Mise à jour n° 274 (vendredi 07h35)
Tepco est engagé dans une nouvelle course contre la montre, pris entre les difficultés rencontrées à mettre en service les installations de décontamination de l’eau et la menace grandissante, dans les jours à venir, du débordement sur le site et vers l’océan de l’eau hautement contaminée, dont la quantité s’accroît de jour en jour.
Des fuites de celles-ci l’empêchent de lancer de lancer la décontamination de l’eau, après des tests positifs. De nouveaux réservoirs sont attendus, qui permettraient de stocker l’eau en attendant, mais ils ne seront livrés et installés que le mois prochain.
Par ailleurs, une réduction de la radioactivité a été constatée au sein du réacteur n°2, suite à la mise en service à l’intérieur du bâtiment, samedi dernier, d’un système de purification de l’air ambiant. Une porte va pouvoir être ouverte, afin de ventiler celui-ci et de tenter de diminuer le taux d’humidité très élevé, qui fait obstacle à l’engagement des travaux. Le taux de l’iode a été diminué de 9/10éme et celui du césium est désormais 25% du taux initial (sans autres précisions).
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Mise à jour n° 273 (mercredi 10h05)
L’opérateur poursuit les tests et la mise en service des deux installations de décontamination de l’eau fournies par les industriels américains et français.
Le test du système américain a permis de diminuer le taux de césium-134 dans la proportion de 1/2.900éme et de césium-137 de 1/3.300éme. Le test du système français est en cours.
Comme prévu, Tepco va envelopper les réacteurs d’une structure métallique de 54 mètres de haut recouverte de bâches de polyester. L’objectif est double : réduire les émissions radioactives dans l’atmosphère et empêcher l’eau de pluie de pénétrer dans le réacteur, où elle est contaminée comme cela a été constaté.
Les travaux commenceront fin du mois pour le réacteur n°1 et devraient se terminer fin septembre, alors que la saison des pluies s’annonce.
Les éléments de la structure vont être pré-assemblés et montés grâce à une gigantesque grue, afin de minimiser la présence des ouvriers sur le chantier.
Il n’a été annoncé que la couverture des réacteurs n°1, 3 et 4.
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Mise à jour n° 272 (mardi 08h40)
Les opérations pour tenter de reprendre en main la situation se poursuivent mais continuent de rencontrer des obstacles quotidiens imprévus et pour certains difficiles à contourner.
Autour du réacteur n°3, des débris radioactifs dégageant plus de 1.000 millisieverts par heure ont été découverts et vont devoir être enlevés par des équipements télécommandés. Le nettoyage du site est loin d’être achevé, contribuant à un niveau de radioactivité élevé dans des endroits où des travaux doivent être entrepris.
Au sein du réacteur n°4, des débris hautement radioactifs ont également été trouvés, des ouvriers y étant entré pour la première fois ayant trouvé un tuyau qui devait permettre le refroidissement de la piscine déchiré, et un mur de soutènement de celle-ci endommagé. Les travaux s’annoncent d’après l’opérateur très difficiles à mener. En attendant le refroidissement de l’eau n’a pas pu être effectué comme prévu.
Les opérations de décontamination de l’eau ont finalement pu débuter avec 4 jours de retard, en raison d’une fuite et du mauvais fonctionnement d’une valve des nouvelles installations construites afin d’y procéder. Des tests sont en cours avant de lancer l’exploitation.
Plus préoccupant, il se révèle que 6 nouveau ouvriers, après les deux précédemment découverts, ont été exposés à une contamination supérieure au maximum de 250 millisieverts. Dans au moins un cas, une exposition supérieure à 497 millisieverts a été mesurée.
Sur injonction de l’autorité de sûreté nucléaire, Tepco poursuit l’examen systématique des 3.726 travailleurs qui sont déjà intervenus sur le site. 1.359 ont encore à être examinés et d’autres cas pourraient être découverts. RECTIFICATIF : 7.800 travailleurs seraient déjà intervenus sur le site, d’après le Ministère de la Santé. Les 3.726 devant être examinés l’ayant fait durant la période cruciale du début de la catastrophe.
34.000 enfants de 4 à 15 ans de la ville de Fukushima, distante de 60 kms de la centrale, vont être équipés pendant 3 mois de dosimètres en permanence. Les autorités ont déclaré avoir pris cette mesure afin de rassurer les parents, alors que le niveau maximum acceptable a depuis la catastrophe été relevé par les autorités de 1 à 20 millisieverts annuels, maximum généralement fixé pour les travailleurs du nucléaire.
Greenpeace a réclamé l’évacuation des enfants, estimant que ceux-ci reçoivent via l’atmosphère l’équivalent annuel de 10 à 20 millisieverts, non compte-tenu de ce qu’ils sont susceptibles d’ingérer ou d’inhaler par la poussière, l’eau et la nourriture.
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Mise à jour n° 271 (mercredi 10h24)
L’opérateur annonce pouvoir terminer les travaux de consolidation de la piscine n°4, dont la structure de soutènement est endommagée, pour la fin juin. Des piliers d’acier vont être utilisés.
Les systèmes de décontamination partielle de l’eau devraient commencer à fonctionner le 15 juin et pourront traiter 1.200 tonnes d’eau hautement contaminée par jour. 500 tonnes d’eau sont contaminées quotidiennement sur le site, en plus des 10.500 tonnes d’eau existantes.
Après avoir duré un mois les travaux de déblaiement des débris radioactifs autour du réacteur n°3 sont terminés, facilitant son accès. Une nouvelle inspection d’ouvriers à l’intérieur du bâtiment va permettre de mesurer l’évolution de la radioactivité interne à celui-ci, qui était de 160 à 170 millisieverts par heure près de la porte, lors du précédent contrôle il y a un mois. Des système des purification de l’air ambiant devront être installées, ainsi que des plaques de plomb là où la contamination est la plus élevée.
L’objectif est d’injecter de l’azote dans le réacteur, afin de prévenir toute nouvelle explosion d’hydrogène, et d’installer un système de refroidissement, impliquant l’installation dans le bâtiment d’installations ad hoc.
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Mise à jour n° 270 (mardi 15h18)
Le combustible des réacteurs 1 à 3 pourrait, après avoir fondu et percé la cuve des réacteurs, s’être répandu sur la dalle de l’enceinte de confinement, selon un rapport du gouvernement japonais à l’Agence International de l’Energie Atomique (AEIA).
Une telle hypothèse n’a jamais été soulevée par l’opérateur, Tepco. Sa prise en compte par le gouvernement souligne les divergences entre eux, qui sont de moins en moins masquées. Ce dernier vient, en perspective de la réunion de fin juin de l’AEIA, d’afficher sa volonté de faire savoir « tout ce que nous savons jusqu’ici » dans un rapport de 750 pages.
Il est notamment mis en avant dans celui-ci que, selon les estimations de l’autorité de sûreté nucléaire japonaise, les rejets radioactifs dans l’atmosphère pourraient avoir été le double de ce qui était juste là estimé : 700.000 Tbq (terabecquels) et non pas 370.000 Tbq, tout en faisant valoir que la majorité des particules aurait été emporté par les vents au-dessus de l’océan.
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Mise à jour n° 269 (dimanche 23h12)
Contrairement aux attentes de l’opérateur, la diminution de la température de l’eau de la piscine n°2 n’a pas permis de diminuer le taux d’humidité de 99,9% de l’atmosphère interne au bâtiment, faisant obstacle au démarrage des travaux en raison d’une épaisse vapeur.
Il s’interroge désormais sur la possibilité d’ouvrir les portes du bâtiment pour l’évacuer, au risque que se dégage du bâtiment une radioactivité interne qu’il va à nouveau mesurer.
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Mise à jour n° 268 (dimanche 08h57)
De nouvelles mesures de la pression interne à la cuve du réacteur n°1 ont été effectuées après installation de nouveaux instruments. L’équivalent de 1,26 atmosphères a été mesuré, alors que la pression interne est normalement de 70 atmosphères, démontrant que la cuve est percée.
Une autre donnée manquait à l’appel et a été communiquée. C’est de 500 tonnes d’eau que la masse d’eau hautement contaminée augmente quotidiennement, en raison des injections d’eau, non compte-tenu d’éventuelles pluies diluviennes.
Devant l’urgence du risque d’un débordement, l’opérateur a obtenu la décision favorable de l’autorité de sûreté nucléaire pour accélérer le pompage de l’eau et la stocker dans le réservoir qui avait été annoncé proche de la saturation, en commençant par l’extraire des sous-sols du réacteur n°2.
Tepco a également annoncé l’installation prochaine sur le site de 370 nouveaux réservoirs d’une capacité de 100 à 120 tonnes chacun, sans préciser la date. L’opérateur s’est déclaré confiant dans sa capacité à éviter des débordements.
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Mise à jour n° 267 (samedi 10h17)
Un robot télécommandé à découvert de la vapeur hautement radioactive dans le bâtiment du réacteur n°1. Dans une zone où se trouve une crevasse dans le sol, la radioactivité mesurée est de 3 à 4.000 millisieverts par heure. La vapeur provient de l’eau répandue dans les sous-sols du bâtiment, dont la température est estimée à 50°C.
L’opérateur, qui annonce les résultats de cette exploration, ne tire aucune conclusion complémentaire et s’en tient à l’explication selon laquelle de l’eau hautement contaminée fuit de la cuve du réacteur qui a été percée. En particulier, il n’évoque pas l’éventualité que le corium puisse se trouver dans l’enceinte de confinement, en totalité ou en partie.
Il n’en tire publiquement aucune conclusion à propos de la poursuite des travaux entamés dans le réacteur.
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Mise à jour n° 266 (vendredi 10h09)
105.100 tonnes d’eau hautement contaminée ont fui de la centrale, estime l’opérateur, qui en donne le détail réacteur par réacteur, mais qui reste toujours autant démuni à l’approche de la saison des pluies qui va accroître cette masse.
La cote d’alerte qu’il s’était donné est dépassée : le danger d’un débordement sur le sol du site et dans l’océan est très grand. Cette masse d’eau contaminée charrie 720.000 terabecquels (TBq) de substances radioactives. [1 TBq correspond à 12 zéros].
Il cherche sur le site des lieux de stockage provisoires de l’eau, n’étant pas encore en mesure de commencer à la filtrer pour la décontaminer partiellement. Un réservoir souterrain de 100.000 tonnes devrait être prêt, mais seulement à mi-août, selon ses prévisions.
La capacité de filtrage qu’il met en place permettra de traiter 1.200 tonnes d’eau par jour. Environ trois mois seront nécessaires pour décontaminer partiellement les 100.000 tonnes d’eau actuelles, dont la quantité croît quotidiennement, avec ou sans pluie.
Les efforts de refroidissement de l’eau de la piscine n°2 ont par ailleurs été couronnés de succès plus rapidement que prévu. Si la vapeur qui envahissait le bâtiment cessait d’être produite, il pourrait y être installé des systèmes de purification de l’air afin de décontaminer l’atmosphère ambiante, sur le modèle de ce qui a été fait dans le bâtiment du réacteur n°1.
L’opérateur prévoir d’installer des systèmes de refroidissement de l’eau des piscines des trois autres réacteurs, en juin et en juillet.
Mais tous ces efforts seront contrariés, si la bataille de l’eau contaminée n’était pas prioritairement gagnée.
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Mise à jour n° 265 (jeudi 14h06)
La centrale fuit de partout, et ce n’est pas nouveau. Cherchant les moyens d’y faire face, l’opérateur a identifié 5 tranchées ou tunnels et 39 puits qui pourraient être autant de voies permettant à l’eau hautement contaminée de rejoindre l’océan. Afin de les condamner, Tepco a commencé à y couler du béton et voudrait terminer ce chantier courant juin pour toutes les tranchées et 17 puits.
L’opérateur n’a pas évoqué cette particularité de l’eau qui veut qu’elle se cherche un nouveau chemin quand ceux qu’elle empruntait sont bouchés.
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Mise à jour n° 264 (jeudi 08h34)
Il y a grande urgence sur le site de la centrale.
L’eau hautement contaminée continue de monter dans les sous-sols et tranchées techniques et menace d’en déborder. Les niveaux atteints sont très alarmants et l’opérateur a été pris au dépourvu, après avoir espéré pourvoir attendre la mise en service – prévue pour la mi-juin – d’un système de décontamination de l’eau afin de pouvoir plus facilement la stocker.
Des stockages très précaires vont être dans l’immédiat improvisés, sous-sols de deux bâtiments ainsi que condensateur de la turbine du réacteur n°3, afin de pomper l’eau hautement contaminée des endroits d’où elle menace de déborder. Ces possibilités laissent peu de marge de manoeuvre, étant donné leurs capacités limitées, alors que la pluie continue de tomber.
Au risque de débordement de l’eau vers l’océan s’ajoute celui de l’augmentation du niveau de radioactivité sur le site et de son impact sur les ouvriers, alors que l’autorité de sûreté nucléaire vient de rappeler à l’ordre Tepco pour ses manquements répétés à leur sécurité.
A l’inverse de la situation dans les autres réacteurs, le niveau de l’eau baisse dans le réacteur n°1, un effet pouvant être attribué au ruissellement dans le sol des eaux contaminées, qui pourraient ainsi rejoindre l’océan.
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418 réponses à “LA SITUATION À FUKUSHIMA (XVIII), par François Leclerc”
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes nucléarisé.
Comme disait Socrate, « ἕν οἶδα ὅτι οá½Î´á½²Î½ οἶδα », je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien.
Profitons pour réécouter Jean Gabin nous chanter cela et prenons le comme une leçon d’humilité face aux problèmes du nucléaire à Fukushima…et partout dans le monde.
Est-on bientôt proche des 60 coups qui sonnent à l’horloge du nucléaire?
http://www.dailymotion.com/video/x3tge_jean-gabin-je-sais_news
Cordialement,
Noko
Maintenant je sais !
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
« Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
j’peux pas mieux dire, il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !
Où est-ce qu’on pourrait avoir plus d’informations sur les travailleurs de Tepco à Fukushima ? Dans un article de Rue89 il y a quelques mois, j’avais lu que c’était des membres d’une obscure caste d’intouchables qui étaient sacrifiés pour faire le boulot. Quelqu’un sait si c’est toujours le cas ?
Infos sur les liquidateurs de Fukushima :
http://www.bastamag.net/article1526.html
@chassegnouf
les burakumins ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burakumin
il est fort probable que ça soit des burakumin effectivement.
Bonjour,
Ci après un lien avec un article de Marianne en relation avec votre question. J’ignore quelle est la part de vrai à ce sujet
http://www.marianne2.fr/Japon-les-intouchables-de-Fukushima_a205023.html
Cordialement
Voila plus d’info:
J’ai lu que TEPCO, dans un communiqué du 25 Mai, allait distribuer des dosimetres individuels a ses travailleurs. Ce qui veut dire qu’ils en avaient pas depuis le debut de la cata…
Pas mieux les patrons Japonais a Fukushima que les Apparachiks Russe a Tchernobyl!
En effet, ils ne l’évoquent pas 😉 Mais est-ce que cela ne tombe pas sous le sens du commun de mortel que rien n’arrête l’eau ?
Faut croire que non et que l’on oublie d’enseigner les choses essentielles à l’école, ne serait-ce que par le biais de l’observation.
Je fais suivre vos posts, soit par bulletin, soit par mail, soit dans mes statuts, mais visiblement à part 3 pelés et 2 tondus conscients et intéressés, tout le monde s’en fiche ou presque de Fukushima et des conséquences chez moi.
Ou alors, je ne sais pas, le Japon est trop loin pour eux et ils ne mesurent pas l’effet de cette catastrophe sur la terre entière.
Superficiel et léger, comme aurait dit Berger. Quelle est la voie juste ou pas, dans un espace infini, dans une possibilité d’illusion aussi bien cosmique que temporelle… un plan dans un plan, lui-même dans un autre plan ad lib, et tous inter-dépendants.
Sorry, c’était mon quart d’heure philo perplexe LOL
En Allemagne, l’effet a été rapide!
En France, le complexe militaro-nucléaire controle assez bien les partis du système et le médias.
Il faut donc renouveller les efforts.
Mais la qualité de l’info sur le nucléaire dans le blog éco number one est déjà un signe…
J’aimerais connaître votre réaction, Monsieur Leclerc, ainsi que celle des internautes, concernant les affirmations de Jeremy Rifkin, que je viens de découvrir hier, en particulier sur le problème de l’eau en France. Merci.
http://www.youtube.com/watch?v=4m3Mis9vIX0
Merci beaucoup, ça fait vraiment du bien d’entendre des gens comme lui !
Il existerait un effet paradoxal du réchauffement climatique – moins de pluies en basse altitude et plus de chutes neige/pluie en montagne – ceci tiendrait au cycle d’évaporation condensation avec l’altitude et outre les précipitations en montagne pourrait alimenter des orages et cyclones tropicaux plus violents qui se forment en altitude.
La conséquence étant un déficit d’eau dans les nappes alors que en moyenne les cours d’eau débiteraient en excédant ce qui vient des montagnes, mais l’été et à l’automne auraient un étiage plus faible.
J’ai trouvé dans une revue scientifique cette hypothése il y a 2 ans environ et ne retranscrit ici que ce ma mémoire en a retenu ; l’article était bien sur plus consistant ! ( Il y aurait aussi des modifications complexes au niveau des masses et courants océaniques )
Perso, je constaterais qu’il a beaucoup plus à marseille ce début d’année, (déjà un peu l’année dernière), Cela bien évidemment, comparativement aux années précédentes (le soleil est toujours bien présent)
Pour le reste, s’il me semble, il a toujours beaucoup plu près des cimes, comme si les nuages stopaient contre ces obstacles naturels puis perçaient contre les pics et arrêtes des montagnes
Je dirais aussi que dans ce que je comprends, que les glaciers se comportent quelque part un peu comme des chateaux d’eau et ce sont eux qui font l’inertie des grands fleuves,
Et puis, aussi il y a les eaux souterraines,dont personne ne parle tant, pourtant il se dit de quelques anciens que l’eau des Alpes remonterait alimenter des sources jusque de l’autre côté de la vallée du Rhône, ce dont je ne sais pas s’il est vrai, mais qui n’empêche pas le fait des résurgences
J’ignorais le chiffre que donne Jeremy Rifkin (40% de l’eau disponible est utilisée pour le refroidissement des centrales nucléaires françaises) et je serais curieux d’avoir une autre source (!).
Pour le reste, je trouve ses références à Wikipedia, aux sites d’échanges de la musique, aux logiciels libres tout à fait pertinentes. L’industrie nucléaire ne correspond pas à une vision d’avenir mais du passé.
On parle d’eau potable?
Eau prélevée par les centrales nucléaires en bord de rivière (en France 2007)
Eau prélevée en rivière 16,5 milliards de m3
Eau prélevée par les aéro-réfrigérants 0,5 milliards de m3
Électricité produite 294 milliards de kWh
Eau prélevée/électricité produite 56 l/kWh
Eau évaporée/électricité produite 1,7 l/kWh
http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/…/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf
Sécheresse : nucléaire et agriculture, une bataille d’eau(video)
Peut être que cela peut être approché par l’exemple de la Compagnie Nationale du Rhône. Cette société, concessionnaire d’un fleuve, en exploite le potentiel hydraulique, mais doit également dans le cadre de la concession supporter certaines contraintes : assurer la navigabilité, construire des passes à poissons, et également garantir le refroidissement de plusieurs centrales nucléaires (Bugey, Saint Alban, Cruas, Tricastin, Marcoule). Extrait d’un article du Progrès (25/05/2011) : » Quant aux centrales nucléaires (le Bugey et Saint-Maurice/Saint-Alban, Isère), la CNR, soumise à un protocole, doit leur fournir un débit d’eau minimum. »
Bon, il faudrait trouver le protocole
Voici le lien que je voulais donner ici le 2 juin 2011 à 16:39 (concernant les besoins d’eau des centrales thermiques et nucléaires) :
http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/content/download/70602/1513768/version/2/file/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf
le bon lien
le bon lien
pour
http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/…/Panorama2011_12-VF_Eau-Electricite.pdf
Mais il faut lire tout le rapport pour voir si Rifkin a raison ou pas.
En France, la production d’énergie électrique (essentiellement d’origine nucléaire) est de loin le secteur qui prélève les plus grandes quantités d’eau. En 2007, 59 % des volumes prélevés ont servi à refroidir les centrales de production d’électricité, le reste étant réparti entre
les besoins en eau potable (18 %), l’irrigation des cultures (15 %), et l’industrie (9 %). Mais, d’après l’Institut français de l’environnement, les taux de consommation moyens (ratio entre volume non restitué et volume prélevé) sont de 0,7 % pour l’électricité, 24 % pour l’eau potable, 100 % pour l’irrigation, et 7 % pour l’industrie.
La somme globale des prélèvements en eau représente en France 24 % de la ressource annuelle disponible : 40 Gm3, sur les 170 Gm3 disponibles. Sur ce total, les consommations
nettes (volumes d’eau non restitués immédiatement dans le milieu ou évaporés) s’élèvent à 6 Gm3, le reste (34 Gm3) étant restitué au milieu naturel. De ces 6 Gm3
d’eau de consommations nettes, 8 % environ sont consommés par la production d’électricité, soit 500 Mm3.
Depuis le début des années 90, les prélèvements d’eau ont diminué avec le passage d’un grand nombre de centrales d’un circuit « ouvert » à un circuit « fermé », en contrepartie d’un accroissement de la consommation.
Sur les 19 centrales nucléaires que compte la France, 4 sont en bord de mer (Manche et mer du Nord) et 15 en bord de fleuve ou de rivière. Ces sites en activité ont des besoins en eau liés aux procédés de refroidissement en circuit fermé avec utilisation d’aéro-réfrigérants, ou en
circuit ouvert (figure 8).
Ne surinterprétons donc pas ce que dit Rifkin
L’eau douce vraiment consommée et non rendue par toutes les centrales concernées (nucléaire et thermique) est 500 Mm3 sur 170 Gm3 disponibles, donc 0,3%.
Il est vrai que 60% de « l’eau douce utilisée (= 40 Gm3) » en France TRANSITE par des centrales thermiques ou nucléaires, mais 59,3% de cette même quantité est rendue, donc dispo pour agriculture par exemple, qui en prendra 15%, mais en rendra peanuts (on n’arrose pas pour faire ruisseler, demandons à vigneron !). Elle est au maximum réchauffée de 2°C (cf post sur Civaux sur la vienne plus bas) , et s’agissant d’un simple circuit de refroidissement, elle n’est pas polluée.
Pour conclure sur ce que dit Rifkin, il a pris le pourcentage le plus joli à raconter, sans expliquer la technique derrière, c’est à peine mieux que Sarko et Ségo en 2007 dans le débat bien connu.
Si on passe à des techniques évaporatives ou à des circuits fermés avec des tours, il semble que les chiffres de prélèvement baissent mais ceux de non rendu montent. Bon, les tours sont un peu NIBY, mais les conclusions de Rifkin (dont je m’apprête à lire les idées néanmoins) ne sont pas clairement étayées.
@timiota
On est d’accord, Rifkin fait de la com mensongère, sans doute pour promouvoir sa filière hydrogène rêvèe chérie et ses bouquins sur le sujet. N’épiloguons pas sur le sujet Rifkin, gentil garçon, plei de bonnes intentions, mais très coquin…
Pour résumer, et en reprenant les chiffres de quelqu’un au dessus (1,7 l d’eau par KWh produit) qui recoupent ceux que j’ai trouvés par ailleurs, le nucléaire ne consomme par évaporation que 500 millions de tonnes d’eau douce sur les 16,5 milliards de tonnes pompées par les centrales eau douce, qui ne représentent que 40% du total d’eau prélevé en France et non les 60% que vous dites (16,5/40). Deux à trois pour cent des prélèvements nucléaires sont donc perdus en évaporation, essentiellement dans les tours aéro-réfrigérantes des circuits ouverts nécessités par les rivières à faible étiage estival (les beaux panaches de Golfech…).
Sur la part d’eau prélevée dans les rivières, retenues collinaires et nappes par l’irrigation agricole, essentiellement entre mai et septembre, qui ne serait pas rendue immédiatement au milieu comme les eaux traitées de consommation des menages, de l’industrie et particulièrement celle du nucléaire, le pourcentage de 100 % me paraît très excessif. D’abord parce que les pertes par ruissellement et percolation sont des réalités et des problèmes bien connus de tout irrigant, agromanager céréalier comme jardinier du dimanche. Ruissellement sur sol limoneux et battant (structure fragile sensible au tassement superficiel en cas d’arrosage comme de pluie instantanés élevés, arroseur de type « canon » par ex) et infiltration et percolation dans un sol sableux (maïs dans les Landes par ex) toujours en cas d’apport instantané au m2 trop important, maïs pas seulement, même un système d’apport type goutte à goutte dans des sables provoque des pertes par infiltration.
Il faut également tenir compte de l’eau stockée par le végétal lorsque celui-ci est destiné à une consommation humaine ou animale sans séchage préalable (fruits et légumes, ensilage, etc). C’est peu en comparaison des pertes occasionnées par ex par l’irrigation du maïs landais qui nécessitera de plus pour son séchage 10 l de fuel par tonne de maïs récolté à 23% d’humidité pour le stabiliser à 15% d’humidité, soit 100 litres de fuel à l’Ha pour un rendement moyen de 10 tonnes/Ha… Lorsqu’on sait que les 200 unités d’engrais azoté apportés à l’Ha représentaient l’équivalent de 300 l de fuel en énergie pour les produire, ou que l’irrigation nécessite une consommation électrique de l’ordre de 1000 KWh par Ha, ça nous donne une idée apéritive du bilan énergétique de la production du maïs landais, en sus de son bilan hydrique désastreux…
Merci vigneron
Je n’en attendais pas moins.
Oui j’ai été un peu imprécis moi aussi avec les 40 et les 60%.
Je crois que la différence vient de nucléaire + thermique , genre 40+20. Le thermique a aussi besoin d’une source froide.
Ma revue technophile préférée, IEEEspectrum a d’ailleurs fait un dossier complet sur le « mix » énergie-eau, qui est un problème couplé qu’on doit examiner sous ses deux facettes à la fois.
Exemple : l’eau de Californie qui vient du Colorado et dont une partie sert de source froide à des centrales géothermiques dans l’endroit le plus sec du coin (juste au nord du long Golfe de Californie)
Timiota
Le plus énorme que j’ai lu sur le problème de l’eau en Californie – mais Jorion doit en savoir pas mal sur la question, c’est surtout le fait que certaines lois privatisent pratiquement l’eau tombant, voire s’écoulant, sur certaines espaces, au bénéfice exclusif du propriétaire, privé !, de cet espace, le plus souvent très très étendu et dans les régions déficitaires en eau. Une réglementation ultra-libertarienne fossilisée depuis l’époque héroïque des colons, avec tous les conflits subséquents que vous pouvez imaginer entre ces gros propriétaires jaloux de leurs privilèges « aqueux » comme acquis et tout nouvel arrivant demandeur d’un peu plus de flotte que le premier quidam venu…
@quelqu’un
Ils ont construit la centrale de Golfech, 2 réacteurs, au bord d’un fleuve qui a actuellement, en pleine sécheresse, plus de 200m3/s de débit et dans la foulée, sans états d’âme, la centrale de Civaux, également 2 réacteurs, au bord d’une rivière qui tombe actuellement au dessous de …11 m3/S de débit .
Si près de Civaux nous avons très peur.
Non, je ne déplairai pas au modérateur en exprimant ma pensée !
à Timiota
Je suis étonnée de ce chiffre calculé de toujours 2 ° de réchauffement de l’eau par les centrales nucléaires, est-ce que cela ne serait pas une moyenne ? Et surtout est-ce que ce réchauffement de l’eau peut se confondre avec le réchauffement de l’eau d’un cours d’eau ou d’un fleuve par les centrales, car c’est le réchauffement de l’eau du fleuve qui intéresserait par exemples les poissons, et co
Cécile, en effet ce 2° est en France une moyenne
Compte-tenu entre autre de la dilution assez longue en flux laminaire (> 10 km de fleuve, j’imagine), qui fait qu’on ne peut pas compter qu’une eau à +5°C serait rapidement mélangée (quoiqu’en pense le décret …).
Voici un extrait de l’arrêté pertinent (qui a pu être un peu violé on imagine, …)
I. – Nonobstant toutes dispositions contraires figurant dans leurs arrêtés d’autorisation en vigueur, délivrés en application du décret du 4 mai 1995 susvisé, les installations de production thermique d’électricité relevant du décret du 11 décembre 1963 susvisé effectuant des rejets d’eau dans les bassins fluviaux de la Garonne, du Rhône, de la Seine, de la Meuse et de la Moselle pourront continuer à pratiquer ces rejets jusqu’à ce que l’écart entre les mesures de la température de l’eau effectuées à l’amont et à l’aval après mélange de chacune de ces installations atteigne les valeurs moyennes journalières suivantes :
0,3 °C pour les installations situées en bordure de Garonne ;
1,5 °C pour les installations situées en bordure de Meuse, de Moselle ou de Seine ;
1 °C pour les installations situées en bordure de Rhône équipées, partiellement ou en totalité, de tours de réfrigération atmosphériques, cette valeur étant portée à 3 °C en l’absence de telles tours.
II. – Lorsque la température moyenne journalière de la Garonne calculée en aval de la centrale de Golfech après mélange dépasse 30 °C, l’exploitant prend les dispositions suivantes, modifiant celles prévues à l’article 5 de l’arrêté du 11 juin 2004 susvisé :
– il est procédé, dès le lendemain, à un lâcher d’eau de 5 m3/s ;
– pour la réalisation de ce lâcher d’eau supplémentaire, l’utilisation du barrage de Saint-Peyres est privilégiée dans la limite de 1 Mm3, les retenues de l’Ariège et de Lunax venant en complément dans la limite de 2 Mm3 (environ 1 Mm3 chacun, en fonction des volumes disponibles) et celle de Pareloup dans la limite d’un volume d’eau additionnel de 2 Mm3.
Vous voulez vérifier que ça colle avec les débits ?
Réchauffer 50 m3/s d’eau d’1°C représente 50 000 000 calories, soit 209 000 000 Joules, autrement dit ça représente 209 MW.
Si on dit que c’est autant que la puissance thermique qu’il faut à la source froide (ça dépend de la réfrigération du reste…) pour une tranche de 1000 MW , on a effectivement besoin de 125 m3/s d’eau qu’on réchauffera de 2°C, deux fois plus si je m’a trompé (tout le rendement de Carnot serait à l’eau froide.)
On comprend du coup pourquoi on en est aux tours aéroréfrigérantes sur la Loire (pas assez de débit, plusieurs tranches en amont et aval d’Orléans), et aussi que pour Civaux, c’est un refroidissement qui doit venir en sus du principal, car avec 10 ou 14 m3/s et 2°C on ne va pas bien loin si c’est la seule source froide (100 MW ?).
Ca a l’air en effet d’être poussé assez près des limites, à y regarder de près, Rifkin a raison de mettre la puce à l’oreille, même s’il taille un peu vite dans les chiffres.
Le hic en pratique c’est qu’on ne ralentit pas facilement les centrales nucléaires l’été, même si la demande baisse. Donc on chauffe quand c’est le plus eutrophisant de chauffer….. Pas glop pas glop.
Francois Leclerc
Cet hiver les pyrennées orientales ont étés tres peu ennéigées, les stations de ski Ariégoises et Andorannes en on souffert; si bien que les affluents de la Garonne ( Hers, Ariége ) sont en tel déficit qu’un arrété préfectoral vient de paraitre contraignant l’arrosage agricole, et pourrait étre aggravé en juillet / Aout. La retenue du Lac de Montbel qui a été crée pour réguler le bassin de la Garonne depuis le Massif hydrologique du Saint-Barthélémy est à un niveau anormalement bas pour la saison.
Certains esprits annoncent une mise au ralenti de la centrale de Goldfech qui est refroidi par la Garonne, laquelle n’aurait pas un étiage suffisant. Info à vérifier aupres d’EDF
Je ne suis pas F Leclerc, mais j’approuve Rifkin dans ce qu’il dit. Il me semble aussi que ce nucléaire est mort. Maintenant, il y a d’autres pistes,
Entre autres, s’agit il d’un canular ?
http://pesn.com/2011/04/07/9501805_Rossi_Cold_Fusion_Validated_by_Swedish_Skeptics_Society/
Pour l’instant, difficile de se faire une opinion définitive. On ne peut pas totalement exclure que ce soit une arnaque, mais il y a quand même eu des vérifications indépendantes (celle présentée dans cet article et je crois au moins deux autres depuis). On y verra plus clair si le premier générateur de 1 MW thermique, dont la mise en service est prévue en octobre, fonctionne effectivement.
@fnur Merci pour le lien : Source d’énergie révolutionnaire et résolution du problème grec !
http://coldfusionnow.wordpress.com/2011/05/07/cold-fusion-economy-supported-by-greek-government/
Sous toute réserve, l’histoire de Pons et Fleishman remonte à 20 ans, a été poursuivie par quelques scientifiques marginaux, (Biberian / Luminy en France notamment) et il y a déjà ici un brevet italien.
Le soutien d’un scientifique de la Nasa qui veut renommer la théorie, fait penser à l’histoire de la dérive des continents de Wegener (météorologue) réapparue sous la forme (améliorée) de tectonique des plaques, acceptée par les géologues.
L’expérience citée semble démontrer la création de chaleur avec transmutation de nickel en cuivre et fer.
Il faudrait voir l’évolution du cours du nickel.
En cas d’abandon de l’électronucléaire actuel et de manque de pétrole prévisible une telle annonce serait opportune.
@ Fnur
Pas compris grand chose, mais il y a un chef de la Nasa qui semble chapeauter cette recherche :
http://pesn.com/2011/05/31/9501837_Cold-Fusion_Number-1_Claims_NASA_Chief/
On peut donc imaginer que ce n’est pas un canular.
Bonjour,
il ne faut pas oublier les impressionnants rejets chimiques dont la dilution devient discutable en période de fort étiage :
(Par an et par réacteur)
– environ 6000 T./an d’acide borique, le fameux bore qui participe à l’équilibre de la fission (6000T, c’est 1/10° de ce qu’il y avait avant évaporation)
– environ 2 T. de phosphates (nettoyage des circuits, vidange, fuites)
– environ 200 kg d’ammoniaque
– EDTA (éthylène diamine-tétracétique), pour la décontamination du matériel : 25kg
-morpholine et hydrazine (anticorrosion) : 1 T. environ
C’est un aspect souvent méconnu de la nocivité du nucléaire.
Source : La Gazette nucléaire 147/148
Amicalement,
Delphin
Et tout ce bordel pour faire tourner des sèches-linge en été, construire des portables qui nous grillent les cellules -vivement la 10 G -, produire des pesticides qui nous empoisonnent et rendent les terres agricoles compactes comme du béton à la première sécheresse et la liste n’est pas exhaustive !
à François Leclerc / mise à jour 265 :Ne vous faites pas de soucis :
Fukushima : une barge géante va stocker des milliers de tonnes d’eau radioactive
( Petit détail gênant : c’était le 21 mai 2011sur France info)
Question : Où est passé la barge?
Elle est à l’amarre devant la centrale ! Mais elle est destinée à stocker de l’eau faiblement contaminée.
Qu’en est il de l’usine de decontamination d’Arreva qui devait etre envoyee aux Japonais?
Elle est en cours d’installation.
C’est curieux que la methode de congélation du sol n’ ai pas été retenue pour éviter les fuites .
A mon avis cela doit être de l’eau très chaude !
Il faut beaucoup d’électricité je suppose pour congeler un sol .
pas con…. Les plus grands climatiseurs sont Japonais en plus… Faire de fuckushima un gros glaçon, c’est vraiment pas con mais certainement trop cher pour ces loosers.
Cette methode a été utilisée par Mr BIENVENU (le copain a Montparnasse) pour creuser le metro sous la Seine sans trop se mouiller . Il suffit d’ injecter de l’ Azote liquide . Une fois le sol congelé , l’energie necessaire pour maintenir la congélation est assez faible .
bonjour,
j’aurais tendance à penser que le gel provoquerait des fissures un peu partout.
Sans doute vaut il mieux eviter ce genre d’experience.
Cher dupontg,
si le sol est gelé, comment de l’eau pourrait passer par ces fissures sans geler instantanément.
Il est sûr qu’il vaut mieux ne rien faire….
Politique de l’autruche, vous êtes fonctionnaire à la préfecture?
Pour Civaux, on ne nous dit rien, il n’a pas plu depuis des mois et la seule rivière prévue pour le refroidissement est presque à sec: par endroits, on la traverse à gué sans se mouiller plus haut que les chevilles
Ils avaient dit qu’ils arrêteraient la centrale si le débit de la rivière descendait au-dessous des 12 m3 /s mais apparemment la production continue quand même ( d’ailleurs, même si la centrale est arrêtée, ses deux réacteurs doivent continuer d’être refroidis, mais comment ?) )
La population pose des questions, mais n’obtient aucune réponse . On risque de s’acheminer vers un nouveau Fukushima
Pour info.
http://www.observatoire-environnement.org/tbe/Pressions-dues-a-la-production-d.html
Les pollutions par réchauffements et rejets des centrales
La température de l’eau utilisée pour le refroidissement des centrales peut augmenter. Le risque est alors de restituer au milieu aquatique une eau dont la température diffère de la rivière, pouvant perturber la vie des poissons : c’est la pollution thermique.
A Civaux, par arrêté préfectoral, quel que soit le débit de la Vienne, les eaux rejetées ne doivent pas excéder 25°C et l’écart entre la température des eaux en amont et celle en aval de la centrale ne doit pas dépasser 2°C. En août 2003, les autorisations de rejets d’eau exceptionnels et temporaires des centrales de production d’électricité n’ont pas concerné Civaux.
Enfin, le rejet d’une eau réchauffée peut favoriser des conditions favorables pour le développement d’amibes pathogènes pour l’Homme.
Les rejets liquides radioactifs de Civaux contiennent des gaz de fission dissous (xénon, krypton, iode), des produits de fission solides (césium, lanthane, strontium) et des produits d’activation (cobalt, manganèse, antimoine). Par arrêté interministériel, la centrale de Civaux ne peut rejeter à la rivière ses effluents qu’en présence d’un débit compris entre 27 et 350 m3/s. Aucun rejet n’est possible en période de sécheresse et de crue.
Ce n’est pas du poison ça par hasard ((xénon, krypton, iode,césium, lanthane, strontium)? Bien sûr que oui et pour en diminuer les effets on le dilue mais il est toujours là : dommage
Si , si pour Civaux, l’information est donnée, à lire cet article, ils ont fait provision d’eau, ils peuvent tenir jusqu’en septembre … (euh et après ?)
http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALITE/24-Heures/La-centrale-de-Civaux-gere-l-eau-au-compte-gouttes
http://www.france-info.com/france-regions-2011-06-02-un-premier-reacteur-nucleaire-mis-a-l-arret-a-cause-de-la-secheresse-540742-9-13.html
http://www.rmc.fr/editorial/164498/centrale-nucleaire-de-civaux-a-larret-edf-ment-elle/
Quel consternant spectacle d’apprentis sorcier!
Le résultat de l’arrogance de l’humain domestique qui s’imagine contrôler quelque chose en ce monde. Quand l’homme civilisé, comprendra qu’il ne contrôle absolument rien on aura fait de grand progrès… J’ai du mal à comprendre quel genre d’imbécile peut construire de tel installation dans une zone connu pour sa forte activité sismique. J’avoue être dépassé par un tel niveau de connerie.
Croyez-vous que ce sont les énergies dites alternatives qui compenseront le » sans Nuke ». Regardez la Bretagne avec toute ses éoliennes quasiemment à l’arrêt de puis 2 mois plus les hectares de photo-voltaïque qui grignotent un peu plus les terres arables…..Faut choisir: se loger? se nourrir? se chauffer? Quelles sont les priorités pour l’avenir? Croyez-vous que c’est en envahissant nos vieux ports bretons de la navigation de plaisance quelques mois par an au risque de refouler à l’intérieur des terres tous ceux qui ne peuvent plus s’héberger sur nos côtes, ni pêcher, ni manger tellement les prix sont rédhibitoires. A bon entendeur, Salut. France Furby
Oui, Furby, absolument pas besoin de « nuke » pour faire de l’électricité en Bretagne.
La première vraie éolienne flottante est norvégienne
Des éoliennes flottantes semi submersibles dans l’Oregon
TOKYO – (Japon) – 23/03/2011- 3B Conseils – Par Francis Rousseau – Contrairement à ce que disaient les détracteurs de l’éolien qui prédisaient l’écroulement des mâts et turbines au moindre séisme et leur manque de résistance au tsunami, les éoliennes (onshore et offshore) installées au Japon ont non seulement résisté au plus fort séisme jamais enregistré dans l’histoire du pays mais aussi au tsunami de l’ampleur que l’on sait. Dans un très intéressant article que Kelly Rigg, directrice de GCCA (Global Campaign for Climate Action), a signé dans The Hufftington Post du 22 mars 2011, elle fait état des correspondances qu’elle a échangées avec les responsables de l’éolien japonais sur la stabilité du réseau électrique éolien pendant la crise. Il ressort de ces correspondances que toutes les éoliennes japonaises actuellement en fonction ont survécu au tremblement de terre, y compris les turbines semi-offshore situées à proximité de l’épicentre du séisme comme celle de Kamisu (photo) située à 300 km de l’épicentre. Ce dernier parc a aussi résisté au tsunami, validant du même coup les normes anti-sismiques qui ont présidé à son élaboration, comme sans doute les plus fiables du monde ! Plus : ce sont les parcs éoliens japonais qui pendant la défection de la centrale nucléaire de Fukishima assurent l’alimentation en électricité de la région de Tokyo.
Bonjour,
Notre problème à nous les humains des pays industrialisés n’est pas le manque d’énergies mais l’excès, comme l’enfant qui a trop de tout et ne trouve pas de sens à sa vie.
Pour pouvoir avoir cette débauche d’énergie, les dominants raclent les fonds de tiroir de la planète en aliénant les dominés à leur soif de puissance (comme ils les conduisent à racler le fond des océans, au point d’en faire disparaître les poissons !)
Le problème n’est donc pas « Comment presser le citron terre pour assouvir notre folie industrialiste », mais » Quelles énergies ai-je à ma disposition sans altérer mon monde pour, avec cette limite, assurer mon existence matériellement sobre (pas pauvre du tout) mais riche en relations.
Cette contrainte étant posée, les énergies renouvelables et l’ingéniosité humaine retrouvant un but n’auront aucun mal à réenchanter notre monde.
Une telle contrainte est inenvisageable au monde marchand, qui s’effondre si le « envie de… » disparaît.
Amicalement,
Delphin
PS : Les sociétés précédentes avaient aussi leurs tares, comme en auront les sociétés à venir.
Mais encore que devient la centrale nucléaire de Brennilis en FINISTERE a l’arrèt de puis plus de 10 ans et qu’on ne sait pas démanteler? Pour ce qui concerne ma commune, en tant que présidente d’une association qui lutte contre tout projet industriel polluant, ces déchets ne viendront pas chez nous. OK not in my background, but in your’s, it’s possible? No, you can explain? Your Midwife. France Furby
Bravo pour ce blog devenu la référence du suivi de Fukushima.
Je signale un article très didactique sur les piscines de combustible usagé :
Hi,
Un commando de retraités japonais prêts pour Fukushima
« Le sens du sacrifice. Un groupe de 200 retraités japonais se sont portés volontaires pour aller aider à réduire la crise de la centrale nucléaire Fukushima. Ces vétérans de talent, comme ils s’appellent, est formé d’anciens ingénieurs et autres anciens professionnels, tous âgés de plus de 60 ans, raconte la BBC. »
La suite cic : http://www.slate.fr/lien/38981/commando-retraites-japonais-fukushima
Le lien vers cet article n’étant pas passé dans mon message précédent, le revoilà :
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/03/une-plongee-dans-la-piscine-de-la-centrale-de-fessenheim
J’ai lu cet article de matin et repéré ceci qui confirme une info donnée lors d’une conférence récente de Jean-Marie Brom, c’était tellement énorme que j’avais des doutes :
« Après cinq à dix années supplémentaires, 96 % du matériau pourra être recyclé dans la fabrication d’un nouveau combustible. C’est du moins ce qu’affirme Areva. Les associations anti-nucléaires (Greenpeace, France Nature Environnement…) avancent quant à elles le chiffre de 4 % seulement ».
Conclusion : quand on cause déchets officiels il manque 96% à l’appel.
Question : de quoi se composent t’ils, où sont ils, quelle est leur durée de vie, que reste t’il ou restera t’il après recyclage ?
A lire par exemple sur Wiki le traitement du MOX je ne suis pas rassuré, et dire qu’il traverse en train nos régions et passe dans nos gares parfois même incognito !
Les autres grands thèmes concernant cette prestigieuse filière sont ils du même acabit.
J’ai hâte de lire le bouquin de C. Lepage qui devrait sortir prochainement et dont quelques extraits sont diffusés dans le Nouvel Obs de cette semaine.
A priori une bonne base d’info pour vulgarisation de certaines réalités dont les citoyens doivent s’emparer.
Un autre article de ce journal nous renseigne un peu sur la conférence du généticien Albert Jacquard à la 30° foire éco-bio de Colmar.
Titre: « Albert Jacquart : -Le nucléaire est un déni de démocratie de A à Z- »
Lire aussi les déclarations de notre voisine, la maire-adjointe de Fribourg, ville soeur de Colmar.
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/03/albert-jacquart-le-nucleaire-est-un-deni-de-democratie-de-a-a-z
@Papimam
Comme d’habitude avec les nombres, tout dépend de quoi on cause et quelles sont les hypothèses (comme l’eau utilisée dans les centrales ou le pourcentage d’énergie d’orgine nucléaire). AREVA valorise l’Uranium faiblement enrichi (qui constitue, même aprés exploitation, l’essentiel du combustible). Cet uranium peut aller dans des surgénérateurs, où ils pourront fournir de l’énergie. Les organisations éconologistes ne considèrent que le plutonium, qui est utilisé dans le MOX.
L’arrêt de toutes les centrales allemandes en implique le démantèlement. Opération particulièrement délicate (les Français n’ont pas encore réussi, depuis vingt ans, à démanteler leur petite et vieille centrale de Brennilis !) et pour laquelle les Allemands vont acquérir – on peut leur faire confiance – une maitrise, un savoir-faire et donc des marchés mondiaux juteux qui aurait dû, logiquement, nous revenir, nous qui sommes les champions mondiaux des technologies nucléaires ! Cocus et battus les Français…
Enfin, l’avance allemande en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie va se transformer en suprématie. L’Allemagne aura un train économique d’avance sur la France et caracolera à la tête de l’Europe.
03.06.2011
Industrie nucléaire : les Français ringards de l’Europe.
@quelqu’un Bien vu !
Je suis pas si sûr que le démantèlement soit si facile, même pour les Allemands.
C’est ça ainsi que les déchets qui est très inquiétant dans l’énergie nucléaire.
Plus ils avancent plus nous nous enfonçons dans nos archaïsmes !
Avec cette politique verte, ça me dérange pas que les Allemands passent en tête… C’est une très bonne chose.
Ja wir können.
Verte comme noux ?
🙂 pas trop fluo quand même.
Supposons que les 720000 TBq partent à la baille. Complétons à 1 370 000 TBq vu ce qui y est déjà parti et ce qui se contaminera encore.
L’océan mondial a un volume estimé à 1370 millions de km3 (http://www.universalis.fr/encyclopedie/ocean-mondial/).
Sauf erreur, ça nous fait après dilution 1 Bq par m3, c’est à dire une bonne approximation de rien du tout.
Cette pollution de l’océan n’a donc d’importance que locale, et via les produits de la mer locaux. Ce n’est pas un drame mondial si les pluies entraînent des débordements, le risque est pour les travailleurs du site et pour le boulot des pêcheurs japonais.
Votre calcul n’a aucun sens. La propagation de la contamination au sein de l’océan n’est ni prévisible – fonction des courants, de la température, etc.. – ni homogène.
Le risque provient des concentrations et du transfert dans la chaîne alimentaire.
A JA : qu’est-ce que cette remarque vient faire sur le blog, alors que le commentaire dont il est question a été supprimé par vos soins ? Vous aviez mon adresse courriel, n’aurait-il pas été plus honnête de m’écrire par ce canal ?
Je ne peux pas vous répondre plus précisément, parce que je n’ai pas gardé de copie de ce commentaire supprimé. Mais ma proposition de contact direct ne colle pas bien avec ce que vous écrivez.
Hermiss,
Le fait pour un « drame » d’être mondial ou non entraîne-t-il une diminution de la dangerosité d’un événement ? Même, cela impact-il le niveau de son intérêt ? Puis « drame mondial » c’est à partir de combien de km2 ou de % de population monsieur ? Vous avez de drôle de manière de compter je trouve aussi. Vous diluez de manière homéopathique un problème réel de concentration et de pollution sans rien comprendre au sujet que vous abordez. Vous verrez votre silence passera inaperçu dans la masse, c’est 100% garantie dilué. 😀
Qu’ils sont bêtes ces scientifiques à vouloir stocker les déchets dans des endroits sûrs. Il suffit de tout balancer dans l’océan qui va immédiatement les diluer uniformément dans tout son volume. Et ce avant que ce soit ingérés dans les organisme.
On peut même étendre ce magnifique raisonnement à la terre, qui va elle aussi diluer la radioactivé dans un volume encore plus grand.
Je me demande vraiment pourquoi on s’inquiète ^^
@mki : Vous ne croyez pas si bien dire pour la Terre.
Si on pouvait en effet faire retourner les déchets radioactifs se faire diluer dans le magma du manteau, il n’y aurait aucun problème. C’est déjà assez radioactif (c’est pour ça que c’est chaud, justement, et non pas parce que ça n’aurait pas eu le temps de refroidir d’un état chaud initial, la source est dedans).
Hélas les point d’accès au manteau s’appellent les volcans, et les flux y vont de bas en haut assez fréquemment. Le cas où de la lave redescendrait gentiment dans son trou pour assez de décénnies pour qu’on soit tranquille (dilution dans le manteau) est utopique, semble-t-il.
Ce ne serait toutefois pas rendre exactement la même quantité de radioactivité que celle prélevée dans la mine, puisqu’on a accéléré le processus d’un certain nombre de canaux « rapides » , on en a certes exploité une bonne part de l’énergie, mais il en reste un bon peu d’accéléré dans les déchets, les restes de centrales mettent en effet des années à refroidir alors qu’à la mise en place ils ne doivent pas chauffer bcp malgré l’enrichissement .
Cela rejoint la réponse que je voulais faire à hervé : pour ce qui est étalé sur des milliers d’année, la radioactivité est par principe 100 fois plus faible que ce qui n’est étalée que sur des dizaines d’années, à dose initiale égale.
Et lui rappeler que les m3 d’océans ne sont pas du tout exempts de radioactivité naturelle.
(ni les aquifères naturels fossiles, voir l’article sur celui visé d’être exploité en Jordanie dans ieespectrum, googliser ieeespectrum fossil jordan aquifer)
Hermiss pose malgré tout (malgré son ton yaka) une bonne question à laquelle il ne faut pas répondre de haut, ce n’est pas évident ce qui est dilué et à quel rythme. La non dilution idéale (diffusion statique) prévoit une loi d’expansion spatiale en sqrt(D *t) avec D assez faible, c’est le plancher de « vitesse » de dilution. Insuffisant.
Dans un océan parcouru par des courants, des saisons, des prises de glace et des salinités variables, les trois dimensions comptent (x,y,z), il n’y a pas de grosse dilution verticale (flux stratifiés), du moins pas avant que le bout du courant plonge sous quelque chose ou arrive dans une mer évaporative.
Mais même si on dilue dans un dix millième de l’océan (ce qui est vraisemblable à l’échelle séculaire), on est à 10000 Bq/m3 dans l’eau la plus polluée, ça reste assez faible.
Il me semble donc que le danger principal est la concentration trophique, qui dépend de la chimie, et de la biologie qui se croisent.
L’exemple le plus empoisonnant qu’on ait sur terre de « redistribution à grande échelle » un peu analogue me semble être le polonium, qui arrive par les engrais phosphatés issus de minerais un peu radioactifs, et qui se retrouve sur les feuilles de tabac notamment, mais je n’ai pas révisé avant d’écrire ça…
@ mki
pendant des années c’est ce qu’on fait les nucléocrates : ils ont tout balancé dans l’océan !!
véridique
Une autre façon de voir voir votre calcul qui mathématiquement est juste :
Plus un seul m3 d’océan sera exempt de radioactivité.
Cela laisse tellement de possibilités de reconcentration dans la chaîne alimentaire que toute la planète devrait se sentir concernée.
Avec des périodes ou temps de 1/2 vie de milliers d’années cela laisse du temps pour que les mauvais amis radio-éléments se retrouvent un jour et se sentent moins seuls.
Ils ont tout le temps, nous un peu moins.
@ timiota
Dans la tectonique des plaques, si je me souviens, il y a les zones de subbduction où les plaques s’enfoncent, purement utopique, on pourrait y mettre les déchets pour qu’ils rejoignent le manteau.
Mais… subbduction et « point chauds » c’est ce même phénomène qui aussi fait les remontée de magna dans les volcan, donc on riquerait quand même un retour à l’envoyeur.
http://www.youtube.com/watch?v=cASpyzTRF4Y
Décidement, ces déchets sont bien facheux.
@Philippe c’est une idée à creuser !
Enfouir les déchets dans le sol océanique prés d’une zone de subduction et à chaque tremblement de terre comme le dernier au Japon nos déchets disparaîtront de quelques dizaines de m sous l’autre plaque pour rejoindre à terme le magma ?
Oui mais dans les zones de subduction, le magma est fort loin, et bien des malheurs et des « échappatoires » peuvent arriver dans la faille, ca ne va pas ramper doucement en se cachant comme une taupe sous la terre.
Si une plaque est surélevée par rapport à une autre, c’est en effet parce qu’elle flotte sur un radeau plus épais de solide, solide lui-même bien plus léger que le manteau; le cas extrême étant le Tibet, qui est très très épais en dessous (belle anecdote : il cause une anomalie de « défaut de gravité » à laquelle les anglais et Lord airy lui-même se firent prendre quand ils firent la triangulation de l’Inde sur l’axe N-S, qu’ils trouvèrent différente de 200 yards entre (i) la version « différence des latitudes » (qui visent la verticale locale, donc est faussée) rt (ii) la triangulation (béton, elle, et assez précise à l’époque). Ils crurent que c’était l’excès de masse de l’Himalaya qui faisait la différence, mais Airy ne se rendit pas compte que le signe était opposé !
fin de l’anecdote).
Donc je ne crois pas à l’accès au magma par la subduction.
150 ans après Vernes et le « Voyage au Centre de la Terre », nous sommes encore un peu des brêles avec ce système complexe qu’est la Terre.
La plus intelligente des solutions serait de ne pas produire ces déchets !
Jamais dans l’histoire de la Terre un seul m3 d’océan n’a été exempt de radioactivité.
@Reiichido: il y en a un qui dit « tout le monde sera dans le caca » et tu réponds « personne n’a jamais été exempt de caca ». Ou encore « tout le monde va mourir » et tu réponds « personne n’a jamais échappé à la mort ». Sophiste. Depuis le début, et tu le resteras probablement. Tu le sais bien qu’hervé voulait dire, comme tout le contexte l’indique: « Plus un seul m3 d’océan sera exempt de radioactivité A DES TAUX DANGEREUX POUR LA VIE ANIMALE ET SURTOUT HUMAINE. »
A quoi rimait ta réponse? Pose-toi la question.
a reichido l’océanophile : mais pendant des centaines de millions d’années la vie a non seulement pu proliférer mais aussi se maintenir et évoluer. Ce qui prolifère par contre avec cette folie nucléaire (et il y a d’autres folies aussi…) c’est le mortifère, équivalent du non-respect, de la haine et de la destruction de ce que nous ne savons même pas construire et encore moins reconstruire, alors que nous en dépendons totalement.
Ah la la
Reiichido vous urtique ?
Il dit le vieil adage « la dose fait le poison ».
La radioactivité naturelle existe, et a même existé au point de faire des réactions de fissions spontanées sur Terre (voir (googliser) Oklo, il ya 1500 millions d’années, certes, quand U235 étiat pas mal plus abondant).
Augmenter de 0.1 % le taux de radioactivité de l’océan serait un slogan simple et à première vue acceptable, mais on peu encore soit regarder deux fois, soit manipuler les chiffres dans tous les sens.
– Version manipulation, ça fera 8 000 tonnes de cancer aux poissons (oui, mais sur 80 millions de tonnes de poisson qui ont déjà des tumeurs, 1% du total des poissons [chiffre bidon, c’est pour indiquer le type de raisonnement potentiellement vrai mais pondérable])
– Version regarder deux fois, c’est le degré de division (particulaire, en ions dissous,…) et l’effetde la concentration trophique, car on n’augmentera pas dans les radionuclides de l’équilibre séculaire, mais dans d’autres qui ont leurs chemins trophiques et leurs risque de concentration (l’iode disparait assez vite, le strontium moins, etc.).
Donc
1) la dose fait le poison
2) Mais on ne sait pas bien la dose de quoi.
Mon impression actuelle sur le nucléaire, c’est « revenez dans 100 ans » : on aurait alors construit des réacteurs
(i) à puissance modulable ;
(i bis) choix entre aéro et rivière (« multi modal »)
(ii) dont la partie thermique bête (refroidissement , cylce de Carnot) part d’un meilleur rendement comme 45% (ce à quoi confine les performances des meilleurs moteurs diesel modulo des taux de compression dont le petit père Rudolf ne rêvait même pas) et est recyclée un max (chauffage urbain ? what else ?) et
(iii) dont le combustible est introduit quasi en continu comme le bois dans mon poele; limitant la quantité de produit radioactif présent (actuellement, cela conduit à des réacteurs fortement instables, j’imagine) ;
et enfin (iv) une gestion fine par voie chimique des résidus permet de séparer les déchets rapidement et de les acheminer par petites quantités (et on a résolu la question du stockage).
Tout ça pour dire que la radioactivité en elle-même, fût-elle articifielle, n’est pas le diable absolu dans cette histoire (sous la minime réserve qu’on soit dans un monde stable…), mais le gigantisme de la radioactivité telle qu’elle est mise en jeu dans les réacteurs actuel est, elle, assez pernicieuse, par le nombre de Bq qui s’échappe quand c’est « worst than worse » (expression d’un des premiers éditoriaux de ieeespectrum sur le sujet).
C’est le côté « Dissociété » du nucléaire actuel, je ne sais pas si ce concept de Jacques Généreux peut s’appliquer davantage ici, mais ça m’y fait penser.
@TIMIOTA
////Reiichido vous urtique ?
Il dit le vieil adage « la dose fait le poison ».
La radioactivité naturelle existe, et a même existé au point de faire des réactions de fissions spontanées sur Terre (voir (googliser) Oklo, il ya 1500 millions d’années, certes, quand U235 étiat pas mal plus abondant)./////
POur OKLO , la fission spontanée serait due a la bio-concentration chez les bactéries (ce qui serait assez cocace!)
l’eternel débat radioactivité « naturelle » et artificielle……..pour le liquide , tu analyse bien le problème des chaines trophiques …pour les particules de retombées , il faudrait p^rendre en compte le meme modèle (cf « sol herbe cancer » de VOISIN) des chaines trophiques et bio concentration , mais aussi que pour une émission equivalente de la particule microscopique , ce sont des tonnes de minéraux qu’on ne pourrait ingérer ou se caser ds une dent creuse .
la radioactivité naturelle devrait etre qualiifiée plutot « diffuse » .
Herrmiss,
Votre calcul est juste bravo. Mais il ne correspond à rien de concret avant bien longtemps.
La réalisation de la dilution que vous calculez est atteinte « asymptotiquement » (dans un million d’années par exemple), car la cinétique de mélange de brassage des océans est très lente.
Et je ne vous parle pas la mémoire de l’eau ou encore de la préparation d’un bon pastis bien frais.
AFP- PARIS – Nicolas Sarkozy a assuré vendredi le Premier ministre polonais Donald Tusk qu’il ne voulait « pas créer de difficultés » à la Pologne qui souhaite exploiter ses importantes réserves en gaz de schiste à même de lui assurer son indépendance énergétique par rapport à la Russie.
« Le président Sarkozy m’a dit qu’il n’y aurait pas d’obstacle, pas de lobbying et donc pas de problème pour la Pologne si elle se lance dans cette l’exploitation du gaz de schiste. C’était une déclaration très importante pour moi », a-t-il ajouté.
Décidément, il n’en rate pas une : sacré Sarkoschiste !
Le Monde du 2 juin, publie un article explicite sur l’appétence des polonais (du moins de certains) pour le gaz de schiste « Gaz de schiste, le rêve polonais »
« Rompre la dépendance à l’énergie russe, et même en exporter : en Pologne, le gaz de schiste est paré de toutes les vertus. Quel qu’en soit le prix écologique. Bulle ou révolution ? L’euphorie gagne la Pologne lorsqu’elle pense à son sous-sol. Certains parlent d’eldorado ».
Rien ne les arrêtera semble t’il.
« Le gaz de schiste est devenu un espoir, un symbole de développement, de sécurité énergétique » selon Greenpeace Pologne.
On accorde des licences à des firmes étrangères sans trop s’occuper des impacts écologiques.
« Un tiers des territoires polonais a été pris par ces firmes »
« On se trouve dans un cadre néo-colonialiste …. »
La loi « fait des concessions un acte juridique définitif, sans recours » (et en France ?)
Le meilleur ou le comble, la Pologne lorgne sur l’énergie nucléaire et estime selon les dires de M. Tusk que au Japon la cata est juste consécutive à « un séisme et un tsunami ».
N’importe quoi, ou cet homme ne connaît rien au dossier ou il nous prend pour des billes.
qu’ils en meurent ces papistes ; de toute façon il n’y a que le paradis qui compte !
nous irons jusqu’au fond de l’abîme et même là nous creuserons encore plus profond
Question :
Peut-on considérer comme nul le risque de voir se réaliser, à Fukushima, l’hypothèse d’un corium encore à haute température et en train de continuer à « descendre », avec la probabilité non-négligeable qu’il rencontre une nappe d’eau (et la réaction qui s’en suivrait) ?
Ca c’est déjà produit le 14 mars pour le réacteur 3 non ?
Stéphane Lhomme ne l’exclut pas dans le dernier numéro de la Décroissance :
« … le cœur en fusion d’au moins un réacteur accidenté a percé la cuve, et s’enfonce dans le sous-sol. S’il ne s’arrête pas de lui-même – on peut toujours rêver – , il touchera des nappes d’eau souterraines, ce qui causera des explosions gigantesques, ajoutant un Tchernobyl à Fukushima… »
le nouveau Arnie Gundersen, bientôt, j’espère : http://www.fairewinds.com/updates
on June 3rd, 2011 Interviews
Arnie Gundersen: The Dangers of Fukushima Are Worse And Longer-Lived Than We Think
Cela aurait pu être une question pour « les grosses têtes », imaginez Philippe Bouvard: « Qui a dit….:
« Sortir du nucléaire serait une décision absurde. La France ne possède aujourd’hui aucune autre solution viable pour s’alimenter en électricité. »
(La réponse est ICI , c’est facile, je l’avoue..)
Un peu de prospective… pour rigoler?
Comment démanteler le nucléaire? Ce qui jusque-la était catégoriquement écarté va être reconsidéré. La Lune sera la poubelle nucléaire. Avant on avait peur que si une fusée explose ça disperse trop de matériel. Mais grâce a Tchernobile et Fukushima, on a vu comment on pouvait polluer un hémisphère, d’où 2 conclusions:
– l’hémisphère sud est a peu près libre de pollution et moins peuplé a cause du ratio de terres immergées.
– on doit pouvoir prendre un risque calculé sur les explosions de fusée en reliant leur fiabilité, le nombre de vols pour nettoyer les centrales et la taille d´une cargaison et des trajectoires plutôt orientées vers l’hémisphère sud.
Ça tombe bien la France a Ariane et Kourou pour rattraper ses fautes.
Peut-on se passer du nucléaire? Oui. Une bonne part de l’électricité est un gâchis, le chauffage électrique, c’est con et le mieux c’est d’éviter de chauffer. L’économie de l’intelligence va utiliser des ordinateurs de moins en moins gourmands (cf les tablettes a 2W) et bientôt plus besoin d’écran et de télé avec les pico-projecteurs a 2W. Et même le télé travail va être favorisé (au pire la pollution atomique mettra la couche qui faut pour décourager les transports et renforcer la tendance, un beau système auto-régulé!) avec la démocratisation de la télé-conférence. La première en Europe prête a mettre les investissements nécessaires sera bien sur l’Allemagne qui en a les moyens, qui est en avance sur les maisons passives et qui consomme déjà moins d’électricité que la France par habitant alors qu’elle est bien plus industrieuse! Et on aura bientôt plus beaucoup besoin d’autant de produits industriels, avec le retour a la micro-industrie éolienne et hydraulique (celui-ci n’étant plus captif du refroidissement nucléaire) et a la production agricole locale (au pire sous serre, avec sol décontaminé) intégrés dans des réseaux électrique très décentralisés autour de cette micro-industrie selon la vision Rifkin.
Bon le seul problème c’est qu’il y aura quand même besoin de surgeler pour attendre que les produits se décontaminent un peu si certaines centrales pètent avant d’être démantelées.
Comment décontamine t-on de l’eau radioactive ?
En utilisant des silicates appelés zeolites, qui ont fort pouvoir absorbant.
Merci et que fait-on des zeolites – même traitement que les déchets nucléaires « classiques »- ?
c’est drôle en vous lisant, je suis allée voir sur wikipédia, il y en a de deux sortes, les naturelles et les fabriquées , si j’ai bien tout compris,
étonnant pour la fabrication, elle necessite deux élèments les plus présents sur cette Terre, ouff on aura pas de pénurie … silice et alumine,
tjrs sur wiki, on parle de ce matériau comme d’un piège à molécule …
dans le doute, tjrs en épluchant bien l’article de wiki, en cas d’accidents nucléaires graves, on pourra tjrs priver son bonzai de son substrat et sucer celui-ci en buvant son eau ? puisque c’est un produit difficile à trouver en commerce traditionnel …
ZEOLITHE
http://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9olithe
Bonne question ! Je suppose qu’ils rejoignent les déchets du nucléaire dont on ne sait pas quoi faire.
Si j’ai bien compris Gundersen dans cet interview, on ne peut pas filtrer ou déminéraliser cette eau hautement contaminée par ces méthodes utilisant des substances absorbantes (comme les zéolites) qui, lorsqu’elles auraient absorbé une grosse quantité de radioactivité (et donc d’énergie) commenceraient à fondre et qu’en plus, ces filtres sont fait de matières plactic et qu’ en sus, personne ne pourrait alors s’en approcher pour les changer, tant la radioactivité y serait élevée.
On peut lire ça et beaucoup plus (notamment concernant les réacteurs n°2 et n°3 dans un interview avec Arnie Gundersen ICI.
Merci pour ce lien. Il est très inquiet pour le réacteur N°3. Le plus déprimant est quand il dit que TEPCO savait depuis 10 ans qu’ils étaient préparés que pour affronter un tsunami de 6 mètres, alors que celui de mars a fait 15 mètres !
Oui, la description de Gundersen de l’état du réacteur n°3 fait froid dans le dos. À le lire, une secousse violente et la cuve se brise et déverse tout son contenu…et en plus ce sel qui ronge de toutes façons la cuve de l’intérieur…sans parler de la piscine du bâtiment n°4…
Il a conseillé en fait de creuser un fossé autour des réacteurs et de les remplir de zéolithes qui absorberaient l’eau hautement radioactive, laisser la radioactivité sur place.
Dans tous les cas le sentiment général est le bricolage permanent, l’adoption de mauvaises solutions reportées quand pas avortées … On roule les coriums … Un peu comme dans la crise financière, en lieu et place d’écouter un Jorion – et compères -, vont-ils écouter un Gundersen ?
@ Papimam. Le chiffre de 96% peut être considéré comme exact. En effet l’uranium enrichi qui est mis dans les réacteurs est constitué de 3 % d’uranium 235 qui va contribuer à la réaction de fission en chaîne libérant de l’énergie et générant des produits de fission radio-toxiques, et de 97 % d’uranium 238 non fissile. Toutefois, dans le réacteur quelques noyaux d’uranium 238 capturent un neutron pour donner du plutonium 239, qui lui est fissile et intéressant pour l’arme atomique. Au bout de 3 à 4 ans la réaction en chaîne ralentit, devient moins intéressante en production énergétique, et le combustible est retiré du réacteur. Au bout de 13 ans seuls subsistent les produits de fission à longue durée de vie. On sépare alors, à la Hague, les produits de fission radioactifs (4% de la masse totale des déchets) et l’uranium appauvri non utilisé (96 %, auxquels il faut ajouter des traces de plutonium). Les produits radioactifs à durée de vie longue sont coulés dans du verre ou du bitume pour être stockés à La Hague, à Soudaine ou à Marcoule. L’uranium appauvri est transporté en Russie pour y être en partie réenrichi à 3%. Quelques % sont réutilisables dans les réacteurs actuels, le reste, appelé uranium très appauvri, attend sur des parkings à ciel ouvert de l’entreprise russe Tenex l’arrivée des réacteurs de 4ième génération supposés pouvoir l’utiliser. C’est donc exact que 96 % de l’uranium est récupéré à La Hague, mais il faut ajouter que seule une petite partie (les fameux 4% ?) est réutilisée aujourd’hui. Par contre 100% des déchets radio-toxiques restent radio-toxiques. C’est donc comme au Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance.
Merci pour ces précisions utiles, à évaluer et compléter par les experts.
Je résume : demain on rase gratis.
Je me suis oxygéné hier en faisant un tour à Colmar à la foire éco-bio, un autre monde est possible mais le chemin sera long et pour la majorité visiteurs et acteurs de cette manifestation, sans nucléaire. N’hésitez pas à vous y rendre ce we.
De nombreuses associations et ONG prestigieuses mais aussi plus modestes sont présentes parmi une foison de stands plus commerciaux.
Greenpeace, Kokopelli, Criiad, Attac,La NEF, Amnesty International, Terre des Hommes, Robin des Bois, Alsace Nature, ……
http://www.foireecobioalsace.fr/
La parole aux citoyens pour peser un peu sur les structures/puissances/lobbies/mainsvisibles marchandes/industrielles/politiques comme expliqué brillamment et pratiquement ce matin dans l’émission « Terre à Terre »
Slate.fr aborde le problème d’un stockage des déchets radio-actifs suffisamment sûr pour les générations futures :
http://www.slate.fr/story/38975/cachette-dechets-nucleaires-stockage-radioactivite
Il va falloir ajouter celui posé par les zéolithes de Fukushima qui vont présenter une radio-activité variée (à la fois alpha, béta et gamma, court-terme et long-terme) sans confinement initial. Chaque jour on remplace un problème par un autre, en espérant qu’il aura une solution.
STOP abschhalten, si c’est comme STOCAMINE, bravo.
Qui peut prédire ce qui peut advenir durant des millénaires ?
Irresponsabilté totale.
Une hypothèse dont on ne parle peu sur la bactérie tueuse.
http://www.sudouest.fr/2011/06/03/le-sol-a-l-origine-du-mal-416231-4720.php
On ne perturbe pas impunément les équilibres naturels à grande échelle.
Les allemands, de ce point de vue ne sont pas fortiches quand même.
Autoriser le gaz de schiste cela fait désordre pour des écolos.
A méditer et à approfondir avant d’autoriser des forages en France.
😀
J’aime votre humour ^^
370 nouvelles citernes en route pour Fukushima, pour stocker l’eau hautement radioactive qui risque bientôt de déborder dans l’océan.
Les 2 premières devraient arriver ce samedi. Elles ont une capacité de 100 à 120 m3 chacune et devraient être livrées au fur et à mesure jusqu’en août.
Une solution qui apparait de plus en plus désespérée face à l’urgence et au caractère provisoire même de cette solution.
J’aime bien le coup des citernes de stockage,
Avec l’Erika on s’est aperçu que les bassins de stockage du pétrole n’avait pas été vidés depuis la marée noire précédente.
Politiquement, c’est efficace et çà se voit…
Mise à jour n° 267 (samedi 10h17)
savent ils où est le corium ou doit on attendre 2 mois pour apprendre qu’il n’est plus dans le réacteur !!
heureusement l’océan pacifique va diluer toute cette eau radioactive !
incroyable ! ils nous ont dit que ça ne serait pas tchernobyl ! pour sûr, c’est pire !
4 sievert / heure à l’extérieur de la cuve…c’est la mise bas…
Gundersen dit que c’est bien pire que Tchernobyl, et ce n’est pas difficile de le croire.
Tout va de mieux en mieux pour le nucléaire au Japon.
A coté des 4000 milli sieverts dans le réacteur N°1 de Fukushima Dai Ichi,
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm040000c.html
http://www.yomiuri.co.jp/science/news/20110604-OYT1T00372.htm?from=main1
comme dans la centrale d’Hamoka précédemment,
http://www.photoshop.com/index.html?user=Nokokara&galleryid=772800fa781f4beaa2421448418772f4&wf=sharegrid&trackingid=BTAGC
on fini (après un mois de recherches!!!) par trouver 33 (petits) trous dans la tuyauterie du réacteur N°2 de la centrale de Tsuruga qui expliqueraient les bouffées radioactives qui avaient amenées à son arrêt…le 2 mai dernier.
« Japan Atomic Power n’a pas inspecté ni remplacé ces tuyaux….depuis 1987″…mais c’est normal puisque « les normes techniques approuvées par le gouvernement n’imposent pas une telle inspection ».
On croit rêver, non?
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm006000c.html
et enfin, rien ne change non plus avec Tepco qui, fidèle à lui même, continue ses « erreurs » et ses cachoteries même pour des sujets plus anodins comme l’évaluation des restrictions d’alimentation électrique à prévoir pour cet été.
Le gouvernement lui reproche « environ » 1000 erreurs dans son rapport sur le sujet…
Le nucléaire au Japon (et en Chine): 10000 ans de bonheur!
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/national/archive/news/2011/06/04/20110604p2g00m0dm007000c.html
Et, pendant ce temps, histoire de ne pas s’endormir sur de si belles performances, la nature se rappelle à nous avec un nouveau (petit) tremblement de terre de 5.6 près de la centrale de Fukushima.
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110604p2g00m0dm010000c.html
le discours managérial arrivé grosso modo au point de catastrophe étale et rend la duperie à son point de départ; sa parfaite insignifiance – le consentement ne suffit plus à redouter qu’il n’y ait plus rien pour s’y goinfrer, le renoncement ne trouve plus sa ligne de fuite, l’anesthésie du spectacle perd de son effet. quand les pannes ou les rationnement d’électricité et que ton frigidaire s’arrête, ton ascenseur, ta télévision, ton ordinateur, pas besoin d’aller casser tout dans la rue…
Depuis hier, la presse locale, comme la télé, nous parle de la centrale voisine, mais ce n’est pas rassurant pour autant :
Voici ce que nous disait le Centre-Presse de la Vienne
Ils pourraient en profiter pour faire une mesure du débit de la Vienne avec un huissier et une caméra.
« …A Gien, station de mesure pour les centrales de Belleville et Dampierre, on était à la mi-mai à 70 mètres cubes. Le problème est que le débit décroît jusqu’à fin septembre, à 50 m3 ce sera l’alarme et à 40 m3 l’arrêt des réacteurs…
…ce n’est pas seulement la pénurie qui guette, mais aussi l’accident nucléaire : EDF n’a pas prévu que la Loire puisse être asséchée. C’est pourtant un scénario qu’on ne peut exclure, en particulier en aval d’Orléans : la centrale de St-Laurent-les-Eaux pourrait perdre sa source de refroidissement… »
Stéphane Lhomme dans la Décroissance n° de juin
Réfléchissez un peu. Vous êtes à la place d’EDF, et vous avez plus ou moins le choix du réacteur que vous voulez arrêter pour le suivi de charge. N’arréteriez-vous pas celui qui est le plus proche des limites ?
Sans aucun doute, hors sujet, mais un drôle de buzz se propage sur la toile: la découverte de la fusion froide,et un projet opérationnel, solution présentée par son inventeur comme la réponse aux problèmes énergétiques auxquels nous sommes confrontés
S’agit t-il d’un hoax, d’une rumeur sans fondement ou bien d’une véritable révolution énergétique?
si quelqu’un a des lumières, on est preneurs!
La façon de contourner de ces gens là est typique d’une volonté de continuer la truande.
Ne pas y perdre de temps.
Les systèmes chimiques concernés produisent pas mal de chaleur chimique, ça permet sans doute de fournir des apparences potables.
Mais curieusement, il n’y a jamais de graphe montrant que le phénomène « émerge »
(dans le temps, ou en fonction de la masse du système, du flux de gaz ou du courant).
Tous les dispositifs un peu innovants que j’ai connu, on les « montre » d’abord dans les revues par l’intermédiaire de ces graphes, pas par une photo disant que untel ou untel ont été témoin. L’intérêt du graphe est qu’il est assez riche en info pour situer des régimes différents, et qu’un appareil n’est pas innovant sur toute sa gamme de paramètre. Donc c’est le point de survenue du nouveau fonctionnement attendu, et la forme des évolutions en deça / au-delà qui est considéré comme signature plausible. Sans ces marques ultra-habituelles en pratique scientifique, peu de salut. Certes il n’y a pas de figure dans certains articles de physique théorique (sans doute parmi ceux d’Einstein compris), mais c’est pour d’autres raisons…
Voir http://www.journal-of-nuclear-physics.com/?p=497 fig. 3
La fusion froide n’est pas un hoax, vous ne faites qu’emprunter un long chemin qui débute par la question, « est-ce vrai? »
Mr Jorion se plaint d’être coupé par des clowns, et bien Timiota peut désormais dire la même chose: la fusion froide, c’est aussi une clownerie, qui ne fait même pas rire les physiciens.
@ blop
Je n’ai rien à prouver ici, j’interviens quand j’ai quelque chose à dire.
Je n’apprécie pas de me faire traiter de clown, alors surveillez vos propos suffisants et veuillez, svp, développer.
Je remarque que beaucoup d’intervenant prennent parti sans savoir de quoi ils parlent.
De vrais NOOB! Tu m’étonnes que le monde soit dans la merde.
blob et timiota
Il n’y a pas les physiciens, mais des physiciens qui se battent souvent comme des chiffonniers, regardez la controverse sur ITER. Déjà c’était le cas du temps de Boltzmann.
Sinon, le nombre de documents concernant un sujet ne me semble pas signifier pas grand chose sur sa valeur ou pas.
Voir plus haut le message de fnur (http://www.pauljorion.com/blog/?p=25026#comment-189692)
Merci, affaire à suivre, donc.
si cela se concrétise, j’imagine une révolution énergétique et géopolitique!
Merci blob
Ce que j’aimerais toutefois qu’un sociologue m’explique, c’est comment l’exposant de Lyapunov du nombre de document disponible sur le web concernant la fusion froide est aussi élevé.
Ce hoax exploite une « métastabilité sociale » des chercheurs, surtout ceux qui étaient fatigués de ne pas trouver grand chose de passionnant après tout (logiquement l’immense majorité, quelle que soit la vulgate : l’éternité, c’est long, surtout vers la fin). Qu’est-ce que cette histoire avait-elle de mieux fichue que les autres pour percer …?
AUDIO :
The Best Interview about FUKUSHIMA by Arnie Gundersen 6/4/11 part 1/4
part 2/4
part 3/4
part 4/4
«Je l’ai dit, c’est pire que Tchernobyl. Il y a eu une énorme quantité de rayonnement émis dans les deux à trois premières semaines de l’événement. Et ajoutez le vent qui souffle dans les terres, Il aurait très bien pu mettre la nation Japonaise à genoux je veux dire, si le vent n’était pas tourné sur l’océan Pacifique – sinon il aurait réduit de moitié le Japon. Mais maintenant, les vents ont tourné, ils se dirigent vers le sud en direction de Tokyo, et maintenant mon inquiétude me pousse à conseiller à des amis, en cas de réplique sévère et d’effondrement du bâtiment de l’unité 4, de prendre un congé. Nous sommes bien au-delà où toute science n’est jamais allée; la quantité de combustible nucléaire stocké sur le terrain où il commence à faire chaud est une donne que personne n’a encore analysé. » Arnie-Gundersen
Helen Caldicott nous parle de Fukushima – Soustitres Francais
http://www.youtube.com/watch?v=74-wTIbl4Tc
Nisennenmondai trio électrique féminin qui débarque de Tokyo
NISENNENMONDAI – LIVE AT UPSET THE RHYTHM
http://www.youtube.com/watch?v=ozn-w2qX0P0&feature=player_embedded
@ Fuku,
Bonjour,
Dans le pas sérieux hypothétique:
Finalement un peu d’azote liquide en encerclement de site pour barrière thermique…le site étant « foutu »…
Au moins dehors, possible en extérieur concentrique vers les centres de chaleurs, sous réserve des effets de libération en masse de diazote, je sais pas des buses en céramiques spéciales pour piquer en injection à petites et fréquentes doses…
un amateur de fiction sans qualification..
Sans connaître donc sous réserve des effets de dispersion dans l’atmosphère et intra sol…sic!
Voilà des hommes, et des femmes, qu’aucun dirigeant public ou privé ne pourront regarder en face – ni n’auront sans doute à le faire longtemps – aux trains où se roulent les différentes classes d’individus:
http://fr.news.yahoo.com/des-retrait%C3%A9s-japonais-pr%C3%AAts-%C3%A0-intervenir-%C3%A0-fukushima-124434034.html
Merci, et honneurs vous soient rendus, vous qui encore comprenez cela et savez le faire vivre.
(oui, vigneron, pooon le cor, il rit encore, de toute façon seul la parole des morts ne comportent pour eux plus aucun risque, d’où la manie de s’y référer, du reste)
Il y a, me semble-t-il, des raccourcis un peu rapides et il faudrait prendre le temps d’une petite réflexion :
> NHK : Pressure inside an operating reactor is normally around 70 atmospheres
> ICI : L’équivalent de 1,26 atmosphères a été mesuré, alors que la pression interne est normalement de 70 atmosphères, démontrant que la cuve est percée.
Or, les 70 atm, c’est pour un réacteur en fonctionnement. À l’arrêt, c’est beaucoup moins, les deux réacteurs 5 et 6 supposés en état correct et en arrêt à froid affichent 0,079 et 0,23atm.
Au passage, même si ça ne change pas le sens général, ou bien on utilise la notion d’atmosphère et on divise la pression (MPa) par 0,1013 ou on reste en MPa (moins parlant), du coup ce n’est pas 1,26atm mais 0,1263MPa abs ou 1,247atm.
Ensuite, la pression intéressante, c’est celle notée par TEPCO comme MPa g = pression différentielle (par opposition à la pression absolue) puisque c’est elle « qui pousse » et elle est à 0,247atm, c’est peu, équivalent à une colonne d’eau de la hauteur d’une pièce (2,5m).
Il y a une curieuse formulation, peut être de la part de NHK :
> NHK : The reading was 1.26 atmospheres as of 11 AM on Saturday, almost equal to normal air pressure. The company says this proves that air inside the reactor is escaping outside.
But the utility estimates that the lack of a big hole in the reactor is keeping steam inside, leading to the slightly higher interior pressure.
Donc, la faible surpression dans le réacteur serait la preuve que l’air s’en échappe mais pas la vapeur …??
Les 5 et 6 sont refroidis, la contraction de l’air explique les pressions négatives.
La pression légèrement positive doit s’expliquer par une obstruction du trou, par des débris dans un corium tiède.
EELV propose l’arrêt du nucléaire su 20-25 années, quelle ambition !
ce serait judicieux …le temps de faire « turbiner » les chercheurs sur de nouvelles technologies …relai progressif …
Ridicule, c’est entretenir ou plutôt » rouler » la croyance de l’énergie for ever … at good rate !
http://www.adnkronos.com/IGN/News/Esteri/Egitto-esplosione-in-una-centrale-nucleare-Probabile-la-fuga-di-acqua-radioattiva_312094345065.html
petite explosioin,Petite fuite, Petite centrale
Les symptomes de l’infection par ECEH seraient les mêmes que ceux de la recto-colite hémorragique radique (la colite de l’irradiation aigue.) et Hambourg est l’un des 3 plus grands ports d’Europe…
http://www.laradioactivite.com/…/Accidents_radioactivite.htm – Royaume-Uni –
http://www.cnfpt-auvergne.fr/…emplois/…/pompiers/…/rtnp13.htm
http://www.urgences-serveur.fr/IMG/pdf/radioactivite.pdf
Quel rapport entre des symptômes post radiothérapie bien connus et ici ?
A part des similitudes de symptômes.
Mais des causes différentes peuvent donner des symptômes similaires.
On sait que c’est une bactérie qui est en cause.
Son vecteur on ne sait pas ou on ne veut pas nous le dire ?
Mais rien à voir avec un effet de radiations par un quelconque radio-élément.
Surtout à cet endroit là.
@info Merci pour le 3ème lien
Les deux premiers font de la pub pour le modèle qui a succédé à la décapotable de Colombo !
(i.e. mais les 2 premiers ne semblent pas fonctionner en l’état.)
Selon les toutes dernières informations confirmées, la bactérie EHEC coli serait venue d’une exploitation en Basse Sachse et aurait proliféré sur des graines germées destinées à la consommation humaine .
@info Quels concombres nous raconte-t-on ?
une deuxiéme raison de laver nos salades.
En fait ce ne sont pas des concombres espagnols (qui ont quand même parfois des Escherichia coli), mais ça peut-être :
des salades, des tomates,
du lait cru, de l’eau,
et maintenant des choux de bruxelles, des pouces de Soja
http://crofsblogs.typepad.com/h5n1/2011/06/ehec-sprouts-likely-cause-of-e-coli-outbreak.html
Quant à la provenance, la résistance aux antibiotiques, suggère
soit une sélection dans un tube digestif de bovin bourré d’antibiotique à l’occasion de mutation éventuellement sous l’action d’une cause radioactive,
soit l’insertion de marqueurs classiques en génie génétique, que ce soit volontairement ou par un transfert ? par proximité de végétaux OGM.
« à l’occasion de mutation éventuellement sous l’action d’une cause radioactive », les bactéries n’ont pas besoin de cause radioactive pour muter, elles le font constamment. C’est justement pour cette raison qu’elles arrivent à développer des résistances aux antibiotiques auxquels elles sont soumises en permanence dans les élevages industriels. Ce qui est pire c’est la sélection sur les gènes hypermutateurs présents chez certaines espèces de bactéries, qui par transfert horizontal d’une espèce à l’autre les rendrait vite toutes puissantes face aux antibio, en leur permettant de trouver des résistances aussi vite que nos parades médicamenteuses.
Ces histoires de concombres ne sont que des salades.
@fuku
Vous prendrez bien un doigt de soja !
@Bergons Pouce ! C’est ce qu’on appelle avoir le pouce vert involontairement à force de se préoccupper de pousses de soja !
Je suis dans les choux et cet appendice digital est parfaitement opposable.et ne dépasse pas une mesure ancienne, anglo-saxone ou de bar.
Confondre pouce pouce et pousse pousse, .je ne suis pas tout seul (G..gle)!
Faut pas pousser !
:+)
@Info
merci de me faire perdre mon temps.
Vos deux premiers liens ne fonctionnent pas et le troisième n’a aucun rapport avec vos assertions.
C’est le goût de faire perdre son temps aux autres ou quoi?
Faut il fabriquer des OGM au lycée (E. Coli ) ? !
http://effetsdeterre.fr/2011/02/01/faut-il-fabriquer-des-ogm-au-lycee/
instructif ?
http://www.actu-ogm.fr/faire-produire-plus-de-biocarburant-a-ecoli
http://farmwars.info/?p=3570
http://conservativecritic.wordpress.com/2011/06/03/european-e-coli-outbreak-likely-caused-by-genetic-engineering-run-amok/
encore plus instructif ?
Cette bactérie est très connue et très utile.
On la retrouve partout en génie-biologique.
La souche actuelle n’est pas commune et résistante aux antibiotiques (donc mortelle c’est pour cela qu’on en parle), de nos jours il va falloir s’y habituer c’est de plus en plus courant pour les raisons que vous donnez : nourriture de l’élevage, médecine ….
Son apparition découle de mutations de souches plus communes.
Le pourquoi du comment ?
Bioterroriste, manipulation en laboratoire, OGM ?
On ne saura pas ce soir je crois.
@hervé Apparemment BGI, l’institut de génomique de pékin, à trouvé une chimère en 3 jours de séquençage :
http://beforeitsnews.com/story/682/106/Natural_GMOs_Part_84:_The_German_EHEC_HUS_epidemic_strain_is_a_EHEC-EAEC_chimera.html
ce qu’il va falloir prendre en compte dans les explications que l’on va nous donner.
Les variantes connues antérieurement n’étaient pas à ce point résistantes aux antibiotiques et (ce point est différent) n’étaient pas aussi gravissimes dans leur effet.
Il y a une différence quand même.
C’est la production de toxines spécifiques dans le cas d’une bactérie comme ici.
C’est pour cela que les patients sont ici mis sous hémodialyse.
Les rayonnements ionisants agissent plus par destruction directe du tissu, nécrose.
Le résultat peut avoir des similitudes : notamment la perte de la fonction de l’organe.
@info
les liens qui marchent sont les suivants : (merci G..gle site:)
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/Accidents_radioactivite.htm
Qui incite à ne pas sous estimer les risques du nucléaire médical et industriel.
http://www.cnfpt-auvergne.fr/applications/formations_emplois/pc/pompiers/sergent/rtn/rtnp13.htm
Qui rappelle l’usage des anciennes unités
NHK : Découverte de plutonium à l’extérieur de la centrale
Des traces infimes de plutonium ont été détectées pour la première fois dans le sol à l’extérieur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Shinzo Kimura, de l’université de Hokkaido, a recueilli des échantillons au bord de la route à Okumamachi, à quelque 1,7 km à l’ouest du portail principal de la centrale. Ces prélèvements ont été effectués pendant l’enregistrement d’un film par la NHK, le 21 avril, un jour avant la désignation d’une zone d’exclusion englobant cet endroit.
Le laboratoire de l’université de Kanazawa a analysé les échantillons et découvert la présence de traces minuscules de trois sortes de plutonium.
Les échantillons de plutonium 239 et 240 atteignaient au total 0,078 becquerel par kilogramme.
Le professeur Masayoshi Yamamoto de l’université de Kanazawa a expliqué que les quantités étaient si infimes qu’elles ne présentaient pas de danger pour la santé humaine.
Il a néanmoins conseillé d’enquêter soigneusement sur la contamination aux abords de la centrale, ajoutant qu’une étude pourrait faire la lumière sur la quantité de substances radioactives disséminées dans l’atmosphère.
Dans la version anglaise du message de NHK sur le plutonium, il y a 2 phrases qu’on ne retrouve pas dans la traduction française de NHK:
….total of 0.078 becquerels per kilogram.
This is close to the amount produced by past atomic bomb tests.
But the 3 substances are most likely to have come from the plant blasts, as their density ratio is different from those detected in the past.
Professor Yamamoto said the quantities….
trad : les 3 sortes de plutonium sont issues d’une activité récente, ce n’est pas un reste de bombes sur le japon ou des essais atomiques aériens.
Il faudra dresser une carte de la dispersion du plutonium, qui ne correspond pas forcément à elle des autres éléments puisque tout dépend du vent.
De la radioactivité un peu partout au Japon, qui prive les japonais de thé vert :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g9aovzVPAKenPs04KbQUVWRvtECw?docId=CNG.078f707aa6b4c476782f62e5539ecb3e.4e1
@fuku
Ils sont forts ces chinois !!!
Le mot chimère qui fait plus joli (en plus la photo de la statuette du dragon représente bien la Chine) pour l’article décrit simplement un hybride.
Un croisement de deux souches.
Naturel, artificiel il n’y a pas d’info là dessus. Je ne sais pas si quelqu’un va s’en vanter si c’est artificiel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hybride
À François Leclerc,
MàJ 269 :
une radioactivité interne (intense ?)
Amicalement.
mqr
Interne au bâtiment ! Mes étourderies ne sont pas systématiques, mes ellipses peut-être…
Re bonjour François,
en fait c’était surtout « une radioactive » que je ne comprenais pas très bien…
Loin de moi l’idée même de te trouver étourdi… Au contraire !
Avec mes respects pour ton boulot sur ce blog.
mqr
« Personne ne peut aujourd’hui, arrêter le réacteur à neutrons rapide de Monju à Tsuruga dans la préfecture de Fukui, 10 mois après l’accident. »
http://blogs.mediapart.fr/blog/nosalito/050611/monju-avant-fukushima
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/06/l-action-tepco-l-operateur-de-fukushima-plonge_1532259_3216.html
A propos de Monju : http://www.japonation.com/actualites-japon/surregenerateur-nucleaire-recherches-conjointes-japon-france-et-usa-4341
Pour avoir un ordre de grandeur du coût de la gestion du stockage des déchets radioactifs:
Il est généralement admis que les déchets hautement radioactifs nécessitent une période de 10 x leur demi-vie pour devenir relativement inoffensifs.
Pour le plutonium ont aurait donc une durée de gestion du stockage d’environ 250.000 ans.
Pour la surveillance de ce stock de plutonium, on y placera 2 gardiens de façon permanente, ils seront payés 20 € / heure.
La somme totale des heures de surveillance nécessaires sera de : 4,4 milliards d’heures
Le coût total du seul travail de surveillance sera de : 100 Milliards d’euro
(cf: coût réel de l’électricité nucléaire)
@quelqu’un Si l’on suppose que l’on a un centre de stockage par centrale, qui fonctionne environ 40 ans à 80 % du temps, soit de l’ordre de 300 000 heures pour une puissance de 1000 MW.
celà revient à provisionner environ 15 000 h de gardiennage par heure de fonctionnement.
(très bon pour l’emploi !)
soit 15 h par MWh soit 300 € d’où une charge de 0,3 € par kW/h
Si l’on dispose d’un centre de stockage pour quelques dizaines de centrales, ce montant divisé par 30 équivaut à 0,01 € / kW/h
Comme probablement la survie de l’humanité sur une telle période 250 000 ans est problématique, cette estimation de provision est conservative.
Le fait de poursuivre l’exploitation de centrales de manière continue au même endroit pourrait exonérer du coût de gardiennage pendant cette durée initiale.
Le fait que dans les hypothèses les plus optimistes (surrégénérateur) cette durée ne saurait excéder 5000 ans, rends cette précision tout à fait marginale, si les calculs ne tiennent pas compte de l’actualisation.
Lundi 6 juin 2011 :
L’action de Tokyo Electric Power (Tepco), gestionnaire de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a clôturé lundi sur un plongeon de 27,62 % à la Bourse de Tokyo, à 207 yens, les investisseurs angoissant pour l’avenir de cette compagnie d’électricité en difficulté.
Le titre a terminé quasiment à son niveau plancher, fixé à 206 yens pour la journée, et n’a jamais coté aussi bas depuis son introduction en Bourse il y a plus d’un demi-siècle.
Les investisseurs ont vendu à tour de bras sur la foi d’un article de l’agence de presse Kyodo, affirmant que l’entreprise pourrait enregistrer une perte nette de 570 milliards de yens lors de l’année budgétaire d’avril 2011 à mars 2012 (4,9 milliards d’euros au cours actuel), sans compter les indemnisations dues aux victimes de l’accident nucléaire.
Le président de la Bourse de Tokyo, Atsushi Saito, a déclaré en outre que Tepco devrait passer par une phase de redressement judiciaire pour se relancer, à la manière de la compagnie aérienne Japan Airlines dont l’action devenue sans valeur avait été retirée de la cote.
Ces informations ont renforcé l’inquiétude des opérateurs quant à l’avenir de la première compagnie d’électricité du pays, d’autant qu’un plan de soutien dévoilé mi-mai par le gouvernement de centre-gauche pourrait être remis en cause en cas de démission du Premier ministre, Naoto Kan, impopulaire et fragilisé.
Cette page Euratom n’existe pas en français :
The EURATOM FP6 (budget: 1230 million Euro) is officially distinct from the European Community (EC) Sixth Framework Programme (budget 16270 million Euro), as they fall under different treaties and have slightly different rules regarding participation and dissemination of information.
(cf : argent du contribuable et coût réel de l’électricité nucléaire )
Pour info, un texte de de PMO (Pièces et main d’oeuvre)
Bonjour,
Aujourd’hui, jeudi 2 juin 2011, 83e jour après l’explosion à la centrale nucléaire de Fukushima, Michel Destot, maire PS de Grenoble, docteur en physique nucléaire, ancien élève du prix Nobel de physique Louis Néel, ancien ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique, ancien créateur de Corys, start up spécialisée entre autres dans les simulateurs pour centrales nucléaires, Michel Destot, député et président de l’Association des maires de grandes villes de France, n’a toujours pas fait connaître sa réaction à la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl.
– Blog de Michel Destot (micheldestot.fr), moteur de recherche : « Fukushima »
– « Pas d’articles trouvés. Essayez une autre recherche », répond l’automate.
Suite à : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Destot_Fukushima.pdf
MD
Bonjour,
Ne riez pas, leur avenir est incertain…
TECHNIQUES DE L’INGENIEUR
Génie nucléaire
Parce que l’avenir énergétique passe par la maîtrise de la production d’énergie nucléaire
En conjuguant les atouts décisifs que sont l’amélioration de l’indépendance énergétique et la lutte contre l’effet de serre, l’énergie nucléaire est une énergie incontournable dans l’économie mondiale
Ariane Mizrahi – Editeur
Les experts de cette base sont :
Pierre BOIRON
Ancien cadre dirigeant de Framatome
Jean-Marie GRAS
Ancien responsable de programmes « Aval du cycle de combustible nucléaire » et « Systèmes nucléaires du futur » à EDF R&D
Daniel QUENIART
Conseiller du Directeur Général de l’IRSN
Patrick RAYMOND
Directeur adjoint du CEA, direction de l’énergie nucléaire
Amicalement,
Delphin
@ François,
Bonjour,
Fail: Nuclear Emergency Plans by Arnie Gundersen 6/6/11
http://www.youtube.com/watch?v=WXO6MR28IvY
(Arnie Gundersen, 12 mn, anglais)
L’action Tepco, l’opérateur de Fukushima, plonge / Le monde.fr
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/06/l-action-tepco-l-operateur-de-fukushima-plonge_1532259_3216.html
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/06/04015-20110606ARTFIG00518-fukushima-la-radioactivite-atteint-un-nouveau-pic.php
FUKUSHIMA REACTOR VIDEO JUNE 7 2011 /3 mn /japonais
http://www.youtube.com/watch?v=Fo27fJNEGk0
Belle journée.
Tokyo a été atteint, le 15 mars, par le panache radioactif de l’explosion du réacteur 3, d’après des cartes publiées en douce par le ministère japonais de la science. Une des cartes est visible dans cet article :
http://www.asianweek.com/2011/06/06/fukushima-metallic-taste-reports-from-tokyo-recall-chernobyl/
Les tokyoites trouvaient ce jour-là que l’air avait un goût métallique, comme les habitants de Tchernobyl. Mais le gouvernement japonais leur a immédiatement menti en leur affirmant qu’il ne s’agissait que d’une « banale » explosion d’hydrogène sans danger pour la population.
Cet article recommande cette très bonne vidéo représentant par des cercles de radioactivité sur différentes cartes régionales du Japon la progression de la radioactivité au fil des jours :
http://vimeo.com/23365266
Je vous conseille de la télécharger, par exemple avec un logiciel comme Jdownloader.
Tout ça 3 mois après la catastrophe…Gundersen (merci Jérôme) a vraiment raison lorsqu’il dit dans son tout dernier video que les plans d’évacuation et de protection de la population sont très très loin d’être à peu près au point.
Ceux qui veulent le nucléaire doivent prouver que la population sera absolument protégée en cas d’accident majeur. Ces preuves, ils doivent les fournir par des exercices « in vivo », à l’échelle 1/1, c’est la moindre des choses, mais même ça ils ne peuvent pas le faire.
« Stress-tests européens » ? Mon oeil !!
Selon le Wall Street Journal, l’agence gouvernementale japonaise NISA (Nuclear and Industrial Safety Agency) double ses estimations sur les relâchements radioactifs provenant de la première semaine de la catastrophe de Fukushima qui atteignent désormais un taux de 770.000 Terabecquels. (Tera= trillion).
Bonjour,
On cherche des volontaires :
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/06/06/fukushima-le-corps-des-veterans-propose-son-aide_1532374_1492975.html
Je relaye ce message pour les nucléophiles du blog qui sont dans cette tranche d’âge. Ils ont besoin de vous. Un beau geste, vivez pleinement vos idées et venez en aide à votre industrie et énergie chérie.
Merci d’avance pour votre geste !
Marrant cet article…
« auprès de réacteurs 2 et 3, dont les barres de combustible sont en fusion partielle, »
La fusion a tout de même été reconnue totale…
« Deux employés qui travaillaient dans la salle de contrôle des réacteurs 3 et 4 ont été officiellement reconnus, vendredi 3 juin, irradiés par des doses supérieures au seuil limite de 250 millisieverts par an. »
Et la secrétaire ainsi que l’infirmière irradiées au dessus des limites…???
A la trappe.
Sinon, le raisonnement n’est pas idiot.
Au pire, leur durée de vie ne sera réduite que de 10 ans.
Idem que pour les fumeurs.
Ce lundi, un déchet d’environ 5 centimètres de diamètre et d’un niveau de radiation atteignant les 950 millisieverts par heure a été retiré dans la partie ouest du bâtiment abritant le réacteur numéro 3.
NHK
http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/media/02/02/2614596144.jpg
ceci n’est pas une clownerie.
Ceci n’est toujours pas une clownerie.
Personnellement, ma préférée :
http://img.over-blog.com/567×591/1/37/01/11/Numero-5/Japon-game-over2.jpg
très bon
En suivant le lien donné par pasdepanique ( http://vimeo.com/23365266 ), je crois constater un brusque augmentation de la radiation le mardi 20 mars en fin de journée, à une centaine de kms de Fukushima et autour du site même. Cela a-t-il, d’après vous, un rapport avec les incidents qui se sont produit à cette période dans le réacteur 3 ? (fumée noire) Ou dans les piscines du 3 et du 4 ? sur le site du Nouvel Obs, on peut lire un article daté du 17 mars : « Niveaux « extrêmement élevés » de radiations – L’objectif était notamment de remplir la piscine de combustible usagé du réacteur 4 qui a été endommagée par deux incendies.
Cette piscine est désormais quasiment asséchée, ce qui a pour effet de provoquer des niveaux « extrêmement élevés » de radiations, a déclaré mercredi le président de l’Autorité américaine de régulation nucléaire (NRC), Gregory Jaczko.
La fusion de ce combustible pourrait entraîner des rejets de radioactivité de même ampleur que la catastrophe de Tchernobyl, selon des experts.
Les ouvriers de l’opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), aidés de pompiers et de policiers, devaient également essayer d’atteindre le réservoir en recourant à un camion citerne équipé d’un canon à eau. »
Sur le blog de Dominique Leglou, un texte toujours daté du 17 mars : « Ainsi pour l’unité 1, « l’explosion et la fumée blanche du 12 mars ont été confirmées ». On n’a donc pas rêvé (cauchemardé) : les images répercutées sur tous les écrans télé de la planète ce premier samedi de la catastrophe n’ont pas été une illusion. Il y a bien eu une explosion hydrogène – scénario redouté par tout opérateur de centrale nucléaire- à Fukushima.
Pour l’unité 2, « à environ 6 heures du matin, un bruit anormal a commencé à se faire entendre près de la chambre à condensation » (…) Pendant que nous continuons des opérations d’injection d’eau de mer, le transfert des employés de TEPCO ainsi que les travailleurs d’autres compagnies non impliqués dans ce travail a commencé ». On ne peut qu’imaginer le soulagement de ces derniers.
Concernant l’unité 3, on sent bien que la nouvelle doit être d’importance : quatre lignes du paragraphe qui lui est consacré sont soulignées. Est en effet évoquée sa piscine de combustible usagé. « Pour (la) refroidir, nous l’avons aspergée avec l’aide d’hélicoptères des forces d’autodéfense (= l’armée japonaise) vers environ 9h48. Nous monitorons en permanence la piscine et envisageons d’arroser d’autres unités ». N’étaient les hélicoptères, on songerait presque à une scène d’un bon vieux film comme l’arroseur arrosé.
Et ainsi sur une centaine de lignes grises… On y trouve un feu qui s’allume et puis s’éteint, puis qui se rallume « sans qu’on ait finalement pu savoir où il en était à 6h15 du matin » sur l’unité 4 … On finit par croiser quelques lignes plus bas des victimes, deux travailleurs blessés lors du séisme, 1 employé de TEPCO « incapable de marcher tout seul », 2 autres qui se sont sentis mal sous leur masque dans les salles de contrôle des unités 1 et 2… Toute une petite troupe d’une vingtaine de personnes qui auront connu le chaos de la centrale en ce milieu du mois de mars 2011. Ceux qui auront côtoyé ces « incidents spécifiques stipulés dans l’article 15, clause 1 (augmentation anormale de la dose de radiation mesurée à l’intérieur du site) ». Ceux de Fukushima, dira-t-on un jour.
En attendant ce futur incertain, la note finit sur les 400 mSv/h à l’intérieur de réacteur n°3 et les 100 mSv/h à l’intérieur du réacteur n°4. Et Tepco sobrement d’assurer : « nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires à la restauration de la sécurité du site et à la surveillance de l’environnement en périphérie ». Surréaliste mais vrai. »
Piscines du 4 qui fument toujours (si je ne me trompe pas de réacteur) à la fin de cette video.. datée de… début juin… (http://www.youtube.com/watch?v=cPmXCCi1sOo) Alors question : on pense connaitre l’état des coeurs des réacteurs (ou ce qu’il en reste), mais qu’en est-il de l’état exact des piscines (ou ce qu’il en reste) ?
Oui, les piscines…et particulièrement celle du réacteur n »3 , celle dont il semble qu’on ait retrouvé des morceaux de crayons de mox parmi les débris à l’extérieur du réacteur, projetés jusqu’à 2km (ou était-ce 2 miles, cf Gundersen), qu’en est il de cette piscine et de son contenu ?
Mais bon, à chaque jour suffit sa peine…
Plus de glaciers = plus d’eau en été. c’est aussi simple que ça. On fera comment pour refroidir les centrales dans 5 ans?
On les remplace par des éoliennes.
A mon avis ça doit être plus compliqué que ça…
Dans ce cas, heureusement qu’on est pas tous du même avis ! Rester dans le nucléaire est bien plus compliqué encore.
Trouvé cette information passée étrangement inaoerçue sur un autre fil :
http://www.adnkronos.com/IGN/News/Esteri/Egitto-esplosione-in-una-centrale-nucleare-Probabile-la-fuga-di-acqua-radioattiva_312094345065.html
La centrale « ToutanKhamon » a vomi 10 m3 d’eau radioactive tout en aval……..
La mer méditerranée a porté plainte.
Les désirs du Nil se sont vus Trahrir malgré le soutien sans failles des papyrus du delta du Danube.
Triste loi des séries. En route pour les douze plaies d’Égypte ? 🙁
Accident de niveau 3 sur l’échelle de l’AIEA.
Ce réacteur consacré à la recherche a été remis en route sans autorisation.
Information obtenue par une source qui a demandé au journal de rester anonyme.
On est passé près d’une nouvelle catastrophe.
Et évidemment pas un mot dans les médias capitalistes de notre beau pays nucléarisé.
Anshas nuclear reactor
Résultat Gogol :
en anglais environ 3 730 résultats
moins d’une semaine : Environ 199 résultats
Pays : France : Environ 245 résultats
Moins d’une semaine : 4 résultats
Avec nous ça fera un peu plus……
No comment, sinon « modération » 🙂
@ Pierre,
Bonjour,
Trouvé ça
« The Anshas nuclear reactor, located on the outskirts of Cairo, has leaked ten cubic meters of radioactive water for the second time in a year, according to Samer Mekheimar, the former director of the Nuclear Research Center’s atomic reactions department. »
http://www.almasryalyoum.com/en/node/465448
Composante locale et culturelle, le culte de l’inéluctable?
Dans la même « zone » élargie
http://french.ruvr.ru/2011/06/06/51361501.html
http://www.nileinternational.net/fr/full_story.php?ID=18602
L’émotion, le peuple, le pretexte
Pendant ce temps là, l’explosion de la centrale « Déesse KK »
Environ 52 800 000 résultats…… pour DSK
Beaucoup moins pour Strauss Kahn. L’acronyme fait donc aujourd’hui l’homme publique.
Ce faire un nom, c’est ce faire des initiales…… JFK DSK, NKM, BHL, PPDA, SOS … — … … — …
Merci à toi JCC, à PJ et à FL sans oublier JA !
@ Jérôme C’est 10 000 fois moins qu’à Fukushima alors presque rien, même pas un marché pour Areva !
En créant des capacités nucléaires civiles ou de recherche, ces pays ne font que susciter la méfiance de pays qui ne concoivent pas en fait l’intérêt de cette énergie en l’absence de visées militaires !
@ Fuku,
Bonjour,
Y a-t-il une unité de principe à ce coefficient?
De l’inférence des intérêts à l’ingérence des Etats, une lettre, un pas. Mais qui marche? La déesse qu’à vu l’ours?
Les cocktails financiers, énergétiques, et consorts étiquetés, semblent tous sujets à des formes de criticité ou d’explosivité? Métamimétisme du katastrophique konditionnement?
Mais, créant, les hommes ressassaient des boucles, repassaient pailles et poutres
Se mettre le doigt de Dieu dans l’oeil, ou l’oeil de Dieu au bout du doigt, c’est la blague perpétuelle de nos usages en communication.
Pardon, il est possible qu’une forme non identifiée de clownerie ait infecté ce post.
P.S: appel à don personnalisé, Monsieur vigneron, comment on le goûte ce crû de bonne foy, pour peu que l’on crû s’y fier?
Fukushima: le combustible pourrait avoir percé les cuves des réacteurs
Mis en ligne le 07/06/2011 à 14h13
TOKYO (AFP)
« Le combustible nucléaire de trois réacteurs de la centrale de Fukushima (nord-est du Japon) pourrait avoir percé les cuves sous pression après avoir fondu dans les jours qui ont suivi le tsunami du 11 mars, a rapporté mardi un quotidien japonais, citant un rapport gouvernemental.
Selon le Yomiuri Shimbun, le plus grand journal nippon, le gouvernement japonais va informer l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) que le combustible nucléaire en fusion pourrait avoir percé la cuve sous pression des réacteurs 1, 2 et 3 et s’être accumulé au fond de l’enceinte de confinement qui entoure la cuve.
A la suite du tsunami géant déclenché le 11 mars par un séisme de magnitude 9 sur les côtes nord-est du Japon, l’alimentation électrique du complexe atomique a été interrompue, les pompes à eau stoppées et les barres de combustible nucléaire, privées d’eau de refroidissement, ont commencé à chauffer.
L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), avait reconnu le mois dernier que le combustible avait partiellement ou totalement fondu dans ces trois réacteurs, mais n’avait pas émis l’hypothèse qu’il ait pu percer les cuves sous pression.
Des experts de l’AIEA ont effectué fin mai une mission d’enquête d’une semaine au Japon. Ils doivent rendre un rapport détaillé lors d’une conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire qui se tiendra du 20 au 24 juin à Vienne, siège de l’AIEA.
Chacune de ces cuves est entourée d’une enceinte de confinement reposant sur une dalle de béton de huit mètres d’épaisseur.
Toutes ces données restent toutefois des suppositions, les techniciens n’ayant pas la possibilité de voir l’état réel de l’intérieur des réacteurs.
L’Agence japonaise de la sûreté nucléaire a d’autre part multiplié par deux son estimation de la quantité de particules radioactives émises dans l’atmosphère pendant la première semaine suivant l’accident à Fukushima Daiichi (N°1), le plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Elle pense que 770.000 terabecquerels se sont échappés des réacteurs endommagés et non pas 370.000 terabecquerels comme estimé précédemment.
Une autre commission gouvernementale avait toutefois d’emblée évalué à 630.000 terabecquerels la radioactivité émise à la suite des explosions d’hydrogène et par les panaches de vapeur.
Ces niveaux sont inférieurs à ceux relevés à Tchernobyl.
Les experts soulignent en outre que la majeure partie des particules ont été emportées par les vents vers l’océan Pacifique, sans survoler les zones habitées.
Tepco espère parvenir d’ici janvier à refroidir progressivement le combustible et à le maintenir sous la barre des 100 degrés Celsius, étape cruciale pouvant mener à une sortie de crise à Fukushima.
Le gouvernement japonais a par ailleurs indiqué qu’il allait procéder à des contrôles de radioactivité des zones de baignade en mer, en rivière et dans les lacs.
Les autorités vont donner aux préfectures des instructions sur les procédures à suivre et les critères d’évaluation après consultation de la Commission de sûreté nucléaire, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.
La préfecture d’Ibaraki, au sud de la centrale de Fukushima, a déjà commencé lundi à mesurer les niveaux de radioactivité dans la mer et le sable, envisageant de poursuivre ses tests jusqu’en juillet, selon un fonctionnaire local…. »
La vérité, elle, s’échappe du puits avec grande lenteur
Sémaphore…
Sais-tu que ton invention fut critiquée par Victor Hugo qui, constatant les abréviations de langage qui le mettaient hors de lui, nous inventa le langage SMS..???
De plus, le sémaphore fut très vite récupéré par les négociants bordelais afin de connaître plus vite les cours des matières venant de Paris, et ainsi avoir un avantage commercial abusif..???
Sinon, pour la pollution de Fuku, l’océan est une poubelle depuis bien longtemps lorsque l’on connait la masse de déchets balancée à la baille par l’Europe…
Et vu les masses bien plus importantes de combustibles à Fuku, tu parles qu’à terme, la pollution sera bien plus énorme.
Ils ne savent plus quoi faire de la flotte…
Bon. Tout baigne…
Un petit coup d’écoeurement face à la propagande ne fait pas de mal :
http://www.latribune.fr/depeches/reuters/tokyo-promet-une-nouvelle-politique-de-surete-nucleaire.html
« Cette décision satisfait à l’une des principales demandes de l’AIEA et vise à faire taire les critiques qui dénoncent les liens étroits entre industriels et responsables de la sûreté nucléaire.
« Le plus important pour regagner la confiance est de communiquer de manière transparente auprès de la communauté internationale », a déclaré Naoto Kan en conseil des ministres. »
Déjà, quand tu vois que l’AIEA chez nous accepte que les tests des centrales en France ne tiennent pas compte des erreurs humaines…
T’imagines, toi, lecteur ou trice, la fumeuse autorité annoncer :
« Nos respectables centrales du Soleil Levant n’ont pas été prévue pour des séismes à 9, donc, on les ferme… Veuillez nous excuser par avance de faire plonger toute l’économie de Pays…Nous offrons, en échange des clims, de ravissants éventails décorés d’estampes japonaises afin d’essayer de relancer la natalité non virtuelle »
Sarkozy juge bon pour la France le retrait allemand du nucléaire
Le bouquin de Corinne Lepage est en rayon « La vérité sur le nucléaire » « Le choix interdit »
Citations en page 1 « Le drame de l’homme moderne est qu’il ne croit pas ce qu’il sait. » Jean-Pierre Dupuy
« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein
J’en ai profité pour acquérir le bouquin précédent de Corinne et Jean-François Bouvet :
« Sans le nucléaire on s’éclairerait à la bougie »
…. « et autres tartes à la crème du discours techno-scientifique »
J’ai toujours apprécié les batailles de tartes à la crème, ça défoule.
Attendons l’avis du comité de lecture de l’Express.
En tous cas les débats sont ouverts, c’est tout de même plus essentiel, ciel, que d’autres billevesées. Pour moi c’est déjà plié.
@francois aiea parle de 700 000 tb rejete dans l’atmosphere mais a t on une idee de la quantite totale rejete incluant les oceans? Dans un article du monde ce chiffre sert a minimiser par rapport a chernobil et ses 5 M…
plus ce qui est rejeté depuis en continu .. Quel état de l’atmosphère dans l’hémisphère nord ?
Si les quantités rejettées sont ce qu’elles sont, il est »étonnant » que les USA et le Canada par exemple n’aient rien remarqué …
L’omerta est totale et j’en arrive même à avoir des doutes sur GreanPeace qui est – sauf erreur de ma part – étrangement silencieux.
Ne craignent-ils pas les conséquences d’une annonce catastrophique pour l’humanité, préférant le silence ?
Green-Peace, même si bon travail effectué, a attiré mon étonnement – et celui de bien d’autres personnes ! -, lors de la catastrophe du Golfe du Mexique, où aucun commentaire – ou alors trés confidentiels, ce qui ne leur ressemble pas . Green-Peace n’est plus « artisanale », a donc des soutiens financiers … de grosses banques, ou autres multinationales peuvent être dans le CA …etc, etc …- green-washing des grosses entreprises : il faut voir la com°interne là-dessus – ( le système s’infiltre partout ) =) la crédibilité n’est plus la même. On peut « montrer du doigt » ceci, et passer cela sous silence …
Bref, si une part du travail reste utile. Il ne faudrait pas, dans l’état actuel du capitalisme sans freins, avoir un regard de « ravi de la crêche » …
Il n’y a pas d’erreur de votre part sur Greenpeace, lire « Qui a tué l’écologie » de Fabrice Nicolino.
@Olysh
Je suis en cours de lecture du bouquin de Fabrice Nicolino, incontournable.
Citation initiale :
« Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le revivre »
Pour le WWF, le Grenelle cela paraît hautement instructif.
Vive la société du spectacle et de l’illusion.
Tout de même, tout n’est pas à jeter.
Monsieur Nicolino avait été invité lors de la sortie de son livre sur Radio-France et Yannick Jadot d’EELV lui avait répliqué.
Pour les passionnés d’écologie, les purs et durs, le blog de Fabrice Nicolino dans un langage clair et net et qui n’emprunte pas 4 chemins (publication du 7 juin par exemple) :
http://fabrice-nicolino.com/index.php
Les autres brèves semblent instructives aussi à plus d’un titre.
Il est vrai que Greenpeace donne le sentiment d’avoir juste collé à l’actualité …
@ M,
Bonsoir,
Greenpeace a une spécificité étrange, dite de nature géographique.
Toute injure faite à l’écologie en dehors des états-unis doit être sévèrement dénoncée.
L’intensité de leur action ne peut avoir aucune corrélation, avec un mimétisme politique lié à une spécifité géographique. (pour le film fiction, mention légale d’humour)
Des mauvaises langues le disent, le répètent, ce n’est pas gentil?
Ceci étant dit, plein de bonnes actions, c’est le passant qui est mesquin.
@ François,
Bonjour,
Dans l’attente de votre retour, hommage à votre plume.
fission products (Fukushima)
http://www.youtube.com/watch?v=fEL7MvKoz8Y
japonais <2mn
fukushima nuclear power plant trouble
http://www.youtube.com/watch?v=nBxsufvodH0&feature=mfu_in_order&list=UL
japonais / 7mn
Si des japonais sont présents, un petit doigt affirme c'est intéressant…merci d'avance, sinon c'est le petit doigt qui prend? "La main de Tepco"?
Arnie Andersen FULL interview – Fukushima and CODE OF FEDERAL REGULATIONS
http://www.youtube.com/watch?v=O0WkCKs8B8Y
1h08/anglais
Radiation check in Japan June7/11
http://www.youtube.com/watch?v=i9a0Q1v93SA
2'40 /+ langue: dosimètre
La dernière vidéo, une mesure de ce jour à 220 km de fukushima..pas spécialiste, une image parfois parle bien, ici, on voit une mesure à hauteur de rambarde à 0,1, puis à quelques mètres et secondes de là, au contact du sol en bord de route près grille de collecte d'écoulements, eaux pluviales.
En quelques secondes, un facteur de 55 passe comme un ange…spécial Fuku?
Pas spécialiste pour autant..simple piste aux "éclaireurs"?
Bonsoir à tous
Juste une étude sur la sortie du nucléaire et son prix (en Allemagne)
http://www.bastamag.net/article1586.html
Merci pour ce lien très intéressant.
La sortie du nucléaire d’ici 2015 pour 25€ de plus par an par foyer, et un amortissement en quelques années, c’est donc possible, notamment grâce à l’éolien, au solaire, et aux centrales à gaz.
J’ai un drôle de feeling avec les soudaines proclamations de vérité et transparence de la part des autorités nippones.
Mon sentiment est qu’ils se disent : « TEPCO va plus ou moins faire faillite et nous laisser le bazar sur les bras. Autant montrer tout de suite l’état catastrophique de la situation histoire ensuite, lorsque l’on aura du reprendre les choses en main, de justifier retards, imperfections, solutions foireuses par l’état de ce dont on aura hérité ! »
Si en plus ça peut calmer l’AIEA … 8)
Une étude de gens du sérail, inquiétantes conclusions :
« Autrement dit, on serait statistiquement sûr de connaître un accident majeur dans l’Union européenne au cours de la vie du parc actuel et il y aurait une probabilité de 50% de le voir se produire en France. On est donc très loin de l’accident très improbable. »
« La réalité, c’est que le risque d’accident majeur en Europe n’est pas très improbable, mais au contraire une certitude statistique. »
http://www.global-chance.org/spip.php?article245
L’aspect économique, ne tenant pas compte d’un accident majeur, donc optimiste :
http://www.global-chance.org/spip.php?article244
Beaucoup de bons articles sur ce site de global – chance , merci fnur !
Effectivement ! Un site indispensable !
Oui, intéressant mais ca me parait très pessimiste de tirer une certitude de confiance avec peu d’accidents, même si ils sont de trop.
De plus une phrase est maladroite, une coquille ?
« Sur la base du constat des accidents majeurs survenus ces trente dernières années, la probabilité d’occurrence d’un accident majeur sur ces parcs serait donc de 50% pour la France et de plus de 100% pour l’Union européenne. »
Une probabilité ne peut pas être supérieure à 100%.
@fnur Il s’agit sans doute d’un calcul d’espérance, et si votre espérance est de 1,5 accidents ça fait bien 150 % par erxemple !
Une reprise du débat sur la probabilité et la certitude déjà évoqué ici, sur des médias nationaux (Libération) et le commentaire critique de scientifiques.
http://images.math.cnrs.fr/spip.php?page=forum&id_article=975
Notre espérance d’accident majeur semble bien de 1,28 en Europe est 0,5 en France dans les 30 prochaines années.
Et c’est probablement le type de calcul que ferait un assureur.
C’est pourquoi l’électronucléaire est innassurable.
La croix rouge japonaise décline une offre de sang d’un résident de Iwaka (préfecture de fukushima)
Wednesday, June 8, 2011 Red Cross declines blood from Fukushima
Kyodo
Sur l’air de « on a eu chaud, on ne vous avait pas tout dit, mais maintenant c’est promis vous allez savoir la vérité », il semble qu’après une semaine de black out,
le réveil médiatique sur Fukushima se prépare.
Il est vrai que l’on ne peut pas tenir très longtemps avec des séquences de 4 mn dans un tribunal.
A suivre donc …
Pas sur que les média se « passionnent » de nouveau pour le sujet. A moins que cela ne remonte dans les sphères financières, notamment du côté des investisseurs du nucléaire qui pourraient commencer à avoir envie de se tourner vers des investissements moins dangereux.
http://www.boursorama.com/forum-cac-40-fukushima-reevaluation-a-la-hausse-409288344-1
Gundersen sur CNN hier : http://www.youtube.com/watch?v=j_wYrcJsYWI
On parle beaucoup d’évacuer le risque nucléaire. Qu’en est-il de la protection des populations, des exercices d’accidents et des plans d’évacuation?
L’exemple français : Des exercices d’accidents nucléaires qui laissent sceptiques
@ François,
Bonjour,
Le fond de la mer au large de Miyagi s’est affaissé avant le 11 mars
http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/french/top/news01.html
« Selon les chercheurs, cette découverte pourrait les aider à comprendre les mécanismes d’un séisme géant imminent. »
On n’arrête ni le progrès, ni « mère » nature…
Même le soleil qui nous fait des pets massifs, mieux vaut pas être en face qui disent, internet et tout réseau électrique, serait un des détails parmi d’autres à n’y pas survivre, parlez-moi d’une crise…Les hackers réduits à l’oubli, bouzilleur de scénarion ce soleil?
La meilleure des gestions programmées, sur pleins de système informatisés sensibles il paraît, résisterait mal à une emp ensoleillée…heureusement l’ignorance me permet de fuir en présumant de ma bêtise, « jeu » va apprendre à compter?
Solar flare could disrupt Earth communications / sky news / 1mn01 ce jour
http://www.youtube.com/watch?v=lwgzbZlagHI
Il se prend pour qui, Monsieur Soleil, le bouton stop internet, c’est pour les chefs responsables…non d’un schmilblick!? Vite, un nez jaune « aux-rangés », pour amadouer le sort?
Pourvu que je sois en train de dormir? vite un plus-marre…
Merci Mr Leclerc pour ces mises à jours régulières.
Je pense que dans la mise à jour n°271, il s’agit de 105.000 tonnes d’eau actuellement dans les batiments, et non 10.500 seulement.
il ne faut jamais croire la publicité, hallucinant:
http://www.lesmotsontunsens.com/tepco-les-centrales-nucleaires-les-plus-sures-du-monde-publiphobes-s-abstenir-10583
Un article sur LE MONDE, assez étayé et intéressant.
Si j’ai bien compris, AREVA va transformer toute cette eau contaminée en boue pour réduire la radioactivité. Mais… que vont-il faire de cette boue après ?
La sensation que j’ai avec ce rapport de 770 pages, qui a au moins 3 mois de retard sur la réalité, c’est qu’il est là pour masquer une autre réalité qui sera dévoilée dans trois mois pour autant qu’ils soient acculés à le faire 🙂
Et je trouve assez anormal qu’il ne soit pas publié en entier sur le net, nous devrions tous exiger cette publication car nous sommes tous concernés par ce qui se passe là-bas.
Une pétition quelque part sur le net ?
Une analyse intéressante par le Directeur Général de l’IRSN sur les carences de la recherche en matière de sûreté nucléaire :
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20110607_seminaire-ministeriel-surete-nucleaire.aspx
Lire également le bulletin aux résidents au Japon :
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_Residents-Japon_Bulletin6_08062011.pdf
allez lire le commentaire de Pierre, du 09.06.2011 posté ici :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/06/08/fukushima-suite-39.html
à Tokyo on trouve encore des épinards produits sur la zone de Fukushima …
Fukushima les bains.
Comme nous l’avons bien compris, la priorité est de transformer Fukushima en établissement thermal.
En effet la présence de sources d’eaux chaudes favorisent le traitement de nombreuses pathologies. La population semblant de plus en mauvaise santé, il est parfaitement justifié de renforcer les infrastructures médicales locales tout en développant une offre touristique adaptée .
La découverte d’une nouvelle source d’eau chaude sur un site à proximité nommé daini, et idéalement situé en bord de mer, devrait permettre d’assurer une croissance durable pour cette activité.
@ François,
Bonjour,
MIT(anglais)
http://web.mit.edu/nse/pdfs/Fukushima%20Lessons%20Learned%20%28MIT-NSP-025%29.pdf
IRSN(français)
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/Seminaire-ministeriel-sur-la-surete-nucleaire_Jacques-Repussard-IRSN_07062011.pdf
Rapport japonais (anglais)
http://www.kantei.go.jp/foreign/kan/topics/201106/iaea_houkokusho_e.html
Tous liens dans l’article ci-dessous:
Fukushima : le Japon, le MIT et l’IRSN tirent de premières leçons
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/06/fukushima-le-japon-le-mit-et-lirsn-tirent-de-premi%C3%A8res-le%C3%A7ons.html
Accumulation de boues radioactives: extrait google trad et lien article source
« Des boues d’épuration radioactives remplissent rapidement les installations de traitement dans l’est du Japon que les entreprises de recyclage ont refusé d’accepter pour des raisons de sécurité. »
http://www.asahi.com/english/TKY201106070178.html
Si les capacités et chaînes de traitement des eaux usées sont bloquées partiellement ou totalement, n’y a-t-il pas risque sanitaire, d’épidémies, en « plus »? A terme…
Pub : contrat GE – TEPCO
GE a offert un avenir radieux(actif) aux japonais
Le bénéfice du doute.
La désinformation, les mensonges, les omissions et l’amnésie font partie de notre quotidien médiatique et professionnel. Les techniques marketings sont désormais systématiquement utilisées dans les discours et les actes politiques, sociaux, médicaux ce qui interdit tout présentation factuelle et « objective », et toute relation humaine basée sur la franchise, la bonne foi ou la rationalité.
C’est l’essence même de la relation à l’autre qui est pervertie, chacun intégrant dans son comportement des mécanismes de défenses paranoïaques. Chacun préfère ne pas croire, ne pas entendre, ne pas voir, ne pas chercher à comprendre. Il y a toujours une bonne raison de ne rien faire, de ne rien dire.
Au final, le doute engendre de petits profits sans lendemain et détruit l’humanité.
Si vous pensez qu’il y a mieux à faire, faîtes le tout simplement. Dans le doute parlez, expliquez, agissez. Ne vous arrêtez pas au refus polis ou étonné de vos interlocuteurs.
Ils n’ont peut être que quelques heures de retard sur votre compréhension du monde.
Faites en sortes que le bénéfice du doute soit partagé par tous.
(Bon je vous laisse, les infirmiers arrivent pour ma piqure, on m’avait pourtant prévenu qu’il valait mieux ne rien dire… Tant pis)
« Qui ne connaît la vérité n’est qu’un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel. »
Bertolt Brecht
Effectivement des expressions sont utilisées à longueur de temps comme des évidences .. Le discours s’uniformise, du style » c’est la mondialisation » » ne pas affoler les marchés » « le brouillard est à l’origine de l’accident » « un attentat revendiqué par Al Qaeda » « la théorie du complot « …
@ François,
Bonjour,
N’existe-t-il pas de tanker(s) ou super-tanker en « fin de vie » utilisable?
La plate-forme a nécessité un mois de préparation! Capacité inadaptée?
Quand la « coquille » Tepco sera suffisamment vidée de ses plus petits espoirs financiers, alors nationalisation du cadeau empoisonné?
http://www.scoop.it/t/tsunami-japon?page=1
La question a été abordée il y a plus d’un mois.
Il semble que l’achat de ces choses soit dans les 100 millions d’euros.
Je te le me réquisitionnerais ça dans un port nippon ….
Et après ils iront le couler au large …
Une autre situation à Fukushima :
« – 8 juin 2011: Radioactivité à Tokyo: 2.7 microsieverts/heure dans l’air d’un centre de retraitement des boues d’épuration. C’est le même niveau de contamination radioactive de l’air qu’à Litate-mura dans la Préfecture de Fukushima, une zone qualifiée de « zone d’évécuation planifiée ». Le centre de retraitement des boues d’épuration se situe à Ota-ku, Tokyo. Ce serait l’unité de Nambu qui incinère les boues d’épuration émanant de deux centres de traitement des eaux usées. En mai, c’est dans cette usine que le Gouvernement avait trouvé 10 540 becquerels/kilogramme de césium radioactif par kilo de sol. Tokyo devrait être évacué, ce que nous affirmons depuis plus de deux mois.
– 8 juin 2011: Perte d’électricité à Fukushima. Le système d’approvisionnement d’électricité s’est interrompu pendant une partie de l’après-midi et TEPCO a annoncé qu’ils avaient stoppé les injections d’azote dans le réacteur 1 en raison de la montée de la pression (et pourtant l’enceinte de confinement est brisée). De plus, TEPCO a révélé avoir décidé de laisser une porte ouverte de communication entre le réacteur et le bâtiment des turbines, pour réduire l’humidité! Bravo, TEPCO, quelle bonne idée. Nous avons là une centrale nucléaire avec 39 fois plus de combustible que Tchernobyl répandu un peu partout sur le site et TEPCO va laisser une porte ouverte. La complexité de la technologie nucléaire n’est rien de moins que sidérante.
– 8 juin 2011: Forte contamination à Koto Ward, Tokyo. Le Professeur Tomoya Yamauchi a déclaré que de forts niveaux de contamination ont été retrouvés à Koto Ward, Tokyo, principalement autour d’un centre de retraitement des eaux usées où 2,300 becquerels ont été retrouvés par kilo de sol à la fin mai. Un groupe de parents est en train de se former à Tokyo pour exiger du gouvernement qu’il stoppe de prendre ses mesures à 18 mètres de hauteur. A cette hauteur, mardi passé, le niveau de contamination était de 0.06 microsieverts/heure. Le leader de cette association, Ayako Ishikawa, a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement devait établir ses mesures au niveau du sol. Sans plaisanter, surtout lorsque l’on voit un niveau de contamination de 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo.
– 8 juin 2011: Ce que contiennent les 3000 tonnes d’eau radioactive de l’autre centrale nucléaire de Fukushima 2. Cette eau hautement contaminée contient du Cobalt-60, du Césium-134 et du Césium-137. Selon TEPCO, le césium aurait migré de la centrale nucléaire de Fukushima 1. Pour venir atterrir à l’intérieur d’un bâtiment de centrale nucléaire? Décidément, les voies du césium radioactif sont impénétrables.
– 7 juin 2011: Vidéo amateur mettant en valeur 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo. Très mauvaise nouvelle.
A suivre quotidiennement sur le blog Kokopelli.
Pompes en stock.
« Il s’agit de retarder de 5 jours le débordement d’un tunnel situé à l’extérieur du réacteur numéro 2. L’accident pourrait se produire le 20 juin si un nouveau système de décontamination de l’eau n’est pas installé et opérationnel d’ici mercredi prochain. » (nhk-tepco)
Donc notez bien que le 16 juin prochain un magnifique système de décontamination de l’eau sera en place et opérationnel, à suivre donc le cours des actions de la compagnie qui fabrique ce système.
Ensuite on va planter des tomates, qui comme chacun le sait, aiment l’eau et la chaleur. Pour le concours de pêche, la date n’est pas encore fixée, mais une annonce devrait être faite prochainement.
A bientôt
Ici on dit pourtant aujourd’hui que: C’est peut-être pour demain TEPCO Hopes to Test Fukushima Water Treatment System Friday
On verra bientôt si ça fonctionne…à lire certains spécialistes c’est loin d’être sûr, cette installation serait plutôt du maquillage…Même Gundersen dit entre autres que la radioactivité sera telle qu’elle interdira qu’on s’approche des filtres pour les changer, lorsqu’ils sont saturés…Autre part on peut lire que cette installation ne filtre pas tous les différents isotopes. etc..
Nous sommes donc le 16 juin demain, et le magnifique système de décontamination sera t il opérationnel ?
tic tac tic tac ….
Report of Japanese Government to the IAEA Ministerial Conference on Nuclear Safety
– The Accident at TEPCO’s Fukushima Nuclear Power Stations –
Hi,
La traduction de l’entretien entre Arnie Gundersen et Chris Martenson est disponible à cette adresse : http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/05/japon-26-mai.html
Merci à la traductrice.
La caméra de TEPCO montre nettement un panache de fumée au-dessus du réacteur 4 :
http://www.tepco.co.jp/en/nu/f1-np/camera/index-e.html
Avez-vous une info la-dessus ?
Il me semble que c’est juste de l’air – maritime – en condensation vu l’heure …
Je suis d’accord sur la condensation, mais je pense que c’est plutôt celle de la vapeur d’eau (radio-active ?) émise par la piscine 4 qui est toujours à 86°~89°. De l’eau fraîche est injectée tous les jours de 16h à 18h, mais on reste à la limite de l’ébullition franche alors que les piscines 2, 5 et 6 sont à 30-35°. La piscine 3, à 62°, ne montre aucun dégagement de vapeur. La piscine 4, avec ses 1331 barres de combustible usagé et neuf (uranium et MOX), me semble être le plus grand danger avec un possible dénoyage du combustible et l’effondrement du bâtiment.
Pardon, il y a 1535 barreaux de combustibles (rapport à l’IAEA) et non 1331 (tableau TEPCO).
La vidéo signalée par le commentaire 54 montrait quelques fumerolles
http://www.youtube.com/watch?v=cPmXCCi1sOo
Hier soir, sur la camera TEPCO, il s’agissait d’un panache beaucoup plus important.
Je rappelle l’article de Dominique Leglu sur cette piscine 4 :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/15/fukushima-suite-32-nouveau-danger-des-reactions-de-fission-d.html
Avez-vous vu des mesures récentes de la radioactivité de l’eau de cette piscine ? Les mesures consignées dans le rapport AIEA s’arrêtent au 7 mai.
La piscine 4 stockage est un point chaud, effectivement …
Il faudrait observer le bâtiment 4 vers 3 h pm.
à minuit dix, cad 7h10 heure locale il fumait vraiment beaucoup!
isabelle,
Joint du matin n’arrête pas le pèlerin.
@ François,
Bonsoir,
Japan: Fukushima whistleblower
http://www.youtube.com/watch?v=nIq2neH0law
Un ancien ingénieur Tepco parle, version ABC, en anglais
« Si sincère, » félicitations
@ François,
bonsoir,
Japan: Crippled power plant spewed more than twice as much radioactivity [08-06-2011]
http://www.youtube.com/watch?v=R8sbV_3_AuA
08/06, with arnie gundersen, english, 4mn
« Nuclear fuel has melted through base of Fukushima plant
The nuclear fuel in three of the reactors at the Fukushima Dai-Ichi nuclear plant has melted through the base of the pressure vessels and is pooling in the outer containment vessels, according to a report by the Japanese government. »
The findings of the report, which has been given to the International Atomic Energy Agency, were revealed by the Yomiuri newspaper, which described a « melt-through » as being « far worse than a core meltdown » and « the worst possibility in a nuclear accident. »
http://www.telegraph.co.uk/news/8565020/Nuclear-fuel-has-melted-through-base-of-Fukushima-plant.html
Toujours pas de « Paul Jorion nucléaire » en France ! Incredible !
Quelqu’un pourrait-il expliquer les informations ci-dessus qui sont, semble-t-il, « la pire
possibilité d’un accident nucléaire. » au hasard, un gouwy par exemple.
Je sors d’un débat sur l’accident de Fukushima Intervenant: Sylvestre Huet du journal Liberation
Message: L’information donnée sur Libé est objective, basée sur les seules données vérifiées et fiables. Depuis le début. Toutes les informations ont été données d’ailleurs, aucune volonté de rétention ou de silence de la part des médias.
En gros catastrophe nucléaire: oui. Difficile à gérer pour les japonais mais gérable, faisons confiance aux instances et aux gouvernements des pays démocratiques.
retombées: juste une augmentation de 2% des cas de cancers pour le peuple japonais donc aucune raison cartésienne de se priver de cette formidable énergie nucléaire.
Ceux qui pensent le contraire sont tout à fait respectables mais ne sont pas guidés par des analyses scientifiques.
d’ailleurs Tchernobyl n’a fait que 250 morts.
maintenant je vais essayer de dormir…ou vomir
« Sciences, les Français sont-il nuls? » par Sylvestre Huet (1989) (Jonas Editeur).
Je suppose que la réponse est dans le livre en toute objectivité.
Je vous recoimmande chaudement ce Blog tout neuf concernant l’énergie et le climat avec un premier article sur Fukushima.
http://www.energieclimat.net/article-fukushima-reflexions-sur-une-catastrophe-75246967.html
L’auteur a un regard à la fois scientifique et dépassionné sur la question, c’est rare.
Bonjour à tous
Cette fois c’est officiel : le combustible des réacteurs a fondu et traversé le fond des enceintes de confinement…
Selon le Telegraph, le Gvnmt japonais a transmis son rapport à l’Aie…
C’est arrivé quelques heures après le tremblement de terre mais les mensonges eux ont duré 3 mois…
Condoléances
Ce n’est pas une consolation, mais la vérité sur la fusion est » sortie du puits » sur ce blog dés le début !
Bonjour Lucky
je sais bien que c’est sorti ici dès le début!
Comme sur d’autres sites d’ailleurs.
On voit bien par là que quel que soit le domaine, nucléaire ou économie, la caste dirigeante ne sait que s’enferrer dans les mêmes vieilles recettes politiques: niez, niez jusque sur l’échafaud!
Cordialement
L’armée américaine a-t-elle utilisé l’arme nucléaire en Irak ?
Falloujah : le nom de cette ville irakienne reste lié à l’insurrection contre les troupes américaines en Irak. Ce fut le théâtre d’âpres combats en 2004 et 2005.
Aujourd’hui, les scientifiques comparent la ville à Hiroshima. La région connaît un nombre très élevé d’enfants malformés. Leur nombre s’est envolé après 2004, au lendemain des durs combats entre les troupes américaines et les insurgés irakiens.
La correspondante de France Info dans cette région, Angélique Férat, est allée sur place. Elle a rencontré des familles et des scientifiques.
La guerre combien de Fukashima……….
http://www.france-info.com/monde-moyen-orient-2011-06-09-l-armee-americaine-a-t-elle-utilise-l-arme-nucleaire-en-irak-542427-14-19.html
@ Pierre,
Bonjour,
A minima, il est permis de supposer que le « génial » recyclage économique des restes jusqu’avant inutilisés de la filière uranium, le dit « appauvri », pour des obus perce-blindages « magnifiques »…aurait des effets K-tastrophique, sur les gens, le sol…et pour longtemps?
Sinon, une utilisation de « vrai » nucléaire sans couverture médiatique…changerait quelque peu notre joli masque de civilisés. En surface?
Qu’en penser?
L’armée américaine a-t-elle utilisé l’arme nucléaire en Irak ?
Oui sous forme d’uranium appauvri pour les munitions.
Appauvri : car c’est pour mettre sur la gueule des pauvres
Enrichi : c’est plus classe = Fukushima
Etonnant non?
Les pointes en uranium appauvri des obus servent d’abord à débarrasser l’industrie nucléaire de ses déchets pour qu’ils aillent ensuite percer toutes sortes de blindages et y renforcer leur pouvoir destructeur.
L’aviation de l’otan les a également utilisés au Kosovo (voir les points rouges sur cette carte)
Enfin pour ceux qui veulent boursicoter sur A….A, n’oubliez pas qu’une toute petite partie du capital est coté, inutile donc d’extrapoler la valeur globale de la société d’après son cours. Par contre, si quelque chose tourne mal , la facture sera envoyée à l’état , donc pas de risque particulier.
« (…)L’objectif est d’injecter de l’azote dans le réacteur, afin de prévenir toute nouvelle explosion d’hydrogène »…Quelle étrange alchimie…Un potion du tonnerre de Zeus!
Transcription d’une interview exclusive d’Arnie Gundersen (partie 1): Les dangers de Fukushima sont pires et de plus longue durée que l’on pense:
http://aweb2u.free.fr/dotclear/
Commentaire de celui qui a posté la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=i9a0Q1v93SA&feature=player_embedded#at=76
« Une autre belle journée au Japon, je suis à 220 km au sud de Fukushima, à la périphérie de la région de Tokyo. On est le mardi 7 juin, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, je marche juste devant chez moi et …radioactivité. L’air n’est pas dangereux, mais le sol, oui. La radioactivité est beaucoup plus élevée dans les zones basses et le gouvernement ici essaie désespérement de le garder secret. »
@Roma
En suivant votre lien – http://aweb2u.free.fr/dotclear/ – je suis tombé sur cela : http://ex-skf.blogspot.com/. Il s’agirait de recycler la boue radiocative dans des cimenteries ! Ils ne savent où la mettre, mais ils la répandent. J’ai encore du mal à croire ce que je viens de lire, un habitat cimetière en perspective… (je n’étais donc pas revenu de tout à propos de nuke).
Selon tepco, les boues d’épuration des installations de filtration des eaux hautement radioactives accumulées dans les sous sol des centrales atteindront des valeurs de 100 millions de becquerels par cm3. Tepco estime à 2 milliards de cm3 (2000m3) la « récolte » de cette boue extrêmement radioactive jusqu’à la fin de l’année et ne sais pas vraiment où la stocker puisqu’elle gênera partout de part les radiations qu’elle émettra
Les équipements de filtration seront américains (Kurion Inc.) et français (Areva), lequel avoue n’avoir jamais traité des boues émettant plus de 1 sievert/h.
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20110610p2a00m0na010000c.html
Ils vont en faire du ciment radioactif;
Article « Ciment radio-actif, nous y voilà »
http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/06/japon-10-juin-91eme-jour.html
bonne idée…. il vont devoir couler quelque tonne de béton pour faire une digue
@ Contempteur,
Bonjour,
Souvenir, à vérifier..les routes du Cantal récentes, illustreraient, votre propos, Geiger à la main..
Il pourrait être rentable de lancer un nouveau cocktail. A base de jus de corium.
« »Et un muffin 239 avec des pépites de chocopluto pour la 3 ! » »
2000m3….
soyons honnête et réaliste cela ne « représente » que 23 semi remorque….
ayant vu sur certains film de tepco les containers qu’ils stockent sur site avec les déchets récupérés , ils ne sont pas a 23 petits cubes de plus.
ok, il fera décidément pas bon de prendre des vacances au bord de la mer dans ce coin la!
@captain
Un semi-remorque en France c’est 25 à 30 tonnes de Charge Utile. Donc 2000 m3 de boues, de densité plus forte que de l’eau sans doute, c’est une centaine de semi ou de containers, pas la mer à boire effectivement cela dit.
Je signale que le dirigeant de l’autorité de sureté nucléaire anglaise, Mark Weightman, un homme de poids donc 🙂 , de retour du Japon, a rendu hommage à TEPCO et aux autorités nippones et vient de déclarer au forum sur la sureté nucléaire organisé par l’OCDE à Paris – et dont les suisses et les allemands étaient absents, comme il se doit… :
« Compte tenu des circonstances, je ne suis pas sûr qu’on aurait fait mieux ailleurs dans le monde. »
J’adore le savoir-vivre er l’humour anglais…
@ Vigneron,
Bonjour,
Question d’assurance, point de droit? « multipolairement »
« Anticipation juridico-financière »?
Si les assurances refusent d’assurer le risque des ondes de nos chers portables, c’est que cela n’existe pas…tout simplement? Sans intérêts?
Rire, à l’anglaise, et filer, aller savoir pourquoi, ces quenouilles…non d’une bobinette cherra!
(futur de chérer?)
Pour Jérôme
Cherra est la forme au futur (peu usitée) du verbe choir.
Le participe passé est chu. D’où le mot de Victor Hugo sur le personnage Trochu : participe passé du verbe trop choir (dans l’Histoire d’un Crime).
Qu’on se le dise !
Le bon La Fontaine adorait aussi ces termes déjà désuets à son époque.
@ Gérard,
Bonsoir,
Comme tout enfant se le rap-pelle…2 francs et sans six sous, alternance des générations, « dégénération » du langage, pas forcément?
Les mots ne prennent un coup de vieux que lorsque que l’on cesse de leur asticoter le sens?
L’esprit et la lettre…des sensibilités
Merci Gérard de nous cheviller la bobinette en pointe. 🙂
En charentais on dit cheure, je suis cheux ou j’ai cheux……. (Orthographe approximative)
« under the circumstances« , understatement.
jérôme,
« … 2 francs et sans six sous, alternance des générations » : c’est après 2006 que l’équipe de France est sans Zizou…
Pour Jérôme, suite
Si le verbe choir ne subsiste plus de nos jours qu’au présent, ses dérivés échoir, déchoir sont encore en usage. De même leurs formes conjuguées : pour échoir, échu, écherra ; pour déchoir, déchu.
En revenche, choir s’est vu remplacer dans l’usage par chuter (bien que considéré comme incorrect) ou tomber.
Malheureusement, la langue actuelle tend à se restreindre aux seuls verbes du premier groupe, ceux se terminant par -er. Vous pouvez vérifier autour de vous. Parle-t-on encore souvent d’une lumière qui sourd d’une lampe ? D’un meunier qui moud ? D’une mère qui coud ?
Perdre l’usage des mots, c’est amputer une langue. Si de plus c’est pour les remplacer par du franglais ou de la novlangue, c’est de la colonisation.
Heureusement, ce n’est pas le cas ici.
ni là :
http://www.dailymotion.com/video/x54e30_devos-savoir-choir_fun
Chéement :chute
Choite : chute
Déchaïr : déchoir
Sous-cheoir : Tomber sous ; s’affaisser
Chéance : la chute
Chéant : Estoille chéant. « Étoile filante »
Chëure : chute
Renchoir : rechuter
Rechoiement : rechute
Renchéement : rechute
Chéable : instable
Rechéable : De nouveau susceptible de tomber, de périr
Méschoir : Tomber dans l’infortune, dans le malheur, être ébranlé
Méschoir à quelqu’un : Arriver malheur à qqn
Déchément : Ruine, déchéance, décadence
Méschu : victime du malheur
Quayer : faire choir
Chancer : Chancer à qqn. « Jouer à un jeu de hasard avec qqn »
Cadence : chute, achèvement
Déchet : A. – « Perte, diminution d’une chose »
B. – « Ce qui tombe d’une matière qu’on travaille »
C. – « Quantité manquante ; déficit »
Canchier : Parier (sur le résultat au jeu de dés)
Parchier : tomber entièrement
Meschaille : malheur
Meschandise : infortune
Meschanceté : A. – « Infortune, malheur »
B. – « Malice »
Etc, etc.
Et tout ça tiré du verbe latin cadere…
Pour ceux qui douteraient de ma vision du panache de vapeur hier soir au dessus de la piscine de l’unité 4 (commentaire 84 ci-dessus), voici un enregistrement :
http://www.youtube.com/watch?v=KD8cicuKvl8
Cette émission de vapeur soudaine mérite une explication.
Jacques.
Je suis sympa, je vais t’apprendre un jeu.
Tu planques un objet, et tu laisses chercher ton adversaire juste en lui disant si c’est chaud ou froid…
Habituellement, j’arrange les règles à ma convenance.
Le temps de recherche est chronométré et la partie se déroule en 5 sets.
Les autres participants contractent des CDS avec ou sans pari.
Celui qui tient la banque n’a pas le droit de communiquer la mise et l’engagement de chacun sauf s’il se fait payer 1/8 du pari et 1/6 de l’engagement.
La banque, émettrice des cds, peut prendre une marge de 10% sur les cds du perdant si et seulement si le perdant est de deux sets d’affilé contre le gagnant d’une partie précédente.
Le chronométreur peut se faire acheter à condition d’avoir moins de 5% de cds dans la partie en cours et plus de 12% de la mise.
Voilà.
Rien de plus simple, il suffit de jouer.
Et pour répondre à ta question, oui, l’eau bout.
Et ça les gène pas plus que ça.
Ce qui me surprend, dans leurs « plans », est qu’ils veulent ajouter un produit (en jouant sur les ions) afin de précipiter les particules radioactives de la flotte…
Hors, là, on augmente le volume de déchets solides…
Et je vous rappelle que la micro-filtration n’est pas une vue de l’esprit car elle sert aussi à la déssalinisation, et il existe aussi la centrifugation qui n’est pas faite pour les chiens.
Bon, d’accord, le Japon hésite à demander un coup de main de l’Irak.
Ca peut se comprendre aussi.
Nous prendrait-on encore et toujours pour des cons..???
Le jour où je croise le mec appelé Hase Hioujoul, il aura intérêt à courir. Très vite.
Pour ceux qui émettraient l’idée que je généralise, j’anticipe…
Et pour ceux qui auront réalisé que je confonds l’Irak (sous domination américaine) avec un autre pays, bravo.
@ Yvan,
Bonjour,
Irae maximorhum..Parlez-vous de Doctor Ashraf Ahmad Al-Hajoul?
Dur de vous suivre, en simple compréhension..
Membranes organiques et non organiques, un sujet mal connu, sûrement une bonne idée, dites nous en un peu plus.. factuellement ?
Sinon, simples rêves, programmation de bactéries radiophiles..
Enucléer, c’est pas juste mon oeil !?
Presque, Jérôme.
Je parle du clampin Bhise Naisse Hase Hioujoul.
Celui qui, se faisant un max de fric sur notre dos, n’a surtout pas envie que quoique ce soit change.
Erare profit homme, humanum est.
Sinon, la microfiltration est utilisée à La Hague pour obtenir du combustible radioactif en phase gazeuse.
Et donc, ce procédé est parfaitement applicable dans le cas d’une séparation par isolation d’isotopes.
Sinon, la technologie de centrifugation est largement plus facile à mettre en oeuvre et moins couteuse. (voir l’Iran)
Dilution ou Précipitation, il faudra pourtant choisir.
L’augmentation du volume de déchets par dilution est utilisé quotidiennement par chacun d’entre nous dans une pièce nommée water closets. Notre incapacité à nettoyer l’eau est désormais bien connue au 21° siècle, cependant l’usage d’un procédé rustique comme la toilette sèche reste peu développé.
L’augmentation du volume permet en général de démontrer un phénomène de croissance.
La croissance est un phénomène généralement admis comme bénéfique et est souvent présenté comme un objectif à atteindre. L’accroissement du volume entraine en général un accroissement de taxes et de commissions ce qui augmente le nombre de bénéficiaires et permet de justifier à postériori les bienfaits du procédé ou permet de diminuer l’intérêt de changer de procédé.
Donc en résumé nous y sommes jusqu’au cou, et si l’on suit les méthodes traditionnelles, il est probable que le niveau va continuer à monter.
Et les quelques tentatives de précipitations …n’y pourront rien changer.
belle demonstration
Bon, j’aurais écrit
« aize hioujouhole ».
La microfiltration et la centrifugation marchent pour la séparation isotopique d’un produit assez pur chimiquement (UF6 gazeux , l’hexachlorefluorure d’uranium par exemple : ci-dessous).
« L’hexafluorure d’uranium est utilisé dans les deux principales méthodes d’enrichissement de l’uranium, la diffusion gazeuse et l’ultracentrifugation, car il possède un point triple à 64 °C (147 °F, 63,85 °C) et à une pression légèrement plus élevée que la pression atmosphérique. De plus, le fluor possède un seul isotope naturel stable (19F), par conséquent les masses moléculaires des isotopomères de l’UF6 différent uniquement par l’isotope d’uranium présent12. »
Quand c’est pas chimiquement un sale mélange (boues), avec 0,003% de cesium (radioactif) et 3% de potassium (non radioactif) , on gagne beaucoup à précipiter le cesium, meme si on coprécipite le potassium dans un facteur 100 de moins que Cs, car on a en tout 0,033% (0,03 vint du K qu’on ne voulait pas et 0,003 du Cs) dans le précipité, disons le double en masse avec le contre-ion précipitant (un chélate…), et on peut disposer du surnageant (99,697%) comme d’un produit peu radioactif, traitable bien plus simplement (la poubelle radioactive).
Vous ingéniérates jamais au voisinage de chimiste, vous ?
Et puis écrivez Or et pas Hors (Or Ni Car, mais où et donc), ca sera mieux aussi (piquons piquons, il en restera quelque chose…)
@ François,
Bonjour,
http://www.youtube.com/watch?v=w00z6pCFjzo
Tokyo Tested For Radiation Levels : All A Circus Just For Show June 15 2011
Pour la France et la répartition des déchets dans les matériaux de construction :
http://www.criirad.org//
suivre
Campagne contre l’ajout de substances radioactives dans les biens de consommation
et les matériaux de construction :
MILAN (AP) – Les Italiens sont appelés dimanche et lundi à se prononcer par référendum sur le projet de Silvio Berlusconi de relancer le nucléaire et de privatiser l’eau, et sur une loi permettant au chef du gouvernement de ne pas se présenter devant les tribunaux…….. (article du nouvel obs)
Il est prévu oui ou non à la question :
Etes-vous d’accord pour relancer la filière nucléaire et privatiser l’eau et que le chef du gouvernement ou ancien chef de gouvernement soit convocable devant les tribunaux ?
🙂
d’accordo per fare la festa ! ma non necessita di nucleare..
@ PAD,
Bonsoir,
Alors non, non, oui.
La règle, techniquement imprécisément formulée, ici le permet.
La règle parle de la question, j’en distingue trois, je pose trois la réponse qui me plaït.
C rigolo
Pas de quoi avoir les BOOLE?
NHK: Italians protest nuclear power ahead of referendum
En partant de ce résultat d’étude :
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=19&u=16385375
La cuve (RPV) lâche après 7 heures et les 8m d’épaisseur du ravier en béton sont complétement percés par le corium en 14 heures.
Le document original de 1981 est téléchargeable sur le site de l’ORNL :
http://www.ornl.gov/info/reports/1981/3445600211884.pdf
Sachant que les radiers des réacteurs font 8m.
Sachant que cela fait 3 mois que les coeurs des 1, 2 et 3 ont fondus, qu’il ont percé les 2 enceintes et qu’il sont sur leur radier, qui ont été, on peut l’envisager, au minimum fragilisés par le tremblement de terre, voir peut-être fendus.
Je pense que l’on peut affirmer que le « syndrome chinois » est en cours au 1, 2 et 3.
Vu le temps de réponse, ou plutôt le temps de divulgation de la vérité, de Tepco, on peut envisager que nous aurions la confirmation de cette hypothèse pour Noël.
Que peut-ont faire contre ce syndrome chinois ? Rien. Absolument rien. Ceux qui pensent naïvement que le corium peut être refroidi, en particulier par l’eau que l’on pulvérise ou que l’on injecte, doivent se réveiller, car un corium est un peu comme un soleil en réduction, l’eau n’a même pas le temps de le toucher, elle est transformée, volatilisée avant… peu importe le volume d’eau, vu la masse du corium et son potentiel énergétique… A la limite la seule solution aurait été celle mise en pratique, et réussie, par les russes à Tchernobyl : creuser un tunnel sous la reacteur, fabriquer un 2eme radier, et refroidir ce radier avec de l’eau réfrigérée pour éviter que le corium ne perce le béton facilement… Mais voilà maintenant c’est (beaucoup) trop tard…
Donc syndrome chinois. Donc la seule raison pour que les japonais continuent à vouloir injecter de l’eau (depuis des hélicoptères ou par un autre moyen) est la préservation des piscines. Eviter qu’elle aussi ne se « coriumisent », enfin c’est peut-être déjà trop tard pour la piscine du réacteur n.4. Et la radioactivité de l’eau qui se retrouve en sous-sol ne provient certainement pas des coeurs mais des piscines…
Des syndromes chinois ? On peut trouver ça affolant, horrifiant mais je suis sur que certains chercheurs, scientifiques, trouvent ça fantastique ! Voilà en grandeur nature une chose jamais testée, ou reproduite en labo, peut-être même jamais modélisée ! Qu’elle chance pour eux, pour comprendre des mécanismes inexplorés… Etudier ce phénomène c’est la possibilité de renforcer la connaissance des accidents nucléaire… Et qui vient, en premier, aider le japon ? Le pays le plus nucléarisé au monde, coincidence ? Et qui propose son aide ? La société leader dans le domaine du nucléaire industriel… Nous ne sommes pas sur la planète des Bisounours… avez-vous vu déjà un ou des pays aider un autre par pure bonté du coeur ? …On parle de cout du système de retraitement des eaux proposé par Areva, mais les japonais vont-ils réellement payer ce prix là ? A leur place j’échangerai une place au premier rang du spectacle diabolique de Daiichi pour les ingénieurs français contre ce système de retraitement… Des résutats d’observations contre un centre de retraitement… et puis en faire profiter d’autres pays aussi, des pays nucléarisés si possible… http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2011/L-ASN-participe-au-forum-international-sur-l-accident-de-Fukushima-Daiichi … et que dit le ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique ? : « Fukushima va faire progresser la sureté nucléaire. » Non seulement Besson a du se faire taper sur le doigts par son supérieur hierarchique pour avoir comparé les japonais a des cobayes (ça n’est pas très populaire comme pensée surtout avant une élection) mais en plus il a du se faire taper sur les doigts par les acteurs du nucléaire pour avoir pratiquement divulguer (ce que je crois être) leur vision de la gestion de la catastrophe de fukushima… Besson le Gaston de Matignon… Ils n’en ont que faire, les scientifiques et actionnaires du nucléaire, de la beauté des paysages japonais Miyazakiens soupoudrés d’uranium ou de plutonium, que faire de l’océan poubelle, que faire des 20 mSv distribuer aux enfants, des futurs monstres qui naitront dans les maternités japonaises… Fukushima est pour eux une occasion unique, un laboratoire vivant (que Tchernobyl n’avait pas pu fournir, trop efficace ces Russes !) pour mieux comprendre la « matière » qu’ils ne maitrisent pas encore (voir Monju et Superphoenix et tous les incidents survenus dans d’autres centrales)… Voir ce que vont devenir les coriums, la populations et les animaux soumis aux radiations sur une longue durée, la gestion des déchets hautement radioactifs, etc, quel aubaine pour eux !
Le seul hic : les scientifiques ne pourront pas approcher des coriums si les piscines continuent de cracher autant de Sievert, donc la priorité est de baisser le taux de radiation sur le site… vraiment problèmatique ces piscines…http://www.forum-rpcirkus.com/t1993-les-piscines… ça tombe bien, c’est la priorité actuelle.
J’espère me tromper.
Contente de vous lire à nouveau!
Toujours ce mélange de catastrophisme et d’information technique apparemment solide et sourcée, à nous de faire le tri.
Oui je le reconnais : je ne suis pas un spécialiste du nucléaire, juste un citoyen lambda abasourdi devant le non-traitement par les médias et les politiques de la catastrophe de Fukushima, que ce soit au niveau national qu’au niveau international… je suis un amoureux du Japon, pas pour ses mangas, ses suchis, ses bonzaïs, ses Toyota ou ses samouraïs mais pour d’autres raisons plus « spirituelles » et personnelles… et je m’INDIGNE devant ce que subissent les japonais habitant près (ou moins près) de Fukushima… Imaginons un instant que cela arrive dans une de nos régions… Alors que faire contre ça ? Je m’informe pour essayer de dire et d’écrire le moins d’âneries possibles, j’essaie de convaincre les gens autour de moi et… j’écris des messages mal rédigés sur le net… Maintenant je ne pense pas que mes hypothèses soient si farfelues et mal sourcées que ça… si c’est le cas j’aimerai que l’on m’explique et que l’on argumente…
@ c.learch
« dans le scénario où un corium s’enfoncerait initialement dans le sol, même en tenant compte de ce que la densité du corium est plus importante que celle des terrains qu’il traverse, il perdrait progressivement de sa substance fissile qui resteraient accrochées le long des parois du puits ainsi foré, et le corium serait progressivement dilué en étant mélangé avec la matière entraînée par le forage du puits. En réalité, une masse de corium en déplacement ne peut pas se maintenir théoriquement très longtemps en fusion. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_chinois
ça dépend ce que l’on entend par « pas très longtemps »… et puis qu’elle est la nature des sols de Fukushima ? Roche granitique dense ou strates de calcaire avec cavités ?
@ c.learch
Cendres volcaniques en dépôt de colluvions consolidées, sans doute plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur, le tout sur un granite.
C’est-à-dire, des argiles limoneuses sur un socle de roche dure qui fond à partir de 750 °C environ.
Pas de cavité et peu d’eau dans ces genres de terrains.
Les bétons normaux commencent à fondre vers 1400-1500°C.
@c.learch
Vous dites :
Je crois me souvenir que, si un tunnel de 150 m de long a bien été creusé sous la centrale, le projet de refroidissement n’a pas été mis en œuvre, et le tunnel a simplement été rempli de béton ce qui, semble-t-il, a été suffisant. Malheureusement, je ne retrouve pas de sources fiables sur cette question précise. En avez-vous ?
D’après mes souvenirs aussi, les Russes avaient initialisé plusieurs actions pour tenter de limiter les conséquences de la catastrophe, parmis ces actions il y avait la mise en place et le refroidissement de ce second radier. Mais l’action consistant à « éteindre » le Corium avec du Bore, du plomb! , et des gravas a « réussi ». Si bien que les autres actions ont été arrêtées. Il me semble que le second radier avait été installé et qu’il ne restait plus qu’à ajouter le système de refroidissement. Cette solution, conçue dans l’urgence a été reprise dans les spécifications des EPR pour être intégrée comme barrière supplémentaire.