On n’enseignera pas la comptabilité à cette intelligence, na ! En plus, les robots n’ont pas froid ? pas faim…
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Ouhlala, vous allez avoir des ennuis avec la société Moulinsart à pirater la fusée de Hergé 🙂
https://www.courrierinternational.com/article/culture-tintin-au-pays-des-proces
Mmm, au vu de votre message, il semble qu’il devient au contraire de moins en moins certain de voir un jour notre homme « au fond d’un trou, comme tout le monde ».
Aussi, si nous revenons au dessin, ne serait-il pas intéressant de comprendre pourquoi notre milliardaire a cette obsession de tout vouloir mettre en boîte, sauf lui ?!
Enfin, je suis curieux de savoir, dans une dimension psychanalytique, ce que cela pourrait bien vouloir dire de nouveau sur cette espèce d’Homo Amazonus…
Pas sûr que tout ça soit vraiment un choix délibéré de sa part à monsieur Jeff. Je ne connais pas assez son histoire pour ça.. Mais qu’il ait d’abord tenté d’être libraire, cela me semble assez certain… Le personnage ne m’intéresse pas assez pour que j’ai envie de creuser, mais c’est vrai que les libraires passent beaucoup de temps dans les cartons. Hypothèse: il a perdu la librairie et les bouquins, ne lui sont restés que les cartons??
@Chantal
Je comprends très bien que vous ne ressentiez qu’un intérêt limité pour Jeff Bezos.
Mais si le personnage ne vous intéresse pas assez pour avoir envie de creuser davantage le sujet, moi j’ai eu envie de creuser un peu plus, parce que votre dessin m’a fait penser immédiatement à un autre personnage bien assis sur sa planète : Le Petit Prince d’Antoine de Saint- Exupéry. Ou comment retrouver l’enfant intérieur qui demeure en chaque adulte. Et curieusement, on constate qu’un mot aura très tôt fortement marqué la vie de l’un et de l’autre : le mot « caisse ».
En effet, Jeff fut abandonné par son père biologique, alors qu’il était encore tout petit, à la caisse d’un supermarché. Alors que Saint-Exupéry, quand il était petit, « rangeait ses jouets dans un coffre en tapisserie qui était le seul objet auquel il ait tenu et qui l’ait accompagné partout. Ce coffre était un peu pour lui, le symbole de son enfance heureuse. Saint-Exupéry affirme à cet égard : «il n’y a que ce coffre qui ait de l’importance dans ma vie ». (Saint-Exupéry, le sens d’une vie de Alain Cadix). L’auteur précise encore qu’Antoine de Saint- Exupéry ayant perdu son père à l’âge de trois ans, « a tenté alors, dans ce conte de se créer un père à la fois imaginaire et symbolique en créant la métaphore du mouton dans une «qu’est-ce», une boîte supposée contenir le mouton de ses rêves, de ses beaux jours de l’enfance. En effet, il a mis ce mouton, cette image paternelle, dans cette caisse, pour la soigner et l’empêcher de s’enfuir. »
Alors, comment ne pas relier cette dramatique disparition du père biologique de Jeff Bezos avec, aujourd’hui, l’apparition du supermarché sans caisses d’Amazon ? Bref, en physique comme en psychanalyse, « rien ne se perd…, tout se transforme ».
philgill, moi aussi j’ai, d’une certaine manière été abandonnée par mon père à la caisse d’un supermarché symbolique… J’en ai fait un album intitulé Shelter market en train d’être adapté au cinéma. Mais quelque soit nos conquêtes, on reste éternellement des orphelins les gens comme Saint Ex , Jeff B. ou moi… D’ailleurs si JB veut m’adopter, je suis d’accord: je manque d’argent pour financer Artemisia, mon association et son prix au profit des femmes bedeastes. Entre orphelins faut s’entre aider, n’est,- ce pas?
Non Jeff t’est pas tout seul, il y a de par le monde un tas de gens ayant des idées géniales mais ils leur manque quelque chose, en l’occurrence l’accès à un ‘marché de capital risque’…
Pourquoi dès lors s’extasier sur la réussite de ce monsieur qui dans l’absolu n’aurait jamais pu réaliser ce qu’il a fait en utilisant son épargne générée au cours du temps !
Sur un autre ordre d’idée, l’on s’extasie également sur la rapidité de la société Pfizer à mettre sur le marché un vaccin efficace contre le Covid-19, mais la réalité est tout autre, Pfizer a tout simplement racheté BioNTech petite société allemande qui est à l’origine du développement du concept tenant à l’ARN messager !
Bref, il n’est pas nécessaire seulement d’avoir de bonnes idées, il faut surtout avoir accès au ‘pognon’ pour les mettre en œuvre 🙂
ce monsieur qui dans l’absolu n’aurait jamais pu réaliser ce qu’il a fait en utilisant son épargne générée au cours du temps !
Je suis peut-être mal renseigné, mais à ma connaissance, c’est exactement ce qu’il a fait, non ?
Trends – Tendances : Donald Trump vs. Jeff Bezos : deux business plans difficilement comparables, le 21 février 2019
Donald Trump vs. Jeff Bezos : deux business plans difficilement comparables
Jeff Bezos fonda la firme
Amazon.com en 1994. Il était le directeur, sa femme était la comptable. Ils
travaillaient dans le garage de leur maison, l’équivalent aux États-Unis de
notre grenier, 12 heures par jour, 7 jours sur 7. Ils prenaient les commandes sur
l’Internet alors à ses tout débuts, emballaient les livres et les postaient.
Ce genre d’histoire est
connu, il s’agit du business plan légendaire
qui fonda l’Amérique : le petit gars qui achète une pomme en provenance du
verger, qu’il paie 1 cent, qui la fait reluire et la vend pour 2 cents, et qui
avec ces 2 cents, achète deux nouvelles pommes… et ainsi de suite.
En 2013 Bezos acquit le Washington Post, quotidien prestigieux
mais en perte de vitesse en raison de la montée en force de la presse en ligne.
Abordé par la famille propriétaire, il se fit tirer l’oreille, dit que la
presse n’était pas son rayon. Puis finit par se laisser convaincre par ceux qui
lui répétaient qu’il était l’homme qui avait compris ce que l’on pouvait faire
de l’Internet. Le business plan des
quotidiens jusque-là c’était, grâce à la publicité, maximiser le revenu par
lecteur. Bezos comprit que l’Internet pour la presse ce serait deux
choses : des frais de distribution quasiment nuls et l’accès à un lectorat
démultiplié. Il visa le nombre plutôt que le gain individuel. Ce pari, il
le gagna : deux ans après son acquisition du Washington Post, le nombre de lecteurs était passé de 25 millions à
plus de 50. Le chiffre est aujourd’hui de 80 millions de lecteurs.
En décembre 2015, dans un
tweet, Donald Trump, candidat à la
présidence, accusa Bezos d’avoir acquis le Post
pour réduire le montant de ses impôts. Un internaute lui répondit du tac au tac
qu’avec ses quatre faillites, il était jaloux de ne pas y avoir pensé lui-même.
Bezos qui avait réalisé son rêve d’adolescence en 2000 en fondant la firme
spatiale Blue Origin (originaire [de
la planète] bleue), lui répondit ceci : « Enfin réduit en purée par
@realDonaldTrump. Nous lui réservons tout de même un siège dans la fusée Blue
Origin #envoyonsDonalddanslespace ».
Mais Trump n’en resta pas là dans son offensive contre le patron d’Amazon. On apprit en avril 2018
qu’il avait convoqué secrètement le directeur des services postaux américains
pour lui enjoindre de doubler les frais d’envoi des colis d’Amazon, une
manœuvre dont les commentateurs dirent que dans le cadre d’une présidence normale,
elle aurait justifié à elle seule que soit lancée une procédure d’impeachment, de destitution du
Président.
Quand le mois dernier, le
13 janvier, le National Enquirer, un
tabloïd de la presse de caniveau, révéla une liaison de Bezos, qui précipita l’annonce
par lui de son divorce, Trump tweeta aussitôt
:
« Je suis si triste d’apprendre
que Jeff Bozo [« bozo » veut dire imbécile] est abattu par un rival
dont les informations sont bien plus fiables que le journalisme de son
quotidien de lobbyistes, l’Amazon
Washington Post. Avec un peu de chance le journal sera bientôt en de
meilleures mains et plus responsables ! »
En octobre 2018, la presse d’investigation avait mis à mal l’image de Trump
self-made-man. S’il avait donc
dénoncé l’achat du Washington Post
comme une manière de gruger le fisc, il s’avérait que c’était précisément de
cette manière que Fred, le père de Donald, avait bâti la fortune de son
fils : une société appelée All County Building Supply &
Maintenance surfacturait des matériaux de construction et d’entretien
achetés dans un premier temps par le biais de certaines autres des entreprises
de la Trump Organization. Bénéfice
collatéral pour Fred Trump, il pouvait présenter aux autorités veillant à la
modération des loyers ces coûts artificiellement gonflés comme justification
d’une flambée des montants réclamés aux infortunés locataires. Lorsque dans les
années 1980 son fils Donald se retrouva dos au mur dans sa gestion calamiteuse
d’un casino à Atlantic City dans le New Jersey, Fred renfloua l’entreprise en
péril du fiston par un achat massif de jetons d’un montant total de trois
millions et demi de dollars, somme puisée sur les gains illicites des surfacturations
de la All County Building Supply & Maintenance company.
Décidément oui, les business
plans d’Amazon.com
Inc. de Jeff Bezos et de la Trump Organization du président des États-Unis, sont difficilement comparables !
Certes, jeff Bezos a débuté avec ses économies et beaucoup de travail à l’instar de Steve Jobs et Steve Wozniak, mais il faut admettre que par la suite ils ont pu compter sur l’accès aux capitaux, ce qui a pu permettre d’embaucher d’autres ingénieurs et d’aller de l’avant dans les développements.
Sur un plan plus personnel, j’avais dans les années ‘80 une petite société sous forme SARL avec 21000FF de capital social, nous avions développé, en collaboration avec des équipes de médecins, un appareil médical permettant la détection facile des allergies respiratoires.
Il fallait passer au stade industriel pour commercialiser à un prix abordable, donc faire appel aux banques pour financer : résultat les prêts possibles ne pouvaient excéder la valeur du capital social…, la fabrication s’est poursuivie sur un mode ressemblant plus à l’artisanat avec beaucoup d’efforts vains en final !
@Chantal montellier
18 juin 2021à 16h06
Non Chantal, ce n’est pas un défaut de don, ni un excès de ‘tilleul écossais’ : c’est le logiciel du serveur qui n’en fait quelquefois qu’à sa tête… 🙂
Sinon, concernant le ‘pognon’, partir de rien, économiser sou par sou et tenter de concrétiser une idée pour pouvoir gagner ensuite beaucoup plus en ne comptant strictement que sur cette épargne fait partie de bien des rêves mais donne lieu à pas mal de déboires pour ceux qui sont tentés par l’aventure.
Ce schéma a été très bien décrit dans le roman de Robert Crighton (auteur américain) « Les Cameron » traduction parue en 1973.
On n’enseignera pas la comptabilité à cette intelligence, na ! En plus, les robots n’ont pas froid ? pas faim…
En fait, Lévi-Strauss a manifesté une intention de ce type-là durant la longue * conversation que nous avons eue début…
Oui, débat un peu raté, avec la simondonienne qui parle peu mais a pas mal de choses en stock, et…
Si cela vous inquiète, il y a des tas de blogs ailleurs que vous trouverez plus rassurants 😀 .
Il y a quelques incohérences fonctionnelles visibles sur l’image 2 : – La circulation est à droite, au vu des…
le v’la élève de Lévi Strauss ce type est fou!!!!!!!!!!!!!!
esT ( le chimpanzé a écrit trop vite )
@Khanard Brucelles ! C’est pourtant très professionnel conforme aux pratiques de l’American National Standards Institute (ANSI) tel que peut le…
« (…) remettent en cause les limites initiales censées préserver mon intégrité et celle de mes proches. » Bigre ! Take it…
Tiens, est-ce que ça ne pourrait pas être une définition renouvelée d’un structuralisme B (le « A » étant assez bien défini…)…
Allemagne Aristote bancor BCE Boris Johnson Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
Laisser un commentaire