Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Suite à ma participation au Sept dix de France Inter ce matin, vous me prodiguez vos conseils et je vous en remercie. J’aimerais du coup vous consulter un peu plus systématiquement sur le sujet.
Je découvre ce monde de l’information radiotélévisée et je procède par essais et erreurs. On vous interroge pendant dix minutes et on en extrait une phrase, introduite par un commentaire du reporter et de sa conclusion. Bon, j’ai compris : à rejeter absolument ! Dans ce cas-là, il ou elle dit ce qu’il veut et vous utilise pour confirmer ses propos. Pire encore : quand on extrait des dix minutes que vous avez accordées, quatre phrases que l’on monte dans un ordre arbitraire, ce qui permet de vous faire dire n’importe quoi. (Reporters qui m’avez abordé récemment, vous vous reconnaîtrez sans peine !)
Je retiens la leçon ! Aussi quand on m’appelle hier, je dis fermement : « Pas de propos tronqués : ce que je vous dis doit être retransmis intégralement ! ». Et on me répond : « Pas de souci : c’est du direct ! » Ceci dit, on ne m’en dit pas davantage : on dit juste « France Inter ». Ce n’est qu’une fois que j’ai accepté de participer que l’on ajoute : « Pour information, Jacques Attali sera notre invité en studio de 8h20 à 8h30 puis de 8h40 à 9h » (texto). Non pas que cela change quoi que ce soit : ce fut pour moi un grand plaisir de participer au Sens des Choses de Stéphanie Bonvicini et Jacques Attali dimanche dernier, mais le fait est que l’on vous en dit le moins possible et que cela en soi vous donne le vague sentiment d’être manipulé.
Certains font bien leur boulot et vous font penser qu’ils ont lu tous vos livres, tous vos articles et tous vos blogs tandis que d’autres semblent avoir consulté votre notice sur Wikipédia quinze secondes avant le début de l’émission. Dans le cas de ce matin, le « docteur en sciences sociales » incongru, appartient manifestement à la deuxième catégorie. Est-ce gênant ? Selon moi, pas vraiment : si ce que vous dites retient l’attention, on vous gougueulera et on retrouvera aisément qui vous êtes vraiment.
En conclusion, quelques remarques. La première, c’est que répondre à des questions impromptues d’auditeurs me semble un excellent exercice : cela vous met en contact direct avec ce que le public au sens large comprend de la crise (ce qui est en soi très instructif) et cela vous oblige à répondre en termes compréhensibles et de manière convaincante à ce niveau d’analyse particulier. La seconde, c’est que cela vous donne accès à d’autres média : j’ai reçu depuis ce matin trois nouvelles invitations, commençant toutes de la façon suivante : « Je vous ai écouté ce matin sur France Inter… » : d’un quotidien qui ne me connaissait pas jusqu’ici, d’un hebdomadaire qui me dit : « C’était court, pouvons nous reprendre la discussion ? » (texto), et d’une station de radio à laquelle je n’avais jamais eu affaire. Alors, pourquoi pas ?
Ceci dit, dites m’en plus – et en particulier où, selon vous, ne jamais aller en aucun cas. Comme vous le savez… je débarque !
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
133 réponses à “À quelles émissions participer ?”
Pas de réponse personnelle mais Frédéric Lordon explique ici ses critères de sélection :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/lordon/video/x9vsdq_maja-de-retour-a-asi-interroge-f-lo_news
(soit dit en passant, vu le cabotinage prétentieux des « journalistes » d’Arrêt Sur Images, ce genre d’émission n’est pas forcément à conseiller :-))
Faites-vous confiance !
« les endroits ou vous ne devez aller en aucune circonstance » ne vous invitront de toute façon jamais.
Pour le reste, le jour ou vous avez une tribune dans le Monde ou autres, c’est que le système se sera effondré.
Pour le moment, la parole est à Jacques Marseille ou Marc Touati.
…ne jamais aller en toute circonstance ? … à Lu aime P. ….
@ Vincent Porel
Euh… je suis chroniqueur au Monde !
cher Paul,TF1 est la plus grande manipulatrice.Aux services des puissants…
Là où je n’irais plus, cher Paul, c’est dans un type d’émission télévisée comme Ce soir ou jamais, car il y a trop de participants, dont la plupart pensent avoir autre chose à faire que vous écouter ou relayer votre point de vue. Chacun y va de sa propre chanson, si j’ose dire. Mais même une émission aussi courte at aussi imparfaite que l’Interactive de France Inter a des effets positifs — la preuve: votre intervention a alerté plusieurs autres sources. Il ne fait aucun doute à mes yeux que votre « dissidence » (par rapport aux médias officiels, qui nous parlent de reprise (même Le Monde!)) a été parfaitement perçue par les auditeurs. C’est l’essentiel. L’avantage d’une radio généraliste comme France Inter est qu’elle est écoutée par des millions de gens, contrairement à France Culture, dont l’audience est finalement très faible.
Au total, vous gagnerez progressivement en crédibilité. Je suis prêt à parier que d’ici quelques mois, tous les médias tenteront de vous « avoir ». Et c’est là qu’il faudra faire des choix. Ex. Eviter les débats polémiques avec d’autres invités qui sont là pour pour contredire vos vues. En France, des débats courtois et équilibrés entre parties prenantes sont rarissimes, car c’est contraire à notre culture. Et si on vous invite jamais à Mots croisés, l’émission de France 2 modérée par Yves Calvi, je me méfierais! Le meneur de jeu est obligé de faire la part de la chèvre et du chou, si bien que la plupart du temps plus personne n’est audible. C dans l’air (France5), diffusée en fin d’après-midi et rediffusée le soir vers 22 h 30, en revanche, vaut le coup car le même Calvi est là pour vous laisser parler, même s’il est en désaccord avec vous (ce qu’il est probablement, étant de droite et proche des positions du gouvernement).
Paul, vous serez sans doute intéressé, si vous ne l’avez pas déjà visionné, par cette émission d’Arrêt Sur Image dans laquelle Frédéric Lordon explique pourquoi il refuse la plupart des demandes d’intervention dans les grands médias audiovisuels. Et notamment, pour ce qui concerne les propositions de chroniques régulières, parce que, selon lui, ces structures sont plus fortes que les individus et les amènent insensiblement à adapter leur discours et leurs pratiques dans le sens de l’orthodoxie :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152
Un seul défaut majeur de ce garçon, à mon sens : celui de ne pas vous avoir cité. Mais c’est peut-être un simple oubli pardonnable …
ooops, je n’avais pas vu le message d’Antoine. Désolé pour cette redondance …
Je ne vous conseille pas les émissions préférant davantage faire voir le ridicule politique en société. Oui de quoi vous auriez l’air une fois rentré chez vous devant le journaliste tout puissant à la botte du pouvoir et des puissants de ce monde.
Demandez leur s’il vous autorise à bousculer légèrement le protocole de bonne conduite surtout en ce moment, vous savez ce que nous avons si souvent l’habitude de voir ou d’entendre de nos jours dans les médias et qui ne reflète pas toujours mieux la réalité d’une société c’est pourtant bien leur vocation première depuis quand éprouvent-ils alors le besoin d’inviter des gens comme vous, à part quelqu’uns et quelqu’unes méritant peut-être davantage notre respect et notre considération que d’autres.
Audrey Pulvart par exemple, une personne bien courageuse à l’antenne et qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Moi si j’étais vous j’irais dans les émissions que j’apprécie en tant que spectateur (celles qui parlent à notre intelligence…) et j’éviterais les émissions de divertissement où le propos est généralement noyé et zapé.
On pourrait adopter un autre critère qui est d’éviter les médias qui vivent intégralement ou presque de la publicité, parce qu’ils ont tous des impératifs incompatible avec la diffusion de vos propos, à savoir : l’audience maximale, la diffusion du message publicitaire, la fabrique de cerveaux disponibles et prêts à consommer sans réfléchir. Malheureusement il ne reste plus grand chose après ça (France 3, France 5, Arte, France culture, France Inter, chaines parlementaires & co).
Pour ma part ces deux critères se recoupent presque parfaitement.
Euh… Je passe donc pour un c..
On n’est jamais mieux puni que par soit même et je suis passé maître.
PS: vous n’y avez pas annoncé la fin du capitalisme en ettayant ? Si oui, je n’ai pas vu de bankrun..
Bonsoir M.Jorion,
Si ce n’est pas votre cervelle qui vous oriente dans vos choix médiatiques, ce sera votre assiette et je me suis laissé dire qu’il y en avait une nouvelle sur la table. Bien malin celui qui saura vous conseiller,et encore plus vous juger, ils ne seront jamais les payeurs (ou pour si peu). C’est malheureux que les choses soient ainsi, mais un nom, une notoriété rend plus audible. Le votre passe bien et se mémorise bien. J’apprécie tout particulièrement F.Lordon pour ses analyses et sa forme d’expression, mais sa conduite est aussi périlleuse pour la diffusion de son message. Un jour tout ceci doit , devra, sortir du « salon » et se répandre sur la place publique avec les piteux moyens en place. Les gens feront le reste, si ils veulent.
La règle de base, si il en faut une, et que vous connaissez déjà, est de ne JAMAIS être élitiste.
Vivement une télé publique sur les ondes ouverte à la rationalité, à la science, et à l’humanisme et à la pédagogie.
Perso, je pense que les medias traditionnels ne peuvent que dénaturer au mieux le discours de Paul.
La demarche de l’auteur de ce blog est enregistee par le système comme une agression, c’est pour cela que les portes se ferment et que l’on envoie des pseudo intellectuels combattre les idees de notre Don Quichotte.
A demarche alternative moyen alternatif : Vive Internet et le clavier a clavier
Pourquoi allez davantage dans les médias, vous qui êtes déjà si estimé et écouté à travers votre propre blog, vous qui
en faites déjà tant et pourtant vous n’êtes pas journaliste à la base, restez donc chez vous n’allez pas vous déplacé davantage pour des gens ne reflétant plus guère courageusement et à travers leur propre place de rédacteur en chef, le « REEL » quotidien d’une société, des petits, des sans voix, n’existant plus guère que pour le seul politique de plus affiché à l’antenne, celui d’une époque, d’un monde devenu si artificiel, si désenchanté, pleins de vernis courant tout droit à la faillite, le leur si mal en point à l’antenne, quel grand malaise comment vont-ils encore cacher cela plus longtemps ?
Frédéric Lordon a été invité récemment dans le cadre d’une conférence d’Acrimed à répondre exactement à ce genre de questions que vous vous posez sur les bonnes émissions et les prestations à éviter.
C’est ici:
http://www.passerellesud.org/spip.php?article1303
Il y a 3 fichiers en tout:
Le fichier principal durée 34 minutes:
http://www.passerellesud.org/IMG/mp3/F_Lordon_Acrimed_05.01.09_1.mp3
Interactions entre Frédéric Lordon, les questions du public et Mathias Raymond co-animateur d’Acrimed (extraits) durée 19 minutes
http://www.passerellesud.org/IMG/mp3/F_Lordon_Acrimed_05.01.09_II.mp3
Conclusion durée 8 minutes:
http://www.passerellesud.org/IMG/mp3/H_Maler_Acrimed_05.01.09.mp3
Cela peut peut-être vous intéresser, il y tente d’expliquer ces choix en matière de média et surtout le raisonnement systémique qui le guide et le mène à accepter ou refuser telle outelle invitation. Avec l’humour qui le caractérise en prime !
(j’ai été un peu vite et je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les commentaires)
un autre avis de M. Lordon : Accéder aux médias dominants? A quelles conditions? (trouvé sur Acrimed, en date du 21 avril 2009)
je suis déjà passablement étonné (en bien) que vous ayez eu droit à des interventions assez intéressantes, comme dans ce bel exemple de Parlons net, c’était presque le mieux.
sinon je trouve comme média que votre blog est vraiment génial!
Je partage un peu l’avis de Jérémie : si vous devez avoir une fonction dans la recherche de sources d’informations libres , professionnelles et critiques , il importe d’aoird que vous soyez » au net » et » honnête » sur votre blog .
Il est sans doute , si c’est nécessaire , plus facile d’affirmer ses conditions de participation dans une émission radiophonique dont on connaît le format . Comme dit par d’autres, je ne connais pas en France d’émission radio ou télé qui ,par la qualité de ses animateurs , de ses invités en nombre suffisamment retreint , et sa durée , autorise par construction des débats contadictoires productifs . Même le débat Royal/Sarkozy s’est avéré nul . On rêve d’émission où les invités se succèderaient à distance ( dans le temps) pour argumenter et répondre à l’autre reconnu dans sa qualité .Le direct a ses atouts …Mais il y a des directs manipulés et « préparés » .
Dans l’état actuel je n’attends rien de débats télévisés , reprenant à mon compte la vieille maxime d’Yvan AUDOUARD :
» Les objectifs des caméras sont plus clairs que ceux des reporters « .
Dans tous les cas , c’est selon moi aller au carnage que de se lancer seul dans une action de communication radio/télé/presse . Au carnage pour soi et surtout pour les idées que l’on croit justes et que l’on défend ( et qu’en somme , on promeut pour les voir aboutir ).Dans toute communication il y a une stratégie au risque d’échec par naïveté .
Si vous avez des états d’âme, demandez conseil à votre soeur , écouter ce qu’aurait dit votre père ( et votre mère d’ailleurs ) , regarder votre compagne et votre dernier né . Ce qu’ils attendent de vous vous fera trouver la balance entre prudence et risque , pour faire avancer ce qui paraît vrai et juste .
Et oubliez les conseillers , même s’ils s’appellent Attali ( qui n’a pas toujours ,et heureusement, été suivi dans cette fonction qu’il cultive).
Pas de doute que la « téléspectacle » est un leurre, et qu’il n’y a RIEN á y faire entendre,ni comprendre.
Comme le dit le précedent posteur votre intervention á « Parlons Net » était demonstratrice et pertinente,encore que
j’eus aimé vous entendre plus concrétement jusqu’au bout de vos explications.Je ne vous l’impute pas, car même
« Parlons Net » est formaté dans sa durée.
De mon côté,j’ai fais parvenir le lien de votre intervention á beaucoup de mes amis et connaissances.
A dire vrai, l’écho n’a pas été trés fort,gageons qu’ils aient fait l’effort de vous écouter…
Je reste evidement fidéle á votre blog,dont je continue d’envoyer également le lien.
Comme le dit plus haut John,de clavier á clavier,surement porteur…
Bien á vous.
Je me souviens de l’apparition de Michel Rocard dans une émission de type « grand cirque ». Questionné sur le
pourquoi, il répondit : « j’ai donné mon point de vue à 500 000 personnes qui ne le connaissait pas, et c’était le
seul endroit où je pouvais les informer »
Les journalistes sont ainsi faits ! Il y a quelques années, Denis Clerc (d’Alternatives Economiques) m’avait proposé d’écrire un article sur Silvio Gesell. Connaissant Johannes Finckh et sa fluidité d’écriture et surtout sa capacité à actualiser la pensée de Gesell, j’avais passé la main. Puis Denis Clerc a modifié légèrement l’article de J. Finckh et s’en est presque attribué le mérite en mettant Johannes Finckh en second dans la rédaction de l’article. Ce sont des pratiques étranges, surtout lorsque l’on n’est pas encore en premier plan, c’est à dire un VIP. Il fut un temps où sur une radio libre de Montpellier, j’avais 30mn à ma disposition pour parler « transports » sur l’agglomération. 30mn qui devinrent 90mn ! On était sur une radio libre…
Ceci dit votre interview était fort intéressante. Y a t-il vraiment une recette ? Peut-être celle de la notoriété.
La question est en effet des plus pertinentes! Il y a des émissions chausse-trappes, des débats prévus pour tourner au pugilat, des émissions très bien documentées, structurées et courtoises mais sans aucune audience… Bref, avant d’y mettre un orteil il vaut mieux se poser quelques questions, vous avez bien raison!
Ma position: tout dépend de votre objectif, naturellement!
Que cherchez vous dans ces aventures radiophoniques ou télévisées? Y allez vous par simple curiosité, par opportunité de carrière (Rien de déshonorant, bien sûr, on a tous une carrière!) ou pour faire passer un message ?
– Dans le premier cas, peu importe, ou plutôt suivez le conseil de Quentin et faites vous plaisir.
– Dans le second, je crains d’être assez mauvais prescripteur, j’ai déjà assez de mal avec ma propre carrière! 🙂
– Dans le troisième cas, je me poserai une question supplémentaire:
Qui cherchez vous à toucher?
C’était le sens de ma remarque sur le post précédent quand je réagissais à John Barleykorn qui pense que le message doit être élitiste, car complexe et nécessitant des préalables pour sa juste compréhension.
Faut-il s’adresser aux « masses ignorantes » (brrr! je frémis d’horreur rien qu’en écrivant cela! 🙂 ), quitte à ne passer qu’une infime partie du message ou privilégier les élites sans doute plus à même de comprendre?
Imaginons que vous soyez particulièrement pédagogue et persuasif et que les « masses » en vous écoutant comprennent (pas gagné!) et surtout vous croient (ouh là! Il y a du boulot…). Quelles seraient les conséquences? La panique? Une ruée sur les banques? La violence? L’abattement, puis… rien? Sans doute un mélange de tout cela, j’imagine. Sur le court terme, je n’attends personnellement pas grand chose d’une telle conversion miracle. En revanche, prendre conscience qu’on a été dupé est un bon stimulant pour la vigilance du peuple qui y regardera peut-être à 2 fois avant d’accepter les prochaines règles du jeu.
Malgré toute l’estime que je vous porte, de toutes façons, je crains que vous ne puissiez guère que faire aller les choses de quelques millimètres dans ce sens, ce qui serait déjà énorme. Rome ne s’est pas faite en un seul jour ni par un seul homme, mais il a bien fallu s’y mettre quand même…
Et convaincre les élites, me direz vous? Ma foi c’est tout aussi important mais pas forcément plus facile: comprendre n’est pas adhérer, surtout si votre intérêt apparent va dans l’autre sens… Car oui, qu’y a t il de plus séduisant pour les élites que le discours qui nous amène aujourd’hui dans le mur?
Naturellement, certaines de ces élites conservent un sens du bien commun (mais de moins en moins, semble-t-il) alors ceux là valent aussi la peine de descendre dans l’arène, mais je le vois plus comme un moyen d’ouvrir les portes et d’accroître votre « indice de bruit médiatique »
Pour conclure, voici mon (modeste) conseil: allez à la fois dans les émissions pour large public (la matinale de France Inter très bien, donc), cela vous construira une image et vous permettra d’accéder à des tribunes plus confidentielles mais où vous pourrez développer votre démonstration. J’éviterai simplement les émissions à caractère satirique, avec rires forcés et sujets à peine abordés, qui ne s’accommoderont pas facilement à la gravité de votre propos. Bref le 7-10 pourquoi pas, mais pas le fou du roi! 🙂
Je vous ai vu à Ce soir ou Jamais je crois et écouté 2 ou 3 fois à la radio. Et j’ai remarqué que vos interventions vous distinguent des autres participants en ce que vous n’interrompez jamais, restez constamment posé dans vos interventions et même détaché voire un peu lunaire dans votre attitude. De plus, vous ne rentrez jamais, à dessein je suppose, dans le local, le franco-français, le hors-sujet mais limitez strictement vos propos au cadre du débat
Ce comportement « professorale » de mon point de vue vous immunise des coup bas, de la démagogie politicienne et autres débordements qui ont fréquemment cours lors de débats radios ou télés. Par contre, dans certaines émissions (sur les grandes chaînes de télé), l’animateur-journaliste vous négligera peut-être pour privilégier le « comique » du moment, le politicien qui sort un bouquin ou l’acteur bien pensant généralement pour faire « péter l’audimat » (dans ce genre d’émissions peuvent être invités ensemble une foultitude de gens qui n’ont rien en commun).
Donc, évidemment se renseigner sur les autres invités mais aussi aller faire un tour sur youtube où l’on peut trouver des extraits d’émissions télés.
Tant de candeur peut laisser perplexe…
Mais il est vrai que faire « l’âne pour avoir du son » est une technique éprouvée depuis fort longtemps, tout particulièrement chez les intellectuels de haut niveau.
Mais vous êtes bien sûr pardonné, vu la fraicheur de votre « débarquement » dans le monde de la pensée unique et des antagonismes désamorcés…
Alors, je vous explique:
Quatre ou cinq coups de téléphone, pas plus, à Dassault, lagardère, Arnault, Rothchild, Bertelsmann, … Une petite bouf, un coup de pif entre amis du paf, et vous aurez une vision plus claire des ouvertures possibles et de l’opportunité ou non de votre « collaboration » éclairée. Je ne vous apprendrai pas que la guerre est un métier. C’est le leur.
Vous verrez, « Expert », c’est beaucoup mieux vu et payer que « docteur en sciences humaines »… Quand à « traders », même « ancien », ce mot est me semble-t-il, par les temps qui courent, à magner avec la plus extrême prudence lorsqu’on s’adresse tant à la conscience qu’à l’inconscience collective. Nous avons chez nous la fâcheuse tendance à bruler les porteurs de mauvaises nouvelles surtout s’ils expliquent qu’ils travaillaient pour l’ennemi.
Au fait, c’était quoi le « titre » d’Attali pour cette émission…? On ne le présente plus…
Mais il est vrai qu’on ne prêche pas chez les convertis, et que malheureusement quand on met les mains dans la m… on a les doigts qui puent.
Encore merci de le faire à notre place.
Participez à toutes les émissions !
Et faites ce que les médias ne font pas : montrez le côté du verre à moitié vide !
Des nouvelles de l’économie réelle (jeudi 6 août 2009) :
Les ventes des chaînes de magasins aux Etats-Unis ont reculé de 5 % sur un an en juillet à magasins comparables, a annoncé jeudi 6 août le Conseil international des centres commerciaux (ICSC).
L’organisation a indiqué que cette baisse était « conforme » à ses attentes. Pour elle, les ventes ont été « entravées par la faiblesse des stocks » consécutive aux efforts des détaillants pour se défaire de leurs marchandises.
Les chiffres de juillet excluent les ventes de Wal-Mart, qui a cessé de publier des statistiques mensuelles il y a trois mois.
L’arrêt de la publication des ventes du numéro un mondial, qui profite de la recherche des prix bas par les consommateurs, a déprimé les chiffres de l’ICSC : en juin, les ventes reculaient de 5,1 %, et en mai de 4,6 %, alors qu’en avril (avec Wal-Mart) elles étaient en hausse sur un an.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=02c145ff1f36280ade1de423ef898c54
La TV: pas compétent; machine à la poubelle il y a 30 ans et aucun besoin de renouvellement.
Pour le reste: la fonction divertissement prévaut et les paroles se recouvrent très vite.
Donc des détails à implanter et des idées à disséminer à toutes occasions.
Dans l’audio, il faut veiller à l’ équité technique: le téléphone n’est pas assez fidèle,
inconvénient que ne supportait pas M.r Attali. Le journaliste hors sujet
ou n’ayant pas préparé son affaire est catastrophique pour vous et pour l’auditeur:
à dépister et éviter, sauf si il peut être « recadré ». L’aisance verbale de M.r Attali y fait merveille
– à vrai dire elle est exemplaire- c’est une technique comme une autre: ça s’apprend.
Il me semble que votre registre soit la sobriété pédagogique: ne changez rien (!).
Un détail:
Face aux journalistes français, vous représentez l’ouverture au monde américain (et britannique),
à sa presse et au système bancaire . Ils devraient apprécier.
La presse est un modèle de journalisme d’enquête et d’investigation et elle estime qu’elle doit plus aux lecteurs qu’à l’ordre établi. C’est beaucoup et compense des défauts éventuels.
Ce matin j’ai été surpris de vous entendre dire que la colère de l’opinion était rapportée dans
la presse US, sujet camouflé par la « notre » alors que la colère n’est pas moindre.
(Les scandales des primes et bonus par détournement de l’impôt sont paralélles)
Je l’ignorais, je pense que 90% des francophones l’ignorent.
Le journaliste n’a pas moufté. Là n’était pas le sujet mais l’absence audible de réaction
n’est pas surprenant. Espérons qu’ une graine germera.
Bonjour Paul Jorion,
Pour faire simple faites un tantinet révolution de palais et lorsque vous passez dans une quelconque émission exigez donc( avec une aimable courtoisie) que le journaliste précise en direct lors du passage de l’émission à l’antenne :
1. -si l’émission est en direct (si ce n’est le cas bien sûr) ou a été enregistrée.
2. -si les propos, les idées développées (par vous) , sont ramenés dans leur intégralité ou non (ce qui serait dans certains cas limite falsification et/ou atteindrait à vos droits dans la mesure ou par exemple, des propos hors contexte peuvent véhiculer des idées très différentes de celles que vous voudriez véritablement faire passer.
Dans ce cas de figure, attendez-vous à vous faire vilipender, au mieux car les journalistes (dans la plupart des cas) se considèrent sur leur terrain et veulent le conserver.
Personne n’a encore vraiment « quémander » ce type de « transparence » mais au risque d’être renier parfois vaut-il mieux être le premier !
Et qui sait si certains, réglos, n’accepteraient pas une demande somme toute logique.
De plus, êtes-vous parfois passager dans « une smart au soleil » ? j’ai l’impression de vous avoir vu aujourd’hui vers midi trente… (cette dernière question peut bien sûr être effacée du texto) . Merci à vous.
Bonsoir Paul et félicitations pour l’heureux évènement…,
Voici une l’interview de l’auteur d’un nouveau livre à paraitre.
http://www.dailymotion.com/video/x9oqud_montaldo-passe-les-bandits-de-la-fi_news
Je voudrais avoir votre avis sur cette histoire de « Angelo Mosilo » ?
Merci d’avance,
Le pirate de WallStreet
Allez partout au moins pour voir vous passez plutôt bien. Vous aurez de bonnes et de mauvaises surprises.
Après ce qu’on y dit , ce qu’on y montre , c’est comme un boulot en fait ou de la
Oups … gymnastique.
Chaque média (presse, radio, télé , net…) à ses avantages et ses défauts, c’est sympa mais distrayant.
Ps : Je ne comprends pas que vous ne soyez pas content d’être coupé , monté etc on vous met au format , c’est tout. On ne peut pas vous faire dire ce que vous n’avez pas dit, si vous vous êtes senti manipulé dans vos propos, c’est possible, mais à vous de l’éviter; c’est possible aussi avec l’expérience, celà dit je répète, c’est sympa mais distrayant.
J’ai regardé parlons net et je n’ai toujours pas digéré la réponse à propos de la responsabilité des subprimes. Paul a esquivé la question pour que sa réponse ne ressemble pas (je pense) à une désignation de bouc-émissaire mais le fond de la réponse-esquive était diamétralement opposé à ce qu’il écrit sur son blog. Comme quoi certaines formes de communication ne sont pas toujours bien adaptées pour bien faire passer son point de vue même si cela permet de toucher plus de monde.
Avec la notoriété il y aura bientôt 250 réponses à chaque billet avec des messages partisans pleins de rancœurs et de vindicte comme sur marianne2, libération, rue89. Il faudra résister à la nausée pour retrouver les contributions intéressantes puis avec la lassitude, les visites s’espaceront pour devenir de plus en plus épisodiques. Les statistiques de fréquentation exploseront tous les plafonds mais le fond des réponses s’en trouvera dilué pour se muer en déversoir. Je viens à 40-60 pour les billets et pour les commentaires/réponses. Si les réponses venaient à perdre de leur intérêt la motivation pour passer du temps à les lire ne pourra que diminuer (enfin, pour ma part)
Je suis venu par l’intermédiaire de contreinfo.
Qui sommes nous pour juger?
Votre message, vos idées, passeront tout de même un peu, ou beaucoup, suivant le média, mais passeront tout de même.
J’aurais tendance à dire: évitez la 1 et la 6. Mais ces chaine son porteuse d’audience. Pourquoi en priver les spéctateurs d’un regard neuf, différent.
Il faut surtout relativiser l’impact, quel que soit le média, et se dire que les quelques personnes interessées en valaient la peine.
Et puis ce sera de bonnes archives pour Théodore… 😉
Répondre à toutes les invitations et prévilégier en priorité les media avec la plus forte audience. On est jamais à l’abris des mauvais journalistes. L’objectif est d’être connu par le plus grand nombre. Jacques Brel avait construit sa notoriété en faisant surtout des galas dans toutes les petites campagnes !
Pour répondre bêtement à l’intitulé de ce bulletin, je vous conseille « C dans l’air » sur France 5 :
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=accueil
émission en direct avec questions de téléspectateurs par SMS & courriel animée par Yves Calvi.
Le format (65 minutes) permet autour de courts reportages (2 ou 3) d’aller un peu plus en profondeur
que dans d’autres émissions et d’échanger avec des invités (4 à 6) défendant des points de vue
différents sur le thème du jour (majoritairement dépendant de l’actualité).
Je viens d’écouter l’ensemble des communications de Frédéric Lordon sur son rapport avec les média. Je partage comme souvent ses analyses mais je n’en tire pas les mêmes conclusions. Sa position est celle d’un certain purisme, ce qui peut se défendre, mais qui me paraît contradictoire sur un certain point : si l’on essaie de diffuser ses idées, il faut s’en donner les moyens. Or il me semble qu’il partage les média en deux catégories : ceux qui défendent une position différente de la sienne et avec eux aucun dialogue n’est possible et ceux qui défendent une position semblable à la sienne, mais qui ne s’y sont ralliés que récemment et qui du coup n’ont aucune crédibilité. Et il illustre le cas de ces derniers en comparant ce qu’ils écrivaient il y a quelques années seulement et qui véhiculait un message ultralibéral et ce qu’ils écrivent aujourd’hui et qui est porteur d’une réelle critique sociale. J’aurais plutôt tendance à m’en réjouir : la question de leur bonne foi m’est indifférente puisque mon but est de rallier le plus de monde possible aux idées que je défends. Si les média m’ouvrent leurs colonnes et leurs studios, tant mieux, j’en tirerai parti. Le puriste dénoncera là un compromis, mais ce n’est pas un compromis que d’accueillir généreusement ceux qui se rallient à vos idées. Bien sûr s’il s’agit d’une tentative de manipulation de leur part, il faut la déjouer, et c’est pour cela que je refuserai, comme je l’ai dit, tout saucissonnage de mes propos. Mais – si le cadre s’y prête (j’exclus donc le simple cirque) – j’accepterai toute opportunité de défendre mes idées (si après m’avoir invité, on m’empêche de parler, je m’en irai bien entendu moi aussi). Dire que tout débat avec un défenseur de l’ultralibéralisme est nécessairement inégal parce que ses arguments ont été préparés de longue date, ne me paraît pas convaincant : aucun débat n’est évidemment gagné d’avance mais si vos idées sont meilleures que celles de votre adversaire, elles disposent d’un atout dont il est lui privé.
@ MyNameIsNobody,
J’ai regardé l’interview de Montaldo au sujet de son livre: “Angelo Mosilo” et Madoff seraient donc « les grands responsables de la crise »…
Comment dire?… Il y a des personnes pour nous dire que le « réchauffement climatique » est causé par le pet des vaches (le méthane donc), il y a des personnes pour montrer à l’onu « la preuve que l’Irak possède l’Arme de destruction MASSIVE », le point commun de ces personnes avec Montaldo -et son bouquin « révélation »- c’est de nous prendre pour des courgettes -ou d’en être.
Soyons clair, comprenez bien que la crise se serait déroulé à l’identique, dans sa gravité et dans les risques qu’elle entraine pour les civilisations, sans ces deux escrocs (c’est ce qu’ils sont!) et que vouloir nous faire croire l’inverse est signe d’une grande malhonnêteté intellectuelle ou -soyons charitable- d’une incomptétence sans limite sur le sujet.
Pour plus d’explication sur ce point de vue présenté de manière un peu cavalière je vous conseille par exemple les intervention de Lordon cités précédemment, tout particulièrement celle pour Acrimed…
Trop, c’est comme pas assez.
Les médias, les journalistes sont un couteau à double tranchants.
Un jour, ils vous idolâtrent, le lendemain, ils vous conspuent.
Et jamais ils ne vous diront pourquoi. Ils ne le savent pas. Ils suivent la tendance, l’audimat.
Pour les médias, vous êtes un faire-valoir.
Sachez vous en protégez.
Sélectionnez les plus crédibles et tenez-vous y.
recette pour une démagogie réussie :
étalez ad nauseam vos titres, donnez aux gens l’impression qu’ils participent
à quelque chose de noble et d’important, puis demandez-leur des conseils éclairés
ils viendront manger dans votre main
si, en plus, ils peuvent publier leurs morceaux de bravoure intellectuelle,
ils vous aduleront
@ MyNameIsNobody,
Rectification: la position intéressante de Lordon sur le travail de recherche de responsables est bien exposée ici:
http://www.dailymotion.com/search/lordon/video/x8zunm_flordon-chez-tropiques-1_news
à partir de la sixième minute à peu prés….
@ P Jorion (à propos de F Lordon)
Vous avez infiniment raison sur le fond. mais modifier les règles du cirque médiatique est un combat en soi.
Ha! c’est un combat que vous aurez à mener en plus de vos préoccupations habituelles et qui est loin d’être gagné (les propriétaires des chaînes, les pouvoirs de SARKO sur celles-ci, la lourdeur des habitudes…)
Si vous réussissez ce combat-la en plus … tout deviendrait à nouveau possible.
Je nous le souhaite.
Ce qui pourrait paraître bon pourrait aussi se retourner contre vous, la bête à encore beaucoup de dévots, de têtes différentes, très bien entretenus, payés, rémunérés, c’est le « beau monde », c’est aussi un grand nombre de gens.
Please, répondez d’abord à nos attentes et à nos questions, n’en dites pas trop sur les malsaines pratiques en cours dites plutôt que tout va bien, que le trader n’est plus trader, que le spéculateur n’est plus spéculateur, que le renard n’est plus renard, que le menteur n’est plus menteur, que le magicien n’est plus magicien, que le cocu n’est plus cocu, sinon gare à votre réputation d’économiste ou anthropologue l’avis du citoyen lambda passera bien après nous. La pratique de la cabale est toujours en vigueur de nos jours pourquoi votre exil de l’Amérique. Nul n’est prophète ou médecin dans sa propre école de penser économique.
Les médias vous interrogeront peut-être ainsi:
Faut-il aller plus vite ou ralentir sur les marchés ? Comment moins faire de dégâts pour le reste de la société ? Comment font-ils de nouveau les malins sur les marchés qui n’ont pas être moralisés ce ne sont bien sur que des machines sans aucun Etat d’Ames ? Le monde peut bien sur crever de faim et de soif, aller tout droit à la catstrophe qu’est-ce qu’ils en ont fichtrement rien à faire ? Comment s’y prennent-ils à plusieurs ? Pourquoi tant de mensonge et de zone d’ombre ?
U2 – Please, n’écoutez que vous
http://www.youtube.com/watch?v=Zo-9r04_R-Y
Ah bon….
Vous, vous dites : « on vous gougueulera » ?
moi, je dis : « on vous googueulisera »…
Mis à part ça, j’arrive un peu tard pour apporter quelque chose d’original sur le fond de votre question, et de plus je me désintéresse de plus en plus des journaux, de la radio et de la télé.
Je podcaste, je pioche, je trie, je fais ma petite sauce à partir de blogs et de vidéos, et pourtant je ne suis pas un « djeun’s » mais je zappe sans scrupules.
Nota : j’ai un Mac, je navigue avec Safari dont la dernière version dispose d’un outil féroce qui s’appelle « Top sites ». Mon écran affiche façon « cover flow » une sélection des pages d’accueil des sites que j’ai sélectionnés, dont le vôtre.
L’ensemble des sites qui s’affichent forment l’éventail où je vais puiser mes informations.
@Paul Jorion
Un petit conseil, si je puis me permettre.
Quelques émissions en Angleterre ne feraient pas de tort à votre image, surtout qu’à mon avis, vos connaissances de la langue de Shakespeare sont meilleures que celles de bien d’autres. Vous y gagneriez certainement davantage d’estime en Europe et plus particulièrement en France…D’autres l’on fait avant vous !
Étonnez.
Exprimez simplement votre pensée libre.
Ne cultivez pas votre image, soyez vous même.
Parlez partout où l’audience est importante ou l’attention vive.
Vous trierez a posteriori.
Étonnez par un langage clair, honnête, enthousiasmant.
Soyez comme l’interlocuteur que vous souhaiteriez avoir.
Principe ! la consision, chaque propos doit ce suffire à lui même et en plus dans des phrases courtes, pour le reste hélas parler « comme tout le monde » de la pluie et du beau temps c’est pour cela qu’aujourd’hui beaucoup ne parle pour ne rien dire dans des propos vaseux et reviennent toujours sur leur propos. Attention, revenir sur ces propos en le re-contextualisant est pris par le « pekinus vulgaris » comme le fait de retourner sa veste, le même qui croit à des proverbe tel qu’ »il n’a pas de fumée sans feu » qui est idiot et faux de surcroit.
@Vincent
en ce qui concerne l’assiette, Paul que je connais personnellement à toujours fait passer ses principes avant ce genre de considérations et pense plutôt , à mon impression, qu’en faisant ce qu’il y a à faire cela devrait aller, même si son expérience pourrait lui faire penser le contraire mais je doute que ce soit à son âge que l’on commence à se compromettre intellectuellement. Pourtant il lui est arrivé même avec ses enfants d’avoir des difficultés. Si certains en effet ne faisant pas passer l’ »intérêt » (vil peut être) avant le reste les choses iraient surement mieux.
Pour protéger ses enfants il me semble plus sage de leur construire un monde meilleur que de camper derrière sa porte avec un fusil !
Voila Monsieur Jorion,
vous etes au carrefour de votre conscience.
“We don’t want to get too obscure in our discourse and not really just put on the table something that’s very simple: how deep is your love? What is the quality of your service to others? Are you concerned about those on the margins, or do we define a catastrophe only when it relates to investment bankers and Wall Street Bankers as opposed to the precious children in chocolate cities or white children in Appalachia or red children in Navajo reservations?… What costs are we willing to actually undergo? You can’t be a Christian if you’re not willing to pick up your cross and, in the end, be crucified on it. That’s the bottom line.”
Cornell West.
Avez vous peur?
beaucoup de ces médias ont qu’un seul but faire de l’audience et les journalistes ,eux ,veulent paraitre.La majorité d’entr’eux sont les fous du roi .Peu importe se que vous voulez faire passer comme message ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour vous manipuler.Un seul conseil gardez votre ligne de conduite et ne pas hésiter à démentir fermement les propos déformés
amicalement
@ MyNameIsNobody
Rien ne vous retient : entrez « Mozilo » dans la fenêtre « Rechercher » dans la colonne de droite. Vous verrez apparaître une suite de huit blogs dont le premier est daté du 25 juillet 2007. Bonne lecture !
Je ressens, comme beaucoup ici, une certaine frustration dans les interventions radiophoniques de Paul, lorsqu’elles sont de courte durée. L’émission s’inscrit dans un format, un cahier des charges dont l’intervenant ne connaît pas nécessairement les impératifs. Il en résulte, pour les « initiés à la pensée de Paul » que nous sommes, le regret de ne pas l’entendre systématiquement assener que le système est foutu et qu’il ne retrouvera pas son intégrité. Mais cette voie déplacerait mécaniquement le propos vers sur « ce qu’il faut faire » – thématique que Paul évite soigneusement, parce qu’il ne veut et/ou ne peut répondre, comme le démontre l’objectif du blog.
En faisant le choix de la pédagogie, en prenant le parti d’aider chacun à mieux comprendre l’enchaînement des faits et apporter sa propre contribution à la réflexion, ses propres propositions de réforme, Paul choisit un terrain opposé à celui de Lordon, souvent cité ici, qui défend un système alternatif dans une posture de « sachant », non sans quelques préjugés dogmatiques en dépit de son incontestable brio rhétoricien.
Finalement, c’est parce qu’il suscite plus d’interrogations qu’il n’apporte de réponses que Paul est de plus en plus sollicité dans les médias. Voilà qui est à porter au crédit des journalistes, souvent assassinés ici par les commentateurs. Accessoirement, cette démarche excite la curiosité des auditeurs et les incite à découvrir les livres de Paul (pas assez souvent cités à l’antenne, il faudrait sans doute insister auprès des journalistes).
Pour avoir moi-même animé des émissions de radio et de télé, sur le thème de l’économie en général et de l’entreprise en particulier, et ce avec un parti-pris pédagogique, je puis témoigner de la difficulté de l’exercice. Et d’expérience, je puis assurer que l’on trouve plus facilement des intervenants qui apportent avec superbe leurs mauvaises solutions péremptoires, qu’avec humilité leurs questions pertinentes…
Paul,
je dois interviewer Marc Touati lundi, sur Paris. Si dimanche après-midi ou mardi vous êtes disponible, voulez ue l’on essaie de caler quelque chose ?
L’interview, si elle devait avoir lieu, serait assez ouverte, un peu décalée, sans tabou, et « vos propos seraient retransmis in extenso ».
Un exemple médiatique à ne pas suivre : Jacques Attali.
Le pourfendeur des dérives du capitalisme financier s’est fait épingler par le journal Le Monde. Il cherche à recruter des stagiaires sur-diplômés à 400 €/mois (même pas de quoi se loger sur Paris).
En tous cas, pour moi, c’est inaudible ce que vous dites quand vous êtes interrogé par des journalistes qui pensent que simplement d’évoquer votre nom suffit. Dans notre oreille alors s’installe la jouissance du journaliste, elle vient comme un parasite. La jouissance encombre. Je pense que dans les choix à faire, il faut sentir si il y a simplement : « Ah, j’ai Jorion », « Ah, j’ai Lordon »…
A propos de Lordon, on voit bien que la journaliste nous donne à voir toute sa jouissance de « l’avoir » sur le plateau. « Vous me faites rire » . Elle va jusqu’à perdre pied quand elle ne sait plus si elle doit passer du « tu » au « vous ». Heureusement que Sneidermann est là à ce moment-là pour remettere l’église au milieu du village.
Et au-delà de çà , on voit bien qu’à force de fréquenter la presse, par bribes et morceaux, les media tentent à rabattre ce qui est dit et à faire valoir finallement : « ce n’était que çà », « tout çà, pour çà ». Sans l’air d’y toucher, au fil du temps, les journalistes inconsciemment veulent plus ramener leurs invités dans leur monde alors que lmeur travail devrait consister plutôt à créer des conditions pour que l’auditeur/spectateur se fraie un chemin. Il faut sans doute se demander que si « l’autre qui est censé écouter » peut se glisser dans l’interstice de la rencontre. Plus encore que le fait de savoir si on a été lu ou pas. C’est le respect qui compte. C’est sans doute ringard. Mais y-a-t-il autre chose quand il s’agit de tenir et tenir encore quand rien ne tient dans le fil de l’info ?
@°Gérard
Reprocher aux médias de rechercher l’audience, c’est la même chose que reprocher aux militaires de guerroyer. Quant à la vanité, elle n’épargne pas plus les journalistes que le pékin. En revanche, les moyens utilisés pour favoriser l’audience sont souvent critiquables.
Je n’ai aucun conseil à donner, puisque je n’ai aucune experience dans le monde de la communication, contrairement au monde de la banque.
Au sujet de l’assiette: Diogène est le plat de lentilles
Une de ses anecdotes les plus connues est celle, où Diogène était en train de souper d’un frugal repas de lentilles quand il fut interpellé par le philosophe Aristippe, qui, de son coté, menait une existence dorée, facile, bien confortable sur le plan matériel car il faisait partie des très précieux courtisans du roi. (des gens très importants et bien élevés)
Avec un peu de mépris Aristippe lui lança :
« Tu vois, si tu apprenais à être soumis et à ramper devant le roi, tu ne serais pas contraint de te contenter de déchets, comme ce vulgaire plat de lentilles ».
Et Diogène a rétorqué :
« Si tu avais appris à te contenter des lentilles, tu n’aurais pas à ramper et à te coucher devant le roi (ou la tyrannie de quoi donc as-tu si peur de perdre ta place)! ».
Bonjour à tous
Pourquoi vouloir absolument passer sur les médias institutionnels ?
Je suis sidéré par le « décalage » entre l’information grand public et les informations que l’on trouve sur le web, pourvu qu’on se donne la peine de les chercher. D’un côté, c’est : » bonne nuit les petits » de l’autre » l’apocalypse est pour demain « . Il me semble qu’entre ces deux extrêmes, il y a place pour une information honnête.
L’absence de résonance des idées économiques hétérodoxes tiens au fait que chacun parle dans son coin. Les blogs comme le votre, celui de Bill Bonner, celui de Pierre Jovanovic, le site du leap2020 et beaucoup d’autres
apportent des questionnements et des réponses interressantes. Pourquoi ne pas tenter, un rapprochement entre ces différentes voix dissidentes en organisant des confrontations régulières entre vous?
Internet en matière de télévision offre de nouvelles perspectives. On entend souvent parler de l’école de Chicago, de l’école Autrichienne etc…. Pourquoi ne pas créer « l’école Parisienne ». J’imagine la rencontre de Paul Jorion, Frédéric Lordon, Jacques Sapir etc….. sous forme de débats filmés, dont vous fixeriez vous même les règles (on est jamais mieux servie que par soi-même) et l’union fait la force….
Les liens sur différents blogs assureraient une large diffusion et au moins vous auriez la possibilité d’exprimer vos idées et surtout vos solutions.
Salutations et tous mes vœux de bonheur à Théodore
En temps qu’auditeur des emissions radios/tele, je me permet de vous donner ma perception. Pour faire simpliste, je pense que vous etes « bon » dans la partie analyse et explication pedagogique – avec ce cote un peu professoral comme le souligne un autre commentaire (qui ne pose pas probleme dans votre cas). Il me semble par contre que vous etes moins « bon » quand les journalistes commencent a aborder « les solutions » en gros quand on comment a vous dire « c’est bien beau tout ce que vous dites, mais qu’est ce qu’il faudrait faire alors? ».
Je vous trouve moins a l’aise dans cette partie, je dirais moins dans votre axe, plus flottant en somme (chose que je peux comprendre en tant que lecteur du blog). Du coup certaines pistes de solutions apparaissent pas tres convaincantes (c’est l’impression que j’ai eu en regardant Parlons Net par exemple). A mon avis, plus vous irez vers des emissions grand public, plus on vous poussera vers ce cote « oui, mais alors qu’est ce que vous proposez? »
Il me semble que vous devriez mieux vous preparer pour cette partie la…
A part le grand public, tout dépend les oreilles que vous cherchez à capter. Je pense à des futures employeurs. question stratégie. mais là, je suis mauvaise conseillère en la matière.
Je pense qu’une trop grande exposition dans certains médias où l’on ne vous donne pas le temps nécessaire de répondre, pourra vous nuir , car comme dit plus haut , le but recherché est simple : vous désavouer car vous oser dire les choses contre l’avis des puissances dirigeantes.
Comme le dit unpassant , il faut vous bétonner sur les questions type » que faudrait-il faire ? » car le problème lorsque les médias invitent (utilisent) des invités comme vous , c’est pour en général les faire passer soit pour des Cassandres soit pour des Madame Soleil, et attention celui qui ne donne pas de solutions facile pour sortire de la m…..
Bon Courage et encore merci Paul
Cher Paul .. j’aimerais vous entendre dans l’émission (modeste & géniale) « Là bas si j’y suis » de Daniel Mermet sur Inter, à la rentrée .. Si vous ne connaissez pas cette émission > http://www.la-bas.org
S’il se trouve des auditeurs de cette émission ici, on pourrait soumettre l’idée à l’équipe de là bas ..?
Bonne journée à tous .. 🙂
Mo
Tout va de mieux en mieux dans le secteur financier.
La banque allemande nationalisée Hypo Real Estate, symbole de la crise financière dans le pays, ne sortira pas du rouge avant 2012, a répété son patron vendredi 7 août à l’occasion de la publication de son premier semestre plombé par des dépréciations d’actifs.
L’institut de Munich (sud) spécialiste du crédit immobilier a accusé une perte nette de 750 millions d’euros au deuxième trimestre, contre un bénéfice de 12 millions d’euros sur un an, selon un communiqué.
De janvier à juin, sa perte nette s’élève à 1,13 milliard d’euros.
« Nous n’envisageons pas un retour aux bénéfices avant 2012 », a rappelé son patron Axel Wieandt, cité dans le communiqué.
Au deuxième trimestre comme sur l’ensemble du premier semestre, Hypo Real Estate a été plombée par des dépréciations massives, en particulier sur le portefeuille de crédits immobiliers du groupe, mais aussi sur d’autres titres, selon le communiqué.
Ses provisions sur ses crédits à risque s’établissent à 881 millions d’euros au deuxième trimestre et dépassent le milliard sur le semestre.
La banque, qui a été nationalisée en juin, a déjà obtenu plus de 100 milliards d’euros de garanties publiques depuis l’automne dernier afin de lui permettre de continuer à se refinancer.
http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00173060.htm
Et en France ?
Combien de milliards d’euros d’actifs pourris les banques françaises possèdent-elles ?
Le gouvernement «a pris acte» de «l’engagement formel des banques françaises à se conformer strictement» aux règles du G20 en matière de rémunération des opérateurs de marché, a indiqué Matignon, ce vendredi, à l’issue d’une réunion avec des responsables du secteur bancaire.
http://www.20minutes.fr/article/341125/Economie-Les-banquiers-vont-respecter-les-regles-du-G20.php
J’éclate de rire !
« L’engagement formel des banques françaises » !
Qui croit encore aux promesses des banques françaises ?
Qui ?
Allez partout, dans la mesure de votre temps et de votre énergie. Apprenez. Faites attention à la couleur de vos cravates, c’est important. Restez fidèle à vous-même autant qu’à votre propos. Servez-vous de votre humour pince-sans-rire ; c’est encore la meilleure réponse aux idiots. Gardez toujours l’envie comme point de repère ; sinon c’est vraiment épuisant. Utilisez votre précieux blog – dont l’audience va inévitablement encore grossir – pour rectifier le tir, si besoin. Longue vie au petit Théodore et à ses frères et soeurs (ne pas oublier les grands). Bref, vous n’avez nul besoin de conseils. Sauf peut-être sur le choix des cravates. Rire.
– Passer ou non dans les médias ?
La réponse est évidemment oui. Il est indispensable que le plus grand nombre entende votre message. Parce qu’il est contrarien. Parce qu’il est apparemment authentique et non soumis à pressions ou intérêts. Parce que cela vous permettra de grossir l’audience de votre blog et, je l’espère, vos rentrées financières.
– Dans quelles émissions passer ?
Le choix est assez simple : toutes celles qui ne dérivent pas vers le people.
– Eviter les interviews téléphoniques
Vous n’y êtes maître de rien. Vous n’en percevez ni l’ambiance, ni les réactions (froncement de sourcils ou remuage de papier du journaliste…), ni le rythme, ni l’arrivée des pubs, ni … rien.
– Votre apparence physique
Autant que j’ai pu en juger en visionnant certaines émissions sur internet, elle est quasi-parfaite. Du velours cotelé à la barbe blanche, tout en vous inspire la confiance. Attention cependant à deux défauts vers lesquels vous penchez insensiblement.
Celui du maître d’école. Qui ne se sent pas dans son monde et fait montre d’une sorte de gêne. Rassemblez toute votre confiance : vous en connaissez bien plus que la plupart de vos co-interviewés et que tous les journalistes qui vous interrogent. Vous êtes donc parfaitement à votre place quand vous nous faites part de votre savoir dans les médias.
Celui du désabusé. Il y a de quoi l’être, certes, dans le contexte actuel. Le problème, c’est que cela avachit / affaiblit parfois votre attitude. La pente est rapide entre l’énergie du Cassandre et l’amollissement du désabusé. On n’a jamais vu quelqu’un de désabusé intéresser qui que ce soit. Continuez à nous réveiller, avec énergie, en nous mettant, à tous, des claques interrogatives.
– Votre performance orale
Puisque la majeure partie de vos interventions sont radiophoniques, soyez rassuré sur un premier point : votre timbre de voix. Il est tout simplement impeccable. Le parfait équilibre entre le médium que l’on perçoit, l’aigu qui rythme et le grave qui enrobe. Une tonalité reconnaissable. Vraiment impeccable (et bien meilleure, au passage, que celle d’Attali…). Vous avez beaucoup de chance.
Attention en revanche aux hésitations dont vous parsemez vos interventions. Les « euh, euh, euh », « je, je, je ». Il ne s’agit pas d’un bégaiement natif, mais, on le sent bien, du temps que vous vous donnez pour élaborer la réponse, le propos, les plus justes possible. L’intention est bien évidemment totalement louable, mais l’effet n’est pas bon. Vous donnez l’impression d’hésiter alors qu’il ne s’agit en fait que de parfaire (cf le complexe de maître d’école mentionné ci-dessus). A cela deux solutions.
La première est bête comme chou : respirer au moment où vous réfléchissez à votre propos. Respirer au moment même – et au lieu de – euheuter. Respirer profondément, fortement et longuement : on peut l’entendre au micro, c’est même bien. Vous imposez votre temps au lieu de subir celui des autres (les journalistes en particulier). Vous envoyez dans ce temps, à votre cerveau, le sang neuf dont il a besoin pour formaliser exactement et de manière concise. Enfin, tout à fait mécaniquement, votre corps se redresse et tout votre être prend de l’assurance. Votre propos ne peut alors qu’être parfait. Essayez chez vous devant et avec votre compagne. Vous verrez, c’est saisissant.
La deuxième solution requiert le développement d’un paragraphe à part entière.
– Du processus des points d’appui
Lorsqu’on vous sollicite pour une émission, demandez à l’avance quelles questions précises le journaliste a, dans l’idéal, l’intention de poser. Réclamez-les les plus précises possibles, arguant du fait que cela vous permet de chercher à l’avance quelques chiffres-clefs et de venir avec à l’émission. Demandez-les si possible, monsieur le journaliste, sous forme de tirets, par un mail de quelques lignes. Cela présente deux avantages.
D’une part, cela engage d’une certaine manière le journaliste dans un certain déroulé effectif de l’émission. Cet engagement n’est que relatif, bien sûr…
D’autre part et plus important, cela vous permet donc d’élaborer ces points d’appui. Vous réfléchissez à l’avance, chez vous, en voiture ou dans le métro, à la réponse que vous allez donner à telle ou telle question. Exercez-vous alors à les raccourcir de plus en plus : de 10 phrases à 5. De 5 à 2. Puis de 2 à une seule. Vous tenez alors, dans la « formule » que vous venez de créer – car c’est une formule – votre point d’appui : le socle à partir duquel vous allez pouvoir argumenter et développer. Normalement, au bout d’un certain temps de pratique, ce sont ces points d’appui qui seront repris dans les extraits que vous n’approuvez pas trop. J’y reviendrai dans quelques lignes.
Finalement, et avec un peu de pratique, ces points d’appui sortiront naturellement au début de tel ou tel propos. Ensuite, vous développez. Ne vous inquiétez pas pour l’authenticité ou la valeur de votre discours. Les points d’appui ne viennent que donner de la force à un discours qui reste, fondamentalement, le vôtre. Il ne s’agit pas pour vous, comme le font les hommes politiques, de placer des formules médiatiques inventées par des rédacteurs de Cabinet. Il s’agit de faire passer le mieux possible ce que vous avez à faire savoir. Vous constaterez aussi que vous parviendrez à créer des points d’appui, instantanément, dans le fil même d’une émission.
L’ensemble de vos interventions seront alors beaucoup plus structurées et maîtrisées. Car elles sont parfois un peu confuses. L’auditeur perd le fil. Et c’est normal : vous vous intéressez à énormément de choses, maîtrisez de nombreux sujets et avez beaucoup d’idées non conventionnelles. Du coup, votre cerveau, au moment d’intervenir, doit faire le tri dans tout ce flot qui lui parvient. Et ça ne doit pas être facile ! Mais cela viendra très vite. Vous êtes bien évidemment largement assez intelligent pour cela.
– Le jeu médiatique
Je comprends bien votre souhait, teinté de moralité, d’imposer vos règles du jeu aux journalistes : pas de raccourci, pas d’extraits tronqués, etc. Vous pouvez essayer tant que vous voulez. Vous n’y parviendrez pas. Les règles existent et sont intangibles : le raccourci et le sensationnel font (entre autres) le médiatique.
A vous de jouer (au moyen par exemple de cette technique des points d’appuis) avec les règles médiatiques. De les faire vôtres, pour qu’elles jouent en votre faveur. Pas de combat d’arrière-garde pour quelqu’un comme vous.
Vous faites au contraire partie de l’avant-garde. Vous avez désormais la responsabilité de vous adresser à des dizaines de milliers de personnes. Vous le ferez, je n’en doute pas, avec de plus en plus de brio, mais surtout pour le bien (ou le moins mal) du plus grand nombre. Bon courage et … merci !
vous devriez absolument faire ceci .
parler du blog en ligne et proposer aux gens dy venir et de consulter vos videos …
1/ faire un liste de vos videos avec un lien direct d acces
2/ faire un commentaire sutie a vos emissions et la presenter en ligne .
mais le plus importaznt serait de faire la promo du site voila tout …
le reste est difficilement maitrisable
@Jaycib du 06.08 19:47
Mais enfin, M. Jorion ne vous demande pas une recette pour devenir une célébrité ou faire une carrière médiatique ! Il nous demande, d’un point de vue de spectateur, quelles sont les émissions où la pensée économique serait la mieux transmise et comprise. En tous cas c’est ainsi que je l’entends. Votre conseil de pas aller à France-Culture parce que l’audience est faible, est donc assez à coté de la plaque.
Je pense au contraire qu’il faut aller à France-Culture car c’est un des seuls lieux où les invités ont le temps de s’exprimer.
D’autre part, je ne me sens pas autorisé à juger de la pertinence de telle ou telle amitié, mais je pense que participer à une émission avec J. Attali affaiblit le propos. Même si ses idées actuelles sonnent justes, elles sont le fruit d’une grande flexibilité idéologique qui ne trompe personne.
La même semaine, deux informations concernant les banques françaises.
1- Première information :
Surendettement : le nombre de dossiers explose en France.
La crise continue de mettre les emprunteurs en difficulté. Les dernières statistiques publiées par l’ASF (Association française des Sociétés Financières) sont pour le moins alarmantes.
Rien qu’au moins de juin 2009, 19.236 dossiers de surendettement ont été déposés par des emprunteurs ne parvenant plus à rembourser leurs crédits. Soit une hausse de 18,5 % par rapport au mois précédent et de 17,5 % sur un an.
Parmi ces dossiers, 18.039 ont été jugés recevable, ce qui représente cette fois une augmentation d’un tiers par rapport au mois de mai, et de 21,4 % sur un an.
http://www.latribune.fr/patrimoine/banque-assurance/20090806trib000407881/surendettement-le-nombre-de-dossiers-explose-en-france.html
2- Deuxième information :
Un milliard d’euros de plus provisionné pour les traders de BNP Paribas en 2009.
http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/08/un-milliard-deuros-provisionn%C3%A9-pour-les-traders-de-bnp-paribas.html
@Martin
Je ne recommande pas à Paul Jorion de ne pas aller sur France Culture! Il a le droit de le faire, naturellement. Je pars du principe qu’il ne s’agit plus aujourd’hui de se faire entendre d’une petite minorité d’intellos (en gros, France Culture n’est écoutée que par des intellos), mais de toucher un grand nombre de personnes non spécialistes et de béotiens qui cherchent désespérément des explications concernant les annonces de « reprise » qu’on claironne à l’envi aux USA comme en Europe. En ce sens, il me paraît utile de passer sur France Inter et de pouvoir dire ou redire que la crise est encore DEVANT nous, même si ce n’est que pour quelques minutes. L’essentiel est de se faire entendre du plus grand nombre.
@ Paul
Merci de cette confiance que vous faites à vos blogueurs. J’aurais peut-être deux petites suggestions à vous proposer :
1- Ce qui est condamnable par tous doit être condamné par vous… même si certaines connaissances ou certains amis ne partagent pas ces vues. Exemple : le sionisme et l’oligarchie financière qui y est rattachée dans une large mesure (Milton Freeman, le libéralisme nazisme). La crise est un grand tout géopolitique où les idées précèdent l’action.
2- Garder toujours à la mémoire que vous travaillez pour le plus grand nombre, pour ceux qui sont totalement désinformés et qui doivent être renseignés.
Il ne faut pas être benêt dans la cour des grands manipulateurs. À lire, La Stratégie du Choc, de Naomi Klein.
Vous êtes un peu comme David devant Goliath. Vos chances sont faibles de rester dans le circuit tout en condamnant ce qui est condamnable. Il y a toujours le risque de passer, comme M. Attali, pour un visage à deux faces; à la fois pour la liberté et l’esclavage.
Tintin, un grand penseur a dit autrefois que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles.
@Paul
Un conseil : concentrez-vous sur votre blog. C’est un média citoyen, car il permet :
– de traiter en parallèle et de manière interactive les sujets « chauds » et les débats d’idées
– de ne pas être interrompu toutes les trente secondes par un interviewer pressé ou un contradicteur mal élevé
– de ne pas être limité par le temps (« désolé, on rend l’antenne ! ») ou la pagination (« OK pour l’article mais 300 mots max ! »)
– de ne pas retrouver ses propos cités hors-contexte
– de ne pas se faire manipuler
– aux « mauvais clients audiovisuels » (les gros, les moches, les timides, les bègues, etc…) de s’exprimer librement
Et pourquoi pas lui donner le conseil supplémentaire de retourner aller à l’école, de suivre les mêmes cours de communication des joueurs de flûte et de pipos reprendre la tétine ha reu ha reu …
« Le gouvernement «a pris acte» de «l’engagement formel des banques françaises à se conformer strictement» aux règles du G20 en matière de rémunération des opérateurs de marché, a indiqué Matignon »
Promis juré Maman une fois le dos tourné je m’engage à ne jamais remettre le doigt dans le pot de confiture, humm qu’est ce que c’est bon de pousser davantage le monde à se sentir mal à vendre davantage son monde au Diable …
Bob a raison dans ses deux commentaires !
Créer un séminaire permanent audiovisuel sur internet, que voilà une bonne idée : je suis prêt à m’y inscrire, y compris rétribution !
Ne changez surtout rien, restez vous même, merci de cette différence.
C’était un homme difficile. Il pensait différemment, fonctionnait et parlait trop lentement pour nous, nous qui étions tellement pressé de changer le monde en vitesse, mais pour qui donc encore le premier ? Il remettait toujours tout
en question ne s’arrêtait jamais. Etait-ce un malade, un fou, un autre prophète de malheur, venu nous enquiquiner, un autre empêcheur de tourner en rond, un dangereux psychopate ou je ne sais quel autre terme plus réducteur pour le pour le faire taire ? Que préfère plutôt voir et entendre la foule dans une société, préférant surttout d’abord s’amuser et vivre selon ses propres plaisirs de plus ? Qui verra la différence si plus personne n’est différent, qui dira la différence si tout le monde pense comme Marx ou Mises ? Si tout le monde préférer marchander, se vendre ? A quoi bon, que voyons nous ? Alors, nous l’avons socialisé, nous l’avons même poussé chacun notre tour et à tour de rôle à vivre davantage la peur comme tant de monde. Nous lui avons surtout demandé d’être très sensible à l’opinion médiatique, publique et aux sentiments des autres sur sa propre personne, pas encore convenable. Nous lui avons demandé bien gentiment de rentrer dans le rang, au politiquement correct partout sur la terre. A mieux perdre sa différence d’homme dans le troupeau, l’individualisme nous faisait-il encore trop peur. C’était, désormais, une personne bien en vue au commerce agréable. Bien ajusté comme il faut, aux ailes ni trop grandes ni trop petites pour ne pas trop déplaire, s’élevant à peine du sol comme tant d’autres gallinacés se trouvant dans la basse cour. Ce qui nous alors permis de mieux faire avaler la grosse pilule à la société, nous l’avons rendu maniable et docile, nous nous sommes jamais privés de lui faire entendre les mêmes choses à chaque petit occasion supplémentaire, bref un autre grand lavage de cerveau médiatique mis en place dans le monde …
vous pourriez faire un sondage sur ce blog entre différente émission télé ou radio , tout le monde voterait , moi je vote pour votre blog !
Sur France Inter, une auditrice du nom de Betti appelait de Normandie, elle posait une question simple et pertinente : « Avant de distribuer des bonus, ne serait-il pas normal de demander d’abord (aux banques) de rembourser l’argent prêtée par le contribuable (nous) ou au moins de payer des intérêts sur l’argent des contribuables »
En matière financière ou économique il est bien souvent difficile de répondre simplement, là ce n’est pas courant, il me paraissait aisé de répondre à Betty avec clarté et précision.
() Oui sa remarque est pertinente, avant de payer des bonus il pouvait être préférable de rembourser les prêts consentis par l’Etat (le contribuable) ou développer au contraire l’intérêt de préserver une partie de l’intéressement des traders…
Quant à payer des intérêts, il est de notoriété publique que les prêts de l’Etat aux cinq grandes banques françaises sont rémunérés à un taux de 8%, intérêts destinés à alimenter les fonds d’investissements sociaux négociés avec les syndicats.
Aucun des deux experts économistes, ni Paul Jorion ni Jacques Attali n’aura donné de réponses claires et précises, c’est une malheureuse illustration par rapport à des paramètres connus du grand public, en particulier l’intérêt de 8%.
() Dans sa réponse Jacques Attali traversa l’atlantique pour évoquer le cas de Goldman Sachs, qui « aurait bénéficié de prêts de l’Etat sans intérêt », il bêtifie nos concitoyens en oubliant de dire que GS comme d’autres établissements financiers américains s’était dépêché de rembourser ses 10Mds$ de TARP le 17 juin 2009, en versant au trésor américain un dividende (one time preferred dividend) de 425 millions de dollars! Réduisant l’EPS du trimestre de 0.77$ par action.
http://www2.goldmansachs.com/our-firm/press/press-releases/current/tarp-repurchase.html
() Paul demandait des conseils pour intervenir en public ; le mien : « Il faut un langage de vérité pour être entendu des français ! »
Je signe avec Alain Soler et Betty
Etats-Unis : la population active a diminué de 422.000 personnes en juillet, bien plus vite qu’en juin (- 155.000), ce qui incite à penser que bon nombre de salariés licenciés renoncent à chercher du travail.
Depuis le début de la récession en décembre 2007, l’économie américaine a supprimé 6,7 millions d’emplois, a précisé le département du Travail, ajoutant que les effectifs du chômage de longue durée, eux, continuent d’enfler.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE5760E820090807?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0
Population active ayant un emploi :
– Mai 2009 : 155 081 000
– Juin 2009 : 154 926 000
– Juillet 2009 : 154 504 000 (soit une baisse de 422 000 par rapport à juin 2009).
Chômeurs de longue durée (27 semaines et plus) :
– Mai 2009 : 3 948 000
– Juin 2009 : 4 381 000
– Juillet 2009 : 4 965 000 (soit une hausse de 584 000 par rapport à juin 2009).
J’ai apprécié votre intervention de samedi dernier dans l’émission avec J.Attali sur France Culture. J’apprécie particulièrement que vous vous mettiez à la portée des néophytes comme moi.
Puisque les médias semblent découvrir votre existence depuis la crise, pourquoi ne pas créer une synergie entre vos interventions et votre blog : développer sur votre blog les réponses que vous avez faites, les recadrer au besoin si vous estimez que la restitution les défigure, commenter aussi les interventions des autres et rappeler ou faire rappeler à l’antenne les références de votre blog. La discussion peut continuer ici. Evidement c’est du boulot en plus.
Q1 : Sur les ondes radio, et davantage encore à la télévision (TF1, etc.), le gain dominant n’est-il pas
pour les personnes qui occupent quotidiennement le terrain neuronal des auditeurs ou téléspectateurs (Exemple: Brice Couturier), voire
les chroniqueuses (Corinne Lepage,…) ou chroniqueurs (Jacques Attali, xxxx,…) qui reviennent chaque semaine
sur leur argumentaire perso ?
Q2 : L’échange impromptu construit pour l’écoute (radio, TV) avec un horsain (autre regard, ?? comme « étranger » ??)
n’est-il pas très différent de
l’article confronté à l’Analyse Réfléchie d’un Contenu Documenté (ARCD avec hyperliens) ?
Q3 : Vu Q4, l’auditeur RadioTV devrait-il recevoir du (de la) journaliste de la chaîne …
… l’URL des billets déjà écrits par l’interviewé sur le thème de l’émission ?
Est-ce que cela ne devrait pas être la moindre des choses ?
notamment aux yeux des blogeurs qui nourrisent le blog-forum de leurs contributions et co-contribuent à la notoriété
Q4: Qu’est-ce l’auditeur retient d’une émission ?
Q5 : Vu Q4, l’auditeur RadioTV devrait-il recevoir du (de la) journaliste de la chaîne …
… l’URL de la biographie de l’interviewé ?
Q6 : La retranscription écrite, après l’émission, de l’échange radio ou TV, n’a t-elle pas autant (plus ?) d’intérêt
que l’interaction à chaud quels que soient les manques, oublis, raccourcis ou autres défauts inévitables en cours d’émission ?
Curieuses statistiques sur le non emploi
Le 3e G20, le 24 septembre à Pittsburg,
préparera la nécessité de résumer
le goufre, la goinfrerie,
la négativité des héritiers des ogres ancestraux
de l’oligarchie financière planétaire
( top4créanciers et actionnaires pseudo_US de la BRI, Noyau dur de la gestion opérationnelle d’Euroclear, droit-de-veto privé pseudoUS du FMI, actionnaires-clefs de fednewyork et topComparses du FedSystem, jpMorganChase, Citigroup, xxx).
La situation au 30 septembre 2009 (fin du 3e trimestre)
sera plus grave qu’au 30 mars 2009 (fin du 1er trimestre)
c.a.d. bien davantage encore qu’au premier G20 près d’un an avant.
Ce résumé sera romancé, feuilletonné,
(plus de Vérité avec des personnages fictifs) —
à compter du 25 octobre 2009,
avec la référence TJ_023
dont les « plates-formes froides » corrélées seront à nouveau tour de piste périodique.
L’historiette du 25 octobre sera précédée de deux semaines
consacrées à d’autres thèmes structurés pour l’année,
que vous pourrez, provisoirement, considérer comme des introductions :
Du 4 au 12 octobre : Handicapé(e)s, EnDifficulté (défavorisées, sans expérience probante,…), à Retraite insuffisante, sans Fortune-pour-1-vie (HERi), dont Handicap Langue Française (analphabète, illettré(e), immigré(e) récent(e) ou à l’écart,…)
– Handicap autre – Débutant(e) – Femme isolée avec enfant(s) – RSA et/ou Chômeu(se)s SF1V – NetSlave – Paumé(e) – Déraciné(e) – Pauvre – Inactif au minimum.
(Limites, Bornes, Devoirs et Innovations, Emplois, Sources-de-Fonds, Redressement de la confiance toutes classes hors — éventuellement — moins de 0.01% )
Du 13 au 24 octobre : Macrocosme avec Part d’éthique et philosophie morale
(Gaia en son ensemble … Végétaux, Animaux et Quintaux énérgétiques compris)
Quant à mes affects :
– le 4 octobre : Fête chrétienne de mon sain?(t)-patron, François d’Assise
– le 15 octobre : Anniversaire de ma naissance au bord de la Seine, entre Rouen et Le Havre, en 1947
(à la maison de mes géniteurs … au 1er étage, chambre Sud-Est).
– le 1er janvier 2010 enclenchera un autre « feuilleton » aux épisodes corrélés
… aux tranches de 7 jours qui suivent
… aux boucles indestructibles qui suivent.
« François Jéru » quoi qu’il ait pu « expérimenter » ou « décrypter » parmi les Forces et Ordres en ce monde,
– n’est-il pas malgré tout catalogable ?
– ne porte t-il pas en pointillés des petites allégeances aux référentiels qu’il a parcouru ?
dans les années 50-59 … 60-69 … 70-79 … 80-89 … 90-99 … 2000-2009 ?
Auguste et LeClownBlanc, au premier semestre 2009, ont commencé
– à évoquer des OpaqVoiles,
– à évoquer de premiers petits axes d’orientation,
– à se faire comprendre, avec difficulté, dans la durée
pour quelques premières marches.
les mots qu’il faudraient pour se faire comprendre manquent, ne sont pas dans la langue;
les mots courants (auxquels un sens est réputé associé) sont souvent biaisés, inopérants, trompeurs.
Pour éclairer et/ou faire émerger une première Esquisse-dans-le but-de-bâtir
des neologismes d’abord incompréhensibles — naturellement désagréables pour le lecteur — sont inévitables.
En outre, il est bien possible que le ton compte.
Les informations d’Auguste et LeClownBlanc auraient-elles été acceptées et/ou comprises plus vite
si elles avaient été remplacées par « Le François Jéru — poli, ex-banquier, étant tenu à ceci-cela — des 8 et 9 janvier 2009 » ?
J’en doute.
Le « F_Jéru du 8-9 janvier 2009 », qui n’a pas changé d’un iota,
(a) doit exclure tout excès de subjectivité ou recours à l’émotion,
(b) doit demeurer 100% factuel avec des preuves clairement exposables avec une structure logique aussi impeccable ou défendable qu’il est possible,
(c) doit aussi respecter les exigences de ses Versants ingénieur ou analyste financier rigoureux, etc. etc.
Il est très très clair
— je l’ai bien ressenti —
Auguste et LeClownBlanc peuvent dire, sans trop de gêne,
ce que le « François Jéru Social » peut beaucoup plus difficilement exposer,
après l’amorce « François Jéru, le 4 août 2009 dit deux points
lalala
Exemple : Le « François Jéru Social » ne peut pas dire
« Vous n’avez pas une âme de tueur …
surtout si la phrase doit se poursuivre par …
comme l’ex n°2 de xxx, puis ex PDG de xxx
Q7 : Le ton compte t-il ? Qu’en pensez-vous ?
Comment aborder cette question ?
Quant aux micro-rectifications inévitables à TF1 ou France 2
— déférence, ton, normalisation en couceur, etc. —
Frédéric Lordon a surement raison
lors de son échange avec Maja Neskovic
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152.
Tout mon esprit inventif, depuis des années, est mobilisé pour ne pas avoir à adopter la position de repli de ce monsieur, directeur au CNRS.
TIOA-ENYA « There is an alternative — Et-Nous-Y-Arriverons ».
Cela me fait penser aux émissions de Bernard Pivot
Bouillon de Culture
J’écoutais les « tranches de saucisson » émanant des invités
Est-ce que cela me faisait saisir le Résumé de leurs ouvrages et la synthèse de leur Pensée ou « Programme » (de vie, d’autre chose,…) ?
Non.
Comme
mon degré de confiance dans les topCréanciers de l’oligarchie financière [BRI, Euroclear, BBA, BCE, FMi, Fednewyork, …]
est voisin de
mon degré de confiance en LaBrochette (cf. billets antérieurs) et dans le Pool Législatif PsMdmUmp,
je suis nullement favorable aux nationalisations que préconisent F. Lordon
quelle que soit la nature de ces nationalisations …
… avec ou sans pertes réparties entre les contribuables et d’autres (offshore, etc.)
Il hors de question de continuer à se trimbaler ces hydres-molosses — inconcevales dans la Nature —
avec des centaines de milliers d’agents bankassur —
corrélés par 2 ou 3 autres sommets de pyramides pharaoniques
à d’autres centaines de milliers d’agants bankassur …
ultra-spécialisés, encadrés par le top, secrets, disciplinés, netSlaves,
têtes-dans-le-sable, éduqués par des manuels inommables,
obnubilés par des modèles erronés,
comprenant à peu près rien aux voyous et à l’ensemble.
Un auteur est lu ou ne l’est pas.
Q8 : En cette circonstance, le media de masse n’a t-il qu’une vocation :
faire comprendre l’intérêt voire la nécessité de lire l’auteur ?
Je pense à des modèles 3D
— Ananas, NordFaçades, SudFaçades, etc. Choux-fleurs, …Traversières … Archipels … Echoppes … —
jouables sur une scène de théâtre,
filmables pour la télé, en vitesse.
Le public comprendrait tout très bien, beaucoup mieux qu’un « Le François Jéru 8-9 janvier », essayiste, sérieux,
avec notes en bas de page pour se justifier.
Ces derniers trucs de pros sont à ranger en certaines zones d’arrière boutique [« K »] de mes prochains websites,
Ils sont inadaptés pour les « débats dits sérieux à la télévision » …
…l’Economie … la Crise …
où, comme le dit F. Lordon, il faut intervenir (calculer) avec des « ouvertures de parole de 10 secondes« .
Revenons à Internet.
Attendez-vous à une première livraison (% non arrêté) — paisible —
de « Contenus Illustrés Ouverts » (nous en reparlerons)
à la fois [[ de différentes manières ]] ouverts au débat et à d’autres formes de coopération —
repères-marqueurs de base neutres, très hétérogènes, entrelacés, complémentaires.
En ce dernier trimestre 2009,
mon audience sur Internet sera d’abord voisine de zéro.
Le moment venu, en 2010,
combien de blogueu(r|se)s — tels que Barbe-toute-bleue, Cécile, Clive, Coucou, EtAlors, Florence, Nikademus, Opposùm, Pierre-Yves D. … —
sortiront de leur anonymat ?
Pourquoi ?
D’abord, modestement, celles (et ceux) d’entre elles (eux) qui le désirent pourraient intervenir en un media Radio-TV
aussi longtemps que ce qui a déjà été écrit par la LeucoBande (leucoTrio et tutti quanti) n’aura pas été capté et compris par X% du grand public.
Q9: Quelle valeur pour X% ?
Des tableaux et planches pédagogiques illustrées apparaitront dès octobre prochain.
Soyez sans crainte; vous ne serez pas sans boîtes de biscuits additionnelles ni vitrines d’expo.
D’ici Noël vous avez le temps d’y penser.
Cinq articles de protocole d’accord avec un media radio-tv.
(l’objet du présent billet)
De façon suffisamment significative, dans d’autres missions antérieures,
le media (définitions en octobre 2009) a déjà sérieusement introduit mes concepts
— Ananas, Titans, OffNordFaçades et OnSudFaçades, NatioTrésors Négatifs, OpaqVoiles, Anatiofurtivité, S&E_Fonds, 133 Petits-Coups-de-Morphing, Etalons, Seuils, ddaAmont, ddaAval, DodeEvaluation, DodeAction, CursoProgramme Sortie-du-Goufre, etc. —
auprès de son public, avec d’autres personnes que moi-même
(dont celles prêtes à s’y prêter ayant suivi l’évolution du présent blog-forum depuis le 8 janvier 2009)
Les webnautes qui coopèrent à ma démarche sont pris en compte par la (le) journaliste du media (radio ou TV) de masse ( cf. supra Q?)
L’adresse URL de la biographie Jeru-F est connue des auditeurs ( cf. supra Q4 et Q5)
Quinze jours à l’avance, l’URL du Portail ad hoc portant le titre du sujet de l’émission
est connue des auditeurs ou téléspectateurs de l’émission
L’animateur de l’émission s’engage à retranscrire en un texte écrit le contenu de l’échange à chaud, celui du face-à-face.
Pour ce qui me concerne, je continuerai à travailler à partir de l’échange vécu …
… corrélations, juxtapositions, contrepoints, etc. ( cf. supra Q6 )
¤ Votre réaction aux questions Q1 à Q9 ?
¤ Et pour la suite, la fin
vos conseils ? interrogations ? attentes ? precritiques anticipées ?
– Hello [13:13]
– Bob [14:36]
je partage.
Staif [13:08] : Chapeau ! Bravo et merci.
à Stubborn
Je n’ai pas compris.
Bob [10:05]
L’idée est très intéressant et surement un horizon à travailler.
Elle n’est pas évidente.
Exemple : Regardez le débat Schumpeter et les crédits créent les dépôts
Plus de 200 commentaires ou contributions,
les miennes et d’autres parfois très longues !
Comment passer cela en video ?
D’autant que je n’ai absolument aucune idée de ce que pourrait être une « Conclusion Partielle »
à trois sections :
– (a) Points à re-qualifier … ré-articuler, redéfinir, re-contextualiser, etc
– (b) Points d’accord
– (c) Points de désaccord
Pensez-vous que les « Points d’Appuis » préconisés (à bon escient dans le contexte radio-TV de masse)
par Staif seraient jouables ? Aurais-je tort d’en douter ?
Pensiez-vous à autre chose ?
… dans un style ludique ou festif ?
… dans un style « brainstorming ?
… dans un style « faire connaissance sans trop argumenter » d’une façon ou d’une autre
(fleuret moucheté,…)
… dans un style autre ?
« On vous interroge pendant dix minutes et on en extrait une phrase, introduite par un commentaire du reporter et de sa conclusion. Pire encore : quand on extrait des dix minutes que vous avez accordées, quatre phrases que l’on monte dans un ordre arbitraire, ce qui permet de vous faire dire n’importe quoi. »
Vous l’avez très bien décrit c’est exactement ça.
Le journaliste:
« Nous sommes très heureux de recevoir aujourd’hui dans notre émission Mr Jorion, rappelons d’abord à nos auditeurs que Mr Jorion avait déjà prédit cette crise avant tout le monde il y a de cela quelques années dans l’écriture d’un livre au titre très provocateur sur les arcanes secrètes des marchés c’est bien cela Mr Jorion ?
L’invité:
« Oui, oui, c’est bien cela, j’ai écrit ce livre car j’avais vu à l’époque que tout cela ne sentait plus très bon … »
Le journaliste:
« Sic, bien après une nouvelle page publicitaire sur le nouveau yaourt au biofidis actif, nous allons pouvoir commencer l’émission avec Mr Jorion au sujet de cette crise qui ébranle le monde financier. Mr Jorion je me tourne vers vous que se passe-t-il exactement en ce moment avec les banquiers, ont-ils tous perdus la raison ?
L’invité:
« Et bien c’est très simple nous avons souvent cru que nous pourrions continuellement jouer avec le feu et l’argent comme les enfants, malheureusement ça ne marche pas à tous les coups, un jour on rafle toute la mise et puis un autre jour patatrac, mais là bien sur c’est déjà trop tard pour mieux se mettre sérieusement au travail tout est déjà parti en poussières plouf plus rien, toute votre vie n’aura donc servi qu’à cela, qu’à ce désagréable constat de faillite.
Pour toi, homme du marché, court après l’argent, les premières places, les institutions financières, c’est ton métier,
ta formation, ton seul travail dans la vie, l’argent facile vite gagné, l’orgueil, la vanité, la cupidité, la spéculation, l’avarice, l’injustice, la peur, l’idéologie, l’impatience, plus vite, je suis libre et tout puissant, c’est ma doctrine, je gagne le monde à toute non modération et sobriété de plus, marchands d’un monde comme autrefois avec les dieux de l’Égypte.
Le journaliste:
« Mais c’est très grave ce que vous êtes en train de nous dire Mr Jorion voulez vous dire par là que nous sommes en train de vivre la fin d’une époque, d’une civilisation, d’un monde celui du grand rêve Américain, Mickey Mouse et compagnie l’idée folle que tous les films Américains se terminent toujours bien dans le succès ? »
L’invité:
« Oui, oui, c’est bien cela, nous n’avons pas du préparer psychologiquement l’opinion mondiale à cette éventualité, nous avons souvent préféré faire entendre aux gens et avec la complicité des médias les mêmes contes pour enfants, à dormir debout »
Le journaliste:
« Mais maintenant que faut-il faire ? »
L’invité:
« Se réveiller au plus tôt, malheureusement malgré tout mon optimisme j’ai bien peur qu’il y est bien d’autres choses
à revoir, cela ne concerne pas uniquement les seules personnes du marché. Pour toi homme de la rue, de l’image, court après le banquier, le financier, le spéculateur, le politique, le ridicule, le people, le spectacle, le divertissement,
le superficiel, aux jeux d’argent toujours plus visibles à l’antenne, à tout ce nombreux monde publicitaire.
Le journaliste:
Bien tout de suite une nouvelle page publicitaire, et puis nous reprendrons l’émission avec notre invité du jour Mr Paul Jorion éminent entomologiste des comportement primitifs et prévisibles des marchés.
Petite page publicitaire pour moins vous plomber le moral quand même:
http://www.youtube.com/watch?v=4xKUp5ARHgI
Le journaliste:
« Nous reprenons donc cet interview fictif et bien réel avec Mr jorion c’est du direct donc pas de souci c’est moi qui pose les questions Mr Jorion pourquoi le monde politique n’a-t-il rien dit, rien fait depuis tout ce temps là ? »
L’invité:
« Et vous pourquoi n’avez-vous pas jugé utile de m’interviewer avant, évidemment le quotidien des médias, des élus, des notables, des politiques n’est plus du tout le même que celui des gens d’en bas à votre avis pourquoi les banquiers ont-ils si peur de faire entendre la vérité à l’opinion ? Bonne ou malsaine prudence l’avenir nous le dira raison
suffisamment prudente afin d’éviter une panique universelle je ne pense pas ! Si nous souhaitons éviter une telle catastrophe économique, les autorités qui sont en possession d’informations importantes ne devraient pas hésiter à éclairer le public aussi vite et aussi intégralement que possible et devraient, avant tout, cesser ces simagrées ridicules
d’avancement politique au G20. Il serait peut-être temps de passer officiellement à de meilleures valeurs en société à moins bien sur que nous préférions davantage conduire les gens à l’abime comme les premiers par la vitesse.
Le journaliste:
« Allons Mr jorion soyez plus clair, plus explicite »
L’invité:
« Désolé, c’est tout que j’avais à dire aujourd’hui une petite baisse de régime peut-être il me tarde de revoir mon petit un autre jour qui sait. »
Le journaliste:
« Bien nous allons terminer l’émission sur cette célèbre citation: Quand la coupe est pleine, le monde se révolte, ombre et lumière c’en est trop, les limites de la tolérance boursières ont été dépassées… »
Préparons les kleenex, les lamentations vont bientôt venir.
Il me semble que votre question est mal orientée, le problème est plus dans la manière d’intervenir dans les médias.
Pour les média « rapides » et potentiellement acquis au pouvoir de l’argent, le mieux a mon avis est de poser les « bonnes questions » mais ne pas s’exposer a un procès d’intention ; gare aux discours pédagogiques et attention aux prévisions hasardeuses. Intervenir dans ce milieu s’apparente à un sport de combat alors préparez vous.
Pour les autres médias plus amicaux, je vous trouve très « bon » ne changez rien.
@ François Jeru
Je précise, qu’il y a Bob et bob sur ce site, je suis le Bob ( 10.05 )
Pour préciser ma pensée à propos des médias, elle est très proche de celle de Frédéric Lordon à la différence près qu’il me semble tout de même important de diffuser sa pensée le plus largement possible. Maintenant s’il s’agit d’aller au casse pipe et de se faire ridiculiser par des détracteurs totalement rompus à l’exercice, ce sera contre productif.
Sur ce blog et ailleurs, nous sommes nombreux à penser, ou à espérer que le capitalisme est mort ou va mourir, la question est de savoir par quoi le remplacer, comment s’effectuera la transition, ferons-nous l’économie d’une nouvelle guerre, comment agir individuellement et collectivement etc…. Autant de questions qu’aucun grand média n’abordera . C’est pourquoi le choix de la web tv s’impose. Si chaque participant de ce blog, met en lien sur d’autres sites les vidéos, l’effet boule de neige pourrait être très efficace et qui sait obliger les médias de masse à ouvrir le débat.
Ensuite, comme dans sa chronique hebdomadaire » Le temps qu’il fait » libre à chacun de laisser des commentaires au sujet des vidéos et libre aux intervenants de réagir eux mêmes aux commentaires. On pourrait même envisager un forum ouvert sur un thème précis avant l’émission. (Démocratie participative en action)
Le choix du style est important lorsqu’on souhaite s’adresser au plus grand nombre. On peux parler d’économie et surtout de la crise économique en usant d’un discours simple (non simpliste) en usant de métaphores si nécessaire pour faire comprendre les concepts les plus ardus. L’humour de Jovanovic ou Lordon rendent le discours attrayant sans nuire ( bien au contraire) à la pertinence du propos. Des vidéos comme celle de Grignon: » L’argent dette » sont très efficaces également.
Nous entrons dans une phase de remise en question de toutes nos certitudes, il s’agit d’être créatif et de dépasser l’horizon indépassable du capitalisme, sans avoir recours au vielles idées et solutions éculées du passé, c’est pourquoi une » école Parisienne » composée d’économistes hétérodoxes me semble plus que souhaitable.
Après tout la France a toujours résisté, sinon activement du moins passivement au modèle libéral qu’on voulait lui imposer, il serait normal qu’elle propose son modèle.
à Bob, B majuscule [22:51]
Je n’ai pas compris
Voulez-vous dire ce qui suit :
– La même question (ou la même liste de questions) serait posée à « n » personnes extérieures au MainStream disposant d’une plate-forme de diffusion (blog, forum ou autre), telles que Paul Jorion, Frédéric Lordon, Jovanovic, etc. (moi-même à partir d’octobre, si je ressens l’opportunité de me prêter à cette formule)
– Chacun répondrait sans doute dans une durée video à peu près comparable.
– Les webnautes commenceraient par échanger (interroger, critiquer, commenter,…), selon leur préférence, en plusieurs lieux ou un seul
Mais ensuite,
voudriez-vous faire quelquechose ? … je n’ai pas compris
Il y aura davantage de réflexion d’un certain type chez l’un, peut-être davantage de volonté d’action chez un autre, le souci d’aller plus vite ou plus lentement chez un troisième, …
auriez-vous un canevas de fonctions d’ingénierie avec paramètres de chemin critique à proposer ?
je n’ai pas compris votre proposition de « mayonnaise » ?
@ François Jéru
Il faut déjà définir les objectifs. Soit on se contente de critiquer le système, soit on cherche à y apporter des solutions ou carrément à en proposer un autre.
A partir de là, il s’agit de réunir ensemble sur un plateau plusieurs économistes ou autres pour en discuter.
La fréquence pourrait être hebdomadaire ( par exemple )
Le thème de la semaine pourrait être fixé à l’avance de manière à permettre aux internautes de donner leurs avis ou suggestions.
La vidéo serait mise en ligne avec note de synthèse (ou points de désaccords) et la possibilité aux internautes de la commenter par exemple sur ce site.(comme ce que nous faisons actuellement chaque vendredi pour: « le temps qu’il fait »
La vidéo serait en ligne sur you tube, daily motion et tous les blogs qui l’hébergeront.
Chaque internaute de ce blog allant sur Agoravox, Eco89, etc pourra également donner le lien afin de diffuser plus largement ces idées. ( j’ai moi même découvert beaucoup de sites très intéressants en lisant ce blog)
Pour le « canevas de fonctions d’ingenérie avec paramètre de chemin critique » désolé, je crains de ne pas avoir les compétences requises.
J’apportais juste ma modeste réponse à la question posée : à savoir sur quels médias passer, à mon avis vu le propos sur aucun sauf à le créer…
J’espère avoir été plus clair.
Salutations
Bon alors, la question de Paul, c’était, en parlant des média : « où dois je ne pas aller ? ».
à mon sens, il y a une question préliminaire à vous poser, Paul. c’est la suivante : quel est mon objectif profond quand je parle de la crise ? exprimé je mes doutes, angoisses, supposition afin de les faire partager à ceux de mes contemporains qui se sentent concernés ? ou bien est ce que je considère qu’il est de mon devoir d’avertir le plus possible d’auditeurs/télespectateurs des risques qui pèsent sur nous tous dans ce contexte économique présent et à venir ?
si vous répondez par la première partie de l’alternative, ne changez rien à ce que vous faites aujourdhui. vous êtes une référence dans ce brouillard …
si vous choisissez la seconde, allez partout, en ayant en mémoire les conseils de Jaycib, que j’ai trouvés excellents. mais attendez vous à recevoir des coups bien pires que ceux que certains vous distribuent déjà sur ce blog.
je ne doute pas que votre choix sera le bon pour vous.
Le même genre de question posé par ACRIMED au sujet de la participation de La Décroissance à une émission télévisée,
« Aller chez Giordano? »
http://www.acrimed.org/article3192.html
Ma première impression est que l’unique critère est la diffusion. Si vous allez quelque part et que vos propos sont déformés pour suivre la « ligne » de l’emission, ça ne changera rien en terme de message (il y aurait de toutes façons eu la « ligne »). Ce sera vexant pour vous mais du point de vue de ceux qui vous connaissent, la faute sera clairement au média (regardez les commentaires ici même)… Et de celui de ceux qui ne vous connaissaient pas, au moins vous connaitront-ils. Quand les libraires, voyant votre nom sur une liste, feront lien avec quelqu’un qu’ils auront vu à la télé, ils commanderont plus. Selon la même logique, vos livres seront plus chroniqués. En fait plus vous passerez à la télé/radio, plus vous vendrez de livre, plus vous aurez de visiteurs, plus vous aurez d’invitations à d’autres médias et ce *même* avec de mauvaises prestations tronquées…
Il y a un temps pour produire des idées, un autre pour les communiquer ; ce second ne peut être aussi perfectionniste que le premier. Il faut accepter par avance qu’il y aura de la perte. J’aime bien Frederic Lordon mais sur ce sujet il a un point de vue de fonctionnaire.
J’ai lu la réponse que M. Jorion fait à Frédéric Lordon. J’ai envie de dire : « encore un qui se croit plus malin que les autres et qui ne veut pas voir les pièges ni prendre en compte la capacité des médias dominants à digérer et récupérer toute forme de contestation ».
Mais peut-être M. Jorion est-il tout simplement en mal de notoriété. Il finira donc, ce sera sa punition, comme Bernard Maris (ex oncle Bernard).
Cher Monsieur Jorion,
Voilà deux fois que, récemment, je vous entend sur France Culture (dans « l’économie en question » et dans « le sens des choses »). Et je découvre maintenant votre blog… que je suis loin d’avoir entièrement parcouru. Je me permets de vous écrire maintenant, déjà pour vous remercier pour vos analyses dans les émissions précitées et pour vous poser deux questions : une question économique et une question anthropologique.
Dans ces 2 émissions, j’ai trouvé très instructive vos analyses de la crise en tant qu’anthropologue économique. Elles rejoignent, me semble t il, en de nombreux points celles d’André Orléan ou de Frédéric Lordon. Je reste cependant sur ma faim, si je puis dire, car vous n’avez pas exprimé (ou pas pu exprimer) vos solutions pour une société « meilleure ». D’ou ma première question, quelles seraient concrètement ces nouvelles approchent (« déjà connues », disiez-vous, dans « le sens des choses ») ? Ou peut être, où sont elles déjà expliquées ?
Sinon, j’aurais aimé faire un pas de recul supplémentaire vis à vis de cette crise économique, et avoir votre opinion d’anthropologue sur les travaux de votre confrère, René Girard, académicien depuis 2005. Je vous demande cela pour deux raisons :
1/ Je crois que la pensée de René Girard, sinon indispensable, au moins d’une grande efficacité pour une lecture de notre histoire et de notre « modernité ».
2/ Je suis un peu surpris de ne voir aucune référence à René Girard sur votre site, et surtout dans votre article « Les trois moments historiques du sacrifice ».
Bien amicalement.
Quel est le rapport entre Girard et la crise du capitalisme? Le désir mimétique? La révélation divine? Je ne vois pas.
PS: ceci dit sans acrimonie, j’apprécie ses travaux sur le désir mimétique; j’ai été beaucoup moins convaincu par sa thèse eschatologique.
Chers Moi et Monsieur Jorion,
Le rapport entre René Girard et la crise du capitalisme est peut être un peu lointain, mais elle est d’ordre explicatif, bien sur. Les concepts ne nous aident t ils pas à mieux penser le réel ? La question de la pertinence des concepts girardiens sur le « réel » économique est peut être la question que je me posais aussi.
La théorie du désir mimétique permet avant tout de théoriser et de comprendre des comportements humains (peut être plus simplement que la psychanalyse Freudienne avec ses postulats des pulsions de vie et de mort). L’analyse des religions, par la théorie mimétique, permet d’en comprendre la « logique » évolutive et sa fonction sociale. Sinon pour « sa » thèse eschatologique, ce n’est rien d’autre que celle du christianisme, interprétée par les lumières de la théorie mimétique… C’est un point de vue qui paraît assez cohérent (voir même assez troublant) avec des évènements historiques récents : désordre climatique, désordre et violence sociale, 11 septembre, la Shoah… Et sans doute, si les crises économiques persistent ou/et que les inégalités sociales s’aggravent, peut être verrons nous d’autres signes plus « frappant »…
Sinon, les concepts à connaître : Désir mimétique, Rivalité mimétique, Monté aux extrêmes (de la violence envers autrui ou/et de la bipolarité psychique sur soi-même), Victime émissaire (vue comme coupable ou innocente), Médiation externe ou interne.
Voici quelques exemples (pas forcement très pertinent… vu que ce sont les miens) de liens possibles entre ces concepts et l’économie :
Dans le cas des marchés financiers, les acteurs en rivalités se mimant les uns les autres, finissent par échouer par leurs points forts : les acteurs, ayant presque tous la même stratégie « gagnante », épuisent les capacités de leur « écosystème »… et ce dernier s’écroule avec eux.
Sinon, l’économie n’a t elle pas une fonction de canalisation de la violence ? Il y a bien longtemps, les rituels religieux archaïques avaient cette fonction, me semble t il.
Et la technologie, aujourd’hui produit dérivé de l’économie, n’est elle pas le résultât de rivalité mimétique, et d’une monté aux extrêmes dans la complexité, entre les entreprises qui cherchent à conquérir symboliquement un espace territorial toujours plus grand ?
Si j’interprète correctement René Girard, le religieux archaïque avait une fonction régulatrice et inhibitrice d’une monté aux extrêmes au sein des sociétés archaïques. Nos sociétés modernes désinhibées, et malgré la sublimation de la violence dans la symbolique économique, me semble entrées dans une spirale bien dangereuse.
Bien amicalement.
Cher M. Paul Jorion,
Je voudrais tenter de faire une « analyse mimétique » de notre situation économique…
Mais le silence accueillant mes messages précédents me fait douter de l’utilité de poursuivre à écrire sur votre blog… Cela dit, peut être ai je posté à l’endroit idéal pour passer inaperçu 🙂
Bien sur, j’ai conscience d’être peu de chose, je ne suis pas économiste, je ne suis qu’un anthropologue amateur et débutant. Je ne sais si cela donnera quelque chose de pertinent, mais je pense que cela devrait au minimum être envisagé.
Qu’en pensez vous ? Dois je me fatiguer et tenter de formuler cela dans une contribution ?
Amicalement.
Les vieux sujets sont désertés de tout lecteur, hein ? c’est bien ça ?
Pollux,
L’auteur qui s’est en premier lieu intéressé au mimétisme et a écrit des ouvrages
à ce sujet est bien Gabriel Tarde, n’est-ce pas ?
Il est complètement oublié, mais toujours pertinent à plusieurs titres, ai-je entendu dire.
Je ne suis pas sociologue ou quoi que ce soit, mais j’apprends juste à apprendre…
Cher Domini CB
Je ne connaissais pas Gabriel Tarde. D’après ce que je lis dans wikipédia, ces idées sur l’imitation semblent proches d’Aristote. Ce dernier, d’après René Girard, a transformé l’imitation en quelque chose d’assez pacifique et raisonné (qui est la part essentiel de l’éducation)… La théorie du désir mimétique place aussi l’imitation dans les passions (ie l’inconscient) : le désir, la rivalité, la jalousie, l’amour, la violence…
Je vais tacher d’écrire prochainement une contribution sur la crise à partir du point de vue mimétique… que je posterais dans un sujet récent, pour changer 🙂
A bientôt.
Avant que vous ne consacriez trop d’effort à cette tentative, je vous rappelle une remarque que j’avais faite précédemment :
De même pour Tarde, (et Gustave Le Bon d’ailleurs – auteur aujourd’hui trop négligé), ce sont des versions simplistes de ce qu’on trouvera ensuite en 3-D chez Freud.
Cher M. Paul Jorion
Je suis heureux de pouvoir dialoguer avec vous sur ce sujet. Ne connaissant Hegel et Lacan que de seconde main, j’en sortirais sans doute avec une tonne de livre de lire. Par contre je crois avoir assez bien « chaussé les botes » de René Girard.
Je ne suis pas de votre avis, concernant le désir de reconnaissance dans la dialectique du maitre et de l’esclave chez Hegel. Le schéma que propose Hegel est un sous ensemble du schéma de Girard.
La dialectique de Hegel est un schéma à 2 corps (le maitre et l’esclave), celui de Girard à 3 corps (le médiateur, le sujet et l’objet du désir). Quand l’objet du désir s’efface complètement (ou qu’il se confonde avec le médiateur), il me semble que nous retombons dans le schéma de Hegel. Ce dernier serait bien une simplification bipolaire du schéma Girardien.
A bientôt.
D’accord avec Pollux.
Je vois autant de profondeur dans l’anthropologie girardienne que dans la psychanalyse freudienne, échafaudage bien branlant après un siècle d’existence.
Quant aux spéculations lacaniennes, nous tombons là dans quelque chose de si éthéré que l’irrationnel l’atteint comme il atteint l’astrologie.
Il y a plusieurs lignées pour expliquer l’origine du désir, moi je choisis celle de St Augustin et de celui qui n’est que son disciple, au fond, René Girard.
Savez-vous où vous avez mis les pieds ?
Lacan
Le robot lacanien
Je suis en train de lire « Impostures Intellectuelles » par Alan Sokal & Jean Bricmont, Ed. Odile Jacob, 1997. Fou rire et ahurissements garantis!
D’autres ont déjà commenté cet ouvrage. Comme par hasard on y parle du fameux Lacan, ce « grand » mathématicien spécialiste de la géométrie, la topographie … psychanalitique !
http://users.skynet.be/maitredumonde/2005-11-20.htm
Le Sokal et Bricmont est un livre grotesque que j’ai critiqué en son temps, voir Le mathématicien et sa magie.
OK merci pour la mise en lumière. Je n’ai lu que de début et j’avoue n’avoir que de très vagues notions dans bien des domaines abordés sur ce blog. Aurais-je été dégoûté par des profs incapables d’expliquer ce qu’ils sont censés enseigner, ou suis-je idiot, ou suis-je victime de mes propres biais ou refoulements, ou tout à la fois ?
Difficile d’aborder le sujet des médias sans faire référence à Marshall Mc Luhan et son idée époustouflante que « le message, c’est le media ». Rapporté à cette discussion, cela pourrait vouloir dire qu’il faut adapter son message au media, afin de tenir compte de ses exigences propres. France Culture n’est pas TF1, mais il n’est pas donné d’avance que l’on peut mieux faire passer une idée sur l’un ou sur l’autre de ces medias. Cela dépend laquelle. Il y a un travail à faire dans les deux cas, dont la nature est le contournement, afin de préserver son « message ».
« cela pourrait vouloir dire qu’il faut adapter son message au media, afin de tenir compte de ses exigences propres »
comme la censure, l’uniformisation de l’information ou l’économie de la connaissance par « Le complexe entreprises-gouvernement-média ?
Non, non, cela c’est le niveau immédiat. Il y a plus subtil dans la « dictature des medias ». L’histoire des pays où la censure règne est aussi celle de ses contournements, certes. Il y aurait une magnifique étude à faire à ce propos, mais peut-être existe-t-elle. Mais l’idée de Mc Luhan va plus loin. Lisez bien sa phrase: « le message, c’est le media ». Dérangeant, non ?
Cela relève des techniques de marketing….media chauds media froids….agissant subjectivement sur l’uniformisation de la manière dont l’homme pense, agit ou perçoit son environnement. Processus très invasif.
Il y a eu d’ailleurs une erreur (?) d’impression dans le titre de l’ouvrage ‘le medium est le mAssage’
l’interprétation du mot jusqu’à en faire un jeu de mots « massage », « message », « mass age », ou « mess age (très parlant !).
Si vous voulez diffuser au mieux vos points de vue, le mieux est de choisir des supports le plus grand public possible, non?
Plus le media est fort, plus il impose sa loi. Plus son contournement est difficile…
Bonjour M. Leclerc,
…et que tout media impose inévitablement sa loi ?
Si vous vous y frottez, vous vous en rendrez vite compte ! Les blogs sont un media « doux », permissif, mais ils induisent également leurs lois. Il y en a sur ce blog, explicites ou implicites. Nous les respectons, parfois les transgressons ou en jouons… Pas trop besoin de contournement ici !
d’où cette ancienne litanie :
Jour après jour et aussi soigneusement que la veille, sur la pierre tu cracheras
et le fil acéré de ton sens critique tu passeras et passeras, jour après jour etc.