Retranscription de Le temps qu’il fait le 1er septembre 2021.
Bonjour, nous sommes le mercredi 1er septembre 2021 et je vous parle du navire amiral de la flotte, voilà, la flotte de la résistance contre l’Empire. Si je prends le relais aujourd’hui, c’est parce que Greta Thunberg est en vacances et elle m’a demandé de diriger les opérations pendant qu’elle prend un peu de repos. Alors, donc, c’est moi qui m’occupe de tout.
Certains me critiquent sur ma stratégie. Certains disent : « Vous désespérez les gens et vous leur faites peur. Ça ne va rien donner ». Alors, à ces gens-là, je réponds la chose suivante : « Regardez ce que ça a donné quand les gens n’avaient pas peur et quand les gens n’étaient pas désespérés. Qu’est-ce que ça a donné ? Ça n’a absolument rien donné du tout. Je ne crois pas qu’il y ait moyen de faire pire. Alors, on peut essayer autre chose ! »
Je peux dire effectivement que le plan A, c’est terminé, c’est-à-dire de sauver les chances que nous aurions d’avoir des êtres humains à la surface du globe. Alors, chaque fois que je dis : « Sauvez la planète », il y a chaque fois un type de service qui dit : « Oui mais la planète survivra, etc. ». Bien entendu oui, je l’ai déjà dit, il y aura certainement des bactéries au fond des océans pendant encore un certain temps. Notre disparition ne veut pas dire la disparition de tout. Mais je regardais les nouvelles, on parlait quand même ce matin de la disparition de la moitié des arbres donc il y a pas que nous, hein, il y a pas que nous ! Déjà, nous avons donné un fameux coup à la biodiversité. Si nous continuons à faire du dégât, il ne restera vraiment pas grand-chose. Si, il y aura des choses, voilà, près des volcans qui existent au fond des océans et où la vie continue pendant un certain temps mais enfin. Ça ne sera quand même pas brillant.
Alors, quand je dis : « Sauvez la planète ! », c’est la planète avec ce qu’il y a dessus. Chacun aura compris que ce n’est pas sauver une boule, une boule dans l’espace sur laquelle il ne se passe rien, quelque chose comme la planète Mars. Oui, la planète Mars est toujours là même après qu’ait disparu son atmosphère. Je ne sais pas s’il y a eu de la vie sur la planète Mars mais en tout cas, dire que la Terre aura été sauvée en tant que planète quand elle sera dans l’état de la planète Mars, je ne crois que ça sert pas à grand-chose.
Quand on dit : « Sauvez la planète », je crois que tout le monde comprend ce que ça veut dire, c’est-à-dire avec du vert dessus, avec des choses qui bougent et ainsi de suite. Je ne crois pas effectivement, maintenant, je ne crois plus. C’est-à-dire qu’il y a eu toute une période où j’ai lancé l’alerte, où j’ai crié casse-cou, où j’ai dit : « Y a le feu ! ». C’est la période 2015-2021 et puis il y a eu ce rapport du GIEC. Ce rapport du GIEC est très bien fait et il nous dit : « C’est foutu ! », voilà. Il nous dit d’une part que ça va aller très très très mal dans les trente années qui viennent et alors là, bon, il y a l’hésitation des gens qui disent : « Ça va peut-être s’arranger après les trente années ». Non, si on ne fait rien sur ces trente années, ça va encore être pire à la fin des trente années.
Il y a toujours des gens qui vous disent : « Oui, l’ouragan Ida, regardez, finalement… ». Vous avez vu quand même ce que c’était ? Un vent de 300 km/h, vous avez vu ce que ça donne quand il y a une caméra qui le filme ? Les gens ont dit : « Oui, mais Ida, c’était pas aussi grave que Katrina ». Ouais, il y aura toujours des gens qui diront à la moindre catastrophe que, finalement, il y avait des choses encore pire autrefois mais ce qu’il y a, c’est que, parfois, on a le souvenir d’une catastrophe il y a 1000 ans et, là, comme chacun le sait, ça va avoir lieu tous les ans et puis, quand ça n’aura pas lieu tous les ans, c’est parce que ça aura lieu tous les mois donc on est mal barrés. Donc, c’est pour ça que je dis : « Continuons à travailler sur le plan A avec l’énergie du désespoir pour essayer de sauver ça, pourquoi pas, mais c’est très très très mal engagé, mais travaillons aussi à un plan B et un plan C. »
Alors, le plan B, conquête des étoiles, le plan C, remplacement de nous par des créatures intelligentes mais qui auront été créées par nous. Alors là, la plupart des gens me disent : « Oui, non, vous avez peut-être raison sur le plan A mais de toute façon, ça ne sert à rien de travailler au plan B, au plan C, qu’est-ce que c’est que ces histoires ? C’est n’importe quoi, c’est ridicule ». Ce n’est pas ridicule ! Ce n’est pas ridicule d’essayer de nous faire vivre encore ailleurs si on ne peut plus vivre ici.
Bon, alors on me dit : « Oui, mais c’est Elon Musk et Elon Musk, ceci, cela, etc. ». Oui, c’est Elon Musk. Il n’y a pas que lui, il y a Bezos aussi, c’est-à-dire bon ce sont de grands ennemis de l’opinion publique de manière générale qui travaillent activement à ça. « Oui, mais c’est encore pour gagner de l’argent ». Bah oui, il faut bien qu’ils essayent de gagner de l’argent en attendant pour que ça marche leur machin. Ils sont quand même en train de travailler, et quelques autres aussi hein, à ce plan B, à ce plan B, à faire que nous puissions habiter ailleurs à un certain moment, quand on aura raté absolument ce qu’on pouvait encore faire ici et ils mettent le paquet et, dans le cas de Musk, il travaille sur tous les aspects. Il travaille à nous bidouiller pour que nous puissions effectivement vivre sur la planète Mars ou éventuellement à ce que nous puissions voyager pendant 1000 ans dans une fusée pour aller ailleurs.
On me dit : « Oui mais cette histoire de vivre 1000 ans, de vivre pour toujours, c’est des rêves, etc. ». Oui, mes chers amis, puisqu’on parlait de la peur et qu’on parlait du désespoir, je fais toujours cette remarque que quand l’humanité – regardez l’Egypte ancienne, un certain nombre de choses – quand l’humanité se rend compte que les êtres humains sont mortels à titre individuel, elle entre dans une grande dépression et, d’une certaine manière, on pourrait dire : « Voilà, on sait, à partir d’un certain âge, les enfants commencent à comprendre qu’eux aussi, ça commence par être… Oui, tout le monde meurt mais quand même pas toi maman ? quand même pas toi papa ? ». C’est comme ça que les gosses font au départ, en disant que oui mais ça ne peut pas toucher absolument tout le monde et puis une fois qu’ils ont compris que ce serait papa et maman aussi, il y a à ce moment-là l’image que c’est soi-même aussi. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On se dit un plan : le plan d’une vie. Le plan d’une vie sur les années qui nous seront données en sachant que ça s’arrête et ça nous met dans un état dépressif.
Bon, il y a des gens comme Cavanna qui s’est intéressé à ça.
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Il y a des transhumanistes qui sont obsédés par l’idée de nous rendre immortels. On ne le fera pas, je dirais, pour… On va le faire, on va le faire mais pas pour encourager le narcissisme de X ou Y. On va le faire pour pouvoir mettre des gens dans un silo pendant 1000 ans pour aller jusqu’à une étoile ou bien on va continuer, essayer d’aller plus vite quand même que 1000 ans mais imaginons même qu’il faille 50 ans seulement pour aller jusqu’à une étoile proche, il faudrait quand même mettre les gens dans un silo sinon on les envoie quand ils ont 20 ans, ils arrivent quand ils en ont 70 (70 est un très très bel âge bien entendu mais c’est quand même… On n’est quand même pas… On fatigue plus rapidement quand même qu’avant). Alors, il faut être réaliste. Il faut savoir que nous sommes mortels individuellement. Il faut savoir que ce n’est pas complètement dingue d’essayer de résoudre ça comme un problème, de dire que le vieillissement est une maladie et qu’on va la traiter comme ça. Pourquoi pas ! Pourquoi pas si on veut travailler sérieusement au plan B, c’est-à-dire d’aller sur d’autres planètes.
Et quant au plan C, là, on me dit, là on hausse carrément les épaules : « À quoi ça sert de nous remplacer par des robots ? Ça ne sert à rien, etc. ». Et là, il y a un argument que je donne souvent et qui n’est absolument pas entendu. Ça entre là [je montre l’une de mes oreilles] et ça sort de l’autre parce que dans les réponses qu’on me fait, on me critique mais ce n’est jamais mentionné.
On ne mentionne jamais ça peut-être parce que c’est tout à fait incompréhensible. Quand je dis : « Au moins on aura réussi quelque chose d’incroyable dans l’Univers, c’est-à-dire de créer le remplacement, d’avoir créé un stade ultérieur dans la complexité, dans l’évolution de l’Univers, des créatures qui auront été créées de toute pièce par des êtres vivants pour vivre de manière autonome ». Et c n’est pas simplement que je serais fasciné à l’idée que si j’écris un roman et qu’il n’y a pas des êtres humains qui le liront un jour parce que ce sera trop tard, au moins il y aura un jour un robot qui le lira. Non, ce n’est pas du tout ça. Ce n’est pas du tout ça et alors, les gens qui critiquent ça disent : « Oui mais vous voyez, c’est déjà très difficile de mettre 8 milliards de personnes sur la planète. Qu’est-ce que vous voulez faire avec des robots, etc ? ». Mais on n’est pas obligés de mettre 8 milliards de robots pour qu’il y ait quelque chose qui se survive, qui se reproduise, que des robots créent d’autres robots, je veux dire, intelligents !
Ça peut vous paraître ridicule parce que peut-être vous n’envisagez absolument pas de pouvoir contribuer à ça mais moi, il me semble qu’avec le savoir que j’ai acquis, je peux continuer à contribuer, et je le fais tous les jours, à essayer au moins de travailler à cette tâche-là parce que je n’ai pas la compétence pour travailler sur le plan B. Si on me disait un jour – ça m’est arrivé ça – où je travaillais dans un domaine et on vient me chercher d’absolument ailleurs en me disant : « Écoutez, ça serait bien que vous veniez travailler à ça ! ». Je me suis trouvé dans une banque où je ne travaillais que sur du logiciel et on m’a dit : « Il faut absolument que tu viennes parce que c’est toi qui va nous aider dans l’équipe, voilà, dans le commando qu’on crée, tu vas nous aider à résoudre un problème de hardware, un problème de quincaillerie ». J’ai dit : « Vous savez bien que je n’ai aucune compétence ». On m’a dit : « Non, non, on sait que tu contribueras à la solution ! ». Et c’est vrai, j’ai contribué à la solution en faisant des analyses, sur les ralentissements et des choses de cet ordre-là, des analyses d’ordre statistique. J’ai pu le faire. Alors si on me dit un jour : « Vous pouvez participer au plan B » en sachant que, bon, l’espérance de vie d’une personne de mon âge c’est 12 ans – donc il n’y a pas des millions d’années … à moins qu’on trouve la recette de l’immortalité d’ici là mais ça me paraît un peu court sur les 12 ans et je ne suis pas tout à fait candidat non plus… enfin, j’aimerais bien voir si le plan B réussit et si le plan C réussit. Mais je peux travailler au plan C, je peux travailler à ça parce que, voilà, parce que j’ai déjà travaillé dans le domaine de l’intelligence artificielle. Je l’ai déjà fait et quand la possibilité s’ouvre à moi depuis quoi ? c’est 6 mois quelque chose comme ça, de m’y remettre, j’ai le bagage, j’ai quelques bonnes idées. Il y a des idées dans mon bouquin « Principes des systèmes intelligents » qui était en fait la philosophie du projet ANELLA que j’ai fait pour British Telecom. Il y a des choses qui n’ont jamais été utilisées et donc, des gens sont venus me trouver pour dire : « Maintenant, le moment est venu de travailler sur ce genre de choses ». C’est formidable ! J’ai encore eu une conversation la semaine passée. On a parlé en particulier à quelqu’un qui fait le dossier et dont la spécialité, c’est plutôt de faire des dossiers que de travailler sur les problèmes proprement dits mais j’ai pu voir que cette personne était épatée de voir que la petite équipe qu’on était – on était 3 en face de lui – il avait l’air de ne pas croire ce qu’on lui disait qu’on était capable maintenant de faire donc ça, c’est une bonne chose.
Donc voilà, le plan A, il faut travailler bien entendu. Il faudra se battre jusqu’à la dernière minute pour essayer de sauver la vie évoluée de type être humain sur la planète. Moi, je ne crois pas du tout… c’est parce que je suis… voilà, ce n’est pas une question d’être pessimiste mais c’est être réaliste. La guerre des Etats-Unis en Afghanistan vient de se terminer. Un regard jeté en arrière sur l’humanité, c’est une suite de guerres avec quelques trêves de temps à autre. Croire qu’on va pouvoir créer des communautés isolées qui pourront se défendre, non ! Le cinéma s’est déjà occupé de ça, ça s’appelle « Mad Max ». Ça montre ce que ça donne, ou « La route » qui est un très très beau roman et aussi un très beau film, c’est montrer que s’il y a bien une chose qui ne marchera pas, c’est le survivalisme sous toutes ses formes : armé, surarmé, etc. Non, une fois qu’on aura foutu en l’air l’atmosphère de manière totale, par des guerres nucléaires et par le réchauffement climatique, l’idée d’une survie… Ou alors, il faudrait une survie comme des taupes, vraiment dans les souterrains et ainsi de suite, ou dans un train. Il me revient, voilà, je ne sais plus comment il s’appelait ce train qui continue à tourner. C’était une très belle BD qui a fait un film intéressant aussi [Le Transperceneige est une bande dessinée de science-fiction post-apocalyptique française en noir et blanc créée par Jacques Lob (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessin). Elle est publiée d’octobre 1982 à juin 1983 dans le périodique (À suivre) avant d’être reprise en album en février 1984 par Casterman. Le réalisateur coréen Bong Joon-ho l’adapte au cinéma sous le nom de « Snowpiercer, le Transperceneige », en 2013].
C’est le moment – voilà, ce sera ça ma conclusion – c’est le moment d’utiliser la science-fiction comme une source d’inspiration. Les auteurs de science-fiction ont fait un excellent boulot, de nous présenter des sociétés dystopiques mais aussi des sociétés où il faudrait s’organiser tout à fait autrement : redéfinir les buts, faire sauter les systèmes qui nous emmènent vers le fond comme – excusez-moi quand même – comme le capitalisme et la logique du profit parce que c’est ça qui est en train de nous tuer.
Je faisais encore une remarque hier à des gens qui nous disent : « C’est le moment de faire de la décroissance ». On ne peut pas, chers amis, je le répète depuis 14 ans sur mon blog et dans des vidéos, faites-moi confiance, c’est un problème que je connais bien du point de vue technique, on ne peut pas faire de la décroissance dans un système capitaliste. C’est un système qui est axé sur la croissance parce que la croissance, c’est le profit supplémentaire. Pour que ça marche le système capitaliste, il faut que les gens fassent du profit et je le faisais remarquer hier à un certain nombre de personnes : il n’y a pas de loi chez nous qui nous dit qu’il y un plafond au profit. Oui, il y a bien un truc sur les taux d’intérêt usuraires et encore, ces années récentes, on a fait sauter ça pratiquement partout où y avait des clauses sur les taux usuraires.
Pourquoi est-ce qu’on fait sauter les clauses sur les taux usuraires ? Parce qu’on est obligés de mettre une prime de risque dans le calcul du taux qu’on demande et comme la prime de risque est en train de crever le plafond parce que le risque devient énorme, des compagnies d’assurance sont en train, voilà, de se retirer partout. Tous ces gens qui ont eu leur maison cramée dans le nord de la Californie où, quand j’habitais là il y a 12 ans et qu’on disait : « C’est impossible qu’il y ait jamais un incendie ici vue la pluie qui tombe du ciel », les gens qui ont vu leur maison cramer, on refuse de les assurer. Ils peuvent recommencer, ils peuvent remettre une maison là mais il n’y a plus une seule compagnie d’assurance qui est prête à le faire. Pourquoi ? Parce qu’il faudrait leur demander des primes qui crèveraient le plafond et donc, on ne le fait pas et ça va être comme ça partout. Tant qu’on est dans le système capitaliste, excusez-moi, il n’est pas possible de faire marche arrière d’une manière ou d’une autre.
Voyez aussi cette affaire dont on parlait hier, de ce droit qui a été mis en place quand les puissances coloniales ont donné l’indépendance à un certain nombre de pays, où on a écrit des clauses : on les a mis dans un carcan juridique au niveau international où ils ne pouvaient pas nationaliser les firmes qu’on a laissées là. On partait parce que ce n’était plus rentable, sauf pour un certain nombre de firmes. Ces firmes-là, on allait les laisser là-bas, dans les pays ex-colonisés, pour qu’on continue à faire de l’argent pour nous, pour qu’on le fasse à distance sans devoir créer des autoroutes et des machins comme ça. Et donc il existe ce carcan et, ce carcan juridique, il est utilisé maintenant par les compagnies pétrolières. Quand on leur dit : « Ralentissez, on va fermer le robinet parce qu’on ne peut pas continuer à avoir des bagnoles qui fonctionnent au pétrole ou aux produits dérivés du pétrole », à ce moment-là, ces compagnies se tournent vers ce carcan juridique et disent : « Oui, d’accord, vous pouvez fermer le robinet mais à ce moment-là, vous devez nous donner 265 millions de dollars ». C’est le chiffre que j’avais vu hier. Ils utilisent ces bombes à retardement que nous avions données, nous, aux pays colonisés par nous quand nous leur avons donné l’indépendance pour que ce soit une fausse indépendance. Tout le monde est au courant de ça.
Alors, vous me direz, le temps qu’il fait aujourd’hui 1er septembre, ce n’est pas du beau temps. Non, ce n’est pas du beau temps. Est-ce que c’est désespérant ? Oui, c’est désespérant. Est-ce qu’il faut avoir peur de ce que je viens de dire ? Oui, il faut avoir peur de ce que je viens de dire et qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut surmonter sa peur et se mettre au boulot et travailler soit au plan A, soit au plan B, soit au plan C, pas faire autre chose. Selon les compétences qu’on a, il y a sûrement quelque part quelque chose qu’on peut faire. Si vous n’êtes pas un spécialiste de l’intelligence artificielle, de la robotique, n’allez pas sur le plan C. Si vous n’êtes pas quelqu’un qui peut travailler dans le domaine des fusées, du bidouillage génétique, etc., travaillez au plan A. Au moins, essayons de sauver ce qu’on a là ou alors, au moins de nous donner le temps de continuer à travailler aux plans B et C parce qu’ils ne sont pas donnés d’avance et que, qu’est-ce que je crois ? la plus grande probabilité c’est que le plan A effectivement est cuit et qu’on n’aura pas le temps de faire le plan B et de faire le plan C mais au moins, qu’on essaye. Si on réussit le plan C, on aura fait quelque chose qui est certainement important à l’échelle de l’Univers : nous aurons contribué à produire un stade ultérieur de l’évolution, ce qui n’est quand même pas une petite chose. Ce serait quand même au moins, au moment où nous fermons les yeux, d’être fiers d’avoir réussi quelque chose qui serait un don, un legs que nous faisons à l’Univers tout entier.
Voilà, allez, à bientôt !
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