Un entretien avec Éric Benhamou. L’article est en ligne.
Prophète de malheur pour les uns, chercheur rigoureux et anticonformiste de la crise pour les autres, Paul Jorion ne laisse pas indifférent. Anthropologue, économiste de terrain, praticien de la finance, blogueur à succès, écrivain prolifique, l’homme « qui avait prédit la crise financière » est devenu une figure incontournable des médias et des colloques émérites pour ses analyses hors cadre et ses attaques ciselées à l’encontre de l’establishment de la « science économique », qui n’a rien vu, rien prévu, rien saisi. On l’aura compris, notre avenir, sinon notre salut, ne viendra pas des économistes, et encore moins des décideurs toujours sous leur influence idéologique. Les thèses de Paul Jorion ont au moins une vertu : créer enfin un nouvel espace de débat sur nos économies.
Pensez-vous que le capitalisme soit réellement au bord de l’effondrement ?
Le capitalisme a toujours été un système instable, car générant sans cesse une concentration du patrimoine qui finit par empêcher la machine de tourner. Le capitalisme ne se nourrit pas de ses crises, comme on l’entend souvent dire, mais il est à chaque crise sauvé par une mobilisation de toutes les énergies et, en premier lieu par l’État, qui a permis jusqu’ici de le remettre à flot. Les économistes y voient des « cycles » alors que le système ne survit qu’à grand renfort de plans de sauvetage successifs.
La suite sur le site de La Tribune.
123 réponses à “LA TRIBUNE, Le système capitaliste s’est laissé piéger par sa propre complexité, mercredi 21 décembre”
AAA-AAA-AAA-AAA !!!!!
On a bien ri hier soir à l’Elysée. «En grande forme et très en verve», selon un témoin, Nicolas Sarkozy s’est épanché devant une quinzaine de parlementaires de l’UMP. Pendant plus d’une heure, il a parlé de l’éventuelle perte du triple A et de ses conséquences sur son entrée en campagne, de l’UMP dont le projet 2012 ne doit surtout pas lui «attirer des ennuis», du pitoyable Hollande qui prétend forcer la main de Merkel alors qu’il n’est pas capable de résister à Eva Joly, de
Marine Le Pen qu’il faut combattre sur le terrain économique plus que sur celui de la morale.
AAA-AAA-AAA-AAA !!!!!
Tout cela alors que tant de gens souffrent dans des conditions économiques qui deviennent terribles !!
Quel personnage dégoutant !!
Mais quel pitre, quel inconscient stupide, quel clown arrogant ce Président !! Quelle honte !!!
http://www.liberation.fr/politiques/01012378735-sarkozy-veut-regler-le-cas-de-cette-folle-de-dati-veut-regler-le-cas-de-cette-folle-de-dati
Il manque simplement de largeur d’esprit.. Il ne voit que des revenus mensuels supérieurs à 50000 euros.. En dessous, ça n’effleure pas sa conscience et ça n’existe pas !!
La leçon de sa vie est d’élargir son esprit !!
Combien de gens gagnent 50000 euros par mois? Combien qui gagent moins de 1300 euros par mois?
Je note qu’en 5 ans de règne, il n’a parlé qu’une fois du pouvoir d’achat pour indiquer qu’il en serait le Président. On connaît le résultat.
Concernant le chômage, c’est encore mieux. Il n’en a jamais parlé, n’en parle jamais et n’en parlera sans doute jusqu’à la fin. Il préfère parler de « l’emploi », même si dans ce domaine également c’est Bérézina à tous les étages.
« Chomeur » et « pouvoir d’achat », ça fait « pauvre ». Les pauvres dont son propre conseiller, le faf Besson, a dit qu’ils étaient victimes d’une « prolophobie », commune dans l’entourage du même Besson, c’est-à-dire ceux que les journalistes intrépides du Figaro ou de C dans l’air appellent les élites.
Accessoirement, le petit roi n’a jamais connu une situation de chômage et jamais eu de problèmes de pouvoir d’achat. Tant que les français n’auront pas compris qu’il faut quelqu’un ayant une situation semblable à la moyenne, et même vers les plus basses parmi celles qu’ils connaissent, les choses ne changeront et ils se retrouveront à applaudir celui qui va leur tondre la laine sur le dos en paradant comme un vendeur de cravates.
bref rien de nouveau il est à la hauteur du peuple de clowns, inconscients et stupides qui l’a élu. Il représente bien la France.
Désolé mais cette dernière phrase révèle encore une grave erreur de jugement dans l’analyse politique sur ce blog qui par ailleurs est d’une grande acuité pour ce qui concerne le système financier.
Questions fort intéressantes : Qu’est-ce que la démocratie ? Qu’est-ce que le populisme ? Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce que la vérité ? Qu’est-ce que la réalité ? Que signifie être humain ? Qu’est-ce qu’une société ?
PS : Quelle est l’erreur de jugement de Paul Jorion ? Selon quels critères ? Quelle est votre analyse politique ? Pourquoi est-celle correcte ? Je ne vois aucune évidence dans votre déclaration.
Et puis grande question ; à quoi sert la vie?
La vie sert à l’Amour (faire le bien dans un monde de brutes), la Sagesse, la Connaissance, la Reflexion, l’Action et la Lumière nouménale éternelle.
Cette dernière phrase ?? Ils ont en plus le tort de négliger les solutions qui s’attaquent à ce cadre, ils créent ainsi le terreau de tous les populismes et mettent en danger la démocratie par leur incurie.
Une erreur de jugement dans l’analyse politique ? …..peut être : « et renient sans vergogne la démocratie par leur féodalisme outrancier a la finance, au cac 40, et a tout ce qui brille »
J’ai bon ?
Le populisme est il un crime en démocratie ou est il tout simplement l’amour du peuple face aux nantis, aux repus de Sarko qui ont ruiné notre pays? Ou alors populisme=démagogie=fascisme?
J’aimerais que BENHAMOU nous donne la définition du populisme. Il semble que populisme est péjoratif dans la bouche de BENHAMOU. Ca sent le peuple, le vulgaire, la sueur, la populace, le lynchage des riches. Bref tout ce qui n’est pas raffiné comme DSK par exemple?
@Efarista
Oui, celle-là… et oui aussi pour la nuance.
JL Morlie dans un billet récent refusait de dissocier le système de ceux qui l’ont produit. Cherchez dans le dernier billet de F Leclerc une quelconque allusion aux hommes en position de pouvoir, on y parle de structures, de système, de banques, des marchés…
P Jorion se désole aujourd’hui que le discours de Toulon de NS n’aie jamais été suivi d’effets, mais dans les commentaires de son billet d’alors beaucoup furent surpris qu’il puisse accorder un quelconque crédit à ce Monsieur.
On ne peut pas savoir quelle forme auront les morceaux du miroir cassé, mais on peut être sûr que chaque débris aura des bords acérés et pourra menacer.
Je me désole ? Vous plaisantez ! Et vos souvenirs de ce que j’ai dit à l’époque me semblent un peu flous. N’ai-je pas dit : « C’est excellent. Mais au cas où ce ne serait pas mis en application dans deux ans, je rappellerai alors que c’est excellent et que ça n’a pas été mis en application » ? On est en trois ans plus tard, et depuis un an, je répète quotidiennement que c’est excellent et que ça n’a pas été mis en application.
@ Clive
Puisque vous appréciez la critique du capitalisme financier de ce blog,
les participants du blog vous seraient éternellement reconnaissant
si vous aviez l’immense bonté de nous expliquer
l’apport fondamental de Sarkosy dans l’oeuvre de son dépassement.
Merci d’avance.
Nous comptons sur vous.
Peut-être. Mais il a été élu: 1) A ce titre, il est respectable. 2) les Français ont donc eu ce qu’ils méritaient.
De la démocratie!
Eh oui!
Pas faux
mais pas gai .
J’aime le raisonnement cynique de Bruno : 1) Sarkozy a été élu, il est respectable 2) les français ont ce qu’ils méritaient . Votre deuxième proposition est péjorative, elle sous-entend que les français sont des veaux qui se sont fait avoir en élisant un escroc. Peut-on respecter le choix d’un veau ?
Exemple de fausse complexité imbécile, ce raisonnement de M Benoist Apparu, ravi de a crèche number one et accessoirement ministre du logement :
Apparu juge « stupide » un blocage des loyers
Le Point.fr – Publié le 20/12/2011 à 09:29 – Modifié le 20/12/2011 à 09:34
Le secrétaire d’État au Logement estime que la préconisation de François Hollande produira l’effet inverse de celui souhaité.
La proposition de Michel Sapin, chargé du projet du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, de bloquer les loyers dans les zones ou le marché est tendu est « stupide », a estimé, mardi, le secrétaire d’État au Logement, Benoist Apparu. « Cette préconisation-là est totalement stupide. (…) Ce n’est pas réaliste, parce que ça produira l’effet exactement inverse de celui souhaité », a affirmé le responsable politique sur Radio Classique.
Les propriétaires ne feront plus de travaux dans les logements et investiront ailleurs, a fait valoir Benoist Apparu. « Quand vous avez un propriétaire qui gagne comme rapport locatif 800 euros par mois et que vous lui dites non ce n’est plus 800 euros, c’est 700 euros, est-ce que vous croyez vraiment qu’il va continuer à faire des travaux dans son logement ? » a-t-il demandé. « En outre, le propriétaire va dire je vais vendre mon logement et investir mon argent ailleurs. La conséquence sera catastrophique », a-t-il prédit.
Michel Sapin a proposé, lundi sur France Inter, de « bloquer » les loyers dans « les zones de France » où le marché locatif « est extrêmement tendu ».
Réponse : c’est tendu car c’est là qu’il y a du travail, or c’est là que les ouvriers et leurs familles, y compris ceux du bâtiment, ne trouvent plus à se loger décemment, sans parler des étudiants qui dépendent des grands centres universitaires.
Les travaux dans les logements ? Quelle mascarade !! C’est un « raisonnement » idiot : 1) ils devront faire des travaux s’ils ne veulent pas être propriétaires de ruines 2) ils sont obligés de les faire par la loi 3)qu’ils vendent à des prix inférieurs car cela ne peut plus continuer comme ça, il y a, Mossieu le Miniss du log’ment, des centaines de milliers de mal logés ou sans abris dans ce pays.
Le très intelligent Benoist Apparu avait déjà qualifié de scandale désastreux la loi de 1948 qui a plafonné les loyers après la seconde guerre mondiale et permis à des millions de sans abris(du fait des destructions et du manque de travail) de se reloger.
On ne peut pas avoir (sauf à être un thatchérien fou et provoquer des subprimes tous les 10 ans) le beurre (être propriétaire d’un appartement), l’argent du beurre (un locataire) et le sourire de la cremière (des pauvres qui se font tondre ou restent sous les ponts à cause de la spéculation et qui en plus seraient d »accord avec tout ça).
Monsieur Apparu a peur pour l’emploi dans le logement ou bien a peur pour les investisseurs dans le logement (plutôt ça), il n’en a rien à cirer des gens qui habitent dans ces fameux logements spéculatifs alors que le logement social est en panne totale et que Mossieu Apparu fait des promesses de logements à moitié sociaux pour loger la classe moyenne, des promesses aux imbéciles qui veulent bien le croire.
Je suis sûr qu’il donne de temps en temps aux pauvres, qu’il est fier de ce qu’il fait. On a là un stalinisme à l’envers. Avec des gens pareils, il n’y a pas 36 solutions…
@ Bruno
il a été élu:
1) A ce titre, il est respectable. …non
2) les Français ont donc eu ce qu’ils méritaient….non, je connais aucun peuple « mauvais » qui puisse mériter cela..
Cela questionne surtout sur, le diktat de l’image, du fond subordonné à la forme, de l’information, de l’éducation et de la culture. Enfin bref de la réalité du socle de la démocratie.
@Toutouadi
Conprenons-nous bien: il est respectable au titre d’avoir été élu (sinon: quid de la démocratie?). Cela ne veut pas dire qu’il est respectable pour l’ensemble de son comportement (pour utiliser un terme générique).
Si vous avez raison pour le reste de votre raisonnement, pourquoi diable les Français l’ont-il élu? La question est intéressante. Je me la pose.
Nota: je tiendrais le même raisonnement avec n’importe quel(le) « prétendant(e) au trône » ayant réussi à se faire élire à la tête de la Vème République.
Heu… Petite rectification.
Peut-être. Mais il a été élu par 52% des Français: 1) A ce titre, il est respectable. 2) 52% des Français ont donc eu ce qu’ils méritaient.
Ouf, je n’ai pas besoin de m’auto-flageller.
@Ponzi
En supposant que les Français soient « des veaux » (comme le considérait De Gaulle): ce sont les veaux qui doivent être respectés, par leur choix collectif. Pas plus, pas moins.
J’ai cru comprendre -par le peu de relations que j’ai en Allemagne-, que les Allemands se demandaient peu de temps après les élections, comment les Français avaient bien pu élire Monsieur Sarkozy au poste suprême…
Bonjour,
@ Bruno
Il a été élu sur nombre de mensonges, en cela il n’est pas respectable…
Cordialement.
@ klaki
…Il a été élu sur nombre de mensonges, en cela il n’est pas respectable…
faux à 52 % je dirais !
il avait qd même dit qu’il épargnerait les riches, car « mieux vaut qu’ils restent chez nous », et que si on augmentait les impôts sur les riches, et ben, ils se barreraient eux, les riches. Il l’a dit ça ou pas ? évidemment qu’il l’a dit, la couleur était annoncée. Moi je trouve pas du tout qu’il a menti pd sa campagne.
alors les français sont des veaux ?
je pencherai pour dire que les médias sont des veaux, et que sarkoso a gagné surtout par défaut, ohhh c’est beau ça rime
@ Ponzi:
Fausse complexité imbécile vraiment ?
En Suède les loyers sont contrôlés. Qu’observe-t-on ?
Les files d’attente pour obtenir un appartement situés au cœur des grandes ville s’y étalent sur plusieurs dizaines d’années (on parle de 30 à 50 ans). Les locataires en place conservent leur logement le plus longtemps possible puisqu’ils bénéficient de bas loyers, préférant sous-louer (souvent illégalement) leur appartement avec un bail de courte durée plutôt que de le perdre, même s’ils ne comptent pas l’habiter dans un futur proche.
Du coup, les nouveaux arrivants sur le marché du logement (principalement les jeunes et les étrangers) ont de grandes difficultés à se loger.
Bien entendu les propriétaires (et les agences de location) exploitent cette pénurie en demandant aux locataires des versements annexes (souvent illégaux) ou sélectionnent leurs locataires sur d’autres critères que le prix (critères ethniques par exemple).
Enfin, les très nombreux locataires qui ne parviennent pas à mettre la main sur un bail de longue durée se voient obligés de multiplier les sous-locations et les déménagements.
Quant à la loi de 1948 qui a permis à de nombreux sans-abris de se reloger, elle était accompagné d’une politique de construction très volontariste: Expropriations en cascade et multiplication des chantiers de reconstruction. Un peu d’ailleurs à la manière d’un Haussman qui a détruit des quartiers entiers (via expropriations) pour reconstruire plus haut. Le problème aujourd’hui, c’est qu’on construit là où il y a de la place, et pas là où sont les gens; de ce point de vue, un contrôle des loyers ne changerait strictement rien à la situation précaire de beaucoup de locataires…
A Sylvain. Ces gens en Suède ne subissent pas des marchands de sommeil, ne dorment pas dans les rues, dans des hotels miteux. Et quand bien même il y aurait quelques débordements, le prix du marché reste bien inférieur partout et cela permet à tout le monde de se loger même un peu plus loin de la capitale (les prix sont limités en Allemagne et cela marche très bien). Ici les prix deviennent indécents à plus de 50 km de Paris, le logement social est inexistant, ce qui ne doit pas être le cas en Suède. L’état français favorise sciemment la spéculation sur les loyers pour pousser les investisseurs vers ce secteur, au détriment des locataires potentiels, une vraie bulle locative quoi et qui est en train d’exploser. Je préfère la possibilité du choix suédois à l’impossibilité de vivre à la française. Ce n’est pas une préférence mais c’est la nécéssité qui fait loi. En 1948 ces gens étaient aux tickets de rationnement, sans emploi et vous osez vous associer à des critiques contre cette loi d’urgence nationale ? Sur quelle planète vivez-vous ? Avez-vous des voisins ?
@ ponzi:
Le problème de l’augmentation des loyers en région parisienne vient du fait qu’il n’y a pas assez de logements. De ce point de vue, c’est une illusion de croire qu’un plafonnement des loyers fera disparaître comme par magie les marchands de sommeil et les gens qui dorment dans les rues et les hôtels miteux.
Il y a une pénurie de logements à Paris et dans la petite couronne, et le plafonnement des loyers ne fera pas disparaître comme par magie cette pénurie. Et cette pénurie continuera à être exploitée par certains, tant qu’à Paris on refusera de construire des immeubles dépassant une certaine hauteur et qu’en petite couronne les maires feront la loi chacun dans sur leur territoire confetti.
Cherche oligarque pour savoir s’il s’aime lui même et si sa vie lui plait.
Cher Paul, je vais m’inscrire franchement en faux contre votre billet:
1.
« Les décideurs, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, [seraient] enfermés dans un cadre classique, étroitement délimité par la « science » économique moderne » ?
Mais vous n’y êtes pas du tout ! Ils s’en fichent complètement, de la théorie et de la rationalité! Ils développent un discours idéologique destiné à servir et assurer certains intérêts, en bourrant le crâne des populations. Comme vous le dites très bien par ailleurs, leur discours n’est pas comparable à celui de l’ingénieur, qui traite une réalité physique en-dehors de tout intérêt ou conflit social: le pont va-t-il tenir ou s’écrouler?
En conséquence les politiques actuelles ne sont ni folles ni irrationnelles. Simplement elles n’ont pas la rationalité qu’elles prétendent avoir. Leur réalité et leur rationalité sont de satisfaire la prédation sociale et de classe. Le reste, ils s’en fichent.
Leur seul problème, c’est d’évaluer s’ils disparaissent ou pas, et cela, ils n’ont pas un intérêt rationnel à le faire à tout moment, ils le feront quand ils sentiront le vent du boulet de canon à leurs tempes. À ce moment-là, leur pouvoir de nuisance sera multiplié par leur volonté de survie (qui n’est en rien sollicitée à ce jour), et ils seront prêts à « tout changer pour que rien ne change » (Le prince Satina dans Le Guépard de Lampedusa).
En attendant, accumuler les preuves de leur irrationalité nous fait plaisir, nous est certes indispensables, mais n’a pas de poids immédiat dans le conflit.
2,
Deuxièmement, je ne crois pas à la valeur heuristique de la complexité, je veux dire la complexité essentielle, la complexité platonicienne.
Il y a une complexité ingérable dans tout système à bout de souffle. Il y a une complexité ingérable pour tout pouvoir incapable de tenir la barre, il y a une complexité ingérable pour tout système en perdition, pour tout empire finissant, pour toute civilisation en effondrement.
Il y a une impasse croissantiste dans la complexité des programmes informatiques financiers en cours.
Mais « la » complexité en soi n’est pas le problème.
Le seul problème, @Mr Leboutte, ce n’est vraiment pas s‘ils disparaissent ou pas, c’est ce qui disparait, ou pas!
Car tant pis si c’est avec eux, comme tant mieux sans eux, comme vous incitez!
Il n’y a pas de complexité « ingérable », dans votre discours, qui détache tous attachements, justifie tous asservissements avant qu’ils ne puissent disparaître…
Une amante russe disait:
« Je n’aime pas tel professeur de mathématique dans l’université française…
Au lieu de dire « tout disparait », il disait « tout dispare » … ».
En effet, il était à l’Est!
Pour ainsi dire « à l’Ouest ».
« Cher Paul, je vais m’inscrire franchement en faux contre votre billet »
Quelle impatience ! Ne serait-ce pas plus prudent d’attendre de l’avoir lu ?
@Paul J.
Quand vous parlez de cette notion de ‘cadre’, que je comprend bien (ou presque !),
pensez-vous au même ‘cadre’ que Frédéric Lordon évoque souvent ?
Merci
Cher Paul, qu’est-ce qui vous fait dire qu’il ne l’a pas lu? Ne serait-ce pas vous qui n’auriez pas été assez clair??
Maintenant il a pu le lire, mais au moment où « il s’inscrit en faux » contre ce que j’avance, le texte n’était pas disponible et seuls Éric Benhamou et moi connaissions la teneur de l’entretien.
« Leur seul problème, c’est d’évaluer s’ils disparaissent ou pas, et cela, ils n’ont pas un intérêt rationnel à le faire à tout moment, ils le feront quand ils sentiront le vent du boulet de canon à leurs tempes. À ce moment-là, leur pouvoir de nuisance sera multiplié par leur volonté de survie (qui n’est en rien sollicitée à ce jour), et ils seront prêts à « tout changer pour que rien ne change » (Le prince Satina dans Le Guépard de Lampedusa). » (Leboutte, le 20-12 à 21h56)
Je pense en effet que c’ est bien LA seule préoccupation des « dirigeants » en place.
Et qu’ ils seront prêts à TOUT pour ne pas perdre leur confortable position.
Rien d’ autre ne les effleure.
Paul, « billet » signifiait dans mon esprit votre mot sur ce blog (qui me semble avoir été modifié depuis que le lien pour La Tribune y est donné), pas votre article que je n’avais effectivement pas lu, ce que je viens de faire. Je continue à penser que la complexité, réelle, est plus de l’ordre de l’inévitable manifestation d’un système finissant que de celui d’une cause première, si j’ose dire.
Mais peu importe. J’ai surtout un malaise, un questionnement, que je pourrais tenter de formuler autrement.
Les critiques faites à la pensée économique officielle sont nécessaires et légitimes. Elles sont anciennes aussi et leur représentation dans le débat est d’une importance variable selon la période. Aujourd’hui, elles sont très présentes, tant dans l’édition que dans les médias, papier, radio, télévision et internet.
Est-ce que c’est leur pertinence intrinsèque qui les fait se répandre? Sans doute que non! Cette pertinence varie peu, il y a donc autre chose.
Il y a une une « autre chose » qui agit. C’est elle qui fait que La Tribune vous juge incontournable, ce dont je suis très heureux. Comment la nommer? C’est un rapport de force historique, sans doute. C’est « la pédagogie du réel » – moi qui ai été enseignant, j’aime bien cette formule, qui parle d’une pédagogie plus forte que celle des pédagogues. Mais « le réel »? Est-ce la lutte des classes? La souffrance sociale? La destruction de l’avenir?
Et le rire de Christine Lagarde…, cela fait deux ans et demi…., une paille!
Un rire insupportable, à la radio, quand elle se dénonçait sauvée entre quelques-uns…,heureuse de penser que cela serait « pour toujours » pour de bien plus nombreux.
J’ai eu honte, ainsi étant ma représentation, cette présence en cette dame!
En cadre était-elle, tellement heureuse, et on ne pouvait pas lui en vouloir!
Qui clive?
zenblabla, utilisez-vous le traducteur automatique de Google ? Changez-en !
Mais, non, ça vient du pseudo, qui est un programme à lui tout seul…
Mais il n’y a nul besoin de se comprendre:
C’est le principe même de la confiance…., si elle est effective.
La confiance, par exemple en Google, elle se vérifie ou pas tandis qu’elle peut s’accorder d’avance, et tant pis en attendant si ce n’est pas le cas.
Je suis un simple auto-convaincu de mes propos, et les délivre pour simple histoire d’expression.
Se comparer la comparaison, c’est un ennui qui se passe, en plus ennuyeux, de mares aux monstres….
Quand on doit effacer des couvertures et des affiches, pour ne pas choquer les destinataires, l’instantané photographique qui se pare de trop de valeurs dites de luxe, en matériaux appelés précieux, il peut être permis aux individus ne partageant pas le même goût, jusque dans la réalisation effective de l’ornement multiple, que ce soit par raison pure ou par simple manque de moyens financiers, de douter de la qualité de la porteuse desdits attributs en tant que représentante avisée et équilibrante des intérêts du plus grand nombre, n’est-il pas?
Ceci étant dit, le FMI comme les banques centrales, déchirent les apparences d’institutions représentatives par les faits, refusant des voix au chapître, exigeant des participations sans garanties ni contreparties, quand l’empereur gémellaire tonne et fait mander ses ducs et princes en percepteurs armés d’exigences plus que d’accords à caractère synallagmatique, la fuite en avant et l’appel aux armes multiformes devient le symptôme final d’un trône qui par pesanteur extrême a dissous l’assise même de son existence..
Trop haut, et mal fondé, de quoi servira-t-il, d’arroser le dépotoir du sang des illusions maxicentrées ? Que de hâter la déconfiture, du particulier au général, comme ce pauvre empereur siamois, qui se couperait bien une tête dans sa gémellaire insatisfaction, si ne savait en mourir au mieux, peut être, perdre l’essence même de son caractère méta-idendititaire.
Il n’est pas d’unité adéquate, ni en siècles, ni en péta-unité de compte monétaire, pour mieux rendre compte de finalités devenues absurdes en perspective, depuis le champ de vision de l’individu, jusques aux visions éthérocomplexes des géants de la bulle-terre..la tête rongées par la gangrène des surdésirs et des épuisements de forme, les pieds et les organes frappés d’anémie galopantes, cette stase mortelle nous appelle d’un discret sourire, dans le rêve de nos nuits d’hommes..et puis au réveil, souvent l’amnésie.
Sur les notions de « cadre » et de « décideurs »:
On touche au concept d’ » ORGANICISME » qui octroie au système l’ émergence d’une autonomie en tant qu’entité existante sinon vivante .
Ces thèses sont séduisantes qui placent a un niveau superieur de complexité une créature faite de cellules humaines.
Mais , en ce cas , il semble normal que cette « créature » ait la vue courte , puisque la moyenne des durées de vie des « décideurs » a leur poste operationnels ne dépasse guère 2 ou 3 ans ;
Par la meme analyse , on peut dire que résultante de leurs intérets ne peut que s’éloigner de l’interet moyen des individus …
POur faire court , on voit le danger d’un organisme détenant le pouvoir (de nuire) qui n’ a d’interet que SON interet immédiat , meme si a terme il détruit ses esclaves et par là meme sa propre existence
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organicisme
///Aujourd’hui, le monde a changé. L’épuisement de la planète, la fin des dynamiques coloniales, le surendettement des économies occidentales, l’émergence de nouveaux concurrents limitent considérablement les marges de manoeuvre. Mais, surtout, le système capitaliste s’est laissé piéger par sa propre complexité///
Paul Jorion cite souvent l’épuisement des ressources comme une des causes de l’effrondrement.
A mes yeux c’est la principale, et en terme de complexité, le système énergétique s’y est fait aussi piégé.
Ce qui est désolant, c’est de voir qu’aucune réaction n’est lisible à son sujet, je reste persuadé que c’est en partant d’une réflexion au sujet de l’épuisement des ressources qu’on trouvera les solutions.
C’est de cette manière qu’on sortira du cadre
Selon vous, les décideurs font donc une erreur de diagnostic ?
Non, ils ne vivent pas dans le même monde que leurs administrés.
Pour eux :luxe, paillettes, rolex,….ect
Pour nous : austérité, chômage, impôts, fins de mois difficiles, …..ect
Un article ce matin dans un journal grecque sur les revenus et biens immobiliers des 48 membres du gouvernement papadimou.Les revenus moyens annuels par tête de pipe 323.873 euro et 10 biens immobiliers (maisons, appartements, terrains,….).
Et malgré tout les mesures d’austéritées, les augmentations de taxes directes et indirectes, le déficit de cette année devrait être de 11%.
C’est pour cela que ces messieurs se réunissent aujourd’hui pour décider, d’une probable diminution des retraites complémentaires de 10 a 25% et de l’augmentation de l’électricité.
Les conséquences de ces mésententes eropéennes sont graves :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/12/20/04016-20111220ARTFIG00546-la-zone-euro-se-met-sous-tutelle-du-fmi.php
Hors sujet, quoique, y’a du fil rouge dans l’air.
Des nouvelles d’Egypte :
Le combat des égyptienNEs est celui de toutE unE chacunE sur cette planète.
Pourquoi Paul Jorion ne dit rien des journalistes complice du système capitaliste à la brigitte Jeanperrin:: http://vanessa-schlouma.blogspot.com/2011/12/brigitte-jeanperrin-fait-le-sav-de-mr.html
OUi, pourquoi?
OUI, Paul Jorion a-t-il quelque chose à CACHER quand il s’ABSTIENT SOIGNEUSEMENT de nous parler des journalistes complices du système capitaliste ? NOUS VOULONS SAVOIR !
terrible cette technique DU MIROIR.
P’têt parce qu’il cherche pas des boucs émissaires, mais des solutions.
« La négation d’une vérité se construit sur la peine des autres » Skalpel
A Vincent : d’accord! et aussi sans doute qu’il n’est pas un tenant de la thèse du complot, mais plutôt de la thèse systémique?
Dernièrement sur france culture, je trouve que P Jorion a été assez virulent envers les « experts » et sa critique englobait certains journalistes il me semble.
« Pourquoi Paul Jorion ne dit rien des journalistes complice du système capitaliste à la brigitte Jeanperrin:: http://vanessa-schlouma.blogspot.com/2011/12/brigitte-jeanperrin-fait-le-sav-de-mr.html
OUi, pourquoi? »
———–
« Brigitte Jeanperrin, coucou capitaliste à France-Inter »
Bernard Maris (onc’ Bernard) dans Charlie Hebdo
Delphin
Il est déjà si difficile de passer dans les médias caisses de résonance, inutile d’en rajouter
« Le capitalisme a toujours été un système instable, car générant sans cesse une concentration du patrimoine qui finit par empêcher la machine de tourner. »
Faux, le capitalisme aboutit à une création de richesses nettes… Après on n’oblige personne à acheter les saloperies qui sont à vendre.
Pourriez vous préciser s’il vous plait ?
Richesses nettes = tas de billets de banque ou saloperies ou autre chose ?
Merci
Oui, je suis tout ouïe et curieux.
richesse nette = valeur des actifs – dette.
@hatoup
Et elle définit quoi votre équation dans la vie des gens ? P’têt qu’avec des exemples, mon incommensurable ignorance aura une chance d’être dépassée.
J’vous la ré-écrit comme je la comprends (pas) : « richesse nette = ACTIF – PASSIF » à ben super, me v’la renseigné. y’a quoi dans les colonnes actif et passif ? On est sûr d’y prendre tout en compte ? Et la richesse nette, elle va à qui ? Selon quelle répartition ?
@ hatoup
Vous confondez capitalisme et économie de marché.
Lire Le capitalisme à l’agonie p. 27 et suiv. ou ici
Le capitalisme sans économie de marché c’est comme le suppositoire sans l’anus. Personne n’irait se mettre un suppo dans l’oeil, personne n’irait risquer son capital dans une économie dirigée.
Mais l’économie de marché peut très bien en passer par d’autres chemins que le capitalisme , comme l’anus peut très bien se passer du suppositoire .
C’est d’ailleurs un signe que son « propriètaire » se porte bien .
@ hatoup
Et le capitalisme d’Etat que l’on connais généralement sous l’appellation de ‘régime communiste’?
C’est du capitalisme sans économie de marché… 😉
Pourquoi faux ? Création de richesses et concentration parallèle du patrimoine ne sont nullement incompatibles. Le problème que pointe Paul Jorion est, me semble-til, le fait que cette concentration finit par assécher les ressources nécessaires au bon fonctionnement de l’économie.
il suffit de produire soi même des richesses pour retrouver des ressources, évidemment si ta production est « 0 » (que tu ne sais même pas planter un radis) tu as un problème…
Donc selon jorion si ma production est ou vaut 0 on doit me redistribuer de quoi « alimenter » la machine… Du pain et des jeux… On voit où cela les a mené.. C’est bien… Sur mon salaire qu’il soit 5 ou 5000 rien ni personne ne m’oblige à acheter ce qui est produit… ainsi je laisse à Madame de loreal ses magnifiques produits, à Mr Peugeot ses magnifiques voitures (je vais à pied) et je ne m’en porte pas plus mal…
Tant qu’il et qu’elle arrive à trouver des couillons pour acheter au prix demandé pourquoi devraient-ils s’en priver ?
« Le problème que pointe Paul Jorion est, me semble-til, le fait que cette concentration finit par assécher les ressources nécessaires au bon fonctionnement de l’économie. »
Les philosophes grecs savaient comment résoudre le problème, il faut s’en inspirer :
« Pendant un repas, on lui jeta des os comme à un chien ; alors, s’approchant des convives, il leur pissa dessus comme un chien. »
C’est la seule et unique méthode valable…
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20111221trib000672728/le-systeme-capitaliste-s-est-laisse-pieger-par-sa-propre-complexite.html
Ne pas attendre le salut des financiers, en effet. Ne pas (ne plus) déléguer la pensée. Paul Jorion le rappelle au début de l’entretien; je le « traduis » ainsi, au risque de déformer la sienne: que nous le voulions ou pas, ce système, basé exclusivement sur la convoitise et la cupidité, est voué à disparaître. Parce que, événement inédit depuis son apparition sur terre, l’homme est confronté aux limites de sa planète « André Lebeau, « L’Enfermement planétaire, Le Seuil, 2008). L’enjeu est de survivre à ce système que je qualifie de Grande Prédation: des hommes à l’égard de la nature, et des hommes entre eux (l’homme est un homme pour l’homme!). Si nous ne faisons rien, aujourd’hui, lui succédera le Grand Effondrement. Celui de la vie dans les océans est annoncé d’ici à 2050. Quant au climat, il est déjà trop tard pour limiter le réchauffement à 2,5°. Enorme, et jamais vu de mémoire d’homo sapiens. Tous les jours, ce système ne se maintient de façon schizophrénique que par la peur (revenus, emploi, sécurité…) et les frustrations qui sont sa substance même, alimentées par la publicité lobotomisante (la nouvelle crème dessert…). Alors que partout, des initiatives très concrètes prouvent à quel point, si nous le voulons, il y a une alternative: l’intelligence, l’imagination au service de la fraternité. C’est quand même plus exaltant que rassurer les marchés, non?
PS: Le premier commentaire à l’adresse de Paul Jorion sur le site de La Tribune est édifiant: taisez-vous, vous ne créez pas de richesse!
« Système schizophrénique » : oui ! oui !
– Aujourd’hui, magnifique publicité sur le site du Monde pour habit rouge de Guerlain, où l’on voit un cheval qui s’ébroue
– Alors que nous traitons la nature avec mépris, que nous cantonnons les animaux dans des batteries, insérons des gênes n’importe comment dans les semences, qu’il n’y a quasiment plus nulle part d’animaux sauvages. Que nos multinationales piratent l’ADN qui existe dans la nature en y insérant une virgule et en posant un brevet sur cette ADN modifiée.
La famille Guerlin possède peut-être une île avec des chevaux sauvages? Des « purs-sangs » en liberté, sélectionnés pour leur beauté naturelle et leur prix…
Je plaisante, bien-sûr.
Commentaire sur le site de La Tribune qui m’a bien fait rire ce matin :
Monsieur JORION, c’est vrai ! Vous devriez vous mettre à fabriquer des smart phones, ou à élaborer des produits financiers complexes…sinon vous ne servez à rien. Je pense que vos 300.000 visiteurs en seront d’accord.
Personnellement quand je lis « il n’y a pas de concentration des richesse », je sors mon revolver…Quand la réflexion est jugée inférieure au simple fait de « faire de l’argent ». Symptomatique de notre société.
Une trop grande division du capital ?!!?!
Exactement le contraire de la répartition, comme concept…
Il n’y a donc pas de modérateur sur le site de la tribune ?…
Effectivement, je confirme, j’ai essayé de lire l’article se matin vers 8h, il n’était pas disponible, donc ceux, qui parle sans avoir lu, sont des cancres.
De mon côté, le passage, qui me semble le plus conséquent de cet article est bien ce qui suit
« (…)des économistes ne traite pas le fond des problèmes et les réponses ne viendront pas de la «science» économique. Certes, nous n’en sommes pas encore à « l’écoeurement » dont parle le philosophe Jean-Claude Michéa, qui permettrait enfin de réfléchir au cadre dans lequel nous sommes tous enfermés. Du coup, on continue de penser comme si nous étions dans les années 1980. C’est pour cela aussi que peu d’idées nouvelles émergent malgré la crise. »…Et c’est bien pour cela, que ces élections de 2012 seront encore un vrai fiasco, ou peut-être, si les consciences s’éveillent, ce que je souhaite, du fond de mon coeur et mon âme, n’auront plus lieu d’être, du moins dans le cadre et la forme habituelle, qui nous est imposée depuis si longtemps
Eric Benhamou : « Le changement peut-il venir du jeu démocratique ? »
Paul Jorion : « Les élections ne feront aucune différence »
Di Girolamo : » on ne peut pas parler du cadre, ou « nouveau » cadre économique sans parler du cadre ou « nouveau » cadre politique : le système d’élection en alternance pour des partis c’est le cadre politique du cadre économique .
Fondamentalement nous n’avons pas d’abord besoin d’une nouvelle constitution économique , mais d’un nouveau cadre réellement démocratique . Si les partis politiques ne peuvent rien faire et sont impuissants c’est parce qu’ils font partie d’un cadre politique en correspondance parfaite avec le cadre économique. «
Eric Benhamou : « Le changement peut-il venir du jeu démocratique ? »
Paul Jorion : « Les élections ne feront aucune différence »
En fait on a un jeu à quatre: Oligarchie financière, Media, Pouvoir politique, Société desCitoyens, O.M.P.S.
Au nom de la mondialisation en 1980 l’oligarchie financière ayant pris le contrôle des media , du pouvoir politique a imposé sa vision conservatrice néolibérale, aux USA dès 1980.
Au fur et à mesure de l’exacerbation des dégats du néolibéralisme et de l’essor d’Internet, une partie des media, des partis politiques et des citoyens réagit: montée de la Gauche en Amérique latine dans les années 90 et 2000, révolutions ambigës dans le monde arabe, refus des politiques néolibérales en Asie et en Russie après la crise de 1997 et 98.Aujourd’hui c’est au tour de la Gauche européenne de sortir du néolibéralisme particulièrement en France et en Allemagne.
Pour ce faire il faut s’appuyer sur l’hétérodoxie économique et ne pas fantasmer sur la table rase en politique.
http://www.regards.fr/politique/jacques-genereux-il-faut-reprendre
http://www.atterres.org/page/manifeste-d%C3%A9conomistes-atterr%C3%A9s
Les politiques de rigueur vont détruire l’Eurozone, par Simon Tilford and Philip Whyte (VO)
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3129
Pour sauver l’Europe, la BCE doit monétiser, par Ambrose Evans-Prichard
http://contreinfo.info/rubrique.php3?id_rubrique=55
En période de trappe à liquidité, la monétisation n’est pas inflationniste (Krugman)
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10676
Nécessaire contrôle des mouvements de capitaux (Gilllian Tet, FT – Bank of England)
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10673
Merkel a tort : ce ne sont pas les déficits publics qui ont provoqué la crise mais l’excès de crédit bancaire (Robert Sidelsky, Project Syndicate)
http://www.project-syndicate.org/commentary/skidelsky48/French
Willem Buiter : récession et chômage seront la nouvelle normalité en l’absence d’une méthode de désendettement du privé et du public qui s’affranchisse des règles du marché (via FT Alphaville – Note CI)
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10672
le « jeux » est à quatre ,cinq six etc composantes ….
http://www.fiscalite-environnementale.net/article-comment-l-ecologie-explique-la-crise-93143270.html
… complexité qui fait que « Le changement viendra de partout et par des manifestations où on ne l’attendra pas forcément » (ci dessous juan nessy)
Ce changement ira vers la simplification : ce qui sera insupportable sera élagué .
De deux choses l’une : ou cet élagage se fera « naturellement » par la force des choses » parce qu’un caillou qu’on jette retombe ( attention à la tête de ceux qui seront dessous)
Ou nous le mettrons en place nous mêmes ;
condition de possibilité : on arrête le « jeu » démocratique ( les mots sont parlants) et on crée un outil politique formaté pour ce type de travail
Paul Jorion : « Les élections ne feront aucune différence »
Pour ceux qui ne font aucune différence entre Gauche et Droite , un aperçu de la Droite républicaine US: disparition des impôts progressifs sur les riches donc disparition des services publics pour tous avec au bout le carré infernal de la Droite conservatrice: politique néolibérale, donc aggravation très forte des inégalités, de l’endettement public (contre révolution fiscale ) et privée (toujours plus de spéculation) et donc de la crise.
http://www.bastamag.net/article1999.html
On peut penser que les manifestations un peu massives seront alors réprimées à la mitrailleuse.
Il y a une autre solution c’est de voter pour empécher l’application de ces programmes pourris de la Droite.
Bien sûr qu’il y a une différence entre politiciens professionnels de gauche et de droite.
A gauche, des maillots rouges, à droite des maillots bleus.
Puis après la mi-temps, c’est l’inverse.
Le jeu reste le même: occuper le peuple,
pour qu’il ne s’occupe pas lui-même de ses affaires.
Le changement viendra de partout et par des manifestations où on ne l’attendra pas forcément
Vous devriez jeter un oeil sur « 555 jeudi rouge » qui dit sous forme de thriller, (téléchargable gratuitement.)…la même chose que Paul JORION !
Effets pervers du « casino financier », effets pervers de l’accumulation de richesses aux mains de quelques un, effets pervers de la complexité injuste des prélèvements fiscaux ETC…ETC….
LE POUVOIR DES FABLES
A M. De Barillon (a)
La qualité d’Ambassadeur
Peut-elle s’abaisser à des contes vulgaires ?
Vous puis-je offrir mes vers et leurs grâces légères ?
S’ils osent quelquefois prendre un air de grandeur,
Seront-ils point traités par vous de téméraires ?
Vous avez bien d’autres affaires
A démêler que les débats
Du Lapin et de la Belette :
Lisez-les, ne les lisez pas ;
Mais empêchez qu’on ne nous mette
Toute l’Europe sur les bras.
Que de mille endroits de la terre
Il nous vienne des ennemis,
J’y consens ; mais que l’Angleterre
Veuille que nos deux Rois se lassent d’être amis,
J’ai peine à digérer la chose.
N’est-il point encor temps que Louis se repose ?
Quel autre Hercule enfin ne se trouverait las
De combattre cette Hydre (1) ? et faut-il qu’elle oppose
Une nouvelle tête aux efforts de son bras ?
Si votre esprit plein de souplesse,
Par éloquence, et par adresse,
Peut adoucir les coeurs, et détourner ce coup,
Je vous sacrifierai cent moutons ; c’est beaucoup
Pour un habitant du Parnasse.
Cependant faites-moi la grâce
De prendre en don ce peu d’encens.
Prenez en gré (2) mes vœux ardents,
Et le récit en vers qu’ici je vous dédie.
Son sujet vous convient ; je n’en dirai pas plus :
Sur les éloges que l’envie
Doit avouer qui (3)vous sont dus,
Vous ne voulez pas qu’on appuie.
Dans Athène (4) autrefois peuple vain et léger,
Un Orateur voyant sa patrie en danger,
Courut à la Tribune ; et d’un art tyrannique,
Voulant forcer les cœurs dans une république,
Il parla fortement sur le commun salut.
On ne l’écoutait pas : l’Orateur recourut
A ces figures violentes
Qui savent exciter les âmes les plus lentes.
Il fit parler les morts (5), tonna, dit ce qu’il put.
Le vent emporta tout ; personne ne s’émut.
L’animal aux têtes frivoles
Etant fait à ces traits, ne daignait l’écouter.
Tous regardaient ailleurs : il en vit s’arrêter
A des combats d’enfants, et point à ses paroles.
Que fit le harangueur ? Il prit un autre tour.
Cérès , commença-t-il, faisait voyage un jour
Avec l’Anguille et l’Hirondelle :
Un fleuve les arrête ; et l’Anguille en nageant,
Comme l’Hirondelle en volant,
Le traversa bientôt. L’assemblée à l’instant
Cria tout d’une voix : Et Cérès, que fit-elle ?
Ce qu’elle fit ? un prompt courroux
L’anima d’abord contre vous.
Quoi, de contes d’enfants son peuple s’embarrasse !
Et du péril qui le menace
Lui seul entre les Grecs il néglige l’effet !
Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ?
A ce reproche l’assemblée,
Par l’apologue réveillée,
Se donne entière à l’Orateur :
Un trait de fable en eut l’honneur.
Nous sommes tous d’Athène en ce point ; et moi-même,
Au moment que je fais cette moralité,
Si Peau d’âne (6) m’était conté,
J’y prendrais un plaisir extrême,
Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant.
Source : Abstemius, emprunté à l’anecdote de l’apologue ésopique de L’Orateur Démade
(a) La mission de Paul Barrillon, envoyé comme ambassadeur en Angleterre, fut de rallier le souverain britannique à Louis XIV
(1) allusion à l’Hydre de Lerne dont les têtes repoussaient après avoir été coupées.
(2) soyez content de, prenez plaisir à
(3) dont l’envie doit avouer qu’ils…
(4) selon la commodité de la versification
(5) en employant une prosopopée, c’est à dire qu’il utilise une figure par laquelle il donne la parole à un défunt ou à un personnage allégorique …
(6) non le conte de Perrault paru en 1694, mais celui qui est évoqué dans Le Malade imaginaire, ou celui qui termine les Nouvelles récréations et joyeux devis de Bonavenutre des Périers, D’une jeune fille surnommée Peau d’Âne et comment elle fut mariée par le myen que lui donnèrent les petites fourmis
Quelques chiffres à l’attention de Bruno et à tous ceux qui nous disent que nous sommes responsables de la crise car nous élisons nos dirigeants :
Notre « Cher leader » a recueilli 11 448 663 suffrages au 1er tour de l’élection pestilentielle soit :
– 25,7 % des inscrits
– 30,7 % des votants
– 31,2 % des suffrages exprimés
– 24,5 % des français en age de voter (1) en supposant que 5 % des français en age de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales et (2) en se basant sur le nombre d’inscrits en 2007
Si les choses n’ont pas bougés depuis 1980, c’est qu’il y a une raison à cela. Repartons en arrière, que c’était-il bien donc passé en 1980…Allez messieurs mesdames les journalistes au boulot, for change. Seule l’analyse de la situation nous permettra de sortir de l’ornière.
De mon côté en 1980, fût inoubliable.
Mort et Réincarnation…Amusant non?
J’en ris en encore et « en corps, encore, en chair et en os…
Chaire et Noce »
Merci aux journalistes, qui accepteront de participer.
J’ose écrire, que tous les journalistes son des vendus, au pouvoir, qui les engraisse.
« tous les journalistes son des vendus, au pouvoir, qui les engraisse »
Faux: voir site ACRIMED
Pour une analyse critique des media faite par des journalistes et des sociologues
http://www.acrimed.org/rubrique57.html
Oui , mais « acrimed », vous êtes association loi 1901 à but non lucratifs, donc, pas des journaleux qu’écrivent avec leurs pieds d’où la faute d’OrthOpédie.
Sinon merci pour le lien, j’ai tout plein de choses à découvrir,que moi pas connaître, pourtant moi avoir carte de journaleux avec numéro enregistré…Si si signor.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’années et je file vous visiter.
L’anthropologie demande aux praticiens l’exercice difficile, limite schyzo, de prise de distance vis à vis de sa propre culture afin de pouvoir l’examiner et la comparer aux autres. Ce qui peut expliquer votre avantage comparatif vis à vis des économistes. Est-ce que la science économique et les économistes peuvent se passer de cette initiation pour ne plus tourner en rond?
Apres la déflagration de la seconde guerre mondiale, des sociologues, ethnologues, psychologues, éconologues , philosophes etc se sont penchés sur la question de savoir comment éviter qu’à l’avenir des tonnes de blé, de café, de lait ne soient déversées dans la rue par des producteurs en mode surstockage (signe avant-coureur de conflits) . Ils en avaient conclu que hors du nécessaire point de salut pour l homme. A l heure des conflits mondiaux, le superflu devenait dépense somptuaire délit sévérement puni dans l’antiquité. Donc, tous ces penseurs, chercheurs avaient trouvé la solution, l’homme devait régler ses besoins à ses réels besoins. pour que le monde ne connaisse » plus jamais cela. » C’était sans compter sur les américains qui en libérant le monde lui apportait en m^me temps le bonheur pour tous. Tout le monde se souvient des GI balançant cigarettes, machines à laver, aspirateurs, aux populations en liesse. EN clair il fallait moderniser jusque dans les campagnes les plus reculées. Le VRP était né.
Le capitalisme classique fut lui aussi transformé. Des scientifiques inventèrent, pour lui le moteur sur mesure à détonation pulsé en Anglais (Deflagration to Detonation Transition)qui fait que maintenant les transactions se font à la vitesse subsonique et à l’infini. Simplement la forte poussée produite s’exerçait sur les classes moyennes , les frictionnant aux paroies , selon la formule. Les scientifiques ayant oublié de poser une purge à ce cadre dilaté ou une double chambre séparée, on en est venu à constater faibrilement que la masse d’argent +la quantité de mouvement produisait à la fin une telle énergie que tout le systéme s’en trouve maintenant au bord de l’explosion.
Eh bien, vous ne vous êtes pas décarcassé pour rien… Nous avons là un juste et brillant résumé de la crise que tellement de gens ont de difficultés à saisir.
Jorion l’opticien et ses verres correcteurs.
Suis presque ému de la précision chirurgicale de vos réponses. Vous trouvez toujours le mot juste, celui qui convient mais que l’on n’attend pas.
J’aime cette poétique là, surprise qui sort du chapeau.
L’anthropologie et son meilleur profil.
et si on essayait l’Anarchie
L’anarchie peut-être pas, maispourrait déjà exiger, que tous les bulletins de votes blancs soient comptabilisés…A partir de là, on dégagerait le terrain de toutes les pollutions papiers de campagnes affiches et autres pustules bien inutiles et nuisibles
ou le cynisme.
Midias le roua de coups et lui cria : « Il y a trois mille drachmes pour toi chez mon banquier. » Diogène prit le lendemain un gantelet de pugiliste, lui rendit ses coups, et lui dit : « Tu as toi aussi tes trois mille drachmes chez mon banquier.»
Les dernières limites de l’hyper-croissance et de l’hyper-complexité
Concernant les limites à la croissance, notons qu’elles ne sont pas nouvelles, elles ont été rencontrées à maintes reprises par l’homme aux cours de son histoire mais maintenant nous connaissons des limites d’une toute autre magnitude car pour la première fois elles sont mondiales, elles touchent des sociétés de masses qui se sont rendues dépendantes de l’hyper-mondialisation.
Concernant la complexité, notons que cela nous a permis de gérer ce que l’on n’a toujours eu du mal à encadrer; le penchant naturel qu’a l’homme de croître dans un espace fini, ce qui mène in fine à la société de masse. Mais voilà, même si la complexité permet d’organiser la masse elle présente aussi tout un tas d’inconvénients; la difficulté de comprendre la société dans son ensemble, la démocratie est confrontée à son inefficacité et tend vers la démocratie représentative, des problèmes identitaires émergent au sein des masses et mènent à divers types de repli sur soi (se distinguer, se communautariser), une fragilisation générale du système à cause de l’interdépendance croissante car ce que le système gagne en résilience d’un côté il le perd de l’autre, etc …
Si ma liberté s’arrête là ou commence celle de l’autre, en quoi dans un espace fini, ma liberté de croître se heurte à la liberté de croître de l’autre ? Tant que nous ne nous poserons pas cette question, nous continuerons courrir après les déjà bien connues limites à la croissance.
sur médiapart :
Hongrie
20 Décembre 2011 Par Georges GONTIER
Ça va mal aussi en Hongrie où à la faveur de la crise, les Églises font main basse sur les écoles publiques. C’est la grande braderie ! Ces derniers mois, un grand nombre de municipalités lourdement endettées ont abandonné leurs écoles aux Églises. Dettes importantes, subventions de l’État en baisse, diminution du nombre d’élèves, beaucoup de municipalités ne sont plus en mesure d’entretenir leurs écoles et se débarrassent du fardeau financier qu’est devenue pour elles l’éducation primaire et secondaire.
Ce sont près de 70 établissements scolaires publics qui ont été cédés récemment à des institutions religieuses, la plupart à l’Église catholique, mais aussi à l’Église réformée et à l’Église évangélique luthérienne. N’ayant plus les moyens de chauffer en hiver la seule école qu’elle possède, la municipalité de Sàta en faillite, l’a abandonnée à une communauté bouddhiste.
Une loi adoptée en juin assouplissant les conditions de transfert des établissements publics vers les institutions religieuses privées, le nombre d’écoles gérées par des institutions religieuses a bondi de 25% à la dernière rentrée scolaire.
L’endoctrinement religieux de la société hongroise est en route à marche forcée.
Le règlement intérieur de l’une de ces écoles indique que « le baptême et l’appartenance religieuse ne sont pas des conditions, mais ce sont des avantages ».
Au mépris de la loi qui interdit le recrutement sur des critères religieux, la discrimination existe déjà. Priée par la nouvelle direction d’évaluer son degré de religiosité sur une échelle de 1 à 5, l’enseignante d’anglais Krisztina Agoston a répondu « 0 », ce qui lui a valu de ne pas être reconduite à son poste à la rentrée de septembre.
Les enseignants ont perdu leur statut de fonctionnaires. Beaucoup d’entre eux désapprouvent cette évolution mais la précarité économique a eu facilement raison de leurs réticences de principe et beaucoup n’osent pas se syndiquer de peur de perdre leur travail. Du coup le gouvernement n’a même pas pris la peine de consulter les organisations syndicales.
Quant aux associations de parents d’élèves elles peuvent aller se faire foutre. Des protestations se sont bien élevées çi et là de la part de parents d’élèves, des pétitions en faveur d’une éducation idéologiquement neutre ont bien été adressées au ministre de l’éducation, sans résultat.
Il paraît que le parlement préparerait une nouvelle loi prévoyant la reprise en main par l’État de toutes les écoles publiques primaires et secondaires. Le projet est louable, mais l’État, à condition qu’il ait réellement l’intention de le faire en aura-t-il les moyens ? Comme la crise a toutes les chances de durer et de s’aggraver aussi pour la Hongrie (sinon plus que pour les autres), et que d’autre part il serait étonnant que les Églises laissent échapper sans résister, les écoles sur lesquelles (Dieu merci) elles ont mis la main, on peut douter d’une proche évolution de cette situation.
Moralité : En Hongrie comme partout ailleurs, quand la laïcité fait un pas en arrière, le cléricalisme fait trois pas en avant.
Bonjour, je rebondis sur la notion de complexité que Mr Jorion avance pour expliquer les dérives du capitalisme et de tout système croissant où il y a des interactions. La complexité est très certainement une notion subjective comme le souligne un commentaire ci-dessus, mais il y a en mathématiques une notion objective de complexité : la complexité algorithmique (celle du calcul), la complexité logique (celle de la démontrabilité) , et ces notions ne reflètent pas à mon avis les situations actuelles de notre économie.
Alors certes la predictabilité du système tend vers zéro quand le nombre d’acteurs augmente, mais si la situation peut se résoudre avec un faible nombre de décisions alors le problème n’est pas vraiment complexe. Et si elle ne le peut pas alors la complexité se confond avec la capacité à trouver des solutions, qui elle est subjective.
Peut-on résoudre le problème de la confiance avec un nombre réduit de décisions ? Rien que ça , ce constat positif ou négatif serait une avancée dans la compréhension du systeme.
Peut-on avec une Europe à 25 ou 23 ou 17 je ne sais pas, des démocraties , des contraintes de temps, des contraintes sociales, politiques, idéologiques, préserver la structure et le mode de fonctionnement de l’Europe ?
Je pense que non, je pense que la soudaineté des changements qui s’imposent ne sont pas compatibles avec la démocratie, la paix sociale, la paix tout court. Les grecs en sont au début d’une période difficile, ce sera la même chose pour nous. Dans ce contexte la paix sociale est fragile, et sur 25 il y en aura statistiquement au moins 1 qui refusera le modèle qui est imposé.
@Julien C . Vous avez raison et je bataille ds le vide pour développer ce thème . L’ usage abusif du terme « COMPLEXITE » dans son signifiant vulgaire « bordélique » , alors que c’est devenu ds les sciences aussi dures que molles , un terme mathématique lié a la th. du Chaos et aux modélisations des systèmes par des equa differentielles .
Le distinguo est d’importance parce que les modèle complexes qui gèrent les systèmes naturels sont des plus stables (attracteurs) . L’extreme sensibilité aux conditions initiales n’intervenant que lors du trajet des solutions vers ces zones …c’est a dire tres peu souvent .
Qd aux systèmes mis en place par Sapiens, comme le système économique , ils ne peuvent etre qualifiés de « complexes » puisque leur modélisation a élagué trop de rétrocations dès le début de leur mise en place.
C’est complexe parce que quand on construit une usine à gaz pour aller d’un endroit à un autre, plutôt qu’un vélo, une trottinette ou une voiture, eh bien on a plus de chance de faire une sortie de route.
Une définition de la sagesse, si je me rappelle, c’est de savoir qu’on en sait peu, voire rien du tout et qu’on y comprend donc rien :
« j’ai appelé un ami, une figure de la place financière de Paris et je lui ai demandé ce qu’il pensait de tout cela. “Personne ne comprend rien, m’a-t-il avoué, mais on n’ose pas le dire”. Vertige… »
http://laplumedaliocha.wordpress.com/2011/12/09/a-la-botte-des-singes-savants/
Si l’humilité est à associer à la sagesse, la clairvoyance l’est tout autant
Comme quoi le voie du milieu n’est pas si évidente que cela
et oui bruno !!!!
2em tour
inscrits 44472363
abstention 7128894
blanc ou nul 1569450
élu a la majorité ; nicolas sarkosy; 18983408
les non-inscrits ne sont pas repris dans les résultats
C’est pour ça qu’il m’est arrivé d’écrire qu’un projet issu de la société ( cher à Di Girolamo ) ou porté par un parti , ou « personnifié » par un candidat , n’aura aucune légitimité sur 5 ans , s’il n’est pas approuvé par au moins 50 % des inscrits .
Je reprends les données de punchcoco59 :
– inscrits 44 472 733
– votants 37 342 004
– exprimés 35 773 578 d’où sont exclus blanc ou nul (1 569 450)
L’élu: 18 983 138 c’est 52% des exprimés et non des 62 millions des français, alors ce pourcentage est loin d’être représentatif d’une majorité..
Ensuite,la fonction de Président de la République Française est à respecter par chaque français mais celui qui occupe cette fonction n’est pas forcément respectable….personnellement, depuis 1983, je n’ai que du mépris pour ceux qui ont occupé cette fonction.
the missing link en france, un revenu inconditonnel du base/existance suffisant et pour tous. ici: une revue historique qu est ce que concernent les usa: http://www.incomesecurityforall.org/ . en allemagne, en suisse il l y a le mouvent pour un revenu du base (inconditionell), qui depassent maintenant des 100 000 milliers des citoyens, qui le supportent. un d figueres emblematiques du ce mouvement est le entrpreneur götz werner.
pour repartager les immense riches d europe, c est l’idée la plus pragmatique et son temps est venu