France : pas de Premier ministre avant le 15 août
États-Unis : Kamala Harris a le vent en poupe
Quoique : ladite illustration mime tant bien que mal les couleurs de tanins qui révèlent la trop grande maturité de…
*Godot est mort !*
France : pas de Premier ministre avant le 15 août
États-Unis : Kamala Harris a le vent en poupe
Oui et votre touchante sensibilité qui accompagne votre analyse … vient rappeler cet « insupportable » toujours prêt à refaire surface.
Trump doit craindre aussi le bagage judiciaire de Kamala Harris, excellemment armée pour rappeler au cours de cette campagne le genre de personnage qu’il est et la collection de forfaits qu’il porte comme autant de joyaux sur sa couronne.
Sur le ring, les coups vont pleuvoir …
… et c’est là que devrait être rappelée Niki Halley.
(Je dois navigue en plein polar. Déformation)
Juste pour faire la leçon à mon ainé (de plusieurs mois).
Rosa Parks s’est assise sur une place « blanche » dans l’autobus de Mongomery le 4 décembre 1955, et a été condamnée à 10 dollars d’amende le lendemain. Je ne me rappelais pas que c’était il y a si longtemps. Martin Luther King a donné à Playboy l’interview qui a marqué son installation définitive dans la célébrité en janvier 1965 (repris dans « The Playboy Interview, the Essentials » ; ses propos sur la qualité humaine déplorablement médiocre des afro-américains l’auraient envoyé devant les tribunaux s’il les disait aujourd’hui.)
La mère de Kamala Harris n’est pas Amérindienne, elle est Asian American, née à Madras de caste brahmane, et scientifique d’importance en hormonologie. Son père est né à la Jamaïque, pas dans la pauvreté. En faisant le tour du sujet (merci à Wikipedia) on est époustouflé par la densité de réussite intellectuelle autour d’elle ; ses parents auraient quand même leur article si elle n’était pas vice-présidente. Beaucoup mieux que Babrak Obama, et avec le même avantage décisif : elle n’a pas les ancêtres pauvres et opprimés qui tirent psychologiquement vers le bas les « vrais » Afro Americans descendants d’esclaves.
Ma réflexion gratuite : L’Amérique sait changer de cheval démographique au bon moment. Quand les descendants des Pères Fondateurs ont accepté de se laisser submerger d’Irlandais, d’Italiens et de Slaves à la fin du XIXe siècle ils ont refondé leur pays. Et maintenant, au tournant du XXIe siècle, les Blancs acceptent de gaieté de coeur d’être mis en minorité par des gens de couleur semblables aux meilleurs d’entre eux (l’éthique du travail des Hispaniques en bas, l’excellence des Asian American (Chinois, Japonais, Vietnamiens, Indiens) en haut.
A côté, les vrais Afro Americans continuent d’être écrasés. Les militant(e)s ineptes qui ont choisi George Floyd, symbole de nullité humaine et sociale, comme héros représentatif, ont l’air d’y tenir. Je les comprends : devant Martin Luther King elles (ils) se seraient senti(e)s insupportablement surplombé(e)s.
Donc, bonne chance à Kamala Harris. Mais j’aurais préféré Michelle Obama, qui, elle, est vraiment « de couleur », de la deuxième génération seulement après les souvenirs de l’esclavage. En lui demandant d’arrêter de décrêper ses cheveux.
Oui : en effet, quand je dis « Indienne », je veux dire « d’Inde », quand je veux dire « Indien » = « peau-rouge », je dis « Amérindienne ».
Oui, mais si la coiffure à la Angela Davis ne manque pas de charme, elle est toutefois trop connotée d’extrême gauche…
Michelle Obama raconte que, petite fille, il ne fallait pas qu’elle mouille ses cheveux (ça fait disparaître les effets du décrêpage à l’eau chaude) et que c’était une obsession. Plus tard, épouse d’un candidat puis d’un président, elle a contemplé l’idée de revenir à une coiffure naturelle, pour montrer que c’est bien, mais a eu peur de ne pas être comprise. Les politiciennes LCI avec des cheveux décrêpés et du rouge à lèvres rouge vif me font rigoler : honte d’être typée. Je préfère le choix d’Assa Traoré (quoi que je pense d’elle par ailleurs). Pourquoi enseigner aux filles noires à avoir honte de leurs cheveux ?
Kamala Harris a les cheveux afro au naturel, et les portait ainsi dans sa jeunesse, et puis elle a changé. C’est une grande question pour elle aussi.
« Vice President Kamala Harris Reflects On Her Iconic Hairstyles », 6mn30 https://www.youtube.com/watch?v=ASVNn8hEyT4
Le commentaire ci-dessus était sponsorisé par l’Oréal et Jean-louis David.
Après la glorieuse révolution des faitous, voici celle des bigoudis.
Choisis ton camps camarade Cro-magnon!
Oui enfin amérindienne ou pas, Kamala Harris est la vice-présidente d’un gouvernement qui soutient le génocide des Palestiniens. Faudrait quand même avant tout rappeler cette évidence
« Ella Emhoff, belle-fille de la vice-présidente Kamala Harris, est très dérangeante », a écrit un utilisateur de Gab mardi. Certaines des attaques ont inclus des insultes transphobes et homophobes, comme un compte Gab prétendant être un site d’information qui a posté une photo d’elle avec le message : « Meet Ella Emhoff , belle-fille de la vice-présidente. Un autre malade dégénéré dégénéré de gauche. Est-ce une transny ? »
En réponse à son mariage avec Emhoff, Harris a souvent fait l’objet de théories antisémites du complot. Et avec Biden démissionnant, il y a de nouvelles allégations d’un « coup d’État juif », car beaucoup en sont venus à décrire une conspiration bizarre contre le président, qui impliquerait quelque malheur.
Beaucoup de ces mêmes affiches « d’accord » ont également partagé une photo du vice-président avec Alex Soros, fils de George Soros et sujet de certaines des conspirations antisémites les plus déchiquetantes sur Internet, qui prétendent que l’homme d’affaires milliardaire contrôle en quelque sorte les élites commerciales et gouvernementales mondiales. »
https://www.theguardian.com/us-news/article/2024/jul/24/kamala-harris-doug-emhoff-sexist-antisemitic-attacks
On dirait bien qu’elle va continuer à les soutenir puisque les Trumpistes l’y encourage…
A soutenir Bibi qui vient demander des jolies bombes et autres fanfreluches létales pour « finir le boulot » sans vergogne et sans aucun plan pour l’après…
Drôle de monde!
Juste des gens fatigués qui ne sont rien et qui prennent le bus et puis tout d’un coup une étincelle …
https://www.youtube.com/watch?v=JKCsZc37esU
Sister Rosa she was tired one day
After a hard day on her job
When all she wanted was a well deserved rest
Not a scene from an angry mob
A bus driver said, « Lady, you got to get up
‘Cause a white person wants that seat »
But Miss Rosa said, « No, not no more
I’m gonna stay right here and rest my feet »
Thank you Miss Rosa, you are the spark
You started our freedom movement
Thank you Sister Rosa Parks
Le refus du « roi te touche dieu te guérit » de nommer un premier ministre, issu de la majorité relative prévisible, qui résulterait de son coup de force – ayant dégoupillé et lancé une grenade dans les jambes des membres de l’hémicycle du palais Bourbon, avec la dissolution de l’AN – n’en reste pas moins tendancieux, litigieux tout au plus.
C’est pas les plus nobles sens de la morale et de l’éthique politique et en politique, qui étouffera pareil ex-pantoufleur du verrou de Bercy, en tout cas. Son seul objectif étant de paraître rester « maître des horloges », encore un temps.
Car même si la légitimité et constitutionnalité de sa position « Jupitérienne » est aussi indéterminable qu’est encore indéterminé l’ampleur de l’échec de son jeu de dupe disruptif – à somme non nulle – avec l’extrême droite, qui ayant tous deux protagonistes échoués à obtenir une majorité toute relative… cherchent à réécrire en direct-lave, l’Histoire d’une constitution du « monde d’après »… le NFP alliant les « irréconciliables » forces de gauches avec l’écologie… reste majoritaire.
Mais est-ce que nourrir seulement avec des jeux, aussi envoûtant qu’est fait paraître exagérément l’engouement pour la brûlure ardente du passage d’une flamme, d’un artiste à un autre, d’une athlète à une autre, d’un intermittent du spectacle à un autre gréviste… durant cette période estivale… est-ce que cette nourriture « spirituelle » qui ne mange pas de pain et cette incertitude indécise de la nomination du gouvernement et son chef – qui ne mange pas de pain, sauf pour l’explosion des dettes publiques, et autres socialisation des pertes casinos des hôteliers s’estimant lésés – satisferont plus de 9 millions de familles, enfants, vivants sous le seuil de pauvreté, et leur feront tenir jusqu’à l’échéance ou une rentrée scolaire, « sociétale »… chaotique… se profile, sans parler d’autres gestions néolibérales de « crises » en devenir…?
Et il paraît que « Paris accueille le monde » ? Après avoir expulsé loin des yeux, la précarité et pauvreté des bidonvilles de réfugiés(es) maltraités(es), de SDF refoulés des bancs publics, des bouts de trottoir, des quais de métro… toutes et tous discriminés(es) en toute impunité de façon systémique… Paris n’accueille pas toute la misère du monde… L’intéresse seulement l’indécente et opulente richesse de celles et ceux ayant les moyens de se payer un hébergement, une restauration culinaire, etc… dont les prix ont été multiplié par 5 voir plus, alors qu’une crise de logements sociaux, de l’insalubrité de ceux ci, couve.
Après l’indifférence honteuse chassée par d’autres actus… celle de la dizaine de milliers d’ouvriers et d’employées décédés(es) au Qatar, durant le mondial de foot 2022, sur fond de préparation d’un évènement sportif en plein désert, et construit en pleine canicule… évènement symbolisant la démesure d’égos médiatico-politico-culturels, la démesure du productivisme intensif – avec la « complicité du pire » de « donneurs d’ordres » et fleurons nationaux, de politiciens/agents publics suspectés de corruption – d’infrastructures inutiles, gadgets, la démesure du cynisme et de l’hypocrisie du nihilisme et négationnisme du dérèglement climatique… voila ce que Paris « nous » prépare à accueillir…
Et donc ? Revendiquer une « trêve politique », durant l’envoutement et/ou l’engouement que devrait susciter une espèce de spectacularisation télégénique de la « trêve olympique » et ses jeux du cirque pour la masse populaire, est d’un cynisme aussi insondable qu’impénétrable. Comme celle de dieu qui te guérit, le roi compte dispenser ses soins thaumaturgiques à la foule…?
C’est d’une hypocrisie consternante (pour ne pas dire criminel ?) de vouloir faire « consentir » à « l’opinion publique », de prendre par la main – en otage plutôt ? – le juge du « ras le bol fiscal », du « poujadisme », des plus bas instincts (ceux de la peur d’avoir peur pour son « pouvoir d’achat ») de sa et/ou son voisin et/ou voisine, proche au niveau familiale ou pas… derrière le sous-entendu qu’il n’y a plus rien à faire durant cette « trêve politique »… pour les pauvres, précaires, réfugiés(es), discriminés(es) en toute impunité… du genre : c’est de « l’ordre naturelle » des choses, s’ils-elles le sont, le restent, et se déresponsabilisent, malgré le soit disant pognon de dingue mis dans les minimas sociaux censés les aider, « sécuriser » (sauf qu’où risque d’être faites les « économies » par rapport aux dépassement de la « règle d’or » des déficits publics, si ce n’est dans les dépenses sociales ?)…
Sur la nomination du premier ministre par le président de la république : certes. Mais si c’est pour que le gouvernement soit renversé à la première motion de censure, ce pouvoir de nomination n’a pas beaucoup d’intérêt, n’est ce pas ? Ou alors je n’ai pas bien compris le système.
Seriez-vous comme JLM qui semble croire qu’être nommé Premier ministre, c’est une médaille pour être arrivé premier ? Non, c’est avoir le talent de diriger un cabinet représentant une majorité d’électeurs, même quand cela signifie une coalition de partis, un talent qui ne semble pas aller de soi quand il s’agit de JLM en particulier.
Du talent, bien sûr il en faudra à celui qui sera nommé premier ministre. Maintenant le problème, c’est que le talent ne suffira peut-être pas si JLM décide de lui pourrir la vie. Peut-être qu’il vaut mieux avoir l’accord de JLM et d’autres leaders politiques avant ? Dans ce cas leur pouvoir de nuisance sera atténué. En tout cas c’est ce qui se passe en ce moment, il me semble.
Il ne faut pas seulement présenter une première ministre (coordinatrice) il faut aussi présenter un gouvernement avec au moins deux personnes non NFP que les électeurs du FN ne detestent pas et qui pourront dans leur ministère respectif mettre en avant leurs compétences sans être en contradiction avec le programme.
Vous me suivez?
Dans la catégorie il faut.. :
Arrêter de présenter des mesures d’équité fiscale comme de l’idéologie, mais bien pour ce qu’elles sont :
Des réformes rationnelles et pragmatiques.
@Thomas jeanson Prendre l’argent là où il est : mais prélever sur les bénéfices des grandes entreprises qui fonctionnent dans une économie mondialisée, pour subventionner un SMIC à 1600 € dans les PME, est-ce adhérer à l’économie de marché ou pratiquer directement au nom de l’Etat tout-puissant dont on s’est emparé des rênes, une révolution socialiste ?
Des réformes philosophiquement humanistes et chrétiennes.
Pour ceux qui n’ont pas lu Aristote, Spinoza, Camus, etc… le message du petit jésus est en vente libre et facilement accessible intellectuellement.
Dans la catégorie Yaka:
La politique doit être au service de la philosophie et l’économie au service de la politique.
Cro-magnon était philosophe sans le savoir, sans quoi nous ne serions pas là pour en parler.
Vous pouvez toujours marquer Chanel sur les bananes, le Bonobo ne les trouvera pas meilleures pour autant!
Alors c’est qui le moins con des Bonobos, celui de la forêt équatoriale, ou celui avec un cartable et des sneakers?!
Remarquable…
https://www.youtube.com/watch?v=0EaH5pRFIKU
Mes félicitations tant à l’interviewée qu’à l’intervieweur!
(Pour les pressés…. une bonne synthèse écrite du contenu-vidéo) :
Pour les allergiques à BFM:
https://youtu.be/eGlXS0khYkE?si=hugnmtB35U65dyBa
Et pour faire un peu plus connaissance:
https://www.youtube.com/watch?v=mXK79VzOy0s
Clémentine aurait fait aussi bien!
Ceci dit, dans un esprit de réciprocité positive, je soutiens Madame Castets sans barguigner.
😎
Essayer de continuer à exister malgré le black-out hypocritement attribué à l’importance d’audience des J,O, par les médias traditionnels……..
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les enjeux légaux et constitutionnels des élections américaines : (« #gerrymandering » par exemple…)
https://www.democracydocket.com
« Democracy Docket is the leading digital news platform dedicated to information, analysis and opinion about voting rights and elections in the courts.
Founded in 2020, Democracy Docket is a reliable source of news that delivers detailed analysis and expert commentary on voting rights and election litigation and policy that will shape our elections and democratic institutions for years to come.
With a comprehensive database of nearly 700 cases, Democracy Docket tracks and reports on the latest election and voting-related litigation, providing filings, in-depth analysis and up-to-date developments about court proceedings.
Our audience continues to grow with over 185,000 subscribers to our daily and weekly newsletters, nearly 600,000 total followers across social media and almost 100,000 subscribers to our YouTube channel where we publish our podcast co-hosted by Marc Elias and Paige Moskowitz.
By providing our readers with breaking news updates, long-form analysis pieces and op-eds from elected officials, legal experts and voting rights activists, Democracy Docket is committed to helping people better understand the greatest challenges facing voters and our democracy. »
Un premier sondage aujourd’hui à 19h confirmant ce qui n’était de ma part tout à l’heure qu’un pronostic fondé sur la plausibilité. Le tableau n’étant pas facile à interpréter avec son codage US de rouge pour Républicains, bleu pour Démocrates, je traduis. Gains immédiats de Harris par rapport à Biden.
Avantage | Avril/juin | Maintenant | Harris par rapport à Biden |
Électeurs 18-34 | Trump : +7 | Harris : +4 | + 11 |
Électeurs noirs | Biden : +47 | Harris : +63 | +16 |
Électeurs amérindiens | Trump : +9 | Trump : +2 | +7 |
Électrices | ex æquo | Harris : +5 | +5 |
J’en rajoute une couche
le « Trump +7 » des 18-34 est à lire comme « Biden -7 », ains que le « Trump+9 » et le « Trump +2 » des amérindiens à lire come « Biden -9 » et « Biden -2 ».
Du coup 4-(-7)=+11, 63-47=+16, -2-(-9)=+7, 0+5 = +5.
Est-ce que ça va durer ? La farfouille aux vieilles vidéos etc. et aux agissement familiaux va s’amplifier…
@timiota Exact. Hier j’ai vu un X-tweet d’un salopard américain qui a écrit qu’avec une mère indienne et un père jamaïcain, le seul ADN noir en elle est de Willie Brown. C’est un boulet qu’elle se traîne et qui va peut-être ressortir maintenant. Je viens d’apprendre que les Amerlos ont un nom pour ca : « dirt digging ».
Le salopard en question n’a apparemment jamais entendu parler de la Jamaïque 😉 .
C’est Kamala qui va gagner. L’autre hystérique au piercing va se prendre les pieds dans le tapis!
Pour moi, la fracture de la gauche n’est pas le simple fait du rapport à l’autorité.
On peut aussi rendre la distinction plus complexe en recourant à la notion de respect du vivant.
1 / Ceux qui protègent le vivant, le réparent, ne prennent pas de décisions qui représentent une menace pour lui, à gauche si l’on veut…
2 / Les autres, à droite si l’on veut …
Ainsi les sous ensembles humains, selon que l’on opte pour l’une ou l’autre des manières de considérer la fracturation sont-ils variables.
On peut aussi faire de l’idée de planète unique, irremplaçable, une réalité indépassable.
Et ainsi dans ces cas-là, par exemple les sociaux démocrates et quelques autres appartenant aux familles de bonne volonté de l’autre bord que l’on disait modérées autrefois sont -ils de ceux qu’il faut prioritairement convaincre…
Voyez-vous comme je m’ingénie à ne pas user les termes capitalisme et anticapitalisme ?
La Droite Républicaine de Vaucquier , le Rassemblement National de Le Pen / Bardella avec ou sans Ciotti, quelques centristes de la Macronie et Macron lui-même ne mettent-ils jamais en avant la préoccupation écologique ni la démocratie directe. Les Verts EELV sont aussi un autre cas de figure puisque sociaux démocrates pour certains d’entre eux comme Dany Cohn Bendit. De plus ils demeurent au PS des anticapitalistes affirmés.
Le moment n’est-il pas venu de repenser les clivages ?
D’autant qu’à droite on voit des dirigeants faire de la lutte contre les écologistes et l’écologie un axe fondamental autour duquel ils suggèrent d’organiser leurs pensée pour proposer des programmes.
( Vaucquier, Retailleau, Darmanin, Le Pen / Bardella, Macron à qui l’on prête l’intention de s’associer à la Droite Républicaine…)
Bonjour Mr R. Pasquet, votre question est pertinente : le MOMENT n’est-il pas venu REPENSER CLIVAGES, etc….l’un envoie une balle et l’autre en envoie une autre dans l’autre sens, je n’en rajoute pas plus. Bonne fin journée, Isabelle
Bonjour Régis et merci
Entièrement d’accord avec votre propos et notamment cette phrase : Le moment n’est-il pas venu de repenser les clivages ?
Si les populistes acquièrent tant de pouvoir aujourd’hui, n’est-ce pas parce qu’une grande partie de la population ne ce reconnait plus dans ce clivage gauche/droite avec pour preuve si besoin, la disparition des deux grands partis qui se sont partagés le haut de l’affiche électorale durant le 20eme siècle : PS et RPR/LR ? Et a défaut de sentir représenté, une part importante de la population fonce dans les bras extrémistes.
D’un point de vue écologique, on peut considérer, comme Paul l’a démontré mainte fois, que le capitalisme semble antinomique d’une présence de l’homme en « harmonie » (comme on dirait en Asie) avec la nature (son environnement). Or le programme de la Gauche du 20eme siècle était-il autre chose que la promesse d’une meilleurs répartition des richesses… pour tous, autrement dit, un capitalisme pour tous, avec la même logique extractiviste sans réelle considération pour l’environnement. L’anticapitalisme est-il autre chose qu’un capitalisme pour tous ?
Peut-être devrions-nous examiné plus en profondeur ce que sous-tendent capitalisme et autorité. Pour l’autorité, il me semble nécessaire de faire la distinction entre : « faire autorité » qui relève généralement de l’adhésion et « autorité instituée » qui relève d’une affirmation à laquelle on se soumet par culture ou par obligation (patriarcat, institution judicière…). Pour la propriété, il me semble important d’avoir en tête les notions de propriété bien sûr mais aussi de l’identité et plus récemment l’individu.
Si la propriété d’un bien matériel ou non est de nos jours un droit, c’est qu’il existe une autorité institutionnelle qui garantit ce droit. Pour disposer de ce droit, l’individu doit justifier d’une identité qui lui est propre.
Si l’on reprend les analyses des Pinson-Charlot sur le phénomène de la Grande Bourgeoisie, les mots : propriété, identité, droit, autorité (instituée) sont les grandes caractéristiques et les grands « chevaux de bataille » des personnes très riches. Et ce même même outre atlantique où le self made man a remplacé l’aristocrate du vieux continent. Il faut bien reconnaître que ces notions de droit, de propriété, d’identité ont toujours (à ma connaissance) été instituées à la base par les plus puissants donc par les plus riches.
La privatisation d’un lieu pour en faire une propriété, n’est-elle pas une manière « d’extraire » de la nature (de l’environnement) un espace sur lequel chaque propriétaire arbitrairement va pouvoir régner en maître en exerçant son autorité, son pouvoir ? Quitte parfois à aller jusqu’à le détruire dans la plus grande légalité. Tant que l’espace naturel, rempli de « terra incognata », demeure prépondérant, l’influence sur le biotope reste relativement marginale. Mais lorsque depuis le 20eme siècle tout espace naturel est au moins la propriété d’un Etat, l’ensemble de notre biotope est potentiellement exploitable et laissé à notre libre destruction (déforestation, pêche industrielle …). Désormais, la totalité de l’espace étant « privatisée », il ne reste plus aux assoiffés de pouvoir que la prédation entre propriétaire avec toute ce course à la « taille critique » qui n’est autre que devenir le plus gros avant les autres, dans une frénésie hystérique propre à la guerre : c’est lui ou c’est moi.
Et l’autorité instituée à l’échelle de la planète, n’est-elle pas le dollar ? Autrement dit l’autorité à laquelle chacun doit se soumettre n’est-elle pas l’argent ? Les individus non rentiers soumis au salariat ou à l’assistanat, mais aussi les Etats réputés souverains soumis aux banques et aux marchés. A l’exemple des US, le pouvoir démocratique des élections n’est-il pas asservi aux milliardaires qui « font » les candidats ? La justice n’est-elle pas soumise aux milliards des multinationales quand les plaignants potentiels, y compris des Etats, renoncent à faire valoir leurs droits par manque de moyens financiers ?
Comment repenser un clivage social au regard de cette héritage ?
Quel projet alternatif à ce déterminisme capitalisme sans retomber dans un anticapitalisme qui n’est qu’un « capitalisme pour tous », tout aussi destructeur que le premier ? Quel nouveau contrat social redonnerait suffisamment confiance pour faire autorité auprès de la population ?
» Le moment n’est-il pas venu de repenser les clivages ? »
Le capitalisme n’étant pas un « état de nature » il est essentiel de préserver la nature pour pouvoir préserver le capitalisme. Les ouragans, les tsunamis, les sécheresses, les pluies torentielles sont par « nature » anti-capitalistes.
« Il est essentiel de préserver la nature pour pouvoir préserver le capitalisme », pas si sûr ! Pour un capitalisme à la pépère d’autrefois, en « bon père de famille » sans doute mais pour un capitalisme financiarisé et shooté à la spéculation pas si sûr. Qu’on se rappelle en 2008, les cas de spéculation sur l’effondrement de l’économie de certains fonds.
Oui, c’est stupide d’un point de vue du simple « bon sens » mais ce dernier est-il encore de ce monde ? En tout cas, la preuve par la dégradation catastrophique actuelle de la biosphère que le capitalisme se fout complètement de la préservation de la nature.
La notion de « simple bon sens » étant largement récupérée dans les discours propagandistes de l’extrême droite, il serait fort utile de préciser vers où, vers quoi nous dirige le « sens » en question…
Alors que la « sagesse populaire » ancestrale déclare que « l’argent ne fait pas le bonheur », il se trouve que, depuis des siècles et en dépit de la religion chrétienne (basée sur « la parole du Christ » régulièrement trahie par ses « Églises ») pourtant fort prégnante, la valorisation de la possession de « biens », de richesses de toutes sortes (surtout celles qui en engendrent d’autres/capitalisation), a présenté cette possession comme le summum de la « réussite ».
Ceci a notamment produit l’appât de « l’argent facile » (issu d’actes délictueux si pas criminels, ou de « paris/jeux/loteries » aussi fallacieux que peu favorables à ceux/celles qui s’y risquent) au sein de populations défavorisées désespérées de « réussir » par des voies « ordinaires », ainsi qu’une « économie parallèle » incontrôlable probablement plus « imposante » que l’économie officielle(celle qui invente les innombrables moyens de contrôle destinés à juguler l’autre, si prospère).
Le sage et simple bonheur de vivre aussi vieux que possible, à l’abri du besoin et en bonne santé, en profitant autant que possible, jour après jour, des cadeaux de la vie(l’amour et la beauté des « autres » vivants de toute sorte), n’a plus du tout « la côte », n’est plus « à la mode »…
D.Trump dérape nettement dans ses propos concernant le droit à l’avortement, allant jusqu’à dire que K.Harris serait pour soutenir l’avortement jusqu’après la naissance, c.a.d. ‘tuer les bébés’ !!
Ne serait-il temps de prévoir un examen psychiatrique pour tout prétendant à la présidence des USA ?
Mais c’est ses dérapages qui le rendent populaire, « lui appelle un chat un chat ».
Les gens de ma génération (nés au début des années 60), moi compris, ne trouvaient pas très « naturel » le mariage gay, quand l’idée à commencer à flotter dans l’air (fin années 80-années 90), il n’y a qu’à caresser ce genre d’affect dans le sens du poil (« quelle horreur, s’unir et en plus devant la loi pour ces amours contre nature ») pour engranger des voix.
La rationalité n’y peut pas grand chose, il est plus que temps de l’admettre. Ou de donner la recette pour qu’elle s’impose, mais comme je l’ai dit ailleurs, la droite a pour « astuce » de faire passer son bon sens pour le summum de la rationalité, et ce qui s’y oppose pour des émotions qui dictent le « naturel » de cette rationalité (peur, dégoût, ..) , comme Eva Illouz me l’a fait comprendre sur le cas « général » qu’est un certain Netanyahou, un « idéal-type » à sa façon.
@Tout me hérisse
pourquoi uniquement les candidats aux présidentielles US ? Sincèrement vous ne pensez pas qu’on a de bons candidats français pour une analyse ?
Je suis presque certain qu’un examen psychiatrique de Trump se révèlerait négatif. Mensonges et dérapages sont pour Trump de simples effets de rhétorique qu’il utilise pour galvaniser ses troupes d’électeurs dans une folie collective conspirationniste. Il sait qu’il peut dire toutes les conneries du monde et que ça passera car il a décrédibilisé la notion de réalité.
«Faites-nous confiance. Ne croyez pas aux conneries de ces gens, les « fake news »», a déclaré le président, alors qu’une partie de la foule avait commencé à huer les journalistes présents. «Souvenez vous. Ce que vous voyez et ce que vous lisez n’est pas ce qui se passe», a-t-il ajouté.
https://www.slate.fr/story/165110/realite-trump-nier
La politique est devenue uniquement une scénarisation fictionnelle. Est-ce un hasard si plusieurs figures de la politique mondiale sont issus du cinéma (Reagan, Schwartzeneger…) ou de la télé (Trump, Mamère, Zelensky, Yaïr Lapid…), ou leur lien avec showbiz ? La politique spectacle n’a que faire de la réalité, elle n’a pour fonction que de convaincre de la même manière que le marketing est là pour vendre une image plus qu’un produit pour ce qu’il est réellement.
Si la politique était une saucisse, ce qu’on nous montre c’est ça :
https://www.youtube.com/watch?v=PBfqkSgg48A
Mais la réalité, c’est ça :
https://www.youtube.com/watch?v=A0OutLB-be0&t=195s
Le plus important, c’est la promesse d’une situation individuelle meilleure pour convaincre l’électeur !
Version US
https://www.youtube.com/watch?v=-7jiBQSmTC0
Version frenchy
https://www.youtube.com/watch?v=ZE8pE2t__pc
Trump n’est pas fou. Il sert ses intérêts en exploitant les rouages fictionnels du monde de la communication issu de la propagande consumériste et capitaliste.
Je souhaite juste partager 2 choses qui m’occupent l’esprit à l’instant précis :
TELEPHONE – Cendrillon
https://www.youtube.com/watch?v=_tHbSMQeCdk
Vraiment la musique française engagée de cette époque-là restera vraiment ma préférée.
Et une petite (grande ?) réflexion : comment et quand notre espèce va-t-elle disparaître ?
Voilà, bonne journée.
Comment? Quand il y’aura plus d’eau au robinet!
Quand? Avant la fin de ce siècle!
Toute l’humanité? Non. Il est possible que quelques irréductibles gaulois perdurent dans un éco-village 3.0 qui aurait adopté les préceptes de Jésus-Guevarra…
Seule l’histoire (des vainqueurs?) nous le dira.
https://www.youtube.com/watch?v=3bvOe2kBzto&pp=ygUQbGEgYm9tYmUgaHVtYWluZQ%3D%3D
Même si les démocrates remportent la course, avec peu de résultats à mettre à l’actif d’Obama ou de Biden, seront-ils en mesure de proposer de nouvelles politiques ? Bien sûr, ce serait mieux qu’un républicain, mais… Personnellement, je pense qu’Obama n’était qu’un président avec une bonne image pour obtenir le titre d’un premier président noir, mais il n’y a pas de réalisations à montrer. Je pense que si Biden avait été président au lieu d’être vice-président pendant 8 ans, nous n’en serions pas là.
Vu sur le fil d’actu de Mediapart, une dépêche de l’AFP à 13h42 aujourd’hui:
« La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a demandé dans une lettre adressée jeudi aux Etats membres que chacun lui propose d’ici le 30 août deux candidats – un homme et une femme – pour siéger à ses côtés. »
Copilot :
« L’expression “un chef doit cheffer” est attribuée à Jacques Chirac, ancien président de la République française. Cette phrase, qui joue sur le néologisme “cheffer”, a été prononcée par Chirac dans un contexte politique. Elle est souvent citée pour illustrer son style direct et son sens de l’humour.
L’origine exacte remonte à la fin janvier 1990, lors d’un vol vers Colmar. Chirac, alors président du parti gaulliste Rassemblement pour la République (RPR), aurait médité à voix haute sur le rôle du chef, en présence de la journaliste Christine Clerc du Figaro. Cette phrase a été rapportée dans un article du Figaro Magazine le 3 février 1990.
Cette expression reflète l’idée que le chef doit assumer pleinement son rôle de leader et diriger avec autorité et légitimité. »
Copilot :
« Oui, on peut effectivement faire un parallèle entre ces deux néologismes. Le terme “cheffer” et l’utilisation militaire de “démerder” partagent une certaine créativité linguistique et une adaptation des mots pour exprimer des actions spécifiques.
“Cheffer” : Ce néologisme, attribué à Jacques Chirac, signifie qu’un chef doit assumer pleinement son rôle et diriger avec autorité.
“Démerder” : Dans le contexte militaire, ce terme signifie résoudre une situation complexe ou se sortir d’une difficulté par ses propres moyens. Il peut être utilisé de manière transitive, comme dans “démerder quelque chose”, pour indiquer l’action de résoudre un problème spécifique.
Ces deux expressions montrent comment la langue peut évoluer pour répondre à des besoins de communication précis et souvent informels. »
Sans doute une certaine idée de la démocratie !😂
Un Espion russe arrêté et qui aurait dit : ils vont s’en souvenir de l’ouverture des JO à Paris et cette nuit, une « attaque coordonnée » sur le réseau SNCF !
Pô, pô, pô ! Ça sent pas bon.
Cuba verrait plutôt d’un œil positif la candidature de K.Harris à la présidence des USA, elle qui était chargée par J.Biden de trouver des solutions pour endiguer l’immigration vers les USA ; bien que n’apparaisse pas nettement encore l’impact des mesures prisent par elle, dont des financements vers les pays émetteurs afin de favoriser l’emploi et donc les moyens d’existences de leurs populations.
Pour Cuba précisément, la récente condamnation de Bob Menendez pour corruption, sénateur démocrate certes, mais surtout ardent défenseur des mesures ‘trumpistes’ à l’encontre de ce pays. La mise à l’écart de ce personnage influent lui dégagera certainement une voie plus optimiste vis à vis du pays voisin, à l’image de ce qu’avait osé réaliser B.Obama, c’est du moins ce que l’on peut espérer…
https://www.politico.com/news/2024/07/16/sen-bob-menendez-found-guilty-in-corruption-trial-00168659
Quoique : ladite illustration mime tant bien que mal les couleurs de tanins qui révèlent la trop grande maturité de…
Denis Kessler est du monde de l’assurance, qui a entamé une guerre séculaire contre les descendants moraux d’Ambroise Croizat (le…
1) Pour les véhicules à air comprimé, voir IEEE Spectrum sur la tentative des frères Nègres (oui oui, c’est leur…
Oui, il faut toujours remettre les choses en perspective. Je rajouterai même que les 100.000 soldats morts sont sous-estimés, que…
Tu oublies aussi David Vincent…
Je ne sais pas je ne roule pas en Smart(phone) ni en tablette, ni en chaise portable.
Opte plutôt pour l’âne ou le cheval.
Je le sais bien que le processus est enclenché : politique de l’offre! Mais une majorité de gens se demande…
@CloClo C’est comme pour un smartphone, une tablette ou un portable, que signifient les garanties constructeurs (parfois 8 ans ?)…
@Thomas jeanson Les hommes politiques et les élus ne sont pas des fonctionaires.
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