Covid-19 : avons-nous la berlue ou sommes-nous malades ?, le 15 septembre 2020 – Retranscription

Retranscription de Covid-19 : avons-nous la berlue ou sommes-nous malades ?, le 15 septembre 2020

Bonjour, nous sommes le mardi 15 septembre 2020 et aujourd’hui, je vais appeler mon exposé : « Covid-19 : sommes-nous malades ou rêvons-nous ? ».

Il se fait que, demain, dans le cadre de l’Université catholique de Lille, je ferai un exposé sur un thème apparenté, sur L’après-Covid, un cycle de 6 leçons et la première s’appellera simplement : « La pandémie ». C’est-à-dire, je mettrai les choses en place pour expliquer ce que c’est le Covid au cas où il y aurait des gens qui seraient passés à côté ou qui en auraient une représentation complètement fantasmagorique, ce qui malheureusement court les rues aussi.

Aujourd’hui, je vais essayer de répondre à cette question qui enflamme les commentaires sur le Blog de PJ : « Sommes-nous malades ou avons-nous la berlue ? »

Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que, quand même, des gens… j’ai dit le mot « select » hier à quelqu’un qui me posait la question, qui me disait : « C’est quand même intéressant, curieux ou réconfortant, qu’il y ait des discussions plus importantes sur votre blog qu’à d’autres endroits ». Je disais : « Oui, mais enfin bon, il y a quand même une sélection parce qu’on dit des choses assez pointues  ».

Mais, sur cette question du Covid, je vois des choses quand même assez extraordinaires. C’est quoi les choses extraordinaires ? D’abord, des gens qui viennent avec des remarques sur les statistiques et les probabilités qui correspondent à des interrogations qu’on peut avoir, des paradoxes qu’on peut voir apparaître, lorsqu’on n’a qu’une connaissance, je dirais, vraiment très élémentaire de ce que c’est que les statistiques ou que les probabilités. Bon, moi, je ne suis pas virologue. Je ne vais pas vous expliquer comment ça marche les virus, je n’en sais pas grand-chose. Si, j’en sais peut-être un tout petit peu plus que la moyenne parce que je suis curieux de nature mais voilà, sur ces questions de mathématiques appliquées, ça a été mon gagne-pain et j’ai travaillé dans des environnements quand même assez pointus de ce point de vue-là : au cœur du réacteur dans des banques. Ce sont des endroits, si vous faites des erreurs de centimes, ça ne pardonne pas et surtout, on ne vous pardonne pas à vous donc vous disparaissez assez rapidement. Par ailleurs, j’ai une bonne formation en mathématiques appliquées. Je mentionne souvent le nom du Professeur Georges-Théodule Guilbaud qui était mon professeur de mathématiques sociales à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, un grand spécialiste, la personne qui conseillait Lacan et Lévi-Strauss quand ils s’aventuraient un petit peu dans les mathématiques, et les cours que j’ai eus, les cours en faculté, d’un bon niveau, je l’ai déjà mentionné quand je parle de statistiques et de probabilités, j’ai passé des examens où il fallait, au tableau noir avec une craie à l’époque, il fallait démontrer l’un ou l’autre théorème . Donc, une compréhension, je dirais, quand même en profondeur des mécanismes de comment ça marche les statistiques.

Alors, le fait est que, quand on nous parle de données, quand on nous dit « décès », c’est moins problématique que quand on nous dit « cas » : il y a maintenant des discussions à l’infini : qu’est-ce qu’on appelle un « cas » ? Et effectivement, ça pose le problème du test, du dépistage qui a eu lieu, du diagnostic qui a été fait que la personne est un « cas » ou non et c’est pas évident. Il faut savoir de quoi on parle, savoir les échantillons dont on parle. Quand on voit un professeur ici ou là dans le Midi de la France nous dire qu’il calcule des pourcentages sur un échantillon de 12 cas, il faut dire : « Non monsieur, on ne peut pas calculer un pourcentage sur un échantillon de 12 cas. Ce  n’est pas assez. Il faut au moins 50 pour qu’on puisse avoir le courage ou, je dirais, la témérité, de parler de pourcentage ». Il vaut mieux en avoir 100 quand on parle de pourcentage : là, on commence à avoir un échantillon valable. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose qu’on appelle « La loi des grands nombres », c’est-à-dire une tendance générale à ce que des chiffres soient plus fiables quand ils sont plus nombreux. Quand on vous dit : « Il y a eu 3 personnes sur 12 », eh bien, c’est 1 personne sur 4. À ce niveau-là, les variations individuelles, les cas singuliers, etc., jouent énormément. Qu’est-ce que ça veut dire 3 cas sur 12 ou 4 cas sur 14 ? Ça ne veut encore rien dire du tout en fait étant donné les variations individuelles et donc, il faut avoir à faire à des nombres plus grands si on veut les extrapoler, si on veut en tirer des conclusions générales parce que les probabilités sont une idéalisation des fréquences et pour avoir une fréquence, il faut déjà avoir un nombre fiable. Il faut déjà avoir un nombre de cas important.

Et il y a des choses qui sont de l’ordre plutôt du paradoxe mathématique dans l’intuition qu’on peut avoir, par exemple sur des corrélations. On vous dit, voilà un chiffre, un coefficient de corrélation et vous dites : « Donc, ceci ou cela ». Non, attention. Il faut que les chiffres soient très très très élevés avant qu’on puisse en tirer quelque chose. Il faut déjà que la corrélation soit à plus de 90 % pour qu’on puisse être presque sûr de quelque chose. Moi, j’ai travaillé dans un environnement où on vous disait, dans la banque, on vous disait : « Une limite inférieure de 36 % de prévisibilité ». Il faut être arrivé à avoir prévu ce qui allait se passer dans au moins 36 % des cas. Ça, ça montrait vraiment une incompréhension totale. On ne peut rien tirer de quelque chose qui est vrai dans 36 % des cas, c’est moins que la moitié : c’est moins qu’à pile ou face. Et pourtant, je vous dis, je travaillais dans des environnements où on disait ça.

Il y a d’autres choses. Il y a des combinaisons qui paraissent peu intuitives. Par exemple, les faux-positifs et les faux-négatifs. Voilà, un faux-positif, on vous dit que vous avez le Covid et, en réalité, vous ne l’avez pas. Bon, c’est lié aux faiblesses, aux fragilités de l’examen. Ou un faux-négatif, on vous dit : « Non, rentrez à la maison, vous n’avez rien » et en fait, vous l’avez. Les deux viennent en même temps. Alors, ça produit, voilà… Quand on regarde les chiffres qu’on a, le degré de fiabilité de l’ensemble, il est beaucoup plus faible que le fait qu’il n’y ait que simplement un faux-négatif sur 100 ou un faux-positif sur 100. L’ensemble, comme ça vient ensemble, c’est… Là, je vais donner une image, je vais donner une image et vous allez voir parce que c’est visuellement parlant, si on peut dire. C’est le cas de Fukushima où on a vu que les ingénieurs avaient calculé la résistance de la centrale nucléaire à la possibilité d’un tremblement de terre et avaient fait des calculs sur la possibilité, la capacité de résistance à un tsunami. Et on n’a pas fait les calculs sur le fait que les deux pouvaient venir en même temps alors que la cause principale d’un tsunami, c’est … un tremblement de terre. Ah zut !, etc. Pourquoi ? Parce que ça devient très compliqué, c’est pour ça qu’on ne le fait pas. Alors, bon, on le fait séparément en oubliant que, dans la réalité, les deux peuvent venir, le plus souvent, en même temps. C’est parfois parce que c’est trop compliqué qu’on ne fait pas le calcul comme il faudrait. Alors, ce n’est pas une question de paradoxe de Simpson ou de machin comme ça, c’est pour des raisons de ce type-là.

Ayant mis en place ce préambule, « Sommes-nous malades ou bien avons-nous la berlue ? » Les gens qui nous disent qu’on rêve, on va commencer par ça. Ils disent : « Regardez, regardez, on nous dit qu’on est tous malades. Regardez le nombre de cas qui est déclaré et il y a personne qui meurt ! Ça veut dire que cette histoire de cas, c’est bidon. Ça veut dire qu’on ne meurt plus, etc. ». Non, chers amis, c’est plus compliqué que cela et ce n’est pas une question de paradoxe de ceci ou de cela : il y a un certain nombre de facteurs.

Bon, on va les prendre dans l’ordre. Le premier, c’est qu’on commence à comprendre non pas comment on guérit de la Covid-19, quel est le bon traitement, etc., mais on sait mieux dans les hôpitaux, quand on voit arriver quelqu’un, et que c’est une personne qui a la Covid-19… (on me dit que c’est un féminin donc je vais le faire comme ça). Et on sait mieux ce qu’il faut faire, voilà, dans quel ordre, ce qu’on peut faire, qu’on peut faire quand même baisser un petit peu l’inflammation, ceci, cela. On sait. On est moins désarmés devant ça. On commence à connaître, voilà, le zigoto et on commence à savoir ce qu’il faut faire et dans quel ordre, etc. Bon, ce qui fait qu’un « cas déclaré », déjà, automatiquement, débouche moins sur un nombre de mort. C’est-à-dire que, déjà, il faudra un plus grand nombre de cas déclarés pour avoir le même nombre de morts qu’avant, simplement parce qu’on sait mieux ce qu’il faut faire.

Deuxième chose, et ça, les informations commencent à sortir, elles sortaient au moment-même mais, je dirais, sous la forme du cri de désespoir : on n’est pas débordé en ce moment donc il n’y a pas de gens… on n’a pas l’effet, comment on appelait ça ?, l’effet Lombardie ou l’effet Bergame. L’effet Lombardie, c’est des gens qui meurent sur le brancard carrément dans le couloir parce qu’on n’a pas encore eu le temps de les traiter. Ça, pour le moment, heureusement, on n’est pas dans l’encombrement. Il y a encore de la place. On sait encore traiter le nombre de cas et donc, il n’y a pas de morts de l’effet Lombardie donc, là aussi, il faut un plus grand nombre – quand je dis il faut, ce n’est pas parce que je souhaite que ce soit le cas – mais il faudra voir, constater, un nombre de cas plus élevé pour que le nombre de morts s’élève.

Donc, on a déjà deux choses : le fait qu’on sache mieux que faire avec quelqu’un qui a été déclaré, qui est l’hôpital. Deuxièmement, le fait que, pour le moment, ce n’est pas encombré. Deux choses qui font qu’il faille constater un nombre de cas plus élevé pour constater un même nombre de morts qu’en mars ou avril.

Et, troisième effet, qui est peut-être le plus massif, c’est que les gens qui sont maintenant des cas déclarés, ce sont des gens qui sont l’effet du déconfinement, ce qui touche une population plus jeune que les gens qui étaient considérés comme des cas déclarés autrefois en mars et avril. Pourquoi ? Parce qu’on constatait essentiellement autrefois que quelqu’un était un cas quand il était déjà en salle d’urgence. Maintenant, on dépiste de manière plus systématique. On tombe aussi sur des gens plus jeunes, c’est-à-dire des gens qui auront une meilleure résistance et qui auront moins de chances de mourir s’ils l’attrapent et on dépiste aussi davantage de cas asymptomatiques, des « porteurs sains » comme on dit aussi quelquefois, ce qui n’est pas tout à fait exact, des cas asymptomatiques, c’est-à-dire qu’on tombe sur des gens qui, eux, ne cherchaient pas à savoir s’ils avaient quelque chose ou non : ils pensaient qu’ils n’avaient rien. C’est-à-dire que, là aussi, et de manière massive, on a un facteur qui va faire qu’il faudra un plus grand nombre de cas constatés pour avoir un nombre de morts équivalent à ce qu’on avait en mars et avril, parce qu’on a des gens qui seront moins susceptibles d’en mourir et parce qu’aussi, on trouve maintenant des cas, des gens qui, eux, ne se rendent compte de rien.

Bon, alors, je crois que j’ai un peu fait le tour. Il faut maintenant, en septembre, si on veut constater – et ce n’est pas parce qu’on l’espère – mais pour voir un nombre de morts équivalent à certaines époques au mois de mars ou avril, il faut un beaucoup plus grand nombre de cas déclarés parce qu’on a avancé, on a avancé de différentes manières dans le dépistage, dans le traitement, dans la gestion de l’épidémie.

Est-ce que ça veut dire qu’il ne va rien se passer, qu’on rêve, que maintenant on trouve des cas et que ces gens n’auront absolument rien, qu’il ne se passera rien ? Bien sûr que non ! bien sûr que non ! Si on dit ça, c’est parce qu’on ne comprend pas ou on refuse de comprendre ce que je viens de dire. On est dans une période où le nombre de cas augmente et il augmente de manière exponentielle.

Exponentielle, ça veut dire la chose suivante, ça veut dire qu’on vous dit par exemple que le nombre de cas double sur 3 jours. Bon, alors, quand on est à 2 %, bon, 3 jours plus tard, ça fera 4 %, etc. et puis après ça fera 8, 3 jours plus tard, donc 6 jours plus tard, on sera passé de 2 à 8. Oui, mais 8 multiplié par 2, ça fait 16, puis 16 multiplié par 2, ça fait 32 et 3 jours plus tard, on passe de 32 % à 64 % et après, on passe à 128, c’est-à-dire tout le monde. C’est ça !

C’est pour ça que c’est très très dangereux de dire : « Il ne se passe rien ! On rêve ! Cette fois-ci, on a la berlue ! » parce qu’on est dans un processus exponentiel, parce que les choses doublent sur une certaine période. Ça peut doubler en un jour. Ça peut doubler sur une semaine. Ça peut doubler sur un mois. Si ça double sur un mois, on a plus de temps devant soi mais – et je rappelais ce paradoxe dans une conférence déjà diffusée et que je ferai par ailleurs – quand on demande aux gens : « Voilà, il y a des nénuphars sur l’étang et leur surface double de jour en jour, à quel moment avant la fin du processus total, nous trouverons-nous avec la surface à moitié couverte ? » Alors, les gens réfléchissent beaucoup et on part de 2 %, puis on multiple par 2… mais le problème, il faut le prendre simplement à l’envers. Si on vous dit que le processus double chaque jour, il suffit de faire le calcul à l’envers. Pour que ce ne soit couvert qu’à moitié par rapport au jour où ça sera couvert entièrement, c’est juste la veille bien entendu puisque ça va doubler du jour où c’est 50 % pour arriver à 100 %. Ça, ça apparaît comme paradoxal, comme bizarre. Ça ne correspond pas tout à fait, voilà, à ce que nous dirions intuitivement et ça, je dirais, c’est par rapport à un facteur que je mentionne souvent. Nous comprenons les phénomènes linéaires, les non-linéaires pas du tout. L’intelligence artificielle comprend les trucs non-linéaires mais nous pas. Les facteurs d’échelle, nous avons un mal fou à comprendre les facteurs d’échelle. Les gens vous comparent des trucs qui touchent 10 % de la population et ceux qui touche tout le monde en vous disant : « Mais en fait, c’est exactement la même chose » ou bien, le cas le plus courant, la personne qui essaye de réfuter tout votre argument avec le cousin de la nièce, etc., un cas isolé. Déjà, Aristote nous avait dit : « Avec un cas isolé, on ne peut absolument rien faire ! ». Si, il nous avait dit : « On peut faire une seule chose, on peut l’utiliser de manière rhétorique », c’est-à-dire dans la conversation de tous les jours, pourquoi pas ? si ça convainc quelqu’un, pourquoi pas puisque le but est atteint ?

Alors voilà. J’espère, j’espère avoir expliqué quelque chose de manière relativement claire. Parce qu’il y a un reproche qu’on me fait. On me dit : « Oui, M. Jorion, vous dites souvent ‘C’est quand même simple à comprendre !’ et puis, en fait, vous avez raconté un truc auquel j’ai absolument rien compris. Ça n’avait ni queue, ni tête pour moi ». Alors, là, mes circonstances atténuantes, c’est que si quelque chose m’apparaît relativement clair, j’ai souvent du mal à comprendre ce qui s’est mal passé. Je pense au truc de l’instit’ qui dit au gars ou à la petite fille, qui lui dit : « Mais expliquez-moi ce que vous n’avez pas compris ! » et bien entendu : « Euh, c’est parce que j’ai pas compris justement qu’il y a un problème ».

Le mécanisme ! Une fois qu’on voit le mécanisme, je crois qu’il y a des tas de choses qui en découlent. C’est ça le raccourci par rapport à l’explication. Si vous ne comprenez pas le mécanisme, vous allez devoir apprendre toute une série de propositions par cœur, que « ceci produit ça… », etc. parce que vous n’avez pas vu le mécanisme. Mais, ça, c’est une chose dont Geneviève Delbos et moi, dans le livre qu’on a écrit publié en 1984 – ça ne date pas d’aujourd’hui – « La transmission des savoirs », c’est une chose que vous voyez déjà dans les écoles d’apprentissage professionnel, pas tellement au niveau des élèves mais au niveau des professeurs. Les professeurs ne comprenaient pas le mécanisme et, du coup, ils donnaient aux élèves une série de propositions qu’il fallait apprendre par cœur mais qui ne vous renvoyaient pas du tout à la manière dont le machin fonctionne.

Voilà, je me disais que j’allais encore vous dire un petit truc ou l’autre sur Trump mais je ferai ça séparément. Soyons clairs ! Concentrons-nous sur le sujet qui était celui d’aujourd’hui : « Sommes-nous malades ou bien rêvons-nous ? » La réponse est : nous sommes sans doute, en ce moment-même, moins malades qu’il ne pourrait paraître dans certains chiffres MAIS nous ne rêvons pas : c’est une question de jours avant que ce qui apparaît dans les chiffres n’apparaisse dans la réalité parce que nous sommes dans un processus exponentiel. Il faudra plus de jours pour obtenir le même nombre de morts avec le chiffre de nombres de cas qu’on a et qui apparaissent plus nombreux que ce n’était le cas en mars et avril pour les raisons diverses que je viens de vous dire, mais le processus est quand même enclenché. Nous sommes moins malades, peut-être, que nous ne l’imaginons mais nous ne rêvons pas. Nous n’avons pas la berlue et il faut faire très très attention parce que, dans un processus exponentiel, quand on commence à se rendre compte de ce qui est en train de se passer, à ce moment-là, on a un très petit nombre de jours pour réagir comme il faut. On l’a déjà vu en mars-avril, où le nombre de cas létaux, ceux qui débouchaient sur des décès, étaient dans un processus exponentiel extrêmement rapide et, donc, une différence de 3 jours, réagir 3 jours avant, ça pouvait effectivement diminuer le nombre de décès par 2, par un facteur de 2.

Voilà, allez, à bientôt !

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