Blog de Paul Jorion

12 réponses à “Il l’aura peut-être quand même son Prix Nobel !”

1. 

   Paul Jorion

   24 juin 2025 2h33

   Tessa Dick explique :

   De nombreux lecteurs se sont interrogés sur la fin d’Ubik, lorsque Glen Runciter trouve une pièce Joe Chip dans sa poche. Qu’est-ce que cela signifie ? Runciter est-il mort ? Joe Chip et les autres sont-ils vivants ? En réalité, cela signifie que nous ne pouvons être sûrs de rien dans ce monde que nous appelons « réalité ». Il est possible qu’ils soient tous morts et conservés dans un état de cryogénisation, ou que le monde de la demi-vie puisse influencer le monde de la vie réelle. Il est également possible qu’ils soient tous vivants et en train de rêver.

   Répondre
2. 

   Pascal

   24 juin 2025 7h05

   Un moine bouddhiste se réveille un matin après avoir rêvé qu’il était un papillon. La question qui lui vint alors fut celle ci :
   Était ce un rêve ou bien est-ce que je suis vraiment un papillon qui rêve d’être un moine ?

   Pour Trump c’est plus facile ! Trump rêve qu’il est TRUMP et dans sa dernière phrase, il faudrait plutôt lire : QUE DIEU BÉNISSE LE MONDE selon TRUMP ! Ou plus simplement : QUE DIEU BÉNISSE TRUMP ! »
   Trump n’est pas fou malheureusement, il est seulement malade.

   Répondre
   1. 

      Sylvain

      24 juin 2025 9h22

      @Pascal
      Mais non Trump n’est pas malade. C’est trop facile de qualifier de malade quelqu’un qui ne pense pas comme nous. L’ouverture d’esprit est plus que jamais nécessaire dans ce monde de brute. Trump est un poulet (chicken) qui a rêvé d’être président des États-Unis et qui a réalisé son rêve. Peu de volaille ou de gens peuvent se targuer d’une telle réussite.

      Répondre
3. 

   Lonylp

   24 juin 2025 9h33

   Si les Mollahs sont à genoux il faudrait que le peuple iraniens lui-même les chassent dans les poubelles de l’histoires donc pas besoin de guerre longue… Trop subtil pour Trump… le hasard des divins dés qui sont lancés par Zeus et sa bande sur le tapis vert de l’arêne du zinc de l’humaine éternité… nous étonne toujours.

   Répondre
4. 

   ilicitano

   24 juin 2025 9h34

   L’Iran a tiré des missiles sur la base du Qatar vidée auparavant en ayant prévenu les USA et le Qatar.

   Les USA ont aussi tiré des missiles sur les centrales nucléaires iraniennes en ayant prévenu auparavant les autorités iraniennes.

   Comme Israël commence à être à court de missiles anti-missiles et aurait de très grandes difficultés sur une guerre d’attrition iranienne.

   Comme l’Iran aurait de très grosses difficultés face à une véritable guerre face aux USA

   Comme Trump ne veut pas de guerre et vivre les mêmes situations précédentes d’Irak et d’Afghanistan.

   Comme le Pakistan propose Trump comme prix Nobel de la Paix:
   https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/etats-unis-le-pakistan-propose-trump-pour-le-prix-nobel-de-la-paix-apr%C3%A8s-le-cessez-le-feu-avec-l-inde/ar-AA1H8NBe?ocid=BingNewsSerp

   Etats-Unis : Le Pakistan propose Trump pour le prix Nobel de la paix après le cessez-le-feu avec l’Inde
   Le Pakistan a proposé Donald Trump pour le prix Nobel de la paix à la suite de l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan, que Trump affirme avoir négocié
   ===> mais que Narendra Modi nie.

   Comme Israël accepte la proposition de cessez le feu proposé par Trump
   Cessez-le feu de 12 heures et peut-être plus .

   Un vrai jeu de scènes de théâtre Kabuki.

   Répondre
5. 

   Hervey

   24 juin 2025 9h47

   Le monde et son spectacle.

   Trump et Poutine les yeux dans les yeux se voient dans un même miroir déformant.

   Trump hurle tout seul face aux caméras son obsession de bâtir des châteaux en Espagne ou des Trump tower à Gaza comme Poutine débite froidement devant les mêmes caméras que « la Russie n’a pas de frontière, que partout où le soldat russe met le pied, c’est la Russie ».

   Trump et Poutine sont les deux Picrochole des temps modernes.

   Répondre
6. 

   Thomas jeanson

   24 juin 2025 10h37

   C’est la question intérieure US (achèvement de la guerre de sécession) qui fera tomber le masque, non ?

   Répondre
7. 

   gaston

   24 juin 2025 10h38

   Trump Prix Nobel ?

   Truman ne l’a pas eu après avoir précipité la fin de la 2ww en larguant « little boy » et « fat man ».

   Pourquoi Trump aurait plus de chances de l’avoir pour 14 MOPs ?

   Plus simplement, les hostilités vont peut être cesser parce que :

   1) Netanyahou a obtenu ce qu’il voulait : la destruction de l’appareil nucléaire iranien.
   2) Le souci premier des dirigeants iraniens est la sauvegarde du régime et qu’ils ont estimé que celle-ci passait plus sûrement par la fin des combats.

   Répondre
   1. 

      gaston

      24 juin 2025 10h45

      Confirmation que les problèmes de pouvoir interne en Iran sont prioritaires pour ses dirigeants :

      https://www.theatlantic.com/international/archive/2025/06/inside-plot-push-khamenei-aside/683286/?utm_source=feed

      Répondre
8. 

   Pad

   24 juin 2025 11h28

   Le nouveau miracle diplomatique ?

   Un spray made in Ubik® :
   « Vaporisez, c’est réglé. (Tenue 3h max. Agitez avant usage.) »

   Répondre
9. 

   konrad

   24 juin 2025 12h26

   Je trouve que ce qui caractérise bon nombre de dirigeants actuels c’est leur « hubris » de la parole.
   Leur ego sans limite leur fait penser que leur langage est performatif. Ce « spectacle » est consternant. C’est cela qui conduit au désastre, aussi surement que les bombes. Cette fatuité doublée d’une inculture historique et d’un mépris ostentatoire pour l’autre est un nihilisme qui ne peut qu’apporter malheur et désolation.

   Répondre
   1. 

      ilicitano

      24 juin 2025 14h04

      @konrad

      Certes votre propos est empreint de lucidité, mais aussi teinté d’une désillusion profonde.
      Et pourtant, si l’on creuse, il existe bien des éléments
      * factuels,
      * historiques
      * contemporains

      qui permettent d’en proposer un contrepoint plus nuancé et porteur d’espoir.
      —
      ### 🧭 *Contrepoint historique : des paroles peuvent bâtir, non seulement détruire*

      L’idée que le langage des dirigeants serait « performatif » n’est pas en soi négative.
      L’histoire regorge d’exemples où la parole a changé le monde **dans le bon sens** :

      – **« I have a dream »** – Le discours de Martin Luther King n’a pas été une simple envolée lyrique.
      Il a accéléré le mouvement des droits civiques aux États-Unis.
      – **Nelson Mandela** a usé d’un langage de réconciliation à sa sortie de prison pour éviter une guerre civile.
      – En France, **le discours de Chirac en 1995** reconnaissant la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs fut un acte fort, brisant un silence historique.

      Bref, **le verbe peut être un outil de sagesse, de vérité et de rassemblement**, pas seulement d’orgueil ou de spectacle.
      —-
      ### 🌍 *Contrepoint contemporain : l’humilité existe encore en politique*

      Si certains dirigeants peuvent paraître vaniteux ou déconnectés, **ils ne sont pas la règle absolue**.
      Beaucoup incarnent une forme de responsabilité et de pragmatisme :

      – La présidente slovaque **Zuzana Čaputová**, avocate spécialisée en environnement, est saluée pour sa transparence, sa modestie, et son écoute.
      – Des figures comme **Jacinda Ardern**, ancienne Première ministre néo-zélandaise, ont misé sur l’empathie et la communication honnête pendant les crises.

      Le problème n’est donc peut-être pas l’existence de discours, mais leur **qualité**.
      Un discours n’est pas condamnable parce qu’il est mis en scène — seulement s’il manque de fond.
      —
      ### 🌱 *Une vision d’avenir plus constructive*

      Si cette critique traduit une peur bien légitime du cynisme et du vide, on peut aussi y voir une opportunité :
      celle de **réinventer la parole publique**, en lui redonnant sa puissance éclairante plutôt que manipulatrice.

      Ce renouveau peut venir :

      – **Des citoyens eux-mêmes**, qui exigent plus de rigueur, de profondeur et d’authenticité.
      – **Des réseaux sociaux responsables**, qui valorisent le sens plutôt que le bruit.
      – **D’une nouvelle génération politique**, formée dans des contextes plus ouverts à la coopération et au dialogue.
      —
      Le verbe est un outil.
      Il peut mentir ou libérer.

      Le risque n’est pas qu’il soit fort, mais qu’il soit vide.

      Et de ce vide peut aussi émerger une exigence nouvelle :

      **celle de retrouver :
      * le goût de la vérité,
      * du courage, et
      * de la beauté dans les mots.**

      GPT 4o

      Répondre

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.