L’avenir de la zone euro
BFM TV, Bourdin 2012, vendredi 30 décembre à 8h35
Dithering at the Top Turned EU Crisis to Global Threat, Charles Forelle et Marcus Walker, Wall Street Journal, 29 décembre 2011
Deepening Crisis Over Euro Pits Leader Against Leader, Marcus Walker, Charles Forelle et Stacy Meichtry, Wall Street Journal, 30 décembre 2011
* Quand je dis « IMF », c’est un anglicisme bien entendu, je voulais dire « FMI », Fonds Monétaire International.
Version YouTube, dans les commentaires et aussi ici.
297 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 31 DÉCEMBRE 2011”
Version YouTube
Pour télécharger la vidéo via le logiciel eMule (ou dérivé) :
ed2k://|file|Paul_Jorion_le_temps_qu_il_fait_31_12_2011.ogv|55665848|5C489CD58B6DB561AED6BA8189C2C6D3|/|sources,178.192.113.10:4662|/
Si qqun sait comment faire un torrent…
@igor milhit
Télécharger et installer « Maketorrent »
Suivre les instruction
Je viens d’installer Shareaza et de lancer le téléchargement de la vidéo.
Une fois récupérée je pourrais sans doute en faire un torrent, mais je risque d’être une mauvaise source (seed) tellement ma connexion est lente.
En tous cas merci pour le lien, entrer « Jorion » dans l’outil de recherche de Shareaza donne beaucoup de résultats mais je ne suis pas sûr que ce soient les bons…
Le webmestre de ce blog pourrait-il donc créer quelque part une liste des liens e2k et/ou torrent pertinents de façon à ce qu’ils soient plus faciles à retrouver?
Oui, M. Jorion, SI on veut sauver ce système capitaliste il faut répartir équitablement les richesses créées.
Mais peut-on créer de nouvelles richesses à partager chaque jour, ad vitam aeternam telle est la question !
Les brimborions à deux sous qui envahissent les vitrines sont-ils de la richesse ?
Ce cadre là sera le plus difficile à faire sauter !
Bonne année !
La richesse totale représente combien ?
Combien nous sommes ?
Pour vous aider a calculé
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1393
Moi je trouve
Moins de 3000 $ par terrien
Donc quelque soit le système de partage ca fait pas grand-chose
Ce qui vous démontre que vous etes exploité…
En ne distribuant pas, la richesse se réduit….
La concentration des richesses est une sorte de trou noir…
Les riches s’enrichissent en diminuant la richesse totale.
Parceque sinon l’accumulation capitaliste est impossible.
C’est du post-marxisme, cette loi je l’invente.
Elle est parfaitement exacte, et sa mise en oeuvre prévoit l’effondrement du systéme néolibéral.
C’est la loi du XXI-ieme siècle…
@Louise
Les 2 cadres se renforcent l’un l’autre, l’autre est comme l’envers de l’un. On a construit le bling-bling (bas de gamme) pour tous afin d’avoir le super bling-bling pour quelques uns.
On peut commencer par affaiblir le 1° cadre (pardon, réguler le capitalisme à la sauce Toulon) le reste suivra. J’ai d’ailleurs l’impression que tout le monde le sait, et que c’est pour ça qu’on avance pas sur la régulation.
On peut aussi regarder dans quel des(ordre) tout ça va commencer à s’effondrer et sans attendre la fin des temps, agir concrètement pour construire autre chose, ici, sur ce blog, et surtout ailleurs, là ou on vit.
Les brimborions à deux sous nous évitent de nous ruiner chez Hermès .
Pas quand il faut les racheter ou en changer après quelques mois parce que c’est de la camelote.
En oubliant le coût social, environnemental, le transport etc…
Non ?
Chez Hermès à Monaco la dernière fois en février, il y avait à la vente un blouson gris genre boomer on aurait dit du plastique, il était lisse mais c’était du crocodile teinté, j’ai regardé l’étiquette :
le prix était de 95 000 euros et on aurait dit du made in China,
derrière il y en avait un modèle parka intérieur castor, je suppose que nous étions au delà de
100 000 euros, il était un peu plus beau.
Sinon ça fait un an aujourd’hui que j’ai arrêté de fumer, et je me demande si je ne prive pas l’état de ma contribution vu la tonne de taxes qu’il met sur le tabac, c’est sûr je suis un mauvais contribuable responsable de la dette…mdr
La répartition des richesses est-elle possible dans le cadre capitaliste ?
La crise, c’est le moment de la purge du capital excédentaire,
indispensable pour faire redémarrer l’accumulation.
Cette purge qui entre dans sa phase la plus active implique une récession,
donc chômage, baisse des salaires réels, destruction de services publics.
La seule réponse des peuples possible, c’est:
« Nous ne paierons pas votre crise », « Répartition des richesses ».
Mais en fait, la répartition des richesses ne permet pas de refonder le capitalisme.
Elle permettrait de ré-équilibrer l’offre et la demande,
mais elle aurait une seconde conséquence : faire chuter le taux de profit,
donc d’investissement et de capacité concurrentielle des entreprises.
Or dans la concurrence intrinsèque au capitalisme,
aucune classe capitaliste, ni aucun gouvernement ne prendra cette décision.
Ce que pourrait arracher les travailleurs accroîtrait la crise du système
et serait donc repris par le capital à plus ou moins court terme,
à moins d’en finir avec sa dictature.
Le choix n’est pas entre refonder le capitalisme ou en sortir, mais entre
– une purge de celui-ci conduisant à la barbarie
(régression sociale et dictature politique) et
– sortir du cadre, mettant la production au service des besoins,
pas de l’accumulation capitaliste.
» faire chuter le taux de profit, donc d’investissement et de capacité concurrentielle des entreprises »
taux de profit=investissement=capacité concurrentielle est une thèse très hardie, passablement ubuesque et néolibérale.
Comme voulez vous sortir de ce cadre avec de tels arguments?
En règle générale les entreprises innovantes ont des taux de profits nuls, beaucoup de dettes, ce qui parfois fait des entreprises concurrentielles…
Etonnant non?
On n’arrete pas le progrés….
@ Izarn
Oui, le monde capitaliste est ubuesque et néolibéral.
Les profits ne font pas nécessairement l’investissement,
mais ils sont indispensables et même la raison d’être du capital.
Et dans la concurrence, comme on le voit tous les jours,
c’est même la condition de survie du capital.
Le camp du capital est à l’agonie, mais rationnel.
Le camp du travail, dans la crise historique en cours,
et jusqu’à l’éclatement d’une crise pré-révolutionnaire,
sera bercé d’illusions par les bonimenteurs réformistes.
L’heure est à une révolution sociale, à condition que le camp du travail
devienne aussi rationnel que celui du capital,
autrement dit affûte ses serres, puis s’en serve pour se défendre,
au lieu de mettre la tête dans le sable.
@louise
La réponse à votre question est bien sûr non. Par contre, si vous analysez objectivement les résultats issus des grands programmes ambitieux soutenus par les états, qu’ils soient technologiques, sociaux ou culturels, vous devez admettre qu’au delà de leur simples effets immédiats sur l’économie, en termes d’emploi notamment, des retombées induites inpriment une dynamique considérable au réseau des entreprises et du marché.
L’histoire nous démontre également que le vrai capital risqueur des grands programmes est toujours l’état qui fournit, bien sûr, la source du capital mais aussi les infrastructures et fait éclore les talents. La droite la plus dure d’Europe, celle de Bismarck a mis en place le système de l’état social. Il y avait et il y a toujours une bonne raison à celà.
La réponse et bien sûr oui. On peut même considérer que le développement durable est une forme de richesse mais elle n’est, bien sûr, pas la seule.
Washington arme l’Arabie saoudite face à l’Iran
La TribunePar latribune.fr | La Tribune – il y a 9 heures
Les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont signé un contrat d’une valeur de 30 milliards de dollars portant notamment sur la fourniture de 84 F-15.
Le contrat est énorme pour Boeing. Ce jeudi, la Maison-Blanche a annoncé la signature d’un contrat avec l’Arabie saoudite dans la défense d’une valeur de 29,4 milliards de dollars. Il porte sur la fourniture à l’armée de l’air saoudienne de 84 avions de combat F-15SA construits par Boeing, mais aussi sur la modernisation de 70 F-15 actuellement dans sa flotte, la fourniture de munitions, la maintenance et la logistique des avions ainsi que la formation des pilotes. Présenté au Congrès en 2010, ce dernier l’avait déjà approuvé. Les deux pays entretiennent en effet des relations solides. Selon Josh Earnest, porte-parole adjoint de Barack Obama, ce contrat aura des conséquences positives pour l’économie américaine, avec 50.000 emplois ainsi soutenus aux Etats-Unis. Des chiffres qui seront évidemment utilisés dans la campagne présidentielle en 2012.Alors que l’Iran menace de fermer le détroit d’Ormuz, par où transite près de 40% du trafic pétrolier mondial, le message est fort que Washington est attaché à la sécurité dans le Golfe , a indiqué Andrew Shapiro, un responsable du département d’Etat américain. Ce contrat va améliorer les capacités de l’Arabie saoudite de dissuasion et de défense contre des menaces extérieures à sa souveraineté, a t-il ajouté. Le dernier contrat d’armes d’envergure passé par Ryad aux Etats-Unis remonte à 1992, avec l’achat de 72 F-15, d’une valeur de 9 milliards de dollars. L’Arabie saoudite est également très liée avec le Royaume-Uni. En 2007, Ryad avait commandé 72 Eurofighter fabriqués par BAE Systems, EADS et Finmeccanica. Un commande dans la droite ligne du contrat d’armement Al Yamamah signé en 1985 par l’Arabie saoudite et BAE Systems.
Vu la militarisation outrancière de la zone, cela reste raisonnable.
Pourquoi ils achètent de vieux coucous?
Le F-15 est dépassé depuis longtemps, meme un Sukoi 33 lui est largement supérieur.
Les USA en sont au « Raptor » F-22 et les russes au Sukoi T50…
http://dai.ly/d5qHC3
Le Sukoi T-50 a déja été commandé par l’Inde.
Le saoudiens sont à moitié gateux….
On ne sait jamais…
Si des fois un copain de Sarkozy lui envoyait cette vidéo pour lui fêter la nouvelle année !
S’il voulait être réélu (par hasard) il saurait où sont les choix, surtout qu’il n’y en a pas 36.
Bonne et lucide année à tous !
Pourtant un bon moyen de rentrer dans l’Histoire. Mais certains préfèrent gérer leur pouvoir durement acquis à la petite semaine, faire plaisir à leurs amis, bref des lèches-bottes à plat ventre devant ceux qui ont le vrai pouvoir, celui de l’argent (fabrication ex-nihilo, une convention pour rappel). Des minables destinés aux poubelles de cette même histoire.
Pourtant la vie est courte : quelle opportunité ce serait !! Et mourir assassiné ? Peuh, quel destin : devenir un martyr immortel, rien de moins ! Non, le luxe, la lâcheté, le mépris pour les plus faibles c’est plus confortable.
Je comprends..
Bonne année 2012 !
Non mais Sarkozy c’est le gamin qui a déjà crié au loup 100 fois.
Il changerait véritablement d’avis qu’il serait impossible d’y croire.
Il aime le pouvoir… mais aussi, il aime l’idée, (en bon gamin), d’être le sauveur du monde (carrément !), en servant le pays comme personne. Des fois qu’il passerait un premier janvier désespéré… en cessant de croire à sa maîtrise de la situation par son remuage de mistral… Ajoutons à cela le fait qu’il n’est pas du tout sur d’être réélu…
Le hasard des intérêts changeants : l’argent ou l’estime des autres ou… que sais-je ? Tout est tellement embrouillé et indécodable dans la partie qui se joue.
Coire au discours de Toulon c’est comme croire Obama…
Tiens, Jorion parlait de Lacan…
Le miroir: Leur habileté c’est de nous renvoyer notre propre discours…
Mais ils se moquent totalement du fond.
Pour eux, ce ne sont que des mots de propagande.
Jorion fait le naif, faut bien etre optimiste en début d’année!
plus que Lacan , c’est du côté de Sandra Laugier qu’il faudrait chercher mais bon la philosophie morale et les theses sur « la désobéissance civile » sont moins utile que L’art de de la guerre de Sun Tzu in these days …
Merci le YouTube!
Le discours de Toulon°1:( 2008 Dailymotion)
Entendre à 12’10 »:applaudissements.
Mes meilleurs vœux, c’est mini!!!
Les actionnaires ne sont pas propriétaires de l’entreprise. On privatise mais il n’y a pas de propriétaire. Quel confusion dans tout cela ! Il y a bien dans les entreprises une majorité de contrôle dont le système assure l’anonymat mais qui n’en existe pas moins. Une étude récente des mathématiciens de l’institut technologique de Zurich démontre que l’ensemble de la richesse mondiale est contrôlée par 50 grands groupes principalement bancaires. Ces groupes ont des actionnaires et des majorités de contrôle qui les possèdent.Il y a bien une propriété privée et des personnes physiques qui contrôlent le capital. Sa diffusion à travers des fonds spéculatifs et des fonds de pension brouille sans doute cela mais ne l’efface pas. Ce qui définit le capitalisme c’est la propriété privée du capital et à travers elle des moyens de production.
Sur la solution : quelle misère ! Selon vous elle est dans le discours de Toulon ! Mais évidemment si on occulte le fait que le capital est propriété d’êtres en chair et en os, alors il on ne peut pas remettre en question cette propriété. On moralise mais sans rien régler sur le fond puisque la suraccumulation du capital est toujours. La sous consommation et son corolaire la surproduction sont toujours là. Et donc la crise est toujours là et la nécessité de boucler le cycle du capital par le crédit est toujours là.
Vous ne sortirez de la crise quoi que vous en disiez qu’en acceptant l’idée qu’il faut remettre en question la propriété privée du capital et donc l’actionnariat qui est sa forme actuelle.
« Vous ne sortirez de la crise quoi que vous en disiez qu’en acceptant l’idée qu’il faut remettre en question la propriété privée du capital et donc l’actionnariat qui est sa forme actuelle. »
Absolument
Même si PJ est dans l’expectative…je serais surpris qu’il n’y adhère pas au fond….
P’etre que les non-dits participent aussi à la construction d’une critique crédible qui se veut non iconoclaste?
Il y a des choses qui sont effectivement dans l’implicite et que P. Jorion ne peut pas encore dire dans les circonstances actuelles, comme vous l’évoquez :
Un jour viendra, au moins je l’espère, où il démontrera les conséquences de ses options, par exemple le jour où on commencera à les concrétiser. Les partis radicaux, genre FG, voire NPA et LO, claironnent le nécessaire changement de paradigme (= cadre) et cela fait peur, ne donne donc pas de majorité parlementaire. Mais ils jouent un rôle, nécessaire, de formation populaire en matière de politique.
Si le PS arrive au pouvoir, il aura alors une très grande responsabilité, car il aura les moyens de changer le cadre, s’il en a le courage.
Il faudra le lui faire savoir.
@LEMOINE
On n’a pas du tout entendu la même chose, apparemment.
Pour ma part, ce que j’ai entendu, c’est que Paul Jorion proposait 2 grandes orientations pour sortir de la crise: L’une à l’intérieur du cadre, dans laquelle on cherche à remettre sur pieds le capitalisme, celle du discours de Toulon (ce qu’on assimilerait à la posture B ou C de Granier).
L’autre à l’extérieur du cadre, dont la définition est plus floue parce que presque tout reste à inventer non seulement sur ce qu’il y a à faire mais surtout sur les moyens de mise en œuvre, ce qui correspond plutôt à la posture C ou D.
Il me semble par ailleurs qu’entre ces deux orientations, Jorion ne fait pas grand mystère de son pronostic personnel en faveur de la seconde au cours de la vidéo. J’ai du mal à croire que ça ait pu vous échapper à moins d’avoir un solide a priori négatif contre lui qui vous fait entendre autre chose que ce qui est dit.
Affirmatif : c’est ce que je me suis entendu dire, moi aussi !
Laisser penser (une grande orientation parmi 2) que l’on pourrait sortir de la crise en conservant le « cadre » autrement dit : « refonder le capitalisme » en mettant en œuvre les solutions exposées dans le « discours de Toulon » me semble incongru :
– d’une part parce qu’il suffit de lire le discours de Toulon (cf 1 ci-dessous) pour voir qu’il reste dans le cadre : plus de rigueur (réduire les déficits par …le travail et l’effort) , moins d’effectifs dans la fonction publique, réformer le financement de notre modèle social (trop de charges sans doute)
et que même il le renforce : Plus d’UE, un nouveau traité européen, la BCE indépendante quoi qu’il arrive
-d’autre part parce qu’il faut être bien naïf pour imaginer que ce ceux qui profitent du cadre (les fameux 1%) vont le réformer gentiment.
Un peu d’histoire serait vraiment nécessaire. (et sans se limiter à Saint Just et la révolution française où « le cadre » n’était pas le même).
Etudions la période 1929/1939.
Les théories de Keynes ont-elles permis de refonder « le cadre » en profondeur ? Quel rôle a joué la guerre ? Comment se sont comportés les 1% de l’époque, par exemple en Allemagne, lorsque le cadre risquait d’être remis en cause ?
Voilà des idée pour un bon livre non ?
Je crains fort que tout ça se termine dans la sueur, le sang et les larmes et que notre génération (celle qui a grandi durant les 30 glorieuses) n’y soit pas préparée. Cf le blog ci-dessous en 2/ sur la situation sociale en Grèce.
Mais l’histoire à venir n’est pas écrite. Tout reste possible !
1/ http://www.20minutes.fr/economie/834576-live-revivez-integralite-grand-discours-nicolas-sarkozy-toulon
Les grandes phrases du débat:
C’est la peur pour la France de perdre son destin. La vérité c’est que la crise n’est pas finie. Nier la crise, s’est s’interdire toute perspective d’avenir.
– Nous n’allons pas imputer aux Français les conséquences de ce que nous vivons.
– Il faut répondre à la crise par le travail et par l’effort. C’est un ajustement par le haut qui préservera votre niveau de vie.
– Nous devons continuer à réduire les effectifs de la fonction publique.
– Il faut réduire nos déficits en supprimant nos mauvaises dépenses.
– La réforme du financement de notre modèle social est devenu une urgence absolue.
– Ce n’est pas en boudant l’énergie nucléaire que la France valorisera au mieux ses atouts.
– L’isolement n’est pas une solution. Il serait mortel pour notre pays.
– L’immigration est féconde si elle est contrôlée.
– Il faut davantage de décisions prises à la majorité qualifiée.
– Schengen doit être repensé et refondé.
– La BCE a un rôle fondamental à jouer. La BCE restera indépendante.
– L’Europe n’est plus un choix, c’est une nécessité.
– La France et l’Allemagne militent pour un nouveau traité européen.
2/ Voir le blog http://greekcrisisnow.blogspot.com/2011/11/papadimos-uber-alles.html
Merci Michel pour le blog sur la Grèce. J’y ai remarqué cet article:
http://greekcrisisnow.blogspot.com/2011/12/le-52-et-le-dollar-de-thesee.html
Extrait: « Ces derniers jours, toute une série d’éditos, dévoilent un (supposé) nouveau plan de «sauvetage» du pays, (Epikaira 2/12/2011, en premier). Le rédacteur en économie Kalarrytis et l’économiste Vatikiotis qui signent cet article, se disent informés des intentions du gouvernement des États-Unis et de la FED (Federal Reserve), d’instaurer de façon directe, la liaison («pegging»), des nouvelles monnaies nationales en Europe avec le dollar étasunien:
«Ayant diagnostiqué le choc des nations européennes face à la perspective d’une Europe unie sous l’impulsion de l’Allemagne, de l’autre côté de l’Atlantique, après avoir lancé des appels à l’action pour remédier à la crise, on se dit qu’il faut désormais préparer des projets de pénétration dans la zone euro par dollar lui-même. L’entrée au FMI pour «sauver» l’euro par la crise grecque a été une première étape importante. La prochaine tentative, sera le remplacement pur et simple de l’euro par le dollar, ce dernier devenant alors monnaie nationale pour les États membres qui pourraient sortir de la zone euro, désormais en état d’effondrement. Et comme pour l’entrée du FMI dans les affaires de la zone euro, on commencera encore une fois par la Grèce. Les éléments sur lesquels se base ce projet sont pertinents; car il s’agit d’un projet élaboré par un groupe de travail des chercheurs en économie qui l’a développé, le mettant ensuite à la disposition du Département de la politique monétaire et de la Banque centrale américaine (FED). La taille du projet atteint 74000 mots, et il a été préparé par diverses universités et instituts de l’économie aux États-Unis » (Epikaira). «
Pour mémoire : Peut-il y avoir trop de propriété ? (c’est plus développé dans Le capitalisme à l’agonie)
Un texte confus de Hegel qui voudrait prouver qu’on ne peut pas venir à bout de la pauvreté. Contrairement au présupposé de Hegel, ce sont les pauvres qui soutiennent les riches et les font riches. En posant pour base l’inverse Hegel s’embrouille lui-même l’esprit. Il n’aide en rien à comprendre le mode de fonctionnement du capitalisme et comment la propriété privée du capital ne permet pas qu’il soit alloué raisonnablement selon les besoins définis comme prioritaires par la société.
J’ai bien compris que Paul Jorion avait deux réponses au problème de sortie de la crise. Mais j’observe qu’il se dérobe devant la seule réponse qui suit logiquement ses prémisses (que la concentration du capital aux mains des 1% qui est la cause de crise). Il se refuse à en dire un mot. Cela lui avait pourtant valu quelques difficultés sur France Culture.
Il est vrai que la prudence est de mise ici si on veut exister. On voit que ceux qui proposent une sortie du capitalisme ont à faire face à un boycott total des médias. Leur nom même n’est jamais cité. Ils sont effacés du présent comme tout ce qu’ils représentent est effacé de l’histoire.
Heureusement que vous êtes là pour aider ce pauvre Hegel à sortir de la confusion. Il n’est hélas plus là pour vous remercier aussi chaleureusement qu’il aimerait le faire s’il était encore parmi nous. Quant à moi, vous êtes apparemment prêt à m’aider à vaincre ma lâcheté naturelle. J’ai l’avantage sur Hegel d’être encore en vie et je peux m’écrier : « Merci ami sincère ! Merci ! Infiniment merci ! »
Les raisons fondamentales de la crise sont de fait bien plus grave que celle du capitalisme : Typiquement le fait que l’on est confronté aujourd’hui directement aux limites ressources naturelles, et cela particulièrement pour le pétrole mais pas uniquement.
Après de fait le capitalisme a été très efficace dans l’accélération de la consommation de ressources naturelles depuis le début de la révolution industrielle (même si le communisme se débrouillait aussi très bien dans ce domaine et en particulier en URSS, où le gaspillage énergétique par exemple était monstrueux).
Et d’ailleurs si il fallait donner une définition de la « science économique » surtout actuelle ce ne pourrait être que quelque chose comme « étude de comment détruire le monde le plus rapidement possible ».
Personnellement les « solutions » devraient à mon avis se décliner autour de :
– Taxes importantes au volume sur les matières premières (en particulier carburants fossiles), manière certainement la plus efficace pour pousser produit et modes de vie vers moins de conso énergie fossile et autres matières premières.
– Augmentation de la redistribution des revenus, et de ceux du capital en particulier
– Maintien d’important services public (donc appartenant à l’état/citoyens)
– décomplexification du système financier (limitation du nombre de produit en particulier, plus de dérivés de dérivés etc)
Par contre revoir de fond en comble la propriété privé et libre entreprise, je n’y crois pas vraiment, en particulier dans l’aspect étouffement des nouvelles idées que cela peut amener.
« Par contre revoir de fond en comble la propriété privé et libre entreprise, je n’y crois pas vraiment, en particulier dans l’aspect étouffement des nouvelles idées que cela peut amener. »
Le concept de propriété privée est un débat à lui tout seul…
Le débat s’axant, à mon avis, autour de sa retransmission, et de son exponentialitée.
Mais je pense que cela ne remet pas en cause la libre entreprise, mais uniquement:
-Son encadrement, face aux besoins de gestion des ressources et aux problèmes écolo.
-Sa fonction, compatible avec « l’intérêt général » et répondant aux enjeux sociaux.
-Son financement (Financement public permettant la remise en cause de la propriété privée).
Parfois je me demande, M. Paul Jorion, si vous êtes un utopiste naïf… Les riches s’en foutent totalement des pauvres, et ils éprouvent même une certaine jouissance à les voir crever, pendant que eux prospèrent sur leur tas d’or. Et le plus terrible est que, certains qui sont en bas de l’échelle, espère un jour arriver au sommet comme eux. Donc non, M. Paul Jorion, rien ne changera, la situation s’aggravera de plus en plus, et ça explosera comme vous le dîtes si bien. Je ne sais plus si c’est dans le documentaire « Let’s make money » ou dans « Paysages manufacturiers » que l’on voit un chef d’entreprise en visite dans une de ses usines dans un pays sous-développé avec une main d’oeuvre bon marché, et où il parle des employés comme si c’étaient des esclaves, de la chair à presser, à humilier, etc…
Pour ma part, j’attends de voir avec quelle rapidité tout va s’effondrer…
Mais je vous souhaite une très bonne année, et prendrai le même plaisir à vous lire en 2012 🙂
« Tous pourris… même les pauvres ! » C’est ça votre message de bonne année ?
Non, bien sûr ;-). Mais malheureusement il suffit d’une toute petite minorité pour renverser le monde, malheureusement… Bon réveillon à vous 🙂
Non! C’est tout simplement que l’état de pauvreté ou le fait que l’on soit d’origine modeste n’implique pas forcément que l’on soit bon, pas plus que l’inverse bien évidemment.
D’ailleurs les nouveaux riches ou promus dans le haut de la pyramide sont souvent plus insupportables que les anciens…
J’en veux pour preuve que de célèbres humanistes et/ou révolutionnaires étaient d’extraction aristocratique, ou bourgeoise: Mirabeau,Victor-Hugo Lénine, Marx etc…
Par contre Hitler, Mussolini étaient d’extraction modeste…
Effectivement le « Lumpenproletariat » réagit comme vous dites… c’est ça le danger, les casseurs de grèves etc. Bien c’est aussi l’extrême droite… c’est tout le flou entretenu par le FN, en fait au service du petit artisanat. Des gens contre le système mais qui n’en comprennent que la moitié, pour mieux le reconduire. Or cela ne marchera pas non plus.
@ Liszt
Je sens le lumpenprolétaire en toi , grave !
@taratata
Liszt, c’est plutôt lumpeine, le doulos de la douloureuse ou de la douleur.
@taratata :
Tiens, vous me donner l’occasion de proroger le fil de l’autre jour sur Freud, quoiqu’en débordant le sujet, en ajoutant que Bourdieu préconisait de faire ce qu’il appelait une socio-analyse (pour le sociologue) . Mais de là on en vient vite à l’auto-critique, de base, car entre l’analyse et la justification, et la culpabilité ensuite il n’y a qu’un pas… car expliquer, c’est trouver un coupable : Moi, vous, eux, (si ce n’est toi…) ou alors Ève, le serpent… d’où les prothèses trafiquées ensuite.
Bonne année tout d’abord.
J’ai déjà hâte de lire vos joutes héroïques dont je suis un fervent lecteur.
Juste une remarque abstraite : le lumpenproletariat ne lit et ne lira jamais – ou presque – ce qui se dit ici concernant les bonnes décisions qu’il aurait à prendre et qu’on imagine pour lui ici.
Ainsi, combien de lumpen à votre avis a déjà lu Bourdieu dans le texte et en a déjà tiré de conclusions sur son propre sort ?
Allons, ne rêvons pas, croyez-vous que lorsque le lumpen se réveillera, ce sera pour philosopher ou débattre gentiment comme ici ? Les réveils risquent d’être moins glamour.
J’ai encore en mémoire une photo de Jean Edern Hallier à Billancourt en 68, debout sur sa porche, en train de haranguer les ouvriers et de jeter des billets de 500 F pour leur montrer que ce n’est rien en soi que de l’argent.
Bonne année.
Une fois de plus, vidéo très pertinente, Mr Jorion ! Notamment sur le rapport « salariat / vivre à crédit ». Prêter de l’argent aux simples ouvriers/employés/techniciens, c’est les engager à fournir du travail sur plusieurs décennies à venir (difficilement écologiquement-compatible pour bien des secteurs d’activité) et, en bonus, garantir à ceux qui les dirige (actionnaires, cadres supérieurs, dirigeants d’entreprise, …) des revenus croissants et totalement ahurissants. Et c’est implicitement laisser transparaître que les salaires sont trop faibles… d’environ 30%, je dirais, puisque c’est un taux d’endettement couramment répandu auprès des ménages…
Alors, supprimer (ou baisser massivement) les taux d’intérêts ? Relever massivement les salaires ? Les deux ?
* Relever les bas salaires bas, plafonner les hauts salaires
* Interdire les stock options
* Ne pas imposer le travail, uniquement le capital
* Prêt à la consommation = service public = prêt sans intérêt
* Plafonner la part des dividendes par rapport aux bénéfices
* Fixing quotidien pour le prix des actions
Etc.
« Prêt à la consommation = service public = prêt sans intérêt »
oui… et les investissements?
Pourquoi ne pas mettre le financement privé en concurrence avec le financement public?
@toutouadi
C’est un peu court comme objection, puisqu’il y a un implicite: La notion qu’un investissement doive nécessairement générer un bénéfice, lequel sera ensuite éventuellement alloué à des investissements supplémentaires – ce qui n’est pertinent que si le besoin en investissements supplémentaires existe – ou pas, auquel cas il sera réparti entre actionnaires, dirigeants et salariés, selon un mode de répartition dont on ne dira rien par soucis de neutralité.
Par ailleurs, en quoi les prêts à la consommation (spécifiquement eux) devraient-ils financer cette croissance de capacité d’investissement des prêteurs? Ces derniers ne disposent-ils pas d’autres moyens de dégager des bénéfices?
>Paul Jorion
Mais?! Mais alors?! Vous votez Front de Gauche vous aussi maintenant?!!
Bonjour,
Merci des voeux.
1 – Dans le gruyère, je vois le trou TVA, impôt immensément injuste, à transformer d’urgence. Par ex., par mois : baguette à 1,35 euros x 30 = 40, 50 euros, ou loyer de 500 euros, ou la carte navigo, versus un revenu de 465 euros ou 15 000 euros de ressources ?
2 – Et l’aberration des parts variables sur objectifs (les objectifs au moyen d’entretiens d’évaluation annuel -que même pas d’accord, nombre de salariés sont forcés de signer-), dits bonus pour certains métiers. Qui défigurent les contrats de travail, enracinent des inégalités salariales et entérinent des manipulations.
Les objectifs sont pour tous, les primes également, ouvertes, tous salaires négociés à la Négociation Annuelle Obligatoire, c’est tout. Et non pas, en tractation privée, ou les copains se distribuent les intéressements qui devraient aller à tous.
Santé & prospérité. Et bonne fondue.
OUi pourquoi pas créer des boucles de régulation revaloriser le salaire mini en fonction du taux d’endettement, le problème ensuite c’est de trouver des entreprises qui embauchent pour ces salaires même si on peut penser qu’une meilleure redistribution peut créer plus de richesses,
il y a aussi la délocalisation a prendre en compte, en Espagne si on revalorise les salaires en fonction de l’endettement des ménages on risque d’augmenter encore le chômage.
Il y a comme un larsen dans le système actuel, :
A prendre en compte:
– augmentation de la productivité
-délocalisation
-inflation
-raréfaction des ressources (facteur aggravant)
-pyramide des âges
-concentration des capitaux (facteur aggravant)
– concentration de l’endettement
Le système est il modélisable rien qu’avec ces facteurs?
Augmenter les salaires ne ferait qu’induire de l’inflation sans créer de richesse
peut être même de la destruction d’emplois et amplifie la délocalisation si l’écart de revenus a l’ international augmente,
la solution sera mondiale ou ne sera pas
Pour changer le système il faudrait déjà être prêt a l’améliorer
(petite remarque Nicolas Sarkozy dans le discours de Toulon veut généraliser les stocks options) Pour réellement changer le système il faudrait que les chiches renoncent a leur pouvoir et ce pouvoir est lié au capital qu’ils possèdent sauf erreur de ma part
il faudrait qu’ils renoncent a leur capital je ne vois pas vraiment comment réformer
un système quand les acteurs principaux sont ceux qui profitent du système
l’argent fait la loi je ne vous apprend rien
A première vue sans être devin
ça se finira dans le sang
avec des têtes de banquiers et de financiers en haut d’une pique
c’est juste une question de temps
Maintenant j’admire beaucoup Gandhi et les mouvements pacifistes qui s’organisent a travers le monde peuvent constituer une alternative a l’apocalypse
Etc.? Baisser le coût de l’immobilier (achat et location, les 2 vont ensemble: classiquement, valeur d’un bien immobilier = 144 loyers – 12 années de loyers -), poste principal d’un budget, pour la plupart des gens: ce serait déjà une excellente chose (sauf peut-être pour le PIB: encore un artifice?…).
Ceci – coût du logement -, les Allemands l’ont parfaitement compris (en souvenir de l’ avant-guerre? Où il y avait des « marchands de sommeil » en quantité; et face à la conséquence prévisible…). La part consacrée au logement y est bien moindre (je n’ai plus les chiffres en têtes), et ce n’est pas pour ça que les Allemands sont moins bien logés…
@Dissonance
Ce n’était pas une objection… juste un encouragement à étendre la logique du financement public.
Il me semble, en tant que béotien dans le domaine économico-financier, que seul un financement public est à même de structurer une économie à taux de croissance variable (voir négative) en contrôlant les deux manettes, celle de l’offre par les investissements adéquats (taux d’intérêt variable selon la pertinence du secteur) et de la demande par la redistribution soit salariale soit sociale.
On peut ainsi sortir d’une économie se structurant autour du profit et développer une économie qui se structure autour des besoins. Le tout en s’appuyant sur l’entrepreneuriat public et privé.
Mais bien sur c’est une réflexion de profane.
Aucun risque il me semble..
Paul est belge et a exprimé souvent ce qu’il pense des ambitions des politiciens…
Mais surtout, le FdG propose encore moins de « sortir du cadre »
que les 110 propositons de Mitterrand en 81.
Décryptage rapide du programme FdG trouvé sur autre site:
L’humain ou le butin d’abord ?
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article123371#forum465233
@Paul Jorion :
M. Jorion, parmi les éléments que vous citez, l’un me semble réellement poser question :
Bien sûr vous avez résumé votre pensée, donc mon interprétation est probablement faussée. Cependant, lorsque vous parlez « d’imposer », faites-vous bien allusion seulement à ce qu’en Belgique on appelle le « précompte professionnel » à savoir l’impôt sur le revenu du travail (perçu à la source chez nous) ? ou alors englobez-vous également dans cette notion les cotisations sociales (aussi bien celles dites « part salarié » et celles dites ABUSIVEMENT « part patronale » – qui correspondent bien au salaire de la personne employée mais à une partie versée directement par l’employeur et non prélevée au départ du « salaire brut ») ?
Si vous ne parlez que de l’impôt, je n’ai pas de question, mais si vous englobez dans cette notion les cotisations sociales, alors là j’ai une série d’interrogations à lever – peut-être pas d’application en France, mais en tout cas en Belgique certainement. Je m’explique :
[d’avance mes excuses pour les erreurs et/ou imprécisions historiques]
A la fin de la 2ème guerre, lorsque politique, patronat et organisations « ouvrières » (syndicats) se sont mis d’accord pour refonder un système social et reconstruire le pays, toutes les institutions de sécurité sociale ont été créées selon un modèle de gestion paritaire : gestion à force égale par le patronat, et les syndicats, qui ont ainsi commencé à gérer l’assurance maladie invalidité, l’assurance chômage, etc.
Ceci permettait à tous les salariés de garder la main sur la gestion des « caisses de la sécu » via leurs organisations syndicales – je rappelle à toutes fins utiles que le taux de syndicalisation en Belgique, que ce soit dans le public ou le privé, n’a rien à voir avec celui connu en France. Le mécanisme qui permettait de justifier la présence des syndicats et du patronat dans la gestion commune des caisses de la sécu était – et est toujours même si l’on tente de plus en plus de le détruire via les emplois subsidiés, pire erreur jamais commise mais ceci est une autre histoire – celui de la cotisation sociale perçue sur le salaire de l’ouvrier/employé/cadre/fonctionnaire. Cette cotisation sociale était – et est encore – payée de deux manières : une part dite « part travailleur » qui est prélevée du salaire brut (13,07% je ne compte pas les cotisations spéciales de crises et autres artifices) et une part dite TROMPEUSEMENT « part patronale » qui correspond environ à 30% du salaire brut et est « versée par l’employeur ». Ceci explique la formule que j’ai déjà je pense explicitée sur ce blog :
SALAIRE TOTAL = SALAIRE BRUT + COTISATION SOCIALE PART PATRONALE
où :
– COTISATION SOCIALE PART PATRONALE = 30% SALAIRE BRUT (environ, hein)
– SALAIRE BRUT = SALAIRE NET + COTISATION SOCIALE PART TRAVAILLEUR + PRECOMPTE PROFESSIONNEL
– COTISATION SOCIALE PART TRAVAILLEUR = 13,07% SALAIRE BRUT
– PRECOMPTE PROFESSIONNEL = impôt sur le revenu du travail prélevé à la source et dépendant de la composition du ménage.
Mais bon, je reviens à mon mouton, qui n’est valable que si vous englobez la notion de cotisation sociale dans ce que vous appelez « imposer le travail » : si jamais un jour les cotisations sociales n’existaient plus, il n’y aurait plus aucune justification à la position des organisations syndicales au sein des organes de gestion des institutions de la sécurité sociale. Or la présence des organisations syndicales au sein de ces institutions et leur position de gestionnaire sont indispensables, parce que non seulement les organisations syndicales continuent envers et contre tout – et parfois envers et contre elles-mêmes – à être liées aux réalités du terrain (chômage, triche à l’obtention de subside par des employeurs dénoncée par les délégués d’entreprises et remontées dans les comités mixtes d’attribution de subsides venant des caisses de la sécu, etc.) mais aussi et surtout il s’agit pour les travailleurs de conserver un pouvoir et un contrôle direct de ce que l’on fait avec l’argent résultant de leurs cotisations. Ce fut une immense victoire pour les travailleurs à l’époque.
Supprimer cette gestion mixte patronat/syndicats (qui n’est pas parfaite, par exemple l’arbitrage est encore laissé au ministre de tutelle pour certaines matières) impliquerait donc de confier l’entierté de la gestion à des technocrates…fonctionnaires publics au mieux. Ce serait, à mon sens, extrêmement dangereux et la porte ouverte à dérives, « réformes » de théoriciens qui ne veulent surtout pas savoir ce qu’est un chômeur ou la réalité d’une entreprise qui demande un subside pour des formations qui n’en sont pas, etc.
Peut-être peut-on concevoir des garde-fous à ce que je décris, mais il me semble de toute façon que la gestion par les organisations syndicales – donc par les travailleurs eux-mêmes (hé oui, cela veut dire se syndiquer, s’impliquer, aller aux réunions, ouvrir son klaxon, pas seulement se contenter de la solution de facilité qui est de cracher et râler que tout est pourri, hé oui…) des institutions qui fondent la sécu est et doit rester un objectif majeur pour le futur.
Maintenant, si je vous ai mal compris et que vous ne parlez que d’impôt sur le revenu sans englober la cotisation sociale, alors j’ai fait beaucoup de bla-bla pour pas grand chose… Et dans ce cas, désolée de vous avoir fait perdre du temps de lecture alors que les préparatifs du réveillon doivent aller bon train ! 😉
C’est gentil mais ça ne va pas « pisser bien loin » Mr Jorion. (Excuser l’expression)
Là où Rémi pose la question de « relever massivement les salaires », vous proposez de relever les « bas salaires » . Chacun peut saisir la nuance.
Pourtant votre propre diagnostic : accumulation des richesses d’un coté et baisse généralisée des salaires de l’autre, aurait pu laisser penser que vous seriez plus audacieux (je pense à Danton puisque vous citez Saint just dans un de vos livre) dans vos propositions.
Dommage car si vous aviez proposé de « relever massivement les salaires » (au fait en restant dans « le cadre » je suppose) nous aurait amener à discuter de la baisse tendancielle du taux de profit.
C’est bien gentil de me lire aujourd’hui pour la première fois, mais si vous essayez de me faire dire le contraire de ce que j’affirme ici depuis des années, vous allez vous faire massacrer par les lecteurs de plus longue date. Je dis ça comme ça, en ami, pour vous prévenir de ce qui va vous arriver dans les minutes qui viennent.
Paul,
Décidément vous ne comprendrez jamais. en lisant ceci
http://www.pauljorion.com/blog/?p=32353#comment-276793
Lisez vos mails aussi. Un conseil d’ami, aussi
Je précise à l’intention de ceux d’entre vous qui imagineraient que le mail auquel L’enfoiré fait allusion, est un mail de menaces, qu’il s’agit au contraire d’un message très aimable attirant l’attention sur nos nombreux points d’accord.
Hououji Fuu,
Oui, Paul est belge, même s’il l’oublie quelques fois. 🙂
La Belgique est un des pays du monde qui taxe le plus.
Pour le travail, il est perçu à la source.
Je me demande si les « dons citoyens » qui entrent en caisse ici, sont-ils taxés?
Ma pension de retraite belge est moins élevée que ce qu’on lit ici. Elle est taxée, elle.
En plus en fin d’année, elle entre avec les autres revenus qui sont globalisés pour permettre les ajustements de taxes.
Les taxes sur les successions sont aussi parmi les plus élevées.
Il n’y a pas d’imprécisions historiques ici, elles sont parfaitement actuelles et vérifiables.
Je ne pisse pas dans le violon.
Nous avons pourtant un des plus hauts taux de grèves. Pourquoi? Parce que nous avons le plus à perdre dans le le contexte libéral.
Nous sommes avec l’Espagne le seul pays en Europe à avoir conservé l’indexation automatique des salaires.
Pourtant, c’est bizarre, on vient par ici à partir de la France.
Eh oui, pas de miracle : les « dons citoyens » sont à la fois imposés (impôt sur le revenu) et soumis à cotisation sociale (URSSAF). Pas de privilège à regretter par rapport à votre pension belge moins élevée que ce qu’on lit ici.
PS : J’oublie que je suis Belge ? Vous m’avez donné envie d’aller voir ce qu’en dit Wikipedia. Voici ce que je viens d’y trouver :
Je ne suis donc pas le seul à nager dans la confusion.
Je confirme ce que dit Paul.
Je le dis et le répète nous avons des divergences de vue, mais dans l’ensemble, je suis d’accord sur la finalité.
Comme nous avons à peu près le même âge mais sur des rails différents, cela veut dire qu’il y a de l’expérience pour en arriver où nous en sommes.
Nous avons connu des années bien plus réjouissantes dans le passé.
La belle époque, cela n’a jamais existé, mais c’est psychologique, on ne retient que les bons moments.
@ Michel (entre autres) : C’était tellement sous-entendu (pour moi) que j’ai perdu un morceau de la cargaison au passage car je voulais bel et bien écrire « relever massivement les bas salaires ». Cela m’apprendra à ne pas être suffisamment précis et à vouloir aller trop vite. Il faudra que je reste sur mes gardes lors de mes prochaines interventions. 😉
Je suis ce blog depuis maintenant 3 ans et je regrette qu’il n’y ait pas un endroit où se résume les principales propositions de Mr Jorion comme ci-dessus. Dans le dédale de post, avec tous les commentaires et la diversité des sujets, il est difficile de retrouver les points les plus importants tant sur: comment résoudre la crise actuelle à un temps T ( réactualisé) que sur un nouveau système qui engloberait certaines propositions incontournables, ou enfin sur les erreurs commises durant toutes les années précédent les crises.
Mais c’est peut-être un travail supplémentaire trop important. En tout cas, ça manque cruellement à ce blog autant pour les novices (comme moi) qui oublient ce qui a été dit et ou cela a été écrit, que pour les nouveaux arrivants.
Observer le cadre autrement;
http://www.les-crises.fr/les-vraies-cigales/
Je relaye sur mon blog, car il me semble que c’est ce qu’il y a à dire de plus pertinent de cette fin 2011: l’alternative entre sauver le système économique et le laisser s’effondrer. Mais pour le sauver, il faudrait changer sérieusement, ce qui est peu probable de la part de ceux qui sont inféodés à l’ultra libéralisme. Quant à son effondrement, il n’ira pas sans tentatives désespérées des bénéficiaires pour faire durer leur pouvoir, y compris fâchisantes. Je ne suis pas optimiste.
Sympa le blog… très accessible et pédagogique.
Merci
Plus que sympa, pertinent !
Voici un autre article pertinent:
La prochaine crise bancaire
http://alencontre.org/europe/la-prochaine-crise-bancaire.html
Monsieur Jorion. J’aimerai bien que vous fassiez un brin de conduite sur ce que je considère comme une incohérence (ou une incompréhension de ma part) dans votre discours.
Le moteur principal de cette montée des intérêts est conditionné par des fonds de pensions qui, vu l’augmentation de la durée de vie et des coûts de la santé de leurs pensionnés, se sont trouvés embringués dans une course – certes perdue d’avance – à l’augmentation de la masse de l’argent disponible pour financer leurs promesses.
Question très pragmatique : avez-vous une idée des taux de couverture de bcp de fonds de pensions occcidentaux.
Suivi de cette deuxième : vous faites comment pour que ce financement tienne la route sur la durée, même à court terme ?
« Le moteur principal de cette montée des intérêts est conditionné par des fonds de pensions… »
Vous pourriez expliquer le mécanisme en quelques mots ? Ce serait gentil parce que je ne vois pas.
Eh ben oui, le pouvoir du capital. Mais le capital des petits…. qui pousse très fort pour prospérer
Depuis longtemps maintenant les gérants de fonds de pensions (pas que ricains) considèrent que le rendement d’un capital de retraite, parfois aussi appelé « taux de conversion » doit être d’environ 6 à 8 % par année pour être tenable. (Ce qui, au vu de la pyramide des âges, est déjà une considérable ânerie, y’a qu’à voir l’état des taux de couvertures partout) mais bref ça marche comme ça jusqu’ici.
Et comme le consensus des spécialistes estime qu’environ la moitié des milliers de milliards de fonds qui qui se promènent dans les obligs, parfois les hedges, mais et bien souvent, pour des raisons légales, dans du matos étiquetés AA… sont constitués par ces caisses de retraites….
On a de la peine à imaginer, un redressement… que la confiance puisse revenir.
Pour résumer fort : les vieux coûtent toujours plus chers, vivent plus longtemps.. et ne semblent pas trop d’accords de régresser dans leur niveau de vie. Et il se trouve que le monde entier voudrait vivre selon ce standard. Sur une planète où les ressources diminuent….
Mais je m’égare. Restons dans les 2 premiers paragraphes. Cette histoire d’argent géré et redistribué ne me semble pas tenir la flotte deux secondes.
Mike n’ayant pas encore répondu à l’heure où je lis votre blog, voici my two cents.
L’augmentation de l’espérance de vie entraîne mécaniquement une augmentation des dépenses de retraites et de soins de santé, et, parallèlement, les rentrées directes ne progressent pas suffisamment, en raison de la diminution du taux d’activité et de la proportion des revenus allant au travail. Cela déstabilise les régimes par répartition, mais également les régimes par capitalisation ; ainsi, les gestionnaires sont contraints, soit à réduire les prestations (augmentation de l’âge de la retraite ou réduction des pensions), soit à rechercher des rendements de plus en plus élevés pour pouvoir assurer les versements à leurs cotisants (l’un n’étant pas exclusif de l’autre).
Maintenant, quelle est l’importance de ce phénomène par rapport à tout ce qui concourt à la déstabilisation du système ? J’avoue ne pas avoir de réponse précise à cette question, mais mon sentiment est qu’elle n’est pas mineure.
Merci Ligérien. Pas plus bête de le présenter ainsi.
Et certainement plus majeur que mineur comme « moteur » du monde financier.
Mécanisme qu’on pourrait résumer par cet axiome ricain : « Faire du pognon avec du pognon ».
Emergence du capitalisme libéral avancé, qui semble vouloir confondre la notion de travail avec celle de « tripotage de fric sans souci des gens derrière » ?
Immoral, irréaliste, stupide, suicidaire, ennuyeux, égoïste.. and so on…
« … les gestionnaires sont contraints, soit à réduire les prestations (augmentation de l’âge de la retraite ou réduction des pensions), soit à rechercher des rendements de plus en plus élevés pour pouvoir assurer les versements à leurs cotisants… »
Le mécanisme de la montée des taux, c’est donc le suivant : les gestionnaires sont contraints de rechercher des taux plus élevés et donc ils créent des taux plus élevés, et du coup, les taux sont plus élevés. On peut savoir qui a l’obligeance – en face – de fournir l’argent nécessaire ? Je veux dire qui permettra d’assurer les versements à leurs cotisants ?
« Le moteur principal de cette montée des intérêts est conditionné par des fonds de pensions qui, vu l’augmentation de la durée de vie et des coûts de la santé de leurs pensionnés, se sont trouvés embringués dans une course – certes perdue d’avance – à l’augmentation de la masse de l’argent disponible pour financer leurs promesses. »
Non : les taux ne montent pas parce que des fonds de pension ont besoin de taux élevés. Je sais : il se passe des choses bizarres en finance, mais la magie n’y fonctionne pas plus qu’ailleurs.
Merci de répondre mais j’ai l’impression que nous ne sommes pas vraiment sur la même longueur…
Mais n’est-ce pas ce qui se passe, qui est en train de se faire tondre ?… via des astuces comptables et des taux surévalués, pour que la machine continue.
Je n’ai pas évoqué de magie il me semble, ni de mécanisme démontré quand à une corrélation précise des taux et des besoin de rendements. Mais juste ce fait que le besoin de meilleurs rendements du capital est tout bonnement nécessaire pour la survie du système. Un système pour une grande part constitué par la capitalisation des retraites. D’où, à mon sens, une obligation des manager financiers à dépasser certaines limites dans leurs magouilles, de manière à tenir vaille que vaille le cap… en s’organisant pour que les taux rapportent coûte que coûte, et que les bilans tiennent… sur le papier
Dès lors je me sens fondé à vous réitérer ma question :
Vous faites comment pour que ce financement des retraites, au niveau global, tienne la route sur la durée, même à court terme ?
Sachant qu’une moité de ces fonds sont (et seront) supposés financer les retraites d’un immense nombre d’occidentaux. Ce que je ne crois plus possible… et de loin.
Les fonds, banques, etc. avaient acheté des titres (dette) subprime parce qu’ils étaient associés à des taux très élevés. Mais ces taux n’avaient aucun rapport avec les taux de marché « sans risque » (= dette souveraine en ces temps bénis !), c’était précisément la part « prime de risque » de ces taux (qui s’ajoute à la partie « sans risque » du taux) qui faisait qu’ils étaient élevés : la prime de risque reflétait le risque élevé de non-remboursement. Ceux qui achetaient des titres subprime ignoraient ce risque, rassurés par le fait qu’ils avaient le plus souvent des notations « AAA » ou « AA ». Ces notations élevées reflétaient la confiance qu’avaient les agences dans le système interne de rehaussement du crédit de ces titres. Mais dès que le prix de l’immobilier a stagné, les emprunteurs subprime ont fait défaut en masse et ce système de rehaussement interne du crédit a implosé.
@PJ,
Mais qui vous à dit que Ligérien parlait de taux d’emprunt ?
Il me semble qu’il faisait référence de manière générale aux taux de rendements « exigés » par les fonds de pension dans leurs placements, et typiquement en tant qu’actionnaire (ou propriétaires directs) de sociétés, moteur en effet certainement non négligeable, et de loin, dans l’hyper financiarisation et aussi court termisme de l’industrie.
« les gestionnaires sont contraints de rechercher des taux plus élevés et donc ils créent des taux plus élevés, et du coup, les taux sont plus élevés ». Non, bien sûr, les fonds de pension ne créent pas directement des taux plus élevés ! Ils se contentent de mettre la pression sur les entreprises qu’ils financent pour avoir un retour plus rapide sur investissement. Ce ne sont pas les seuls à avoir agi ainsi, mais ils ont largement participé à la réduction des revenus du travail au profit des revenus financiers, et ainsi au déclenchement de la spirale infernale des dettes qui en découle.
@mike
Si les retraites par capitalisation s’écroulent, je ne vois que deux solutions : soit on laisse les gens se débrouiller par eux-mêmes, soit c’est la collectivité qui les prend en charge ; dans cette dernière hypothèse, on se rapprocherait, quel que soit le nom qu’on lui donnerait alors, d’un système par répartition (la honte !).
La boucle serait bouclée !
Bon, je vous suis fort bien. Mais vous me parlez de ce qu’il s’est passé – et que j’ai l’impression de comprendre. Peut-être que ma question a-t’elle déjà sa réponse dans les propositions que vous formulez ça et là dans vos ouvrages. Changement de cadre, régulation, prêt sans intérêt, imposition du capital et pas du travail, usw…
Reste que je suis infoutu de me représenter comment on va concilier le financement des retraites, l’épuisement des ressources, une relance intelligente de l’économie via des mesures écologico-industrielles, etc.. Parce qu’il y a une lame de fond, incontrolée, de la course au profit financier, à la virtualisation de l’argent, et bien sûr, une prise de pouvoir affermie par les marchés financiers…
J’aimerai bien qu’on me parle de demain, avec des pistes séduisantes… et celles que vous proposez si elles ne me convainquent pas nécessairement, ont le mérite d’exister.
Tous mes voeux pour l’année de la fin du monde ! ^_^
Mike sachez une chose : ils s’en tapent de leurs retraités les gestionnaires de ces fonds, comme ils s’en tapent du futur, vous leur prêtez des intentions qu’ils n’ont pas et qu’ils n’auront jamais, ils ne gèrent qu’une chose leurs revenus et le très très court terme, le reste c’est une vision totalement fausse du système que vous avez.
de plus vous savez financer les retraites il suffit de le vouloir, n’oubliez pas par exemple que la répartition a démarré avec zéro.
Mike, te mets pas martel en tête, les retraites par capitalisation, fonds de pension, mutualité, tontine, assur-vie, etc, on sait très bien comment ça finit. Toujours. Le XXe l’a amplement démontré : comme un noisetier en fleur sous une bombe de 500 kilos. Par la guerre quoi. Au mieux par l’hyperinflation ou les grandes crises boursières, mais c’est plus rare…
T’as qu’à voir : en France en 41, c’est Pétain soi-même avec Belin qu’a achevé le truc en requisitionnant les avoirs (20 milliards de francs, Liervol « pour démarrer »…) et en imposant la repartition… Pétain !
Intéressant ces réponses…
Perso y’a des jours où je crois plus ou moins à une prise sur le réel du politique.. ça varie beaucoup..
Si je suis dans mon habit mental germain j’ai tendance à y croire… une fois sapé latino j’y vois beaucoup de dérisoire…
Un peu à l’image de l’Europe.
Génial comme chaque langue/culture peut voir le monde différemment
@mike
Vous faites monter les vieux en haut d’un cocotier et vous secouez !
Vigneron, Macarel,
La retraite, connait pas.
La mobilisation n’est pas la guerre.
Allez, à la bonne votre et rentrons ça avant qu’il ne pleuve.
Le bon lien pour le WSJ du 30/12 c’est celui-ci : http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203391104577124480046463576.html
Un caractère estropié. Corrigé ! Merci !
De l’étymologie du mot finance:
Le latin disait solvere pour payer. De ce verbe, l’ancien français fit soudre avec le même sens. Pourquoi ce verbe, qui satisfaisait au besoin de rendre une idée essentielle, ne devint-il pas d’un usage commun, et laissa-t-il à la langue l’occasion de chercher à détourner de leur acception effective des mots qui ne songeaient guère, qu’on me permette de le dire, à leur nouvel office ? C’est ce qui n’est pas expliqué et rentre dans ce que j’appelle pathologie verbale. D’un côté, l’imagination populaire se porta sur le verbe latin pacare, appaiser, pour lui imposer le sens de payer ; et, en effet, un payement est un appaisement entre le créancier et le débiteur. En même temps, l’ancienne langue prenait le verbe finer, qui signifie finir, et s’en servait pour dire : payer une somme d’argent ; en effet, effectuer un payement c’est finir une affaire. Du participe présent de ce verbe finer, aujourd’hui inusité, vient le substantif finance, qui avait aussi dans l’ancienne langue le sens primitif de terminaison. En se détériorant de la sorte, c’est-à-dire en prenant une acception très détournée, tout en laissant tomber hors de l’usage l’acception naturelle, les mots deviennent des signes purement algébriques qui ne rappellent plus à l’esprit rien de concret et d’imagé. Si finance signifiant terminaison était resté à côté de finance signifiant argent, on aurait été constamment invité à se demander quel était le lien entre les deux idées ; mais, l’un étant effacé, l’autre n’est plus qu’un signe arbitraire pour tout autre que l’étymologiste, qui fouille et interprète le passé des mots.
Passionnant! On dirait du Alain Rey (qui intervenait à mon grand plaisir jadis à 8h55 sur France Inter).
Il y a donc un renversement complet du sens du mot finance si l’on accepte l’idée (pas saugrenue dans une société où l’emprunt est roi) que pour échanger des biens et des services il faut d’abord les financer. Après tout c’est peut-être bien ça le problème: la finance est actuellement partout, au début, au milieu, à la fin, sans queue ni tête.
@Paul Jorion
Si les entreprises n’appartiennent pas à leurs actionnaires: à qui appartiennent-elle?
@Bruno
A l’Etat, aux salariés, aux sociétaires
@ Pol
Jésus-Marie-Joseph… 😉 Encore l’esprit de la rente qui passe par là!
Ne serait-ce pas plutôt à leurs clients? Qui leurs permettent de (sur)vivre, sauf boycott!
Pourquoi prononcer un discours(de Toulon) prônant des solutions que l’on sait ne pas vouloir appliquer!
Quelle est la finalité d’une telle démarche?S’affirmer comme un menteur et espérer être réélu pour le bien-être de sa nation?
Un moment d’affolement + le désir de plaire (récurrent chez lui)+ un peu de travail de Henri Guaino dont je soupçonne que l’un des inspirateurs a été (trop brièvement) le tenancier de ce blog.
Ou peut-être simplement communiquer en utilisant les arguments de ses adversaires, pour les vider finalement de toute substance tout en permettant de brouiller les cartes.
Pas vouloir ou pas pouvoir ? Il manque le mode d’emploi.
C’est avec le boniment des réformes
que les policitiens professionnels se mettent sur les rangs pour la soupe.
Ce qui les séparent, c’est que certains,
dont une partie se classe à gauche, croient encore en leur faisabilité,
malgré l’agonie du capitalisme.
Votre discours me paraît de plus en plus limpide. Il me semble aussi qu’un certain ressentiment a disparu, laissant la place à une rayonnante objectivité, beaucoup plus efficace.
Merci beaucoup pour votre action et excellente nouvelle année.
La ministre du travail italienne fond en larmes (remarqué ici )
Certes, cela fait un peu pathos…
non, ce n’est pas du pathos. Une femme visualise intuitivement les conséquences concrètes d’une baisse considérable de pouvoir d’achat pour son peuple ! D’ici quelques mois ou semaines, les distributeurs automatiques de billets seront fermés. Lorsqu’il faudra effectuer une demande en 3 exemplaires à sa banque pour retirer 30,00 euros par semaine. Des files d’attente inimaginables : des mamans énervées avec leurs enfants pleurant, des personnes âgées, des handicapés, des sans domicile fixe, des jeunes ouvriers obligés de quitter leur poste. La police voire l’armée à proximité, les insultes, les coups de bâton, les cris, les pleurs, les crises de nerfs. Lorsque les magasins quasiment vides, il faudra aussi attendre. Et, ensuite, il faudra bien tenir votre sac à provision, votre porte-monnaie car vous risquerez à tous moments d’être agressés. Devinez le pourquoi de ces atermoiements et discours creux ?
– Quand est – elle virée ??? ( ou poussé à la démission) ?
Bien que je pense qu’elle sera, au minimum, étrange,
je nous souhaite tout de même une bonne année 2012.
« Nul ne peut se sentir, à la fois, responsable et désespéré »,
comme écrivait Saint-Exupéry…
Oui comme vous le dites très bien dans la volonté sociale des pauvres a devenir riche (selon les bourgeois) un seul salue le crédit. Au delà de la capacité de chacun a produire une soit disante richesse , je poserai cette question êtes vous certain que cette soit disante richesse venu du crédit fabrique des riches depuis 40 ans? il faudrait même en donner une définition bien plus précise si devenir riche c’est mettre en esclavage les autre très peut pour moi. Pour moi richesse est humaine certainement pas matériel et comptable.Aujourd’hui cette réponse est absolument non. Et cette crise en ait l ‘expression.Vous le dites et vous le constater et malgres cela vous continuez a défendre ce système absurde ?
Bonne année 2012 Mister Jorion
je viens de re-écouter le discours de Toulon I°2008.
http://www.dailymotion.com/video/x6vmsz_nicolas-sarkozy-discours-toulon-25_news
NS en analyse, dans la première partie du discours, il décrit.
Il révèle!
NS en conclusion, à la fin du discours, il lit,
… il s’ennuie lui-même faire croire à la suprématie des États, leur capacité de réguler par la puissance » révélée négociée » de l’État…
Il instille du doute alors, il dit ce qu’il faudrait faire en précisant qu’il ne pourra pas, le faire!
Faut aider….
@Oui Zenblabla ! Tout juste !
– Une farce, ce discours ou l’on joue l’indigné … alors que l’on sait que tout est plié … Soumission à la volonté profonde de certains…., et manipulation !!!
– L’application que l’auteur de ce blog, à relater ce discours, pourrait être une porte de sortie réaliste, raisonnable, de liberté … Il n’en est rien !!! Tout son contraire, montrer du doigt … et les abrutis regardent le doigt !!!
PS : Comme pour Yvan, acceptez mon miroir, vous et vos lieutenants !!!
PS : Pour être précis , le Discours de TOULON fait partie du Plan, de la direction définie et imposée aux dirigeants politiques ( d’accord ou pas !!!) .
– Mr JORION : moins insister sur les longues heures passées par ses politiciens, à chercher ET PROPOSER une solution faussée biaisée, car dans le cadre de ce système ! Ca ne marche plus … et ca devient trop voyant !!!
@ Tomate
J’adore quand les commentateurs commencent à écrire « le Plan » avec une majuscule ! C’est en général juste avant de partir dans le décor… ça ne rate jamais 😉
Oui mais un Plant de tomate dans le décor, cépapareil, cépourfairjoli.
Sortir du cadre!
Paul, vous pourriez montrer l’exemple pour 2012, la video du vendredi à la fenêtre ou dans le jardin. Leur faire un dessin quoi…
Mr Jorion , je voudrais tout d’abord vous remercier .
Vos remercier parce que vous accepter de mettre vôtre notoriété et vos compétences , via ce blog , au service de mr »tout le monde » ( dont je suis )
Vous êtes belge , et je retrouve dans vôtre façon d’être , le comportement que j’apprécie beaucoup chez les belges que je connais ( ma maman était belge , de Wallonie ; et je ne dis pas cela pour m’opposer aux flamands que j’apprécie tout autant , les ayant côtoyés aussi , grâce à ma 50 % de
» belgitude » , mon père étant français )
Mais revenons à ce que vous dites aujourd’hui , en substance , et en partie :
» les salaires on été remplacés par un accès au crédit » : oui , et c’est fait volontairement pour museler les peuples ! Je vous trouve extrêmement gentil ( il me semble que c’est vôtre propre »nature » ) , quand vous dites à propos de ces mêmes personnes , les »décideurs » ( pour moi , ceux qui nous ont mis dans cette merde ) : »ils » travaillent beaucoup actuellement pour essayer de sauver la situation »
Mais ceux sont eux qui nous y ont mis de force ! Dans toute entreprise bien gérée ,, ils auraient été virés depuis longtemps ! Un peu comme mr Elie Cohen aurait dû l’être depuis longtemps aussi ( mais c’est un autre sujet )
Itou pour les politiques qui leur ont donné les clefs de la démocratie ( pour moi : du débat démocratique ) !
Un des derniers exemples récent de la forfaiture de nos »gouvernants » est le vote au parlement français , il y a moins d’un mois , sur l’interdiction qui est faite aux agriculteurs de re-semer leur propres semences , ceci afin de donner toute liberté d’action aux maisons de semences ( Monsento en tête de gondole , via les OGM ) . La privatisation du vivant est bien en marche !
Et je me rappelle d’une réponse qu’avait fait à mon père un commercial du crédit agricole ( il y a plus de 40 ans ) , souscrivant un prêt pour l’achat d’un tracteur , avec une certaine réticence :
» monsieur , on dort mieux avec des dettes qu’avec des puces » : les dettes sont là pour vous faire marner et travailler à vil prix , c’est ça la réalité . Il ne s’agit pas d’une erreur , mais d’un choix délibéré !!!
Aucun système ne peut être durable s’il n’accepte pas de contradiction ( constructive ) permanente !
Or le système ultra libéral est dans ce cas ( d’ailleurs , je trouve que »ultra » et »libéral » ne vont pas ensemble , car pour moi , »libéralisme » n’est pas un gros mot . et il est même profitable à la société , que si ce système accepte quelques »contraintes » , quelques règles .
A un moment , vous employer le terme » privatiser à mort » , règles qui a été imposée depuis 40 ans environ , à tous nos gouvernants , lesquels y ont complaisamment souscrit , pour leurs propre conforts !
» A mort » , c’est bien le mot qui convient aujourd’hui .
Que pensez vous de débats avec un (ou plusieurs ) » économiste altéré » , avec mr Jacques généreux ( engagé auprès du front de gauche )
Meilleurs vœux 2012 !
Monsieur Jorion,
Je suis trés satifsfait de votre préstation pédagogique d’aujourd’hui, peut être la meilleure de l’année qui vient s’écouler.
La liste « Forbes » de 2011 compte 1.210 milliardaires, 200 plus que l’année 2010, leur richesse a augmentée de 20 pourcent.
Le monde n’a jamais été aussi riche en tout, sauf en justice sociale.
En revanche, je ne crois pas à un changement par voie politique. Il ne faut pas oublier que Merkel, Sarkozy et les autres se sont engouffrés dans un piège. Autrement dit: ils n’ont qu’un seul objectif: maintenir le système actuel en espérant que les citoyens se taisent, avalent des couleuvres, jouent le jeu sordide du dèsendettement. Merkel l’a clairement dit: le chemin sera long et pavé d’embûches. Sortir du système actuel leur paraît impossible, d’autant plus qu’un grand nombre de personnes et groupes en profite, ils profitent de l’euro, du système néocapitaliste, de la patience de la population et de son ignorance en matière économique.
Et il y a la crainte d’un éffondrement, qui mettra aussi en cause l’ensemble de la classe politique actuelle. Trois échéances électorales approchent. On assistera à un lent mais inévitable pourissement de la situation.
On vivra donc en 2012 « the same procedure as every year », pour citer une phrase dans un scetch célèbre.
Franchement, quand vous avez dit « ça va péter », j’ai sursauté puis j’ai regardé s’il n’y avait pas une bombe sous mon tabouret… bon tout va bien, jusque là tout va bien….
Incroyable ascension populaire de paul Jorion en 2011 :
Dans la barre de requête automatique google,Paul Jorion apparait désormais devant Paul Mac Cartney,et va bientôt dépasser la Paupiette de veau.
Cela mérite d’être signalé.
« Notre amour ne serait pas si beau,si je n’aimais pas les paupiettes de veau… »
…Et au repas du réveillon, sa belle mère: « Mon Dieu, Paul! mais vous êtes belge! et vous ne me l’aviez pas dit! »
Et pour animer la conversation dans le genre « tout fout le camp » même l’or,http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/31/vingt-lingots-d-or-decouverts-dans-une-rame-du-rer-b_1624566_3224.html
A noter que Bing est plus « large » dans ses propositions et propose tout d’abord le regretté Paul le Poulpe en premier choix, Paul Jorion n’arrivant toujours qu’en 3eme position ^^
On trouve aussi Paul Valery et Paul Eluard dans les choix proposés fissa, bing semble moins impitoyable que Google en termes de popularité, ce qui n’est pas forcément un mal dans ce cas 😉
@Horizon
Signalé et remarqué, Paul bientôt devant la paupiette, chapeau bas.
Les politiques ont tendance à se concentrer trop fortement sur le partage de la valeur ajoutée mais cette analyse peut facilement être biaisée (http://lespoir.jimdo.com/2011/10/25/le-partage-de-la-valeur-ajout%C3%A9e/)
Il est cependant vrai que l’on ne peut pas espérer sortir de la crise avec des politiques d’austérité visant essentiellement la richesse créée par les classes moyennes et populaires et en compressant les dépenses c’est à dire en affaiblissant nos services publiques qui font partie intégrante de notre bon niveau de vie.
Bonjour Paul.
Bonne année à vous ainsi qu’à toute l’équipe qui vous accompagne.
Paul, le poisson est ferré, c’est trop tard.
Le capitalisme serait de Mars et Paul Jorion de Vénus ?
« Changer le cadre » du nerf de la guerre ferait qu’il n’aurait plus d’odeur ?
Capitalisme, colonialisme, impérialisme et guerre sont consanguins.
« Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage … »
Cadre ou pas, ça sent le gaz chez les petits épiciers du champs d’horreur.
, Voltaire plutôt enthousiasmé, soulignait déjà en son temps que les marchands étaient plus utiles à la puissance de leur pays que les nobles :
En 1913, Rosa Luxemburg explique dans l’Accumulation du capital, que la reproduction du système capitaliste nécessite l’ouverture continuelle de nouveaux débouchés et son implantation dans les régions géographiques dont il est encore absent. Ainsi selon Rosa Luxemburg, l’impérialisme mène inévitablement à la guerre.
Illustrant l’importance économique des colonies, où plutôt reflétant l’importance qu’on leur attribuait à l’époque peut-être à tort, Jules Ferry déclara à la Chambre que « la politique coloniale est fille de la politique industrielle ». En effet, au fur et à mesure de son développement et de l’émergence économique de nouveaux pays, l’accès au marché et le partage des débouchés deviennent de plus en plus problématiques. Mais la constitution de marchés coloniaux exclusifs est limitée par la taille finie de la planète. Le temps du monde fini commence (selon l’expression du poète Paul Valéry et les antagonismes entre les grandes puissances économiques ne peuvent s’en trouver qu’exacerbées
En 1916, Lénine explique dans l’Impérialisme, stade suprême du capitalisme, que la concentration du capital mène à un stade de l’histoire du capitalisme marqué par les positions de monopoles des grandes firmes industrielles et financières. Confrontées à la baisse tendancielle du taux de profit (théorie marxiste qui estime que les taux de profits du capitalisme tendent à baisser naturellement sur le long terme), les grandes firmes tentent d’investir sur les marchés étrangers afin de retrouver de forts niveaux de profit. Les grandes firmes nationales s’entendent alors pour se partager le monde. Lénine prend par exemple le cas d’AEG (Allemagne) et de General Electric (États-Unis) dans le domaine de l’électricité.
En 2008, le Stockholm International Peace Research Institute indique que 1 464 milliards de dollars américains ont été dépensés dans la défense, soit 2,4 % du PNB mondial.
Toujours selon le Stockholm International Peace Research Institute, 1 531 milliards de dollars américains auraient été dépensés dans les budgets militaires en 2009. Cela représente une augmentation de près de 5,9 % par rapport à 2008 et de 49 % par rapport à l’an 2000
En 2010, 1 630 milliards de dollars américains.….
De plus, selon l’ONU , le trafic d’armes est l’une des quatre activités illégales les plus lucratives avec le trafic de drogues, le trafic de médicament et la prostitution. Le marché international du trafic d’armes est évalué à 1 200 milliards de dollars par an[. On estimait, en 2004, à 500 millions le nombre d’armes légères en circulation dans le monde], armes qui ne font l’objet d’aucun traité international[ – dont plus de 100 millions en Afrique, soit une arme pour 12 personne
..
Les capitaux en jeu sont considérés comme si importants que seul le système financier international permet de les légitimer ; les circuits de recyclage traditionnel (casinos, bars, commerces, etc.) seraient trop vite saturés.
Tant que l’argent n’est pas blanchi, les profits du trafiquant sont virtuels.
Le prix élevé payé par le consommateur final correspond à la différence entre gains réels et gains virtuels ; le consommateur final paye un coût réel qui inclut notamment les taxes de blanchiment. Ces taxes de blanchiment sont évaluées autour de 50 %
Voilà pour le tableau. A nous de vouloir, à défaut de pouvoir l’encadrer…….
Bonne année 2012 à tous.
.
.
En guise d’illustration de ce billet, à voir ou revoir :
Petite leçon d’Europe par Jean Gabin dans « Le président »
Un monumental Jean Gabin dans le film « Le président » qui expose à l’assemblée nationale sa vision de l’Europe , des conflit d’intérêts , des connivences , les banques et le pétrole tout y passe…
http://www.youtube.com/watch?v=Dq8CyzMJNWY&feature=player_embedded
Cela se passe de commentaires…
Bonne année 2012 à tous
Bonne annee a tous depuis le sud de l italie
Je viens d’entendre monti au journal de 13h ici. Il dit que malgres les plans de rigueur la situation de l’italie ne s’ameliore pas. Il conclu que ce n’etait donc pas la faute du precedent gouvernement mais que vraisemblablement ce serai du a l’euro.
Merci pour l’info ! Mais , rien de nouveau : prévisible , car voulu, décidé, planifié, mis en oeuvre .
Le plan se déroule….
Nous connaissons tous des dizaines de prédateurs de ce genre , Tapie aux petits pieds , lancés par des banquiers corrompus , soutenus par des élus vénaux et des juges bernés.
Notre devoir est de les dénoncer au plus tôt avant qu’ils ne nuisent.
Zoug tout est dans le nom.
http://www.lepoint.fr/economie/petroplus-les-secrets-d-une-quasi-faillite-31-12-2011-1414098_28.php
bcp de tautologies ( comme avec Elie Cohen finalement )..et bonne année 2012.
Comment ? …personne des Samoa, du Vanuatu ou de Nouvelle-Calédonie, ici ?
…ouais, preum’s ! FIRST ! FAASUTO !!!
明ã‘ã¾ã—ã¦å¾¡ç›®å‡ºåº¦ã†å¾¡åº§ã„ã¾ã™ !
Akemashite omedetô gozaimasu !
JE
………VOUS
………………….SOUHAITE
…………………………..UNE
…………….BONNE
……………………… ANNÉE
……………………………………………….!!   
Kotoshi mo yoroshiku onegai shimasu, Nerima san. Au plaisir de te croiser un jour au pays du soleil levant (je traine mes guêtres du côté de Nagoya au moins une fois par an ;).
Oui, beaucoup de gens aimeraient pouvoir se payer un tel luxe.
Je visite ma belle-famille une fois par an. D’autres vont claquer bien plus de fric que moi beaucoup plus près de chez eux.
Le japon… pays bon marché, terre d’immigration et d’accueil,
Un billet de trois smic le petit voyage?
Beaucoup de gens ont juste du mal à se payer de la viande chaque semaine.
Eh bé, je ne savais pas que Don Juan, noble libertin et libre-penseur, était maoïste (persécution des « mandarins », à partir du niveau rond-de-cuir de base) ou stalinien (persécution des koulaks, à partir de 2 têtes de bétail) ou même pol-potien (persécution du moindre citadin) !
…les Français du Japon retirent donc la viande de la bouche des pauvres français… ouah, faudra m’expliquer comment …avec un satellite à crochets (y’a quand même 10 500 km) ou des drones Mitsubishi miniaturisés mais à très long rayon d’action ?
@ kohageen : Nagoya nous a accueilli, ma famille et moi, lors de notre « exode atomique » à partir du 14 mars 2011 : belle ville que nous n’avons bien sûr pas eu le temps ni l’envie ni même la force de visiter, terrés que nous étions dans un petit business hotel à suivre, affolés, les explosions successives…
コãƒãƒ¼ã‚²ãƒ³ã•ã‚“ã€ã ã„ãŸã„ ã„ã¤ã€€(春? å¤? 冬?) åå¤å±‹å¸‚ã«ã„らã£ã—ゃã„ã¾ã™ã‹ ?
ç§ãŸã¡ã¯ã€ã‚‚ã†ä¸€åº¦ã“ã®ç´ 敵ãªç”ºã‚’ ゆã£ãり見物ã—ãŸã„ã¨æ€ã„ã¾ã™ã®ã§ã€ã‚‚ã—ã‹ã—ãŸã‚‰ã€€ã„ã¤ã‹ã€€ãŠä¼šã„ãŒã§ãã‚‹ã‹ã‚‚ã—れã¾ã›ã‚“ !
Bonne année de Polynésie française
Nous venons juste de rentrer dans la nouvelle année, avec 11h de décalage avec la métropole et 20h avec l Australie et 19H avec le japon
Merci Paul Jorion ,François Leclerc et tous les participants de ce blog Je vous lis tous les jours et espère comme tant de personnes ici que cette année soit celle du changement
Toahotu, Ia Orana I te Matahiti Api !
Nous savons désormais, c’est de notoriété publique et à peu près tous ceux qui s’intéressent à ces questions le savent, que le cadre néolibéral a été porté par des groupes d’économistes avec le soutien pro-actif des actionnaires et des multinationales (voire le documentaire l’encerclement). Nous savons que les organisations administratives internationales, et notamment celles qui ont été mises en place pendant les accords de Bretton Woods (FMI, BM, OMC issu du GATT), ont été la première porte d’entrée des néolibéraux, ce qu’ont dit de longue date tous les altermondialistes. Nous savons aussi que les universités, et notamment les facultés et départements d’économie dans différents pays ont servi de lieu de propagande privilégié pour recruter des intellectuels dans le cercle (c’est clairement expliqué dans la stratégie du choc, de Naomi Klein), initialement étroit, des économistes néolibéraux. Nous savons aussi que l’idéologie néolibérale, sorte d’anarchisme bourgeois, s’est intégrée progressivement à travers ces canaux dans les programmes des partis politiques dominants, de gauche comme de droite, sous les formes de « contrainte extérieure » et de versions adoucies du « sens de l’histoire » du socialisme d’Etat impérialiste Russe, dit « communiste soviétique » (quoiqu’il ne fut ni communiste, ni soviétique). Et nous savons que cette idéologie a légitimé des politiques qui nous ont conduit à ruiner progressivement les structures qui permettent l’activité économique ces trente dernières années, et finalement à la catastrophe où nous nous trouvons, pour les raisons que Paul Jorion a expliquées.
Paul Jorion nous dit que nos dirigeants essaient de faire les choses consciencieusement, qu’ils font des soirées café-clope-lexomil à essayer d’améliorer les choses, mais que ça ne fonctionne pas, parce qu’ils restent dans ce cadre néolibéral. J’ai trouvé cette remarque à la fois étonnante et pertinente. Etonnante, parce qu’étant militant politique, j’ai une inclination naturelle à penser que rester dans ces cadres politiques néolibéraux, c’est déjà ne pas être très consciencieux, au sens de concourir à une action consciente et délibérée, politiquement éclairée. Pertinente, parce que dans la réalité, ces gens qui nous dirigent ont probablement « la tête dans le guidon », et qu’il est plus facile de critiquer quand on n’est pas aux affaires que quand on est déjà enferré dans un processus décisionnel, avec son champ, ses cadres et ses acteurs plus ou moins conditionnés.
Entre l’étonnement et l’adhésion, il me reste une question sur la perception qu’ils ont de ce cadre néolibéral. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, plus généralement les classes politiques, restent-ils dans ce cadre parce qu’ils pensent réellement que c’est la seule solution pour le bien commun, ou bien le font-ils parce qu’ils souhaitent favoriser les puissants, ou bien le font-ils parce qu’ils pensent que maintenir la suprématie des classes dominantes est une bonne chose pour le bien commun?
Selon la première hypothèse, ils seraient bêtement endoctrinés par les multinationales et leurs propagandistes néolibéraux, et n’agiraient que sur la base d’une idéologie. Selon la seconde, ils seraient simplement les agents cyniques d’un « comité administratif des affaires bourgeoises » (selon la formule de Marx dans le Manifeste du PC), ce qui pourrait être appuyé par l’ouvrage des Pinçon-Charlot sur le Président des riches. Selon la troisième, ils seraient simplement des réactionnaires sincèrement convaincus de la naturalité de ladite suprématie…
@ Leo Poulain
Bien résumé , bien écrit…
Comment amener les(certains??) médias à se concentrer uniquement sur cette interrogation….?
Et , par ricochet , FORCER certains candidats de l’alternance à prendre position de campagne POUR une TACTIQUE de sortie du cadre…..
Suffirait de faire prendre conscience à certains rivaux de SARKOZY de l’inanité d’un thème de campagne proposant du » SOUS-SARKOZYlight » ……( original toujours préféré à la copie ! ).
Sais pas vous , mais moi j’entends de plus en plus d’individus , à priori inféodés au système, énoncer à la Télé & à la Radio comme EVIDENT l’échec à terme des politiques « classiques Merkoziennes « .
Peut-être que je rêve …mais je vois même HOLLANDE comprendre que sa SEULE chance d’arriver au second tour est de se distinguer de la pensée TINA…….seule condition…le relai de v(n)otre constat et de v(n)os questions par les médias dès janvier.
Impensable , me dira-t-on , …..attendez de voir à quelle altitude Lémarché va amener les divers taux de refinancement de certains pays au premier trimestre 2012…………
Les médias ne changeront probablement pas. Le système médiatique a diffusé les idées néolibérales depuis 30 ans. Aujourd’hui, il ne reste que quelques sources critiques sur ce phénomène, comme le Monde diplomatique ou le Canard Enchaîné. Il faut donc faire avec et essayer de les contourner par des médias alternatifs, comme ce blogue, par exemple, ou les informations diffusées par Attac, par exemple. Ce n’est pas nécessairement très efficace, mais c’est tout ce dont nous disposons.
Je ne vois pas par ailleurs comment « forcer » des candidats à l’alternance autour du centre à essayer une tactique de sortie de cadre. Il y a deux partis dominants, chacun dans son système d’alliance au centre (le PS avec les Verts et le PRG au centre-gauche, l’UMP avec la confédération des centres et le parti radical, du centre-droit à la droite populaire). Ces deux systèmes d’alliances cherchent à conserver leur monopole médiatique et électoral sur la base de l’idéologie de l’alternance (le « vote utile »), pour bloquer l’entrée des systèmes d’alliance concurrents qui cherchent, eux, à polariser le système politique: perdre des voix, c’est perdre des sièges, et donc perdre du pouvoir et des subsides publics dont dépendent cruellement tous les partis en France.
Parmi les systèmes d’alliance concurrents qui participent à la polarisation, il y a à « gauche » le Front de Gauche (désargenté) (système d’alliance intégré entre plusieurs composantes, comme le Parti communiste, le Parti de Gauche, la FASE, etc.) et à « droite » le Front national et ses dépendances et autres nébuleuses (les identitaires, les mouvements identitaires régionalistes, certains groupes « fascistes » etc.) extérieures très bien financés en raison du statut social de certains militants (avant 2002, le FN était un « parasite »; après le 21 avril 2002, depuis l’arrivée de Marine le Pen, c’est probablement devenu un parti de gouvernement). Il y a ensuite les candidatures « parasitaires » qui s’appuient sur la « posture gaulliste » (François Bayrou, Dominique de Villepin, Hervé Morin aussi il me semble, Chevènement est probablement une exception puisqu’il dispose de vrais atouts programmatiques de sortie du cadre), qui cherchent à capter l’électorat pour obtenir des sièges, avec des programmes (« projets ») qui ne sont pas des programmes de gouvernement mais des projets visant à capter une portion marginale mais suffisante de l’électorat, afin d’obtenir des sièges et donc un petit pouvoir et quelques financements.
Dans toute cette structure, les alliances centristes (EELV-PS-PRG/NC-PRV-UMP) ont adopté à peu près les mêmes codes et les mêmes programmes et fonctionnent un peu comme les deux grands partis américains: ils n’adoptent pas de stratégie de sortie du cadre, ils sont des machines à accumuler des sièges et à conserver le monopole du pouvoir et des financements publics. Il faudrait des hommes et des femmes anticonformistes et populaires en leur sein, qui arrivent à en prendre la direction en mettant un grand coup de pied dans la fourmilière, pour pouvoir faire une sortie de cadre. Je constate toutefois qu’y règne une forte conformité (hélas).
On l’a vu en Espagne, on l’a vu en Italie, on l’a vu en Grèce, qui ont à peu près les mêmes systèmes parlementaires, avec le Gouvernement d’union nationale: dans tous ces pays, la dépolarisation liée à l’absence de force politique alternative a engendré une fusion ou une quasi-fusion du système de la partitocratie dans de grands ensembles consensuels, où toute critique est étouffée dans la bureaucratie de partis, partiellement bouffée par le clientélisme, la personnalisation (ou « pipolisation » en langage médiacratique, qui a tendance à neutraliser les questions programmatiques pourtant essentielles) ou l’apparition d’un féodalisme de parti.
Ce qu’il me semble probable, même si c’est juste une hypothèse, c’est que la polarisation du système politique est consubstantielle à la sortie du cadre, que les stratégies d’alliances et les programmes politiques dépendent l’un de l’autre. Sans un programme de polarisation et de sortie du cadre, tout parti fini par faire une alliance au centre (le PS et l’UMP). Il est ainsi intéressant de noter des alliances ponctuelles de partis ultralibéraux avec des partis de types centristes, en dépit de leur radicalité qui les placeraient idéalement à l’extrême-droite (le parti démocrate-libéral avec le Nouveau Centre ou l’ex-UDF), chose qui n’est jamais soulignée par aucun analyste: Madelin est « centriste », Alternative libérale avait eu des rapports étroits avec l’UDF. Si un parti veut faire une alliance au centre pour sa stratégie de conquête du pouvoir, il est contraint d’abandonner tout programme de polarisation (c’est le cas des Verts, qui avaient un programme de sortie du cadre qui a été largement vidé de sa substance critique par l’alliance avec le PS, alliance qui m’a comme écolo profondément indignée). J’ai quand même l’impression, plus j’écris, que c’est à peu près ce qui se passe: plus on s’éloigne du « centre » politique dans la stratégie, plus on s’approche d’une sortie possible du cadre.
Alors, François Hollande a de nombreuses qualités, c’est sûr, je le trouve même fort sympathique. Il suffit toutefois de lire les accords passés avec les Verts, l’appel du pied en faveur de François Bayrou (de centre-droit) et les textes qu’il a écrits depuis les années 80 pour douter d’un tel changement d’orientation dans l’avenir vers une sortie du cadre.
Sur le passé, il me semble quand même que François Hollande a même été l’un des acteurs clefs de l’implantation et du développement des idées néolibérales au PS, dans les années 80, en s’inspirant des Nouveaux démocrates aux Etats-Unis (à l’époque de Bill Clinon). Il a imaginé une sorte de synthèse entre socialisme et néolibéralisme qui passe par les « valeurs » et non plus des « classes » (tiens donc, « it rings a bell« …). « Pour être modernes, soyons démocrates » (tribune de François Hollande de 1984 dans le Monde, où il exposa clairement ces thèses à la Bernstein). De grands think tanks de gauche ont été mis en place, comme Terra Nova, qui prétendaient « abandonner la lutte des classes » au profit de systèmes de valeurs. Le PS, à l’instar de tous les partis socio-démocrates européens (SPD en Allemagne avec les évolutions du programme de Bad Godesberg, le New Labour en Grande-Bretagne, le PC Italien devenu… « parti démocrate », etc.), a abandonné le marxisme et lui a substitué la modernité néolibérale empreinte des valeurs « sociales » de la gauche. Sous les airs sympathiques que permet l’adoubement moral d’une adhésion à un parti de gauche, bien des « socialistes » ou des « socio-démocrates » (Schröder, Blair, Hollande) ont été des militants consciencieux d’un néolibéralisme total, qui a fini par pratiquement s’intégrer dans tous les programmes de gouvernement dans la plupart des Etats européens. Le PS fait parfaitement partie de cette famille.
Cela fait 30 ans que François Hollande milite pour une fermeture du cadre sur lui-même autour de ces idées-là, cela serait une agréable surprise qu’il change d’un coup, après 30 ans de conviction sur la « modernité ». Cela n’arrivera probablement pas, d’autant plus que les économistes qui l’entourent ne sont pas en acier trempé keynésien ou marxiste. Enfin qui sait, peut-être… 2012 sera peut-être l’année d’une prise de conscience universelle.
@Leo Poulain
Impeccable exposé de la situation politique française.
J’ai beau être persuadé que rien (de positif) ne viendra de ce coté là, je n’arrive pas à m’en foutre complètement et irai malgré tout déposer mon ridicule petit bulletin dans l’urne.
Dans ce cadre, je continuerai à vous lire avec plaisir, vous écrivez très clairement ce qui est souvent présenté avec une grande confusion (volontaire ou non).
Il y aurait pourtant une voie de contestation utile : le vote blanc, à condition qu’il soit comptabilisé et qu’il pèse dans les suffrages au point de pouvoir invalider un résultat. Le sens en serait alors « aucun des candidats en lice ne nous convient, recommencez et présentez-nous des programmes qui nous parlent ».
C’est le sens de la démarche menée par le candidat du vote blanc, espérons qu’il récolte ses 500 signatures…
à Leo Poulain ,
Je souscris pleinement à vos propos …
Et voir en notre président un brave papa qui se décarcasse pour notre bien à tous mais qui se trompe est confondant .
Je n’ai pas envie d’être désagréable .
PJ , FL et d’autres participants présentent ici d’excellentes analyses .
PJ connait les mille façons de spéculer dans les banques d’affaires ou d’autres organismes financiers .
Mais tout de même , devant de tels dénis concernant les classes dirigeantes et qui elles servent , j’ai l’impression désagréable d’être pris ici pour un imbécile .
Je vous souhaite tout de même une bonne année et je vais écouter avec attention le discours du pape qui va certainement présenter des solutions au désordre mondial . Par exemple demander à l’église orthodoxe grecque de renoncer à ses trop grandes richesses non imposées .
Bn.
Oui, vous avez raison par principe de ne pas insulter l’avenir et de dire et redire que le discours de Toulon contient quelques mesures de délestage qui permettraient aux européens de sortir du trou de la dette qui plombe le système capitaliste dans son ensemble; le problème (sur cet étroit sujet qui ne règlerait pas pour autant tous les autres) c’est que la portée politique des discours de ce président est sans écho; elle a perdu en crédibilité chaque mois passant depuis son élection, c’est d’ailleurs assez désolant à suivre. Son bilan est fait de zigzags tel le travail d’un apprenti. Seule constance, avoir su mettre la France dans les pattes du mâle dominant US.
Tout ça pour ça?
Eh oui.
C’est le bilan de cette présidence qui a toutefois bien tenté de faire de l’Etat la coquille vide idéale conforme à ses idées et cette entreprise n’a pas pu se faire sans tromperies de sorte que les discours furent nombreux pour faire croire. Hélas quelques jours après les belles paroles, les faits étaient là pour renier les discours. La politique peut être ainsi démagogique. Là le bonhomme ne fut pas avare du procédé. Et lorsque ceux qui sont chargés d’écrire les discours sont admiratifs de ceux qui les lisent, l’affaire est entendue, un vrai bijou. A ce jeu là, les français se sont vite détournés de l’imposteur. C’est d’ailleurs ce que disent continûment les sondages.
Sortir du cadre c’est aussi sortir du gruyère et ils sont nombreux en ces lieux. Tout porte à penser qu’ils vont avoir du mal. Pardon pour ces trivialités mais tout de même, les braves gens, ils décident pour nos retraites et pour les leurs.
Sortir du cadre!
Pfffft! vont-ils répondre à cette ineptie.
C’est trop leur demander.
Mais dites donc vous êtes exigeant en ce 31 décembre !
Tous mes voeux vous accompagnent.
cher PJ,
je vous trouve indulgent avec nos dirigeants.. si certains ne sont pas aptes à sortir du paradigme et sont effectivement « consciencieux » – mais donc mal entourés ce qui est un autre problème, d’autres en seraient tout à fait capables conceptuellement mais ne souhaitent pas le faire car le système leur bénéficie et qu’ils sont pour une large part liés aux intérêts du système (les affaires autour des ventes d’armes en France en sont une illustration navrante et éclairante).
Il est toujours plus simple de se réfugier derrière des entités abstraites « les marchés », les banques ».. mais à chaque fois il y a des décisions politiques en amont qui permettent un certain nombre d’opérations, de choix, d’orientations, et derrière ces décisions il y a des hommes (que nous élisons le plus souvent…). Il me semble fondamental de garder cette dimension en tête.
Bonne année quand même 🙂
CA
Pourquoi bâtir un autre cadre?
Dans toute la (où les) chaine de crédit développer au fil du temps, les capitaux prêter d’un maillon à l’autre exigent le versement d’intérêt.
En réalité, l’intérêt ça n’existe pas , parce que la valeur de l’argent est en lien direct avec une ressources de la planète, sinon elle n’a aucune valeur.
Il n’y a pas d’arbre à intérêt, aucun champs ni usine ne produit intérêt, donc tout paiement d’intérêt est lié à une ressources prélever en surplus au paiement en capital mais toujours dans la banque des ressources.
C’est pourquoi dans le système ,cadre, dans lequel nous sommes la croissance est primordial pour combler les intérêts ceux-ci étant accaparer par de moins en moins de gens au sommet de la pyramide.
Au total les intérêts en quelque sorte c’est toujours du capital qui change de main, vers les mêmes mains, c’est le problème ici de distribution.
Ce capital, donc toujours des ressources naturelles, est en voie d’épuisement on est dans le pic de toutes les ressources, pétrole, métaux , etc. il faut réaliser cela.
C’est pourquoi le capital de base s’épuisant il faut établir le nouveau cadre en fonction de ce fait.
Redémarrer dans le cadre actuel (Toulon) ne règlera pas le vrai problème au contraire il va l’accélérer, la banque planétaire risquant de faillir.
Tout est très intimement lié et il est impossible d’exclure ce fait. Le nouveau cadre doit être bâtit en fonction de la disponibilité des ressources et là toute application doit être à l’inverse du système actuel et visé à assurer, via les technologies existantes non utilisés, une qualité de vie optimal.
Il ne faut pas se leurrer non plus, bâtir une économie assurant la pérennité des ressources se fera dans un premier temps, dans une certaine mesure, dans un contexte de croissance, pour bâtir ça prend des ressources il faut être conséquent et nous arriverons vaille que vaille vers une rareté des ressources .
Le résultat, au lieu, dans un cas d’être chaotique pourra au contraire être positif et nous permettre même dans un contexte de rareté de certaine ressources de nous assurer une qualité de vie optimal. À ce jour l’homme agit toujours quand ça fait mal,on verra si ce sera encore le cas.
Les solutions existent n’en douter pas mais dans un cadre différent, vraiment différent.
On en reparle.
Il n’y a rien à jeter de votre commentaire, juste une petite précision
Vous dites:
Dans ce nouveau cadre, il nous faut penser que le pétrole ne doit pas être considérer comme une énergie mais comme une matière première indispensable pour mettre en oeuvre les énergies renouvelables qui sont par définition décentralisées et qui ne colle pas avec la croissance rentière comme vous l’avez très bien expliqué.
Passioné par l’énergie, j’espère,à mon niveau, cette année étudier les possibilités de l’énergie libre.
Efffectivement, nous avons besoin d’un tout autre cadre
Bonne année de réflexions constructives à tous
@ michel lambotte
Passioné par l’énergie, j’espère,à mon niveau, cette année étudier les possibilités de l’énergie libre.
Déjà dans mon entourage des expériences sont en cour, il serait intéressant de voir les avancés de chacun.
Bon bout d’an à tous
Bonne année à vous tous ici, que je lis tous les jours.
A Vous Mr Jorion, bien sûr et vous Mr Leclerc ainsi que tous les participants de ce forum.
Merci pour tout le boulot que vous faites ici, sur ce blog incontournable, bien que souvent abscons pour mon petit cerveau. Que cette année soit celle du changement. Le vrai, celui qu’on attend depuis longtemps.
Bonne continuation.
Donc,j’en conclu,en écoutant cette vidéo, que le fameux TINA est,désormais, de notre coté !
Eh oui,nous pouvons à notre tour dire,à toutes ces grosses fortunes, qu’il n’y a pas d’alternative :
1° Soit on change de système…
2) Soit…Le système s’effondre et…On en change! 😉
(Puisqu’il sera alors dans un tel état qu’il ne sera pas possible de le remettre en route.)
En fait,pour les libéraux (les riches),il vaudrait mieux qu’ils changent volontairement.En effet,l’histoire nous apprend qu’un changement contraint ne se passe jamais bien…
Quelle revanche!
🙂
Quant au fait qu’il pourrait y avoir une dérive (extrême) droitière du capital,là encore, cette fuite en avant,bien que possible, obérerait tout avenir : Quand la voiture a des roues qui flageolent,vaut mieux pas la pousser à 140 ! )
Où alors ce serait une forme de suicide,comme le père Adolphe à la fin de la guerre.(Puisque le pays m’a déçu,qu’il meure!)
Là,évidemment…
Bien vu.
Ah oui, c’est vrai, TINA est de notre côté. 🙂 Bonjour Tina. Bonne année 2012!
« que le fameux TINA est,désormais, de notre coté ! »
j’en suis convaincu aussi.
…attention à ne pas refaire une pensée unique dans l’autre sens, quand même…
Attention au TINA rassis !!
Nerima qu’un qui fait dans la modération… Je rêve… Petit résumé, à peine à peine outré, quasiment dans le texte de « l’antitina » Nerima qu’unien… tiens Nerinantitina que je vais le chafrer le qu’un, c’est mignon, un peu malgache, impec, du Pacifique Nord à l’Indien Sud…
«Tel l’Atlantide, l’ignoble empire sioniste-atlantiste doit être submergé dans un maelstrom d’apocalypse, entraînant par le fond l’hydre néolibérale ANGLO-SAXONNE que ses entrailles gangrènées inséminées par Belzebuth ont mise au monde ! Avec moi Ron Paul ! »
– Tina !
– Tina !
« They tried to make me go to rehab, I said no, no, no… »
Nerima bronze-t-il ?
Vigneron, n’oubliez pas de prendre vos gouttes, chacune compte !
Schizo, merci de ce petit bijou kitsch que je ne connaissais pas, c’était encore le temps de l’Amérîîîîque gentiment stupide et drôle… cher Jerry Lewis que les Etats-Uniens détestent et que les Français continuent d’aimer…
C’est pourtant vrai : je voulais aller à Okinawa pour Noël, mais ici, aussi, c’est la crise…
Pour vous Nerima voter Sarkozy est tout indiqué, et bien plus sûr.
… que faites-vous de mon libre-arbitre !? … j’ai toujours voté socialo par atavisme ; cette année, je vais changer ce déterminisme et voter La Méluche, étonnant, non ?
Non, loin s’en faut.
@Juber
j’y pensais depuis un moment à celà.
Depuis que warren Buffet a changé de discours : il implore Obahma de l’imposer plus (ainsi que les plus riches). Il a compris qu’il faut mieux se couper un bras que de disparaitre complètement.
Le système changera quand il ne sera plus bénéfique pour nos élites : on y est arrivé.
Le rapprochement de Discours entre Cohen et Jorion sur BFM en est un signe.
On est proche du dénouement : le 21/12/2012 verra peut être un énorme changement tout compte fait!
Le 21/12/2012 ne sera donc pas la fin DU monde mais la fin D’UN monde. Capitaliste. Bon…Si ce n’est que ça…Je crois que beaucoup d’entre nous y survivront.
🙂
L’humanité se trouve à un tournant de son histoire, elle a atteint les limites physiques de la planète. Pour l’instant on entend parler de la crise comme si c’était juste une simple crise comme la crise qui résulte du krach de 1929 mais ont va assister peu a peu a l’aggravation de cette crise et les gens vont comprendre peu a peu que les origines profondes de cette crise n’est pas que économique et qu’elle a plusieurs racines qui s’enfonce profondément dans la terre.
Bonne année Paul et a tous les blogueurs même si enfaîte cette année 2012 qui n’ait pas encore là ont n’en connait déjà l’avant gout…
La même chose que ce que vous dites là, dans un exposé de 80 minutes.
J’ai l’impression qu’il existe une troisième voie. Il ne me semble pas évident que si la zone euro s’effondre, le système capitaliste disparaitra. Les Etats-Unis tiennent encore la route car leur monnaie reste la monnaie de référence de l’économie mondiale. Cela leur permet de faire tourner la planche à billet sans subir d’inflation excessive.
Dans cette perspective, l’existence de l’euro est donc un danger car il offre une alternative plus crédible que le dollar pour le moment.
Je crois qu’une des stratégie envisageable serait donc de précipiter la chute de l’euro pour sauver le dollar. Si l’euro est sauvé, alors ce sera probablement la fin du dollar et donc de la domination monétaire des Etats-Unis. Dans le cas inverse, le système pourra tenir en l’état encore un peu.
Evidemment les conséquences socio-économiques en Europe seront catastrophiques, mais je pense que nos dirigeants sont prêts à prendre le risque.
La faute n’est pas à l’euro, la faute est aux hommes et femmes politiques qui ont trahi le projet des pères fondateurs de la CEE. L’euro n’est que le révélateur du manque de courage et de volonté de construire l’Europe politique.
A lire le bouquin de Pisani-Ferry+le dernier livre de Hans Magnus Enzenberger, on n’ a pas l’impression que les dirigeants qui ont créé l’Europe voulaient tant que ça une Europe politique, sûrement pas Jean Monnet en tout cas.
Il y a eu 60 ans d’ambiguïté sur le sujet, qui s’est effiloché de Maastricht en Lisbonne etc, et qui a permis de plus au libéralisme de rentrer par tous les pores, en laissant néanmoins proliférer des sous-sous-sous-commissaires trop heureux de légiférer sur le vert des poireaux (le dernier livre de Hans Magnus Enzenberger)…
Je me pose quand même la question du comment vivre dans ce monde sans ressource naturelle et sans nouvelle technologie immédiate, l’histoire montre que notre génération et les suivantes sont dans la merde avec ce cadre ou n’importe qu’elle autre pour fort longtemps.
L’histoire montre que le cycle de prospérité passe d’un territoire à un autre, vive l’égoïsme de l’être humain de ce besoin de crée une aristocratie esclavagiste à ses propres enfants .
Vive les sociétés local sans dieux ni maitre.
Très franchement la crise dure depuis 40 ans, alors…
Déjà fin des années 1970, Raymond Barre disait: « On voit le bout du tunnel ».
Aujourd’hui Nicolas Sarkozy nous dit le pire est devant nous: il est vraiment très long ce tunnel!
Quand ça dure depuis si longtemps, c’est que la normalité c’est l’état de crise.
Non, le bout du tunnel c’est Chirac qui le voyait. L’avait une bonne vue à l’époque le Jacquouille parce-qu’il lui a fallu encore 20 ans pour l’atteindre le bout du tunnel, enfin… son bout du tunnel, son couronnement en 95 quoi.
Barre voyait pas de bout du tout, il voyait que des tunnels, un vrai tunnelier, un taupin, une taupe, aveugle, « plus grosse taupe de France » qu’on l’appelait d’ailleurs, juste bonne à creuser des trous et à boucher des trous, un mineur dans le genre majeur, un austère du sous-terre, un vrai soyeux du pelage et fossoyeur du bel âge.
Quel poète ce soir la vigne !!! chapeau bas, c’est 2012 qui t’amène pas à pas à l’alexandrin ?
Macarel, Vigneron,
Rien que pour vous deux:
« Il est taquin, on s’y ferait vite »
http://www.youtube.com/watch?v=YHpYnXvp_jI&feature=related
Bonne année! Bon courage aussi, dans vos pérégrinations médiatiques, le boulot, c’est pas ce qui va vous manquer avec tous ces capitalophiles qui n’ont pas encore retourné leur veste…
En espérant que 2012 soit post-capitaliste, je prends le résolution de n’en prendre aucune et de continuer à vous suivre. Mais qu’elle est longue, cette agonie!!!
40 ans au moins… Dont au moins 30 ans de droite.
Vous en êtes-là? Bonnet blanc et blanc bonnet, non?
@ Bruno
Ben non! Car je voterai, mais sans illusions, car ce sont ces braves banquiers qui gouvernent nos destins: sans être élus eux…
@ Macarel
Exact.
Moi aussi, je voterai, mais pas « pour »: « contre »… Ce qui n’est pas rassurant pour « le système en place » (je n’ai pas trouvé d’autres termes générique), ne pensant pas être le seul dans ce cas là.
D’autre part: ne sous-estimons pas – comme trop souvent à mon goût -, la responsabilité des « élites » politiques quant à la situation actuelle: ce serait trop facile d’en faire… l’impasse!
@ Paul Jorion,
Votre vidéo du 31/12/2011 met en évidence une nouvelle fois vos bonnes intentions et votre souci d’apporter votre contribution à la résolution des problèmes auxquels nous sommes tous confrontés. Vous aspirez, sans y croire vraiment, à ce que les dirigeants, débloquent la situation et vous suggérez, pour cela, que l’on répartisse mieux la richesse. Or, malheureusement, cela ne peut pas résoudre le problème de fond auquel l’humanité est confrontée. Ce problème est essentiellement un problème de physique.
Nous sommes 7 milliards d’êtres dont les besoins pour vivre, sont l’eau qui, si l’on oublie la pollution, se recycle, et l’énergie qui elle, se consomme. Depuis la nuit des temps l’humanité a tiré l’énergie dont elle avait besoin en la captant sur des flux renouvelables (solaire, flore, faune, hydraulique, éolien). Mais depuis 2 siècles, l’essentiel de l’énergie consommée dans les pays développés, et maintenant les autres, est tirée de sources fossiles non renouvelables et en voie d’épuisement rapide.
La seule richesse qui vaille est celle qui permet de vivre. C’est donc l’énergie qui compte, plus que l’argent et les monnaies qui ne sont que des « à valoir » sur la vraie richesse qu’est l’énergie.
L’Europe est pauvre en énergie stockée dans son sous –sol et pourtant elle figure parmi les zones de la planète où l’on en consomme beaucoup au regard de ce qu’elle possède en réserve. Si l’Europe permettait aux plus modestes des européens de dépenser plus, cela accroîtrait sa consommation d’énergie ce qui irait à l’opposé de l’objectif visé, lequel est de réduire la consommation au regard de notre extraction/captation.
Il faut bien prendre conscience que les zones émergentes qui, en général, disposent de bien plus de richesses stockées que l’Europe et qui consomment en moyenne par habitant bien moins que les Européens, se trouvent de ce fait nettement plus compétitives, ce qui concourt à notre déclassement, sans que nous y puissions grand-chose, hormis nous serrer la ceinture.
En regardant le niveau de vie de notre monde développé occidental, même chez les plus modestes d’entre nous, et en le comparant à celui des milliards de nos semblables qui vivent au loin sur la même planète et bien plus chichement, ne devons-nous pas penser d’abord à eux. Penser à eux c’est probablement s’astreindre à dépenser moins et non l’inverse.
Le côté négatif du programme du CNR réside dans le fait que le souci d’économie, et d’épargne qui, antérieurement, amenait même les plus modestes à se préoccuper du futur et à consommer le moins possible pour se constituer des réserves, a été totalement perdu de vue au sein des générations d’après guerre, chez les citoyens lambda tout comme chez leurs élus.
Il faudra pourtant changer radicalement d’attitude. Le mieux est certainement d’amener nos concitoyens de toutes conditions à consommer moins, plutôt que de leur laisser croire qu’une solution serait de consommer plus grâce à une meilleure répartition des richesses.
Pour faciliter les choses, je souhaite personnellement ,que ceux qui ont compris cette problématique, s’emploient à la faire comprendre aux autres en évitant d’entretenir des divisions, des oppositions, et autres conflits stériles.
Bonne année 2012 à tous !
@ jducac
Bonsoir Jacques et mes meilleurs voeux pour 2012
Vous dites:
Elle n’est pas pauvre en énergie libre ni en talents pour la développer, ce qui manque, c’est comme le dit Paul Jorion, de mettre l’argent là où il doit être.
http://www.lepost.fr/article/2010/02/07/1928835_l-energie-libre-illimitee-et-non-polluante-disponible-pour-tous.html
Je ne suis pas sûr que l’article auquel vous renvoyez soit très sérieux. L’énergie de l’ « éther » ? Ça commence très mal !
>Paul Jorion
Voilà un joli euphémisme. Pour le dire autrement, votre histoire d’ »energie libre », c’est une fadaise: ça viole toute les règles physiques…
Quand au type qui a écrit « l’article » du Post que vous citez, c’est un inculte. Quand on écrire ceci:
c’est la preuve qu’on n’a jamais rien étudié en physique, et surtout pas la thermodynamique.
Peut-être, mais la science peut-elle avoir la prétention d’avoir tout découvert?
Je me pose des questions!!!
L’énergie des orages vient bien de quelque part, et le génie de Tesla n’aurait -il servit simplement qu’à donner le courant alternatif à l’humanité pour se faire virer par la suite?
Encore une fois je me pose des questions, votre blog ne sert-il pas à cela?
Si tout simplement cette forme d’énergie n’était pas compatible avec le capitalisme?
Ceci dit, je vous souhaite une très bonne année 2012 et longue vie à votre blog qui m’apprends beaucoup et qui me plait.
@ Blob
En effet, l’énergie libre est une fadaise.
Par contre, le moteur Stirling existe bien et ce qu’on appelle le solaire thermique à concentration peut utiliser une parabole et un moteur Stirling pour entraîner une génératrice comme à Odeillo
Voir les centrales Dish-Stirling :
http://www.google.com/search?q=Dish+Stirling&hl=en&safe=off&client=firefox-a&hs=BGW&rls=org.mozilla:fr:official&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=O7v_To-gPJOS8gPHrvDEAQ&ved=0CEQQsAQ&biw=1440&bih=643
Les charlatans mélangent vrai et faux afin de jeter le trouble et convaincre.
@Michel Lambotte:
//// Peut-être, mais la science peut-elle avoir la prétention d’avoir tout découvert?
Je me pose des questions!!! ///
Sur des sites comme OLEOCENE , ou sévissent qqs scientifiques de bon niveau , toutes les pistes « raisonnables » ont été explorées , documentées et fouillées (elles font chacune l’objet d’ un fil). Il en résulte un constat inéluctable : la période de l’énergie TRES bon marché est révolue et le quota moyen d’acces a ces KW-esclaves (120/individu ds le monde occidental) chute ts les ans (prod d’énergie en baisse de 3 à 5 % /an) ….Il ne peut y avoir a court ou meme moyen terme de substitut aussi bon marché et on devrait se stabiliser à 20, 30 ou 50 KW ?
Ce qui est curieux sur ce genre de forum c’est au niveau des comportement des participants qui y arrivent , et prennent connaissance , puis conscience de la cata . il y a d’abord de la contestation , du doute , puis de la peur et de l’agressivité qui s’appuie sur un « Scientisme » (On (La science) a toujours trouvé une solution …a la TV elle gagne toujours a la fin). Apres y’a unephase « grosse déprime » (On va tous crever …) , puis la phase fataliste ironique , antagoniste contre ceux qui » n’ont pas notre lucidité » ….
Apres , on cherche UNE solution , et , vu l’ urgence , on décide qu’il n’ y a de solution collective qu’individuelle .
Bonne année qd meme .
@Michel
Rentabilisons la Colère de Dieu 😉
Je vous souhaite une année deux mille douce.
@Michel Lambotte
Je suis beaucoup moins optimiste que toi sur l’énergie libre et beaucoup moins optimiste aussi que Vigneron (ou moins pessimiste plutôt, mais c’est vrai qu’il n’y a pas de gaz de schiste autour de Sainte Foy la Grande).
Passe un peu de temps la-dessus, et on en reparle, mais ton jardin communautaire et l’ASTM me semblent, à ce jour, des meilleurs champs à labourer.
Là ou tu as raison à 100%, c’est l’incroyable capacité que nous avons à ne pas vouloir investiguer sérieusement des voies nouvelles.
Sur l’énergie libre, j’étais tombé sur ce site: http://www.glafreniere.com/matiere.htm , je n’en ai lu, avec difficulté, que quelques dizaines de pages,et j’en ai retiré:
– que ce n’était pas stupide,
– que l’on était loin du compte pour produire de l’énergie libre exploitable en quantité significative
– et aussi, que c’était beaucoup trop compliqué pour moi.
Sur l’épuisement des ressources fossiles, je serais plutôt de l’avis de Gilles qui tient un excellent blog, entre autre, sur ce sujet : http://www.energieclimat.net/
Sur ce qu’il faut faire, chacun fait ce qu’il veut mais, perso, je me rapproche assez de Benoit THEVARD qui tient un autre excellent blog sur ce sujet : http://www.avenir-sans-petrole.org/ et avec qui tu auras des affinités.
A part ça, tout va bien et je t’écris sur ton e-mail pour t’en dire plus A+
@fujisan
Excellent
De toute manière, une énergie libre et illimitée (sic) pour tout le monde est potentiellement ce qui pourrait arriver de pire à la planète…
Quand j’étais encore à la fac, la fragilité de notre civilisation, totalement dépendante de flux énergétiques en voie de disparition m’avait sauté à la figure. Oléocène n’avait fait que confirmer…
Bonne année a Pauljorion.com et tous ses intervenants !
Dans le cadre actuel l’énergie libre serait une catastrophe.
Globalement aujourd’hui l’énergie est utilise pour transformer les ressources primaire dans un cadre capitaliste de surconsommation par la fabrication d’objet à finitude programmé pour que ne cesse la machine à fric, l’énergie libre dans ce contexte ne ferait qu’accélérer le contexte d’épuisement des ressources dans lequel nous sommes.
C’est seulement dans un nouveau cadre bâtit en fonction de la disponibilité des ressources que ces techniques seraient utile.
Nous ne sommes pas prêt, rien n’empêche cependant d’envisagé le développement et la recherche. De toute façon la plus grandes innovation que l’on pourrait faire aujourd’hui serait d’utilisé les techniques existantes cachés sous brevet .
.
En effet, la découverte d’une énergie libre et illimitée serait une catastrophe pour la planète mais aussi pour l’homme lui-même. La fin des énergies fossiles pas chères, malgré les malheurs que ça va apporter et dont les effets commencent déjà à apparaitre, va réveiller plus d’un sur la place de l’homme sur la planète mais on a déjà atteint pas mal de point de non-retour, la planète et l’humanité en sortiront en sale état…
@Upwind et Blob
Il faudrait vous mettre d’accord au sujet du moteur stirling.
Ceci dit, je connais une entreprise qui installe des générateurs en cogénération avec moteur strirling au gaz.
Produire sa propre électicité, les pertes du système chauffant la maison.
Je ne suis pas sur que cela en vaille la peine malgré les certificats verts.
Faudrait que je retrouve le lien.
@Upwind
Je n’en sais rien et je ne possède pas les capacités pour le savoir, mais il serait prétentieux de dire que les sciences ne pourrait plus évoluer en cela y compris la physique.
En tant que technicien, j’ai appris une chose : ne jamais écarter une éventualité, une hypothèse.
@Tous,
Je ne suis pas scientiste et mon intervention n’avait pas pour but de faire croire qu’il n’ y avait aucun problème d’énergie ou qu’on trouvera toujours une solution .
Il est clair que le problème est très grave, que nous sommes entrain de consommer le restant de pétrole sous forme d’énergie alors qu’il devrait devenir une matière première pour développer les énergies renouvelables y compris l’énergie libre ou ce qui s’en rapproche, si cela s’avère possible.
Le problème est que le cadre capitaliste industriel ne colle pas avec cette vision des choses.
La croissance rentière sur laquelle repose le capitalisme a besoin de consommer de manière exponentielle les énergies stockées qu’on peut exploiter et distribuer sur un gigantesque réseau.
Comme le dit kercoz, avec une déplétion de 3%, la fête est finie, c’est cela aussi l’agonie du capitalisme.
Tant qu’on en restera à s’interroger exclusivement sur la composante économique, chômage, emploi, dette, relance, rigeur, rilance, etc…et qu’on introduira pas le paramètre finitude de la planète dans le débat et ses conclusions jamais définitives, on n’avancera pas.
Comme le dit hema
Est une question qui doit trouver des réponses à tous les niveaux, je pense que ce sont les peurs qui sont fichées à l’intérieur de nous- même qui nous mènent à l’inaction vers un changement de paradigme.
Mais je pense que comme le dit kercoz, c’est de l’action inidividuelle que viendra l’action collective
@ michel lambotte
1) Le moteur Stirling utilisé en micro-cogénération
2) http://www.moteurstirling.com/applications-solaire.php#Sunmachine
Extrait: « 2.1 Applications à usage domestique :
La société Sunmachine développe actuellement une machine avec une parabole de 4,5 m de diamètre. Ce dispositif ressemble à l’image ci-dessus. Il serait capable de fournir une puissance de 3 KW d’électricité et 10 kW de chaleur via sa source froide. De plus, il semblerait qu’en cas de manque de soleil, un dispositif de brûleur à gaz pourrait prendre le relais. Souhaitons succès à ce genre de machine particulièrement astucieuse : utiliser l’énergie du soleil, fonctionner en cogénération (fourniture de chaleur et d’électricité) avec un secours en cas de manque de soleil !
L’avenir de ce type d’appareil réside dans sa compétitivité économique. Espérons qu’elle sera à la hauteur des attentes des acheteurs potentiels. »
Sur l’énergie libre si on regardait Wikipédia ?
Effet Casimir démontré expérimentalement depuis 1958 (quoique imparfaitement)
Par contre pour puiser dans cette énergie il semblerait qu’on soit loin de trouver une solution efficace… alors, fadaise, pas fadaise ?
L’effet Casimir a été en effet démontré, mais si vous lisez des écrits sur l’ »énergie libre », vous allez vite vous rendre compte que c’est un ensemble de concepts très différents les uns des autres.
Exemple, le site ci-dessous :
http://www.lumieresurlaplanete.org/page11fr.html
Généralement, les mises en œuvres de la prétendue « énergie libre » ne sont que des applications du magnétisme : des moteurs magnétiques qui tournent tout seuls (sans tenir compte bien sûr de l’énergie fournie par l’opérateur pour maintenir un aimant à proximité).
Pour que l’effet Casimir soit sensible, il faut des dimensions extrêmement petites, de l’ordre de 10 nanomètres :
http://en.wikipedia.org/wiki/Casimir_effect
La science est affaire de croyance quand on n’est pas capable de discriminer le vrai du faux, il n’est possible alors que de se contenter du vraisemblable et d’indice de véracité.
T’as rin compris Jacquoulle le Normand.
Elle l’épargne son énergie l’Europe. Son gaz de schiste en tous cas. Elle joue la hausse. La France en tous cas. 5 000 milliards de m3 en stock, 5 milliards de TEP, l’équivalent énergétique de 30 milliards de barils de pétrole, 100 ans de conso nationale de gaz. Pas touche, ça va monter.
Pauvre ? Le pauvre con qui paye ou peut plus payer sa facture de gaz ou sa facture nucléaire/éolien/solaire EDF au prix fort, oui.
Le bassin parisien possède un gisement de pétrole difficilement atteignable sauf par fracturation hydraulique.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/petrole-de-schiste-toreador-assure-ne-pas-utiliser-la-fracturation-hydraulique
http://www.leparisien.fr/environnement/petrole-gaz-le-point-sur-les-64-permis-en-vigueur-en-france-03-10-2011-1637803.php
Et en bonus, une petite communication du vice PDG de Torreador Ressources :
http://www.dailymotion.com/video/xgc2b9_m-julien-balkany-vice-president-de-toreador-resources-corp_news
Si l’Europe permettait aux plus modestes des européens de dépenser plus, cela accroîtrait sa consommation d’énergie ce qui irait à l’opposé de l’objectif visé, lequel est de réduire la consommation au regard de notre extraction/captation.
Là vous faites un discours délirant, le capitalisme se fiche de ce genre de considération, il regarde où investir lui coûte le moins lui rapporte le plus et la planète il s’en fiche totalement sinon il ne serait pas tel qu’il est
A vous suivre je me dis qu’en Arabie saoudite, ils n’ont pas assez de poubelles pour dépenser la masse de pétrodollars qui se déversent et jeter dès le jour même ce qu’ils viennent d’acquérir.
Les raisonnements par l’absurde il n’y a que ça de vrai.
Ouep. Je pense qu’en fait, il y a sur Terre de la place pour tout le monde. Cela demande probablement du travail, de l’organisation, une planification. J’ai bien aimé le livre d’Hervé Kempf qui explique que ce sont les riches qui détruisent la planète. http://www.reporterre.net/livre/index.php
Peut-on faire d’une seule ceinture deux ceintures, quitte à répartir les trous?
Et peut-on rabouter?
Ce jour, c’est promis, je change de ceinture.
Bonne conso 2012 à tous!
@ Jducac
Le côté négatif du programme du CNR réside dans le fait que le souci d’économie, et d’épargne qui, antérieurement, amenait même les plus modestes à se préoccuper du futur et à consommer le moins possible pour se constituer des réserves, a été totalement perdu de vue au sein des générations d’après guerre, chez les citoyens lambda tout comme chez leurs élus.
Le programme du CNR aurait donc été appliqué dans tous les pays occidentaux? Car ce que vous dénoncez n’est pas propre à la France, on peut l’observer ailleurs, y compris dans des pays néolibéraux qui sont aux antipodes de la logique gaullo-communiste et probablement plus conformes à votre positionnement idéologique (USA……).
Je crois que vous avez tendance à extrapoler vos griefs contre le CNR.
@ argeles39 1 janvier 2012 à 12:30
Bien sûr que non. Il n’empêche que la mise en place de systèmes de protection sociale a libéré les peuples de la nécessité de se préoccuper personnellement de la couverture des aléas du futur. Aux USA, il a été fait le choix de capitaliser, probablement parce que les esprits étaient moins anticapitalistes, l’influence marxiste ayant été moindre qu’en Europe.
C’était un bien meilleur choix pour plusieurs raisons.
Parce qu’il autorisait la mobilité des investissements dont ont usé et usent encore, les fonds de pension.
Parce qu’il transformait les cotisants travailleurs en petits capitalistes qui, dans ce cas, ne se plaignent pas de ce que le capital soit, en général, mieux rémunéré que le travail.
Parce qu’un capital constitue un stock ; s’il est suffisamment important, il absorbe mieux les irrégularités d’alimentation qu’un système fondé sur des prélèvements au fil de l’eau. Sans capitalisation, dès que les prélèvements sur le travail se réduisent du fait d’une réduction d’activité, le recours à l’emprunt est tentant mais combien dangereux, nous le constatons en France.
Enfin parce qu’un capital est une pseudo énergie stockée qui permet de vivre s’il est associé à un travail à réaliser. Mais il permet aussi de vivre par l’économie d’énergie qu’il autorise, ce qui est le cas avec un capital immobilier d’habitation.
Le programme du CNR aurait pu être plus efficace s’il n’avait pas été fondé sur le rejet du capital.
Mais son plus grand défaut a été, chez ses bénéficiaires, de faire perdre la conscience de l’existence des risques portés par le futur. Lorsque cette prise de conscience existe, un niveau de préoccupation permanente permet d’identifier les risques, de se préparer à les prévenir et à les surmonter au lieu de s’installer dans l’insouciance d’une vie au jour le jour couverte par un Etat qui n’est plus réellement protecteur, dès lors que sont portés à sa tête des représentants de peuples inconscients.
Cet état d’inconscience est devenu d’autant plus dangereux qu’il s’est installé en Europe occidentale dans des populations auxquelles on a consacré beaucoup de moyens pour élever le niveau d’éducation en général.
Hélas, surtout en matière économique, la sensibilisation prodiguée par les leaders de l’enseignement, des syndicats, de certains milieux politiques populaires, de beaucoup d’intellectuels, de vedettes d’opinion dans le spectacle, les arts, les sports etc…. a conduit à engager les populations dans une lutte dépassée et stérile entre le capital et le travail. En faisant cela, ces leaders disposant chacun d’un fructueux capital personnel (de diverse nature) leur permettant de bien vivre, n’ont pas vu qu’ils incitaient leurs congénères dans une voie suicidaire, alors qu’au fond ils leurs voulaient du bien.
De la sorte, notre zone économique, pour surmonter l’épuisement de ses richesses naturelles, et c’est sa seule possibilité de salut, doit maintenant procéder à un sain réensemencement en bons principes économiques de base. Elle doit retrouver ceux qui avaient fait sa prospérité depuis toujours et qui conduisaient la majorité de ses membres à respecter le capital bien plus qu’à le dénigrer, le combattre, le manger au risque de ne laisser à ses descendants qu’un statut d’esclaves des dettes de leurs prédécesseurs.
12° em Paris ! C’est l’été les gars, je vous envoie une petite bossa bien soteropolitana de Bahia, un duo rare de Rosa Passos avec Ivete Sangalo.
http://www.youtube.com/watch?v=vVNLLYwejds
Rosa Passos vient de sortir un nouveau cd « é luxo so » que je recommande à tous les amateurs.
Je souhaite à tous une joyeuse fête de réveillon et une année 2012 des meilleures…
C’est un vrai feu d’artifice avant l’heure que cette communication hebdo en retard et les riches commentaires que je n’ai pas tous encore digéré.
Un Paul Jorion en pleine forme après tous ses efforts de l’année écoulée, j’ai particulièrement apprécié l’échange sur BFM de hier.
En tous cas de la matière à essaimer.
Tous mes voeux de bonne santé, de réussite et de sérénité à toute l’équipe ainsi qu’à tous les blogueurs.
Bonne année à tous, happy new year, frohes neues Jahr, felice anno nuovo, ……..
Voila donc démontrés les faux semblants et les rideaux de fumée mis en oeuvre par des politiciens français qui ne font pas ce qu’ils disent et qui ne disent pas ce qu’ils font dans la réalité !
Comment croire que les amis du Fouquets pourraient se réformer eux-mêmes !
Sous le règne de Louis XVI , face à la menace de banqueroute et aux inégalités insoutenables , les réformes nécessaires étaient connues , mais le pouvoir , prisonnier de ses soutiens traditionnels, n’a pu les engager !
Nous sommes dans un cas de figure analogue , la démagogie en plus ! Bonne année quand même !
tentatives d’illustration : http://www.crayondenuit.com
Après vous avoir écouté , Nicolas Sarkozy a modifié son discours de voeux 2012 de ce soir .
J’ai pu m’en procurer une version originale et une version corrigée :
http://www.musicme.com/#/Alibert/titres/A-Toulon,-De-L'operette-%22Trois-De-La-Marine%22-t635578.html?play=3399240190723-01_04
http://www.youtube.com/watch?v=_MyS-x1pFz8
« L’axe absolument fondamental » franco-allemand, en pleine Moselle « l’Axe », de vrais poètes les élémenteurs de langage. « … fondamental », qu’est-ce qu’un axe fondamental ? Un hampe patrimoniale plantée dans un sol intangible ?, parce que si c’est un essieu : comment ça tient en l’air ? Sans doute de l’absolution.
Bonne année 2012 à nos amis riches. Mes propositions de résolution pour 2012 :
Je vais revendre ma rolex
(Par les temps que je vois pointer
Le riche heureux vivra caché)
Et retaper mon vieux solex.
Je vais revendre à leur apex
Mes titres ; mon or, l’enterrer
À côté du corps de mémé
(qui durait… dure à legs, cède lex).
Je vais spéculer sur mon âme
Brûler un cierge à Notre-Dame
De Francfort, à des taux d’enfer !
Je vais me barrer ! oui, mais où ?
La Chine, c’est plus le Pérou..
Je ne sais pas vraiment quoi faire.
Ah ah ah !! Si même Elie Cohen succombe aux thèses de Prof. Jorion, où va-t-on !!!
Comme quoi il ne faut jamais désespérer de l’être humain… Merci à tous sur ce blog,
et bonne année à tous ! Elle sera sûrement riche en événements et nous aurons besoin de vous, alors ne lâchez pas la rampe ! 😉
Excellent le petit résume des trois journaleux du WSJ.
J’aime assez la concluson du premier article :
Héhéhé, j’adore. Se faire raconter l’histoire Ni Cr par des scribouillards-Tintins ricains de talent dans le WSJ, joyau de l’empire neocons du Grand Mogul. Délicieux.
on ne pas carliter par ci carliter par là prendre la pose pour la photo taper sur l’épaule du barack jouer aux petits soldats après avoir fait un grand cinéma à un planteur de tente et être président, comédien comique certainement en plus ça rapporte plus, mais président et mémère Angela elle s’est trompé de décennie
Pour ceux qui comme moi vivent en Españe on vient d’avoir un beau cadeaux de fin d’année. Sarko nous a habitué a faire le contraire de ses beaux discours mais là il à trouvé son mettre. Pour donner une idée aux Français c’est un peu comme si Hollande gagnait les élections et suprimait d’un coup 100000 profs la semaine suivant son investiture. Je crois qu’ils ont tous décidé de voir jusqu’ou on peu humilier les peuples. Pour l’Espagne c’est réglé et l’Europe vas suivre je crois que la on approche le 100% de probas. Bonne année à tous.
Au revoir 2011, une année dont on peut retenir:
– Le naufrage de l’Europe politique, et la prise du pouvoir à visage découvert par les banques. Goldman Sachs en particulier qui après les Etats-Unis règne maintenant sur l’ Europe.
– Un chômage qui bat des records dans le monde occidental.
– La poursuite de la casse sociale au motif que nous avons trop de dettes publiques et pour le plus grand profit du monde financier.
– Des manifestations d’indignés sympathiques, mais sans lendemain.
– Un tsunami géant qui a provoqué une catastrophe nucléaire majeure, dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences.
– Des révolutions arabes qui finalement amènent au pouvoir des partis islamistes, dont on ne saura que plus tard s’ils sont vraiment démocrates.
– Le deuxième record de fonte de la banquise arctique.
Alors 2012 ? La fin du monde ? Non , par contre on risque d’être encore plus secoué qu’en 2011. En France en particulier, il est fort probables que le deuxième tour de l’élection présidentielle soit un remake de 2002, mais avec un FN encore plus fort, très probable…
Je pense que vous sous estimez complètement les conséquences du dernier accord entre les 27 moins l’Angleterre.
Deux points fondamentaux sont à en retenir : 1) les Etats s’engagent sur la règle d’or, c’est à dire à voter des budgets équilibrés 2) La BCE et donc les Etats qui sont derrière, s’engagent à tout faire pour éviter une faillite d’une banque ou d’un Etat. Or, le BCE a des moyens INFINIS !
Le scénario maintenant évident, c’est la réduction puis la disparition des déficits budgétaires, générateurs de dette sous la puissante stimulation d’une promesse d’annulation partielle et progressive de la dette.
Si la BCE continue comme elle en a l’intention, à acheter des emprunts d’Etat, elle pourra procéder facilement à leur monétisation c’est à dire à leur destruction sans provoquer de drames inflationnistes si elle le fait sur une dizaine d’années. Donc, la Grèce et les autres devenus « sages », ne rembourseront pas la totalité de leur dette.
« … les Etats s’engagent sur la règle d’or, c’est à dire à voter des budgets équilibrés »
Quel rapport entre la règle d’or et des budgets équilibrés ? La règle d’or, c’est une définition d’un montant maximum du déficit (3%) et de la dette (60%), non pas par rapport aux recettes de l’État mais par rapport au Produit Intérieur Brut de la nation.
Il existait un rapport entre le PIB et les recettes de l’État à l’époque mythique où les grandes fortunes et les grandes entreprises d’une nation payaient des impôts. De mémoire humaine cependant, il n’y a aucun rapport entre le PIB d’une nation et les recettes d’un État.
la théorie du zombie économique voit donc un nouveau membre arriver, après les zombies krugmaniens, les zombies jorioniens (le rapport entre le PIB d’une nation et les recettes d’un Etat).
Je prédis dans la foulée une nouvelle particule ayant la capacité d’une oscillation entre les deux : le zombie-neutrino-économique. Il parait qu’il y a assez de choses dans les banques suisses pour le créér dans les alentours de Genève, et qu’il y a assez de dettes pour le détecter non loin du Gran Sasso en Italie (et que ça saute, comme disait Einstein).
Eh oui, le GRAVE problème de la dette est bidon
Par contre, celui des déficits demeure (pour l’instant)
Cependant, une bonne période inflationniste et l’on change de paradigme !
L’intention politique seule ne saurait suffire.
Citer encore et encore le discours de Toulon est une impasse.
Les discours politiques sans action sont comme rien, et les paroles vides
de réalisation sont à porter au débit de l’ orateur. Et à oublier, comme le vent.
C’est ici où les réflexes issus de la psychanalyse ou de l’enseignement
montrent leur limite:
en social , dire et faire sont deux choses nécessitant des qualités
différentes, et peut-être opposées.
La pâte du réel est autrement plus têtue , plus résiliente et plus oublieuse
qu’un travail sur soi-même ou qu’une expérience pédagogique.
( Et je ne suis pas difficile, une partie du discours pourrait être mise en oeuvre
dans un cadre purement national, sans créer d’ handicap.
Plus encore, une volonté claire de faire m’ irait bien, pour commencer.
Juste de quoi prolonger le cadre, pas de méprises.)
Il reste que votre travail et votre personnalité, et vos idées, sont un modèle.
Soyez-en remercié. Un coup de chapeau pour M.r Leclerc
et un salut chaleureux à toute l’équipe, sans oublier mes boussoles perso,
Lisztfr et Vigneron, et Nerima-kun pour ses aperçus vers le grand large.
D’autres ont désertés, ils me manquent.
Bonne année à tous.
Voilà je viens de finir le capitalisme à l’agonie. J’ai apprécié le lire. Je vais lire des choses sur Robespierre, je crois. Un conseil, peut être,Paul?
Je vais commencer l’implosion l’année prochaine.
Ce soir avec ma compagne on va tenter de poster quelque chose sur l’utopie réaliste (1500 mots c’est faisable) si on n’y arrive pas dans la soirée, je le posterai dans un commentaire. Je crois que ça vaut le coût. Ca fait des années que je l’ai en tête. Je l’ai déjà représenté, je veux le partager et le soumettre à critiques et intelligences.
Merci pour cette année de lecture, d’idées et d’ouverture sur le monde économique, etc…
Bonne à année à tous.
J’espère que nous prendrons notre destin commun à pleine main!
Bonne et heureuse Année 2012 pour Toutes et Tous
Rayonnons Amour et Lumière autour de nous
Les ténèbres craignent Amour et Lumière
tiens Imagine, fais toi plaisir
et bonne année à tous
»Paul Jorion
31 décembre 2011 à 11:38
* Relever les bas salaires bas, plafonner les hauts salaires
* Interdire les stock options
* Ne pas imposer le travail, uniquement le capital
* Prêt à la consommation = service public = prêt sans intérêt
* Plafonner la part des dividendes par rapport aux bénéfices
* Fixing quotidien pour le prix des actions »
Etc.
Sur le coup j’ajouterais, toujours en fonction de la disponibilité des ressources.
*Basé une économie non pas sur la création d’emploi mais sur le principe de moins travailler, plus vous travailler plus vous utiliser de ressources. Pour ce faire favoriser , voir inciter fermement, la fabrication d’objets à durée de vie décuplé.(les techniques existent)
*Implanter graduellement dans cette dynamique le revenu de base
*Développer et favoriser un modèle d’ économie de proximité applicable à l’échelle de la planète.
Ce serait le début pour un nouveau cadre suite à la première brique de François Leclerc.
Meilleurs vœux pour 2012 à tous.
Derniers souhait, aux amis blogueurs, abandonner vos pseudos, travailler à livre ouvert c’est le temps, utiliser donc vos noms..
Je tiens à remercier chaleureusement Paul, François et tous les participants à ce blog pour leur intelligence et leur humanisme ….Ces qualités qui font tant défaut à ceux qui « soit disant » nous gouvernent !
Cette année 2012 devrait amener de grands changements, souhaitons qu’ils aillent dans le bon sens.
Bonne année à tous.
Ceux qui nous gouvernent sont des automates, ils réagissent aux stimuli selon des règles prédéfinies, règles d’or ou pas. L’imagination n’est pas au pouvoir, alors qu’elle est plus que jamais requise pour sortir de la nasse.
Jùrgen Habermas, le dernier Européen.
Der Spiegel, 2 décembre 2011.
Extraits.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1242721-juergen-habermas-le-dernier-europeen
Le dernier non ? Je suis un européen, nous sommes nombreux à être pour l’Europe dont rêvait Victor-Hugo qui devrait figurer sur les billets de banque, plutôt que ces ponts et ces portes désincarnées et sans âmes.
On pense « Allemagne » et on dit « continent »
La France rongée par la culpabilité ? C’était vrai pour l’Allemagne, d’où cette idée de se fondre dans l’Europe, = fin de l’histoire.
Habermas n’a-t-il pas un point de vue … allemand ? Que les Français ne peuvent adopter : nous n’avons pas le même passé, les mêmes repères profonds. Goethe se référait à la Révolution française, son espoir, au moins jusqu’à la Terreur. A quel événement historique allemand les Français se réfèrent-ils ? A la chute du mur, provoquée par la population est-allemande qui manifestait tous les lundis dans les rues de Leipzig, puis à Dresde et à Berlin ? Si peu !
Donnons-nous le temps du rapprochement, on reparlera plus tard d’une Europe politique, Monsieur Habermas. Vous êtes un formidable philosophe, votre pensée politique est encore en construction.
En attendant des jours meilleurs, pas ceux du « Joueur de flûte de Hamelin » entendu au poste ce soir, Merci à toute l’équipe du blog, à tous les contributeurs qui participent à ce grand mouvement d’éducation populaire, Bonne Année à tous.
Alain
L’apprenti penseur politique Habermas remercierait chaudement Maître Alain V pour son inestimable contribution si la Divine Providence lui y donnait accès. Aucun doute là d’sus.
AntoineY
Si l’Europe échoue, la petite vie d’AntoineY sera alors justifiée à ses propres yeux… le pôvre…
Relou
Bourre tes urnes Relou, et garde l’arme à l’oeil.
« …au lieu d’écouter les vaines prétentions des roitelets, des sectateurs et des égoïsmes nationaux, la mission de l’Européen est au contraire de toujours insister sur ce qui lie et ce qui unit les peuples, d’affirmer la prépondérance de l’européen sur le national, de l’humanité sur la patrie et de transformer la conception de la Chrétienté, considérée en tant que communauté uniquement religieuse, en celle d’une chrétienté universelle, en un amour de l’humanité humble, serviable, dévoué. » (Stefan Zweig, dans sa biographie sur Erasme, l’un des premiers vrais Européens)
Si l’Europe échoue, sa petite vie ne sera plus justifiée à ses propres yeux… le pôvre…
« L’Union n’est pas une fédération d’Etats, ni un Etat fédéral, mais quelque chose de nouveau, une communauté juridique dont ont convenu les peuples d’Europe avec les citoyens d’Europe, c’est-à-dire dont nous avons convenu entre nous, en excluant nos gouvernements respectifs ».
Comment fait-il pour énoncer autant de bêtises en si peu de mots? Y a des cours du soir pour ça?
Affaire Personnelle?
Affaire Personnelle
64, rue Blaes
Maintenant je sais…
http://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
Et je ne l’avais même pas vu… comme quoi.
Juste pour souhaiter une bonne année au blog de Paul Jorion, son taulier, ses contributeurs et ses commentateurs.
MERCI A TOUS ET MEILLEURS VOEUX.
lien joueur : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4367463
Egoïstes ! L’avenir d’une invective philosophique
31.12.2011 – 00:35
par Elise Marrou,
(Philosophie générale et métaphysique – Ecole Normale Supérieure, Paris).
Invité(s) :
Elise Marrou, ancienne élève de l’ENS, agrégée et docteure en philosophie contemporaine
Thème(s) : Idées| Philosophie| métaphysique
« Les citoyens qui étaient contraints d’accepter la redistribution de la charge de la dette par-delà les frontières des Etats pourraient, en tant que citoyens européens, faire valoir leur influence démocratique sur des gouvernements qui opèrent aujourd’hui dans une zone floue d’un point de vue constitutionnel »
« Les médias devraient aider les citoyens à comprendre quel est l’impact de l’Union sur leur vie. »
Le dernier européen et le dernier concret.
je comprends pas. Le vote ou le maquis? L’ulletin dans les b’urnes ou les armes?
C’est pas clair Vigneron…
http://www.youtube.com/watch?v=3G42dPUEl6o&feature=related
La liste des cadeaux 2012 ci dessous
plus assiette de la CSG élargie, bonne année et qu’ils crèvent tous avec leur BCE
http://www.latribune.fr/vos-finances/impots/fiscalite/20111230trib000674657/impots-tout-ce-qui-change-pour-vous-en-2012.html
Bonne fin du monde !
😉
Bonne année.
Bonne année, vive 2012 vive la chute finale et voici notre hymne
Bonne année à Paul Jorion, à ses contributeurs et à ses aides qui travaillent dans l’ombre,. que le blog dure longtemps.
bonne année à tous les commentateurs
Et oui, le 1er Janvier 2013 arrivera également et nous ne sommes éloignés de cette échéance que d’un an… D’une certaine manière cette date a déjà eu lieu, parce qu’elle est terriblement certaine, on pourrait faire comme si, – puisqu’en probabilité, 100% est une certitude… nous sépare donc du 1 janvier 2013 que cette chose totalement incompréhensible qu’est le temps, qu’est notre destin déjà filé, et pourtant pas encore accompli ! Déterministe ou pas… Parce que d’un certain côté si tout va bien je serai là le 1er janvier 2013… à me souvenir peut-être de ce que je fais en ce moment…(tous ces temps que nous avons habités comme ces ombres qui se détachent d’un personnage de Colette). Le passé est souvenir, l’avenir est certain mais pas encore là, et pourtant nous y serons certainement.
Tu ne sauras ni le jour ni l’heure…
L’avenir est contenu dans le présent, virtuellement. Si on veut être libre eh bien il faut vouloir cette liberté, contre le déterminisme à tous les étages, physiques, biologiques et sociaux. La liberté se crée, elle n’existe pas avant d’être inventée…. sans cet effort de volonté… car on a tendance à se laisser porter par les événements, le monde et la mondialisation, il se passe tant de choses n’est-ce-pas qu’à quoi bon agir, le monde est plein d’événements déjà. Le roulis du monde… Ils n’ont pas besoin de nous regardez Occupy, ils s’occupent de tout.. regardez la télé, plein de choses se passent….
D’où la passivité :
1) n’avoir comme rôle que celui de spectateur.
2) avoir à lutter contre des problèmes mondiaux, ou européens, qui sont hors de porté du choix démocratique et même de la force armée.
« La société du spectacle », le plus important de cette idée n’est pas que le média soit le message, mais qu’à cause de cela nous sommes les spectateurs. Encore une fois le mauvais slogan a remplacé la vérité plus poignante. Et c’est partout pareil… ne filtre à travers le social que le mensonge accepté. La vérité est toujours à côté, comme la lettre volée de Poe, « au mitan du monde » comme dit Lacan, elle n’est pas invisible mais juste à côté.
@Lisztfr
« Le libre arbitre », quelle drôle d’idée !
« Le sage échappe à la nécessité en voulant ce à quoi elle le contraint » Sénèque
…ah, le libre-arbitre, merveilleuse invention occidentale ! …prémisse fausse mais qui engendre des résultats intéressants…
Le libre-arbitre de l’homme devrait au moins le pousser à considérer qu’il n’en a aucun.
A partir de là, on laisse la manifestation là où elle est, et la vraie liberté peut peut-être s’incarner. Si le monde est trop plein, aspirez au vide 😉
Passé et futur sont contenus dans le présent, ne sont concevables que dans le présent, mais – dans ce présent – où sont-ils donc ? …il n’y a ni passé ni futur tangibles dans le présent !
Ce ne sont que des notions, utiles à un niveau relatif de réflexion. Prémisses fausses là encore mais utilisables pour certains effets.
Y a-t-il même un présent, peut-on le saisir ?… mort, alors, tout de suite, en suite, par la suite… l’avenir n’a aucune certitude, le passé n’est que fumée et on-dit, le présent n’est même pas tangible ; efforçons nous d’y être, pour « voir », où est le présent ? …quelle liberté !
@Pol :
@Nerima
Liberté et psychanalyse : L’un des objectifs affirmés de la thérapie, je l’ai lu quelque part, serait de rendre les personnes plus libres. D’autres ont dit qu’il s’agit d’unifier le moi.. mais de toute façon en dernière instance c’est l’inconscient qui pose une limite à la liberté, – du moi. Le sujet pour Lacan étant celui de l’inconscient, le sujet « disparaît » du monde connaissable, en partie. C’était le même problème avec l’existentialisme, car de cette philosophie il ne découle aucune morale, donc on a décrété qu’il fallait être spontané, et privilégier le bonheur. La spontanéité serait une forme la liberté. Assez fatigante…
Du point de vue juridique, et chrétien, la liberté est indispensable pour fonder la responsabilité…
@Nerima
Si je lâche un objet, il tombe. Et de tous temps il devait tomber, et je devais faire ce geste depuis des milliards d’années… il est aussi impossible pour nous de penser le déterminisme que de penser le temps parmi d’autres choses. Le déterminisme social est une autre affaire mais le déterminisme absolu ne fait pas de doute… La condition humaine n’est pas facile.
Si l’on refuse l’hypothèse déterministe on doit faire intervenir du surnaturel…
Mais on s’en tire ne général comme avec l’habitus, en disant que nous sommes libres à l’intérieur d’un cadre non choisi.
…tout de même, ne pas confondre déterminisme (est-ce la loi des actions-réactions du bouddhisme ?) et fatalisme… l’homme « déterminé » a toute sa place dans la Création, déterminé (dans tous les sens du terme), il règne en paix au-delà des limitations contingentes qu’il a réalisées et dépassées ; l’homme « fataliste » n’est qu’un jouet sans dignité, enfoncé dans l’inconnaissance, source du mal, selon le bouddhisme.
Une pensée émue pour ces acteurs de l’ombre qui se creusent en ce moment la tête en préparant des plans de dévaluation en bon ordre de notre monnaie, l’euro, sous un jour acceptable par l’Allemagne. Il y a longtemps Helmut Kohl a refusé le nom ECU pour la monnaie unique car il désigne une vache dans sa langue.
Die ecu ressemblant trop à die kuh.
Ironie de l’histoire les Allemands se verront-ils bien obligés de devenir une vache à lait pour le reste de l’Europe, incapables qu’ils sont désormais de se passer de nous sans en pâtir…
Voilà ma prédiction 2012, une dévaluation -enfin- de l’euro.
Comme c’est la seule solution évidente à la dette des pays européens de l’olivier, mais que cela fâche le chef de famille Allemand, c’est l’éléphant dans le salon dont tout le monde se passe de commenter la présence.
De Gloria Olivae. Ou quand la prophétie de Saint Malachie explique les péripéties d’une monnaie. Réussir à faire accepter à l’Allemagne une dévaluation de l’euro… Ce serait la gloire des pays eurolatins sur le dos des eurosaxons.
Bonne année à toutes et à tous.
P.S. Bien sûr, je suis optimiste quand je parle du scenario de la simple dévaluation… Les gens réalistes de la SAXO BANK ont prédit pour 2012 BIEN PIRE… Leur première prédiction est une chute de 50% des actions d’Apple par rapport à leur plus haut de 2011 (YES!) et la seconde est AHURISSANTE!
2 – EU DECLARES EXTENDED BANK HOLIDAY DURING 2012
The December EU Treaty changes prove insufficient to solve EU funding needs – particularly those in Italy – and the EU debt crisis returns with a vengeance by mid-year. In response, the stock market finally caves in and drops 25 percent in short order, prompting EU politicians to call an extended bank holiday – closing all European exchanges and banks for a week or more. EU leaders gather like Vatican cardinals at a conclave to hammer out a “New Europe”. This could result in EU officials overstepping their mandate once again with new burdensome command and control measures that further violate the principles of the EU and free markets. Regardless, this “final” attempt leads straight to a popular overthrow of the old order and beginning of destruction of the sovereign debt time bomb. A period of pain is inevitable, but this will quickly allow a “new EU” to regroup with new membership and a new base from which its economies and markets can start planning for the future, rather than dealing with the mistakes of the past.
On peut consulter le reste de leurs prédictions ici http://www.zerohedge.com/news/saxo-banks-10-outrageous-predictions-2012-perfect-storm
Pourquoi appeler l’Euro »notre monnaie »? C’est une monnaie imposée par la clique de la bureaucratie de Bruxelles au mépris de toute règle démocratique. Non c’est notre vieux franc qui est la monnaie de la France pas l’Euro une monnaie imposée par des fonctionnaires et des banquiers anonymes et irresponsables de Bruxelles.
C’était une réminiscence de l’antique mare nostrum. Monnaie nostrum.
La puissante monnaie méditerranéenne qui fut la fondation de l’antique Europe démocratique, était comptée en talents extraits directement des mines d’argent du Laurion, ces talents miraculeusement matérialisés en flotte de trières à la bataille de Salamine grâce au génie visionnaire de Thémistocle qui réussit à interpréter correctement les indications de la Pythie de Delphes (« abritez vous derrière une barrière de bois »: la flotte athénienne)
Le talent est devenu le tahler puis le dollar étymologiquement.
Oui, il y avait des rameaux d’olivier symbole de paix, sur les pièces de Roty, la semeuse. Je cite cet exemple car la monnaie dont vous parlez, le « nouveau franc » aura disparu de sa belle mort après 44 ans de dévaluation… et 10 ans d’oubli.
Pas de fétichisme, car il faudra par ailleurs penser à en échanger les derniers billets avant le 17 février 2012.
@Maman bobo : parce que l’euro est notre monnaie à tous, immortalisée par Michel Farinet :
http://www.bide-et-musique.com/song/1670.html
Merci Paul pour votre travail d’investigation, d’information et de structuration tout-à-fait remarquable.
J’espère que de tout coeur pour notre avenir et celui de nos enfants que vous serai entendu par les décideurs de ce temps, afin qu’ils osent enfin sortir de leur système de pensée inepte dont ils ont été abreuvé ad nauseam, ou tout simplement affronter courageusement la détermination à se maintenir des nouvelles oligarchies.
Faudrait-il d’ailleurs ressuciter le concept de classe afin de préciser les oppositions entre groupes d’intérêt? Je citerai à ce sujet une pensée révélatrice de Warren Buffet lorsqu’il affirme:
« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »
Je recommande par ailleurs la lecture de l’article suivant: http://www.forbes.com/sites/stevedenning/2011/11/28/maximizing-shareholder-value-the-dumbest-idea-in-the-world/.
Il est expliqué comment la maximisation de la part des shareholders a été introduite dans la noosphère des entreprises suite à un article de 1976, “Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure.”.
Bonne année à tous. Puisse-t-elle nous amener un peu d’espoir !!!
@gilies
« L’Espoir est une joie inconstante née de l’idée d’une chose future ou passée de l’issue de laquelle nous doutons en quelque mesure »
S. Ethique III
C’est aussi le seul « malheur » du monde que l’on a réussi a garder dans la boite à Pandore . Comme on ne peut physiquement re-sentir une douleur , on ne peut la pré-sentir …..sinon y’aurait un max de suicide .
Dans la vidéo jointe, M. Arnold Gundersen précise que le gouvernement japonais à préférer distribuer la radioactivité sur le Japon en violant toutes les règles de protection de la santé plutôt que de permettre la banqueroute de Tepco, c.à.d. à préférer les actionnaires au peuple.
Une exemple de ce qui se passe dans d’autres domaines.
Cf.
http://www.fairewinds.com/updates
Désolé c’est en anglais.
Bonne année
Merci Paul Jorion pour vos « voeux-de-nouvelle-année ». Si j’ai bien compris – mais on s’en doutait depuis longtemps quand même – le système est foutu. A moins d’un éclair de génie et de courage de nos dirigeants. Ce qui comme vous le dites parait hautement improbable.
Donc autre chose de nouveau verra le jour, car comme on le sait « la nature a horreur du vide ».
Le plongeon dans le précipice ? Pas forcément si vous montez à bord de mon véli-volant où devrait régner une bonne ambiance née du plaisir de voir le dit système capitaliste s’effondrer.
Bonne année Paul. Et continuer à nous annoncer des nouvelles objectivement aussi bonnes
Meilleurs vœux à tous et en paticulier à MM Jorion et Leclerc. Et la santé, surtout la santé.
Pour rester dans les hommes de bonne volonté, Quatremer envoie ce matin un message amical à E. Todd.
Quatremer, celui qui prend ses leçons d’économie chez Jean-Claude Trichet depuis 20 ans et s’en vante la larme à l’oeil dans les pages de Libération ?
Je ne partage pas les convictions de Todd, mais de là à ce qu’un journaliste se permette de le traiter de « con »…
Je ne plaisante pas, mais chaque fois que je lis Quatremer, je me demande comment tout un chacun ne se rend pas compte que ce type souffre d’un grave problème psy.
Todd, lorsqu’il veut analyser quoi que ce soit, il ne demande l’avis de personne sur la méthode à employer, et il en revient donc, avec des résultats inattendus pour la doxa.
L’analyse d’une situation en cours n’a rien à voir avec le don de perception dans l’au-delà, et, Todd qui propose des solutions, n’est que monsieur « Tout-le monde ». C’est pas son truc,
Imaginer une solution juste, et une seule ? : il change d’avis, se contredit, et prête le flanc à la critique qui aime tant aller à la facilité.
Reste qu’il est efficace à trouver lui-même des méthodes d’analyse de situations en cours, et ce sont ses qualités, personnelles, qu’il faut considérer. Quatremer, il doit noircir du papier ( ou de l’écran ) tous les jours, peu importe si on a oublié ce dont il s’agissait le lendemain. C’est un autre métier,
Personnellement j’aime bien les travaux de E.Todd. Je ne suis pas toujours d’accord avec ses prises de position politiques, mais si tous les « cons » étaient de son niveau intellectuel alors le monde se porterait mieux qu’il ne se porte, beaucoup mieux.
Todd s’affirme lui-même « petit bourgeois »
et défenseur du capitalisme.
Ce qui est dommage, c’est qu’il fait bien son job,
car c’est l’évidence, il n’est pas con.
A tel point, que comme beaucoup d’autres intellectuels un peu charpentés,
à la différence de beaucoup des appointés pour la com…
il a des chances de comprendre dans les affrontements à venir
qu’il faut sortir du cadre, abattre la dictature du capital,
au plus vite, et par tous les moyens imposés par celui-ci.
La dernière phrase du Quatremer semble évoquer, en sus, le pullulement d’autres Philippulus Haski me semble. Tous les mystères ne sont pas bons pour la confiance.
Il y en a encore pour donner 1,40 à Libé? Laissez crever ce vieux cloaque d’eau tiédasse (on offrira gîte et couvert à Pierre Marcelle, et on pleurera sur le glorieux passé -Serge Daney en part.). Quatremer est un faussaire intellectuel.Impossible de le lire sans être traversé de très mauvaises pensées. Perdons pas de temps à le discuter. De façon générale (c’est le temps des résolutions, je m’adresse aussi ce conseil) attention avec la critique et la dialectique (vieux couple maudit, de même son rejeton : la réflexion) : donner consistance à l’adversaire, lui donner une légitimité. Un pas de côté : résister c’est créer (ne lisez pas à l’envers svp).
Salutations à tous.
Oui, eh bien je ne vois pas Sarko ou Monti changer d’idée donc de stratégie.
De toute façon, de mon point de vie, je ne vois pas du tout ce que m’a apporté le capitalisme, si ce n’est des entraves, du mépris et de l’austérité dans mon activité professionnelle et dans ma vie quotidienne. J’applaudis des deux mains la fin du capitalisme UE et mondial, si possible.
Si le peuple, en France et ailleurs, se réveille et comprend qu’on ne pourra pas ne pas être les cocus de l’affaire sans s’opposer frontalement et brutalement à tous ces individus, cette caste dorée qui n’a que mépris pour nous.
20 Millions d’Euro d’étrennes !!! Bien joué Bolloré.
Vous y croyez à la soit disant « bourde » de Bercy ? Moi pas ! C’est rare qu’ils se trompent avec les gens « ordinaires » ces messieurs de la haute fonction publique.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/comment-bollore-echappe-a-20-millions-d-euros-de-taxe-28-12-2011-1413234_52.php
Parlons plutôt de (dernier ?) cadeau au Yacht Club de Bolloré en retour d’un certaine croisière :
http://www.observatoiredesmedias.com/2007/05/08/vincent-bollore-nicolas-sarkozy-yacht-le-paloma-malte/
et vraisemblablement d’avances en prévision un hébergement bien confortable en cas de très problable défaite en 2012.
C’est pas beau ça ?
De retour de sa croisière, Sarkozy avait indiqué que cela n’avait rien coûté au contribuable; il aurait sans doute mieux valu que ça lui coûte un petit peu, car au final la note est bien plus lourde……….
Pour ce qui est de l’avenir de Sarkozy en cas d’échec à sa propre succession, je ne m’inquiète pas pour lui, il aura un destin à la Tony Blair, Aznar, Felipe Gonzalez……., des conférences et du pseudo consulting pour toucher les dividendes des services rendus à l’oligarchie.
สวัสดีปีใหม่ Sawadee Phimai
bonne année
Une analyse chronologique de la crise, vue par nos voisins Espagnols:
L’année la plus difficile pour L’euro. Les erreurs de Merkel et Sarkozy agravent jusqu’à la limite la crise de la monnaie unique
PS: Pour ceux qui ne lisent pas l’Espagnol, une traduction assez fidèle est possible avec Google
Et la fin du monde?
Bonne Année Monsieur Jorion.
Bonne Année aussi à tous ceux qui avec vous font vivre ce Blog et, tout particulièrement à M. F. Leclerc.
Elie Cohen était le 31 un bon baromètre de la pénétration des idées qui se débattent sur ce blog il faut maintenant qu’elles soient relayées et acquises par ceux qui prennent des décisions. Les prochains mois vont être décisifs et si chacun d’entre nous ne bouscule pas nos Politiques alors ce sera il faut le craindre une fois de plus : trop peu, trop tard, les voeux de Sarkosy en sont une autre triste illustration.
Nonne année aussi à tous ceux qui s’expriment sur ce blog.
Bonne année à Paul Jorion, François Leclerc et tous ceux qui s’occupent de ce blog. Bonne amitié, bonne santé (nous avons besoin de vous 🙂 ) et de nombreux moments de bonheur.
Merci Paul Jorion de nous permettre d’envisager 2012 avec un peu moins d’angoisse. Non que vous soyez optimiste 🙂 mais parce que ce blog apporte un espoir à tous ceux qui vous lisent. Parce qu’il est porteur d’humanisme. Et puis, il faut que les choses soient dites et, ici, elles sont bien dites.
Et, finalement, entendues par ceux qui semblaient ne pas vouloir savoir (en tout cas par Elie Cohen, mais certainement par beaucoup d’autres…) ce qui est tout à fait… allez, j’ose : jouissif.
Difficile d’aimer l’Europe avec ça:
De plus en plus de grecs font les poubelles !
Difficile d’aimer le nucléaire avec ça:
Alaska des phoques victimes de Fukushima ?
Deux illustrations parmi d’autres des externalités que le capitalisme refuse de prendre en compte dans ses coûts: refus de prendre en compte les externalités sociales et écologiques.
La Calanche (également appelée Cantache) est une rivière qui prend sa source au nord-ouest du département de la Mayenne et va se jeter dans la Vilaine dans le département de l’Ille-et-Vilaine.
lien images : http://berthoalain.wordpress.com/2012/01/01/saint-sylvestre-voitures-brulees-malgre-lomerta-ministerielle-1-janvier-2012/
anthropologie du présent
ethnologie appliquée, recherches, enseignement, publications, séminaires
Saint-Sylvestre : voitures brûlées malgré l’omerta ministérielle ? – 1 janvier 2012
>> rappel 2011<<
Janvier 2012 : voitures brûlées
les consignes ministérielles sont suivies.
les informations sont rares .
alsace
Mulhouse : des violences urbaines au centre ville, des dégradations, des interpellations
dna.fr
1 01 2012
Si aucun chiffre précis n’a été communiqué officiellement ni du côté de la police, ni du côté de la gendarmerie et de la préfecture, le réveillon mulhousien a une fois de plus été émaillés par des incidents;: voitures brulées, affrontements avec les forces de l’ordre, dégradation de mobilier urbain. Au-moins une vingtaine de voitures ont été la proie des flammes.De nombreuses interpellations ont été effectuées.
On de dénombre plus ce dimanche matin le nombre d’abris de bus dégradés, de vitres brisées, de poubelles incendiées.
Certaines rues de la cité du Bollwerk comme l’artère principale Aristide Briand portaient les traces des dégradations commises la nuit de la Saint-Sylvestre. Dans cette rue comme celle des Abeilles, des individus ont passé une bonne partie de la nuit à jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre.
Plusieurs vitrines de magasins ont été brisées et les trublions auraient même tenté d’y mettre le feu. Le centre ville n’a pas été le seul à être le théâtre de dérapages.
Dans le quartier de Bourtzwiller et surtout du Drouot sous haute tension depuis plusieurs jours, des voitures ont été incendiées et du matériel urbain également dégradé. Lire la suite…
Strasbourg : une Saint-Sylvestre presque ordinaire, sans incident grave
dna.fr
1 janvier 2012
(…).
Les seuls incidents à déplorer sont survenus au Neuhof, dans les secteurs du Marschallhof et de la Klebsau. Six à sept voitures ont été incendiées dans ce quartier, a pu constater un journaliste des DNA, notamment rue Schach, où l’on a pu assister à un face à face entre jeunes et forces de l’ordre entre minuit et 0h30. Voiture incendiée, voiture renversée, jets de pétards sur les policiers qui ont répondu en faisant usage de gaz lacrymogène. Mais il n’y a pas eu d’affrontement. Le calme est revenu vers 1h.
Un jeune majeur a été interpellé au Neuhof, soupçonné d’avoir jeté des pétards sur les forces de l’ordre, rue de la Klebsau.
Un peu plus tôt dans la soirée, autour de 23h20, deux feux de voiture ont été relevés par les journalistes des DNA,rue Titelive et rue Horace, à Koenigshoffen, dans les quartiers ouest.
Tout l’article…
Colmar : relativement calme
dna.fr
1 01 2012
(…)
Les pompiers sont retournés à deux autres reprises au même endroit pour des feux de véhicules. Peu après minuit, des individus ont brisé la vitre d’une voiture stationnée le long de l’immeuble avant d’y mettre le feu. Des jeunes qui assistaient à la scène ont réussi à l’éteindre avant l’arrivée des pompiers.
Vers 1 h 45, un autre véhicule a été la proie des flammes. Les forces de l’ordre sont intervenues avec un extincteur avant de laisser la place aux pompiers.
Selon nos constatations, deux autres voitures ont été brûlées, rue de Vienne, en début de soirée, ainsi que rue de Hunawihr, entre minuit et une heure.
Aucun incident n’est à relever à l’intersection de l’avenue d’Amsterdam et de la rue de Belgrade, qui avait connu les années passées des affrontements entre les forces de l’ordre et quelques habitants du quartier. Tout l’article…
bretagne/pays de loire
Nuit agitée à Nantes, mais pas de drame
presseocean.fr
dimanche 01 janvier 2012
(…)
Avec les policiers de l’ombre
A priori, aucun incident grave ne s’est déclaré pendant la soirée. Mais le service du quart, qui gère les urgences du commissariat central Waldeck-Rousseau n’a pas chômé pour autant. Loin s’en faut. Dans les bureaux de ces policiers de l’ombre, des auteurs de dégradations, de violences, des cambrioleurs et des jeunes ivres ont défilé toute la nuit…
Tout l’article…
champagne
Deux véhicules brûlés
lunion.presse.fr
dimanche 01 janvier 2012
REIMS (Marne). Ce dimanche à 1 h 40, les sapeurs-pompiers de Reims ont été requis allée des Savoyards, dans le quartier Croix-Rouge, où une voiture en stationnement et un camping-car étaient en feu. Ils ont maîtrisé le sinistre et évité la propagation de l’incendie à d’autres véhicules garés à proximité.
Une enquête de police est ouverte pour déterminer l’origine de cet incendie.
nord
Une nuit de la Saint-Sylvestre sans incident majeur dans le Nord
la voix du nord
dimanche 01.01.2012
La nuit du réveillon s’est dans l’ensemble déroulée dans le calme dans le département du Nord, sans incident majeur et sans dégât significatif aux biens publics et privés, si ce n’est une voiture brûlée à Lille-Sud.
Aucun événement n’a été relevé aux abords de la Deûle. D’autre-part, on compte 21 accidents de la route mais aucun tué n’est à déplorer.
Les sapeurs-pompiers ont porté secours à 92 personnes sur la voie publique.
Évaluez ceci : Rate This
Partager / Share this:
Share
J'aime
J'aime
~ par Alain Bertho le 1 janvier 2012.
Publié dans émeutes, banlieue, riots
Une video cadeau pour 2012
Je suis l’ordre mondial
par Keny Arkana
http://www.youtube.com/watch?v=IfdfaZI2dck&feature=player_embedded
Son texte mérite citation intégrale:
Corruption, corruption…
Après la carte animée du tremblement de terre, la carte animée des radiations, nous attendons une belle animation graphique des taux de corruption ….
Bonne année PJ
S’il plait aux modo de faire un peu de pub a Mermet …Un bon moment d’ humour :
//////////////
Là-bas si j’y suis vous vœux du bien !
Meilleurs vœux les AMG,
Et merci !
Merci chers Auditeurs Modestes et Géniaux, grâce à vous, Là-bas se porte bien, et même très bien, selon la dernière enquête Médiamétrie, l’émission vient de battre un record d’audience historique, avec 145 000 auditeurs nouveaux en un an, vous êtes au total 558 000 à embarquer chaque jour pour Là-bas à 15 heures, merci à vous tous !
Toujours amicale, la direction de France Inter n’a pas manqué de féliciter chaleureusement toute l’équipe pour les prouesses de la réalisation, la qualité des reportages, pour l’esprit critique et l’indépendance de notre ligne éditoriale « Depuis vingt ans, vous dénoncez l’emprise de la dictature financière, aujourd’hui l’histoire vous donne tragiquement raison, vous êtes l’honneur de cette maison ». Les applaudissements n’en finissaient pas, toute l’équipe était émue, les confrères surtout, avaient tenu à venir nous saluer, bravo, merci, c’est Bourdieu qui avait raison, vive Noam Chomsky ! Vive Frédéric Lordon ! Vive les ouvrières de Moulinex ! A bas le Parti de la Presse et de l’Argent ! Têtes baissées, certains même à genoux, venaient dire à quel point ils s’étaient gravement fourvoyés. Nous les avons rassurés, pas de chasse aux sorcières, pas d’épuration, pas de camp de rééducation.
Les résistants de la 25eme heure faisaient assaut de zèle. Alexandre Adler hurlait qu’on fusille Alain Minc sur le champ ! Pour Jean-Marc Sylvestre, déchaîné, c’est tous ceux du Fouquet’s qu’il fallait guillotiner sans jugement. Tout modeste, Martin Bouygues nous offrait les clés de TF1 « en vue de la re-nationalisation », disait-il, ajoutant, la main sur le cœur : « Non pasaran ! ».
Tandis que, le poing levé, David Pujadas et Jean-Michel Apathie entonnaient l’Internationale, personne n’avait remarqué, par une porte dérobée, le directeur de France Inter s’éloignant sur une simple mobylette avec sa guitare sur le dos, après avoir laissé à son assistante un message pour dire qu’il reprenait son honnête chemin de chansonnier et qu’il était inutile de tenter de le faire revenir.
Un vœu qui fut rigoureusement respecté.
Et tout cela, grâce à vous, merci les AMG, restons groupés et meilleurs vœux pour 2012 !
Là-bas, 1er janvier 2012
//////////////////////////////////////////////////:::
Comme l’écrit Mermet dans ses voeux: « Restons groupés ».
L’essentiel est dit: regroupons toutes les indignations,
sociales, économiques, politiques, écologiques, féministes…
Ne perdons pas une occasion d’insolence, de désobéissance de masse,
de rassemblement, de coordination, de révolte,
jusqu’à l’assaut tout ensemble, sous la forme que le capital imposera,
pour la disparition de sa dictature, et le début de la démocratie réelle,
à inventer, en partant de toutes les expériences de l’humanité.
Sinon en 2012, du moins à moyen terme,
la belle fable de Mermet peut devenir réalité!
C’est notre choix, notre liberté d’espèce menacée.
@PJ
Si je souscris à votre diagnostic concernant l’impasse économico-financière où nous a conduit le modèle ultralibéral, à savoir la stérilisation des salaires et retraites versus la dilatation de la rente, je ne partage pa votre point de vue sur la thérapeutique, inscrite dans l’application des préceptes du discours de Toulon.
Il n’y a pas de changement de paradigme dans le texte de Guénot, les solutions évoquées sont hypothétiques, chimériques, futuristes et , au mieux, propres à mourir guérit.
Une fois posé, pensé puis rejeté l’hypothèse du défaut radical (total ou substantiel) des états de l’€, il reste une solution et probablement une seule qui permette d’obvier à la crise de la dette tout en modifiant durablement le rapport entre l’activité et la rente.
Elle repose sur l’évolution du rôle de la BCE. Encore que tout le monde en parle, personne, à ma connaissance, n’en semble tirer (peut-être à défaut de les comprendre) les considérables bénéfices hi et nunc et les conséquences systémiques ultérieures.
Le remboursement de la dette des états pourrait être confié à la BCE, et ainsi délivrer chaque pays de sa dette. La BCE rembourserait les créanciers avec des € créés ex-nihilo. Il faut se rappeler que la dette consolidée desdits états représente un faible taux du PIB €.
Si la méthode est appliquée radicalement, il est fait tabula rasa de la dette et chaque pays retrouve l’intégralité des ses marges de manoeuvre. Il est plus probable que la formule soit appliquée par paliers, dans le temps et proportionnellement.
Les conséquences ? Ce sont d’elles dont il faut parler, et les imaginer.
Bien entendu, cet afflux monétaire engendrera une inflation, laquelle accouchera d’un néo paradigme, comme la nuit est enceinte du jour et dont il nous reste à imaginer qu’il soit radieux
SVP
Dans quel cas un texte n’est-il pas publié instantanément ?
Quand il comporte le mot « ex nihilo » 😉
Résultat d’un vieux débat accessible sur le blog via la catégorie « monnaie »
Votre message est bien en ligne : http://www.pauljorion.com/blog/?p=32353#comment-277077
Merci JA
Un documentaire du Wall Street Journal sur « L’euro au tournant ».
Avec la musique de fond et les vibratos, on connait déjà la date exacte.
Ce sera le 21/12/12.
« On a cru que l’Union monétaire allait créer presque spontanément une convergence économique entre ses membres. Or c’est le contraire qui est en train de se passer. » Guy Verhofstadt, 17 juin 2011, Libération.
http://news-aggregator.oanda.com/
Un outil.
Le noyer a la pêche ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111231.REU6122/l-euro-sera-peut-etre-la-premiere-monnaie-dans-10-ans-dit-noyer.html
Julien, y’a pas que les chiffres et les bones institutionnels publics ou privés qui architecturent le décadrage..
Elie Cohen
Il adore la TV, il ne passe pas une semaine sans qu’il soit sur l’une des chaines pour y donner un avis. C’était effectivement très intéressant la façon dont il argumentait, c’était lui qui devait dire ce que l’on devait penser, c’est sa fonction télévisuelle. Donc il a validé plus que l’essentiel mais là où ce fut encore plus intéressant et il va creuser, c’est sur le dernier argument : l’Unité de Compte Internationnale, il a piqué du nez pour ne pas trop afficher là aussi un avis positif tout en sachant le boulot qui reste à faire. E. Cohen est pour commenter les siituations et les solutions ici et maintenant même s’il n’en pense pas moins pour le reste.
Effectivement il fallait le laisser parler. J’attends maintenant ce que dirait Daniel Cohen en face de Paul Jorion. Ph Aghion est lui aussi sur la même longueur d’onde. J. Stiglitz lui confie au Monde que l’austérité est la connerie absolue.
Psycho-rigides, les conservateurs Allemands auraient du mal à se relever d’avoir précipité la fin de l’Euro, ils devraient donc renacler et Merkel comme sur son plongeoir mettre trois quart d’heure à se décider à sauter dans le bassin de la Solidarité et du fédéralisme.
lien :
http://www.guysen.com/news_Los-Angeles-des-dizaines-de-voitures-incendiees-a-Hollywood_338644.html
Dimanche 1 janvier 2012 à 23:56
Los Angeles : des dizaines de voitures incendiées à Hollywood
La police de Los Angeles recherchait activement aujourd’hui le ou les
pyromanes soupçonnés d’avoir mis le feu à une quarantaine de voitures
depuis jeudi, notamment à Hollywood, le quartier célèbre pour ses studios
de cinéma, ont annoncé les autorités locales.
PR. ANTAL FEKETE Le retour au standard or p. 26/27
« les économistes actuels sont des charlatans, des bonimenteurs qui, tout en se délectant de leur propre gloire, sont totalement incapables de prévoir un effondrement financier, même quand ils le regardent fixement dans les yeux, comme l’a montré leur misérable performance de 2007……ils conduisent le monde vers un désastre économique et monétaire sans précédent
Sur ce point, Monsieur Jorion devrait être en phase avec l’auteur de ces lignes. Souscrit-il pour autant à la thèse de Monsieur Fekete « que l’étalon-or doit être réhabilité avec son système de compensation, le marché des effets réels » ?
LES LEÇONS DE L’HISTOIRE
Ce triste sire, souscrit aussi à cette charte du pouvoir des marchands par les marchands pour les marchands. Voyez plutôt les billets sur le bancor (si tant est que vous soyez intéressé à autre chose que diffuser la soupe libertarienne).
Ce matin sur France culture, Jacques Sapir à propos de son livre « Faut-il sortir de l’euro ».
Evidemment on a eu droit aux traditionnels échanges sur le thème: « Est-ce que cela ne vous gêne pas Monsieur Sapir que seul le FN prône la sortie de l’euro, et que vos amis politiques soient totalement opposés à une telle sortie ? »
Si je ne me trompe pas, c’est principalement Brice Couturier qui a mené la charge.
Ce que ces « braves » gens ne veulent pas comprendre, ou feignent de ne pas comprendre, c’est que Monsieur Sapir fait le constat qu’il n’y a pas moyen (pour des raison politiques, d’égoïsmes nationaux en particulier) de faire une Europe basée sur la solidarité entre régions riches et régions pauvres, au travers d’un budget européen substantiel contrôlé par le parlement européen. Il en prend acte, et en tire les conséquences: dans de telles conditions la monnaie unique – l’euro – n’est pas viable et il faut envisager un retour à des monnaies nationales.
Ce qu’il dit c’est: « Je préférerai une Europe unie et solidaire, mais puisque ce n’est visiblement pas possible alors ne soyons pas plus bêtes ou naïfs que les autres et donnons nous les moyens de défendre les intérêts de nos nationaux. »
C’est tout à fait différent de l’approche d’un parti comme le FN, qui n’a jamais souhaité une intégration européenne forte. L’extrême droite est animée par un nationalisme chauvin, xénophobe et raciste. Il devrait être clair qu’il y a une différence fondamentale entre les deux approches, mais les gens comme Monsieur Couturier font comme si c’était la même chose.
Ils font leur beurre de l’instrumentation du FN, en enfermant tout opposant à leur pensée unique dans un dilemme redoutable: « Soit vous êtes d’accord avec moi, soit vous n’êtes pas d’accord et alors vous êtes avec les gens des extrêmes, d’extrême droite en particulier ». Façon d’escamoter tout débat démocratique sur la nature du projet européen dont est porteur leur contradicteur.
Nous avons déjà connu cette technique lors du référendum de 2005, où il n’y avait pas de place pour une contestation de gauche du traité soumis à référendum.
La crise que traverse l’Europe actuellement est avant tout politique et secondairement économique. Ce n’est pas l’euro qui cause notre malheur, ce sont tous ceux qui ont oeuvré à une construction européenne qui exclut les peuples, qui ont construit l’Europe pour les rentiers et non pour les travailleurs; toute cette oligarchie pour qui ses affaires sont plus importantes que la démocratie. Ils savent qu’ils sont en train de perdre la bataille des coeurs sur le terrain, car leur Europe est de plus en plus honnie par les peuples, ils utilisent donc encore et toujours les vieilles ficelles de diabolisation de l’adversaire, surtout quand celui-ci demande un vrai débat sur la nature et l’orientation ou la réorientation du projet européen.
Dit autrement, » Couturier contre les anormaux pense-pas-droit »:
Couper la parole- parler en même temps et plus fort que l’invité.
Politicaillerie de fin de banquet : Sapir et FN etc…
Tentative de compromission : vous avez été conseiller du gouvernement
russe …
Mais si le couturier fait un examen – une simple réécoute- il devrait s’apercevoir
qu’il a dû ré-emballer sa marchandise frelatée. Comme avec Paul.
Ce type est exactement ce dont les auditeurs ne veulent pas.
Il n’est pas un journaliste cherchant la vérité d’un invité
mais un aboyeur agissant tout comme si il était au service
d’une Vérité, la seule et non contestable.
Au delà de l’ultra libéralisme, il y a il me semble une autre idéologie, le rationnalisme, qui me paraît être la recherche de la maîtrise du monde environnant, pour l’asservir et asseoir l’existence de l’homme.
Ainsi, la source de toute richesse, cela pourrait être tout moyen de faciliter son existence.
Ces moyens reposeraient sur des constantes, logement et nourriture, et sur des variables correspondant à des découvertes technologiques.
L’assimilation de ces variables accroît la quantité de travail, le temps que ces variables soient intégrées.Ainsi, l’ère de l’industrialisation, l’ère de l’informatique…
Une fois ces variables intégrées, on retombe sur les constantes. Ces constantes ne permettent pas d’accroître la quantité de travail, les besoins étant les mêmes.
En l’absence d’autres sources de richesse, on se concentre sur les constantes, et on a recourt au crédit, dans l’espoir de jours meilleurs, car ces constantes ne permettent pas au plus grand nombre d’en être un membre actif.
Sauf que les jours meilleurs, depuis l’effondrement des starts up, il n’y en aurait pas eu, le progrès technique étant probablement arrivé à son paroxysme: la diffusion de l’information étant à la portée de main de quiconque, la distance et le temps réduits à néant.
Alternatives Economiques de janvier, des articles pertinents et documentés..
Je viens de survoler, en effectuant quelques piqués, ce mensuel.
Plusieurs articles me semblent particulièrement pertinents comme celui consacré au pourquoi de la crise et un autre sur le bilan du quinquennat..
En résumé :
1. L’édito de Thierry Pech intitulé « Discipline » et consacré au dernier accord des 27 – 1.
. en matière de solidarité on en sera à nouveau pour nos frais (silence dramatique)
. un « grand projet » de la nouvelle Europe qui a comme ultime vérité un seul chiffre : 0,5% de déficit budgétaire maxi, une règle d’or transformée en loi d’airain.
. on satisfait aux exigences des conservateurs allemands
.4 raisons de ne pas être optimiste, du tout :
. difficultés juridiques
. règles budgétaires incompatibles avec la conjoncture (voir les violations histo des pactes de stabilité)
. la crise demande des décisions rapides mais apportées par des majorités fatiguées
. il faudra encore revoir la copie
2. Dette : Les états face au marchés
A. Comment sortir de la spirale infernale qui menace l’existence de l’union
CDS, domaine de jeu des spéculateurs sur les dettes publiques depuis 2008 (30 T $ en Europe, 50 aux USA)
2/3 des marchés sont détenus par – de 10 acteurs
. les CDS agissent comme le vent sur le feu qui l’attise au risque de le rendre incontrôlable.
. la compta des marchés fait des ravages par sa logique à court terme sur les banques.
. depuis la crise grecque la règlementation est devenue schizophrénique (comptabilisation en valeur de marché ==> effets dévastateurs) (Et pourtant cela me semble normal!)
. le risque sera t’il propagé aux assureurs, en particulier en France ?
. 4 directions pour en sortir dont :
. encadrer d’avantage les acteurs dont les agences de notation
. sauver la mise des investisseurs en excluant d’abord toute possibilité de défaut de paiement, mais pas sans « défauts »
. émission d’une dette commune
. renationaliser la dette publique
1 schéma nous montre que les détenteurs d’obligations française sont en majorité des non-résidents (56%) , du moins officiellement
1 autre détaille les besoins de financement de la zone euro en 2012, hors financements à moins d’un an !
Italie : 32 déficit public 2012, 193 obligations arrivant à échéance ………… et 140 à – 1 an = 372 Ma euros
Allemagne : 25, 157
France : 83, 99
B. La zone euro n’est pas tirée d’affaire
Occasion manquée : L’accord du 9/12 ne fait qu’engager encore plus l’Europe dans l’impasse de l’austérité.
Il y a dérive de l’endettement privé plus que public
Erreur sur le diagnostic et les remèdes (cumul d’incompétence dirais je, c’est quoi ces toubibs)
Règles d’or, le pire ==> aggravation et l’harmonisation fiscale : néant, rien.
Même les problèmes immédiats ne sont pas réglés.
On veut préserver les investisseurs (rien que d’entendre ce mot j’ai des boutons) :
. la clause de non bail-out (article 125) a achevé de mettre le feu aux poudres
. rien n’a été fait pour décourager la spéculation
. aucun renforcement du FESF et du MES décidé
. le parlement européen est snobé, retour en arrière/régression inter-gouvernemental et bureaucratie dominent (et on ose parler de démocratie et fustiger les bureaucrates de Bruxelles sel et ciel)
3. 2012 ne démarre pas fort.
Tous les clignotants sont au rouge
4. Indicateurs des patrimoines en France
9° décile : détient 48%
7, 8, 9° (> 300.000) détiennent 77%
5. Analyse de la démographie de l’Europe
Le principal facteur de croissance démographique, ou même l’unique sera la migration du peuplement
484 millions en 2002 pour les 27, 505 prévus en 2012.
2/3 migrants et leurs familles, 1/3 naissances > décès
6. le monde va t’il retomber en récession ?
AE nous fournit un schéma du « comment la crise se propage »
3 canaux :
. commerce international, production à l’échelle mondiale
. articulation entre les marchés financiers et les marchés du crédit
. réponse données par les banques centrales et les gouvernements
QE or not QE that is the question
7. La Suisse, paradis des multinationales
Une fiscalité très favorable qui irrite l’UE
Le statut des « sociétés auxiliaires permet de diviser les bénef par 2.
Certaines sociétés s’y installent avec force collaborateurs, d’autres en usent juste comme boîte aux lettres
Destination privilégiée par nombre de multi-nationales et de banques à l’image des Pays-Bas et de l’Irlande (quelle Europe !)
BNP-Paribas alimente ainsi chaque jour le commerce des matière premières de près d’un milliard d’euros.depuis Genève.
8. La France peut elle sortir du nucléaire
Un entretien riche entre Alain Grandjean (que j’ai eu la chance de rencontrer en conférence) et Benjamin Dessus.
Sortie : techniquement OK mais attention au volet social et politique.
Obligation d’économiser l’énergie
Problèmes : niveau de consommation, coût de la transition, problèmes de réseau
le réseau moyenne tension est à refaire car en mauvais état
il faut sortir d’un système hyper centralisé (Jean-Marie Brom a le même diag)
EDF est encore très efficace en matière de prix et performances
EPR : problème de fond si oui c’est boiteux et on ne sortira pas du nucléaire; question à voir dans 5/10 ans
Une certitude : les prix vont augmenter
9. Autoroutes : par ici la monnaie
Bouygues et l’APPR sont à l’affût, attention au « greenwashing »
10. Les inégalités sont en hausse dans l’OCDE
Ouf, la France est un peu épargnée (merci le CNR mais attention)
11. La courbe de Laffer (particulièrement croustillant)
Quelle affaire
Arthur Laffer avait conseillé Reagan dès 61, résultat : baisse d’impôts
Sa théorie conçue sur un coin de table de bistrot semble t’il : « trop d’impôt tue l’impôt »
FAUX, au contraire et démontré par a+b dans les faits !!!
Bilan du quinquennat Sarkozy (ça devient passionnant)
Emploi, éducation, pauvreté, sécurité, finances publiques : pas bon
Pourquoi ? La crise en partie mais pas que
Les erreurs en début de mandat se paient encore aujourd’hui.
(Il sera intéressant de croiser avec les analyses en cours et diffusées par Challenge, elles se terminent, à la louche les résultats sont du même acabit).
Emploi : pas à la hauteur de la crise (mais la sauterelle va nous sortir un lièvre du chapeau très prochainement, la TVA patronale par exemple)
Finances publiques : la crise responsable à 31/38 %, le reste les exonérations d’impôts
Protection sociale : réformes injustes
Environnement : un tournant inabouti (et c’est pas peu dire à mon avis et même celui d’Alain Grandjean qui reste cependant encore modéré par rapport à d’autres plus caustiques)
Education : l’école des inégalités des chances (le plus scandaleux et inacceptable, et notre sinistre qui ne publie que les stats qui l’avantagent !!!)
Insécurité : tout reste à faire (gloups)
Réforme de l’Etat : approche comptable contre-productive
Pauvreté : politique en échec, 3,2 Mo d’allocataires de minimas sociaux (quelle misère)
Immigration : acharnement contre les sans-papiers mais peu d’évolution dans les flux
La France est le pays avec le moins d’immigrés
Les drames humains sont nombreux
Ouf, il y a tout de même moins d’expulsions que de régularisations.
Mondialisation : aucune initiative pour réguler la présence des multi-nationales et des banques dans les paradis fiscaux (« c’est fini »).
(Il faudrait mettre en place une politique de l’immigration, ça donnerait du boulot à certains).
12. A quoi servent les banques
. les ressources des banques
. que font elles de leurs ressources
. les banques en crise
13. Le meilleur pour (presque) la fin : « Crise : pourquoi les économistes ont failli »
Un article extrait d’un discours de Paul Krugmann « The profession and the Crisis » qui vaut son pesant d’or.
Ils n’ont ni prévu la crise ni ses répercussions (à part….suivez on regard).
Pourquoi : foi excessive dans l’efficience des marchés et leur ignorance des précédentes historiques (ah l’Histoire et pas les histoires).
Paul Krugmann fait lui-même son méa culpa et regrette d’avoir dressé une si sombre images du rôle des économistes, mais c’est ainsi qu’il les voit.
Il regrette aussi de ne pas savoir comment faire pour renverser cette dynamique sociale destructrice qui nous a menés jusqu’ici.
Il est un économiste et on aurait plutôt besoin de sociologues…..(et d’anthropologues et même de poètes et de philosophes).
14. France-Allemagne : le choc des idéologies
15. Comment l’industrie a transformé le médicament
Liste non exhaustive, il y a d’autres articles intéressants et on trouvera aussi les liens vers les documents référents d’origine.
Après cela je pense mériter d’un abonnement gratuit à AE.
Les sceptiques pourront s’en remettre à Olivier Dassault, Jean Michel Fourgus et d’autres signataires d’une tribune sur le site « Les Echos »
« C’est de la faute d’AE si les français(es) ne comprennent rien à l’économie ».
On aurait pu espérer qu’après les subprime et tout ce qui a suivi depuis 3 ans, ces messieurs de la droite libérale aient la décence de se faire discrets, mais visiblement ils n’ont pas su retenir plus longtemps. (Tiré d’un texte en page 21 d’AE).
Les autres pourront consulter le blog de Paul Jorion pour encore plus de précisions.
Bonjour,
Merci pour votre blog.
L’anthropologue que vous êtes sera certainement sensible au discours de ce paysan qui fut aussi en son temps candidat à la présidence de la république française : Pierre Rabhi. Son propos pourrait faire un de vos prochains billets ?
Un article paru dans SudOuest qui mérite sans doute d’être relayé…