Frank Stella (1936-2024)

On aime ou on n’aime pas mais Frank Stella n’a jamais rien fait d’inintéressant.

Partager :

5 réponses à “Frank Stella (1936-2024)

  1. Avatar de Khanard
    Khanard

    peut on se demander si ces artistes auraient le succès qu’ils ont dans peu de temps avec des compositions proposées par Dall-E ?

    1. Avatar de l'arsène
      l’arsène

      @ Khanard
      Dall-E aurait fait surement  » à la manière de « , en ne faisant que copier, mais la question importante est : Dall etc peut-il s’inspirer à partir d’autre chose que ce qui a déjà été produit, après tout ce j’ai vu de lui car en fait c’est une sorte de photocopieuse qui mélange tous les genres pour faire plaisir à l’utilisateur.

      1. Avatar de Paul Jorion

        Vous allez continuer, comme un disque rayé, à répéter ce type d’argument qui a été infirmé il y a déjà plus d’un an ? On peut être dépassé par l’actualité, mais il y a des limites à ce qu’autrui vous pardonnera en termes de déclassement.

  2. Avatar de Hervey

    Quelle splendide inventivité !
    Je comprends que l’on ait pu parler de « beauté renaissance » à son propos ou d’un monde splendide et vide à la fois.
    Certaines de ses oeuvres agissent comme des coups de foudre.
    Franck Stella magnifie l’esprit créatif américain.

    https://m.media-amazon.com/images/I/51h0N2zE4eL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg

  3. Avatar de PHILGILL
    PHILGILL

    « On aime ou on n’aime pas mais Frank Stella n’a jamais rien fait d’inintéressant. » C’est vrai !
    Frank Stella, dans un entretien avec le critique d’art américain Andy Grundberg, considérait que, c’est avec Le Caravage que la peinture prend conscience d’elle-même. Avant Le Caravage, il y a séparation entre les personnages et le décor : le décor fonctionne comme un enclos où s’agencent les personnages. Le Caravage s’est attaché à unifier cet espace, à le projeter en avant. Voilà pourquoi il considérait ses œuvres « comme les premières toiles modernes au sens où la peinture se libère vraiment et prend conscience d’elle-même, selon ses propres termes. »
    C’est sans doute la raison pour laquelle, après des débuts prometteurs et avoir peint pendant une décennie des motifs abstraits d’une platitude exemplaire et d’une facture purement mécanique, répétitive et austère, Frank Stella a inauguré au milieu des années soixante-dix, une autre façon de penser la peinture : construire un tableau au lieu de peindre ! Après s’être intéressé au Caravage, il essaya, dit-il, en jouant à saute-mouton dans deux directions différentes, « de créer quelque chose et de lui insuffler une vie propre ». Est-il arrivé à ses fins ? Selon le critique d’art, Robert Storr, rien n’est moins sûr : « Le problème central est soulevé par LeWitt lorsqu’il déclare que « les jugements rationnels répètent les jugements rationnels — les jugements irrationnels aboutissent à des expériences nouvelles ». Stella n’a jamais osé l’irrationnel. »
    Alors, pourquoi l’artiste rêve-t-il de voir son œuvre le dépasser ? Est-ce par simple goût de l’inattendu ?
    Et si Dieu ne joue pas aux dés, rêve-t-il de jouer à saute-mouton ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta