L’intervention de Frédéric Lordon au Meeting contre la loi Travail à la fac Paris 1-Tolbiac le 30 mars 2016

02 avril 2016 23h22

Ouvert aux commentaires. Note de Nikademus : Frédéric Lordon a raison, « la jeunesse » est la catégorie sociologique la plus fausse et la plus mensongère qui soit, mais c’est quand même l’avenir du monde. Et lui-même ne cache pas son plaisir de s’y réimmerger. Et n’est-elle pas à son plus haut quand elle refond ce qu’on lui a laissé pour en faire quelque chose d’autre ? #NuitDebout : « C’était comme ça, en 1789. Tout est à réinventer »

111 réponses à “L’intervention de Frédéric Lordon au Meeting contre la loi Travail à la fac Paris 1-Tolbiac le 30 mars 2016”

AlainV

03 avril 2016 0h01

La révolte gronde un peu partout. L’Etat policier (« Etat d’urgence ») est contraint par les parents d’élèves qui publient des scènes de tabassage policiers hors la loi, de mettre en examen un premier policier frappeur. Il est contraint de tolérer les « Nuits Debout », les manifestations à répétition dans tout le pays. Et dans mon petit coin d’Alsace, il doit tolérer la création sauvage d’une « Réserve naturelle », appelée « Réserve du Bishnoï », du nom de ce peuple asiatique pour lequel la préservation de la nature est la valeur suprême. L’inauguration était le samedi 2 et le dimanche 3 avril. Nouvelle forme de résistance, cette réserve se situe sur le passage d’une nouvelle autoroute concédée à Vinci, mais dans une région à faune et flore incomparables, le ried de la Bruche. On ne construit pas d’autoroute dans une réserve naturelle.
Les autorités ont tout fait pour rendre inaccessible le lieu de la Fête à Ernolsheim sur Bruche : routes barrées, piste cyclable interdite (!), obligation de marcher très longtemps avant l’arrivée sur site. Plus d’un millier de personnes et beaucoup d’enfants, le samedi, et probablement aussi le dimanche 3 avril ont démontré que rien ne les arrêtera. Comme à NDDL, des cabanes ont été construites tout au long du tracé du GCO (Grand Contournement Ouest, de Strasbourg). La 7è sera construite le 28 mai, comme toujours sur l’un des terrains privés que l’Etat (Région, Département, Ville) veut confisquer pour le donner à Vinci. Les Alsaciens ont de l’humour : les noms des villages concernés Vendenheim, Kolbsheim, Errnolsheim etc. ont tous été rebaptisés VINCI-GEH-HEIM (Vinci go home).
Le ridicule tue, on l’a vu avec la déchéance de nationalité.

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1. Charles
  
  03 avril 2016 17h35
  
  Intéressant, car je ne connaissait pas cette nouvelle ZAD.
  L’important, c’est que les actions se développent sur tout le territoire, et ne soient de plus en plus offensive, cad affirmant le droit du peuple à décider, et pas la finance, ses laquais et ses milices.
  Evidemment, Gattaz et son toutou Hollande se moquent des manifestations. Au contraire, ils comptent sur elles, si elles se multiplient, pour épuiser le mouvement. Mais passé cette étape d’affirmation, par pétition et manifestation passives, il faut créer un rapport de force.
  
  Des milliers d’actions d’occupation et de bloquage disperseront et épuiseront les bandes d’hommes armés du PS-MEDEF. Ce sera alors leur débandade, leurs chefs Hollande et Gattaz prenant l’avion pour le Qatar ou l’Arabie Saoudite, et la veille de la démocratie réelle.
  
  L’appel de la coordination francilienne des universités en lutte sonne de ce point de vue très réaliste, en appelant à la convergence des luttes, aux interpros et au lancement de la grève générale reconductible.
  Lire l’appel ici: http://wp.me/p5oNrG-lIC
  
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octobre

03 avril 2016 3h01

Je préfère l’original à la pale copie.

https://www.youtube.com/watch?v=4Vq9Lm2m54Y

Comment sortir du capitalisme ? – Bernard Friot
Sommaire :
0’24 : Projet de loi El Khomri.
2’00 : Différence entre travail et emploi.
4’58 : En quoi le salariat est-il révolutionnaire ?
6’41 : Le financement par la cotisation.
9’42 : Revenu minimum VS Salaire à vie.
14’03 : Cotisation et croissance.
15’58 : Peut-on faire société sans violence ?
21’49 : Passer par l’entreprise ?
23’57 : Laïcité économique.
32’07 : Conseils de lecture.
34’10 : Le mot de la fin.

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1. iGor
  
  03 avril 2016 10h10
  
  Ce serait dommage d’opposer celles et ceux qui explorent des voies vers des demains redevenus possibles.
  
  Entre les Friot, Lordon, Jorion et d’autres, il y a certes des avis différents, mais il y a aussi des convergences.
  
  Cela dit, merci d’avoir indiqué cette source que je m’empresse de consulter avec plaisir et intérêt.
  
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2. vigneron
  
  03 avril 2016 11h49
  
  Passer directement au conseil de lecture. Gagner 30 minutes et fermer le ban.
  
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3. krow
  
  03 avril 2016 17h30
  
  Je ne sais pas si c’est l’original ou si l’on peut être original à plusieurs. Le discours politique doit être emprunt d’esthétisme mais l’art en politique n’est plus servir mais psalmodier pour divertir. Les artistes ne se concertent pas avant de créer des courants (fauvisme, impressionnisme…), ils sont portés par un même élan, cet élan porteur c’est la liberté, la liberté de conscience.
  
  M. Friot dit qu’il a été salarié et n’a jamais été soumis, qu’il avait un grade universitaire pour lequel il touchait ce salaire à vie, ce qui distingue l’employé qui a un salaire non pas rattaché à sa personne (son grade) mais son emploi. Un universitaire insoumis, on serait loin de Soumission le roman de Houellebecq. M. Friot ne dépendait pas non plus du code du travail, il percevait un traitement, mais je pense qu’il existe un lien de subordination bien marqué dans l’administration, ce qui en fait un être soumis, même s’il s’est élevé au mérite selon le principe du concours l’administration.
  
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4. G L
  
  03 avril 2016 19h04
  
  B. Friot: la laïcité devrait affranchir l’État des rituels, des croyances et des dogmes de [em]la religion capitaliste[/em] comme la laïcité a contribué à affranchir l’État des rituels, des croyances et des dogmes que lui imposaient les religions qui l’ont précédé.
  
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5. Rosebud1871
  
  04 avril 2016 10h42
  
  Je ne comprends pas votre histoire de copie, mais les deux bougent dans la même direction, Lordon plus poète dans sa verve insurrectionnelle chaleureuse, vive et festive. Friot permet d’échapper à la guillotine du revenu universel : ouf.
  
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  1. vigneron
    
    04 avril 2016 13h01
    
    Admirez Friot se faire lordoniser sur la monnaie et le crédit (à partir de 1:16.20)
    https://youtu.be/E6-x5lJD8K4
    
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6. G L
  
  05 avril 2016 9h56
  
  « En quoi le financement par la cotisation est-il acapitaliste ? »
  
  Suite à la divulgation des archives du cabinet panaméen il va être beaucoup question de ceux qui parviennent à éviter de payer leurs impôts. A priori c’est défavorable à ceux qui défendent des idées de droite et favorable à ceux qui se révoltent contre l’état des choses. Même M. Juppé va peut-être voir sa candidature affaiblie, sauf que…
  
  Sauf qu’en réalité ce n’est pas le fait de tricher qui va être remis en cause mais la facilité dont certains disposent de tricher plus que les autres. Le gouvernement actuel ne va peut-être pas oser mettre en place la réforme annoncée du prélèvement à la source dès le 1er janvier 2018.
  
  Payer le moins d’impôts possible apparaît à beaucoup comme une chose tout à fait convenable et naturelle. C’est au delà de ses propres intérêts défendre ceux de sa femme et de ses enfants, ceux de ses héritiers, ceux de sa profession ou ceux de son entreprise, ceux de sa région voire, comme Mme Thatcher, ceux de sa nation vis à vis de l’Europe.
  
  B. Friot à 6 min 45 – https://www.youtube.com/watch?v=4Vq9Lm2m54Y
  
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toutvabien

03 avril 2016 8h03

&
http://blog.mondediplo.net/2016-03-29-Nous-ne-revendiquons-rien.
https://twitter.com/nuitdebout

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1. jducac
  
  03 avril 2016 11h43
  
  @ toutvabien dit : 3 avril 2016 à 8 h 03 min
  
  Quand je lis le document auquel vous renvoyez et les 2 slogans affichés sur les murs « fin du travail vie magique » et « à franchement parler le travail ne nous intéresse pas », je ne peux pas m’empêcher de penser aux slogans de 68.
  
  Les émanations bourgeoises de ces idées courtes déclamées par de jeunes encore inconscients de la vie réelle et endoctrinés par de plus anciens beaux parleurs plus que bons faiseurs, parce qu’eux-mêmes n’avaient jamais encore rien fait dans la vie, je m’interroge.
  
  Ces jeunes et moins jeunes n’ont, à mon avis, rien compris de la vie et du travail qui permet de l’entretenir, à condition de sauvegarder et renouveler le capital, au lieu d’inciter à le dilapider, jusqu’à l’endettement, comme on le fait en France depuis cette époque.
  
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  1. muon 2.2µs
    
    03 avril 2016 19h34
    
    Jducac : » Ces jeunes et moins jeunes n’ont, à mon avis, rien compris de la vie et du travail qui permet de l’entretenir »
    
    les jeunes n’ont peut être pas l’expérience de ceux qui ont de la bouteille , mais ils ont bien compris que nous vivons dans un monde un peu schizophréne .
    -Monde dans lequel une minorité ,de la main droite encensent la valeur travail , le monde qui se lève tôt ,et de la main gauche pour satisfaire des actionnaires , virent par wagon entier ,des gens heureux et fier d’aller bosser , pour être aussitôt qualifiés de parasites .
    – Monde dans lequel depuis 40 ans le chomage augmente et la croissance se casse la gueule , malgré les réformes exigées et obtenues par et pour une minorité pour soit disant favoriser justement l’emploi et la croissance .
    – Monde fini , dans lequel nous avons quasiment foulé le moindre mètre carré , fait 7 fois le tour , mais dont il existerait ici ou là un espace vital encore à conquérir qui permettrait de sauver , de faire durer la religion du moment , la croissance ..
    
    dilapidation du capital vous dites . Mais qui vend les outils de productions depuis 30 ans ?
    
    certains auraient tout compris , les jeunes encore rien ou pas grand chose . admettons , mais qui envisagent aujourd’hui un QE for people …
    
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  2. toutvabien
    
    03 avril 2016 20h37
    
    merde @Jducac me suit, ô homme troll né de Mère Nature Aimante et Capitaliste et Française etc. au service de Dieu envers qui nous avons depuis l’origine et pour l’éternité une dette inexpugnable, enfants devenus trop infidèles aux lois froides du capitalisme céleste: rien de plus dans l’obole du triste sieur @Jducac à l’humilité feinte, à la provoc’ bien élevée et profondément vulgaire, par je ne sais quelle habitude prise dont vous avez dû faire carrière, à faire dormir debout son petit robot collabo qui ne peut plus, tel un gif, s’arrêter d’applaudir au décollage du concorde.
    
    Répondre
  3. Pierre-Yves Dambrine
    
    03 avril 2016 22h37
    
    jducac
    
    Dans ce cas dites carrément que Jorion a été endoctriné, cela aurait le mérite de la franchise, plutôt que de vous en prendre à la jeunesse de notre pays.
    
    Ces slogans que vous épinglez ou agitez comme des chiffons rouges ne disent pas autre chose que le travail tel qu’il s’organise et se vit dans le cadre actuel mérite d’être critiqué, et que même il faille résolument s’y opposer s’il faut en passer par là pour instituer autre chose, pour que chacun puisse s’épanouir dans ses activités productives et non productives.
    
    IL ne s’agit pas de plus rien faire, de rester les bras croisés, en « feignants », ces feignants que vilipendent tous ceux qui prétendent qu’il n’y a pas d’alternative, mais de poser les nouvelles règles du système économique qui feront du travail productif quelque chose qui a du sens, parce que l’humain aura été remis au centre du système économique, ce qui signifie que le travail n’est plus considéré comme un coût au sein des différents facteurs de production, mais comme une dignité à laquelle on doit la création des richesses avec le concours de la nature qui nous offre ses effets d’aubaine, pour contribuer au bien être de l’ensemble de la société, et à la préservation de notre environnement. Bref, tout le contraire de la logique du système actuel qui fait du travail – indigne – une simple variable d’ajustement, au bénéfice des capitalistes. Vous voyez, on est très loin d’une analyse simpliste et simplette qui fait de la critique radicale du travail une question de fainéantise et de je m’enfouisse. Encore faudrait-il que vous puissiez envisager la possibilité d’un autre cadre de pensée. Le pouvez-vous ?
    
    Répondre
  4. Pierre-Yves Dambrine
    
    03 avril 2016 22h44
    
    Avant dernière phrase il fallait lire « .. et de je-m’en-foutisme .. »
    
    Répondre
  5. Jacques Seignan
    
    03 avril 2016 23h29
    
    ah je suis mort de rire : merci jducac pour ces morceaux de bravoure !
    « sauvegarder le capital », ah ah ! Demain, ne lisez pas la presse : on va vous parler de gens qui savent sauvegarder leur capital au Panama et ailleurs… ça va vous faire de la peine car sans doute un jour vous allez peut-être réaliser que vous n’aviez pas compris le monde où vous vivez… contrairement aux jeunes …
    
    Répondre
  6. daniel
    
    04 avril 2016 0h30
    
    @ l’ami du CAC40.
    
    Réveillez-vous: le monde change; il ne peut plus supporter ce capitalisme qui l’a dilapidé. Il l’a amoindri. Il l’a défiguré. Il l’a gaspillé. Il l’a pollué. Le capitalisme est une forme sauvage de suicide.
    
    Abandonner cette vieille peau est un simple moyen de survie. Les jeunes l’ont bien compris et votre propagande surannée ne marche plus.
    JduCac(40) : je vous le demande: libérez-vous de ces chaines. La Liberté vous ferait-elle peur ?
    
    Répondre
  7. DUP
    
    04 avril 2016 15h16
    
    Avez vous envisagé la possibilité qu’il n’y ait en fait rien à comprendre à la vie?
    
    Répondre
  8. Michel Lambotte
    
    04 avril 2016 15h33
    
    http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160403_00805550/messi-poutine-11-autres-chefs-d-etat-et-732-belges-exposes-par-la-fuite-de-documents-financiers
    Je vous livre l’info comme elle est.
    Il se porte bien le capitalisme sur le dos des aures.
    
    Répondre
  9. vigneron
    
    04 avril 2016 17h25
    
    Je me régale avec les anecdotes du Panama Papers. Apparemment les employés de Mossack Fonseca avaient fini par se décider à faire payer des frais sur l’antidatage de documents. Le tarif ? Imbattable : 8,75 $ par mois d’antidatage… Le paradis quoi.
    
    Répondre
  10. Dup
    
    04 avril 2016 21h01
    
    @ Vigneron, moi ce qui m’a interpellé plus que les pseudo révélations; c’est que le consortium journalistique refuse de transmettre les données à la justice. Et que, en parallèle les données sont en ventes (ou ont déjà été achetées par les gouvernements désireux de poursuivre leurs évadés). Mais par où donc notre lanceur d’alerte a t il (va t il) toucher son argent, comment donc pourra t il rester anonyme sans shadow banking? Donc un lanceur d’alerte cupide et dont l’anonymat est couvert par un système similaire à celui qu’il dénonce qu’il dénonce… On atteint des sommets, vivement Godo…
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      04 avril 2016 21h06
      
      @ Dup
      
      Peut-être, je dis bien peut-être que tout cela a à voir avec la façon dont on traite les lanceurs d’alerte de par chez nous ? Voir par exemple Stéphanie Guibaud, pour n’en citer qu’une dont l’actualité est pas franchement incitative…
      
      Répondre
  11. Dup
    
    04 avril 2016 21h59
    
    @ Julien Alexandre,
    Tout d’abord, et pour lever toute ambiguïté je n’ai pas répété « qu’il dénonce » de façon volontaire (trop écouté Ghérasim Luca aujourd’hui -;) ) . C’est surtout le côté serpent qui se mort la queue que je voulais mettre en avant plutôt qu’une quelconque opinion morale sur le lanceur d’alerte. Car c’est quand même paradoxal que dans ce cas c’est l’opacité du système qui lui permet de dénoncer le système en restant à l’abri.
    
    Répondre
  12. jducac
    
    05 avril 2016 7h24
    
    @ Pierre-Yves Dambrine dit : 3 avril 2016 à 22 h 37 min
    
    « Vous voyez, on est très loin d’une analyse simpliste et simplette qui fait de la critique radicale du travail une question de fainéantise et de je-m’en-foutisme. Encore faudrait-il que vous puissiez envisager la possibilité d’un autre cadre de pensée. Le pouvez-vous ? »
    
    Je n’ai fait que de prendre au pied de la lettre les 2 slogans intentionnellement provocateurs matérialisés sur les murs. Cela m’a permis de comprendre que leurs auteurs étaient des immatures manipulés par de beaux parleurs à la Lordon, incontestable et brillant chauffeur de salle.
    
    Quant à la capacité de changer de cadre de pensée, ne vous faites pas de soucis pour moi. J’ai mené toute mon existence en ne mésestimant pas le concret du monde.
    En cherchant à analyser le processus d’évolution de la vie, j’ai pu me faire une idée de ce qu’il convenait de faire pour progresser avec réalisme, et je m’en félicite.
    
    Je vous souhaite de faire un parcours similaire.
    
    Répondre
  13. Dominique Gagnot
    
    05 avril 2016 8h09
    
    jducac,
    
    Le monde a cessé d’évoluer en 1950.
    Figé, pétrifié, plus rien ne pourra changer.
    
    Je te souhaite un excellent mardi.
    
    Répondre
  14. jducac
    
    05 avril 2016 16h50
    
    @ Dominique Gagnot dit : 5 avril 2016 à 8 h 09 min
    
    « Le monde a cessé d’évoluer en 1950. Figé, pétrifié, plus rien ne pourra changer. »
    
    En 1950 j’apprenais un métier manuel en suivant les enseignements de moniteurs encore jeunes qui étaient directement issus des ateliers, sans plus de formation complémentaire.
    J’étais très appliqué et désireux de faire de mon mieux au lieu de prétendre, comme j’en connais certains, que ce qu’on leur enseignait était ennuyeux et plutôt débile, de la vrai merde en somme, alors qu’ils valaient beaucoup mieux que ce à quoi on les destinait.
    Dix ans plus tard en 1960, et en m’étant conduit de manière similaire lors de 2 ans de service militaire et durant plusieurs années dans des ateliers de fabrication d’armement portatif, j’entrais sur concours en école d’ingénieurs pour trois ans.
    
    Fort d’une certaine expérience pratique à laquelle tous les autres ne pouvaient pas prétendre, j’ai ensuite gravis les divers échelons de management qui se sont présentés et j’ai ainsi mené ma carrière dans l’industrie spatiale, domaine qui selon toi, aurait cessé d’évoluer en 1950……
    
    De grâce, réfléchis avant d’écrire de telles sornettes et de prétendre être capable de sauver le monde en le délivrant de la propriété privée.
    
    Crois-tu sincèrement être le génie que le monde attendait ?
    
    Répondre
  15. Dominique Gagnot
    
    05 avril 2016 20h24
    
    jducac,
    
    Je n’imaginais pas que l’on puisse prendre ma boutade sur le monde des années 50 au 1er degré, à moins que toi aussi tu me charries ?
    
    Répondre
  16. jducac
    
    06 avril 2016 10h10
    
    @ Dominique Gagnot dit : 5 avril 2016 à 20 h 24 min
    
    « Je n’imaginais pas que l’on puisse prendre ma boutade sur le monde des années 50 au 1er degré, à moins que toi aussi tu me charries ? »
    
    Si le monde a bien changé depuis les années 50, c’est aussi dans la recherche de l’efficacité en toute chose, y compris pour tirer le meilleur avantage dans la façon de répondre à une boutade.
    
    Je te souhaite un excellent mercredi…..
    
    Répondre
JT

03 avril 2016 9h56

Dommage qu’il ne soit pas votre favori pour la primaire…

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timiota

03 avril 2016 9h57

Le contre-pied sur le langage, un utile levier.
Les jeunes ont prix comme tic de l’année le très simple « …ou pas », qui peut être redoutable aussi.
Tant qu’à faire de l’analyse sémantique, je note aussi que la floraison (décennale celle-là) du « etcetera » veut dire quelque chose : nous avons un gros bagage d’image et discours convenu, dont il suffit de sortir un fil pour évoquer un sous-ensemble. Ce sont beaucoup de mots et de choses en gésine qui vont décanter.

Dans la série des choses à réviser prenons « la propriété privée »(avec comme piste le droit romain : usus, fructus abusus). Nous savons bien que nous ne multiplions les objets au lieu de les échanger davantage parce que leur apparente stabilité est très peu biologique et trop parfaite. Et notre brave cerveau de penser sur sa plus grande pente qu’un outil prêté revenu rayé ou ébréché perd beaucoup de « valeur ».
C’est une sorte de fétichisme qui nous entoure. Une des chances de le faire sauter est de retourner le langage à bon escient. Ainsi au lieu de « l’internet des objets » « Internet of Things », il faut penser (stiegleriennement) à :
« NET OF INTERTHINGS » :
Les choses ne deviennent « écolo » que comme « interchoses », appréhendées en réseau. Concept qui généralise potentiellement la sédition lordonienne et aussi qui cisaille les réseaux nerveux du capitalisme, prolongeant la sédition du langage qu’ouvre la boite « El Khomri ». « un objet rien que pour moi ? » « ou pas ! ».

Faire la poussière sur des surfaces énormes et des objets en grands nombre est une partie très visible de ce fétichisme quotidien du « à moi », de la valeur de possession sans valeur d’usage qui y adhère intimement.
Contrairement au chat qui fait son ménage « à la mano », nous avons des m² de surface qui s’empoussièrent parce que l’immense majorité du temps nous n’y touchons pas. Et que si tout le monde touche à quelque chose, cela nous semble perdre de la valeur. Une humanité qui penserait à ce qui l’entoure de matréiel comme « interchoses » ouvrirait une fenêtre d’air frais sur ces effets presque aussi invisibles que l’eau pour les poissons.

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Lucas

03 avril 2016 10h59

« Si ce qui se passe maintenant à un sens »
Même vite dit, cette phrase est effrayante.
Lordon sourit mais tout le monde sait, et lui le premier, ce qui se joue en ce moment.

Répondre
1. Lucas
  
  03 avril 2016 11h04
  
  Et même mal écrite !
  
  Répondre
Monsieur HR

03 avril 2016 12h37

Frédéric Lordon très brillant comme toujours. Mais attention à ne pas perdre notre lucidité. Si il est vrai que, dans les manifestations on ressent bien que la simple question de la Loi à laquelle Mme El Khomri prête (ou loue) son nom est dépassée, les effectifs de manifestants restent très insuffisants pour faire changer les choses et on mesure mal leur détermination.

Répondre
Charles

03 avril 2016 17h16

Une autre intervention aussi juste, le lendemain, lors de la première Nuit Debout: http://wp.me/p5oNrG-lEc

Répondre
1. Lucas
  
  05 avril 2016 10h45
  
  Si lui s’en mêle autant, c’est qu’il ne se passe vraiment pas rien.
  
  Répondre
Michel

03 avril 2016 18h01

Quelques centaines d’étudiants et de prolétaires rassemblés dans un amphi, et le jour de gloire du grand soir de l’An 01 est arrivé. Il n’y a que Lordon (ou Mélenchon?) pour y croire (mais y croit-il?). « Ils » ont peur? Alors leur arrogance sans limite le cache bien.
Hors-sujet peut-être (sans doute), mais je ne peux m’empêcher -si cela m’est permis- de donner à lire (ou relire) ces réflexions que je trouve « lucidement magnifiques ». Dois-je préciser que je les fait miennes?
http://www.lesauvage.org/2014/08/lecossais-fou-decologie/

Répondre
1. Charles
  
  04 avril 2016 22h47
  
  Exact. Mélenchon n’y croit pas. Il ne croit qu’à sa carrière dans les gamelles du système. Il avait lui-même participé activement à casser le mouvement en 2010, en dénonçant la grève générale, pour tirer les marrons des urnes en 2012.
  Par contre Lordon, lui y croit, et y contribue avec un grand sens politique. Voir sa dernière intervention, en plein dans le mille, la 4ème Nuit Debout, devant la foule croissante qui se rassemble à République: http://wp.me/s5oNrG-83630
  ^PS. Cela fait longtemps que je n’avais pas autant ri. J’adore et vais collectionner les tirades de ceux qui dénoncent quelques centaines de « jeunes cons ». Ils me rappellent les politiciens de tous bords, du PC et aux gaullistes dénonçant un « juif allemand » et des « guévaristes » et autres « gauchistes » ou « casseurs » en début Mai 68…Pour eux, Valls en tête, la sociologie et l’intelligence sont les ennemis suprêmes. Heureusement pour nous…
  
  Répondre
  1. Dominique Gagnot
    
    05 avril 2016 7h40
    
    Lordon est un atout considérable dans ce mouvement.
    
    « Écrivons la Constitution de la république sociale
    pour nous libérer de la propriété privée du capital… »
    
    Répondre
Thomas

03 avril 2016 18h06

La révolte gronde, oui…..d’un coté, tandis que de l’autre les positions se cristallisent et le discours intolérant-sectaire se décomplexe puis passe à l’action.

De mon balcon, petit village où je tente de bousculer le cadre à ma façon depuis 25 ans, la haine sous-jacente jusque là, s’exprime, décroche son téléphone ou sa plume et crache son venin :

Il faut tuer dans l’oeuf ces velléités de rebellions, en amalgamant si il faut, les écolos, les zadistes, graine de terroriste et ceux qui par leur naïveté ouvrent la porte à toutes les formes de chienlit.

De l’ordre, de l’ordre !

Répondre
Arnaud

03 avril 2016 18h57

C’est juste, brillant, habile stimulant.
Mais y a t’il quelque chose en plus que la jubilation de voir le systeme s’ecrouler et certains comptes regles? Lordon explique toujours ce qu’il veut detruire, pas ce qu’il veut construire.

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1. Thomas
  
  03 avril 2016 22h02
  
  En pleine sixième extinction d’espèces, alors que tout ce qui concerne le bien commun est en phase préparatoire de démolition contrôlée, on prends pas beaucoup de risque à battre les cartes….
  
  Répondre
  1. Arnaud
    
    04 avril 2016 10h01
    
    Je suis d’accord mais en même temps faut aussi que ça embraye sur un modèle ou un processus de construction de qq chose. Maintenant comme je le dis plus bas, pourquoi n’y a t’il que Lordon qui s’y colle. Des intellectuels gravitant géographiquement autour de Tolbiac doit y en avoir quelques uns.
    
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2. Rosebud1871
  
  04 avril 2016 10h47
  
  Arnaud, 3 avril 2016 à 18 h 57 min
  
  À 9mn.09sec « Qui a besoin de qui ? »
  ça c’est pour le pourquoi !
  
  Pour le comment, ça ne manque pas de pistes déjà en pistes depuis 2 siècles voir pire, son texte en contient.
  
  Répondre
  1. Arnaud
    
    04 avril 2016 15h51
    
    Rosebud, le pourquoi de ce mouvement est évident et juste. C’est heureux que des intellectuels enrichissent le mouvement.
    Je suis un peu reservé sur à Lordon sur la base d’une autre interview de lui (de mémoire c’était au PG) ou il disait que l’expérience Islandaise (dévaluation/ reprise rapide) était extensible « sans casse » au reste UE.
    
    Répondre
  2. Rosebud1871
    
    04 avril 2016 18h04
    
    Arnaud, pas d’opinion sur cet avis islandais, je ne sais pas. Je ne connais personne à la science infuse et tout le monde peut se tromper, ça fait des catastrophes bien sûr !
    
    Répondre
Dissonance

03 avril 2016 22h09

Je suis assez sceptique quant à la portée de ce mouvement. En volume aussi bien qu’en intensité il semble encore tout à fait modeste, tout juste comparable au plus bas de l’épisode contre le CPE. Il en faudra plus, beaucoup plus pour simplement faire infléchir le gouvernement sur la seule loi travail, et encore bien d’avantage pour une remise en cause plus profonde de ce système.

Cependant, d’autres éléments comme celui-ci pourraient mettre le feu aux poudres.

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1. Thomas
  
  04 avril 2016 9h06
  
  Cela n’ajoute rien, à mon avis : En fait tout le monde sais ce qu’il y a dans ces tera-octets. Et le partage entre ceux qui trouvent cela révoltant, et ceux qui défiscalisent sans état d’âme est déjà fait.
  
  Répondre
2. adoque
  
  04 avril 2016 10h26
  
  @Dissonance
  » celui-ci «
  http://www.telerama.fr/medias/prometehus-un-gigantesque-systeme-international-de-fraude-fiscale-mis-au-jour,140502.php
  …
  est un peu comme celle-là: la loi El Khomri…
  Les deux font tomber les masques de ce petit monde d’arrogants qui ne perçoivent pas comment des lanceurs d’alerte de plus en plus nombreux utilisent internet…
  Le plus beau, c’est qu’ils ne le font pas exprès.
  Constatant, trop tard, leurs erreurs, leur seule parade consiste à « faire taire », à envisager de brider internet.
  Peine perdue !? à voir…
  
  Répondre
Arnould

03 avril 2016 22h30

Mouais… Moi j’ai cru que ca peterait grave en décembre 95. Pour le moment je n’y crois plus.

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Charles

04 avril 2016 2h21

Une petite pluie dégagera la route.
Bonnes vacances

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Arnaud

04 avril 2016 8h34

Quand même pourquoi dans ce type de réunion n’y a t’il pas d’autre personnes que Lordon? Y font quoi les autres intellectuels qui sont dans le coin?

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1. Lucas
  
  04 avril 2016 9h42
  
  Ils écrivent sur les mouvements de révolte et pourquoi ils n’aboutissent pas. 🙂
  
  Répondre
  1. Thomas
    
    04 avril 2016 11h39
    
    Pendant que nous on blagasse sur le blog….
    ….Ah ils sont beaux, les révolutionnaires….!
    
    Comme dit Eric au dessous,
    Assis, nous attendons une vraie tempête…..
    
    Mais quel gâchis de devoir attendre que les destructions de bien communs motivent une telle tempête !
    
    Répondre
  2. Lucas
    
    04 avril 2016 13h31
    
    Assis, nous attendons une vraie tempête…..
    
    Au sens propre, je me met à espérer la catastrophe, climatique, sociale, nucléaire. Que les eaux montent et nous engloutissent. C’est la suite logique alors pourquoi pas l’espérer.
    
    Parce qu’essayer de limiter les dégâts par petites actions locales, convaincre et le tintouin ça retarde la chute.
    
    Accélérons, polluons, méprisons !
    Non évidemment, ce logiciel de penser ne va pas.
    
    Donc, Blaguons, bloguons, combattons.
    
    Répondre
TORPEDO

04 avril 2016 9h55

Bonjour,
Je trouve quand même l’intervention de Lordon très calculée, souriant volontiers aux slogans adulescents pour mieux s’en dissocier et flattant leurs auteurs en tentant de trouver un sens à leur action pour en tirer quelques applaudissements.
Lordon n’est pas près, semble-t-il à trop faire le Cohn, ou en tout cas pas trop tôt…
Devenir un bobo engagé, soit, mais il convient de ne pas louper son coup en parrainant une tempête dans un verre d’eau!
C’est bête, et contre productif, mais assez compréhensible, il suffit de lire les commentaires qui précèdent…
En matière de révolution, il est certain que mieux vaut n’avoir rien à perdre pour s’y consacrer pleinement.
Lordon fait comme tout le monde, assis, il regarde et attendant une vraie tempête pour savoir dans quelle direction voler…
Comme quoi, il vaut peut-être mieux être un jeune Cohn qu’un vieux Lordon.
Eric.

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Perceval

04 avril 2016 12h06

Un projet de République Sociale qui permettrait de définir la place respective du marché et de la solidarité dans l’ordre juridique, « L’enjeu institutionnel majeur des années à venir »pour Alain Supiot (A. SUPIOT, La gouvernance des nombres. Fayard,2015, p 413) , est un objectif exaltant. Il est normale que face à l’arrogance gouvernementale l’on tente de mobiliser les forces sociales instituées ou non. Cependant, à l’image des grévistes de 1936, la foule asservie est aujourd’hui étrangère à toute idée d’autogestion ou d’idée d’émancipation. Ce qu’elle veut, ce sont des avantages immédiats. Un militant syndicaliste métallo, Merrheim, disait en 1936 qu’il n’avait jamais pu réveiller les masses qu’avec des questions de salaires (D. LIGOU. Histoire du socialisme en France (1962), p 277). Nous savons que l’augmentation des salaires ou la diminution du temps de travail ne résout rien à moyen terme par eux-mêmes surtout si le système socio-économique est maintenu en l’état. La majeur partie de la population n’est pas encore prête à affronter la question du changement de cadre.

Je m’étais adressé à M. P Jorion il y a quelques semaines pour lui exprimer mes doutes quant à la candidature de M. Picketty à l’élection présidentielle de 2017 qui ne constitue, à mon avis, une perspective de notre démocratie ni nécessaire ni suffisante.

Je suis d’accord avec Frédéric Lordon (http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/LORDON/52847) quand il écrit qu’il n’y aura pas d’alternative sans la mobilisation des forces syndicales:

« On peut bien répéter, avec constance et sur mille pages, que les inégalités croissent quand r (le taux de profit) est supérieur à g (le taux de croissance), on n’a rien expliqué tant qu’on n’a pas donné les déterminants du taux de profit et du taux de croissance propres à chaque période. Or chacune a les siens, qui dépendent de l’agencement particulier de ses structures. Lequel est le produit de luttes politiques et, disons le mot, de luttes de classe. C’est parce que 1936 a préparé le terrain, parce que les élites libérales des années 1920-1930 ont été liquidées, parce que le patronat s’est couvert de honte dans la collaboration, parce que le Parti communiste français est à 25 % et parce que l’URSS tient les capitalistes en respect que le lendemain de la seconde guerre mondiale voit un impressionnant mouvement de synchronisation institutionnelle au terme duquel le rapport – de forces – capital/travail bascule en faveur (relative) du second terme : contrôle serré des capitaux, réduction à croupion de la Bourse, concurrence internationale hautement régulée, politique économique orientée vers la croissance et l’emploi, dévaluations régulières, voilà ce qui fait la croissance à 5 % et le capital ramené (de force) à un peu plus de décence. »

Cependant l’ensemble du monde du travail structuré dans des syndicats voudrait aujourd’hui défendre ses intérêts immédiats en oubliant de participer à une transformation sociale de la société. Participer à cette transformation lui permettrait de définir l’enjeu institutionnel majeur des années à venir et de trouver des solutions à ses préoccupations immédiates.

Howard Zinn écrivait que « Nous devrions passer notre temps à employer notre énergie à un travail d’éducation, de mobilisation, d’organisation de nos concitoyens sur les lieux de travail, dans les quartiers, à l’école. Notre objectif devrait être de construire minutieusement, patiemment mais énergiquement un mouvement qui, lorsqu’il aura atteint une certaine masse critique, sera capable de désigner les hommes aptes à mettre en place une politique de justice sociale » (Citation adaptée de H. ZINN. Se révolter si nécessaire-La fièvre électorale.Ed Agone,2014, p.479). Les principes des ruptures nécessaires pour le changement du cadre, c’est à dire d’avec la république bourgeoise (par opposition à la république sociale) doivent être clairement constitués et énoncés. Le blog de P. Jorion est un formidable outil d’éducation populaire mais cantonné à une frange de population déjà très éduquée. Cela est emblématique du clivage de classes réalisé par la détention d’un capital culturel, le savoir, par une catégorie plus éduquée et cela constitue un facteur de division du monde du travail. L’intervention de Frédéric Lordon participe à ce travail de mobilisation large et de prise de conscience.

Jean Jaurès écrivait en 1912 :
« […] L’idée de propriété sociale des moyens de production, donnant un fondement réel, concret, à la liberté de tous, est le point lumineux où tous les vrais révolutionnaires se rallient. Tout socialiste qui ne l’aura pas toujours présente à la pensée ne sera qu’un empirique ou un intrigant, voué à toutes les capitulations et à toutes les défaillances. »
C’est bien de cela dont il est question quand Frédéric Lordon dit :
« Tous nos camarades salariés qui se sont exprimés à cette tribune savent de première main de ce qu’il s’agit de vivre sous l’arbitraire souverain du propriétaire des moyens de production […] Nous réunir autour de questions fondamentales parmi lesquelles celles-ci : «qui a besoin de qui?» Entre les propriétaires du capital et des salariés, lequel a le plus besoin de l’autre ? Cette question n’a rien de neuf. […] C’est bien plus qu’une question, c’est un fer de lance, une arme pour faire la décision. […] Ce qui se passe maintenant a un sens. Il est de nous préparer à les oublier et commencer déjà à réfléchir de la manière où nous vivrons pour nous!»

Les alternatives au système qui sont hégémoniques au sein de la « gauche de la gauche » ont en commun de ne se reposer que sur le partage des richesses pour corriger les défauts du système et de ne concevoir que des interventions du dehors sur les entreprises.

La République Sociale doit reposer sur deux grandes réformes de transformation sociale :
– L’extension de la Sécurité Sociale à la Sécurité Économique :
Rendre à la Sécurité Sociale son statut originel de service public autonome et indépendant de l’État ,où les salariés doivent disposer des moyens de gérer la politique sociale du pays.
Étendre le champ de la Sécurité sociale à la sécurité économique au travers d’une caisse de Sécurité Économique répondant à l’objectif de l’ordonnance de 1945 sur la Sécurité Sociale :
« La garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes »
– Une grande réforme de la propriété, la socialisation progressive des moyens de production.

La République Sociale doit doit aussi reposer sur
– La démocratisation des institutions politiques ;
– La maîtrise de sa monnaie et de son système financier ;
– La réindustrialisation du pays ;
– La réorientation de sa diplomatie et de sa politique de défense.
Aujourd’hui le fossé trop grand entre les couches populaires et les partis politiques sensés les représenter, entre les couches populaires et les couches moyennes intermédiaires, empêche toute transition démocratique vers un modèle alternatif. Le combat pour ce nouveau cadre est une lutte de conquête pour une nouvelle hégémonie culturelle (cf. A Gramsci). Tant que le peuple n’a pas une pleine conscience de là où on l’amène, il n’assumera pas les choix de ce changement de paradigme, quitte à préférer une politique autoritaire plutôt qu’un saut vers l’inconnu.

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1. TORPEDO
  
  05 avril 2016 19h30
  
  @Perceval.
  « Tant que le peuple etc… »
  A moins que « le peuple » ne choisisse en conscience une politique autoritaire pour lui imposer de sauter, l’estimant préférable à une politique revêtue d’un joli vernis démocratique qui va dans le mur…
  … Et ce simplement pour cause d’absence, à ce jour, d’offre intermédiaire crédible au sein du panel actuels des valeureux candidats au poste de « Grands Timoniers »!
  Il conviendrait donc que Picketty cesse un peu de faire sa coquette
  (quel grand timide ce garçon!), et nous ponde rapidement un chouette programme de campagne.
  Eric.
  
  Répondre
Marie

04 avril 2016 12h49

Franchement, tout cela est lassant !
J’en ai marre de tous ces mouvements obsolètes qui s’expriment avec des moyens obsolètes, un vocabulaire obsolète.

Tous ces mouvements qui ont échoué, personne ne s’en souvient ? Occupy Wall Street, les Indignés, la Grèce…etc… Il semble que les leçons n’ont pas été tirées de ces échecs successifs.

En écoutant Lordon, on se croirait en 1936 ou en 68. Le problème, c’est que le monde a changé. Le chef de l’Etat français n’a plus les pouvoirs d’autrefois. Ce n’est pas lui qui décide.

La colère est là, certes. Mais le mode d’expression est ringard et inopérant. Il faudrait que le reste du monde suive, mais cela ne se produira pas.

La seule façon de changer le monde, c’est d’établir une contre-société, c’est la désobéissance civile, c’est organiser un mode de vie qui soit concrètement ancré dans une solidarité locale et directe.

Le problème c’est que tous ces nostalgiques du grand soir ou de 68 manquent d’imagination. Ils n’ont rien à proposer. Ils ne construisent rien et n’appellent pas la population à construire autre chose par eux-mêmes.

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1. jicé
  
  04 avril 2016 20h19
  
  Vous avez raison. Faut pas causer, théoriser, verbaliser (et encore moins poser, et encore encore poser dans la vieille ritualité que vous dénoncez etc -bref phraséologiser- faut commencer. Version sartirenne : c’est en commençant effectivement à changer qu’on prouve la valeur qu’on accorde au désir de changer = de moins en moins de mots, de moins en moins d’explication, le silence opaque des choses faites qui suffisent à faire exemple (ici on se polit beaucoup la colonne et on jouit de moins en moins).
  
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2. Rosebud1871
  
  04 avril 2016 21h24
  
  Marie Lassée,
  http://www.pauljorion.com/blog/2016/03/31/vaisseau-spatial-terre-2/
  
  Répondre
3. Pat Attalo
  
  04 avril 2016 23h48
  
  À Marie
  Pourquoi opposez vous deux manières d’agir ? Comme si une option politique globale était inévitablement antagoniste avec une option politique locale, voire individuelle. De même, les temps de l’action,pourraient êtres conjugués, du temps réel à la longue durée… À tout opposer ,il me semble qu’il y ait risque de blocages, de déceptions … Comme disait Coluche en parlant de mai 68 : » on disait : Ce n’est qu’un début continuons le combat ! On aurait du dire : Ce n’est qu’un combat, continuons le debut ! »
  
  Répondre
4. Dominique Gagnot
  
  05 avril 2016 7h58
  
  Marie,
  
  « La seule façon de changer le monde, c’est d’établir une contre-société, c’est la désobéissance civile, c’est organiser un mode de vie qui soit concrètement ancré dans une solidarité locale et directe. »
  ————————–
  Ce que vous proposez là aboutirait à une société de survie, car dépourvue des moyens du Capital, qui lui resterait toujours dans les même mains. Autrement dit, c’est une impasse.
  
  Et reprendre la propriété du Capital (sans laquelle on ne peut aller bien loin) passe par une révolution des institutions, (ce qu’envisage d’ailleurs Lordon.)
  
  Répondre
5. Lucas
  
  05 avril 2016 9h41
  
  Marie, vous sous-estimez ce qui ce passe en ce moment, et je crois que c’est vous qui êtes bloquée sur des époques révolues.
  Le monde a changé, donc les mouvements ne seront nécessairement pas les mêmes, un peu de confiance nom d’un bouc.
  Et pour s’organiser et établir une « contre société » (utopie farfelue) il faut se rassembler de quelques manières que ce soient.
  Dans la vie souvent, on échoue jusqu’à que ça marche, et si ça ne le fait pas, on aura essayé.
  
  Répondre
6. jducac
  
  05 avril 2016 11h47
  
  @ Marie dit : 4 avril 2016 à 12 h 49 min
  
  J’approuve tout ce que vous avez dit de bout en bout dans ce post, sauf quand vous dites :
  
  « La seule façon de changer le monde, c’est d’établir une contre-société, c’est la désobéissance civile, c’est organiser un mode de vie qui soit concrètement ancré dans une solidarité locale et directe. »
  
  D’une part les expressions de « contre-société » et « désobéissance civile » ne m’apparaissent plus de mise de nos jours quand on a mesuré à quels gâchis conduisent les actions de « contre » et de désordres qu’engendre les « désobéissances »même lorsqu’elles sont civiles.
  Je suis davantage partisan de la persuasion fondée sur les échanges d’argumentations contradictoires.
  De plus, je pense que de s’obliger à la solidarité locale et directe ne permet pas toujours d’atteindre l’optimum en matière de rapport efficacité/coût, qui caractérise le plus souvent la valeur, auquel l’inexorable épuisement progressif de la planète nous oblige à être attentif.
  
  Cela m’est apparu lorsque ma femme a acheté dans un super marché populaire du coin (en Normandie) un chou-fleur allemand alors que la Bretagne spécialiste de ce légume est toute proche. Idem pour des pommes de terre israéliennes.
  
  Si les producteurs de ces régions plus lointaines arrivent à surmonter le handicap de leur éloignement, c’est bien qu’ils sont plus efficaces sur certains aspects et qu’il y a donc intérêt à examiner s’il n’est pas judicieux de s’inspirer de leurs méthodes.
  
  Répondre
DUP

04 avril 2016 14h26

Un phrasé résolument « Luquinesque », beaucoup trop alambiqué pour que la majorité des personnes présentes puissent intégrer le fond du discourt du moins en temps réel. Frappant lorsque l’on voit l’intervention sur le podium devant la foule : les blanc de la foule au moment de huer ou applaudir (euh… c’est maintenant tu crois?…) . Toujours est il que ça change des discours gauliens prédigérés de Méluche, et puis, après tout, tout est bon quand il s’agit de faire réfléchir les masses devant « un plat de compote de porc(t?) » :

https://www.youtube.com/watch?v=jIX0xqFxvcw

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Cédric Chevalier

04 avril 2016 15h53

Quel tribun fantastique !

Il a raison sur le fond : soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres !

Mais je ressens une telle lassitude quand je le vois avec ces étudiants joyeux qui chantent. Scène mille fois vécue dans l’Histoire : la jeunesse est la chair à canon de la révolution, agitée par les intellectuels de gauche (déjà Jules César et Catilina il y a 2000 ans, populares et optimates où qqch comme ça).
Et puis ce petit monde rentre dans le rang, s’embourgeoise, et devient capitaliste complice (avoir un compte en banque, c’est être capitaliste).

J’ai du mal à adhérer à ce « eux » et à ce « nous ».
J’y vois plutôt un « moi aujourd’hui » et « moi demain », et entre les deux, des parcours de vie, et des renoncements à vivre éveillés.

L’enfant est naturellement éveillé, mais irresponsable. Le jeune garde son éveil et son jugement spontané (déjà bien érodé par 12 ans de scolarités obligatoires sauf profs de poésie à la Cercle des poètes disparus), commence à prendre ses responsabilités.

Puis les (fausses) désillusions font leur travail : on rentre dans le rang, on s’installe, les révoltes du passé s’érodent et finissent par disparaître.

Bientôt, on tient le bâton du pouvoir, la matraque, et le portefeuille. On maudit la chienlit, cette jeunesse dorée irresponsable qui menace la paix et l’ordre.

Un éternel recommencement.

Rares sont ceux qui restent enfants émerveillés, adolescents révoltés et adultes responsables et engagés dans leurs années mures.

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1. daniel
  
  04 avril 2016 16h59
  
  Que c’est dur de devenir bourgeois , tout ça
  Il faudrait réécouter « le blues de Neuilly » …
  
  Rassurez-vous, leur nombre diminue. J’en connais de plus en plus nombreux, qui dès 12-14 ans, n’auront pas le loisir de choisir et qui le savent. Ce qui les attend: travail morcelé, chômage, petits boulots, chômage, RSA, calculs sordides de fin de mois, négociation perdante avec la banque etc…
  Toute une vie faite de contraintes et d’obligations, aucun choix positif.
  
  Répondre
2. Pat Attalo
  
  05 avril 2016 0h12
  
  Quelle collection de clichés éculés … Vous autres mélancoliques n’en finissez pas d’ inhumer la jeunesse et la vie sous vos phrases rebattues et faussement lucides… Comme si la vie était discalifiee par la vieillesse,la maladie et la mort. Votre positionnement » en surplomb » je le trouve assez comique, comme si vous étiez chargé d’Ans,de poussières, d’expériences et de prophéties pour m’annoncer que la seule chose qui compte finalement c’est d’être chargé d’Ans ,de poussières,d’expériences et de prophéties… Et que de toute façon tout est foutu…
  
  Répondre
3. Dominique Gagnot
  
  05 avril 2016 8h05
  
  « Un éternel recommencement. »
  —————————-
  
  Oui, mais avec une évolution.
  Le « déclassement » fait que le nombre de ceux qui ne peuvent s’embourgeoiser ne cesse de grossir.
  
  Les embourgeoisés finiront par être très minoritaires, ce qui pourrait bien finir par faire basculer les choses…
  
  Répondre
4. jducac
  
  05 avril 2016 10h44
  
  @ Cédric Chevalier dit : 4 avril 2016 à 15 h 53 min
  
  « Quel tribun fantastique ! Il a raison sur le fond : soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres ! »
  
  Vous faites erreur! Vous devriez dire: Quel baratin ! Quelle entourloupe de première !
  
  Ce mode d’action est le fond de commerce de ceux qui ne sont capables que de délivrer du verbe, au détriment de ceux qui les écoutent.
  
  Jusqu’au milieu des années 50, lorsque la majorité de la jeunesse française était vouée à ne connaître que l’enseignement primaire et l’apprentissage d’un métier, elle n’était instruite et sensibilisée qu’à ce qui était utile et la rendait moins vulnérable.
  
  La fable du corbeau et du renard suffisait à mettre au chômage les Lordon et consort et à empêcher l’égarement des plus fragiles: les plus inconscients, les plus immatures.
  
  http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/corbrena.htm
  
  Faut-il que certains intellectuels d’aujourd’hui soient tombés bien bas pour avoir recours à des moyens aussi abjects !
  
  Ces jeunes, qui se croient libres, se laissent de fait, entraîner sous la mainmise d’endoctrineurs professionnels. Ce sont des politiques qui ne travaillent que pour leur propre compte, leur propre discours.
  
  Celui à l’aide duquel ils se procurent leurs moyens de vivre au dépend de ceux qui produisent les vraies richesses, celles qui sont utiles à la vie et à sa perpétuation.
  Ces beaux parleurs préparent la fin de l’humanité en amenant les plus faibles à se fourvoyer, ce qui favorisera la survie des plus forts au plan de l’efficacité, de la tempérance et du mental.
  
  Répondre
  1. daniel
    
    05 avril 2016 22h00
    
    @ jDuCac(40):
    A vous croire, votre vie était belle dans les années 60 et suivantes, quand vous étiez jeune et en formation. Et à suivre vos confidences, on peut imaginer que dans les années 70, la vie était toujours aussi belle et vous étiez « en charge ». Pour les jeunes de maintenant, vous admettrez qu’elle est franchement calamiteuse. Ce contraste indique que vous et votre classe …d’âge avez foiré dans les grandes largeurs. Totalement.
    Vous venez d’écrire la condamnation de vos principes. Quel échec ! et ce n’est pas vous qui en supportez les conséquences. Quel merveilleux exemple d’irresponsabilité!
    
    Je vous invite à réfléchir : pourquoi n’avez-vous pas été capable de maintenir un cadre intellectuel et moral apte à reproduire vos succès ?
    « Maintenir » est bien un mot d’ordre que vous défendez, oui ? Alors pourquoi rien n’a été préservé ?
    Iris DeMent pourrait chanter Le champ dévasté de leur vie … Quel gaspillage!
    
    Quelque part, « chacun pour soi » , « à chacun selon son adaptabilité » et le corollaire « malheur au faible » sont bien vos maximes darwinistes préférées ?
    ( par courtoisie, je laisse tomber vos billevesées du niveau de la cigale et la fourmi.)
    Mon cher jDuCac(40): pourquoi cet échec écrasant ?
    
    Répondre
  2. jducac
    
    06 avril 2016 14h11
    
    @ daniel dit : 5 avril 2016 à 22 h 00 min
    
    « Je vous invite à réfléchir : pourquoi n’avez-vous pas été capable de maintenir un cadre intellectuel et moral apte à reproduire vos succès ? »
    
    Il n’est pas nécessaire de réfléchir bien longtemps. Il suffit de se souvenir des slogans qui avaient cours en 68 :
    
    « jouissons sans entrave » et pas qu’au plan sexuel, ou bien « il est interdit d’interdire » ce qui autorise tous les excès, y compris en matière de dépenses, quitte à s’endetter et à laisser l’addition aux générations suivantes.
    
    Tout cela a ouvert la porte depuis les années 70, à des pouvoirs laxistes, prêts à tout pour plaire à la jeunesse à laquelle on a donné le pouvoir de voter avant même d’être autonome financièrement. Tout cela a été largement favorisé par le discours d’un monde enseignant et politique qui, inconscient du rôle de l’économie, est devenu de plus en plus gauchisant et anticapitaliste, ouvrant ainsi la voie à l’appauvrissement et à la régression générale du pays.
    
    Ces gens là, contrairement à leurs prédécesseurs, n’ont plus vanter les vertus du travail et de l’effort sur soi. Ils ont amené le chômage et la misère qui nous sont imposés par ceux des autres pays qui sont plus efficaces que nous.
    
    Je ne me sens pas du tout responsable de cet échec.
    
    Répondre
5. Gudule
  
  06 avril 2016 13h06
  
  L’étonnante impunité des directeurs de banques
  
  Les conflits juridiques entre le Département américain de justice (DOJ) et les banques ont donné lieu à des règlements financiers, mais les directeurs ont été épargnés. Un journaliste d’enquête explique les raisons d’une justice dorénavant à deux vitesses
  
  « Les conflits juridiques entre le Département américain de justice (DOJ) et les banques ont donné lieu, dans le sillage de la crise financière, à des règlements dont les montants ont parfois été spectaculaires. Mais aux Etats-Unis ils ont pu être déduits des impôts et les directeurs de groupes financiers ont été épargnés. Jessey Eisinger, un journaliste récompensé par le prix Pulitzer pour ses enquêtes sur les pratiques illicites de Wall Street, lève le voile sur le mystère de l’impunité des dirigeants de banque. »
  http://www.letemps.ch/economie/2016/03/28/etonnante-impunite-directeurs-banques
  
  Répondre
Rosebud1871

04 avril 2016 16h31

François Leclerc, vous écrivez :
…[il n’est venu à l’idée de personne de réclamer que, entreprise privée ou pas, le législateur sollicité à propos de la loi sur le travail puisse ajouter son grain de sel à propos du plafonnement des rémunérations]…
Ah bon ?, et c’est déjà beaucoup trop 20 !

Répondre
lio bod

04 avril 2016 17h55

La musique, les moeurs…
https://lundi.am/Adversus-Lordonum

Répondre
La belette

04 avril 2016 18h16

Trouvé sur le Huffington Post :

http://www.huffingtonpost.fr/pierre-belmont/nous-avons-lance-le-processus-de-deuil-de-notre-propre-espece_b_9603856.html?utm_hp_ref=france

J’ai pas trop lu le blog ces derniers temps, alors c’est p’têtre déjà connu.

Répondre
1. Gudule
  
  06 avril 2016 13h04
  
  «Phishing», le côté obscur des libres marchés
  
  Deux prix Nobel d’économie, George Akerlof et Robert Shiller, expliquent comment le système concurrentiel aboutit à un «équilibre de la tromperie»
  http://www.letemps.ch/societe/2015/11/25/phishing-cote-obscur-libres-marches
  
  Répondre
vigneron

04 avril 2016 18h51

Varouf vient de sortir son nouveau bouquin, très bon titre, du Thucydide astucieusement éliptique: AND THE WEAK SUFFER WHAT THEY MUST ?
(« Le fort fait ce qu’il peut faire et le faible subit ce qu’il doit subir. »
http://www.amazon.co.uk/Weak-Suffer-What-They-Must/dp/1847924034/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1455186856&sr=1-1&keywords=and+the+weak+suffer+what+they+must

Et interview au FT à lire absolument…
http://yanisvaroufakis.eu/2016/04/01/interview-with-the-economist-full-transcript/#more-13047

Répondre
1. Otromeros
  
  04 avril 2016 21h21
  
  Premier degré?
  Ya deux « Vigneron »(s) ? Le « clown » vous intéresserait?
  
  Répondre
2. Gudule
  
  06 avril 2016 13h02
  
  Super, merci vigneron.
  
  Interview Y Varoufakis, BBC 4.
  Greece and the Eurozone with Yanis Varoufakis
  On Start the Week Andrew Marr discusses the state of the Eurozone and the politics of austerity with the economist and former Greek finance minister Yanis Varoufakis, the Director of the Institute of Global Affairs Erik Berglof and the Mayor of London’s Chief Economic Advisor, Gerard Lyons.
  
  http://www.bbc.co.uk/programmes/b075pb4r#play
  
  Répondre
TORPEDO

04 avril 2016 19h08

Poésie populiste

Si gentils, nos brillants intellectuels, vraiment…
Leurs morsures se sont-elles émoussées,
A goûter du bout des dents les malheurs du monde, de loin,
Pour préserver à la fois, petites renommée et position?
Leurs crocs limés par tant de combats de salons,
N’ont, c’est sûr, plus vocation à menacer,
Les mollets de nos menteurs d’Etat, arracheurs de dedans,
Que les citoyens -patients abusés- devront accuser seuls, demain,
De tant de mutilations inutiles, de trahisons non remboursées.
Seuls, et pourtant si nombreux, dans les rues,
Demain.
Eric

Répondre
1. Jb Deparis
  
  04 avril 2016 21h51
  
  à Torpedo
  
  Ben voyons…
  y serez vous dans la rue future ?
  mais non, vous etes deja en train d’assister à la fin de l’espece humaine chez Paul Jorion…elle sera effective dans deux generations… en attendant, il reste le mepris consolateur et l’inertie morose…la torpeur du raisonneur.
  On se demande ce qui vous fera bouger un jour ???
  Ce sera surement trop tard…
  
  Répondre
2. Lucas
  
  05 avril 2016 8h15
  
  Balancer son iphone dans la Seine après une prise de conscience est un acte de raisonneur populiste.
  
  Répondre
TORPEDO

05 avril 2016 9h47

A tous (même à JB)!

« Fin d’espèce » (2ème couche)

Le suicide de masse ne faisant d’adepte que chez les socialistes,
Je crains fort que le reste du monde, malgré sa compassion,
Ne survive encore moult générations,
En dépit des manipulations et de toutes nos pollutions,
N’en déplaise aux adeptes de l’ami Jorion,
Si prompts à chevaucher des prédictions qui ne sont énoncées
Que pour inciter enfin les méchantes volontés,
A nettoyer partout leurs saletés présentes ou oubliées.
La conscience du ridicule expliquerait seule, à gauche,
Cette soudaine croyance en une universelle extinction?
Humains, souhaitons donc pour l’espèce,
Que d’un désastre si précocement annoncé,
Ne survivent pas finalement et sans distinctions d’opinions,
Que les cons.

Eric.

Répondre
1. Jean-B Deparis
  
  05 avril 2016 13h36
  
  A Tornado
  Pitoyables contorsions langagières… Ersatzs de lucidité…cynisme à courte vue à la mode genre canal +… Fausse supériorité intellectuelle…et vrai conformisme.
  
  Répondre
  1. Lucas
    
    05 avril 2016 20h02
    
    Aoutchhh
    
    Répondre
Thomas

05 avril 2016 22h17

Juste une chose hors sujet ou presque :

Je suis étonné par votre stupéfaction dans les billets sur Pan Pap. Enfin bon sang, on le sait parfaitement que l’évasion fiscale n’est pas une back door du système, mais bien l’entrée principale (Quoique mal éclairée juqu’à la semaine dernière).

Répondre
1. Julien Alexandre
  
  05 avril 2016 22h25
  
  Thomas, regardez donc l’entretien avec Télérama : personne n’est dupe !
  
  Répondre
Jean-bon Deparis

05 avril 2016 22h34

à Torpedo

Veuillez excuser mon agressivité , c’est trop « facile » et ça ne méne à rien…vraiment je suis désolé de m’etre laissè aller à ce genre de jugements à l’emporte piéce qui n’elevent pas le debat …

Répondre
1. TORPEDO
  
  06 avril 2016 1h05
  
  @JB (de Paris)
  
  Ah! Monsieur,
  Je puis excuser toutes les agressivités,
  Par les temps qui courent!
  Surtout quand leur auteur illustre de si belle façon,
  Comment il conçoit qu’on se bouge,
  D’un pas vengeur en avant puis de suite,
  D’un second en arrière,
  Et vous rend grâce d’avoir épargné mon orgueil,
  En ne faisant, à reculons, qu’un seul pas.
  
  Avec grand amusement, Eric.
  
  PS: Au fait JP, faudrait voir à ranger un peu dans l’ordre les graves, les aigus et les circonflexes, hein? Parce que, même à Marseille, les accents c’est pas un tel bordel!
  ( Mais surtout restez calme! Ce ne sont que quelques mots!)
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    06 avril 2016 11h17
    
    Les accents ne nuisent guère à l’entente des êtres mais les désaccords du verbe compliquent fort l’accord des sujets.
    
    Et vous rend grâce
    
    Répondre
  2. Jean-B Deparis
    
    06 avril 2016 13h34
    
    Torpedo…
    Quelle mesquinerie dans la réponse…
    Brisons là.
    
    Répondre
TORPEDO

06 avril 2016 14h39

acré Vigneron!
Fichtre, c’et pourtant vrai!
Mais juque dans quel recoin iront se glier
No éternel déaccord verbaux?
Eric
NB: Recevez en remerciement ce quelque ssssssssss à replacer vou même où il vou embleraient faire défaut ! alut!

Répondre
1. Lucas
  
  06 avril 2016 18h38
  
  S’obliger à signer Eric à chaque intervention quand on peut le mettre dès le début en dit long. Gaffe à pas trop polluer. Peace Toto
  
  Répondre
Dominique Gagnot

09 avril 2016 19h39

http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_570907afbd701.pdf
_________

Remplacer le Capitalisme
Pourquoi – Par quoi – Comment

_________

Pourquoi

Tout au long des siècles, les hommes se sont battus pour faire d’un morceau de territoire leur propriété privée, et en tirer un profit personnel.

Le Capitalisme permet à une minorité de concentrer l’entière propriété des Ressources de notre planète.

La Terre et ses Ressources, sont devenues propriétés privées
d’une minorité.

Mais face aux Crises majeures que connait aujourd’hui l’humanité, cette situation est intenable.

Le Capitalisme vise à maximiser les échanges de tout et n’importe quoi. Ces échanges ne sont motivés que par des profits privés, sans aucune réflexion globale.

Cela engendre un gaspillage invraisemblable de ressources naturelles, et une dégradation rapide de la biosphère. Cerise sur le gâteau, il ignore les limites de notre planète !
Certes, cela a fonctionné des siècles durant, tant que l’écosystème le supportait. Mais un seuil a été franchi…

Malgré l’urgence de la situation, curieusement, aucune alternative à ce Système n’est étudiée. Du moins rien ne sort dans les médias, alors que s’il est un sujet important, c’est bien celui là !â€ƒ
Le remettre en question, c’est remettre en question ce qui jusqu’ici tenait lieu de fondement de nos sociétés: la Propriété privée.

Le Système perdure sur la crainte, justifiée par l’absence d’alternative, qu’ont certains de perdre ce qu’ils ont.

Par ailleurs, s’il est impensable de remettre en question ce Système, on ne peut correctement en faire le lien avec les catastrophes sociales et écologiques.
On considérera, de manière erronée donc, qu’elles sont la conséquence de comportements individuels (qu’il est de bon ton de blâmer).

Ce que l’on nous présente alors comme étant des solutions ne sont pas, et de loin, à la mesure du Problème. Elles se limitent à vouloir changer nos comportements, dans la mesure où ça ne perturbe pas trop l’ordre établi … par le Système !

Mais pendant ce temps, le gouffre qui sépare les impératifs « économiques » inhérent au Capitalisme, et les impératifs de la Nature qui nous héberge, ou les impératifs sociaux et humains, continue de se creuser de manière dramatique.

La Nature, notre Maison, s’attaque maintenant à notre civilisation au travers de phénomènes climatiques extrêmes, et d’amplitude croissante (sécheresse, incendies, inondations, tempêtes…). La Nature devient le principal adversaire de notre système économique. Celui-ci va être coriace…

Pour couronner le tout, la misère induite par cette gestion privée des ressources, produit des fanatiques déboussolés. Ils sèment la terreur dans des actes isolés et, depuis peu, au travers d’organisations d’envergure nationale, entrainant la fuite de populations désemparées, repoussées par celles qui ne le sont pas encore.

En réponse, les puissants et leurs représentants qui nous dirigent, n’envisagent qu’une solution: La fuite en avant, pour préserver leurs privilèges liés au Système !
________

Par quoi

Qui détient le réel Pouvoir ?

On dit que nous sommes en démocratie. Le peuple aurait donc le Pouvoir.
Or celui-ci se limite à élire des représentants préalablement sélectionnés par les grands médias, qui nous les font connaître, et en assurent la promotion.

Fort logiquement, les vainqueurs des élections sont ceux dont les médias parlent le plus et dont les budgets de campagne sont les plus élevés. Par définition, les classes défavorisées n’auront jamais de tels moyens ! Les dés sont, de ce fait, pipés d’emblée.
Le Pouvoir est, en pratique, concentré dans les mains des plus fortunés.
_______

Le Pouvoir EST dans la Propriété des Ressources.

Il est un fait – passé sous silence – que le Pouvoir réel est dans la Propriété des Ressources, et en particulier les Ressources primaires. Car à défaut d’en disposer, la vie est pratiquement impossible…

Ces Ressources primaires sont (en particulier) :
Le sol, les matières premières, ce qu’ont construit nos ancêtres: les infrastructures, les grandes entreprises, les immeubles, les organismes essentiels à l’économie: Banque centrale, réseaux de communications de toutes natures, ainsi que les médias « qui font l’opinion »… le Savoir, et la biosphère en général.

Ceux qui contrôlent ces Ressources, contrôlent absolument tout, y compris le pouvoir politique, puisqu’il est soumis aux contraintes économiques!
â€ƒ
La Propriété des Ressources primaires doit donc nécessairement revenir au peuple, pour lui donner – enfin – le Pouvoir, et les moyens de changer le Système. Nous, le peuple, devons donc en reprendre la propriété.

La propriété privée serait remplacée par la propriété du droit d’usage, dans le cas de l’habitation par exemple, (qui offre les même droits… d’usage à durée indéterminée)
Un moyen – apaisé – de reprendre la propriété de ces Ressources, serait d’indemniser – selon la légitimité des différents cas – les actuels propriétaires, par une création monétaire qui y serait destinée. (L’éventuelle inflation consécutive ne serait que transitoire…)

De ce fait, le peuple – propriétaire universel ! – pourrait – enfin – décider des objectifs de l’économie. Les intérêts de tous et de chacun auraient remplacé les profits d’une minorité.

– Ce pourrait être la remise en état de l’éco-socio système planétaire, saccagé par le Capitalisme des rentiers.

– Ce pourrait être de remplacer par des moyens infiniment plus rationnels, des secteurs hypertrophiés tels les Banques, les Assurances, « la Pub », etc.

– Ce pourrait être de relocaliser et rationaliser les productions pour simplifier l’entretien et le recyclage des produits industriels.

Il s’agirait de partout minimiser notre impact écologique, et de faire avec la Nature, et non plus en la détruisant.

Précisons qu’il ne s’agit pas de collectiviser l’économie : Les entreprises répondraient aux objectifs de la collectivité, non pas par obligation, mais parce qu’elles y trouveraient leur intérêt, grâce à de nouveaux circuits de financement conçus dans cet objectif.

Le financement de cette économie pourrait se faire ainsi :

La propriété collective serait source d’une Rente sociale.

La Rente proviendrait, pour ainsi dire, d’un loyer que chacun verserait en tant qu’usager de la planète, en contrepartie du droit de son utilisation (droit d’usage) pour habitation, entreprise, et profiter de nombreux services.
â€ƒ
Les plus offrants étant en concurrence pour disposer du meilleur, cette Rente serait gigantesque.

(Le droit d’usage offre les mêmes libertés que la pleine propriété, à l’exception de la vente, puisque la propriété reste à la collectivité)

Cette Rente permettrait de financer la remise en état de l’éco-socio-système et les services publics et généraux, (et non plus d’enrichir à n’en plus finir une minorité.)

La remise en état de l’éco-socio-système serait le principal secteur d’activité, entrainant la création de nouvelles entreprises, et offrant de très nombreux emplois.

La propriété privée de Ressources primaires étant abolie, il deviendrait impossible de tirer une rente d’un tiers, de faire de l’argent avec de l’argent.
(Excepté de manière marginale sur les marchés de l’art, etc.)
Seule la collectivité, actionnaire universel, aurait ce privilège, et dans l’intérêt de tous.

La Terre appartient à tous. Nous n’en sommes que les locataires de passage.

__________

Comment

Quels seraient les premiers objectifs du système économique d’après le capitalisme ? (Ceci n’est évidement qu’une ébauche, et ne peut s’appliquer qu’au niveau de nations, faute de pouvoir réaliser un Gouvernement mondial)

– Former des gouvernements de Sages (…), et éliminer les personnages avides de pouvoir.

– Socialiser (progressivement) l’ensemble des Ressources primaires, à l’aide de création monétaire.

– Supprimer les activités inutiles, voir néfastes, de l’actuelle logique économique, tels la Finance, la Pub, la production pléthorique d’objets redondants (illusion de choix) et vite périmés, …

– Rationaliser les produits industriels, partout coopérer, limiter la concurrence seulement là ou ses effets sont positifs: dans l’innovation à des fins écologiques et sociales.

– Et remettre en état la planète :

Créer en masse de nouvelles activités répondant aux réels besoins (et non plus à la logique du profit), financées par la Rente issue des droits d’usage.

Ceux dont l’emploi aura été supprimé dans ce nouveau monde, (et dans l’ancien !) pourront se mettre en valeur – s’ils le souhaitent – dans ce vaste secteur, au réel avenir.
â€ƒ
Par ou commencer ?

Un changement de régime implique de réécrire la Constitution de la Nation, et pour ce faire, de réunir une Assemblée Constituante.

L’actuelle Constitution le prévoit. C’est au Président de la République d’en décider.

Nous pourrions élire un Président de l’actuelle 5èm, dont la seule mission serait de réunir une Assemblée constituante.

Voici ce que devrait être la base d’une nouvelle constitution (en bref) : (Repris d’un post d’Alain Audet)

D’abord le préambule qui fait partie de la constitution où on expliquera le fonctionnement du système Terre sans la présence de l’Homme, décrivant les principaux écosystèmes et ce à quoi ils contribuent, comment ils renouvellent l’air et l’eau, à l’intérieur de quelles limites et capacités, etc.

Ensuite une charte de responsabilités liées directement au préambule incluant cette fois l’Homme, visant à maintenir le bon fonctionnement de ces écosystèmes en toutes priorités, et ce en respectant ses capacités et limites avec des mesures d’évaluations constantes, spécifiques au maintien de chaque éléments des écosystèmes etc.

Vient ensuite la Constitution…
____________________
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_570907afbd701.pdf

Répondre
1. jducac
  
  10 avril 2016 8h03
  
  @ Dominique Gagnot dit : 9 avril 2016 à 19 h 39 min
  
  « Le Capitalisme permet à une minorité de concentrer l’entière propriété des Ressources de notre planète. La Terre et ses Ressources, sont devenues propriétés privées d’une minorité. Mais face aux Crises majeures que connait aujourd’hui l’humanité, cette situation est intenable. »
  
  Tu racontes n’importe quoi pour faire passer ton idée.
  
  Elle consiste à déposséder tous tes semblables, les faibles tout comme les plus ou moins puissants, afin de donner tous les pouvoirs à quelques «nouveaux élus » qui se comporteront alors comme de nouveaux puissants suprêmes.
  Mais leur comportement à l’égard du peuple, sera certainement bien pire que celui des gros propriétaires actuels. En effet, ces nouveaux puissants pourront se prévaloir de l’onction du peuple de la terre entière, ce qui n’est probablement pas pour demain.
  
  Au fond d’eux-mêmes ces nouveaux puissants considèreront alors le peuple comme moins que rien pour avoir été assez stupide et naïf en se privant de lui-même de la liberté d’agir à l’instigation d’un nouveau prophète, un certain Dominique Gagnot.
  
  Après Moïse, Jésus, Mahomet ou comme Staline, et d’autres encore vivants, tu deviendras peut-être célèbre : un nouveau petit père des peuples……
  
  Je te souhaite un excellent dimanche.
  
  Répondre
  1. Dominique Gagnot
    
    10 avril 2016 12h31
    
    jducac,
    
    » donner tous les pouvoirs à quelques «nouveaux élus » qui se comporteront alors comme de nouveaux puissants suprêmes. »
    
    ————-
    C’est en effet un problème.
    
    Mais tu affirmes, sans démontrer, qu’il est impossible à résoudre.
    Alors que les NTIC ont bien progressé depuis Staline.
    On peut aussi sélectionner les « élus » de manière un peu moins stupide…
    Sans doute que tu n’as pas suivi l’actualité de ces 60 dernières années?
    
    Je te souhaites bienvenue dans le 21 èm siècle.
    
    Répondre
  2. Dominique Gagnot
    
    10 avril 2016 12h45
    
    Notes, jducac, que la tyrannie des actuels proprios privés interdit à quelques milliards d’individus, l’usage de ressources pourtant essentielles à tout être humain.
    
    Mais cette tyrannie là ne te déranges pas. Bizarre, bizarre…
    
    Répondre
  3. jducac
    
    10 avril 2016 21h13
    
    @ Dominique Gagnot dit : 10 avril 2016 à 12 h 45 min
    
    « Notes, jducac, que la tyrannie des actuels proprios privés, interdit à quelques milliards d’individus, l’usage de ressources pourtant essentielles à tout être humain.»
    
    Tu poses la délicate question de savoir, ce qui devrait être fait lorsqu’une pénurie de ressources essentielles, qu’elle soit réelle ou présentée comme telle, se profile à l’horizon.
    
    Comme tu as un a priori très négatif au sujet des propriétaires actuels, tu penses que si on leur substituait d’autres propriétaires désignés démocratiquement, ils ne se comporteraient pas en tyrans, et cette question d’attribution des ressources ne se poserait plus.
    
    C’est ta croyance, ta conviction, mais ça n’est pas une certitude.
    
    Ne penses-tu pas qu’il est dangereux de s’en tenir à des croyances, des religions ou des convictions politiques, au regard de ce qui s’est passé depuis les millénaires qui nous séparent des origines de l’humanité.
    Tu refuses même de voir ce qui s’est passé au siècle dernier avec certains grands personnages, pourtant portés au pouvoir démocratiquement et qui, malgré cela, se sont comportés en tyrans.
    
    « Mais cette tyrannie là ne te dérange pas »
    
    Les tyrannies me dérangent tout comme les croyances qui sont souvent à leur origine. Alors, soi chic, ne me prêtes pas de sentiments que je n’ai pas.
    
    Répondre
  4. Dominique Gagnot
    
    10 avril 2016 22h44
    
    « Comme tu as un a priori très négatif au sujet des propriétaires actuels, … »
    
    Ben c’est pas un à priori, c’est un fait !
    
    Les Ressources, quelles qu’elles soient, sont gérées n’importe comment, du moment que ça aille dans le sens de certains intérêts privés. C’est un gâchis monumental.
    
    A tel point que tout est au bord de l’explosion, mais jducac n’y voit que du feu (si l’on peu dire).
    
    Répondre
  5. jducac
    
    11 avril 2016 7h48
    
    @ Dominique Gagnot dit : 10 avril 2016 à 22 h 44 min
    
    « Les Ressources, quelles qu’elles soient, sont gérées n’importe comment, du moment que ça aille dans le sens de certains intérêts privés. C’est un gâchis monumental. »
    
    Et quand tu vois ce qui s’est passé au siècle dernier, pense-tu réellement qu’Hitler et Staline, du fait qu’ils ont été mis en place démocratiquement par leurs peuples, ont bien géré les ressources en évitant un « gâchis monumental », sans servir certains intérêts privés ?
    
    De toi ou de moi, quel est celui qui n’y voit que dalle ?
    
    Répondre
  6. Dominique Gagnot
    
    11 avril 2016 9h29
    
    jducac,
    
    Nous voila revenu avec Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, pourquoi pas Attila roi des Huns….
    T’as pas autre chose comme argument ? Car celui ci j’y ai répondu 34567 fois…
    
    Je te souhaite un excellent dimanche. (j’ai recopié)
    
    Répondre
  7. jducac
    
    11 avril 2016 10h46
    
    @ Dominique Gagnot dit : 10 avril 2016 à 22 h 44 min
    
    « Comme tu as un a priori très négatif au sujet des propriétaires actuels, …Ben c’est pas un à priori, c’est un fait ! »
    
    Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé a dit un jour Albert Einstein.
    Je pense qu’il serait conforté dans sa vision des choses, s’il vivait encore et lisait tes argumentations spécieuses et à sens unique. Elles ne peuvent convaincre personne hormis les gens les moins clairvoyants, donc les plus fragiles, que tu cherches à séduire par tes idées pour apparaître au dessus du lot et tenter ainsi d’exercer un certain pouvoir d’endoctrinement sur tes contemporains.
    
    A seule fin de vivre, tu contribues certainement plus que certaines autres personnes, à gaspiller de l’énergie et de la matière en multipliant à l’infini tes déclarations sur internet.
    A ta manière, et sans t’en rendre compte, tu fais ta pub, toi qui condamne pourtant ce type d’ activité comme étant à l’origine de gaspillages.
    
    En tant que propriétaire de ce que j’ai acquis par les fruits de mon travail et comme beaucoup d’autres, je ne me sens pas du tout coupable d’avoir gaspillé la planète en participant à la satisfaction des besoins de ceux qui, du fait de leur vie, consomment inévitablement la planète. Ils contribuent à l’évolution de l’humanité qui, comme tout en ce bas monde, est vouée à connaître une fin, quoi que les hommes et Dominique Gagnot fassent.
    
    Répondre
  8. Dominique Gagnot
    
    11 avril 2016 12h00
    
    jducac:
    
    D’après toi ça finit où toutes ces belles choses qui sont dans les rayons des magasins, et tout ce qu’on produit de rutilant pour faire tourner l’économie au max, bien sur.
    
    Ben dans des incinérateurs, ou des décharges, très peu étant recyclé.
    
    Pas mal comme gestion des Ressources, hein!
    
    Et les fruits de ton travail, ton travail par lui même, t’ont permis de participer à cette orgie.
    
    Répondre
2. James Bernard
  
  10 avril 2016 14h36
  
  @Dominique Gagnot
  Vous qui voulez rééduquer le peuple sauce Mao marxiste léniniste saupoudrée de modernisme, c’est vous qui avez besoin d’une cure de dépersuasion urgente.
  
  Répondre
  1. Dominique Gagnot
    
    10 avril 2016 15h29
    
    Ah non! Pas sauce Mao, surtout pas!
    
    Mais il faut le désintoxiquer des âneries que les médias d’abêtissement généralisé, lui ont mis dans la tête.
    
    Reconnait que c’est un gros travail. D’autant que radio et télé ont eu le temps de bien les imprégner.
    
    Répondre
  2. Michel Lambotte
    
    10 avril 2016 16h06
    
    Une idée!
    Financer la deuxième monnaie à la François Roddier par la BCE!
    Pourquoi pas?
    http://www.francois-roddier.fr/?p=299
    et pour la BCE
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_la-bce-va-t-elle-un-jour-donner-de-l-argent-directement-aux-citoyens-europeens?id=9263159
    Si je suis en accord avec le principe de création monétaire central, je ne suis pas d’accord sur le but de relancer la consommation.
    L’hélicopter monney doit servir à financer les deuxièmes monnaies dédiées aux besoins fondamentaux, à la sobriété énergétique, aux énergies renouvelables dans une activité relocalisée.
    
    Répondre
3. Pat Attalo
  
  10 avril 2016 20h47
  
  le pouvoir est le » consentement » de la majorité des administrés à la prééminence politique des propriétaires.
  
  Répondre

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