Trump : Où on reparle de « haute trahison »

Au moment où hier je commente en direct l’audition de 4 juristes sur le concept d’impeachment et son applicabilité au cas du Président Trump, je note :

Nadler dit que le comportement de Trump a enfreint l’ensemble des catégories qu’avaient retenues les « framers » (Constituants de 1787), c’est-à-dire « Treason » (haute trahison), « Bribery » (corruption), « High crimes and misdemeanours » (autres crimes de même nature).

Le scoop est déjà là : c’est la première fois qu’il est question de « haute trahison ».

Et aussitôt, à l’intention de ceux d’entre vous qui ne me suivez pas en direct, je mets en ligne un billet qui n’est qu’un titre : Scoop : Impeachment Nadler dans son introduction mentionne « haute trahison »

Ça ne fait pas la une des journaux aujourd’hui. Je regarderai dans la journée si quelqu’un d’autre a relevé. Bien entendu cela a été dit très discrètement, Jerry Nadler, président du comité n’a pas prononcé le mot « treason », il s’est contenté de dire que Trump avait enfreint l’ensemble des catégories qu’avaient retenus les « framers » (Constituants de 1787) et il faut donc savoir que cela couvre « Treason » (haute trahison), « Bribery » (corruption), « High crimes and misdemeanours » (autres crimes de même nature). Cela expliquerait a posteriori pourquoi Devin Nunes (co-président Républicain de la commission d’impeachment qui s’était réunie les semaines précédant la pause de Thanksgiving), répétait comme un mantra au début de chaque séance que le Dossier Steele était un canular *, ce qui semblait sans rapport avec les auditions qui portaient toutes sur le chantage exercé par Trump sur l’Ukraine. Je vous rappelle que les révélations du Dossier Steele en 2017 ont toutes été confirmées depuis, à l’exception d’une seule : que Trump est compromis vis-à-vis de le Russie et lui-même victime d’un chantage (peut-être simplement implicite).

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* Auditions Commission impeachment – Commentaires en direct, le 13 novembre 2019 :

Devin Nunes reprend la parole. Il y avait des Ukrainiens qui étaient en faveur de Hillary Clinton. Il mentionne le « dossier Steele ». Ce sont les partisans de Trump qui sont les victimes de machinations. Trump ne fait que se défendre.

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