Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Une fois les calculs faits, on s’apercevra qu’il aurait mieux valu prendre les mesures radicales préconisées à l’automne 2008. Mais on a préféré tergiverser, puis on est passé à autre chose. On a attendu que les États tombent dans l’abime, à la suite des banques.
Pas de quoi être surpris cependant : le prix que certains auraient eu à payer au moment-même était trop élevé – même si, au bout du compte, il apparaîtra faible par comparaison. Trop élevé pour ceux qui étaient aux manettes et qui restent convaincus que – quoi qu’il arrive – ils s’en sortiront bien personnellement, ou du moins pas trop mal. Mieux que la moyenne en tout cas.
On touche ici aux ressorts profonds de la nature humaine : cette conviction du plus crétin d’entre nous, qu’il est bien plus malin que tout le monde. L’entièreté de notre pseudo-science économique est fondée sur cette prémisse. L’édifice tout entier a été conçu et sponsorisé au fil des siècles par des individus convaincus d’être bien plus malins que les autres : « Le vainqueur est « rationnel », disaient-ils, le vaincu aurait mieux fait de l’être. Tant pis pour lui. »
Il leur faudra déchanter : « C’est ptêt’ plutôt qu’j’avais eu de la chance ? » Eh oui, mon vieux, c’était ça l’explication !
Enfin… toutes les bonnes volontés seront requises quand il s’agira de reconstruire. Même celles de ceux qui se croiront, dès le lendemain matin, plus malins que tout le monde !
On ne change malheureusement pas la nature humaine.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
230 réponses à “L’ATTENTISME N’A PAS PAYÉ”
Il n’empêche, cher Paul, que grâce à toutes ces tergiversations, quelques uns auront gonflé leur porte-feuille!
bien vu
Ah ouais ? « Quelques-uns » ? Les vilains de la bancaille et politicaille ? Les grands requins blancs adeptes éclairés de la religion révélée du Décalogue réduit au Monologue sacré « Prends l’oseille et tire toi » ?
Comme ceux, petits « malins » ou petits chanceux, qui auront profité du répit organisé depuis quatre ans pour liquider leur assur-vie, vendre encore à bon prix et sans taxation sur plus-value leur résidence secondaire ou leur Scellier à pue-misère, voire acheter du jonc ?
Fait du monde tout ça, non ? De Long Beach à Vladivostoc, de Rekjavik à Sydney, de la Mecque à Shanghai … Sans compter les autres, moins chanceux ou moins « malins », qui auront gagné quatre ans au moins d’illusion sursitaire.
Tous d’ailleurs se trouvant être les mêmes que ceux n’ayant plus maintenant de mots assez durs pour la bancopoulaille et politipoulaille qui leur auront si bien damé la piste verte, très solidairement, très représentativement…
Ah ça ! j’me fais pas d’souci, ils vont tous descendre dans la rue un d’ces quatre tous ces plus ou moins petits-malins-cocus-benêts-un peu déçus-très déçus du capitalisme populaire et démocratique… Derrière Marine, Ducont-Gnangnan ou Méluche, après avoir bien sûr grandement ouvert leur boite à Cont-L’évêque à date limite de consommation foutrement dépassée sur le blog à Jorion, et autres…
Sûr ! J’serai pas dans cette rue là, pas en cette compagnie en tout cas. A tout prendre, j’préférerais presque les compagnies de CRS.
..mais peut-être pouvons-nous encore imaginer transformer la relation entre nature et culture…
@Paul Jorion
A propos de la nature humaine, contrairement à Rousseau si je me souviens bien, je pense qu’elle est naturellement mauvaise, et cette mauvaise nature est inscrite dans nos gênes depuis que nous devions nous battre pour la survie lorsque les proto-humains puis les Homo sapiens chasseurs-cueilleurs devaient faire face aux bêtes féroces et surtout aux autres groupes humains nécessairement ennemis puisque inconnus et ne parlant pas la même langue. De manière très pessimiste, je ne vois pas d’amélioration possible d’autant plus que la croissance inéluctable de la population exacerbera cet instinct de violence et de destruction mortifère. J’ai regardé avec intérêt ce clip explicatif des mouvement spéculatifs sur le prix des denrées agricoles : il y manquait un paramètre non négligeable et imprévisible (un paramètre est par définition imprévisible) l’effet social sur les foules et par voie de conséquence les états et les continents du renchérissement du prix des denrées alimentaires de base qui est inévitable à terme si la population mondiale continue à croître sur sa lancée actuelle.
La seule consolation est que j’ai 66 ans et que je n’assisterai pas à la disparition pure et simple de l’humanité.
Juste une dernière remarque brève au sujet des « prix ». J’ai habité au Vanuatu quelques années et traditionnellement la monnaie utilisée entre villages pour les transactions importantes comme par exemple l’achat d’une femme est le cochon. Dans les îles reculées des Banks ou des Torreys une femme vaut en moyenne sept cochons et seulement six si elle n’est plus vierge ! Une mélanésienne relativement éduquée (elle avait séjourné à Nouméa pour ses études) que j’avais rencontré à Port-Vila s’évaluait à 2500 dollars parce qu’elle considérait que son éducation correspondait à un bonus significatif (2500 dollars = 10 cochons).
« cette mauvaise nature est inscrite dans nos gênes »
Ils ont bon dos les gènes… A mon avis, l’homme ne nait ni bon, ni mauvais, il devient l’un ou l’autre, voire un peu les 2, selon son environnement, depuis sa conception.
Naître bon ou mauvais, la question a-t-elle même un sens? En tout cas, quelle que soit la réponse, la réalité nous prouve que dans une certaine mesure le résultat est modulable, et cette éducation devrait être un rôle majeur de la société. Le rôle de la loi idéale n’est-il pas d’apporter une correction aux dérives individuelles par rapport aux intérêts du plus grand nombre, tout en protégeant les droits fondamentaux des minorités? Le problème, c’est que l’équation est d’autant plus compliquée que nous sommes plus nombreux. En ce sens le problème démographique n’est pas que celui des ressources et des déchets, mais aussi de créer un environnement capable de permettre des relations interhumaines optimales. La cohérence des groupes humains n’est pas assurée au-delà d’une certaine taille à définir.
Il y a probablement autant de ‘nature humaine'(s) que d’individus.
Ne culpabilisez pas trop et regardez autour de vous même si ce n’est pas très beau.
C’est avec tout cela qu’il faut faire : le facteur ‘humains’.
Aux Iles Trobriand chacun consommait ce qu’il avait besoin sans échange, sans commerce ; mais on ne réinventera pas la forêt primaire… dommage.
Le but était au début. C’est un motif d’espoir.
Les ‘méchants’ peuvent être parfois rationnels (dans leur travail par exemple), c’est un autre motif d’espoir.
Surtout, à Trobriand, la société était matriarcale. C’était les femmes qui commandaient, c’est-à-dire les soeurs, les cousines, les tantes, les mères. Les petites filles en remontraient aux petits garçons. Les autres, les mâles, porteurs entre leur jambe de cette excroissance qui dans nos sociétés encore tient souvent lieu de mérite (comme aurait dit Beaumarchais, qu’ont-ils fait pour en être doué si ce n’est uniquement « se donner la peine de naître » ?) bref, les hommes devaient se conformer à la direction des femmes. Les moeurs étaient pacifiques, la vie paisible, organisée autour des enfants et de leurs génitrices. C’était peut-être cela l’Age d’or.
necessairement ennemi?pourquoi cela vous semblet »il si evidents?Chez ces gens l’esprit de groupe dominait sur l’individuel,et pour moi necessairement l’intelligence d’entretenir les meilleurs relations possible avec le voisinage
Un cas extrêmement typique de projection d’Henry38 le nucléocrate.
@henry
fiuu !!
une mélanésienne en bonne santé semble un meilleur investissement qu’une automobile ,…
wet & sea
@henry38,
Si vous avez 15 minutes, voici un texte passionnant sur le sens de la vie.
Bonjour Paul.
En vous lisant, je me demandais si la notion de mérite n’était pas à étudier de plus près. Entre la chance, la naissance, le réseau de connaissances, l’école qui risque de devenir plus chère et discriminatoire, etc… Qui vaut quoi, comment le mesurer, comment répartir équitablement selon les aptitudes réelles, les efforts fournis, ….?
Le « mérite » ?
Mais qu’est-ce que le « mérite » ????
De la fumée, une fumisterie, l’arnaque utilisée par les employeurs pour maintenir les travailleurs la tête sous l’eau, pour les mener par le bout du nez dans l’individualisme le plus forcené. Le « mérite », vraiment ?
Si vous étudiez d’un peu près les entreprises, leurs systèmes d’évaluation (je vous recommande la lecture de Jean-Pierre Le Goff et autres spécialistes comme Yves Clot, C. Dejour, etc), vous verrez que derrière le « mérite » c’est le règne du fait du prince, de l’arbitraire, du jugement à la tête du client, et l’enchaînement, l’asservissement pur et simple : pour être méritant, on fait tout et n’importe quoi, et surtout, il faut être plus méritant que son voisin si on veut sortir du lot. Destructeur. Sans intérêt pour tout humaniste qui se respecte.
Le « mérite » ? Et pourquoi pas une belle médaille avec en ruban les couleurs de l’entreprise à épingler sur la poitrine des fiers « méritants » tous les mois ?
Allez, au fond d’un trou noir, le « mérite ». Tout au fond !
Le goût pour la vérité (que le mérite serait censé reconnaitre) se tisse dans le rapport des gens avec les objets.
Assez peu à voir avec l’exercice scolaire calibré…
Sur les « aptitudes », et ce qu’en fait le capitalisme, lisez le sociologue Richard Sennett « La culture du nouveau capitalisme »…
Le mérite est un vieux rossignol du systeme…Déja le proto socialiste Saint-Simon, aprés avoir cru lire Hegel dans le texte, voulait en faire le point nodal de sa société basée sur le mérite de chacun: Chacun sa place…Lénine était tout a fait d’accord!
De plus Hitler aussi avait bien aimé, comme les ariens eussent étés les plus méritants du monde, ils devaient dominer tous les autres….En fait dans son bunker en 1945, ils aurait dit que si l’Allemagne perdait la guerre, c’est que les allemands ne le méritaient pas. Jusqu’au boutiste…
Disons que le mérite est difficelement mesurable, ce n’est guere qu’un point de vue, et pas du tout une valeur absolue. Bref c’est comme le bien et le mal, le beau et le laid….
Chacun sa vérité.
Le mérite comme toute conception peut etre dévoyé en une autre conception qui n est pas le mérite mais autre chose.
Le problème est que cet autre chose porte le même nom.
C’ est ce mensonge qui provoque le sentiment de rejet évoqué par Hou jifouu.
Il ne faut pas rejeter le mérite, le goût pour la vérité.
Un exemple de dissection de la chose http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/DEL_REY/20693
Exemples de conceptions dysfonctionelles http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_common_misconceptions
Autre exemple, l’ idéal défendu n’ étant pas en correspondance avec les moyens specifiques a cet ideal dont on se prive pour le mettre en œuvre (les impots, le déficit sont des un moyens politiques, comme la création monétaire)
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/plan-rigueur-gouvernement-l-che-lest-plus-values-immobili-res-145591
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/04/97001-20110904FILWWW00176-royal-se-dit-pour-la-regle-d-or.php
Exemple opposé http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/05/europe-ecologie-laurence-vichnievsky-demissionne-de-sa-fonction-de-porte-parole_1568077_823448.html
Comme l’ indique le titre de ce Billet : l’ attentisme n’ a pas payé, et il ne paiera pas plus dans le futur. Les politiques devraient cesser la course a la première place dans le Titanic, et adopter une autre attitude plus constructive de sens. Dans chaque subjectivité politique, il existe un sens. C’ est parce qu’ il n y a pas de sens a l intérieur d une subjectivité, que celle ci inspire le rejet, plutôt que l’ attention (a défaut d’ adhésion en raison d’ une autre subjectivité).
merci à tous pour vos pistes de recherche
« On ne change malheureusement pas la nature humaine. »
Sauf intercession divine, ce qui produit des changements stupéfiants. (observé in vivo sur quelques personnes). Et il semblerait que ce soit aujourd’hui notre unique espoir pour éviter le massacre qui s’annonce.
« Le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas ».
Pour ma part foi en la vie.
C’est facile, c’est pas chère et ca me rapporte gros.
C’est si bon d’être « là ».
Je suis de la génération « No future », si on m’avais dit à l’époque que je serais le témoin de ce qui se déroule en ce moment avec une telle conscience, je n’y aurais pas cru.
Je n’aimais pas la vie et ne pensais pas qu’il y ai d’issues à ce monde « pourrit » à l’époque.
Maintenant je pense que la vie répond à une logique très efficace.
Qu’elle est belle si on la connait vraiment et qu’on ne se plonge pas une réalité virtuelle.
Je conseille à tout le monde d’approfondir sa connaissance de la vie.
Il faut observer la vie pour relativiser sa propre existence.
Je pense que le défit de l’humanité pour ce millénaire sera de reconnaitre ses limites.
C’est quand j’ai situé la limite de mes capacités d’observation par mon mental que j’ai situé mon niveau d’existence.
« Je ne pouvais pas « mentaliser » l’espace infini, pas plus la continuité infinie de l’existence. Mais quand j’ai décidé d’arrêter d’essayer de visualiser une image mentale, j’ai plongé dans le silence de mon être. J’ai perçu alors que je suis pure conscience
Depuis que je me suis défini à ce niveau de conscience, je me sens pareil à chacun, un point d’observation de l’existence au travers d’un prisme singulier.
Je ne suis plus dupe de la relativité de mon identité personnelle, de mon monde intérieur.
Se définir sois-même, c’est redéfinir toute la relation de l’être que nous sommes avec l’ensemble.
Cela peut faire évoluer l’humanité, d’où mon message.
Pourquoi voudrais-je plus que ce que j’ai, si cela me suffit pour être heureux?
Pourquoi nous concurrencer si nous savons que nous sommes pareils, au sein d’un ensemble qu’il ne tient qu’à nous d’équilibrer?
J’aime la vie, je vous aime tous.
Bon courage 🙂
Un ami m’a dit un jour « à chaque pas que tu fais vers Dieu, il en fait cent vers toi ».
Je l’exprime autrement : chaque fois que j’ai évolué dans ma conception de la vie, ma vie s’est embellie incroyablement…
Des sociétés comme celle des fourmis, des guêpes, des abeilles, existent depuis plus de 200 millions d’années.. Elles semblent avoir fait leur preuve dans le flot de la vie.. Quand l’Humain aura 200 millions d’années d’existence, peut être lui aussi aura t’il fait ses preuves..
Merci pour votre message très chere pure conscience en armure terrestre..
Julos Beaucarne chantait: « Ici n’est pas notre vraie maison mon frère, quand ton véhicule sera mis à la ferraille, ne restera que ton Esprit…. »
Merci, enchanté de te connaitre Xian 😉
@+ l’ami 🙂
Bien vu BS.
Salut l’ ami.
B.S.,
Pourquoi en effet ?
Prêt(e) ?
Pourquoi voudrais-je plus que ce que j’ai, si cela me suffit pour être heureux?
« J’habite une forêt profonde
Les glycines poussent chaque année un peu plus
Nul préoccupation mondaine ne m’atteint
Parfois un bûcheron chante
Je recouds ma robe de moine au soleil
Je lis des poèmes à la lumière de la lune
Je voudrais dire aux hommes
Que pour être heureux peu de choses sont nécessaires »
RYOKAN (1758-1831)
@BS
Oui, mais une conscience qui s’incarne est aussi là pour vivre et apprendre me semble t il………
je cite : Qu’elle est belle si on la connait vraiment et qu’on ne se plonge pas une réalité virtuelle.
Je conseille à tout le monde d’approfondir sa connaissance de la vie.
Oui, en observant la nature par exemple, les lois de la nature sont les lois de la VIE !
je cite : Je pense que le défit de l’humanité pour ce millénaire sera de reconnaitre ses limites.
Oui, brulant d’actualité si je puis dire et je crains que comme d’habitude , ce soit justement la VIE qui se charge de ce dirty job !!!!!
AS USUAL, le maître c’est la VIE !
que votre chemin soit ensoleillé !
A Xian
Oui et les abeilles sont en danger à cause des pesticides à la campagne !!!!
d’où l’installation de ruches sur les immeubles des centres urbains !
alors que l’on songe de nouveau serieusement à utilser la gelée royale au lieu des antibiotiques car de multiples bactéries sont devenues résistantes aux antibios !
200 millions d’années : qui vivra verra ……………MDR
Hasta la vista !
Merci pour les commentaires, ca fait plaisir à voir!
Ceux qui comme moi n’ont plus la tv et aiment voir et écouter des émissions sur le net, voici une émission de la radio ici et maintenant.
Très intéressant le travail de cette dame. Elle parle justement entre autre d’un pourcentage important de la population qui a une philosophie plus étendue de la vie.
Ce que j’observe un peu partout également.
J’espère que cette voie sera celle du salut.
Tchuss et @bientôt
N’ oubliez pas les extra-terrestres !
Merci à tous, ca fait plaisir d’avoir un retour.
Portez vous bien! 🙂
Ben oui, si on en croit Taleb et sa théorie sur les cygnes noirs et le hasard sauvage. Tout serait finalement plus affaire de chance et de hasard que de rationalité pure et de dons visionnaires. L’incertitude règne en maître, Keynes ne l’avait-il pas dit? Tout le reste n’est que rationalisation a posteriori.
Oui mais il y a ceux qui gagnent bien sur les fluctuations moyennes et grandes voire sauvages (Cf Naomi Klein).
Le « taux de génération de risque » a du dépassé des seuils critiques ici ou là.
Avant peut être avait-on davantage de « dépassement de seuil critique du risque de guerre » par les politiques, mais les razzias d’aujourd’hui sont encore différentes, et on nous demande d’y participer comme des hamsters (le dilemme des caisses automatiques, par exemple, genre de chose dont on aimerait sortir par le haut…)
Je suis un être irrationnel et je vois poindre le jour où je devrai troquer mes bons sentiments contre une tenue de camouflage. Je suis mieux loti que vous car en face de chez moi, il y a un champs de maîs où je pourrai me cacher avec mes amis lapins quand j’entendrai le bruit des bottes d’une quelconque armée de lobotomisés du bulbe et c’est pas les candidats qui manquent.
J’aimerais bien créer un petit logo que je pourrais attacher à mon email qui symboliserait une volonté d’un monde où l’être humain est la pierre d’achoppement, contrairement à l’argent aujourd’hui….
Y a quelqu’un qui veut m’aider ? Juste histoire de se rappeler qu’on est humains… Un peu de créativité, ça nous changera de nos sempiternelles lamentations.
Encore une idée de ouf….
Là j’ai rien qui me vient hélas.
Tchuss @+
Stouf le ouf,
Chiche ?
Hé hé, cher Paul, il est une autre constante de la nature humaine : celle de cette crédulité tenace qui fait que les plus intelligents d’entre nous 😉 s’acharnent envers et contre tout à croire que la raison humaine finira toujours par triompher, que les discours raisonnables et convaincus qu’elle délivre finiront toujours par être respectés.
Manque de pot, ça ne marche jamais comme ça. Les petits humains agissent toujours sous l’emprise des pulsions qui les animent. Pulsions reptiliennes de survie immédiate, pulsions de domination de l’autre, pulsions suicidaires aussi, comme en ces temps de « Grand perdition ».
La raison, ce cortex cérébral si cher au professeur Laborit et à Alain Resnais (Mon oncle d’Amérique), n’est là que pour justifier, maquiller, rationaliser (pour la galerie) les égarements de nos comportements pulsionnels.
Le discours de Toulon de septembre 2008 ? Bof, une parade cousue de fil blanc, un faux-semblant à usage médiatique sans conséquence. Aussi stupide que la promesse d’aller chercher la croissance avec les dents. Aussi vain que l’annonce d’un énième plan de sauvetage de la Grèce que personne n’a l’intention de mettre en œuvre. Aussi pathétique que le serment des tourtereaux se jurant fidélité jusqu’à la mort quand les statistiques impitoyables font état pour un couple d’une espérance de vie moyenne finalement assez limitée.
Mais bon, foin de ces réflexions plus amusées que réellement désespérées (ou désespérantes), une question lancinante reste : « Que va-t-il se passer concrètement quand tout ça va casser ? » 😀
Tout le monde croit avoir raison, même toi le Yeti…
Devant tant de fatalisme, la question est de savoir si tu incorporera l’armée régulière ou la résistance.
Comment unifier des personnes qui pensent toutes avoir raison ? Est-ce qu’on ne pourrait pas chercher leur points communs ? Je sais pas, j’ai une formation de scientifique qui s’appuie sur le questionnement et la réalisation d’expériences.
Cela dit, t’as peut-être vraiment raison…
Fataliste, moi ??? Je te signale mon plan de redressement détaillé en neuf volets (dont voici le tout dernier).
Pas mal, je connaissais pas ton site…
En temps de crise, on finit tous par se prendre pour des missionnaires. Moi aussi, je m’y étais tenté (http://www.omega-project.org , un petit projet que j’ai arrêté en cours).
Sur ces centaines de sites qui fleurissent sur la toile, qui a raison ? Qui a tort ?
Mais je vois qu’ils ont (presque) tous un point commun, la restauration des valeurs humaines face à l’argent.
Alors, pourquoi j’insiste sur la potentialité d’une guerre ? Quels crimes a-t-on commis au nom du pétrole ? Quelles tensions internationales sont pour l’instant inhibées par la finance mondiale ?
C’est pas un scoop, mais on ne nous aime pas trop dans certaines parties du monde.
Il faut s’unir autour d’un point commun et même si on garde nos propres convictions, on résistera aux tentations nationalistes. Ce point commun, ça pourrait être les enfants de ce monde qui doivent subir notre bêtise… Ou autre chose,… Les idées s’insinuent doucement… avec un peu de manipulation….
@ Stouf le ouf
Missionnaire, non. Pas plus que fataliste. Le fatalisme, c’est s’abandonner à une réalité qui nous dépasse. Ma position à moi est de considérer cette réalité qui nous dépasse, et de faire, malgré tout, TOUT ce qu’on peut faire pour la dépasser.
Qu’on n’y parvienne ou non, qu’on ait des chances d’y parvenir ou non, n’est pas la question. La question, c’est juste la tentative. En bref, ce panache si cher à Cyrano de Bergerac
» Comment unifier des personnes qui pensent toutes avoir raison ? »
En commençant par unifier les salaires ! Vous verrez après cette action de salubrité publique que ça en calmera pas mal.
Un bon exemple de fatalisme (ne le prends pas pour toi Yeti, je t’ai compris)…:
http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/09/02/de-retour-de-fukushima-ou-le-silence-et-les-mensonges-tuent-220331
http://www.youtube.com/watch?v=p36Km-6_Kyk
Dire et redire et encore et toujours…
@ Renou :
Merci pour le partage.
Cela rejoint ce que j’exprimais à la suite du commentaire 5 ici plus haut… : )
@+
@Yéti
Je cite : Qu’on n’y parvienne ou non, qu’on ait des chances d’y parvenir ou non, n’est pas la question. La question, c’est juste la tentative. En bref, ce panache si cher à Cyrano de Bergerac
Oui ! Bravo je partage cet avis, Cyrano : quelle merveille de beauté, de sensibilité et de poésie !
OUi mais vous savez c’est comme quand je taille une pierre, je n’aime pas trop quand elle me pète dans les mains………………..et pourtant ça arrive………
Donc , c’est bien d’oeuvrer, de créer et d’aboutir, constrire, et souvent d’ailleurs par d’autres chemins que ceux que l’on pensait emprunter au départ……ça c’est le coté totalement irrationnel…..la découverte permanente…………trop bon…….bien bien
et en fait si j’en parle de cette façon, c’est que je voie le parallèle avec la création comme une évidence puisque la vie est une création permanente, bon.
et bien,
Je ne connaissais pas votre blog, trés chouette !
merci bien.
Pourquoi croire que tout va casser?
Il faut surtout trouver ce qui ne va pas casser. L’angoisse provenant de la perte des repères est une épreuve.
Mais il y a d’autres repères évidemment! On ne se perd jamais dans ce monde, il y a toujours des branches auxquelles s’accrocher et des routes que l’on peut longer. Parfois, il est question d’endurance, il faut savoir ce que l’on a dans le ventre.
Les clichés de guerre, de bottes, etc… sont les réminiscences d’angoisses ancrées dans notre subconscient. On nous a tous fait peur -plus jeunes- avec les images et les récits de guerre et une crise économique (pire que celle de 29) est le meilleur déclencheur pour faire émerger ces angoisses. Cela dit, ce n’est qu’un phénomène psychologique, pas une réalité objective. L’avenir est imprévisible, il faut s’en réjouir ou s’en résigner. En tous cas, raisonnablement, il faut s’en convaincre.
Vivons pleinement nos angoisses, comment faire autrement?! Gardons aussi un pied « hors de la Terre », on mérite mieux que cette condition déplorable, non?
Si on arrive à se détacher suffisamment, la gravité nous retiendra avec de nouvelles balises. On aura fait un tour en apesanteur et le nouveau départ se fera sereinement et de façon déterminée.
@Monsieur Jorion: Quand on l’a enfin cernée tout à fait cette nature humaine, ne nous oblige-t-elle pas à nous compromettre (tout au moins à nous transformer)? C’est dérangeant, n’est-ce pas?
Tout cela est très personnel, mais c’est une joie de voir qu’on en est tous logés à la même enseigne (enfin presque…)
Personnellement, je ne crois pas que « tout va casser ». Ce qui va casser, c’est le système qui régit notre vie économique. Ce totalitarisme financier (je pèse mes mots) qui a fini par tout pervertir, jusqu’à notre façon de vivre, jusqu’à notre façon de pensée (voilà pourquoi, démunis devant sa chute, nous cédons au stress, à l’angoisse et aux pulsions régressives ).
Mais quand le jouet financier sera tout cassé, que nos esprits seront un peu lavés des vieux réflexes qu’il nous a inculqués, que nos yeux se rouvriront, que découvrirons-nous ?
Que le soleil se lève toujours le matin et se couche le soir, que les oiseaux des bosquets se foutent comme de l’an 40 de nos émois affolés, qu’avec un peu de chance, mêmes nos moyens de production de biens et de services nécessaires existent encore bel et bien, qu’ils suffit juste de les remettre en route avec un nouveau système.
C’est pour ça que je me suis fendu d’un petit programme. Pour quand on se réveillera, ma modeste contribution, des chouquettes pour le petit déj’.
Avec cette pensée récurrente et tenace que c’est toujours lors des périodes de très grande crise que sont nées les plus grandes avancées sociales (la Révolution de 1789, le Front populaire de 1936, les ordonnances du Conseil national de la résistance en 1945, les révolutions arabes de 2011…)
Salut Yeti,
Ce qui se passe sur ce blog en ce moment, c’est-à-dire des centaines de commentaires qui restent partiellement sourds aux autres est typique d’une situation pré révolutionnaire. Les initiatives personnelles en marge du système se multiplient.
La situation ne deviendra révolutionnaire que quand toutes ces voix dicordantes s’accorderont sur le la ou le si (consitionel). Crois moi, je te comprends quand tu essaies de faire passer ton message et test idées, tu t »es investi pour la cause publique et tu espères un retour. Mais pour l’instant, il faut abandonner toute spécificité et réunir les bonnes volontés pour voir où on peut aller.
Mais il ne faut^pas être naîf. En Belgique, presque la moitié de la communauté flamande a vôté pour des partis ouvertement séparatistes. Les sondages aujourd’hui montrent que la situation s’empire. En France, le FN redevient un parti crédible du point de vue des français.
Dans les pays arabes, ce n’est pas un hazard si les partis religieux sont les seuls qui prédominent.
L’implosion de notre société emportera nos valeurs aussi.
A moins que s’insinue progressivement un idéal commun, mondial hors de toute initiative personelle qui ne font que marginaliser.
Je retiens ce lien mis en valeur sur votre site:
http://www.leparisien.fr/transports/la-ratp-a-affrete-un-tramway-pour-evacuer-des-roms-01-09-2011-1587921.php
Le Yéti,
« Que va-t-il se passer concrètement quand tout ça va casser ? » : http://www.pauljorion.com/blog/?p=28250#comment-222885
Je me suis permis de citer un de vos billets : ici et là.
@ yeti ,une autre constante,la PEUR,peur de l’inconnu,peur de manquer,peur du futur etc
or la peur s »exploite tres facilement
eric,
La peur : c’est fondamental.
Bonjour, je ne sais plus qui disait » la seule chose dont nous devons avoir peur , est la peur elle- même » Pour le reste , le « caca-rente » je crois qu’il faut laisser les gens qui en vivent s’étriper entres eux et de ne surtout pas les renflouer
C’est l’homme de l’heure qui le disait.
Merci Paul J
Ma mémoire part en brioche , c’est en plus sur ce site que je l’avais lue. Je suis en train de lire un livre sur la révolution française » Max Gallo » dans lequel un député modéré compare les débordement de celle ci à un fleuve en crue .Je me dis que cette Métaphore peut s’appliquer à la crise que nous vivons ,les finances ,le fleuve. Beaucoup vivent du fleuve , mais celui-ci gronde et emmène tout sur son passage ,les gens les plus proches des rives sont touchés de plein fouet (2008) la crue déborde sur la plaine et la aussi les gens qui ne vivent pas entièrement du fleuve le sont à moindre mal .Le tout est de savoir si le fleuve va reprendre sont cours normal ou si celui ci va trouver un autre chemin ,un autre lit , (2011) Le problème c’est que les gens qui ont construit le long de se fleuve tranquille ont contrarié son cours , qu’ils en payent le prix fort est dans la logique , mais ils ne seront pas les seuls
Sur la peur : j’avais cité , pour l’apprécier comme un message fondamental , le » N’ayez pas peur ! » d’un feu pape .
La peur qui peut , lorsqu’elle n’est que retenue et précaution , nous permettre de préserver la vie , semble bizarrement échapper très souvent à la mesure de notre cerveau de gauche , pour se tapir dans notre cerveau le plus ante-diluvien dépositaire des terreurs préhistoriques que nos ancêtres ont du affronter .
Cette « disposition » qui nous est naturelle est donc , comme l’ironie et la double hache minoenne , une arme à double tranchant . Elle peut aussi bien nous préserver d’un danger que nous précipiter dans le vide .
Est ce le talent d’un « avant-centre » que de réguler cette peur pour la mettre au service de l’action , de l’innovation , de l’empathie via des « représentations » et des modèles ?
J’ai acquis la conviction que la peur-mère est la peur de souffrir , sans m’expliquer encore totalement et de façon satisfaisante , la « matière » de la souffrance ou de la joie tout aussi bien , sauf à emprunter une fois encore les pas de Blaise Pascal et de » l’homme n’est ni ange , ni bête , et le malheur veut que ,qui veut faire l’ange fait la bête » .
C’est peut être ça , au juste , la « nature humaine « .
http://www.frmusique.ru/texts/b/brel_jacques/dernierrepas.htm
Paul,
Jésus leur répondit: L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Jean, vers 12:23. De quelle heure FDR était-il l’homme ?
Paul,
Ahhh, Roosevelt…
Et son contemporain Henri Ford…
Pour mon premier job en 96, j’avais travaillé en Tunisie. Un jour, avec un collègue, architecte de profession, nous en étions venus à parler de Saddam Hussein. Comme je n’avais pas ma langue dans ma poche, j’avais du dire quelque propos profanatoires sur le tyran sanguinaire contre qui la coallition avait décidé de mener une guerre propre (maintenant, on dirait humanitaire). Au regard assassin de mon interlocuteur, j’avais essayé de rattraper le coup. Il m’expliqua qu’à l’époque, lui et ses amis étaient prêts à rejoindre les combattants pro Saddam., A l’époque, la colère grondait déjà chez les jeunes contre le régime de Ben Ali. Et là, il était prêt à se battre contre l’impérialisme américain plutôt que contre le régime en place…
Plus tard, lors de l’attentat de 11 septembre, je vis les scènes de liesses (à la télé) dans certains milieux arabes. Chaque fois que je vois que l’on brûle un drapeau américain, je me souviens de ma discussion avec mon ex-collègue…
Je tenais à vous remercier, Paul, pour les livres que vous avez écrits et qui m’ont fait comprendre beaucoup de choses sur la finance. Si j’avais eu de l’argent à placer, je me serais fait des couilles en or au sens propre comme au sens figuré.
Mon voyage sur ce site se termine, car toutes ces discussions stériles me dépriment. « Si tu regardes au fond de l’abîme, l’abîme aussi regarde en toi… ».
Alors vive la créativité…
Ben ça me dit toujours pas pourquoi vous l’appelez » l’homme de l’heure » !
Is there anybody out there ?
Je voudrais juste savoir pourquoi on l’appelle « l’homme de l’heure ». Siouplaît, por favor, schöne bitte.
Me da se.
@Fab :
Bien qu’à l’heure d’écriture , Paul Jorion soit censé réfléchir en français , il avait peut être encore quelques relents d’anglicisme .
http://en.wikipedia.org/wiki/Man-hour
Après réflexion je crois avoir une explication au sujet des premiers maux actuels de l’humanité.
Les messes noires non plus dans les caves n’apportent pas plus de croissance, ils
peuvent bien sur prier davantage le démon pour faire fortune mais ça ne viendra pas plus.
Des fois ça vient, des fois ça vient pas plus du ciel la plus douloureuse de l’homme, au lieu des habituelles doses d’opium et de clowneries du journal télévisé, un jour viendra on apprendra peut-être aux infos et graçe au petit prophète Jérémie qui ne roule pour personne pas même pour lui-même de son vivant, et devant son petit plat de lentilles. Que les premiers dirigeants privés et fonctionnaires du globe assistent parfois à certaines messes noires entre-eux, mais d’où est-ce que tu nous sort cela Jérémie et bien tout simplement de mon petit doigt, à chacun sa propre source.
Cela pourrait expliquer pourquoi autant de malheur et de rigueur, pour ça que Dieu et les premiers Anges dans le ciel ne peuvent plus guère bénir l’Amérique et les marchés. Bien sur ce n’est pas non plus le genre d’histoires qu’ils iraient tout de suite raconter aux petits enfants.
Ca reste bien sur à prouver avec autant de sociétés secrêtes et de juges bien à leurs bottes un peu partout, et ça prétend être au service du Droit, de la Justice, du public, de l’honneur, du courage, de l’intégrité, de l’éthique, de la probité, de la démocratie, de l’homme, de l’humanisme, de la liberté, tu parles c’est surtout bien au service des plus initiés et cachottiers d’entre-eux sur les marchés. Pourquoi le monde se sent de plus en plus mal, pourquoi autant d’empressement vers l’abime ? Pas une seule fois en réalité les plus grands chiens financiers de la planête n’ont été réellement inquiétés dans leur fonction, des élites mondiales se fichant en réalité pas mal des lois, des prophètes et des prophéties et des plus mal lotis à leur égard, comme de tout le reste chez eux après nous la fin du monde.
Ne vous posez plus trop alors de questions, ne cherchez plus, ne vous fatiguez même plus à vouloir faire aussi plus grande pyramide infernale aux cotés de tous ces gens là, ni même à vouloir changer les choses et cela à votre propre niveau, mettez-vous plutôt tout de suite au pinard car au moment de reconstruire je me demande combien seront-ils encore vivants et en bonne santé sur terre.
Sans doute bien peu mon Dieu, revoyez plutôt sans trop tarder l’associé du Diable tourné dans les locaux même de la Goldman Sach et compagnie, et oui c’est pour vous dire comme le monde est bien mal parti avec les plus grands grippes-sous de la planête. Il est normal et juste alors mon Dieu que les bourses mondiales se cassent bientôt la figure com pour tout le reste qui ne sent plus très bon, et là on verra mieux alors si les premières messes noires de Wall Street et compagnie font mieux revenir la croissance et les récoltes, mais ça je vous l’apprends pas c’était déjà un peu la même chose au temps des premiers témoins génants de l’histoire.
Car pour les premières places du monde vendre leur Ame au Diable cela leur ne suffit pas, non il faut encore que l’humanité toute entière y passe, troublant bien évidemment de plus en plus la conscience de tout-à-chacun, de l’homme, de la femme, des peuples et des petits enfants du monde.
Et si vous ne croyez même plus aux prophètes et à DIeu, et bien je vous y encourage sans trop tarder, au moins dans mon cri j’aurais essayé de prévenir le plus de gens possible de mon vivant.
Et pour le graal intérieur, je citerais les dialogues avec l’ange …
» CE QUI EST AU-DEHORS EST ENSEVELI.
CE QUI EST AU-DEDANS S’ACCOMPLIT. «
En me basant sur un ratio difficilement contestable ( mon intuition !), j’estime que la représentation monétarisée de l’ensemble des biens terrestres est de 400 fois supérieur à la valeur réelle de ces biens !
Ainsi, pour relancer la machine, il sera nécessaire de procéder à une démonnaitisation massive, tel qu’au monopolis, pour commencer une nouvelle partie, il va falloir redistribuer une nouvelle cagnotte.
Mais, comme au monopolis, ce seront toujours les banquiers qui renacleront à terminer la partie et, toujours comme au monopolis, ce sera la perte d’intérèt des autres joueurs qui provoquera la fin du jeu et le partage d’une nouvelle donne.
Je remarque que, déjà entre eux, les banquiers n’ont plus envie de jouer (normal vu qu’ils connaissent la valeur nulle des jetons !), de là à ne plus avoir envie de jouer tout seul, il n’y a qu’un pas qui sera vite posé.
Le plus important étant de changer de banquier pour la nouvelle partie ! 😉
Il faudrait surtout éviter de rejouer cette partie à la con! La « représentation monétarisée » des biens est très sous-évaluée puisqu’on ne tient pas compte des ressources limitées, le pétrole devrait être beaucoup plus précieux qu’il ne l’est, le coût des pollutions devrait aussi augmenter le prix des biens…. Le problème vient du jeu auquel on a décidé de jouer et duquel on ne veut se séparer. On se demandant comment relancer la machine, recommencer une partie, on s’enferme dans une sorte d’addiction mortifère. Quand on ne sait plus s’arrêter, y a plus qu’à espérer que Maman nous sorte de là on appelant « à table, les enfants! ». Mais non, Maman ne viendra pas nous chercher.
Cher Paul,
J’aime beaucoup, venant de vous cette expression : » La pseudo-science économique »… que je partage et avec moi, JP Voyer. Quant à la « nature humaine », vraiment, qu’en savons nous, qu’en saurons-nous jamais ? Elle ne peut en tout cas pas, selon moi, être simplement assimilée à cet appât du gain forcené visible chez certains. Qui n’est que la conséquence de la foi aveugle et irrationnelle en cette « pseudo-science économique ». Que je sache, les arbres du jardin d’Eden ne voyaient pas pousser des billets de banques, des actions ou des rondelles de métal. Que des pommes innocentes et SANS VALEUR… Le Capital n’est pas « naturel », la pseudo-science économique non plus. Il y a encore beaucoup à PENSER. On n’est pas sortis de l’auberge…
La médiocrité est la seule valeur humaine dont je sois certaines et je la vérifie tous les jours.
Le concours d’aphorismes est relancé.
Quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend on a bien raison de penser ce qu’on pense. Je pense encore à votre recette de pseudo pissaladiére…….
Médiocrité, c’est d’ailleurs ma qualité principale, je la cultive avec bonheur et me délecte de celle des autres. Quand on a dit cela, il n’y a plus qu’à s’occuper du reste.
@Liervol
j’ai connu, changez de focale ou bien vous allez déprimer grave !
Cordialement.
Pour lutter contre la nature humaine je ne vois que le hasard.
Un poste à pourvoir, 30 candidatures, hop, un tirage au sort.
C’est pas juste ? C’est le hasard ou la (mal)chance si on préfère, … la vie quoi.
Vous voulez de la justice, vous avez notre société et son népotisme que l’on essaye encore de nous vendre pour de la méritocratie.
C’est très bien, le tirage au sort. Les anciens Grecs l’avaient bien compris…
La seule solution.. Changeons les valeurs sans odeur, en « quantité de bonnes actions dûment réalisées, vérifiées et validées sur un support individuel infalsifiable » pour pouvoir manger.. désolé pour le rabachage ..
Paul, un matin un marc Voinchet chafouin badin vous lança: « Vous pensez vraiment que la Grece va faire défaut? ». C’était… quand déjà?…
Dans une note publiée ce lundi, le chef économiste d’Oddo Securities, Bruno Cavalier, estime possible un retrait du Fonds monétaire internationale du deuxième plan d’aide à la Grèce, obligeant les autres créanciers à prendre acte de la faillite du pays. En voici le texte intégral.
http://www.challenges.fr/actualite/economie/20110905.CHA3684/grece-et-si-le-fmi-sifflait-la-fin-de-la-partie.html
Inquantifiable facteur chance qui, lui, repasse les plats.
Croisons les doigts…
C’est là une faiblesse certaine – hélas – de tous les raisonnements ici tenus en guise de propositions.
En effet, tous nos beaux échafaudages misent sur une qualité trop rare à l’échelle collective, …
LA LUCIDITÉ .
Ah… Je croyais qu’a pays des anthropologues, la « nature humaine » était un faux concept.
J’ai raté une révolution (copernicienne) ?
J’aurais vraiment dû mettre 😉 ?
Il a trop raison Leboutte, la nature humaine est une affreuse contradiction dans les termes, un oxymore qui empêche de penser tout changement de paradigme. Je suis navré, cher Paul, presque attristé de lire ici cet argument éculé des églises ou des comptoirs de bistrot qui permet de justifier l’injustifiable ad vitam aeternam …
Et tous s’y engouffrent bien entendu.
Moi, je ne suis pas surpris que « nos » puissants ne changent pas de position tant qu’ils n’ont pas ratissé la dernière pièce. Dans quel monde ont-ils rendu la « clé » ? Tout nier, tenir jusqu’à ce que tout s’effondre ? Ce n’est pas la nature humaine, ce sont « les rapports de domination » dans leur expression particulière de notre société spécifique capitaliste.
Pourtant, tout a déjà été écrit sur ce « prêt à penser », la variante de « l’ordre naturel des choses », de Marx à Bourdieu, etc.
Mais on préfère toujours « l’explication » qui permet la perpétuation du modèle dominant, toujours le bon vieux précepte de Bossuet : s’affliger des conséquences en s’accommodant des causes ».
Qui peut dire ce que sera une humanité libérée des entraves de la course infernale au profit ?
« La bourgeoisie là où elle est arrivée au pouvoir a détruit tous les rapports féodaux, patriarcaux, idylliques. Elle a déchiré sans pitié la multiplicité colorée des liens féodaux qui attachaient l’homme à ses supérieurs naturels et elle n’a laissé subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt nu, que le froid « argent comptant ». Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de la piété exaltée, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise. Elle a réduit la dignité personnelle à la valeur d’échange et, à la place des innombrables libertés reconnues par écrit et chèrement conquises, elle a mis la liberté unique et indifférente du commerce. » Le manifeste du parti communiste 1848.
Pas une ligne à changer.
Plus ciblé sur la question de la nature humaine, lire et relire Patrick Tort, une nouvelle lecture de Darwin, tout y est dit.
http://www.vox-populi.net/article.php3?id_article=277
.http://www.patrick-tort.org/
Il mériterait un billet invité pour rectifier, si j’ose le dire ce billet sur l’attentisme …
» Ce n’est pas la nature humaine, ce sont « les rapports de domination » dans leur expression particulière de notre société spécifique capitaliste. »
Ah bon ? Vous croyez ? Vous êtes sûr ?
« vraiment » avec aussi un point d’interrogation ?
Heureusement ! : l’humanisme vaincra !
Prêt ?
Don’t worry…
…
Je n’arrive pas à accepter l’expression « nature humaine ». Les deux termes ses dévorent l’un l’autre. À partir du moment où je dispose de l’opposition nature-culture, qui est théorique autant qu’existentielle chez l’être humain, cette seule formulation me paraît en soi nous sortir de fait de la nature et de l’histoire naturelle. Il suffit d’en parler pour ne plus y être. Le vieux Merleau-Ponty disait: « l’histoire naturelle s’arrête à l’homme. »
Ma conviction est que les temps non pas historiques mais géologiques posent un défi à l’espèce humaine, qui est la prise en compte et la satisfaction par la volonté, la conscience, la culture, l’organisation sociale…, des aspirations « endogènes » ou « éternelles » des peuples, qui ont pour noms provisoires et approximatifs fraternité, égalité, liberté. Ces aspirations constituent une espèce de légitimité transculturelle ou transhistorique que chacun perçoit plus ou moins clairement, de laquelle tous les pouvoirs sont tenus de s’affubler d’une manière ou l’autre pour durer, que tous les partis de la lutte sociale veulent tirer à soi. Elles sont à ce jour perpétuellement niées, et depuis des siècles sans cesse ré-exprimées par les sociétés quand elles se réveillent et sortent de leur lit. C’est « toujours » comme ça, n’est-ce pas? Mais, attention, ce « toujours » est tout petit au regard de l’avenir béant qui est devant nous: l’être humain a au maximum huit millions d’années derrière lui, mais quatre milliards d’années devant. Ou à tout le moins, le système solaire a encore quatre milliards d’années avant l’extinction de sa petite étoile – et rien ne dit que l’humanité sera toujours là! Le domaine de définition des variables inclut l’extinction ou l’auto-extinction de notre héros collectif…
Je ne peux pas appeler ce défi la « nature » humaine. « Condition humaine » me paraît une expression provisoirement adéquate. La mort, celle des individus comme celle de l’espèce, fait partie intégrante de la formule. C’est sans doute pour ça que les singes ne parlent pas: ne pas considérer la mort!
(Borges disait que si les singes ne parlent pas, c’est pour ne pas travailler.)
Bien à vous tous !
La nature humaine, c’est comme le pâté d’alouette : un cheval de nature, une alouette d’humain.
Nous sommes jusqu’aux narines dans la nature, complètement structurés par elle, c’est à dire par tout l’héritage évolutif, y compris dans ses aspects sociaux, mais en même temps complètement définis, en tant qu’humanité, par le peu qui en échappe : les narines palpitantes pour essayer d’en sortir!
Comme pour tous les animaux sociaux, L’ etre humain est « naturellement culturel » . Ce qui peut paraitre un oxymore …sauf que … si l’on considère que la socialisation d’ une espece est une bifurcation IRREVERSIBLE qui rend l’ individu dépendant du groupe , l’unité de base n’est plus l’individu , mais le groupe. En ce cas on peut considéré , me semble t il , le stade culturel comme naturel . Les instincts (génétiques) etant modifiés les rites (culturels).
P.J. a raison , les rapports de domination sont culturo-naturels et ne sont pas propre a une idéologie …ils ne deviennent pervers que lors d’ une sortie de la structure naturelle des groupes , (dénaturation), lors d’un essais de civilisation qui passe par l’ hypertrophie des groupes pour des recherches d’ hyperprofits .
Si je peux me permettre une remarque lexicographique: « oxymore » désigne au départ la juxtaposition de deux termes contradictoires, non par illogisme, mais pour la beauté et la surprise de la formule.
Un oxymore, ce n’est pas une erreur du locuteur, c’est une figure de style.
« Silence éloquent » par exemple… c’est beau, non?
Mais à mesure que le mot se répand, son sens s’appauvrit, pour ne plus désigner que la contradiction, voire l’erreur, faisant d’ »oxymore » le synonyme de « contradiction dans les termes. » Cette dernière expression est un peu lourde, d’accord, mais ce n’est pas une raison !
Dans toute société, il y a une « tendance » à l’institution de rapports de domination qui lui sont spécifiques, reprenant parfois bien entendu des formes anciennes. La « croyance aux lois du marché » n’a quand même rien à voir avec les superstitions du moujik. La « nature humaine » occulte la difficulté. La question c’est justement d’identifier la particularité des rapports de domination de cette société là, capitaliste en crise anthropologique globale. Non pour la commenter finement, mais pour façonner les outils les mieux adaptés pour la combattre et la changer.
Encore faut-il accepter la caractérisation de ce mode de production. C’est une question de temporalité, parler de « capitalisme » il y a 5 ans, provoquait la « risée », aujourd’hui une mou dubitative de de bon aloi … Nous pouvons attendre encore un peu avant les émeutes …
Encore faut-il vouloir le changer, ce système, bien entendu et ce n’est pas sans risques. La croyance que les oligarques, tant déconsidérés ici, abandonneront leurs privilèges en constatant les désastres qu’ils génèrent, sans imposer un certain niveau de violence est une des plus répandues chez nous. Ne pas vouloir voir la lutte, c’est déjà participer à la défaite (brecht, à peu près).
Les « croyants » sont ces éternels pessimistes qui s’interrogent, prêchent, mais qui doutent toujours en leur âme et conscience, en attendant un nouveau messie moderne … Il faut opposer au pessimisme de l’intelligence, l’ optimisme de la volonté, disait Gramsci. Dans sa prison il a aussi écrit : une crise c’est quand l’ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour, dans ce clair-obscur surgissent les monstres. Le spectre de l’Allemagne des années 30 hante déjà l’imaginaire collectif.
Avec la crise des grandes religions on n’attend plus de grands prêtres, on a tendance à se contenter, de « gourous » … Cette période est propice à tous les « diseurs de bonne aventure ». Les croyants ne sont pas ceux qu’on croit qu’ils croient ….
Pour Leboutte, soit mais dans oxymore, il y a en plus la notion de tromper, masquer, enfumer (frappe chirurgicale, plan social, etc. ) ce qu’il n’ y a pas dans « contradiction dans les termes », une langue a aussi le droit de vivre pour mieux se comprendre, sans l’académie …
N’ est ce pâs Hume qui disait que si l’ on s’était basé sur la « raison » , l’ espece humaine serait éteinte depuis longtemps ?
Chacun de nos actes doivent servir plusieurs maitres :
L’ individu , bien sur , mais aussi le groupe (archaique theoriquement) , puis le groupe dans le temps (Civilisations ..et ce grace aux rites) …puis l’ espece pour qu’elle survive .
Mais ces « maitres » ont des buts antagonistes ou du moins divergents …que la raison ne peut concilier qui ne privilégie que l’individu .
Les rapports de domination et de soumission font malheureusement aussi partie de la nature humaine……………surtout d’une nature humaine qui se connait mal elle même et connait mal le fonctionnement de son être, de la nature et de la vie ou du moins qui s’en est totalement déconnecté !
Les animaux , sauf maladie ou degenerescence, n’ont pas un mental si autodestructeur !
Et en nous ?
quelle nature sert on ?
et que se passe t il quand la conscience n’est plus en harmonie avec l’inconscient ?
Nous sommes tous constamment en tension entre 2 natures en apparence opposées; mais qui sont conciliables , seule la conscience tel un capitaine permet de diriger le navire {l individu) et de rassembler
l’équipage {corps ,inconscient).
Quand l’équipage n’est pas coordonné où est maltraité ou est récalcitrant, souvent les 3 en même temps…..malheureusement……donc il y a conflit et c’est alors l’équipage qui impose ses vues au capitaine .
Problème , seul le capitaine a les aptitudes pour diriger le navire en mode éveil; alors c’est , bien evidemment, le bazard………..etc etc etc
@ la taupe rouge 04
D’accord avec ta réponse qui ajoute au débat sur le fond, même si elle est factuellement redondante, selon P. Jorion.
Lu l’interview de Tort qui me semble enfoncer des portes ouvertes en jargonnant à bloc, ce qui ne lèvera que peu la lucidité des classes populaires face à l’idéologie, si jamais elles se hasardaient à le lire..;)
Ouais, mais on en a encore besoin des intellectuels pour bien expliquer le décalage entre le monde promis et le monde tel qu’il est . Après on les enverra aux champs, cela leur fera un bien immense !!!
Jamais dit le contraire.
Pour les champs, je prépare la liste.
moi je propose très modestement un autre titre cher Paul, LA RÉGULATION N’A PAS PAYÉE. Les interventions des banques centrales(création monétaire) et des gouvernements (relance par les déficits moi je n’appelle pas cela de l’attentisme) nous auront ruinées…….. Comme vous dites certains crétins auront fait le choix d’aller contre l’avis de tous en investissant leurs économies dans l’or. Il y a aussi des malins qui analysent très bien la vrai nature humaine……
Quelle régulation? Il n’y a pas eu de tentative sérieuse de re-réguler ce que 30 ans de dérégulation néo-libérale a déchaîné…
Effectivement, par conséquent, un autre titre s’impose : « L’atlantisme n’a pas payé »
La « nature humaine » n’est ni une réalité , ni une vérité .
Tout juste un élément simplificateur pour essayer d’ « être » , seul ou ensemble.
Pas mal!
Mais ne pas être, quelle difficulté!
Oh non! Quelle angoisse !
Mais William et Blaise nous ont devancés .
Pourtant, notre ami Léon Raoul Hatem nous dirait que dans ce monde de dualité, nous sommes et ne sommes pas simultannément et nous avons le même désir d’être seul et ensemble ..
http://ecoledevie.fr/38.html
Je ne vois pas l’intérêt de plomber à ce point l’ambiance!
Philosopher et penser au pire sont les seules choses dont vous êtes capables!
Vous ne savez pas voir les bonnes nouvelles où elles se trouvent! Votre pessimisme vous perd déjà!
Bonjour Tim,
De chouettes promos, des offres vitaminées,
un concours cinéma, un tour monde à gagner…
Et bien d’autres encore ! Proximus vous a
concocté de quoi démarrer une rentrée des plus
« boostantes ». Alors, hop, on lâche maillots
et draps de plage et on plonge dans cet eZine
100 % bonne mine !
Et bien voilà, ça va déjà mieux 😀
Juan, j’ajouterai que » ensemble » suppose la culture ou mieux encore le sens du « festif »
L’Extrême Orient dit:
Il était UN, puis se fit deux, puis trois, puis multiple.
Et il redeviendra UN
L’UN, c’est la source, la vibration la plus haute et tous ses harmoniques sont ses créatures..
Plus on s’éloigne de la source et plus on tombe dans le physique, le dense, le lourd et l’inconscience
@Xian
la matière n’est pas situé en dehors de la plus haute des vibrations lumineuses ou pas, la matière est de la lumière densifiée
la matière n’est pas inconsciente, sa conscience est différente de la notre selon le règne auquel elle appartient.
c’est le mental qui lorsque il est encombré barre l’accés à l’unité et à la complexité de la création dont la matière fait partie.
L’inconscience n’a rien à voir avec le materiel ou le spirituel, c’est un état de l’être, transitoire mais qui est de par le processus créateur de la vie amené à devenir conscient.
conclusion : heureux sont les félés car (au moins, je rajoute) ils laissent passer la lumière……….M Audiard
Youpi .
Je vous souhaite à tous une trés bonne nuit et de beaux rêves !
Ce n’est donc que CA la nature humaine, you can’t be serious.
Mais si, simplesanstete, c’est ça la nature humaine : le principe du Père Noël, tout s’arrange de soi-même, et en ma faveur, parce que je suis le meilleur.
… passqueuh j’le mériteuh!
Vous êtes un excellent projectionniste, as usual. Psychanalyse uber alles, la seule science d’après vous mêmes.
J’ai une autre vision des choses
« Dans la merde où je suis actuellement ça pourra surement pas être pire »
M. Jorion, Ça fait trop SK et Santa Claire (narcissique)
Je n’ai pas assez de foi dans la nature humaine pour être anarchiste.
(John Dos Passos)
D’où, réguler !
A chacun de pousser sa petite chansonnette selon ses humbles moyens…
http://www.youtube.com/watch?v=YoNgFGkEBRU&feature=related
Et intervenir parce qu’on se prend aussi pour les meilleurs économistes/dirigeants, c’est aussi ça la nature humaine….
Un avis plus réaliste me semble t-il ici
Peut-on donner des ordres à une économie ?
http://la-chronique-agora.com/peut-on-donner-des-ordres-a-une-economie/
Ha ben v vi vi , ce bon chèr EGO quand il n’est plus au service de l’esprit, au sens noble , mais de sa propre outrecuidance, c’est the cata…………!!!!!!!!!!!!
Ressaisissons nous…
http://www.agualog.fr/coleres/sites/default/files/images/cabu.jpg
» toutes les bonnes volontés seront requises quand il s’agira de reconstruire. »
Merci pour cette affirmation qui vient après d’autres dont celle-ci de François Leclerc:
« […] entamer une aventure libératrice. L’époque, désormais, le permet. »
C’est une confirmation , – s’il en fallait une – , que l’espoir n’est plus interdit.
Il devient raisonnable. L’iniatitive change de camps.
Les victimes, les perdants , des observateurs lucides cessent de croire à l’impuissance obligée.
Nous nous libérons du fardeau représenté par l’énormité apparente de la tâche.
Rappelez- vous l’excuse avancée par les bons esprits conservateurs:
» C ‘est d’un complexe, mon pauvre Monsieur ! « , en espérant que l’interlocuteur
fasse le lien : « complexe pour lui, impossible pour moi. »
Ce frémissement -un bourgeon d’une rose encore immature- doit être défendu et magnifié à tout prix.
Non, pas de découragement à avoir face à l’énormité de la tache.
Elle est de notre niveau . De bons esprits ont théorisé la méthode bien avant nous.
Et ils ne disposaient pas du cerveau collectif -quasi exhaustif- permis par internet.
Nous avons tous les atouts.
Tout-à-fait.
Merci d’avoir partagé votre idée. 🙂
daniel,
Je plussoie.
Prêt ?
La stratégie coopérative est optimale?
« Oeil pour œil » … tous aveugles.
Question d’équilibre … et rapport de force inégalitaire ?
Comme la confiance est rare et la bonne réputation ne semble soucier plus les gens, il faut de la démocratie … difficile à grande échelle. Il faut réguler et ajouter des sanctions pour les contrevenants. La trahison doit être punie car la bonne foi et la parole donnée ne semblent faire parti du jeu-système (non de la nature humaine : question d’éducation).
« Il n’est rien de si absent que la présence d’esprit. » Rivarol
magnifique – Merci !
& autres : http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=schizophrenie
Oui pas mal du tout: psychanalyste = rentier
Celui qui a mes yeux (et mes oreilles) a le mieux commenté ou décrit les crétins et autres cons, c’est MICHEL AUDIARD.
SVP, merci de mettre ci-dessous quelques liens de tirades mémorables.
« Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. »
Dans: « Un singe en hiver »
« Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. » Un Taxi pour Tobrouk
on a besoin de plus de gens assis pour le coup en ce moment ^^
Et un intellectuel qui marche ?
Onc’ Paul, mais voyons, vous savez bien que vous êtes victime de biais d’autocomplaisance. H. Sterdyniak, vous l’avait bien dit à Arrêt sur image, vous n’avez eu qu’un coup de bol 😉
« quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles »
William Shakespeare
Qu’est ce que ça donne quand des aveugles dirigent des idiots ?
« Etre pris pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » Courteline
« La nature humaine » a dans certains romans une drôle d’allure.
Pour rajouter une touche noire a ce tableau.
http://www.courtfool.info/fr_Energie_et_population_mondiales.htm
Noter que si il y a une belle crise économique, toutes les belles analyses de cette étude deviennent caduques.
Si il n y a pas de crise économique, est ce que cette étude se réalisera ???
Continuons a vivre,
Monsieur le bourreau encore une minute ….
ou
viva la muerte
😀
Il n’y a pas de crise de l’énergie, il y a une crise de l’ignorance.. et de la conscience..
Mais cela devrait s’arranger..
vous n avez pas tord.
Vous ne pouvez PAS avoir tord ….
Vous faites un pari pascalien.
…pour ne pas dire panglossien.
« …cette conviction du plus crétin d’entre nous, qu’il est bien plus malin que tout le monde. L’entièreté de notre pseudo-science économique est fondée sur cette prémisse. »
Sûr…., voilà un attendu moral premier!
Néanmoins, chacun perdra des points de permis de conduire, s’il doit déménager quiconque dans une contrée inconnue, puisque l’autre prend des prunes, tandis que n’ayant à déménager en rien, plus malin que les autres en quelque sorte, et tandis qu’il n’a pas levé l’ombre d’un petit doigts, jamais chacun ne défendra l’autre qui déménage…
En morale, l’entreprise de pompes funèbre en impose à celles de déménagement, qui en imposent à celles d’assurance, qui en imposent, grâce soit rendue à l’inflation des règlements, au simple quidam, puisque lui-même blanc comme neige constate seulement le crétinisme de l’autre….
En sciences économiques, le mouvement perpétuel a trouvé toute sa pertinence, que dis-je!…son élégance!
C’est la longue bataille entre l’Ego et la Conscience. Ce que nous visons actuellement c’est la rage de l’Ego qui, avec l’énergie du désespoir ne se laissera pas détruire sans tout détruire autour de lui. Les événements auxquels nous assistons permettent de le démasquer. On le voit tout tenter pour sa survie personnelle, il ne veut pas crever, il entraînera le plus de monde possible dans sa chute.
Mais l’Ego est le crétin qui se croit plus malin que la Conscience … qui n’a pas dit son dernier mot … et l’Ego risque de tomber de haut.
Ne vous inquiétez pas, la Conscience s’éveille et son flot lumineux finira par éclairer le monde ou ce qu’il en restera. L’Ordre Nouveau ne sera pas celui de l’Ego.
Je médite chaque jour pour la Paix et je vous inclurai dans mes méditations. 🙂
« La vraie valeur d’un homme se détermine d’abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi. »
Albert Einstein
Et encore une fois, la nature humaine aura transformé ses merveilleuses idées en arme de destruction massive: Le vrai ego d’un homme se détermine d’abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à libérer son moi.
Stefaan Decraene, le « chief executive » de Dexia s’en va.
Nature humaine, si simple et complexe à la fois.
Résultat de tant de temps d’évolution, de la mémoire de soi, mémoire de la/de ses/des sociétés, mémoire de l’humanité, mémoire de la vie.
Évolution pas achevée, en devenir.
Nous ne sommes qu’au tout début de l’aventure et, depuis les dix milles ans du néolithique, depuis l’adolescence de notre espèce, entrons, enfin, dans l’age de l’adulte.
» La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne vit pas dans un berceau pour toujours. »
Tsiolkovsky Konstantin
« Ce qui est formidable avec l’infini, c’est que chacun d’entre nous en est le centre »
xian
Belle pensée Theuric
Belle phase Xian!
Merci 😉
Génial ! Merci ( trop drôle ). Egocentripète ne vaut pas tripette ! C’est à ça qu’on les reconnait.
heu… à mon avis, l’infini ne peut avoir de centre..
@ Osiris
En fait cela correspond à la même dichotomie que pour le modèle quantique.
Le centre de l’univers infini est son observateur.
Le résultat d’une observation dépend de son observation ou pas dans la réalité quantique.
La vie existe car il y a une conscience, sinon la vie s’écoule sans personne pour s’en rendre compte, et dès lors « rien » et « tout ce qui est possible » existe à la fois.
Qu’est ce que l’infini si ce n’est l’indéfini?
Tchuss ; )
Les dinosaures en savent quelque chose!
Pour dire: nous avons aussi quelques chances sérieuses d’être morts-nés…
Très très dangereux à mon avis de se contenter croire au destin de l’humanité (c’est ce que j’ai lu).
Il paraît que les taux grecs à 1an sont passés à plus de 70%….
82,144% ce jour, pour être précis !
Je ne pensais pas que cela pourrait aller aussi haut…
Aller je prends les paris: 100% avant la fin de la semaine !! 🙂
Trop tard y en a qui ont déjà pris les paris…
😉
Ceux qui parlent de nature humaine sont les désespérés.
Ceux qui parlent de l’histoire sont les désespérés qui tentent de surmonter le désespoir, c’est à dire ceux pour lesquels la vertu (virtus) est tout.
Scénario prémédité – ou du moins prévu – par le groupe de Bilderberg. Dépression phase 2 en vue. Avec méga krach. Octobre 2008 n’aura été qu’un hors-d’oeuvre.
Mais dans l’histoire ce sont les Européens qui doivent les premiers faire faillite, masquant la débacle nord-américaine pourtant bien plus réelle. Lagarde – femme au service de la finance américaine chez qui elle a effectué toute sa carrière – et Sarko, admirateur béat des Etats-Unis, sont dans la combine.
Quels conseils leur donner ? Ils n’écoutent rien. Se faire porter pâle ou simuler le gâtisme quand ça craquera de tous les côtés ? Déjà fait.
Je prépare un papier sur le bouquin de Jorion , »Le capitalisme à l’agonie », que je trouve remarquable de clarté sur l’explication de la crise financière et la crise économique en générale. Il ouvre des portes. A nous de nous en sortir. Mon questionnement un peu critique sans doute sur la fin…. Oui je sais : d’autres ont déjà écrit quleque chose sur ce bouquin. Mais moi je ne suis pas un thuriféraire, c’est bien connu…
Et le hasard fait bien les choses : en même temps que le livre de Jorion, j’ai acheté, de passage à Paris, le bouquin de Paul Mattick, heureusement réédité par Gallimard, « Marx et Keynes ». Mais celui là je l’ai pas encore lu. J’y devine des réponses à certaines hypothèses du professeur Jorion.
Quelqu’un qui aime le Québec et la bonne musique de jazz ne peut être foncièrement mauvais.
Bon courage à tous en ces premiers jours de rentrée.
Moi je vais reprendre la routine : plage le matin et promenade avec le chien en soirée….
L’attentisme n’a pas payé pour tout le monde !
L’attentisme a payé pour tout ceux qui ont compris ce qui se passait.
Le temps gagné n’est pas perdu pour tout le monde.
Le temps gagné sert a construire un radeau, un arche, un bunker, un refuge, un silo, bref, tout ce qu’on peut pour « transmettre » une fois arrivé de l’autre coté de la berge !
Il faudra toutes les bonnes volontés c’est vrai.
Mais il faudra aussi des survivants.
Espérons qu’il y ai un peu des 2.
Le moyen age a été long suite a la dernière grosse chute d’un empire. Les bonnes volontés, on en aura peut être besoin dans 3 ans, ou peut être dans 300 ans …
D’ici la … il faut préserver ce qu’on peut.
Allons bon, encore un qui croit que le Moyen Âge a été une période d’obscurantisme…..Et bien une période d’obscurantisme qui a construit les cathédrales gothiques avec la corde à nœuds comme ordinateur, et qui plaçait l’âme et l’humain au-dessus du mercantile, je suis preneur.
Malheureux ignorant, la période d’obscurantisme, nous la vivons depuis 40 ans….Elle va bientôt se terminer heureusement.
Mais oui, le Moyen-Age, époque humaniste s’il en est…(soupir)
Au delà du phénomène de la crise financière et monétaire et derrière toute cette cavalerie financière a travers l explosion du capital et credit fictif :
Au cours de la crise, tout le capital fictif s’effondre. Elle indique que la production capitaliste n’est pas arrivée à dominer la loi de 1a baisse tendancielle du taux de profit, ou, ce qui revient au même, que la crise n’est qu’un moyen catastrophique pour surmonter cette contradiction. Elle est parvenue à dominer la loi sur 1a base de laquelle elle s’est développée (loi de la valeur) mais elle ne parvient pas à s’assujettir celle qui la régit. C’est pourquoi cette loi de la baisse tendanceille du taux de profit est « la plus importante de l’économie politique et elle est la plus essentielle lorsqu’il s’agit de comprendre les rapports les plus difficiles. Du point de vue historique, elle est aussi la loi 1a plus importante. C’est une loi qui, malgré sa simplicité, n’a jamais été comprise jusqu’à ce jour et encore moins exprimée de façon consciente. » (Fondement, t. 2, p. 275).
« 4.2.22. –Avec l’accroissement du capital et donc de la productivité du travail ,toutes les entraves au procès de valorisation, que le capital n’a pas supprimées mais englobées, deviennent des moyens de valorisation: la rente foncière(agraire οu des terrains à bâtir), les limites nationales avec le protectionnisme, etc… Cela veut dire, en définitive, essor considérable de la spéculation. Autrement dit arrivé à un certain stade de la dévalorisation, le capital ne peut la fuir qu’au travers de la spéculation et en devenant capital fictif. »
Extrait de la revue Invariance, Thèses de travail 1969
Ben oui Bordigus – esprit de B. es-tu là ? – c’est là une bonne chose à redire. Même si beaucoup font semblant de n’avoir rien entendu…
Une lueur au fonds du puits : Tarkovski.
– Comment vous situez-vous par rapport à ce qu’on appelle la « modernité » ?
– Comme un homme… qui a un pied sur le pont d’un premier bateau, l’autre sur le pont d’un second bateau… L’un des bateaux va tout droit, et l’autre dévie vers la droite. Petit à petit, je me rends compte que je tombe à l’eau. L’Humanité est actuellement dans cette position.
@Un Belge
Magnifique observation de Tarkovski! Merci de le citer.
« Que le projet s’acomplisse.
Qu’ils se fient à ce qu’ils voient.
Et qu’ils s’amusent à découvrir leurs passions.
Ce qu’ils nomment ainsi en réalité n’a rien à voir avec l’énergie de l’âme,
ce n’est que le produit de son frottement contre le monde matériel.
L’essentiel c’est qu’ils en viennent enfin à croire en eux-même. »
http://www.dailymotion.com/video/x1rtz4_andrei-tarkovsky-in-memoriam_news
bonsoir,
d’abord, merci aux auteurs et commentateurs de ce blog
depuis longtemps, on est comme ça (chacun cherche à se sauver lui-même en temps de crise), ce qui n’empêche pas d’aider son voisin et de participer à la lutte par du troc ou échanges de services tout en spéculant à la baisse et en mettant les PV au crédit coopératif par exemple, et participer ainsi à des projets dits durables – des compromis valent mieux que rien du tout, avec le petit potager et le bois autour de la maison en prime, sur zone protégée, et pas endetté ni propriétaire de rien, je suis prêt … si jamais on nous coupait le jus (les jus : électricité et carburant), je vois pas de meilleure assurance survie, on fait ce qu’on peut nous en attendant, comme disait le regretté Balavoine – en espérant ne jamais revenir à la bougie, c’est juste au cas où 🙂 – et le puits est à 50 mètres, si un jour rien ne venait à sortir du robinet, hum, hum, une chance sur 500 ou 1.000.000 ? j’en sais rien du tout, j’avoue mon ignorance sur cet épineux sujet !
bon courage à tous pour la suite, on rebondira un jour , il suffit de savoir à partir de quelle profondeur cela commencera 🙂
Ah la nature humaine… Ça me rappelle un reportage sur une catastrophe maritime. Pour une fois, le sujet ne traitait pas le coté sensationnel de l’évènement, mais analysait le comportement humain. Très intéressant… Point d’actes héroïques, ou extrêmement peu, mais dans la très grande majorité, une expression d’instinct de survie très révélatrice. Les gens se marchaient dessus, se bousculaient, se frappaient jusqu’au sang, même entre membres de la même famille.
Les plus égoïstes ont survécu, d’autres ont eu de la chance et d’autres pas.
« La solidarité n’existe pas : n’existe qu’une coalition d’égoïsmes. Chacun reste avec les autres pour se sauver soi-même. » Francesco Alberoni.
Mince ! Cette citation pourrait être une définition de notre capitalisme.
La solidarité existe. Trouver un fait dans lequel elle est asbente ne prouve pas qu’elle n’existe pas. C’est un raisonnement de boudeur. A l’inverse, de nombreux exemples montrent qu’elle existe. L’exigence de se sauver soi-même (ou ses enfants au mieux) passe souvent devant la solidarité, question de survie qu’on peut trouver médiocre ou légitime suivant le point de vue. Mais avec chance, quand l’urgence pour soi-même ne dicte pas de passer outre la solidarité, l’expérience montre que les hommes en usent abondamment, et non pour se sauver soi-même. Dit autrement, il ne faudrait pas se sentir dans l’urgence pour soi, avoir un peu de temps, ne pas être effrayé, tête reposée (c’est peut-être instinctif chez certains, empathie quand tu nous tiens!), pour user de solidarité.
Du temps, c’est ce que nos dirigeant nous ont pris depuis quelques décennies. L’urgence qui se manisfeste de plus en plus risque d’en effrayer beaucoup.
Je vous envie, j’ai très rarement observé un élan de solidarité pur, à ne pas confondre avec celui qui sauve son intégrité morale (une manière de se sauver soi même). Complètement d’accord, la peur en général amplifie de manière exponentiel l’égoïsme chez l’être humain. Quelle est la place de la peur dans nos sociétés actuellement ?
La peur occupe à peu près la même place que la laideur, si la solidarité occupe à peu près celle de la beauté. Quant à différencier la solidarité d’un besoin d’intégrité morale, je ne sais pas trop, je ne suis jamais sûr que ce soit différent. Je pense pouvoir les confondre sans remord? Je pense que vous chercher quelque chose de trop absolu, besoin de pureté?
Des petites choses simples se nourrir, y ajouter, malgré une intégrité morale trop impure, un rapport au plaisir, à la beauté et à la gratitude. Ces petites gouttes d’eau, ces larmes de joie du ciel tombent ; et qui alors voudrait se sauver? On n’est pas en sucre.
Oui, je pense aussi comme vous.
A l’heure actuelle, il y a quand même de plus en plus de gens qui prennent conscience que ça ne tourne pas rond et qu’il y a un risque de catastrophe.
Même si l’on ne connait pas la nature du danger, on peut quand même se préparer dans sa tête à affronter l’adversité et à essayer de concevoir la façon de se comporter.
Se sauver soi-même, ses proches, mais aussi voir plus large et laisser le moins de personnes possible sur le bord de la route.
Je cherche surtout à comprendre l’origine de nos crises et je suis convaincu que notre égoïsme latent y participe grandement. Ma grande interrogation est de savoir si nous sommes capable d’évoluer, rien ne m’a convaincu pour l’instant. Je vous enviais car vous sembliez avoir découvert une piste. Mais non finalement.
Allez-y.
Quand il y a naufrage en mer, si l’eau est froide, seuls les gros survivent.
Vous en tirez quelle conclusion?
Cordialement! 🙂
Qu’il n’y a pas de requins en eau froide ?
Qu’en eau froide, être égoïste ne suffit pas.
On dirait que c’est le début de la fin pour les grandes banques italiennes, faudra suivre ça de près demain (mardi). Les banques brittish vont trembler aussi, et les françaises ne sont guère plus solides. Faillite d’une grosse banque faisant dominos avec les autres, plus faillite de la Grèce qui ne tient encore la rampe que du bout des ongles, ce qui ne va pas arranger les comptes des banques, je crois que c’est le moment de retirer du liquide pour la semaine/quinzaine, ce n’est pas pendant une possible panique qu’il faudra faire la file devant les distributeurs vides.
La France est le nouveau point de mire du marché des CDS
http://www.agefi.fr/articles/La-France-nouveau-point-mire-marche-CDS-1190523.html
D’accord avec le billet, je rajouterais que avoir conscience que sur le plan psychologique et social, que le déterminisme (déjà qu’en simple logique c’est dur, alors en psycho) de la réussite dépends bien plus de son environnement de départ (et oui bien que dans notre cahier des charges on essaie, en théorie, de faire en sorte que ça soit le moins vrai possible, car des gens doué, il en naît partout) et des rencontres que l’on ferra dans la vie que de ses propres talents (la pugnacité augmente ses chances mais ne garantie en rien, par ce juste trait le 100%), est la premiere clef de voûte de l’humilité. 🙂 et que la conscience que personne est irremplaçable, en est la seconde !!
On pourrait aussi parler par extension, de la lutte des classes consciente ! des très riches, et plus inconsciente dans les niveaux de confort, juste en dessous. Le dernier seuil (plancher) de cette lutte inconsciente serait celui du « journaliste » télé, à 4000+ euro par mois (voir aussi le cas particulier, de plus en plus fréquent, surtout en période de crise, où le risque de déclassement est grand, qu’est le symptôme du Larbin)
Expliquer la macroéconomie par la nature humaine individuelle ; et la réussite individuelle, par la chance… C’est tout bon, et tellement rare à lire.
Je m’attendais à ce qu’on rigole devant une bonne pêche!
Bravo Paul. L’appât était bon, les hameçons de bon numéro.
A mordu la longue file de ceux qui ont intérêt
ou le caractère du soumis qui prend le capitalisme comme la nature humaine.
« L’homme est un être culturel par nature parce qu’il est un être naturel par culture » (Edgar Morin)
Marshall Sahlins : La Nature humaine: une illusion occidentale : http://www.lyber-eclat.net/lyber/sahlins/nature1.html#00
Comment ne pas être révolté , ils parlent et ne font rien.
Ils regardent l’homme mourir et ne font rien.
Il y à plus de crime à laisser faire le crime que de le faire.
Comment peut on faire pour ne rien faire face au crime.
Je veux de mes mains tuer celui qui laisse faire.
C’est celà la révolte.
En ne faisant rien ils ont révolté chacun.
Il suffit maintenant de rien pour une explosion de haine.
quand tout va mal , je ne connais qu’une devise , celle de l’aviateur Georges Guynemer :
Faire Face
Oui, Jacques. C’est clair.
Mais les valeurs de la société actuelles étant orientées vers le tout argent, la « reconnaissance » des pairs est maintenant située au niveau du portefeuille.
Si vous voulez comprendre une société, regardez à quoi elle joue.
Le Poker est ainsi le jeu par excellence qui donne l’impression de contrôler l’incontrôlable : le hasard.
Se croire plus malin que tout le monde est conviction de crétin, non, me semble-t-il, un trait de la nature humaine. La rationalité implique de se reconnaître faillible et d’être prêt à tirer les leçons de ses erreurs. Cet idéal de rationalité n’est pas hors de portée de l’humanité. Il est d’ailleurs la condtion de possibilité de tout progrès.
A un commentateur qui parlait de dirigisme de la part des « experts » et concernant l’Europe.
Mais pour retrouver l’article et l’endroit, ça devient mission impossible. (la rançon de la gloire)(oui. C’est de votre faute d’avoir tant de succès, Monsieur Jorion 😉 )
Voilà une autre preuve du mouvement qui nous vient des pays anglo-saxons :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/06/un-europeen-sur-trois-souffrirait-de-troubles-neurologiques_1568122_3214.html
Nous ne sommes pas « normaux »…
P.S. : et les deux-tiers restants ne sont pas à l’abri d’un accident de la vie qui en fait aussi des clients potentiels, bien sûr…
Le marché obligataire semble résister :
http://www.oblis.be/fr/panique-sur-les-bourses-le-point-sur-le-marche-obligataire-13177
Concernant votre article, j’ai une version un peu différente, et vous la propose donc.
Nos zélites ont peut-être pensé que les peuples étaient suffisamment formatés par leur propagande ainsi qu’accro à l’argent pour aller très loin dans l’acceptation, voire le fatalisme.
Je ne sais plus quel « élite » anglais disait d’ailleurs qu’il ne comprenait pas pourquoi les Anglais ne se révoltaient pas…
Et il y a aussi une dimension non négligeable : si les mesures nécessaires avaient été prises, là, nous aurions VU directement tous les rouages de cette machine de l’ombre.
Ainsi, les zélites ont non seulement joué la carte du « après moi le déluge car je m’en tirerais forcément », mais aussi le fol espoir de « normalisation » de la situation, soit la carte « après la pluie, le beau temps ».
Hors, les gros possédants, ceux réellement au pouvoir, et je l’avais écrit il y a environ deux ans, ne PEUVENT se permettre une baisse de leurs revenus. Et font payer les peuples.
N.B. :
Excusez-moi de ne pas retenir le coté « intelligence », mais c’est une variable tout à fait subjective dont la mesure s’appuie sur des maths. Soit, une trop large part de connaissances et donc d’éducation.
Et de respecter l’ennemi. Car qualifier les zélites de crétins ne fait que monter d’un cran cette haine qui vient d’une trop grande différence construite.
Précision néanmoins : ce n’est pas pour cela qu’ils ne sont pas coupables de crime contre l’humanité. Bien sûr.
La responsabilité est d’autant plus présente que des actes ont été commis. Nous n’en sommes plus aux faisceaux de présomptions ou à de l’intention de nuire.
« Ainsi, les zélites ont non seulement joué la carte du « après moi le déluge car je m’en tirerais forcément. »
Il y a juste un petit problème : la Terre est ronde et la NASA a cessé d’envoyer des fusées dans l’espace.
Bonjour,
Paul Jorion :
« On ne change malheureusement pas la nature humaine. »
La « nature » humaine n’arrête pas de changer au gré des contextes.
Qu’un contexte monstrueux se profile, par exemple la crise de 1929 au Etat Unis avec l’onde de choc européenne misère et l’humiliation allemande du traité de Versailles + la peur de la montée du communisma en URSS, qui pousse les régimes occidentaux à soutenir la Droite dure Hindenbourg … et le nazisme sort du chapeau, le pire de la « nature » humaine.
Que Tchernobyl explose, menaçant l’Europe entière, et des centaines de milliers d’hommes jeunes, ayant tout de même une idée -même atténuée par la propagande – du risque à long terme, se sacrifient pour sauver territoires et familles vivant dessus : le meilleur de la nature humaine (pour ceux qui en tirent bénéfice).
Parce que le pire est plus spectaculaire que le meilleur, que détruire est plus immédiatement conséquent que construire.
Parce que nous préférons voir le pire là où le meilleur nous entoure en même temps (des voisins qui s’occupent discrètement de leur vieille voisine seule par exemple), de la même façon que nous préférons pester contre le mauvais temps que nous réjouir du beau temps, le discret patchwork de meilleur est écrasé par les chatoyantes étoles du pire.
NB : Il ne m’est pas nécessaire d’être le siège d’ une idéologie religieuse pour constater cela.
Amicalement,
Delphin
« On ne change malheureusement pas la nature humaine. »
C’était de l’ironie un peu lourde de ma part. Mes lecteurs habituels ont apprécié. Certains de mes nouveaux lecteurs, l’ont pris au pied de la lettre. Désolé !
La rançon du succès. Va falloir songer à placer les bouquins en press´Lib´en ligne. et inviter à vous lire pour cerner un peu mieux dans le contexte vos propos 🙂
Paul, compatissant, a remonté le filet…
La prise est suffisante pour la journée.
Il faut, blog à part, protéger la ressource.
Toutes mes excuses.
On ne change malheureusement pas la nature humaine…
Delphin
Si l’espece humaine accepte une certaine plasticité d’adaptation dans ses comportements internes (interelations…voir notre capacité a survivre 4 ans dans un camp ou dans une banlieue) … la rigidité structurelle des comportements interelationnels des animaux sociaux est me semble t il tres forte …aussi forte que la forme d’une aile ou du sabot d’un cheval …On peut aussi se demander si cette « élasticité » ne se fait pas au détriment de l’optimisation de l’individu (auto-domestication ou non passage au stade adulte …ah ! l’ eternelle jeunesse et son game boy a 40 ans !
kertugal 6 septembre 2011 à 10:04 : Le schizophrène construit des châteaux dans les nuages. Le psychotique y vit. Le psychanalyste touche les loyers.
Si j’en crois pourtant certains observateurs plus avisés que moi, le socialo-schizo Zapatero les construit en Espagne, les indignés y végètent, et Angela en est le régisseur.
Ce qu’on a l’habitude d’appeller la « nature humaine » (la mesquinerie, la peur, le conformisme, etc..) fait elle vraiment partie de ce qu’est l’homme dans son essence ?
A ceux que le sujet interesse je recommande chaleureusement la lecture de l’oeuvre de Carlos Castaneda, non pas comme une etude anthropologique (ce qu’elle n’est pas, meme si son auteur en avait le titre et que le premier tome est sa these de doctorat), mais en tant que recit d’un chemin qui le menera a une reponse a cette question… au contact d’un etre exeptionnel, il mettra des decennies a comprendre que la reponse est non !
Quelques infos:
Ralentissement de la croissance des 27 au second trimestre 2011: 0,2%
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-06092011-AP/EN/2-06092011-AP-EN.PDF
La banque suisse a decide de s’arrimer sur l’Euro! a 1,20 francs.
Je suis en Pologne et l’explosion du franc suisse est une vraie source d’inquietude ici. En effet les polonais empruntent souvent en francs suisse ou en euro pour beneficier de meilleurs taux. Aux alentours de 6% en zloty (monnaie nationale), alors que ce sera plutot 3,5 en francs suisse.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=b3f074ea930f52587efeda511e2f0008
on emprunte ici à moins de 3.50 pct.. J’ai même un prêt à 0.98 pct…
Cela dit il n’y a pas que la Pologne qui est touchée, de nombreux pays de l’est mais également des villes en France qui ont des emprunts indexés sur le cours du franc.
A l’attention des modérateurs:
l’évacuation de Tokyo n’était pas une rumeur !
Fukushima: l’ex Premier ministre a craint de devoir faire évacuer Tokyo
TOKYO – Une vision cauchemardesque d’un Tokyo inhabitable a traversé l’esprit de l’ex Premier ministre japonais Naoto Kan, en poste lors du séisme du 11 mars et de l’accident à la centrale de Fukushima, a avoué ce dernier dans trois entretiens publiés mardi.
M. Kan reconnaît dans les colonnes du Tokyo Shimbun avoir eu froid dans le dos à la pensée terrifiante d’une mégapole abandonnée, aux rues désertes, sans âme qui vive.
Naoto Kan a quitté ses fonctions il y a une semaine, critiqué pour sa gestion de la triple catastrophe du 11 mars, le séisme de magnitude 9 suivi d’un tsunami géant ayant provoqué à Fukushima (nord-est) le pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl en 1986.
Un drame de cette ampleur n’avait pas été envisagé, nous n’avons pas su y répondre, a-t-il reconnu, évoquant les cafouillages des premiers jours suivant le désastre.
[…]
(©AFP / 06 septembre 2011 11h08)
Howard Zinn :
Le Parti Démocrate n’a rompu avec son conservatisme historique, sa complaisance envers les riches, sa prédilection pour la guerre, que lorsque il a rencontré en face de lui la rébellion d’en bas, comme dans les années 30 et 60.
Nous ne devons pas nous attendre à ce qu’une victoire dans les urnes en novembre commence à libérer le pays de ses deux maladies fondamentales : l’avidité du capitalisme et le militarisme.
Exactement comme partout, y compris en France.
La bourgeoisie ne cède que devant la menace de tout perdre,
pas devant des urnes…
sehnsucht …. attente langoureuse et douloureuse ..
à chaque fois que l’on a voulu que les allemands payent ça se termine en guerres !!! 1870,1914,1939 ..
pourquoi les latins PIGS attendent toujours une solution « so romantisch » des anglo-saxons GUK???
sehnsucht …. labyrinthique descente de tunnel pour dopés de la finance ,junkies des cds
encore une dose , la dernière …
last exit ……..
Pour tout ceux qui apprécient Olivier Delamarche comme intervenant sur BFM business,
il semblerait que sa chronique du jour n’est pas eut lieu et que la précédente en podcast se soit vu amputée des deux dernières minutes.
Dommage, il avait le ton de me faire sourire un peu.
c’est ici http://minuit-1.blogspot.com/
Merci bien, je me suis trompé de jour en consultant leur podcasts…
Mais ils sont les plus malins.
Regardez comme s’en sortent les Talleyrand, les Fouché, les Thiers, les JP Soissons, les Papon, les Besson. Et sinon les Wendel, Rotschild et autres.
Il y avait déjà un Fabius sous Cesar…
Eux sont connus car politiques. Mais pour cette pointe visibles, combien de dizaines de milliers de fortunés discrets, rien que pour la France, qui survivent et s’enrichissent quelque soit la situation.
Ce sont les plus malins.
Alors peut-être que le plus important aujourd »hui est de se demander ce que les petits malins ont prévu et alors on aura la réponse à tous nos problèmes.
D’ailleurs, en allant plus loin. Pourquoi certains sont-ils achetés alors que d’autres sont fusillés qui n’auraient demandés qu’à être achetés.
Pourquoi tant de Dupont et d’Oudinot et un seul Ney?
Pourquoi une seule poignée de Brassillach au poteau quand tant de salops ont finis avec la Légion d’Honneur?
Pourquoi un seul Bastein-Thierry quand il y a eu tant de felons meurtriers finissant directeur de la police ou général d’armée ou encore amiral?
J’aimerai comprendre ce qui les distinguent.
L’amplitude et l’efficience d’un réseau d’amis, peut-être.
Extrait de l’interview de Nicolas Véron, économiste au centre de recherche Bruegel, dans Le Monde à 11h41, sous le titre: « Le risque de faillite d’une grande institution financière européenne est réel« :
« Y aura-t-il de nouvelles faillites bancaires ?
Il serait irresponsable de nier le risque qu’une grande institution financière européenne puisse s’effondrer. Il est aujourd’hui bien réel. Il faut donc identifier les maillons faibles et les traiter avant qu’il ne soit trop tard. Toutefois, la crise actuelle ne se réduit plus, comme en 2009, à sa seule dimension bancaire.
Que risquent les clients des banques ?
A l’exception éventuelle de quelques familles très riches, les ménages sont très bien protégés par le système de garantie des dépôts, notamment en France où les finances publiques sont encore robustes. Ils n’ont donc pas de souci immédiat à se faire. Mais la situation est différente pour les grands créanciers institutionnels, qui ne bénéficient pas des mêmes protections. »
Une illustration d’un précédent post de Paul:
Islande : l’ex-premier ministre, unique coupable de la crise ?
Au-delà de ces supposées manœuvres politiciennes, la responsabilité d’une seule personne dans la débâcle islandaise de 2008 a en tout cas de quoi surprendre. « Très étonnant, quand c’est un système complet qui a éclaté, note Gunther Capelle-Blancard, directeur-adjoint du Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) et professeur à Paris-Sorbonne. Il faut se rappeler que les mesures prises par l’Islande étaient applaudies partout à une époque où, mondialisation oblige, les pays européens cherchaient à se spécialiser dans la finance. »
Nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive…
L’intelligence collective sur ce blog regorge de solutions toutes plus acceptables et raisonnables les unes que les autres… Pourtant, superbement ignorées par ceux qui ont le pouvoir législatif de les appliquer… Pourquoi ?
Si je désigne un avocat, choisi pour représenter mes intérêts, je lui fixe un objectif préalable et même s’il propose une stratégie selon sa compétence, il reste néanmoins sous mes ordres…
Si ce même avocat fait preuve d’incompétence ou pire, se révèle avoir passé des tractations illégitimes avec la partie d’adverse, je le révoque et ne paie pas les émoluments déterminés…
En gros, c’est celui qui paie qui commande…
Pour aboutir au fait que tous nos chers politiques, dont l’incompétence (pour le moins…) n’est plus à démontrer, grassement payés par le denier public, c’est à dire, avec les recettes fiscales directes et indirectes, ne sont QUE les représentants et employés du peuple… Et puissent-t’ils s’appeler « prestgieusement » ministre ou président, ce ne sont, en principe démocratique, que les grouillots chargés d’appliquer les volontés du peuple majoritaire dans l’intérêt général de la collectivité…
Le peuple paie et commande, les politiques sont employés et ferment leur g… !
Pourtant, nous avons accepté volontairement d’obéir alors que nous n’avions pas à le faire… C’est aux politiques d’obéir à leurs employeurs pas et au peuple d’obéir à l’oppresseur !
Faute de courage populaire pour remettre les choses à leur place, voilà quinze ans que je désobéis à ce totalitarisme qui a pris, par la ruse et grâce à la naïveté publique, un pouvoir illégitime…
Quinze ans que je refuse ce totalitarisme, obligé de m’expatrier, trop isolé dans ma démarche, par l’absence de « cojones » de mes congénères consumérisés, endettés, esclavisés, pour ne plus risquer la rétorsion…
Quinze ans que je ne vote pas, que je ne paie pas d’impôts, que je fraude le fisc de toutes manière possible car, mon fric, celui que je gagne avec mes tripes, ne servira pas à renflouer les poches des actionnaires du casino banco-boursier et ses complices politiques, en banqueroute, prèts à sacrifier les peuple sur l’autel de leur religion fiduciaire…
Défiler dans les rues ? Ils s’en foutent et auront toujours leurs milices armées pour « rétablir l’ordre » face aux « casseurs » et « terroristes », sachant qui gagnera dans ce cas…
Non, il faut se battre avec les mêmes armes qu’eux : Le pognon…
Et le pognon, c’est nous, les peuples, qui le produisons avec sueur et sang… et le jour où tous, comme je le fais, refuserons de donner ce pognon à la bête, elle sera domptée ou condamnée à crever (trop lâche pour ça !)…
Refuser à continuer d’alimenter le système jusqu’à ce que ceux qui s’en prétendent « gestionnaires » apprennent à obéir, en bons employés, créer les outils de la démocratie directe pour pouvoir dire un jour NON au traité de Lisbonne, ou OUI à la nationalisation des banques, ou toute autre solution paliative à désastre en cours…
Aux armes citoyens, fermez vos portes-monnaie… ne plus payer ses impôts, convaincre les commerçants de ne plus reverser la TVA ni taxe à cet état infâme jusqu’à ce qu’il capitule et rentre dans le rang, obéissant à notre volonté…
Le peuple peut vaincre la tyannie, j’en suis l’exemple vivant, à préférer crever debout avec le courage de mes opinions et mon indignation que continuer à agoniser à genoux… La mort viendra de toutes façons, et j’aimerais autant qu’avant ça, je puisse libérer mon gamin de l’esclavage…
Bien à vous tous…
Quand on ne paye pas ses impôts, comment fait-on pour ne pas subir de saisie ? Sauf à être insolvable (et encore), ça me semble difficile.
Le princpe ne consiste pas à ne pas payer d’impôts, il consisterait à bloquer temporairement et au plan général, le reversement des impôts et taxes pour que le « pouvoir » rende les armes au profit des peuples…
L’impôt est nécessaire autant qu’un état l’est, du moins, dans sa mission démocratique…
Par contre, utiliser l’état pour organiser un racket au profit des actionnaires des multinationales, je dis non… Ce genre d’état doit mourir ou être obligé de rentrer dans le rang… Du fait qu’il ne le fera pas de lui même et que la force brutale sera toujours de son cóté, il ne reste qu’à l’affamer financièrement jusqu’à ce qu’il ploie à la volonté populaire d’une société plus juste, où la chance n’aurait plus d’influence…
Donc, pour résumer, vous êtes parti pour ne pas payer d’impôt, vous invitez tout le monde à en faire autant et vous nous affirmez qu’on est tous responsable de ce qui arrive.
Bien, bien, mais je préfère ne pas répondre, ça passera pas la modération.
PS : juste comme ça pour savoir, quand vous voulez vous faire soigner, vous allez où ?
valjean, relisez bien et ouvrez les écoutilles de votre intelligence présumée avant de sous entendre vos intentions d’insultes, ultime recours pour ceux qui n’ont rien entre les jambes, ni dans le crâne et trop à perdre pour que ça change…
Responsables oui, d’avoir laissé un chèque en blanc au totalitarisme par fainéantise intellectuelle, préférant regarder TF1 en pensant à la couleur du nouveau canapé plutôt que de s’intéresser aux manigances politico-financières des dirigeants, oui…
Responsables, oui, d’avoir continué à courber l’échine respectueusement au lieu de taper du poing sur la table… Le respect se mérite, il n’est pas induit par une stature sociale décrétée… Je n’ai pour ma part aucun respect pour les énergumènes qui nous gouvernent, pensant que chaque matin ils adoptent la même posture que moi pour se soulager le colon, qu’ont ils de plus que moi pour m’imposer le respect ?
Responsables, oui, car combien d’entre nous, à ce jour, auraient le courage de s’informer sur le fond de tout nouveau projet de loi en vue d’en donner son opinion ? Ben oui, c’est chiant de gâcher un beau samedi après-midi destiné au shopping-crédit, je vous comprends, vous, et votre irresponsabilité… Car la responsabiité ne se borne pas à aller une fois de temps en temps s’emmerder à foutre un bulletin dans une urne pour élire le nouveau prince des lieux, du moment que vous ayiez ensuite bonne conscience du devoir accompli…
Et puis, que vous compreniez ou non ne m’importe pas, d’ailleurs, vu la tournure des événements, la révolution par le pognon vaudra toujours mieux, à mes yeux, que le bain de sang sous les balles des CRS tirant dans la masse des crève la faim devenus…
M’enfin, ce que j’en dis, c’est aussi parceque j’ai accepté de sacrifier mon confort au profit de ma nouvelle liberté… Je ne perçois aucune allocation ni aide d’aucne sorte, je bosse au black, payé en espèces en moyenne 750 €/mois, je roule à vélo, mange du « low cost », pas de crédit ni propriété, un compte bancaire juste pour les prélèvements incontournables, au solde jamais supérieur à 2€…
Seulement, j’ai appris à cultiver mes propres patates, et autres, au cas où… et si j’ai un peu mal au crâne, parfois, je ne cours pas chez le toubib… ça passe… sinon, je paie au cul du camion grâce à l’économie que je fais à ne pas céder au racket…
Quoi qu’il en soit, on en arrivera tous là d’ici quelques mois… à moins que vous ne soyez l’un des « élus » qui ait déja sa place réservée sur les radeaux de sauvetage, on en reparlera à ce moment là…
« ultime recours pour ceux qui n’ont rien entre les jambes, ni dans le crâne et trop à perdre pour que ça change… »
Je vous garantie qu’avant même de vérifier, je suis certain d’être mieux nanti que vous (dans les deux cas) et je n’ai rien à perdre, je ne suis pas celui que vous voulez que je sois.
« Responsables oui, d’avoir laissé un chèque en blanc au totalitarisme par fainéantise intellectuelle, préférant regarder TF1 en pensant à la couleur du nouveau canapé plutôt que de s’intéresser aux manigances politico-financières des dirigeants, oui… »
Si vous parlez de vous, peut être, je ne me sens pas du tout visé par ça. Tout le reste étant du même acabit, je ne le prends pas pour moi, étant à mille lieux de ce type de comportement.
Vous donnez un peu l’impression d’avoir fui votre propre personne plutôt que votre pays, enfin c’est un peu l’impression que vous donnez. Ce n’est pas une bonne idée que d’inciter les gens à ne pas payer d’impôt, c’est l’inverse qu’il faut faire, après avoir fait le ménage dans la classe politique, bien entendu. Il y a cependant beaucoup de contradictions dans vos propos : pourquoi fuire le fisc et chercher à ne pas payer d’impôt quand on n’a pas à en payer (on ne paie pas d’impôts avec 750 euros/mois ou alors il faut le vouloir !)
Valjean, c’est naturel ou vous le faites exprès ? (Ce qui répond au moins à l’une de vos prétentions sur laquelle je n’ai plus le moindre doute d’ètre mieux doté…)
– Je n’ai pas dit avoir fui pour échapper à l’impót mais pour échapper aux autorités qui faisaient pression pour me la faire fermer dans ma rebellion pendant que d’autres consommaient et votaient allégrement et en toute insouciance…
– A ce jour, oui, je me sens co-responsable mais seulement pour avoir échoué en prêchant face à des esclaves consentants et qui aujourd’hui pleurent et courent en tous sens devant le risque de perdre leur petit confort…
– Faire le ménage dans la classe politique, comment ? Par la rue, la violence, en pure perte ? Je propose juste une autre alternative pacifique en fermant le robinet du fric qui leur donne ce pouvoir… Quel marché continuerait à prêter à un état incapable de continuer à lever l’impót pour payer les intérêts, pour le moins ?
Et ne comprends pas ce qui a pu, dans le cas où vous n’êtes pas celui que je devine, vous inspirer un désir de violence verbal à l’encontre de mon intervention…
Je vous concède le droit de commenter, critiquer, joutant avec vous, avec plaisir, sur le plan de l’idée de fond, pour peu que vous le fassiez en connaissance de cause… Et si vous ne comprenez pas ce qui visiblement, n’échappe à personne d’autre, abstenez vous ou demandez des précisions…
Oui, bien, tout ce que vous voudrez, mais il y a problème de fond dans votre raisonnement : quand on prétend « en avoir » il vaut mieux éviter la fuite comme mode d’action ! A ce compte là, vous allez être nombreux à « en avoir » !
PS : pour se débarrasser de cette classe politique, il y a plus simple et sans danger, il suffit de ne plus voter (bien entendu, ceci n’est valable que si cette action est entreprise collectivement, mais c’est quand même plus simple et moins dangereux qu’une « révolution »).
« En avoir » n’est pas synonyme de suicidaire… Lorsqu’un acte nécessite le nombre, qui déserte entre temps, et qu’on se retrouve seul, ou presque, face aux féroces, une certaine retraite s’impose… ça tombe sous le sens…
Quant au fait de ne pas voter, imaginons 100 % d’abstention… Il part le sarko ? Ça l’empêcherait de continuer son œuvre destructrice ? Ben non… Même que ça l’arrangerait fortement puisque reconduit dans son mandat par absence de scrutin en faveur de tout autre candidat…
Moralité, vous persistez à me provoquer sans raison et avant de parler du problème de fond dans le raisonnement du voisin, pensez à l’absence de fondement de votre propre raisonnement… Vous vous rappelez, le coup du brin de paille et de la poutre dans l’œil… !?
Allez, sans rancune et si vous avez un argument qui tienne la route, cette fois, soyez bienvenu… Sinon, bonne nuit, Valjean.
« c’est celui qui paie qui commande »
Avec quelle voix donne-t-il ses ordres, le peuple?
Comment prend forme une volonté populaire?
Vous êtes persuasif dans la description de la situation; mais avez-vous une idée des scénarios possibles en cas de grève de l’impot massive? « affamer la bête » n’est pas une mauvaise métaphore, mais peut-on la transposer en discours politico-économique articulé?
Un peu trop agressive la prise de bec avec jean valjean, à mon goût,- et bonne illustration du principe que tout le monde est plus malin, ou moins con, que tout le monde-mais finalement convergence sur un point essentiel: ce que vous appelez « créer les outils de la démocratie directe », et ce qu’il appelle »faire le ménage dans la classe politique »
Bonsoir Dussardier, navré de la brutalité ressentie, cependant, la pratique du politique depuis bon nombre d’années apprend à lire entre les lignes et lorsqu’un Valjean, le premier, affirme hypocritement vouloir s’abstenir d’une réponse qui puisse heurter la modération, qu’en déduisez vous vous même ?
C’est justement ce genre de faits que je combats chez nos politiques et laisser lettre morte à l’affront, c’est laisser croire à Valjean qu’il détient des droits qui deviennent loi si je ne m’en défends pas avec force… Fin de parenthèse…
Ensuite, la première des volontés populaires serait que le droit soit appliqué de manière impartiale… Par exemple :
A ce jour, on projette augmenter ou collecter de nouveaux impôts indirects pour renflouer des banques, en état de banqueroute, qui ne sont autres que des sociétés commerciales normalement soumises aux dispositions relatives aux faillites des entreprises…
Il y a quelques temps, le peuple Français s’est prononcé contre la constitution européenne et son droit de veto a été allègrement bafoué…
Bref, les lois existent mais détournées frauduleusement par ceux qui ont accaparé le pouvoir.
Ensuite, donner la voix au peuple, c’est la pétition et le référendum… Et halte de prétendre des coûts exorbitants à l’heure de l’informatique et d’internet, lorsqu’un gouvernement est capable de créer des plate-formes en ligne pour la sécurité sociale, le pôle emploi, l’administration fiscale ou hadopi, créer une plate-forme référendaire, accessible de chez soi ou dans toute les mairies dans chaque commune n’est pas un défi insurmontable…
Puis, la télévision publique pourrait aussi permettre de diffuser autre chose que de la « série à deux balles » qui se prétend culturelle… Des programmes informatifs et éducatifs sur le fonctionnement de la société pourraient être les bienvenus pour combler bien des lacunes chez une majorité de concitoyens habitués à consommer du « joséphine ange gardien » bien lénifiant… non ?
Le problème de la formation de la volonté populaire reste par contre beaucoup plus vaste. C’est par la pétition, je crois, que vient la solution… Rien ne devrait m’empêcher un jour de proposer que tous les véhicules automobiles soit peints de couleur verte… Lancer l’idée sous forme de pétition, laquelle, atteignant un certain quorum, après débat public, donnerait lieu à un scrutin référendaire…
Ce pourrait être le cas de la proposition phare du club Jorion, un projet de loi sur l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, soumis à l’opinion populaire puis voté à la majorité… Les politiques, dans ce cas, seraient chargé de la rédaction de ladite loi et veiller à sa bonne application.
Il en serait de même pour tout autre thème qui touche notre civilisation, chacun, individuellement, pouvant être porteur d’une pétition, sachant que celles qui atteignent le fameux quorum bénéficieraient d’une audience au plan national sur les ondes radio et télévisées publiques…
Bref, la démocratie ou tout le monde aurait sa part de responsabilités… Et voter prendrait dans ce cas un tout autre sens que filer un chèque en blanc, à des personnages douteux, une fois de temps en temps…
Quant aux scenarii issu d’une « grève » de l’impôt, là, c’est du travail… Il faudrait au préalable qu’une pétition, ou mise en demeure à l’état, soit rédigée et signée par une majorité de citoyens…
La mise en demeure concernerait bien entendu la mise en place de l’outil référendaire et de l’abandon du système législatif par représentation.
Ensuite, sensibiliser tous les entrepreneurs assujettis à la TVA de la nécessité de bloquer le reversement aux services fiscaux (171 milliards en 2010) et planifier une action concertée à date donnée, avec envoi au fisc, un courrier type contenant la mise en demeure faite au gouvernement.
Sur le plan du risque encouru, une telle action est illégale, mais certes pas plus que de ne pas déclarer la faillite des banques ruinées… La morale, au moins est sauve…
Sur le plan juridique et technique, je doute fort qu’une telle action de masse puisse trouver une réponse immédiate de la part des autorités, tant en terme de saisies que d’actions pénales en comparution immédiate, il n’y aura pas assez de policier, de juges et de cellules pour une répression à cette échelle. D’autant que, quoi qu’il en soit, rien n’empêche que chacun fasse préalablement le vide des comptes courants bancaires au cas où un blocage informatique par les autorités soit techniquement possible…
Quoi qu’il en soit, une telle insurrection trouverait un terme très rapide et ferait vite céder l’état, mis sous pression immédiates des marchés financiers et des pouvoirs internationaux…
Et là, deux choses : ou bien la rebellion gagne, ou l’otan intervient en france… Ce qui serait contraire au principe mis en œuvre en lybie par exemple… j’ironise à peine, en fait…
Voilà en gros, l’idée… toute remarque est bienvenue et si les arguments tendent à me prouver ma démence, je poursuivrai mon bonhomme de chemin en paix, témoin du monde qui s’écroule autour de moi, mais avec bonne conscience d’avoir tenté, une ultime fois, de réveiller mes congénères…
Salutations cordiales…
salut Philippe
Si j’essaie de résumer, ce que tu dis se laisse rapporter à trois points:1démocratisation de la vie politique, 2 grève de l’impot, 3 insurrection
Où la grève( de l’impot) est un moyen de l’insurrection, elle-même moyen de la démocratisation,c’est bien à peu près ça?
Et l’important là-dedans c’est la fin, il faut donc tâcher de vérifier si d’autres moyens n’y mènent pas plus commodément, parallèlement ou à la place de ceux que tu proposes.
Mais maintenant, cette fin (démocratisation),n’est-elle pas subordonnée à des fins supérieures? j’entends par là le bonheur ou la vie bonne, ou, moins généralement, une autre démocratisation, celle du cadre de l’activité, c’est-à-dire l’entreprise. Car ce que nous voulons c’est surtout et d’abord pouvoir travailler correctement, c’est-à-dire les uns pour les autres et non beaucoup pour quelques uns. Et cela on doit pouvoir l’amorcer sans attendre un grand bouleversement politique.
Lis si tu as le temps la correspondance entre Marx et Proudhon( il n’ y a que deux lettres!…)
Hola Dussalier,
effectivement, la « grève de l’impôt » ne resterait que le moyen insurrectionnel pour désarmer le pouvoir en place et exiger de lui la réforme constitutionnelle instaurant la démocratie directe et la mise en place de ses moyens… Je dis bien « bloquer temporairement le versement des impôts et taxes à l’état ».
Y a t’il un moyen plus commodes d’y parvenir ? Possible, j’attends alors des suggestions…
Ensuite, les fins supérieures… Elles sont conditionnées par le point de vue de chacun.
Par exemple, pour ma part, en terme d’entreprise, je proposerais (entre autres) une pétition rendant obligatoire par la loi qu’un ratio sur bénéfices nets réalisé par l’entreprise soit reversé à la « masse salariale », induisant un plafonnement des rémunérations des « hauts dirigeants »…
Je proposerais également que les besoins financiers des entreprises soient couverts par une espèce de « bourse nationalisée » sous contrôle de l’état, donc du peuple…
Proposant aussi la re-nationalisation de secteurs clés : Agriculture, énergie, communication, distribution de l’eau, logement… avec contrôle et plafonnement des prix.
La suppression de toute taxe indirecte et simplifier la fiscalité par un impôt unique sur le revenu, pour tous…
(Pour un smicard, la part de la TVA payée sur l’achat des produits de premières nécessité, pour le moins, est disproportionnée en comparaison au salaire d’un cadre dont partie sera épargnée et non consommée…)
Et en rêvant un peu, proposer une loi interdisant toute spéculation…
Mais, bon, chacun ses aspirations… Rien n’empêcherait un richissime individu de proposer, s’il le veut, une pétition pour la suppression de la part patronale des cotisations sociale, pourquoi pas, il en aurait le droit… Mais cette pétition emporterait elle le quorum nécessaire à un référendum ?
Ces quelques exemples pour dire que chaque citoyen, ou groupe de citoyens aurait enfin possibilité de proposer sa propre vision de sa société, à lui de la promouvoir correctement pour obtenir la majorité au suffrage, par un outil que seul les politiques en place ont autorité à créer… Il faut donc bien un bouleversement politique originel, d’où l’idée de l’insurrection, nécessaire à mon sens, sous quelque forme soit elle… Préférant naturellement une méthode « soft » telle la rétention provisoire des recettes de l’état par le peuple…
Amicalement
Au risque, a découvert, de paraitre aphorisant, il me semble que la nature humaine vient de prendre un sacre coup de vieux.
Certain responsables on fait face aux problèmes.. on laisse les banques faire faillite et on imposé un contrôle des capitaux..
L’Islande, sur la voie d’un désentettement rapide, demande des comptes à l’Union européenne
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-islande-sur-la-voie-d-un-100081
S’agit-il de la nature humaine ou bien d’un genre humain? La nature humaine reste à explorer et à découvrir.
«Il faut oublier les folies d’un jour pour faire place à celles du lendemain.»
David Hume
Bonjour Paul,
Bonjour à tous,
Peut-être qu’en observant les faits dans une perspective psycho-sociologique, nous trouverions que le groupe composant le « haut du panier » a « simplement » voulu maintenir « l’écart intergroupe »… C’est me semble t’il, à côté de l’incompétence et de la cupidité fondatrice du système, une explication plausible à l’attentisme, à l’immobilisme. A tout le moins, c’est une motivation pertinente pour maintenir le système aussi longtemps que possible. Surtout si cet écart menace de disparaître voir de s’inverser (à voir dans une perspective d’écart intergroupe entre élites internationales).
Il est d’une logique assez banale que ceux, qui bénéficient du système et de ses privilèges, fassent tout pour le maintenir en place ! Les motivations ne sont pas la survie de tous, mais le maintien des privilèges de quelques’uns.
Dans cette perspective, les moyens utilisés pour se maintenir « au-dessus » risquent de quitter la sphère politico-financière pour d’étendre à d’autres dimensions. Il y a fort à parier que nous n’avons encore rien vu des malfaisances possibles. Le désespoir pourrait actionner des « derniers ressorts » d’un coût humain infiniment plus élevé que quelques faillites de banque ou d’Etat…
Pour compléter cette perspective : la « fin du jeu » comme ils ont pu le jouer jusqu’ici ne signifie en rien qu’ils ne trouveront pas le moyen d’adapter les règles de la prochaine partie pour être à nouveau à leur avantages. Ceci est d’autant plus aisés qu’ils ont bien accumulé pendant la partie actuelle.
J’imagine donc que nous ne sommes pas encore à la fin des artifices, qu’ils en trouveront encore tant pour faire durer que pour se donner le temps de la méthamorphose vers la prochaine « élite »
BAV
Ironique
Heureusement qu’ils ont interdit les ventes à découvert , car je ne sais pas ou en serait les banques aujourd’hui avec encore une dégringolade de plus de 5% , il en serait à compter leurs kopeks