Billet invité
La vie va ! Comme aime à le dire une mienne amie. Cette formule, on peut la prendre pour une manière de fatalisme ou comme l’expression de la banale surprise que constitue le fait d’être tout simplement au monde. La vie va ! Pour chacune et chacun, autour de chacun et de tous, oui, elle va, la vie et elle continue d’aller, il ne peut pas en être autrement. Il y a ces petits et gros scandales, qui font un petit bruit dans le vacarme dominant ; il y en a qui s’offusquent, qui hurlent et trépignent devant l’inaction des pouvoirs publics devant la misérable condition faite à ces gens, hommes, femmes et enfants venus d’ailleurs, expulsés d’un hall de gare vers un jardin public et pour qui, sûrement, la route risque encore d’être longue.
Il y a ces gens qui vont et viennent de nulle part et puis, les milliers d’autres qui savent où aller, qui ont leurs repères assurés, un toit où s’abriter et se réchauffer et qui devant le spectacle désolant de cet abandon, détournent le regard, pensent très vite à autre chose, se dépêchent pour aller chercher leurs gosses à l’école, rentrent chez eux préparer le souper ; et puis s’endorment devant leurs téléviseurs. Et moi, quand je me balade en ville, je me fais arrêter tous les cinquante mètres par des types dépenaillés, qui me demandent une pièce, ou une cigarette. Souvent je m’arrête, je sors de ma poche ce que je peux, je roule une clope et je l’allume pour celui-ci ou cet autre. Parce que sa mine me fait pitié. Et parfois, oui, parfois ils m’énervent, il y en a trop, je peux pas vider mes poches à chaque fois, je ne roule pas sur l’or, non plus, loin s’en faut.
Alors, oui, des fois j’envoie promener d’un geste vague de la main et j’ai un peu honte. Et je me dis qu’il faudrait tout de même faire quelque chose ; mais quoi faire et qui pour le faire, ce quelque chose ? Quelque chose pour ces gens, et pour d’autres encore. Qui, quoi, comment, quand et puis où on va, c’est quoi ce mur, dressé devant nous et qui paraît si énorme ? C’est quoi ce sentiment que décidément les choses tournent de moins en moins rond, qu’il y a là, dans tous les domaines, à tous les étages, d’énormes grains de sable qui font que la machine a des ratés et qu’il n’y a plus personne aux commandes. Oui, le monde est une machinerie gigantesque qui tourne à vide, sans buts, sans perspectives autres que celle d’une chute qui va s’amplifiant. Un peu comme un grand navire entouré de récifs de toutes sortes et qui aurait été abandonné par son commandant et tout l’équipage, laissant les passagers livrés à eux-mêmes.
Nous sommes, nous les gens, nous les peuples les passagers d’un merveilleux vaisseau en perdition qui s’appelle La Terre. Et ce vaisseau n’a plus de gouvernail, il n’y a pas de canots de sauvetages, pas une seule bouée et le quitter est impossible, il n’y en a pas d’autre sur lequel embarquer. A bord, des voix s’élèvent, qui disent qu’il faut inventer d’autres manières de naviguer, qu’il est urgent de reprendre possession des commandes et guider le vaisseau vers d’autres eaux. Mais ces voix ne portent pas assez loin et la foule des passagers, indifférente, admire l’étendue des flots ou bien se distrait de mille façons, insouciante et dissipée. La foule ne voit pas au-delà du bastingage et pas plus haut que la voilure qui touche les nuages lourds de menaces. La foule ne voit pas les fissures de la coque, ne sait pas que le navire est sur le point de heurter les rochers à fleur d’eau, ne veut pas voir que le naufrage est proche et inéluctable. Au bout du compte et tout bien pensé, la foule est peut être dans le vrai. Il importe peut-être finalement assez peu que la farce de ce siècle naissant se mue en une gigantesque dissolution des anciens repères. Puisqu’il paraît de plus en plus évident que plus personne n’assure les commandes du bateau fou, qu’il aille vers des rivages encore inconnus ou qu’il sombre dans les abîmes, tout cela finalement est de peu d’importance.
On sait que les civilisations sont mortelles et celle-ci n’échappe pas à la règle, malgré ses immenses et ridicules prétentions à durer toujours. J’envie et je salue ici celles et ceux qui, en leurs jardins, écoutent les légumes pousser et cajolent la vie dans toutes ses manifestations. Sûrement, ils sont dans le vrai ; puisque la vie, sous toutes ses formes, conduit à la mort, toujours et irrévocablement…
231 réponses à “LA VIE VA, par Jean-Pierre L. Collignon”
SNIFF c’est beau…….
@ Jean-Pierre L. Collignon,
Bonjour,
http://www.youtube.com/watch?v=A9VknNLvnKY&feature=rellist&playnext=1&list=PLEBDE93758594266D
http://www.meditationfrance.com/archive/2007/1100.htm
Eckhart Tolle. L’énorme pouvoir du Oui
http://www.youtube.com/watch?v=YwC-eNBNCw0&feature=related
Matthieu Ricard – Etre heureux: cela s’apprend
http://www.youtube.com/watch?v=CvEpTw-xqUM&NR=1
Ca coûte rien de passer des bons moments, faire briller les regards, se prendre la main, le temps est un jardin immobile..
Une « secte » gratuite, indécotable ?
Mazette, préviendez qui de droit
Belle journée
La vie nous conduit à la mort ? elle n’est pas drôle cette dame là . elle nous aurait donné la vie pour nous la reprendre sans contrepartie ? non , justement . Si nous avions la vie, c’est la seule chose qu’on ne peut perdre . la question serait de savoir si nous l’avons. Les civilisations , et les empires, ces volontés de puissance nous montrent bien l’impuissance à rendre la vie autrement qu’en se nourrissant du sang des autres.
peut on s’accaparer la vie ? comme ceux qui défendent l’image, ou l’icône, de celui qui nous dit « : je suis la vie , la vérité , etc. »
sous toutes ces civilisations qui passent , heureusement, il reste l’homme . celui qui reconnait la Dame vivante pour toujours . ( l’homme, tous les humains )
c’est pour ça que le futur n’empruntera pas les chemins anciens des empires . c’est un schéma périmé , lié au vieil homme , l’Adam des origines . Désormais, la part revient à Eve , qu’on ne confondra pas avec la femme . mais plus à une dimension et un état d’être , ouvrant une évolution . ( c’est aussi pour cette raison que la femme se libère , ainsi que sa voix , c’est lié )
excusez, dur dur de dresser une carte ,un raccourci hors du nihil.
Mélancholia , ce n’est pas trop vrai . ça dépend de nous .
« Le merveilleux nous enveloppe et nous abreuve comme l’atmosphère ,mais nous ne le voyons pas ». (Baudelaire ).
La véritable « élite » en voit un bout de ce merveilleux, quelque soit le moment historique,c’est ce qui fait que le rafiot traverse les tempêtes en dépit du chant des sirènes et de la danse barbare des pirates.
« … les milliers d’autres qui savent où aller, qui ont leurs repères assurés, un toit où s’abriter et se réchauffer et qui devant le spectacle désolant de cet abandon, détournent le regard, pensent très vite à autre chose, se dépêchent pour aller chercher leurs gosses à l’école, rentrent chez eux préparer le souper ; et puis s’endorment devant leurs téléviseurs.
Et moi … »
Vous avez oublié qu’avant de s’endormir devant leurs téléviseurs, ces privilégiés ont eu le bonheur de travailler uniquement dans la joie et la bonne humeur, sans aucun souci du jour ni du lendemain, ni du chômage qui menace, de se promener parfois plusieurs heures dans les transports en commun, de faire leurs courses, de veiller aux devoirs des enfants, d’assurer la lessive, le ménage, de tenir un budget de plus en plus serré et de faire face à toutes ses obligations (impôts, loyers, factures) dans une ambiance de tracasseries administratives à la limite du supportable …….
Et Moi … ?
Aaah… si tous les économistes (je sais que vous ne l’êtes pas..) pouvaient réfléchir à tout cela cinq minutes par jour ! Le libéralisme n’y survivrait peut-être pas …
Ou peut être que si, tout de même…
C’est notre niveau de vie, notre qualité de vie, nos Droits obtenus au détriment des autres qu’il faudra remettre en question.
Aujourd’hui, je constate que l’occident s’étonne et s’affole de voir qu’il peut perdre tout ses acquis, comme les bourgeois et les notables d’avant les révolutions populaires s’indignaient de la misère des pauvres.
Sauf qu’il suffit d’aller dans les pays émergents pour se rendre compte que l’occident est le château avec ses partouzes, ses gabegies et ses privilèges (à crédit) et qu’eux sont les gueux d’antan.
Il va falloir leur laisser la place.
L’occident ne peut continuer à tabler sur une croissance qui ne repose que sur de l’endettement (il faut bien l’admettre) de son voisin (grec ou espagnol).
Un moment donné, ca nous retombe sur le coin de la gueule.
Petit à petit, il y aura de plus en plus de chômage, parce qu’il n’y a pas besoin de tant de travail, maintenant que tout est automatisé.
Dans les années 70, les emplois (fonction publique) étaient subventionnés, à crédit, pour apaiser la grogne, libérer les femmes, augmenter la consommation, diviser les familles…
Tout cela était bon pour l’industrie.
Mais aujourd’hui, la fête est finie.
Il va falloir revenir à plus de simplicité.
Les femmes vont revoir rentrer à la maison garder les mômes.
Les parents resteront chez leurs enfants.
Pas besoin de 2 voitures, deux maisons, deux emplois, pour 3, quand l’unité suffit pour 4 ou 5.
Pas besoin d’asile pour vieux et de crèches pour bébés quand chacun se responsabilise.
C’est la fin de la course à la con-sommation occidentale.
Parce que les pays émergents (les gueux) veulent aussi leur part du gâteau.
Tout le monde s’affole en haut lieu, les politiques s’agitent comme des poules sans tête.
C’est la panique à l’idée de perdre son petit confort, de retourner à la vie d’avant.
Mais elle était pas si mal, la vie d’avant.
Regardez aujourd’hui celle que l’industrie consommatrice nous a vendu:
– des gamins abandonnés la clef autour du cou
– des parents divorcés qui s’arrachent les enfants
– des femmes qui font les putains en dépensant salaire et pension en cochonneries
– des hommes qui boivent, chôment, triment et paient des pensions alimentaires
– des jeunes gars les yeux rivés sur des écrans qui jouent et rêvent d’argent facile et de salopes.
– des jeunes filles les yeux rivés sur leur portable qui rêvent au prince payant et à une carrière de styliste ou de chanteuse star-ac
– des embouteillages monstrueux matin et soir ou la moitié du temps de travail se perd derrière son volant
– une consommation incroyable en kérosène pour des déplacements à 60% inutiles et 30% futiles
– absence de valeurs, de morale, de dignité, de modération, d’éthique
– glorification du populaire (youtube) et nivellement par le bas (télévision, éducation)
Non, peu finalement regretteront ce monde consumériste.
Alors, laissons-le crever de ses cancers.
@ Yannt,
Bonjour,
Sans omettre de sauver les vivants et de s’entre-réeduquer au mieux-être, désapprendre la frustration du désir exponentiel qui carbure en vide haine existentielle dispersante, question de morale et d’éthique.
la haine
http://www.youtube.com/watch?v=VHuIx9Au8-Q
Belle journée
à Yannt
J’ai l’impression de lire exactement le fond de ma pensée.
Merci pour votre intervention, je me sens un peu moins seul.
+1
Et encore un peu moins seul avec moi
Je ne dirais pas +1, mais +0.5. Je suis honnête, il me sera difficile de renoncer à mon confort, mais je suis aussi lucide : il le faudra bien.
100% d’accord sur bcp de choses futiles et inutiles, qui n’existaient pas il y a quelque temps, et dont personne n’avait besoin finalement.
Mais ce sera douloureux de faire marche arrière, parce que nous, nous (n’)aurons connu (que [je suis jeune]) le « confort »… Donc il nous sera difficile d’être aussi heureux que nos grand-parents l’étaient à l’époque avec le même (non-)confort.
on dirait du Houellebecq, le style en moins ! (Réac’, bourré de clichés, la France qui panse !).
Vous confondez tout et ce salmigondis d’amalgames accouche de confusions sexistes, moralisatrices et finalement totalement réactionnaires.
Il faudra que vous m’expliquiez de façon un peu plus argumenté (car là je ne suis pas convaincue), le lien entre exploitation à outrance des ressources des pays du Sud (cf : Françafrique) et l’explosion du modèle hétéronormé du mariage.
Je ne comprends pas non plus le lien que vous faites entre explosion du chômage et nécessité faite pour les femmes de devoir « retourner aux fourneaux », est-ce à dire que vous considérez comme acquis que le travail à compétences égales revient de fait aux hommes parce qu’ils sont …des hommes ?
Je ne poursuis pas plus en avant l’analyse, j’atteins déjà l’écoeurement.
Yannt, aiguisez votre pensée et épargnez-nous vos combats d’arrières-gardes, on a déjà Zemmour au Figaro…
(à l’attention du modo, sorry j’ai posté mon coment twice, me suis planté de lien…peux-tu effacer le fautif please ?)
@ghostdog : « les femmes de devoir « retourner aux fourneaux », est-ce à dire que vous considérez comme acquis que le travail à compétences égales revient de fait aux hommes parce qu’ils sont …des hommes ? »
« Les fourneaux », c’est pas du travail?
Merci Ghostdog, les propos écœurants du Yannt me laissent pantois.
Au-delà de la misogynie profonde du commentaire, je relève quelques perles après l’appel à la simplicité:
Les femmes vont revoir rentrer à la maison garder les mômes. . Ah, parce qu’il croit qu’il est humain de mettre des mômes dans le monde de merde qu’il décrit?
Les parents resteront chez leurs enfants.. Je suppose qu’il voulait dire que les enfants resteront chez leurs parents parce que pour ce qui est d’autonomie du logement, cela n’est pas gagné…
Pas besoin de 2 voitures, deux maisons, deux emplois, pour 3, quand l’unité suffit pour 4 ou 5. Si madame devra être à la Kuche pour s’occuper des Kinderen (sauf le dimanche où elle pourra sortir pour aller à la Kirche), monsieur gardera sa bagnole. Les gueux (c’est ainsi que Yannt nomme les 2/3 de l’Humanité qui vit avec quelques dollars par jour) seront de toute évidence bien généreux.
Moi:
« Travail », c’est un seul mot pour nombre de réalités différentes.
Allez voir « Les mensonges de l’économie » du vieux J.K. Galbraith, écrit à 90 ans, peu avant sa mort. (10 euros, une heure de lecture)
Les fourneaux, c’est sûrement un travail, mais bon… Le « vrai » travail qui rapporte des sous, serait réservé aux hommes, et la mission non reconnue, non rémunérée, la réclusion aux fourneaux réservée aux femmes, quand la crise ne donne plus du travail à tout le monde…
Ça vous plaît, cette répartition des tâches?
@moi,
tu prends combien mensuellement pour une quiche et une salade à 19h30 ? (si t’as un resto ça compte pas !).
@Alain A.
Heureuse de constater que la cuvée 2008 de commentateurs est toujours là…me demande ce que les fachos viennent foutre sur ce blog…en tout cas toujours pas plus intelligents…
bonne soirée à tous les 2.
@youpla
je ne lis pas les magazines féminins je suis lesbienne (cette déviance me conduit a préférer le Monde Diplomatique). Votre théorie du complot est tout simplement ridicule et je n’ai ni le temps ni l’envie de reprendre vos arguments farfelus un à un afin de les démonter, ah mais en fait il n’y a qu’un seul argument tout au long du tissu de bêtises que vous avez pris le temps de nous infliger…
C’est grâce aux magazines féminins que les patrons perpétuent l’exploitation…et dire que Marx n’y a même pas pensé…
Je ne comprends pas pourquoi Paul n’a pas encore publié un article sur l’influence de la lecture des magazines people dans cette crise !
Les fourneaux, c’est vite dit.
Vous vouliez sans doute parler des micro-ondes ?
Attention, de nos jours, il est interdit de dire et d’écrire que la libération des femmes par le travail forcé, très souvent sous forme de double peine, aurait été encouragée, voire voulue par les patrons.
@ Youpla
Pas besoin pour moi de consulter le lien proposé.
Le mouvement féministe américain trouve son origine dans le mouvement abolitionniste où militaient beaucoup de femmes.
Mais partout « on » a tenté de de décrocher le mouvement d’émancipation féminine des revendications sociales et politiques globales.
Le mouvement d’émancipation féminine a été exploité par le système consumériste, oui, comme ce système consumériste tente de récupérer tout, y compris des sports bien virils.
Mon cher Détective désolée de vous contredire mais elle a d’abord et avant tout été voulue par les FEMMES…
je vous conseille fortement la lecture d’Angela Davies « Woman, race and class » (1982). Il y’ a un passage très intéressant sur les esclaves femmes qui par le travail se « libéraient » de leur statut de pur « objet sexuel » (à la privation de liberté s’ajoutait en effet le viol »), retrouvaient une dignité et une forme d’égalité avec les esclaves hommes. C’est assez intéressant.
Que répondriez-vous à ces femmes ? Qu’elles faisaient le jeux des esclavagistes ?
Je n’ai jamais nié l’intérêt que les patrons ont pu trouver dans ces nouveaux » salariées », mais utiliser cet argument pour « renvoyer les femmes à la maison » est non seulement sexiste,mais aussi profondément malhonnête d’un point de vue intellectuel.
Les choses sont complexes et ne se résolvent pas à coup de clichés ou de propos de comptoir. La domination est économique, sexuelle, raciste…
Quant à « l’argument » concernant l’influence des « magazines féminins », excusez-moi ne pas le prendre au sérieux.
Bonne soirée
@ Ghostdog :
« cette déviance me conduit a préférer le Monde Diplomatique »
Merde alors, moi aussi je serais déviant et … lesbien ?
si la femme veut prendre le rôle de l’homme, c-a-d, travailler (amusant quand même quand on sait que le rêve de tout salarié est d’arrêter), il faut qu’elle fasse une croix sur la maternité.
parce que la société de « pondeuses » avec « couveuses » que l’idéologie féministe (tirée du Meilleur des Mondes) impose sous couvert de modernité, il est loin d’être nominal, surtout quand on sait que 80% des femmes prennent la décision de se séparer (après avoir calculé combien ca leur rapporterait).
si moins d’enfants, moins de besoins, moins d’actifs pour payer les retraites (quoique la génération des boomers goute à sa propre médecine, profitant de la libération sexuelle et la gratuité de la contraception, c’est la génération humaine qui a le plus baisé et le moins procréé), et au final, une économie moribonde ou le chômage enflera.
et je vais vous dire une chose que Paul Jorion, en tant qu’anthropologue, ne pourra réfuter: désœuvrez les hommes et vous en ferez des va-t-en-guerre. désoeuvrez les femmes et vous en ferez des mamans.
pourquoi? parce que la femme a toujours la possibilité de renouer avec le « cosmos » en se reproduisant (au lieu de bâtir des empires) et d’ailleurs, passé 35 ans, c’est la course à l’échalote. Allez faire un tour sur Meetic pour constater que l’immense majorité des 35-40 ans célibataires, pourtant professionnelles, veulent des enfants (la pension, elles iront la chercher passé 45 ans, avec des jeunots pour 1 weekend sur 2, sur ce même site ou dans les bars).
l’homme, s’il ne travaille pas, s’il n’a pas une famille à nourrir, s’il ne rapporte pas le « diner » à la maison, il prend l’alcool ou les armes.
si le chômage enfle et que les femmes ne retournent pas à la maison, il y aura révolution et guerre. et là, vous reprendrez le chemin de l’usine… d’armement, et pour y travailler encore.
ahahahaha…
Paul, j’espère que t’apprécies la leçon d’anthropologie made in Yannt…
moi j’avoue qu’à ce degré de…je préfère en rire…
@zébu (dont j’apprécie les billets)
désolée de vous avoir plongé dans les affres de l’identité de genres.
@ ghostdog :
Genre bovin, je sais.
Un de vous deux va déchanter sérieusement, c’est la certitude qui ressort du fil
à ghostdog,
Quand je parle du mouvement historique, le capitalisme, qui, dans les pays occidentaux, prétend avoir favorisé une émancipation des femmes en leur donnant la possibilité de travailler, comme les hommes, mais souvent avec des conditions encore moins favorables, vous répondez en parlant de l’idéologie de la libération des femmes.
Ne savez vous pas que « l’idéologie est la base de la pensée d’une société de classes, dans le cours conflictuel de l’histoire »?
Il semble que non.
@yannt
Rebonjour,
Péripéties : panne d’ordi et réparateur en vacances, les femmes n’ont pas encore repris « le rôle de l’homme » 🙂 mais ça viendra lorsque qu’il y aura aussi des dépanneuses d’ordis féminines .
Le bon côté de la situation, j’ai lu enfin deux livres de P. Jorion.
Sur le fond votre logique mène à la suppression de l’enseignement pour les filles, quelle économie !
L’avenir radieux avec une moitié de l’humanité privée de savoir.
Qu’en savez vous?
Nous n’avons pas le choix, le retour en arrière est impossible car ce qui prévalait avant n’existe plus, c’est autre chose qui existe et qu’il faut apprendre à utiliser au mieux.
A mes yeux, vous faites un constat d’une supposée dégradation sans mettre en évidence les aspects qui permettent d’espérer une bifurcation vers une évolution positive (ainsi va la vie, pas encore eu le temps de lire le billet)
Vous ne proposez rien sinon une gérémiade sur la déliquescence de notre système occidental.
Le crédit et forcément la rente financière, ce n’est pas depuis les années 70 qu’ils existent, C’est le moteur du progrès matériel de l’ère industrielle, ils provoquaient la croissance qui nous obligeait à progresser sur le plan matériel.
Pour ce type de progrès, nous avons atteint les limites planétaires, La question qui se pose est de savoir ce qu’on fait de tout ce progrès pour améliorer le bien-être de 7millards de citoyens du monde.
Je sais d’avance que je n’aurai pas de réponse….. parceque vous n’en avez pas
@yannt
Pourquoi les femmes ? Pourquoi « rentrer » ?
Un foyer sur deux est une femme qui travaille très dur pour un salaire inférieur de 25% à celui d’un homme , parce qu’elle élève seule ses enfants . D’où lui tombera l’argent pour faire vivre le foyer et élever ses enfants si elle doit « rentrer à la maison garder les mômes « ? Ce n’est pas une nouvelle civilisation non consumériste qui empêchera des messieurs de se barrer avec une femme plus jeune que la leur en laissant leur famille ou qui obligera certains messieurs à reconnaître et assumer leurs enfants naturels.
Apparemment l’illusion qu’ »avant les femmes ne travaillaient pas » à la peau dure . Elle est véhiculée par des écrivains, des journalistes et des historiens issus des classes favorisées , ceux dont la mère pouvait se permettre de rester au foyer, mais étrangement aveugles à l’égard de toute l’armada de servantes, ( femmes de ménage, cuisinière, nourrice, couturière, blanchisseuse), et de commerçantes qui gravitaient autour d’elle , y compris leur boulangère . Les paysannes ont toujours travaillé autant que leur époux, les commerçantes aussi . Les ouvrières ne datent pas d’hier.
Pour une seule bourgeoise qui ne travaillait pas, des dizaines de femmes, transparentes aux yeux des bourgeois, travaillaient pour un faible salaire . Pour eux, apparemment, ces femmes ne comptaient pas.
D’aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps,même au Moyen-äge, plus de 90% des femmes ont toujours travaillé hors du foyer .
Les enfants seuls au foyer tous les soirs de l’année et à longueur de journée pendant les 3 mois de vacances scolaires d’été ( 1er juillet au 1er octobre) pendant que la mère , sans congés, faisait des ménages chez les bourgeois, c’était il y a 50-60 ans, c’était courant, c’était mon cas depuis l’âge de 3 ans jusqu’à mon premier job d’été dix ans plus tard, et le cas de bien d’autres enfants .
Aujourd’hui, progrès, une assistante sociale intervient et veille à ce que l’enfant puisse suivre les activités d’un centre aéré et ne soit pas enfermé seul à la maison de juillet à septembre pendant que la mère travaille .
L’Age d’or de la famille, s’il a jamais existé, ne l’était que pour une minorité, la bourgeoisie .
Pour le reste de votre message, je suis tout à fait d’accord avec vous .
Un exemple à propos du travail des femmes autrefois: ma mère, née en 1903 de famille modeste, a travaillé jusqu’à ses 40 ans. (Elle avait commencé à 11 ans) Elle avait fréquenté l’école quand il n’y avait pas autre chose à faire à la maison, parce que sa propre mère travaillait et qu’il fallait s’occuper des « plus petits », du ménage et du reste. Après ma naissance, mes parents ont vécu sur un seul salaire, jusqu’à la fin de leur vie, parce que c’était une fierté pour mon père d’offrir cette opportunité à son épouse: s’occuper du ménage et de l’enfant. Je pense que cela correspondait à l’époque à une façon de s’élever dans l’échelle sociale, parce que seules les femmes de milieu aisé étaient des ménagères… et en étaient fières. Les mentalités ont changé, et à présent la fierté pour la femme de milieu bourgeois est « de faire une carrière » ou un métier « intéressant ». Quitte à laisser l’éducation des enfants au corps enseignant. Mais ne généralisons pas !
merci Gyps,
votre commentaire est eclairant
Vous savez, yannt, quand 80 % de la richesse créée aux US revient uniquement dans les mains des 1 % de cette population, doit quand même bien se passer quelque chose qui dépasse le bon vieux capitalisme à la papa que vous imaginez en rétro-pédalage. Non ?
merci Mr Jorion de votre grande maturité, de votre culture et de votre intelligence. Lire Genése 6-9
nous y sommes, et y serons jusqu’à quand ? A LIRE DES LIVRES ET DES LIVRES IL N Y A PAS DE FIN….. que j’aime le bruit des oiseaux le fourmillement des insectes, les pirouettes de mon chaton, les tomates qui poussent, mes doigts dans la terre odorante et souple. Que j’aime les 4 saisons. Que j’ai aimé ma vie, et tous ceux que j’ai crée, Que j’aime la Terre qui m’a loué quelques jours de vie. Que j’aime !
on peut aimer ce genre de chose sans sombrer dans l hystérie religieuse…..
Genese 6.9, implique trois religions sur cette belle Terre, sans sombrer dans l’hystérie, dite religieuse. Ne pensez vous pas que l’hystérie matérialiste, telle que nous la vivons, n’est pas plus dangereuse qu’un livre tiré du « passé » et qui démontre bien que l’Humanité crie au secours lorsque la seule alternative est la noyade collective. L’histoire se répète.
Noé (Genèse 6-9), c’est le saint patron de tous ceux qui tentent de se construire un radeau.
Quel référence proposez vous à ceux qui tentent de résister et de bâtir ensemble ?
Charmante, votre vision des femmes et des hommes. Charmante. A peine réac, aussi…
Enfin, chacun vit dans le monde qu’il se construit dans sa tête. Je ne vous envie pas le vôtre.
Je termine par le meilleur, tout de même :
Dans quel film, cher ami ? Si vous vous sentez coupable, abandonnez toute possession terrestre, devenez hermite ou allez servir de bonniche (tiens, encore un mot féminin qui doit bien vous plaire) taillable et corvéable à merci pour une ONG dans un pays en guerre ou en proie à la famine ou écrasé par un désastre naturel. Mais soyez mignon, et arrêtez de tout confondre, et de croire que le malheur des uns est un péché orginel que vous pouvez racheter à vil prix, ou en crachant sur les conquêtes sociales – qui se construisent et se continuent tous les jours – que d’autres que vous se sont battus pour obtenir.
Et cessez aussi de mépriser les autres en pensant si facilement que nous les grands méchants sommes la cause de tout le malheur du monde. Ceux dont vous parlez, ce ne sont pas les peuples en eux-mêmes, ce sont leurs classes dirigeantes qui ont pillé et dévoré tout sur leur passage, partout et de tous temps, sans restriction géographique. Si vous pensez que les peuples occidentaux sont la cause de tout et doivent être punis, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusque très loin, et vous servez l’idéologie dominante, qui adorent ça puisque ça nous détourne du seul vrai combat à mener.
Le seul vrai combat à mener ? Pouvez vous développer un peu SVP ?
Ce constat étayé me paraît irréfutable, à moi aussi…
Un milliard de petits chinois
Et moi, et moi, et moi….
Et Voltaire qui cultive son jardin…
Bon la vie continue, et alors ? (So what ?)
Ce qui m’inquiéterait plutôt, c’est qu’il y ait quelqu’un qui gouverne; au nom de quoi, de qui, dans quel but ?
La crise ? Cela fait bien 50 ans que j’en entend parler (on a toujours été en crise).
Cela s’aggrave ? Peut-être ?
Ce qui change (ce qui a déjà changé), c’est le chômage de masse (chômage et précarisation)
L’Europe a beaucoup déçu parce que les marchands s’en sont emparés et le peuple n’a pas les manettes..
Mais il y quand même de l’espoir; voyez, même le Sénat peut basculer à gauche.
Oui mais… quelle « gauche » ?… ces mollassons de socialistes – chez vous comme ici, en Belgique – en panne de véritables alternatives ? Qui se chamaillent pour savoir qui ou qui « incarnera » l’avenir évidemment radieux qui se profile ? J’ai bien de la peine à prendre cette nouvelle au sérieux. Mis à part qu’elle embarrasse le nano-Président et ses amis, bien mal embarqués dans les « affaires », au demeurant…
@l’indispensable
Si les socialistes sont mollassons, il y a des primaires pour les raffermir un peu.
Entre Wals et Montebourg, c’est rose pâle ou rouge vermillon.
Seulement voilà, on a le luxe de pouvoir choisir; encore faut-il que les électeurs se bougent le schprounz. On a comme représentation politique que celle que l’on se donne.
Ou comme dit Mélenchon; « ou est la limite à l’exploitation ? C’est celle de notre résistance »
Notre problème est justement là… la majorité croit que la gouvernance par représentation c’est la démocratie…
Droite, gauche, centre et extrêmes ne feront toujours que d’un seul système oligarque au détriment des gogos qui pensent que voter est une fin en soi…
Comme on l’a souvent lu sur ce blog, nous vivons surtout une crise de la démocratie et avons laissé faire les grands argentiers lorsqu’ils ont volé au peuple son autodétermination…
…
gouvernance :pas d’hier cet article, mais nous y sommes à fond !
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/06/CASSEN/15272
extraits :
… »IL est des termes qui s’introduisent insidieusement dans le lexique politique sans que nul n’y prête attention et sans qu’on les ait définis préalablement. C’est seulement lorsqu’ils se sont en quelque sorte fondus dans le décor qu’ils se révèlent pour ce qu’ils étaient depuis le départ : non pas de simples mots, mais des éléments structurants d’une construction idéologique. Tel est le cas de deux expressions apparemment fourre-tout, dont les médias font une forte consommation : « société civile » et « gouvernance ».
Si peu de citoyens ont une idée précise de ce qu’est cette fameuse « gouvernance », on ne fera pas l’injure aux décideurs de penser qu’ils emploient ce terme sans discernement. Une publication récente, mais on pourrait en citer des dizaines d’autres, atteste qu’il fait partie de leur bagage sémantique ordinaire. Ainsi le Conseil d’analyse économique créé par M. Lionel Jospin vient-il de publier en anglais un ouvrage tiré d’un colloque organisé conjointement avec la Banque mondiale – un partenariat qui met déjà la puce à l’oreille -, et dont la traduction littérale du titre est Gouvernance, équité et marchés globaux (1). On voit bien dans quel champ lexical se situe le concept… »
… »La « bonne gouvernance », explique Marie-Claude Smouts, directrice de recherche au CNRS, c’est « un outil idéologique pour une politique de l’Etat minimum (2) ». Un Etat où, selon Ali Kazancigil, directeur de la division des sciences sociales, de la recherche et des politiques à l’Unesco, « l’administration publique a pour mission non plus de servir l’ensemble de la société, mais de fournir des biens et des services à des intérêts sectoriels et à des clients-consommateurs, au risque d’aggraver les inégalités entre les citoyens et entre les régions du pays (3) ». En bref, l’habillage institutionnel des plans d’ajustement structurel et du « consensus de Washington (4) ». Dans un autre domaine, celui de l’entreprise, la corporate governance, ou « gouvernement d’entreprise », est la nouvelle dénomination de la dictature des actionnaires, qui aboutit aux licenciements de convenance boursière dans des firmes pourtant prospères comme la division LU de Danone. »
… »Qu’est-ce donc que cette « société civile » ainsi appelée à la rescousse ? C’est simplement la sphère des intérêts particuliers, comme l’a définie Hegel en l’opposant à l’Etat : « Dans la société civile, chacun est pour soi-même une fin, tout le reste n’est rien pour lui. » Mais une addition d’intérêts privés, même légitimes, ne fait pas l’intérêt général, d’autant que certains de ces intérêts sont plus égaux que les autres : entre la Table ronde des industriels européens (ERT), qui a ses entrées dans les principales directions générales de la Commission et qui, parfois, rédige même leurs projets de directives, et une association ou un syndicat que l’on écoutera poliment, la balance n’est évidemment pas égale. »
… »La politique assimilée à la gestion d’une entreprise dont l’actionnaire unique est la « globalisation » – terme pudique pour parler des marchés financiers et des transnationales – constitue, selon M. Lamy, le background (intouchable), de la « gouvernance » à la sauce bruxelloise … »
Cela fait 3 Jean-Pierre en 3 jours sur ce blog…
Achetez du Jean-Pierre, ça va flamber !
Sérieusement, je salue tout ce qui, comme cet article, contribue à rappeler que nos carapaces, nos distractions et nos sophismes quotidiens nous éloignent de ce que nous sommes.
Message à caractère informatif !!!
Urgent.
Merci! Excellent!
On sait que les civilisations sont mortelles et celle-ci n’échappe pas à la règle
Le problème est qu’il n’y en a plus qu’une, de civilisation !
la civilisation technologique a supplanté toutes les autres parce que c’etait la plus efficace ,
la conjonction entre progres technologique et monothéisme s’abstrayant de l’animisme a fait croire en une progression linéaire des humains , c’est actuellement une impasse :
une civilisation « low tech » mélée d’irrationnel religieux peut très bien battre le paradigme actuel , des bobos afghans , des mormons astronautes , des papous transhumanistes …
Heureusement, Grandgillou, la nature a horreur du vide…
Et puis, il y a encore bien d’autres civilisations que l’impérialiste qui veut unifier le monde et bien des projets de civilisation très différents du capitalisme néo-libéral.
Cool!
C’est la petite musique de « L’indispensable Monsieur Jean-Pierre, chroniqueur mondain », chaque semaine dans l’émission Première séance de Radio Première RTBF.
Sur cette page, le lien « Tous les sons de cette émission » livre en podcast les trois dernières chroniques.
Avant le développement du capitalisme industriel, la religion nous enseignait qu’il existait une vraie-vie après la fausse, une sorte de paradis.
Nous avons ensuite été amené à croire que les progrès lumineux allaient apporter le paradis sur terre à court terme, mais toujours demain.
Certains attendent encore.
Hier on m’avait dit que l’avenir
ce serait aujourd’hui
Aujourd’hui on me dit que l’avenir
c’est pour demain
Quand cessera-t-on
de remettre le futur à plus tard ?
Philippe Geluck ( Le chat est content)
Dans les pays bureaucratiques dits socialistes et dans les partis qui les représentaient en Occident, ce futur toujours remis au lendemain était justement nommé lendemains qui chantent.
Ne dit-on pas: » l’ignorance, c’est le nerf de la guerre !!! On nous dit, nous sommes tous frères, Dieu est lumière, Mais on constate que la lumière est éteinte !!!
Jusqu’ici tout va bien, Jusqu’ici tout va bien….L’important, ce n’est pas la chute….C’est l’atterrissage !!!
Petites phrases qui m’ont toujours trotté dans la tête !!!
Bonne journée à tous et restez dans votre bulle !!!
L’ important ce peut etre aussi la hauteur de la chute .
Rappel : (France Inter, aujourd’hui, 5h19)
480 millions € d’aide européenne à des associations d’aide alimentaire aux plus démunis (13 millions de personnes dans 19 pays)… ramenés à 113 millions € en 2012 (- 72 %). Un acteur de terrain parle, si cela se confirme, de ‘Tsunami alimentaire ».
Six pays (Allemagne, UK, Danemark, Pays-Bas, Rép. Tchèque et Suède) plaident pour que cette aide soit déléguée à la politique sociale de chaque pays. Le débat s’inscrit dans les négociations en cours sur la PAC.
Je suis personnellement frappé, une fois encore, par le caractère précurseur de la crise belge, visant au démembrement de toute forme de solidarité entre des entités régionales (conçues désormais comme des entreprises rivales) à l’initiative d’un Nord soi-disant plus entreprenant.
Et je rappelle la singulière connivence affichée entre un Bart De Wever et un David Cameron.
Le fantôme de M. Friedman plane au-dessus de cette annonce…
Cela fera 367 millions € de plus pour sauver les banques, champagne !
Ave Milton…
Non, « le caractère précurseur de la crise », c’est la séparation de la Tchéquie et de la Slovaquie.
🙂
Est-ce bien vrai que les civilisations sont mortelles ?
Je vois leur empreinte partout dans la trame de l’espace ( par les échanges et interconnextions au moyen du commerce, de la paix ou de la guerre; dans la trame du temps par les traditions orales ou écrites et la transmission des connaissances.
L’environnement de l’eco-système du vaisseau impose ses lois, comme il y a interférence entre l’humanité et celui-ci les dynamiques sont à l’oeuvre pour créer des adaptations.
Même en regardant pousser l’herbe dans son petit jardin on y échappe pas. Nos jardins sont liés organiquement ; si dans le jardin voisin on coupe un arbre mal placé, votre jardin sera plus ensoleillé, il a des tas d’autres exemples comme les plantes invasives et les OGM;
Le jardinage mène à tout même aux relations avec le voisin.
Pour le vaisseau Terre il faut faire sortir des réparateurs dans l’Espace pour réparer le gouvernail, en l’occurence entrer en imagination pour compenser les dégâts. Quant à l’équipage une mutinerie est toujours possible pour protéger les ressources communes matérielles et humaines.
Depuis mon jardin je vois l’immensité du ciel, les arbres n’atteignent pas le ciel mais mon regard, oui.
@J-PLC,
Le petit radeau
En 1996, j’avais écrit un texte qui fait un peu écho au vôtre. C’était en prologue d’un projet de structure sociale, d’un groupe de base dont le besoin me semble toujours d’actualité et que j’avais nommé « La communauté laïque ou petit radeau » (p20 et suivantes):
Aujourd’hui j’y ajouterais seulement quelques ingrédients de la sociocratie d’Endenburg parce qu’ils apportent une ébauche de solution à la mise en place d’un pouvoir sans abus de pouvoir propre à gérer les groupes, leurs décisions et leurs conflits en les orientant vers la créativité.
Dites m’en un peu plus ici ? Ce serait pas mal une amorce de dialogue, non ?
jipeleon@gmail.com
Ce jour c’est qui veut payer pour DEXIA , au lieu de défiler pour 3 péquins d’enseignants , c’est l’heure de se mobiliser pour que les pourris de cette banque ne soient pas refilés à tous les péquins.
YA DES PRIORITES.
Un sage fit le récit à Gilgamesh de la colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler la Terre parce que les hommes, de plus en plus nombreux, faisaient un vacarme étourdissant qui empêchait les dieux de se reposer. (Déluge/Wikipédia)
Même si ceux qui, en leurs jardins, écoutent les légumes pousser y trouvent le moyen d’échapper à ce vacarme tellement assourdissant qu’il parvient à déranger les dieux eux-même, rien n’indique qu’ils y seraient épargnés par un éventuel déluge. Au contraire ce dont on il est le plus souvent question sur ce blog revient à se demander si au lieu d’un châtiment voulu par les dieux, auquel il n’y aurait pas de moyen d’échapper sinon individuel, ce ne serait pas notre bêtise collective qui nous menace.
Si vous n’avez rien à donner à un SDF, consacrez un peu de temps à une causette avec lui, vous verrez, il y a échange; lui sera gratifié d’une considération humaine et vous, vous en apprendrez des choses !
C’est même sans doute encore plus important que la pièce que vous donnez.
Croyez-moi, il ne m’a pas été nécessaire de faire des études de communication (nid’autres, du reste….) pour savoir de quoi il retourne en cette matière. Il m’arrive même d’être un peu envahissant, voire encombrant. Et, hélas, tous ces pauvres gens sont parfois difficiles au contact…
j’en fais aussi l’expérience. Reste le silence atroce des lieux dits « publics ». Les bus, les transports en commun en général, les places, les allées des magasins…
@l’un dispensable, « Et, hélas, tous ces pauvres gens sont parfois difficiles au contact…
j’en fais aussi l’expérience. Reste le silence atroce des lieux dits « publics ». Les bus, les transports en commun en général, les places, les allées des magasins… »
les blogs…
C’est vrai, c’est mieux qu’une piécette impersonnelle.
Aller boire une pression bien fraiche à une terrasse et partagé un jambon beurre avec un plus démuni que soi, ça change la perspective !
Oui, à un moment leur discours devient incohérent, coincés qu’ils sont dans la réprobation et l’obligation, où ils se croient, de présenter une sorte de patte blanche, annonçant des efforts et une ligne de sortie de leur condition.
Ça m’apprend quoi, en-dehors de ce que je sais déjà, ou de ce que j’ai envie d’entendre…?
Lire Le sang nouveau est arrivé : L’horreur SDF, de Patrick Declerck, anthropologue et psychanalyste.
Ca apprend qu’il existe différentes situations qui mènent à cet état, donc il faut des remédiations ciblées et adaptées , aux « pas de chance », aux alcooliques, aux dépendants de drogues, à ceux fraîchement sortis de prisons, à ceux qui manquent un peu de moyens d’autonomie ou de résistance à la dépression, à ceux victimes de rejet familial. Certains ont fait le choix radical de vivre en marge.
Quant à l’entame de dialogue, je reste dans un lieu public, (question sécurité, j’ai rencontré quelques cas spéciaux), je ne pose pas de questions qui induiraient à mentir; pas de faux copinage, ils sont d’un côté et nous de l’autre.
Je m’adresse à eux en les vouvoyant, sans attitude invasive.
Et souvent ça fonctionne.
Il m’est arrivé de téléphoner au CPAS de leur commune.
Voilà, j’avoue mesdames messieurs les jurés.
Paul Jorion ,à l’issue d’une dernière intervention évoquait une communication de Alain de Benoist dont le titre communautariens vs libéraux enrichie par la référence à jean luc Nancy « la communauté désoeuvrée ardent témoignage de la dissolution ,de la dislocation ou de la conflagration de la communauté
Trés vrai. La mort est ce qui nous contraint à être libre. Mais puisque l’on ne connaît que la mort d’autrui (son apparence), et non la sienne propre, elle n’est jamais pour le soi qu’une abstraction.
Mais la mort du soi est possible – paraît-il – en cette vie, avant la mort du corps.
On peut donc connaître (éprouver, atteindre) vivant sa mort propre, mais alors – aussitôt – qui la connaît ? il n’y a jamais eu de connaissant particulier puisqu’il n’y a que Connaissance.
…c’est donc le soi qui n’est qu’une abstraction.
De la Grande Crise qui vient, comme une ascèse, ha ha !
la mort n’existe qu’à peine . et l’existence vit elle ?
mais la vie, connait la mort et l’existence aussi la connait .
parler de mort, la votre ou de tout ce qui meurt , sans savoir, c’est vain ,
sans savoir qu’elle est sa définition . (quelle et qu’elle )
tout comme l’existence . on peut exister sans vivre . mais pas l’inverse .
tout comme on ne peut exister sans mort .
et puis, et puis ces trois niveaux , sont avant tout des paliers de conscience . qui induisent des niveaux , et l’état des choses et des êtres .
non la mort n’est pas une abstraction . c’est un lieu de la mémoire , peut-être . d’ailleurs, la mort a partie liée avec Eros .
j’ajouterai que ceux qui se complaisent dans un environnement qui ne les incitent pas à donner le meilleur d’eux-mêmes, ceux-là ont déjà un pied dans la tombe.
« j’ajouterai que ceux qui se complaisent dans un environnement qui ne les incitent pas à donner le meilleur d’eux-mêmes, ceux-là ont déjà un pied dans la tombe. »
vous parlez de fukushima ?
c’est cornélien …..
Personnellement je suis éternel, je ne me souviens pas de ma naissance et la seule personne qui ne saura pas que je suis mort ce sera moi.
N’ayant donc aucune connaissance (sinon théorique…mais bah…qui prend vraiment conscience de sa mortalité?) de ces deux extrémités de ma vie, je suis de facto éternel.
Comme c’est original! Ca me plaît. Je pense être de la même race que vous (les êtres éternels), mais ça n’empêche pas d’avoir peur de mourir parfois!
Les stoïciens pensaient qu’on a peur que de notre imagination, et ils avaient raison!
Sensation qui s’effrite rapidement au décès de votre propre enfant et vous ramène pour tout le temps qui vous reste a votre condition de mortel sursitaire
C’est pour cela que je n’ai jamais voulu d’enfant : je ne veux condamner personne à mort (que ce soit de mon vivant ou non).
Votre phrase, Efarista, me touche terriblement car vous avez vécu l’épreuve la plus épouvantable qui soit, le décès d’un enfant .
Quand on est jeune, on croit que la jeunesse est une qualité que l’on a et qui va durer, que les vieux que l’on croise sont des êtres inférieurs qui n’avaient pas cette qualité que l’on est si fier de posséder, nous les jeunes.
Nous ne nous apercevons pas que chaque anniversaire que l’on fête ( quelle ironie), nous rapproche inéluctablement du moment où nous lisons dans le regard d’un jeune que nous sommes devenus cet être inférieur, peu attirant, affaibli, moche, le vieux qui n’est plus au courant des codes des jeunes .Ce moment arrive très vite . Et si le vieux s’efforce de paraître jeune, c’est encore plus pathétique .
Quand on prend pleinement conscience de sa condition de mortel, on met ses papiers en ordre pour le jour fatidique, rien que pour simplifier les choses pour ses enfants …
Et cela, après s’être cru éternel pendant quelques décennies !
Il y a trois categories de personne (je repete surement Paul Jorion mais en version tres degrade) :
Les personnes qui sont absorbes par le systeme.
Les personnes qui sont au courant que le systeme ne marche pas et se resigne a le suivre
Les personnes qui sont au courant que le systemen ne marche pas et ils veulent le changer.
La derniere categorie est la plus horrible a mon sens: il faut pousser des montagnes avec un stress tres eleve. Pas aussi relaxe que de faire du jardinage.
Il y a aussi ceux qui ne sont au courant de rien , avec deux sous population : ceux qui ont une bonne excuse et ceux qui ne veulent être au courant de rien .
Sans oublier ceux qui savent que le Système ne marche pas et font ce qu’il faut pour s’en passer…
Ce qui a mon avis est la meilleure manière de rendre le rendre définitivement obsolète.
Beau récit métaphorique.
Nosu voyons là tout l’égoisme de la nature humaine.
Quand on dit que l’homme et la femme ne vont pas ensemble, on peut dire que les hommes ne sont pas fait pour vivre sur la même planête les uns et les autres. !!
C’est bien beau tout ça, intéressant, voire distrayant, mais, finalement, que dois-je faire de mon or planqué en Suisse ?
Ce blog part à vau-l’eau mon bon Monsieur !
Cahez le dans mon jardin!…j’en prendrais soin!
Si c’est de l’or virtuel, des certificats d’achat d’or, bref de l’or-papier, toutes les utilisations du papier vous sont permises, même les plus hygiéniques .
Hé ben merci de votre aide les gars ! Franchement pas très sympa ce blog….
Bon je vous laisse, je vais étudier l’intégrale de Jean Marc Sylvestre.
Faisons un rêve…
Oui, c’est ainsi.Malgré de nombreuses explications, certes passionnantes et indispensables, on ne maîtrise pas notre destin, car il dépend de nombreux facteurs qui quoi qu’interconnectés n’interagissent pas aux mêmes moments, il y a décalage.Nous sommes toujours en retard par rapport à la réalisation des évènements, on ne peut que les vivre et les expliquer, pourtant parfois lors de moments de lucidité extrèmes et/ou de synchronicités, alors la théorie se transforme en pratique, on est comblés. On est heureux que la logique et le bon sens triomphent sur des contraintes inutiles et surtout sur l’injustice, parfois insondable qui nous touche et nous révolte, ce nous rend enfin humains, car compassionnels.
Alors quoiqu’il en soit, malgré les difficultés, les renoncements, il faut défendre et croire en ses valeurs, et ne jamais désarmer face à l’injustice. Oui, je sais, celà semble parfois insurmontable, tellement certaines choses de la vie sont si injustes.
« La mort est bien le bout, non pas le but de la vie; la vie doit être pour elle même son but, son dessein »…..et « Libération il peut y avoir, car à chaque instant nous recommençons à vivre ».(Montaigne)
Et si cette civilisation est en train de s’éteindre, et bien félicitons nous en, tant pis pour elle, elle a atteint son terme, oui, la vie est un éternel recommencement, fait de commencements et de fins, de ruptures aussi, mais combattons toujours, acceptons aussi parfois, mais « rien ne vaut qu’on se rompe la tête »(Montaigne encore).
Si une civilisation ne peut perdurer en prônant et perpétuant le bien commun et l’équilibre comme règles « éternelles », pour toutes les générations futures, alors trouvons le en nous, malgré les gachis inouis et les occasions manquées du bien vivre ensemble, que certains décérébrés et aculturés auront mis à mal. Les valeurs et les idées survivent, au delà de la durée de vie de chaque humain.Oui, celà reste un combat, une transmission, à croire effectivement que pour que le bien et la justice se propagent, c’est toujours par opposition au pire, toujours présent.L’un et l’autre s’observent, s’affrontent indéfiniment. A croire que le bien et le bon sens ne peuvent s’imposer seuls et d’eux mêmes comme les valeurs intrinsèques de la vie en société.Comme il est long et complexe le temps de la prise de conscience.
Les excès doivent être corrigés, retrouvons l’équilibre, ayons la conscience de cette notion.Il viendra peut-être un jour le temps oû les individus, et par voie de conséquence leurs structures sociales seront le strict reflet des principes que nous ont transmis(et qu’il faut diffuser !) les philosophes, gommant ainsi les aspects les plus nuisibles de la face humaine: la pulsion de mort, avec ses excès en tout genre ( de pouvoir, d’argent, corruption, etc, et leur corrolaires).
Obeissons à la pulsion de vie, puisque nous sommes tous mortels, afin d’embellir au mieux notre si bref passage sur cette terre d’ailleurs si infime dans l’immensité de l’univers…
J’ai peut-être fait un rêve…
De mon point du vu (un scooter), sur paris les bords des autoroutes et périph deviennent les nouveaux bidonvilles.
Tous les jours des maisons en palette se construisent….et pourtant on aperçoit des hommes politiques qui se permettent de commenter des chiffres sur le chômage et d’autre de remettre en cause la validité des chiffres sur une question de classification, d’aspect saisonnier, d’être tatillon pour plus de vérité….
Et parmi ces gens qui habitent des maisons de palettes, des gens travaillent mais n’ont pas assez pour se payer une maison en dur, des enfants grandissent, il y a aussi des personnes âgés, des étrangers bien sur, mais pas que.
Plus les années passent plus les maisons poussent….triste constat.
Des maisons en palettes!
Je vais vous envoyez papantreou, il va vous taxer tous ca!
Blague a part, la dernière fois que je suis venu en France, j’ai été étonne du nombre de « baraques » dans le bois de vincennes, et des amis m’ont dit, qu’ils voyait leur habitants partir au boulot le matin!
Même avec un boulot, ils n’ont pas les moyens de se loger .
plus souvent, bâches en plastique et cartons =) on retourne au XIX°s., et cela fait froidement partie du
package neolib-neocon .
Et puis un jour, ces cabanes dérangeront un promoteur immobilier quelconque et on votera une loi loopsi, sous prétexte de risque sanitaire et on verra débouler les CRS et les bulldozers œuvrant pour le bien de ces « campeurs » infortunés à qui on laisse à peine sous-entendre qu’il vaut mieux crever de froid dans la dignité des trottoirs urbains que survivre dans la crasse des bidonvilles…
@ Béotienne,
Enfin! Pas si que ça. Bien vu, bien dit.
Il n’y a pas que le matériel dans la vie.
L’humain peut être grand même dans des environnements dignes de l’enfer.
Un mot, un geste, çà peut faire le reste.
mais alors pourquoi certains disent que la crise a du bon et qu’elle va nous permettre de rebondir en corrigeant des erreurs, ce qui va nous permettre d’aller plus loin et sur de meilleurs chemins.
c’est vraiment noir…noir c’est noir et il n’y a plus d’espoir?
Merci de soumettre ce sombre tableau à l’idée d’un ton un peu plus jauni… 😉
Pas loin de chez moi il y a un camp de Roms qui s’agrandi chaque jour un peu plus. Le maire n’en parle jamais mais il n’est pas le seul. Beaucoup font comme s’il n’existait pas et peut-être qu’il n’existe pas puisque personne ne le voit. Je pose la question régulièrement et on me répond, à bon y’a un camp de Roms? Il doit y avoir au moins 300 personnes transparentes.
Ces roms parlent-ils de vous au maire?
1- je veux bien offrir à Dieu mes souffrances , mais j’aimerais bien savoir ce qu’il en fera .
2- La vie ( dont celle des civilisations ) est trop courte pour attendre que nos aînés ne soient plus dans la carrière avant d’y entrer .
3- Ma mort sera le dernier de mes soucis .
4 et in extremis : L’avenir n’est à personne . La vieillesse nous appartient .
Bon, ben je vois que tout le monde est d’humeur légère, ça philosophe, ça apprend à mourir, tenons-nous la main et parlons tous à nos voisins de palier: mais vous n’avez rien compris! 😀
A partir de 3.00, ça devient vraiment bien 😀 😀 😀
http://www.youtube.com/user/The290967?blend=3&ob=5#p/u/2/WXXLURZGTMY
(à 6.30, ça reprend de plus belle!)
Il est TRADER et il est BELGE.
@ Tim K
Ça commence très fort dès la première seconde : « Une société qui n’est pas composée de personnes n’est pas une société ».
C’est une pièce de musée, bravo l’artiste.
Peut être une société de zombis ?
Une société d’entreprises, de personnes morales ?
Le plus fort, c’est qu’il a raison, sans le savoir.Les sociétés anonymes à responsabilité limitée existent elles ?
Vous êtes moqueur; et vous avez de quoi.
Pourtant l’avenir sera à bâtir avec cet imbécile aussi…
Enorme, merci Tim K, depuis la mort du regretté Raymond Devos, je ne savais pas qu’il avait trouvé un successeur…Qques perles m’ont vraiment bien fait marrer, à gorge déployée.Toutefois, je trouve le type plutôt sympathique et bien inoffensif, son langage débonnaire et sa chemise mal repassée, m’indiquent qu’il devrait lui aussi trouver sa dulcinée pour la chérir comme une matière première(cqfd), voilà une vraie valeur, n’est ce point ?!
Merci encore.
Waouhh!! Ça vaut son pesant de cacahuètes.
J’ai tout particulièrement aimé son : Concevoir des enfants, mâles ou féminins, enfin… enfin… disons un peu de tout… Le « un peu de tout » me laisse perplexe. M’aurait-on caché quelque chose sur l’existence d’un 3ème sexe?
A noter aussi l’apothéose finale avec : revenir à des notions primaires comme les valeurs du couple… et j’aime beaucoup cette phrase : pour le meilleur et pour le pire…
Côté « primaire », on ne lui donnera pas tort ; c’est en effet très primaire. Par contre, « pour le meilleur », on y est pas encore.
Avec un tel olibrius, les blagues belges ont un bel avenir.
Content de vous avoir fait voir du paysage, mais je ne voudrais pas qu’on manque de respect à cette personne.
J’ai écouté religieusement certaines des ses « conférences ». 🙂
Si vous voulez rire un peu, je vous recommande celle-là sur « l’éloge de l’élitisme » :
http://www.youtube.com/user/The290967?blend=3&ob=5#p/u/44/CK4lvy62EqA
Trône royal, chemise mao, cheveux gominés, notre « intellectuel » gourou de service se prend pour l’élite philosophique. 🙁
Dans une autre video, j’ai noté cette phrase à la beauté sidérante, à la logique implacable et à la haute pertinence : les péripatéticiennes ont une importance très importante car elles permettent de subvenir aux besoins fantasmagoriques des débiles.
Merci Tim K pour cette magnifique découverte. Paul Jorion a maintenant un sérieux concurrent.
@ Tim K
Vous êtes sérieux??
C’est pas vous tout de même? 😉
Il est TRADER et il est ANGLAIS
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/09/27/qui-est-alessio-rastani-trader-sans-foi-ni-loi-ou-mystificateur-efficace/
Serait-ce vous Tim K ?
J’ai pensé un instant que c’était Galabru qui serait resté en Belgique après avoir tourné les Chtis !
Bien vu Juan ! Mdr !
Scoop, ce grand penseur va sortir : « Devenir gourou pour les nuls » !
Il est trop, ce type. Je croyais notre duc J. indépassable, mais là il a trouvé son maître !
A force de dénigrer on passe à côté de l’essentiel :
J’adooore son fauteuil.
Faut voir aussi la vidéo « L’exportation des conditions de travail » et toutes les autres. Je n’ai pas de mots. La crise a trouvé son homme.
Des traders comme lui il en faudrait beaucoup plus ! 🙂
C’est l’inconscient du conformisme qui nous parle, sérieusement, entre tragique et comique.
TimK,
Quelle pépite. J’en pleure encore.
Mais au moins voilà un monsieur qui prend soin de la qualité de ses vidéos, lui. Point de contre plongées hasardeuses, de lieux improbables, de voix d’outre tombe et de pull marin outrageusement décontracté.
Dis donc Arnaud. J’aime pas ce genre d’attaque mesquine qui voit rien qu’avec ses yeux. Noms de Dieu !
Octobre,
Ma critique des vidéo de Paul était peut être trop primaire.
C’est que j’étais sous le coup de l’injonction du gourou que nous a fait découvrir Tim K . « il faut revenir à des valeurs primaires »!
Roooo! Ca, je n’aurais même pas osé! 🙂
Mais disons que pour le fond, y’a Jorion! Même si la forme est parfois hasardeuse.
Et que pour le super fond, y’a ce Monsieur car il est en super forme! 😀
Arnaud,
OK. Et tant mieux si la moitié de ma réponse est passée à la trappe de la modération. J’avais pas capté ce genre d’humour. 😉
+++++++++
Il faut le mettre au 20H!!!!
Ce symphatique billet m’inspire les observations suivantes.
Cette vision du monde sous forme de vaisseau en perdition est d’autant plus juste qu’elle se vérifie à chaque instant et sous de multiples formes sur le terrain.
Par exemple au sein des grandes entreprises, des grands groupes et leurs filiale.
Les dirigeants et cadres ont les yeux rivés sur les statistiques informatiques, et pondent des directives, des notes, des mails, des jeux en ligne (!) pour distraire les consciences …
Complétement coupés de la réalité concrète des clients et des salariés; ils gèrent pour le meilleur taux de profit.
Forcément optimistes, ils surfent , via internet, sur la houle déchaînée qui fracasse le navire.
Sur ce bateau qui coule lentement mais surement, piloté à distance par un management de salon, il s’agit en tant que soutier de ne pas sombre , de lutter pour garder la tête hors de l’eau.
Présion importante, la plupart des planches de l’embarcation sont pourries.
C’est pourtant aussi ici que nous devons agir et vaincre la pieuvre qui nous menace.
http://www.youtube.com/watch?v=Qt2mbGP6vFI
Oh think twice, it’s just another day for you, You and me in paradise.
C’est le monde qui va ainsi, tel que vous le dépeignez.
Vous avez des raisons compréhensibles d’en souligner les effets néfastes.
Cependant, la vie en elle-même est belle.
Elle est abondance, joie, imprévisible et immuable.
Juste à retrouver le sens du sacré en toute chose.
Reconnaitre et sentir la bonté et la beauté fondamentale qu’elle nous offre, à travers toutes ses manifestations.
A travers celles-ci, la vie nous invite à abandonner toutes résistances.
À aller dans le sens de son courant, pas celui des horreurs que le monde des hommes produit.
Vous avez une vision bien pessimiste, celle du monde, pas celle de la vie qui pour ma part, est tout autre.
Nos vies – le monde temporel dans lequel nous vivons – sont faites de petites morts afin de renaitre à partir de leurs cendres.
Si nous ne l’acceptons pas en nous affligeant des pertes, comment de nouvelles conditions pourraient-elles advenir ?
La vie est abondance.
Rien ne meurt, tout se transforme, tout ce crée.
Nous vivons une période révolutionnaire formidable.
Une nouvelle civilisation à inventer.
De cette impatience à la voir émerger ne nous permet pas à dresser le tableau noir de la précédente, si nous ne voulons pas nous exposer aux effets et aux conséquences d’une telle attitude.
Car ce à quoi l’on résiste persiste, contribuant ainsi à faire perdurer ce que l’on combat et à retarder la création d’un monde meilleur ou de toute autre aspiration même les plus folles, celles qui crient en chacun d’entre nous et que l’on appelle de nos vœux, à être manifestes.
Franchir le pas de sauter dans l’inconnu avec confiance, c’est oser découvrir les ressources insoupçonnées qui sont en nous et de vivre la magie qui s’opère dans l’inattendu.
Le principe de la vie est toujours à l’œuvre.
Bien et bon toujours et que l’on ne se fasse un monde de rien.
Tout est déjà parfait.
« Oui, le monde est une machinerie gigantesque qui tourne à vide, sans buts, sans perspectives autres que celle d’une chute qui va s’amplifiant. Un peu comme un grand navire entouré de récifs de toutes sortes et qui aurait été abandonné par son commandant et tout l’équipage, laissant les passagers livrés à eux-mêmes. »
1. Ah bon ? Il n’en a pas toujours été ainsi depuis que ce bon vieux singe mal dégrossi a pris les commandes ?
Pas con, Jean-Yves.
A se demander si notre cerveau n’est un hominem lupus, lupus est.
Pas fortase, mais sûr..
Le vieux singe mal dégrossi nous envoie un message qui date de 36 millions d’années.
http://soirmag.lesoir.be/plus-vieilles-peintures-l%E2%80%99humanit%C3%A9-en-3d-vid%C3%A9o-2011-09-21-10053
Qu’elles sont belles ces images, tout-à-fait adéquates pour illustrer une forme de « vie qui va » depuis au moins 36.000 ans, avec des bouleversements de surface et des lames de fond intangibles.
C’est un peu triste de se dire qu’on mourra dans les décennies qui viennent et qu’on ne connaîtra pas la suite de l’épopée humaine.
Soit, et puisque comme nous le dit Raymond Lesveque « Dans la grande chaîne de la vie, Où il fallait que nous passions, Où il fallait que nous soyons, Nous aurons eu la mauvaise partie, comme les Aurignaciens inconnus auteur des peintures rupestres, essayons de tenir dignement notre rôle en nous disant que, peut-être, « quand les hommes vivront d’amour, Il n’y aura plus de misère, Peut-être songeront-ils un jour A nous qui serons morts mon frère… »
Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.
Éloge de la fuite – Henri Laborit
@octobre, amusant comme Laborit ne parle à personne sur ce bloog. Un silence qu’on devine géné et en fait… génant… Nous avons pourtant des « scientifiques » aux commandes… et non des prêtres…
@ Béotienne,
Bonjour,
喜多郎 Kitaro Theme from Silk Road – Live in Yakushiji Temple, Nara, Japan 2001.
http://www.youtube.com/watch?v=bczBYvOjrLo&NR=1
Psychopaths More Cautious Than Stockbrokers
Stock traders prove more reckless, ruthless in simulations, tests
(étude comparative suisse)
http://www.newser.com/story/129609/psychopaths-more-cautious-than-stockbrokers.html
@ octobre
Il y a très longtemps que j’ai lu Laborit, pas tout.
Suis assez d’accord avec l’auteur mais rien n’empêche d’aller plus loin.
Si le mot »‘amour » est galvaudé il faudrait qu’un anthropologue se penche sur la question.
Pour moi qui ne suis …logue en rien, l’amour c’est lorsque grâce à l’autre on devient plus que soi.
@ jérôme
– Merci, superbe musique, nous sommes faits de temps.
Pour la suite,
http://www.tsr.ch/video/emissions/specimen/2703602-le-gout-du-fric.html
La dette, on y prend goût ! Depuis qu’on m’a confié une carte, je la fait chauffer, et m’endette allègrement. C’est « cool », c’est sympa. La femme devant moi pareil, « En dix fois madame s’il vous plaît ». Voilà mais je contribue au PIB, donc tout est bien… acheté le très beau livre sur Giorgione, chez Actes Sud, que je voulais depuis l’année dernière….. p 11 :
« Tout est à la fois plus simple qu’il n’y parait et trop enchevêtré pour paraître compréhensible », disait Goethe.
Aujourd’hui me suis souvenu que lors d’une exposition au petit palais, il y a une éternité, alors que j’étais absorbé dans la contemplation de la « Tempête », une jeune femme s’était glissée à côté de moi tout près, pour m’épier… m’y attendais pas et fut surpris ! méprise 🙂 … C’était une autre époque.
Actes Sud qui publie également un ouvrage majeur sur l’abominable tyran…nosaure Gaddafi. Ouf!
« Quand ne claironnera plus personne,
Au nom du bien, du mal, du roi ou de Dieu,
Qu’on pourra faire
Un tour de terre
Sans pleurer, sans vomir, sans se fermer les yeux.
Je veux quitter ce monde en regrettant un peu.
Je veux quitter ce monde, heureux. »
Maxime Le Forestier, Je veux quitter ce monde, heureux
Voilà , au mois de juin 2012 ce que je vais faire, quitter mon appart f4 en location à 430€ le mois sans les charges …
Quitter mon boulot payé presque au smic pour des petits boulots …
Partir avec ma famille de 5 personnes pour un maison en creuse 2 pièces sans confort …
mais avec du terrain à cultiver … pour voir mes jolis légumes pousser …
amicalement
Pendant ce temps, chez les traders…
http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/nuits-reves-recession-190968.html
Avant de vous installer en Creuse ou dans le Limousin en général, je vous conseille deux choses:
1: bien se renseigner sur les zones présentant un danger radioactif (radon et déchets des mines d’uranium)
http://atomicsarchives.chez.com/limou_radioac.html
http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Environnement/radioactivite-environnement/radon/Pages/4-Campagne-nationale-mesure-radon.aspx
2: consulter les cartes géologiques (il y a des coins où il y a des terres vraiment pas faciles pour un jardin)
http://www.geoportail.fr
La carte géologique ne sera d’aucun secours pour savoir si le jardin va donner ou pas. Le mieux est d’aller voir sur place, regarder les jardins des vieux, voir les vents dominants, l’exposition, l’altitude. Une serre est indispensable en climat froid pour rallonger la saison de quelques semaines/mois…
Force et courage!
@ jideq
Les deux approches ne sont pas antinomiques. J’ai assez d’expérience de terrain pour savoir que la nature de la couche de terre arable est dépendante aussi de la nature du substrat. Les cartes pédologiques sont aussi très pertinentes. Pourquoi toujours vouloir opposer une méthode à une autre plutôt que d’essayer de tirer parti de chacune d’entre elles ? A part de dire c’est moi qu’ai raison.
Pour le nucléaire:
merci, pas de souci de ce coté là en pays de combraille 😉
pour le jardin
un petit stage en permaculture, m’a permis de bien cerner les besoins 😉
j’ai aussi une formation horticole ça aide 🙂
Je tiens a te saluer pour ce « pas de coté » que peu osent faire . Tu fais le bon choix : Dans ne chute , ce qui importe c’est la hauteur ce celle ci ..Essaie de conserver un pied dans le système (le gauche , ça porte chance) , tant qu’il te tolère .
Merci , pour ces encouragements, pas de sushis je garde un pied coté gauche 😉
Si tu ne connais pas ça peut t’aider :
http://www.info-brf.com/forum/
@galapiat,je suis creusois d’origine,meme pendant les grandes famines la creuse a beaucoup moins souffert que la moyenne nationale,excellent choix magnifique region
Rêver, c’est déjà ça.
Pour parler de choses pertinentes, des nouvelles de la « révolution » tunisienne…
http://www.lepoint.fr/monde/tunisie-le-systeme-ben-ali-est-toujours-la-27-09-2011-1378062_24.php
« »Ennadha se déclare favorable aux droits que les Tunisiennes ont acquis depuis l’indépendance », signale Said Haddadi, qui a pu s’entretenir en mars avec plusieurs membres du parti islamiste. « Il a ainsi désigné plusieurs femmes sur ses listes. » Cela ne convainc pas Lina Ben Mhenni, qui avertit : « Ennadha pratique le double discours. Pendant qu’ils affichent une certaine modération dans leurs programmes et dans les médias, ils diffusent un tout autre discours dans les mosquées. Lors de la prière du vendredi, ils louent la polygamie et appellent au meurtre des laïcs, qu’ils considèrent comme des athées. » »
Du FN à la mode religieuse, en gros.
Quoique… le racisme est une forme certaine de croyance, quand on démonte leur piètre « discours ».
Allah modération : merci de ne pas glisser d’hypothétique-ment dans mon commentaire. Merci.
Salut Yvan,
Sur ce point là on est bien d’accord 😉
Et il faudrait évoquer le cas de l’Égypte…
« Les premières élections législatives en Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak commenceront le 28 novembre prochain. L’enjeu est de taille car le futur parlement égyptien sera chargé de rédiger une nouvelle constitution pour le pays.Une dizaine de partis sont dans la course, sauf que tous ne jouissent pas de la même aura dans la société égyptienne. La campagne et les résultats des Frères musulmans, décrit comme le mouvement le mieux organisé d’Egypte, seront également suivis de près. La confrérie a formé son propre parti, « Liberté et Justice », pour pouvoir se présenter en tant que formation politique, mais a promis de ne présenter de candidatures que pour la moitié des sièges en lice. Selon un sondage publié en début de semaine par la Mena, 35% des Egyptiens disent soutenir la confrérie islamiste. »
Même si je pense toujours que:
« Les révolutions ne se font pas forcément contre les religions comme ce fut le cas en France, elles peuvent s’appuyer sur de nombreuses croyances collectives qui permettent de penser la société. Or l’islam n’est pas qu’une religion, c’est également un droit (au sens juridique), c’est un projet de société autant qu’une philosophie de vie. La Révolution française s’est faite contre le catholicisme car celui-ci était structurel au pouvoir de l’Ancien Régime, alors rejeté. A l’inverse, dans la plupart des pays musulmans, le pouvoir aujourd’hui ébranlé s’affichait comme un rempart au développement d’un islam politique. Il serait donc assez naturel que des partis islamistes émergent des conditions actuelles pour proposer de participer à une reconstruction. Inutile de préciser que la possibilité d’une démocratie sur la base d’une république islamiste – par exemple – ne peut être jugée sur la seule base des réalisations historiques ou contemporaines. Il est important pour l’Occident de réaliser et d’admettre que la modernité des peuples arabes (pour ne citer qu’eux) puisse être établie sur une base religieuse et que cela ne sera pas forcement antagoniste avec le progrès social et technologique, la démocratie et l’état de droit. »
http://www.pauljorion.com/blog/?p=21533
Guillaume, je ne connais pas l’Egypte.
Mais je suis assez surpris au niveau de la Tunisie. Car pour avoir voyagé un peu dans le pays, et pas en statut de touriste, l’habillement des femmes est largement orienté vers la mode occidentale. Par contre, sans les débordements que nous connaissons.
Je ne pensais donc pas que l’Islam avait une telle prise.
Notes, d’où leur discours politique complètement hypocrite digne, là, d’un politicien occidental…
L’ombre sort de l’ombre.
http://www.lemonde.fr/economie/chat/2011/09/22/les-financiers-de-l-ombre-sont-ils-au-coeur-de-la-crise_1576138_3234.html#ens_id=1198047
« Non. Tout ce que la Banque mondiale affirme via des estimations est que le « shadow banking » est désormais plus important que la sphère financière réglementée (banque de détail, marchés d’actions et de devises, fusions-acquisitions…). »
Houlà! 3 solutions possible pour accélérer le mouvement:
– le gaz, mais c’est explosif, vous croyez partir tout seul et c’est l’immeuble entier qui s’écroule avec l’interview de la concierge rescapée sortie des gravats par les pompiers avec son chat dans les bras ( TF1 adoooore )
– la corde, mais paraît t-il, c’est assez douloureux si on n’a pas assez d’élan ( prévoir du mou, pour rompre net le kiki, sinon on gigotte pendant d’interminables minutes )
– la noyade, bien, sauf si un Terre Neuve passant par là se prend l’idée d’aller vous sauver, ridicule assuré pour le désespéré sorti dégoulinant d’eau vaseuse et médaille du dévouement pour le sauveteur d’un jour qui aura sa bobine dans la rubrique locale, à côté de la pêche miraculeuse du retraité dans le canal ( pensez une carpe de 35 livres…prise au ver sur du 25/100°)
– le pétard ( excusez, l’arme à feu ) délicat à manier, la preuve, le nombre de suicidés qui ont du s’y prendre à deux fois, et dans la nuque ( c’est plus radical )
– reste la méthode lente, la plus sûre: attendre paisiblement que ça arrive et entretemps en profiter,
La vie est belle NDD!
Trader cynique rêve à la pérennité crise …
http://www.youtube.com/watch?v=7v9L-t3gxzQ&feature=player_embedded
Cette interview d’Alessio Rastani, présenté comme un trader indépendant, a été diffusée lundi par BBC News et a fait l’objet d’un « buzz » important sur Internet, plus de 360.000 personnes l’ayant visionné. La BBC a assuré avoir mené une enquête détaillée confirmant qu’il ne s’agissait pas d’une usurpation.
ouais le Guardian a publié un article sur face de bouc supputant qu’il pourrait faire partie…des Yes Men…
à suivre…
https://apps.facebook.com/theguardian/media/2011/sep/27/trader-goldman-sachs-bbc-hoax?fb_ref=U-zTzf3mSIjf4H4PflILkbCm-CFCONX01FRS-327g9XXX&fb_source=profile_multiline&fb_action_types=news.reads
Hoax ou pas hoax ? Rien n’est établi, la BBC s’étant déjà fait piéger une fois, rappelle le Guardian.
moui…Andy (membre des Yes Men) s’étant fait passer pour un représentant de Dow annonçant le dédommagement des victimes de Bhopal…(le tout dans un studio de la BBC à Paris).
A voir dans leur excellent film the Yes Men fix the world ! (hilarant, pardon je suis fan)
ben pas hoax, le démenti des Yes Men sur leur site :
« We’ve never heard of Rastani. Despite widespread speculation, he isn’t a Yes Man. He’s a real trader who is, for one reason or another, being more honest than usual. Who in big banking doesn’t bet against the interests of the poor and find themselves massively recompensed–if not by the market, then by humongous taxpayer bailouts? Rastani’s approach has been completely mainstream for several years now; we must thank him for putting a human face on it yesterday. »
http://www.yeslab.org/rastani
Et pour finir, le gars admet dans une itw au Daily Telegraph que le trade est un hobby et pas son métier et qu’il aime juste être « le centre de l’attention ».
Donc demain, le propos sera de dire : « ce type est un fake, il n’a aucune légitimité, c’est pas un trader et surtout FAIRE OUBLIER tout ce qu’il a déclaré ».
Cela s’appelle un contre-feux opportun.
La crédibilité de la old lady va encore en prendre un coup…
(François, cette histoire est définitivement à mettre en lien avec le dernier bouquin de Ramonet, est-ce que tu l’as lu ?)
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/8792829/BBC-financial-expert-Alessio-Rastani-Im-an-attention-seeker-not-a-trader.html
Question: Qui a le pouvoir ?
Réponse: Goldman Sachs ….
( WS « Inside Job »)
Au plus, M. Draghi (ex Goldman Sachs) sera à la tête du BCE ..
Le pouvoir économique écris les discours des politiques
Le G 20 = 20 pays pour une crise mondiale,
L’antithèse de la démocratie !
Hoax , pourquoi, à ces yeux, les bons US sont-t-il un placement sûr?
Il roule pour big ben.
Chienne de vie !
J’ai été très sensible au fait de (re)lire ici ce que l’on oublie trop souvent : les civilisations ne sont pas éternelles (ni même perpétuelles ;)). Dans « le capitalisme à l’agonie », Paul Jorion l’a soutenu, et c’est alors que j’ai pris conscience que l’effondrement de notre civilisation était très plausible, Ce ne sera pas la 1ère fois… ni sans doute la dernière fois qu’une civilisation disparaitra. Je suis frappé du si peu de gens qui ont suffisamment d’humilité pour accepter cela. Pas vous ?
Dans la vie ordinaire il est fréquent qu’on fasse abstraction de quelque-chose qu’on sait inévitable parce que ça aide à vivre dans l’intervalle. Quand on fait partie de l’entourage on tient compte de cette attitude (exemple: diagnostic médical exprimé à mots couverts permettant de savoir mais de faire comme si on ne savait pas.)
Quand ce qui est en jeu ne concerne pas une seule personne mais l’ensemble d’une communauté les choses sont souvent moins claires parce qu’il y a le plus souvent des gens qui préfèrent dire les choses telles qu’elles sont même s’ils se voient pour cette raison marginalisés ou exclus du groupe auquel ils appartenaient. Ça n’empêche pas forcément le groupe en question de continuer à « faire comme si »! (Je pense par exemple à Mélenchon qui a quitté le PS, à Montebourg qui y est resté et au PS qui continue à faire comme si il n’y avait pas d’alternative à l’Europe telle qu’elle est organisée par ce qui lui sert de constitution.)
Pour ce qui est de l’individu il y a des psychologues qui ont étudié la question et proposé des explications, pour ce qui est des groupes je ne sais pas si les sociologues s’en préoccupent.
Ceci dit, pour participer à une guerre et s’y comporter en héros il n’est pas nécessaire de croire que la victoire est possible.
La Vie est une succession de morts-naissances ! Chaque jour des milliards de cellules de ton corps naissent, d’autres meurent ! Voyez la chute des cheveux, puis d’autres repoussent ! Vaincre ses peurs, ses angoisses, tel est le chemin pour accéder au monde nouveau : il EST Présent ! Vous ne le voyez pas car vos yeux sont encore tournés vers le passé. Quand le Titanic a coulé il y a avait encore de la place dans les embarcations ! Il y a eu pourtant des rescapés ! savaient-ils vraiment s’ils allaient être récupérés dans le froid glacial de l’océan ? Vous vous attardez sur ce qui ne fonctionne plus mais en fait nos modèles institutionnels sont pour la plupart périmés. Ce n’est pas tant qu’ils fussent erronés dans leur conception ! Mais l’Homme dispose d’une parcelle du Divin et vous en avez tenté d’en faire une marchandise, de le prostituer ! Toute la Création n’est pas au service du mensonge institutionnalisé ; toutes vos réflexions les plus pertinentes voire géniales depuis disons Marx l’ont exprimées. Le Mur de Berlin est tombé et alors ! Que s’est-il passé ? Dans ton coeur se trouve la réponse ! non dans tes chimères …
Si vous préférez écouter le billet de Jean-Pierre plutôt que de le lire, vous trouverez le podcast de l’émission dans laquelle il a été lu par son auteur ici.
Super, depuis qu’on l’avait bazardé du samedi à 14h00, je croyais devoir me passer de l’indispensable (monsieur Jean-Pierre). Et voilà que je découvre que ressuscité de je ne sais quelles cendres, il opère le dimanche soir. Joie!
Merci Monsieur JP de nous faire partager vos désespérances du dimanche agrémentées d’un zeste de plaisir simple. On se sent un peu moins seul(e).
bonjour
merci pour ce bel article, j’y ai fait allusion ce soir
http://www.nouveautrader.com/index.php?option=com_content&task=view&id=10633&Itemid=19
bon courage tout le monde
Si ce n’est pas un canular, voilà enfin un trader honnête, un qui dit honnêtement que son but est de se faire un max de fric et que peu lui mporte les conséquences de ses interventions en Bourse .
Se faire un max de fric, c’est bien le but que poursuivent tous les traders et les spéculateurs, non ?
Mais les autres font semblant d’avoir une éthique alors qu’ils spéculent à la hausse comme à la baisse les cours des matières premières et des récoltes, sans se préoccuper des famines et des guerres qu’ils provoquent .
La vie va … au Japon.
Punaise de tâches de vérole silencieuse.
Mais le monsieur y dit qu’y vont s’en sortir.
Puisqu’il l’dit …
Sylvestre Huet publie sur son blog de Libération le compte rendu des mesures et analyses rapportées par l’IRSN sans y apporter sa propre contribution critique, ce qui laisse à croire qu’il endosse ce point de vue. Drôle de manière de concevoir le journalisme…
Oui, cela ressemble à un ‘digest’ du rapport de l’IRSN …
Seul passage à mon sens ‘analytique’ :
« En résumé : il ne faut pas oublier que si les contaminations des produits agricoles semblent « gérables » à condition de surveiller de manière très stricte certains produits (champignons cultivés, certains fruits qui peuvent montrer des taux très élevés, ainsi que le gibier et les champignons sauvages), c’est d’abord et avant tout parce que la zone la plus contaminée autour de la centrale n’est plus cultivée et que les animaux qui y étaient ont été abattus (ou sont morts de faim) et non consommés. Autrement dit, il faut se garder d’une vision trop « optimiste » du sujet en se référant aux seules contaminations existantes. »
Mais ‘dont acte’, semble-t-il.
A moins qu’il n’ait prévu un article ‘à suivre’.
Toujours est-il que la simple vision des cartes tâchetées me fout la trouille
(je dois avoir des problèmes psy avec les tâches en ce moment, résurgence en rapport sans doute à mon excès de maniaquisme dû à mon enfance introvertie, passée au contact des puissances telluriques au fin fond de la cave lors de mes retraites spirituelles qui m’ont permis d’aborder des lectures très diverses, … 11’53 »)
En termes scientifiques, Le Becquerel (Bq) c’est le nombre de désintégrations, ou le nombre d’atomes, qui disparaissent en une
seconde.
C’est une unité très petite qui a remplacé le Curie, unité très grande puisqu’elle représente le nombre de désintégrations, par seconde, dans un gramme de radium ; c’est-à-dire 37 milliards de désintégrations.
Autrement dit : 1 Curie = 37 milliards de Becquerels.
Exemple : le corps humain est le siège d’environ 10 000 désintégrations par seconde -soit 10 000 Becquerels – dues aux isotopes radioactifs du potassium (K 40) et du carbone(C 14).
Cette unité ne préjuge en rien de la nocivité des rayonnements émis au cours des
désintégrations. Pour cela, il faut deux unités supplémentaires : le Gray et le Sievert, du nom de physiciens étrangers ayant travaillé dans la physique nucléaire.
Le Gray (Gy)
C’est l’unité d’énergie que cède le rayonnement, ou les particules, en traversant la
matière : soit 1 joule par kilo.
Il existe une sous-unité : le Rad qui vaut un centième de Gray ou 1 Gray = 100 Rad.
Mais à énergie égale, la nocivité dépend également de la nature des rayonnements oudes particules.
D’où l’unité suivante.Le Sievert (Sv)
Pour tenir compte de la nocivité relative des rayonnements, il faut faire intervenir un
facteur Q qui sera attribué à l’unité d’énergie, c’est-à-dire le Gray.
Ainsi pour les rayonnements béta, gamma, X durs, Q = 1. Ou si l’on veut 1 Gray de ces rayonnements égale 1 Sievert.
Pour les X mous, Q = 3. Ou 1 Gray de X mous égale 3 Sieverts.
Pour les neutrons rapides et les protons Q = 10. Ou 1 gray de ces particules égale 10 Sieverts.
Très souvent on utilise un sous-multiple : le millisievert, ou mSv (un millième de sievert).
La sous-unité équivalente au Rad est alors le Rem ; 1 Sievert = 100 rem.
Pour vulgariser les différentes unités, on peut faire la comparaison suivante : la
source de radioactivité sera un pommier et un dormeur fait la sieste sous ce pommier, dont les pommes commencent à tomber.
– le nombre de pommes qui tombent,dans l’unité de temps, c’est le Becquerel.
– les pommes acquièrent plus ou moins de vitesse suivant la hauteur de
leur chute, et l’énergie transmise sur le dormeur, au pied de l’arbre, c’est le
Gray.
– les pommes sont plus ou moins grosses, plus ou moins mûres, elles tombent sur des zones plus ou moins sensibles (les yeux, la tête, les pieds) c’est l’équivalent du Sievert.
Le ver est dans la pomme…
Merci Papillon
Très bonne vulgarisation, Papillon. Juste le terme désintégration qui est faux. Il s’agit de fission. D’où le terme de matériaux « fissibles ».
Et le résultat donne des mutations, soit des éléments qui n’étaient pas initialement « présents », mais résultent des éléments initiaux transformés et de l’instabilité interne.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
@Yvan
Non non, papillon a bien raison. Le terme « fission » n’est employé que lorsque un neutron rencontre un atome fissile, comme l’Uranium 235 (Bon, en réalité, le neutron est absorbe par le corps fissile pour former un corps instable qui va se désintégrer). Dans le cas des isotopes radioactifs qui se désintègrent « naturellement » (Comme l’Iode, le Cesium) le terme de désintégration est le bon.
@Francois Leclerc et Zebu
Reste a attendre l’analyse de Greepeace, qui nous dira que la moitie de la population japonaise va mourir en 2 ans. Entre les deux, on sera bien avancé 😉 J’espère en tout cas que, le cas échéant, vous serez aussi critique vis-a-vis de l’analyse journalistique.
Attendons surtout les effets réels sur le plan sanitaire de la catastrophe…
@ Reiichido :
« Attendons surtout les effets réels sur le plan sanitaire de la catastrophe… »
On risque d’attendre longtemps, vous et moi, alors.
Parce que les cancers, c’est pas immédiat.
Et comme pour Tchernobyl, on dira que l’augmentation des cancers n’est pas ‘directement’ imputable à la catastrophe. Et on trouvera toujours des scientifiques pour venir nous déclamer que non non, ma bonne dame, scientifiquement, on ne peut pas ‘corréler’ exactement les deux phénomènes et qu’en conséquence, seuls YY cas le seront, sur les XXXXXX cas recensés.
As usual.
Si c’est ça que vous souhaitez attendre, bon courage …
Reiichido,
Vous portez vous volontaire pour aller tester les réels effets sanitaires sur place?
Un petit cottage dans la ville de Namie?
Nous serons patients rassurez vous, prenez votre temps.
Le thermomètre humain c’est quand même un beau concept!
Je rappelle l’existence de ces deux blogs, dont l’auteur est bilingue anglais(américain)-japonais. Mais j’ai mes doutes, le contenu et le ton sont parfois passablement différents de l’un à l’autre :
http://ex-skf.blogspot.com/
http://ex-skf-jp.blogspot.com/
…évidemment l’auteur (les auteurs) affirme(nt) clairement son (leur) pessimisme et son (leur) mépris vis-à-vis du traitement de la crise ; c’est un blog quelque peu orienté. Mais dans la mesure où il rapporte des faits, étayés par des articles précis, c’est une mine…
…toujours plus utile que http://enenews.com/ , excessivement alarmiste et qui laisse souvent passer tout et n’importe quoi.
En ce moment, au Japon, on vit sous la menace renouvelée d’une nouvelle explosion d’hydrogène (avec dégagements radioactifs massifs)… c’est-à-dire que cela n’a l’air de perturber que 1 % des Tokyoïtes !
LAISSE CIORAN DEPLORER, SON TALENT N’A D’EGAL QUE SON INSIGNIFIANCE !
Non ! « La vie ce n’est pas les petits et gros scandales, l’inaction des pouvoirs publics, ces gens qui vont et viennent de nulle part et les milliers d’autres qui savent où aller, puis s’endorment devant leurs téléviseurs ».
« Le monde est une machinerie gigantesque qui tourne à vide, sans buts, sans perspectives autres que celle d’une chute qui va s’amplifiant « ? Non !
« Le vaisseau «Terre» n’a plus de gouvernail, il n’y a pas de canots de sauvetages… Non !
On sait que les civilisations sont mortelles » ? Et alors ?
« Je salue ici celles et ceux qui, en leurs jardins, écoutent les légumes pousser et cajolent la vie dans toutes ses manifestations ». Ce n’est pas sérieux !
« Sûrement, ils sont dans le vrai ; puisque la vie, sous toutes ses formes, conduit à la mort, toujours et irrévocablement » – FAUX !
Le spectacle de la création est un sujet d’émerveillement permanent et gratuit offert à tous.
La capacité donnée aux hommes de transmettre de génération en génération les acquits intellectuels n’est pas un sujet d’émerveillement ?
Constater que l’animal humain a la capacité de dépasser ses intérêts personnels pour porter sans raison son attention sur autrui tant que la science ne nous prouve pas que les phéromones en soient à l’origine.
Cela dit, si nous jugeons que rien ne va, c’est sans doute que nous le constatons mieux que dans le passé.
Si le mensonge semble institutionnel, c’est que nous sommes en mesure de voir que le mensonge a toujours existé.
Même si ça va tanguer très dur, j’aime mieux vivre aujourd’hui un temps d’émergence des vérités, plutôt que celui de la guerre d’Algérie où, 60 ans après, on commence à se demander si son histoire va devoir être totalement réécrite, si l’on veut cesser de mentir à nous-mêmes.
htt://www.legueduyabboq.blog.lemonde.fr
Votre aphorisme de Coluche, il est bien mignon, mais c’est bien trop facile
– Le rôle des élites est toujours celui joué par l’orchestre du « Titanic », à toutes les époques ; il consiste à bercer les passagers de première et de seconde classe. Et l’institutionnalisation de l’élite, au cours des derniers siècles, est un très mauvais signe, car il est difficile de penser la société quand on est dans son sein. Je ne connais aucun sociologue utile pour les moments que nous vivons. Pour moi il faut remonter à Marx pour trouver un discours critique valable ; et Marx se situe de façon caractéristique « en dehors de l’institution ». Il n’est pas sociologue puisqu’il est anarchiste, annonce la mort du droit et de l’économie.
– Les civilisations ne sont pas éternelles, c’est un fait, et on peut même penser que celle dont rêve Nietzsche, au moment où il fait ce rêve, est déjà morte, et que la modernité est donc pure nostalgie.
Mais le stade où nous sommes rendus a le caractère d’aporie religieuse ultime. C’est une agrégation à l’échelle mondiale, au sein de laquelle le langage spéculatif mathématique fait office de rhétorique commune. Le mouvement de conquête ne sait plus vers où se diriger.
– Cette note est en partie fausse en ce qu’elle cache l’empreinte sur la foule de ses dirigeants. Les foules agissent largement selon les voeux des économistes, technocrates et experts. Faute de quoi ceux-ci n’auraient pas besoin de puissants moyens de communication.
@ Bardamor,
Bonjour,
Les règles, édictées pour partie et pour partie contournées, et les règles comportementales du « milieux », corpus vivant, où le « modèle » alpha-dominant imprime son empreinte, les vainqueurs faisant l’histoire, et l’accès aux « joysticks » étant éminement convoités. L’intelligence sellée par la misère pour labourer la terre d’épuisement. Sensuel ?
Et les I.A conçues pour damer le pion aux étalons de la finance font…de l’analyse comportementale en accentuant les « traits marquants » du succés.
L’objectif mathématique du gain, impératif premier, détruit l’univers où son action s’inscrit par la primauté illimitée de cet objectif.
Oui, c’est tuant.
Les « concentrateurs » ont-ils des fonctions de préservation pertinentes ? On verra..
Moins de profs, plus de joysticks ?
« Soft » war…
Kabát – Tak teda pojÄ (suma summarum)
http://www.youtube.com/watch?v=IVe8S6RyNxs&list=PL6C6B27E2B8BB62EA&index=17
[…] par Jean-Pierre L. Collignon invité sur le blog de Paul Jorion Comments (0) […]
« J’envie et je salue ici celles et ceux qui, en leurs jardins, écoutent les légumes pousser et cajolent la vie dans toutes ses manifestations. Sûrement, ils sont dans le vrai »
Extrait d’un poème de Zbigniew Herbert :
« Seigneur
Je Te remercie d’avoir créé le monde beau et divers
et de m’avoir permis dans Ta bonté inépuisable
de séjourner en des lieux qui n’étaient pas les lieux
de mes tracas quotidiens
et (…) que la nature ait répété ses sages tautologies :
la forêt était forêt la mer était mer le rocher était rocher
(…) et si c’est là Ta tentation alors j’y ai succombé
pour toujours et sans rémission »
« Qu’est ce que la vie ? C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit. C’est le souffle d’un bison en hiver. C’est la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au couchant. »
Crowfoot
au fait que la souffrance donne lieu à une naissance .
l’homme accouche et se délivre .
ses efforts seraient ils vains ? son travail ? pourquoi lui prend-on le fruit de son travail? je m’interroge . c’est exactement comme si on arrachait un fils, ou une fille à une mère ou un père .
je lis » vies de Job », en ce moment, de Pierre Assouline . Je me dis que ce poème, l’original, contient pas mal de vérités . Le pauvre Job, riche , puis ruiné, en fait, découvre sa vérité par sa femme . riche il était esclave . pauvre, le compteur est remis à zéro. dieu, son état, est fait des deux. il n’y a pas de primauté de l’un sur l’autre. il n’y a pas de dominant et de dominé .
il y a pour tout être conscient un devoir de reconnaissance .
L’on peut aussi se souvenir du fameux « le malheur des uns fait le bonheur des autres »; proverbe illustré à la perfection par l’affaire Rastani. Du lourd.
Démenti
Quand on voit ce qui se passe au sein des familles déjà où l’intérêt individuel l’emporte le plus souvent sur l’intérêt commun comment voulez vous ensuite espérer en l’être humain, moi j’en suis incapable, l’être humain n’est qu’une créature stupide et égoïste qui meurt de trouille, c’est tout et ça le marketing sous toutes ses formes l’a bien compris.
Si on veut raisonner sur la nature et le destin des civilisations – et de nos vies – on ne peut se passer du point de vue des antropologues de terrain et de réflexion comme Jared Diamond. Relire « De l’inégalité des sociétés » et « Effondrement ». Amen.
Bon, moi je m’inscris en faux contre ce billet.
D’abord la vie ne va pas, c’est pourquoi j’ai posté ceci :
Matthieu 5:13-16
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on?
…et L’amour sans jalousie est comme un Polonais sans moustache,
Un Baiser Sans Moustache Est Comme Une Soupe Sans Sel.
Question de l’aliénation. Ce n’est pas l’aliénation au travail mais au devoir, en général… Ce n’est pas seulement le travail qui est abrutissant comme on l’a cru, pas seulement, Simone Veil, Céline, etc… Marx. C’est le fait qu’à chaque instant on est écrasé par un devoir-être. La liberté est un vain mot, c’est elle qui est mortelle ou malade.
Je ne vois pas comment la vie pourrait aller étant donné l’interconnexion des êtres et le partage des représentations mentales, sociales etc. Elle ne va que pour ceux qui se bouchent les oreilles et les yeux, et il y en a.
83 % des français pessimistes pour la France, 76% pour leur avenir. La zombification est en route.
@ lisztfr,
Bonjour,
Avec l’esprit, dont vous ne manquez pas..
Partagez votre vision du chapeau, big bro en sort.
Nu il disparaît en éclat de rire, pour peu que tous nos estomac en tremblent aux larmes ?
UBS MEC US SS ? Not a question of real « flag » ?
Psychopaths More Cautious Than Stockbrokers
http://www.kalb.com/story/15560788/psychopaths-more-cautios
Kabát – Kanibal Hanibal
http://www.youtube.com/watch?v=T1imFtax2YA&feature=related
Le double-dip impacte les émotions collectives ? Une chance extraordinaire ?
Suivez le lapin blanc, transformation d’objectifs ?
Kabát – Banditi di Praga
http://www.youtube.com/watch?v=JAdP51vTIy4&feature=related
[…] LA VIE VA, par Jean-Pierre L. Collignon "Aimer" ceci :"J'aime"Soyez le premier à aimer ce post. […]
Afauxrismes :
Qui vivra, vivra
À viveur, viveur et demi
Un viveur sachant vibrer, sait vivre sans ses vivres
Vive la vie, vive la vie, vive la vie d’hiver ! (Vivagel)
Viva la vie, va !
Vivra bien qui vivra le dernier
Vivre ou vivre, il faut choisir !
Je suis agréablement étonné de la quantité et, surtout, de la qualité – toutes interventions confondues – des commentaires consécutifs à la publication de mon modeste billet radiophonique. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont manifestés ici de tant de belles façons !
Jean-Pierre L. Collignon
J’ai sensation qu’un projet de société est possible en ce moment: l’étude du monde de la finance en vue de le rendre utile à tous les niveaux de la société, de fait, faire naitre une véritable science économique, libérer les humains de l’oppression de la pauvreté par le revenu minimum de vie, sortir du cadre de la construction de soi par voie de dévalorisation d’autrui, investir la technologie dans une bien meilleure gestion de la planète….
Un petit article pour l’ »élevage° » des enfants? http://www.slate.fr/story/44257/testosterone-paternite
° Veuillez m’excuser pour les guillemets 🙂
RESPIRATION
Il faut respirer et c’est tout,
Et ça suffit et c’est beaucoup.
Avaler de grandes goulées
Sans se soucier de l’absence des sas.
Et si ça racle dans le larynx
A cause de fumées coriaces,
A cause des questions rocailleuses des sphynx
Ca ne fait rien.
Les muqueuses déconcertées
Par l’exaspération des salives
Ne savent jamais se préparer
A l’élucidation des avatars volatils, subtils
De la vie.
Les rêts et les bonds n’y font rien.
N’y fait que la lente patience de la mort
Inhérente à tout mouvement.
N’y fait que cet écartèlement de l’être
Avide de surpassements féroces,
Affinements impitoyables
De délices distillés au bord des plus abruptes falaises.
Des souffles en seront coupés
Qui s’aggriperont aux vertiges
Hésitant à se diriger.
Maints balanciers du temps en auront le tournis.
De ces accouplements nomades, nauséeux,
Suintant l’effroi,
Puant le désespoir prolifique
Découleront les multiples naissances
De sucs visqueux, nourrisseurs des imaginaires
Qui moulent les univers.
De ces frottements ineffables, effroyables parfois
Jailliront des lueurs profondes
Réceptacles recéleurs des oracles
Qui font le monde.
C’est exactement ce qu’on apprend à faire au Qi Gong, avec un délicieux langage intuitif venu tout droit du fond des âges. Au Qi Gong, ce qui compte, c’est de faire à sa mesure, pas besoin d’essayer de faire mieux que son voisin.
Et le commentateur, je lis bien les posts, mais pour accéder à une demande de destruction de commentaires, j’ai besoin que celle-ci soit légitimée par une explication circonstanciée, par mail ou en réponse à ce message, et qui ne sera évidemment pas publiée.