LE TEMPS QU’IL FAIT LE 25 SEPTEMBRE 2015 – (retranscription)

Restranscription de Le temps qu’il fait le 25 septembre 2015. Merci à Olivier Brouwer !

Bonjour, nous sommes le vendredi 25 septembre 2015, et je vous parle d’une chambre d’hôtel à Lille, dans le Nord. Et j’ai parlé hier soir, j’ai parlé à la Catho, à l’institut universitaire catholique de Lille, qu’on appelle aussi : « Université catholique ». Ça s’est passé en trois parties, c’était très très bien ! D’abord, j’ai eu l’occasion de m’adresser à un petit groupe d’étudiants en fin d’études. On était une trentaine et on a parlé de Keynes, essentiellement, avec leur professeur. Ensuite, il y a une petite vidéo qui a été enregistrée dans le studio, un très très beau petit studio, professionnel, et vous verrez cette vidéo, vous la verrez dans peu de temps, et ensuite, la conférence plénière, à 17h, devant 700 personnes. Salle comble, avec des gens debout au fond de la salle, ça fait toujours plaisir quand les gens ont envie de venir vous écouter. Voilà, ça s’est très bien passé, vous aurez encore des échos, ne serait-ce que la petite vidéo que je mettrai en ligne dès qu’elle sera disponible.

Alors Bruxelles, Bruxelles, Bruxelles, la V.U.B., là, vous voulez sans doute savoir ce qui va se passer ! Il a été question, la semaine dernière, que je me présente au cours avec un huissier, et qu’on constate le fait que je n’ai pas accès à ma salle de cours et que, voilà, je ne peux pas donner mes cours, et donc, il y aurait une preuve légale du fait qu’on m’empêche d’enseigner dans ce cadre-là. J’ai finalement décidé de ne pas faire ça. Ça aurait eu un petit côté théâtral évidemment très amusant, mais finalement, ça ne sert pas à grand-chose : j’ai reçu un mail me disant que mes cours avaient été supprimés, donc, voilà, le reste, c’est un petit peu de la mise en scène.

Ce n’est pas la peine, j’ai envie de passer à autre chose. J’ai un rendez-vous lundi pour me lancer dans une autre activité, je vous tiendrai au courant si ça marche. De toute manière, ça prendra un certain temps si c’était mis en marche, ce genre de choses. Je vous tiendrai au courant.

Alors, qu’est-ce qu’on peut faire ? Eh bien, c’est dommage ! C’est une occasion encore de moins de parler de finance et d’économie de la manière dont il faudrait. Nous n’étions pas si nombreux à le faire, et voilà, avec moi en moins, c’est encore un de moins. Alors, qu’est-ce qu’il me reste, comme moyen de diffuser mes idées ? Eh bien, il y a les petites vidéos comme ceci, ce n’est pas grand-chose, il y a les articles sur le blog, et il y a aussi mes livres.

Et alors, là, je vais quand même faire un peu de pub ! Pourquoi je vais faire un peu de pub ? Pour deux raisons. La première, c’est que, eh bien, je ne vis plus que de ça depuis le 1er août, et donc, ça me permet de payer le loyer, et d’autre part, voilà, c’est une manière de diffuser les idées. Il reste les livres. On est pratiquement dans du Fahrenheit 451 ! Si on veut que les idées fonctionnent, on ne peut pas les dire devant les étudiants, sauf de manière occasionnelle [quand] de manière très aimable on m’invite à des endroits comme la Catho de Lille – et il y en aura encore d’autres : je crois que c’est dans une dizaine de jours, je suis quand même à la Faculté d’Economie de Montpellier – mais l’autre moyen de diffuser mes idées, eh bien, ce sont des livres, ce sont les livres que j’écris. Alors, soyez aimable : achetez-en un. Soyez encore plus aimable : lisez-le ! Et soyez super-aimable : achetez un exemplaire supplémentaire pour le donner à un de vos amis, pour l’encourager à le lire – un ami ou une amie, bien entendu !

Alors, voilà : conditions acrobatiques de vidéo, je ne vais pas durer beaucoup plus longtemps. Si vous voulez que se répandent ce genre d’idées – parce que dans le livre Penser tout haut [l’économie] avec Keynes, c’est quand même une tentative, de ma part, de reconstruire un petit peu une véritable science économique (celle qui nous fait défaut depuis 1870 à peu près), de réfléchir, de mettre en évidence que, par exemple, dans les crises qui nous emportent en ce moment, une grande partie de ce qui n’est pas compris, c’est le fait que la théorie qu’on nous propose est une théorie fausse, qui ne marche pas, qui n’explique pas comment les choses se passent.

Regardez aussi la semaine prochaine, le journal Le Monde : ma chronique expliquera aussi un cas consternant de quelqu’un qui est dans une position dominante pour influencer ce qui se passe en finance, et qui, apparemment, n’a pas la moindre idée de ce dont elle parle.

Autre événement à venir, eh bien, Bruxelles ! Il n’y a pas que la V.U.B. ! Je serai à Bruxelles le week-end prochain. On sera au Vicomte, on pourra se retrouver au Vicomte le 3 octobre. Le 2 octobre, le jour précédent, on pourra m’entendre pendant une heure sur France-Culture, à nouveau. Ce ne sera pas à propos du bouquin [sur] Keynes, ce sera à propos du fait même d’avoir des modèles mathématiques pour expliquer les faits économiques, et je serai avec un très grand mathématicien, Ivar Ekeland, et on parlera de la possibilité ou non, donc, de faire des modèles mathématiques qui marchent en économie. Voilà.

Qu’est-ce qu’il y a encore ? Le lundi suivant – là je ne l’ai pas encore annoncé – je ferai une conférence à la demande de la ville, la bonne ville de Bruxelles, et je ferai l’annonce dans les jours qui viennent. Je dois avoir quelque part une affiche que je peux mettre en ligne sur le blog.

Voilà ! C’était les nouvelles, vite fait, dans un cadre compliqué, difficile… A bientôt !

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