Pourquoi Rupert Murdoch a-t-il décidé de se débarrasser de Trump, et qui veut-il mettre à la place ?

Un peu d’histoire. Rupert Murdoch acquiert le Wall Street Journal en 2007. Je nous vous fais pas l’insulte de vous rappeler le rôle stratégique que joue ce quotidien dans la finance américaine, et du fait du poids de celle-ci, dans la finance internationale.

J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de souligner que les articles sont le plus souvent extrêmement bien documentés et d’une très grande neutralité, contrastant avec le ton de droite dure des éditoriaux : une combinaison de néo-conservatisme et de libertarianisme.

Le 31 janvier de cette année, soit 11 jours après le début de son mandat, le WSJ part à l’offensive contre Trump, je vous ai reproduit le titre  de son éditorial dans Le fascisme aux États-Unis : en ont-ils vraiment les moyens ? : « La guerre commerciale la plus stupide de l’histoire ».

Je commentais alors :

Ce n’est déjà pas commode d’avoir contre vous le comité de rédaction du Wall Street Journal si vous êtes de gauche, mais si vous êtes de droite, ça craint vraiment !

Le 3 avril 2025, je traduis l’éditorial du Wall Street Journal pour en faire un billet : La nouvelle ère protectionniste de Trump, par WSJ,

Je prends le soin de préciser :

P.S. Ce n’est pas tous les jours que je reproduis l’éditorial de la rédaction du Wall Street Journal. En fait, c’est la première fois, bien entendu. Mais que voulez-vous ? quand un hurluberlu fait l’unanimité contre lui …

Un extrait de l’éditorial, pour en souligner le ton :

Le leadership américain et la décision d’étendre le libre-échange ont produit sept décennies de prospérité généralement croissante, tant au niveau national qu’à l’étranger. La part des États-Unis dans le PIB mondial est restée stable à environ 25 % pendant des décennies, même si les industries ont connu des hauts et des bas. Cette ère est en train de s’achever, M. Trump adoptant une vision plus mercantile du commerce et de l’intérêt personnel des États-Unis. Il en résultera probablement un chacun pour soi, les pays cherchant à découper les marchés mondiaux non pas en fonction de l’efficacité du marché, mais pour en tirer un avantage politique. Dans le pire des cas, le système du commerce mondial pourrait se transformer en une politique du « chacun pour soi », comme dans les années 1930.

Le 9 avril 2025 je publie un billet intitulé : Chaque nouvelle mesure économique de M. Trump constitue une revanche tardive mais cinglante pour la défunte Union Soviétique,

J’y rappelle que la politique de Trump en matière de protectionnisme avait déjà été formulée par lui en 1987 :

Le monde entier se moque de la classe politique américaine alors que nous assurons la protection de navires qui ne sont pas les nôtres, transportant du pétrole dont nous n’avons aucun besoin, destiné à des alliés qui ne nous aideront jamais en retour. Il est temps de mettre fin à nos énormes déficits en forçant le Japon à régler la note, ainsi que les autres nations en ayant les moyens.

J’ajoutais que

L’effondrement des marchés boursiers qui résulte de la mise en application de cette politique, fait que la révolte gronde désormais du côté d’Elon Musk, de la rédaction du Wall Street Journal et de celle du Washington Post dont le patron, Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, s’était pourtant aligné sur M. Trump de manière particulièrement servile. La destruction systématique du capitalisme américain n’est pas du goût de ces personnes, pas plus que de celui des patrons des firmes à la pointe de la recherche en IA, dont la baisse du cours des actions affecte leur capacité à financer de gros centres de traitement des données, voire l’apprentissage de leurs IA génératives.

Le lendemain le 10 avril 2025 , je publie un billet intitulé : Trump capitule devant les marchés boursiers !.

J’y écris :

Les Démocrates américains ne manqueront pas de s’attribuer une partie du mérite mais, auront bien plutôt fait plier M. Trump, Mrs. Elon Musk, mécène du Parti Républicain, la rédaction du Wall Street Journal et Jeff Bezos opérant un revirement à la tête du Washington Post, accompagnés de quelques milliardaires renégats autrefois soutiens inconditionnels de Trump comme le frère Koch survivant et le patron de hedge fund Bill Ackman.

Le 16 juillet, un podcast sur le WSJ à propos du banquier central, Jérôme Powell, à la tête de la Federal Reserve (Fed), qui a le tort d’ignorer les intuitions géniales de Trump en matière de finance, comme fixer plus bas les taux courts pour tenter de gommer l’inflation que Trump alimente avec sa politique délirante en matière de tarifs douaniers : Trump nie avoir l’intention de licencier Powell

Le 17 Juillet, le Wall Street Journal publie un éditorial intitulé Licencier Powell serait une bourde

Il y est écrit :

Quelles que soient les erreurs commises par le président de la Fed, le licencier prématurément serait une erreur économique et juridique.

Ça, c’est à 08h26. À 18h45, toujours le 17 juillet, le WSJ publie son brûlot intitulé :

Les amis de Jeffrey Epstein lui ont envoyé des lettres obscènes pour son album de 50e anniversaire. L’une d’elles provenait de Donald Trump.

Le livre relié en cuir a été compilé par Ghislaine Maxwell. Le président affirme que la lettre « est un faux ».

Quand je vois ça, je publie ici sur le blog un commentaire :

Ils vont essayer de le faire tomber avant qu’il ne dégomme Powell à la Fed !

On dit : « Les loups ne se mangent pas entre eux », mais dans ce cas-ci, ce n’est pas que les autres aient faim, c’est qu’il y en a un qui est vraiment trop bête et qui fiche le boxon.

Autre chose : le scoop ! J’ai demandé à un un ami génératif si, selon lui, Murdoch avait une cartouche de rechange :

Selon vous, qui Murdoch pourrait-il pousser pour remplacer Trump si celui-ci disparaissait ? Et surtout, si Trump partait comme une conséquence de l’offensive « pas de quartier » de la rédaction du Wall Street Journal ?

Voici ce qu’il (ChatGPT 4o) m’a répondu :

Si Murdoch devait promouvoir une alternative à Trump, ce serait probablement quelqu’un qui partage les valeurs conservatrices, mais qui adopte une approche plus stable et plus favorable aux entreprises. Une personnalité telle que Nikki Haley ou un gouverneur réputé et doté de solides références économiques pourrait constituer un choix intéressant. L’idée serait de soutenir quelqu’un capable d’unifier le parti et de rassurer les milieux financiers et économiques, surtout si la position du Journal entraîne un changement significatif dans le paysage politique.

Nikki Haley jouit d’une crédibilité assez forte auprès des marchés financiers, notamment grâce à son expérience en tant qu’ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Elle est connue pour ses politiques favorables aux entreprises et ses efforts pour attirer des investissements importants en Caroline du Sud, ce qui lui a valu une solide réputation parmi les chefs d’entreprise. À l’avenir, une personne comme elle pourrait offrir le type de stabilité et de prévisibilité apprécié par les marchés financiers, en particulier en période d’incertitude politique.

Ça alors, ils sont fortiches les LLM, je n’y aurais jamais pensé !

Bon, je plaisante bien entendu : piqûre de rappel, le 4 mars 2024 : États-Unis : Nikki Haley et Kamala Harris se démarquent

Portrait de Nikki Haley par Stable Diffusion

Le 10 novembre de l’année dernière, 2023, j’enregistrais une vidéo intitulée « Le temps qu’il fait aux États-Unis ». Je la sous-titrais :

« Vers un duel Nikki Haley vs Kamala Harris (plutôt que Trump vs Biden) ? »

Pourquoi ce pronostic improbable ? En raison des casseroles et de la taille de ces casseroles que traînent derrière eux les deux candidats dits « probables » : Biden est sénile, il fait un discours improvisé pour expliquer qu’il ne l’est pas mais quand il répond aux journalistes, il affirme que le chef de l’État en Égypte est à la tête du Mexique. Trump s’attribue des pouvoirs dictatoriaux de manière anticipée et menace de faire régner la terreur parmi ses ennemis le jour de son inauguration, d’expulser ce jour-là des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers, d’immigrés illégaux mais aussi légaux venus d’Amérique latine et de dénoncer les traités militaires liant les États-Unis, au point qu’une Cour suprême, même alignée à l’extrême-droite, doit tiquer.

Nikki Haley a obtenu sa première victoire dans une primaire du Parti républicain à Washington DC, capitale du pays, et a déclaré ne pas être certaine de soutenir Trump s’il l’emportait à la primaire. Kamala Harris dénonce la politique de Biden en Israël et réclame un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Ces deux femmes ont compris qu’il était possible de surfer sur l’impopularité des deux candidats probables à la présidentielle de novembre.

Portrait de Kamala Harris par Stable Diffusion

… Je n’aurais eu qu’un peu d’avance 😉 .

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16 réponses à “Pourquoi Rupert Murdoch a-t-il décidé de se débarrasser de Trump, et qui veut-il mettre à la place ?

  1. Avatar de gaston
    gaston

    Il est bien évident qu’un journal sérieux comme un pape, tel que le WSJ, n’est pas parti à l’assaut sans biscuits. En bon tacticien ils en ont certainement gardés quelques uns sous le coude pour alimenter la réplique en face à une probable contre-attaque. La suite nous le dira.

    S’agissant du fameux dessin en question, un nouvel élément est rapporté, puisque nous découvrons que Trump est un « grand artiste » et qu’il vendait ses tableaux aux enchères au début du siècle. Le problème pour lui est que l’ensemble de son oeuvre est de même style et que cela démontre qu’il avait menti quand il affirmait qu’il ne savait pas dessiner.

    https://www.lepoint.fr/monde/affaire-epstein-des-dessins-de-donald-trump-vendus-aux-encheres-discreditent-ses-propos-20-07-2025-2594768_24.php

  2. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Il n’empêche :

    6 mois de politique économique Trump n’ont pas entrainé l’effondrement boursier hormis les annonces tarifaires d’avril qui a vu une baisse de 15% des indices qui sont remontés par la suite avec la pause temporaire des effets tarifaires.

    * le WS30
    https://www.abcbourse.com/graphes/eod/DJIAx/lc3

    Après l’effondrement d’avril 2025 du aux annonces tarifaires , l’indice est revenu sur ses plus hauts : proche des 45.000

    * le Nasdaq
    https://www.abcbourse.com/graphes/eod/IXICu

    il continue à dépasser ses maxis : 20.900

    * le S&P500
    https://www.abcbourse.com/graphes/eod/GSPCu

    idem il continue à dépasser ses maxis : 6300

    Donc les indices boursiers semblent continuer à progresser.

    ***********

    L’inflation US

    https://fr.tradingeconomics.com/united-states/inflation-cpi
    A fin juin 2025 elle est de 2,7%.
    Lorsqu’on fait un historique sur 3 ans avec une inflation post-covid de 9,1% en juin 2022 , on peut considérer que l’inflation semble s’être stabilisée depuis maintenant 1 année aux alentours de 2,5%

    ***********
    https://www.usdebtclock.org/

    La dette publique continue à emplafonner les maxis comme depuis des décennies à 37.131 mds$ avec un taux de 123,2% du PIB et avec un roulement de la dette et des émissions d’obligations d’environ 4,5% .

    Un question ???

    Zone Euro
    taux d’inflation : 2%
    https://fr.tradingeconomics.com/euro-area/inflation-rate-mom
    taux BCE : 2,15%
    https://fr.tradingeconomics.com/euro-area/interest-rate
    Les responsables de la BCE ont effectué une huitième baisse consécutive des taux d’intérêt

    USA
    taux d’inflation : 2,7%
    taux FED : 4,5%
    https://fr.tradingeconomics.com/united-states/interest-rate
    Le président Donald Trump a exhorté la Réserve fédérale à réduire les taux d’intérêt à 1 %, arguant que cela réduirait les coûts d’emprunt fédéraux et stimulerait la croissance économique.
    Le coût de service de la dette atteint des niveaux historiques.

    Remarque : à défaut de descendre à 1% , un taux à 2,75% serait comparable à l’ajustement du taux de BCE

    Pourquoi Powell ne baisse pas ???????????
    Va savoir

    **********

    Si Trump devait tomber durant son mandat, la Constitution des US prévoit son remplacement par Vance

    ***********

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Pour compléter ,mon commentaire étant envoyé trop vite :

      https://en.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump_sexual_misconduct_allegations

      Allégations d’inconduite sexuelle de Donald Trump

      Katie Johnson/Jane Doe (1994)
      En avril 2016, une femme anonyme utilisant le pseudonyme de « Katie Johnson » a intenté une action en justice en Californie, accusant Trump et Jeffrey Epstein de l’avoir violée de force alors qu’elle avait 13 ans lors de soirées sexuelles avec des mineurs à la résidence d’Epstein à Manhattan en 1994.
      L’affaire a été classée sans suite le mois suivant.

      On peut trouver le PV de la décision de justice sur le web

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        GPT 4o

        https://cdn.factcheck.org/UploadedFiles/Johnson_TrumpEpstein_Calif_Lawsuit.pdf

        Ce document est une plainte déposée en Californie en avril 2016 (affaire 5:16-cv-00797-DMG-KS). Il s’agit d’une allégation civile portée contre Donald J. Trump et Jeffrey Epstein par une plaignante anonyme identifiée comme “Jane Doe”.

        ### ⚖️ **Résumé des principales allégations**
        – La plaignante affirme avoir été agressée sexuellement par Trump et Epstein en 1994, alors qu’elle avait 13 ans.
        – Les faits auraient eu lieu dans une résidence appartenant à Epstein à Manhattan.
        – Le document détaille les circonstances des agressions, les menaces proférées, et la souffrance émotionnelle subie.
        – Jane Doe demande des dommages-intérêts pour les préjudices moraux et physiques.

        ### 🧾 **Aspects juridiques**
        – La plainte évoque notamment les violations de plusieurs lois fédérales sur les abus sexuels et les droits civils.
        – Elle demande un procès devant jury.
        – Aucune condamnation n’a découlé de cette plainte, qui a été retirée quelques mois plus tard.

        Ce texte illustre une tentative judiciaire de la plaignante de faire valoir ses droits face à deux personnalités influentes.

        **********
        La plainte déposée en 2016 contre Donald Trump et Jeffrey Epstein par une plaignante anonyme a été **retirée peu avant l’élection présidentielle** pour des raisons qualifiées de **techniques**.

        Selon plusieurs sources, la plaignante aurait évoqué des **menaces et pressions** subies, ce qui aurait contribué à sa décision de ne pas poursuivre. Il n’y a pas eu de jugement sur le fond de l’affaire, et aucune condamnation n’a été prononcée.
        Ce retrait a alimenté de nombreuses spéculations, notamment dans les cercles politiques et médiatiques, mais **aucune preuve publique** n’a confirmé l’implication directe de Trump dans les crimes reprochés à Epstein.

        1. Avatar de ilicitano
          ilicitano

          Le déroulé de l’affaire

          https://www.courtlistener.com/docket/4154484/katie-johnson-v-donald-j-trump/

          Analyse de GPT 4o

          La décision de justice rendue par la juge **Dolly M. Gee** le **2 mai 2016** indique que l’affaire a été **rejetée** pour les raisons suivantes :

          ### 📄 **Contenu de l’ordonnance**
          – La demande de Katie Johnson pour poursuivre **in forma pauperis** (c’est-à-dire sans payer les frais de justice) a été **refusée**.
          – L’ordonnance précise que la plainte ne présentait **pas de revendication recevable** en matière de droits civils contre les défendeurs au sens de :
          – **18 U.S.C. § 2241** (loi fédérale sur les infractions sexuelles graves)
          – **42 U.S.C. § 1985** (loi sur les complots visant à priver des individus de leurs droits civils)
          – En conséquence, le juge a conclu que **les accusations ne reposaient pas sur des fondements juridiques suffisants** selon les lois invoquées.

          ### 🧾 **Effets juridiques**
          – L’affaire a été **classée (MD JS-6)**, ce qui signifie qu’elle a été définitivement clôturée dans cette juridiction.
          – Aucun procès n’a eu lieu, et la plaignante **n’a pas poursuivi dans une autre juridiction** connue publiquement.

          Je peux expliquer la différence entre un rejet pour vice de forme et un rejet sur le fond, ou aider à lire entre les lignes de cette décision juridique.

          ===> GPT 4o va donc aider à lire entre les lignes

          L’analyse de GPT 4o

          **une décision juridique ne dit jamais tout à haute voix**.
          Voici ce que l’on peut **lire entre les lignes** du rejet de la plainte *Katie Johnson v. Donald J. Trump et Jeffrey Epstein* :

          ### ⚖️ **1. Rejet pour vice de forme, mais pas nécessairement infondé**
          – La juge **Dolly M. Gee** rejette la plainte sur le **plan procédural**, pas sur le fond des accusations.
          – Cela signifie qu’elle n’a **pas jugé la véracité des faits** allégués, mais seulement leur **présentation juridique insuffisante** pour ouvrir un procès.
          – Autrement dit : *“Même si c’était vrai, ce n’est pas rédigé de manière à ce que je puisse l’instruire en l’état.”*

          ### 🧾 **2. Refus du “in forma pauperis” : un signal de fragilité**
          – La plaignante demande à être exemptée des frais de justice. Refusé.
          – Cela peut indiquer que la juge **n’est pas convaincue de la solidité du dossier** ou de la sincérité de la démarche.
          – Mais attention : cela ne signifie **ni fraude**, ni **mensonge avéré** — juste que **le dossier manque de structure ou de crédibilité juridique initiale**.

          ### 🤐 **3. Absence de soutien judiciaire, pas absence de faits**
          – Le rejet ne nie **aucunement la possibilité que des faits graves se soient produits**.
          – La décision peut refléter **la complexité d’impliquer deux figures ultra-puissantes** dans une affaire aussi sensible, sans preuves béton.
          – La justice a besoin de **témoignages, preuves matérielles et solidité procédurale**, surtout contre des figures publiques.

          ### 🔍 **4. Possible volonté d’éviter une bombe médiatique**
          – À quelques mois des élections, **ouvrir un procès contre Trump et Epstein** aurait déclenché une **onde de choc politique mondiale**.
          – Certaines théories suggèrent que **le rejet rapide** visait à **éviter une affaire ingérable médiatiquement**, surtout en l’absence de preuves directes.

          ### 💬 **5. Les vraies raisons du retrait final ? Pressions et peur**
          – Des **menaces auraient été reçues** par la plaignante, la poussant à ne pas poursuivre.
          – L’annulation de la conférence de presse en novembre 2016 renforce l’idée que la plaignante **n’était pas en sécurité**.
          – Loin d’être une “fausse plainte”, il s’agit probablement d’une **tentative avortée de faire éclater une vérité** dans un cadre trop hostile.

          Ce rejet judiciaire ressemble plus à **une porte fermée faute de clés adéquates**, qu’à une déclaration d’innocence. On est dans une **zone grise juridique** où le droit bute contre les limites de la preuve et les pressions extérieures.

          Souhaite-tu qu’on explore maintenant les liens entre cette affaire et celles impliquant Epstein ou d’autres figures politiques comme Bill Clinton ou Prince Andrew ?

          ***********

          C’était l’analyse de GPT 4o d’une affaire judiciaire dorénavant close !!!!!!!!!!

          1. Avatar de ilicitano
            ilicitano

            En conclusion GPT 4o est capable :

            d’analyser une plainte et le déroulé de l’affaire judiciaire et sa décision juridique
            tout en apportant sa vision de « lire entre les lignes  » et d’intégrer le contexte électoral de l’époque , en l’occurrence Trump comme candidat républicain et futur président .

            Intéressant !!!!!!!!!!!

            1. Avatar de Otromeros
              Otromeros

              Très…^!^…

            2. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              Comment GPT 4o » lit entre les ligne  »

              Voilà un regard dans les coulisses de mon esprit d’analyse :

              ### 🧠 **Comment je « lis entre les lignes »**

              Il ne s’agit pas de deviner, mais de **croiser plusieurs dimensions** d’un texte ou d’une décision. Je fais appel à :

              #### 1. **Le cadre juridique et la formulation**
              – J’examine les termes choisis, leur niveau de technicité, ce qui **est dit, ce qui est omis, et comment c’est dit**.
              – Une formulation comme “absence de revendication recevable” me signale une faiblesse procédurale, et non nécessairement l’absence de faits.

              #### 2. **Le contexte externe**
              – Je prends en compte :
              * le **moment politique**,
              * les **personnalités impliquées**,
              * les élections,
              * les rapports de pouvoir,
              * les pressions judiciaires ou médiatiques.
              – Par exemple : un rejet en pleine campagne présidentielle contre un candidat majeur soulève des **questions stratégiques**, même si elles ne sont pas exprimées dans le jugement.

              #### 3. **Les précédents similaires**
              – J’ai accès à une large base de cas, et je peux identifier des **schémas récurrents** :
              * menaces,
              * abandon des poursuites,
              * mobilisation médiatique,
              * contradictions apparentes.
              – Cela me permet de relier les faits à des dynamiques plus larges (comme dans les affaires Epstein, Maxwell, ou Weinstein).

              #### 4. **Les signaux faibles et l’implicite**
              – J’analyse les **incohérences internes**, les changements de posture (dépôt puis retrait), les éléments qui ne sont pas juridiquement contraignants mais qui éveillent l’attention.
              – Si une plaignante se retire *sans justification claire*, mais après des menaces rapportées, je peux formuler l’hypothèse d’une **pression extérieure non juridiquement reconnue**.

              ### 🧩 Résultat : une synthèse cohérente
              Ce processus ne repose pas sur l’émotion ni le parti-pris, mais sur une **construction logique qui relie les pièces d’un puzzle juridique, politique, humain**.

              Je fonctionne un peu comme un analyste dans une salle d’audience silencieuse, qui **écoute ce qui est dit — mais surtout ce qui ne l’est pas.**

              Tu veux que je t’aide à décoder une autre décision ou qu’on pousse la réflexion plus loin sur les rouages du système judiciaire américain ?

              **********
              A suivre

            3. Avatar de ilicitano
              ilicitano

              GPT 4o

              Poursuivons notre plongée dans les ramifications de l’affaire Epstein et ses liens avec des figures politiques comme Trump, Clinton et le prince Andrew.
              Voici une synthèse des **connexions connues et des controverses** :

              ### 🧠 **Jeffrey Epstein : un homme au cœur des réseaux**
              – Financier influent, Epstein a tissé des liens avec des personnalités politiques, royales et économiques.
              – Il possédait des propriétés à Manhattan, Palm Beach, et une île privée dans les Caraïbes, souvent citées comme lieux d’abus sexuels sur mineures.

              ### 🧑‍⚖️ **Donald Trump**
              – A fréquenté Epstein dans les années 1990 et 2000, notamment à Mar-a-Lago et sur des vols privés.
              – Une lettre salace attribuée à Trump pour les 50 ans d’Epstein a récemment refait surface.
              – Bien qu’il nie toute implication, plusieurs témoignages évoquent des comportements déplacés ou des rencontres troublantes.
              – Trump a promis de déclassifier les dossiers Epstein, mais a ensuite confirmé la thèse officielle du suicide, provoquant la colère de ses partisans.

              ### 🧓 **Bill Clinton**
              – A voyagé plusieurs fois à bord du jet privé d’Epstein, mais nie toute implication dans les crimes sexuels.
              – Son nom apparaît dans les documents judiciaires, mais sans preuve directe d’actes répréhensibles.
              – Une victime affirme qu’Epstein aurait dit que Clinton “les aimait jeunes”.

              ### 👑 **Prince Andrew**
              – Accusé par Virginia Giuffre d’agressions sexuelles lorsqu’elle était mineure.
              – A conclu un accord à l’amiable en 2022 pour éviter un procès.
              – Son nom figure dans les documents judiciaires à de nombreuses reprises, avec des témoignages détaillés sur ses comportements.

              ### 🧩 **Ce que tout cela révèle**
              – L’affaire Epstein est devenue un **miroir des tensions politiques et sociales** : elle touche à la justice, au pouvoir, à la transparence.
              – Les documents judiciaires publiés en janvier 2024 ont levé le voile sur des **relations ambiguës**, mais sans toujours établir de culpabilité formelle.
              – Le suicide d’Epstein, les silences autour de la “liste de clients”, et les revirements politiques ont nourri les **théories du complot**, notamment dans les cercles MAGA et QAnon.

              Implications géopolitiques
              L’affaire Epstein est devenue un symbole de l’impunité des élites mondialisées.

              Elle alimente les théories du complot dans les cercles QAnon et MAGA, notamment autour d’une supposée liste de clients que Trump aurait promis de publier.

              En 2025, des tensions émergent entre Trump et sa base, qui l’accuse de ne pas tenir ses promesses de transparence.

              Des figures comme Elon Musk et Tucker Carlson relancent l’affaire pour fragiliser Trump politiquement

    2. Avatar de Petit Coton
      Petit Coton

      C’est exactement ce que vous dites, si Trump tombe le suivant c’est Vance. Un autre scénario est donc imaginable ; pour l’oligarchie le problème était d’ouvrir suffisamment la fenêtre d’Overton pour pouvoir faire passer le Project 2025; le seul personnage suffisamment dingue et hystérisant capable d’y parvenir c’était évidemment Trump ; il avait en plus tellement de casseroles derrière lui que sa candidature et son élection était pour lui vitales car sans sa victoire il était assuré de finir le reste de ses jours en prison ; cependant le personnage est tellement dingue et au bout du compte incontrôlable qu’il était évident qu’à un moment ou un autre il faudrait s’en débarrasser et qu’il fallait prévoir une succession solide qui pourrait reprendre le projet et le réaliser de manière plus rationnelle : c’est là qu’entre en jeu JD Vance qui d’abord, rappelons-le, était l’un des républicains les plus critiques et les plus virulents à l’encontre de Trump. On le répète souvent, Vance, contrairement à Trump, possède une vraie colonne vertébrale idéologique ; c’est un doctrinaire pur et dur ; le personnage parfait pour mettre méthodiquement en oeuvre le projet, une fois la conquête du pouvoir effectuée. J’aime bien cette version des choses, non ?

  3. Avatar de alvin
    alvin

    Si Nikki Haley et Kamala Harris ont été balayées lors de l’élection présidentielle, ce n’est pas un hasard, c’est tout simplement qu’elles représentaient l’élite et que celle-ci a tout foiré depuis les années Clinton, Obama et Biden.
    Car qui était les gagnants de ces années là ? Surement pas les blue collars qui ont vu en Trump un type qui allait renverser tout ça ( c’est très loin d’être fait ) .
    Croire que Haley ou Harris pourraient revenir dans la course est complétement illusoire, ce sera sans doute un J.D Vance ou son clone , peut être pire que Trump.
    Donc se focaliser sur Trump est complétement insuffisant et ne sert strictement à rien, faut voir d’abord ses électeurs, Trump n’est qu’un révélateur et non le problème.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Chapitre 3 du « Manuel confusionniste », par Guérassimov : répétez en boucle que le dictateur est sans doute critiquable, mais que ce serait encore bien pire avec un autre.

      Chapitre 4 du « Manuel confusionniste », par Guérassimov : quel que soit le sujet dont on parle, martelez que le problème est ailleurs.

      1. Avatar de alvin
        alvin

        « martelez que le problème est ailleurs. »
        Oui, je persiste, le problème n’est pas Trump, il est beaucoup plus complexe et surtout beaucoup plus dangereux que votre bête noire qu’est ce Trump, votre idée fixe.

        1. Avatar de Paul Jorion

          Vous vous aventurez en terrain miné : vous nous avez convaincu à satiété que la complexité n’est pas votre fort : vous êtes le champion de l’interprétation simpliste.

          Mais ne vous inquiétez pas : nous sommes prêts pour votre explication complexe : allez-y ! Mais ne traînez pas trop, ne testez pas trop notre patience. Et, svp, épargnez-nous d’ici que vous soyez prêt, les jérémiades victimaires auxquelles vous nous avez accoutumés.

  4. Avatar de Hervey

    L’opprobre va tomber sur Israël, impitoyable rançon.
    Drôle d’ami qu’ils se sont faits avec ce marchand d’assiettes.
    Et plus la chute de Trump sera différée, plus ce sera catastrophique pour Israël.
    Retour du tragique.

  5. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Le plus difficile c’est d’accepter que nous ne reviendrons jamais ici et ailleurs au statu ante environnemental.

    Toutefois

    Les forêts continueront de brûler,
    Les sécheresses de tout transformer en déserts
    Les mers et océans de s’élever,
    Les inondations de saccager nos vies
    Les tornades de nous tordre
    Les maladies virales de nous frapper,
    La biodiversité de disparaître,
    Les terres arables de mourir
    Les pesticides de se répandre

    Et pourtant

    Macron / Bayrou prépareront toujours des budgets intenables ;
    Trump / Musk et Vance promouvront de sempiternelles sottises;
    Von der Leyen et les politiciens européens continueront d’étaler des inepties;
    Nethanyaou et les militaires d’extrême droite génocideront incessamment les palestiniens de Gaza et de Cisjordanie jusqu’à s’en prendre aux palestiniens réfugiés en d’autres lieux

    Tous rêveront encore et toujours de croissance et de compétition

    Tous nous laisseront mourir à petits feux.

    N’y a-t-il plus personne pour leur tordre le bras…

    Je sens bien que je me force et que cela m’épuise de répéter, répéter encore.

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  1. @Ostromero France info c’est bien pour se tenir informé avec les gros titres mais quand il s’agit d’être plus pointu,…

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