Schumpeter et « les crédits qui créent les dépôts »

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Dans Schumpeter et la « création monétaire » par les banques commerciales, j’annonçais que j’allais également commenter la démonstration par Joseph A. Schumpeter d’une proposition que je formule de la manière sous laquelle elle circule en général : « ce ne sont pas les dépôts qui créent les crédits mais les crédits qui créent les dépôts ». La démonstration de Schumpeter se trouve dans le premier volume de son Histoire de l’analyse économique, publiée en 1954 et traduite en français chez Gallimard en 1983. Elle est à mon sens totalement incohérente et ne prouve pas ce qu’elle entend prouver. Je vais cependant tenter de lui faire justice autant que faire se peut en la reproduisant dans son entièreté et en prenant pour cadre celui qui, me semble-t-il, serait adopté par son auteur s’il était encore parmi nous.

Bien que ramassée en quelques phrases seulement, la démonstration est complexe et nécessite pour qu’on la comprenne d’en décomposer soigneusement les diverses étapes. À une exception près (que je signale), j’ai fait confiance à la traduction française.

Schumpeter commence par dire (il enchaîne sur la discussion évoquée dans mon billet précédent) que :

« … il n’y a aucun autre cas [que celui de la reconnaissance de dette ou « instrument de crédit »] où le droit sur une chose puisse, en de certaines limites, bien entendu, faire le même office que la chose elle-même : on ne peut chevaucher le droit à un cheval, mais on peut payer avec le droit que l’on a sur l’argent » (Schumpeter, I : 445).

Ceci signifie qu’une reconnaissance de dette a un prix et qu’il est possible de l’échanger pour le montant qu’indique son prix, comme s’il s’agissait de monnaie légale, comme s’il s’agissait d’argent (je dis « argent » pour éviter les ambiguïtés de l’anglais qui n’a qu’un seul terme « money » pour argent = pièces et billets de banque et monnaie = « moyens de paiement »).

Mais s’agit-il vraiment avec la reconnaissance de dette d’un moyen de paiement ? Ou bien l’échange d’une chose contre une reconnaissance de dette est-elle un troc, un simple échange d’une marchandise pour une autre ? Non, dit Schumpeter, le fait que l’on puisse utiliser une reconnaissance de dette comme moyen de paiement suffit à en faire une monnaie :

« Mais c’est une raison majeure d’appeler monnaie une chose qui est donnée comme étant un droit sur de la monnaie légale, pourvu que cette chose serve bien de moyen de paiement » (ibid.).

Je suppose que quand Schumpeter dit « moyen de paiement », il veut dire un « moyen générique de paiement ». Mais cela n’est précisément pas le cas d’une reconnaissance de dette : au contraire de l’argent, elle n’est pas un moyen générique de paiement, elle est plutôt dans la même position qu’une marchandise utilisée dans un troc : nul n’est forcé de l’accepter comme moyen de paiement, au contraire d’une monnaie légale. C’est ce que confirme Schumpeter dans la phrase qui suit, quand il enchaîne :

« En règle générale, une lettre de change ordinaire ne sert pas de moyen de paiement ; cette lettre n’est donc pas de la monnaie, et elle ressortit à la partie « demande » du marché monétaire. Toutefois, il arrive que certaines classes de lettres de change servent de moyens de paiement ; en ce cas, selon cette manière de voir, elles sont de la monnaie et font partie de l’offre sur le marché monétaire » (Schumpeter I : 445-446).

Une lettre de change peut donc être ou ne pas être un moyen de paiement. Quand elle l’est, elle fonctionne comme monnaie. Ce passage sert manifestement aussi à assimiler comme identiques les deux notions « moyen de paiement » et « monnaie ». Schumpeter poursuit :

« Billets de banque [sic, il s’agit probablement d’une erreur de traduction, le contexte suggère qu’il s’agit de « monnaie bancaire »] et dépôts en banque font en tout point ce que fait la monnaie, partant, ils sont de la monnaie » (Schumpeter I : 446).

Ou, paraphrasé : les fonctions de la monnaie bancaire ainsi que des dépôts sur comptes bancaires étant identiques à celles de la monnaie, ils peuvent être considérés comme étant de la monnaie.

Ayant maintenant assimilé reconnaissance de dette à monnaie, Schumpeter se sent autorisé à renverser l’identification : puisque toute reconnaissance de dette partage les propriétés de la monnaie, celle-ci partage à son tour toutes les propriétés d’une reconnaissance de dette :

« Ainsi, les instruments de crédit, ou certains d’entre eux, s’ingèrent dans le système monétaire ; et, de plus, la monnaie à son tour n’est qu’un instrument de crédit, un droit qu’on fait valoir sur le seul moyen de paiement qui soit définitif : le bien de consommation. On peut dire qu’aujourd’hui c’est cette théorie qui a cours : naturellement, elle est susceptible de prendre des formes multiples et elle a besoin de multiples approfondissements. » (ibid.)

Cette fin de la démonstration, censée apporter la preuve attendue, est extrêmement abrupte, il faut par conséquent la décomposer soigneusement.

Revenons sur la raison pour laquelle Schumpeter a affirmé précédemment qu’un instrument de crédit, une reconnaissance de dette, est de la « monnaie ». Parce que, disait-il, il constitue un « droit à valoir » sur de la monnaie qui est accepté comme monnaie. En renversant l’argument de manière symétrique, on aurait « Pourquoi alors la monnaie est-elle un instrument de crédit ? Parce qu’elle est un « droit à valoir » sur un instrument de crédit accepté comme instrument crédit ». Mais ce n’est pas de cette manière que Schumpeter apporte la preuve attendue, il écrit : « Pourquoi alors la monnaie est-elle un instrument de crédit ? Parce qu’elle est un « droit à valoir » sur le seul moyen de paiement qui soit définitif : le bien de consommation ».

Cette formulation ne prouve cependant pas que la monnaie soit un instrument de crédit, elle introduit comme un deus ex machina un élément absent jusqu’ici de la démonstration : le « bien de consommation », affirmant que la monnaie est un « droit à valoir » sur lui.

D’un instrument de crédit, ce que j’appelle une reconnaissance de dette, Schumpeter a dit qu’il était un « droit à valoir » sur de la monnaie et, remplissant les mêmes fonctions que la monnaie, peut être considéré comme « de la monnaie ». Il nous dit maintenant que la monnaie est un « droit à valoir » sur le « bien de consommation », là où l’on s’attendait à ce qu’il situe la monnaie par rapport à l’instrument de crédit. Mais il apporte une précision essentielle en définissant le bien de consommation comme : « le seul moyen de paiement qui soit définitif ».

Qu’est-ce à dire ? Je suppose que « définitif » a été traduit de l’anglais « definitive », mot que nous traduirions plutôt par « ultime » que par « définitif », et que la phrase signifie du coup très probablement que le bien de consommation constitue le moyen de paiement au-delà duquel il est impossible d’aller.

Ceci soulève plusieurs difficultés : le bien de consommation est une marchandise, et s’il constitue le moyen de paiement « ultime », alors la catégorie de la « monnaie » devient surpeuplée d’une manière très inconfortable. En effet, l’argent était déjà de la monnaie, je dirais par définition, ensuite, comme on l’a vu dans mon billet précédent, Henry Thornton (1760-1815) avait proposé, à la grande satisfaction de Schumpeter, que les reconnaissances de dette le soient aussi, et voici que les marchandises sont maintenant appelées à être considérés comme le « moyen de paiement ultime », autrement dit comme la forme « ultime » de la monnaie.

On en devine la conséquence : la distinction entre monnaie et marchandises ayant disparu, celle entre troc et paiement disparaît elle aussi automatiquement. Et c’est l’ensemble des échanges économiques qui se transforme alors une masse indistincte où le fait que de l’argent circule ou non est devenu indifférent.

Revenons à la preuve supposée que la monnaie elle-même est un crédit : « Pourquoi alors la monnaie est-elle un instrument de crédit ? Parce qu’elle est un « droit à valoir » sur le seul moyen de paiement qui soit définitif : le bien de consommation ». C’est la notion de « droit à valoir » qui ferait alors l’instrument de crédit. Malheureusement Schumpeter avait défini antérieurement la reconnaissance de dette comme le seul cas ou un « à valoir » sur quelque chose équivaut à la chose elle-même : « … on ne peut chevaucher le droit à un cheval, mais on peut payer avec le droit qu’on a sur de l’argent » (Schumpeter I : 445). La seule manière « charitable » de sauver alors sa démonstration serait de définir « instrument de crédit » ou reconnaissance de dette, comme « droit à valoir sur un moyen de paiement – compris comme le plus général possible, à savoir la monnaie » et « monnaie » comme « droit à valoir sur un moyen de paiement – compris comme le moyen de paiement « ultime », à savoir les marchandises ». Mais le prix à payer pour parvenir à cette conclusion est, comme nous venons de le voir, abusif : il faut non seulement confondre les reconnaissances de dette avec la monnaie, mais aussi confondre avec la monnaie tous les biens de consommation, autrement dit, toutes les marchandises. La seule chose que tous ceux-ci aient en commun est d’avoir un prix : une quantité d’unité monétaire qui leur soit associée, et la conclusion à laquelle parvient Schumpeter doit alors être résumée sous une forme banale, équivalant à un abandon de toute tentative de compréhension des mécanismes monétaires : « Tout ce qui a un prix est monnaie ».

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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310 réponses à “Schumpeter et « les crédits qui créent les dépôts »

  1. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @Antoine
    Lu votre question après mon commentaire à « le Naïf ».
    Si la théorie (ce n’est pas mon avis) promouvant l’idée que les dépôts font les crédits (dans cette théorie seuls les dépôts peuvent être prêtés et les banques commerciales ne peuvent pas créer de nouveaux moyens de paiement, sans pouvoir expliquer l’origine de cette monnaie), la quantité de monnaie resterait constante et il faut chercher l’origine des bulles ailleurs que dans la monétisation « d’actifs pourris » (création de monnaie scripturale par l’octroi d’un crédit dont la contrepartie est très surévaluée au moment de la création du crédit)..

  2. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Dissonnance [11:16]
    Donnée 1 : Vos parents, couple de boulangers, habitent Pain_s/Fleuve (4000 habitants) et vous y ont élevé
    Donnée 2 : Vous êtes diplomé(e) de l’Ecole de Boulnagerie et avez déjà travaillé 15 ans ailleurs
    Donnée 3 : Le bourg a deux boulangeries, le propriétaire de la seconde compte se retirer comme bientôt vos parents
    Donnée 4 : Avec votre pécule vous avez un apport à hauteur de 30% pour acquérir la boulangerie n°2,
    ce qui éliminerait un possible confrère-concurrent
    Vous allez trouver le banquier de vos parents avec votre projet et votre argumentaire
    1/ Les 4000 habitants vont continuer d’acheter du pain quotidiennement et acheter un peu plus en certaines occasions (fêtes,…)
    2/ La marge demeurera correcte quoi qu’il arrive — Regardez l’historique depuis 10, 20 ou 50 ans.
    3/ Voici mon acompte de 30%. Pour le solde de 70% que vous allez me prêter, votre risque est quasi nul.
    Il est hors de question que vous avez une quelconque part de la boulangerie 1 en garantie
    Etes-vous d’accord pour créditer les 70% de la valeur de la boulangerie ou dois-je aller chez un autre banquier ?
    La réponse ?
    OK pour votre crédit. Le taux-de-base bancaire étant de 0%, je vous demande
    – une rémunération de X% si je n’ai pas de garantie sur la boulangerie n°2.
    – une rémunération de 1% (par exemple) si vous m’accordez le droit de prendre une hypothèque, pour me prémunir contre tout aléa.
    OK ? … OK — top-là. C’est réglé.
    La somme est virée en compte à la date prévue. Ce flux monétaire est bien réel
    C’est un investissement. Aucun bien-de-consommation ni aucun salaire n’intervient dans le deal » entre les deux parties.

    à Logique [11:29]
    Le scénario ci-dessus est présent dans toutes les branches de l’économie (moyens de transport, usines, réseaux télématiques, logistique, centrales d’énergie, etc.)
    en centaines de milliards ($, €, £, …) . Comme les deux équations 11:29 sont alors hors sujet,
    la définition de la monnaie ne peut pas être la vôtre.

    à Anne J [11:35]
    Dans cette opération c’est bien le crédit de 70% qui a créé le dépôt additionnel de 70% qui sera versé au propriétaire de la boulangerie 2 qui part en retraite (moins les X% que réclame le notaire, les Y% que réclame l’Etat … hypothèque,…)

    à Antoine [12:45]
    Dans le cas concret ci-dessus, le banquier ne se préoccupe pas du tout de savoir s’il a le droit ou non de « battre monnaie ». Sa maison-mère lui dit que le passif des comptes consolidés du groupe bancaire respecte le ratio Bâle II. Point final. La trésorerie en monnaie domestique (euro), la dIrection Tresorie de la Banque s’en charge. Aucun souci. OK pour le crédit.

    à Nadine [13:02]
    C’est le X% ou le 1% prélevé par le banquier (la rémunération de son métier, le «  »taux d’intérêt » » ou la « marge commerciale avant charges d’exploitation ») qui sert à payer (a) le personnel de la banque, (b) les ordinateurs, (c) la location et l’entretien des locaux de la banque, (e) la formation du personnel, (f) les avantages du personnel, (g) des congés dans des châlets de vacances de la banque, (h) la gentillesse des syndicats, (i) les primes de fin d’année, (j) les primes de sous-sol, (k) les primes de chaussures, (l) les gestes sociaux « Responsabilité Sociale d’Entreprise » (RSE), etc.

    à Opposum [00:00]
    Le ex-nihilo au jour d’exécution de l’opération à son début : c’est 70% de la boulangerie 2
    Mais le ex-nihilo sur toute la durée de l’opération jusqu’à son terme final, le remboursement du crédit,
    c’est surtout la « marge commerciale avant charges d’exploitation » du banquier ET (et, et, et, et …)
    les taux-de-bancaire — arbitraires, fantaisistes, prévaricateurs, déstabilisants, à vocation spéculative, prédateurs (je peux allonger la liste) — qu’on inventés les parasites : goldQuatuor BRI, créanciers inconnus des banques centrales, spéculateurs de fednewyork, manipulateurs du LIBOR, Associations Profesionnelles de Banques.

    Observer à Paris les taux-de-BASE-bancaires – arbitraires, fantaisistes, etc à 6% ou 7% (à risque nul – avant évaluation d’un risque de crédit) alors que la FED et la BCE sont entre 0% et 1%
    est pure escroquerie.
    Au cas où vous estimeriez que c’est une n-ième redite de ma part,
    je vous saurais gré de bien vouloir m’en excuser. Je suis ouvert à la critique.

  3. Avatar de Oppossùm
    Oppossùm

    @ Antoine
    La théorie de la création monétaire et de son expansion est capitale pour trouver la bonne solution : ça me parait l’évidence . Enfin pour trouver une solution monétaire à un problème monétaire (qui contamine tout le système) , qui permette sécurité et dynamisme tout de même.

    Mais si vous avez dans l’idée d’instaurer un système totalito-communiste ou seule un groupe d’oligarques déciderait , au nom de l’Etat, du niveau de la masse monétaire par décret, effectivement , ces explications sont oiseuses.

    @ Antoine
    Oui , c’est tout a fait cela, l’argent est un creux … (mais aussi une bosse) . Il aspire dans un mouvement de déséquilibre. C’est un mouvement sans contenu. Un structurant sans signifié.

    Mais ce vide peut s’accumuler mortifèrement comme un trésor , jusqu’à ce qu’un projet vienne le féconder.

    Le projet voilà ce qui fait ‘naître’ la monnaie, en fait.

  4. Avatar de Oppossùm
    Oppossùm

    @ Didier
    Nous n’acceptons pas vos excuses car vous n’avez pas à les présenter.

    Mais à mon avis vous compliquez les choses. Voilà comme je vois les choses (Soeur Anne J. me corrigera)

    Si vous adossez un billet/lettre de change à une conversion en or, vous ne faites que rajouter une sorte de garantie , de gage : vous l’aider à mieux circuler , à être accepté puisqu’en cas de coup dur ou circonstance exceptionnelle , on vous garantit une conversion dans une marchandise qui devrait vous permettre de conserver votre valeur.

    Vous avez donc là une monnaie pleine.
    Ou plutôt quasi pleine car la pleine est la pièce d’or : à la limite elle contient en elle même sa propre « épargne » !

    Bien entendu une monnaie assise sur du blé demande plus de confiance car son gage est plus aléatoire.

    Mais ce gage n’a rien à voir avec le concept fondamental de monnaie : droit à prendre à condition soit qu’on ait déjà donné (par un ‘travail ‘ déjà fait) , soit que l’on rende ensuite (par un ‘travail’ à faire) …

    La monnaie n’est pas une marchandise nativement !
    (La question qu’elle puisse, ensuite être considérée comme une marchandise générant de la valeur et achetée comme telle dans les jeux spéculatifs , est une autre question , à un niveau ‘méta’)

    La monnaie est un système où l’on peut « prendre » avant d’avoir « donné » …. ou « donner » après avoir « pris » …
    Avant/ Après : la monnaie est donc lié au temps.
    Le « donné » et le « pris » devrait s’équilibrer.

    Mais la monnaie , en éclatant le troc à la fois dans ses termes (2 personnes précises), dans le temps, et dans l’espace, brise l’unité du Tout ou plutôt le menace perpétuellement.

    Bon je me suis laissé aller, encore une fois ! Désolé.

  5. Avatar de Oppossùm
    Oppossùm

    Allons plus loin :

    L’épargne est une illusion, de la monnaie morte. S’il n’y avait l’intérêt, personne ne prendrait le risque de prêter.
    Et la création monétaire serait bien du ex-nihilo sans aucun doute.

    Un des intérêts de l’acte de prêt est toutefois d’équilibrer les choses : celui qui prête renonce à consommer , donc à prendre biens et services , qui seront ainsi consommés par l’emprunteur … : douce harmonie dans la production et le vivre ensemble.

    Bref l’épargne existe à peine … et est une illusion utile uniquement dans ses conséquences involontaires !

  6. Avatar de Auguste
    Auguste

    Definition « Banque L&D » = Banque de type Loans & DepositsWithAccruedEarnings »

    Les CREDITS à l’ACTIF — inventés ou acceptés par les banques_L&D
    CREENT EX-NIHILO à la fois

    (1°) les masses monétaires nouvelles qui constituent le compte d’exploitation périodique de la banque diminué du Résultat Net
    (Prélever le chiffre « Revenus » sur le Tableau intitulé Compte d’Exploitation et retrancher « Résultat Net » )
    ET
    (2°) les masses monétaires (gains) qui viennent augmenter les fonds propres de la banque,
    après avoir été diminués par les dividendes versés aux actionnaires de la banque
    ET
    (3°) les dividendes versés aux actionnaires de la banque
    ET
    (4°) les provisions réglémentées (provisions pour risques, etc.) au Passif du Bilan
    ET
    (5°) les masses monétaires qui viennent rémunérer chacune des Sources-de-Fonds du Passif,
    notamment
    (a) créanciers offshore (Façade Nord),
    (b) déposants-créanciers non résidents,
    (c) Etats et Fonds souverains,
    (d) banques créancières (Façade Sud),
    (e) déposants-créanciers domestiques de toutes tailles et de toutes natures non bancaires avec flux monetaires transfrontières : transnationales, PME avec affaires transfrontières, particuliers voyageurs, particuliers versant une part de revenus à de la famille à l’étranger, % associations, …)
    (f) déposants-créanciers domestiques de toutes tailles et de toutes natures non bancaires non citées en (e) : PME pratiquement sans flux monétaire avec l’étranger, artisans, professions libérales opérant uniquement intra-frontière, particuliers non voyageurs, %associations, …)

  7. Avatar de Anne.J
    Anne.J

    @LeClownBlanc

    à Nadine [13:02]
    C’est le X% ou le 1% prélevé par le banquier (la rémunération de son métier, le “”taux d’intérêt” » ou la “marge commerciale avant charges d’exploitation”) qui sert à payer (a) le personnel de la banque, (b) les ordinateurs, (c) la location et l’entretien des locaux de la banque, (e) la formation du personnel, (f) les avantages du personnel, (g) des congés dans des châlets de vacances de la banque, (h) la gentillesse des syndicats, (i) les primes de fin d’année, (j) les primes de sous-sol, (k) les primes de chaussures, (l) les gestes sociaux “Responsabilité Sociale d’Entreprise” (RSE), etc.

    Ne peuvent-ils pas facturer des honoraires, comme toute profession libérale ? 😉

  8. Avatar de Dissonance
    Dissonance

    @ClownInc:

    Puis-je me permettre de ne pas tenir compte du flot de données inutiles dont est parsemé le cas que vous me proposez? Ce que j’en retiendrais alors, c’est que dans votre narration je suis tour à tour le fils du boulanger puis le banquier… Au final dois-je en conclure que je me prête de l’argent à moi-même? 🙂

    Blague à part, si j’ai bien compris, le risque n’existe tout simplement pas dans votre exemple, et pourtant le banquier va s’enrichir, notamment sur ce prétexte. Soit.

    Par ailleurs, la réalité de l’argent en scène dans l’histoire se matérialise dans « l’investissement ». Autrement dit, dans le « service » que le banquier offre au fils du boulanger, lequel ne pourrait pas sans cela acheter la boulangerie n°2 au prix demandé.

    Cependant, si je poursuis ce raisonnement, nous en arrivons à tout autre chose (évoqué dans un autre billet): Si l’idée même du prêt n’existait pas, le prix de la boulangerie ne tomberait-il pas fort opportunément à hauteur de 30% de sa valeur actuelle? (Ou, pourquoi pas, à 40% si un concurrent mieux doté se portait acquéreur?)

  9. Avatar de Auguste
    Auguste

    à Anne J. [19:33]
    Nous pourrions appeler ce X% ou 1% Honoraires sans difficulté.
    A ce stade, la loi confère à ce mot un sens plus restreint.
    Les mots fourre-tout étant inexploitables,
    le mieux serait d’inventer un autre mot.
    N’hésitez pas ! proposez !

    NE PAS CONFONDRE cette « rémunération de creditoprestation » avec les taux-de-base-bancaires qui se trouvent inclus (« noyés », amalgamés) dans le « taux d’intérêt global » présenté à l’emprunter. On peut discuter sans fin sur les détails. Mais pour l’essentiel le TBB ne correspond à aucune forme réelle de service. Ce n’est pas seulement une « ponction-arnaque ». Par ses fluctuations manoeuvrées, de multiples attaques innommables (prises à la gorge, etc.) sont rendues possibles aux créanciers et renards de tous poils.

  10. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Disonnance
    J’ai peut être commis une erreur d’écriture mais vous êtes le jeune boulanger de 40-45 ans du début à la fin.
    Je veux bien être le banquier si vous voulez. Faut-il que je me relise ?

  11. Avatar de Auguste
    Auguste

    à Dissonance [19:42]
    Votre dernier paragraphe
    Le besoin du prêt est incontournable. Vous, le nouveau boulanger de 40-45 ans à Pain-sur-Fleuve, vous n’avez pas la liquidité pour acheter la totalité de la boulangerie n°2, mais seulement 30%. EhEh !!!! Son propriétaire, partant en retraite, veut (et on le comprend … après avoir bossé toute sa vie) 100% pour le prix de sa boulangerie pas 30% !

  12. Avatar de Allfeel
    Allfeel

    @tous
    Ne pensez vous pas que la concentration des capitaux est indispensable a l’équiibre du dollar? Et ainsi au reste d l’économie mondiale? Si ces capitaux retournaient dans l’économie n’aurions nous pas la plus forte inflation de tous les temps?

  13. Avatar de nadine
    nadine

    @LeClownBlanc

    Bonsoir,

    Vous écrivez:
    « à Nadine [13:02]
    C’est le X% ou le 1% prélevé par le banquier (la rémunération de son métier, le “”taux d’intérêt”” ou la “marge commerciale avant charges d’exploitation”) qui sert à payer (a) le personnel de la banque, (b) les ordinateurs, (c) la location et l’entretien des locaux de la banque, (e) la formation du personnel, (f) les avantages du personnel, (g) des congés dans des châlets de vacances de la banque, (h) la gentillesse des syndicats, (i) les primes de fin d’année, (j) les primes de sous-sol, (k) les primes de chaussures, (l) les gestes sociaux “Responsabilité Sociale d’Entreprise” (RSE), etc. »

    Et alors c’est quoi le problème, vous les payez avec quoi les salariés ou la mamie qui a vendu son immeuble à la banque…pas avec de la monnaie centrale!

  14. Avatar de Didier
    Didier

    Oppossum.

    Merci de m’avoir répondu. Je refuse vos excuses. Vous n’avez pas à les présenter.

    Pour la monnaie, je suis un peu largué. Je pense que la relation allant de l’or (par exemple) à un billet n’est pas la même que celle allant d’un billet à un autre produit. Je pense aussi avoir mal compris ce qu’est une monnaie.

    Si je la considère comme un « droit à prendre », alors la monnaie est mon billet qui me donne le droit de prendre l’or déposé à la banque ou le blé dans le silo. Cela pose très vite des difficultés énormes. Comment nous mettre d’accord sur le blé ou sur l’or ? Comment savoir si j’ai vraiment de l’or ? Comment savoir si j’ai vraiment du blé ? Comment et pourquoi accepter le billet sur du blé ? Etc…

    Ces billets m’apparaissent ici comme des « droits à prendre » de l’or ou du blé ou autre chose. Si j’ai compris Schumpeter, toute marchandise est utilisable comme monnaie et que c’est même la marchandise qui est l’élément ultime pour définir la monnaie. Chaque opération financière devient un jeu à au moins trois parties. Il y a, par exemple, l’or, puis le billet représentant la quantité d’or et la marchandise convoitée. Il faut convertir la marchandise en une quantité d’or. Il faut arriver à un accord. Il faut aussi être d’accords sur la valeur du billet. Ensuite, il faut arriver à échanger des billets pour l’opération banale de rendre la monnaie. Si le blé et l’or peuvent servir de monnaie, il faudra une table de conversion entre les deux marchandises. Il faudra aussi répondre aux questions précédentes pour l’or et le blé. Même à ce niveau, il peut y avoir blocage. C’est compliqué.

    Je l’admets. Mais je crois que la notion de monnaie et celle de valeur sont beaucoup plus complexes qu’il n’y parait. Je crois que c’est une incompréhension de ces notions qui permettent les dérèglements de l’économie actuels. Je crois que cette incompréhension fonde la croyance que les crises sont inévitables. Je crois que cette incompréhension permet les bulles spéculatives. Je crois que cette incompréhension permet les délires de la titrisation. C’est compliqué, a été rendu encore plus compliqué par l’industrie financière, et doit être éclairci sans quoi ces gens recommenceront sans la moindre gêne.

    Je pense qu’ils y travaillent très dur.

  15. Avatar de Auguste
    Auguste

    à Oppossum [109:07]
    Vous dites


    celui qui prête renonce à consommer , donc à prendre biens et services , qui seront ainsi consommés par l’emprunteur … : douce harmonie dans la production et le vivre ensemble.

    Nenni-Nenni !
    ClownBlanc est le banquier du boulanger quadra, Dissonnance.
    ClownBlanc renonce nullement à consommer.
    Je le connais.
    Avec la marge il ne va pas aller se choisir 2 ou 3 oreillers
    parmi les ex-maîtresses d’Aristote O, Joe K. , etc.
    Il a 40, 44 ou 400 tableaux 192×192 à peindre
    cf. 20 juin dernier

  16. Avatar de Didier
    Didier

    Une conséquence de mon point de vue est que la monnaie résulte d’un accord entre les membres d’une société sur ce qu’est la monnaie et sur sa valeur. La monnaie cesse d’être neutre politiquement. Elle se met à exiger l’énoncé de cet accord. Elle se met à exiger une constitution.

    Paul Jorion se bat pour introduire une constitution qui va dans cette direction. Je découvre que cette idée est beaucoup plus sensée que ce que je croyais.

  17. Avatar de nadine
    nadine

    @LeClownBlanc

    Vous me faites penser que je voulais vous poser une question. J’ai la réponse mais n’en suis pas sûre, j’ai besoin d’une confirmation, peut être pourrez vous me répondre ou quelqu’un d’autre.

    Lorsque qu’un client vient d’ouvrir un compte ( qui est vide) et dépose un chèque qui provient de la même banque. Au passif on a le compte du client avec le montant du chèque mais à l’actif qu’est-ce qu’il y a?

  18. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Nadine [20:06]
    Vous dites

    Et alors c’est quoi le problème, vous les payez avec quoi les salariés ou la mamie qui a vendu son immeuble à la banque…pas avec de la monnaie centrale!

    Je ne comprends pas :
    — (1) « Et c’est quoi le problème’ »
    — (2) « Vous les payez avec quoi les salariés » (avec le X% ou 1%. Ne l’ai-je pas dit ? Non ? )
    — (3) « Vous la payez avec quoi la mamie qui a vendu son immeuble à la banque »
    pour héberger le personnel de la banque ? c’est bien cela ?
    La banque n’a que l’embarras du choix.
    L’immeuble va figurer à l’ACTIF en « Immobilisations » amortissables sur je ne sais plus combien d’années (cf. un expert-comptable) : sans doute environ 30 ans. S’agit d’immobilisations, la « contrepartie philosophique » au Passif est assez naturellement le capital nominal ou les « accrued earnings » qui se trouvent composer les fonds propres.
    Au cas où la banque manquerait de liquidité elle peut s’adresser à n’importe qu’elle autre banque ployant sous les liquidités et ayant besoin de les placer pour se faire une marge additionnelle. L’immeuble peut servir de garantie au prêt ou bien d’autres « assets » (actifs) se trouvant ailleurs ou un petit montage juridico-financier ad hoc.
    Un spécialiste en prêt bancaire immobilier, faisant cela toute l’année, vous répondrait mieux que moi.
    Quant à l’existence d’une banque centrale c’est pour lui absolument sans aucune importance.
    Elle pourrait ne pas exister.

  19. Avatar de Dissonance
    Dissonance

    @ClownBlanc

    Que nenni que nenni, ma remarque était tout au plus une taquinerie sans méchanceté 😉

    @Auguste

    Il se trouve qu’en réalité je connais à quelques menus détails près la situation du boulanger qui part à la retraite:

    Dans ma situation actuelle, il me semble que j’aurais beau exiger un prix déterminé (par le marché, via mon notaire) pour le bien que je souhaite vendre, si personne n’est en mesure de (ou ne souhaite) se porter acquéreur, je serai bien obligé de revoir mes prétentions à la baisse, à moins de laisser mon bien à l’abandon. Ce cas, dans la commune où je vis, comme dans pas mal de campagnes, est loin d’être isolé. Les ruines y fleurissent sans trop de problème.

    Il se trouve même que, dans le cadre de la désertification des zones rurales que j’observe « in vivo » depuis ma naissance, certaines communes ne disposent simplement plus de boulangerie. Ou de quelque autre commerce que ce soit.

    L’auteur du billet auquel je faisais référence parlait de nécessité. Celle que je connais est l’inverse de celle que connaissent les japonais, semble-t-il…

  20. Avatar de Crapaud Rouge

    le bien de consommation est une marchandise, et s’il constitue le moyen de paiement « ultime », alors la catégorie de la « monnaie » devient surpeuplée d’une manière très inconfortable.

    Il arrive, autour d’une table de jeu, que des participants engagent des objets en guise de paiement. Finalement, il me semble que la question fondamentale n’est pas tant de savoir si une reconnaissance de dette peut être, ou non, de la monnaie, mais de définir des critères objectifs pour distinguer précisément les catégories utiles. Partant de là, le problème n’est plus de « démontrer » ceci ou cela, mais d’appliquer les critères sur les observations.

  21. Avatar de johannes finckh

    @oppossum:
    je sens que vous vacillez! Tant mieux, il était temps!
    Je ne vous réponds pas à tout ce que que vous écriviez, mais la question quant à l’épargne et l’illusion!
    Car cela me permet d’avancer un autre pion dans la révision complète de la doctrine économique et monétaire qui se présente à moi. Rien que cela.
    Vous vous posez la question si l’épargne est une illusion!
    En fait, l’épargne individuelle est bien un réalité tangible: J’ai tant à la banque!
    Par contre, il en va, à mon sens, autrement de l’épargne globale!
    Car si on n’oublie jamais que la somme de toute l’épargne, élevée, est exactement du même montant que la dette des autres, il en résulte que la somme des duex est toujours nulle!
    S’il est vrai que le travail des hommes accumule indiscutablement des richesses tangibles de toute sorte, cela ne veut pas dire que cela s’exprime en quoi que ce soit en « taux d’épargne! »
    Car, comme je l’ai souvent répété, les sommes épargnées, en tant que placements auprès des emprunteurs, sont des biens, services et équipements financés et toujours présents.

    Autrement dit, la consommation n’augmente ni ne diminue en rien du fait d’un taux d’épargne plus ou moins élevé dans un espace économique donné, sauf pour la part liée aux exportations et aux importations:
    En cas de déficit important comme dans le cas des USA, il est évident que d’autres, le chinois notamment, épargnent pendant que les américains s’endettent.
    L’épargne est aussi toujours un événement présent, et toutes considérations d’une « anticipation de l’avenir » n’ont qu’un sens individuel et absolument pas macroéconomique.
    Donc, dire que le « peuple doit consommer plus et épargner moins » n’a aucun sens!

    Il en va autrement pour la fraction de la monnaie retirée de la circulation via des thésaurisations! Dans ce cas, le rayon de la monnaie circulante se réduit et la récession ainsi qu’une décroissance avec déflation peuvent survenir.

    Apprendre à distinguer épargne et thésaurisation est alors un autre point sensible de la révision théorique qu’il faut absolument faire!

  22. Avatar de Florence
    Florence

    Bonjour,

    C’est intéressant cette discussion autour de la structure du bilan d’une banque.
    Etant novice en cette matière, je me pose une question et un problème de logique et j’aimerais bien que vous m’aidiez à dissiper un peu la brume qui stagne dans mon esprit.

    Interrogation n°1 :
    Si on considère grossièrement que le passif d’une banque, c’est l’argent déposé par ses clients (ainsi que les dettes de la banque mais je ne voudrais pas trop compliquer mon propos), que représente le chiffre en actif ? Auguste parle de « masses monétaires nouvelles qui constituent le compte d’exploitation périodique de la banque diminué du Résultat Net » ce qui est assez flou

    Interrogation n°2 :
    A priori, j’aurais dit les crédits accordés (il me semble que c’est la fonction première d’une banque), mais dans ce cas, comment une banque équilibre-t-elle son bilan (à l’école j’ai appris que passif = actif) avec la multiplication des petits pains permise par le ratio Bâle 2 ?

    Je me sens vraiment idiote de poser cette question, mais plus je regarde cette histoire de bilan bancaire, plus j’ai du mal à en comprendre la logique.

    Interrogation n°3 :
    Si je veux rester logique alors je dis qu’elle ne porte à son actif que les intérêts qu’elle attend de ces prêts. Pourtant ce n’est pas cet intitulé employé dans le bilan de HSBC France, par exemple (ils disent bien Prêts et créances sur la clientèle)
    http://www.hsbc.fr/1/PA_1_3_S5/content/france/HSBC-aujourdhui/infos-financieres/rapports-annuels/pdf/HSBC_France_Actu_Document_Reference_30juin08_FR.pdf

    Désolée de poser une question aussi bête. Merci d’avance

  23. Avatar de logique
    logique

    @nadine,

    considére chaque compte comme une entité, un client peut avoir plusieur compte. c’est moins d’un coté et plus de l’utre, la somme entant zero c ‘est équilibré parce qu’il n’y a eu que déplacement d’un endroit vers un autre. Une écriture aux passif du compte débiter et un crédit sur le nouveau compte. Entre les deux opérations il peut se passé plus ou moins de temps :)))))

    @didier,

    Franchement bravo, pour les posts, surtout si tu n’est pas économiste. Je ne le suis pas non plus a vrai dire. Mais aprés plus années d’interet a cette matière ont arrive quand même a pouvoir en exraire les principales interrogations.
    Vraiment pas pas mal ta manière d’analyser le sujet. C’est a la fois simple, mais avec tellement d’interrogations que l’ont se rends compte que tout cela est complexe.

    M’enfin je te rassure certains doivent bien savoir comment tout cela fonctionne, est je pense que même eux doivent commencé a s’inquiété. Mais pour la constitution, perso, cela servirait a quoi de rajouter une nouvelle constitution qui comme beaucoup d’autre, n’est aucun pouvoir lui permettant d’être appliqué, a la lettre. Donc une de plus un de moins cela ne changera pas vraiment grand chose. Par contre, si ont veux espérer changer un peut le fonctionnement irresponsable de la machine financière. Je pense plutot qu’ils faille opter pour la punition pur et simple afin que les désordres cessent. M’enfin c’est la solution la plus sage pour espérer un retour de la confiance. Mais je pense que même tout ces abruti qui nous ont emmené la ou nous en sommes, vont peut être prendre conscience de leur inconpréhension. Car un système capitaliste est, est doit rester un système dont le but est de construire les outils necessaire a notre devellopement et non pas a notre autodestruction.

    M’enfin, j’avoue qu’aprés le résumé, que tu nous a fait Didier. Je me suis senti un peut a la bourre :)))))))

  24. Avatar de johannes finckh

    @anne.J: je vais me mêler à ce dialogue!

    @Le naïf
    « Ceci étant dit, est-ce vraiment le problème actuel de savoir si les crédits font ou ne font pas les dépôts »
    annej:
    « Si les banques commerciales peuvent “faire crédit” c’est à dire “monétiser” des actifs , ou, si vous voulez, créer la monnaie scripturale lors de la demande d’emprunt (octroi de crédits) sans devoir les financer en empruntant elles mêmes une épargne préalable (ce qui est l’avis généralement admis par tous, sauf quelques irréductibles sur ce seul blog), alors les crédits “font” les dépôts : c’est le crédit initial qui permet son expression sur un compte bancaire quelconque (qui, par le jeu des transferts des ventes ou des salaires aboutira sur “votre” compte). »

    JF: c’est l’avis des économistes qui répètent ce que l’on leur dit pour avoir de bonnes notes! Cela n’est absolument pas l’avis de banquiers qui doivent se soucier du refinancement des crédits accordés à tout moment! Autrement dit, les banques doivent récupérer ce qu’elles prêtent instantanément. Un avoir est toujours inscrit sur un seul compte à la fois! Et quand il se déplace sur un autre compte, le premier compte n’a plus cet avoir! Il est arithmetiquement impossible, ici, de « créer » quoi que ce soit!
    La « monétisation » des actifs, je l’ai souvent répété, cela n’a aucun sens, car il s’agit de réalisations, autrement dit de vente ou de mises en gage d’actifs en échange de monnaie.

    anne.j:
    « TOUTE la monnaie publique scripturale dans ce cas est émise par les banques commerciales »
    jf: oui, mais pourquoi ex nihilo?

    annej:
    « Si les banques ne pouvaient que jouer le rôle des établissements financiers (qui ne peuvent prêter que de la monnaie existante), alors les dépôts “feraient” (permettraient) les crédits et ce n’est que l’épargne qui serait re-prêtée. »
    jf: c’est bien ce qui se passe! Tout ce qui est épargné en banque par les uns est disponible pour les emprunteurs qui achètent des biens et services que les épargnants n’utilisent pas eux-mêmes, vendent même! Où est le problème d’admettre cela quand on sait quels montants extravagants ont été atteints par les plus riches épargnants!

    annej:
    « Ce sont deux points de vue différents, lourds de conséquences dans la compréhension des bulles de crédit actuels (les banques ont émis de la monnaie de crédit en monétisant des “actifs pourris”)… »
    jf: la dite « monétisation » comme vous écrivez est un dépôts de titres valant zéro (ou à peu près zéro) en échange de sommes importantes de monnaie centrale créditée sur le compte des banques américaines à la Fed notamment. or, comme nous le savons, ces sommes ne sont absolument pas utilisées pour accorder des prêts nouveaux, mais ellesrestent essentiellement gélées à la Fed! En clair, la masse monétaire réellement circulante n’ guère augmentée et sa vitesse de circulation a sensiblement ralenti! D’ailleurs, la déflation de prix des actifs menace toujours de ce fait.
    Quant à la bulle du crédit, les gouvernement tentent désespérément prendre sur eux l’essentiel de la dette en espérant relancer l’économie, mais cela ne marche pas, car les gouvernements eux-mêmes ont atteint la limite de leurs solvabilité. Les prêteurs sont donc hésitants.

    jf

  25. Avatar de logique
    logique

    @johannes finckh,

    Je pense que vous faites exprés d’évoquer que des arguments qui vont dans votre sens, la non création de monnaie. Que se passerait il dans un système économique ou il y a plus de bien produits due d’argent disponible pour achater ces produits. Beaucoup de fabriquant serait ammener a changer d’endroit ou a baisser les prix. Par contre si vous faites du crédits vous donner la possibilité de consommer toutes la productions, voire de faire monter les prix. Le problème est que l’argent qu’as reçus le vendeur de maison, il ne va pas attendre que l’acheteur est remboursé le crédit pour l’utiliser. Il va l’utiliser bien avant que cette argent soit réellement en possession du banquier qui a fait la prêt. Dans certain cas c’est trés pratique pour tout le monde dans d’autres, c’est adire si cette argent va servir a faire monter le prix de actifs en essayant de les maintenir a un prix élevé, le spéculation en quelques sorte.

    M’enfin, dire qu’il n’y a pas création, devient de la mauvaise fois a se niveau de la conversation. Est sans pour autant a devoir parler des ratios. M’enfin chacun a c’est interets a croire ou faire croire :))))))

  26. Avatar de johannes finckh

    merci à antoine de m’interroger: antoine dit : 29 juin 2009 à 17:48

    @ J.F:
    “Or, pour faire du “sur place” tout en bougeant, c’est bien d’un mouvement circulaire qu’il s’agit et qui fait que la monnaie “revient” aussi en générant des “revenus”!”
    antoine remarque ceci:
    « Mouais…
    je ne vois pas de connexion logique évidente entre ces deux assertions. Il pourrait s’agir de tout autre chose…
    et puis “mouvement circulaire” est trop vague vous ne trouvez pas (je sais bien qu’il ne s’agit que d’une analogie pour “circuit fermé” ou “boucle” mais il y en a tellement de sorte dotés de propriétés différentes!)? »
    jf précise:
    Je croyais avoir été clair, mais il faut croire que non! Le « sur place » est en lien avec le fait que la monnaie reste, en principe, toujours « sur la place du marché » pour constituer la demande susceptible d’opérer les transactions! En ce sens, la monnaie est toujours présente sur le march, à la différence des biens et services qui ne font qu’aller du vendeur à l’acheteur (consommateur final). Les marchandises, pour simplifier, ne font donc pas du sur place et disparaissent pour laisser place aux marcandises nouvelles. Ce mouvement est « linéaire » et se différencie du mouvement « circulaire » ou « en boucle » comme vous écrivez!

    antoine me pose cette question surprenante, mais pourquoi pas!:
    « vous êtes sûr que vous ne confondez pas monnaie et reconnaissance de dette (crédit)? »
    Je ne vois pas le lien avec ce qui précède ici, mais il me semble que je distingue toujours le plus radicalement possible « monnaie » et « crédit »!
    En effet, en disant que la monnaie qui achète effectivement est celle qui « revient » sous forme de « revenu », il est clair que celui qui prête à sa banque en épargnant rend ces fonds disponibles aux emprunteurs qui achètent maintenant ce que l’épargnant n’achète pas maintenant. Je dis qu’à tout moment tout le revenu, dans la mesure où il reste dans la « boucle », achète.
    Il y a cependant une fraction qui peut quitter cette boucle, ce sont les liquidités retirés du circuit de la consommation ou du crédit et qui sont donc thésaurisées. La thésaurisation que je distingue totalement de l’épargne en banque, agit vers une diminution de la boucle de la monnaie circulante: Elle a pour effet de laisser une partie des marchandises invendues.

    antoine pose encore une question:
    « En fait parfois je me demande si votre méta-compréhension du système s’accorde bien avec les implications politiques du système gesellien: quel lien faites vous entre monnaie et fonction d’échange? »
    jf répond:
    La monnaie, surtout la monnaie anticrise gesellienne (fondante) est une monnaie qui ne conserve que la fonction déchange, elle neutralise, de par sa construction interne, la fonction de valeur refuge qui est attachée à notre monnaie actuelle. Cela me semble essentiel, car les blocages du sytème capitaliste atuel sont toujours la conséquence de cette monnaie qui peut ainsi quitter la boucle! Est-ce plus clair?

    antoine @ tous:
    « Je me pose la question suivante: ou bien la monnaie n’est “rien” à proprement parler, ou bien c’est quelque chose.
    Si elle remplit juste une fonction d’échange, alors sur le plan ontologique elle “n’est” rien d’autre qu’un “creux” ou un “vide” (représentation de flux). Si elle est thésaurisable, alors elle est quelque chose, un “amas” (flux de capitaux).
    Je me demande dans quelle mesure les explications retenues sont ou ne sont pas tributaires de ce genre de représentations (ça fait vaguement penser à “modeles corpusculaire” / “modele ondulatoire” de la lumière: je dis vaguement parce que le problème est tout autre et qu’il ne s’agit surtout pas de plaquer les solutions ou esquisses de solutions retenues par la physique sur le problème qui nous occupe).
    jf:
    je suis assez d’accord avec vos interrogations!
    La monnaie échangeante « pure » (modèle gesellien) n’est cependant pas « rien »! Elle incarne toujours son pouvoir d’achat!
    Sous forme d’épargne en banque, la monnaie anticrise reste cependant tout à fait capable de représenter, pour l’épargnant, un pouvoir d’achat accru et différé. Je rappelle que l’épargne implique toujours autant de dettes d’autres qui, eux, achètent ce que l’épargnant n’achète pas matenant, mais seulement en récupérant son épargne à terme pour consommer à son tour. Son avantage est de ne plus exercer une pression sur le volume des transactions ou les prix, car sa vitesse de circulation est stable. Quant à sa masse « fondante », vous n’ignorez pas que Gesell prévoit la reconstitution en continu de cette masse par une émission de monnaie au fur et à mesure qu’elle « fond » (de l’ordre de 5% annuels), tout en tenant compte des rapports de prix maintenus stables (ni inflation ni déflation) en jouant également sur la seule masse dès que la vitesse de circulation est toujours la même.

    La monnaie thésaurisable devient, comme vous le remarquez, parfois trésor ou « amas », mais cela est une façon de quitter plus ou moins temporairement la boucle et de retentir alors fortement sur le volume des transactions et les prix.
    Et, dans le système monétaire actuel, les moyens de la banque centrale pour corriger cet inconvénient sont assez aléatoires, car la vitesse de circulation est trop instable (à cause des « amas »!), et les résultats qu’elle obtient (parfois bons!) sont médiocres!

  27. Avatar de jacques
    jacques

    Peut-on dire que pour Schumpeter, tout ce qui a un prix et peut s’échanger est monnaie.Et que la monnaie devient un moyen d’exprimer des rapports d’échange ?

  28. Avatar de nadine
    nadine

    @LeClownBlanc
    La fatigue sans doute, j’ai répondu vite et bêtement excusez-moi.
    Avez-vous une réponse pour mon commentaire de 20:44?

    @Logique
    Merci pour votre réponse.

  29. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    à Florence [21:49]
    C’est bien joué, Florence ! … concret ! parfait !
    … sur l’exemple concret HSBC France 2007 [Page 8]

    Bien plus facile sur un exemple d’apporter la preuve de son propos.
    Reprenons la contribution-observation faite à 19:08
    Definition “Banque L&D” = Banque de type Loans & DepositsWithAccruedEarnings”

    Les CREDITS à l’ACTIF – inventés ou acceptés par les banques_L&D
    CREENT EX-NIHILO, en amont, les commissions et intérêts sur ces crédits

    Comptablement, ces « produits financiers » (revenus) contribuent à créer les masses monétaires nouvelles
    qui constituent la marge brute (ou produit net) du compte d’exploitation de la banque augmentée de la dotation aux amortissements.
    [Cash flow : Prélever le chiffre “Revenus” sur le Tableau intitulé Compte d’Exploitation et Ajouter Dotation aux amortissements]
    6890 mio € , la soustraction de 6923 mio € plus 45 – moins 79 ( dotations 64+15) + 1
    [Nota: le chiffre 6923 est obtenu en faisant le sigma des produits perçus en exerçant le métier de prêteur et de bricoleur en instruments financiers
    [ 6923 mio est le Σ (sigma) de 3658 mio Intérêts et produits assimilés) + 1319 (commissions-produits)
    + 1339 (Gains sur opérations des portefeuilles de transaction) moins 5 (les ratés sur les instruments financiers sous option juste valeur)
    + 538 (Résultat net de cession des investissements financiers) + 12 (dividendes reçus) + 62 (autres produits d’exploitation)

    Ce cash flow de la banque, issus des crédits mis en place à diverses dates antérieures A CREE EX-NIHILO 6890 mio €.
    A supposer qu’il n’y ait aucun nouveau crédit signé, une partie (+ ou – importante) des crédits en vigueur va continuer à créer ex-nihilo sur plusieurs exercices.

    7 milliards € ~~~ Cette somme de 7 milliards € se répartit ainsi :
    119 + 1908 + 975 (250+725) + 52 + 3834 + 2

    (1°) les IMPOTS (119 mio €) et …

    Celles-ci ont servi à couvrir
    (1°) les IMPOTS (119 mio €) et les Charges d’exploitation (hors amortissements) :
    1908 mio €
    [ Σ 1987 = Frais de personnel : 1201 mio – Frais généraux et administratifs : 707 mio € ]
    ET
    (2°) les masses monétaires (Gains) venant augmenter les fonds propres de la banque,
    après avoir été diminués par les dividendes versés aux actionnaires de la banque
    [ 975 mio moins 725 mio de dividendes (75 698 434 multiplié par 9,58) soit 250 mio € ]
    ET
    (3°) les dividendes versés aux actionnaires de la banque : 725 mio €
    ET
    (4°) les provisions réglémentées (provisions pour risques de crédit 52 mio € – etc.) au Passif du Bilan
    ET
    (5°) les masses monétaires rémunérant chacune des Sources-de-Fonds du Passif HorsFondsPropres,
    Au total 3834 mio € [ 3479 (intérêts et charges assimilées) + 355 (commissions-charges) ]
    à destination de :
    (a) créanciers offshore (Façade Nord),
    (b) déposants-créanciers non résidents,
    (c) Etats et Fonds souverains,
    (d) banques créancières (Façade Sud),
    (e) déposants-créanciers domestiques de toutes tailles et de toutes natures non bancaires avec flux monetaires transfrontières : transnationales, PME avec

    affaires transfrontières, particuliers voyageurs, particuliers versant une part de revenus à de la famille à l’étranger, % associations, …)
    (f) déposants-créanciers domestiques de toutes tailles et de toutes natures non bancaires non citées en (e) : PME pratiquement sans flux monétaire avec

    l’étranger, artisans, professions libérales opérant uniquement intra-frontière, particuliers non voyageurs, %associations, …).
    [Ces Sources-de-Fonds sont sur la page 9, au Passif]

  30. Avatar de johannes finckh

    à logique: je vous réponds sur le champ! logique dit : 29 juin 2009 à 23:00 @johannes finckh,

    « Je pense que vous faites exprés de n’évoquer que des arguments qui vont dans votre sens, la non création de monnaie. Que se passerait-il dans un système économique où il y a plus de bien produits que d’argent disponible pour acheter ces produits. Beaucoup de fabricants seraient amenés à changer d’endroit ou à baisser les prix. Par contre si vous faites des crédits vous donnez la possibilité de consommer toute la production, voire de faire monter les prix. Le problème est que l’argent qu’a reçu le vendeur de maison, il ne va pas attendre que l’acheteur ait remboursé le crédit pour l’utiliser. Il va l’utiliser bien avant que cette argent soit réellement en possession du banquier qui a fait la prêt. Dans certains cas c’est trés pratique pour tout le monde, dans d’autres, c’est-à-dire si cet argent va servir à faire monter le prix de actifs en essayant de les maintenir à un prix élevé, le spéculation en quelques sorte. »

    jf répond: Vous avez bien raison d’écoquer ici le rôle joué par le banquier! En fait, le vendeur de la maison est rapidement entièrement payé encédant la maison, ela va de soi! Et il peut parfaitement disposer de tout ce qu’il a reçu bien avant la fin du remboursement de la dette de l’acheteur, c’est évident!
    Mais le banquier,je le maintiens, s’est nécessairement refinancé ailleurs pour accorder ce prêt à l’acheteur qui sera son débiteur pourquelque temps. La banque, elle, est débitrice pendant ce temps tout aussi bien auprès de tous ceux qui ont fait des dépôts d’épargne chez elle. Si ces dépôts sont dans d’autres banques, la banque prêteuse doit les emprunter aux autres banques, c’est évident!
    Il me semble que la difficulté vient du fait que vous smblez croire que l’argent prêté pourrait résulter d’une augmentation des disponibilités de la banque ex nihilo! Je sais que cela est une croyance répandue à l’université! Mais je vous mets au défi de me citer un seul banquier capable de faire cela! Je vous dis non, trois fois non!
    Même pour des mongtants beaucoup plus modestes, un crédit à la consommation par exemple, la banque se refinance TOUJOURS le jour même via les compensations entre banques! Et la banque n’accorde le crédit pour l’achat de la maison que si elle est sûre d’obtenir elle-même les fonds nécessaires!

    Dans le cas de la bulle immobilière des subprimes, il est vrai que les banques prenaient, toutes, des risques importants, elles se sont employées à titriser les actifs pour les vendre à des épargnants du monde entier qui eux, ont parfaitement refinancé toute cette bulle! Le fait que les emprunteurs se sont révélés trop souvent insolvables signifie simplement que les prêteurs n’ont pas récupéré ce qu’ils ont prêté! Ils ont donc bel et bien refinancé toute la sauce!
    Dans la mesure où une partie de ces titres, en 2007, n’ont plus trouvé preneurs, ce sont les grands réseaux bancaires eux-mêmes qui ont dû passer des provisions (enregistrer des pertes importantes!) dans leurs bilans!
    Ces banque se sont parfaitement retrouvées asséchées, justement parce qu’elles NE POUVAIENT EVIDEMMENT PAS CRER DE LA MONNAIE VIA LE CREDIT!
    Et la banque centrale les a soulagées en achetant à un prix élevé ces actifs toxiques qui ne valent rien!
    Il y a eu là, bel et bien une « création monétaire ex nihilo » faite par la SEULE réserve fédéral bank! Et, comme vous le savez, ces sommes, dûment créées, ne servent cependant guère à des crédits nouveaux, cr les plus pauvres ne sont pas devenus plus solvables pour autant!

    logique dit:
    « M’enfin, dire qu’il n’y a pas création, devient de la mauvaise foi à ce niveau de la conversation. »
    jf: je vous retourne la remarque telle qu’elle, la création montaire via le crédit bancaire défie l’arithmétique du cours élémentaire, alors, où est la mauvaise foi?
    Même si j’admets depuis toujours la « création monétaire ex nihilo », mais je la situe là où elle a lieu effectivement: à la seule banque centrale et dans une visée d’éviter des crises systémiques!

    logique dit encore:
    « Et sans pour autant à devoir parler des ratios. M’enfin chacun a ses interêts à croire ou faire croire :)))))) »
    JF:
    Les ratios ou critères de Bâle (1 ou 2) ne s’appliquent que quand tout va bien! En cas de dépréciation importante des actifs (comme les actifs « toxiques »), la totalité des banques du monde s’est retrouvée en même temps dans l’incapacité de respecter ces ratios! En fait, ils ne servent à rien, et il reste que les banques prêtent ce que l’on leur prête par ailleurs, rien d’autre!
    jf

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