L’actualité de la crise : Gagner du temps pour toute politique, par François Leclerc

Billet invité.

GAGNER DU TEMPS POUR TOUTE POLITIQUE

Il semble se confirmer qu’il ne faut pas vraiment croire le démenti de la Maison Blanche niant toute étude d’un second plan de relance. Ni, par voie de conséquence, que Laura Tyson, conseillère économique de rang junior, ait fait une boulette en l’annonçant lors de son colloque de Singapour. Rétrospectivement, cela ressemble plutôt à un ballon d’essai, à lire l’entretien de vendredi au Financial Times de Larry Summers, économiste senior de Barack Obama. Il ne croit pas, en effet, que « le pire soit passé ». Ajoutant : « Il est très probable que des emplois supplémentaires seront perdus. Il ne serait pas surprenant que le produit intérieur brut n’ait pas atteint son plancher ». Puis, concluant : « Ce qui semble vrai, c’est que le sentiment de panique dans les marchés et la chute libre de l’économie se sont apaisés, et on n’a pas le sentiment d’une situation hors de contrôle qu’on avait il y a quelques mois ».

Si ce dernier s’est demandé la réaction qu’a suscité ce ballon d’essai, la lecture du concurrent du Financial Times, le Wall Street Journal, qui a consacré son enquête mensuelle auprès d’un panel d’économistes à la simple question : faut-il ou non une nouvelle relance ? lui a fourni sa réponse. Une majorité d’avis négatifs a été recueillie. Mais peut-être Larry Summers est-il habitué au caractère moutonnier de ces avis d’experts autorisés, et sait-il qu’ils ne font, dans leur majorité, que refléter la position de Wall Street, car il connaît son monde pour en faire partie. Ils auraient même tendance à être plus royalistes que le roi, car 54% d’entre eux s’attendent selon ce sondage à ce que la récession américaine s’achève cet été, ce qui n’est pas vraiment acquis.

En vérité, aucun des fronts sur lesquels l’administration Obama se bat ne connaît de véritable accalmie et l’improvisation se poursuit. La dernière expression en date de celle-ci étant le énième avatar du plan de rachat des actifs toxiques aux banques, dont la voilure a été très réduite et dont il est attendu désormais avec circonspection les résultats. Mais, pendant les travaux, la vente, ou plutôt la crise continue ! Les premières manifestations d’une prochaine stabilisation sont attentivement recherchées un peu partout, en sollicitant tel ou tel indice qui en serait l’expression. Devant parfois reconnaître, quand c’est trop flagrant, que ceux-ci peuvent être trompeurs, car ayant subit les fameuses « corrections des variations saisonnières », ou bien d’autres redressements statistiques, pas davantage pertinents dans une situation de crise, car calibrés pour un fonctionnement de l’économie en régime normal. Osons l’image, on est passé en pilotage manuel et les instruments ne fonctionnent plus très bien.

Du côté des banques, on commence à s’apercevoir qu’il a peut-être été chanté victoire un peu trop tôt. Entendons-nous bien, il y a banque et banque. Car si l’on regarde à l’étage du dessous de celles qui tiennent le haut du pavé, cela va mal. On en est quand même à la cinquante troisième faillite d’une banque régionale, selon le FDIC. Mais, même si l’on considère les plus grandes banques, elles ne vont pas si fort que cela. Bien que Goldman Sachs plastronne devant les investisseurs avec ses excellents résultats financiers, trimestre après trimestre, ce qui ne témoigne pas d’un sens politique très aigu, mais Barack Obama est là pour s’adresser aux autres, à chacun sa partition.

Le rachat au Trésor, par celles qui ont bénéficié de son plan de sauvetage, des warrants (bons de souscription) émis en contrepartie des fonds publics reçus, donne lieu à un nouveau de ces pas de deux auxquels nous sommes maintenant accoutumés. A quel prix les banques doivent-elles racheter les warrants, étant donné qu’elles ont profité de ces fonds pour entre-temps faire des affaires, et qu’ils doivent donc être valorisés ? Un mécanisme d’enchères a été mis au point par le Trésor, afin de déterminer le meilleur offrant, au nom de la nécessaire transparence de cette opération et de la sacro-sainte référence au marché qui fixe les meilleurs prix (comme si toutes les manipulations n’étaient pas envisageables dans ce petit monde de coquins). Dans la pratique, les banques se font cependant sérieusement tirer l’oreille, n’ayant pas l’intention de consacrer trop de fonds à l’opération, ne voulant pas davantage que d’autres investisseurs puissent se porter acquéreurs, et entrer finalement à leurs tours de table, diluant les actionnaires actuels (encore que de discrets arrangements soient possibles). Cela rappelle l’épisode précédent du PPIP, les banques, cette fois-là, ne voulant pas céder leurs actifs toxiques à trop bas prix. En attendant, la commission du Congrès chargée de la surveillance de ce programme, présidée par Elizabeth Warren, a publié un rapport et accuse les onze premières banques ayant racheté leurs warrants de les avoir payés un tiers moins cher que leur valeur de marché. Tout ceci démontre, en réalité, la fragilité financière des banques, en dépit de tout ce qui a été proclamé et des affaires qu’elles ont pu faire, quand elles étaient doublement soutenues à bout de bras, par le Trésor et par la Fed. Rétrospectivement, cela réduit décidément à pas grand-chose les stress tests des mêmes banques.

Mais, là où le déminage, puisqu’il s’agit de cela, est encore plus imparfait, c’est à propos des prêts hypothécaires résidentiels et des produits dérivés (les CDS), dont ils sont les sous-jacents. On parle de plus en plus de « bombes à retardement », et non plus de mines, dans ce domaine comme dans tous les autres (à propos surtout de l’emploi) ; une image qui met mieux en perspective la crise et permet d’en comprendre la dynamique, c’est-à-dire la suite. Il y a deux manières d’aborder cette question. Soit de faire le bilan des efforts de l’administration Obama et de la Fed pour limiter la hausse des taux hypothécaires (liés à ceux des Treasuries 10 ans, les obligations d’Etat), favoriser la renégociation des prêts en apportant des garanties et des crédits, et soutenir le marché immobilier, afin que les prix ne chutent pas d’avantage (diminuant d’autant les garanties hypothécaires). Soit scruter les grandes échéances prévisibles dans les plans de remboursement des prêts en cours, la montée du chômage et l’augmentation du taux de défaut pouvant en résulter. En d’autres termes, on écope à bâbord, tandis que de nouvelles voies d’eau apparaissent à tribord ! Le bateau va-t-il couler ou continuer à flotter ? L’avis des experts avisés et indépendants laisse craindre le pire. Un article publié par le Financial Times (à propos des banques britanniques) faisait à ce sujet un point détaillé, le 6 juillet dernier, remarquant que, dans le meilleur des cas devrions-nous ajouter, tant que les banques ne s’étaient pas débarrassées de leurs prêts hypothécaires pourris, le marché du crédit ne pourrait pas reprendre. « C’est une situation à la Catch 22 », concluait Tom Cane, l’auteur de l’article.

Mais une chose est le crédit hypothécaire résidentiel, une autre le crédit hypothécaire commercial, dont l’avenir est aussi sombre. Il s’agit de tous ces centres commerciaux, déjà ouverts ou en passe de l’être, qui subissent le contrecoup de la baisse de la consommation, qui résulte elle-même de l’accroissement du chômage, des jours chômés ainsi que des réductions de salaires, ou de la montée de l’épargne de précaution. Tout s’enchaîne, se cumule et s’entraîne : c’est le propre d’une crise financière et économique. « L’été sera chaud et orageux » était le titre de mon billet du 23 juin dernier, précisément consacré aux CMBS, les actifs émis sur le marché commercial, suite à un autre article du Financial Times.

Il a beaucoup été question de la montée du taux de défaut de remboursement des encours sur les cartes de crédit, qui jouent le rôle de crédit revolving aux Etats-Unis et permettent à de nombreux ménages de boucler systématiquement leurs fins de mois, pratiquant faute de revenus suffisants une véritable fuite en avant, très onéreuse en frais financiers. On a remarqué à ce propos comment l’arbitrage qui a été effectué entre consommateurs et établissement financiers par l’administration Obama s’est soldé par l’adoption d’une loi globalement favorable en fin de compte aux émetteurs de ces cartes, après qu’ils aient fait pression de tout leur poids au Congrès. Et que son entrée en vigueur n’a pas été immédiate, ne soulageant pas les consommateurs, incitant les émetteurs des cartes à précipiter aveuglément la hausse des défauts en augmentant les frais d’utilisation de manière inconsidérée, rejetant par ailleurs hors du système ceux qu’elle condamne ainsi à la relégation. `

Mais un autre pan de l’économie américaine, qui contribue de manière très importante à l’emploi, va devoir faire l’objet de mesures de sauvetage d’urgence. Il s’agit des PME, dont l’un des bras financiers est déclaré malade à son tour. CIT Group, qui compte près d’un million de clients dans ce secteur, envisage un dépôt de bilan et se tourne vers le gouvernement. Le groupe de service financier spécialisé avait déjà obtenu le statut de banque et, à cette occasion, 2,33 milliards de dollars d’aide publique. Il cherche à avoir accès à une garantie fédérale à ses dettes, afin d’émettre des obligations avec de faibles taux d’intérêt. Selon le Wall Street Journal, ses dettes s’élèvent au 31 mars à 68 milliards de dollars, 2,7 milliards venant à échéance cette année et 8 milliards en 2010. La situation de CIT Group va donc faire l’objet de toutes les attentions, de la même manière qu’il a été décidé d’utiliser les reliquats disponibles des fonds du TARP pour donner un coup de main aux banques régionales qui tombent comme des mouches. Il y a d’ailleurs concurrence dans les affectations de ces reliquats (240 milliards de dollars au dernier pointage officiel), car l’administration envisage également de les utiliser pour lancer un programme de prêts aux PME, garantis par l’Etat fédéral jusqu’à 90% de leur montant.

La question est posée : jusqu’à quel niveau l’Etat va-t-il devoir intervenir pour que l’économie ne s’effondre pas ? On est loin, dans la pratique, de cette doctrine qui veut que l’essentiel est de prévenir les « risques systémiques ». Cette dernière devrait être, cela paraît de plus en plus envisageable, réévaluée et élargie, avec les conséquences que cela impliquerait au niveau de la régulation financière. Cela rappelle les débats sur la doctrine nucléaire, datant des années 60, qui ont abouti à un tournant majeur à l’époque. La « riposte graduée » et la « réponse flexible » avaient succédé aux « représailles massives ». C’est peut-être le même chemin, mais dans le sens contraire, qui va devoir, bon gré mal gré, être au moins partiellement effectué dans le domaine financier ! Hypothèse.

Par ailleurs, est ce que la gestion de la crise peut continuer à être plus ou moins contrôlée, évitant de nouveaux dérapages majeurs, le précédent ayant été une chute libre au dire de ceux qui l’ont connu de près ? C’est bien entendu toute la question, car l’heure des bilans n’est pas encore venue. De même qu’il est encore trop tôt pour tracer les contours de ce que sera à l’arrivée la régulation financière mise en œuvre. Sans faire preuve d’un optimisme excessif.

Apporter une attention particulière au versant américain de la crise en cours ne se justifie pas uniquement par son impact économique international, encore déterminant, mais également parce qu’elle révèle, pour les mécanismes qu’elle met à nu, et bien plus encore en raison des rapports de force qui s’y expriment. Cela va au-delà d’une bataille d’idées, de la revanche, comme on a entendu dire, de Keynes sur Friedman, et de la déroute d’une idéologie qui prétendait abusivement au statut de science, comme de mathématiciens qui pensaient avoir trouvé la pierre philosophale et tout dominer de la leur. L’école de la « Quant economy » (« quant » pour quantitatif) a failli, comme celle de Chicago. C’est sur un autre terrain tout aussi instructif que la bagarre est engagée, la situation se prêtant à son étude.

Le concept d’oligarchie financière, à qui Simon Johnson a donné du crédit en raison de son profil d’ancien insider, auquel la revue Rolling Stones a apporté un éclairage documenté en épinglant le cas Goldman Sachs, n’est pas en soi d’une extrême nouveauté, mais il exprime parfaitement la symbiose qui existe entre les pouvoirs politiques et financiers à l’échelle du monde. De nouvelles pierres ne devraient pas tarder à être apportées à la description de cet édifice, sans nul doute. Ce fil rouge permet, dès maintenant, de suivre à la trace l’entrelaçage de ces pouvoirs, qui d’ailleurs ne sont pas exempts de contradictions internes, ce qui remet à leur juste place les théories manichéennes qui continuent de fleurir.

De quoi Barack Obama et le Pape ont-ils discuté hier vendredi ensemble ? Des finances du Vatican, du rendement des T-bonds américains à dix ans et de comment il va falloir négocier l’évolution du système monétaire international ? Il y aura des gens pour l’affirmer. Non, le système est complexe et sa description l’est autant. Le mystère, il est vrai, reste encore largement entier, car il est une finance souterraine dont on ne subodore que les grandes lignes, dont on ne connaît que les montants supposés – ils sont gigantesques – quand on comptabilise les flux qui traversent les paradis fiscaux, et dont on se dit qu’elle tire à sa manière et en coulisse pas mal de ficelles. « Les marchés » ont peut-être parfois bon dos !

Cette étude de l’économie souterraine pourrait être appelée à la rescousse (bien qu’elle devait être plus correctement dénommée informelle, car elle n’est pas nécessairement cachée, dans certains cas), mais c’est la plupart du temps l’informalité du bas qui est observée – quand elle l’est, c’est à dire rarement. Il y a une économie informelle « du haut », qui est très loin de se résumer à l’évasion fiscale des plus fortunés, et ne se superpose pas non plus avec « l’argent sale » (de la drogue, de la corruption, etc.). Voilà un champ d’étude à retenir, au-delà du suivi de la crise qui aujourd’hui retient en priorité notre attention, parce que les choses y sont davantage à ciel ouvert, s’expriment de manière plus crue que d’habitude, et en fin de compte se réfugient moins derrière des phrases creuses érigées qui font paravent.

Mais revenons aux Etats-Unis et à la conjoncture. Plusieurs moyens de relancer la machine sont disponibles, une fois enregistré qu’il n’est pas envisagé d’en changer le moteur. La parole est donc nécessairement donnée aux financiers, et cela tombe bien, car ils se connaissent très bien sur les deux faces de leur planète, publique et privée, faisant régulièrement la navette entre les deux. Trois mannes peuvent être mises à profit pour financer la relance (dans le cas présent, en sauvant en priorité les investisseurs privés des institutions financières, assimilés aux femmes et aux enfants dans d’autres circonstances). Les fonds publics existant ou à venir (surtout à venir), les investisseurs privés, ainsi que la monnaie créée par la banque centrale. Tout l’art est dans le doigté avec lequel leur utilisation est combinée, car ces leviers interagissent entre eux, sur ce qui s’appelle « les marchés ». Par ailleurs, si vous créez trop de monnaie, vous augmentez par ricochet le coût du remboursement de vos emprunts ; mais si vous empruntez trop, vous obtenez le même résultat. Pour ne pas parler d’autres effets induits qui compliquent beaucoup plus ce jeu.

Cette gestion est comme le reste au jour le jour en ces temps incertains. Elle rencontre ses limites, alors que les puits apparaissent sans fond. C’est pour tenter de les reculer que le secrétaire d’Etat au Trésor, Tim Geithner joue les commis voyageurs. Après Pékin, il se prépare ainsi à entamer dimanche soir un voyage en Arabie Saoudite et dans les Emirats. Ce n’est certes pas pour y parler gestion de la crise et régulation future, comme en France et en Grande-Bretagne, où il va aussi se rendre. Venant de proposer un plan de régulation des produits dérivés aux Etats-Unis, sur lequel nous reviendrons, Tim Geithner a reconnu devant le Congrès qu’il était « franchement un peu inquiet » en constatant que les Européens envisageaient leur propre réforme, sans tenir compte de celle en cours d’élaboration à son initiative. A propos des autres étapes de son périple, les sujets sont multiples, le pétrole, les investissementsdes fonds souverains dans l’économie américaine, mais avant toute chose le financement de la dette américaine, dont les deux royaumes sont de gros détenteurs.

Larry Summers a également évoqué, toujours dans le même entretien, le sujet du financement de la dette américaine, qui est au cœur des préoccupations de l’administration américaine. Eludant une question portant sur une éventuelle « stratégie de sortie » (de crise) et un relâchement des mesures de relance, il a répondu de manière particulièrement énigmatique : « Je crois que les mesures qu’il faut, pour faire ce qu’il convient sur le déficit à long terme, renforceront la confiance, maintiendront le niveau bas des taux d’intérêt et des coûts du capital, rendront les emprunts meilleur marché et donc participeront directement à la croissance ». Comprenne qui pourra quelles sont les mesures qu’il évoque. « Je ne suis pas convaincu par l’existence d’un conflit important entre l’impératif budgétaire de croissance et d’autres impératifs », a-t-il ajouté, préférant en rester à ces généralités qui ne mangent pas de pain. Dans l’immédiat, on peut noter que les T-bonds semblent résister et leur taux baisser légèrement, mais cela reflète une désaffection, dans le cadre de « l’aversion au risque » des investisseurs privés vis-à-vis du marché des actions, les « jeunes pousses » étant rentrées sous terre. Il en faudra plus pour contrecarrer la tendance haussière des rendements sur le moyen terme.

Gagner du temps, encore gagner du temps, c’est ce que font toujours les politiques quand ils ne savent pas quoi faire. C’est ce que l’on pourrait appeler leur politique de dernier ressort. Quand ils ne ferment pas les yeux, et avec eux les autorités réglementaires, sur les pratiques douteuses des banques zombies qui se refusent d’effectuer la danse des sept voiles, vu ce qu’elles découvriraient, ils essayent de retarder le moment d’autres choix, politiquement plus ardus. Des choix budgétaires notamment, qui leur imposent toujours de passer de la parole, qu’ils ont facile, aux gestes, moins équivoques devant l’opinion publique. Mais ils ne sont pas certains de gagner cette course de vitesse, qu’ils essayent de jouer avec lenteur, parce qu’eux-mêmes sont largement dans l’ignorance de ce qu’ils ne comprennent pas très bien et qu’ils ont laissé faire, quand ils ne l’encourageaient pas. Et puis, lorsqu’ils doivent se résoudre à sortir du bois, et qu’ils ne peuvent plus se réfugier derrière les mots, ils n’ont pas d’autre alternative que de continuer comme avant. C’est toute leur faiblesse qui se prépare à être mise à jour. Il peut être espéré qu’il va en être ainsi.

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38 réponses à “L’actualité de la crise : Gagner du temps pour toute politique, par François Leclerc”

  1. Avatar de DB
    DB

    Si c’est vrai, quel en serait l’intérêt ? Là, je ne suis plus…

    Par ailleurs, si cela s’avérait vrai, quelles en seraient les conséquences ?

    Un expert en la matière pourrait-il répondre ?

    Merci…

  2. Avatar de Lambert Francis
    Lambert Francis

    Article intéressant
    William White (BIS) predicted the approaching financial crisis years before 2007’s subprime meltdown. But central bankers preferred to listen to his great rival Alan Greenspan instead, with devastating consequences for the global economy.
    http://www.spiegel.de/international/business/0,1518,635051,00.html

  3. Avatar de Lambert Francis
    Lambert Francis

    L’actualité de la crise, suite du post de 23:45
    que pensez-vous donc de
    « At the London G-20 summit in April, the group decided to promote a crisis-prevention model based on White’s theories. »

  4. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Serge Dumoulin

    Dominique Mariette est une journaliste sérieuse, une ancienne rédactrice en chef de La Tribune, dont le papier sur la crise des LBO a été largement repris sur de nombreux sites. La fermeture des banques américaines est un hoax, ne pas confondre.

  5. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a déclaré à Washington qu’il était trop tôt pour décider si l’économie américaine aurait besoin d’un second plan de stiumulus afin de sortir de la récession. Il renvoie la balle sans attendre à Larry Summers qui disait la veille qu’il ne pensait pas que le pire était soit passé. On attend que Ben Bernanke, le président de la Fed s’exprime.

  6. Avatar de DB
    DB

    @François Leclerc

    Mais peut-on réellement croire les propos de Ben Bernanke ? Ne sont-ils pas eux aussi très édulcorés ?

  7. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ DB

    on attend (avec curiosité) les propos de Ben Bernanke (pour savoir ce qu’il va maintenant bien pouvoir dire). Car il s’était beaucoup avancé sur les « jeunes pousses »…

  8. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Vous voudrions tellement que « le pire soit passé » que le malheur de l’autre ou du monde que nous n’aimons plus voir
    de près ou dans les beaux quartiers soit passé oui nous envisageons même de nous représenter en 2050 si possible.

    Car si quelque chose de plus inattendu devait subitement se produire comment pourrions nous alors jouer aux zorros à l’antenne mener plus longtemps leur monde en bateau ? Ce n’est bien sur pas du tout la réalité concrète des gens !

    Si seulement le métier de comédien ou de politicien pouvait réellement changer le quotidien de l’autre, du monde des plus touchés fallait-il oui ou non une nouvelle relance contre le mur ?

  9. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    GAGNER DU TEMPS POUR TOUTE POLITIQUE ?

    Le politicien pour gagner du temps promettra toujours des lendemains qui chantent à l’antenne, à l’image de son monde repoussant sans cesse la résolution des problèmes.

    Nous voudrions tellement que « la crise soit passé » afin de pouvoir se conduire de nouveau « machinalement »comme hier.

    Nous voudrions tellement que « la grêle soit passé » afin de pouvoir continuer à traiter ou à payer plus longtemps les gens de la sorte dans nos vignes.

    Nous voudrions tellement que le sentiment d’inquiétude disparaisse des marchés comme par enchantement voyez nos autres tours de magie.

    C’est sur le monde progresse et produit plus vite avec ces gens là…

  10. Avatar de DB
    DB

    @Jérémie

    Contrairement à vous, je ne souhaite absolument pas que  » “la crise soit passée” afin de pouvoir se conduire de nouveau “machinalement”comme hier. »

    Cette crise tombe justement à pic car cette société de consommation m’exaspère, où seuls les cultes de l’argent et du paraître sont devenus les seuls valeurs de ce monde.

    D’ailleurs je ne l’appelle ni « crise », ni « cataclysme » mais un changement bienvenu 🙂

  11. Avatar de jean louis bars
    jean louis bars

    Bonjour

    Hummmmmmm,sans plagier,je n’en ai pas besoin de par mes convictions,je crois pouvoir affirmer en effet qu’il existe un Moyen Vital ,y compris dans un trés hypothétique « maintien » d’une « para société de consommation » , pour tenter ce que trop nombreux pensent irréaliste et qui est :
    La Solidarité en tant que socle,lien de toute structure Humaine à venir.

  12. Avatar de Ton vieux copain Michel
    Ton vieux copain Michel

    Serge Demoulin demande à François Leclerc: « Comment faire la différence entre le vrai et le faux sur Internet? »

    Je n’ai pas de recettes mais on peut quand même investir 5 minutes de son temps pour vérifier les sources, ce qui est le B.A.BA du journalisme.

    Prenons l’exemple de ce Bob Chapman, qui d’après le site cité plus haut, nous prédit la disparition prochaine des banques.

    En cliquant l’ami Google, on apprend que Bob Chapman est un aimable retraité de 72 ans qui diffuse une lettre d’information pour rester un peu dans le coup (« In June of 1991, at the request of business associates, and due to retirement boredom, he began writing the International Forecaster »). Il a été trader, spécialisé dans le négoce de l’or et de l’argent métal. Il a été courtier et éditeur d’une lettre d’information financière.

    Ce Bob Chapman fait-il autorité? Pas des masses si j’en juge par le nombre et la qualité des médias qui l’ont interviewé récemment. Parmi eux, on compte l’inévitable Alex Jones, conspirationniste d’extrême-droite, dont le site annonce la fin du monde à peu près toutes les 5 minutes.

    http://theinternationalforecaster.com/Bob_Chapman

    http://theinternationalforecaster.com/Radio_Interviews

  13. Avatar de DB
    DB

    @Serge Demoulin

    Votre question m’interpelle !!

    Vous pensez donc qu’il n’y a rien d’autre de possible que cette « société de consommation » ??? Et pourquoi aussi un « autre modèle économique » ? Vous n’avez pas d’autres mots que « économique », votre vie ne tourne qu’autour de ce mot ? Ma vie tourne autour des mots « partage », « connaissance », « rencontres », « rire », etc

    De plus je ne crois pas à un changement global. Ce qui me rend triste dans cette société est de voir que les gens attendent qu’on leur donne la solution pour le changement alors que cette solution tient dans leur propre changement. C’est à chacun de changer pour obtenir un changement global au final.

    Bon, vous allez dire que je tourne autour de votre question sans y répondre…donc voici des changements tous simples :

    – Tout d’abord arrêter de changer de portable tous les 6 mois (dans quel intérêt ?) -principe de base pour tous les autres produits-

    – Consacrer plus de temps aux autres, re-lier des liens sociaux et ne pas vivre dans le virtuel (internet)
    – Voyager (à vélo, à pieds) pour s’ouvrir l’esprit aux autres cultures.
    – Se contenter de peu matériellement…

    Etc, etc, etc…Il y a des millions d’exemples possibles… alors se limiter aux termes « modèle économique » et « société de consommation » est bien réducteur…

  14. Avatar de Moi
    Moi

    @Serge Demoulin: « Avez-vous un autre modèle économique à proposer que “cette société de consommation” ? »

    A mon avis, on se retrouvera dans quelque chose d’autre dans quelques décennies sans presque s’en apercevoir.
    Peut-être ne parlera-t-on d’ailleurs plus d’économie (science récente parce que son objet est récent).
    Il existe déjà des modèles alternatifs en débat, entre autres avec les décroissants.

  15. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Lambert Francis

    Dès que je serais parvenu à lire l’article du Spiegel, je vous réponds.

  16. Avatar de DB
    DB

    @Serge Demoulin

    Purquoi ramenez-vous tout à vous ? Je ne vous ai pas demandé de vous justifier… Vous voyez, ce qui tue entre autre la société, c’est l’ego…

  17. Avatar de JFF
    JFF

    @Serge Dumoulin et les autres,
    S’il faut changer de mode de comportement? c’est une évidence et pas que pour des raisons purement économiques.
    L’impact écologique de notre développement économique et social, due principalement aux pays actuellement développés, nous conduit à des bouleverssements climatiques. Processus engagé que l’on ne peut stopper mais ralentir. Il faudrait s’arrêter de produire et de polluer aujourd’hui pour espérer une stabilité dans….quelques sièces. Impossible.
    La machine économique et financière est basée sur le croissance. Démographie, consommation exessive s’empilent en exponentielles depuis deux siècles. Nous ne payons pas le prix de l’énergie et des stocks de matière premières le prix qu’ils coutent. Alors on consomme à plus soif côté pays développés, au détriments des pays non développés. On leur casse leur économie en leur vendant nos produits agricoles subventionnés moins cher que ce qu’ils peuvent produire localement. On s’assure leurs ressources qui nous sont nécessaires en « payant » leurs dirigeants.

    Deux éléments peuvent contribuer à réduire rapidement quand même notre impact écologique et remettre en cause notre mode de vie:
    1/ La crise financière conduit immédiatement à une réduction de la consommation, en cascade. Ce que vous mentionnez dans ce blog. Elle devrait aussi conduire à repenser les règles du jeux financier. Je partage avec P. Jorion l’analyse que la bourse est devenu un Casino, déconnecté des réalités et besoins du monde économique.
    2/ La prise de conscience écologique. De plus en plus de jeunes refusent cette société d’hyper consommation. On disait dans le passé « il faut créer le besoin » pour vendre des produits que personne n’aurait eu l’idée d’acheter auparavant.

    Depuis la nuit des temps les humains se sont rassemblés et organisés pour pallier aux fluctuations d’une nature qui nous nourrit, dont nus dépendons, mais nous ignore (qui nous subit aujourd’hui). Chacun, selon ses capacités, apporte sa contribution à la collectivité. Dans certaines civilisations c’est « marche ou crève », les plus avancées (instinct de survie), dans d’autres chacun à droit à une part minimum vitale.

    La diversité biologique fait les hommes tous différents. Ce qui me paraît être la force d’une civilisation c’est de considérer que chacun doit apporter sa contribution, aussi petite soit-elle et recevoir en retour la garantie du minimum vitale. On ne devrait pas mourrir de fain ou coucher dehors dans nos civilisations dite évoluées.
    La question du minimum vitale est posée dans une société de consommation et du desir exacerbé.
    Le RMI ou maintenant RSA (mieux), n’est pas spéciallement un soutien aux plus démunis mais surtout un soutien à la consommation.

    Oui il faut apprendre (et revendiquer) à vivre du « minimum utile » cela n’empèche pas d’être heureux.

    Cependant, ce minimum vitale n’est possible que parce que d’autres, mieux avantagés par la nature et/ou par la naissance, pourvoient à la richesse collective: education, santé, social…. Cela veut dire que le minimum vitale obligatoire pour tous enlève tout moteur de motivation et conduit à l’effondrement du système. Il faut donc une motivation, intellectuelle, bien être, richesse, pouvoir, ..dans un contexte approprié, et accepter les différences, sans envie d’équivalent, jalousie. Cela suppose les mêmes possibilités d’évolutions pour tous.

    Je crois bien à la richesse des échanges sociaux. Je vous laisse réfléchir et commenter ces quelques réflections toutes personnelles.

  18. Avatar de DB
    DB

    @Serge Demoulin

    C’est justement la société de consommation qui a engendré la faim dans le monde…

  19. Avatar de Ken Avo
    Ken Avo

    @Serge Demoulin,

    « aucun autre système »
    –> les systèmes que vous citez comme alternatifs s’inscrivent eux aussi dans la logique du productivisme et de la consommation.
    Vous n’avez donc pas exploré tous les modèles possibles avant de conclure. Paul Jorion pourrait-il évoquer pour vous des modèles de société dits « primitifs » (par rapport à quoi ? la capacité à consommer encore et toujours ?), les sociétés de non-possédants par essence que sont les sociétés nomades ? Ou plus proche de nous les fameux pêcheurs de l’île de Houat ?

    L’horizon du consumérisme vous parait à ce point indépassable ? Quid de la spiritualité par exemple ?
    Vous parlez du capitalisme comme bon générateur de motivation, mais laquelle donc ? Vous accomplir par exemple, bien remplir votre vie ou seulement encore une fois consommer un peu plus ?
    Vous acheter une nouvelle voiture ou un nouvel ordinateur dernier cri sont-ils des actes à même de calmer votre appétit de consommer ou s’agit-il d’un puits sans fond ? Cela vous satisfait-il intellectuellement ? Votre vie en est-elle réellement plus confortable, plus agréable ? Combien de temps passerez-vous à assimiler les modes d’emploi de nouveaux gadgets ? Vous sentez-vous alors libéré ou asservi plus encore et délibérément et même inconsciemment ?

    Quant à votre rapport à l’autre et votre socabilisation, croyez-vous donc que votre consumérisme absurde et délirant y est d’aucune conscéquence ? En terme de disponibilité, de partagé équitable, et même de paranoïa sécuritaire ?

    Quelle tristesse ! Quelle pauvreté, même… Excusez moi.

    Emporterons-nous tous ces encombrants joujoux à travers la mort, croyez-vous ?

  20. Avatar de Ken Avo
    Ken Avo

    Si vous définissez la science économique comme la science de la gestion de la rareté, alors il y antagonisme avec le consumérisme.
    Il me semble qu’à 10 bientôt 15 milliards de bonshommes sur ce bout de caillou, nous sommes plus que jamais confrontés à cet antagonisme resté largement irrésolu jusqu’ici.

    Ca laisse une bonne marge dfe réflexion.

  21. Avatar de Ken Avo
    Ken Avo

    @Serge Demoulin,

    J’ai conclu plus haut dans une formule ou je m’associais à vous dans un « nous » polî.

    Mais à vrai dire et pour ma part, je possède asez peu. Je suis passé par plusieurs stades. La contrainte financière au début, une certaine recherche de liberté ensuite, aujourd’hui j’essaye d’en faire une sorte d’art de vivre. (sans prétention) 🙂
    Je possède peu donc, et je vous assure que je ne m’en porte pas plus mal. Les « choses » me filent mal au crâne !

  22. Avatar de Ton vieux copain Michel
    Ton vieux copain Michel

    @ Serge Dumoulin

    Une autre technique, peut-être pas pour distinguer le vrai du faux, mais du moins pour suspendre son jugement et ne pas croire à n’importe quoi, consiste à transposer dans le monde réel, celui de la vie de tous les jours ce que l’on vient d’apprendre sur Internet.

    Lorsqu’un inconnu vous annonce tout de go que les banques vont disparaître en septembre, essayez de vous imaginer dans la rue, harponné par un individu à l’haleine plus ou moins avinée, et qui vous annonce que la terre s’arrêtera de tourner la semaine prochaine. Accorderiez-vous le moindre crédit à ses propos? J’en doute. Alors pourquoi le faire dès lors qu’une situation identique se déroule sur la toile. Croyez-vous que la présence d’un ordinateur et d’un écran apporte un surcroit de prestige et de crédibilité à un propos? Depuis que le virtuel existe, nous sommes plongés un monde de la pensée magique où par la vertu de la communication instantanée, n’importe quelle opinion se fait passer pour vérité.

  23. Avatar de Jonathan Livingston
    Jonathan Livingston

    Hier, le voisin faisait essayer le mini-quatre-roues (pour enfant?) flambant neuf tout terrain à un enfant de 8 ans environ qui promenait son petit frère de 3 ans sous le regard occasionnel d’un père bedonnant. Ils ont tourné autour de l’immeuble (ici on dit triplex) bruyamment quelques heures ajoutant au concert des tondeuses à gazon dans cette banlieue d’un petite ville d’Amérique… La crise n’est pas encore ici, on dirait bien, dans cette ville ouvrière qui pourtant a de fort taux de chômage depuis des années…

    Cette scène à ma fenêtre choque toutes mes valeurs, mais qu’y puis-je, je vis dans un pays libre où n’importe quel connard peut occuper ses enfants à brûler du pétrole et à faire du bruit… et où les motards hors-la-loi antisocials paradent sans inquiétude! spiritualité? lol

  24. Avatar de Joël

    Paul Krugman ici : http://krugman.blogs.nytimes.com/2009/07/10/economists-oppose-more-stimulus/ est du même avis que vous je crois sur le second stimulus

  25. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Joel

    Paul Krugman n’a cessé de faire campagne pour de nouvelles mesures de relance. Il pose évidemment la bonne question : pourquoi ces économistes distingués sont opposés à un second plan de relance ? Il aurait pu rappeler qu’ils se sont exprimés dans le cadre d’une enquête menée par le quotidien officieux de Wall Street, le bien nommé Wall Street Journal. Mais pourquoi les financiers américains n’en veulent donc pas ? Que craignent-ils ? De perdre le contrôle de la situation, le dollar faiblissant et les taux obligataires augmentant ?

  26. Avatar de Moi
    Moi

    @Serge Demoulin :
    « au milliard de personnes dans le monde qui meurent de faim »
    « les milliers de nouveaux chômeurs »
    « les gouvernants des pays pauvres possèdent des richesses immenses, des châteaux en France »

    Et vous pensez toujours que c’est un système qui fonctionne pas trop mal? Pour vous (et moi), sans doute.
    A moins que vous ne pensiez que tout cela n’est pas lié? (du genre des dames patronesses qui ne voyaient pas le lien entre la misère des ouvriers et la richesse de leur mari)

  27. Avatar de Beaufou
    Beaufou

    Sortez les fusils, on dirait que Goldman Sachs enervent tres serieusement le monde.
    Apres l’article de Rolling Stone, maintenant meme le New York Times nous pond un article a la sauce sarcasme.
    Alors que tout va mal (pas aussi mal qu’ »on » le pensait – « on » reste a definir) Goldman Sachs se fait la belle et les banques rivales (avec une pincee de sel) se demandent comment un tel succes est possible.
    Enfin, encore pour rire, il parait que Goldman Sachs prend de meilleurs risques, des risques sans risques probablement.

    http://www.nytimes.com/2009/07/13/business/13goldman.html?hp

  28. Avatar de Ton vieux copain Michel
    Ton vieux copain Michel

    @ Serge Dumoulin,

    C’est vrai qu’il est difficile de faire la part du vrai et du faux surtout quand il s’agit d’hypothèses à propos d’un futur qu’on ignore. Disons que si j’entends un bonhomme me raconter que le « gouvernement américain va ordonner la fermeture des banques en septembre », j’ai tendance à être sceptique et vérifier ses sources et ses arguments. Dans le cas de ce Bob Chapman que vous avez cité, on a toutes les raisons de se méfier. Cela dit, il est payant de prédire le pire car il finit toujours par se réaliser. Comme dit l’adage: « A long-terme on est tous morts ». Depuis le début de la crise, on a vu fleurir toute une petite industrie de gens qui nous prédisent la fin du monde. Il est vrai que plus c’est gros, plus ça passe. Si ce Bob Chapman avait affirmé que d’ici la fin de l’année 213 banques soit 4,6% des banques allaient faire faillite, on aurait haussé les épaules. C’est juste un chiffre qui n’évoque pas grand-chose. Tandis qu’un cataclysme qui nous emporte tous… miam, voilà quelque chose d’excitant et qui titille notre imagination.

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