Billet invité
Voici quelques unes de mes illustrations sur les exoplanètes. Ces images me sont en général commandées par des revues de vulgarisation scientifique comme CIEL&ESPACE ou SCIENCE&VIE.
Plus de 700 de ces mondes étranges ont été détectés depuis une quinzaine d’années, dans un rayon de seulement 2500 années-lumières autour de notre soleil. Seules les plus grosses de ces planètes ont pu être repérées, vu la résolution des instruments. On peut supposer qu’il en existe beaucoup plus… L’impossibilité actuelle pour nos télescopes d’obtenir des images optiques de ces planètes constitue une véritable aubaine pour les illustrateurs comme moi, puisque l’on me demande régulièrement des représentations de ces astres, d’après les paramètres orbitaux et spectraux mesurés.
Place à l’imagination alors !
Le point commun de la plupart des exoplanètes découvertes jusqu’à présent est leur très grande proximité avec leur étoile, démentant les suppositions émises auparavant par les astronomes qui se basaient sur la morphologie de notre seul système solaire où ce genre de planètes orbite à beaucoup plus grande distance de son étoile.
Ici un alignement spectaculaire d’exoplanètes autour de l’étoile Kepler 11, vu depuis la haute atmosphère de la quatrième planète du système.
Ici, une exoplanète dans un système solaire encore en formation, riche en gaz et en poussières. Sa masse imposante lui a donné des anneaux et un cortège de satellites.
Une exoplanète en orbite autour d’une étoile triple !
Une exoplanète mesurant deux fois la Terre et orbitant près de l’étoile Mu Arae.
Ici il ne s’agit pas d’une exoplanète, mais d’une étoile binaire aux deux composantes tellement proches que la naine blanche arrache de la masse à sa compagne géante rouge.
Plus classique et bien plus proche de nous, une vue de notre planète géante Jupiter, depuis la surface glacée de son satellite Europa.
111 réponses à “ILLUSTRATIONS D’EXOPLANÈTES, par Pierre Carril”
Très joli, utilisez-vous des logiciels comme blender aussi ? merci, L
Ces images sont réalisées avec le logiciel Cinema 4D pour la modélisation 3D, et Photoshop pour la retouche 2D
Superbe.
Merci.
Je ne vous savais pas baigné dans l’astronomie.
Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de milliards de soleils, j’ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ?
E.Cioran
Il n’y a pas que le nombre, il y a aussi la taille… Dans ce cas, ça risque d’être désastreux sur le plan sanitaire. 😀
http://www.youtube.com/watch?v=_VEs11K0ATk&feature=related
Une petite vidéo que nos « superman » terrestres feraient bien de se passer en boucle.
L’oeil a un champ réduit, il voit toujours de l’extérieur.
(E.C.)
Merci pour ces belles images.
@Julien Alexandre, vous qui êtes semble t il de formation scientifique, ou en est on des neutrinos supraluminiques? il me semble avoir lu qu’une nouvelle mesure l’avait confirmé, avez vous plus d’infos ou quelques liens sur ce sujet? Va t il falloir sortir du cadre en physique aussi?
bonne Journée.
@ Dup
Une nouvelle expérience sur le détecteur OPERA à San Grasso est venu confirmer fin octobre les résultats annoncés en septembre.
Il y a plusieurs papiers sur ArXiv certainement, mais je n’ai pas eu le temps de regarder : http://arxiv.org/find/all/1/all:+AND+neutrino+superluminal/0/1/0/all/0/1
Merci,
Hélas mon taylor is not so rich, et mon niveau en science non plus, j’attendrai donc quelque article de vulgarisation en Français. Tenez nous au courant si il y a du nouveau, si de mon côté je trouve qqchose je posterai sur ce fil (le problème pour le profane et de faire le tri entre les infos sérieuses et les sites SF d’où mon recours à ce blog).
Merci encore d’avoir pris le temps de me répondre.
Il existe toujours la possibilité d’une erreur systématique, l’écart de la vitesse des neutrinos mesurée par rapport à la célérité de la lumière est en effet très petite : de l’ordre de 0,002%.
La preuve expérimentale sera apporté lorsque le même résultat sera obtenu avec une expérience n’impliquant ni le CERN ni le laboratoire du Gran Sasso (et non San Grasso !! 😉 )
La dyskekslie me guettait… c’est fait 😉
SP/ Julien
En effet, le dépassement de C constaté au Grand Sasso est de l’ordre de 70 / 300.000, rapport qui intervient par son carré en R.Restreinte !
Si ce dépassement était confirmé par d’autres équipes, il faudra adméttre que la vitesse de la lumiere dans le vide soit une hypothèse « juste » à un epsilon prés.
La nature tres particulière du neutrino qui peut changer de forme pendant son « vol », spin d’un fermion 1/2 et masse infinitésimale pour le neutrino électronique incite à beaucoup de prudence dans les conclusions.
Personnellement, je ne suis pas trop surpris par ce scoop, en ayant suspecté une masse infinitésimale du photon, comme le fit De Broglte et que j’ai explicité dans un billet sur le Blog (pour des raisons de formalisme mathématique). ainsi l’hypothèse d’une masse infinitésimale du photon serait suceptible de pénaliser, la conjecture de sa célérité indépassable.
Si les choses se confirment, ce sont souvent en Physique les progrés de la précision de mesure, donc in fine observationnels qui ébranlent les théories les mieux admises, en l’occurence pour la relativité ce serait bien entendu à la marge!
Bernard,
En 1987, nous avons constaté l’explosion d’une supernova dans les nuages de Magellan, par une bouffée de neutrinos et de photons détectés quasi-simultanément. Cette détection corrélée était d’ailleurs une première.
Si un écart de vitesse, de l’ordre de grandeur de celui constaté au Gran Sasso, avait existé, les photons auraient été en retard sur les neutrinos de plusieurs années.
C’est un argument sérieux incitant à la prudence!
@ Marc Peltier
Il y a en effet un paradoxe avec la supernova 1987a. Si on tient compte de la vitesse supraluminique constatée par Opera, soit 60 nanosecondes plus vite que la lumière, les neutrinos émis par sn1987a auraient du arriver environ 4 ans plus tôt que les photons. Or, on n’a mesuré qu’un écart de 3h et pas 4 ans entre la détection des neutrinos puis des photons, et cet écart peut aussi s’expliquer par le processus d’émission, car les neutrinos constituent l’essentiel de l’énergie d’une supernova et sont émis plus tôt que les photons lors de l’explosion.
Mais il pourrait y avoir d’autres explications là aussi. Il ne faut pas oublier que la science du neutrino en astrophysique débute réellement avec l’expérience de Kamiokande, IMB et Baksan en 1987 et qu’à la même époque le LSD avait détecté aussi des neutrinos mais 5h plus tôt que les autres (bon, je sais l’expérience est controversée). Le niveau de précision des mesures de 1987 peut tout aussi bien être remis en cause que celui de 2011, non ?
Autre point discutable, sans assertions possibles, le fait qu’il ait pu se passer d’autres choses qui nous échappent pendant les 168.000 années qu’a duré le voyage des neutrinos et des photons depuis Magellan. Mais là on rentre dans le domaine des pures conjectures.
Bref, il vaut mieux attendre de nouvelles mesures par d’autres laboratoires avec un protocole différent de celui du CERN.
@ Pierre Carril,
Bonjour,
Ontologie et cosmogéographie des émotions ? C’est si beau !
http://www.novapix.net/galeries.php?section=4&id_gal=33&search=&action2=1
Imagine No Planet Earth – by Bernard Poolman
http://www.youtube.com/watch?v=BftYNz-wHHY
http://eqafe.com/p/equal-money-future-of-money-volume-1
Merci
Étant moi-même féru d’astronomie depuis mon plus jeune âge, je vous remercie pour ces illustrations d’une beauté à couper le souffle.
Avec quel logiciel les réalisez-vous?
Tous ces mondes inconnus laissent songeur et nous remettent face à notre position au sein de l’univers tel que nous l’observons : une micro-poussière gravitant autour d’une modeste étoile dans la périphérie d’un village galactique comme il en existe des dizaines de milliards à travers le cosmos…
Et c’est sur ce tout petit caillou que se débat, souffre et lutte cette humanité dont nous sommes tous issus, alors que notre histoire elle-même ne représente qu’un bref instant, la durée d’une étincelle, dans la vie de notre planète…
Vraiment, tout cela donne le vertige.
Si nous pouvions tous avoir l’humilité au cœur en nous souvenant chaque matin de cette réalité, nous ferions certainement un pas de plus vers un monde moins égoïste et matérialiste.
Votre texte me fait penser à cette photographie célèbre de la Terre http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_point_bleu_p%C3%A2le
C’est vrai que tout cela fait réfléchir.
de cette humanité dont nous sommes tous tissu
La suite : semailles humaines ?
http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/7/7/9782070326778.jpg
C’est ce qui nous attend après l’agonie du capitalisme ?
Je comprends que P. Jorion soit réticent à répondre à la demande de décrire le système qui viendra après !
😉
Oui, avec ces petits cailloux dans la chaussure on ne pense plus à la dette.
Magnifique le rendu photographique de ces textures.
Busta Rhymes – Dangerous (Slugabed Remax)
http://www.youtube.com/watch?v=fxW1WGYckzo&feature=related
Je suis admiratif de ce travail parce que déjà je suis fan de ces représentations d’artiste en général et en plus l’astronomie est une de mes autres passions. En tout cas vraiment bravo !
La non-découverte d’une civilisation extraterrestre dans ces conditions, car on découvre une autre planète en se levant chaque matin, de nos jours, ne s’explique pas.
Il y a une expression pour désigner cela. C’est le paradoxe de Fermi.
Les civilisations extraterrestres devraient exister en nombre impressionnant autour de nous, et certainement pulluler dans notre Voie Lactée. Je ne refais pas les calculs de probabilité, les résultats sont aussi impressionnants que la chance de survenue d’un accident nucléaire l’an prochain quelque part sur la planète est étonnament importante. Les conditions réunies sur la Terre pour accueillir la vie se répliquent dans beaucoup d’endroits de notre secteur d’Univers. Le voisinage immédiat et observable est effectivement fait de la même matière, composée du même petit nombre d’éléments périodiques. Il ne peut pas y avoir beaucoup d’autres formules pour faire de la vie carbonée. Le champ de la vie carbonée s’étend sur une bulle virtuelle de 13,7 officiels selon WMAP de milliards d’années lumières dans tous les sens en partant de la terre.
Et pourtant le ciel reste désespérément vide de signal radio convaincant du point de vue de la présence extraterrestre. On a certes en mémoire le fameux signal Wow! article anglais capté le 15 août 1977 par le radiotéléscope The Big Ear de l’université de l’État de l’Ohio. Certains astrophysiciens ont récemment évoqué la naïveté et la dangerosité de l’envoi de message radio depuis la terre, destinés à d’éventuelles civilisations voisines, qui pourraient interprêter celui-ci comme un panneau publicitaire pour un restaurant en self service type « all you can eat » sur la planète third from sun. On se rappelle avec un sourire le petit manuel « To serve man » exhibé a priori par les extraterrestres de la série « Twilight zone » comme un message de paix. Mais non, en fait « It’s a cook book ».
On parlait récemment de pouvoir détecter la lumière, sur la face prise dans la nuit noire, de planètes du système solaire, de l’éclairage de villes extraterrestres.
Quelques solutions se présentent à nous. Soit les extraterrestres sont bien là. Mais non présents. Ils étaient là il y a peu. Ils seront là bientôt. Mais nous ne les croiserons pas. Leur civilisation ou la nôtre disparaîtra sans se croiser, sans même l’espoir de découvrir les restes ou les prémisses, l’une de l’autre.
D’immenses sphères de Dyson, capables de piéger toute l’énergie d’un soleil nous cachent peut-être de voir au téléscope des civilisations ayant développé cette technologie de type II sur l’échelle de Kardashev, qui prédit qu’elle est capable de domestiquer les 1×10 exposant 26 W dispensés par l’étoile centrale.
Une dernière possibilité farfelue, mais rien n’est plus farfelu dans l’Univers lorsque l’on a vu une simple araignée tisser une toile, preuve hallucinante d’une pensée sans pensée, qui a de quoi rendre fou si l’on se prend à rêver d’une vie qui pense. Alors que, c’est certain, elle ne pense pas, puisque si elle avait une pensée elle n’aurait pas pu créer toutes ces merveilles par hasard. Evoquée par une étude récente, elle prédit que des civilisations pourraient très bien avoir trouvé refuge aux abords des trous noirs supermassifs présents au centre de chaque galaxie. Le temps ne s’écoule pour ainsi dire pas à mesure que l’on s’approche de la surface d’une singularité, pourrait-on pas y rencontrer des êtres jonglant avec des principes à peu près éternels au regard du temps tel que nous le connaissons.
I want to believe.
Mon explication sur l’absence de vie extra terrestre intelligente dans notre voisinage est assez simple même si elle tient qu’a moi. D’après moi la théorie d’Olduvaï existe aussi a l’échelle de l’univers… les civilisations extra terrestre tout comme la nôtre, naissent puis atteignent un âge d’or et déclinent finalement pour s’éteindre progressivement par manque de ressource et d’énergie, calmement ou violemment, ça ne vous rappelle pas des astres dans l’univers ? Les étoiles ! Pour moi notre civilisation vient juste de passer son âge d’or ou son pic de luminosité si je prends l’exemple des étoiles, son déclin commence maintenant.
À moins que des civilisations ont compris avant qu’il ne soit trop tard qu’il ne peut pas avoir de croissance infinie sur une planète avec des ressources finies.
Bien sûr, comme j’ai dit plus haut, c’est juste mon avis.
@ Alain
Ou alors, passé un certain stade, on trouve mieux à faire que se balader à travers les étoiles.
Soit qu’on a trouvé mieux où aller, soit qu’on ait même plus besoin de se balader (xian vous expliquera mieux que moi).
Quant à la civilisation humaine, elle commence demain matin, vu que, si le XXème siècle c’était l’age d’or, il est urgent de changer de métal.
S’il existe à l’instant « t » des civilisations avancées dans notre galaxie (entre 100 et 400 milliards d’étoiles soit dit en passant, ce qui est plutôt vaste pour des recherches, qui n’ont débutées il n’y a qu’une soixantaine d’années), il me semble naïf de penser qu’elles communiquent à l’aide d’onde électromagnétiques…
Mon opinion : la vie (telle qu’on la connaît) est un phénomène rare mais banal lorsque certaines conditions sont réunis. Une espèce possédant de grandes capacités intellectuelles combinées à un corps adéquat lui permettant de manipuler son milieu doit être par contre rarissime, même à l’échelle d’une galaxie. Si l’on dilue ça dans une échelle de temps graduée en milliards d’années et si l’on extrapole sur les limitations temporelles des civilisations –[elles naissent et s’écroulent, mais ce qui compte, c’est ce qu’elles accomplissent durant ce laps de temps, et éventuellement, ce qu’elles laissent à ceux qui prendront la suite (ce qui me laisse interrogateur quant à la capacité de l’homme à coloniser outre espace si les énergies fossiles et faciles qui nous permettraient d’accomplir le bond sont dilapidées à jamais) ]– Tout ça pour dire que dans ces conditions, le paradoxe n’a pas sa place.
Enfin, les grandes inconnuse, la possibilité de voyager plus vite que la lumière (totalement illusoire), condition sine qua non, AMHA, pour qu’une civilisation spatiale voit le jour ; la possibilité ou non de vivre au sein d’une biosphère totalement étrangère (surtout en ce qui concerne la pollution de l’environnement ou du corps humain par des micro organismes, dans un sens comme dans l’autre) ; Voire même l’intérêt de se répandre en milieu (très) hostile… Bref, on est habitué à l’imagerie des films SF, où tout semble aller de soit, mais ce n’est vraiment pas le cas…
C’est aussi mon avis, les civilisations ne durent pas assez longtemps pour se rencontrer. Que d’énergie et de temps perdu à chercher la vie ailleurs alors qu’on la détruit tous les jours sur Terre ! Absurde.
Superbes illustrations, je suis ébloui par les soleils !
Ou alors, les civilisations passent le cap de la sagesse avant celui de la communication ou du voyage interplanétaire. Comme il savent alors que contacter des civilisations « arriérées » est destructeur pour celle-ci, ils s’abstiennent.
Ou encore, concernent le vie extraterrestre et plus, je conseille la lecture de la série de Frederik POHL sur la grande porte :
http://www.librys.fr/frederik-pohl/lot-integrale-la-grande-porte
Ainsi que : L’Ère du satisfacteur (dans un autre registre).
Il faut lire tout Stephen Baxter.
Et notamment son remarquable Temps.
Sa fiche wikipedia française et Sa fiche wikipedia anglaise
Critique de Temps
@ Venjeure
Il y avait une réflexion très juste énoncée par Jodie Foster dans le film « contact » de Zemeckis.
Quand on lui demande quelle serait la 1ère question qu’elle poserait à une civilisation très en avance sur la nôtre :
« Je leur demanderai : comment avez vous survécu à votre technologie? »
Pour revenir au sujet du blog, une éventuelle civilisation comme celle-ci a du se débarrasser de la notion de capital depuis longtemps.
Quant à l’absence de contact avec d’hypothétiques voisins, les seules explications dues à de mauvaises contingences spatio temporelles, restent un peu réductrices et toujours un poil anthropocentriques.
Dans le postulat que ces civilisations soient capables de parcourir des distances phénoménales et qu’elles nous soient contemporaines, elles ont peut être aussi mieux à faire avec d’autres cultures ou sites de ressources que les nôtres.
Venir ici pour des échanges (à sens unique, en considération de leur avance) ou pour exploiter des énergies déjà moribondes reviendrait pour nous à exploiter du miel de guêpes.
Note : mon arrière grand-père le faisait (juste pour goûter) mais il était un peu excentrique. Cela restait quand même assez « sport » et pas fameux sur le plan gustatif. 😉
Quel serait l’intérêt de vivre à côté d’un trou noir? Le temps ne s’écoule pas vous dites, mais ce n’est que relativement au reste de l’univers. Autrement dit si je dois vivre 80 ans j’aurais la sensation d’avoir vécu 80 ans ( verifiable avec une montre) que je sois à côté d’un trou noir ou éloigné. vivre à côté d’un trou noir ne donne pas la vie éternelle, sauf pour un éventuel observateur extérieur qui me regarde et qui constate que toutes mes mouvements se font de manière extrêmement lente.
Vivre dans l’horizon d’un trou noir pour s’y cacher? Pourquoi pas mais cette civilisation doit tellement être perturbée pour avoir peur à ce point, surtout vue la fable quantité d’autres civilisations dans notre galaxie
A moins qu’il n’y ait plus personne à côté par la faute d’horribles….
Si des extraterrestres intelligents nous regardent en ce moment, ils doivent se tenir les côtes.
…ou alors ils se massent le ventre !
« Il existe pourtant une preuve formelle que d’autres formes de vies intelligentes existent dans l’univers……c’est précisément qu’aucune n’a tenté de prendre contact avec nous ! »
(désolé ma culture gé est assez limitée, c’est encore Coluche)
Ou selon « J » : la pensée humaine est tellement primitive qu’elle est considérée comme un forme de maladie sur les planètes de standing (Men in Black).
@ Lucien Lerouffe,
Bonjour,
L’hypothèse d’un degré d’accès croissant à la quantité d’énergie consommable comme variable d’appréciation qualitative d’une civilisation est peut-être une « horreur fondamentale », les plus grands vecteurs énergétiques et de stabilité en temps matière « classique » se trouvant expérimentalement dans notre sphère naturelle à l’état microscopique (plancton, mycellium…).
L’abondance de la simplicité, terreau nécessaire au support existentiel de résonateurs plus complexes ?
L’associativité des échelles conceptuelles et expérimentales permettrait peut être a un phénomène de résonance exponentielle d’apparaître, qui sait l’impact sur « toutes choses » ?
Nous sommes tous des ex traces terrestres ?
Si il y avait des civilisations extraterrestres, l’univers serait baigné par l’accumulation des flux radio provenant de toutes les endroits et de toutes les époques ayant connues un développement technique basique (avec la seules restriction d’une seule époque par lieu fonction de la distance qui nous en sépare), un véritable bruit de fond en résulterait….. Même s’il avaient cessé d’émettre pour se faire discrets, ils ne pourraient pas « rattraper » les ondes déjà émises. Ou alors nous serions les seuls à avoir utilisé les ondes électromagnétiques pour communiquer (non seulement les seuls parmi tous les lieux mais aussi « parmi tous les temps » ) ??? Plus que paradoxal, je trouve cela plutôt inquiétant pour le matérialiste que je suis.
Peut être une loi inconnue limite t elle le développement de la civilisation à une seule planète par dimension tilouliloulilouli….. 😉
I want to know and after I believe.
Pourquoi vouloir toujours admettre l’existence de mondes, de civilisations extraterrestres uniquement sous l’angle matérialiste,
Et si sur la terre nous étions toujours pas capables de saisir certaines ondes, et les pensées qu’ils nous émettent de temps en temps selon un autre plan d’existence.
Peut-être que la seule approche cartésienne du monde et des choses ne nous permettent pas plus de saisir le propre degré de civilisation ou de développement plus autre.
Si ça se trouve ce sont des télépathes, si ça se trouve ils communiquent davantage au niveau des odeurs, y avez-vous déjà seulement penser entre vous ?
Je ne connais pas grand-chose sur les ondes radio, mais au bout d’un certain temps l’expansion ne dilue-t-elle pas ses ondes ?
Je ne connais pas grand chose non plus mais je crois qu’elles se décalent plus que se diluent vu que l’on s’éloigne à cause de l’expansion de l’univers.
@Jérémie, je ne veux rien admettre, je veux juste savoir ; ok pour les télépathes et tout ce que vous voudrez mais qu’aucune autre civilisation n’ait jamais utilisé les ondes radios serait trés surprenant non?
Ma réponse intime est que, une fois passé un certain cap: narcissisme, globalité, matière, esprit, Univers dépassé, on abouti à un niveau de conscience qui n’est même plus électromagnétique, comme imaginé par Arthur C Clarke car celui-ci est tributaire du temps qui passe. Or il est quasiment certain qu’avant l’apparition du temps réel au moment du big bang il y avait du temps imaginaire. Peu importe les conclusions de l’expérience OPERA, on ne saura rien de ce qui a causé un tel résultat tant qu’on aura pas d’expérience concluante la confirmant. Qu’on en profite pour percer le plafond de verre de notre imagination. Un Univers en négatif, constitué de temps à rebours, de particules d’antimatière dont la somme d’énergie est négative, qui soit en même temps ce qui se passe sur notre feuillet d’Univers, mais aussi ce qui se passe sur l’autre feuillet à contresens. J’aime bien rêver un peu sans fondement scientifique.
On élude ainsi le problème des civilisations qui se cachent éternellement au pied d’un trou noir. Elles deviennent quasiment atemporelles, jonglent avec du temps imaginaire, qui est une sorte de bibliothèque des possibles stockée sur une infinité de CD remplis d’information. L’Univers pourrait n’être que le résultat de la projection sur un quelconque écran de ce CD, inséré dans un éventuel lecteur et nous serions, chacun de notre côté, en train de jouer la partition déjà permise, mais pas écrite à l’avance, de ce qu’il est permis de faire à des particules de matière comme celles qui nous constituent.
L’Univers serait alors un ordinateur, servant à quelquechose, pour quelqu’un ou quelque chose le dépassant grandement. On peut évoquer la fulgurance d’Edgar Poe qui dans sa nouvelle archiconnue, qui décrit comment la lumière d’étoiles hyperlointaines n’a pas encore pu nous parvenir, expliquant par là même la noirceur du fond de ciel. Il en va de même pour les civilisations projetant des émissions électromagnétiques à travers le vide interstellaire. Les vaguelettes causées par le jet du caillou dans l’eau cosmique ne nous sont pas encore parvenues à cause de la distance.
Existe-t’il une probabilité de floraison de civilisations dans des régions précises? Pourrions-nous déduire de telles régions de l’Univers qu’elle sera riche en civilisations à cause de la forte présence d’étoiles d’un âge favorable? On en sait rien. La science n’a pas atteint son âge de raison, qui se débat encore avec des théories non vérifiables. On touche pourtant au but avec le boson de Higgs, qui est pressenti vers les 114-140 Gev. Pourquoi les oreilles et les yeux des chercheurs de vie extraterrestres ne se concentrent-ils pas vers les centres des galaxies, tout près des trous noirs supermassifs? Pourquoi ne chercheront-ils jamais expérimentalement de traces de vie extraterrestre sur la Terre elle-même? Notre civilisation agissant comme un phare cosmique depuis l’invention de l’électricité et des communications radio, aurait dû attirer la convoitise de nombre de civilisations prédatrices… Bien que parfaitement improbable à l’esprit cartésien, il ne serait pas étonnant que l’on trouve, un jour, trace du passage de visiteurs extraterrestre quelque part sur la Terre. Il ne serait pas étonnant non plus que l’histoire de la vie sur la Terre ne soit que le résultat de son ensemencement en organismes vivants par une civilisation pensant qu’il y a besoin de plus de néguentropie et d’intelligence dans l’Univers. Pourquoi nos scientifiques cherchent-ils seulement dans le spectre radio? Mystère aisément résolu. Ils cherchent les clés de voiture là où se trouve de la lumière, au pied du lampadaire… Ils chercheront longtemps sans rien trouver.
Pour les photons de l’explosion originelle, ce fameux Big Bang, dont la véracité du scénario n’est plus à prouver car elle a été vérifiée expérimentalement pendant des dizaines d’années depuis le début du vingtième siècle, en effet une partie de la neige des écrans de télévision est composée de ces photons, pour ces photons là, le temps ne s’écoulerait pas.
Pas besoin donc de confirmer l’expérience OPERA pour se dire que tout ce que nous vivons dans nos vies est d’une futilité sans nom, que l’humanité n’est rien, que tout ce qu’un homme peut entreprendre dans sa vie sera irrémédiablement effacé, comme dans la chanson des monty python, the bright side of life, on part de rien, on ne perd donc rien en disparaissant…
Et ce cycle se répète infiniment, même pour des civilisations entières, pour des galaxies entièrement peuplées, pour des régions entières de l’Univers, toujours à la merci de l’explosion de Supernovae destructrices et imprévisibles. On pourrait, demain, se réveiller avec un nouveau soleil qui brillerait jour et nuit depuis une région du ciel à des centaines d’année lumières, résultat d’un cataclysme cosmique de ce type.
Nous aurions à peine une poignée de semaines pour réagir si un astéroïde tueur pointait son orbite en direction de la Terre. Peu importe. Selon moi, une infinité de civilisations comparables à la nôtre, fondée sur la même dizaine d’éléments périodiques, cherche à prouver la même chose que nous, en ce moment même, leur présence étant occultée par les milliers d’années lumières qui nous séparent sur la trame de photons constituant l’Univers.
Nous ne sommes même pas capables de faire passer le message, à grande échelle, que les fourmis, les termites, les abeilles sont des civilisations évoluées. Que nombre de mammifères supérieurs, en commençant par les pauvres dauphins que l’on noie chaque jour dans les filets des pêcheurs, méritent notre respect, car ils sont d’une intelligence remarquable et ce au même titre que nombre d’insectes, d’animaux paraissant au premier abord si peu évolués.
Il n’est que de comparer la longueur de l’ADN des plantes pour comprendre qu’il contient une histoire beaucoup plus pérenne, prolifique et respectueuse, souvent en insertion symbiotique dans la nature avec des animaux dont elle profite avec une astuce qu’on dirait pensée à l’avance dans un cerveau de plante, alors qu’elles n’en ont pas, avec l’ADN de l’homme, qui est beaucoup plus court. L’être auto-proclamé « le plus évolué de la planète » pense pourtant que la partie la plus importante de sa mémoire chromosomique est un « ADN poubelle »… Vraiment, parfois, c’est à pleurer.
Contentons-nous de cultiver deux ou trois jolies fleurs dans ce monde avant d’accepter de disparaître comme si nous n’avions jamais eu à apparaître…
Ça serait aussi très surprenant pour ma part car les ondes radio ont un lien avec l’électromagnétisme (si je ne dis pas de bêtise) qui est une des grandes forces de l’univers et une civilisation intelligente devrait forcément la connaitre pour avoir une connaissance globale de l’univers.
Subtiles les fleurs de Lulu 😉
Je vous conseille la serie documentaire Ancien Alien, le chevelu convaincu y est poilant.
Le nombre de civilisations dans l’Univers est donné par l’équation de Drake, énoncée par Franck Drake en 1961.
Cette équation s’exprime sous la forme du résultat donné par le produit de sept termes :
N = R* x fp x ne x fl x fi x fc x L
où : N est le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact,
et :
R* est le nombre d’étoiles en formation par an dans notre galaxie,
fp est la fraction de ces étoiles possédant des planètes,
ne est le nombre moyen de planètes par étoile potentiellement propices à la vie,
fl est la fraction de ces planètes sur lesquelles la vie apparaît effectivement,
fi est la fraction de ces planètes sur lesquelles apparaît une vie intelligente,
fc est la fraction de ces planètes capables et désireuses de communiquer,
L est la durée de vie moyenne d’une civilisation, en années.
Facile !
Selon ceux qui l’on étudié (en particulier Carl Sagan dans son ouvrage Cosmos), N varie de 1 (nous seuls !) à 10e+9
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_de_Drake
@ SP
Pourquoi N = R* x fp x ne x fl x fi x fc x L?
Et pas N =R / fp / ne / fl / fi / fc / L ?
Cela semblerait plus logique, non?
@noux
Non, les termes fp, fe,.. sont des fractions donc des valeurs comprises entre 0 et 1, elles représentent des probabilités.
Alain
L’expansion de l’univers, c’est à dire de l’espace temps altère selon la Relativité génerale les ondes électromagnétiques. Elles se décalent vers le rouge non par éffet Dopller mais par l’augmentation du rayon de courbure de l’univers, selon l’astrophysicien J.P.Luminet il faut banir de nos images mentales un éloignement des galaxies au profit de l’étirement de l’espace temps. Il existe mème des rapprochements locaux de Galaxies, c’est le cas d’Andromède qui sous l’éffet de la gravitation se rapproche de notre Galaxie.
L’évolution de la courbure Relativiste est tributaire de la densité de matière énergie locale, cette courbure est cependant en moyenne tres faible, localement, à proximité d’un astre massif elle devient plus forte, cataclysmique aux abords d’une singularité de type trou noir. A tres grande échelle, il semblerait que l’univers soit cependant d’une densité homogène, mais à cette échelle d’autres questions sont posées en raison d’anomalies de l’expansion, il s’agit de la médiatique énergie sombre qui reste en débat chez les spécialistes.
Patience donc dans l’azur !!!
« L’expansion de l’univers, c’est à dire de l’espace temps »
Je ne saisis pas bien… Expansion dans quoi Bernard?
Suggérez vous l’idée « univers=espace-temps »???
@ antoine Y
En cosmologie, le modéle standard de Friedman-Lemaitre d’un univers en expansion exclu un extérieur. Pourquoi ?
Depuis Macch, et d’autres dont Einstein, le vide absolu n’a pas de sens physique. On ne peut parler que de l’espace- temps ou existe de la matière-énergie; de ce point de vue l’univers est à la fois son contenant et son contenu, l’ailleurs de l’univers n’existe pas.
Il fauit faire un éffort d’abstraction pour envisager à 4 dimensions, ce qui est facile de se représenter sur une sphere tridimensionnelle, sur laquelle vous pouvez vous déplacer indéfiniment dans un espace fini, celui de la sphére. En cosmologie la sphére devient l’univers quadridimensionnel dont la courbure est crée par la gravitation de la matiére-énergie.
Il existe d’autres modéles cosmologiques, celui d’Everett, les univers multiples conçus a partir des formalismes quantiques, ils ont un point faible qui tient à ce qu’ils ne communiquent pas entre eux!
Superbe !
Merci.
JPG
C’est magnifique, comme une envie d’avenir, de rire, de relativité (pas celle d’ Einstein) Merci
Merci à Pierre Carril pour ses remarquables illustrations.
Est-ce que l’effort d’imagination pourrait aller jusqu’à représenter des formes de vie qui, probablement, n’auraient pas grand chose de commun avec celles que nous connaissons sur notre planète ? Est-ce que les magazines scientifiques pour lesquels vous travaillez vous demandent aussi des illustrations dans ce domaine ?
Jusqu’à maintenant, les puissant moyens qui ont été mis en œuvre pour capter des signaux radio d’autres planètes n’ont rien donné. La recherche commence à s’orienter autrement. On admet que les formes de vie qui peuvent exister ailleurs que sur la Terre peuvent être très différentes de celles qui nous sont familières. Il paraît assez évident que les premières molécules capables de se reproduire ont donné naissance à une autre évolution de la vie sur une planète où l’environnement est totalement différent des divers environnements que la Terre a connus au cours de son histoire.
Pour certains astrophysiciens, il ne fait pas de doute qu’Homo sapiens, s’il veut subsister, devra non seulement muter en tant qu’espèce, mais aussi se préparer à une colonisation d’une partie de l’Univers. Que la Planète devienne invivable par le fait de notre activité comme on commence à s’en rendre compte ou par des modifications naturelles des conditions de vie dans l’atmosphère terrestre, il faudra bien ou disparaître ou se trouver un autre séjour. C’est ce qui rend cette exploration des exoplanètes si importante et si intéressante. C’est évidemment le tout début d’une très longue marche vers le futur.
Cela semble très loin de nos préoccupations du moment, mais peut-être pas tant qu’il paraît à première vue.
Vos illustrations sont irremplaçables pour nous aider à nous projeter dans ce lointain.
Avant d’essayer de coloniser d’autres planètes ce serait bien de trouver un modèle de développement stable pour rester sur celle-ci 🙂
C’est joli la spéculation, et dieu sait si la presse « scientifique » adore nous servir à répétition cette fameuse et très hypothétique « colonisation de l’univers »…
Commençons par faire le ménage chez nous, non?
A quoi bon « coloniser » (terme répugnant) si c’est pour ruiner à nouveau d’autres astres propices à l’apparition de ce trésor infiniment fragile et précieux qu’est la Vie?
Et puis il faudrait un sérieux saut technologique rien que pour y parvenir… Avec nos moyens actuels, on met environ 400.000 ans pour atteindre l’étoile la plus proche…
Plus paradoxal que Fermi votre commentaire : « Ce trésor infiniment fragile et précieux qu’est la Vie » n’a jamais eu d’autre finalité que celle, répugnante selon vos dires, de coloniser les milieux les plus hostiles de notre planète, où je me trompe?
Les Cathares avaient par leur dualisme résolu le problème : un monde créé par les pouvoirs de Dieux mis entre les mains du Diable ; par exemple il fabrique un tigre magnifique mais le contraint à dévorer vivante une antilope tout aussi magnifique qui elle même passe son temps à gloutonner des fleurs magnifiques 😉
Merci pour ce joli cadeau.
De notre vision du monde découle… notre vision du monde.
Derrière les planètes et les étoiles Aristote plaçait la sphère des fixes.
La coupure galiléenne a-t-elle vraiment révolutionné notre vision du monde?
Ça s’applique à beaucoup de domaines, à toutes les époques et en tout lieu !
J’adore les apories. Je reconnais qu’il y en a de plus profondes:
Connais-toi toi-même (Socrate),
Je mens (Gödel),
Le prédateur est sa proie (Thom).
Je m’entraîne!
Il y a « découle » qui indique une dynamique, un processus d’internalisation. C’est à partir de ce que l’on perçoit que l’on se forge sa propre représentation du monde. Ama.
http://uncertaintimes.tumblr.com/post/1142369068/yama-bato-victor-hugo-planete-oeil-planet-eye
Victor Hugo
Planète
Hugo, Dessins (Gallimard) :
» Ce dessin est très proche de plusieurs autres, exécutés entre 1853 et 1855, où Victor Hugo a suggéré par empreinte des formes de planètes dans une atmosphère sombre créée par la superposition de couches d’encre. (..)
V.H :
» Saturne ! Sphère énorme ! Astre aux aspects funèbres ! Bagne du ciel ! (Les Contemplations)
» Une autre idée se trouve dans le Post-scriptum de ma vie – Choses de l’infini II : » Il y a des lumières dans la nuit, qu’est-ce que ces lumières font là ? Elles disent l’indicible ; elles illuminent l’invisible, elles éclairent car elles ressemblent à des flambeaux ; elles regardent, car elles ressemblent à des prunelles… » Selon JeanHugo le titre de planète a été donné à l’oeuvre par le poète Paul Eluard.
Merci.
On reste tout contemplatif quand un homme comme Victor Hugo porte son regard sur l’immensité cosmique.
Ça me rappelle la très belle scène du film Immortal Beloved où Beethoven enfant s’évade en courant de la maison de son soulard de père et vient s’allonger dans l’eau d’un lac pour contempler le ciel étoilé (sur fond d’hymne à la joie).
Les grands hommes traduisent chacun dans leur art ce vertige de l’infini.
Ok sauf qu’il s’est glissé une coquille, c’était bague du ciel et non pas bagne 🙂
Faut que je visionne ce film, sur beethoven je ne me souviens que du neveux de b.
Merci, c’est magnifique. Une fois de plus, la générosité du site de Paul Jorion, la diversité de ses témoins, la fécondité de leurs remarques, retiennent mon attention et me conduisent à réfléchir. Il n’est jamais trop tard.
Un des domaines les plus passionnant de l’astronomie contemporaine. A noter que la mission Kepler en a découvert à elle seule plus d’un millier, qui doivent encore être confirmées, promettant une moisson de découvertes ! : http://en.wikipedia.org/wiki/Kepler_%28spacecraft%29
D’autres vues d’artistes :
http://novacelestia.com/space_art.html
Le site du JPL :
http://planetquest.jpl.nasa.gov/index.cfm
Oh, et ceci :
http://gallery.artofgregmartin.com/
Des illustrations somptueuses, si vous cherchez, vous trouverez des images du ciel de Jupiter et de Neptune, plutôt réalistes…
Et n’oublions pas Mars (entre autres), par Kees Veenenboos…
http://www.space4case.com/mmw/
merci pour ces illustrations !
merci pour cette magnifique séquence « ciel et merveilles » – et une pensée pour Fontenelle et Camille Flammarion…au large des métaphysiciens de « la Dette » perpétuelle…
et aussi pour cette planète en diamant à 4000 années-lumière…
voilà qui pourrait inaugurer une série de contributions sur l’énergie de demain – celle de l’univers est infiniment disponible…comme la créativité humaine…
Le terrien :
» Dis moi Jérémie mais d’où est-ce que tu viens vraiment ? »
Le troisième type :
» Et bien je viens d’une étoile, très très loin, bien plus loin encore que celle qui brille beaucoup en ce moment, celle par exemple du Jorion dans le centaure »
Le terrien un peu étonné :
» Et dis moi le prophète comment ils font les êtres là bas pour moins faire le mal ? »
Le troisième type :
» Et bien vois-tu tout là bas c’est pas trop la bosse du commerce et de la politique qui importe le plus »
Le terrien :
» Mais alors comment ils font pour progresser, pour faire avancer les gens, pour évoluer ? »
Le troisième type :
» Un jour viendra tu comprendras mieux les premières écritures. »
Le terrien :
» C’est parce qu’ils préfèrent fumer de l’opium ? »
Le quatrième type au coin du bar :
» Non Dédé c’est parce que les premiers du commerce mondial se prennent souvent pour le nombril de l’univers »
Le terrien :
» Ils existent donc alors ? »
Le troisième type :
» Oui ils existent pourquoi seriez-vous les seuls à en avoir ? Terrien, mais pas du tout selon ta propre conception terrienne de l’existence, de l’évolution, de l’échange »
Le terrien :
» d’autres mondes avec des hommes et des femmes dessus »
Le troisième type :
« oui, mais pas seulement que le genre humain, bien d’autres variables de vie d’autres plans d’existence »
Le terrien :
» Où ça Jérémie, où ça Jérémie, dans quelle direction principalement ? »
Le prophète un peu allumé ce jour là :
» Dans ma culotte, ni à l’ouest, ni à l’est, ni au nord ni au sud, bien plus loin encore »
Le terrien :
» Tu déconnes, mais pourquoi ils ne nous disent pas plus bonjour ? »
Le troisième type :
» Tout simplement parce que Rael n’est toujours pas mieux reçu avec sa propre formule 1 »
Le terrien :
» Mais alors Jérémie tout le monde ne sera pas sauvé en matière de croissance ? »
Le troisième type :
» Ils ne croient pas plus en Dieu, au ciel, aux cieux, aux prophètes, aux écritures, à mes Jérémiades, quand bien même tout leur petit monde s’écroulerait, comment veux-tu alors que les hommes puissent encore en avoir envers
leurs propres femmes de plus en plus infidèles ?
Le terrien :
» Bon ça va il a encore fumer de l’opium aujourd’hui »
Le troisième type :
» Rien ne se passera plus jamais comme prévu pour les premiers terre à terre du globe »
Fuir ! là-bas fuir !
Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Emmanuel Kant
@ Geoffroy
Merci pour cette magnifique citation.
Au delà des relativités galiléenne puis einsteinienne, y a-t-il un absolu? Einstein a dit: « Tout est relatif ». Il a aussi dit: « Dieu ne joue pas aux dés ». Au delà des étoiles Aristote plaçait une sphère des fixes.
Perso je pense que si l’on accepte le « tout est relatif » on n’a pas de repère… et on finit par prendre le tournis.
Pour cette raison je suis pour une métaphysique réaliste, minimale, pour quelque chose comme un pari de Pascal faible. Pour me fixer les idées.
Je vais plomber l’ambiance (désolé pour l’artiste) mais ce qui marque dans ces vues imaginaires, c’est leur conformisme et leur manque ….d’imagination. Toutes ces images spatiales semblent sorties du même moule ( boules en 3D, particules, un lens-flare dans Photoshop …). Taper « exoplanètes » dans Google images est une expérience édifiante … Tout se ressemble … Les auteurs sont indicernables … Kubrick aurait-il tout inventé … Ou alors -hypothèse plus dérengeante – l’informatique remplacerait la créativité ?
Pas totalement en désaccord avec vous, mais il y a tout de même des lois physiques à respecter, par exemple, rien de plus stupide que d’énormes lunes semblant orbiter à quelques milliers de km de leur planète mère (et la limite de Roche crévindiou ?) ou alors, on fait de la poésie, mais pas de l’illustration scientifique.
Pas compris l’allusion à Kubrick, par contre ?
Référence à 2001 (1968).
Peut-être des planètes carrées vertes et roses entourées de satellites triangulaires bleus et jaunes où sautillent des lapins blancs feraient-elles l’affaire ? Je ne comprends pas trop votre remarque en fait. Ca doit être mon manque d’imagination que voulez-vous.
Je me retenais de faire la même remarque que Cadavre Exquis, par égard pour l’auteur d’une part, et aussi pour les multiples commentaires qui manifestent un émerveillement d’enfant, précieux en lui-même… (et que je partage!).
Ces images nous amènent à nous questionner sur ce qu’est une représentation. L’esprit se présente à lui-même ce qu’il sait déjà (ou croit savoir), et ordonne cette mise en scène selon les catégories mêmes qui le constituent (jusqu’au lens-flare!).
Regarder ces images, ce n’est pas nous projeter dans des mondes à jamais inaccessibles, c’est contempler notre propre naïveté, et, le cas échéant, en être charmé…
Pour préciser ma remarque :
L’image d’une étoile double serrée est en soi une absurdité. Elle correspond à une situation physique si extrème que l’idée même d’une image surgissant dans un système visuel semblable au notre est incohérente.
Nous accumulons des données scientifiques sur ce type d’objet, et nous pouvons, en entrant en relation informationnelle avec ces données, nous former des représentations de différents ordres. Parmi ces représentations, l’image visuelle est certaintement la plus naïve, et la plus inadaptée!
Bonjour Marc,
Excusez svp, sans vous vexer de mon approche directe, mais je ne capte rien du tout à ce charabia saupoudré de galimatias. Qu’est ce que vous racontez nom d’une pipe ? Je vous demande ça parce que je sens qu’il y a quelque chose derrière qui me reste inaccessible pour l’instant et que vous trouvez important au point d’en faire 2 posts. Ne me demandez pas une effort d’imagination, je suis trop fatigué. Je voudrais juste lire et comprendre si vous en mesure de reformulez pour un simplet de mon acabit. Enfin, c’est vous qui voyez.
Amicalement
Puisque vous m’invitez, sur un mode amical, à préciser ma pensée, c’est que vous vous y intéressez, malgré le galimatias… Je vais donc essayer d’être plus clair, et d’aller plus loin :
Ces images sont des représentations. De quoi?
Du spectacle qui nous serait offert si nous y étions? Non : par exemple, si nous étions près d’une étoile binaire serrée, selon le point de vue de l’image qui nous est présentée, nous serions cramés par les photons X et gamma, qui n’ont certainement pas cette belle couleur orangée. Comme seraient volatilisés tout être vivant et même tout artefact qui serait conçu pour produire une image. Donc, ce point de vue, non seulement nous est inaccessible, mais n’existe pas, tout simplement, en tant que point de vue, puisque de là, aucune vue n’est possible.
Pourtant, nous savons que ces étoiles binaires existent, et qu’elles ont certaines propriétés. Ce que l’image nous transmet, ce sont les traductions de ces propriétés selon des modes de perception qui nous caractérisent : une certaine conception de l’espace, de la perspective, et de la lumière, par exemple. Cette image n’est pas le réel, elle n’est pas non plus une image du réel, comme une photographie le serait. C’est une image de nous mêmes, en tant qu’êtres intelligents mais limités, mis en relation avec ce que nous savons des étoiles binaires serrées, qui sont très, très loin, à tous égards, de tout ce que nous sommes aptes à percevoir. Mais nous sommes cependant aptes à comprendre certaines propriétés de ces astres. C’est ce qui me fait dire que, en cherchant à visualiser ce qui ne peut être vu, nous contemplons notre propre naïveté… Nous nous re-présentons, à nous même, ce que nous savons, sur un mode compatible avec notre limitation cognitive et sensorielle.
Les autres images illustrent une gradation dans l’effet de re-présentation. L’image de Jupiter, par exemple, est encore « possible ». Des sondes spatiales nous montrent des images très semblables, et nous pouvons penser que c’est une image réaliste de Jupiter vu de l’un de ses satellites. Si notre civilisation perdure sous une forme technique, et s’il existe toujours une organisation sociale assez développée, et s’il est toujours possible d’y consacrer l’énergie nécessaire, etc… (beaucoup de si!), alors un être humain pourra, peut-être, un jour, contempler ce point de vue, et juger du réalisme, probable, de l’image qui nous est proposée aujourd’hui.
C’est beaucoup plus douteux pour les autres images, et c’est, nous l’avons vu, impossible pour celle d’une binaire serrée. Cependant, il s’agit dans tous les cas de représentations, qui sont, conceptuellement, de même nature…
Y aurait-il plus de réel dans l’image de Jupiter que dans celle de l’étoile binaire? Plus de réel dans la photographie de ma maison familière que dans l’image de Jupiter? Plus de réel dans ce que je vois, en ce moment même, de mes propres yeux, que dans la photographie? Ne s’agit-il pas, toujours, de représentations?
Voilà où je voulais en venir, ce à quoi ces images m’ont fait penser : nous n’interagissons pas avec le réel, mais avec des représentations, que nous nommons le réel. Et qui, toutes, caractérisent une relation informationnelle entre d’autres représentations : la représentation de nous-mêmes, et la représentation de la contingence du monde, de sa cohérence.
Il s’agit d’une relativité essentielle, de nature informationnelle, entre tout système de représentation, quel qu’il soit, et ce qu’il peut se représenter.
Je pense, pour ma part, que nous pourrions prendre cela au sérieux et fonder dessus un nouveau paradigme : L’être physique ne serait pas dans les différentes catégories classiques du réel (espace, temps, matière), mais dans les informations, qui intéragissent en tant que représentations, toujours relatives. Comme toute chose physique, nous existons, en tant que paquet d’informations, relativement au jeu d’informations qui nous rend possibles et physiquement cohérents, un peu comme dans l’interprétation d’Everett de la mécanique quantique…
En bref, le retournement de paradigme serait de dire qu’il n’y a pas des choses réelles sur lesquelles nous avons des informations plus ou moins complètes, mais qu’il n’y a que des informations en relation de cohérence, ou non. Les informations qui font le monde dans lequel je vous écris sont cohérentes entre elles, puisque j’y suis, en tant que système d’information se représentant cette cohérence…
Je sens que je suis retombé dans le galimatias! Pardon! 😉
@ Marc Peltier
En somme vous déployez mon aporie du commentaire 16.
Perso j’aime bien un peu d’absolu, comme une sphère des fixes, ne serait-ce que pour me fixer les idées et éviter le tournis relativiste (cf. mon commentaire 23).
Ps: à propos des mondes d’Everett. J’aime bien faire l’analogie avec les modèles de Kripke: une modification des façons de penser (ici passage de la logique classique à l’intuitionnisme) change nos représentations du monde. Ce que je trouve séduisant avec les modèles de Kripke c’est qu’ils fournissent un cadre « naturel » pour traiter le paradoxe du chat de Schrödinger (grâce à l’algèbre de Heyting à 3 éléments).
La crise, la crise, la crise. ça fait du bien de rêver de temps en temps.
Marc, tu écris :
« En bref, le retournement de paradigme serait de dire qu’il n’y a pas des choses réelles sur lesquelles nous avons des informations plus ou moins complètes, mais qu’il n’y a que des informations en relation de cohérence, ou non. Les informations qui font le monde dans lequel je vous écris sont cohérentes entre elles, puisque j’y suis, en tant que système d’information se représentant cette cohérence… »
C’est tout le débat sur le réel !
Un enfant qui ne sait rien des orages, devant le spectacle d’un éclair, le considére comme un état de fait REEL puisque il l’éprouve avec ses sens. ( H.Poincaré a traité le sujet des sens comme fondateur de la physique). Ce que l’enfant pourra dire ou expliquer de l’orage est un discours informatif certes, mais l’orage reste comme une réalité qui nous est livrée par la nature.
@ Marc Peltier,
Vous me voyez bien confus d’avoir ainsi amicalement poussé votre pensée à un peu plus d’explication. Je vois mieux ce que vous voulez dire, même si le point de vue reste hypothétique puisque quasiment impensable, mais ne vois pas trop en quoi cela rejoint la remarque de Cadavre exquis sur un quelconque manque d’imagination.
Et je dois avouer que je reste toujours un peu sur ma faim devant ce genre de phrase dans un discours :
« nous n’interagissons pas avec le réel, mais avec des représentations, que nous nommons le réel. »
Alors que chaque samedi soir, les platanes sur le bord de la route sont là pour rappeler le contraire aux conducteurs éméchés !
Merci tout de même pour votre développement intéressant qui m’a placé en état d’imaginer cette absence de vue, cette impossibilité de vue. Et c’est une expérience agréable.
@Georges Clownet, Dr
La dangerosité des platanes ne tient pas, selon moi, à leur nature « réelle », mais à la contingence physique qui s’exprime.
Nous avons le sentiment du réel parce que les choses sont « comme ça et pas autrement ». Mais un réseau d’informations cohérentes peut parfaitement spécifier des conditions tout aussi fermement « comme ça et pas autrement ».
La « réalité » est un paradigme, une façon de raconter ce qui se passe. Un paradigme informationnel rendrait compte des mêmes faits, d’une toute autre façon. Rassurez-vous, les informations-platanes y sont tout aussi dangereuses pour les informations-automobilistes!
Magnifique !
Ça me fait plaisir de voir ces images sur le blog.
Je reste persuadé que l’avenir de l’humanité passe par l’exploration du système solaire et de la galaxie.
Il vaudrait mieux s’unir maintenant que d’attendre la catastrophe qui nous y obligera.
La paix et la gestion durable de notre planète n ‘en seraient qu’améliorées.
@ Cordelier
Il y a une file « Utopie réaliste ». Copie à rendre avant le 31/12. La vôtre risque d’avoir la prime de l’originalité.
Raté, je l’avais déja mis dans l’inventaire de demain, cependant pour moi je voyais plutôt la catastrophe comme qqchose nous en empêchant que nous y obligeant car c’est tout simplement notre nature qui nous y oblige 😉
Tout bien réfléchi c’est peut être notre nature la catastrophe 😉
@ Dup
J’ai lu votre commentaire dans la file « l’inventaire de demain ». Je rends donc à César…
Vous soulevez le point que je considère fondamental de la bulle humaine (triplement de la population mondiale en un siècle). Tout à fait d’accord avec votre analyse. L’humanité sera ama amenée à se pencher sur une régulation non barbare de la population. Combien faudra-t-il de WW pour cette prise de conscience? Une modification de la déclaration des droits de l’homme mentionnant la finitude de notre planète et ses implications irait dans le sens d’une telle prise de conscience.
Le système économique actuel profite de cette expansion et l’encourage donc. Certaines religions (dont le catholicisme) également: vestige de la volonté de colonisation religieuse du monde?
Pour moi l’humanité doit évoluer ou disparaître. Elle doit, en tant qu’espèce, abandonner la volonté de puissance, d’expansion, de colonisation attachée paraît-il au vivant. Elle doit, au minimum, faire muter cette volonté de puissance en volonté, plus soft, d’épanouissement. En un mot: elle doit se civiliser. Comme l’a remarqué Michel Serres nous devons quitter l’ère du néolithique pour rentrer dans l’ère de l’anthropocène.
Si la volonté de puissance, de colonisation est, comme le pense Nietzsche, caractéristique du vivant, alors il reste la solution que vous proposez.
Vous exprimez là, précisément, le fantasme prométhéen qui accompagne tous les déboires récents du capitalisme. Conquète! Nouveaux horizons! Fuite en avant! Dréssés les cheveux au vent, à la proue du fier vaisseau de l’humanité, qui défie la nature! Go West! Derrière, le tas d’ordures, devant, la liberté!
La conquète de l’Ouest, ça se passait chez nous, sur cette planète. Nous sommes le produit de 3,8 milliards d’années d’évolution, sur cette planète. Celle-là, pas une autre. Par définition, nous ne saurions être aussi bien, nulle part ailleurs. Le modèle de la conquète n’est pas transposable hors de la planète. L’exploration, oui, bien sûr, avec des robots…
Si vous voulez bien redescendre sur terre…
Merci pour ce beau voyage.
C’est beau, c’est magique, merci.
L’astro-physique, un grand regret de ne pas avoir choisi cette voie et devoir me contenter des lectures de Hubert Reeves et d’autres qui m’ont souvent permis de m’évader, de rêver, de philosopher.
Mais après tout, il suffit de se coucher sur le dos par une nuit claire et de regarder vers les étoiles pour rêver et sur la toile (pas d’araignée) on a accès a tant d’images de notre univers, de ses galaxies.
Je me souviens d’une nuit passée en montagne alors que le ciel était criblé d’étoiles, magique aussi.
Merci c’est très joli, belle imagination, c’est du photoshop 🙂
Bonsoir à tous
Le monde extérieur n’est qu’un reflet du monde intérieur!
Tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas et tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut.
V.I. T.R.I.O.L.
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Cordialement.
« Le monde extérieur n’est qu’un reflet du monde intérieur »
C’est la définition de l’idéalisme.
Curieusement, les matérialistes pensent qu’il existe une réalité en dehors de l’entendement proprement humain. C’est aussi mon choix.