez basique et mon niveau en sciences digne de Cro-Magnon!):
-Le CNIC (Citizen’s nuclear information center). C’est la principale ONG antinucléaire du Japon. Tous les jours depuis la catastrophe ils ont organisé (encore maintenant? je ne sais pas) des conférences de presse au Club des correspondants étrangers de Tokyo. Ils ont notamment invités des anciens (et dissidents) ingénieurs du programme nucléaire de Toshiba: Chiro Ogura, Masashi Goto. Masashi Goto est un des ingénieurs qui a conçu les enceintes de confinement des réacteurs de Fukushima Dai Ichi. Je crois qu’il est professeur à l’Université de Tokyo. Aussi Atsushi Takeda qui était ancien directeur de la centrale de Tokaimura. Aussi Chihiro Kamisawa qui est médecin spécialiste des radiations.
-Hidekatsu Yoshi qui est député communiste japonais et ancien ingénieur nucléaire et a écrit un livre qui dénonce les dangers du nucléaire.
-Georges Baumgartner qui est le correspondant de la Radio suisse romande à Tokyo, président du Club des correspondants étrangers à Tokyo et qui parle japonais. Je n’arrive pas à trouver ses coordonnées, il a une adresse facebook mais comme je déteste les réseaux sociaux…
-certains bloggeurs vivants au Japon?
Mon idée ce serait que des contributeurs du blog arrivent à rentrer en contact avec certaines de ces personnes qui doivent détenir des infos et que le blog serve à relayer de bonnes infos en France qui pourraient être reprises sur d’autres sites non officiels. Soit une façon de court-circuiter de façon citoyenne le black-out journalistique et informer un peu mieux ceux qui le souhaitent.
Qu’en pensez-vous? Quelqu’un à envie d’essayer?
Il n’y a malheureusement pas trente six sources primaires d’information, et l’industrie nucléaire semble avoir en commun avec la finance d’être passablement opaque: pas de fuites disponibles à ma connaissance (et je ne suis pas seul à chercher !)
Les autorités Japonaises elles-mêmes se sont d’ailleurs plaintes de l’insuffisance des informations délivrée par l’opérateur, Tepco.
Des informations doivent exister mais elles ne sont pas accessibles, ayant comme origine des experts dépêchés sur place de différentes organisations ou entreprises.
Les pistes que vous donnez dirigent hélas vers des sites en Japonais. Georges Baumgartner ayant d’autres chats à fouetter que de mettre à son jour son « mur » facebook.
Les meilleurs sources régulièrement mises à jour restent à mon sens la télévision NHK et l’agence Kyodo, toutes deux en Anglais, qui relaient l’information officielle.
OK merci François!
Essayé pas pu!
La génération d’hydrogène pourrait provenir d’un phénomène de radiolyse, beaucoup de réflexions hypothèses, analyses et d’autres détails intéressants (mais en anglais) sur ce site
même s’il ne s’agit pas d’une source journalistique ou officielle, mais d’une démarche analogue pour se faire une idée de la situation.
J’ai des amies Tokyoïtes avec lequelles je correspond par Mail, mais elles n’en savent pas plus que nous.
Il est par ailleurs assez facile de trouver des blogs de Japonais écrivant en Français (exemple où des forums d’expatriés parlant très bien le Japonais (leJapon.org est un bon point de départ).
Le traducteur de Google se sort honorablement de la traduction des pages web en Japonais, et certains sites permettent une traduction des kanji pour les cas difficile (exemple)
Parler japonais ne suffit malheureusement pas pour avoir des infos. Comme je l’ai déjà mentionné par ailleurs, ma belle-famille est japonaise (préf. de Aichi, donc « loin » du drame) et bien souvent, c’est nous qui leur donnons des infos sur ce qui se passe à Fukushima (quand çà les intéresse…). Quant à entrer en contact avec des « dissidents », la tâche me semble inutile : qui nous dit qu’ils sont au courant de quelque chose de plus que nous ? Comment obtiendraient-ils des infos capitales ? Autre chose : les Japonais ont tendance à accepter plus facilement que nous ce que la TV nationale et les autorités leur raconte dans la mesure où tout remettre en cause constamment risquerait de vous marginaliser par rapport à une opinion dominante. Et pour l’instant, l’opinion dominante, c’est que la situation ne présente pas de danger majeur. J’ajoute aussi que j’ai furieusement l’impression que le reste du Japon (à partir du sud du Kanto) vit très bien avec ses oeillères. La vie continue, point à la ligne : pourquoi parler d’un futur incertain ? Bref, bonne chance à celui qui veut de l’info alternative. Pour ma part, avec mon niveau de Japonais moyen, j’ai laissé tomber. VOUS TOUS, les intervenants de ceblog, faites un travail formidable même si, quand je vous lis, jai terriblement peur pour ma belle-famille et nos amis qui sont là-bas… 700 km au sud de Fukushima, une paille ?
La Mise à jour n°141 est très intéressante. Jusqu’à quand vont-ils sauvegarder les apparences des principes libéraux et se refuseront-ils à envoyer des gens qui ne sont pas volontaires?
C’est l’un des plus gros problèmes pour Tepco.
qu’on commence par y envoyer tous les cadres dirigeants de la TEPCO, ensuite les gros actionnaires et gestionnaires de compte possédant des actions TEPCO
parce qu’il y en a marre des jamais responsables, jamais coupables !
Ecoutez l’intervention audio de Frederic Charles (alias Georges Baumgartner, il a deux noms de journaliste) sur le lien suivant de France Info:
http://www.france-info.com/monde-japon-2011-04-03-fukushima-la-fuite-radioactive-dans-la-mer-toujours-pas-colmatee-527303-14-517.html
« Des rumeurs laissent entendre que 5 ouvriers de la centrale auraient été irradiés à mort. »
Cela devient concret. J’en ai les larmes aux yeux. Ils sont comme la chair à canon qu’on envoyait dans les tranchées en 1914. Cette chair à canon ça pourrait être nous.
Oui, notre consommation d’électricité devient insupportable sur le plan moral !
@Monique: ce n’est pas la consommation d’électricité qui me choque tant que son incroyable gaspillage. Ces lampes qu’on éteint pas en sortant d’une pièce, tous ces appareils en veille, toutes ces villes et routes désertes éclairées la nuit pour rien (en plus ça perturbe la faune genre chouettes et chauves-souris etc…). Tous ces gadgets inutiles, ces appareils et objets qu’il faut changer très souvent parce que c’est conçu pour ne pas durer etc… Tout cela est énergivore et il y a beaucoup à faire sur le plan individuel pour améliorer la situation à ce niveau!
Pas que l’électricité. Le cacao a comme un goût de sang ces derniers jours.
Et notre voiture à une odeur de poudre, et le chauffage sent le feshfesh, et l’ordi sur lequel nous discutons pique les yeux d’enfants sur des tas d’ordures à l’infini, mais pourquoi pas aussi notre insolente espérance de vie, et notre troisième enfant de pays industrialisé, et nos SICAV et assurances Vie dont on ne sait pas ce qu’il y a dedans…va-t-on seulement pouvoir dormir cette nuit ?
« J’y pense puis j’oublie, c’est la vie c’est la vie » (Dutronc)
@Thomas:
J’y pense et j’oublie pas! Ce qui ne m’empêche pas d’aimer Dutronc (je l’ai vu en concert l’été dernier). Je dors très bien aussi, merci!
Je ne fume pas de bons havanes, bois trop peu de très grands bordeaux pour avoir votre insouciance à tous les deux.
Je ne met pas en doute votre sincérité.
Simplement si des actes, ou un mode de vie particulier, peuvent agir sur tout ça, parlons-en, et ne restons pas trop sur le registre de l’émotion, passagère et accessible à tous.
Quand au Bordeaux, je n’en bois pas plus qu’un autre (même si l’autre est sobre) et j’avais cité ces noms de chateaux du Médoc pour évoquer les dégats immatériels d’une telle catastrophe sur un pays.
L’image que chacun de nous a du Japon est irrémédiablement blessée, marquée au fer dans nos esprits, car un tel accident touche à notre capacité très primitive à choisir un bon endroit pour vivre.
Ces appareils sont intéressants pour détecter une élévation de radioactivité, compte tenu que cela se traduit dans ce genre de situation par une élévation globale de toutes les émissions.
Ils sont en aucun cas adaptés à une évaluation de la dose efficace.
Les sondes que l’on peut rajouter sont intéressantes pour caractériser un faisceau, par exemple dans le cas d’une source donnée dont on connait les caractéristiques et que l’on souhaite mesurer.
Je reprend un de mes mail pour dire que contrairement à ce j’avais dit M Bernard Arnaud de LVMH a dit que son ‘entreprise allait faire un don ,il a donné le chiffre mais il m’a échappé , mais il est important pour le Japon . On peut critiquer mais il faut aussi reconnaitre et informer ,si il ya des changements heureux dans les actes de chacun
Le Japon est un très bon client de M. Arnaud.
– Résultat net part du groupe 2010 : 3, 032 milliards d’euros (en hausse de 29%).
– CA LVMH 2010 : 20,3 milliards d’euros.
– Part du Japon dans le CA de LVMH : 9%
– Fortune personnelle de B. Arnault : 41 milliards de $, 4ème mondiale en 2010, 1ère européenne.
ma réponse du
17 mars 2011 à 15:54
Appendice (nasal pour les nazes), Institut Gustave Roussy, Villejuif :
Depuis 1989, en France, les cancers sont la première cause de décès chez l’homme.
En 1999, ils représentent 32 % des décès masculins, devant les maladies cardio-vasculaires : 29 %.
Le cancer est devenu la première cause de décès devant les maladies cardiovasculaires, en 1988 chez l’homme, et en 2002 chez la femme.
Essentiellement parce que la mortalité par maladie cardiovasculaire diminue plus fortement que la mortalité par cancer.
Entre 1968 et 2005 par exemple, en France, le nombre de décès par cancer est passé de 106 000 à 149 000, soit une augmentation de 41%, mais cette augmentation est entièrement expliquée par l’augmentation de la population et par son vieillissement.
Je parle de gens atteints de cancer, vous vous parlez de gens morts du cancer.
Encore un qui a une confiance aveugle en la médecine de son pays et à ses capacités à pouvoir se payer ses soins.
Quant à mettre en avant le fait que des gens meurent d’autres chose que les cancer dans le monde, on dirait une campagne d’Aréva.
Que vous soyez pro-nucléaire ne justifie pas toute les manipulations et toutes les ignominies.
Mettre les chiffres de la diphtérie en regard des chiffres du cancer c’est ignoble et débile.
Entre parenthèses voyez le système de santé au Japon qui se sature et vous aurez une petite idée des bêtises que vous sortez.
Ces informations que vous nous révélées Monsieur Leclerc sont foudroyantes …Après la pause … Le silence…Je suis consternée.
du site de Dominique Leglu
http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/03/fukushima-suite-27-le-sos-du-maire-de-minami-soma.html
HELP! SOS From Mayor Katsunobu Sakurai Of Minami Soma City Fukushima.
http://www.youtube.com/watch?v=a78lgT6qavY
« L’infrastructure de notre ville est complètement détruite […] Les banques, les boutiques sont fermées. […] La nourriture, l’essence, tout nous manque. […] Les informations provenant du gouvernement et de TEPCO (l’opérateur de la centrale) sont insuffisantes. […] Même les gens qui veulent nous aider et les médias ont peur de venir dans notre ville qui se trouve à 25km de la centrale nucléaire de Fukushima. […] Nous sommes en train de survivre et de reconstruire nos vies tout en luttant contre l’angoisse de la radioactivité. […] Nous ne pouvons pas faire le suivi de ceux qui sont partis et nous ne savons pas où ils sont allés. Peut-être dans plus de cent endroits différents. […] Je voudrais que vous sachiez l’état actuel de notre ville. […] Je voudrais vous demander votre soutien. Merci beaucoup. »
Le décompte cité dans la vidéo, il y a une dizaine de jours, était de 253 morts, 1260 disparus, et 50 000 personnes parties de la ville. Le réalisateur de la vidéo Kenichiro Nakata, cité par l’agence Kyodo news dans une dépêche du 1er avril, a expliqué que « les résidents victimes du désastre ne savent même pas s’ils doivent rester ou évacuer ».
Source La Tribune en ligne du 3 avril 2011
« plusieurs centaines »…..
faudrait « plusieurs millions » pour que ça puisse changer quelque chose
Les gens vivant à proximité du réacteur endommagé ont déjà commencé à souffrir de discrimination …. ce traitement inquiétant fait écho à la stigmatisation endurées pendant des décennies par les « hibakusha » .
http://www.newsweek.com/2011/04/03/inside-the-danger-zone.html
normal !
ce sont ces salauds d’irradiés qui risquent , chauqe jour, de rappeler aux autres japonais que leur train de vie a un prix …… et quel prix !
Au niveau de la communication (ou manque de communication), ce que je trouve le plus grave c’est le risque de banalisation que ce type de comportement risque d’entraîner.
On parle de 4, peut-être 6, réacteurs nucléaires en surchauffe ou fondus
On parle que les rejets radio-actifs en mer et atmosphériques, dureront sans doute « des mois »
On parle de populations entières contaminées (sans doute)
… j’en passe …
Tout ça comme d’un fait divers parmi d’autres dans une actualité générale ! Depuis quelques jours, même le football passe avant Fukushima !
Dans 3 mois ou 6 mois, si ça n’a pas explosé, on en sera encore plus ou moins au même point mais on n’en parlera plus ou juste un encart en 12 ième page d’un journal.
On parle encore aujourd’hui de Tchernobyl comme une catastrophe majeure, où 1 seul réacteur a été concerné et où pourtant, avec du recul, on peut dire que l’accident a été techniquement « bien géré » (par rapport à Fukushima).
LES accidents de Fukushima sont bien plus graves et auront bien plus de conséquences que Tchernobyl.
Ca fait déjà 3 semaines et c’est loin d’être fini …là où à Tchernobyl, la fusion et les rejets avaient pu être stoppés avec 2 semaines !
On parle aussi de Tchernobyl comme d’une référence en matière de « contre communication », de manipulation des opinions et de manquements éhontés vis à vis de la gestion humaine de l’évènement (évacuations, liquidateurs …) !!!
On n’a jamais (à juste titre) banalisé Tchernobyl ou Three mile island mais on en est déjà à banaliser Fukushima !
Si demain 1 réacteur fond comme à Tchernobyl ou commence à fondre comme à TMI ….On n’en parlera même plus : Juste UN petit 1 réacteur et en plus maîtrisé en 15 jours ou 15 heures !
Je ne parle même pas d’une « simple petite fuite », par exemple !
A mon avis, c’est le plus gros danger de cette politique de confinement de l’info sur le nucléaire : Que les populations et surtout les médias banalisent de tels faits ou les minimisent !
Excellent commentaire amha.
@ Gouwy,
l’époque de Fukushma n’a plus rien à voir avec celle de Tchernobyl ou Three mile island.
Les générations au pouvoir ne sont plus les mêmes, et si celles des années 80/90 faisaient encore la différence entre les affaires et la société, il n’en n’est plus de même aujourd’hui, où les marchés dictent aux mondes politique et médiatique, ce qui peut ou ne peut pas être dit.
Comment vendre du nucléaire en informant l’opinion publique que la 3ème puissance économique du monde est en train d’en mourir ?
Gouwy vous êtes chaud maintenant pour nous écrire un article fleuve,
moi je m’impatiente!
Arnold Schönberg : Verklärte Nacht {1/3}
http://www.youtube.com/watch?v=YcMRTLv7kA4&feature=player_embedded#at=262
La banalisation est déjà en cours :
Extrait d’un article du Tokyo Shimbun, publié par Courrier International (n°1065, cette semaine) :
« Ce genre de tsunami ne se produit qu’une fois tous les mille ans. D’ailleurs, il est admirable de constater que les centrales ont pu résister à ce point au séisme », Hirosama Yonekura, président du Keidanren (syndicat patronal des entreprises japonaises) dixit.
relevé ici :
http://lexiconangel.blogspot.com/2011/04/les-cons-ca-ose-tout-cest-meme-cela.html
Selon le Monde d’aujourd’hui la Chine a vu arriver (entre autres) quatre bateaux avec une radio activité depassant les normes admises .
Ils provenaient de Chiba prés de Tokio
Est il indecent d’en déduire que la region de Tokyo est contaminée au dela de la normale puisque les bateaux et containers en provenant font sonner les portiques en Chine ?
Que les Japonais soient tenus dans l’ignorance est déjà trés grave mais que le pays continue à exporter de la came contaminée donne une idée de la politique de l »autruche qui est menée !
Que les japonais soient tenus dans l’ignorance : jusqu’à un certain point.
Sauf erreur, le Japon n’a pas coupé l’internet et il est aisé de s’informer sur les sites étrangers.
Quiconque, s’il le souhaite, peut obtenir des informations différentes de celles données par le pouvoir en place. N’est-ce pas ce que nous faisons tous ici ?
Mais, oser chercher d’autres informations, c’est prendre le risque d’avoir des informations très négatives sur la situation et que faire ensuite ?
Le Japon est une île, une île relativement petite. Ou aller ?
La situation est tellement grave que la politique de l’autruche est – malheureusement- la seule envisageable à court terme.
Qui osera décréter l’évacuation du Nord de l’archipel voire de la région de Tokyo ?
C’est lamentable, je vous l’accorde et le déplore comme vous mais c’est la triste réalité du monde dans lequel nous vivons.
A propos des bouts de papier journal utilisés pour la fuite, en fait il s’agit d’un véritable savoir faire du nucléaire Japonais :
le « Mutsu », navire expérimental à propulsion nucléaire japonais, mis à l’eau en août 1974, il se mit un mois plus tard, à perdre de la radioactivité en mer. Le colmatage de la brèche par où s’échappait la radioactivité, à l’aide de chaussettes et de boulettes de riz, est resté dans les annales tragi-comiques de l’aventure nucléaire japonaise. L’administration japonaise ne s’avouant jamais vaincue. Elle reprit ses travaux sur le Mutsu après seize ans de piteux silence. Et le navire atomique reprit la mer en juillet 90. Avant de regagner définitivement son ponton en janvier 1992. La courte existence du Mutsu aura coûté aux contribuables japonais la coquette somme de 5 milliards de francs.
source : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/nav_atomique.html
ne vous faites pas trop d’illusions sur les suites.
BP pourra reprendre ses forages dans le golfe du Mexique en juillet :
BP a reçu le feu vert pour reprendre ses forages en eaux profondes en juillet dans le golfe du Mexique, souillé l’an dernier par une marée noire provoquée par l’explosion d’une plateforme exploitée par le géant pétrolier britannique, a rapporté dimanche le Sunday Times.
parions que green-peace ne l’ »ouvrira » pas …
et je ne trouve pas ça drôle.
Ah ben tiens en voilà une idée qu’elle est bonne !
Relever les plafonds admissibles.
La FED, crée des dollars quand elle en a besoin,
Le gouvernement Japonais crée des plafonds quand elle en a besoin.
On a la même chose chez nous.
Le législateur a tout prévu déjà.
Les limites de dose de 20 mSv pour les travailleurs du nuc peuvent être relevés à 300 mSv en cas de force majeure.
Le coup du sac de riz est parfaitement authentique: c’est un vieux truc de marin; une brèche dans la coque au niveau des oeuvres vives se traite avec un sac de jute rempli de riz….qui gonfle au contact de l’eau et colmate ainsi la fuite….bon, c’est un peu concours Lépine, mais ça marche!
La construction de la centrale de Fukushima, c’était la belle époque, avec des enfants qui viennent voir et une musique toute guillerette :
http://www.youtube.com/watch?v=sspp6D8giHc&NR=1
Rétrospectivement ça fait bizarre !
Des couches-culottes pour éviter des fuites nucléaires …
On est en pleine régression infantile.
🙁
L’île flottante également me fait irrésistiblement penser au dessert…
système D : souhaitons que cela marche …
mais, si cela marche, faire faire des analyses des dites couches par des labos indépendants …
car, de quoi ces couchent sont donc -t-elles faites ?
et que va-ce provoquer chez les bébés par la suite ?
mauvais esprit ? voire ….
de quoi ces couches !
bref, préférons les bébés qui fuient ….aux bébés aux fesses plombées .
Souvenir souvenir…
La construction de la Centrale : une grande et vaste épopée…
(Ecoutez la jolie musique…)
Et aujourd’hui : sept tonnes d’eau radioactive du réacteur 2 se déversent dans l’océan par heure !
http://www.youtube.com/watch?v=2AAa0gd7ClM
en attendant TEPCO, rappel de la maitrise des risque chez BP
Communisme : 3 – Capitalisme: 0
Les soviétiques avaient seulement 1 réacteur qui a pété, nous, on en a 3.
Les soviétiques avaient jugulé la catastrophe en 10 jours. Nous, on y est pour des mois.
Les soviétiques avaient évacué l’intégralité de la zone des 30km, nous, on laisse crever les habitants sur pied.
Les soviétiques avaient traité leurs liquidateurs comme de la merde, nous aussi.
France soir
Fukushima : Le nucléaire plonge dans l’inconnu
Où en est l’opération de sauvetage de la centrale ?
Contamination de la chaîne alimentaire
La situation peut-elle encore s’aggraver ?
Quel serait le scénario du pire ?
La catastrophe avait-elle été anticipée ?
Non. « C’est un scénario complètement inédit », observe Thierry Charles. « La situation de Fukushima n’a jamais été modélisée, renchérit Yves Marignac. C’est la première fois que plusieurs réacteurs sont touchés en même temps et qu’il y a une fusion partielle du réacteur avec une explosion d’hydrogène qui dégrade l’enceinte de confinement. C’est aussi la première fois que les circuits de refroidissement sont hors service aussi longtemps. Les autorités japonaises avaient d’ailleurs écarté cette possibilité dans les années 1980 : elles n’ont envisagé qu’une panne de quelques heures. Tout ceci témoigne d’un échec dans la conception de la centrale. » Le Japon devra payer le prix fort.
Et la terre entière mon ami.
Du Tellurium 129 aurait été découvert : Presence Is Proof Of Inadvertent Recriticality At Fukushima.
Voilà qui mérite d’être suivi…jusqu’au bout.
dans un des Rêves de Kurosawa, au pourquoi du narrateur à propos des gens qui fuient un ingénieur répond que c’est la radioactivité, contre laquelle la seule chose fut de la colorer pour la rendre visible…
« Deux tentatives de colmatage à l’aide de ciment, puis d’un mélange de polymères, de papier journal et de sciure, ont échoué au cours du week-end. Lundi, les ouvriers ont décidé d’injecter du colorant blanc dans les nappes d’eau en amont afin de voir d’où provient l’eau qui s’écoule dans la fosse.
« Il n’y a pas de changement significatif dans le volume de la fuite. Nous n’avons pas réussi à stopper l’arrivée d’eau », a reconnu un porte-parole de Tepco. http://www.romandie.com/ats/news/110404064125.78vi31he.asp
Personnellement (ça n’engage que moi), je vois les choses autrement.
Je pense qu’il devient de plus en plus urgent d’évacuer l’eau des sous-structures de la centrale en vu ou dans l’hypothèse (sans doute probable) du rapprochement d’un corium.
Il n’y a pas d’autre solution pour cela, en tout cas à très court terme, que de la déverser dans la mer.
D’autre part, il demeure tout aussi indispensable de continuer à arroser pour limiter les émissions aériennes, remplir la cavité sèche et faire circuler de l’eau dans les piscines et donc de remplir les sous-structures.
Bien entendu, il ne serait pas « politiquement correct » d’annoncer que l’on déverse volontairement de l’eau contaminée dans la mer.
Il serait tout aussi « délétère » pour les marchés et vis à vis de la confiance générale (opinion publique, moral des populations, confiance…) de reconnaître que l’on en est à ce point
….surtout qu’alors il faudrait expliquer pourquoi il est important de vider les sous-structures !
Ces sous-structures sont composées de multiples pièces et locaux (certains techniques, d’autres structuraux etc…) qui ont justement pour, entre autres rôles, en cas d’utilisation de la cavité sèche ou de trop-plein de la chambre de dépression ou des piscines, de recueillir des eaux qui peuvent être contaminées.
Bien sûr, leur capacité à des limites (qui doivent maintenant être dépassées) mais rien ne justifie techniquement en l’absence de problème plus grave ou qui apparaît, de vider ces cavités.
Je pense que les japonais cherchent avant tout à libérer le site qui devient ou peut devenir, à court terme, « invivable » voire dangereux.
Pour cela, ils cherchent à automatiser les arrosages et les dispositifs de circulation d’eau : Ils font venir des camions-pompes télécommandables à distance et cherchent à rétablir l’énergie électrique pour remplacer les Diesel par des pompes électriques qui n’ont pas besoin de maintenance.
En même temps, ils libèrent l’eau des sous-structures dans la mer en prétextant une fuite….fuite qu’ils annoncent essayer par tous les moyens de colmater mais en vain 🙁 (il faut quand même sauver les apparences et l’honneur)
Vider les sous-structures serait de toute façon, plus que jamais indispensable, si on devait continuer à arroser sans pouvoir pomper, faute de …pompeurs !
Je pense que les émissions d’hydrogène et d’oxygène sont en train ou vont rapidement devenir un problème ingérable.
Pour gagner du temps et se maintenir le plus longtemps possible sur le site, ils cherchent à annuler le facteur aggravant que représente la présence d’oxygène (comburant) en injectant un gaz neutre (l’azote).
Je ne comprenais pas cette « information » sur l’utilisation d’azote liquide ???
J’ai fait le rapprochement avec un gel des sols comme ça avait été le cas à Tchernobyl mais ici, « ça ne collait pas ». Il n’y avait pas ou plus de raison à cela et les structures ne s’y prêtent pas.
En fait, il ne s’agit pas d’azote liquide mais tout simplement d’azote …pas pour refroidir mais pour ses propriétés de neutralité chimique !
En résumé, je pense que l’unique travail est maintenant de chercher à éviter une explosion, non seulement pour les conséquences humaines et environnementales qu’elle occasionnerait mais aussi pour le fait qu’une explosion serait impossible à cacher et dévoilerait, de facto, le véritable état des réacteurs et sans doute obligerait à justifier certains choix techniques et politiques, faits, depuis le début de cet accident :
Bonjour Gouwy,
Il semble que le politiquement correct ne soit plus de mise.
http://www.20minutes.fr/article/700277/monde-fukushima-tepco-va-rejeter-11500-tonnes-eau-radioactive-mer
Par ailleurs je me suis dit que ce document pouvait, peut-être, vous être utile :
http://www4.ncsu.edu/~doster/NE405/Manuals/BWR6GeneralDescription.pdf
Merci Gouwi pour ces (sombres) explications qui nous eclairent pourtant…
Annoncé à 09h55 (moins d’une heure après!) : « Tepco vient finalement d’annoncer que les 11.500 tonnes d’eau contaminée allaient être rejetées à la mer à partir de mardi, faute d’autres solutions. »
Cela renforce vos présentations et argumentations. Bravo, mais cela rend toujours plus probable un scénario très dramatique dont les ondes de choc n’ont pas fini de se créer et diffuser : quelle tristesse.
en bref, TEPCO se préparerait à gérer une évacuation de la centrale du fait des risques explosifs entre le corium et l’eau ? + des niveaux de radioactivité interdisant définitivement toute présence humaine sur le site ?
J’ai tout faux?
Vous avez raison: ils cherchent à s’installer dans la durée et, en ce qui concerne l’azote, veulent à tout prix éviter de nouveaux rejets de gaz contaminés dans l’atmosphère (sur instructions gouvernementales ?).
Quelle est par ailleurs l’urgence qui a présidé à la décision d’évacuation dans la mer de l’eau contaminée? Des précisions ont permis de comprendre que – selon Tepco – il s’agirait de faire de la place pour stocker l’eau hautement contaminée, est-ce bien cela ?
Cela n’enlève rien à votre hypothèse qui a le mérite de la cohérence. Il n’est pas normal qu’aucune information soit donnée à propos du combustible: poursuite de la fusion, fissions sporadiques, formation de coriums…
Business as usual le porte parole du cabinet a quitté sa combinaison bleue pour un costume de ville, ça ne trompe pas, on s’installe apparemment dans la durée (NHK), polluer l’atmosphere c’est embêtant.pour les pays lointains, polluer l’océan ça ne se verra pas.
Ce que je pense :
Cette eau contaminée est le résultat des arrosages depuis trois semaines.
Au début elle n’était pas en contact directe avec la matière fissile, donc était moins contaminée.
Maintenant, compte tenue de ce que sont devenus les réacteurs, l’eau d’arrosage est extrèmement contaminée.
Ils font donc le choix de rejeter l’eau de depuis trois semaines pour garder l’eau d’arrosage actuelle qui elle ne fait aucun doute quant à sa contamination.
« stocker l’eau hautement contaminée »
Les japonais baissent dans mon estime. De « l’île artificielle » au « carrés d’eau maritimes » censés retenir l’eau contaminée… On nage dans la bêtise.
Comme ça, au prochain tsunami… ils reprendront tout.
L’azote liquide /gel des sous sols (utilisé par l’ingenieur » Bienvenu » pour creuser le metro sous la seine ) pourrait garantir des risques d’infiltration vers les nappes du sous sol .
Le Pacifique est vaste ! 10000 m3 + 1500 m3 (5-6) c’est toute l’eau qu’on a versé depuis le début ? avec ses contaminants , et si on veut aller vite ce n’est pas à 7 m3/ H comme la fuite depuis samedi dont la situation est stable que l’on va pomper . ! I y aura sans doute un accroissement volontaire significatif rapide de l’apport de radio-nucléide dans l’environnement., tout en médiatisant des efforts pour le limiter. (barrières flottantes ..)
Il est donc démontré qu’il est parfaitement judicieux de placer les centrales auprès de la mer, en particulier de l’océan le plus vaste, plutôt que sur des mers intérieures comme la Méditerrannée, la Manche de faible profondeur ou un fleuve affecté de faible débit (Loire). Dommage qu’il y ait des tsunamis , qui en plus ne respectent pas les calculs économiquements ajustés !
La (sou)coupe est pleine c’est pourqoi il y a la fuite alors autant vider d’un coup la soucoupe !
Un monde Post Peak risque paradoxalement de ne pas faire du RCA une priorité …
« La crise nucléaire risque par ailleurs d’entraîner une révision des objectifs de Tokyo en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, a averti le vice-ministre de l’environnement, Hideki Minamikawa » – (lemonde.fr)
Kyoto, pas Tokyo
Objectifs, qui de toute façon n’avaient aucune chance d’être respectés, reste un espoir. Que le RCA ne soit pas si anthropique que ça.
http://fr.sevenload.com/videos/IGwtYrS-Le-Secret-des-Nuages.
J’aime assez cette idée que la planète en a vu d’autres et c’est pas une misérable peuplade encore sauvage qui va remettre en cause son histoire
Je vais encore me faire excommunier, mais pas grave.
Je ne suis sur de rien et ne prône aucune religion, simplement ce reportage mérite attention. Quitte à le démolir, après tout quant je vois les compétences techniques de ce blog, je m’avoue estomaqué.
Pas de problème…
Je disais qu’il y a des solutions au CO2 mais le véritable problème est en fait celui-ci
Je nous trouve profondément religieux et irrationnels
le scientisme (la science explique tout)
le technicisme (la technique peut tout)
le culte marché (le marché à réponse à tout)
l’humanisme (l’homme s’en sort toujours)
à Peak oil 2008 : Ne trouvez-vous pas que ces articles sont très révélateurs?
Moi, je trouve étonnant que si peu de personnes parlent de ces éoliennes qui ont résisté autant au tsunami qu’ au tremblement de terre et qui fonctionnent toujours, sans radioactivité et sans CO2.
Un bon point pour les éoliennes … vous faites bien de le mettre en évidence !!!
Quand j’étais gosse mon côté contemplatif de la nature m’amenait à considérer les pylônes à haute tension comme nuisibles, c’était l’esthétique qui me heurtait bien que secondaire mais derrière cette critique se cachait autre chose, la critique de notre excès et de notre démesure. Alors que la glorification de la croissance battait son plein je me rappelle très bien que les anti écolos de l’époque s’en donnaient à cœur joie pour rire au nez des contemplatifs qui s’émouvaient quand un paysage se voyait défigurer.
Le comble est de voir maintenant arriver des antis écolos primaires bien rôdés à la mauvaise foi et qui après avoir renvoyé les écolos dans les cordes concernant les pylônes et tout le reste viennent avec l’argument comme quoi les éoliennes seraient moches. Ils se foutent de qui ? D’eux-mêmes ?
Concernant l’éolien ne pas perdre de vue que cela ne compensera jamais au grand jamais le nucléaire et les hydrocarbures, à savoir les héritages énergétiques en fin de vie. Donc raison de plus pour taxer davantage et investir MASSIVEMENT et rapidement dans la direction du revenu énergétique car les énergies fossiles vont nous glisser des mains bien plus vite que nous ne le pensons.
ä Peak Oil 15:34 , Oui c’est un bon point pour les eoliennes.
Saviez-vous que les danois couvrent déjà 25% de leurs besoins d’électricité grâce aux éoliennes?
Ces moulins à vent ne contribuent pas nécessairement à la beauté des paysages, mais après Fukushima peut-être que si, on verra les choses un peu autrement…Comme disait J.W.Goethe:
« Die Schönheit liegt im Auge des Betrachters » ( « La beauté se trouve dans l’oeil de celui qui contemple »).
Les écossais sont en train de réaliser un projet intéressant d’énergie marémotrice .
Avec les énergies renouvelables il faut miser sur presques toutes les différentes ressouces à la fois et le faire de façon décentralisée et à petites échelles (ce qui diminue les pertes de charges) .Bien-sûr ce n’est pas toujours l’affaire des grandes boîtes et c’est pour ça d’ailleurs que ça les gênes…
Je ne pense pas que l’azote empêche le relâchement de gaz contaminés dans l’atmosphère, je crains que l’on parle ici au contraire de « chasse à l’azote », c’est à dire que l’on cherche a évacuer les gaz explosifs en les « chassant » avec un gaz inerte.
Si l’évacuation de l’eau des sous-structures est motivée par l’approche d’un corium, alors l’injection d’eau devra être stoppé, ce qui va probablement accélérer les événements.
J’ai bien peur qu’en désespoir de cause, ils en soit au stade ou l’issue envisagé est l’évacuation naturelle du corium dans le sol, avec deux hypothèses : arrêt « naturel » de l’enfoncement au bout de quelques mètres et pari gagné ou arrivé sur la nappe phréatique 15 mètre plus bas avec explosion souterraine de quelques mégatonnes. Dans ce cas, le pari est probablement la limitation des dégâts liés à l’enfouissement de l’explosion (similitude avec les essais souterrains de Muru…) Dans tous les cas, c’est pas demain qu’on fera pousser des épinards dans la région !