J’écrivais mardi dernier, le 8, dans « Union sacrée contre Trump », à propos de la décision du Président de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie :
Que sa décision bénéficie essentiellement à Daesh, à Bachar el-Assad et à l’allié de celui-ci, Poutine, ne semble pas l’avoir effleuré. À moins bien sûr qu’il s’agisse précisément là du but de la manoeuvre…
Depuis, les Kurdes se sont cherché et ont trouvé un autre allié : Bachar el-Assad, dont les troupes sont entrées dans les principales villes du Rojava.
M. Poutine doit être ravi du tour des événements. Trump n’est pas non plus mécontent de lui-même :
Comme je l’ai déjà déclaré avec force, et juste pour souligner : si la Turquie fait quoi que ce soit que moi, dans ma grande et incomparable sagesse, considère dépasser les bornes, je détruirai et annihilerai l’Économie de la Turquie (je l’ai déjà fait !).
Cela va tout à fait dans le sens de ses déclarations antérieures où il se donne du « roi d’Israël » et « nouveau messie », mais inquiète quelque peu Newt Gingrich, ancien président du Congrès (1995-1999) et candidat à la primaire présidentielle Républicaine en 2012, devenu son partisan inconditionnel, qui a fait remarquer :
Je soupçonne qu’une partie de ce qui s’est passé, c’est une sorte d’épuisement. […] Il y a un cycle qui le rend fou. […] Je pense que viendra un moment où il changera de vitesse et passera au mode endurance…
Gageons-en !
Merci Garo, très intéressante Naomie Klein (comme d’hab) Je note cette réflexion « les mots se sont dissociés du langages » (vers…