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« Les caisses de l’État sont vides, ma bonne dame ! ». Le porte-monnaie est toujours léger…
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*Godot est mort !*
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Quelques mois par an, dans nos régions il fait froid .. Une nouvelle passée un peu vite sous l’éteignoir…. « Politico »…
https://www.youtube.com/watch?v=ohaJW-T59nU
Ce pacte ne s’active QUE s’il y officiellement guerre, au sens international du terme. Ce n’est pas le cas ici.…
@ThomBillabong Aucune désescalade en vue, à mon avis; ma deuxième réponse vient de disparaître aussi… Le Maître du K. vient…
Pas mal, comme approche. J’y aurais ajouter de prendre en compte : 1) les dynamiques d’horaires de travail / Horaires…
@ Grand-mère Michelle Exact. Merci du rappel à l’ordre. J’ai omis de mentionner les pactes de mutuelle assistance, traités de…
https://www.youtube.com/shorts/KbrAMQmPgBo https://www.youtube.com/watch?v=uGUXlN2Quyc&ab_channel=Éthiqueettac
Je vous reviens : non je ne dis pas dans la vidéo que « Trump était un isolationniste, qu’avec lui les…
Si je suis bien informé, ce sont les « kapos » qui font marcher les iraniens au pas..!!..{{..en tenant compte de (quand…
Après 30 min inutilement passé à chercher sur google, j’ai demandé à Claude: « Il y a 10 ans, à Besançon,…
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20 réponses à “Financer la transition écologique, par Vincent Burnand-Galpin”
« L’Electric Power Research Institute a estimé à 476 milliards dollars (soit 425 milliards d’euros) la construction de ce réseau électrique intelligent permettant de gérer une production électrique 100% renouvelable (Electric Power Research Institute 2011). »
Si cette somme tient compte du stockage nécessaire de l’énergie qui provient de sources intermittentes (stockage pour lequel on dispose de moyens bien établis mais très couteux, tels que barrages + pompage) c’est une excellente nouvelle.
1. Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Une étude nous dit qu’il est possible de construire un nouveau réseau électrique intelligent capable de « gérer une production électrique 100% renouvelable (Electric Power Research Institute 2011) » pour tel ou tel budget. Ne devrait-on pas d’abord « générer » cette énergie renouvelable pour ensuite la gérer dans le cadre d »un nouveau réseau? Sinon, quid des budgets pour cette nouvelle production, mais également pour la déconstruction des anciennes infrastructures et autres unités de production carbonées et atomiques (pour autant que ces dernières soient démontables…)?
2. Ce qui s’est passé en 2008 dépasse largement les inégalités comptables entre le privé et le public. En effet, à cette époque, un coup de baguette magique a permis de convertir les dettes privées en dettes publiques. Ces dernières n’ont jamais été remboursées et risquent bien de ne jamais l’être, seul leur refinancement pourrait l’être. Dans ce contexte, on se demande donc quelles pourraient être les implications en cas de nouvel endettement des Etats pour la transition écologique?
« Ces dernières n’ont jamais été remboursées »
Si, elles ont été remboursées par les états, c’est-à-dire le contribuable.
Mais je suis d’accord, si les états pouvaient encore faire marcher la planche à billets, ce ne serait pas un problème de trouver les financements. Ce serait au prix d’une dévaluation, voila tout, alors que là, ça va être , comme toujours (depuis les années 70), au prix de l’endettement du contribuable.
Ma représentation de la chose est sans doute incomplète, j’avoue en effet que je ne suis pas du tout spécialiste. Globalement, la dette des états augmente systématiquement depuis 50 ans, et actuellement, je ne me trompe pas en disant que son refinancement est payé par le contribuable. Que dire du principal? Les dettes de l’Etat, prises individuellement, doivent être remboursées par le contribuable…mais à quel horizon et par qui si lui même n’y parvient pas (p. ex. trop d’impôt tue l’impôt ). C’est la cas actuellement, et donc j’imagine que d’autres contributeurs autres que le contribuable seront d’office contraints d’ouvrir leur escarcelle (euthanasie du rentier p.ex.). Merci pour vos précisions.
C’est le texte avant correction de l’éditeur, j’espère.
L’éditeur appréciera sûrement à sa juste valeur les contributions extérieures.
Les fonds votés pour les budgets militaires seraient sans doute mieux employés pour au service de la transition énergétiques… (une voeux pieux).
https://hervey-noel.com/declinaison-credits-militaires/
Pour ce qui est du mariage de l’écologie et de la finance, l’expérience tentée en Californie et en Australie dans le secteur de l’eau n’est pas convainquant, bien au contraire le mouvement pour la défense des ressources s’est fait manger et sort de ce deal, discrédité pour un bout de temps au sein des populations. https://www.arte.tv/fr/videos/082810-000-A/main-basse-sur-l-eau/
voeu pieux
Si nous posons comme règle absolue à ne surtout jamais plus enfreindre de ne plus consommer chaque année 1,7 planète mais une seule .
Si nous nous astreignons à ne plus consommer en huit mois les ressources d’une année.
Si nous décidons de ne plus verser d’intérêts car cela oblige à produire plus et donc à gaspiller. ( Voir Paul Jorion )
Si nous décidons de taxer les robots et logiciels ( taxe Sismondi / Jorion );
Si nous encadrons TOUTES les rémunérations ( 1 X 4 ) envisageons des salaires à vie. ( Voir Bernard Friot )
Si…
Que se passera-t-il ? Quelle nouvelles règles s’imposeront ?
Comment pourrions-nous décider de ne plus jouer le jeu ?
Avons-nous vraiment besoin des Bourses ? Faut-il nationaliser tous les secteurs bancaires ?
Il faudrait bien se décider à tout reprendre de zéro, non ?
Les Bourses sont des chambres de compensation pour les titres. Cela évite que les gens ne cherchent à les échanger sur… eBay ou Le bon coin ! Gardons-les surtout : cela n’aurait aucun sens de prétendre que la seule chose qui n’aurait pas le droit d’être revendue ce serait une action et les reconnaissances de dette en général !
J’ai déjà expliqué que les Bourses sont des marchés secondaires (le marché primaire est celui entre le producteur et le premier acheteur) et qu’il est essentiel que la communauté dans son ensemble conserve un droit de regard sur leur fonctionnement. Les fermer, c’est encourager à ce que leur activité migre vers un marché noir.
La finance est déjà assez vérolée : gardons les Bourses !
Mais les « bourses » avec des tours de contrôles, réglées, surveillées (supprimer la spéculation, bien sûr), mais aussi avec des systèmes un peu plus sérieux ayant la possibilité de punir vraiment les infractions…
…à des règles que vous proposez, mais qui sont pas encore en place, loin s’en faut.
GM
« J’ai déjà expliqué […] qu’il est essentiel que la communauté dans son ensemble conserve un droit de regard sur leur fonctionnement. Les fermer, c’est encourager à ce que leur activité migre vers un marché noir. »
D’accord, mais on peut se demander qui doit être au courrant de quoi. Les réseaux informatiques premettraient que tout le monde sache tout sur tout le monde (ce que je possède et ce que vous possédez, ce que je gagne et ce que vous gagnez, ce que je dépense et ce que vous dépensez.)
Dans le système actuel nous sommes sensés tout ignorer l’un de l’autre sur ces sujets et la communauté dans son ensemble en savoir le moins possible. Au moins 50% des américains préfèrent ne pas savoir de combien Trump a triché sur ses impots et les citoyens des autres pays ont l’air de ne pas trouver ça surprenant.
À mon avis le pouvoir que chacun détient ou pas grâce à l’argent devrait être public.
Au point où on est je me demande si il reste souhaitable que la part des ressources consommées par chacun ne regarde que lui-même…
« Au moins 50% des Américains préfèrent ne pas savoir de combien Trump a triché sur ses impots et les citoyens des autres pays ont l’air de ne pas trouver ça surprenant. »
Ce n’est pas du tout le chiffre que j’ai vu : 36% seulement, d’où le tenez-vous ?
@P.J. – Vous avez raison, je me suis mélangé les pinceaux entre les 49% qui ne sont pas opposés à la publication, les 36% qui ne veulent pas de cette publication et les 13% qui disent ne pas avoir d’opinion ou ne veulent pas révéler leur opinion.
C’etait juste un exemple, la question étant de savoir ce qu’il conviendrait de rendre public grâce aux réseaux informatiques, réseaux qui semble permettre de « tout savoir » et de tout divulger.
Je suis nul en finance, je voudrais qu’on m’explique. Il me semble que les Etats empruntent aux milieux financiers par le biais des bons du trésor et des obligations d’Etat ? Donc l’amortissement est prévu et pratiqué pour l’investissement (mais aussi pour le fonctionnement du fait du trou annuel) et gagé sur nos impôts, taxes et autres rentrées pour l’Etat. Maintenant cette pratique devient fictive en cas de guerre : la destruction de richesses (de capital investi) est massive, dit Piketty ; la consommation se reduit, le travail est perturbé, donc aussi les salaires et les recettes d’Etat. Je suppose qu’il y a faillite parallèle des états belligérants, ce qui compense les périls financiers ?
Et l’épargne des ménages, dans les carnets A ou autres, est déjà à disposition des banques, mais sans risque pour le client protégé. Les banques voudraient que nous prenions des risques… et c’est toujours le petit boursicoteur qui est perdant, par rapport aux initiés, ingénieux fiscaux, etc.
Quand l’Etat s’endette plus gravement (comme en 2008), il consacre une part plus grande des recettes au remboursement, au détriment d’autres politiques au budget, les politiques sociales en priorité. D’où l’austérité. On voit Macron vendre les entreprises publiques (barrages, aéroports) mais aussi raboter les retraites, pour dégager du cash pour la dette (sans le prendre aux riches qui sont si bons pour nous…). Il a largement rabotté les budgets des communes et autres institutions territoriales, ce qui fait aussi reculer les projets locaux utiles à la population, surtout dans le rural.
Bref, j’ai pas compris l’utilité du développement de l’article. Sinon que nos états se refusent à entrer individuellement dans une économie de guerre, ils le feront ensemble (et encore) quand la nécessité sera inéluctable. « Quand l’ennemi viendra » ils seront des héros (J. Brel).
Paul et Vincent, imaginons que les peuples à la faveur d’un enchaînement de crises qui a conduit à l’effondrement tant redouté, se tournent vers vous pour vous demander de réfléchir à la reconstruction des structures monétaires et financières, nationales ou internationales. Comme après la seconde guerre mondiale avec la grande différence que le cadre ne serait pas du tout le même.
Comment hiérarchiseriez-vous les mesures que vous proposeriez ? Que conserveriez-vous en l’améliorant, que rejetteriez-vous absolument ?
Une seule monnaie à l’échelle du globe, le bancor selon le mécanisme de chambre de compensation internationale imaginé par Keynes, inspiré du système des bons MEFO de Schacht.
Vous trouverez ça dans (il y a plein de solutions prêtes à l’emploi dans mes livres) Le capitalisme à l’agonie (2011), pp. 164-186 et Penser tout haut l’économie avec Keynes (2015), pp. 259-279. Si les livres, c’est trop cher, essayez ceci, c’est un bon début.
Les chiffres avancés concernant les USA pour la période de guerre incitent à une certaine réflexion, ainsi, le produit de l’imposition des sociétés ajouté au produit de l’imposition des personnes, représentait 72 % des recettes fiscales en 1944, ce qui était insuffisant pour couvrir les dépenses de guerre: il fallu recourir à l’emprunt essentiellement au travers des bons du trésor souscrits par le public à hauteur de 82 %, ce chiffre laisse supposer une faculté d’épargne importante dans les années précédent le conflit, et il serait d’ailleurs intéressant à ce sujet de connaître qui pouvait réellement épargner, cela ne se réalisait-il pas au détriment du bien commun à assumer par le produit de l’impôt ?
Ces ressources obtenues via la hausse des impôts et le recours à l’emprunt ont permis au gouvernement des USA de lancer des programmes de développement des industries dédiées aux fabrications utiles à l’effort de guerre et également de financer de nouveaux programmes de recherches, dans le domaine du nucléaire par exemple.
Le résultat final a été l’apparition d’un complexe militaro-industriel d’une importance jamais vue auparavant.
L’on a pu également constater un retour au plein emploi après les années noires de la dépression, tout cela était du à la hausse exceptionnelle de l’investissement durant la période de guerre (+35 % ) la croissance du PNB passa de 90Md$ en 1939 à 212Md$ en 1945, cela aboutit à donner aux USA une position dominante dans le monde, concernant la production de biens, et surtout une position de créancier vis à vis du reste du monde, cela acquis au travers de la puissance du dollar assis sur une réserve d’or représentant 75 % du stock d’or mondial.
La reconversion vers les productions civiles qui seront largement exportées, couplées au plein emploi, donneront aux citoyens américains le sentiment qu’ils sont ‘les rois du monde’, car effectivement de 1946 jusque 1971 les rémunérations corrélées à la hausse de la productivité ont vu un doublement, les choses se sont gâtées ensuite car les gains de productivité ont été captés essentiellement par le système financier.
La Grande-Bretagne a eu un autre vécu et a souffert énormément ce qui a porté les autorités de l’époque à engager une politique très orientée socialement de façon à panser les plaies dues à la guerre, et surtout faire en sorte de motiver les citoyens pour la remise en état du pays.
L’esprit du billet, montre bien qu’à l’image de ce qui a été réalisé lors de la dernière guerre mondiale, que la mobilisation effective des ressources financières de la planète permettrait de gagner ‘la guerre climatique’.
Comment convaincre les milieux d’affaires d’investir dans ce sens (l’intérêt de..), c’est à dire dans une démarche un peu calquée sur celle qu’a été celle des USA ?
Comment arriver à fédérer l’intention des divers États de la planète d’aller dans ce sens, s’inspirant de ce qu’a été la démarche de la Grande-Bretagne : des efforts oui, mais un mieux-être social en compensation ?
On ne peut que se réjouir de voir les fonds de pension porter intérêt aux industries écologiques, mais cela ne changera rien à leurs pression intenable sur les entreprises, les salariés et les sous-traitants, l’actionnaire restant le roi sans partage – Comment affaiblir les fond s de pension ?