Les limitations de la méthode Coué

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Certains d’entre vous ont cru que le banquier interrogé par moi dans L’autorégulation des marchés : le retour !, c’était moi. C’est curieux : je n’aurais jamais suggéré que la sortie de crise puisse résulter de l’autorégulation des marchés ! En septembre de l’année dernière dans Le Débat j’ai au contraire affirmé (1) que la crise actuelle avait réfuté une fois pour toutes l’hypothèse qui veut que les marchés sont autorégulés. Mais surtout, je n’aurais jamais suggéré, comme l’a fait mon interlocuteur, que l’attentisme criminel des autorités dans la solution de la crise est motivé par la peur. J’ai toujours mentionné un ensemble d’autres causes : la perplexité des dirigeants, le peu d’aide que leur offre dans leurs décisions la théorie économique, la croyance précisément dans l’autorégulation des marchés – encore que celle-ci a été sérieusement ébranlée par deux événements : la défection très spectaculaire d’Alan Greenspan en octobre dernier, faisant son mea culpa, ainsi que le test raté de l’existence de l’autorégulation qu’avait constitué quelques semaines auparavant l’abandon à son triste sort de Lehman Brothers par Hank Paulson, et ses conséquences calamiteuses, enfin, la confiance absurde mise par ceux qui utilisent des modèles financiers dans leur capacité à prédire l’avenir, carence dont les agences de notation et les monolines, furent les principales victimes.

La peur est mauvaise conseillère dit-on à juste titre. Elle convainc aussi sa victime que la première chose à faire consiste à en sortir : il faut penser « positif » et c’est à cela qu’on s’active depuis que l’écroulement total fut évité de justesse en octobre dernier : partout en haut-lieu on aperçoit des « jeunes pousses » et on s’extasie bruyamment à leur spectacle. Les mathématiques permettent d’ailleurs à première vue des miracles d’enthousiasme. Ainsi l’indice Dow Jones de la bourse de New York, qui a perdu 53% entre son plus haut du 9 octobre 2007 et son plus bas du 5 mars de cette année est remonté – à l’heure où j’écris – de près de 27%, suggérant qu’il a refait un peu plus de la moitié de sa baisse. Las ! Les pourcentages à la hausse et à la baisse ne se comparent pas aussi aisément et la chute par rapport à octobre 2007 est toujours de 40 %.

À quand le retour de la déprime : à très bientôt ! Au risque de passer pour un vieux disque rayé : le cœur de la crise est l’immobilier américain et tant qu’il ne se sera pas refait une santé, rien n’ira mieux. Or de ce côté-là, les choses sont loin de s’arranger : le montant des crédits immobiliers résidentiels américains accusant trois mois de retard a grimpé de 26 % entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, chiffre très proche des 25 % de hausse des défauts sur l’ensemble des crédits aux Etats-Unis. Le nombre de banques américaines sur la liste rouge de la FDIC (la Federal Deposit Insurance Corporation), l’organisme fédéral américain garantissant les dépôts bancaires, est lui passé du dernier trimestre 2008 au premier 2009, de 252 à 305, soit ici un bond de 21 %. Pis, la taille des banques à risque grimpe elle aussi : d’une taille moyenne de 631 millions de dollars en capital au quatrième trimestre 2008, on est passé à une taille moyenne de 721 millions de dollars, un gain – si l’on peut dire – de 12,5 %. Pas étonnant, dans ces conditions là si, malgré le cri des victoire des banques américaines justifié par un gain affiché de 7,6 milliards de dollars au cours du 1er trimestre 2009, leurs réserves par rapport aux prêts en retard de paiement sont tombées de 74,8 % à 66,5 %, soit une baisse de 11 % (ah ! ces fichus calculs sur pourcentages – toujours aussi déprimants !)

La méthode Coué a un excellent palmarès mais les chiffres représenteront toujours pour elle un adversaire de taille.

—————————–
(1) L’après-capitalisme s’invente aujourd’hui, Le Débat , No 151, septembre : 75-84.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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46 réponses à “Les limitations de la méthode Coué”

  1. Avatar de svenmarq
    svenmarq

    Une phrase des années ’70, tirée du génial CATALOGUE des RESSOURCES qu’il serait fort utile de relire par
    les temps qui courent (le net a pris un peu le relais, si on sait où piocher)…. :
    « Quand la vie des gens n’est plus qu’un sous-produit de celle de leur argent, il est temps de faire la révolution… »
    « Où on va ? J’en sais rien, mais on y va… » (Fournier).
    Depuis toujours, la société humaine s’est laissée diriger par les plus musclés, surdoués ou caractériels présents en son sein;
    Si on essayait les rêveurs et les gentils ?, …

  2. Avatar de ybabel
    ybabel

    C’est curieux, j’aurais toujours pensé que l’autorégulation permettait de sortir de la crise.
    Mais la question n’est pas vraiment par quel moyen en sortir, mais plutôt dans quel état …

    Hors, il est relativement facile de comprendre ce que l’auto-régulation à de sauvage et de violent pour se faire une idée sur l’état qui va en résulter.

    En gros, si l’on ne veut pas que la sortie de crise soit trop violente, il vaut mieux chercher autre chose que l’auto-régulation.

    Sinon, elle se fera d’elle même, au prix de beaucoup de souffrance humaine.

  3. Avatar de JJJ
    JJJ

    On ne peut pas essayer : les rêveurs et les gentils ne briguent pas le pouvoir.

  4. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    Moi (un peu désarçonné, il faut bien le dire) : La solution viendra donc de l’autorégulation des marchés !

    BA = Si vous voulez.

    pour moi, « si vous voulez », ça peut vouloir dire : c’est pas ce que j’aurais dit, mais en cherchant bien, c’est pas si loin que ça, au final.

    ça peut aussi vouloir dire : bon , j’en ai marre de cette discution ou vous faites les questions et les réponses, et si on parlait d’autre chose ?

    pourquoi n’a t’il pas dit « oui » tout simplement ?

  5. Avatar de JJJ
    JJJ

    @ Pitalugue

    Parce qu’il pense : « la solution viendra quand nous, banquiers, aurons trouvé le moyen de vous faire cracher au bassinet, tous autant que vous êtes, bande d’anthropologues nomades !
    Appelez donc ça « auto-régulation », si ça vous chante, et venez donc plutôt prendre un whisky. C’est moi qui régale : j’ai les moyens »

  6. Avatar de Vince

    @ pitalugue

    peut-être parce qu’il n’en sait rien ? imaginons un chercheur mathématicien qui hésiterait devant, disons, une équation du second degré : il aurait plutôt l’air bête, non ? 🙂

  7. Avatar de Moi
    Moi

    @ybabel : « Sinon, elle se fera d’elle même, au prix de beaucoup de souffrance humaine. »

    De la souffrance oui, mais point de sortie si on laisse faire le marché.
    Qu’est-ce que le marché? C’est la société civile, ce qui n’est pas l’Etat.
    Qu’est-ce qu’un marché auto-régulé? L’état de nature. La loi du plus fort. Le concert des nations est un marché auto-régulé.
    Or dans l’état de nature, il n’y a pas de sortie de crise. Il n’y a pas même de crise. Il n’y a que maîtres et esclaves.

  8. Avatar de JJJ
    JJJ

    « Il n’y a que maîtres et esclaves. C’est déjà le cas, non, ou bien je me trompe ?

  9. Avatar de Crapaud Rouge
    Crapaud Rouge

    la crise actuelle avait réfuté une fois pour toutes l’hypothèse qui veut que les marchés sont autorégulés

    Tout dépend de ce qu’on entend par « autorégulé ». Il y en a un, de marché, qui est très bien autorégulé pour toujours baisser : celui du travail.

  10. Avatar de gil
    gil

    L’autoregulation ?

    Et qui ou quoi va autoréguler la soif hyperconsommatrice qui nous anime ?
    La multiplication ou plutot demultiplication de la race ?
    La rarefaction des matieres premières consécutive à la necessité de cette croissance sans fin ?
    Par quoi faut il commencer ?
    Qu’est ce qui est le plus préjudiciable à un espace fini?
    La liberté total d’un marché ou la demultiplication d’une espèce totalement libre de consommer plus que de raison, de croitre comme bon lui semble et de tout devaster sans aucun garde fou ?
    Sans cette consommation a outrance, le  »marché » existerait il ?

    Je pense que tant que nous aurons cette nature, il y aura toujours des financier et un ‘marché’ pour pourvoir aux besoins auquels cette inextinguible soif nous conduit.
    Avec bien sur, tout les inconvénient et excès que nous avons connus et connaitrons.

  11. Avatar de johannes finckh

    @ tous:
    A mon sens, l’autorégulation des marché est impossible du fait du régime capitaliste dans lequel nous sommes prisonniers.
    Et ce capitalisme prend sa racine dans la seule monnaie telle qu’elle est, objet d’échange et RESERVE DE VALEUR ULTIME!
    Un seul et même objet incarnant ainsi deux objectifs totalement inconciliables et contradictoires!
    Autrement dit, dès que l’autorégulation des marchés aura joué pendant un temps, c’est la logique capitaliste qui reprend le dessus qui, en concentrant les richesses et en creusant l’écart entre créanciers et débiteurs (riches et pauvres), fige le jeu, bloque les échanges et les investissements, et nous nous enfonçons dans la crise!

    Les soubressauts auxquels nous assistons ne dureront pas, je partage l’analyse de Paul Jorion.
    A la fin, c’est la civilisation toute entière qui se retrouve menacée, un peu comme la seconde guerre mondiale était bien la sortie de la crise de 29!

    Si on ne modifie pas l’émission dela monnaie elle-même au sens de la monnaie anticrise que proposent les geselleiens, je crains fort qu’il n’y ait pas véritablement d’issue à cette crise – sauf après une catastrophe encore plus grande que la seconde guerre ondiale qui, déjà, n’a pas débouché sur un monde paisible!

    Un pays émergeant (la Chine?) pourait-il prendre la relève et devenir moteur d’un ordre capitaliste engagé dans une fuite en avant?

    Je n’y crois guère en raison du retard encore trop important de ce pays, et aussi en raison des limites des ressources sur terre, certainement plus près d’être atteintes que par le passé.
    L’autorégulation ne pourra se déployer en continue et d’une façon stabilisante qu’avec la monnaie anticrise!
    jf

  12. Avatar de Alain Soler
    Alain Soler

    Cher JP,

    Vous vous défendez d’avoir « bidonné »  ce dialogue avec un ami banquier français, à propos de l’autorégulation.
    Pour ma part, ce dialogue qu’il soit imaginaire ou romancé peu importe puisque anonyme. L’identité des protagonistes n’est plus le sujet, seules les idées échangées ont un réel intérêt.

    () Sur les idées ce n’est pas très clair, vous écrivez aujourd’hui: « Je n’aurais jamais suggéré que la sortie de crise puisse résulter de l’autorégulation des marchés ! »

    Sans aucune polémique c’est bien vous qui avez prononcé cette phrase qui n’est pas interrogative :
    PJ : « La solution viendra donc de l’autorégulation des marchés ! »

    Et votre ami le banquier qui répond, peu contrariant dans une formule quelque peu laconique :
    Le banquier : « Si vous voulez. », expression qui me parait plus proche de la formule de politesse quand on veut éviter un débat contradictoire en tout cas bien éloigné d’une affirmation.

    () Vous écrivez également : « Mais surtout, je n’aurais jamais suggéré, comme l’a fait mon interlocuteur, que l’attentisme criminel des autorités dans la solution de la crise est motivé par la peur ».

    La peur c’est en effet la raison transmise par votre ami pour expliquer que rien n’aurait été fait à aucun moment des phases de développement de la crise : « PJ : Comment est-ce possible ? Le banquier : La peur ! On finira – vous verrez – par adopter partout la formule des « bad bank »

    Je retiens votre nouvelle expression « attentisme criminel », votre ami n’a pas suggéré ce qualificatif ni au propre (un crime ?) ni au figuré (avec guillemets !). Sa peur est minimaliste, deux mots, pourquoi la romancer aujourd’hui ?

    PS : s’agissant de l’autorégulation, mon interprétation sur la base du dialogue de votre billet est que les autorités financières (qui ne firent et ne font rien), se tourneront vers des bouts de solution (celles proposées de l’extérieur) quand le marché (et son autorégulation-défaillante-) aura épuisé toute possibilité de réparation, là et seulement là on se tournera vers « les autres solutions ». Quid de la solution autorégulation ? C’est proche de Jorion, pourquoi s’en défendre quand le pouvoir est à l’imagination, et pour notre plaisir vous en avez beaucoup !

  13. Avatar de confusion
    confusion

    La pensé positive, ca fait quand même en peut trop scientologue.

  14. Avatar de Moi
    Moi

    @JJJ: « “Il n’y a que maîtres et esclaves. C’est déjà le cas, non, ou bien je me trompe ? »

    Je pense que vous vous trompez. Dans une société régulée qui interdit l’esclavage, il y a des dominants et des dominés, ce qui n’est pas pareil. La nuance n’est pas que de degré, un dominé peut faire valoir certains droits grâce aux règles de la société (tradition, loi, etc). Autrement dit, la relation entre dominant et dominé est politique et tous deux font partie du genre humain. Celle entre maître et esclave est naturelle, le maître ayant sur l’esclave tout le droit que lui permet sa force (car rien d’extérieur à leur relation ne limite le rapport de forces) et on peut alors considérer l’esclave comme une chose (un objet animé dirait Aristote).
    Le servage médiéval n’était ainsi pas de l’esclavage.

  15. Avatar de Cécile
    Cécile

    Si j’ai bien compris l’autorégulation -basiquement prétendue- (des prix à la loi de l’offre et de la demande) ne fonctionne -basiquement- pas pour les marchés financiers cela bien au contraire car sur ce marché-ci , la hausse stimule les achats -plutôt que de les déprimer-, et la baisse les déprime -plutôt que de les stimuler-, (et sachant que de plus il n’y a pas distinction des acteurs acheteurs/vendeurs sur les marchés de la finance, …)

  16. Avatar de Cécile
    Cécile

    à Moi,
    Joseph, celui qui interprête le rêve des vaches grasses et des vaches maigres de Pharaon n’était-il point « esclave » de Pharaon ?
    N’y a-t-il pas dans les grands médecins grecs, l’un d’eux qui fut un « esclave », tribut humain, ramené de guerre ?

  17. Avatar de Sylvie
    Sylvie

    la crise et ses solutions, vues par un ex-banquier.

  18. Avatar de Fab
    Fab

    La dernière fois la question était trop facile, la réponse y était donnée : « se désaltérer à la source de la meilleure philosophie rend-il mégalomane ? »

    « La solution viendra donc de l’autorégulation des marchés ! »
    Si l’on occulte l’ironie de la phrase et si l’on agrandit le cadre d’Aristote et les siens, et, si l’on considère que le marché est constitué de marchands et de consommateurs, alors oui, et sans ironie, la solution ne pourra venir que de l’autorégulation des marchés ! C’est le plan D qui nous attend mais que nous ne voyons pas, ou que nous ne voulons pas voir parce qu’il sort du cadre que notre réflexion utilise habituellement. Si nous délaissons le marché, quelle sera la nouvelle contrepartie de notre temps ainsi libéré ? Nous satisferons-nous d’une culture de la pensée ? Et si oui, cette culture devra-t-elle être rentable ?

    La construction c’est l’exemple. La pensée, qu’elle soit outil ou organe, telle la mathématique, doit oeuvrer à son intégration dans le corps. Et non pas chercher à dominer le corps. Avez-vous déjà vu une panse de brebis ? C’est à se demander si ce n’est pas l’organe digestif qui a pris le contrôle !

    « La méthode Coué a un excellent palmarès mais les chiffres représenteront toujours pour elle un adversaire de taille. »
    Hum…Les chiffres présentés, les mathématiques utilisées…n’est-ce pas la méthode Coué ? : L’économie, qui s’appuie sur la mathématique dont chacun connaît l’importance de source sûre, l’économie donc, c’est du sérieux ! C’est pas de la méthode Coué ça ?

    Bonne journée

  19. Avatar de thomas

    La présence de rêveurs et de gentils, voilà qui est autorégulé.

    Il suffit sur cette planète de revendiquer sa non-violence pour se faire assassinner….

  20. Avatar de JJJ
    JJJ

    @ Moi

    C’est seulement que je partage l’esprit de cette réflexion de Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien : « Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l’esclavage : on en changera tout au plus le nom ». Mais il s’agit de littérature, pas de droit ni d’économie politique…

    @ Tous

    Le débat sur l’autorégulation comme solution de la crise est sans objet. Quand bien même serait-elle défendable, ce qui est douteux, l’autorégulation ne peut être qu’un mode de prévention des crises. En aucun cas une solution. Etre attentif à l’hygiène de vie protège sans doute des maladies; consommer cinq fruits et légumes par jour ne guérit pas de la gangrène.

  21. Avatar de Fatalitas
    Fatalitas

    Bonjour,

    Tous ceux que j’entends actuellement parler de sortie de crise n’ont pas me semble t’il intégrés dans leurs calculs certains facteurs
    qui font que même si nous sortions de cette crise, cela ne serait que pour mieux tomber dans une autre.

    Sauf un changement drastique du comportement de l’humanité, nous allons droit dans le mur.
    En 1 siècle nous sommes passés de 1 Milliard d’humains à 6.7 Milliards.
    Le tout sur une planète finie ne pouvant donner des ressources infinies.
    Depuis maintenant plus de 40 ans, l’on fait croire aux gens (qui d’ailleurs ne demandent pas mieux) qu’ils peuvent acheter à crédit tout et n’importe quoi sans jamais devoir en payer le prix.
    40 ans et plus que les experts de tous poils vantent et vendent aux « élites » des courbes de croissances infinies basées sur des modèles mathématiques complètement déconnectés des réalités.
    40 ans et plus que nos dirigeants flattés dans leur égo par ces soit disant experts n’ont seulement pas une seule fois remis en cause ces modèles.
    Modèles qu’ils ont également revendu au peuple (avec son plein assentiment), ces schémas mathématiques prouvant par A +B que point n’est besoin de travailler pour s’enrichir.
    A grand coup de lobotomisation, de boites à cons, de malbouffe et de crétinisation des plus jeunes aux plus vieux, on a laminé tout esprit de créativité, tout esprit critique et de remise en cause tout en glorifiant l’individualisme et l’égocentrisme et …Wall Street.
    Seulement voila, pour sortir la main du pot de confiture, il y a un prix à payer & personne n’aura droit à un tour gratuit !
    Ce prix ne pourra être payé qu’en acceptant un retour en arrière de 40 ans ou plus.
    Ca va être « Rock N Roll ».

    Bonne journée.

  22. Avatar de Alain A
    Alain A

    Quelle sortie de la conjonction des crises financière, sociale, écologique ? Cela me fait toujours penser au cycle Fondation d’Asimov…
    Seldon et Jorion, cela rime, n’est-ce pas. Le premier fut l’inventeur de la psycho-histoire, le second élabore l’anthropo-économie.
    La fin de l’Empire romain entraina en Europe les 7 ou 8 siècles du Moyen-âge… La fin de l’Empire galactique entraina quelques millénaires de barbarie. Combien de temps prendra la sortie de l’empire capitaliste mondialisé ? Même si nous ne sommes pas assurés du tout de voir ce qui va prendre sa place, il n’est pas inutile que tous les anthropo-économistes amateurs que nous sommes essaient d’utiliser leur raison et leur cœur pour raccourcir autant que possible l’agonie de l’ancien monde.

  23. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    J’allais aussi citer « Fondation »!
    Nous abordons une « phase » chaotique de la civilisation.
    Il y en eut d’autres.
    Ce qui est nouveau c’est la cause…dûe au progrès technique peut-être!
    Plus la montée démographique.

    Autorégulation=écologie.
    Non pas les lemmings…
    Mais
    Quand le prédateur a trop prélevé sur le milieu il en subit lui-même les conséquences, plus rien à bouffer.
    Quand les petits rats réapparaissent le renard maigrit et meurt puis disparait…ou alors il s’est rabattu sur le lapin.

  24. Avatar de Mika
    Mika

    « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. » (Henri Queuille)
    Est-ce que c’est cela que vous appelez « auto-régulation »?
    En fait autorégulation serait un mot savant qui voudrait dire « je ne sais pas quoi faire, alors je ne fais rien, je serre les fesses et on verra bien ce qui se passera »

  25. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    disparaissent, bien sur!

  26. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Edgar Faure :
    « l’immobilisme s’avance à grands pas, il sera difficile de l’arrêter! »…

  27. Avatar de a113
    a113

    d’où mon sentiment (que j’éprouve depuis plus de 10ans) d’une « gélification » progressive de nos sociétés , avec l’aboulie politique qui devient pathétique , le ralentissement de l’économique » , des échanges inter-humains…
    mais , que se passe-t-il quand une gelatine à pris ? on a changé de phase (liquide->solide) , donc les lois ne sont plus du tout les mêmes pour agir dessus , il ne suffit pas de « chauffer » comme on fait fondre de la glace….
    l’auto-régulation peut s’appliquer à un systeme en mouvement…mais, il n’y a plus de mouvement , seule une « erre » qui donne l’impression d’un mouvement , mais qui s’épuisera bientôt..

  28. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Et si le meilleur de l’homme ne pouvait plus sortir de ces gens là, des gens préférant se cacher derrière des banques,
    des combines, des marques, des numéros de compte quel si beau tableau de réussite de vanité de plus à voir …

  29. Avatar de jducac
    jducac

    @Fatalitas et +

    Cette évocation du Rock N Roll ramène à ma jeunesse et donc à l’immédiat après guerre. L’époque des années 50 était une belle époque qu’il suffirait de recréer pour laisser, sans remords, à nos descendants, une situation encore très satisfaisante. Certes, il faudrait renoncer à certains slogans qui n’avaient pas encore cours tels que « Il est interdit d’interdire» ou « Jouissons sans entrave » inventé pour libérer les esprits progressistes des années 68. Quand on voit où nous en sommes arrivés sans interdiction et sans limite à notre soif de jouissances de toutes sortes.

    Ah si l’on pouvait recréer les conditions des années 50 en évitant les catastrophes, ce serait formidable !

    En effet, on vivait heureux à cette époque même en travaillant beaucoup plus que 35 h et en ne s’endettant que pour les investissements très lourds et à risques limités. Tous ces intermédiaires qui se sont introduits entre le travail et la consommation – essentiellement pour vivre de l’argent ou d’une très petite valeur utile ajoutée, n’existaient pas. Mais comme l’on créait de réelles richesses, il y avait de l’argent à gratter. Comme la population croissait, il suffisait de développer un tertiaire très lucratif en l’industralisant. Cela créait des emplois et permettait accessoirement de prélever sur leurs revenus des cotisations pour payer les retraites et autres services sociaux collectifs très utiles mais déresponsabilisants.

    Quelle aurait été la bonne solution pour éviter de se trouver maintenant dans une impasse? Y répondre, c’est peut-être donner la solution pour repartir sur un meilleur pied avec beaucoup plus de technologie à disposition mais beaucoup moins de matières premières non renouvelables. Les valeurs morales qui solidarisaient toutes les couches de la société semblent difficiles à reconstruire. En prenons nous vraiment le chemin ?

  30. Avatar de karluss
    karluss

    la méthode Coué fonctionne pour se donner le moral lorsque tout va bien, elle autorégule les petits caprices de l’existence.

    La méthode Jorion nous met en face de la réalité, au moins sur le plan économique et financier.
    Paul Jorion nous enseigne le surhumain.

  31. Avatar de sardella giovanni

    pourriez vous m’adresser votre ccp afin de contribuer à la poursuite de votre sacerdoce?
    merci par avance.Giovanni

  32. Avatar de Julien P
    Julien P

    Certains pensent que l’autorégulation des marchés est la solution en prenant l’exemple de la crise de 1920-21.
    Voici un article intéressant à ce sujet : http://www.institutmolinari.org/editos/20090512.htm

    « Harding comprenait bien ceci, ce qui n’est pas le cas de la classe politique qui nous gouverne aujourd’hui. Le président qu’on nous apprend à détester le plus au 20e siècle a mené les États-Unis à bon port durant une période de tempête bien pire que celle que nous vivons en ce moment, simplement en laissant le libre marché faire les ajustements nécessaires ».

  33. Avatar de CF
    CF

    @ Sylvie

    Merci pour le lien.

  34. Avatar de Romain
    Romain

    @ jducas et +

    J’ai fait parvenir à Paul un document/roman, qui circule <> sur le Net. À ma grande surprise, connaissant l’ouverture d’esprit de cet homme, je n’ai reçu aucun commentaire… trop occupé probablement. Ce livre fait la chronologie du développement psychique qui a conduit à la crise actuelle.

    Une civilisation qui renie la moitié intérieure d’elle-même s’autodétruit.

    Tout passe par l’affectif : l’organisation sociale, extérieure, est tributaire de l’intérieur.
    S’il y a des intéressés, voici mon adresse, je vous fais suivre ce drôle de roman : jls2008@live.ca

  35. Avatar de Paul Jorion

    @ Romain

    J’ai parcouru votre livre, « L’arche de Jean-Baptiste », ce n’est pas vraiment un roman, c’est un exposé – de facture très traditionnelle – de l’histoire de l’humanité, présentée de manière didactique (avec schémas). L’inspiration de cet exposé me semble – à première vue – proche de la scientologie mais vous pouvez nous en dire plus. Je suis désolé, mais les premières pages ne m’ont pas donné envie d’en lire davantage.

  36. Avatar de D-croissance
    D-croissance

    @Paul et d’autres
    A propos de l’immobilier dont le redémarrage est indispensable pour une reprise économique permettez-moi une question très profane:
    Quelqu’un est-il tenté d’écrire un billet pour nous expliquer pourquoi la plus grande partie de la valeur ajoutée créée par nos sociétés sert-elle à valoriser les prix de l’immobilier?
    Je ne vois pas pourquoi cela semble si inévitable!
    Avoir un toit pour se protéger, un logement pour vivre, doit être considéré comme une nécessité humaine de base. Pourquoi la payer si cher comme propriétaire ou locataire?
    Pourquoi ne paie-t-on pas plus cher les produits et les services, dont la production épuise les ressources naturelles, afin d’encourager une consommation plus raisonnable et soutenir l’emploi humain au détriment de la mécanisation? Une maison est construite en un an et ne créée plus d’emplois pendant 50 ans. La fabrication du pain, par exemple, produit de l’emploi chaque jour… Je suis un peu confus et je manque de temps mais j’espère que vous voyez ce que je veux dire!!! A bientôt

  37. Avatar de philoxenos79
    philoxenos79

    @ Julien P
    ….simplement en laissant le libre marché faire les ajustements nécessaires”.
    Chiche!!!! Mais le marché a-t-il l vraiment été totalement libéré pour résoudre la crise de 1921? Je croyais avoir lu et relu sur ce blog l’affirmation que le libre marché est un concept théorique et que personne n’ a jamais « rencontré » ce fameux libre marché.
    @ tous
    Par ailleurs il me semble que les mécanismes dits d’autorégulation visent essentiellement à faire supporter par le plus grand nombre l(à savoir les plus pauvres) les aléa du système, avec une intensité plus ou moins grande et pour une période plus ou moins longue. Et évidemment les survivants riches ne pensent pas aux morts pauvres…et trouvent que la vie est belle malgré ces petites secousses.
    Ou, pour faire court:
    « il vaut mieux faire payer les pauvres, ils sont beaucoup plus nombreux »
    « L’histoire est écrite par les vainqueurs »

  38. Avatar de Moi
    Moi

    @philoxenos79 : tout à fait, un marché autorégulé n’a jamais existé. Par contre, il y a eu des marchés plus ou moins régulés. Et l’histoire montre je crois à suffisance que plus on laisse le marché à lui-même et plus c’est le bordel et plus vite.

  39. Avatar de philoxenos79
    philoxenos79

    @ Moi dit :
    Je suppose que les démographes pourraient nous expliquer en quoi la mort des hommes (inutiles ou en surnombre) est une forme d’autorégulation…du bordel.

  40. Avatar de Moi
    Moi

    @philoxenos79 : la mort des hommes n’est pas une forme d’autorégulation sauf si les hommes se suicident préventivement à l’approche de leur inutilité ou de leur surnombre. Dans le cas de famines par exemple (tout comme pour les populations animales), c’est la nature qui régule et non pas la population qui s’autorégule.

  41. Avatar de JJJ
    JJJ

    @ D-croissance

    Excellente observation. Il n’est pas raisonnable de la part de Päul de livrer brut de décoffrage une tel diagnostic : le cœur de la crise est l’immobilier américain et tant qu’il ne se sera pas refait une santé, rien n’ira mieux. Car le processus de consommation des ménages a été bâti par le passé sur la valorisation supposée continue des actifs immobiliers, source de garantie de l’octroi de crédits supplémentaires. C’est-à-dire sur du vent. Attendre le retour d’une stabilisation de ce marché, c’est implicitement admettre le bien-fondé d’une consommation assise sur la cavalerie immobilière. Et c’est accessoirement un sophisme : la stabilisation du prix des immeubles constituera, mécaniquement, un frein à la détérioration des crédits déjà consentis. Mais il est peu probable qu’elle favorise l’octroi de nouveaux financements gagés sur la plus-value immobilière (chat échaudé craint l’eau froide).

  42. Avatar de BA
    BA

    Bill Bonner, co-fondateur de La Chronique Agora, à Londres, écrit le samedi 30 mai 2009 :

    *** L’ARNAQUE EN PYRAMIDE DU GOUVERNEMENT US

    ** « Les prix de l’immobilier ont chuté plus que prévu », rapporte Bloomberg. Ils baissent encore au taux de 19 %. Le chômage grimpe.

    * La Californie fait faillite. Idem pour le plus grand industriel des Etats-Unis, General Motors. Les profits dégringolent. Et le gouvernement américain se bat pour mettre en place une forme de socio-capitalisme d’Etat ressemblant fort à l’Italie de Mussolini… ou à l’Argentine de Peron.

    * Voilà qui ne fait guère penser, selon nous, aux conditions idéales pour un marché haussier.

    * Avons-nous dit « penser » ? Il n’y a pas grand monde qui pense en ce moment. Les gens ne pensent pas souvent… pas s’ils peuvent l’éviter. Et ça vaut probablement mieux. Qui sait quelles opinions ils pourraient inventer s’ils s’y mettaient tous ?

    * Au lieu de penser, ils réagissent. Et après une longue chute des prix, ils rebondissent. Nous vivons actuellement un rebond prolongé… qui pourrait durer une partie de l’été… et remettre le Dow à 10 000 points.

    * En d’autres termes, il n’y a rien d’inhabituel dans ce genre d’activité boursière. Au contraire… c’est classique.

    ** Les investisseurs réagissent aussi sur le marché obligataire. Ils achètent des bons du Trésor en réaction aux faillites, aux défauts de paiement, et aux baisses des prix des actifs. Les investisseurs sentent qu’ils peuvent mettre leur argent dans des bons du Trésor américain sans s’inquiéter.

    * Mais peut-être devraient-ils réfléchir une minute ou deux à ce qui se passe vraiment. Prêter de l’argent au gouvernement américain n’est pas sûr. Loin de là. En fait, dans les circonstances actuelles, prêter de l’argent aux autorités américaines, c’est s’attirer des ennuis. Récemment, on pouvait mettre son argent dans des T-Bills et obtenir zéro rendement. « Une chose extraordinaire »… a déclaré Warren Buffett — si extraordinaire qu’il « n’était pas certain de la revoir de son vivant ».

    * Le marché des bons du Trésor américain est dans une bulle. Et comme toutes les bulles, il éclatera.

    * Si l’on s’en tient aux chiffres, le gouvernement américain représente le pire risque de crédit au monde. On détermine la solvabilité d’une personne en observant son bilan. Additionnez ses actifs et soustrayez-en ses dettes. Faites de même pour le gouvernement fédéral américain, et vous obtiendrez un très gros chiffre précédé du signe moins. Même s’ils vendaient le Capitole et toutes les terres fédérales à l’ouest du Mississippi, les dirigeants américains auraient encore dans leurs finances un trou plus profond que tout autre au monde.

    * Et si le bilan semble épouvantable, la trésorerie est pire encore. Cette année, les autorités engrangeront environ 1 900 milliards de dollars de taxes et en dépenseront 3 600 milliards. En d’autres termes, le gouvernement américain ne fait pas que vivre au-dessus de ses moyens… il n’est même plus sur la même planète. Quelle personne douée de bon sens prêterait à un panier percé dont les dépenses dépasseraient les revenus de près de 100 % ?

    * Le revenu est la seule manière de rembourser raisonnablement un prêt. Les revenus doivent être supérieurs aux dépenses, sans quoi il n’y aura jamais d’argent pour le remboursement. Lorsqu’il prête à une entreprise ou un individu, le prêteur s’attend à ce que l’emprunteur gagne assez pour le rembourser. Sans quoi, c’est un jeu idiot. Le débiteur ne tarde pas à signer des chèques en bois tout en s’enfonçant dans le trou. Il emprunte à un prêteur pour rembourser un autre… Dans les faits, il se retrouve à la tête d’une arnaque en pyramide — dépendant de nouveaux gogos qui lui donnent de l’argent frais — jusqu’à ce que tout s’écroule.

    * Le gouvernement fédéral américain ne fait même pas semblant qu’il gagnera assez pour rembourser sa dette. Il part du principe qu’il existe une masse infinie d’argent qu’il peut emprunter… et que de nouveaux gogos naissent toutes les minutes prêts à lui donner de l’argent. Sauf que c’est précisément là que craquent toutes les arnaques en pyramide. Celle du gouvernement américain ne fera pas exception — dès l’instant où elle se trouvera à court de nouvel argent.

    * M. Obama affirme qu’il prévoit de diviser le déficit budgétaire par deux d’ici la fin de son mandat. Voyons voir… c’est dans quatre ans. S’il tient parole, cela signifie des déficits atteignant en moyenne 1 500 milliards de dollars par an… ou environ 6 000 milliards de dollars au total. D’où viendra cet argent ? Quel pigeon a ce genre de somme en réserve ?

    * Les épargnants américains s’y mettent. Ils épargnent actuellement environ 4 % du PIB, une part qui pourrait monter à 5 %. Ils mettent en général moins d’un pour cent de leur richesse dans des bons du Trésor, mais imaginons qu’ils en utilisent jusqu’au dernier sou pour en acheter. Sur le mandat d’Obama, cela pourrait représenter jusqu’à 2 400 milliards de dollars. L’autre grand acheteur, c’est la Chine. Si les Chinois pouvaient continuer, d’une manière ou d’une autre, à acheter au même rythme que ces six derniers mois, cela viendrait ajouter 2 800 milliards de dollars au pot. Donc même si ces deux fins hollywoodiennes devenaient réalité, le film n’en serait pas moins un film d’horreur. Il resterait toujours 800 milliards de dollars de bons du Trésor invendus.

    * Il est plus probable de voir les Américains multiplier par 10 leurs achats de bons du Trésor… plutôt que par 100. Et plus probable aussi que les Chinois en achètent pour environ 1 000 milliards de dollars supplémentaires. Mais bientôt… et pas si tard… les acheteurs commenceront à se rendre compte qu’ils ne sont pas assez nombreux pour que la pyramide puisse être maintenue. Les plus intelligents se dirigeront vers la sortie avec un peu d’avance… les plus lents et les moins malins se feront piétiner dans la bousculade qui s’ensuivra.

  43. Avatar de dissy
    dissy

    http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSTRE54S53620090529?sp=true

    D’après Reuters..la phase deux de la dépression va bientôt commencer …

  44. Avatar de Fab
    Fab

    @ D-croissance,

    Bonne observation effectivement, et j’espère voir ce que vous voulez dire ! Préférez-vous vivre dans une villa en bord de mer ou dans une cité hlm en banlieue d’une grande ville surpeuplée et sur-polluée ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tulipomanie
    Si le coeur de la crise est l’immobilier américain, quelle est l’origine du coeur de cette crise ? Comment en arrive-t-on à spéculer sur du « vent » ? La « valorisation supposée continue des actifs immobiliers » devait-elle correspondre à une augmentation de monnaie et une croissance des transferts d’argent ? Si oui, peut-on alors considérer les augmentations de monnaie et de transferts comme du vent ? Et la monnaie ?
    http://www.youtube.com/watch?v=pqqj0_ecFkM

    C’est l’adaptation sociale de la compétition pour la survie, pour la vie. Enlevez cette compétition, et que nous reste-t-il ?

    Bonne journée

  45. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Dissy [21:52]
    En Référence : l’article Reuters que vous citez.

    Parmi les questions que le journaliste ne se pose pas :
    « Mais où vont ces liquidités ? » … 1800 milliards … on a déjà parlé de 1000 puis de 9000
    La « Inspector General » interrogée

    Ne serait-ce pas, en très large part, pour garantir un très haut niveau de liquidité au duo
    — JP Morgan Chase – Citigroup dont Citibank — [wkpdwkpd
    qui depuis 1930 controle la BRI à Bâle ( à la Great Depression précédente c’était à trois)

    Le trio est devenu duo, la FNBC ayant été avalée par JP Morgan Chase
    First_National_Bank_of_Chicago
    First Chicago Bank was a Chicago-based retail and commercial bank tracing its roots back to 1863. Over the years, the bank operated under several names including the First National Bank of Chicago and First Chicago NBD (following its 1995 merger with the National Bank of Detroit. In 1998, First Chicago NBD merged with Banc One Corporation to form Bank One Corporation, today a part of JPMorgan Chase.
    Bank_One_corp avalée en 2004
    Que pourraient dire les banquiers-historiens ?
    par exemple à partir de List_of_bank_mergers_in_United_States ?

    Qui sont-ils ?

    Que verra t-on prochainement ?
    JP Morgan Chase avaler Citigroup ?

    Mieux à ce stade
    Revenons aux faits qui apparaitront le 8 juin, le lendemain des Elections Européennes :

    1/ Des banques europennes et des Etats européens à court de liquidités

    2/ Notre charmant du offshore, JpMorgan (dont Bank1) + Citigroup, avec des trillions !

    Maintenant allez jeter un coup d’oeil aux tableaux que Barbe-toute-Bleue prépare
    sur le billet 3160 du 22 mai

    Et alors ? le duo offshore sera la gueule grande ouverte :
    L’ogre ? le Noyau Dur et le Cercle restreint des topCréanciers qui manipulent le CEO de JP Morgan
    Bien joué les mecs !!
    J’ai toujours pensé que vous aviez intérêt à passer pour des imbéciles.

    Le recours ? Deana D et Wakiko sont scandalisées et cherchent une piste
    sur le billet 3226 du 29 mai Le Temps qu’il fait

  46. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    Pardon – Il y a erreur dans le 1er blckquote
    Autant le supprimer purement et simplement c’est plus simple
    Désolé j’ai frappé en direct

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Commentaires récents

  1. Ajouter qu’en termes de « faux-jetons » … me semble-t’il…. ceci devrait frôler un record.. : https://www.lalibre.be/international/europe/2025/07/05/un-couple-neerlandais-implique-dans-79-accidents-comparait-pour-fraude-a-lassurance-ce-sont-les-autres-conducteurs-qui-ne-font-pas-attention-4CR4LQWSHBBMHC77BXUG75NR7Q/ … » Autre élément surprenant :…

  2. La vraie question…à nouveau donc , me semble-t’il , reste : https://www.pauljorion.com/blog/2025/07/05/video-les-faux-jetons-sont-au-pouvoir/comment-page-1/#comment-1078536

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