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Je ne pense pas que vous trouviez au monde une seule personne qui soit d’accord avec la proposition « L’histoire, c’est un machin statique où il ne se passe jamais rien ! »
Et pourtant, c’est comme cela que l’actualité nous est présentée : le normal aurait été qu’il ne se soit rien passé et le fait qu’il y ait quelque chose à raconter a déjà quelque chose d’exceptionnel en soi. Si le monde voulait bien cesser de bouger tout le temps, il renouerait avec son état normal, qui est le sur place.
J’y pensais en lisant la presse à propos de la procédure d’impeachment en cours aux États-Unis : la plupart des journaux vous disent que Trump ne sera pas destitué parce qu’il y a une majorité Républicaine au Sénat. Point-barre. Comme si, en particulier, Trump lui-même ne créait pas un nouveau motif d’impeachment chaque jour que Dieu fait.
Avec notre vision du monde comme étant statique par défaut, plutôt que dynamique comme on le constate à chaque instant, je suppose que nous exprimons le désir secret que tout ça ralentisse un peu, et qu’on puisse enfin prendre des vacances (et sans craindre bien sûr qu’il n’y ait pas de trains le jour prévu pour le retour).
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