Ouvert aux commentaires.
Soyons prêts pour l’après-Covid-19
À l’heure où j’écris…
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de la misère de la pensée… il vous reste si peu de neurones?
*Godot est mort !*
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Soyons prêts pour l’après-Covid-19
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de la misère de la pensée… il vous reste si peu de neurones?
En effet, il vient du « parti socialiste » US , le Mamdani. Positionnement relatif sur l’échiquier US assez à gauche de…
Vérification d’une réminiscence : Le jour où le premier article de Jianwei Xun est paru dans « Le Grand Continent » https://legrandcontinent.eu/fr/2025/01/26/trump-musk-lhypnocratie-ou-lempire-des-fantasmes/…
ez C’est long comme un jour sans pain votre truc. Je vais attendre la traduction par les intellos du blog;…
Avec une majuscule ? Pas toujours : https://static.fnac-static.com/multimedia/FR/Images_Produits/FR/eBook/Visual_Principal_340/1/6/3/9782714451361/tsp20130415060606/Dieu-n-est-pas-grand.jpg
J’aurais dû lire la post-face de l’édition française (je viens de le faire), qui explique que les plus grands esprits…
Et dans son dernier numéro de DJ : Les Beach Boys et les B2 : https://x.com/TrumpDailyPosts/status/1937660042955649113?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1937660042955649113%7Ctwgr%5E13d055df7cf7264feab2c31dfdf09d11af0b1463%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fmonde%2Fetats-unis%2Fdonald-trump%2Fbomb-iran-netanyahou-sur-un-transat-pourquoi-trump-relaye-t-il-autant-de-videos-bizarres-aeb261f8-526e-11f0-9d8f-210ccc004fd7
Il n’est pas de sauveurs suprêmes : Ni Dieu, ni César, ni Tribun. Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes ; Travaillons au salut…
» destructuration et frustration » Orson Welles avait fait croire à la radio que les martiens avaient débarqué. Certains libertaires…
Ben, c’est deja le principe du FN. Et tant qu’en face il n’y a pas une alternative credible et non…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
36 réponses à “L’Écho, Soyons prêts pour l’après-Covid-19, le 15 avril 2020”
Un élément important de délitement social est la disparition des grandes organisations ouvrières, qui procuraient aux travailleurs une grille de lecture et une éducation politique. Sans doute en même temps que la liquidation voulue des usines « bastions ouvriers ». On dit que la petite gauche mène des combats en se coupant des travailleurs, ce n’est pas faux, Mais c’est d’abord que le mouvement ouvrier a été laminé et que les populistes surfent sur le ressentiment de ces citoyens atomisés.
On a ainsi deux camps ‘conservateurs’ aux deux bouts de l’échelle sociale, qui se détestent, mais qui jouent à se faire peur et empêchent une alternative de prendre corps.
Compte tenu des circonstances actuelles très difficiles, ne faudrait-il pas aussi reconsidérer la philosophie politique ouvrier/bourgeois selon une autre grille de lecture et éducation politique ?
Ainsi, il serait peut-être opportun d’envisager « Le Jour d’après » selon La Nouvelle Grille proposée autrefois par Henri Laborit, et dont les nouveaux « indicateurs » pourraient être ceux dont nous aurions besoin, afin de nous permettre de construire une alternative sûre et efficace.
Henri Laborit : « On comprend pourquoi, à la place de ces trois mots placés au fronton des bâtiments publics par une bourgeoisie, une dominance mercantile, pour qui la liberté, l’égalité et la fraternité ne s’inscrivent que dans les hiérarchies d’un peuple de boutiquiers ou d’industriels, les sociétés futures auront davantage à inscrire ces mots : « Conscience, Connaissance, Imagination. »
Les jeunes adultes semblent plus favorable à la « révolution » bitcoin, est-ce que ce système pourrait favoriser que ce vieux principe « privatisation des bénéfices, socialisation des pertes » soit plus difficile à appliquer ?
Parlant de tremolos ,qui peuvent être plus largement attribués qu’aux seuls « dirigeants » , je préfère le pragmatisme nourri de l’expérience , d’un diplomate :
à partir de minute 26 :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-11-avril-2020
Je n’y crois plus. La force arrogante d’un coté, l’ignorance, la bêtise et la peur de l’autre. On ne s’en sortira pas.
Désolé.
L’arrogance, l’ignorance et la peur, c’est vraiment pas nouveau !
La bêtise ? J’ai tendance à penser que c’est plutôt que les choses à comprendre sont de plus en plus nombreuses et compliquées et que les catastrophes que déclenche leur incompréhension sont de plus en plus lourdes.
Le rapport de forces à la sortie de la crise risque d’être le même qu’aujourd’hui, il sera pire encore… Alors rappeler les errements du passé sans relâche ? …. Les décideurs tirèrent parmi toutes les leçons, la seule qui les intéressait :… le vieux principe de « privatisation des bénéfices, socialisation des pertes »
« Nous n’en sortirons pas indemnes mais de quoi serons-nous vaccinés ? »
Assez curieusement j’en veux moins à nos dirigeants de droite ou de gauche, de cette crise sanitaire que des crises bancaires car « Nous n’avons jamais été modernes (B. Latour)» ni jamais démocrates, c’est trop difficile ! Comment élire quiconque sur le thème : on va se (= vous) serrer la ceinture pour payer les dettes des prédécesseurs, sans les mettre en prison et en leur permettant de revenir ? J’en ai plusieurs exemples dans les communes voisines. Obliger « quiconque » à appliquer des lois qui mettent les corrupteurs en prison ? A quel salaire ou avantages en nature débute le détournement de fonds, la corruption pour services rendus ou pas ?
Ils rêvent tous de continuer « comme avant » à exploiter ce qui leur coûte le moins cher, la Nature, et à « spéculer » sur ce qu’il sera possible d’en faire. (Spéculation sur les transports de pétrole). Parce qu’ils ne savent pas faire autrement, parce que c’est ce que leur demandent électeurs et entrepreneurs et qu’aucune loi ne les en empêche pour le moment, et qu’il sera difficile d’en voter qui les bloqueraient.
La première décision peut sans doute être de bloquer les spéculations : en donner une décision juridique simple et la faire appliquer ! Cela suppose quand même des inspecteurs qui ont accès à des montagnes de données, des « data » qui sont confidentiels pour l’heure – ce qu’il sera difficile de rompre !
On a vu que les décisions de confinement les plus simples sont sujet à discussion quand un « garde-champêtre » s’en empare !
L’hyper-libéralisme est aussi basé sur des définitions juridiques « suffisamment floues » pour permettre à des armées d’avocats de plaider une chose et son contraire selon l’humeur du moment ou celle des juges.
Quel que soit le texte il est toujours possible d’en faire un large détour : c’est sans doute le côté quantique du juridisme ? L’énergie vient tantôt de l’environnement, tantôt de l’intérieur. En écologie ce qui décide de la vie et de l’évolution d’un organisme, d’une cellule vivante, ce sont des lois physicochimiques soit qui interviennent par l’environnement extérieur, soit par des régulations internes mais toujours en fonction des énergies disponibles dehors ou dedans. Il y a toujours des limites aux prélèvements autorisés ! Le politique saura-t-il les définir ? J’en doute.
La première étape du virus est de s’accrocher « quelque part ». C’était une chauve-souris ou un pangolin, c’est devenu Homo (pseudo) sapiens. Il n’a demandé l’autorisation à personne. Ce qui surprend ce sont des cinétiques de réaction « jamais vues » ; la grippette est devenue catastrophe parce que des réactions biochimiques se trouvent accélérées dans une proportion inconnue, imprévisible donc. Le virus prélève de l’énergie plus vite que l’organisme ne peut lui en fournir : c’est perdu. Le virus utilise des lois physico-chimiques connues et fait ex-ploser l’organisme (algues, bactéries ou autres…). Si l’ensemencement initial est limité et que les conditions écologiques sont favorables (température, pH, etc.), un organisme peut réagir au quart de tour, mettre en route des défenses qui font barrage. C’est une question de charges infectantes et de capacité de réactions ; l’évolution fera le reste éventuellement en fabriquant des défenses ou en incorporant ce système enzymatique nouveau ? Des faiblesses physiologiques qui ont laissé des traces participent à la suite des opérations : ce sont des dettes ou des réserves accumulées autant à l’intérieur que dans l’écosystème : tout dépassement des prélèvements autorisés est sanctionné tôt ou tard. C’est là qu’il est possible de dire que la perte de la biodiversité participe au « lâcher de virus » et qu’il y en aura d’autres : les mêmes causes auront les mêmes effets.
Dans le cas de ce nouveau virus, nul n’avait ces cartes en mains : ils ont fait au mieux. Par contre pour ce qui est des banquiers, ce sont des professionnels depuis longtemps. Et je n’ai toujours pas digéré les emprunts toxiques – illégaux selon ce qui a pu être dit sur ce blog – mais distribués avec la recommandation des administrations en place puis l’absolution du politique. Ils ont en main toutes les informations pertinentes et ils peuvent si nécessaire s’adresser à d’autres experts pertinents si nécessaire.
Ce n’est pas le cas pour une crise sanitaire « émergente ». Tous les calculs appris sont peu pertinents. La virulence d’un germe pathogène évolue dans le temps, souvent en s’amoindrissant et on attend une immunité de groupe sans savoir comment elle s’installe ( délai, âge, durées,..). Mais la virulence augmente parfois ou se fixe sur quelques profils particuliers (comorbidité, diabète, obésité,…). Pasteur s’en était aperçu ! Les vétérinaires de campagne le savent ! Mais je reconnais qu’il nous est plus facile de gérer nos troupeaux malades que des « groupes humains ».
Nous sommes retranchés dans la chambre de Pascal (première contrainte) ne pouvant compter (deuxième contrainte) que sur ceux qui ont créé les problèmes pour le résoudre.
Etre soumis et prisonnier ne renforce pas l’expression du libre arbitre.
Le pari est risqué (litote).
Reste l’assurance de mourir heureux.
Excusez moi mais il y a vraiment quelque chose qui me tarabuste :
–Il y a 25 % de cas asymptomatique
–nous allons dépister que les personnes présentant des symptômes
Je n’arrive vraiment pas à voir la logique si ce n’est l’extermination
Si il y a peut-être une autre solution :
Il n’y aura pas d’après Covid
Ils ne veulent pas de révolte.
Ce qui revient au même mais en plus smooth
C’est pourtant simple :
– pas la peine de mettre des masques ( puisque on a pas de masque )
– pas la peine de tester tout le monde ( puisqu’on a pas assez de tests )
C’est la pénurie qui dessine la stratégie. Mais officiellement on est au top.
Je ne sais pas si vous êtes au courant mais tous les laboratoires vétérinaires de France ont sommé le gouvernement de leur donner l’autorisation de fabriquer des tests.
Je ne sais pas si c’est simple mais quand toutes les informations essayent de s’agencer dans ma tête il me vient les larmes aux yeux.
Car à part un déni de vérité transformé en volonté d’extermination je ne vois rien d’autre.
Les labos vetos, c’est un bon plan non ?
Cherchez sur Google « Faroe Island Covid veterinary salmon » ou quelque chose comme ça, c’est un véto qui a « sauvé » les iles Féroé, avec des kits de PCR « de véto », mais qui ne sont pas difficile à reconvertir en « kit covid », il n’y a que la prise sur le patient (swab) qui est un peu technique (on se fait tousser dessus, c’est un peu comme l’examen des amygdales).
Je ne suis pas très savants et vous l’aurez compris mais je me fie à média part.. À quel saint se vouer autrement.
Ben oui, on fini par relier les points :
Le préfet Lallement, évoque le camp :
» Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. »
Au plus au niveau de l’état, l’idée que certaines personnes ne sont » rien » mais forment malgré cela un » camp « .
Une repression unique depuis des décennies, dans laquelle notamment 26 personnes ont perdu un oeil, et
5 une main, sans qu’aucune de ces 31 personnes n’ait fait l’objet de poursuite pour un quelconque comportement agressif et par conséquent ont eu pour seule faute d’être là, et zéro compassion.
Je ne crois pas à une action planifiée, mais plus à un glissement incontrôlé. Le court termisme liberticide fascisant, comme un genre de Round up social, solution politique rapide, simple.
C’est pour ça que j’ai du mal à voir comment , quelle possibilité on a de faire avancer les choses AVEC ces personnes à sang froid, et convaincues de constituer le camp des vainqueurs…
Avant que ces gugusses ouvrent un livre de Paul , il faudra qu’ils se retrouvent personnellement, individuellement, dans une impasse.
Et ça va encore trop bien pour eux.
Oui On ose tous espérer qu’il n’y a rien de planifier arg mais j’ai quand même tendance à croire qu’il n’y a sûrement pas que des bonnes volontés, PAS sur 7 milliards.
La décimation, au plus (-10%), pas l’extermination (-100%).
Ah oui c’est vrai ça me paraissait gros comme mot, merci
L’issue de la bataille entre privatisation des bénéfices et socialisation des pertes , est liée à d’autres mises au net :
– respect de la capacité de charge de la planète en ressource naturelles ,
– efforts et restrictions à opérer pour endiguer le réchauffement climatique,
– accord sur nécessaire vs superflu ,le « gratuit » et le « marchand »
– accord international sur les niveaux d’équilibre , Bancor .
– qualité , légitimité et pouvoirs des grandes institutions internationales et des grands mondiaux ,
– réécriture des règles du commerce mondial ,
– interdiction de la spéculation ,
– annulation massive de la dette publique et en particulier de celle des pays pauvres ou sans ressources ,
C’est très mal emmanché .
le G20 se met d’accord ….pour suspendre pendant un an la dette des pays pauvres .
Aucun chien ne veut lâcher son os . Les mieux portants vont ressortir plus forts de la pandémie , s’il y a une sortie , et finir de bouffer ou asservir les autres .
Chères toutes, Chers tous,
Une spéciale dédicace à Juanessy que je retrouve dans les « commentateurs,tatrices ».
Alors Mon Cher Juannessy dans vos propos toujours rien sur l’énergie, sic je suis triste mais sachez que beaucoup trop en font l’impasse.
Dans nos sociétés thermodynamiques l’énergie est me semble t-il à la base de tout n’est-il pas.
Jean-Marc Jancovici qui n’est pas mon copain sur l’utilisation du nucléaire explique comment la disponibilité de pétrole anticipe le PIB mondial et celui des états.
dans son dernier post de sa tribune mensuelle dans L »Express il redonne en bonus les graphiques qui illustrent les courbes parrallèles entre disponibilité du pétrole et Pib et le fait que la disponibilité du pétrole anticipe la courbe du Pib et c’est on en peut flagrant pour la crise de 2008.
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/du-petrole-ou-pas/
Comme le dit Gail Tverberg dans son dernier post traduit et relayé sur le facebook de « Janco », des infrastrucures arrétés beaucoup ne redémarreront pas.
https://fr-fr.facebook.com/notes/jean-marc-jancovici/les-%C3%A9conomies-ne-pourront-pas-se-redresser-apr%C3%A8s-les-arr%C3%AAts-de-production/10157466062803191/?__tn__=HH-R
Alors ce qui va après la démocratie ou la démocrartie autoritaire ou la dictature semble bien reposer sur l »énergie disponible par tête de pipe.
Le pouvoir des puissants est semble t-il fortement corrélés à l’extraction des ressources dites naturelles avec de l’énergie et par leur transformation avec de l’énergie et de moins en moins d’énergie humaine.
Alors nous faire travailler plus comme le dit sans en voire l’indescence le patron du medef n’est il pas l’anticpation de plus de travail humain pour palier au manque d’énergie disponible.
Et si nous avions un revenu minimum d’énergie que nous utiliserions selon nos besoins et s’il nous en reste nos désirs ?
Bon c’est déjà trop long pour ne pas avoir perdu la majorité d’entre vous, sachez comme le dit Luis Chedid et ses enfants :
One dit jamais assez au gens qu’on aime, .. qu’on les aime (video officielle, ci-dessous)
https://www.youtube.com/watch?v=W5eDAne7nl0
Alors je vous aime toutes et tous de ma humanité et vive le blog de Paul jorion,
Pierre de la tribu des Quel(s) Art(s).
Pour moi le thème énergie était implicite dans le respect de la capacité de charge , mais vous avez raison , on peut le pointer comme item entier , surtout compte tenu des réflexions déjà menées .
Merci, Maitre Pierre, qu’il fait (fasse) bon chez vous. J’ai ressaisi la chanson pour mes proches..
Oui la crise s’annonce pire qu’en 29 ! Je lis l’Énigme du Don, de Godelier, cette césure entre la société marchande qui a réduit tous les symboles des relations humaines en argent et en biens signes de richesse, et la société ancienne qui entretenait des liens humains, personnels (hiérarchiques encore) par des obligations, signifiées dans des dons. Contractuels, au fond. Il faut y revenir, nous le ressentons.
L’après Covid-19 au pas de charge:
Par décret du 8 avril (2020-412) les préfets de région et de département bénéficient de dérogation élargies.
Les préfets vont ainsi pouvoir s’asseoir sur les parties réglementaires de différents codes (Construction, Urbanisme, Environnement, Patrimoine, …). Pour le gouvernement, préparer un plan de relance
économique consiste en réalité à supprimer toutes les « contraintes administratives ».
(info Sud-Culture)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041789766&categorieLien=id
Il y a erreur, c’est surement sous Bolsonaro, ce truc-là, non ?
Ce que je ne pige pas trop c’est comment on se réfère indirectement à une loi organique de 2001 , et qu’on règle par voie de simple décret des autorisations d’appréciations par le fait du Prince de pans entiers de codes et de leurs lois absolument monumentaux , auprès de quoi les latitudes offertes par la loi d’urgence 2020 – 290 du 23 mars 2020 au regard de l’urgence sanitaire , sont du pipi de chat . De plus cette dernière est provisoire sur deux mois , alorsque là je n’ai repéré aucune durée limite .
Il y a des lobbyistes , des promoteurs , des maires assez nombreux et quelques préfets ( une minorité qui rêvent depuis toujours d’avoir les moyens d’assurer leurs phantasmes de détenteurs du pouvoir ), qui vont se frotter les mains , car ils attendaient ça depuis longtemps et des consignes de souplesse sur la loi littoral et la loi montagne avaient déjà sonner la charge , il ya quelques années .
Pas mal de préfets ( en tant que chargés d’être la tête de gondole de décisions qui leurs seront le plus souvent « suggérées » ) doivent par contre mal dormir ainsi que quelques hauts fonctionnaires près d’eux , qui risquent d’avoir à approuver des deux mains les projets qu’ils ont retoqués quelquefois depuis pas mal d’années au titre du contrôle de légalité , sans parler des remue ménages locaux qui risquent de fleurir avec ou sans zadistes .
J’aimerais bien avoir le point du conseil d’état .
Ce pouvoir dérogatoire des préfets pérenniser il y a1 semaine (en vigueur depuis jeudi 9 avril) fait suite à une expérimentation de deux ans qui, au sens de Chirac, avait « touché l’une sans faire bouger l’autre », apparemment.
La version trash était
$$$$$$$ « L’état français s’autorise à redevenir une République Bananière ». $$$$$$$$$$
Mais les bananes ne sont même plus assez écolos,
ils ont peut-être renoncé à cette formulation pour cause de greenwashing ?
Seule modération : l’obligation de motiver l’avis dérogatoire.
Il eut mieux valu interroger la montée des blocages qui ont motivé ce décret : manque de connaissances des interessés ?
Absences de réponses d’organismes divers et variées pour cause de paperasse (la question de quel côté doit apporter toutes les preuves parce que l’autre hésite à enlever ceinture ou bretelles), etc.
En tout cas, la motivation « parce que sinon j’étais épinglé par la Cour des Comptes comme empêcheur de reprise » vaudra son point de CO2 acidifiant.
Autre modération:
3° Etre compatible avec les engagements européens et internationaux de la France.
Or il y a une convention européenne pour la protection du patrimoine, par exemple.
La restauration de Notre Dame de Paris, censée déroger aux règles pour aller plus vite, semble se dérouler dans le cadre réglementaire habituel (une fois passés les atermoiements sur le plomb).
– sur la modération par la nécessité de motiver la décision : c’est bien la moindre des choses , mais on ne sait pas qui juge de la validité de la motivation . Si c’est le TA ça risque d’être un peu disparate et tardif . En cas de contentieux et pastaga local , il vaudra mieux viser directement le tribunal pénal .
– sur la modération par les engagements supra nationaux , ils auraient gagner à être détaillés quant à leur apport de garantie réelle ,car , sans vouloir minimiser l’impact du patrimoine , je vois mal en quoi nos engagements internationaux apporteront des contrepouvoirs pertinents aux outrances potentielles en matière d’environnement , de construction , d’urbanisme , de logement ,d’activité économique , d’aménagement du territoire , où les enjeux et les appétits sont énormes .
Mais l’aspect le plus violent et inquiétant juridiquement , en cette circonstance , c’est de ne pas limiter dans le temps , et d’être très peu précis sur les recours possibles .
@chabian
On voit souvent mieux la paille dans l’oeil du voisin…
En plein confinement, « nettoyage » d’une ZAD avec la participation de riverains embrigadés par le maire.
https://blogs.mediapart.fr/lutte-labo/blog/150420/la-zad-de-la-dune-nettoyee-par-des-riverains-au-nom-de-l-interet-general
On ne va pas parler de milice, de fascisme, mais quand même ça pue sacrément.
@juannessy
Toujours selon des sources syndicales, ce décret anticipe des dispositions prévues dans un projet de loi en préparation (décentralisation, différenciation et déconcentration).
Enième étape d’une néo-féodalisation (souvenir de Zebu)
Mais entre parenthèse, scénario pour la prochaine jacquerie, il est plus facile d’aller crâmer une préfecture que l’Elysée.
@Arkao :
je suis un peu coupé de mes sources syndicales , mais effectivement ça semble être une occasion saisie de prorogé et plus une démarche initiée il y a pile 2 ans . Elle concerne aussi ,outre la déconcentration accrue du pouvoir étatique au niveau des préfets , une nouvelle vague « décentralisation » qui parait beaucoup plaire aux élus qui ont l’air de désirer que l’affaire se fasse . Le tout sera enveloppé dans une loi dite 3D .
J’essaierai d’en savoir un peu plus , mais pour le coup ça pourrait être instructif que Paul Jorion invite des syndicats à s’exprimer sur le sujet ( et des juristes ) .
J’ai décidément l’attention qui faiblit et la vue qui baisse . Il y avait déjà eu ça , il y a deux ans , dont le décret actuel est la continuité ( la perspective d’une loi 3 D en sus):
https://www.actu-environnement.com/ae/news/pouvoir-derogation-prefets-normes-environnementales-decret-instruction-Premier-ministre-31041.php4
Puisqu’il est passé par un ministère qui m’est cher , VBG doit en savoir beaucoup plus . En tous cas l’Etat et les élus semblent s’être armés pour l’après Covid , dès l’avant Covid .
Décor pour l’avenir , au delà des aspects juridiques , loin d’être neutre dans la perspective d’une Planification à la Française et son management .
Un peu de doc sommaire sur un dossier à enjeux profonds :
-https://www.banquedesterritoires.fr/projet-de-loi-3d-la-concertation-est-lancee
ou :
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/projet-loi-decentralisation-differenciation-et-deconcentration-3d
Je le mets là car tout est lié : deux points de vue assez clairs quant aux choix différents , Ruffin et Bourlanges ( en attendant Bertrand / Jacob , Jadot , Faure , Le Pen ….)
https://www.franceinter.fr/emissions/questions-politiques/questions-politiques-19-avril-2020
c’est un peu long au total mais ça s’écoute sans ennui , au contraire .