Vidéo – Ezra Klein : Arrêtez de faire comme si c’était normal

Dans quelques semaines, le financement du gouvernement sera épuisé. Si les Démocrates votent pour un nouveau projet de loi de finances, ils financeront la prise de pouvoir autocratique de Trump. Comment le pourraient-ils ? Lire la retranscription complète ici : The New York Times.

Partager :

94 réponses à “Vidéo – Ezra Klein : Arrêtez de faire comme si c’était normal

  1. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    Conseil reçu d’un « expert » : Je partage..

    Le texte de l’article du NYT (WashPost…etc..) est accessible uniquement aux abonnés… Pour le lire en intégralité, voici une recette toute simple, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les archives d’internet :
    – Copiez l’url de l’article
    – Rendez-vous sur le site https://archive.ph/
    – Collez l’url de l’article dans l’un le champ de recherche et cliquez sur le bouton rechercher
    – Attendez quelques secondes, et l’article sera affiché (il est possible qu’il y ait plusieurs versions si plusieurs personnes ont déjà demandé à ce qu’il soit archivé)

    NB : certains proxy d’entreprise bloquent parfois l’accès au site des archives, mais il ne pose aucun danger. .

    « De rien. »..^!^…

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      Mais c’est de la fraude, ça messieurs !
      Bon d’accord, pas du même niveau que la convention judiciaire d’intérêt public que vient de signer le Crédit Agricole avec quelques dizaines de millions d’euros à la clé quand la fraude se chiffre en milliards…
      GPT
      Exactement, c’est l’un des points sensibles de l’affaire.

      La **CJIP** (convention judiciaire d’intérêt public) a été créée en 2016 pour permettre aux entreprises soupçonnées de corruption, fraude fiscale ou blanchiment d’éviter un procès en négociant une amende et un plan de conformité. Sur le papier, c’est un outil de rapidité et d’efficacité pour la justice. Mais dans un cas comme le **CumCum**, les chiffres montrent un déséquilibre frappant :

      * **Montant de la fraude estimée** : plusieurs milliards d’euros par banque (pour certaines, des centaines de millions par an sur plusieurs années).
      * **Montant payé via la CJIP (Crédit Agricole)** : 88,2 M€. C’est une somme faible si on la compare au préjudice fiscal global (jusqu’à 33 Md€ pour la France sur 20 ans, dont 4–5 Md€ en redressements déjà identifiés).
      * **Bénéfice pour la banque** : même si elle règle 88 M€, elle a pu engranger beaucoup plus en impôts éludés et en commissions sur ces montages. Autrement dit, l’opération reste rentable.

      En clair :

      1. La **banque reconnaît des « manquements »** mais n’avoue pas de culpabilité.
      2. Elle paie une amende qui, au regard des gains potentiels, ressemble à un **« coût de conformité »** plutôt qu’à une sanction dissuasive.
      3. Elle évite un procès public, donc protège son image et ses dirigeants.

      C’est pourquoi plusieurs ONG et parlementaires dénoncent ces CJIP dans le domaine fiscal comme un **signal d’impunité** : cela institutionnalise une forme de « solde » sur la fraude.

      👉 On peut dire qu’en l’état, oui, les banques sortent **largement gagnantes** : elles régularisent à bon compte, sans risque pénal, et continuent à bénéficier d’une réputation préservée.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        La fraude et l’évasion fiscale représentent un **manque à gagner colossal** pour les États, qui se traduit directement par une **aggravation de leur dette**.
        Voici une analyse globale, suivie d’un focus sur la France en 2025.

        ## 🌍 Impact mondial de la fraude et de l’évasion fiscale

        ### 💸 Manque à gagner estimé
        – Selon le *Tax Justice Network*, les États perdent **plus de 427 milliards de dollars par an** à cause de l’évasion fiscale.
        – Les pays en développement sont les plus touchés, mais les économies avancées comme les États-Unis, l’Allemagne ou la France ne sont pas épargnées.

        ### 📉 Conséquences directes
        – **Hausse de la dette publique** :
        Pour compenser ce manque à gagner, les États empruntent davantage.
        – **Réduction des services publics** :
        Moins de recettes fiscales = moins de moyens pour la santé, l’éducation, les infrastructures.
        – **Inégalités accrues** :
        Les grandes fortunes et multinationales échappent à l’impôt, tandis que les classes moyennes et populaires paient la note.

        ## 🇫🇷 Focus sur la France en 2025

        ### 📊 Situation budgétaire
        – La dette publique française atteint **114 % du PIB** au premier trimestre 2025.
        – Le déficit structurel reste élevé, autour de **5%**, malgré les efforts de redressement.
        – Plus de **53 % de la dette française est détenue par des investisseurs étrangers**, ce qui expose le pays à la pression des marchés.

        ### 🕳️ Fraude et niches fiscales
        – Le coût des **niches fiscales** dépasse **96 milliards d’euros par an**, sans preuve d’efficacité économique réelle.
        – Les **niches sociales** (exonérations de cotisations) représentent **90 milliards d’euros supplémentaires**.
        – La fraude fiscale elle-même est estimée entre **60 et 100 milliards d’euros par an**, selon les syndicats du fisc.

        ### ⚠️ Conséquences
        – Ce manque à gagner fiscal contribue **directement à l’aggravation de la dette**.
        – Il affaiblit la capacité de l’État
        * à investir,
        * à redistribuer
        * à garantir ses engagements sociaux.
        – Il alimente une **crise politique et sociale**, comme en témoigne la montée des tensions en 2025 (grèves, défiance envers les institutions).

        ## 🧠 En résumé

        La fraude et l’évasion fiscale ne sont pas de simples infractions : ce sont des **actes qui sapent les fondations budgétaires des États**.

        En France, leur impact est **structurel**, et tant que des réformes profondes ne seront pas engagées — notamment sur les niches et les montages internationaux — la dette restera un fardeau croissant.

        GPT-5

        **********

        Comme dirait le défunt Kessler ancien PdG de Scor et n°2 du Medef

        et adversaire du système de protection sociale « à la française » il se donne, en 2007, la mission d’influencer la politique du gouvernement, déclarant :

        « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance.
        Il est grand temps de le réformer.
        La liste des réformes ?
        C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception.
        Elle est là.
        Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le Programme du Conseil national de la Résistance.
        * système de retraite
        * système de santé
        * système de chômage
        * et autres………

        A suivre

        1. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          Prompt:

          Quelle est l’équilibre budgétaire de la France en 2025 et qu’elle serait l’équilibre budgétaire de la France sans la fraude et l’évasion fiscales ?

          GPT-5

          Excellente question . Vous touchez au cœur du débat sur la justice fiscale et la soutenabilité budgétaire.
          Voici une analyse claire et chiffrée de la situation budgétaire de la France en 2025,
          suivie d’une estimation de ce qu’elle **pourrait être sans fraude ni évasion fiscale**.

          ## 🇫🇷 Équilibre budgétaire de la France en 2025

          ### 📊 Chiffres officiels
          – **Recettes nettes de l’État** : 308,4 milliards €
          – **Dépenses nettes** : 445 milliards €
          – **Solde budgétaire** : **–139 milliards €**
          – **Déficit public** : 5,4 % du PIB
          – **Dette publique** : Environ 114 % du PIB

          ## 💸 Estimation du manque à gagner fiscal

          Selon les syndicats du fisc, les ONG et les rapports parlementaires :
          – **Fraude fiscale** : entre **60 et 100 milliards € par an**
          – **Évasion fiscale légale (optimisation)** : jusqu’à **40 milliards € supplémentaires**
          – **Total du manque à gagner potentiel** : **100 à 140 milliards € par an**

          ## 📈 Scénario sans fraude ni évasion fiscale

          | Hypothèse | Solde budgétaire estimé |
          |———————————–|————————–|
          | **Avec récupération de 100 Md€** | –39 milliards € |
          | **Avec récupération de 140 Md€** | **+1 milliard €** |

          👉 Autrement dit, **la France pourrait quasiment atteindre l’équilibre budgétaire**,
          voire dégager un léger excédent, **sans augmenter les impôts**,
          simplement en récupérant les recettes perdues.

          ## 🧠 Ce que cela implique

          – Le déficit actuel **n’est pas une fatalité**, mais en grande partie le reflet d’un système fiscal inégal.
          – Une lutte efficace contre la fraude et l’évasion fiscale **permettrait de financer les services publics sans austérité**.
          – Cela renforcerait la **légitimité de l’impôt**, aujourd’hui fragilisée par le sentiment d’injustice.

          Souhaites-tu que je t’aide à modéliser ce scénario sur plusieurs années ou à voir quels secteurs fiscaux sont les plus concernés par ces pertes ?

          A suivre

          1. Avatar de ilicitano
            ilicitano

            Parfait allons droit au but :
            voici une **modélisation claire** de ce que serait l’équilibre budgétaire de la France **sur plusieurs années**,
            si elle parvenait à récupérer les recettes perdues à cause de la fraude et de l’évasion fiscale.

            ## 📊 Hypothèse de base : récupération progressive du manque à gagner

            On part d’un manque à gagner annuel estimé entre **100 et 140 milliards €**. Imaginons que l’État mette en place une stratégie efficace et progressive :

            | Année | Récupération estimée | Solde budgétaire actuel | Solde corrigé (sans fraude) |
            |——-|————————|————————–|——————————|
            | 2025 | 100 Md€ | –139 Md€ | –39 Md€ |
            | 2026 | 120 Md€ | –128 Md€ | –8 Md€ |
            | 2027 | 140 Md€ | –115 Md€ | **+25 Md€** |
            | 2028 | 140 Md€ | –100 Md€ | **+40 Md€** |
            | 2029 | 140 Md€ | –90 Md€ | **+50 Md€** |

            ## 🧠 Lecture stratégique

            ### ✅ Ce que cela permettrait :
            – **Équilibre budgétaire atteint dès 2027**, sans hausse d’impôts.
            – **Excédents dès 2028**, permettant de réduire la dette ou d’investir massivement.
            – **Financement des services publics** :
            * santé,
            * éducation,
            * transition écologique
            et ce sans austérité.
            – **Renforcement de la souveraineté fiscale**, avec moins de dépendance aux marchés financiers.

            ### ⚠️ Ce que cela exige :
            – **Volonté politique forte**, y compris face aux lobbys bancaires et multinationales.
            – **Renforcement des moyens de contrôle fiscal** (recrutement, IA, coopération internationale).
            – **Révision des niches fiscales et sociales**, souvent inefficaces ou détournées.

            ## 🔍 Secteurs les plus concernés par l’évitement fiscal

            | Secteur | Type de mécanisme utilisé | Perte estimée |
            |—————————-|———————————————–|—————|
            | Multinationales du numérique | Prix de transfert, domiciliation offshore | 20–30 Md€ |
            | Grandes fortunes | Trusts, holdings, expatriation fiscale | 15–25 Md€ |
            | Banques et fonds d’investissement | Montages CumCum, CumEx, arbitrages fiscaux | 10–20 Md€ |
            | PME et indépendants | Travail dissimulé, sous-déclaration | 5–10 Md€ |

            et autres …….

            ***********
            Qu’est ce que cela entrainerait avec une **récupération fiscale maximale de 140 milliards d’euros par an**, correspondant au **manque à gagner total estimé** lié à la fraude et à l’évasion fiscale en France.
            Voici une **modélisation budgétaire sur cinq ans**, en tenant compte de cette récupération complète.

            ## 📊 Modélisation budgétaire avec 140 milliards € récupérés par an

            | Année | Solde budgétaire actuel (estimé) | Récupération fiscale | Solde corrigé (sans fraude) |
            |——-|——————————-|————————|——————————|
            | 2025 | –139 Md€ | +140 Md€ | **+1 Md€** |
            | 2026 | –128 Md€ | +140 Md€ | **+12 Md€** |
            | 2027 | –115 Md€ | +140 Md€ | **+25 Md€** |
            | 2028 | –100 Md€ | +140 Md€ | **+40 Md€** |
            | 2029 | –90 Md€ | +140 Md€ | **+50 Md€** |

            ## 🧠 Ce que cela signifie concrètement

            ### ✅ Avantages immédiats :
            – **Équilibre budgétaire dès 2025**, sans hausse d’impôts ni réduction des dépenses.
            – **Excédents croissants** permettant :
            – De **réduire la dette publique** (actuellement à 114 % du PIB)
            – D’**investir massivement** dans
            * la transition écologique,
            * la santé,
            * l’éducation
            – De **restaurer la confiance citoyenne** dans l’impôt et l’État

            ### ⚠️ Conditions nécessaires :
            – **Renforcement des moyens du fisc** : recrutement, IA, coopération internationale
            – **Révision des niches fiscales et sociales** : certaines sont inefficaces ou détournées
            – **Volonté politique forte** : affronter les intérêts des grandes fortunes et multinationales

            ## 🔍 Simulation sur la dette publique

            Si ces excédents étaient utilisés pour **rembourser la dette**, voici l’impact potentiel :

            – Dette publique en 2025 : ≈ 3 200 milliards €
            – Remboursement annuel (excédent) : ≈ 40–50 milliards €
            – Dette en 2030 : **réduction possible de 200 à 250 milliards €**, soit un retour vers **100 % du PIB ou moins**

          2. Avatar de ilicitano
            ilicitano

            Le pris de transfert

            Petit rappel technique , mis quelque part sur le blog il y a quelques années

            Le prix de transfert ou : l’ externalisation de la marge ,et l’optimisation fiscale induite.

            La mondialisation et les multinationales ont permis et permettent d’exercer ce qu’on appelle des prix de transferts entre filiales de pays différents d’un même groupe afin d’optimiser sa fiscalité.

            C’est l’équivalent d’une opération import-export à l’intérieur d’une multinationale en minimisant le prix et en transférant la marge réalisée par une filiale vers une autre filiale d’un pays pratiquant une fiscalité réduite.
            Elle permet de réduire l’assiette fiscale du pays ou le taux de fiscalité est élevée
            Elle permet d’augmenter l’assiette fiscale du pays ou le taux de fiscalité est faible

            et donc d’augmenter son résultat.

            Une petite synthèse de GPT-5 sur le sujet pour bien comprendre

            Les **prix de transfert** sont au cœur des stratégies fiscales des multinationales. Voici une explication claire et illustrée de cette technique :

            ## 🏢 Qu’est-ce que le prix de transfert ?

            Le **prix de transfert** est le **prix fixé pour une transaction entre deux entités d’un même groupe multinational**, situées dans des pays différents. Cela peut concerner :
            – Des biens (ex : composants électroniques)
            – Des services (ex : support informatique)
            – Des actifs incorporels (ex : brevets, marques)

            ## 🎯 Objectif stratégique

            L’objectif est souvent de **répartir les bénéfices** entre les filiales de manière à
            **minimiser la charge fiscale globale** du groupe.
            Cela se fait en **déplaçant les profits vers des pays à fiscalité faible** (Luxembourg, Irlande, Bermudes…).

            ## 📊 Exemple concret

            Imaginons une multinationale française qui fabrique des smartphones :

            1. **Filiale A (France)** : fabrique les téléphones
            2. **Filiale B (Irlande)** : détient les brevets
            3. **Filiale C (Pays-Bas)** : vend les téléphones

            ➡️ La filiale A vend les téléphones à la filiale C à un prix très bas
            ➡️ La filiale C vend ensuite aux clients à prix fort
            ➡️ Les bénéfices sont concentrés en Irlande ou aux Pays-Bas, où l’impôt est faible

            Résultat : **la filiale française déclare peu de bénéfices**, donc paie peu d’impôts en France.

            ## ⚖️ Encadrement légal

            Les prix de transfert doivent respecter le **principe de pleine concurrence** : les prix entre filiales doivent être comparables à ceux pratiqués entre entreprises indépendantes.
            L’OCDE propose plusieurs méthodes pour vérifier cela :
            – **Méthode du prix comparable** (benchmark sur le marché)
            – **Méthode du coût majoré** (coût + marge raisonnable)
            – **Méthode de partage des bénéfices**

            Mais dans la pratique, les multinationales exploitent :
            * les **zones grises**
            * les **écarts de législation** entre pays.

            ## 🔍 Pourquoi c’est controversé

            – Cela **réduit les recettes fiscales** des pays où l’activité réelle a lieu
            – Cela **crée une concurrence fiscale déloyale** entre États
            – Cela **aggrave les inégalités**, car les PME ne peuvent pas optimiser de la même manière

    2. Avatar de Piquebouzic modifié
      Piquebouzic modifié

      Vous avez la vidéo (terrifiante) plus la transcription complète (et édifiante) du texte de Klein sur YouTube. Qu’est-ce que vous allez foutre sur le NYT ????

    3. Avatar de Valerie Capelle
      Valerie Capelle

      Bonsoir,

      Je vous remercie vivement de ce partage, cela est très sympathique, très intéressant, très important.

      Je vous en suis très reconnaissante.

      Respectueusement.

  2. Avatar de Khanard
    Khanard

    @otromeros

    merci otro

  3. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Une idée me traverse, à soumettre aux IA:

    Les peuples du monde entier exigent l’abolition totale des dettes publiques et privées.
    Ils imposent aux gouvernements une gestion qui tiennent compte des des considérations environnementales et de la justice sociale.
    Quels résultats seraient-ils en droit d’attendre à 1 an, 2 ans et 5 ans ?
    Quelles organisations les états auraient-ils été amenés à mettre en place ?

    Mille excuses pour le pas de côté…

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      Permettez-moi de profiter de votre « pas de côté » ….^!^… ( fond du comment inspiré d’ ‘ailleurs’… )

      (( Restons dans les pays de l’UE pour la suite de ce comment, puisque nous … en réalité Guy ABEILLE (…https://www.novethic.fr/actualite/politique/isr-rse/a-l-origine-3-de-deficit-une-regle-d-or-fixee-un-peu-par-hasard-150261.html) …nous avons nous-même inventé et créé nos propres Zoutils de torture…))

      Les dettes (nationales/d’Etats) se « roulent » d’échéances en échéances… ici chacun le sait.

      On pense savoir que la fin de l’humanité humaine sur la planète « Terre » est prévue vers 2050-2060…

      ==> Encore 20 à 30 années de « roulement » … ça devrait pouvoir se faire …sans trop se faire ‘ch*er’…. non..!?

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        Ah, oui…au cas où ça intéresse quelqu’un…

        .lefigaro.fr/politique/EN DIRECT – Vote de confiance : l’Assemblée nationale fait chuter le gouvernement de François Bayrou

    2. Avatar de Rafio
      Rafio

      @Régis Pasquet
      Effet immédiat : l’effondrement brutal et définitif de tous les systèmes bancaires de la planète. L’argent cesse de circuler, l’économie s’arrête. Concrètement votre « pouvoir d’achat » se résume aux pièces de monnaie qui traînent dans vos poches et aux quelques billets qui font de même dans votre portefeuille. On vous souhaite d’avoir hérité d’un ou deux lingots d’or de vos aïeux, ça pourrait aider. En matière de justice sociale, ça va surtout dépendre de la qualité de votre armement et de votre stock de munitions. Ainsi paré on peut estimer que vos chances de survie à échéance de 6 mois/1 an ne sont pas totalement nulles. En matière de considérations environnementales par contre, on peut espérer quelques conséquences intéressantes. Dommage qu’on ne soit plus là pour en profiter. Quant aux organisations mises en place par les états heu… comment dire. Il n’y aura plus d’états en fait.
      Les dettes des uns sont les richesses des autres. On peut s’étriper à qui mieux mieux sur la juste répartition des dettes et des richesses, on peut surtout s’étriper joyeusement sur le juste taux d’intérêt de ces dettes -voire militer avec quelques arguments pour la nullité de ce taux- mais il reste essentiel que dettes et richesses circulent.
      Ceci dit je serais curieux de savoir ce qu’une IA pourrait bien inventer pour rendre votre hypothèse plaisante.

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Bah il va peut-être aller puiser dans Deutéronome 15 !

        « Livre du Deutéronome
        01 Au bout de sept ans, tu feras la remise des dettes.

        02 Voici comment se fera cette remise : tout possesseur d’une créance fera remise à son prochain de ce qu’il lui aura prêté ; il n’exercera pas de poursuite contre son prochain ou son frère, puisqu’on aura proclamé la remise des dettes en l’honneur du Seigneur.

        03 Contre l’étranger tu pourras exercer des poursuites mais, en ce qui concerne ton frère, tu feras la remise de sa dette.

        04 De toute manière, il n’y aura pas de malheureux chez toi. Le Seigneur, en effet, te comblera de bénédictions dans le pays que le Seigneur ton Dieu te donne en héritage pour que tu en prennes possession.

        05 Ceci, à condition que tu écoutes bien la voix du Seigneur ton Dieu, en veillant à pratiquer tout ce commandement que je te donne aujourd’hui.

        06 Alors le Seigneur ton Dieu te bénira comme il te l’a dit : tu prêteras à de nombreuses nations mais tu n’emprunteras pas, tu domineras de nombreuses nations mais aucune ne te dominera.

        07 Se trouve-t-il chez toi un malheureux parmi tes frères, dans l’une des villes de ton pays que le Seigneur ton Dieu te donne ? Tu n’endurciras pas ton cœur, tu ne fermeras pas la main à ton frère malheureux,

        08 mais tu lui ouvriras tout grand la main et lui prêteras largement de quoi suffire à ses besoins.

        09 Garde-toi de tenir en ton cœur ces propos pervers : « Voici bientôt la septième année, l’année de la remise des dettes », en regardant méchamment ton frère malheureux sans rien lui donner ; il en appellerait au Seigneur contre toi, et tu serais chargé d’un péché !

        10 Tu lui donneras largement, ce n’est pas à contrecœur que tu lui donneras. Pour ce geste, le Seigneur ton Dieu te bénira dans toutes tes actions et dans toutes tes entreprises.

        11 Certes, le malheureux ne disparaîtra pas de ce pays. Aussi je te donne ce commandement : tu ouvriras tout grand ta main pour ton frère quand il est, dans ton pays, pauvre et malheureux.

        12 Quand, parmi tes frères hébreux, un homme ou une femme se sera vendu à toi, il te servira durant six ans. La septième année, tu le renverras libre de chez toi

        13 et, en ce cas, tu ne le renverras pas les mains vides :

        14 tu le couvriras de cadeaux avec le produit de ton petit bétail, de ton aire à grain et de ton pressoir ; tu lui donneras à la mesure de la bénédiction du Seigneur ton Dieu.

        15 Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte et que le Seigneur ton Dieu t’a racheté : voilà pourquoi je te donne aujourd’hui ce commandement.

        (…)  »

        Bon c’était avant l’invention du système bancaire c’est vrai !

        1. Avatar de Rafio
          Rafio

          … Et on était beaucoup moins nombreux. (on pouvait « exercer des poursuites contre l’étranger » sans que ça se voit trop. Sauf à en faire un livre à succès)

          1. Avatar de CloClo
            CloClo

            Ouin enfin le problème ici aussi c’est que la dette, de nos jours, c’est aussi en parti assurée par de la retraite des gentils systèmes par capitalisation qui ont besoin de cracher du cash pour les pensions de leurs adhérents, et pas simplement du surnuméraire à des pleins aux cafis de pognon.

            Aux sujets des « étrangers » dans le Livre plus haut, ben c’est exactement nous …

            https://www.vie-publique.fr/en-bref/294571-dette-publique-qui-detient-la-dette-francaise

            https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/economie-francaise/comptes-publics/la-dette-publique/#:~:text=Pour%20l'essentiel%20il%20s,banques%2C%20voire%20de%20fonds%20sp%C3%A9culatifs.

            Après hein, rien que le bas de laine en France tant en avoir financier et en patrimoine c’est très très largement plus que la dette, tellement plus… Et si la France devait lever l’impôt pour REMBOURSER toute la dette, en UN coup, elle le pourrait car c’est l’un des ETATS au monde le plus en capacité technique de le faire, tout est compté, répertorié, classé, archivé, contrôlé, suivi, et tout est saisissable sur le champ, partout, chaque instant ! A ce niveau je pense même que c’est même le seul (avec la Chine) ! Même les USA serait plus en difficulté surtout avec l’agent orange aux commandes en ce moment.

            A ton avis pourquoi on nous prête encore à des taux sympa malgré le théâtre auquel on assiste en ce moment ? 😀

            1. Avatar de Otromeros
              Otromeros

              Puis-je proposer ceci… ( comme d’ « autres », ailleurs…)

              (( pdf final …..)) https://www.cadtm.org/La-dette-publique-D-ou-vient-elle-A-qui-profite-t-elle

  4. Avatar de Hervey

    « Sale temps pour les démocraties » en effet, et une série à rallonge …

    https://hervey-noel.com/sale-temps-pour-les-democraties-3/

  5. Avatar de Castorp
    Castorp

    Bonjour
    quelle version de ChatGPT utilisez vous ? Conseillez vous une version payante ? Merci.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Il n’y en a plus qu’une en réelle circulation, officiellement appelée ChatGPT-5 ou GPT-5.

      1. Avatar de Hervey

        Non, je ne crois pas, c’est toujours ChatGPT 4o

        J’ai toujours cette version là.
        Je viens d’interroger le sphinx, il confirme, ChatGPT-5 n’est pas disponible pour l’instant.

        (?)

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Si on s’inscrit gratuitement, on a GPT 5 pour un certain nombre de questions (un dizaine à peu près). Ensuite on repasse en GPT 4, sauf si on attend un certain nombre d’heures qui nous permet à nouveau de poser des questions à GPT 5.
          Sans inscription, c’est GPT 4 de base et pour avoir GPT 5 all the time, il faut payer. En tous les cas, c’est comme ça que ça se passe pour moi.

          1. Avatar de Hervey

            @ Pascal

            ✅ La vérité aujourd’hui (août 2025)
            • GPT‑4o est bien la version que vous utilisez actuellement dans votre abonnement ChatGPT Plus.
            • GPT‑5 n’est pas encore officiellement déployé dans ChatGPT pour les utilisateurs publics, malgré certaines rumeurs ou déclarations d’experts.
            • Il n’y a pas de version “ChatGPT 5” dans l’interface utilisateur d’OpenAI actuellement disponible. Si vous voyez “GPT‑4o”, c’est bien cela que vous utilisez, et c’est le modèle public le plus avancé.

            Une offre abusive lancée un peu trop vite, m’explique-t-il ensuite.

            (Erreur Marketing)
            Evoquée ici sur le blog par PJ, si je ne me trompe pas.

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              Conversation sincère, enfin je crois avec mon GPT :
              – Quand je te pose une question, quelle version de GPT me répond ?
              Mon GPT :
              – C’est **GPT-5** qui te répond.

              1. Avatar de Hervey

                Peut-être de mon côté une mise à jour qui n’a pas été faite (?).
                Sans faire intervenir la notion de sincérité qui n’est pas une spécificité machine bien identifiée, mieux vaut rechercher la responsabilité ailleurs et incriminer la société Openai.

              2. Avatar de Hervey

                Ah ! Voilà du nouveau, j’apprends à l’instant que je viens de passer à la version 5 (inscrit en haut dans la barre d’application)

                Réelle dispute avec la machine et cette vérité d’hier selon ChatGPT4 o cette vérité d’aujourd’hui avec ChatGPT-5 …
                « Comment l’IA découvre et pratique allègrement la mauvaise foi ».

  6. Avatar de Hadrien
    Hadrien

    Supposons que l’on trouve le moyen de supprimer la fraude fiscale. Ceci (en démocratie) pose deux questions:
    1) L’état (=les partis) dépense-t-il plus efficacement que le privé.
    2) L’état (=les partis), assuré de la rentrée de l’impôt, saura-t-il limiter celui-ci?

    Question subsidiaire: en démocratie sans fraude fiscale, ce sera une minorité de « riches » qui paiera l’impôt. Comment éviter que ces « riches » ne soient ruinés par cette imposition, en entraînant la disparition.

    1. Avatar de Pascal
      Pascal

      @Hadrien
      Première remarque, en France, l’État ce n’est pas (= les partis), car ce sont les hauts fonctionnaires qui ont la main quelque soit le parti qui gouverne.
      https://youtu.be/2mO0DN3tsAs?feature=shared
      Vous comprendrez dès lors qu’aujourd’hui privé et publique sont intimement liés par le pantouflage et les systèmes de renvoies d’ascenseur.
      Le TGV, le nucléaire, les autoroutes…tous ces investissements colossaux se sont fait sur fonds publics et ont été privatisés supprimant le retour sur investissement qui aujourd’hui tombe dans la poche des actionnaires et ne remplit plus les caisses de l’État. Le cas des autoroutes illustre parfaitement ce choix.
      La recherche financé par l’Etat (salaires des chercheurs) est directement au service du privé puisque c’est ce dernier justement qui finance les secteurs de recherche et bénéficie ensuite des brevets, sans compter les aides financières à la R&D.
      Le rapport du Sénat fait état de 211 milliards d’aides aux entreprises privées sous différentes formes.
      https://www.franceinfo.fr/economie/budget/quatre-chiffres-a-retenir-du-rapport-du-senat-sur-les-aides-publiques-aux-grandes-entreprises-estimees-a-211-milliards-d-euros-en-2023_7366833.html
      Autant dire que d’opposer gestion publique et gestion privée n’a plus de sens aujourd’hui Ou alors il faut comparer le service rendu et de ce point de vue là, le financement à l’acte dans les hôpitaux est tout à fait éclairant. Les cliniques privées se jettent sur les actes les plus rémunateurs et laisse au publique les longues maladies et autres pathologies qui occupent des lits sans actes fortement rémunérateurs. La crème pour le privé et les restes pour le publique.
      Mon cher Hadrien, ce sont déjà les multinationales, les fonds de pension américain et les banques qui dictent à l’État français sa politique. Il n’y a qu’à voir qui sont les plus souvent invités à l’Elysée et ceux qui fournissent gratuitement les conseillers ministériels.
      « L’Etat qui gaspille » c’est d’abord pour le privé. Mais non, mais non c’est pour l’emploi ! L’emploi qui ne cesse de disparaitre ou de se préciser.
      Qui croit encore à cette farce néolibérale, à part M Trump obligé de maquiller les chiffres de l’emploi aux USA ?

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        L’emploi…ou de se précariser

        1. Avatar de Otromeros
          Otromeros

          Cher @Pascal…

          Votre 18h05 est d’anthologie…!…. mais votre interlocuteur(??) est imperméable à ce type de raisonnement… trop clair… !
          Au fond , comme le lièvre dans les phares.. ébloui, il détale tout droit devant… mais revient le lendemain soir redire la même chose…. ( et ça marche….!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! )

      2. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Privatisations des sociétés nationales
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisations_en_France#

        Elle a commencé à partir de la première cohabitation avec Chirac et sur l’ensemble des gouvernements qui ont suivi:
        Chirac,Rocard,Cresson,Balladur,Juppé,Jospin,Raffarin,Villepin,Fillon,Ayrault,Valls,Philippe

        Les principales entreprises concernées:

        * Le système bancaire :
        Paribas, BNP, Société Générale ,CIC ,Credit Lyonnais, BFCE/Natixis
        * Le système assuranciel:
        Coface,AGF ,GAN,
        * Le système énergétique ;
        Elf-Aquitaine/Total , Suez , CGE, Eramet, Gaz de France, EDF(partiel), Engie, GRTgaz
        * Industrie :
        Saint Gobain, Matra ,Renault(partiel), Rhone Poulenc, Pechiney , Usinor-Sacilor/ Arcelor-Mittal,
        * Sociétés de hautes technologies :
        Snecma, Thomson ,Bull, Safran ,
        * Compagnie de Transport :
        CGM , Air France , Aerospatiale (ouverture capital),SNCM, Airbus
        * Transport :
        Autoroute du Sud de la France , autoroute Rhin-Rhone,Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la * France , Aéroport de Paris
        * Audio visuel :
        TF1
        * Telecom :
        France Telecom/Orange
        * Infrastructures :
        autoroutes , aéroport divers (Paris , Lyon, Toulouse ,Nice,….)
        * Loisirs :
        Française des jeux
        * …..

        METHODIQUEMENT ,l’ensemble des gouvernements a appliqué une politique de vente des biens publics au système capitaliste.
        Le système économique capitaliste a le but unique de produire des biens et des services pour générer des profits pour les propriétaires/actionnaires tout en se servant de la libre circulation des capitaux.

        L’ensemble des bénéfices de ces entreprises passe pour partie en dividendes pour les actionnaires qu’ils soient institutionnels ou non, locaux ou étrangers.
        De plus l’impôt sur les sociétés est progressivement abaissé ( 33%=> 25%) avec en plus une évasion fiscale autorisée vers des pays européens à moindre fiscalité ( Irlande, Pays Bas , Luxembourg,…)

        ———————

        Par la suite à l’ensemble de ses privatisations et les pertes de recettes induites , la dette publique est passé en % de PIB de :
        # 20 % en 1980
        # 32% en 1986
        # 115% ce jour
        https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/03/26/visualisez-l-evolution-de-la-dette-et-du-deficit-francais-depuis-1980_6224326_4355770.html#:~:text=Elle%20est%20pass%C3%A9e%20de%2020%20%25%20du%20PIB,pass%C3%A9e%20de%2020%20%C3%A0%20110%20%25%20du%20PIB

        https://www.insee.fr/fr/statistiques/8061907

        et devient maintenant:
        * un outil de pression pour minimiser des dépenses sociales de l’Etat
        * sans pour autant maximiser les recettes pouvant venir du capital

        pour équilibrer un budget en permanence déficitaire.

        ——————–

        Les privatisations étant très bien avancées , il reste à voir ce que Macron+U.E vont faire de l’ensemble de la production + distribution de l’électricité ( centrales , barrages, réseau)

        A cela ,3 des piliers du CNR sont progressivement remis en cause à la baisse :
        – système de retraite par répartition avec un objectif de capitalisation
        37,5 ans => 43 ans de cotisations pour une retraite pleine
        60 ans => 64 ans pour l’âge de départ => objectif 67 ans ( E. Philippe)
        10 ans => 25 ans pour le calcul de la retraite de base du privé
        – système de Sécurité Sociale et tout particulièrement le système de Santé
        – système d’assurance chômage
        etc , etc

        —————-

        On pourrait considérer que cette transformation de l’économie française avec le transfert au Capital des biens économiques a entrainé un transfert de milliers de milliards au Capital
        * en dividendes
        * en intérêts du service de la dette versés sur la rente des détenteurs de la dette publique
        * en baisse de fiscalité et d’évasion fiscale

        Une boucle infernale à laquelle vient s’ajouter les versements aux détenteurs non résidents qui entrainent une perte de liquidité intra-France

        Dette publique 2025 : 3300 mds€
        Cumul des intérêts versés : environ 1900 mds€ depuis 1980
        54 % des détenteurs sont des non-résidents ( fonds de pensions , investisseurs , banques , …)
        ce qui permet d’évaluer à 1000 mds€ le transfert le liquidité vers les détenteurs non-résidents sur la période.

        L’augmentation tendancielle des taux à 10 ans en France
        https://fr.tradingeconomics.com/france/government-bond-yield
        Il est actuellement à 3,5% en moyenne
        Il a été à 0% de 2019 à 2022
        ===> donc les intérêts annuels à verser vont tendre vers les 100 milliards€
        ==> insoutenable

        1. Avatar de Piquebouzic modifié
          Piquebouzic modifié

          Le solde des entrées de revenus primaires (357 mds en 2024) vs sorties de la balance des paiements restent positives, 55 milliards en 2024 (80 mds en 2022), et pas seulement grâce aux travailleurs frontaliers. Même sur les intérêts reçus vs versés le solde est resté positif jusqu’en 2022 et si on est passé en territoire négatif sur ce poste en 2024 (22 mds) on a néanmoins reçu 108 mds contre 130 mds versés (pas que de la dette publique là-dedans évidemment, qui représente ≈30 mds des intérêts versés).
          Taux sur les intérêts reçus plus juteux que ceux sur intérêts versés puisque l’encours dû (3 200 mds) est supérieur à l’encours prêté (2 150 mds).
          Quant aux dividendes c’est carrément le festin, solde positif de 75 à 80 milliards depuis 3 ans…

          1. Avatar de Otromeros
            Otromeros

            @Piquebouzic modifié 08/9 à 21h50.

            Intéressant, mais peu lisible.. en jets continus.. Peut-être un lien de temps en temps..?

            Ceci écrit , je (continue à) m’interroge(r) .. :

            Dans votre pays, on roule ‘à droite’ ? ‘à gauche’ ? ou ‘successivement les deux’, fonction du jour de la semaine en cours..??

            1. Avatar de Piquebouzic modifié
              Piquebouzic modifié

              BdF en PDF, tout en bon français, 104 pages de balance des paiements 2024 et sans littérature, lecture de gauche à droite et de haut en bas.👇
              https://www.banque-france.fr/system/files/2025-07/BDP2024_web.pdf

                1. Avatar de CloClo
                  CloClo

                  Le « Merci » , la vache ! C’est rentré tout seul, direct , sans vaseline 😭

                  1. Avatar de Otromeros
                    Otromeros

                    …^!^…

          2. Avatar de ilicitano
            ilicitano

            La balance des paiements est un document statistique élaboré sous forme comptable, élément de la comptabilité nationale recensant:
            * les flux de biens, de services, de revenus, de transferts de capitaux, e
            * les flux financiers
            que les résidents d’un pays dans leur ensemble :
            * particuliers,
            * entreprises
            * État
            entretiennent avec ceux du reste du monde.

            Ca ne remet pas en cause le déficit structurel du budget de l’Etat , et ce depuis plus de 4 décennies
            sur lequel :
            * les recettes sont régulièrement réduites ( Impôts sur les sociétés , ISF, TVA sur les biens de luxe passée de 33,3% à 20% en 1992, Flat Tax à 30%,…….)
            * les dépenses sont régulièrement augmentées ( CICE , 100mds d’aide aux entreprise par l’Etat et la Secu en 2022, charge de la dette, ….)
            d’où l’objectif de coupes budgétaires dans les politiques sociales du gouvernement centriste de Bayrou qui vient de tomber et qui mettait en cause les boomers pour créer un conflit générationnel latent.
            Le diviser pour mieux régner.

            1. Avatar de Piquebouzic modifié
              Piquebouzic modifié

              Certes mais j’adressai le passage final :
              « Une boucle infernale à laquelle vient s’ajouter les versements aux détenteurs non résidents qui entrainent une perte de liquidité intra-France

              Dette publique 2025 : 3300 mds€
              Cumul des intérêts versés : environ 1900 mds€ depuis 1980
              54 % des détenteurs sont des non-résidents ( fonds de pensions , investisseurs , banques , …)
              ce qui permet d’évaluer à 1000 mds€ le transfert le liquidité vers les détenteurs non-résidents sur la période. »

              1. Avatar de CloClo
                CloClo

                Je suis totalement ignare en matière de dette, je n’ai jamais eu, mais une question. Pourquoi ne pas se financer prioritairement auprès de sa propre population quitte à lui servir un taux d’intérêt plus haut, ce qui peut paraître bête sur le coup, mais pas que ! Car dans ce cas le volume du service de la dette ne quitte pas le territoire nationale, et peut être ratiboiser d’une autre manière pour revenir dans les caisses et ainsi tourner comme un carburant local. Mais bon j’y capte que dalle, je suis perpétuellement net donc pas net.

                1. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
                  Pierre-Yves Dambrine

                  C’est ce que fait le Japon dont la dette publique représente 266 % du PIB (114 % pour la France. )
                  Contrairement à une légende urbaine la France n’est pas en faillite, sauf à assimiler l’Etat français à un ménage.
                  Au Japon 90% de la dette est détenue par les résidents japonais.

                  https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-de-l-eco/au-japon-dette-et-deficit-du-budget-augmentent-sans-grande-inquietude-7720650

                  Bref, beaucoup d’intoxication sur nos antennes nationales à propos de la dette. Les chiffres sont souvent exacts, mais ce sont toujours les mêmes chiffres qui sont donnés et selon la même perspective.

                  Les mêmes à droite qui nous expliquent que les marchés nous attendent au tournant se gardent bien de dire qu’ils y ont été pour quelque chose dans la dérégulation du marché de capitaux.

                2. Avatar de Otromeros
                  Otromeros

                  @CloClo 12h27…  » Pourquoi ne pas se financer prioritairement auprès de sa propre population  » …
                  Attention à ne pas provoquer un coup de sang chez notre hôte P.J. …^?^…
                  Disons que moi je fais semblant de vous prendre au premier degré… donc je vous ‘réponds’ :

                  A/ pdf : https://www.cadtm.org/La-dette-publique-D-ou-vient-elle-A-qui-profite-t-elle
                  page 9 ……..

                  +

                   » La France est obligée d’emprunter sur les marchés financiers depuis la loi n° 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France.
                  Cette loi,
                  qui donnait accès et fut complétée par les traités européens ultérieurs, a mis fin au financement direct de l’État par la Banque de France.

                  Les raisons de l’obligation d’emprunter sur les marchés

                  Jusqu’à la loi de 1973, l’État français pouvait faire des avances à taux zéro auprès de la Banque de France. Il s’agissait d’une facilité de trésorerie qui permettait au Trésor public de se financer à moindre coût.

                  La loi de 1973 est venue modifier ce système. Elle a été promulguée dans un contexte de lutte contre l’inflation et d’intégration progressive dans un système monétaire européen. L’idée était de renforcer l’indépendance de la Banque de France vis-à-vis du pouvoir politique afin de mieux contrôler la création monétaire et de limiter l’inflation, qui était alors élevée. L’argument était que le financement direct de l’État par la banque centrale menait à une augmentation de la masse monétaire, ce qui alimentait la hausse des prix.

                  Cette évolution a été consolidée par les traités européens, notamment l’article 104 du traité de Maastricht de 1992 (devenu l’article 123 du traité de Lisbonne). Celui-ci interdit explicitement aux banques centrales de l’Union européenne de financer directement les États membres. 🇪🇺

                  Conséquences de ce changement

                  Ce changement de politique a eu pour conséquence d’obliger l’État à financer ses dépenses et à rembourser sa dette en émettant des titres (comme les Obligations assimilables du Trésor ou OAT) sur les marchés financiers. Cela signifie que le financement de la dette publique dépend désormais de la confiance des investisseurs nationaux et internationaux. En contrepartie, l’État doit verser des intérêts, ce qui constitue une charge financière importante pour le budget national.

                  Ce système, s’il a permis de renforcer la discipline budgétaire et de lutter contre l’inflation, est souvent critiqué. Certains affirment qu’il a rendu la France, et les autres pays de la zone euro, plus vulnérables aux fluctuations des marchés et a augmenté le coût de la dette publique en raison des intérêts à payer.

                  ((  » rédigé  » sur prompt par QUI vous savez…^!^…))

                  1. Avatar de CloClo
                    CloClo

                    Ben l’épargne des français est un marché en soi que l’état peut capter en partie !

                    Enfin moi je dis ça, je n’ai pas travaillé le sujet véritablement, trop d’idéologie de part et d’autre dans les débats et les chiffres utilisés. Et de toute manière cela reste adossé un système capitaliste proprement problématique à l’heure actuelle.

                    1. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      Au 31 décembre 2024, l’encours total de l’épargne réglementée en France, qui inclut les livrets immunisés, s’élève à 956 milliards d’euros.

                      Cette épargne représente 15 % du patrimoine financier des ménages français.

                      ((Je préfèrerais : Cette épargne NE représente QUE 15 % du patrimoine financier des ménages français.))

                      En ce qui concerne les livrets « immunisés » (exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux) les plus courants, la répartition est la suivante :

                      Livret A : 432 milliards d’euros.

                      Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) : 160 milliards d’euros.

                      Livret d’Épargne Populaire (LEP) : 82 milliards d’euros.

                      ++++++++++++++++++++++++++++++++++

                    2. Avatar de CloClo
                      CloClo

                      Il n’y a pas que de l’épargne réglementée dans ce pays, le reste pèse lourd !

                    3. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      raison de plus…!…bien entendu..

        2. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          En plus

          La loi n° 73-7 du 3 janvier 1973, communément appelée loi « Pompidou-Giscard-Rothschild », est une législation française qui a fondamentalement changé la manière dont l’État finance ses déficits.

          Adoptée sous la présidence de Georges Pompidou et avec Valéry Giscard d’Estaing comme ministre des Finances, cette loi a interdit à la Banque de France de financer directement le Trésor public, obligeant ainsi l’État à emprunter sur les marchés financiers.

          Cette réforme a eu des répercussions profondes sur la souveraineté financière de la France.

          Finalement
          les nouveaux rapports entre finance privée et finances publiques sont au coeur des mutations du capitalisme, dans lequel l’État est devenu un acteur de marché comme les autres, qui crée et vend ses produits de dette, construisant ainsi sa propre « prison financière  »

          ***********
          Solution de secours
          Face a une situation monétaire , économique très compliquée , la banque centrale peut adopter la politique monétaire non conventionnelle d’assouplissement quantitatif ( quantitative easing)
          ex:
          * covid 19
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Pandemic_Emergency_Purchase_Programme

          * https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_mon%C3%A9taire_non_conventionnelle
          La politique monétaire non conventionnelle est l’ensemble des politiques monétaires prises par les banques centrales dans des situations difficiles où les outils traditionnels de la politique monétaire conventionnelle sont inopérants.

          1. Avatar de Piquebouzic modifié
            Piquebouzic modifié

            Je vous recommande la thèse d’Éric Monnet, plus spécifiquement l’annexe 2 (p 155).
            Avec un peu de chance et/ou de bonne volonté cette lecture vous fera regretter ces sottises hors-d’âge en mode « loi Giscard-Pompidou-Ékivoussavé ».
            https://hal.science/tel-03138235v1/document

            1. Avatar de Otromeros
              Otromeros

               » Comment Casper peut-il à la fois glisser à travers les murs et attraper une serviette qui tombe ? Comment le cerveau peut-il à la fois échapper à toute mesure physique et contrôler le corps ?
              Un fantôme dans la machine n’est d’aucune utilité dans nos théories, à moins qu’il ne soit capable de déplacer des objets – comme un poltergeist bruyant qui peut renverser une lampe ou claquer une porte – mais tout ce qui peut déplacer un objet physique est lui-même un objet physique (bien qu’il s’agisse peut-être d’un type d’objet physique étrange et jusqu’ici peu étudié)
              « .
              Daniel Dennett, La conscience expliquée, 1991, p. 35

            2. Avatar de Garorock
              Garorock

               » Fournir une estimation précise du financement du Trésor public par la Banque
              de France pendant les Trente Glorieuses est une entreprise périlleuse. La difficulté
              tient à deux raisons inextricablement liées. La première est que, dans une économie
              où les banques et les institutions publiques de crédit peuvent réescompter leurs effets à la Banque de France, il est diffcile de distinguer de ce qui relève de l’activité
              traditionnelle de réescompte de la Banque de ce qui relève potentiellement d’un
              financement indirect du Trésor. Comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises,
              dans une économie dirigiste il est souvent difficile de distinguer avec certitude ce qui relève du crédit public ou du crédit privé ; les bilans révèlent souvent plus les normes comptables que la nature des financements. Comme il est
              reconnu par les acteurs de l’époque, il est toujours possible à l’État de demander
              momentanément à un de ses satellites (CDC, Crédit Foncier etc.) de lui prêter
              de l’argent qui peut provenir en partie de prêt de la Banque centrale. L’existence
              même de ce que l’on appelait le circuit faisait que la Banque centrale était
              une institution comme une autre au milieu d’un système dont le but ultime était
              que l’argent dépensé par l’État revienne dans les caisses du Trésor par le moyen
              d’achat de bons ou de prêts directs d’établissements publics.
              La seconde raison est que le Trésor avait tout intérêt à profiter de cette situation pour minimiser ses diffcultés fnancières et les cacher aux yeux du public.
              Ainsi, pendant l’ensemble des Trente Glorieuses, seulement une partie du nancement direct de la Banque centrale au Trésor apparaît offciellement dans les
              bilans de la Banque centrale sous la dénomination d’avances (et parfois d’achats
              de bons du Trésor) 170. Cette situation fut régularisée à la n de l’année 1973 lors de l’application des nouveaux statuts de la Banque de France dont un des objectifs était justement de rendre plus lisibles aux yeux du public ces concours
              au Trésor . La limite des avances à l’État fut alors fixée offciellement à 20,5
              milliards de francs. Au sein de ces 20,5 milliards, 10,5 correspondent à la limite
              précédente des avances directes à l’État à un taux d’intérêt nul. Les 10 autres
              milliards correspondent à une évaluation du maximum accepté de ce qui était auparavant caché au public mais qui s’effectuait à un taux d’intérêt positif au moyen
              du réescompte. L’objet de la loi de 1973 est donc de moderniser l’État et la
              gestion des finances publiques en la rendant plus transparente tout en garantissant un financement monétaire (en valeur nominale) au moins équivalent à ce qui prévalait précédemment. »

              De rien!

              1. Avatar de Pascal
                Pascal

                La « Modernisation », joli mot qui ne veut rien dire mais qui donne un sentiment positif, idéal pour masquer un choix politique totalement arbitraire.😉

                1. Avatar de Otromeros
                  Otromeros

                  Yes……………………………………….

            3. Avatar de Pascal
              Pascal

              Qui est Éric Monnet ?
              https://lecercledeseconomistes.fr/presentation/membres-et-auteurs/nomines/eric-monnet/
              Qu’en dit GPT
              « En résumé, Éric Monnet n’est pas un économiste néolibéral, mais un historien de la macroéconomie qui déconstruit les évidences du néolibéralisme en montrant l’importance passée (et possible) de l’État et des institutions dans la gestion économique. On peut le qualifier de dissident modéré, dans le sens où il ne se situe pas dans une école radicalement hétérodoxe, mais contribue à rouvrir le champ des possibles face au dogme néolibéral. »
              J’aime bien savoir qui parle et de quel point de vue 😁

              1. Avatar de Otromeros
                Otromeros

                yes……………………………………

            4. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              Les thésards parlent aux thésards

              Benjamin Lemoine, Les valeurs de la dette. L’État à l’épreuve de la dette publique française, Thèse de Sociologie, réalisée sous la direction de Michel CALLON, Directeur de recherche, CSI, Mines Paris Tech, et, Yannick BARTHE, Chargé de recherche CNRS, CSI, Mines Paris Tech, soutenue le 21 décembre 2011, à l’École des Mines de Paris

              ************
              Les sottises

              L’ordre de la dette : les infortunes de l’État et la prospérité du marché
              Auteurs:Benjamin Lemoine (Auteur), André Orléan (Préface)

              Résumé :
              « Pourquoi la dette publique occupe-t-elle une telle place dans les débats économiques contemporains, en France et ailleurs?
              Comment s’est-elle imposée comme la contrainte suprême qui justifie toutes les politiques d’austérité budgétaire et qui place les États sous surveillance des agences de notation?
              À rebours de ceux qui voient la dette comme une fatalité et une loi d’airain quasi naturelle,
              Benjamin Lemoine raconte dans ce livre comment, en France, l’ »ordre de la dette » a été voulu, construit et organisé par des hommes politiques, des hauts fonctionnaires et des banquiers, de gauche comme de droite –
              parmi lesquels François Bloch-Lainé, Charles de Gaulle, Antoine Pinay, Valérie Giscard d’Estaing, Michel Pébereau, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn …
              Autrement dit, il fut le fruit d’un choix politique.
              Ce livre reconstitue la généalogie détaillée de ce choix stratégique, et prend la mesure de la grande transformation de l’État dans l’après-guerre.
              On réalise alors à quel point les nouveaux rapports entre finance privée et finances publiques sont au coeur des mutations du capitalisme, dans lequel l’État est devenu un acteur de marché comme les autres, qui crée et vend ses produits de dette, construisant par là sa propre prison. »

              Éditeur: La Découverte, Paris, 2016

              ************
              La démocratie disciplinée par la dette : Benjamin Lemoine

              Résumé:
              La dette est devenue un outil de gouvernement de la démocratie.
              Si la crise sanitaire a ouvert une brèche dans les politiques qui lui sont liées, celle-ci risque vite de se refermer.
              Il est donc indispensable de s’armer pour bien argumenter face à ceux qui ne rêvent que de revenir à l’austérité.
              Les institutions publiques de la dette et de la monnaie (Trésor et Banque centrale) opèrent aujourd’hui comme une usine à garantie de l’industrie financière privée.
              Mais émettre une dette qui puisse satisfaire l’appétit des investisseurs mondiaux n’est pas sans risque pour la démocratie et s’accompagne de contreparties :
              * sociales,
              * économiques
              * politiques
              qui sont négociées, à l’ombre de la vie politique, sur les scènes marchandes d’attestation du crédit.
              Le débat public se limite à une pédagogie rudimentaire : il faut payer la facture de la pandémie et, pour rembourser la dette, consentir à des sacrifices :
              * travailler plus,
              * augmenter les impôts sur la consommation
              (et non sur la fortune),
              * renoncer à des services publics et des droits sociaux.
              Pour les pouvoirs publics, il faut « cantonner » le potentiel subversif de cette crise sans précédent. Réduite à un événement exceptionnel et exogène au capitalisme financier, la pandémie serait une parenthèse circonscrite qu’il conviendrait de refermer au plus vite sans tirer aucune leçon structurelle, avant de « retourner à la normale » d’un marché qui sert de garde-fou aux États sociaux et discipline les peuples dépensiers

              Éditeur: La Découverte, Paris, 2022

              1. Avatar de Piquebouzic modifié
                Piquebouzic modifié

                Rueff n’est pas même cité dans le name-dropping bigarré de Lemoine, alors qu’il est le Père de la doctrine libérale de la dette tricolore, alors qu’il a passé 40 ans à faire en sorte que « l’État-Molloch » de Paul Reynaud sorte de la doctrine du Trésor et du circuitisme, alors que ce fut lui encore qui inspira, initia la première adjudication dès 1963.
                Mais effectivement, enfiler la perle Rueff néo-lib derrière la perle circuitiste Bloch-Lainé sur cet étrange collier eût été pousser un brin trop loin les limites de l’héteroclite dadaïste.

                1. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  Pour info

                  Références à Rueff dans le livre
                  Lemoine mobilise Rueff principalement dans les chapitres où il retrace :

                  La transition du circuit du Trésor vers le financement par les marchés.

                  Les luttes doctrinales entre keynésiens et libéraux dans les années 1950–1970.

                  La manière dont Rueff a influencé les politiques de rigueur budgétaire et la vision de la dette comme un danger pour la stabilité monétaire.

                  Localisation dans le livre
                  Les mentions de Rueff apparaissent notamment :

                  Dans le chapitre 2, qui traite des débats sur la réforme du financement public.

                  Autour des pages 70 à 80, où Lemoine discute des oppositions entre les partisans du circuit du Trésor et ceux qui prônent une mise en marché de la dette.

                  Rueff est cité pour son rôle dans la commission Rueff-Armand (1959), qui recommandait une réduction des dépenses publiques et une libéralisation de l’économie.

                  https://archive.org/details/lordredeladettel0000lemo

                2. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  Pour terminer cet échange intéressant , un commentaire en 2 parties avec l’aide de GPT-5

                  1 – synthèse détaillée de l’ouvrage de Benjamin Lemoine intitulé L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché (Éditions La Découverte, 2016)

                  2- Quelles seraient les alternatives à la soumission des marchés

                  Partie 1 :

                  ## 📘 Présentation générale

                  Benjamin Lemoine, sociologue et chercheur au CNRS, propose une **enquête historique et sociologique** sur la manière dont la dette publique est devenue un **instrument central de gouvernement** en France. Il déconstruit l’idée selon laquelle la dette serait une fatalité économique, et montre qu’elle est en réalité le fruit de **choix politiques et institutionnels**.

                  ## 🧠 Thèse centrale

                  Lemoine soutient que la dette publique, telle qu’elle est conçue aujourd’hui — comme des titres financiers soumis aux marchés — est **le résultat d’une construction politique**.
                  Elle n’est pas une contrainte naturelle, mais une **forme volontaire de mise en dépendance de l’État vis-à-vis des marchés financiers**.

                  ## 🏛️ Structure du livre

                  ### 1. **La mise en marché de la dette**
                  – Analyse historique du **démantèlement du circuit du Trésor**, un système d’après-guerre qui permettait à l’État de se financer via l’épargne bancaire.
                  – Ce système garantissait un financement stable et sécurisé pour l’investissement public.
                  – À partir des années 1960, ce modèle est progressivement abandonné au profit d’un financement par les marchés, avec un **consensus transpartisan** (droite et gauche).

                  ### 2. **La naturalisation de la dette de marché**
                  – Lemoine montre comment la dette de marché est devenue **hégémonique** dans les discours publics.
                  – Les débats politiques ne remettent plus en question ce mode de financement, mais se concentrent sur la nécessité de **réduire la dette**, souvent par des politiques d’austérité.
                  – Cette évolution a conduit à une **perte de souveraineté** de l’État, qui se soumet aux jugements des agences de notation et des investisseurs.

                  ## 🔍 Méthodologie

                  – **Travail d’archives** et **entretiens** avec des hauts fonctionnaires, banquiers et responsables politiques.
                  – Étude des **transformations institutionnelles** qui ont redéfini les rapports entre finances publiques et privées.

                  ## 🧩 Concepts clés

                  | Concept | Explication |
                  |——–|————-|
                  | **Circuit du Trésor** |
                  Ancien système de financement public basé sur la centralisation de l’épargne bancaire. |
                  | **Dette de marché** |
                  Financement par émission de titres sur les marchés financiers, soumis à la logique de rentabilité. |
                  | **Souveraineté budgétaire** |
                  Capacité de l’État à décider librement de ses politiques économiques, mise à mal par la dépendance aux marchés. |

                  ## 🗣️ Citation marquante

                  > « Ce qui est mis en cause dans ce livre, c’est l’évidence même de la dette. » — André Orléan

                  ## 🎯 Enjeux contemporains

                  Ce livre offre une **lecture critique des politiques d’austérité**, en montrant qu’elles reposent sur une vision idéologique de la dette.
                  Il invite à **repolitiser le débat** sur les finances publiques et à envisager des alternatives à la soumission aux marchés.

                  Partie 2

                  . Sortir de la « soumission aux marchés » ne signifie pas ignorer la réalité financière, mais **repolitiser les choix économiques** et **réinventer les outils de souveraineté budgétaire**. Voici une synthèse des principales alternatives envisagées par les chercheurs, économistes hétérodoxes et mouvements citoyens :

                  ## 🏛️ Alternatives institutionnelles

                  ### 1. **Réactivation du circuit du Trésor**
                  – Inspiré du modèle d’après-guerre français.
                  – L’État se finance directement auprès des banques publiques ou de la Banque centrale.
                  – Avantage : taux d’intérêt maîtrisés, financement orienté vers l’investissement public.

                  ### 2. **Financement direct par la Banque centrale**
                  – Suppression de l’interdiction faite à la Banque centrale de financer le Trésor (loi de 1973 en France).
                  – Exemple : politique de *quantitative easing* pendant la crise du Covid.
                  – Risque : inflation si mal calibrée, mais outil puissant en période de crise.

                  ### 3. **Monnaie centrale pour les citoyens**
                  – Création d’un compte bancaire public pour chaque citoyen à la Banque centrale.
                  – Permet de contourner les banques commerciales et de renforcer le contrôle démocratique sur la monnaie.

                  ## 💰 Alternatives fiscales et budgétaires

                  ### 4. **Lutte contre la fraude et l’évasion fiscale**
                  – En France, jusqu’à **140 milliards € par an** pourraient être récupérés.
                  – Cela permettrait de **réduire drastiquement le déficit** sans austérité.

                  ### 5. **Révision des niches fiscales**
                  – Évaluation de l’efficacité économique des exonérations.
                  – Suppression des dispositifs inefficaces ou détournés.

                  ### 6. **Impôt sur la fortune et taxation du capital**
                  – Rétablissement ou renforcement de l’ISF.
                  – Taxation des dividendes, plus-values et patrimoines dormants.

                  ## 🌍 Alternatives géopolitiques et européennes

                  ### 7. **Mutualisation de la dette au niveau européen**
                  – Eurobonds ou dette commune pour financer des projets d’intérêt général.
                  – Réduction de la pression sur les États les plus endettés.

                  ### 8. **Réforme des règles budgétaires européennes**
                  – Remise en cause du dogme des 3 % de déficit.
                  – Intégration des investissements publics dans une logique de soutenabilité à long terme.

                  ## 🧠 Alternatives culturelles et politiques

                  ### 9. **Repolitisation du débat économique**
                  – Sortir du discours technocratique sur la dette.
                  – Réintroduire des choix de société dans les arbitrages budgétaires.

                  ### 10. **Démocratie budgétaire participative**
                  – Implication des citoyens dans les choix de dépenses et de priorités fiscales.
                  – Budgets participatifs à l’échelle locale et nationale.

                3. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  Complément les OAT à 8,5% sur 30 ans

                  https://www.aft.gouv.fr/files/medias-aft/7_Publications/7.2_BM/BM_2019/353_Bulletin%20mensuel%20octobre%202019.pdf

                  Agence France Trésor : bulletin mensuel octobre 2019

                  Voici une synthèse détaillée de l’émission de l’**OAT 8,50 % à échéance du 25 octobre 2019**, ainsi que du **contexte économique et politique** au moment de sa création en **janvier 1989**, selon les données de l’Agence France Trésor.

                  ## 📜 Contexte historique et économique (janvier 1989)

                  – **Présidence** : François Mitterrand (début du second mandat)
                  – **Premier ministre** : Michel Rocard
                  – **Ministre de l’Économie et des Finances** : Pierre Bérégovoy
                  – **Croissance économique** : +4,0 %
                  – **Inflation** : 3,6 %
                  – **Chômage** : 8,2 %, en baisse
                  – **Déficit budgétaire** : -1,8 % du PIB
                  – **Dette publique** : environ 34 % du PIB
                  – **Monnaie** : le franc français
                  – **Balance commerciale** : déficitaire d’un point de PIB

                  Ce contexte est marqué par une relative stabilité macroéconomique, mais aussi par une **fragilité du franc**, qui impose une prime de risque sur les taux d’intérêt.

                  ## 💼 Objectifs de l’émission

                  – **Créer une maturité de 30 ans**, équivalente à celle des emprunts américains, ce qui était inédit en Europe.
                  – **Allonger la courbe des taux française**, qui s’arrêtait jusque-là à 25 ans.
                  – **Renforcer la crédibilité du marché obligataire français** auprès des investisseurs internationaux.

                  ## 📈 Détails de l’émission

                  – **Date de lancement** : 5 janvier 1989
                  – **Coupon** : 8,50 %
                  – **Taux moyen pondéré (TMP)** des adjudications entre 1989 et 1991 : 9,29 %
                  – **Nombre d’adjudications** : 20 entre janvier 1989 et décembre 1991
                  – **Encours total initial** : 61,328 milliards de francs
                  – **Encours au 30 septembre 2019** : 8,844 milliards d’euros
                  – **Démembrement** : 63,21 % de l’encours

                  ## 📊 Réception et impact

                  – L’OAT a été **bien accueillie par les investisseurs**, malgré les incertitudes liées à la monnaie.
                  – Elle a marqué une **innovation majeure** sur le marché parisien, en introduisant des titres à très long terme.
                  – Elle a contribué à **structurer le marché de la dette française**, en offrant une référence à 30 ans.
                  – Son remboursement en 2019 a permis une **économie de 0,8 milliard d’euros** sur la charge de la dette, grâce aux taux bas contemporains.

                  ## 🧭 Enjeux stratégiques

                  Cette émission illustre la volonté du Trésor de :
                  – **Moderniser ses outils de financement**
                  – **S’aligner sur les standards internationaux**
                  – **Préparer le terrain à une gestion plus active de la dette**, qui deviendra centrale dans les décennies suivantes

                  8,5% sur 30 ans dans des conditions qui ne le nécessitaient pas !!!!!!!!!!!!!
                  Que dire ?????????

                  1. Avatar de ilicitano
                    ilicitano

                    Pour rappel : en 2019

                    le taux moyen à l’émission à moyen long terme depuis le début de l’année 2019 (toutes maturité confondues) avait un taux moyen pondéré de 0,16 %

                    0,16% 8,5%
                    Il me semble que les 0,16% ont été obtenus par une politique monétaire non -conventionnelle

                    Voir message ci-dessus et courbe des taux sur tradingeconomics

                    1. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      lire 0,16% en 2019 vs 8,5% en 1989-1991 et les adjudications induites

                    2. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      @illicitano ( série du 09/9 )

                       »  »  » a p p la u d i s s e m e n t s…!!!!!!  »  »  » …100% de la salle debout…..

                    3. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      inspiration «  » glanée «  » ailleurs ……. :

                      FRANCE : Nombre de contribuables par tranche d’imposition :

                      ((( Les données les plus récentes et précises sur la répartition des foyers fiscaux par tranche sont généralement publiées par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) et l’INSEE. Les chiffres les plus récents disponibles sont basés sur la déclaration de revenus de 2023 (revenus de 2022).

                      Il est important de noter qu’il y a une différence entre le nombre de foyers fiscaux qui ont une tranche de revenu à un certain taux et le nombre de foyers fiscaux qui sont effectivement imposables. Environ 44 % des foyers fiscaux en France sont imposables. )))

                      Selon les dernières statistiques publiées par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance (DGFiP), la répartition des foyers fiscaux par taux d’imposition marginal (le taux de la tranche la plus élevée) pour l’année fiscale 2024 (revenus de 2023) était la suivante :

                      Taux de 0 % : 13,5 millions de foyers (soit 32,9 % des foyers ) ……..
                      RAPPEL : moins de € 29.315 ……………….déclarés PAR AN

                      Taux de 11 % : 20,7 millions de foyers (soit 50,4 % des foyers ) …….
                      RAPPEL : entre € 11 498 et € 29 315 …..déclarés PAR AN

                      Taux de 30 % : 6,4 millions de foyers (soit 15,6 % des foyers )………. RAPPEL : entre € 29.316 et € 83.823…….déclarés PAR AN

                      ET SURTOUT :

                      Taux de 41 % : 421 000 foyers… (soit 1 % des foyers )……..
                      RAPPEL : entre € 83 824 et € 180 294….déclarés PAR AN

                      Taux de 45 % : 61 000 foyers …..(soit 0,1 % des foyers )…….
                      RAPPEL : entre € 180.295 et € 99999999 et + ….déclarés PAR AN

                      ++++++++++++++++++++++++++++++++

                      Tout ça pour ça….!!!!!

                      Rappel : Remarquez le GROS effort de passage de 41 à 45 %

                      Ultime rappel …même les « Zéros % imposés » PAIENT chaque jour la TVA…..et contribuent…

                    4. Avatar de Piquebouzic modifié
                      Piquebouzic modifié

                      Oui. So what ?
                      C’est facile la Phynance, 36 ans après.
                      Sinon, suffit de se souvenir des taux 10 ans dans ces années là. On grimpait à 10% sur du 10 ans en 1989. Alors 8,5 sur du 30 ans, c’était bon à prendre.
                      Les ceusses, malheureux-malheureuses, qui ont emprunté pour un toit vers 1991 ou 92 à plus de 10 ou 11% doivent s’en souvenir, comme de la facture épicée du rachat de crédit et de la renégociation quelques années plus tard…
                      Parce que, dans l’autre sens, les taux négatifs sur du 10 ans et/ou les primes d’émissions massives encaissées par le Trésor dans ces « années fastes » dont on sort juste, qui en a profité (et en profite encore) ?

                    5. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      J’ai emprunté à 10% en 1992 pour l’achat de la résidence principale

                      Les intérêts étaient déductibles des impôts jusqu’à un certain plafond et pendant 5 ans .
                      Ca m’a permis de réduire de plusieurs années l’échéancier de remboursement du prêt.

                      Le plan de remboursement est divisé en 2 parties
                      * le paiement des intérêts qui est maximisé au début et minimisé à la fin de l’échéancier
                      comme l’hypoténuse d’un triangle rectangle
                      * le remboursement du capital emprunté qui est minimisé au début et maximisé à la fin de l’échéancier
                      comme l’hypoténuse d’un triangle rectangle inversé.

                      Cette technique de remboursement du prêt permet à la banque
                      * de maximiser la rentrée de liquidités dues par les intérêts
                      * de se couvrir au maximum sur le bien du capital restant en cas de défaut et d’impayé de l’emprunteur

                      ********
                      Par contre les ceusses qui ont prêté à l’Etat à 8,5% se sont fait un maximum d’argent compte tenu de la baisse drastique des taux par la suite .

                    6. Avatar de Piquebouzic modifié
                      Piquebouzic modifié

                      « Par contre les ceusses qui ont prêté à l’Etat à 8,5% se sont fait un maximum d’argent compte tenu de la baisse drastique des taux par la suite . »
                      Et lycée d’Versailles pour ceusses qu’ont prêté à 0% en 2020… ou pire, à 7,5 en 1973…

                  2. Avatar de Otromeros
                    Otromeros

                    NB : Je refuse délibérément de prendre en compte la pseudo  » CONTRIBUTION SPECIALE  » pour les hauts revenus………….. ^!^……………….. Ca me ferait pleurer…

                  3. Avatar de ilicitano
                    ilicitano

                    Ah oui !!!!

                    0%
                    https://fr.tradingeconomics.com/france/government-bond-yield
                    voir les taux des emprunts à 10 ans sur 10 ans ( faut cliquer sur 10Y)

                    C’est vrai que l’Etat français a emprunté à 0% et même à taux négatifs en 2020-2021-2022
                    Pandémie Covid oblige !!!

                    Cependant il me semble que ces prêts ont été cantonné dans la Banque Centrale .
                    Faudrait aller vérifier dans le bilan de la BC

                    Quand ça va mal :
                    ==> tous aux abris ( les banques)
                    ==> les BC prennent le relai

                    Fallait assouplir , momentanément, les taux sur les quantités d’emprunts étatiques à venir.
                    ( assouplissement quantitatif pour être plus clair )

                    Donc ne pas tuer la poule aux œufs d’or qu’est l’Etat emprunteur

                    1. Avatar de Piquebouzic modifié
                      Piquebouzic modifié

                      Sur les 250 Mds de PEPP fin 2024 je sais pas les taux mais la Banque de France ramasse (m’enfin l’État actionnaire en fait, évidemment) 6 milliards d’intérêts sur les actifs en PSPP et PEPP.
                      Et entre 2012 et 2022 c’est 45 Milliards que Bercy a récolté en IS et dividendes sur la BdF. Une vache à lait comme on les aime quoi, en France comme en Suisse ou en Hollande, n’est-ce-pas.
                      Bon ok, question fruits juteux de la BdF c’est ceinture sur 2023/2024, ; inflation, hausse taux directeurs et donc pertes massives subséquentes. Au moins les provisions accumulées auront elles servi… Oui, même pour la BdF, ou pour la BCE, dure est la réalité comptable, faut boucler les comptes, acrobaties de politique monétaire autorisées mais faut retomber sur ses pattes, ou sur un filet, cousu bien serré.

                4. Avatar de Pascal
                  Pascal

                  Sans vouloir batailler à n’en plus finir sur qui de l’oeuf ou de la poule…. Ce qui est une évidence à l’heure d’aujourd’hui, c’est que la transfère du financement de la dette publique auprès des banques privées au sortir de la guerre n’a pas solutionner les problèmes pour lesquels cette transformation a été mise en oeuvre, bien au contraire. Autre constat incontournable, c’est que les BIENS COMMUNS industriels et patrimoniaux de l’État français sont désormais en grande partie devenus des biens privés. Comment ne pas y voir une spoliation ?
                  Est-ce le fruit du hasard ou une volonté délibéré ? J’ai mon idée là dessus.

      3. Avatar de Hadrien
        Hadrien

        @ Pascal:
        En fait, vous répondez à ma question 1. Par la négative.
        Vous constatez que l’état est vermoulu par les lobbies de droite , j’y ajoute ceux de gauche. Augmenter les impôts les nourrira de plus belle.

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          On sait très bien aujourd’hui qui échappe à l’impôt et de quelle manière, comme on sait très bien qui n’y échappe pas. Il ne s’agit donc pas d’augmenter les impôts mais de faire respecter la loi. Ce pourquoi le Crédit Agricole a été condamnés bien légèrement, a se demander pourquoi ?

          1. Avatar de Hadrien
            Hadrien

            Un autre son de cloche sur les inégalités en France:
            https://atlantico.fr/article/decryptage/alerte-crise-democratique-mais-dou-vient-vraiment-linjustice-sociale-ressentie-massivement-francais-sentiment-etat-providence-france-riches-pauvres-bruno-cautres-julien-pillot-pierre-bentata-redistribution

            « …Concrètement, cela signifie que la France reste l’un des pays les plus égalitaires du monde. Si l’on inclut les transferts non monétaires — santé, éducation gratuite, services publics — l’écart de revenus tombe en dessous de 3. Nous sommes donc dans un pays où la redistribution est très forte et les inégalités stables depuis trente ans. J’aurais donc tendance à dire que la redistribution porte très bien son nom. Il y a un effort des 20 à 30 % les plus riches vers le reste de la population. Ça ne veut pas dire que les autres ne contribuent pas, mais quand on regarde ce qu’ils payent — cotisations, TVA — et ce qu’ils reçoivent en aides et transferts élargis, ils dépensent moins qu’ils ne reçoivent. À l’inverse, pour les plus riches, c’est exactement l’opposé. Il faut rappeler que si la TVA est un impôt neutre que tout le monde paye, l’impôt sur le revenu, qui est le deuxième grand impôt, ne concerne qu’une minorité : moins d’un actif occupé sur deux. Donc mécaniquement, environ 30 % de la population contribue à l’essentiel de l’effort collectif….

            Maintenant, il y a deux réponses possibles à la question: pourquoi les « riches » ne paient-ils pas les taxes que la gauche voudrait qu’ils paient:
            1) Ils corrompent les politiques.
            2) Ils ont une utilité économique, politique et sociale.

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              @Hadrien
              Et bien ça se voit que vous ne connaissez pas l’éducation nationale !
              Quand un enseignant du primaire debutant gagnait plus de 2 fois le SMIC, il y a 20 ans, il n’en gagne plus que 1,2 fois avec Bac +5. Moins bien payé que la moyenne des pays de l’OCDE.
              On n’arrive même plus à recruter des médecins scolaires ! Les familles avec des enfants en situation de handicap doivent se battre, quand ils en ont les moyens, pour avoir un accompagnement de leurs enfants. On cherche des enseignants partout et la plupart ne restent pas. Les enquêtes de l’OCDE montrent que l’école française ne parvient pas à faire diminuer les inégalités sociales. Mais vous allez sûrement me dire que c’est la faute des enseignants, faut bien trouver un bouc émissaire. Ce que je vous décrit là, vous pouvez transposer à l’hôpital public, aux services sociaux…
              C’est pas parce que c’est pire ailleurs que le filet social français est en bonne santé. Croyez moi. Sans doute ne fréquentez vous pas ces milieux là.
              Quant la fraude fiscale, c’est pas pour faire tourner l’économie française. Renseignez vous sur les paradis fiscaux et sur le fait que seulement 20% de l’économie mondiale sert l’économie réel, celle qui fait vivre des gens. Je ne sais pas sur quelle planète vous vivez Hadrien mais visiblement pas la même que la mienne.

              1. Avatar de Hadrien
                Hadrien

                @Pascal:
                « …En 2023, un enseignant titulaire ou assimilé a perçu en moyenne 2 920 euros nets par mois, primes incluses. Pour ceux travaillant à temps complet, le salaire moyen s’élevait à 3 010 euros nets,… »
                extrait de
                https://www.publicsenat.fr/actualites/education/salaire-des-enseignants-le-rendez-vous-manque-de-la-rentree-2025

                SMIC Net Mensuel (pour 35 heures)

                Depuis le 1er novembre 2024 : 1 426,30 €

                Point important pour 2025

                Pour l’année 2025, le montant du SMIC n’a pas été réévalué au 1er janvier mais a été fixé de manière anticipée au 1er novembre 2024. Il est donc resté à 11,88 € brut de l’heure (1 801,80 € brut mensuel).
                (recherche google)
                En moyenne, un enseignant percoit donc +- 2* le smic.
                Je vous conseille de regarder la planète telle qu’elle est et de varier vos sources d’information ;).

                1. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  @Hadrien

                  Relisez le commentaire de Pascal
                  Quand un enseignant du primaire DEBUTANT gagnait plus de 2 fois le SMIC, il y a 20 ans, il n’en gagne plus que 1,2 fois avec Bac +5

                  Pour votre info
                  https://www.education.gouv.fr/la-remuneration-des-enseignants-7565

                  Échelon/ Indice majoré /Durée d’ancienneté/ Traitement indiciaire /brut mensuel Montant mensuel brut des indemnités/ Rémunérations mensuelles nettes de base

                  Echelon 1/ stagiaire à temps plein devant élèves /395 /1 an /1 944 € /372 €/ 1 862 €

                  Pour compléter votre info

                  J’ai eu en sous les yeux la fiche de paix d’un enseignant -chercheur dans une école d’ingénieur de très bon niveau dont je ne citerais pas le nom
                  * 1780 € net en 2021
                  * niveau : MathSup / MatSpé – 4 années à l’ENS avec Agrèg dans un domaine technique très pointu et d’actualités, 3 années de doctorat dans son domaine à Paris
                  donc Bac +9

                  https://www.snesup.fr/article/grilles-indiciaires-et-remunerations-des-enseignants-chercheurs

                  Echelon 1 : 2358 € brut soit environ 1890€ net en retirant 20% de charges
                  soit 1,3 SMIC
                  d’où la fuite vers des métiers autres que l’enseignement

                  Avant de faire des affirmations ,bien relire un commentaire et faire quelques recherches factuelles

                  1. Avatar de Ruiz
                    Ruiz

                    Combien y a-t -il de diplomés Bac + 5 aujourd’hui susceptibles de devenir enseignants débutants et combien y en avait-il il y a quelques décennies ? L’abondance de la ressource, conséquence de la démocratisation de l’enseignement universitaire, n’incite-t-elle pas justement à modérer l’offre de salaire, en période de disette budgétaire et réduction de la dépense publique voulue et proclamée depuis de nombreuses années ?
                    Si l’exemple donné montre que l’on ne recherche pas à recruter des chercheurs à prix d’or dans la startup nation, l’individu en question aurait-il les qualités pour postuler dans un poste de professeur en classe préparatoire et quel serait alors sa rémunération ?

                  2. Avatar de Hadrien
                    Hadrien

                    @ Ilicitano et Pascal: Mea culpa, j’ai passé sur « débutant ».
                    Il n’empêche, qu’on ne reste pas débutant toute sa carrière, il me semble qu’il vaut mieux tenir compte de la moyenne.
                    Notons de plus que le smic est indexé, contrairement aux autres salaires, ce n’est donc pas une unité de mesure non biaisée.

                    1. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      Tout à fait

                      Le SMIC est indexé . Ce qui fait qu’il rattrape de salaires à 1,1 -1,2 SMIC .

                      Conséquences :
                      * smicardisation de la société
                      * 17,3 % de salariés payés au SMIC

                      et en parallèle les prix de l’immobilier vente/location augmentent fort surtout dans les grandes villes , ce qui provoque leur gentrification

                    2. Avatar de Pascal
                      Pascal

                      Mais le plus souvent, on reste professeur des écoles toute sa vie quand on commencé par là. Dans le monde enseignants, le PE autrefois instite, est là bas de l’échelle. Alors c’est sûr qu’en faisant des moyens avec des profs de lycée ou de fac, ça fait monter la moyenne. C’est bien commode les moyennes quand on veut cacher une réalité.

              1. Avatar de Ruiz
                Ruiz

                Il a fallu que Bayrou disparaisse pour que Zucman fasse son apparition sur France Info ? Serait-ce un signe de changement de politique (subliminal pour le moment) ?

                La taxe Zucman qui obét au principe trouvons l’argent là où il est, semble plus facile à mettre en place qu’une taxe Sismondi et sans conséquence pour l’économie. tout au plus convaincre certains riches de se priver du plaisir de vivre plus de six mois à l’année en France et encore en raisonnant sur le long terme.
                À 2% tous les ans c’est confiscatoire et dépressif pour le marché de l’art, voire l’immobilier, mais supportable dans des investissements rémunérateurs, en plus ce n’est pas une taxe en plus, ce n’est qu’un minimum de taxation de quoi bouleverser le marché des conseillers fiscaux.

  7. Avatar de gaston
    gaston

    Quels risques prendraient les sénateurs démocrates s’ils bloquaient le financement du gouvernement Trump au point où ils en sont ?

    La guerre civile ? Mais s’ils donnent, comme en mars, à nouveau crédit à Trump ils risquent de prendre le chemin de la République de Weimar au début de l’année 1933.

    Ajoutons à tout ce que vient de nous dire Ezra Klein, cet article de The Atlantic, repris par le média Slate :

    « Des figures virales de l’extrême droite américaine en profitent pour réécrire l’histoire : les influenceurs maga ont un nouveau chouchou : Hitler » :

    https://www.slate.fr/monde/trump-influenceurs-maga-nazi-revisionnisme-complotiste-histoire-antisemitisme-juifs-usa

    L’article original de « The Atlantic » est plus complet, mais réservé aux abonnés, et à l’heure où j’écris ce commentaire pas encore archivé sur « archive.ph », (désolé Otro, mais merci pour le tuyau).

  8. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Rappel historique

    Le shutdown de 2019
    https://en.wikipedia.org/wiki/2018%E2%80%932019_United_States_federal_government_shutdown

    La fermeture du gouvernement fédéral des États-Unis du 22 décembre 2018 à minuit HNE au 9 février 2019 (35 jours) a été la plus longue fermeture du gouvernement de l’histoire des États-Unis et la deuxième et dernière fermeture du gouvernement fédéral impliquant des congés pendant la première présidence de Donald Trump.
    Cela s’est produit lorsque le 115e Congrès et Trump n’ont pas réussi à s’entendre .sur un projet de loi de crédits pour financer les opérations du gouvernement fédéral pour l’exercice 2019.

    Conséquences :

    Impacts institutionnels
    Environ 800 000 employés fédéraux ont été affectés : certains mis en congé sans solde, d’autres contraints de travailler sans rémunération.

    Neuf départements exécutifs ont été partiellement ou totalement fermés, représentant près d’un quart des activités gouvernementales.

    Les agences comme la FDA, TSA, IRS, Parcs nationaux, et même certains tribunaux ont vu leurs opérations perturbées.

    Conséquences économiques
    Le shutdown a coûté au moins 11 milliards de dollars à l’économie américaine selon le Congressional Budget Office.

    Des millions de familles ont été touchées : retards de salaires, recours aux banques alimentaires, campagnes de crowdfunding.

    Les petites entreprises et les sous-traitants fédéraux ont subi des pertes non compensées.

    Enjeux sociaux et humains
    Des employés ont souffert de stress financier, certains ont tenté de se suicider.

    Les tribus amérindiennes ont vu leurs services de santé, d’éducation et d’infrastructure suspendus, violant des obligations issues de traités.

    Le shutdown a exacerbé les inégalités, notamment dans les zones rurales et les communautés dépendantes des services fédéraux.

    urgence nationale
    Le 15 février, il a contourné le Congrès en déclarant une urgence nationale pour débloquer des fonds militaires et construire le mur frontalier, objet du blocage

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Face à cette situation historique de 2019 , que se passerait -il s’ il y avait un shutdown le 30 septembre 2025 qui serait prolongé sur une période longue de un voire plusieurs mois .
      Cela entrainerait-il un renforcement autoritaire du pouvoir de Trump ???

      La réponse de GPT-5

      🧨 **Oui, un shutdown prolongé — supérieur à un mois — pourrait créer les conditions propices à un renforcement autoritaire du pouvoir présidentiel, notamment par le recours à l’état d’urgence.**
      Voici une analyse détaillée des mécanismes et précédents qui soutiennent cette hypothèse :

      ## 🏛️ 1. **Le précédent de 2019 : un modèle révélateur**

      Lors du shutdown de 2018–2019 (35 jours), Donald Trump a utilisé l’impasse budgétaire pour justifier la déclaration d’un **état d’urgence national**, afin de financer son mur frontalier sans l’accord du Congrès.
      Ce geste a été largement critiqué comme un contournement des institutions démocratiques.

      > 🔎 *Ce précédent montre que Trump est prêt à utiliser un blocage budgétaire comme levier pour élargir ses pouvoirs exécutifs.*

      ## ⚙️ 2. **Les leviers autoritaires activables en cas de shutdown prolongé**

      Un shutdown de plus d’un mois en 2025 pourrait :

      – **Créer un chaos administratif** : paralysie des agences, retards dans les aides sociales, perturbations dans les transports et la sécurité.
      – **Justifier une réponse “exceptionnelle”** : Trump pourrait invoquer une “crise nationale” pour déclarer un état d’urgence, comme il l’a déjà fait en 2019.
      – **Rediriger les fonds militaires ou d’urgence** : comme en 2019, il pourrait contourner le Congrès pour financer des projets controversés.
      – **Réduire les contre-pouvoirs** : en affaiblissant les agences indépendantes et en nommant des loyalistes dans les postes clés.

      ## 🧠 3. **Pourquoi cela renforcerait l’autoritarisme**

      – **Centralisation du pouvoir** : l’état d’urgence permet au président de suspendre certaines lois, de mobiliser des ressources sans contrôle parlementaire.
      – **Affaiblissement du Congrès** : si le Congrès est perçu comme incapable de résoudre la crise, cela renforce l’image d’un exécutif “efficace”.
      – **Mobilisation populiste** : Trump pourrait utiliser le shutdown pour galvaniser sa base, en se présentant comme seul défenseur de “l’Amérique réelle” contre “l’élite corrompue”.

      ## 📉 4. **Risques constitutionnels et démocratiques**

      – **Précédent dangereux** : utiliser un blocage budgétaire pour forcer un état d’urgence crée une jurisprudence autoritaire.
      – **Affaiblissement de la séparation des pouvoirs** : le Congrès perd son rôle central dans le contrôle des finances publiques.
      – **Polarisation extrême** : un tel geste pourrait radicaliser davantage le débat politique et miner la confiance dans les institutions.

      🎯 **Conclusion**

      Un shutdown prolongé en 2025 ne serait pas qu’un blocage administratif : ce serait un terrain fertile pour une consolidation autoritaire du pouvoir présidentiel. Le précédent de 2019 montre que Trump n’hésite pas à utiliser l’état d’urgence comme outil politique. La vigilance institutionnelle et citoyenne sera cruciale pour préserver l’équilibre démocratique.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Question subsidiaire Trump vs Macron

        le gouvernement Bayrou vient de tomber . Macron pourrait-il renforcer son pouvoir face à cette nouvelle crise politique et comment ?

        GPT-5

        🧭 **Oui, Emmanuel Macron pourrait chercher à renforcer son pouvoir suite à la chute du gouvernement Bayrou**,
        mais les marges de manœuvre sont étroites et politiquement risquées.
        Voici une analyse des leviers :
        * constitutionnels,
        * politiques
        * stratégiques
        à sa disposition — et des limites qui les accompagnent.

        ## ⚖️ 1. **Les leviers institutionnels à sa disposition**

        | Outil | Description | Risques |
        |——|————-|——–|
        | **Nomination d’un Premier ministre technocrate ou loyaliste** | Macron peut choisir un profil hors des partis pour contourner les blocages | Faible légitimité parlementaire, risque de rejet rapide |
        | **Dissolution de l’Assemblée nationale** | Relancer les élections législatives pour tenter de recomposer une majorité | Pari risqué : pourrait renforcer l’opposition (RN ou NFP) |
        | **Article 16 de la Constitution** | Permet au président d’exercer des pouvoirs exceptionnels en cas de crise grave | Très controversé, assimilé à une dérive autoritaire |
        | **Gouvernement minoritaire par ordonnances** | Utiliser l’article 49.3 pour faire passer des textes sans vote | Usure démocratique, rejet populaire accru |

        ## 🧠 2. **Stratégies politiques possibles**

        – **Créer un “gouvernement de compromis”**
        Macron pourrait nommer un Premier ministre issu du centre gauche (ex : PS modéré) pour négocier des textes avec une majorité relative.
        Cela exigerait des concessions sur le budget, les réformes sociales et fiscales.

        – **Mobiliser l’opinion publique**
        En se présentant comme le garant de la stabilité face à une Assemblée fragmentée, Macron pourrait chercher à rallier les électeurs modérés et les classes moyennes inquiètes.

        – **Accélérer l’agenda européen ou international**
        En s’appuyant sur des enjeux extérieurs (Ukraine, climat, dette européenne), il pourrait détourner l’attention de la crise intérieure et renforcer son image présidentielle.

        ## 🔥 3. **Risques d’un renforcement autoritaire**

        Si Macron choisit une voie de contournement démocratique (article 16, nominations hors majorité, gouvernance par décrets), il s’expose à :

        – **Une crise de légitimité** : perception d’un pouvoir solitaire, coupé du Parlement.
        – **Une mobilisation sociale accrue** : syndicats, étudiants, fonction publique pourraient réagir violemment.
        – **Un affaiblissement international** : les partenaires européens pourraient s’inquiéter d’un glissement autoritaire en France.

        ## 🤖 Et si j’étais ( GPT-5) en charge de la stratégie présidentielle…

        Je recommanderais :
        – **Un pacte de stabilité parlementaire** : négocier un accord de législature avec une partie de la gauche modérée.
        – **Une réforme institutionnelle ciblée** : renforcer les outils de démocratie participative pour compenser l’impasse parlementaire.
        – **Une communication transparente** : expliquer les choix, reconnaître les limites, éviter la posture jupitérienne.

        🎯 **Conclusion**

        Macron peut renforcer son pouvoir, mais chaque levier comporte un coût démocratique ou politique.
        La tentation autoritaire existe — surtout en période de crise — mais elle pourrait accélérer l’érosion de sa légitimité.
        Le vrai défi est de transformer cette impasse en opportunité de refondation démocratique.

        *************

        On n’est pas sorti 😐😐😐

      2. Avatar de gaston
        gaston

        @ ilicitano 8 septembre 21 h 17

        Votre compère de Palo Alto paraît bien timoré dans sa conclusion en disant qu’un shutdown prolongé serait un terrain fertile pour une consolidation autoritaire du pouvoir de Trump (sous entendu la dictature totale). Il inviterait donc les démos à se coucher une nouvelle fois devant le gouvernement car ce serait le moindre mal.

        Tout le contraire de ce qu’affirme Ezra Klein dans sa percutante et convaincante vidéo : « foutus pour foutus il faut aller à l’épreuve de force et c’est peut-être déjà trop tard ! »

        L’IA est-elle bridée ou ignore-t-elle que nous ne sommes plus en temps normal ?

        Comme si c’était « normal » que les tontons macoutes de Trump enchaînent les ouvriers Sud-Coréens de chez Hyundai en Géorgie pour les expulser (dans cette vidéo à partir de 12 mn) :

        https://www.youtube.com/watch?v=RZq4DFrwYlU

        La fin de ce mois sera donc un moment crucial pour l’avenir des Etats-Unis d’Amérique et forcément pour le reste du monde et ça me semble au moins aussi important ( 🙄) que la question de la dette française.

        1. Avatar de Piquebouzic modifié
          Piquebouzic modifié

          Au moins une chose que l’IA aura inventé sans mal, l’eau tiède.

        2. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          Pour rappel
          En mars 2025

          Le Sénat c’est 100 sénateurs avec 53 républicains .
          Cependant pour faire passer le budget provisoire il fallait 61 voix , donc il manquait 8 voix démocrates ou de l’opposition

          Si les sénateurs démocrates étaient unanimes pour dénoncer le contenu de cette proposition, dix d’entre eux ont finalement cédé pour permettre le passage du texte, grâce au revirement de leur chef, Chuck Schumer.
          Schumer est le chef de l’opposition démocrate au Sénat.
          Le sénateur new-yorkais avait affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte.
          Mais il a finalement annoncé le lendemain qu’il voterait, à titre personnel, pour permettre son adoption, en raison de son inquiétude face aux conséquences d’une paralysie de l’Etat Fédéral.

          Schumer a considéré que c’était « le meilleur moyen de minimiser les dommages que l’administration Trump fera subir au peuple américain », (dixit)

          1. Avatar de gaston
            gaston

            @ ilicitano (10/09, 11 h 09)

            Le 30 septembre sera-t-il un remake du mois de mars ?

            Cette interview d’hier du représentant démocrate Brendan Boyle nous éclaire un tout petit peu. Bien sûr il ne peut pas dire si certains représentants démocrates voteront le budget avec les républicains, mais d’emblée il fait porter la responsabilité d’un éventuel shutdown à ce groupe républicain car c’est ce qu’il veut. (à partir de 9 mn 30 de la vidéo)

            Les démocrates seront-ils prêts à le voter pour éviter se servir de bouc émissaire ? La réponse de l’interviewé reste ambiguë, comptant sur la division du parti d’en face.

            https://www.youtube.com/watch?v=K4myvVDtGG8

            1. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              @ gaston

              Pour l’instant Schumer semble avoir durci sa position et conditionne le vote sur le maintien du financement fédéral à des concessions sur le système de santé et Médicaid

              https://www.pbs.org/newshour/politics/schumer-warns-of-a-shutdown-if-republicans-dont-accept-democrats-health-care-demands

              Aucun camp ne semble vouloir céder le premier.

              Donc 3 scénarios possibles de dernière minute
              1- les démocrates lâchent comme en mars 2025 , certes dans un autre contexte budgétaire
              2- un compromis minimal sur le système de santé
              3- shutdown avec fermeture prolongée et bras de fer
              les 2 partis s’accusant mutuellement
              ==> voir la réaction de l’opinion publique et des marchés

Répondre à Valerie Capelle Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. @Ruiz La répartition des terres habitables et cultivables par les humains sur la Terre n’a jamais été intelligemment, « raisonnablement », pensée.…

  2. @fnh La confusion entre « l’activité rémunérée » et « l’activité bénévole », est sans doute produite par l’utilisation, dans les deux cas, du…

  3. Ce matin c’était sur le live d’Alexis Poulin sur YT que j’ai appris la démission du 1er ministre en direct……

  4. Dans la représentation physique du monde, l’énergie et l’information sont couplées par deux relations fondamentales. La première, c’est l’entropie, qui…

  5. « Perspective depuis la Terre (déc. 2025) : 3I/Atlas restera éloigné de la Terre tout le temps. Il ne représente aucune…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta