Je remets en tête de gondole l’appel de Julien Alexandre, il est essentiel. Je répondais tout à l’heure à un commentateur qui écrivait : « son élection est acquise quoiqu’il arrive », prouvez-le ! Il ne faut pas baisser la garde.
S’abstenir dimanche 7 mai, ce serait refuser de faire entendre sa voix, en mettant un signe « égal » entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, leurs programmes et leurs visions de la France, et faire mécaniquement augmenter le score de la candidate du Front National dont les électeurs seront eux mobilisés.
Voter blanc dimanche 7 mai permettrait de faire entendre sa voix et d’exprimer un rejet des deux candidats, mais cela ferait aussi mécaniquement augmenter le score de la candidate du Front National, car le vote blanc n’est pas comptabilisé dans les votes exprimés et n’affecte donc pas la légitimité du vainqueur.
Pour que les républicains et démocrates qui ne se sentent pas représentés au second tour de l’élection présidentielle puissent faire battre Marine Le Pen sans pour autant signer un chèque en blanc ou donner l’illusion d’adhérer aux idées du leader d’En Marche!, il faudra voter Macron ET se compter.
Se compter pour peser politiquement sur le futur président et préserver la possibilité d’établir un rapport de force lors des prochaines échéances électorales vis-à-vis de son programme économique et social.
Le 7 mai, lorsque vous glisserez sans enthousiasme votre bulletin de vote au nom d’Emmanuel Macron, prenez-le en photo ainsi que votre carte électorale tamponnée et partagez-les sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #PasMonPrésident
Pour pouvoir voter contre Marine Le Pen, éviter le chaos et privilégier la stabilité politique nécessaire au rapport de force politique qui est le cœur de la démocratie.
Et « en même temps », pour signifier à Emmanuel Macron qu’il devra prendre en compte vos voix s’il veut être « votre » président et pas simplement « le » président.
487 réponses à “#PasMonPrésident, par Julien Alexandre”