CHINE – Endurer ? par DD & DH

Billet invité.

Y aurait-il en Chine une capacité toute spécifique à subir et à endurer passivement ? Aurait-elle à voir avec la tradition du « non agir », avec la propension à ne jamais attaquer un obstacle de front, avec la nécessité de préserver la face en toute circonstance, avec la préférence donnée au détour, à l’allusif, et au biais ?


La question peut légitimement nous venir à l’esprit quand nous évoquons, comme nous le faisons souvent ici, les innombrables tribulations et souffrances endurées par la population au cours du seul XXe siècle (pour ne prendre que celui dont nous avons été les contemporains).

  Sans trop se faire d’illusions sur ce que nous-mêmes sommes capables de subir sans broncher voire en nous soumettant de notre plein gré au vouloir d’oppresseurs de toute sorte, on ne peut éviter de se poser la question : y aurait-il, dans l’organisation sociale et la culture chinoises, un facteur renforçant cette pente à l’acceptation résignée d’un sort qui délibérément bafoue les aspirations des individus ?

  La question surgit, par exemple, à la lecture de « Notre histoire« , très joli ouvrage richement illustré de dessins de l’auteur, qui relate à la première personne une vie chinoise ordinaire parmi des millions d’autres : si Rao Pingru, né en 1922, raconte et colorie son histoire, c’est pour que ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, qui vivent dans une Chine tout autre, disposent d’un témoignage vivant sur le XXe siècle chinois via sa traversée par leur propre famille. Après s’être engagé, lycéen, à 18 ans dans l’armée du Guomindang contre l’agression japonaise, il est resté sous le même uniforme, après la capitulation de l’ennemi, sans pour autant participer à des opérations d’envergure dans la guerre civile (1946-1949) sur laquelle il semble avoir pris assez peu position et avoir souvent manqué d’informations précises. C’est en faisant ce genre de constatation que l’on mesure à quel point la Chine est vaste et comment, à une époque où presque toutes les liaisons intérieures ont été interrompues, des événements qui se déroulent essentiellement dans le nord du pays (puisque Mao et son armée sont au Shaanxi) sont ignorés, et de toute façon, même connus, demeurent largement indéchiffrables au sud. Car c’est au fil du Yangzi ou plus au sud encore que sont amenées à vivre à des époques diverses les familles de Pingru et de Meitang qu’il épouse en 1948. Dès 1950, au lendemain de l’avènement de la RPC, le couple s’installe définitivement à Shanghai où naîtront ses cinq enfants. La vie n’y est certes pas luxueuse et le logement occupé au 18 de la rue Yong’an n’est qu’un deux-pièces de 36 m2, mais Pingru cumule deux salaires comme comptable de la clinique Dade et directeur des éditions du même nom. On aurait là une vie enviable (et beaucoup de Chinois sont alors très loin de ce train de vie !) si le 28 septembre 1958 ne venait en sonner le glas ! Rao Pingru est envoyé en camp de travail dans l’Anhui (une des provinces les plus pauvres et démunies). Aucun pathos, aucune récrimination, aucune protestation n’accompagne le sobre énoncé de cette sentence-couperet : « Ce fut le début d’une séparation qui allait durer vingt-deux ans. Nos ressources familiales périclitèrent du jour au lendemain ». Hélas pour ce couple modeste et tranquille, le « Mouvement des Cent Fleurs » (1956-57) vient de déboucher sur la première grande purge de la Chine Nouvelle : elle vise ceux qui ont cru pouvoir exprimer des réserves sur la politique suivie par le PCC et qui, ipso facto, se trouvent étiquetés « droitiers » et condamnés sans procès et du jour au lendemain à la rééducation par le travail forcé. A cette occasion, les registres mentionnant les fatidiques « origines de classe » sont compulsés à nouveau et l’on y a probablement trouvé de quoi renchérir sur la peine infligée : Rao Pingru et son épouse sont issus de familles aisées d’anciens notables, lui a servi dans l’armée nationaliste, ils ont célébré un mariage en grande pompe, ils ont un parent réfugié devenu militaire à Taïwan… Bref, aucune demande de clémence ne sera recevable. Sans doute vaut-il même mieux faire sa valise au plus vite en se faisant tout petit ! Cette répression dite « anti droitière » a touché, selon le chiffrage avancé par Jean-Luc Domenach, 550 000 personnes et l’on peut (on doit !) voir à ce sujet le terrible film de Wang Bing « Le fossé » décrivant l’atroce et absurde mort à petit feu des « droitiers » du camp de Jiabiangou aux confins du Gobi. La vie des camps a été en effet vite rendue plus abominable encore lorsque les « trois années noires » consécutives au « Grand Bond » et à de terribles sécheresses (1959-60-61) se sont abattues sur toute la Chine provoquant la plus grande famine de tout le XXe siècle, périodes de guerre comprises (20 à 30 millions de morts). C’est le quotidien de Meitang seule avec cinq enfants à nourrir que nous suivons au fil de ses angoisses sur le sort de son mari, des galères du perpétuel manque d’argent et des prouesses d’ingéniosité qu’il faut déployer pour mettre chaque jour quelque chose d’un peu nourrissant dans le bol des petits. Rao Pingru reste extrêmement discret (en Chine on ne s’épanche pas) sur les rigueurs de sa vie dans le camp : seules trois pages de dessins expliquent avec humour comment ressemeler des tennis avec des agrafes bricolées et un morceau de pneu de charrette usagé, comment recycler une chaussette longue trouée en lui donnant six vies successives et prolonger de dix ans un « manteau Lénine » que les rapiéçages ajoutés les uns sur les autres ont fini par faire peser plus de cinq kilos ! Dans le non-dit du récit il est aisé d’imaginer l’abomination d’épreuves endurées sans qu’il y ait été fixé aucun terme. Rao Pingru n’a que la St Glinglin pour horizon et sa vie (mais aussi celle de sa femme et de ses enfants) dépend du caprice d’un « en haut » que le déclenchement de la Révolution Culturelle (en 1966) n’a fait que rendre encore plus imprévisible ! Sans même parler des autres crimes qui sont venus ensuite, la Chine actuelle a toujours cet épisode terrifiant au compteur : elle a beau le refouler comme elle l’a fait jusqu’à présent, il n’en rend que plus impérieux le besoin d’une marche vers un Etat de droit et l’instauration d’authentiques droits de l’homme contre l’arbitraire toujours prompt à franchir la ligne rouge sans avoir à s’en justifier (à son arrivée au pouvoir, Xi Jinping a aboli les camps de travail, mais les arrestations à l’heure du laitier sans mandat judiciaire sont toujours là). Ce n’est que le 16 novembre 1979 que Rao rentre enfin à Shanghai : l’arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir a semé la confusion, les détenus savent moins que jamais pourquoi ils sont là et sont livrés à eux-mêmes dans la mesure où personne ne les « libère » ni ne les retient ! Ils prennent donc la clef des champs de leur propre chef en se demandant, un peu inquiets quand même, ce qu’il va leur arriver. Rien ! La vie reprend son cours, mais ce n’est que le 19 décembre 1980 que l’administration l’informe de l’annulation de la décision de l’envoyer en camp de travail. Ubuesque ! Tout ça pour ça ! Vingt-deux ans d’une vie ! C’est à pleurer de rage… mais Rao se borne à noter : « J’ai ainsi retrouvé mon unité de travail à mon poste d’origine et avec le même salaire qu’à mon départ. Lorsque le froid de l’hiver est le plus rude, c’est que le printemps n’est plus si loin. »

Alors notre question liminaire : ces faits aussi iniques qu’absurdes ont eu lieu, ces verdicts sont tombés sur des centaines de milliers de têtes avec l’acquiescement tacite de tous les intéressés ? On nous dira qu’il y en eut peut-être pour se rebeller et que nous n’en saurons jamais rien. C’est vrai, mais l’attitude la plus répandue a, plus que probablement, été celle de Rao Pingru. Nous sommes donc amenés, en nous gardant de faire de l’essentialisme, à examiner les différents facteurs susceptibles d’éclairer le comportement d’un si grand nombre de Chinois. Au premier chef, il y a bien sûr la peur très évidente de nuire à ses proches si l’on aggrave son cas en se révoltant contre l’autorité. La tradition millénaire de la punition élargie à toute la famille (et aux ancêtres) est présente dans tous les esprits. Mais l’inhibition qui jugule l’esprit de révolte dépasse le cadre familial : celui qui se rebelle rompt avec le groupe, la communauté au sens large envers laquelle il a des dettes (elle l’a élevé, nourri…). Il se met « hors la Voie ». Il est un maillon qui, ayant sauté de la chaîne, n’est plus relié à rien dans une Chine où l’on n’existe que sous la forme d’une place dans un réseau de liens. La seule échappatoire traditionnelle de l’individu qui veut « rompre ses liens », c’est le suicide. Il ne fait aucun doute qu’il y eut dans la Chine contemporaine de nombreux suicides « politiques » qui sont passés sous nos radars. Dans la Chine d’autrefois, le suicide par pendaison était assez fréquent chez les brus en butte aux vexations et mauvais traitements infligés par leurs belles-mères : ce type de suicide avait deux buts dont le fait de mettre fin à une vie de cauchemar n’était pas le plus important. Il avait en effet pour fonction première de venger la suicidée en annihilant la « face » de sa belle-famille qui non seulement se voyait éclaboussée d’opprobre, mais avait à redouter entre ses murs, génération après génération, les malignités d’une âme errante assoiffée de revanche ! En arrière-plan de l’organisation du monde chinois, règne toujours (même en régime dit « communiste ») l’idée qu’il y a une norme sociale d’ordre quasi transcendantal et qu’il faut s’y conformer. Une seule Voie générale cosmique, celle du Ciel/Terre, une seule Voie parmi les hommes, celle du Rite. On ne se défait pas du rite comme de la natte ou de la robe du lettré. Il mute et ses avatars dégénèrent en engoncements et en scléroses qui limitent les capacités des individus à réagir à titre personnel et l’incitent à se soumettre à qui incarne l’autorité. Le rite, quand il n’est plus qu’une survivance privée de sens, devient infantilisant. De plus, l’affaiblissement relatif du rôle de la famille, par les mesures en vigueur dès 1951 dans le sens de l’égalité des sexes et de la libéralisation du mariage, n’a donné que plus de poids à la figure du « Père » absolu, celui de la nation, Mao en l’occurrence, objet d’un respect tel qu’une ébauche de désobéissance semble devoir provoquer des malheurs sans fin. Habitué dès l’enfance au poids du groupe (de toute nature et de tout niveau) l’individu est porté à intérioriser les reproches qui lui sont faits et à y consentir : dans le cas de Rao Pingru, il est assez vraisemblable que, face à la misère et aux privations qu’il voyait autour de lui, il a acquiescé à l’idée qu’il appartenait à une « mauvaise catégorie » sociale faisant de lui un privilégié de naissance et ce en dépit de son train de vie assez modeste. Il semble bien que ce genre de mauvaise conscience encline au repentir ait été la norme chez les « étiquetés » ! Un flash back historique nous fera mieux prendre la mesure de l’emprise de longue date du groupe sur l’individu. Nous laissons la parole (très autorisée) à Jacques Gernet qui évoque l’ancienneté des associations vertueuses en Chine : « Une de leurs formes les plus connues est le « xiangyue » ou « convention communale ». La première avait été créée en 1077 par un nommé Lü Dajun au S.E de l’actuel Xi’an. On devait y observer quatre règles : « S’encourager mutuellement au bien, se corriger mutuellement de ses fautes, se traiter mutuellement selon les rites, s’entraider en cas de malheur. » Plus ou moins imposés aux communautés paysannes, les « xiangyue » se développent surtout à partir du XVIe s. et on en trouve tout un réseau dans certaines régions où ils sont reliés à l’extension des « baojia » ou organisations de contrôle de la population par le moyen de groupes de 10 et 100 familles ayant chacun leur responsable. »  La population chinoise a toujours été sous-administrée si l’on prend comme référence le nombre des fonctionnaires mandarinaux, mais, parallèlement, elle a toujours été sur-contrôlée par les multiples structures horizontales (sectes, associations et sociétés de toute sorte) relevant de la société civile à sa base. J. Gernet ajoute : « Les « xiangyue » sont des groupes où l’on fait en public l’aveu La population chinoise a toujours été sous-administrée si l’on prend comme référence le nombre des fonctionnaires mandarinaux, mais, parallèlement, elle a toujours été sur-contrôlée par les multiples structures horizontales (sectes, associations et sociétés de toute sorte) relevant de la société civile à sa base.de ses fautes, où l’on s’accuse soi-même et où l’on met les autres en accusation. « Xiangyue » et « baojia » donnent l’impression que certaines pratiques de la Chine communiste ne sont pas si modernes que cela : les séances de critique et d’autocritique, la pression du groupe, les marques d’éloge ou de réprobation, les sanctions prises contre les récalcitrants, la lutte contre le gaspillage, les attaques contre les superstitions… tout cela est bien attesté dès les époques Song et Ming. » On mesure combien il a été téméraire (nous pensons particulièrement à nos enthousiastes « maos » occidentaux des années 70) de prétendre s’emparer de l’histoire de la Chine comme si elle n’avait que cinquante ans (création du PCC en 1921) ! Enfin, il nous semble devoir revenir ici sur un aspect évoqué dans une de nos récentes réflexions, à savoir l’existence durant tout un millénaire de deux langues que ne relie que l’emprunt graphique des mêmes caractères : celle des Classiques, non parlée et peu comprise, raison pour laquelle on ne peut l’utiliser que sur le mode de la récitation voire la psalmodie d’un « par cœur » dont on ne peut changer le moindre mot (notre latin d’église en somme) et celle qu’on utilise au quotidien pour communiquer ou bavarder. Si le chinois classique a perdu sa prééminence avec la disparition des concours impériaux et si Mao a prétendu éradiquer les « mauvaises herbes » du confucianisme, la langue des grands Classiques, sans doute indélébile en un si court laps de temps, a laissé des traces sous la forme, là aussi, d’un avatar qui en est la caricature : la « novlangue » orwellienne des slogans, des directives et autres formules incantatoires qui ont ponctué le cours politique des choses depuis l’avènement de la RPC. La ressemblance avec la « vieille Chine » confucéenne va évidemment culminer avec l’obligation faite à tous de posséder le célèbre « Petit Livre Rouge » dont chacun, du plus jeune au plus vieux, doit s’approprier le contenu en l’apprenant et le récitant collectivement par cœur : ce n’est pas être « antichinois » que de supposer que beaucoup de gens n’ont pas tout compris à ce qu’ils récitaient avec ferveur (réelle ou feinte). Nous savons tous que l’opacité du langage peut même tout à fait en renforcer l’impact : nos grands-mères ne comprenaient pas ce qu’elles disaient à la messe en latin (mêlé de grec au Kyrie), cela n’en était pour elles que plus en phase avec le grand mystère de la foi ! Il faut imaginer, vu du petit peuple, l’ « L’impérialisme est un tigre en papier » comme notre « Agnus Dei qui tollit peccata mundi » et leurs polémiques entre « Un se divise en deux » et « Deux fusionnent en un » (1964) à l’égal de notre mystère de la Sainte Trinité (n’y voit-on pas aussi Un se diviser en Trois ou Trois fusionner en Un). La Chine entière, qui s’éveillait tôt le matin au son de « L’Orient est rouge » diffusé par haut-parleurs, a psalmodié d’une même voix en langue de bois les fondamentaux de la pensée-maozedong. Nous connaissons bien la langue de bois car nos propres hommes (et femmes) politiques en manient les déclinaisons avec une assez remarquable virtuosité, mais nous regardons toujours d’un peu haut les régurgitations populaires de ce que nous nommons volontiers avec mépris « catéchismes ». Un bémol s’impose : en Chine, à cause de la place de la langue « graphique » des lettrés longtemps occupée dans la hiérarchie des langages, on n’est pas parvenu, jusqu’à une date très récente, à concevoir qu’on pouvait apprendre quelque chose avec solidité sans en étayer l’apprentissage, au moins à son premier stade, par les béquilles du par cœur et, de ce fait, la récitation, sur laquelle ne pèse pas le soupçon de psittacisme, a ses lettres de noblesse.

Pour conclure, si notre propos avait été de rédiger une note de lecture sur « Notre histoire« , nous l’aurions complètement foirée : Rao Pingru, comme une majorité de Chinois, est extrêmement sentimental (trait de caractère qu’à grand tort on leur reconnaît en général assez peu) et son livre est d’abord une grande histoire d’amour célébrant la tendresse entre époux. Avec toute la pudeur que réclame la « face », il note discrètement, comme en passant, ce qui l’a soutenu de bout en bout pendant ces vingt-deux années d’injuste purgatoire : « Heureusement l’idée de renoncer l’un à l’autre ne nous a jamais traversé l’esprit« . Hommage à la vaillante Meitang dont la fin du livre nous offre, en appendice, quelques unes des lettres écrites (entre 1973 et 1978) à ce mari prisonnier d’un monde inconnu. Lettres très simples qui parlent d’un quotidien dont elle estompe les difficultés et des enfants que Pingru a à peine vus (lors de sa « permission » du Nouvel An) devenir adolescents puis jeunes adultes, mais où courent en non-dit les soucis qui tissent ses journées et ses nuits : le travail n’est-il pas trop dur ? Mange-t-il à sa faim ? Et s’il prenait froid ? Ne se prive-t-il pas au-delà du supportable pour nous envoyer un peu d’argent ? Sans jamais de récriminations contre l’adversité ni d’effusions intempestives, mais avec l’élégante délicatesse de la litote, ces lettres évitent soigneusement les grands mots qui ajouteraient du malheur au malheur : « Tout va bien, ne t’en fais pas. Prends bien soin de toi. Affectueusement. » (lettre du 8 juillet 73) est l’écart maximal qu’autorise la bienséance et que se permet Meitang qui doit tenir bon envers et contre tout !

Pour les obsèques de Meitang, le 8 octobre 2008, Pingru a écrit un poème dont le dernier vers vient clore son récit : « Dans une vie meilleure, j’espère que nous serons réunis. » Nous l’espérons aussi pour ces Philémon et Baucis nés en Chine et affrontés au fracas d’une époque turbulente !

Ouvrages cités :

« Notre histoire«   Rao Pingru  (Ed du Seuil, 357 pp. janvier 2017)

« Société et pensée chinoises aux XVIe et XVIIe s. »  Jacques Gernet (Ed Collège de France /Fayard  201 pp. septembre 2007)

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  1. Mais, bonne nouvelle dans ce monde de brutes : Fitch et Moody’s laissent la note de la France inchangée… 🤑 https://www.tdg.ch/dette-fitch-et-moodys-laissent-inchangees-la-note-souveraine-de-la-france-766745382534

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