Hier matin, je me suis rendu aux studios de radio Nova pour enregistrer une émission que vous aurez l’occasion d’entendre d’ici une dizaine de jours. Ça s’est bien passé : on avait du temps : une heure. Cela m’a permis de connecter beaucoup de choses dont je suis obligé d’habitude de parler séparément : la pêche en Afrique, la programmation, pourquoi ça marche si mal dans les entreprises – quelles qu’elles soient, le rôle de la conscience, le ratage à tous les niveaux : dans la finance, dans notre vie, dans le vivant en général… Plein de choses, mais pas dans le désordre : il y a un fil rouge qui relie tout ça. Vous aimerez, j’en suis sûr.
Je me suis rendu au studio en métro. Je suis descendu à la station Bastille. Tout un symbole ! J’ai pris la rue du Faubourg Saint-Antoine. Le quartier des artisans. Qui ont fait toutes les révolutions et qui n’y ont jamais gagné quoi que ce soit : massacrés en 1795, en 1832, en 1848. Les PME de l’époque, qui faisaient le gros des robespierristes. Vous le saviez que Bonaparte avait été emprisonné pour être robespierriste ? Puis j’ai obliqué à gauche, dans la rue de Charonne. La station de métro Charonne, le 8 février 1962 ; le Préfet Papon et les neuf morts.
Paris : l’histoire à chaque coin de rue !
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