AGENCETOUSGEEKS.com, le podcast

19 décembre 2011 18h12

Aïe, finalement démasqué : adopté avec enthousiasme par les geeks d’Agencetousgeeks.com, comme l’un des leurs !

Le podcast est en ligne, ça décoiffe !

[Pour les gens pressés, la partie « sérieuse » (sic) débute à 12m30]

La vie de tous les jours, Numérique, Questions essentielles, Science-fiction

geeks

64 réponses à “AGENCETOUSGEEKS.com, le podcast”

dimezzano

19 décembre 2011 18h14

ECB warns of further contagion risks
The eurozone faces a serious risk of its debt crisis engulfing further member states as a result of political uncertainty, credit rating downgrades or worries about the region’s banks, the European Central Bank has warned.

http://link.ft.com/r/KC2844/PF87YV/IQSDT/MSN8JE/62DTHM/6C/h?a1=2011&a2=12&a3=19
Bruno

19 décembre 2011 19h35

« Pour M. Draghi, la BCE joue en revanche son rôle en prêtant aux banques autant qu’elles en ont besoin et à taux fixe, afin d’éviter qu’elles soient à court de liquidités et que cela n’affecte leur politique de prêts à l’économie réelle.

« Nous essayons de faire notre maximum pour éviter une pénurie du crédit, qui affecterait le crédit accordé aux entreprises et aux ménages », a-t-il dit soulignant que les banques « représentent 80% des prêteurs dans la zone euro; donc ce canal est crucial pour le processus de crédit ».

La BCE, qui accordait jusqu’ici des prêts à taux fixe et montant illimité sur une semaine, un mois et un an, a décidé début décembre d’introduire des prêts sur trois ans, dont le premier sera lancé mercredi afin de permettre aux banques de se sentir rassurées sur leur financement à plus long terme. Elle a aussi élargi la liste des garanties exigées des banques en échange de ses prêts pour permettre aux établissements le plus en difficulté d’y avoir accès.

« Nous voulons nous assurer que les banques continuent de pouvoir se refinancer et aussi à long terme pour qu’elles continuent d’accorder des crédits aux entreprises et aux ménages », a dit M. Draghi. »

http://www.romandie.com/news/n/BCE_refus_d_enfreindre_le_Traite_pour_ne_pas_affecter_sa_credibilite_synthese191220111912.asp
1. Imagine
  
  19 décembre 2011 20h34
  
  Les entreprises et les ménages acceptent donc d’être les esclaves des banquiers ?
  Ou faut il le voir autrement ?
  1. Bruno
    
    19 décembre 2011 21h49
    
    J’ai mis cet extrait en évidence, mais il faut lire aussi le début de l’article:
    
    « Bruxelles (awp/afp) – Le Traité européen interdit le « financement monétaire », soit le financement par la Banque centrale européenne (BCE) des Etats de la zone euro en créant de la monnaie, a déclaré lundi son président Mario Draghi.
    
    « Le Traité spécifie précisément que notre attribution est d’assurer la stabilité des prix. Le Traité interdit le financement monétaire », a déclaré M. Draghi devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen à Bruxelles.
    
    « Nous voulons agir dans les limites de ce Traité », a-t-il répété à plusieurs reprises soulignant que si la BCE « prenait une mesure qui enfreignait le Traité, cela affecterait la crédibilité de notre institution. Cela ne ferait pas de bien à la confiance des marchés ni aux souhaits de la zone euro ».
    
    « La BCE se soucie beaucoup de la stabilité financière mais doit agir de manière à éviter de porter atteinte à sa crédibilité », a-t-il encore dit. » (fin de l’extrait)
    
    A mon humble avis -je ne suis pas spécialiste-, le fait de faire des prêts à 3 ans (au lieu de maxi 1 an auparavant, une année fiscale) n’est pas sans conséquence(s). Cela ne doit pas être placé « dans la même case », comptablement pour la banque. Et aussi pour la BCE, juridiquement parlant (pas de même nature)?
    
    Mais peut-être qu’un spécialiste du sujet pourrait nous en dire plus?
    
    En tout cas la crainte est bien là: une raréfaction du crédit aux entreprises et particuliers, par les banques.
2. Vincent Wallon
  
  20 décembre 2011 16h06
  
  Nous voulons nous assurer que les banques continuent de pouvoir se refinancer et aussi à long terme pour qu’elles continuent d’accorder des crédits aux entreprises et aux ménages », a dit M. Draghi.
  
  Les ménages n’ont pas tant besoin de crédits que de salaires, arrêtons les mesures aval.
  
  Pour ce qui est des entreprises, eh bien qu’ils acceptent de socialiser l’économie et ils auront accès à du financement par répartition sous réserve de décision démocratique de l’intérêt à porter le projet. Bon évidemment, ils ne pourront plus tout « ramasser » pour leur pomme, mais en contre partie, il ne pourront plus « se ramasser » complètement s’ils échouent pour une raison quelconque.
Jef

19 décembre 2011 19h43

Là je dis respect… Super sympa cette émission, un bol d’air frais. C’était pas forcément évident de prime abord mais vous vous en êtes bien tiré et j’ai l’impression que l’ambiance était cool. Un vrai prof tout terrain, Mr Jorion.
Paco76

19 décembre 2011 20h08

Oui, ça décoiffe, et à faire écouter dans les écoles !
Boson

19 décembre 2011 20h16

Exact : un vrai plaisir à écouter …
Le départ n’est pas évident mais ensuite c’est passionnant ….
Misteur D

19 décembre 2011 20h16

Merci encore à Paul Jorion pour sa présence. Franchement on a passé un très bon moment avec lui. Comme quoi, l’esprit et les réflexions complexes peuvent séduire aussi les plus geeks et dissipés d’entre nous, car les cancres aussi ont le droit d’apprendre !
Comme ça s’entend dans l’émission, nous étions pendus aux lèvres de Paul Jorion, mais nous sommes restés détendus et n’avons pas hésité à « dédramatiser » par quelques blagues (pas toujours de bon goût…).
En tout cas je suis prêt à remettre ça dès demain !
Bonne écoute à tous.

PS : vous pouvez aussi retrouver le podcast sur iTunes :
http://itunes.apple.com/fr/podcast/agence-tous-geeks/id464765461
1. tata
  
  19 décembre 2011 23h03
  
  Le tragique de la situation est peut-être que sous ces formes de discours naïf, les questions posées et les réponses qui peuvent être produites sont souvent bien plus pertinantes que celles permises par les médias plus établis où le vernis des références est de mise et où les positionnements sont alors une juxtaposition assez parfaite de la propre justification du positionement sociologique souhaité de chacun (même si c’est aussi le cas ici, le pouvoir en moins!).
  
  Alors prenez-vous au sérieux. Rassurez-vous, vous avez peu de chance que cela devienne si pathologique que les biais trop important de l’esprit y régnent.
  
  Bourdieu avait choisi le ton de la confidence la pluspart du temps pour s’exprimer. Sûrement par caractere, aussi car les enjeux d’eplicitations de certains rapport de force sont très problématiques, mais peut-être surtout (c’est en tout cas mon avis) parce que les personnes malgré les milles solutions que proposent le langage passent leurs temps à justifier leurs propre conditions sociales, ou en tout cas, ce qu’elle devrait être dans le regard des autres.
2. Yannix
  
  24 décembre 2011 14h13
  
  Salut Mister D,
  
  Moi, la question que je me pose, c’est de savoir qui vous êtes et comment on peut/où vous entendre. Vous êtes une webradio ? Si oui, à quelle adresse on peut capter vos dires ? Vous avez une adresse qu’on puisse lire avec VLC ?
  
  Merci d’avance. Ca a l’air pas mal à première vue. 😉
  
  Mais, c’est hors de question pour moi de passer par iTunes qui est une captation privative de l’information par une société commerciale comme Apple. A mort les entreprises de presse, en l’occurrence informatiques ici, qui emprisonnent nos échanges GRATUITS . Vive les blogs, la radio libre et l’internet libre !
  
  Yann.
hannibal

19 décembre 2011 20h22

J’adore qu’un podcast se déroule sans accroc.xD
Martine-Bxl

19 décembre 2011 20h51

« ….Quand y ‘a un truc que je ne comprends pas, j’aime bien décortiquer. » … « Un blog d’intérêt public » … « Participer un peu à réfléchir sur le système actuel et surtout sur son changement » ….Tout est dit !…Nous sommes tous ici ( souvent ) de PAUVRES graves geek Mdr ! Et question existentielle grave … Julien Alexandre serait-il l’infâme neveu ? …Pitié Julien, c’est pour rire !… ; -)
ERIX le Belge

19 décembre 2011 21h00

Paul est en forme, détendu, sincère, clair dans ses propos et les exemples. Moi, c’est comme ça que je l’aime… Excellente émission !

Bon, passons aux choses sérieuses. Il manque des idées, en voici une :
Je propose à qui se sent capable, d’établir une liste de lignes rouges dans des domaines vitaux de la société, je pense à l’éducation, aux soins de santé, aux services publics de base, à la taxation sur le travail etc, à définir… Cela peut être établi de manière qualitative (des méthodes employées, corruption, des lois particulières…) ou quantitative (des seuils d’imposition, salaires minimaux, etc..), mais surtout de manière simple, compréhensible et accessible à tout le monde. Qu’il soit possible de comprendre immédiatement quand ces lignes sont franchies. Et que chacun soit convaincu que si elles le sont, nous perdons alors notre statut de communauté où chacun peut vivre de manière satisfaisante. Nous basculons dans un monde qui régresse de telle manière qu’il n’est plus possible de l’accepter, et que des mesures radicales devront être prises par les citoyens pour que cela s’arrête.
Nous n’y sommes pas encore… mais nous en prenons le chemin. Et il sera trop tard pour y réfléchir lorsque cela arrivera, de façon brutale ou comme la grenouille dans sa casserole sur le feu. Tout le monde sera bien trop occuper à sauver ses meubles ou sa famille pour se révolter et changer les choses. Ce sera trop tard…
Les curseurs doivent être placés de manière intelligente, suivant des critères globaux et défendables devant la majorité des contradicteurs, pour former un ensemble intelligible. Cela doit être fait par des gens sérieux, qui savent de quoi ils parlent, cela peut être fait de manière anonyme s’ils le veulent, du moment que cela soit cohérent et crédible. Cela doit être court, et publié dans un cahier de quelques pages.
Je conçois que ce soit une lourde responsabilité, mais il est des moments dans la vie où il n’est plus suffisant de s’asseoir et de constater, il faut agir… J’agis en proposant l’idée. Si javais la capacité technique, les références et les connaissances pour le réaliser, ce serait fait depuis longtemps… Je passe donc le relais. Revenez après si vous voulez des idées pour des propositions d’action*, quand une ou plusieurs de ces lignes seront franchies… HAHAHAHAHA (rire carnassier… )
Le peuple a des moyens d’action, il est la multitude. C’est lui qui décide..

Rien que du légal, non violent…
1. Imagine
  
  20 décembre 2011 11h03
  
  Plutôt de l’honnête généreux..
  Un revenu universel renouvelable et non thésaurisable, pour chacun, compris entre 1,5 fois et 2 fois le coût de la vie du pays le plus cher du monde et du moment..
  Pour ce qui est de ma défense, je n’ai rien à faire, l’univers entier se mobilise pour me défendre et me venger en cas d’agression (ça c’est du vécu plusieurs fois déjà)
  Avis aux amateurs malveillants !! 🙂
Bruno

19 décembre 2011 21h25

Une interview vraiment agréable: félicitations à l’équipe… et à Paul, qui a joué le jeu!
Un naïf

19 décembre 2011 21h31

Super !
Renou

19 décembre 2011 21h41

Ravi d’entendre Paul dans une discussion « sans arrière pensée ». Il en dit bien plus et bien mieux que face aux chiens de garde des tribunes oficielles.
« Le résultat de nos actions n’est plus prévisible du fait de la complexité « croassante ».
Cela en a-t-il jamais été autrement?… Puisque Paul cite Napoléon de manière « amicale » (ça change), un texte que l’on trouvera dans les notes du « Napoléon » d’Elie Faure.
« Cette vérité historique, tant implorée, à laquelle chacun s’empresse d’en appeler, n’est trop souvent qu’un mot : elle est impossible au moment même des événements, dans la chaleur des passions croisées ; et si, plus tard, on demeure d’accord, c’est que les intéressés, les contradicteurs ne sont plus. Mais qu’est alors cette vérité historique, la plupart du temps ? Une fable convenue, ainsi qu’on l’a dit fort ingénieusement ; Dans toutes ces affaires, il est deux portions essentielles fort distinctes : les faits matériels et les intentions morales. Les faits matériels sembleraient être incontroversables ; et pourtant voyez s’il est deux relations qui se ressemblent : il en est qui demeurent des procès éternels. Quant aux intentions morales, le moyen de s’y retrouver, en supposant même de la bonne foi des narrateurs ? Et que sera-ce s’ils sont mus par la mauvaise foi, l’intérêt et la passion ? J’ai donné un ordre : mais qui a pu lire le fond de ma pensée, ma véritable intention ? Et pourtant chacun va se saisir de cet ordre, le mesurer à son échelle, le plier à son plan, à son système individuel. Voyez les diverses couleurs que va lui donner l’intrigant dont il gêne ou peut, au contraire servir l’intrigue, la torsion qu’il va lui faire subir. Il en sera de même de l’important à qui les ministres ou le souverain auront confidentiellement laissé échapper quelque chose sur le sujet ; il en sera de même des nombreux oisifs du palais qui, n’ayant rien de mieux que d’écouter aux portes, faute d’avoir entendu. Et chacun sera si sûr de ce qu’il racontera ! Et les rangs inférieurs qui le tiendront de ces bouches privilégiées en seront si sûrs à leur tour et alors les mémoires, et les agendas, et les bons mots, et les anecdotes de salon d’aller bon train…Voilà pourtant l’Histoire ! J’ai vu me disputer, à moi, la pensée de ma bataille, me disputer l’intention de mes ordres, et prononcer contre moi. N’est-ce pas le démenti de la créature vis-à-vis de celui qui a créé ? N’importe, mon contradicteur, mon opposant aura ses partisans. Aussi est-ce ce qui m’a détournés d’écrire mes mémoires particuliers, d’émettre mes sentiments individuels, d’où fussent découlées naturellement les nuances de mon caractère privé. Je ne pouvais descendre à des confessions à la Jean-Jacques, qui eussent été attaqués par le premier venu. Aussi, j’ai pensé ne devoir dicter à vous autres ici que sur les actes publics. Je sais bien encore que ces relations peuvent être combattues ; car quel homme, ici-bas, quel que soit son bon droit et la force et la puissance de ce bon droit, que la partie adverse n’attaque et ne démente ? Mais aux yeux du sage, de l’impartial, du réfléchi, du raisonnable, ma voix, après tout, vaudra bien celle d’un autre, et je redoute peu la décision finale. Il existe aujourd’hui, tant de lumières, que quand les passions auront disparu, que les nuages seront passés, je m’en fie à l’éclat qui restera.
Mais que d’erreurs intermédiaires ! On donnera souvent beaucoup de profondeur, de subtilité de ma part à ce qui ne fut, peut-être que le plus simple du monde. ; on me supposera des projets que je n’eus jamais. On se demandera si je visais en effet à la monarchie universelle ou non. On raisonnera longuement pour savoir si mon autorité absolue et mes actes arbitraires dérivaient de mon caractère ou de mes calculs, s’ils étaient produits par mon inclination ou par la force des circonstances, si mes guerres constantes vinrent de mon goût, ou si je n’y fus conduit qu’à mon corps défendant, si mon immense ambition, tant reprochée, avait pour guide ou l’avidité de la domination, ou la soif de la gloire, ou le besoin, ou l’amour du bien-être général, car elle mérite d’être considérée sous ses ces diverses faces. On se débattra sur les motifs qui me déterminèrent dans la catastrophe du duc d’Enghien, et ainsi d’une foule d’autres événements. Souvent on alambiquera, on tordra ce qui fut tout à fait naturel et entièrement droit.
Il ne m’appartient pas, à moi, de traiter ici spécialement de tous ces objets : ils seraient mes plaidoyers, et je les dédaigne.
(….)
On sait que je ne me butais pas à plier les circonstances à mes idées, mais que je me laissais en général conduire par elles : or, qui peut à l’avance, répondre des circonstances fortuites, des accidents inopinés ? Que de fois j’ai donc dû changer essentiellement ! Aussi ai-je vécu de vues générales, bien plus que de plans arrêtés. La masse des intérêts communs, ce que je croyais être le bien du très grand nombre, voilà les ancres auxquelles je demeurais amarré, mais autour desquelles je flottais la plupart du temps au hasard. »
Jean-Claude

19 décembre 2011 21h43

Les Caisses Desjardins, mouvement de coopératives d’épargne et de crédit situées au Québec, craignent pour l’avenir économique.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/12/19/008-croissance-economique-mondiale-desjardins.shtml
Martine-Bxl

19 décembre 2011 21h45

Et en finale, un extrait musical de Brazil, le film préféré de mon ex- mari….Question piège qui à coulé mon fils en 1ère année bac son à l ‘I.A.D ………La totale ce soir …;-)))…Bonne nuit à notre dissident préféré !
http://www.youtube.com/watch?v=EvBF3Lxla98
JT

19 décembre 2011 21h56

La crise est finie ! On prête de l’argent gratuitement à la France au taux improbable de 0,005% ! Et tout cela au moment où l’on risque de perdre notre triple A. J’ai décidément bien du mal à comprendre le monde de la finance… mais cela signifie que cela va peut-être très mal.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20111219trib000672257/en-cette-fin-d-annee-on-prete-gratis-a-la-france-.html
1. julien
  
  20 décembre 2011 11h50
  
  ca signifie simplement que tout le monde est en train de s’accrocher avant l’impact…
dominique

19 décembre 2011 22h02

Jeune , frais , pertinent, le pont d’arcole avec Jorion en tête enfin une trés bon podcast.
rodj

19 décembre 2011 22h07

tiens tiens ….
La Grande-Bretagne lance une vaste réforme de son secteur bancaire

[ Le gouvernement britannique a donné son feu vert lundi 19 décembre à une réforme en profondeur du secteur bancaire, qui prévoit notamment de séparer les activités de détail, dédiées aux particuliers, et les activités d’investissement. Une mesure qui a pour objectif, à terme, de limiter l’impact d’une nouvelle crise financière ]
Hervey

19 décembre 2011 22h21

EXCELLENT, VRAIMENT DU BON PAIN. DU VIVANT. BRAVO C’EST RÉUSSI.
Sylvain

19 décembre 2011 23h10

C’est assez rare de vous entendre explorer les explications anthropologiques à la crise (l’homme. une espèce colonisatrice, anthropophage s’il le faut, déterminisme technique, etc…). Un excellent podcast!
oppe75

19 décembre 2011 23h14

Excellente émission qui est une bonne synthèse des billets lus sur ce blog
Maître Dong

19 décembre 2011 23h55

Bravo pour cet bouffée d’air frais, loin de l’ambiance compassée des plateaux TV.

Paul, une précision : quand vous dites qu’on ne peut savoir qu’après coup les sommes nécessaires pour juguler une hémorragie financière, vous citez les 700 milliards de $ de 2008.

Or il parait que le montant réel serait onze fois supérieur : 7 700 milliards de $.
Info ou intox ?
1. Paco76
  
  20 décembre 2011 0h55
  
  @Maître Dong
  7700 milliards $ pour les US seules ?
  Je me souviens du film ‘inside Job’ où l’on évoquait un total de 20000 milliards $…
  En ce moment, les ‘infos’ ou les ‘intox’ …?
  1. Maître Dong
    
    20 décembre 2011 11h13
    
    @ Paco76
    
    Oui, pour les US seules !
    Info reprise par Jon Stewart dans son Daily Show début décembre sur Comedy Central.
    Mais ni par Paul, ni par François sur ce blog, d’où mon doute …
Edmond Dantès

20 décembre 2011 0h54

Je vous ai trouvé formidable ! Vous êtes encore plus pertinent « quand les enfants sont couchés ».
Merci d’avoir replacé l’extrême droite ou elle se trouve; c’est un point sémantique important pour la plupart des gens.
(et méfiez-vous tout de même des puces électroniques, la marque de la bête n’est pas loin).
mc

20 décembre 2011 1h27

Dur dur, les 10 premières minutes c’est vraiment une épreuve a la limite du supportable.
Heureusement la suite est mieux, merci Paul.
1. tata
  
  20 décembre 2011 9h53
  
  Il m’est arrivé de croiser d’autres trucs à la limite du supportable. A chacun ses douleurs apparement.
Di Girolamo

20 décembre 2011 6h43

» Nous sommes dans un système complexe ; nous ne sommes pas assez intelligent pour le comprendre et le programmer , il n’y a pas complot d’une oligarchie , mais il y a des mécanismes en oeuvre »
J’espère ne pas trahir le discours de Paul Jorion en reprenant entre guillemets ce que j’ai cru comprendre en entendant le podcast.

Si je partage cette idée d’improbable complot et de mécanismes en oeuvre , je pense aussi qu’on peut penser qu’on est assez bête pour croire qu’on comprend et…. tenter de comploter.
Je crois aussi que les mécanismes en oeuvre et la complexité qui en est issue , ne sont pas le fruit du hasard mais de choix ou non choix politiques. Que le maintien de cette complexité et de ses mécanismes n’est pas non plus le fruit du hasard ; et que si les choses s’entremêlent , il y a quand même des gens qui poussent dans un sens ou l’autre , en le sachant ou non d’ailleurs.Et que ceux qui poussent les plus forts sont les méchants.
Si la complexité est un état de fait non dépendant de la volonté politique , toutes nos actions ,toutes nos pensées sont de l’ordre du divertissement , puisque nous habitons et vivons un système dont nous ne sommes pas responsable et que nous ne comprenons pas.Ce blog lui même « d’utilité publique » est un passe temps .
A un moment donné ( la complexité a une histoire et le noeud qui se noue devient au final insupportable) il faudra remettre les compteurs à zéro ; ex : ne plus payer les dettes , ex une bonne révolution .
J’ai la naïveté de croire que si nous sommes dans une société produisant du complexe , il nous est possible de devenir intelligents , en renonçant à vouloir indéfiniment comprendre et changer le système complexe , mais en recherchant quelque chose de plus simple ; ou plus humain , ou plus humble ou plus limité etc
Par exemple en terme d’aménagement du territoire rééquilibrer villes /campagnes en créant des unités de vie à échelon plus petit et plus autonome
Par exemple en terme de travail et d’énergie ,inverser les données de la recherche en ne se demandant plus comment produire d’avantage avec moins de main d’oeuvre , mais au contraire comment produire selon nos besoins e étant le plus nombreux possible à être impliqué sur ce travail de production
ETC ETC
jck

20 décembre 2011 7h45

Sur la limite structurelle des 500 commentaires, pourquoi ne pas inclure un forum? (souvent plusieurs débats se lancent dans chaque fils de commentaires dans un joyeux foutoir)
1. jerome
  
  20 décembre 2011 9h42
  
  Bonjour,
  je suis assez d’accord pour ouvrir un forum. Cela permettrait de classer les sujets, de les suivre. Cela demandera en revanche un peu plus de travail de modération afin de garder un forum de qualité. Qu’en penses les chefs ?
  
  Sinon hier soir je me suis surpris à écouter le podcast en entier. J’ai beaucoup aimé cette conversation simple, en contraste avec les habituelles vidéos très sérieuses qui pour ma part sont plus difficiles à suivre.
  1. Sylvain
    
    20 décembre 2011 10h14
    
    Pourquoi ne pas proposer ce chantier à l’agence tous-geeks?
2. miluz
  
  21 décembre 2011 16h28
  
  +1
Cyberpipas

20 décembre 2011 7h55

Debtocratie

Un documentaire bien ficelé sur le cas grec, intéressant.
1. Bruno
  
  20 décembre 2011 13h26
  
  Merci pour le lien! Emission intéressante, mais problème de sous-titrage (traduction).
  
  J’ai trouvé cette version, qui semble ne pas avoir les mêmes soucis (cliquer sur « cc », et choisir le français, par exemple).
2. Hervey
  
  20 décembre 2011 13h29
  
  Merci.
  Je dirai plus, C’EST CE QU’IL FAUT FAIRE.
KriGlo

20 décembre 2011 10h14

Très sympa à écouter…j’ai diffusé…selon mes petits moyens…
kercoz

20 décembre 2011 10h21

Bonne et fraiche intervention.
Pour le concept de « liquidité »…Je vous conseille d’introduire l’unité du « POISEUL » Qui est utilisé en physique pour mesurer la Viscosité Dynamique …etant donné que la variable temps tend vers zero, la viscosité dynamique montre l’irréalité du système (Pour ceux qui comprennent pas , essayez de courrir ds l’eau) .
Vincent Wallon

20 décembre 2011 10h25

Salut le blog.

Ce matin sur LCP info, encore de la bouillie journalistique.

Bon ben avec France Q, y’aura occupation, réquisition, autogestion pour LCP…

Concernant le droit de grève dans les conflits des aéroports, une bonne petite AG populaire avec une chouette occupation des aéroports pour Noël… Miam, miam.
On pourrait empêcher les expulsions de sans pap, ouvrir les frontières sur une grosse fiesta dans l’aéroport.
Pas si mal comme symbole, finalement un aéroport,
Vous me dites si je divague.
karluss

20 décembre 2011 10h45

Ah la blouse blanche rassurante du professeur, le culte de la personnalité a du bon, c’est mieux que les lunettes de soleil ! 😉