1986 : Fomenter la révolution en anthropologie !

J’ai fait allusion dans un commentaire récent à un petit rapport que j’ai transmis à des confrères spécialistes de l’Intelligence…

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6 réponses à “1986 : Fomenter la révolution en anthropologie !

  1. Avatar de Lucas
    Lucas

    Puisqu’il est de bonne alouette de donner ses sentiments moi j’aime quand monsieur Jorion y fomente.

  2. Avatar de timiota
    timiota

    Mais la même invention ne bégaie t elle pas une fois du côté de la structure et une autre du côté (farceur) du sentiment ?

  3. Avatar de Maddalena Gilles
    Maddalena Gilles

    J’ai toujours pensé que personne n’invente rien… « Ça » vient bien de quelque part !
    De ce qu’on a vu, su, appris, ou même simplement supposé…

    Mais, en même temps, il faut que « je » (ou qui que ce soit) soit là pour faire apparaître « La » chose, la liaison entre deux propositions (pensées, et cætera…).

    Leach ? Needham ? Jorion ?
    « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! »
    Bonne soirée à tous !

  4. Avatar de PASQUET Régis
    PASQUET Régis

    Comme nous  » accrochons  » chacune de nos connaissances nouvelles à une connaissance déjà installée dans notre mémoire, nous favorisons, sur l’humus des idées décomposées des autres, l’éclosion de pensées neuves dont notre incommensurable orgueil nous pousse à rêver qu’elles ne furent pas déjà imaginées par un semblable. C’est la vie qui palpite partout en nous et dans tous les êtres. La vie et la mort aussi.

  5. Avatar de Hervey

    Le mouvement n’a pas de copyright.

  6. Avatar de JeNeSauraisVoir
    JeNeSauraisVoir

    A moi qui ne suis pas anthropologue et qui n’a de surcroît jamais été étudiant en sciences sociales, il est arrivé de penser que « Comment la vérité… » était la « Critique de la raison pure » de Paul Jorion et « Le prix » sa « Critique de la raison pratique ». Ne me demandez pas de développer la comparaison, je n’ai pas été plus loin que d’y penser et si vous voulez tout savoir je dois encore relire ou terminer de lire certains de ces ouvrages…

    J’ai malgré tout, au sujet de l’individuel et du collectif, nonobstant mon absence de parcours en sciences sociales, une autre conception dont j’ignore si je l’ai lue ailleurs ou si elle résulte d’une certaine sédimentation de mes intuitions. Je n’ai produit aucune thèse sur ces considérations même si j’ai plus d’une fois été tenté d’explorer la possibilité d’approfondir le sujet d’une manière ou d’une autre.

    Je me souviens que tout est parti d’une discussion avec un ami au sujet de na notion de « contrat social » qui peut laisser penser que les humains vivaient dans un état de liberté (individuelle) avant de parvenir, dans un deuxième temps, à une de cohabitation résultant de concessions et contre-concessions. Or il me semble que dès l’enfance, les petits d’homme sont conscients de la protection qu’ils reçoivent de leurs géniteurs et d’éventuels autres individus de la horde. La conscience d’avoir été protégé sans contrepartie expliquerait un sentiment inextinguible de reconnaissance, point d’ancrage de la socialisation.

    Aussi, les humains comme d’autres animaux d’ailleurs n’ont pas été socialisé à l’encontre d’un état précédent de liberté individuelle contrariée. De tout temps ils se sont comportés et se comportent toujours selon un « continuum individu-collectivité ». Je veux dire qu’il n’y a pas d’un côté le sentiment (individuel) et de l’autre la passion (collective) et que contrairement aux considérations habituelles (je ne dis pas que ce sont là les considérations de Paul Jorion) nous ne sommes pas tiraillés entre l’égoïsme (individuel) et l’altruisme (collectif). Ces deux états potentiels (sentiment et passion donc) se trouvent intriqués en nous tout le temps.

    Pour rendre compte de la différence entre tiraillement et intrication, il est possible de se référer aux lois de la physique avant la théorie de la relativité non newtonienne. Tant que nous avions maintenu une ligne de partage entre l’espace et le temps nos lois parvenaient à décrire la nature mais plutôt sommairement. De la même façon la conception consistant à opposer l’intérêt de l’individu à celui de la collectivité a engendré une ‘science‘ économique qui ne parvient pas à saisir la réalité de nos sociétés humaines.

    Avec le « continuum individu-collectivité » ou pour emprunter la thèse de Paul Jorion, avec le sentiment comme prolongement et ressort des passions (et inversement) une ‘vraie’ science économique semble possible (moyennant infiniment plus de travail, cela va de soi). A l’individualisme méthodologique embourbé dans son concept d’homo œconomicus au point de demander au réel de se plier aux simplifications des économistes, nous pouvons substituer une « théorie de la relativité économique » (je crois que ça s’appelle économie politique) faisant place aux personnes réelles qui se comportent selon un continuum individu-collectivité.

    Bon d’accord j’ai réagi au stimulus de ‘révolution’. N’allez donc pas croire que je veuille m’immiscer dans une discussion entre Leach, Needham et Jorion. M’enfin, j’ai moi aussi des intuitions qui ne demandent qu’à s’aérer, surtout en période de vacances !

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